IMPLIQUEZ-VOUS AU CAPSULE Nous sommes toujours à la recherche de collaborateurs et de membres afin d’agrandir notre équipe et de continuer à offrir un journal divertissant pour tous ! Consultez à droite les différentes implications possibles et n’hésitez pas à nous contacter pour d’autres informations ! COLLABORATEUR
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des eur (et y a r f la e de ea e la fêt d n re équip io t s o a n c , c ) ! o À l’ dire en va se le -porte à n o e t , r s o e ep friandis et n peu d u z e un corn it r v e é t r s o u p o rem voulu v dans nce de a h c la apposé t é n t a é r f a f , llant vous o la vôtre autoco s n n a U ! d s bon ez un de bon n trouv e s u o v i ants! pies : s x gagn u e trois co r u e la des h es l’un nnoncé t a ê a s r u e s o v rs ok. concou n i a h Facebo c e o r g p a p e L notre Psst! ine sur a h c o r ep semain ! à l’affût z e t s e R
Vous préférez écrire à l’occasion sur un sujet relié ou non à la pharmacie? Envoyez-nous votre article sous format Word, sans limite de mots. Notre équipe se chargera de la correction et de la mise en page pour vous!
MEMBRE Impliquez-vous à plus long terme en assistant aux réunions, en prenant part aux décisions de l’équipe pour la conception de chaque numéro et en distribuant le journal lors de sa parution! Chroniqueur Illustrateur Réviseur
18 NOVEMBRE 2018
Date limite de soumission d’articles
Mise en page Intervieweur et autres!
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Le Capsule, volume 42, no. 2
TABLE DE S M ATI ÈRES
4 8 GALERIE DE PHOTOS 6 3 DISPARAÎTRE Shima
0 4 ÉDITORIAL Sandra Savignac
6 4 HYMNE À L’AMOUR Marc-Antoine Dufresne
0 5 MOT DE LA FACULTÉ Lucie Blais
6 5 MOTS CROISÉS PHARMACEUTIQUES Danielle Ngontié
0 7 MOT DU PRÉSIDENT Antoine Marquis
6 6 ORDONNANCE MAL FOUTUE
0 9 QUOI DE NEUF À L’AÉPUM? 1 6 PRÉSENTATION DES POSTES ÉTUDIANTS 2018-2019 2 7 UNE JOURNÉE DANS LA VIE D’UNE PHARMACIENNE EN INDUSTRIE Hélène Dulude 3 3 LES SECRETS POUR UNE RÉUSSITE ACADÉMIQUE! Catherine Tardif
6 7 TROUVEZ L’INTRUS Emmanuelle Leblanc 6 8 HOROSCOPE PHARMACEUTIQUE
Scannez-moi pour accéder à la version numérique en couleur !
3 4 LA MODÉRATION... OU L’ART DE BOIRE INTELLIGEMMENT! Audrey Bouchard 3 6 ENTREVUE AVEC RAMY HAZBOUN Sandra Savignac 4 1 STUDENT EXCHANGE PROGRAM
Maéva Blot
4 6 CONCOURS DE LA RENTRÉE
Page couverture par Catherine Tardif ©
Révision et correction Houda EL Ghomari Julie Leboeuf Sissy Lee Derek Bergeron Danielle Ngontié Daphné Robitaille Marie-Ève Dumas
Valérie St-Louis Peter Kwan Mise en page Sandra Savignac Illustrations Chloé Vo Photos Comité média
Les textes sont signés et représentent l’opinion de leur(s) auteur(s). Le Capsule, de même que l’association des étudiants en pharmacie de l’Université de Montréal, n’endosse pas nécessairement les opinions exposées. De plus, la reproduction d’un ou des textes est acceptée sous la seule condition que la provenance soit inscrite sur la copie. Les textes et commentaires peuvent être envoyés à l’adresse courriel du Capsule : journalcapsule@gmail.com. Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Octobre 2018
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Le CapsulE, volume 42, no. 2
Éditorial
La saison colorée Par Sandra Savignac (III)
J
e fais partie de ces personnes qui détestent l’été. La chaleur, l’humidité, le soleil… ce n’est vraiment pas fait pour moi! Ne pas être capable de dormir parce qu’on est rendu à l’étape de s’arracher la peau pour avoir moins chaud, bronzer ou plutôt brûler sous les rayons ultra-puissants du soleil, faire surchauffer notre appartement à chaque fois qu’on désire préparer un vrai repas, puis se faire dévorer par les insectes et se gratter jusqu’au sang à cause de leurs piqûres ne sont vraiment pas des facettes de cette saison qui me plaisent. L’automne par contre, ça j’adore! La température s’adoucit, il est plus facile de s’assoupir, les feuilles changent de couleur… Quoi de mieux que d’aller prendre une marche et de sentir le parfum de la nature qui se détériore à petit feu en prévision de l’hiver, honnêtement? Sans blague, aller cueillir des pommes au verger de Saint-Meuh-Meuh et marcher sur le mont Royal en cette saison colorée sont des activités relaxantes et apaisantes. Ça vaut vraiment la peine de prendre une pause d’études une fois de temps en temps pour profiter de ce beau spectacle que nous offre la nature avant la première bordée de neige. En effet, la transition du vert au jaune, puis du jaune au orange ou au rouge signifie aussi que la session est bel et bien entamée. Les premiers examens sont passés, on a maintenant une meilleure idée de ce qui nous attend pour la suite, mais on craint tout de même que ce ne soit pire avec le manque de sommeil qui s’accumule. Toutefois, ne craignez rien! Si vous avez survécu aux premiers examens,
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je vous garantis que vous allez réussir les autres. Tout est une question d’équilibre entre les études et toutes ces activités qui vous permettent de décrocher. C’est aussi une question d’organisation parce que, on va se le dire, sans semaine de lecture, il n’y a pas beaucoup de place à la procrastination! Une autre excellente façon de décrocher le temps d’un instant est de lire le journal étudiant qui se trouve sous vos yeux! Dans ce deuxième numéro de l’année, vous découvrirez un article décrivant une journée typique dans la
Ça vaut vraiment la peine de prendre une pause d’études une fois de temps en temps pour profiter de ce beau spectacle que nous offre la nature avant la première bordée de neige. peau d’une pharmacienne en industrie rédigé par Hélène Dulude, une entrevue avec Ramy Hazboun, copropriétaire de la pharmacie Hazboun & Menhem, la suite de la présentation des postes étudiants 2018-2019 incluant les nouveaux élu(e)s suite aux dernières élections, les résultats du concours de la rentrée avec les réponses des participants et de la gagnante, et plus encore!
En parlant de concours, à l’occasion de l’Halloween, l’équipe du Capsule a voulu vous éviter un peu de porte-àporte en vous permettant de remporter un cornet de bonbons! Si vous trouvez un autocollant dans votre copie, contacteznous rapidement puisque cela signifie que vous êtes l’un des trois gagnants de notre concours! Ne tardez pas davantage à feuilleter votre copie afin de découvrir si vous pourrez vous goinfrer de friandises en l’honneur de cette fête de la frayeur! Bonne lecture! 1
Le CapsulE, volume 42, no. 2
Mot de la Faculté Par Lucie Blais, vice-doyenne aux affaires professorales et secrétaire de faculté
Chères étudiantes et chers étudiants,
L
a session d’automne est déjà bien amorcée avec tout son lot de travail. Je vous souhaite beaucoup de succès, mais aussi beaucoup de plaisir avec vos collègues, amis et membres de votre famille! Vous avez fort probablement remarqué de nouvelles figures parmi le corps professoral, car la Faculté a récemment accueilli quatre nouveaux professeurs. Vos professeurs sont choisis avec soin au cours d’un long processus rigoureux et transparent. Tout d’abord, un comité de sélection formé de la doyenne, des vicedoyens et de professeurs spécialistes du domaine de recherche et d’enseignement ciblé par le poste est mis sur pied. Ensuite, le poste est affiché pour une période d’au moins trois mois et toute la Faculté s’affaire à ce qu’il soit diffusé dans les universités canadiennes, à l’international et envoyé aux experts du domaine convoité. Par la suite, le comité de sélection classe les candidatures reçues et invite les trois ou quatre meilleurs candidats à venir présenter un séminaire à la Faculté et à rencontrer le comité de sélection. Ce dernier fait ensuite un rapport qui est présenté à l’Assemblée facultaire et on choisit par scrutin secret un candidat qui sera recommandé au vice-recteur des ressources humaines qui procédera à l’embauche, s’il approuve le choix fait par l’Assemblée. Ce long processus est mis de l’avant afin de sélectionner les meilleurs professeurs et vous procurer une éducation à la hauteur de vos espérances.
Les professeurs nouvellement recrutés sont des spécialistes dans différents domaines. Pierre-Marie David, arrivé à la Faculté en février, a une double formation de sociologue et de pharmacien. Son programme de recherche s’articule autour des humanités pharmaceutiques incluant la socio-anthropologie de la résistance aux antimicrobiens, les déterminants sociaux des interventions de prévention de la dépendance aux opioïdes et les enjeux sociaux et politiques de la préparation aux
Toute cette énergie nouvelle sera mise à profit pour une année riche en découvertes et en apprentissages. pandémies. Du côté de l’enseignement, il intervient au Pharm.D. dans le PHA6513 au niveau de la santé mondiale et enseigne l’évaluation des interventions et des politiques pharmaceutiques dans le cadre du PHA3416. Nicolas Dugré a été nommé professeur adjoint de clinique en soins pharmaceutiques ambulatoires en mai dernier. Il pratique depuis plusieurs années à l’unité de médecine familiale de l’Hôpital du Sacré-Cœur du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal. Il est responsable du cours PHM6405w —
Prescripteur 2, destiné aux pharmaciens diplômés inscrits au perfectionnement professionnel. À l’hiver, il sera chargé du cours PHM6505 — Soins pharmaceutiques appliqués en première ligne, l’un des cours à option offerts aux étudiants de troisième année du Pharm.D. Il sera de plus responsable des stages des étudiants de quatrième année du Pharm.D. durant les mois de janvier et de février. Il est aussi impliqué dans divers projets comme la mise en place d’une communauté de pratique des pharmaciens en GMF au Québec et la création d’un outil d’aide à la décision des traitements pharmaceutiques pour les patients souffrant de maladie pulmonaire obstructive chronique. Titulaire d’un doctorat en recherche clinique et en santé publique dans le domaine de la pharmacocinétique, Amélie Marsot s’est jointe à la Faculté en juillet. Ses travaux de recherche portent sur l’analyse pharmacocinétique et l’optimisa-
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Mot de la Faculté (suite) tion des traitements dans les populations particulières avec, comme objectif principal, l’amélioration de la prise en charge des patients. Ses projets actuels concernent le développement d’un programme de suivi thérapeutique pharmacologique des anti-infectieux en pédiatrie, en gériatrie et aux soins intensifs. Pour l’année 2018-2019, elle enseignera la pharmacocinétique dans le cours PHA1150 au Pharm.D. dans un contexte clinique, ce qui vous démontrera la pertinence de la pharmacologie clinique dans votre pratique future.
Janelle Drouin-Ouellet, pharmacologue, vient tout juste de se joindre à nous. Dans le cadre de ses activités de recherche, elle travaille à transdifférencier des cellules de peau de patients parkinsoniens en neurones afin de trouver des cibles thérapeutiques mieux adaptées à chaque patient et développer une médecine personnalisée. Janelle enseignera les systèmes nerveux central et autonome dans le cours de pharmacologie générale au D.É.S.S. (PHM2953). À l’hiver, elle enseignera le fonctionnement normal et pathologique du corps humain au BSBP (SBP1007).
Toute cette énergie nouvelle sera mise à profit pour une année riche en découvertes et en apprentissages. Je me joins à vous, chères étudiantes et chers étudiants, pour souhaiter la bienvenue à nos nouveaux professeurs! Bonne année 2018-2019!
Connaissez-vous le réseau sentinelles? Ce sont des personnes qui sont là pour vous écouter en cas de détresse ou de besoin. Consultez ce site http://cscp.umontreal.ca/activiteprevention/sentinelle.htm pour en savoir plus et pour connaître qui sont les sentinelles à la Faculté de pharmacie. Vous trouverez aussi cette affiche sur leur porte :
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Lucie
Le CapsulE, volume 42, no. 2
Mot du président Cérémonie des sarraus
Chers invité(e)s, partenaires, donateurs, membres de la Faculté et surtout vous, chers étudiants et étudiantes,
C
’est avec un immense plaisir que je suis présent parmi vous aujourd’hui. Comme vous le savez, le Québec est actuellement en pleine campagne électorale. D’ici dix jours, nous serons tous invités à faire un choix : un choix entre des visions différentes pour l’avenir de la province. Mais ce choix sera aussi très important pour le futur de notre profession. Il décidera vers quoi s’orientera notre pratique en tant que pharmaciens et pharmaciennes. Au cours des quatre dernières années, le système de santé au Québec a subi de grands changements. Nous n’y avons pas échappé : le monde de la pharmacie a été « brassé » pour le meilleur... et pour le pire. Depuis les quatre dernières années, les pharmaciens et les pharmaciennes ont eu le dos large. Mais au final, nous en sommes ressortis grandis et plus forts. Nous avons réussi à transformer notre profession en nous tournant davantage vers les soins pharmaceutiques, tout cela au bénéfice de nos patients. Cependant, je vous le dis, il en reste beaucoup à faire. Nous sommes LE secret caché du système de santé. Eh oui! Nous sommes sousutilisés, mais prochainement, il y aura tellement d’opportunités d’en faire plus pour nos patients, que ce soit par la vaccination ou par la distribution du cannabis médical, que je suis optimiste pour nous. C’est à nous de prendre notre place, de revendiquer et de façonner une profession à notre image. Mais pour cela, il faut être supporté! C’est en ce sens que votre choix le 1er octobre prochain sera important pour votre futur, pour notre futur.
Par Antoine Marquis (III)
Donc, vous voilà, à peine arrivés en pharmacie que, par votre implication sociale, vous avez déjà la chance d’avoir un impact concret! Mais si on revient un peu plus au niveau local, à l’université, vous avez également la chance de faire une différence dans l’univers de la pharmacie, et ce tout au long de votre parcours. Comment? Par l’implication étudiante!
L’essence de la profession, c’est entre autres la collaboration et le dévouement. Je vous garantis qu’il n’y a aucun cours ni aucun livre qui pourra vous enseigner cela aussi bien que l’implication le fera. Je vous le dis, les personnes qui sont aujourd’hui impliquées au niveau universitaire sont les Nathalie Letarte et Bertrand Bolduc de demain. En parlant de Bertrand Bolduc, le président de l’Ordre des pharmaciens du Québec, j’aimerais mentionner qu’en 1988 (on dirait presque que c’était hier) il était le coordonnateur à la vie étudiante de l’Association des étudiants en pharmacie de l’Université de Montréal. Pourquoi estce que je vous parle de ça? Juste pour vous dire que, dans notre journal étudiant, il
signait sous le nom d’« Alcooliquement vôtre ». Comme quoi, dans la vie, il y a de l’espoir pour tout le monde! Mais plus sérieusement, ce que je voulais vous dire à propos de ça, c’est que l’implication étudiante c’est tellement large : que ce soit l’organisation de conférences, la création d’un comité, la défense des droits et des intérêts de vos collègues... il y a en a pour tous les goûts. On vous l’a déjà dit, mais je le répète : vous êtes parmi l’élite académique du Québec. Vous avez travaillé fort pour arriver jusqu’ici! Toutefois, maintenant que vous êtes tous admis en pharmacie, il est temps de laisser tomber la compétition entre vous et d’ouvrir vos horizons! Chacun d’entre vous a un bagage important. Que ce soit nos amis du QeP qui ont quitté leur pays d’origine pour venir s’établir au Québec afin de poursuivre la pratique de leur profession, ou que ce soit un étudiant qui fait un retour aux études, vous avez tous quelque chose à
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Mot du président (suite) gagner à vous côtoyer. L’implication vous permet de faire cela, de vous sensibiliser aux différentes réalités des personnes qui vous entourent et de comprendre toute la subtilité des enjeux qui VOUS touchent. N’hésitez pas à vous joindre à nous, l’équipe de l’AÉPUM, vous serez tellement gagnant, non seulement comme personne, mais encore plus comme futur pharmacien ou pharmacienne. L’essence de la profession, c’est entre autres la collaboration et le dévouement. Je vous garantis qu’il n’y a aucun cours ni aucun livre qui pourra vous enseigner cela aussi bien que l’implication le fera. Vous savez, l’implica-
tion au niveau scolaire c’est important, mais en tant que pharmacien ou pharmacienne, ce sera essentiel. Alors, pourquoi ne pas commencer dès maintenant? En terminant, si j’avais UN conseil que j’aimerais que vous reteniez aujourd’hui, c’est de profiter au maximum des quatre prochaines années qui vous attendent! Je vous assure qu’à la fin vous allez vouloir d’une cinquième année, pas nécessairement pour les heures et les heures d’études, mais pour les journées de folies et de plaisirs que vous aurez eues et que vous garderez en
Mots croisés pharmaceutiques (solutions)
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souvenir pour le reste de votre vie. Je vous le dis, ce sont quatre années intenses à tous les niveaux et ce serait si dommage d’avoir des regrets parce que vous n’en avez pas profité. Vous le savez tous, en pharmacie, on trouve de tout, surtout des amis pour la vie! Merci et bonne fin de cérémonie. 1
ACTUALITÉS
Le CapsulE, volume 42, no. 2
QUOI DE NEUF À L’AÉPUM? « L’AÉPUM représente l’ensemble des étudiants du doctorat de premier cycle en pharmacie, du baccalauréat en sciences biopharmaceutiques et du programme de qualification en pharmacie de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. L’association vise notamment à soutenir les étudiants dans leur développement professionnel, éducationnel et social afin que tous deviennent des professionnels accomplis, proactifs et ayant à cœur l’avancement et l’évolution du domaine de la pharmacie. » (aepum.info, octobre 2018)
Nom Antoine Marquis, président de l’AÉPUM Quoi de neuf J’espère que votre rentrée s’est bien déroulée. Nous avons travaillé fort pour vous organiser un débat sur le système de santé. Malheureusement, deux partis ont décidé de passer leur tour. Les élections sont terminées et le nouveau gouvernement est maintenant formé. Je vous invite tout de même à rester à l’affût! Si vous voyez que les décisions s’orientent dans une direction que vous n’aimez pas, n’hésitez pas à manifester votre désaccord. Dans une autre optique, nous travaillons actuellement sur l’évaluation du programme par l’entremise du sondage que nous vous avons transmis en début de session et avec le Stress-O-Mètre, tout cela dans le but d’améliorer le climat d’apprentissage en pharmacie. À suivre plus tard au cours de l’année! Finalement, nous avons enfin un comité vert. Il travaille beaucoup en collaboration avec Louis-Philippe, le CVE, pour mieux prévoir la gestion des déchets dans les événements de l’AÉPUM. Si vous voulez vous impliquer dans ce comité (ou dans n’importe quel projet), n’hésitez pas à m’écrire!
Nom Tyler Morissette, vice-président et chargé aux affaires externes Quoi de neuf Mes chers membres de l’AÉPUM, d’abord les élections : Je tiens à féliciter la population étudiante qui a pris la peine d’aller voter tout dernièrement. En allant voter par anticipation sur le campus à la dernière minute, un retard de 2 h m’attendait. Malheureusement, plusieurs ont rebroussé chemin à la vue des arrêts de service survenus auprès du système informatique de vérification de l’identité des bureaux de vote par anticipation. Bref, tout ça m’a permis de réfléchir et de considérer à quel point nous sommes chanceux de pouvoir exercer notre droit de vote ; parmi les 206 pays reconnus par l’ONU, le vote est obligatoire dans près de 22 pays alors qu’une vingtaine est autocratique, donc l’électorat n’existe pas à ces endroits. Ensuite, la FAÉCUM travaille toujours aussi fort pour nous représenter activement sur le plan politique et s’est positionnée en faveur d’un salaire minimum permettant de combattre la précarité financière de la communauté étudiante. De plus, un gros enjeu d’actualité dans les prochaines années sera la compensation financière des stages. Avec le succès qu’ont connu les élèves en enseignement complétant leur dernier stage (3900 $ en deux versements), il va de soi que les stagiaires d’autres programmes souhaiteront militer pour une compensation semblable. C’est d’ailleurs le CTS-RÉÉQ de l’Union étudiante du Québec qui travaille activement sur ce dossier. Bonne session à tous!
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ACTUALITÉS
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QUOI DE NEUF À L’AÉPUM? Nom Marie-Ève Dumas, chargée aux affaires académiques Quoi de neuf Depuis le début de la session, les équipes de tutorat ont été mises en place et les étudiants en première année ont tous été jumelés à un parrain/marraine. Ces derniers devraient donc avoir reçu un courriel (sur umontreal) ou un message sur Facebook le mois dernier! Pour les activités facultaires, la marche automnale s’est déroulée le 27 septembre et fut très agréable comme pause d’études! Restez à l’affût, puisqu’un nouvel événement est en préparation pour vous en novembre avec la collaboration du comité IPSF/FIEP! De plus, je vous rappelle que vous êtes toujours les bienvenus à venir me parler ou m’écrire pour divers problèmes, impressions ou suggestions pour le programme et autres questions telles que : à qui se référer en cas de problème. Finalement, le comité « Ça va? » a été créé et a pour mandat de mettre en place un plan d’action à court et à long terme pour améliorer la santé mentale des étudiants en passant par l’offre d’activités inclusives, l’entraide, le partage ainsi que la diminution du stress. Un premier projet concret a été réalisé par rapport à l’entraide. Comme vous l’avez peut-être vu, une nouvelle page Facebook d’entraide au Pharm.D. a été créée au début du mois d’octobre. Elle sert à échanger des services contre d’autres, augmenter le sentiment d’appartenance, créer des liens entre les étudiants et vous faciliter la vie en même temps! D’autres projets viendront au cours de l’année en collaboration avec les autres comités et membres de l’AÉPUM.
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Nom Laurence Doré, représentante au Conseil de Faculté Quoi de neuf En prévision de la rentrée, nous avons organisé la deuxième journée d’accueil des étudiants de première année incluant la présentation d’Éduc’Alcool, la présentation des membres de l’AÉPUM, le BBQ (qui malheureusement ne s’est pas déroulé exactement comme prévu) ainsi que les visites guidées. Ensuite, avec le commencement de l’année scolaire débutent de nouveaux mandats au sein de l’AÉPUM. En effet, les élections complémentaires se sont très bien déroulées et tous les postes ont été comblés, à l’exception du poste de chargé(e) adjoint(e) aux affaires de l’ACEIP (CAPSI). D’ailleurs, je félicite tous les candidats pour leur belle campagne. Puis, à partir du 24 septembre dernier, la campagne pour les élections du comité cohorte des étudiants de première année (comité du Spectacle de Talent) a été lancée et le poste de chargé(e) adjoint(e) aux affaires de l’ACEIP (CAPSI) a été remis en élection. Le scrutin s’est déroulé le 10 octobre sur StudiUM. Félicitations à tous les nouveaux élus! Nom Jean-Paul Duong, chargé aux affaires corporatives a.k.a Corpo Senior Quoi de neuf Avant tout, félicitations et bienvenue à Meriem Khatem dans la famille de l’AÉPUM en tant que chargée adjointe aux affaires corporatives a.k.a. Corpo Junior. Dynamique et spontanée, elle sera un excellent atout pour l’équipe des affaires corporatives. D’autre part, de nouvelles compagnies approchent continuellement l’AÉPUM pour avoir une visibilité auprès de vous, les étudiants et étudiantes de pharmacie. Qui dit plus de commandites dit plus d’avantages et de services qui vous sont offerts ; restez à l’affût des inscriptions aux nombreuses conférences-midi à venir!
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ACTUALITÉS
QUOI DE NEUF À L’AÉPUM? Nom Derek Bergeron, représentant senior aux affaires de l’ACEIP (CAPSI) Quoi de neuf Quel tourbillon depuis mon entrée en poste en mai dernier! En effet, le mandat débute par le congrès du CPhA en juin, un des moments de l’année (avec le PDW) où le Conseil National de CAPSI se rencontre au grand complet durant cinq jours afin de discuter des enjeux vécus par les étudiants et étudiantes en pharmacie de partout au Canada et de préparer l’année à venir. Bref, il s’agit d’une occasion concrète d’avoir un impact à l’échelle canadienne et de rencontrer des gens extraordinaires de partout au Canada tout en représentant les étudiants et étudiantes en pharmacie de l’Université de Montréal. Une autre partie de mon été ainsi que toute la rentrée ont été consacrées au recrutement des membres et à l’organisation des compétitions locales de CAPSI. Le concours de préparations magistrales a eu lieu le 10 octobre dernier et les concours de consultation MVL et d’entrevue pharmaceutique ont eu lieu le 18 octobre dernier. Également, la compétition littéraire s’est tenue encore une fois cette année. Merci aux participants pour leur texte. Un nouveau concours, Advice For Life, a fait son apparition en 2018! Merci à tous ceux qui ont osé soumettre une présentation même si cette compétition était nouvelle. Année après année, CAPSI tente d’innover en vous offrant de nouvelles occasions de vous démarquer par des compétitions ou des opportunités de vous engager dans la cause étudiante à l’échelle nationale. Un grand merci à tous les participants aux compétitions locales de CAPSI ainsi qu’aux bénévoles et félicitations aux gagnants qui obtiennent une place au PDW 2019 de Saint John’s et, par la même occasion, un financement pour s’y rendre. Le prochain gros événement de CAPSI est le PDW qui aura lieu du 9 au 12 janvier prochains à Saint John’s, Terre-Neuve-et-Labrador. Les étudiants et étudiantes qui y participeront auront la chance d’assister à de multiples conférences et de participer aux soirées sociales. Nos gagnants et gagnantes de compétitions locales nous représenteront également au sein des compétitions nationales de CAPSI. Bonne chance à eux! Enfin, depuis maintenant un an, le comité organisateur du PDW 2020, qui aura lieu à Montréal du 8 au 11 janvier 2020, travaille fort pour organiser un PDW mémorable. Les préparatifs vont de bon train et nous sommes excités à l’idée d’accueillir des étudiants et étudiantes en pharmacie de partout au Canada à Montréal pour cette occasion. Évidemment, l’organisation d’un tel événement demande beaucoup de travail et toute aide sera la bienvenue. Si vous souhaitez vous impliquer, que ce soit pour trouver des conférenciers, pour la logistique ou pour la préparation des soirées sociales thématiques, que vous soyez intéressés à donner un peu ou beaucoup de votre temps, le comité organisateur est constamment à la recherche d’étudiants et d’étudiantes qui désirent s’impliquer. N’hésitez pas à me contacter ou à contacter un membre du comité si cela vous intéresse. Aussi, je vous rappelle que la participation au PDW est un avantage des membres CAPSI et qu’il faut être inscrit comme membre CAPSI pour pouvoir aller au PDW. Il s’agit d’une occasion à ne pas manquer, d’autant plus qu’il n’y aura pas de COCEP en 2020 en raison de la tenue du PDW! Profitez-en dès cette année avant que les frais d’inscription augmentent l’année prochaine.
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ACTUALITÉS
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QUOI DE NEUF À L’AÉPUM? Nom Louis-Philippe Daoust, coordonnateur à la vie étudiante Quoi de neuf La rentrée est enfin terminée et elle est passée comme un coup de vent! À la vie étudiante, ce fut des heures de travail, mais ô combien plaisantes et gratifiantes! Se faire dire merci ou que c’était amusant sont les meilleures payes pour le travail effectué. Mais quel travail le coordonnateur à la vie étudiante réalise-t-il en été et à la rentrée? Eh bien, préparezvous à avoir des « scoops » des dessous du travail du coordonnateur! Depuis l’élection en avril dernier, mon travail consistait à bien apprivoiser le poste de CVE et à entamer les démarches pour le Vins et Fromages. C’est une grosse soirée qui nécessite beaucoup de préparation et de réservations à l’avance. Tout au long de l’été, ce fut également un travail en collaboration avec le comité des activités d’accueil pour l’organisation et la supervision de celles-ci. Par la suite, c’est le Party de la rentrée en collaboration avec Médecine et Médecine Dentaire qui occupait mon temps. À trois associations étudiantes, les tâches sont divisées et cela permet de respirer un peu en début de session. Cette soirée fut un très grand succès! Maintenant, c’est au tour de la préparation d’autres événements socioculturels. Dans la liste, il y aura les classiques : party d’Halloween, party de fin de session, fin de semaine au chalet, VUBER, Talent Show, et plus encore! De plus, nous travaillerons de concert avec le comité « Ça va? », un comité qui se penche sur le dossier de la santé mentale en pharmacie à l’UdeM, afin d’offrir des activités inclusives, anti-stress et anti-solitude. Tout au long de l’année, de petites activités seront organisées dans le but de relaxer, de prendre du temps pour soi et de penser à autre chose que les études. Nous vous invitons à participer en grand nombre et à inviter vos collègues. Une nouveauté cette année est la création du poste de CVE adjoint, qui est comblé par Marie-Laurence Leblanc, étudiante de première année. Cela permet de diviser certaines tâches et de mieux adapter le tout selon nos horaires respectifs. Nous avons aussi la chance de compter sur le nouveau comité VERT qui aidera à rendre les événements écoresponsables! Finalement, toutes les activités sont très inclusives. Chaque événement offre, selon le contexte, des options avec et sans alcool, des options végétariennes, des prix abordables et plus. Je vous invite tous à participer, nous adorons voir de nouveaux visages. Les événements socioculturels sont les meilleurs moments pour se faire des amis(es) pour la vie! En attendant de vous voir/revoir aux activités, bonne session! Nom Jin Kwon, président-élu du Conseil National de l’ACEIP (CAPSI) Quoi de neuf CAPSI National travaille fort pour donner des opportunités aux étudiants de faire reconnaître leur excellence tant académique que professionnelle : les compétitions classiques de MVL, de remise de médicaments et de magistrales, PharmAcadémie, puis la remise du prix Future of Excellence Pharmacy Award et du Prix de Passion Guy Genest. Nous avons aussi créé la nouvelle compétition Advice for Life! Merci pour votre participation! Le prochain gros événement organisé par CAPSI est le PDW 2019 à St John’s. Venez voir à quoi ressemble le plus grand événement de pharmacie canadien ainsi que les différentes rencontres que CAPSI organise tout au long de cette semaine! De plus, CAPSI est en train de rédiger des énoncés de position par rapport au National Pharmacare et à la santé mentale des étudiants en pharmacie pour défendre les intérêts des étudiants. N’hésitez pas à m’écrire sur Facebook ou par courriel (preselect@capsi.ca)! 12 – LE CAPSULE – OCTOBRE 2018
ACTUALITÉS
Le CapsulE, volume 42, no. 2
QUOI DE NEUF À L’AÉPUM? Nom Emmanuelle Jacques, représentante senior du comité SCPH Quoi de neuf Le comité étudiant SCPH fait son entrée dans la grande famille de l’AÉPUM. C’est quoi la SCPH? C’est la Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux! Le but de ce comité est d’assurer une communication efficace entre tous les étudiants et étudiantes en pharmacie d’hôpital au Canada, de mettre en place des projets pour promouvoir le travail du pharmacien en établissement de santé et plus encore! Au Québec spécifiquement, c’est aussi une opportunité de travailler en collaboration avec l’APES. Vous êtes intéressés par la profession de pharmacien en établissement de santé? Vous voulez vous impliquer dans un comité? C’est votre chance! N’hésitez pas à m’écrire via Facebook ou encore via notre courriel (scph.aepum@gmail.com). Nom Arianne Pelletier, chargée du comité sportif Quoi de neuf Cette année, il y a un peu de changement dans les sports au Pharm.D.! Malheureusement, il n’y aura plus de pharmasports hebdomadaires comme lors des années précédentes. On essaie une nouvelle formule avec des événements sportifs spontanés qui suivront davantage nos horaires et qui mèneront à un maximum de participation. Ainsi, nous serons en mesure de considérer vos suggestions de sports et d’activités sportives tout au long de la session. N’hésitez pas à venir me partager vos idées et votre sport préféré! Évidemment, les Interfacs continuent avec une grande variété de sports sous forme de mini tournoi afin d’accumuler des points pour gagner la coupe finale. Que vous ayez un talent particulier ou tout simplement envie de rencontrer de nouvelles personnes en étant actifs, ces activités sont faites pour vous. Pour finir, n’oubliez jamais que bouger aide beaucoup à évacuer le stress des études! ;)
Nom Anna Wong, représentante aux instances professionnelles Quoi de neuf Aimez-vous participer aux conférences? Aimezvous apprendre plus? L’AÉPUM vise à promouvoir la formation continue des étudiants en pharmacie. Surveillez les nouvelles conférences dans l’infolettre et le groupe commun sur Facebook. D’autres conférences arrivent très prochainement! :)
Nom Rusaila Shakhtur-Alqawasma, chargée du comité humanitaire Quoi de neuf La première collecte de fonds du comité humanitaire s’est déroulée avec grand succès! En effet, la vente de cactus, de pâtisseries et de bonbons nous a permis de faire un don de 400 $ à la Société canadienne du cancer, avec un supplément de plus de 300 $ grâce à la participation des étudiants à la course à la vie CIBC. Cela fait un total de plus de 700 $ pour combattre le cancer du sein. On a de quoi être fier! Le 18 octobre a eu lieu la collecte de sang d’Héma-Québec du semestre d’automne. La livraison du sang obtenu durant celle-ci est effectuée dès le lendemain aux hôpitaux. Je vous remercie d’avoir fait de votre mieux pour en avoir le plus possible! Êtes-vous intéressés aux collectes de fonds, à collaborer avec PSF, ou tout simplement êtesvous curieux du large spectre d’activités possibles au sein du comité? N’hésitez pas à me contacter par message sur Facebook ou encore à m’envoyer un courriel au humanitaire.aepum@gmail.com. Passez une bonne session!
OCTOBRE 2018 – LE CAPSULE – 13
ACTUALITÉS
Le CapsulE, volume 42, no. 2
QUOI DE NEUF À L’AÉPUM? Nom Sandra Savignac, rédactrice en chef du Capsule Quoi de neuf L’année a débuté en force avec le numéro de la rentrée qui a été très populaire auprès des étudiants de première année. J’espère que les nombreux articles pour vous aider à vous adapter/retrouver/survivre vous ont été ou vous seront utiles au cours des prochains mois! Le concours de la rentrée a également compté plusieurs participants. Encore félicitations à Yasmine Merabet, étudiante de première année, qui a remporté le prestigieux livre Législation et systèmes de soins! On te souhaite du courage pour arriver à bout de celui-ci! De son côté, l’équipe du Capsule a accueilli plusieurs nouveaux membres dans ses rangs, pour la plupart en tant que réviseurs. Sachez qu’il n’est jamais trop tard pour se joindre à l’équipe : nous sommes toujours à la recherche de nouveaux membres pour combler différents postes (réviseur, illustrateur, chroniqueur). Il est aussi possible de s’impliquer comme collaborateur et de nous envoyer des textes à l’occasion seulement. Pour terminer, je vous souhaite de tomber sur l’une des trois copies vous permettant de remporter un cornet de bonbons! Joyeuse Halloween! Nom Selma Karkas, chargée du comité média Quoi de neuf Pour cette année, le comité média s’est vu attribuer un nouveau secrétaire : Joey Rodrigue, membre qui était déjà très actif au sein du comité. L’année s’annonce fructueuse avec les différents projets dont, entre autres, la réalisation des comprimés, pour lesquels nous avons grandement besoin d’un(e) animateur(rice)! Si vous êtes intéressé(e) à participer ou pour plus d’informations à ce sujet, il suffit de m’écrire sur Facebook! Sur ce, bonne session à tous!
14 – LE CAPSULE – OCTOBRE 2018
Noms Yu Hong, Andréa Choinière et Sébastien E. Philémon, respectivement présidente, trésorière et secrétaire du comité PillPub Quoi de neuf L’année est partie de bon train pour le PillPub grâce à vous, nos bénévoles et nos clients. Il n’est d’ailleurs pas trop tard si vous souhaitez encore vous impliquer au PillPub ou si vous souhaitez qu’on vende un produit en particulier. N’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions. Et puis, quelques petits messages pour conclure : - Le prix des boissons chaudes en verres jetables est désormais à 1 $, mais restera à 0,50 $ si vous vous servez d’une tasse réutilisable. - Nos couvercles de café sont compostables (tout comme les contenants de repas du Local Local) donc vous pouvez venir les jeter dans le bac de compost au PillPub avec vos autres résidus alimentaires. SVP, faites attention à ce que vous y mettez, c’est un bac de COMPOST et NON une poubelle. - Parmi nos récents ajouts, nous avons de nouveauTHÉs, des paquets de bonbons mélangés à thématique spéciale, des yogourts, des pizzas et une dizaine de sortes de boissons. - Rappel pour l’utilisation du grille-panini : SVP, utiliser le papier parchemin prévu à cet effet et ne pas mettre votre sandwich directement sur les plaques. - Le paiement se fait en argent comptant ou par carte de débit (avec 5 $ d’achat minimum) seulement. - N’hésitez pas à joindre le groupe Facebook « PillPub » pour être au courant des rabais. Passez nous voir souvent!
ACTUALITÉS
Le CapsulE, volume 42, no. 2
QUOI DE NEUF À L’AÉPUM? Noms Dale Hardy, Sophie Léveillé et Frédérique Frigon, respectivement président, trésorière et secrétaire du comité 5@7 Quoi de neuf La nouveauté pour ce qui est du comité 5@7 est l’ajout d’un membre au sein du groupe, Frédérique Frigon, qui aura le rôle de secrétaire du comité. De plus, ce qui a déjà été entrepris comme démarche est l’acquisition du permis d’alcool pour chacune des soirées. À cela s’ajoute, pour les soirées dédiées aux 5 à 7, que le local à cet effet (le PillPub) soit réservé et que l’achat de consommations tant alcoolisées que non alcoolisées soit réalisé. Il est à préciser que des concepts amenés dans les années antérieures seront conservés pour les prochains 5 à 7 tels que le buckothon et le calcul du nombre de consommations par cohorte pendant une soirée. Une autre information importante est que les participants qui vont se conformer au thème (habillement ou objet) auront droit à une consommation gratuite lors de la soirée. Finalement, le premier 5 à 7 se tenait le 27 septembre sous le thème des élections. Il y en a ensuite eu un le 11 octobre et un autre le 18 octobre. Pour ceux qui ont manqué ces événements ou pour ceux qui souhaitent revenir aux prochains, mettez à vos calendriers les dates suivantes : 1er novembre, 14 novembre et 5 décembre.
Nom Émilie Roy-St-Pierre, présidente du CÉPPUM Quoi de neuf D’entrée de jeu, je tiens à féliciter Jérémy Dubé et William Boudreau, élus respectivement comme trésorier et secrétaire aux élections complémentaires. Mais surtout, merci à tous ceux et celles qui ont démontré de l’intérêt envers ce comité. Après tout, on n’a pas besoin d’un titre officiel pour sensibiliser les gens à la pratique de la pharmacie qui évolue de plus en plus. S’il y a une date que vous devez retenir, c’est le jeudi 29 novembre où se tiendra le Colloque sur l’avenir de la pharmacie pour une 8e édition annuelle. Cet événement est constitué de conférences touchant à plusieurs sujets d’actualité pharmaceutique, suivi d’un panel permettant d’échanger avec les invités. Un souper vous sera servi et un cocktail réseautage conclut la soirée en beauté. C’est donc un incontournable à ne pas manquer, plus de détails sont à venir! N’hésitez pas à m’écrire (Facebook) ou à joindre le groupe Facebook « CÉPPUM 2018-2019 » afin d’être à l’affût des projets! Si jamais vous voulez être un(e) bénévole potentiel(le), c’est une bonne façon de s’impliquer sans s’en mettre trop sur les épaules!
OCTOBRE 2018 – LE CAPSULE – 15
Le Capsule, volume 42, no. 2
PRÉSENTATION DES POSTES ÉTUDIANTS 2018-2019
En arrière, de gauche à droite : Annie Duguay, Maéva Blot, Gabrielle Sicotte-Mendoza, Sandra Savignac, Laurence Doré, Louis-Philippe Daoust, Antoine Marquis, Si Yu Lu, Jacynthe Ouellette, Derek Bergeron, Tyler Morissette, Jean-Paul Duong, Andréa Choinière, Ruth Bernine Marcelin, Denis Daniel Huot, Yu Hong, Zina Ali, Selma Karkas En avant, de gauche à droite : Chantal Boucher, Bianca Picard, Émilie Roy-St-Pierre, Rusaila ShakhturAlqawasma, Anna Wong, Nicolas Brault
16 – LE CAPSULE – OCTOBRE 2018
Le Capsule, volume 42, no. 2
AÉPUM exécutif
Nom Marie-Ève Dumas Poste Chargée aux affaires académiques Description du poste En tant qu’Acad, je m’assure de faire le lien entre la Faculté et les étudiants, que ce soit pour des problèmes au niveau des cours ou des examens, de la gestion du stress ou des difficultés à l’étude. S’il y a quoi que ce soit, ne vous gênez pas pour venir me voir ou m’écrire. De plus, je m’occupe de superviser le tutorat et de faire le jumelage des parrains/marraines. En parallèle, je gère le nouveau comité pour la santé mentale des étudiants « Ça va? » et j’organise des activités entre les étudiants et la Faculté comme la marche automnale. Pourquoi j’ai choisi ce poste C’est un poste qui est très diversifié et qui permet de faire plusieurs projets variés. Ça demande d’être à l’écoute des étudiants et permet d’apporter vos points et suggestions à la Faculté pour une amélioration constante du programme et de votre environnement d’étude. C’est un poste challengeant. Il ne manque assurément pas de travail à accomplir et j’aime les défis! Ce que j’aime de la pharmacie J’aime le fait qu’il y a toujours de nouvelles choses à apprendre même lorsqu’on est pharmacien et qu’on a ce devoir de vulgarisation et d’éducation en plus d’être des intervenants de première ligne. La pharmacie offre plusieurs options pour plus tard et c’est un domaine où tu peux vraiment te dépasser et toujours aller plus loin autant dans tes apprentissages que dans tes réalisations. Surtout, n’oublions pas la relation d’aide et le lien de confiance que nous avons la chance d’avoir avec les patients. Vous me trouverez plus souvent Quelque part à l’école à la course entre deux réunions ou chez moi, mais sur Facebook en tout temps! Conseil d’ami Profitez un peu des activités offertes par le Pharm.D. qui sont très variées et pour tous les goûts! Mon truc pour ne pas en manquer une? Lire l’infolettre en début de semaine! Les 4 ans au Pharm.D. passent vite et en t’impliquant/participant, tu vas garder de meilleurs souvenirs et, qui sait, peut-être rencontrer des gens merveilleux!
Nom Derek Bergeron Poste Chargé aux affaires de l’ACEIP (CAPSI) Description du poste Je représente les étudiants en pharmacie de l’Université de Montréal au sein de l’ACEIP (Association Canadienne des Étudiants et Internes en Pharmacie) et je m’occupe d’organiser les activités de l’ACEIP à l’Université de Montréal (compétitions locales, PharmAcadémie, PDW, MSTP, etc.). Pourquoi j’ai choisi ce poste Pour avoir l’occasion de rencontrer des étudiants en pharmacie de partout au Canada et de représenter les étudiants de l’Université de Montréal au niveau national. Ce que j’aime de la pharmacie L’évolution du milieu de la pharmacie! Tout est constamment en changement et le rôle du pharmacien devient de plus en plus clinique, ce qui nous permet de faire une différence concrète dans la vie des gens chaque jour. Vous me trouverez plus souvent dans L’Agora, le local de l’association étudiante ou le PillPub. Conseil d’ami Étudiez, soyez passionnés par ce que vous faites, participez (aux cours bien sûr, mais aussi aux activités offertes), mais SURTOUT, prenez soin de vous. C’est la chose la plus importante pour passer au travers du Pharm.D. et en faire une expérience mémorable et agréable.
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AÉPUM consultatif
Nom Tiffany Duong Poste Chargée adjointe aux affaires de l’ACEIP (CAPSI junior) Description du poste Mon rôle est d’assister le chargé aux affaires de l’ACEIP dans l’accomplissement de ses fonctions, soit l’organisation des activités de l’ACEIP à l’Université de Montréal. Je prends aussi part au comité ACEIP local et participe aux réunions de l’ACEIP qui ont lieu dans des villes canadiennes prédéterminées ainsi qu’aux réunions par téléconférence. Pourquoi j’ai choisi ce poste Ce poste me donne la chance de représenter les étudiants en pharmacie de l’Université de Montréal au niveau national. Il me donne aussi l’occasion de rencontrer d’autres étudiants en pharmacie et d’en apprendre plus sur la pratique à l’extérieur du Québec! Être membre de l’ACEIP me permet donc de m’impliquer dans la promotion des intérêts des étudiants en pharmacie au niveau local et national. Ce que j’aime de la pharmacie C’est la possibilité d’interagir avec les patients et développer une relation de confiance avec eux. J’aime aussi le fait que la profession évolue tout le temps et joue un rôle clé dans le bien-être de l’individu. Vous me trouverez plus souvent dans Un café hispter sur le plateau, à l’Agora ou en train d’étudier à la bibliothèque Maths et Info. Conseil d’ami Dormez bien, faites de l’exercice et mangez. Vous ne pouvez pas faire grand-chose si vous êtes à moitié endormis, si vous vous sentez léthargique ou si vous travaillez à jeun.
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Nom Meriem Khatem Poste Chargée adjointe aux affaires corporatives Description du poste Mon rôle est d’assister le chargé senior aux affaires corporatives dans l’organisation des commandites et des activités qui découlent du financement de celles-ci. Je vais aussi aider à l’organisation de la fameuse Journée Carrière. Pourquoi j’ai choisi ce poste J’avais un désir de m’impliquer dans la vie étudiante universitaire et ce poste m’a grandement attiré par sa description. Cela me permet d’en apprendre davantage sur la gestion de l’argent des commanditaires et de comprendre le fonctionnement de ce processus. De plus, je veux organiser des activités et des conférences intéressantes qui permettent de rendre notre passage au Pharm.D. encore plus amusant et enrichissant et, bien sûr, de relaxer un peu entre deux examens. Ce que j’aime de la pharmacie J’aime le fait qu’on interagisse directement avec la population qui a besoin de nous et que nous pouvons faire une grosse différence dans la vie d’une personne. Le sourire d’un patient après avoir répondu à toutes ses questions est la satisfaction que je recherche en pharmacie. J’aime le fait qu’on ne cesse jamais d’apprendre et de découvrir de nouveaux médicaments qui nous permettent d’acquérir de nouvelles connaissances tout au long de notre carrière. Vous me trouverez plus souvent dans (au) Vous pouvez me trouver à l’Agora, au PillPub, dans une quelconque bibliothèque ou encore dans un wagon de métro. Je reste cependant toujours joignable sur Facebook, alors n’hésitez pas à me parler si vous avez des questions. Conseil d’ami Gardez un mode de vie équilibré! Conservez une activité que vous aimez, que ce soit aller nager à la piscine du CEPSUM ou jouer d’un instrument de musique. Il faut préserver une chose qui nous rend heureux, même en stress total causé par les examens qui ne finissent jamais.
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AÉPUM consultatif
Nom Marie-Laurence Leblanc Poste Coordonnatrice adjointe à la vie étudiante Description du poste Aider le coordonnateur à la vie étudiante à organiser des évènements socioculturels qui rejoignent le plus de personnes possibles et qui conviennent le mieux à l’horaire de tous. Pourquoi j’ai choisi ce poste J’ai choisi ce poste, car je crois que les évènements socioculturels sont importants pour garder un mode de vie équilibré. En m’impliquant dans ce poste, j’ai l’opportunité de contribuer à l’organisation de plusieurs évènements diversifiés qui visent à regrouper le plus de gens possible. Ces évènements permettent entre autres de rencontrer des gens, de prendre des pauses d’étude bien méritées, de se divertir et de rendre nos quatre années d’études beaucoup plus plaisantes. Ce que j’aime de la pharmacie J’aime le fait d’être une professionnelle de la santé de première ligne, qui participe activement aux soins de la communauté. J’aime aussi le fait qu’on ne cesse jamais d’apprendre au cours de notre carrière, ce qui rend le métier stimulant et nous force à nous dépasser. Vous me trouverez plus souvent Aux divers évènements socioculturels organisés ainsi que dans un café ou dans une bibliothèque en train d’étudier. N’hésitez pas à m’écrire sur Facebook si vous avez des questions! Conseil d’ami Participez le plus possible aux évènements organisés par l’AÉPUM et venez même si vous ne connaissez personne, il n’y a pas de stress! N’oubliez pas que l’équilibre de vie est très important!
Nom Arianne Pelletier Poste Chargée au Comité Sportif Description du poste Organiser des activités sportives diverses, ainsi que des pharmasports pour les étudiants en pharmacie. Faire les inscriptions et participer aux Interfacs. Pourquoi j’ai choisi ce poste J’ai choisi ce poste, parce que je cherchais à m’impliquer dans mon programme et, étant sportive, je pouvais joindre plusieurs de mes champs d’intérêt avec ce poste. Cela me permet de me changer les idées en faisant du sport et d’offrir la même chose aux autres étudiants. Ce que j’aime de la pharmacie J’aime le contact avec les patients et savoir que je peux les aider et faire une différence dans leur santé et dans leur vie. J’aime comprendre comment le corps fonctionne et comment nous évoluons en avancées pharmacologiques. Vous me trouverez plus souvent dans (au) Vous me trouverez le plus souvent dans les évènements sociaux de la Faculté ou dans un café en train d’étudier. Conseil d’ami Soyez le plus équilibré possible dans tous les aspects de votre vie. Prenez le temps de relaxer et de passer du temps avec votre famille et vos amis, ça aide souvent plus qu’une nuit blanche d’étude.
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Le Capsule, volume 42, no. 2
Représentants de classe
Nom Thomas Gauthier Poste Représentant de classe de 1ère année Description du poste Veiller à ce que les étudiant(e)s de la cohorte soient à l’aise de partager leurs idées, leurs opinions et leurs craintes, afin d’améliorer leur expérience universitaire et de diminuer leur stress. Agir comme première ligne pour des questions générales et référer aux bonnes personnes si nécessaire. Faciliter les communications entre les étudiant(e)s de la cohorte, les comités, les associations et la Faculté. Pourquoi j’ai choisi ce poste J’aime beaucoup être là pour écouter les autres et essayer de trouver des solutions à divers problèmes! Je me trouve extrêmement chanceux d’être en pharmacie, de pouvoir côtoyer des gens extraordinaires et talentueux, alors j’ai envie de redonner à tous, de prendre de mon temps pour alléger les petits stress de chacun. Ce que j’aime de la pharmacie Le travail interactif entre d’autres professionnels de la santé et des patients, je trouve ça stimulant! Je peux continuellement satisfaire ma curiosité scientifique et mettre mes connaissances en application. Pouvoir apporter une aide considérable aux patients, c’est quelque chose de merveilleux et d’une valeur inestimable à mes yeux. Vous me trouverez plus souvent À l’Agora, au PillPub ou à la bibliothèque de Concordia. Autrement, je suis pas mal toujours connecté sur Facebook, n’ayez pas peur de m’écrire pour quoi que ce soit! Conseil d’ami Offrez-vous des moments de repos et de détente entre vos périodes d’étude! Il faut apprendre à prendre du temps pour soi et accepter que la performance académique n’est pas un critère pour devenir un(e) bon(ne) pharmacien(ne)!
20 – LE CAPSULE – OCTOBRE 2018
Nom Guillaume Dagenais Poste Représentant de classe de 2e année Description du poste Représenter les étudiants de la cohorte auprès des professeurs, de l’AÉPUM et de la Faculté. Pourquoi j’ai choisi ce poste J’aime bien parler aux gens, les aider et j’adore vraiment m’impliquer. Je sentais que ce poste était fait pour moi. Ce que j’aime de la pharmacie Le bagage de connaissances que ça apporte et la chance que ça nous offre de pouvoir faire une différence dans la vie des gens. Vous me trouverez plus souvent dans Un des cafés près de l’université. Conseil d’ami Étudiez correctement, mais essayez de relaxer un peu et d’avoir du plaisir. L’université, ça passe vraiment vite et il faut en profiter!
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Représentants de classe
Nom Ruth Bernine Marcelin Poste Représentante de classe de 3e année Description du poste Être la porte-parole des étudiants de ma cohorte et défendre les intérêts de ma cohorte auprès de la Faculté et de l’association étudiante. Pourquoi j’ai choisi ce poste Je voulais m’impliquer auprès de l’association tout simplement. Il manquait quelque chose pour rendre mes années universitaires mémorables. Je voulais créer un environnement pour favoriser l’entraide chez les étudiants et diminuer le stress des études. Ce poste était pour moi la meilleure façon de le faire. Ce que j’aime de la pharmacie C’est une profession où on a la chance, chaque jour, de faire une différence dans la vie des gens et de toujours acquérir de nouvelles connaissances. Il y a toujours de la place à l’apprentissage et à l’amélioration même si ça fait 15 ans que tu es pharmacien. Vous me trouverez plus souvent Partout et nulle part en même temps. Mais, si quelque part il y a de la bouffe gratuite, je risque d’être pas mal proche. :D Conseil d’ami J’ai 3 bons conseils : 1. Parfois, lâchez les études, lâchez votre fou. Cela vous permet de souffler un peu et de relaxer. Gâtez-vous après chaque examen que ça se soit bien passé ou non. 2. Entourez-vous de gens avec des ondes et des énergies positives, qui vous font rire à en avoir mal au ventre et oublier que vous n’êtes pas prêts pour l’examen de la semaine prochaine parce qu’ils ne le sont pas plus. 3. Voici ce que je me dis toujours après un examen qui s’est mal passé : est-ce que ça aura un impact dans ma vie dans 6 mois, dans 2 ans ou dans 10 ans? Si la réponse est non, je passe à autre chose. Et vous pouvez appliquer cette façon de penser dans tous les moments difficiles que vous traversez. Vous verrez comment ça peut faire une différence dans la façon dont on perçoit ces moments.
Nom Annie Duguay Poste Représentante de classe de 4e année Description du poste Comme représentante de classe, je me charge d’être l’intermédiaire entre l’association étudiante et les messages de la Faculté pour les étudiants en 4e année qui sont en stage aux quatre coins du Québec. De plus, je me suis donné comme mandat d’être présente pour les étudiants qui éprouvent des difficultés en stage. Pourquoi j’ai choisi ce poste En tant qu’ex-Acad, je crois qu’il s’agit d’une continuité dans mon rôle de représenter mon monde, les gens de ma cohorte. Ce que j’aime de la pharmacie L’accessibilité à ce/cette professionnel/le trop souvent sous-estimé/e, être un livre de ressources sur de multiples sujets et surtout accompagner et offrir du soutien aux patients. Les mercis qui viennent du fond du cœur, c’est ça ma vraie paye! Vous me trouverez plus souvent Ailleurs! Conseil d’ami Le meilleur conseil que je peux vous donner est de lâcher prise. La vie est trop courte pour ne faire que de l’étude. Diversifier vos activités vous permettra de vous émanciper et de vous réaliser, ce qui est à la fois sain et valorisant.
OCTOBRE 2018 – LE CAPSULE – 21
Le Capsule, volume 42, no. 2
Représentants de classe / PillPub
Nom Halima Maïga Poste Représentante de classe du programme de Qualification en Pharmacie (QeP) Description du poste Représenter la cohorte du programme de Qualification en Pharmacie pour l’année 2018-2019 auprès de l’association des étudiants en pharmacie et de la Faculté. Pourquoi j’ai choisi ce poste Ce poste m’offre l’opportunité de servir mes camarades de classe et de veiller aux intérêts de la cohorte. J’ai eu l’opportunité de commencer le programme de Qualification en Pharmacie (QeP) avant la grande majorité de mes camarades de classe, car je suis d’abord passée par l’année préparatoire. C’est un honneur et un plaisir pour moi de pouvoir partager ma modeste expérience avec eux. Ce que j’aime de la pharmacie La pharmacie communautaire est une opportunité de servir notre communauté. C’est un moyen certain de contribuer à l’amélioration de la santé des populations. Vous me trouverez plus souvent À l’Agora ou dans les bibliothèques Maths et Info ou Santé. Conseil d’ami Le vent est favorable à ceux/celles qui savent où ils/elles vont et persévèrent.
22 – LE CAPSULE – OCTOBRE 2018
Nom Yu Hong Poste Présidente du Comité PillPub Description du poste Ma tâche consiste à coordonner l’exécutif du PillPub avec les bénévoles et les étudiants. Ainsi, je veille au bon roulement du PillPub pour permettre au café étudiant d’être ouvert le plus souvent possible et pour vous offrir des produits à votre goût. Pourquoi j’ai choisi ce poste Étant bénévole au PillPub lors de ma première année, j’ai vraiment aimé mon expérience et j’ai donc voulu continuer à m’impliquer de manière plus active pour améliorer le PillPub. J’ai choisi ce poste, car c’est autant de la logistique que des relations humaines. J’aime cette étendue de tâches et cette possibilité de concrétiser mes idées et de partager ma joie avec les nouvelles recrues du PillPub. (J’espère que vous serez nombreux!) Ce que j’aime de la pharmacie Les gens! Mes camarades de classe, parce qu’on s’entraide tellement que tu vas t’étonner de la fausseté du stéréotype des programmes contingentés, bien qu’on étudie beaucoup… Les professeurs, parce qu’ils sont tellement WOW, mais se soucient quand même beaucoup de toi. Les patients, parce qu’en fin de compte, on passe 4 ans à apprendre à les aider et, voir qu’on a pu faire une différence dans leur quotidien, c’est satisfaisant et ça nous pousse à toujours continuer. Vous me trouverez plus souvent dans (au) Cette année, sûrement beaucoup au PillPub, mais sinon n’importe où en train de dormir. Conseil d’ami La pharmacie, c’est un beau petit monde, car au final nous sommes 200 étudiants dans deux universités. N’ayez aucune crainte en rentrant au Pharm.D. : tout le monde est gentil et aimable. Ainsi, soyez-le aussi, sinon on va s’en rappeler même après la graduation. :P
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PillPub
Nom Sébastien E. Philémon Poste Secrétaire du Comité PillPub Description du poste Je passe les commandes du PillPub et supporte la présidente et la trésorière dans l’organisation du PillPub. Pourquoi j’ai choisi ce poste J’ai travaillé au café de mon ancien CÉGEP et je sais comment un café étudiant peut être un apport à la vie étudiante. Dans un programme stressant comme le Pharm.D., je trouve que la vie sociale est importante pour le bien-être mental et physique. Ce que j’aime de la pharmacie La possibilité de repousser les frontières de la science afin d’aider les autres. Vous me trouverez plus souvent au PillPub ou à la Maisonnée en train de boire, mais jamais saoul. Conseil d’ami L’alcool c’est de l’eau, mais pas pour tout le monde.
Nom Andréa Choinière Poste Trésorière du Comité PillPub Description du poste S’occuper des finances de notre café étudiant afin de vous offrir des produits variés au plus faible coût possible. Le but n’est pas qu’on fasse du profit, mais qu’on arrive sans dette à la fin du mois. Ainsi, vous avez la garantie des meilleurs prix! En collaboration avec la présidente, nous trouvons les produits à vous offrir et je m’assure d’avoir sur nos tablettes (et dans nos frigos!) une quantité qui correspond à la demande de nos clients! Pourquoi j’ai choisi ce poste Parce que j’aime que les choses soient bien organisées et j’adore les « bons deals ». Vous me verrez vraiment heureuse si j’ai eu une note au-delà de l’écart type dans un examen, ou si je viens de faire une épicerie au marché Côte-des-Neiges pour moins de 20 $. Et bien sûr, j’adore manger (tout le temps), surtout si ce n’est pas cher! Ce que j’aime de la pharmacie Il y a tellement de niveaux pour comprendre le médicament, du niveau social, galénique, pharmacologie, physico-chimique, pharmacocinétique et pharmacodynamique jusqu’au niveau chimique le plus élémentaire… vous allez voir dans les cours LADMER, c’est assez impressionnant quand même. Mais la pharmacie c’est bien plus que juste les médicaments : allez faire votre stage en région éloignée et vous verrez par vous même comment le pharmacien est essentiel comme professionnel de la santé. Vous me trouverez plus souvent Soit aux tables hautes dans l’agora, soit dans une salle TE avec un marqueur dans les mains, soit à la bibliothèque de la santé les fins de semaine. Conseil d’ami Même si la médecine était peut-être votre première (et unique) option, ne laissez pas ceci limiter votre première année en pharmacie! Devenez passionné de la pharmacie, allez aux conférences, mettez votre énergie pour vraiment comprendre ce que vous apprenez et pas juste pour avoir les meilleures notes. Vous verrez, lâcher-prise va vraiment être bénéfique...
OCTOBRE 2018 – LE CAPSULE – 23
Le Capsule, volume 42, no. 2
Comité 5@7
Nom Dale Hardy Poste Président du Comité 5@7 Description du poste Avec le reste des membres du comité, mon rôle est d’organiser les 5 à 7 qui auront lieu durant l’année. Cela consiste notamment à définir les dates, recruter des bénévoles, faire l’acquisition des permis nécessaires et promouvoir les événements. Pourquoi j’ai choisi ce poste Je considère que les 5 à 7 permettent d’avoir de belles soirées pour côtoyer nos collègues étudiants et pour décompresser un peu de l’école, le tout dans un contexte pas trop formel. J’apprécie le fait de ne pas avoir à se déplacer trop loin ni à se coucher trop tard (sauf pour ceux qui finissent ça à la Maisonnée!). Nous avons de plus accès à des consommations (alcoolisées ou non) pour des prix plus que raisonnables. Ayant été bénévole l’an passé, j’ai beaucoup apprécié l’expérience et je voulais m’impliquer pour créer et promouvoir de belles soirées. Ce que j’aime de la pharmacie J’aime la relation qu’entretient le pharmacien avec ses patients. C’est un domaine stimulant, et aussi très varié, qui permet de faire une différence concrète pour les gens. Vous me trouverez plus souvent au PillPub, soit pour les 5 à 7 ou pour une partie de babyfoot ou de Super Smash Bros. Conseil d’ami Étudiez bien, mais prenez un peu de temps pour vous! Bougez un peu et socialisez avec vos collègues (notamment dans les 5 à 7), cela va vous permettre de survivre au stress et de passer une belle année.
24 – LE CAPSULE – OCTOBRE 2018
Nom Frédérique Frigon Poste Secrétaire du Comité 5@7 Description du poste Ce poste consiste à travailler en collaboration avec les autres membres du comité afin de recruter les bénévoles, de planifier les 5 à 7 (chacun des thèmes), de promouvoir ces événements et plus particulièrement de faire les communiqués en lien avec les 5 à 7. Pourquoi j’ai choisi ce poste Je souhaitais m’impliquer dans un comité, afin de faire de nouvelles rencontres tout en m’amusant. Je voulais m’impliquer principalement dans le Comité 5@7, car j’aime le concept de rassemblement étudiant en-dehors des heures de cours afin de décompresser. Bref, le poste de secrétaire était ouvert exclusivement aux étudiants de première année, donc il m’était accessible. Ce que j’aime de la pharmacie J’aime travailler avec le public et créer un certain lien avec le patient. De plus, j’aime bien l’esprit d’équipe qu’entretient le pharmacien avec les autres professionnels de la santé. J’adore aussi l’esprit de communauté entre les étudiants du Pharm.D. qui fait en sorte que tout le monde s’entre-aide. Vous me trouverez plus souvent au PillPub les soirs de 5 à 7 ou aux tables de la Mezzanine pendant les journées de cours. Conseil d’ami Il est important de prendre un peu de temps pour soi et d’aller aux 5 à 7 afin de socialiser et de faire de nouvelles rencontres. C’est le moment parfait pour les étudiants de première année de connaître de nouveaux visages et pas seulement ceux rencontrés aux initiations.
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Comité 5@7 / CÉPPUM
Nom Sophie Léveillé Poste Trésorière du Comité 5@7 Description du poste Gérer les revenus et les dépenses des 5 à 7, puis organiser les soirées en collaboration avec le président, la secrétaire et les étudiants bénévoles. Pourquoi j’ai choisi ce poste Depuis le début du Pharm.D., les 5 à 7 m’ont permis de décrocher de mes obligations académiques et de créer de forts liens avec mes collègues. Cette année, je souhaitais m’impliquer au sein de ce comité afin de permettre à tous les étudiants de profiter autant que moi de ces soirées. Ce que j’aime de la pharmacie Le fait qu’avec les mêmes connaissances de base pour tous, il est quand même possible de personnaliser sa pratique à son image. Vous me trouverez plus souvent dans Notre beau pavillon Jean-Coutu, au local de l’AÉPUM ou au PillPub les soirs de 5 à 7. Conseil d’ami Respecte les thèmes des soirées afin de pouvoir profiter de coupons gratuits, puis arrive tôt pour te garantir une place au PillPub.
Nom Émilie Roy-St-Pierre Poste Présidente du CÉPPUM (Comité des étudiants engagés envers la pratique de la pharmacie de l’Université de Montréal) Description du poste Mon rôle est de promouvoir le rôle du pharmacien dans la communauté et de sensibiliser les étudiants à l’engagement communautaire. En collaboration avec les membres du CÉPPUM, je mène à terme divers projets comme le Colloque sur l’avenir de la pharmacie, le Colloque sur la santé numérique, des vidéos d’animations sur la pharmacie, des vox pop et plus encore. Pourquoi j’ai choisi ce poste Je suis une personne qui a besoin de projets et qui adore se surpasser. Ce poste permet plus de liberté et de créativité, en plus de me faire collaborer avec tous ceux qui veulent participer de près ou de loin aux projets! Ce que j’aime de la pharmacie J’adore transporter un lot de connaissances incroyables que je peux transmettre aux patients dont la santé me tient très à cœur. Être au service des autres en tant qu’intervenante de la santé de première ligne et savoir que je peux faire ne serait-ce qu’une petite différence dans leur journée me passionnent. Qui plus est, la pharmacie offre d’innombrables opportunités de travail et il y a toujours un nouveau défi à surmonter! Vous me trouverez plus souvent À la bibliothèque de kinésiologie au CEPSUM avant ou après m’être aéré l’esprit! L’agora du pavillon Jean-Coutu est également devenue ma seconde maison. N’hésitez pas à venir me parler, j’adore ça de toute manière! Conseil d’ami Impliquez-vous dans un ou des comité(s) pour rendre les études beaucoup plus diversifiées! Allez aux 5 à 7 et aux événements organisés : la pilule du Pharm.D. passe mieux ainsi!
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Le Capsule, volume 42, no. 2
CÉPPUM
Nom William Boudreau Poste Secrétaire du CÉPPUM Description du poste Le rôle du secrétaire du CÉPPUM est de travailler en collaboration avec les autres membres du comité afin de promouvoir et d’organiser les activités de sensibilisation au rôle du pharmacien dans la société. Pourquoi j’ai choisi ce poste J’ai choisi ce poste pour m’impliquer et faire une différence dans mon domaine. Quoi de mieux que de promouvoir la profession pour laquelle nous travaillerons un jour? Je voulais justement m’impliquer afin de relever de nouveaux défis et sensibiliser la communauté au travail important que font les pharmaciens. Ce que j’aime de la pharmacie C’est un domaine où technologie et santé sont si bien connectées! J’adore l’approche éducative face au patient et l’apprentissage dans un domaine dans lequel de nouvelles avancées arrivent tous les jours. La pharmacie, c’est la vulgarisation de connaissances scientifiques et l’aide à la communauté. Vous me trouverez plus souvent dans (au) Bien que vous me trouverez probablement en train de me reposer dans mon lit quelques minutes avant un cours autonome (parfois quelques minutes en retard), vous me trouverez principalement dans l’Agora en train de discuter avec des amis ou au CEPSUM pour me changer les idées et retrouver mon énergie! Conseil d’ami Impliquez-vous! La plus belle chose qu’on peut faire c’est aider les autres et faire partie du changement! Il est essentiel de bien doser sommeil, sport, amis et famille pour mieux se surpasser dans toutes les sphères de la vie et ainsi mieux assimiler toutes ces nouvelles connaissances. Soyez vous-même et osez faire les activités que vous n’avez jamais eu le courage de faire!
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Nom Jérémy Dubé Poste Trésorier du CÉPPUM Description du poste Comme le nom le mentionne, je m’occupe de la bonne gestion des finances du comité en premier lieu. Toutefois, je me permets de sortir un peu du cadre de ce poste et d’accompagner Émilie et tous les autres membres du comité dans la réalisation des projets du CÉPPUM tout en gardant en tête notre rôle qui est de promouvoir le pharmacien au sein de la communauté. Pourquoi j’ai choisi ce poste J’ai choisi ce poste afin de m’impliquer dans mon milieu étudiant et rendre mes études plus agréables. De par mon implication, je peux sortir du cadre scolaire et participer à la réalisation de projets d’envergure pour faire rayonner la profession. Je suis une personne dynamique qui aime les défis. Face aux montagnes du Pharm.D., rien de mieux que de se changer les idées en travaillant en équipe à rendre notre future profession meilleure. Ce que j’aime de la pharmacie On ne se le cachera pas, la pharmacie n’est pas un domaine facile. En constant changement, nous devons faire preuve d’une grande capacité d’adaptation face à l’ensemble des informations qui nous sont transmises. C’est un domaine qui met à l’épreuve nos capacités, mais qui est grandement valorisant. C’est pourquoi j’ai choisi la pharmacie : le sentiment du devoir accompli après avoir accompagné un patient qui avait besoin d’aide, le contact avec le patient et l’impression de pouvoir faire une réelle différence dans notre milieu motivent mon choix et me permettent de progresser dans cette profession. Vous me trouverez plus souvent À l’Agora avec mes amis ou dans une salle TE en train « d’étudier ». La bibliothèque de mathématiques est aussi un de mes lieux de prédilection. Conseil d’ami S’impliquer, garder un bon équilibre de vie et avoir du plaisir. La pharmacie, bien qu’exigeante, n’est pas un programme impossible. Avec de la volonté, tout le monde va réussir, il ne faut pas l’oublier.
ACTUALITÉS
Le CapsulE, volume 42, no. 2
Une journée dans la vie d’une
pharmacienne en industrie Par Hélène Dulude
Figure 1 — Dre Hélène Dulude
2 mars 2013
Je suis présentée par le président de Locemia Solutions à l’équipe de recherche chez Algorithme Pharma à titre de consultante pour le développement clinique du glucagon nasal.
Dre Hélène Dulude a plus de 26 ans de carrière dans le développement de nouvelles entités médicamenteuses en industrie pharmaceutique et biotechnologie. Elle est une pharmacienne diplômée de la Faculté de Pharmacie de l’Université de Montréal depuis 1986 (B. Pharm.), d’où elle a obtenu son grade de Philosophiae Doctor (Ph. D.) en 1993. Elle a occupé plusieurs postes tout au long de sa carrière particulièrement pour le développement de médicaments en oncologie (cancer ovarien, du poumon, du sein, de la prostate, du cerveau), en arthrite rhumatoïde, en gestion de la douleur, pour certaines maladies cardiovasculaires (hypertension, insuffisance cardiaque, accident vasculaire cérébral, hémodialyse), pour certaines maladies du système nerveux central, comme la dépression, et finalement pour le diabète. Elle a également enseigné pendant plus de 11 ans à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. Membre active de l’Ordre des pharmaciens du Québec, de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), et de l’American Diabetes Association (ADA), elle est l’auteure/co-auteure de 45 publications et de plus de 110 communications scientifiques. Comme les journées en industrie sont vraiment différentes les unes des autres, elle a plutôt choisi de nous décrire le déroulement de quelques journées typiques du développement d’une étude sur le glucagon nasal, en tant que directrice du développement clinique pour la compagnie Locemia Solutions. Pour toutes questions, vous pouvez lui écrire à l’adresse courriel helenedulude@hotmail.com.
Mi-mars 2013 à mi-avril 2013
À 7 h 15, départ pour Algorithme Pharma qui a recruté nos cohortes de volontaires sains (confirmé par hématobiochimie, examen physique, puis différents tests comme l’ECG), mais sérieusement enrhumés comme l’exige notre étude. L’objectif est de s’assurer que le médicament, administré par voie nasale, continue de bien fonctionner malgré la congestion sévère des sujets. J’y vais depuis plusieurs matins déjà en compagnie d’une ou de quelques-unes de mes collègues. Je veille à la planification du dosage du médicament qui commencera à 9 h. Je fais un tour dans la salle de dosage où les volontaires sont bien installés dans leurs lits avec leurs tablettes, leurs ordinateurs ou un bon livre depuis la veille. Ils sont également bien enrhumés et congestionnés, le tout démontré respectivement par une évaluation appelée le « 8-Item Jackson Cold Scale » et la piètre performance de l’utilisation du « Peak Nasal Flow Meter ». Je m’assure que tout le monde va bien malgré tout. Dès le début du dosage vers 9 h, je me promène entre les lits pour m’assurer que le médicament est bien administré (une puff dans le nez). Pour une des cohortes, nous ajoutons un décongestionnant nasal (Dristan), afin de démontrer qu’il n’y a pas d’interférence avec ce médicament concomitant. Plusieurs prises de sang planifiées pour une évaluation PK/PD sont en cours pour tous les sujets. Je m’assure que l’équipe du laboratoire n’a pas de problème avec la préparation
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ACTUALITÉS
Le CapsulE, volume 42, no. 2
Mi-mars 2013 à mi-avril 2013 (suite)
des échantillons pour l’analyse. Il semble qu’une revue de la procédure sera nécessaire pour les protocoles à venir, car il est difficile de récupérer la portion claire du sérum/plasma. Vers 11 h 30, je retourne chez moi en attendant de recevoir par courriel le rapport détaillé du chef de l’étude sur le compte rendu du dosage de la journée surtout pour avoir un aperçu de l’innocuité du composé.
14 mars 2013
Début de la révision du « Data Management Plan » nécessaire à l’analyse des données lorsque l’étude sera terminée.
21 mars 2013
Amendement au protocole pour inclure des fumeurs légers afin de faciliter le recrutement à l’étude. De plus, le critère des allergies est élargi à « pertinent » à cause de la saison printanière qui excluait les allergies estivales.
12 avril 2013
Fin du dosage avec la même cohorte de sujets enrhumés, mais cette fois absente de congestion. Tous les sujets se portent bien. Il est bien important de démontrer que le médicament fonctionne aussi bien avec ou sans congestion. Je remercie toute l’équipe en attendant de reprendre un autre protocole avec des objectifs différents. C’est vraiment un très beau centre de recherche avec une équipe extraordinairement efficace. Vite, il faut retourner à la maison… la neige tombe de plus en plus fort!
7 juin 2013
Les premiers « Listings » et « Tables » draft de l’étude nous sont envoyés par Algorithme Pharma.
28 – LE CAPSULE – OCTOBRE 2018
1er mai 2013
Je passe aujourd’hui du poste de consultante à directrice du développement clinique à temps plein pour ma compagnie. Je suis vraiment contente!
10 mai 2013
Signature du plan de l’analyse statistique avec notre autre CRO, soit JSS Medical Inc.
17 mai 2013
Optimisation de la préparation des échantillons de glucagon dans le sérum. Je pars pour Baie-D’Urfé toute la matinée. J’utilise une cohorte de chiens Beagle que nous avons chez ce partenaire qui ne sont pas utilisés en toxicologie actuellement. Il s’agit d’un tournant pour le développement de notre programme du glucagon nasal. L’optimisation de la méthode de préparations des échantillons de glucagon est un succès, car nous avons réduit le nombre de mL sanguins par échantillon à un niveau idéal pour faire des études également chez les enfants.
20 juin 2013
Les cahiers-patients sont finalisés et mis en format PDF. Ils feront partie du rapport clinique de l’étude.
ACTUALITÉS
Le CapsulE, volume 42, no. 2
28 juin 2013
Le rapport de fermeture de l’étude préparé par notre associée de recherche clinique (CRA) est signé avec démonstration que tous les événements survenus en cours d’étude sont réglés.
2 juillet 2013
Retour de la médication utilisée et aussi de celle non utilisée chez notre manufacturier à St-Hubert.
28 août 2013
Les analyses concernant la mesure du glucagon dans le sérum sont toujours en cours chez notre partenaire du centre-ville de Montréal. Certaines difficultés occasionnent un retard sur l’échéancier.
13 septembre 2013
Correction du rapport de fermeture de l’étude par la CRA.
25 septembre 2013
Je fais une visite de qualification et pre-study dans un laboratoire de Seattle, aux États-Unis. Ce laboratoire possède une méthode d’analyse des échantillons de glucagon alternative à celle utilisée par notre laboratoire du centre-ville de Montréal. De plus, il sera plus facile d’utiliser ce laboratoire pour deux autres de nos études qui se dérouleront aux États-Unis, puisqu’il ne sera pas nécessaire de dédouaner les échantillons sanguins.
28 septembre 2013
Ce samedi matin, je viens de mettre toutes les filières d’analyse que JSS Medical Inc. a préparées sur notre serveur pour un transfert à Algorithme Pharma. Elles seront nécessaires à la préparation du rapport de l’étude clinique.
1er octobre 2013
Nous nous rendons compte que plusieurs échantillons sanguins de glucagon ont la mention LLOQ (Lower Limit of Quantification) et nous considérons l’éventualité d’utiliser l’autre méthode de détection plus performante du laboratoire de Seattle.
21 novembre 2013
Le laboratoire de Montréal qui fait nos analyses de glucagon dans le sérum utilise la méthode ELISA, dont le seuil de détection est trop élevé (100 pg/mL). Il nous est donc difficile de quantifier tous les échantillons de la courbe PK. Nous amendons alors le protocole pour pouvoir permettre une analyse dans le laboratoire de Seattle qui utilise la méthode de détection par dosage radio-immunologique (RIA ou radioimmunoassay) du glucagon dans le plasma à partir de 20 pg/mL. C’est un succès!
15 décembre 2013
Le rapport PK/PD issu de la méthode d’analyse ELISA à Montréal daté du 9 décembre est finalement signé par tous les auteurs.
OCTOBRE 2018 – LE CAPSULE – 29
ACTUALITÉS
5 février 2014
Le rapport PK/PD issu de la méthode d’analyse RIA à Seattle daté du 5 février 2014 est signé par tous les partis.
3 avril 2014
La base de données est verrouillée chez Algorithme Pharma, impossible d’y apporter quelconque changement. Une autre série de « Listings » et de « Tables » draft nous est envoyée et est transformée en mode final. Nous procédons alors à l’analyse des données.
23 février au 10 avril 2014
L’écriture du rapport clinique commence vers le début de février pour permettre la revue d’un premier draft en date du 23 février. Cent quarante-neuf pages de lecture et de correction intense débutent. Le rapport clinique de l’étude est finalisé et signé le 10 avril 2014.
8 juin 2015
Le rapport clinique nécessite un amendement pour corriger une inversion de figures.
9 octobre 2015
Vente de notre technologie à Eli Lilly, Indianapolis, Indiana, États-Unis. L’équipe de Lilly décide de me garder pour les aider au transfert de tout le matériel et des connaissances. En fait, je demeurerai avec eux jusqu’à l’approbation de la soumission du NDA (New Drug Application) à la FDA (Food and Drug Administration) et à l’EMA (European Medicines Agency).
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Le CapsulE, volume 42, no. 2
13 au 16 décembre 2015
Nous nous préparons activement à la soumission d’une communication pour l’American Diabetes Association qui aura lieu en juin 2016 en Nouvelle-Orléans, Louisiane, États-Unis.
4 mars 2016
Nous recevons la lettre de confirmation que notre soumission de la communication pour la 76e Session scientifique de l’American Diabetes Association (ADA) a été acceptée comme présentation par affiche! Elle aura lieu du 10 au 14 juin 2016. Nous aurons le numéro 1042-P et nous sommes invités à présenter dans la catégorie « 12-D Clinical Therapeutics/New Technology-Non-Insulin Injectables ». Notre affiche y sera pendant 3 jours, mais je dois être présente pour répondre aux questions le samedi 11 juin de 11 h 30 à 13 h 30.
22 mars au 11 mai 2016
Je m’active à la préparation de l’affiche. Ce sera tout un événement, car je présente au nom d’Eli Lilly, la multinationale qui a acheté notre technologie. J’ai donc plusieurs équipes avec qui interagir allant du médical jusqu’au légal. Tous mes mots sont révisés et approuvés.
ACTUALITÉS
Le CapsulE, volume 42, no. 2
10 au 14 juin 2016
Je m’envole pour La Nouvelle-Orléans le 9 juin en passant par Chicago pour présenter mon affiche à la 76e Session scientifique de l’ADA. Nous demeurons à l’hôtel Astor Crowne Plaza qui est situé à environ dix pâtés de maisons de marche du centre des congrès. Lors de mon retour le 14 juin en passant par Miami (vive les correspondances!), j’ai eu une mauvaise information de l’agent à la porte de la sortie de l’avion et il m’a fait quitter l’environnement American Airlines… je crois volontairement… je suis revenue en courant pendant 20 minutes avec tous mes bagages (incluant retraverser la sécurité) et j’étais la dernière passagère embarquée. Ouf… je n’ai pas manqué mon vol!
21 au 28 septembre 2016
Nous nous préparons activement à la soumission de la même communication pour la Conférence internationale de l’Advanced Technologies & Treatments for Diabetes qui aura lieu en février 2017 à Paris, France.
5 décembre 2016
Nous recevons le courriel de confirmation que notre soumission de la communication à l’Advanced Technologies & Treatments for Diabetes (ATTD) a été acceptée comme présentation par affiche! La 10e Conférence internationale aura lieu du 15 au 18 février 2017. Nous aurons le numéro ATTD-0076 et je dois me tenir tout près pendant les pauses du congrès de 4 jours pour répondre aux questions.
Figure 2 — Samedi 11 juin 2016 — Session scientifique de l’ADA, Nouvelle-Orléans
9 janvier 2017
Achat de mes billets d’avion pour le congrès de l’ATTD qui aura lieu à Paris du 15 au 18 février 2017 (AC870). Je planifie mon départ le soir du 13 février pour arriver le 14 février en matinée. J’aurai quelques heures pour visiter les lieux! Je réussis à me réserver une chambre à l’hôtel du congrès, soit le Hyatt Regency Paris Étoile. Le retour se fera en début d’après-midi le 19 février, le lendemain du congrès.
13 au 19 février 2017
Je m’envole vers Paris pour présenter mon affiche à la 10e Conférence internationale de l’ATTD 2017. Comme l’arrivée est le 14 février en matinée et que le congrès ne débute pas avant le 15, j’ai tout l’aprèsmidi pour visiter le château de Versailles avec plusieurs collègues d’Eli Lilly. Une merveille!
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ACTUALITÉS
Le CapsulE, volume 42, no. 2
13 au 19 février 2017 (suite)
Me voici en compagnie de mes collègues d’Eli Lilly et de Dr Yale qui présente une autre étude comparative en utilisant des mannequins.
3 février au 21 avril 2017
Figure 3 — Février 2017 — Conférence internationale de l’ATTD, Paris
25 avril au 31 août 2017
Toute l’équipe s’affaire à nouveau à préparer le manuscrit pour soumission dans la revue Diabetes, Obesity and Metabolism.
25 septembre 2017 au 14 octobre 2017
Le manuscrit est révisé le 25 septembre. Sa publication est acceptée et prévue pour le 14 octobre 2017! Il sera finalement publié comme suit : Diabets Obes Metab, 20, 646653.
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Toute l’équipe s’affaire à préparer le manuscrit pour soumission de publication dans la revue médicale Diabetes Care. Malheureusement, il est rejeté : il n’est pas facile de faire publier une étude de phase I ! Il faut sélectionner un autre journal.
Conclusions
C’était la brève histoire d’une seule étude du développement clinique du glucagon nasal. Imaginez tous les efforts qui sont déployés dans le cadre d’un programme qui en compte plusieurs! J’espère que cela vous aura donné une idée de tout le travail mis à sa réalisation. Espérons que le glucagon nasal sera approuvé pour le traitement des hypoglycémies sévères chez les diabétiques à un moment donné. Vous aurez alors été témoins d’une brève partie de son développement clinique. Une chance inouïe quand le tout est sur le point de se réaliser! 1
ACTUALITÉS
Le CapsulE, volume 42, no. 2
Les secrets pour une réussite académique!
Par Catherine Tardif (II)
Saviez-vous que la lecture, ce n’est pas si pénible?
E
ncore cinquante pages! Je n’ai pas que ce cours-là! Est-ce que je dois vraiment lire tout ça? Estce que c’est important pour l’examen? Je me suis posé ces questions tellement de fois. J’ai longtemps lu chaque mot de chaque texte, au cas où ça se retrouverait à l’examen. C’était la pire de toutes les stratégies : j’ai perdu beaucoup de temps et dépensé beaucoup d’énergie pour retenir très peu. J’étais découragée, car j’avais l’impression qu’il était complètement inutile de lire. La conséquence? J’ai arrêté de faire mes lectures. Toutefois, cette technique s’est avérée pire encore que la première. Par conséquent, j’ai eu à revoir mes stratégies de lecture. Répondez aux questions suivantes par oui ou non afin d’évaluer votre capacité à faire des lectures efficaces. 1. Faites-vous toutes les lectures recommandées? 2. Pensez-vous que, si vous ne lisez pas tous les passages, vous ne serez pas prêt pour l’examen? 3. Pensez-vous devoir refaire toutes les lectures avant un examen? 4. Surlignez-vous plus de 50 % de vos lectures? 5. Vos résumés sont-ils aussi longs que vos lectures? Si vous avez répondu oui à au moins trois de ces questions, c’est que vous passez beaucoup trop de temps à faire vos
lectures. Saviez-vous que ces dernières sont, sauf avis contraire, seulement des compléments d’information à la matière vue en classe? Les notions importantes pour l’examen sont principalement présentées durant les cours. Les lectures permettent de répondre à certaines questions que vous pourriez vous poser en cours de route ou encore expliquent la matière différemment : il n’est pas nécessaire de lire chacun des mots. Attention! Cela ne signifie pas qu’on ne doive pas les faire! Il faut tout simplement être stratégique. Rappelez-vous, il faut savoir gérer son temps! Voici la stratégie qui fonctionne pour moi : 1. Lire les objectifs du cours Utilité : déterminer la matière importante qui sera évaluée 2. Survoler les textes et lire le titre, les sous-titres, l’introduction et la conclusion de chacun Utilité : identifier les sections importantes 3. Lire les sections importantes Utilité : se concentrer sur l’essentiel Une fois que vous avez ciblé ce qui est essentiel, il faut lire le texte et vous assurez de bien le comprendre. Mais comment faire pour ne pas y passer trop de temps?
Trucs et astuces pour une lecture efficace : 1. Se poser des questions lors de la lecture permet de cibler les points importants : a. Quel est le lien avec la matière? b. À quoi cela va-t-il me servir? 2. Surligner les passages importants : a. Seuls 15 à 20 % du texte devraient être surlignés, pas plus! 3. Vérifier régulièrement sa compréhension : a. Reformuler dans ses mots l’idée principale de chaque section en une à deux phrases b. Se faire des schémas et tableaux pour mieux classer et visualiser la matière c. Utiliser la marge pour inscrire les notes importantes 4. Faire un résumé de la lecture dans ses propres mots : a. Ne pas recopier le texte! Si vous avez bien fait vos lectures, il sera inutile de tout relire avant l’examen! Vous n’aurez qu’à réviser vos notes! Il existe de nombreuses autres techniques pour faire des lectures efficaces. Il vous suffit de trouver celles qui sont faites pour vous! Cela dit, prenez le temps de vous amuser, car la vie étudiante n’est pas obligée d’être ennuyeuse! 1
OCTOBRE 2018 – LE CAPSULE – 33
OPINION
Le CapsulE, volume 42, no. 2
La modération... ou l’art de boire intelligemment! Par Audrey Bouchard Conférence d’Éduc’Alcool donnée par Hubert Sacy « Éduc’Alcool est un organisme indépendant et sans but lucratif. Il regroupe des institutions parapubliques, des associations de l’industrie des boissons alcooliques et des personnes de la société civile provenant de divers milieux (santé publique, universités, journalisme). Les membres de l’organisme mettent sur pied des programmes de prévention, d’éducation et d’information pour aider jeunes et adultes à prendre des décisions responsables et éclairées face à la consommation de l’alcool et agir sur les contextes de consommation. » (Éduc’Alcool, s.d.)
O
n a parfois l’impression qu’on ne peut pas parler de consommation raisonnable sans être moralisateur. Pourtant, la conférence d’Éduc’Alcool nous a prouvé qu’il existe une manière d’aborder la saine consommation sans tomber dans les stéréotypes de « casseux de party ». T’es-tu déjà demandé quelle était ta relation avec l’alcool? Consommes-tu plusieurs fois par semaine, occasionnellement avec des amis, quand ça va mal ou bien pour fêter? Ce sont des questions simples, rapides et efficaces pour déterminer si tu as une relation saine avec la consommation d’alcool. En effet, il y a des façons de « bien boire ». C’est le moment de commencer à mieux boire! C’est quoi ça? ✒ Boire pour les bonnes raisons. L’alcool n’est pas la solution aux problèmes personnels. Il est donc bien important de ne pas se « traiter » avec l’alcool, mais plutôt de se tourner vers d’autres ressources (amis, famille, autres) pour avoir une bonne gestion de nos émotions!
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✒ Boire dans un bon contexte. Ce soir, on boit! Combien de fois avons-nous entendu ça? Pourtant, mettre la consommation d’alcool comme étant l’activité principale de la soirée, c’est se diriger vers une intoxication certaine. ✒ Boire des produits de meilleure qualité. Il faut prioriser la culture du goût par rapport à celle de l’ivresse. En se procurant des produits de meilleure qualité, on met l’accent sur le produit plutôt que sur son effet. En plus, ça coûte plus cher, donc on ne veut pas le gaspiller! ✒ Boire moins par occasion. Ce conseil-là, on l’a entendu souvent à la télé! On se limite à 2 verres par jour pour les femmes et jusqu’à 10 par semaine, tandis que pour les hommes, c’est 3 verres par jour et jusqu’à 15 par semaine. Et on ne boit pas tous les jours! Simple à retenir! Ceci se base sur les études qui déterminent le niveau
sécuritaire d’alcool. Selon celles-ci, il est plus dangereux de boire beaucoup en une soirée que de boire une quantité supérieure en plusieurs soirées. ✒ Parfois, ne pas boire du tout! Plusieurs situations ne portent pas à la consommation comme lorsqu’on doit conduire ou lorsqu’on doit prendre des décisions éclairées. Et surtout, avant d’aller travailler à la pharmacie! ✒ Surtout : respecter ceux qui ne boivent pas. Cet aspect inclut non seulement de ne pas pousser les invités qui ne souhaitent pas boire à la consommation, mais aussi de leur offrir des alternatives intéressantes. On a souvent plusieurs sortes d’alcool à proposer, mais uniquement de l’eau pour ceux qui ne boivent pas d’alcool! De l’eau, ce n’est ni goûteux, ni coloré, ni amusant! Ne mets pas tes invités à jeun en « pénitence » sur l’eau, offre-leur des cocktails non alcoolisés ou même du mousseux sans alcool!
Le CapsulE, volume 42, no. 2
Pourquoi devrions-nous mieux boire, particulièrement à notre âge? On croirait que c’est justement maintenant que c’est le temps de se lâcher lousse et de vivre pleinement notre jeunesse! En fait, on s’inflige plus de tort que ce que l’on pourrait penser. Le cerveau termine sa formation vers 25 ans, et ce dans les aires qui régulent nos capacités de planification, d’appréhension et de jugement. La consommation excessive d’alcool avant 25 ans peut donc mener à des préjudices
OPINION
permanents dans la formation de ces aires. Il est alors faux de croire que l’on peut consommer plus puisqu’on est jeunes!
possibles qui nous permettront d’avoir une meilleure santé physique et psychologique aujourd’hui et dans le futur.
Ce qu’il y a à retenir de la conférence d’Éduc’Alcool ainsi que de cet article, c’est qu’on ne peut et ne veut pas nier que l’alcool fait partie intégrante de nos sociétés. Par contre, il est possible de se questionner quant à la relation que l’on a vis-à-vis de la consommation d’alcool et tenter de déterminer les améliorations
On peut conclure que « la modération a bien meilleur goût »! Changeons la culture de la consommation excessive d’alcool pour celle de l’appréciation du goût. De toute façon, on sait tous que l’abus ne nous fait pas sentir bien… surtout pas le lendemain! 1
OCTOBRE 2018 – LE CAPSULE – 35
ACTUALITÉS
Le CapsulE, volume 42, no. 2
Entrevue avec Ramy Hazboun Par Sandra Savignac (III) Ici même à Montréal, au croisement des rues Sherbrooke et de Lorimier, se trouve une pharmacie qui sort tout à fait de l’ordinaire : une pharmacie postale. Les pharmaciens Ramy Hazboun et Amer Menhem exercent leur profession d’une façon qui n’est pas très répandue et qui est même très peu connue. Ils peuvent se vanter d’être les précurseurs de la livraison postale de médicaments au Québec, puisque leur pharmacie existe depuis maintenant plus de 15 ans. Toutefois, encore aujourd’hui, ce concept suscite la crainte et le questionnement chez plusieurs. Peut-on comparer une pharmacie postale à une pharmacie en ligne? Est-ce légal de livrer des médicaments par la poste? Comment servir un patient qu’on ne voit jamais? Comment effectuer des suivis, des conseils, des interventions? Lisez cette entrevue réalisée avec l’un des propriétaires pour en apprendre davantage sur la pharmacie postale!
Quel est votre parcours? Quand j’ai immigré au Canada, j’avais 17 ans. J’ai étudié en chimie à l’Université Concordia. Par la suite, j’ai voulu faire pharmacie, car mon père et mon grand-père étaient pharmaciens. J’ai fait mes études de pharmacie à Vancouver à l’Université de la Colombie-Britannique, puis je suis revenu au Québec étant donné que ma famille était ici. À ce momentlà, je faisais surtout des remplacements parce que je voyageais l’été en Europe. Puis, une opportunité s’est présentée à moi pour une chaîne de magasins. À l’époque, Cumberland avait besoin d’un franchisé. J’ai commencé mon parcours d’entrepreneur-pharmacien avec cette chaîne. Après trois ans, je n’en pouvais plus du papier de toilette et des autres articles du commerce adjacent. Je ne voyais pas l’utilité ni même le plaisir de
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tenir un inventaire aussi grand et j’étais tanné de la bureaucratie en lien avec les chaînes et bannières. Je suis un peu individualiste, donc je me suis dit que je devais faire quelque chose de différent. D’où vous est venue l’idée d’une pharmacie postale? En fait, je n’ai rien inventé, je suis tombé sur cette pharmacie. J’étais juste à la bonne place au bon moment. J’aimerais tout d’abord vous donner un compterendu sur le début de la pharmacie postale au Québec. Tout a commencé avec un homme en Ontario qui croyait que les médicaments coûtaient trop chers avec les régimes d’assurance collectifs. Il a voulu faire la même chose qu’ils faisaient aux États-Unis en pensant que ça allait fonctionner au Canada. Bien sûr, il devait y avoir une offre nationale. Son but était donc d’avoir une grande pharmacie au Nouveau-Brunswick. Ça
s’appelait MediTrust. L’homme en question a eu beaucoup de pépins avec l’Ordre des pharmaciens du Québec parce qu’il faisait de la publicité au Québec, puis il envoyait des médicaments du NouveauBrunswick au Québec. En fait, l’OPQ, l’AQPP et plusieurs autres instances s’en sont mêlés : tout le monde était sur leur dos. Ils ont été en cour, mais ils ont gagné. Medi-Trust a gagné! Le juge a dit que, si le bon médicament allait à la bonne personne, il ne voyait pas le problème. Ils se sont rendus en cour d’appel et, finalement, il y a eu une injonction contre MediTrust leur interdisant de faire de la publicité au Québec. Ça leur a mis les bâtons dans les roues. Ils ont alors décidé d’ouvrir une franchise au Québec comme toutes les autres franchises. À ce moment, j’avais une amie qui travaillait comme technicienne dans cette pharmacie et elle savait que, de mon
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côté, je cherchais autre chose. Je voyais le principe : je voyais comment on pouvait séparer la portion distribution de la portion professionnelle, qu’elles ne devaient pas nécessairement se faire en même temps. Au final, j’ai travaillé là, sur la rue Sherbrooke. Sauf que, à un moment donné, ils en avaient assez de gérer les problèmes du Québec, entre autres parce qu’il faut être pharmacien pour être propriétaire, et ils ont été achetés. Ils m’ont offert d’acheter la pharmacie dans laquelle je travaillais. J’ai pris la part and the rest is history, comme on dit en anglais. J’ai réussi à faire mon propre réseau de contacts pour faire connaître les services de la pharmacie ainsi que sa vocation et une chose a mené à l’autre. J’ai eu un associé, puis on est rendu où on est aujourd’hui. Je n’ai jamais pensé faire quelque chose de trop gros. J’ai toujours voulu rester petit, car je crois que la meilleure façon de procéder pour être un bon entrepreneur, parce qu’on parle d’entrepreneuriat ici, malgré le fait qu’on donne un service professionnel, c’est de contrôler les coûts. Et, les coûts, c’est simple, c’est le loyer, les employés et les heures d’ouverture. Alors, avec le principe de livraison, d’opération entre 9 h et 18 h, du lundi au vendredi, fermé la fin de semaine et fermé les jours fériés, tu contrôles tes coûts et, à ce moment-là, tu peux te permettre de rêver! J’ai simplement vu le principe et j’ai voulu m’impliquer là-dedans. J’ai vu l’opportu-
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nité de croissance en fait. Et c’était très risqué à l’époque parce qu’il y avait eu des batailles juridiques. Je savais aussi qu’on n’allait pas aimer ce que je faisais puisque c’était différent. Comment ça fonctionne? Le patient s’inscrit par lui-même. Il peut également s’inscrire suite à la recommandation de son employeur qui a déjà essayé notre service. Une fois qu’il est inscrit avec nous, on a accès à son dossier pharmacologique. Il nous envoie alors ses prescriptions par la poste ou encore son médecin nous les envoie par fax. D’ailleurs, j’attends avec impatience l’ordonnance électronique puisqu’on va
Je voyais le principe : je voyais comment on pouvait séparer la portion distribution de la portion professionnelle, qu’elles ne devaient pas nécessairement se faire en même temps. recevoir les ordonnances beaucoup plus rapidement. Quand on reçoit une nouvelle prescription, on regarde le dossier du patient et on fait l’analyse pharmacologique. Ensuite, on appelle le patient, on lui explique tout et on fait un suivi lorsqu’il faut en faire un. S’il y a des changements, c’est sûr qu’on intervient : tout changement est discuté avec le patient. On procède ainsi puisqu’il n’est pas devant nous et il ne voit pas ce qui se passe. On
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pourrait alors lui expliquer ce qui est nouveau et comment le médicament agit. Par exemple, on pourrait lui mentionner qu’il s’agit d’un autre mécanisme d’action pour baisser le taux de sucre. À ce moment, on pourrait lui demander comment vont ses glycémies et autour de quelles valeurs elles se situent. On vérifie également pourquoi le médicament a été ajouté, puis on note le tout dans son dossier. Finalement, ça se passe comme dans toutes les autres pharmacies, sauf que ce n’est pas fait en face à face. C’est fait par téléphone et parfois par courriel. Il y en a plusieurs qui aiment les courriels. On offre aussi Skype, mais il n’y en a pas beaucoup qui l’utilisent. Également, les patients peuvent avoir un compte sur notre site et accéder à leur dossier à partir de ce dernier comme avec toutes les autres pharmacies. Ce n’est pas très révolutionnaire, disons. Comment assurez-vous la confidentialité, la sécurité et la conservation des colis envoyés? On offre toujours la signature, même si ça nous coûte plus cher. Beaucoup de patients aiment recevoir leurs colis au bureau parce qu’ils le prennent avec eux à la maison. Alors, avec la signature, tout est réglé. Il n’y a pas d’identification de la pharmacie sur les boîtes, et elles sont fermées, donc on ne voit pas ce qu’il y a à
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ACTUALITÉS l’intérieur. À titre de comparaison, quand un patient sort avec un sac en papier de chez Jean Coutu, les gens savent qu’il y a des médicaments dedans. Alors, au niveau de la confidentialité, ça concerne plus le dossier du patient. À propos de la conservation, on utilise des contenants qui sont qualifiés et qui ont été testés. Il existe également différentes épaisseurs qui seront choisies en fonction de la température extérieure. On n’a pas de problème avec les températures chaudes. Là où parfois on a des inquiétudes, c’est quand il fait très froid, et ça nous arrive de ne pas livrer. On peut aussi l’envoyer au lieu de travail du patient parce que le temps de transit dans le camion de Poste Canada est alors très limité : le coli ne reste pas des heures dans le véhicule à partir du moment où le postier le prend. On a quand même une façon de procéder au cas où il ferait trop froid dehors. Parfois, en fonction de la grosseur de la boîte, on met deux Icepak gelés et un réfrigéré, par exemple, pour garder la bonne température. On a donc un protocole qui doit être suivi par la personne qui fait l’emballage. Quels types de patients utilisent davantage vos services? Ce sont surtout des patients qui ont des maladies chroniques et aussi des femmes
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qui prennent des anovulants. Ce n’est pas une maladie chronique, mais c’est une prise chronique. On a rarement des antibiotiques. On décourage même les gens de nous envoyer de telles prescriptions puisqu’il faut commencer le traitement tout de suite. On peut leur dire s’il est convenable avec leur dossier ou non, mais on leur mentionne qu’il faut le prendre localement. Le délai de livraison n’est pas de plus de 48 heures, sauf que, pour un antibiotique, 48 heures ça peut être problématique. Si c’est pour une intervention dentaire, comme une prophylaxie, il n’y a pas de problème, on l’envoie.
S’il y a des changements, c’est sûr qu’on intervient : tout changement est discuté avec le patient. On procède ainsi puisqu’il n’est pas devant nous et il ne voit pas ce qui se passe. On fait beaucoup de dispills également, pas des tonnes, mais les patients l’apprécient. De plus, on ne facture pas à la semaine, on facture au mois pour les aider, pour ne pas les pénaliser. On a quand même 45 % de nos patients qui sont assurés avec la Régie de l’assurance maladie du Québec, donc ils n’ont pas d’avantages financiers à faire affaire avec nous. Ils restent avec nous parce qu’ils aiment nos techniciennes : elles sont très gentilles au téléphone. On fait aussi tout
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pour enlever le fardeau au patient : on ne s’obstine pas avec lui et on envoie des fax au médecin. Maintenant, avec le droit de prolongation, ça facilite notre travail. Faites-vous la livraison partout au Québec? Au Canada? À l’extérieur du pays? On fait la livraison partout au Québec. On fait parfois la livraison au Canada, quand un employé d’une entreprise déménage en Ontario pour un an par exemple. Cependant, on ne souhaite pas exploiter le marché de l’Ontario, c’est-àdire que notre mise en marché pour notre service est faite pour le Québec. Alors, les États-Unis, on oublie ça. Je n’y ai jamais touché et je ne veux pas y toucher. C’est illégal même. En fait, c’est une zone grise. Certains l’ont fait et m’ont approché pour le faire, mais c’est une chose qui ne m’a jamais intéressé. À l’extérieur du Québec, ce serait donc plus dans une optique de continuité, ce n’est pas pour aller chercher ce marché-là. Parce que, au bout de la ligne, c’est un marché. Qu’est-ce qu’en pensent les autres pharmaciens? Il y a toujours eu un problème avec le fait qu’on ne voit pas le patient en face. Je n’ai jamais perçu ça comme un problème puisqu’on peut le joindre par téléphone. Si un psychologue peut donner une entrevue téléphonique, je ne vois pas en
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quoi un pharmacien ne peut pas donner des conseils au téléphone. C’est sûr que, parfois, c’est plus difficile parce qu’on doit lui montrer comment utiliser une pompe par exemple. Mais, aujourd’hui, avec la technologie, on peut lui envoyer une vidéo de YouTube ou on peut lui montrer la technique d’utilisation avec Skype pour ceux qui le désirent, donc ce n’est pas un problème. C’est une autre façon de procéder. D’un autre côté, concernant le modèle d’affaires, parce que ce sont des maladies chroniques, la plupart des pharmaciens veulent avoir la visite du patient le plus de fois possible, au moins une fois par mois, pour qu’il achète autre chose. Ce n’est pas notre modèle. Nous, notre modèle, on le dit clairement, consiste à aider les régimes collectifs à économiser sur leurs primes s’il y a assez d’employés qui font affaire avec nous chez un même employeur. Et on a tout le système de marketing pour le faire. Leur modèle est différent alors c’est certain qu’ils n’aiment pas qu’on introduise une autre façon de faire. Entendons-nous, on est une goutte dans la planète tout entière. Je ne comprends pas pourquoi on dérange autant. Je pense que c’est plus psychologique. Pourtant, c’est économique! Certains, plus intenses, disent que ce n’est
pas professionnel parce que le patient ne se trouve pas devant nous : on ne lui parle pas en face, on ne voit pas ses expressions faciales, etc. Sauf que, tu peux le faire au téléphone si tu y es habile. Tu peux poser de bonnes questions et tu sauras à quoi t’en tenir. En plus, tu as davantage de temps pour le faire étant donné qu’il n’y a pas quatre ou cinq patients dans la salle d’attente à la pharmacie. C’est plus efficace comme système. Et ça peut aller loin en termes cliniques : tout peut être fait! Je trouve que certains pharmaciens sont trop rigides. Alors, ce n’était pas facile au départ, mais maintenant, ce l’est beaucoup plus
N o u s , notre modèle, on le dit clairement, consiste à aider les régimes collectifs à économiser sur leurs primes s’il y a assez d’employés qui font affaire avec nous chez un même employeur. parce qu’il y a deux autres pharmacies qui livrent des médicaments par la poste. Ça devient plus acceptable. De plus, en 2001, le contexte n’était pas le même qu’avec les technologies d’aujourd’hui. Parfois, c’est seulement une question de timing, mais mon timing était assez bon puisque j’ai pu opérer pendant 17 ans sans que personne n’ose faire la même chose parce qu’ils avaient peur. Donc, je suis le seul qui s’est
dit : « On va se lancer! Let’s go! » Y a-t-il eu des accrochages avec l’Ordre des pharmaciens du Québec? Au départ, c’était très difficile. Vous savez, l’Ordre des pharmaciens, ils ont leur rôle de protection du public. Par contre, vous auriez dû voir les plaintes qui ont été déposées par d’autres pharmaciens pour des motifs ridicules. Puis, en fin de compte, quand le Syndic reçoit vingt plaintes par semaine, il doit réagir. Il est donc venu cogner à ma porte et il a vu qu’il n’y avait pas de grand danger pour le public. On a comparu devant le comité de discipline deux fois en l’espace de 10 ans et les décisions de sanctions relevaient de la publicité et d’une comptabilité mal tenue. Alors, on a eu nos embûches avec l’Ordre des pharmaciens, mais jamais pour des motifs professionnels. Il n’y a pas une fois où il y a eu une erreur, qu’on a été accusé, puis qu’on a écopé. À un moment donné, ils voulaient absolument que les standards de pratique soient resserrés. Ils nous ont montré quelques endroits où ça devait être mieux et on a fait les ajustements nécessaires. Vous savez, comme dans toutes les pharmacies, il y a toujours des aspects à améliorer. Aussi, je veux préciser une chose : les gens nous appellent parfois une pharmacie en ligne, mais on n’en est pas une.
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ACTUALITÉS Tout ce qu’on dit, c’est qu’on est une pharmacie de quartier qui livre des médicaments pour faire des économies sur les régimes collectifs. On ne veut pas être une pharmacie en ligne. On ne veut pas être défini comme tel puisque c’est plus anonyme. Et ce n’est pas anonyme du tout notre affaire : les techniciennes répondent au téléphone et on a même des produits de plancher. De plus, j’ai toujours voulu garder ça petit, je n’ai jamais eu des idées de grandeur. Au niveau de la loi, qu’est-ce qui vous limite? On doit respecter la Loi sur la pharmacie. Tout ce qui limite les autres pharmacies nous limite également. Il n’y a rien qui nous limite spécialement en comparaison aux autres. Les gens en parlent souvent comme étant un concept illégal. Mais, pourquoi est-ce illégal? C’est comme une livraison. Jean Coutu livre les médicaments. Est-ce qu’ils ont des limitations eux? Est-ce qu’ils sont dans l’illégalité? C’est uniquement dans leur tête. C’est illégal parce que ça ne fait pas leur affaire, parce que c’est différent. Le problème principal est que le patient ne se trouve pas devant nous. Mais, dites-moi, concernant les gens qui habitent dans des maisons de vieillesse, est-ce qu’ils sont devant nous les
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patients? Quand un patient est malade, il n’est pas toujours devant nous non plus : sa sœur, son garçon ou sa femme peut se présenter à sa place. Quels sont vos projets avec cette pharmacie? Notre projet est idéalement d’avoir des jeunes qui veulent s’impliquer et qui ont de bonnes idées. On aimerait avoir du
Parfois, c’est seulement une question de timing, mais mon timing était assez bon puisque j’ai pu opérer pendant 17 ans sans que personne n’ose faire la même chose parce qu’ils avaient peur. sang neuf pour faire progresser la pharmacie à des niveaux cliniquement plus élevés. On est en fin de parcours mon associé et moi, donc on ne sait pas ce qui va arriver dans deux ans. On a déjà eu deux offres d’achat. Puis, j’aime beaucoup faire de la
voile. J’ai un catamaran dans le Sud, alors j’y vais quand même assez souvent... Un mot de la fin pour les étudiants? Pensez gros, pensez outside the box. Vous avez toutes les connaissances pour faire du bon travail, mais ne restez pas dans votre boîte, pensez plus gros. Le monde change. Les technologies sont là. Ce qu’on vous apprend à l’université, c’est très bien, mais il faut penser plus loin. Je vois même des pharmaciens qui pourraient devenir des consultants et travailler hors de la pharmacie en utilisant leurs multiples connaissances. Il y a plusieurs opportunités. Ce n’est pas parce que tu es pharmacien que tu dois travailler dans une pharmacie, ou dans une pharmacie de quartier, ou dans un endroit semblable. Tu n’es pas obligé de suivre le modèle qu’on t’a montré. Les modèles peuvent changer. 1
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STUDENT EXCHANGE PROGRAM Questionnaires
Par Maéva Blot (II) Bonjour! En tant que représentante locale de la FIEP, j’ai eu la chance et le plaisir de rencontrer trois étudiants internationaux lors de leur Student Exchange Program (SEP), un stage qui permet à plusieurs étudiants de découvrir la pratique de la pharmacie ailleurs. À la suite du SEP, j’ai envoyé un questionnaire aux étudiants internationaux et leur ai demandé ce qu’ils avaient aimé de leur expérience dans notre belle province et ce qu’ils souhaitaient dire aux étudiants qui aimeraient faire un stage à l’international. Leurs réponses se trouvent dans les questionnaires ci-joints! Suite à la lecture de leurs mots, si vous êtes curieux d’en apprendre davantage sur la FIEP et le SEP, n’hésitez pas à me contacter via mon adresse courriel fiep.aepum@gmail.com ou encore via Facebook. Sincèrement, Maéva Blot
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Emilio Dafa, 20 ans Étudiant en pharmacie à L’Institut des sciences pharmaceutiques et biologiques de Lyon Il était en 3e année lorsqu’il a fait le Student Exchange Program (SEP). 1. Qu’est-ce qui t’a motivé à faire un stage international? Visiter un nouveau pays/continent, découvrir le monde de la pharmacie/santé, rencontrer d’autres étudiants en pharmacie 2. Qu’est-ce que tu aimes de la FIEP/IPSF? Les possibilités offertes, la multitude de stages disponibles (secteurs/pays) 3. Quelles sont les différences entre la pharmacie dans ton pays et celle d’ici? Principale différence : comptage des comprimés au Canada alors que nous avons des boites fermées avec des « blisters » en France (Europe). Noms de marque sont presque tous différents Pharmacie de ville pour nous, surtout des grandes surfaces au Canada (même s’il y a également des petites pharmacies) 4. Quelles sont les similitudes entre la pharmacie dans ton pays et celle d’ici? Rôles des pharmaciens et des préparateurs (techniciens) similaires Organisation semblable 5. Pourquoi as-tu choisi le Canada comme destination de stage international? Destination qui fait rêver, envie de découvrir l’Amérique du Nord 6. Qu’est-ce que tu as aimé de notre système de pharmacie communautaire? Tout le travail a pour but d’aider le patient, tout est tourné vers le patient (vers la clinique). 7. Qu’est-ce que tu as appris lors de ton stage? Système de santé au Canada/Québec Fonctionnement de l’officine Déroulement des études en pharmacie au Québec 8. Qu’est-ce que tu conseillerais à un.e étudiant.e de pharmacie qui aimerait faire un stage à l’étranger? Ne pas hésiter une seule seconde, cela ne peut qu’apporter des choses.
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9. S’il y a quelque chose d’autre que tu aimerais partager, dis-le ici. Peut-être essayer de trouver des places en industrie ou à l’hôpital (au Canada)
Ingrid Leherbauer, 24 years old Pharmacy student at the University of Vienna She was in her 4th year during the Student Exchange Program (SEP). 1. What motivated you to do an international internship? I always wanted to have an experience abroad during my studies, but I didn’t want to be away for a whole semester. When I heard about SEP, I knew it was perfect for me. 2. What do you like about the FIEP/IPSF? It’s a great international foundation, so students nearly all over the world can network with each other and improve their knowledge through congresses and several other pharmacy events. 3. What are the differences between pharmacy in your country and pharmacy here? We do alot more magistral preparations and manufacturing. We don’t have as many steps of controlling when a patient is coming with his or her prescription to the pharmacy. Normally, he or she gets served and counseled immediately in one step by one person. We aren’t able to take a look at the laboratory and check the exact history of the patient and his or her compliance. We don’t have a self-service area in the pharmacy (but we have drug stores where you can also buy vitamins, etc. on your own), so you can’t buy for example pain killers without talking to a pharmacist or to a technical coworker. 4. What are the similarities between pharmacy in your country and pharmacy here? Similar is the good counseling and pharmacological knowledge, but you guys here are more specified (at university) for things you really need in pharmacy very early. We also learn a lot of analytic, chemistry stuff before we get to the really important knowledge. Also similar are the magistral productions, even if it’s done in a slightly different way. 5. Why did you choose to do your student exchange in Canada? I’ve always been very interested in Canada and wanted to go there one day. When I heard about the excellent hospital pharmacy in Canada, I was hoping I could do an internship there. Unfortunately it didn’t work out, but I still enjoyed working in the community pharmacy. 6. What did you like about our community pharmacies? I liked the control you have over the medication of every patient and the efforts you make so that everyone gets the best treatment.
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7. What did you learn during your internship? I learned how to count pills, haha. No to be honest, I learned how important it is to carefully check the medication, if it’s the right one, the right dose, the right indication and so on. Everything here gets checked twice. I mean for sure we also check everything very carefully. But we have nearly every medication in prepared blisters, so you don’t worry if the right medication is in or not. Here, I learned to be extra careful! 8. What would you suggest to a pharmacy student that would like to do an international internship? If you are not sure whether you should do it or not, DO IT! The experience is really worth it! 9. If there’s anything else you would like to share, please say it here. Thanks to all the LEO’s and SEO for your care, support and hospitality!
Léa Gauthier, 22 ans Étudiante en pharmacie à l’UFR des sciences pharmaceutiques de Caen Elle était en 5e année lorsqu’elle a fait le Student Exchange Program (SEP). 1. Qu’est-ce qui t’a motivé à faire un stage international? J’avais déjà posé ma candidature il y a deux ans pour faire un SEP, mais elle n’avait pas été acceptée. J’ai donc voulu retenter l’expérience! En effet, je trouve que c’est une opportunité de découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles personnes tout en pratiquant la pharmacie dans un autre pays. Cela permet donc beaucoup d’échanges sur les différences entre nos pays. De plus, j’étais déjà investie dans l’international au sein de ma Faculté : je me suis occupée l’année dernière de l’accueil d’étudiants étrangers dans ma ville et ça m’a encore plus motivée pour partir! 2. Qu’est-ce que tu aimes de la FIEP/IPSF? Le fait de réunir des étudiants en pharmacie du monde entier! Nous avons la chance d’avoir ce genre d’organisation dans nos études, et les événements qu’ils organisent, que ce soit à travers les SEP ou les congrès, nous permettent d’échanger sur nos études et notre façon de voir notre futur métier. 3. Quelles sont les différences entre la pharmacie dans ton pays et celle d’ici? Tout d’abord, en France, les pharmacies d’officine sont indépendantes au niveau de leurs locaux. En effet, elles ne seront jamais rattachées à un supermarché. Pour ce qui est de la pratique, la délivrance des médicaments en France se fait à la boite et non pas à la gélule, ce qui génère finalement beaucoup de gâchis, car parfois les patients n’auront pas besoin de l’intégralité de la boite pour leur traitement. De plus, les patients n’ont pas obligatoirement de pharmacie référente. Ils peuvent, s’ils le veulent, changer de pharmacie à chaque renouvellement. En effet, ce sont les patients qui gardent leur ordonnance. Toutefois, la plupart préfère retourner dans la même pharmacie.
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En ce qui concerne les missions du pharmacien, j’ai trouvé qu’elles étaient un peu plus développées au Canada qu’en France : prescription d’antibiotiques en cas de cystite, pour la diarrhée du voyageur, etc. Ce n’est pas encore le cas en France! Pour ce qui est des médicaments en OTC, certaines spécialités sont délivrables sans ordonnance au Canada alors que ce n’est pas le cas en France (par exemple, l’Aerius). Enfin, la phytothérapie et l’aromathérapie sont des domaines très développés en France, ce qui a moins l’air le cas au Canada. Ce stage m’a permis de découvrir des aspects intéressants de la pharmacie qui auraient tout intérêt à être mis en place en France! De même, je pense que certains aspects de la pharmacie en France pourraient être retranscrits au Canada. Un stage très enrichissant! 4. Pourquoi as-tu choisi le Canada comme destination de stage international? J’ai choisi le Canada, car tout d’abord, j’avais entendu dire que la pharmacie y était plus développée qu’en France, avec plus de missions pour le pharmacien. De plus, c’est un pays que j’avais envie de découvrir et de visiter! 5. Qu’est-ce que tu as aimé de notre système de pharmacie communautaire? Je trouve que la délivrance à la pilule est une bonne façon de limiter le gaspillage et l’automédication. De plus, le fait que chaque Vial soit nominatif, avec le nom du patient et la posologie, montre que le médicament n’est pas anodin et responsabilise le pharmacien. J’ai aussi trouvé que le fait que les ordonnances restent à la pharmacie permet d’avoir un réel suivi du patient et cela fait en sorte que chaque patient a son « pharmacien traitant ». Enfin, les missions données au pharmacien comme la prescription d’antibiotiques rendent le métier encore plus intéressant. 6. Qu’est-ce que tu conseillerais à un.e étudiant.e de pharmacie qui aimerait faire un stage à l’étranger? Bien sûr! C’est une opportunité de s’ouvrir au monde, de rencontrer de nouvelles personnes, de nouveaux endroits, de nouvelles façons de pratiquer. Une réelle ouverture d’esprit! 7. S’il y a quelque chose d’autre que tu aimerais partager, dis-le ici. Le SEP est l’expérience que je recommanderais à tout le monde! Ça a été une super expérience, j’ai rencontré des personnes géniales avec qui je garderai contact à coup sûr! (Maéva, Gabrielle, Armina, Ingrid, <3 sur vous) Et j’ai pu visiter de magnifiques endroits que je garderai en mémoire encore longtemps. Thanxxxs 1
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CONCOURS
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Concours de la rentrée
Selon vous, qu’est-ce qu’un bon pharmacien? Pour la rentrée, l’équipe du Capsule a voulu connaître la vision des nouveaux étudiants de première année quant à la profession de pharmacien. Plus précisément, on a voulu savoir ce qui définit un bon pharmacien à leurs yeux. On leur a donc posé la question suivante : « Selon vous, qu’est-ce qu’un bon pharmacien? » Plusieurs étudiants ont participé à notre concours afin de remporter le livre obligatoire pour le cours PHA1215 — Le pharmacien et la loi. En fait, un peu plus d’une dizaine d’étudiants ont répondu à la question en commentant directement la publication sur notre page Facebook. Un grand merci à tous pour votre participation et félicitations à Yasmine Merabet qui a remporté le livre Législation et systèmes de soins!
Notre gagnante : « Un bon pharmacien a le cerveau de Walter White et le cœur de mère Teresa. » – Yasmine Merabet Nos participants : « C’est le pharmacien qui arrive à transmettre les informations et les faire comprendre aux patients. » – M.B. « Un bon pharmacien est impliqué auprès de sa communauté et vise aussi la prévention. » – B.J. « Un bon pharmacien met ses patients en premier et fait de son mieux pour les servir. » – A.C. « Un bon pharmacien est un professionnel qui travaille de concert avec les autres professionnels de la santé (médecins, infirmières, etc.) afin d’assurer un usage efficace et sécuritaire des médicaments, mais aussi pour prévenir, éduquer et promouvoir la santé de la population en tenant compte de l’évolution constante des connaissances et de la pratique (maintenir à jour et perfectionner ses compétences tout au long de sa carrière). Et pour finir, un bon pharmacien est une personne passionnée par son métier qui a le sens de l’éthique et qui veille à transmettre les valeurs de cette belle profession aux générations futures. » – H.S.
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CONCOURS
Concours de la rentrée
Selon vous, qu’est-ce qu’un bon pharmacien? Nos participants (suite) :
« Un bon pharmacien est une personne qui aime partager son savoir et qui est à l’écoute de ses patients! » – M.R. « Un bon pharmacien est une personne qui a à cœur la santé de ses patients, qui est à l’écoute, disponible et fait tout en son pouvoir pour aider ceux-ci à garder la santé et/ou à la retrouver » – C.M. « Un bon pharmacien est, avant tout, un humain qui aime être en contact avec d’autres humains et qui a pour but premier de les guider vers un bien-être optimal en leur assurant un traitement sécuritaire et adéquat. C’est une personne qui est à l’écoute de ses patients, qui ne cesse pas de vouloir apprendre, qui se tient à jour, qui est patiente, prévoyante et qui a une volonté naturelle à transmettre ses connaissances à tous ceux qui l’entourent afin de contribuer, en partie, à l’éducation et à la santé de sa population. » – D.H. « Un bon pharmacien est une personne ouverte d’esprit et à l’écoute de ses patients. C’est également une personne honnête et qui sait se rendre disponible. Un bon pharmacien prend le temps nécessaire pour répondre aux besoins de ses patients, et il est dévoué à vouloir aider la communauté à vivre en santé, et ce, tant au niveau préventif que “curatif ”. » – A.B. « Bien sûr, il est bon d’être altruiste, ouvert d’esprit, honnête, d’aimer travailler en équipe, d’être un leader positif, etc. Cependant, un bon pharmacien aime réellement son travail de telle sorte qu’il ne laisse jamais les affaires au hasard, qu’il prend toujours son travail au sérieux, qu’il cherche toujours à s’améliorer (puisqu’il aime approfondir son savoir sur le domaine de la pharmacie), etc. Bref, il aime tellement être pharmacien que son bonheur se reflètera sur ses voisins, incitant ces derniers à vouloir suivre ses pas et devenir pharmaciens à leur tour. » – Y.Y.J. « Un bon pharmacien est altruiste, dévoué, organisé et serviable. Il est attentif et à l’écoute de son patient, afin de cerner et comprendre les besoins du patient et d’aller au-delà de ce que le patient lui décrit comme problème. Il est chaleureux et aime le travail d’équipe. De plus, un bon pharmacien est honnête et intègre et fait passer la sécurité et le bien-être de ses patients avant tout. » – L.M.
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Galerie de photos Activités d’accueil « Chaque année, les activités d’accueil de pharmacie organisées par l’AÉPUM permettent aux nouveaux étudiants du programme de se rencontrer, de créer des liens avec les gens des autres cohortes et aussi, de se familiariser avec le campus avant que la session commence. Lors des 20 et 21 août derniers, près de 150 nouveaux étudiants se sont réunis pour des activités qui se sont déroulées sur le campus de l’Université de Montréal pour la première journée et à la plage d’Oka pour la seconde. Cet événement fut un réel succès et l’AÉPUM tient à remercier tous les bénévoles, les organisateurs et les individus qui y ont pris part. » – Guillaume Dagenais, président du comité des activités d’accueil
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Galerie de photos
(suite)
Party de la rentrée 2018
« À vos marques, prêts, Sharpie! Wow quelle soirée! Vous avez été plus de 700 participants au traditionnel Party de la rentrée des associations de la santé, soit Médecine, Médecine Dentaire et Pharmacie. La thématique fût un franc succès et les gens ont apprécié les Sharpies et les chandails. Examen, pas examen, vous étiez au rendez-vous comme des fidèles et, à en voir les photos de la soirée (merci à Voltaic Photos), vous étiez en feu! Maintenant, place aux photos! » – Louis-Philippe Daoust, coordonnateur à la vie étudiante (CVE)
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Party de la rentrée 2018
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Party de la rentrée 2018
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Galerie de photos
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Cérémonie des sarraus « La remise des sarraus marque officiellement le début du parcours en pharmacie! C’est devant famille, ami(e)s, membres de la Faculté et différentes personnes influentes du monde de la pharmacie au Québec que les nouveaux et nouvelles étudiant(e)s du Pharm.D. et du QeP ont reçu leur sarrau lors d’une cérémonie haute en émotions. C’est le commencement d’une belle et grande aventure! » – Antoine Marquis, président de l’AÉPUM
© Véronique Lacasse
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Le CapsulE, volume 42, no. 2
Galerie de photos
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Colloque de l’APES « Merci pour votre participation au Colloque des étudiants en pharmacie portant sur la profession de pharmacien en établissement de santé! Un gros merci à l’APES pour avoir organisé cet événement à l’Université Laval. Cette journée comportait une série de conférences sur divers sujets, dont la résidence en pharmacothérapie avancée, les multiples facettes de la pratique en établissement, les possibilités d’embauche pour les nouveaux diplômés et les conditions de travail ainsi que les emplois étudiants en établissement. Cette année, j’ai eu la chance d’y participer comme conférencière. C’était tout un honneur! » – Anna Wong, représentante aux instances professionnelles
© APES
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Galerie de photos (suite) Journée mondiale de la pharmacie « Le 25 septembre dernier, nous avons célébré la journée mondiale des pharmacien.nes. Pour souligner les qualités de notre future profession, le comité FIEP — en collaboration avec le comité média — a invité les étudiant.es à participer au concours photo-hashtag #wpdcapsi2018 et #udem. Le concours était organisé par la représentante nationale de la FIEP et était ouvert aux étudiant.es des dix facultés de pharmacie du Canada. Les partcipant.es couraient la chance de gagner des guides sur la santé-voyage offerts par IAMAT (International Association for Medical Assistance to Travellers). Les photographié.es tenaient un white board sur lequel ils/elles écrivaient : “Je suis un.e futur.e pharmacien.ne et je suis expert.e en (expertise pharmaceutique) “. Chose certaine, cette activité fut remplie de sourires et de créativité. Je vous laisse sur ces photos… » – Maéva Blot, représentante locale de la FIEP
© Linda Duong
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© Linda Duong
Journée mondiale de la pharmacie OCTOBRE 2018 – LE CAPSULE – 57
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Galerie de photos
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Marche automnale de la Faculté « Le 27 septembre dernier, les étudiants du Pharm.D. et les membres de la Faculté se sont réunis pour la marche automnale. Nous avons pu prendre une petite pause d’études en profitant de l’air frais et pique-niquer au sommet du mont Royal avec cette magnifique vue. Merci à tous les participants! » – Marie-Ève Dumas, chargée aux affaires académiques
© Ema Ferreira
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Galerie de photos
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Course à la vie CIBC « Le 30 septembre 2018, le comité humanitaire a participé à la course à la vie CIBC de la Société canadienne du cancer. Ensemble, coureurs et participants à notre vente de pâtisseries, de cactus et de bonbons, nous avons fait un don de plus de 700 $ pour financer la recherche contre le cancer! Au total, la course a ramassé 16,2 millions de dollars à travers le Canada, dont 1,1 million au Québec et plus de 700 $ au pavillon Jean-Coutu! » – Rusaila Shakhtur-Alqawasma, chargée du comité humanitaire
© Rusaila Shakhtur-Alqawasma
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Galerie de photos
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Vins et Fromages 2018
« Le traditionnel Vins et Fromages… comment passer une année au Pharm.D. sans assister à cette soirée haute en couleur et d’un glamour hollywoodien? Vous étiez plus de 750 personnes à y prendre part et vous étiez tous beaux et belles! Quoi de mieux que de sortir son habit ou sa robe et venir boire une (ou plusieurs!) coupe de vin et déguster de bonnes bouchées? De l’ambiance feutrée du band jazz jusqu’au rythme enlevant du band Red Couch, ce fut une soirée arrosée et captivante! Encore une fois, nous sommes heureux de remettre les profits de l’événement à un organisme sans but lucratif et, cette année, nous avons choisi Pharmaciens sans frontières! Il s’agit d’un organisme près de notre profession en pleine croissance qui fait profiter le savoir-faire des pharmaciens partout dans le monde. Évidemment, un grand merci aux bénévoles, commanditaires et participants de la soirée. En espérant que votre lendemain de veille fût agréable… » – Louis-Philippe Daoust, coordonnateur à la vie étudiante (CVE)
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Vins et Fromages 2018
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Vins et Fromages
2018
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ARTS
Disparaître
E
lle s’arrête un moment, dos à un arbre, le souffle court. Quelques gouttes tombent de son parapluie et viennent s’écraser sur ses chaussures. La pluie dissimule les larmes qui coulent sur ses joues. Elle les essuie du revers de sa manche et lève les yeux un instant. Elle aperçoit un banc tout près d’un lampadaire. Elle s’y dirige promptement et s’y assoit lourdement malgré le fait que celui-ci soit complètement trempé. Elle reprend son souffle. Elle a enfin l’impression de pouvoir respirer, de pouvoir vivre. Depuis quelque temps, les escapades nocturnes représentent sa seule échappatoire. Il s’agit du seul moment où elle se sent libre, où elle se sent bien. À la maison, les disputes s’accumulent. Les insultes résonnent. Les cris s’échappent. Et les coups se répètent. Elle se demande quel est le sens de tout ça. Qu’est-ce qu’elle a fait pour mériter toute cette cruauté, toute cette méchanceté? La vérité est qu’elle n’a sans doute commis aucun tort, mais les marques qui sont laissées par ces querelles resteront gravées en elle pour l’éternité. Plus le temps passe et plus les cicatrices deviennent difficiles à camoufler. Elle doit adapter son habillement en fonction de son apparence. Elle doit adapter son horaire en fonction de son état. Son corps souffre, et son âme est encore plus atteinte. Elle en vient à se demander si ce n’est pas elle le problème. Pourtant, il s’agit manifestement d’un problème d’incompatibilité, d’incompréhension et d’impatience. Il suffit d’ajouter un peu d’impulsivité à
Par Shima la recette et le tout devient rapidement explosif. Elle s’est elle-même surprise à élever le ton et à souhaiter du mal à un autre. Elle n’aurait jamais pensé que quelqu’un arriverait à faire émerger ce peu de monstruosité enfouie au plus profond de son être. Elle la sent, la haine. La frustration est omniprésente. La colère lui raidit les nerfs et lui glace le sang. Les muscles de sa mâchoire se resserrent rien qu’en y songeant. Mais comment se sortir de cette misère? Un passant la dévisage. Il doit sans doute se demander ce qu’une dame peut bien faire dehors à une heure aussi tardive, particulièrement dans cet état. Elle n’est, de toute évidence, pas habillée pour affronter le froid qui accompagne cette pluie abondante. Il faut avouer qu’il s’agit présentement du moindre de ses soucis. Elle ferme les yeux et tente de retenir ses larmes. Toute cette histoire ne fait aucun sens. Personne ne veut vivre ainsi. Personne ne veut vivre dans le doute et dans la peur. Malgré tout, elle y retourne, chaque fois, dans l’espoir que les choses changent, dans l’espoir qu’ils surmontent cette épreuve. Et si ce n’était pas qu’une épreuve? Et si c’était le chemin même qu’emprunte leur relation? Que faudrait-il qu’il arrive pour que quelqu’un y mette un terme? Jusqu’où est-elle prête à aller? Elle l’ignore. En fait, elle ignore tout. Elle évite d’y penser. Elle se contente
d’apprécier le peu de sérénité que peut lui apporter un moment comme celui-ci, un moment où elle ne se trouve pas entre ces quatre murs à craindre pour son bien-être. Fuir pourrait bien être la solution. Mais pour aller où? Il ne semble y avoir nulle part ni personne quand elle en a besoin. Avec le temps, les gens ont oublié sa misère, ils ont cessé de s’en soucier alors que le mal demeure et la ronge petit à petit. Plusieurs sont au courant de sa situation, mais ne prennent pas de ses nouvelles, pensant que, s’ils n’en entendent pas parler, le problème est sans doute réglé. Et si la situation était pire encore? Et si le désespoir continuait de se répandre en elle jusqu’à atteindre la dernière parcelle de son âme? Elle ne se sent pas bien. Elle a envie de tout quitter, de s’en aller pour de bon. Elle voudrait tout laisser tomber et ne penser qu’à elle pour retrouver le peu de bonheur que ce banc humide lui procure. En ce moment, elle souhaiterait disparaître. Elle souhaiterait mourir. 1
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DIVERS
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C hronique d’un
gars de région
Hymne à l’amour
C
’est difficile d’accepter des compliments alors qu’on ne s’aime pas soi-même. C’est comme s’il nous était inconcevable d’être apprécié par autrui puisque, de notre propre côté, ça cloche. En sortant de l’adolescence et en entrant dans le monde de la vie d’adulte, j’ai eu de la difficulté à savoir si j’aimais la personne que je devenais. Je me demandais si je faisais la bonne chose, si je répondais correctement aux autres, si j’agissais conformément à ce que la société voulait. J’ai toujours été du genre à penser aux autres, à être déstabilisé par le malheur des autres. Et moi? Comment j’allais, moi? Ça ne valait pas la peine de m’y attarder, du moins c’est ce que je pensais. Si je traversais chaque journée, c’est que j’allais bien, il faut croire. Si je vous écris ça aujourd’hui, c’est parce que je suis passé par-dessus et c’est surtout parce que j’ai compris. J’ai appris de ça. C’est absolument correct de se sentir à côté de la plaque, à côté de tout, d’être inconfortable dans son propre corps. Quand j’étais jeune, j’étais un rêveur qui idéalisait beaucoup et qui avait beaucoup d’idoles. Je voulais tant être un adulte comme eux. Sauf que, la vraie vie, ce n’est pas ça. Chaque expérience nous forge et nous rend unique. On ne pourra jamais nous mouler pour être un prototype. Les décisions, les gestes, les paroles et les événements de ma vie sont l’unique miroir de moi-même.
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C’est un peu décousu comme texte. Les deux paragraphes précédents sont un genre d’introduction/préambule/entrée à cette phrase que je ne répèterai jamais assez : on ne peut aimer tant qu’on ne s’aime pas soi-même. L’amour de soi est, selon moi, la base de tout. S’accepter, être fier d’être ce que l’on est, c’est la plus belle forme d’amour. Je ne me suis pas toujours aimé et ça déteignait sur les autres pans de ma vie. Je n’ai pas toujours été fier de moi et ça a gâché des moments, des relations, des expériences. Maintenant, je sais ce que je vaux et ce que je peux accomplir. Ça, c’est ma plus belle force. Il y a un an jour pour jour, j’acceptais un premier rendez-vous avec un garçon. C’était le lendemain de mon Vins et Fromages de pharmacie (je vous laisse deviner mon état et ma fatigue). J’ai été (très) agréablement surpris, parce que ce même garçon est aujourd’hui toujours à mes côtés. J’ai voyagé à ses côtés. J’ai appris à ses côtés. J’ai aimé avec lui. Je me suis aimé, je l’ai aimé, j’ai aimé la vie. Ma vie à moi, mais aussi notre début de vie à deux. Je parle de lui avec des étincelles dans les yeux. Chaque fois qu’on s’embrasse, j’ai les mêmes premiers petits papillons dans le ventre. On mérite tous de trouver cette perle, cet être humain qui est fait pour nous accompagner et nous faire encore plus apprécier la vie. Je pense l’avoir
Par Marc-Antoine Dufresne (II)
trouvé. Il m’aide aussi à me considérer, moi, à ma juste valeur, et à ne pas me dénigrer. Il me permet de croire en moi, de me dépasser. Je lui en suis très reconnaissant. Pierre-André, je te dédie un peu cet article (okay je m’excuse d’être aussi « quétaine ») et te remercie pour tout. Tu allèges ma vie, tu me fais rire, tu mets un baume sur mes petites inquiétudes. Tu me fais m’aimer moi-même et, ça, c’est très beau. Je m’étais toujours dit que je n’écrirais jamais d’article sur mon couple parce que je trouvais ça trop « quétaine ». J’ai échoué (et je n’ai aucun remords, oups!). 1
DIVERS
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Mots croisés pharmaceutiques Par Danielle Ngontié (III)
Horizontal
Vertical
3. Condition mineure pour laquelle le pharmacien ne peut prescrire si l’ordonnance date de plus de deux ans. 4. Effet secondaire grave qui se traduit par une inflammation accompagnée d’une douleur intense dans le quadrant supérieur droit qui irradie au dos. 5. Nom commercial d’un antibiotique à ne pas prendre avec de l’alcool. Qualité de la recommandation : FORTE. 7. Médicament pour le rhume et la grippe dont l’administration chez les enfants âgés de moins de six ans est déconseillée. 8. Document électronique mensuel de l’OPQ portant sur l’actualité et contenant des rappels importants. 10. Médicament disponible en annexe II et sous prescription qui nécessite un bilan sanguin pour en assurer l’efficacité.
1. Agent biologique conçu selon le modèle d’un produit de « référence ». 2. Auteur d’une liste de critères importants pour un usage optimal des médicaments en gériatrie. 6. Classe de médicaments associée à une crise très importante en ce moment. 9. Synonyme d’inhalation (ou bouffée).
Correction à la page 8
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DIVERS
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Ordonnance mal foutue Saurez-vous déchiffrer ce qui est écrit?
Réponse : Tramacet 1 co q4h PRN
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DIVERS
Le CapsulE, volume 42, no. 2
Trouvez l’intrus Par Emmanuelle Leblanc (I) Saurez-vous trouver l’intrus qui s’est glissé parmi les capsules?
OCTOBRE 2018 – LE CAPSULE – 67
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Horoscope pharmaceutique Générateur d’horoscope d’une base de données pharmaceutique
Image courtoisie de NASA et ESA
Comment ça marche?
L’horoscope qui suit tente de prédire les évènements se déroulant du mois d’octobre jusqu’à la fin du mois de novembre 2018. Un médicament vous a été prescrit selon votre mois de naissance. Par exemple, si vous êtes nés en juin, l’Ezetrol vous a été prescrit.
MOIS DE NAISSANCE
MÉDICAMENT PRESCRIT
Mars
Truvada
Janvier
Février
Epival
Avril
Imovane
Juillet
Neoral
Mai
Juin
Août
Septembre Octobre
Novembre Décembre
68 – LE CAPSULE – OCTOBRE 2018
Plan B
Tresiba Ezetrol
Pantoloc Aspirin
Zithromax Neurontin Nasonex
DIVERS
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Horoscope pharmaceutique (suite)
Plan B (Lévonorgestrel)
Epival (Divalproex)
On va se le dire : tu n’es vraiment pas quelqu’un de prévoyant. Tu es le genre de personne qui pense que tous les malheurs arrivent seulement aux autres. Gare à toi! Ta négligence pourrait finir par t’être nuisible à la longue si tu n’as pas prévu un deuxième ou même un troisième plan. Les conséquences pourraient avoir un impact sur le reste de ta session…
« Blanc sur rouge, rien ne bouge. Rouge sur blanc, tout fout le camp. » Tu l’oublies souvent celle-là, n’est-ce pas? Tâche de ne pas faire un fou de toi au célèbre Vins et Fromages de pharmacie. Tes collègues étudiants s’en rappelleront longtemps et tu ne veux pas qu’on se souvienne de toi comme celui qui est parti en ambulance ce soir-là.
Truvada (Emtricitabine/Ténofovir)
Imovane (Zopiclone)
Depuis ton jeune âge, tu as toujours été populaire : tu étais manifestement le premier choisi au moment de faire les équipes dans les cours d’éduc! Toutefois, avec les années, tes camarades se sont bien rendu compte que, s’ils ne t’utilisent pas de façon quotidienne, ils rencontrent rapidement de la résistance! Tu devrais accepter le fait que tu n’es pas le centre du monde si tu ne veux pas perdre tous tes amis.
Le ciel est bleu, les nuages sont calmes. Avec un peu d’imagination, tu arrives à observer quelques formes à travers ceux-ci. Ce spectacle est si beau, si apaisant. Tu te croirais couché dans l’herbe à doucement fermer les yeux et tranquillement t’assoupir sauf que… Tu es en cours! Réveille-toi un peu! Tu dormiras chez vous!
Tresiba (Insuline dégludec)
Ezetrol (Ezetimibe)
L’automne est pour toi synonyme de ménage. Alors que la nature est en train de mourir, là dehors, tu revis! C’en est assez des vieilles bobettes pleines de trous au fond des tiroirs, des bas célibataires et des chandails tellement usés qu’on ne voit plus les imprimés dessus. C’est fini le plancher collant, la poussière dans le coin des murs et les toiles d’araignée qui pendent du plafond. Après ça, tu te sentiras comme neuf!
Dès qu’on parle de bouffe, tu es là à rôder autour. C’est simple : tu peux manger ce que tu veux, tu ne prends jamais un seul kilo! Soit tu as un métabolisme hyperefficace, soit tu n’absorbes rien du tout. Quelle que soit la réponse, plusieurs personnes t’envient de passer tes fins de soirée sur ton divan, un sac de chips à la main.
OCTOBRE 2018 – LE CAPSULE – 69
DIVERS
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Horoscope pharmaceutique (suite)
Neoral (Cyclosporine)
Pantoloc (Pantoprazole)
Ces temps-ci, tu es tout le temps malade. C’est pas compliqué : tu pognes toute! Passant du rhume à l’amygdalite, avec une petite sinusite on the side qui finit en bronchite, ton système immunitaire semble littéralement à plat! Achète-toi une tonne de Kleenex, bois beaucoup d’eau et repose-toi : ça va finir par passer.
On commence tout juste à parler d’ulcères dans le cours de gastro que, soudain, tu te sens comme si tu en avais un! Les maux de ventre t’accaparent à longueur de journée et ils sont accompagnés de brûlements intenses. Ce n’est peut-être pas aussi pire que tu le crois, mais tu devrais certainement arrêter de te goinfrer de la sorte. Épargne un peu ton estomac et cesse de manger tes émotions!
Aspirin (Acide acétylsalicylique)
Zithromax (Azithromycine)
Tu es peu confiant alors tu te fais petit pour ne pas trop attirer l’attention. Résultat : les membres de ton équipe te négligent et oublient presque ton existence. Prends ta place, ose donner ton opinion et ne te laisse pas impressionner par tes camarades. Tu es beaucoup plus essentiel au sein du groupe que tu ne pourrais l’imaginer!
On te connait pour ton efficacité remarquable. Tu effectues tous tes travaux à une vitesse folle et le tout est toujours exécuté à la perfection. Une journée à temps plein, puis deux ou trois à temps partiel, et le tour est joué! Toutefois, être aussi assidu envers les tâches que tu as à accomplir, c’est bien beau, mais tes relations en souffrent. Prends un peu de temps pour tes proches et tes amis avant qu’ils ne t’oublient!
Neurontin (Gabapentin)
Nasonex (Mometasone)
Le stress et l’angoisse font tellement partie de ton quotidien que tu en es presque à faire le bacon sur le plancher. Relaxe un peu et prends le temps de respirer. Achète-toi des bombes de bain, fais-toi couler un bon bain chaud et sirotes-y ta tisane préférée. Tu vas voir, tout ira beaucoup mieux et tes maux s’évaporeront!
Tu devrais te remettre au yoga et à la méditation. Ta croissance personnelle en a clairement pris un coup dernièrement : tes chakras ne sont plus alignés et ton karma ne se porte pas très bien. Si tu n’as pas le temps, tu peux toujours envisager de faire brûler de l’encens à la maison, afin de te purifier l’esprit. Tu vas peut-être te mettre à grandir de nouveau.
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