Richard ANDRE
3 LA RESPONSABILITÉ REFORMATRICE
DE L'INFORMATION JOURNALISTIQUE
Les Editions électronique Richard ANDRE – 2015
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LA RESPONSABILITÉ REFORMATRICE DE L'INFORMATION JOURNALISTIQUE Suite de 1 : UNE LIBERTÉ DE LA PRESSE… UNILATÉRALE. Suite de 2 : UNE VÉRITÉ JOURNALISTIQUE SOUS INFLUENCES
Parties de l’ouvrage à paraître : L’Esprit journalistique libérateur de la Civilisation à venir1
Les Editions électronique Richard ANDRE – 2015 http://leera.toile-libre.org/alivresraeditelect_edito.htm Email
rich-andre@orange.fr et andreleera@gmail.com
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Cet article est le début d’un ouvrage plus important sur l’esprit journalistique : L’ESPRIT JOURNALISTIQUE LIBERATEUR DE LA CIVILISATION À VENIR. (à paraître). Il comporte les parties suivantes : 1 l’esprit journalistique est libre / 2 l’esprit journalistique est vrai / 3 l’esprit journalistique est responsable / 4 l’esprit journalistique cultive le beau / 5 l’esprit journalistique est pédagogique et réformateur / 6 l’esprit journalistique regarde vers l’avant / Sortie de la désinformation & non-violence. Précédent article de Richard ANDRE : 1 UNE LIBERTÉ DE LA PRESSE… UNILATÉRALE. (copier coller le lien dans un moteur de recherche :) https://fr.scribd.com/doc/239405691/UNE-LIBERTE-DE-LA-PRESSE-UNILATERALE-pdf ou http://issuu.com/leera/docs/une_libert___de_la_presse___unilate [ Analyse de la liberté de la presse et de la liberté des lecteurs. La liberté de la presse est le thème incontournable lorsqu’il est question d’information. Nous essayerons de comprendre en quoi une liberté de la presse est actuellement unilatérale et de ce fait incomplète et conditionnante. Mais avant, il convient de situer cette liberté par rapport à ce qui la transcende : l’Esprit journalistique. ]
2 UNE VÉRITÉ JOURNALISTIQUE SOUS INFLUENCES https://fr.scribd.com/doc/256256988/2-UNE-VERITE-JOURNALISTIQUE-SOUS-INFLUENCES ou http://issuu.com/leera/docs/2-une_v__rit___journalistique_sous_/1
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3 LA RESPONSABILITÉ REFORMATRICE
DE L'INFORMATION JOURNALISTIQUE L’Esprit journalistique libérateur de la Civilisation à venir PLAN
UN « JOURNALISME À RESPONSABILITÉ LIMITÉE ».
LA 1re RESPONSABILITÉ JOURNALISTIQUE EST DE TRANSMETTRE. LE VERBE EST UNE PUISSANCE. LA 2e RESPONSABILITÉ JOURNALISTIQUE DE S’ABSTENIR, DÉCOULE DE CETTE PUISSANCE DU VERBE.
LE JOURNALISME À RESPONSABILITÉ ILLIMITÉE ETHIQUE. LA 3e RESPONSABILITE ETHIQUE EST D’ORDRE METAPHYSIQUE. LA 3e RESPONSABILITE ETHIQUE EST DE SYNTHETISER LE SENS. a– Dans la direction d’une compréhension historique des événements présents. b– Dans la direction transcendé d’une analyse scientifique exacte des faits actuels, en relation avec le sens psychologique et intérieur de l’individu. c– Dans une perspective psychologique future de l'impact des événements actuels.
LA 3e RESPONSABILITE ETHIQUE A UNE ACTION REFORMATRICE. LA 3e RESPONSABILITE ETHIQUE FACONNE LA PENSÉE HUMAINE. Éclaire les pensées embrouillées de la masse. Organise la civilisation.
L
a responsabilité du journalisme est de porter à la connaissance de tous, les savoirs qu’il détient. Selon un principe métaphysique : rien ne doit demeurer caché dans la civilisation à venir. Les groupes qui dans l’histoire ont caché des informations qui auraient pu être utiles à l’opinion ont été progressivement balayés : les églises par les lumières de la révolution, les communistes par la perestroïka2, les dictateurs pas les révolutions, etc… Le sens de l’histoire va vers la révélation de ce qui est caché et peut être utile au plus grand nombre. Le grand guide religieux dont le nom a été mal compris n’est-il pas Lucifer, étymologiquement : le porteur de lumière. C’est une déformation de l’église chrétienne qui en a fait tardivement un synonyme de Satan. Sans doute pour s’opposer à la connaissance qu’Il apportait aux peuples3 !… Le but de la responsabilité du journalisme est donc clairement établi : servir la collectivité. Pour cela il retransmet ce qui peut lui être utile. Mais pas ce qui est futile. Mais pas de 2
La perestroïka (du russe : reconstruction, restructuration ; de péré- , re- = novateur ; et stroïka = construction) est le nom donné aux réformes économiques, sociales et politiques en URSS d'avril 1985 à décembre 1991, mises en œuvre par M. Gorbatchev et qui reposait en outre sur le développement de la communication et de la transparence (glasnost).. 3 Comme elle s’opposa à l’Encyclopédie du 18e siècle ; à la théosophie du 19e siècle, etc….
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n’importe quelle manière. Il doit répondre4 en son âme et conscience de ses paroles et de ses écrits. Le sujet de ce chapitre est peut-être plus difficile qu’il n’y paraît à première vue, car il rompt avec ce que l’on pense habituellement de la responsabilité du journaliste. La seconde partie de ce texte explore un domaine peu familier qui s’ouvre sur de grandes perspectives pour la Civilisation à venir. Le chapitre 1 montrait l’importance de sortir des émotions négatives, de la peur, par une liberté plus large. Le chapitre 2 s’attachait à la maîtrise de la pensée par l’exercice difficile de la Vérité. Ce 3e chapitre essaie de découvrir un sens éthique, bien au-delà du seul sens civile et morale, de la responsabilité journalistique. Cette responsabilité ne s’applique pas seulement vis à vis de la liberté d’expression et de la véracité des informations. Elle est réformatrice… Nous verrons ce que cela signifie. N’oublions pas que nous nous situons dans une réflexion prospective sur l’esprit journalistique à venir et non au niveau d’une analyse du journalisme moderne, bien que les deux puisse s’interpénétrer. Interrogeons-nous sur : Les différents sens de la responsabilité : sociale, civile, pénale, morale,…et éthique ? Les 3 natures de responsabilité journalistique : transmettre, s’abstenir, synthétiser le sens ? Le pourquoi de la responsabilité des paroles et des écrits ? La dimension historique de cette responsabilité ? La dimension transcendante immédiate de cette responsabilité ? L’engagement réformateur futur de l’esprit journalistique ? Au cours du temps, le sens de la responsabilité journalistique a évolué. La responsabilité journalistique dont il est question dans ces pages ne concerne donc pas seulement la responsabilité sociale, civile ou pénale. Pour cela les journalistes sont bien conscients et protégés par leur charte et les juristes en cas de débordements. La responsabilité sociale, civile ou pénale concerne par exemple la diffamation ; la désinformation volontaire ; le négationnisme… Elle est d’une certaine manière le garde fou de la liberté de la presse dont il a été question dans le chapitre I. Il ne concerne pas non plus seulement le sens psychologique de la responsabilité morale. Notons qu’il « est antérieur au sens social, civil ou pénal »5. Qu’il soit question d’un tort à autrui ou au contraire d’une action louable. La responsabilité journalistique morale correspond particulièrement à la conformité des informations vis-à-vis de la charte professionnelle. Nous y reviendrons plus loin. Il s’agit ici surtout de la responsabilité éthique6. Cette responsabilité implique un sens aigu de la prévision, de la liberté et du service de la collectivité qui va bien au-delà du fallacieux « droit à l’information ». Cette responsabilité nécessite une démarche de pensée historique dont les journalistes commencent à avoir conscience. Nous approfondirons cela.
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Même étymologie que responsable : responsus, respondere. Vocabulaire technique et critique de la philosophie, André Lalande, PUF, Paris, 1962. 6 Voir la différence fondamentale entre éthique et morale dans le chapitre 1 p. 4 5
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UN « JOURNALISME À RESPONSABILITÉ LIMITÉE »
Survolons rapidement la responsabilité traditionnelle du journalisme. Cette allusion symbolique à une SARL n’est pas dénué de sens ! La 1re RESPONSABILITÉ JOURNALISTIQUE EST DE TRANSMETTRE. Transmettre les faits destructeurs d’une fin de civilisation : comportements immoraux, absence de repères traditionnels, conflits sociaux et économiques, guerres, terrorisme, pollutions planétaires, séismes, centrages psychologiques émotionnels de toute la culture… C’est un peu comme un « accouchement dans la douleur » ! Compte tenu de la nécessité évolutive de faire table rase des scories du passé, les faits constructeurs sont encore au second plan. Non qu’ils n’existent pas, mais la manière de penser négative actuelle les dissimule abondamment. Tout particulièrement concernant la tournure d’esprit française. Cette transmission fait appel largement à la responsabilité morale. Cette RESPONSABILITE MORALE correspond à la conformité des informations visà-vis de la charte professionnelle. Voici ce qui y est écrit la concernant : …« Le journaliste digne de ce nom : Prend la responsabilité de toutes ses productions professionnelles, mêmes anonymes ; Le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, rappelé dans la Déclaration des droits de l’homme et la Constitution française, guide le journaliste dans l’exercice de sa mission. Cette responsabilité vis-à-vis du citoyen prime sur toute autre. Ces principes et les règles [éthiques]7 ci-après engagent chaque journaliste, quelles que soient sa fonction, sa responsabilité au sein de la chaîne éditoriale et la forme de presse dans laquelle il exerce. Cependant, la responsabilité du journaliste ne peut être confondue avec celle de l’éditeur, ni dispenser ce dernier de ses propres obligations. » Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte ou exprimer une opinion contraire à sa conviction ou sa conscience professionnelle, ni aux principes et règles de cette charte. »…
On voit bien dans ces extraits de la charte professionnelle le sens d’engagement total, de non possibilité de se défausser, et cela vis-à-vis du citoyen en priorité. Le devoir d’informer est subordonné comme nous l’avons développé dans les deux précédents chapitres à la liberté de la presse, à la vérité des informations, et du « droit de savoir » des 7
Il faut comprendre « morales ».
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peuples. Et nous avons vu que la liberté de la presse est souvent unilatérale ; et que la vérité journalistique subit bien des influences !… Illustrons cette responsabilité limitée par quelques exemples. Ce « journalisme à responsabilité limitée » faisait dire à un reporter de guerre : « lorsque je suis sur le théâtre d’un conflit, j’essaye de rapporter les événements aussi exactement que je le peux. Je m’attache à le vérité des faits que je constate. Si par le suite mes propos sont instrumentalisés par les terroristes, ce n’est plus de ma responsabilité. »8… Cette préoccupation des journalistes d’être manipulés par ceux dont ils relatent les faits qu’on leur montre est régulièrement citée. Sans pour cela qu’une solution soit apportée. Un peu comme si les journalistes se sentaient « dédouanés » de leur responsabilité du simple fait d’en parler encore et toujours !… Un certain Ponce Pilate en son temps agit de même !… Ce questionnement à ce sujet montre bien que le journalisme contemporain est encore écartelé par des dualités propres à la morale, entre le bien et le mal. Le point de vue étique n’a plus a se poser de telles questions : il est au-delà et agit en conséquence. Dans le même ordre d’idée, la responsabilité défaussée sur autrui est souvent le fait des intervieweurs lorsqu’ils sont mis en cause par les interviewés. « C’est la faute du public qui demande des réponses… ». Le journaliste n’est plus alors qu’un passeur de bâton, pour utiliser une image de course sportive. Par exemple, lors d’une interview du Président Gorbatchev9, un journaliste irritait manifestement son interlocuteur en lui reposant avec insistance des questions à propos de dissidents russes. Le journaliste se sentant accusé, se défendit de poser ces questions parce que « le public voulait savoir ». - « Mais vous n’êtes pas comme un bouchon ballotté sur les vagues, vous avez votre librearbitre. Vous pouvez choisir vos questions » répondit Gorbatchev !… Un exemple caricatural « d’irresponsabilité illimitée » fut cette annonce à la télévision sur deux chaînes « concurrentes » du « retrait » de la vie politique d’Alain Juppé : par l’intéressé qui informait qu’il ne se retirait pas, tandis qu’au même moment exactement, sur l’autre chaîne concurrente, un journaliste obnubilé par le « scoop » à tout prix annonçait le contraire ! Ceux qui ont pu assister à ces moments de télévision, en zappant d’une chaîne à l’autre, se souviennent du coté surréaliste de l’événement. Il fut sanctionné par ses pairs ainsi que sa hiérarchie10. *
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Interviewé en janvier 2015 sur France Info. Au kremlin, par le journaliste Y. Mourousi. 10 le journal à 20 heures de France 2, du 3 Février 2004. Il est intéressant de noter que la video de ce journal n’est pas (facilement?) disponible sur Internet, tandisque celui des “excuses” le lendemain du dit journaliste est largement diffusé !…? Cette affaire a fait couler beaucoup d’encre et il est inutile de la développer. Une seule question demeure cependant : a-t-on vraiment tiré la leçon de ce comportement anti-journalistique ?… L’information journalistique n’est-elle qu’un “produit de consommation” comme un autre ?… 9
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LE VERBE EST UNE PUISSANCE11 La 2e RESPONSABILITÉ JOURNALISTIQUE DE S’ABSTENIR, DÉCOULE DE CETTE PUISSANCE DU VERBE. Le journalisme est surtout responsable de ses paroles et de ses écrits, car l’action physique n’est pas sa vocation. De par l’immense diffusion de ces informations, due aux moyens modernes de communication, sa responsabilité l’est également. Paradoxalement, s’il est entendu que le journaliste est responsable de ce qu’il dit lorsque des excès sont commis : diffamation, désinformation, divulgation de secrets… il semble jouir d’une certaine latitude pour dire tout et n’importe quoi ! Sans être péjoratif. Au nom de la liberté d’expression, de la démocratie. Mais s’il écoutait mieux l’opinion silencieuse — autre paradoxe — il comprendrait que sa responsabilité est bien plus engagée que par le respect des principes de la charte professionnelle. Que l’on pense à toutes ces informations qui ont conduit les personnes meurtries à des actes désespérés, jusqu’au suicide ! La culture moderne n’a pas encore bien conscience de l’énergie véhiculée par le verbe. Tout en la pressentant « dans ses tripes ». La pensée, la parole, l’écrit peuvent avoir un impact considérable sur nous et les autres. Une parole oisive, futile, convenue, n’a pas beaucoup d’énergie ; mais une parole psychologiquement centrée peut faire beaucoup de mal, ou au contraire aider considérablement les autres. Est-il besoin de se rappeler que la parole des grands prophètes traverse les millénaires sans perdre de leur impact. La pensée journalistique, sans s’élever à ce niveau métaphysique, véhicule néanmoins tous les archétypes d’une civilisation12 et les nuances significatives d’une culture moderne, elle-même issue de cultures antérieures. Et par sa diffusion elle acquière une cinétique dont on n’a pas véritablement mesuré la portée, faute de moyen scientifique de mesure13. La 2e responsabilité journalistique de s’abstenir, découle donc de cette puissance du verbe. C’est celle de ne pas ajouter aux faits dramatiques l’émotion destructrice de la peur et de la haine consécutive. Le journalisme actuel a bien conscience d’attiser la peur, mais n’a pas conscience de sa responsabilité en la matière ! En particulier il ne comprend pas tout ce qu’il aura à faire dans l’avenir pour réparer ses dommages. L’information sous flux tendu, qui fait dire à un journaliste qu’il est comme un hamster tournant indéfiniment dans sa roue, ne permet pas de mesurer l’impact de ses mots. En s’abstenant dans bien des cas, il commence à maîtriser son impact constructeur. Il lui reste à aller plus loin pour édifier le futur comme nous le verrons plus loin. Le verbe est puissance. Et la responsabilité est immense. La puissance du verbe est très paradoxalement comprise dans nos civilisations. D’un côté le sens commun reconnaît que des paroles peuvent blesser, que des propos peuvent être diffamatoires — ce que la loi cherche sans réel succès à contenir14 — , que certains rares 11
Famille étymologique de : pouvoir Voir le chapitre 2 13 Les sondages ne sont pas assez pertinents pour cela. La mesure véritable nécessite une compréhension occulte dont seuls de grands yogis ou des Sages par exemple ont la maîtrise. 14 Par exemple, la véritable présomption d’innocence consisterait à n’émettre aucune parole avant qu’un procès n’ai lieu. Car chacun sait bien que le principe « pas de fumée sans feu » s’applique dés lors qu’une personne est mise en cause, et qu’elle est coupable avant tout jugement… et même après si elle est acquittée !… 12
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orateurs ont un pouvoir de conviction, tandis que bien d’autres bafouilleurs ont une voix qui se perd dans le désert ; que les grands réformateurs de l’Histoire se sont appuyés sur la parole15, etc… Entre la compréhension intellectuelle vague et floue et la connaissance expérimentale du pouvoir du verbe il y a un fossé. Par exemple, lors de l’attentat dramatique en janvier 2015 d’un journal satirique, un journaliste s’étonnait que « le propos de caricatures somme toute assez banale ai pu déclencher tant de violence ! »… Ce journaliste centré dans son intellect n’avait pas encore intégré l’événement. L’expression d’un slogan utilisé par un organe de presse : « le poids des mots… » n’est-il pas significatif de ce paradoxe. Il n’est pas question de la puissance mais du poids des mots. Le poids est statique tandis que la puissance infère une énergie : e = mc2 ! Les hommes ne sont-ils pas en train de mesure l’effet parfois déflagrant des paroles17. L’attentat terroriste de janvier 2015 en France contre des journalistes à fait l’effet d’une véritable explosion atomique ! Le monde entier a pris conscience de quelque chose qui n’a pas encore été bien analysée : « la puissance atomique du verbe » ! 18 16
Chaque pensée, chaque mot, chaque parole a une énergie mise en mouvement et se propageant dans le mental collectif19, puis via les ondes et les écrits. Et les humains ont la capacité de capter cette énergie, d’autant plus facilement qu’elle a un taux vibratoire bas. Les pensées de haine, d’ironie, de critique, ont un taux plus bas que les pensées élevées… qui font souvent sourire ! ou passent au-dessus des consciences qui n’en ont pas une pré-perception, comme l’a démontré la psychologie traditionnelle20. L’attentat de janvier 2015 en France est peut-être plus significatif de l’effet de la pensée que celui du 11 septembre 2001 aux Etats-unis. Ce sont des journalistes qui sont en cause, alors qu’aux Etats Unis il s’agissait d’un réaction terrorise au mésusage de la puissance commerciale, dont le pensée financière perverse cependant est à l’origine. Un exemple d’un propos véritablement mineur très simple peut faire saisir les conséquences sur le public. Un journaliste laissait dire à la radio à un intervenant : “les gens ne croient plus à la vie après la mort alors ils en profitent pour consommer”... Ces propos, à bien y réfléchir, sont blessants pour tous car ils ont un effet démoralisant ! Ils ne sont pas scientifiques, car le lien de causalité n’est pas démontré. Il s’agit d’une affirmation superstitieuse non réfléchie. La consommation est un effet de l’avidité, elle même liée à la peur en général. Croire à la vie après la mort ne suffit pas pour ne pas avoir peur ; il faut savoir. S’ils n’avaient pas peur de la mort, ils saurait par expérience que la vie continue éternellement. La consommation n’a rien a voir directement avec la vie après la mort. Mais ce raccourci journalistique approximatif et faux, insidieux, heurte les croyants et humilie les consommateurs. Que le journaliste dans le cas cité parle lui-même ou laisse parler son invité sans se donner la peine d’intervenir participe de la même responsabilité, par complicité. Cet exemple montre de plus que la responsabilité journalistique implique de très bien connaître sont sujet pour en maîtriser tous les débordements. Soit en se spécialisant dans un 15
Ceux qui se sont appuyé sur les armes uniquement n’ont laissé que des champs de ruines. « le poids des mots , le choc des photos » inventé par Paris Match en 1976. Qu’elles soient illustrées ou non. 18 D’autre part, la loi d’action-réaction n’a pas non plus été mise en lumière. La défense de la liberté unilatérale de la presse a été montée en épingle. Ce dont se sont servi les politiques de manière très opportuniste. La non adhésion d’une partie des gens, des jeunes en particulier, ne traduit-elle pas une réaction à cette utilisation sur-émotionnelle, là où une analyse posée, scientifique aurait été la bienvenue ?… 19 Selon un principe ésotérique mal connu. 20 Lire un précurseur comme Théodore Ribot et autres auteurs. 16 17
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domaine, soit en acquérant l’expérience avec l’age. Un journaliste trop jeune peut-il réellement être pleinement responsable !… On comprend que chaque parole journalistique non-inspirée navigue sur les eaux de la dualité et peut faire bien du tort. Pour commencer, comme l’enseigne le Mahatma Gandhi lorsqu’il était journaliste, la responsabilité journalistique débute par la non-violence. La maîtrise de la non-violence nécessite la maîtrise de la pensée et du désir. Une anecdote d’un autre Sage illustre parfaitement cette philosophie métaphysique. « Les moustiques si instructifs sont l'occasion d'une nouvelle leçon, au premier temps de mon séjour à l'ashram. C'était au crépuscule. Au pied de mon gourou, je jouissais d'un calme absolu. Soudain, un moustiques importun trouble mon recueillement. Comme il m'enfonçait dans la cuisse son dard empoisonné, je levais une main vengeresse, pour me retenir au dernier moment en me remémorant un aphorisme de Patanjali sur l’ahimsa ou non-violence. – Pourquoi n'es-tu pas mis ton acte à l'exécution ! [Questionne Sri Yukteswar]. – Maître ! Ainsi vous me conseillez d'ôter la vie ! – Non, mais le coup mortel était déjà porté en ton esprit. – Je ne comprends pas. – Patanjali entend qu'on doit supprimer le désir de tuer ».21 Les journalistes sont tous d’accord pour ne pas véhiculer des pensées de haine, de violence. Mais est-ce si facile que cela ? En montrant des images violentes, en donnant la parole à des acteurs haineux, ils sont aussi responsables de propager ces pensées négatives. Plus subtilement, les frustrations engendrant la peur, qui a son tour engendre inévitablement la violence, il devient très difficile d’exercer une pensée non-violente ! Le journalisme qui ne va pas au bout de son propos crée ces frustrations. Cela implique-t-il de se taire ? Pas nécessairement si les faits présentés, les intervenants qui s’expriment sont accompagnés par une explication intelligente et dédramatisante. Ensuite la responsabilité journalistique nécessite la discipline de la pensée. Gandhi, se rendant compte qu’il était poussé à trop parler, décréta pour lui-même un jour de silence hebdomadaire ! Nous sommes dans une fin de civilisation marquée par une monstrueuse logorrhée verbale depuis à peine deux siècles : suite à la liberté d’expression, aux progrès technique des moyens de communication qui ont permis plus de loisirs. Chacun veut mettre son grain de sel… pour faire avancer inutilement le schmilblick22 ! La puissance du verbe ainsi amplifiée ne débouche-t-elle pas sur un dérèglement de la pensée encore plus puissant que le dérèglement climatique !…
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Paramhansa Yogananda, Autobiographie de yogi, Adyar, Paris, 1961. Schmilblick, etym. 1949, terme familier inventé par l’humoriste Pierre Dac dans les années 1950, répandu à partir de 1969. Mot d'apparence alsacienne, choisi sans doute pour sa graphie compliquée, diffusé par un jeu télévisé décrivant un objet totalement inutile. Le mot est de nos jours également utilisé pour qualifier quelque chose d'indescriptible ou de très compliqué. 22
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Le journalisme ne devrait-il pas apprendre à s’abstenir pour mettre en œuvre cette 2e responsabilité ? La responsabilité sous ces différentes formes civile, sociale, juridique est peut-être suffisante pour un journalisme traditionnel. Mais une autre dimension de la responsabilité permet d’aller plus loin dans la rôle futur de l’Esprit journalistique. Le verbe est puissance. Et la responsabilité est immense.
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LE JOURNALISME A RESPONSABILITE ILLIMITEE ETHIQUE
« L’Éthique est à la morale, ce que l’Ame est à la personnalité »
Avec la dimension éthique de la responsabilité journalistique, nous quittons le domaine du journalisme traditionnel assez soucieux de respecter les règles morales, civiles et juridiques, pour nous aventurer dans celui de l’Esprit journalistique de l’avenir ! Comme les grands Penseurs ne cessent de nous l’annoncer, cet esprit sera métaphysique. Il synthétisera le sens des évènements selon trois dimensions temporelles que nous allons essayer de définir. Cet esprit ne sera pas statique et simple spectateur, mais acteur des transformations en assumant une responsabilité entière. Voyons ces trois points : la 3e responsabilité illimitée éthique d’ordre métaphysique ; la 3e responsabilité illimitée éthique, de synthétiser le sens ; l’action réformatrice de la 3e responsabilité illimitée.
• LA 3e RESPONSABILITE ETHIQUE EST D’ORDRE METAPHYSIQUE. La responsabilité Éthique est d’ordre métaphysique. Elle n’est pas largement développée dans nos cultures par manque de connaissance ésotérique suffisante. La Sagesse du Vedanta de l’Inde, du Bouddhisme, en est plus proche. Voici ce qu’en dit par exemple une paraphrase des yogas sutras de Patanjali : L’homme « s'éveille au sens de sa responsabilité envers autrui et commence à chercher le bonheur dans l'accomplissement de ses obligations envers ceux qui dépendent de lui : sa famille, ses amis et tous ceux avec qui il entre en contact. Cette nouvelle tendance est le début d'une vie de service, qui l'amène en définitive à se rendre compte pleinement de ce que signifie la conscience de groupe. […] le sens de la responsabilité est la première indication de l'éveil de l'égo ou du principe christique.».23 Eveil… service… groupe… : voici trois idées majeures de l’Esprit journalistique. Cette troisième responsabilité éthique n’est pas éthérée : elle se manifeste de manière pratique, et permet une activité journalistique efficace. Elle veille cependant à l’usage mesuré du verbe. La responsabilité journalistique éthique engage en particulier à écrire des mots, ou à émettre des paroles, sans « ombre ». Qu'est-ce que cela veut dire ? Ces mots sans « ombre » ne véhicule que la lumière sur le plan psychologique. Ils ne contiennent ni violence, ni sadisme, ni doute, ni aucun effet destructeur sur l'auditeur ou le lecteur. 23
La lumière de l'âme - sa science et ses effets - les yoga sutras de Patanjali p.174 A.A.Bailey
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Par exemple la parole exceptionnellement châtiée ou les écrits remarquablement ciselés d'un écrivain poète académicien comme Maurice Genevoix, rares à bien des égards, contiennent souvent des notes sadiques ou morbides qui laissent une empreinte désagréable. En comparaison, toute l'œuvre d'un philosophe comme André Karquel, d'un yogi comme Yogananda, du Dalai lama et du moine bouddhiste contemporain Mathieu Ricard, pour ne citer que quelques exemples, sont exempts d'ombre. • LA 3e RESPONSABILITE ETHIQUE EST DE SYNTHETISER LE SENS. Après la 1e responsabilité de transmettre et la 2e responsabilité de s’abstenir, la 3e responsabilité est de synthétiser le sens afin de permettre d’organiser la civilisation. Synthétiser le sens va bien au-delà de la « recherche de sens », de « donner du sens », du « pourquoi des choses »… si souvent évoqués dans notre culture contemporaine où l’atomisation des faits crée un monstrueux capharnaüm insensé. C’est tout simplement essayer de relier les évènements à leur cause transcendante, au « Plan divin » pour utiliser une expression ésotérique. Il est certain que les athées, les matérialistes, les laïcistes, les agnostiques ont quelque difficulté à considérer ce point de vue. Mais leur errance dans le désert du sens ne devrait-elle pas leur faire considérer scientifiquement cette autre possibilité ?… Passé, présent et avenir relient les événements quotidiens. * « Le fil de relation qui permet de comprendre que l'appréhension de toutes les divisions fragmentaires de la réalité, ce fil d'Ariane dégagé des stratifications accumulées par le passé, ce fil retrouvé nous permettra donc de sortir du labyrinthe de nos confusions et de poursuivre, sans trouble, la route qui s'ouvre aux humains qui n'est qu'un éternel présent. » André Karquel 24
La synthèse du sens journalistique s'exerce dans trois directions temporelles : a– Dans la direction d’une compréhension historique des événements présents. b– Dans la direction transcendé d’une analyse scientifique exacte, sans artefact, des faits actuels, en relation avec le sens psychologique et intérieur de l’individu. c– Dans une perspective psychologique future de l'impact des événements actuels. Voyons ces trois direction un peu plus en détail. a– Dans la direction d’une compréhension historique des événements présents. La synthèse du sens, de la responsabilité éthique, implique premièrement de se pencher dans la direction d’une compréhension historique des événements présents. L’Esprit journalistique relie le passé au présent pour en extraire l’enseignement dynamique. Par exemple la notion de « repentance » récemment promu par les gouvernements cherche à s’inscrire dans cet esprit. Mais ce n’est qu’un pâle reflet du lien avec le passé. D’autre part la pollution idéologique religieuse insiste trop sur la culpabilité. Ce masochisme peut générer paradoxalement la haine de l’autre !…25 Il n’y a donc pas une compréhension historique des événements présents dans ce cas. Pour comprendre, il faut d’abord se débarrasser des conditionnements psychologiques – c’est le plus difficile ; et puis tenter de rechercher les
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André Karquel, L'homme à la mesure de notre temps, édition sésame 1955, p.46 Cf. un résumé pertinent de « repentance » sur le site wikipedia par exemple.
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causes antérieures à ces évènements ; et enfin analyser l’effet : destructeur nécessaire et/ou constructeur bénéfique. La démarche est délicate et parfois longue. Le journaliste a donc une fonction d’historien à moyen terme26 et à long terme27. De courts exemples en notes donnent le type de direction de la réflexion à appliquer sur n’importe quel sujet. Les journalistes actuels reconnaissent d’ailleurs parfois qu’ils ont ce rôle d’historien. Par sa dimension d’étude historique, la responsabilité au sens éthique rejoint subtilement la loi de cause à effet de l’occident ou loi du karma de l’orient. C’est une responsabilité « scientifique », au-delà de toute culpabilité. Nous sommes responsables non seulement de nos actes passés, comme présents, mais de toutes nos pensées, de toutes nos paroles. Plus ces pensées sont conscientes et utilisent l’énergie de la volonté qui agit inévitablement sur autrui et le cours des choses, plus nous en récoltons et récolterons intensément les fruits, doux ou amers. On pourra lire avec intérêt, par exemple, l’ouvrage d’André Karquel : Europe, humaine aventure qui survole l’histoire pour en extraire le sens contemporain. « Il est destiné à ceux qui n’ont pas eu le loisir d’étudier notre Passé » précise l’auteur.28 Notons au passage que la « bonne conscience » du au respect de la responsabilité seulement morale n’exonère pas du karma ! Il faut comprendre profondément les causes pour œuvrer efficacement à l’épurement des dettes en toute lucidité. Sinon l’Histoire se répète… et l’évolution se fait malgré tout, mais dans la douleur et la mort. Ce point précis n’est pas facile à comprendre pour un mental occidental. * b– Dans la direction transcendé d’une analyse scientifique exacte des faits actuels, en relation avec le sens psychologique et intérieur de l’individu. Toute la chaîne des responsabilités… La responsabilité éthique journalistique s’applique à soi-même, mais ne se doit-elle pas de mettre en lumière toute la chaîne des responsabilités des faits et des acteurs29 qu’elle a la responsabilité de faire connaître ? Mettre en lumière la chaîne des responsabilités jusqu’à sa véritable origine nécessite de dépasser la démarche de type juridique et policière. Le jugement, résultant d’une analyse intellectuelle grossière, fait place au discernement bien plus fin et inspiré. Sublimer la fonction « policière », sublimer la fonction de « justice » n’est-ce pas chercher à être au plus proche non de la loi des hommes mais de la loi karmique ?… La première tendant cependant avec le temps à se rapprocher de la seconde. Ces points nécessiteraient de longs développements qui dépassent le cadre du sujet. 26
Exemple : pourquoi Israël refuse un état palestinien. Pourquoi le refus d’assimiler les palestiniens après la guerre, par un président égyptien, à créé le foyer de fermentation des passions actuel ?… Pourquoi les journalistes n’en parlent plus ?… Etc… 27 Exemple : Comment l’attitude de l’église qui ne voulait libérer les lieux saints que « dans le sang » a-t-elle créé en partie « l’héritage mental » actuel de guerre israélo-palestinienne permanente ?…(lire Frederic de Hohenstaufen de Benoist-Mescin, cet historien visionnaire) Etc… 28 André Karquel, Europe, humaine aventure, Éditions Pierre Clairac, 1954. Livre électronique gratuit téléchargeable à : (Copier/coller les lien dans la barre d’adresse sur votre navigateur internet). http://www.archive-host.com/compteur.php?url=http://sd-1.archivehost.com/membres/up/25132603150607837/LIVRES_A_KARQUEL/EUROPE_HUMAINE_AVENTURE_A_KARQUELpdf.zip ou http://akarquel.toile-libre.org/z_t-l_archives_akarquel/EUROPE_HUMAINE_AVENTURE_A_KARQUEL.pdf.zip ou https://fr.scribd.com/doc/8776731/Andre-KARQUEL-L-HOMME-A-LA-MESURE-DE-NOTRE-TEMPS 29
Par exemple : les crashs d’avion, les catastrophes ferroviaires, maritimes, les attentats terroristes, les conséquences humaines des cataclysmes climatiques, les assassinat de politiques,… ; l’étouffement de l’esprit religieux par l’esprit laïciste ; etc…
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Mettre en lumière toute la chaîne des responsabilités implique de dépasser bien des pierres d’achoppement. En premier lieu, la loi devra être modifié concernant le concept de « diffamation » . Sinon l’information par ellipses absconses ne sera pas comprise de la masse. Le doute profitera toujours au criminel ! Et il faudra établir une ligne de démarcation plus nette entre l’existence personnelle et publique, sans faux arguments, ni occultation de la vérité, ni attisement de la vindicte populaire, mais sublimation par l’intelligence tolérante des causes véritables. 30
Après la période moderne de chasse aux sorcières pour désigner des boucs émissaires au lynchage populaire, une démarche posée, scientifique, compréhensive nécessitera beaucoup de discernement, une connaissance de soi approfondie, pour ne pas laisser poindre la haine, les parti pris idéologiques, les jugements émotionnels. L’enchaînement des causes et des effets successifs devra inclure toutes les complicités actives mais aussi passives. Il y a là un vaste champ de remises en cause !… En particulier, l’attitude des électeurs, des consommateurs, des spectateurs montrera la nécessité pour la Civilisation à venir d’avoir des citoyens éthiques et pas simplement moraux ; donc bien instruits. Cette responsabilité collective semble en train de percer légèrement la conscience des peuples. Cela malgré des enlisements caricaturaux de l’opinion aveuglée par des groupes complices de déviances de toutes sortes : financières, politiques, religieuses, sexuelles,… Les mesures à prendre PAR CHACUN concernant ceux qui se complaisent dans l’égoïsme, la malhonnêteté —intellectuelle par-dessus tout —, le crime, devront être expliquées à l’opinion. Les groupes de consommateurs n’en sont qu’une pâle expression. Le rôle de la justice devrait devenir marginal et ne concerner que les irréductibles. La loi du silence comme à l’époque où un De Gaule conseilla à son ministre de ne pas divulguer « l’affaire de l’Observatoire » où avait trempé celui qui fut plus tard Président de la République, justement à cause de cette hypothèse que relevait De Gaulle, est peut être en voie de disparition31. Mettre en lumière la chaîne des responsabilités c’est comprendre la notion de karma et œuvrer pour une Civilisation de Paix et de tolérance. C’est tout le contraire de l’exploitation médiatique a des fins commerciales des « affaires » actuelles. Le journalisme aura fort à faire pour se libérer de ses atavismes, comme un ivrogne de son hérédité. Encore une fois, les hommes devront apprendre de plus en plus à être éthiquement irréprochables. Parmi la chaîne des responsabilités positives, l’esprit journalistique éthique ne se doit-il pas d’éclairer mieux l’opinion, par exemple, sur ceux qui œuvrent techniquement dans l’ombre pour éradiquer les dérives financières, qui ne sont qu’une forme des dérives sectaires et mafieuses. Cet éclairage donnerait un regain d’optimisme aux peuples !… Etc… Les faits sont le miroir de notre inconscient, plus ou moins maîtrisé. La perception d’une dimension psychologique et intérieure de l’individu permet de relier les évènements extérieurs à la conscience humaine. Les évènements journalistiques ne sont plus seulement des « objets » de consommation, mais inter-réagissent avec le lecteur/auditeur. La participation à l’information journalistique contemporaine d’intervenants 30
Actuellement certaines causalités sont suggérées par des œuvres de « fiction » pour contourner des procès en diffamation. • Par exemple le téléfilm en mars 2015 : crime d’état, sur les présomptions concernant l’assassinat de Robert Boulin. On peut se demander pourquoi sa fille dit : « La justice française continue à couvrir un mensonge d’Etat, elle me doit des comptes. Rien n’est cohérent dans la thèse du suicide, il s’agit bien d’un assassinat politique »… ?etc… Mais ce film va-t-il au bout de la chaîne des responsabilités supposées ? 31 Relevons cependant qu’il s’agissait là d’un acte politique et non journalistique qui pouvait en son temps justifier ce silence. Les journalistes par la suite se sont chargés de faire la lumière, endossant alors cette responsabilité.
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psychologues est un pâle reflet de ce que sera cette recherche de sens lorsqu’une dimension transcendante permettra d’intégrer le sens intérieur, métaphysique, de l’individu. Le journalisme éthique pourra accompagner les masses à faire ces prises de conscience individuelles. Actuellement la psychologie moderne est encore trop enlisée dans le matérialisme pour permettre un envol de la conscience vers le Soi intérieur… Il apparaît donc que la responsabilité éthique fera du journaliste : - Un scientifique ; un psychologue ; - Et un métaphysicien … Là est le plus gros effort à faire dans un monde matérialiste en mutation ! * c– Dans une perspective psychologique future de l'impact des événements actuels. Ne pense pas le mal…
La synthèse du sens, de la responsabilité éthique, implique en troisième lieu une capacité créatrice approfondie. Cette perspective psychologique future de l'impact des événements actuels a fort à faire avec les vieilles idées obstruantes de l’ancienne civilisation. Nous imaginerons ci-dessous quelques idées neuves de la Civilisation à venir. L’Esprit journalistique relie le passé, le présent à l’avenir pour assumer pleinement la responsabilité de nos actes, de nos pensées. D’où l’utilité de la non-violence sous tous ses aspects physiques, émotionnels et mentaux pour éviter l’esprit fanatique obscurant et préparer un avenir harmonieux. L‘innocuité, cette attitude positive de l’esprit qui ne pense pas le mal, est la plus puissante force dans le monde actuel, dit l’ésotérisme. Le journaliste assumant une responsabilité éthique est donc aussi un futurologue ! Pas seulement des technologies, mais de la spiritualité des consciences : qu’y a-t-il au-delà du mur dans lequel les prophètes de malheur nous disent a tout bout de champs que nous allons ?… ! La responsabilité éthique implique en définitive un sens psychologique métaphysique approfondi. Ce sens approfondi puise ses racines dans le passé historique karmique, un présent harmonisé et transcendé, et doit faire preuve de clairvoyance prospective quant à l’avenir de la Civilisation. * • LA 3e RESPONSABILITÉ ÉTHIQUE ILLIMITÉE A UNE ACTION RÉFORMATRICE. « Peu de gens sont à même de trouver en eux-mêmes les pensées et les idées qui pourraient les conduire à la réalisation de la vérité »
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Aphorisme métaphysique
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A.A. Bailey Psychologie ésotérique, tome I, p236.
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Lorsqu’on laboure en superficie un champs, les plantes poussent peu et mal. En revanche, si on passe le socle profond d’une charrue, il remonte à la surface une terre riche et féconde. Il en est de même pour l’esprit journalistique. Lorsque la responsabilité éthique est assumée le journaliste porte la globalité d’un sujet sur ses épaules. Il met à jour la richesse des profondeurs de l’âme humaine. De plus, en labourant ainsi, les mauvaises herbes que sont la myriade de faits insignifiants, inutiles, sont enfouies dans le sol où elles vont pourrir. Cette responsabilité est illimitée car aucun aspect essentiel d’une information n’est étouffée ou laissée à l’écart. L’essentiel prime sur le superficiel qui est le cas dans l’immense majorité des informations inutiles déversées sur la planète depuis un siècle ! De même que des parents responsables portent leurs enfants jusqu’à l’age adulte, le journalisme éthique aide l’opinion encore dans l’enfance, et parfois l’adolescence, à mûrir. Il a la responsabilité d’élever la conscience prisonnière de la personnalité égocentrée et matérialiste vers la conscience spirituelle. Pour preuves de cette opinion immature : cet attachement immodéré pour les jeux ; ces querelles incessantes et infondées comme celles des enfants dans la cour de l’école ; cette perversion des valeurs humaines « justifiées » par des sophismes sans fin, etc… Plus nous avancerons vers la Civilisation à venir, plus les conséquences de ce verbe journalistique seront visibles. Se posera alors de plus en plus la question de ce que l’on doit vraiment dire et comment le dire. La responsabilité dépendant du degré de conscience de l’individu, la pensée journalistique devra de plus en plus être clair sur sa volonté : détruire ou construire. Détruire : c’est-à-dire blesser par inconséquence, briser violemment les illusions… Construire : aider subtilement à se déconditionner, faire naître l’espoir, stimuler les bons penchants des êtres,… Comme nous sommes à une période-charnière entre deux civilisations, l’aspect de fossoyage dans tous les domaines est actuellement le plus fort. Le journalisme n’est pas épargné. Néanmoins, il peut jouer un rôle d’éclaireur du futur à partir des faits présents… En exerçant son pouvoir de montrer du discernement dans ses choix. Grâce à son engagement pour une information qui touche l’humanité, le journalisme éthique a la responsabilité de travailler pour le progrès des groupes. En particulier la responsabilité éthique n’est-elle pas d’aider à élever la conscience spirituelle des peuples, en la dégageant des gangues matérialistes. La lutte pour la planète, pour une consommation responsable, etc… en sont les prémices, mais encore trop « matériels ». En abordant l’aspect hermétique de manière scientifique, il peut dégager les consciences qui sont tombées dans le piège des « dérives sectaires » et des extrémismes. Le laïcisme en réponse33 aux violences criminelles sectaires actuelles n’est qu’un cul-de-sac ! Il ne fait qu’exacerber les reproches des religieux fanatiques faits à la civilisation moderne. L’action réformatrice du journalisme éthique est d’éclairer les pensées embrouillées des masses. Pour aider à façonner la pensée humaine, il jette une lumière sur les problèmes de la psychologie, par exemple en faisant comprendre les réactions à l’autorité de type œdipien propre à l’adolescence immature34. ** 33 34
En soi le laïcisme est une nécessité historique, mais pas comme « réponse » aux passions extrêmes.
Ce qui fit rejeter violemment le projet de régionalisation de De Gaulle, en confondant autorité et autoritarisme. Tout ce que cet homme avait fait pour permettre aux français de garder la tête haute et leur indépendance après la guerre a été balayé à cause de ce comportement infantile des masses !… Qu’ont fait alors les journalistes pour éclairer l’opinion ?… Mais il fallait par ce rejet « libérer » ce Serviteur après la mission accomplie !…
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LES 7 RESPONSABILITÉS MAJEURES DE L’ÉTHIQUE JOURNALISTIQUES. Cette action réformatrice peut accélérer l’esquisse de l’architecture intérieure des sept piliers de la civilisation à venir. Qui peut se définir comme : 1/ le pilier de la politique 2/ le pilier de l’éthique et de la métaphysique 3/ le pilier de la pensée appliquée aux activités de la cité 4/ le pilier de l’art 5/ le pilier de la science 6/ le pilier de la religion 7/ le pilier de l’organisation et de la forme. (Se reporter au détail du contenu de l’ouvrage La Civilisation sans peur à venir, en fin de cet article). Lorsque le modèle est clair, les plans peuvent efficacement être dessinés et le gros œuvre mis en action. Le journalisme éthique et responsable s’attachera à faire émerger dans la conscience de l’opinion des aspects majeurs de ces 7 piliers de la Civilisation à venir, parmi lesquels ceux qui suivent en particulier. - Dégager la synthèse de tous les partis politiques. Résolvant ainsi les antagonismes partisans. Remettre à leurs justes places les outils du pouvoir : justice (et sa tentation moderne de prise de pouvoir) , finances (un vieux problème hégémonique !), police, armée. Développer l’esprit international… - Aider à la vulgarisation de la psychologie ésotérique. Nous reverrons en détail ce point dans le chapitre IV… - Remettre à une place plus mesurée les excès de la pensée économique et financière. Montrer les voies d’une action sage en ces domaines et des transformations nécessaires pour mettre au pas les attitudes malsaines pour la planète et les peuples… - Développer l’effet architecturales35…
« thérapeutique »
des
Harmonies :
artistiques,
sociales,
- Développer un esprit scientifique de l’information pour la dégager de l’émotion et de l’utilisation morbide de la peur et de l’anxiété, comme cela a été longuement développé dans le chapitre I… - Permettre à la nouvelle religion œcuménique de s’exprimer ; neutraliser la tentative de faire du laïcisme un nouvel « ecstasy » de l’opinion, comme le marxisme fut la nouvelle drogue contre « l’opium du peuple» en son temps !… - Montrer tout l’intérêt des symboles en éduquant ceux qui les ont bafoué - comme c’est la tendance de ce siècle. Développer un sens altruiste de l’organisation débarrassée des lourdeurs administratives et des procédures kafkaïennes… Un aspect particulier de la responsabilité éthique collective est celui concernant les émissions régulières de la radio et de la télévision qui IMPOSENT UN RYTHME à l’humanité, comme un rituel magique. Rappelons-nous, au début des années 196036, la radio accéléra ce rythme et commença a diffuser un bulletin d’information horaire ; jusqu’à récemment, vers 1987, une information en 35
Il y aurait beaucoup à dire sur les effets déstructurants de la psyché humaine des architectes de ces deux derniers siècles en particulier.
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continue à la radio puis à la télévision. Il est important de réfléchir à cet aspect rythmique qui change l’existence des individus en agissant sur leur mental… Ce rythme est-il binaire, ternaire ? Saccadé ou harmonieux ? Est-il hypnotique ?… Laisse-t-il le temps de penser par soi-même ?… A l’avenir faudra-t-il réduire ou réguler ce rythme effréné de la civilisation qui est le rythme de la pensée agitée, non maîtrisée ?… ***
« Lorsque l’intellect français sera tourné vers la découverte de l’élucidation des choses de l’esprit il pourra porter la révélation au monde » Aphorisme ésotérique
La responsabilité éthique n’est donc pas seulement de retransmettre mais de « répondre de », d’assumer, d’être le « garant » de l’information pour servir la collectivité. C’est un engagement qui va bien au-delà de la simple charte professionnelle du journalisme. L’aphorisme ésotérique cité ci-dessus apporte un espoir glorieux auquel l’éthique journalistique pourra participer avec responsabilité. Dans le chapitre suivant nous envisagerons la dimension instructive, « pédagogique » de la responsabilité journalistique éthique. * ** * * *
FIN CHAPITRE 3
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Certains se souviendront peut être de ce premier bulletin d’information horaire par Maurice Siegel sur Europe N°1 qui annonça que l’information serait désormais toutes les heures. L’impression ressentie par les auditeurs d’alors n’était certainement pas ce que ressentent nos contemporains en écoutant la radio aujourd’hui. C’était plutôt le sentiment d’entrer dans un nouveau monde, plein de promesses, et de rompre avec les habitudes désuètes d’avant… Mais ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions !
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LA CIVILISATION SANS PEUR …A VENIR Richard_ANDRE
http://leera.toile-libre.org/alivresraeditelect_civilisationdetails.htm https://fr.scribd.com/doc/37870452/LA-CIVILISATION-SANS-PEUR-A-VENIR-Les-7-piliers-de-laCivilisation-Richard-ANDRE
* TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION p. 5
Chapitre I
LES SEPT PILIERS DE LA CIVILISATION ESQUISSE DE L’ARCHITECTURE INTERIEURE p. 8
1 LE PILIER DE LA POLITIQUE 2 LE PILIER DE L’ÉTHIQUE ET DE LA MÉTAPHYSIQUE
3 LE PILIER DE LA PENSÉE APPLIQUÉE AUX ACTIVITÉS DE LA CITÉ
4 LE PILIER DE L’ART 5 LE PILIER DE LA SCIENCE 6 LE PILIER DE LA RELIGION 7 LE PILIER DE L’ORGANISATION ET DE LA FORME
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Chapitre II
VOIR AU-DESSUS DU BROUILLARD CONTEMPORAIN
la troisième guerre mondiale …financière
I LES FOSSOYEURS DE LA VIEILLE CIVILISATION p. 23
LES INSTRUMENTS DE DESTRUCTION MASSIVE DE LA VIEILLE CIVILISATION se rencontrent partout LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE…FINANCIÈRE fait rage depuis des décennies
II VOIR AU-DESSUS DU BROUILLARD CONTEMPORAIN Vision spatio-temporelle p. 31
VOYAGE IMAGINAIRE CREATIF CHEZ NOS ANCETRES L’OASIS MEDITERRANEEN
Chapitre III L’HUMUS DE LA CIVILISATION ESQUISSE DE LA CIVILISATION A VENIR I IMAGINONS L’INDISCIBLE FUTUR Réflexion sur la méthode p. 34
II L’AVENIR FLEURIT SUR LES CULTURES L’essence des sept piliers : p. 39
1 L’AUTORITÉ RETABLIE — LE PILIER DE LA POLITIQUE — p. 40
Le socle de la LIBERTÉ 1 L’antagonisme irréductible, , « fossoyeur » de la vieille politique. 2 L’autorité mise à mal - Les dérives totalitariste des « états dans l’état ». - Les injustes « états de droit » - Les mœurs « bizarres » des politiques - La non-violence pour une Civilisation de Paix.
2 UNE CIVILISATION METAPHYSIQUE — LE PILIER DE L’ETHIQUE ET DE LA METAPHYSIQUE — p. 47
Le socle de la FRATERNITE I UN IDEAL DE CIVILISATION • La mutation du matérialisme • La métaphysique conduit immanquablement à une compréhension rationnelle de la réincarnation et du karma. • Une Civilisation à venir retrouvant son Sens • Une Civilisation à venir sans peur et sans douleur. II TRANSMISSION DE L’IDEAL AUX PLUS RECEPTIFS
3 DE JUSTES RELATIONS HUMAINES — LE PILIER DE LA PENSEE APPLIQUEE AUX ACTIVITES DE LA CITE — p. 55
Le socle de l’ÉGALITÉ LE MARKETING DE LA PEUR 1. De l’économie en question, à l’économie juste… ce qu’il faut !
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2. L’argent au cœur du matérialisme 3. Les antidotes à l’économie déréglée 4. L’opinion publique s’émancipe rapidement en contre-pouvoir
LA PENSEE LIBERATRICE 1.Libérer la culture du mirage émotionnel 2.De la désinformation permanente, à l’échange informatif vrai. 3.De la chienlit des mots indisciplinés, à la discipline de l’écoute.
L’humanité UNE, dans sa riche diversité
4 L’ART DES IDEES — LE PILIER DE L’ART — p. 71
Le socle de l’IMAGINATION CRÉATRICE. L’art est la mémoire des civilisations. « L’exception culturelle » Une Civilisation du travail dans le loisir. L’art des idées.
5 UNE SCIENCE AUDACIEUSE — LE PILIER DE LA SCIENCE — p. 76
Le socle de la RIGUEUR L’IMPASSE DE LA MATIÈRE L’EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE LA MÉTA-PHYSIQUE. L’abord d’une « 4e dimension » DES PROGRÈS QUI CHANGERONT LA FACE DU MONDE Une recherche concourrant à la gratuité de l’énergie. Une santé florissante. Etc. …
6 UNE RELIGION UNIVERSELLE — LE PILIER DE LA RELIGION — p. 83
Le socle de la FOI. LE SACRÉ INDISSOLUBLE DU PROFANE Une évidence civilisationnelle. Religion et église ; métaphysique et spirituel. Le mysticisme est un mystère qui interpelle toutes les consciences. Un paradoxe effarant. LA GUERRE DES ÉGLISES. Séparativité, haine, violence religieuses. Crime principal contre la liberté de conscience. La « tactique de l’épouvante ». Implosion de l’Église chrétienne UNE ASPIRATION INDIVIDUELLE UNIVERSELLE Besoin indissoluble de l’homme de prier Dieu dans sa pensée individuelle. L’attente… UNE RELIGION UNIFIANTE Mouvement vers l’universalité des églises. Un discours religieux vrai. Une forme simplifiée. Un contenu religieux inconnu. Une religion réhabilitée. LES SCORIES SECTAIRES « KARMIQUES » L’esprit sectaire laïciste. Comment la Civilisation à venir se gardera des dérives sectaires ?
7 LE FUTUR ORDRE HUMAIN DU MONDE — LE PILIER DE L’ORGANISATION ET DE LA FORME — p. 94
Le socle de la PRÉCISION
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LE SYSTEME ADMINISTRATIF. DE LA DÉPYRAMIDALISATION À LA REUNION VERS UNE NOUVELLE ORGANISATION DU MONDE UN MONDE DE SYMBOLES ET DE FORMES
CONCLUSION p. 102
* ANNEXES p. 105
LE MENTAL, DUR OBSTACLE A FRANCHIR, André KARQUEL (1969) TYPOLOGIE DE LA PENSEE, Richard ANDRE LA REPARTITION UNIVERSELLE DES SCIENCES HUMAINES, Francis BACON LA SPIRITUALITE, André KARQUEL PREMICES D'UNE CIVILISATION NOUVELLE, André KARQUEL LA PATIENCE, André KARQUEL LES SYMBOLES, Richard ANDRE
* ORIENTATION BIBLIOGAPHIQUE p. 126
* TABLE DES MATERES
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AUTRES OUVRAGES de Richard ANDRE Téléchargeables gratuitement sur : Les Éditions électroniques Richard André http://leera.toile-libre.org/
Adresse alternative en cas de rupture de lien : http://alivresraeditelect.voila.net/
; et sur Scribd, Calameo…
1954 EUROPE ,HUMAINE AVENTURE ; 1955 L'HOMME A LA MESURE DE NOTRE TEMPS ; 1958 EVEIL DE L'HOMME NOUVEAU ; 1960 L'ALCHIMISTE DU NOUVEL AGE ; 1962 SORCIER HOMME ET DIEU ; 1965 PREMICES D'UNE CIVILISATION NOUVELLE ; 1970 LA TRAGÉDIE COSMIQUE DE LA CONSCIENCE ; Fascicule La croix blanche.
LA CIVILISATION SANS PEUR …À VENIR Essai. 320 pages. L’auteur décrit une méthode scientifique pour imaginer l’essence du fantastique édifice virtuel formé par les 7 piliers de LA Civilisation à venir. Il convie le lecteur à y voyager en pensée. C’est un bouleversement de toutes nos conceptions : une Civilisation métaphysique, sans peur, libérée des soucis matériels ! CHOMEUR : POURQUOI ? Des Artisans de la Civilisation qui s'ignorent.
LE LIVRE ELECTRONIQUE AU SERVICE DE L'ART DES IDEES Essai. Réflexions prospectives sur le livre électronique.
CE QUI N’A JAMAIS ETE DIT SUR LE CHOMEUR ?
Essai. 400 pages ; illustré. Approche du chômage de l'intérieur, pour guérir la douleur des chômeurs et des non-chômeurs. Le propos, résolument constructif et lucide, offre une vision révolutionnaire du chômage et décrit comment les chômeurs oeuvrent véritablement pour une nouvelle Civilisation. Ce livre est un véritable bain de jouvence !
QUELQUES ARTICLES par Richard ANDRÉ Parus sur Scribd, Calameo, … • MECANISMES DE DECONDITIONNEMENT Schéma des étapes du déconditionnement, permettant une visualisation globale du processus de sortie des comportements socio-sanitaires à risque et des habitudes gênantes. 4 pages.
LA FEMME IDÉALE, L'HOMME IDÉAL, Comment communiquent-ils ? Essai. 160 pages ; nombreuses illustrations. Revenant à la grande Tradition de la Connaissance de Soi comme clé de nos maux, les jeux d'images d’hommes et de femmes caractéristiques proposent une forme originale d'approche de l'inconscient par les facettes de la féminité (anima) et de la masculinité (animus) développées par C.G. Jung.
• TYPOLOGIE DE LA PENSEE Cette TYPOLOGIE DE LA PENSÉE, présente une analyse spectrale du mental, pour un autodiagnostic de sa pensée et un diagnostic de celle des orateurs. Ce travail expérimental s’appuie sur les connaissances de la Sagesse antique. 7 pages.
L'Ami de la Liberté — Biographie d’André KARQUEL. 118 pages A4 ; photos. Philosophe, auteur de théâtre, écrivain, conférencier, du milieu du XXe siècle. COLLECTION COMPLETE DES OUVRAGES d’André KARQUEL
•André KARQUEL Et l'Union Pour La Méditerranée POURQUOI LE CHOMAGE NE PEUT BAISSER -2010
Tous ses ouvrages sont réédités ici en livres électroniques gratuits, dont un inédit : 1960 L’ISLAM ET LA CHRETIENTE.
…/…
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andreleera@gmail.com
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