Le Décolletage & industrie N° 260 avril mai 2018

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&

in d u s t r ie

N° 260 - Avril-Mai 2018 - 5 euros

Dossier spécial

Automobile Anticiper l’avenir

Retour sur le Simodec 2018 Le Siams, bonne idée du printemps


A G E N C E

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S C I O N Z I E R

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NOUVE AU


Dossiers 3/12 Automobile 3

Ouverture dossier

4

Un marché international toujours en croissance

6

Le marché français continue de se développer

8

La transition vers le véhicule électrique s’impose

10 Quelles tendances pour le futur ? 12 Ce qui change pour les décolleteurs

14/21 Simodec 14 Le Simodec consolide son positionnement international 18 Le salon en images

L’actu de la Vallée de l’Arve

22 Mont-Blanc Industrie fondu dans une nouvelle entité 23 L’actualité de l’univers du décolletage a enfin son site 26 Coopération entrte HORN et Boehlerit 28 Le nettoyage au cœur de l’usinage du futur 30 Des implants dentaires premium au micron près

Salons

32 Une visite au SIAMS ? La bonne idée du printemps

Echos de la Vallée de l’Arve 34 &

ind u s trie

Revue professionnelle d’informations techniques, économiques, financières, sociales et de formation professionnelle des métiers du décolletage.

Directeur de publication : Alain BODART Inscription à la Commission Paritaire des publications et Agences de Presse n° 0217T82916 Dépôt légal 469 ISSN : 0751-6193

Rédacteur en chef : Samuel Thomas Rédaction : Tél. 04 50 07 31 96 redaction@ledecolletage.com

Publicité : Serge Malavasi Tél. 06 74 88 31 52

Imprimerie : S.A. Presse Flamande Rue du Milieu - B.P. 139 59523 Hazebrouck Cedex

Promotion - Ventes : Tél . 04 50 71 81 92 Fax : 04 50 71 82 60 Tarifs : Le numéro : 5 euros Abonnement annuel (6 numéros) : 25 euros Tarif étranger : 30 euros

Maquette : Prémédia Le Messager Thonon-les-Bains

Les manuscrits non insérés ne peuvent être rendus. Imprimé en France

Magazine bimestriel 56, impasse du Veudey F-74130 Bonneville - Administration : Le Messager - 22, avenue du Général-de-Gaulle 74200 Thonon-les-Bains - 04 50 71 10 14 Image de fond à la Une : © agsandrew



Dossier Automobile

Automobile : anticiper l’avenir

C’est une année 2018 qui s’annonce sous les meilleurs auspices pour le secteur de l’automobile - et du même coup pour les décolleteurs – avec des chiffres de production et de vente en progression au niveau mondial et en France que nous détaillons dans ce dossier. Les industriels de l’automobile doivent cependant faire face à de nouveaux enjeux décisifs comme la transition vers le véhicule électrique, déjà largement entamée comme nous l’avons constaté au salon de l’automobile de Genève. La digitalisation et les véhicules autonomes et connectés sont deux autres gros chantiers du futur et les décolleteurs devront s’adapter à ces nouvelles technologies. Et pour mieux anticiper l’avenir, nous avons interrogé à ce sujet Jean-Luc Brossard, directeur R&D de la Plateforme de la Filière Automobile et mobilités (PFA).

Tous les détails à lire dans ce dossier.

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Dossier Automobile

© IV

Un marché international toujours en croissance La production et la vente d’automobiles au niveau mondial ont continué de croître en 2017, selon les chiffres de l’OICA*. Un combat majeur reste toutefois à mener en 2018 pour son président Matthias Wissmann : celui en faveur du libre-échange, qui se dégrade dans plusieurs zones et menace la croissance du secteur. C’est lors de sa traditionnelle conférence de presse, à l’occasion du salon automobile de Genève, le 7 mars dernier, que le président de l’OICA*, Matthias Wissmann, a présenté les chiffres 2017. Pour la huitième année consécutive, le marché automobile mondial continue de croître (voir graphique ci-dessous) : 96,8 millions de

véhicules toutes catégories confondues (véhicules particuliers, commerciaux et bus) ont été ainsi vendus en 2017, soit + 3% par rapport à 2016. Pour la production, la progression a été de 2,4% en 2017 par rapport à l’année précédente avec un montant total de 97,3 millions de véhicules fabriqués.

Une forte croissance en Asie

La région Asie-OcéanieMoyen-Orient reste la zone qui connaît en 2017 la plus forte progression de ses ventes (+4,3%) et de sa production (+3,3%) de véhicules par rapport à 2016. En Europe, les chiffres sont également positifs et atteignent même leur record depuis 2007 : 18,1 millions de véhicules ont été vendus en 2017 (+ 1% par rapport à

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2016) pour une production de 18,8 millions (+3% par rapport à 2016), (voir graphique ci-dessous). Le marché américain connaît pour sa part une décroissance de ses ventes en 2017 par rapport à 2016 (-1% avec un volume de 21,2 millions de véhicules vendus) et de sa production (-3,8% avec 17,5 millions de véhicules produits).


Dossier (suite) Automobile Une croissance plus modérée Les prévisions pour 2018 tablent sur la poursuite de la croissance du marché global, mais beaucoup plus modérée : celle-ci serait de + 1% avec des ventes de véhicules qui atteindraient 98 millions. Mais pour le président de l’OICA, le principal combat à mener pour le futur est celui en faveur du libreéchange : « L’Union européenne doit être en première ligne de ce combat, a-t-il affirmé lors de la conférence de presse, car aujourd’hui près de 75% de la valeur ajoutée d’une voiture repose sur un réseau mondial de fournisseurs ». Selon lui, il y a urgence à agir, non seulement pour supprimer les barrières commerciales

existantes, mais aussi pour éviter d’en avoir de nouvelles. Aujourd’hui, l’OMC liste plus de 2 200 violations des principes de libre-échange dans le monde. Autre bataille que l’OICA* souhaite mener de pair avec celle du libre-échange : celle de l’harmonisation des règlementations techniques à l’échelle du monde. « Aujourd’hui le marché de l’automobile est mondial, souligne Matthias Wissmann, et cela n’aurait aucun sens de raisonner en termes de normes à l’échelle d’un seul pays ou continent ». ISABELLE VERDIER * Organisation internationale

des constructeurs automobiles

Conférence de presse OICA avec Matthias Wissmann et Christian Peugeot, président du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) - © IV

RÉDUCTION DE CO2 ET DIGITALISATION : DEUX DÉFIS À RELEVER Pour Matthias Wissmann, l’industrie automobile a deux défis majeurs à relever pour le futur : la réduction de l’émission de CO2 et la digitalisation. Sur le premier point, l’Europe a fixé un objectif d’émission de 95 grammes de CO2 par kilomètre en 2021, bien supérieur aux objectifs fixés par des pays concurrents tels que le Japon , la Chine ou les EtatsUnis avec respectivement 105, 117 et 119 grammes de CO2 par kilomètre. Or dans ce domaine, il faut raisonner à l’échelle mondiale et le président de l’OICA s’inquiète des nouvelles réductions de CO2 que l’Union Européenne veut mettre en place à l’horizon 2025 (- 15%) et 2030 (- 30%). Autre défi à relever, celui de la digitalisation qui permet d’accroître la sécurité routière. « Celle-ci va arriver plus vite que l’on ne pense dans les métropoles avec le développement de véhicules connectés et autonomes », souligne Matthias Wissmann. Il est important de s’y préparer bien en amont, notamment au niveau humain (formation de spécialistes) et réglementaire.

© IV

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Dossier Automobile

PEUGEOT 508

Le marché français continue de se développer Après un niveau record enregistré en 2016 avec 6,7 millions de véhicules produits dans le monde (+11% par rapport à 2015), la production des constructeurs français continue de progresser en 2017, selon les chiffres du CCFA (Comité des constructeurs français d’automobile). Selon le document du CCFA intitulé « Analyse et faits 2017 » http://ccfa.fr/wp-content/ uploads/2018/01/Analyse_Statistiques_2017_FR.pdf, la production mondiale des constructeurs français a poursuivi sa croissance en 2016 (+11 % par rapport à 2015 avec 6,7 millions de véhicules) et a atteint un niveau record en dépassant son niveau de 2007. Depuis 1996, la production s’est accrue de 76 %, soit une croissance annuelle moyenne de 3% grâce, tout d’abord à l’augmentation des débouchés en Europe hors France, puis, par la suite, à ceux hors d’Europe. Les constructeurs ont développé leurs capacités de production dans cette dernière zone, qui représentait en 2016 environ 30% de leur activité.

Un niveau record

La production de voitures particulières s’est élevée en 2016 à 5,8 millions de voitures, soit un niveau dépassant les années records précédentes de 2010 et 2011 ; celle de véhicules utilitaires légers s’est établie à 881 000 véhicules, soit le niveau le plus élevé, devançant celui de 2008 avec 847 000 unités. Par rapport à 2007, la production a crû de 9 % pour les voitures particulières (soit +482 000 unités), et elle a également progressé de 6 % pour les véhicules utilitaires (soit +51 000 unités). Pour l’année 2017, cette tendance à la hausse se poursuit avec un marché automobile français en progression de 4,7% par rapport à 2016 (données brutes), selon les statis-

Groupe étrangers 959 561 VP

2,4% par rapport à 2016

VOLVO CARS 16 219 VP

VGF 262 173 VP

4% par rapport à 2016

1% par rapport à 2016

Groupe français 1,1 millions VP

6,7% par rapport à 2016

TOYOTA + LEXUS 94 052 VP

14% par rapport à 2016

PSA 616 585 VP

NISSAN 73 477 VP

1% par rapport à 2016

Groupe français

Groupe étrangers

HYUNDAI 66 805 VP

En 2017

2,1 millions voitures particulières

8% par rapport à 2016

GM 45 716 VP

(VP)

33% par rapport à 2016

4,7% par rapport à 2016 Groupe étrangers

FORD 84 382 VP

7% par rapport à 2016

FCA 89 314 VP

10% par rapport à 2016

DAIMLER 76 169 VP

7% par rapport à 2016

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6

10% par rapport à 2016

BMW 87 748 VP

2% par rapport à 2016

Groupe français

RENAULT 534 450 VP

3% par rapport à 2016


Dossier (suite)

tiques au 1er janvier 2018 du CCFA http://ccfa.fr/wp-content/ uploads/2018/01/cp-12-2017.pdf. Les immatriculations sont en augmentation sur tous les segments, à commencer par celui des voitures particulières avec 2,1 millions de véhicules immatriculés, soit + 4,7% en données brutes et +5,6% à nombre de jours ouvrés comparables par rapport à la même période de 2016 (251 jours sur l’année 2017 et 253 jours sur l’année 2016). On constate également des hausses d’immatriculations en 2017 pour les véhicules utilitaires légers (438 639 immatriculations, soit +7% par rapport à 2016) ainsi que pour les véhicules industriels (50 434 immatriculations, soit +7% par rapport à l’année précédente). Enfin, les immatriculations par

Automobile type d’énergie pour les voitures particulières neuves laissent apparaître en 2017 une baisse de 5% pour le gazole par rapport à 2016 avec un volume de 998 124 véhicules. Pour les véhicules utilitaires, qui fonctionnent majoritairement au gazole, la tendance est inverse avec une augmentation de 6% des immatriculations (475 642 véhicules en 2017). Le nombre de voitures particulières à essence immatriculées en 2017 augmente également (+13%) en dépassant la barre des 1 million. Quant aux véhicules électriques ou hybrides essence/ électrique, leurs immatriculations sont en augmentation, mais ils ne représentent que moins de 5% du marché. ISABELLE VERDIER

RENAULT ZOE

LE RÔLE DE LA PLATEFORME AUTOMOBILE ET MOBILITÉS Représentant 4 000 entreprises de toute taille du secteur automobile (constructeurs, équipementiers, fournisseurs), 500 000 personnes, 5,8 milliards d’euros de R&D, la filière PFA (Automobile et mobilités) https://www.pfa-auto.fr/ présidée depuis décembre dernier par Luc Chatel, a pour mission de consolider et d’aider au développement de ces acteurs industriels de l’automobile en France, afin de les renforcer face à la concurrence internationale et aux exigences client et réglementaires toujours plus fortes. Son contrat de filière 2018-2020 a trois objectifs principaux : gérer la transition technologique vers le véhicule du futur, anticiper les évolutions compétences et emploi et assurer la compétitivité d’une industrie automobile française digitalisée. Elle comprend de nombreux groupes de travail spécialisés sur tous les nouveaux enjeux liés à la mobilité : électro-mobilité, stockage d’énergie, véhicule allégé à faible empreinte environnementale, véhicule autonome, véhicule connecté, etc.


Dossier Automobile

La transition vers le véhicule électrique s’impose Face à des normes environnementales toujours plus strictes, la transition vers le véhicule électrique est devenue un enjeu majeur pour tous les constructeurs automobiles, selon une étude de KPMG. Explications sur un marché en pleine évolution.

Renault Zoe1

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Dossier (suite) Automobile C’est l’un des axes majeurs dégagé par l’étude annuelle que vient de publier KPMG (https:// home.kpmg.com/fr/fr/home/ media/press-releases/2018/03/ i n d u s t r i e - a u t o m o b i l e - m o ndiale-2018.html) sur les tendances clés du secteur automobile à travers le monde : la transition vers le véhicule électrique s’impose.

que de nombreux pays ne sont pas prêts à mettre en œuvre. Selon l’étude de KPMG, si l’on se projette à un horizon de cinq ans, on aboutirait à un mix équilibré parmi les technologies disponibles avec les proportions suivantes : - 26% pour les véhicules électriques à batterie ; - 25% pour les véhicules fonc-

BMW8coupé

péens à l’instar de la Norvège où les véhicules électriques représentent 17% des ventes sur le marché, comparé à seulement 0,12% en Italie, soit un ratio de 140 entre les deux pays ! En France, la ZOE réalise à elle seule 12% des ventes du segment B de Renault et la Kango 8% de son segment, affirme Eric Feunteun.

et hybrides en 2030. Plusieurs marques investissent le marché en 2018 comme la Kia Niro EV, la Jaguar i-PACE ou encore la Hyndai Kona EV. Le temps de se préparer à tous les changements que cela implique dans les usines (nouvelles lignes de fabrication) et dans l’écosystème (points de chargement

Jaguar e-Race (les voitures de course peuvent être aussi électriques comme la Jaguar e-Race)

Les 900 dirigeants et les 2100 consommateurs interrogés dans la cadre de cette étude s’accordent sur l’enjeu crucial de l’électrification des véhicules à l’horizon des cinq prochaines années. Face à cette évolution, les constructeurs mondiaux ont développé plusieurs nouvelles technologies comme la pile à hydrogène, qui ne cesse de gagner du terrain sur la batterie. Cette nouvelle piste technologique nécessite toutefois la mise en œuvre d’une infrastructure dédiée afin d’alimenter les véhicules en hydrogène. Même chose pour la batterie, qui doit bénéficier d’une infrastructure électrique particulièrement conséquente

tionnant par pile à hydrogène ; - 25% pour les motorisations traditionnelles (diesel et essence) ; - 24% pour les moteurs hybrides, rechargeables ou non. Pour Eric Feunteun, directeur du programme véhicules électriques (VE) du groupe Renault, l’électrification des véhicules avance vite, particulièrement en Chine et en Europe avec trois pays phares : l’Allemagne, la Norvège et la France. « En Europe, le marché du véhicule électrique a augmenté de 44% en 2017 par rapport à 2016 », a t-il affirmé à l’occasion du Simodec où il était l’invité d’une table ronde organisée par le SNDEC. Des différences existent entre les pays euro-

HondaUrbanEV

Certes, ramené à l’ensemble du parc automobile dans le monde, les véhicules électriques ne représentent pour l’instant que 1% des ventes mondiales, mais cette proportion devrait rapidement évoluer avec des projections qui tablent sur 20% de moteurs électriques

HondaUrbanEV

Renault Kangoo.ZE

LE DECOLLETAGE & industrie N° 260

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publics, smart-charging, etc.) avec de nouvelles technologies à développer (e-moteurs, électronique de puissance, freinage, climatisation) et de nouveaux models-business (nouvelles utilisations clients, location de batteries). ISABELLE VERDIER


Dossier Automobile

Airbus Des voitures volantes (VoiturevolantePAL-V et Airbus) aux véhicules autonomes comme le Renault EZ-Go en passant par les citadines électriques comme la Microlino Auto fabriquée par le fabriquant suisse de patinettes Micro ou l’hybride rechargeable de Mitsubishi Outlander PHEV (Outlander-PHEV et Outlander-PHEV1), le futur de l’automobile sera multiple.

Quelles tendances pour le futur ? Développement des véhicules électriques et hybrides, digitalisation et mise en service de véhicules autonomes et connectés : voici les trois grandes tendances du futur pour le secteur automobile analysées par Jean-Luc Brossard, directeur R&D de la Plateforme de la Filière Automobile et mobilités (PFA) et par un rapport du cabinet KPMG. Invité par le SNDEC le 8 mars dernier lors du salon Simodec pour évoquer l’avenir des énergies dans l’automobile, Jean-Luc Brossard a exposé le scénario le plus probable selon lui. « Il s’agit du scénario « Green Constraint », où il existera à la fois une très forte pression sur l’environnement et une croissance économique prudente mondiale », a t-il déclaré. Selon l’étude menée conjointement par la PFA et le BIPE,

intitulée « Contribution des véhicules légers et lourds à la réduction de la demande énergétique et des émissions de CO2 à l’horizon 2030 dans le monde » et disponible sur le site de SIA (Société des ingénieurs de l’automobile) http:// www.sia.fr/publications/487-contribution-vehicules-legers-lourds-reduction-demande-energetique-emissions-co2-horizon-2030-dans-monde , il apparaît qu’en 2035, les PHEV (véhi-

cules hybrides rechargeables) et les EV (véhicules électriques) représenteront respectivement 9% et 19% du marché en Europe, soit un total de 28%. Le véhicule électrique s’imposera également sur le marché des sociétés. Autre prévision : le diesel perdra 27 points de part de marché et disparaîtra complètement sur les segments A et B. Enfin, en 2030 et au-delà, la décarbonation des sources d’énergie

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10

primaire (biocarburant, électricité et hydrogène), le développement de nouvelles offres de mobilité (« car-sharing », « ride-sharing »), et les mesures de restrictions d’accès, seront beaucoup plus efficaces pour infléchir la courbe des émissions CO2 liées au transport routier que le durcissement des normes d’émissions CO2. De leur côté, les moteurs des véhicules thermiques devraient être améliorés en s’inspirant


Dossier (suite)

Automobile

Voiture volante PAL-V

notamment des technologies des poids lourds pour le système d’injection, a estimé lors de la table ronde Noureddine Guerrassi, Chief Engineer, Advanced Injection & Combustion Center, de l’équipementier Delphi Technologies. Les nouvelles technologies entraînent déjà un décloisonnement des services au sein de Delphi : «concrètement, depuis 3 ans, les équipes qui travaillent sur l’essence et le diesel sont regroupées», explique Noureddine Guerrassi. Enfin, selon l’étude du cabinet KPMG https://home.kpmg. com/fr/fr/home/media/press-releases/2018/03/industrie-automobile-mondiale-2018.html,

deux autres grandes tendances se dégagent : la digitalisation, qui ouvre de nouvelles opportunités de création de valeur, et l’arrivée du véhicule autonome et connecté. A ce sujet, comme l’a souligné le professeur Andreas Hermman, co-auteur d’un livre sur la conduite autonome (voir https://www.amazon.com/Autonomous-Driving-Driverless-Revolution-Change/dp/1787148343) lors d’une conférence au salon automobile de Genève, il s’agit d’une véritable «révolution» en la matière. A suivre donc avec attention ! ISABELLE VERDIER


Dossier Automobile

BIOGRAPHIE EXPRESS

« Analyser les impacts des changements à venir pour mieux les anticiper »

Directeur R&D de la PFA depuis janvier 2015, JeanLuc Brossard a effectué toute sa carrière dans le secteur de l’automobile. Cet ingénieur de l’école des Mines de SaintEtienne a débuté en 1986 comme responsable des essais chez Matra Automobile dont il a grimpé les différents échelons pour en devenir en 2002 le directeur technique. Il occupe ensuite les fonctions de directeur technique de Maserati, puis de vice-président Engineering de PininFarina avant d’intégrer en 2008 le groupe PSA-Citroën dont il dirige à partir de 2015 la division recherche-innovation et technologies avancées.

Jean-Luc Brossard, Directeur R&D de la Plateforme Filière de l’Automobile et mobilités (PFA)

Ce qui change pour les décolleteurs Directeur R&D de la Plateforme Filière de l’Automobile et mobilités (PFA), Jean-Luc Brossard a répondu aux questions de Décolletage & Industrie sur les conséquences pour les décolleteurs des évolutions technologiques de l’industrie automobile. Dans votre présentation lors de la table ronde du Simodec, vous avez évoqué une place accrue des véhicules électriques et hybrides à l’horizon 2030. Quelles en sont les conséquences pour les décolleteurs ? Il y deux éléments du véhicule électrique dans lesquels le décolleteur n’interviendra plus, à savoir la chaîne de traction et l’énergie. En dehors de ces deux éléments, les perspectives de développement du décolleteur sur ce nouveau marché en pleine croissance sont très favorables. On peut toutefois

noter que d’une manière générale les moteurs électriques comprennent moins de pièces que les moteurs thermiques et sont plus faciles à réaliser.

En tant que directeur R&D de la PFA, avez-vous mené une action pour prévenir les industriels de la vallée de l’Arve de la nécessité de s’adapter à de nouvelles donnes ? Nous avons eu plusieurs réunions avec les industriels, mais aussi avec les préfets en région pour parler des impacts que peuvent amener les changements en cours avec le

développement des véhicules électriques et hybrides, la digitalisation et la mise en service de véhicules autonomes et connectés. Il s’agit notamment de se préparer à de nouveaux métiers en se formant dans de nouveaux domaines.

Les industriels de la vallée de l’Arve seront-ils prêts à l’horizon 2030 ? C’est justement tout le sens de notre mission à la PFA. Notre contrat de filière 2018-2020 a trois objectifs principaux : gérer la transition technologique vers le véhicule du futur, anticiper les évolutions compétences

LE DECOLLETAGE & industrie N° 260

12

et emploi et assurer la compétitivité d’une industrie automobile française digitalisée. Il faut souligner que nous ne sommes pas dans une logique de rupture (il y aura encore 80% de véhicules à moteur thermique en 2030, selon nos projections). Le renouvellement du parc automobile se fait en 15 ans et nous avons donc le temps de nous y préparer. Par contre, c’est dès maintenant qu’il faut analyser les impacts des changements à venir pour mieux les anticiper. PROPOS RECUEILLIS PAR ISABELLE VERDIER


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Dossier Simodec

Prix innovations ©LTV-Prod

Le Simodec consolide son positionnement international L’édition 2018 du Salon international de la machine-outil de décolletage (Simodec), qui a eu lieu du 6 au 9 mars à La Roche sur Foron, a tenu toutes ses promesses avec une fréquentation de 18 704 personnes et plus de 300 exposants, dont 47 internationaux. Bilan de ce salon qui consolide au fil des années son positionnement international. de l’industrie de l’usinage, du décolletage et de l’industrie mécanique ont arpenté pendant quatre jours les allées du salon. Les visiteurs, dont près de 11% venus de l’étranger, ont pu découvrir les nouveautés et innovations de plus de 300 exposants, dont 47 internationaux provenant de 10 pays différents : Suisse (18), Italie (13), Allemagne (8), Belgique, Royaume-Uni, Espagne, Suède, Etats-Unis, Inde et Chine. Des délégations étrangères étaient aussi présentes, renforçant le positionnement international du Simodec. Il y avait ainsi une délégation du Québec, coordonnée par le pôle

Mont-Blanc Industrie, comprenant les entreprises Spectra Premium, Electro Kut, et Usinage numérique HB, toutes membres du cluster RTMQ. Il y avait également une délégation de membres du Syndicat international du décolletage

(SID) dont le prochain congrès a lieu du 10 au 15 juin prochains à Limerick en Irlande. Et on pouvait noter la présence de deux organisateurs de salons industriels chinois : VNU Exhibitions Asia Ltd et le salon des machines-outils Cimes

© IV

Dans un communiqué du 13 mars, Rochexpo, l’organisateur du salon s’est félicité du succès du Simodec. Les records ont été battus en termes de fréquentation (voir infographie), mais aussi en termes de volume d’affaires traitées par les exposants. Il y a eu ainsi, selon le président de Rochexpo, Philippe Carrier, plus de 48 millions d’euros de flux d’affaires entre exposants et visiteurs. Inauguré par Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne Rhône-Alpes, le Simodec a permis de nombreux échanges entre industriels, acteurs institutionnels, économiques et politiques. Au total, 18 704 professionnels

LE DECOLLETAGE & industrie N° 260

14


Dossier (suite) Simodec (China International Machine Tool & Tools Exhibition), qui doit se tenir à Beijing du 26 au 30 juin prochains. Enfin, pour la quatrième fois, des trophées de l’innovation ont été décernés dans huit catégories différentes (voir infographie). Cette année, deux entreprises ont été particulièrement mises à l’honneur en recevant chacune deux prix. Il s’agit de DMG Mory pour sa solution MultiSprint 25 (Simodec d’or et trophée dans la catégorie « machines-outils ») et de Expertise Vision pour sa machine d’inspection et de tri Calixta (coup de cœur du jury et prix du public). Rendez-vous en 2020 pour la prochaine édition du Simodec ! ISABELLE VERDIER

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47

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LE DECOLLETAGE & industrie N° 260


Dossier Simodec

Le Simodec 2018 a une nouvelle fois rencontré le succès Le Salon international de la machine-outil de décolletage reste la référence dans le domaine. Toutes les innovations y étaient présentes.

Du 6 au 9 mars, le Simodec (Salon international de la machine-outil de décolletage) a encore une fois rencontré son public. Les fournisseurs les plus éminents des décolleteurs étaient tous présents pour présenter leurs dernières nouveautés. Comme l’a rappelé le président de Rochexpo, Philippe Carrier: «L’industrie ça se passe ici, en Haute-Savoie, et pas qu’à Paris». Une affirmation appuyée par les excellents chiffres de l’emploi dans le département. Lionel Baud, président du SNDEC (Syndicat national du décolletage), s’est félicité de la reprise économique qui se confirme: «Nous avons su nous réinventer.»

bistromatik

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hestika

Un salon de la découverte Mais le Simodec c’est aussi une ouverture aux plus jeunes avec notamment le salon Smile (Salon des métiers industriels et de l’entreprise) qui leur présente un panel de métiers de l’industrie vers lesquels ils pourraient se diriger dans leur vie professionnelle. Des innovations, de la découverte, des affaires aussi… Le Simodec a prouvé encore une fois qu’il était le salon incontournable du monde du décolletage. Rendez-vous en 2020 pour la prochaine édition qui présentera elle aussi son lot d’innovations. HÉLÈNE LEFORESTIER

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18


Dossier (suite)

ifp

losma

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outimat

Simodec


Dossier (suite) Simodec

pemtech

seco

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20


Dossier (suite) Simodec

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willemin

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Mont-Blanc industrie fondu dans une nouvelle entité La réforme territoriale et la fusion des régions Rhône-Alpes et Auvergne avait jeté le trouble sur l’avenir des pôles de compétitivité de chacune des deux régions. La réforme prévoyait le transfert de la compétence générale du Département vers la Région. En d’autres termes, la Région reprenait seule le pouvoir d’intervenir dans le domaine économique. Soutenu par le Département, le pôle Mont-Blanc industrie voyait donc son financement et son organisation menacée. Avec son réseau économique et industriel implanté dans le décolletage, ses initiatives en matière de développement économique, le pôle Mont-Blanc industrie risquait en outre de faire doublon avec d’autres structures auvergnates.

L’enjeu de la fusion « Le Département participe à hauteur de 185 000 euros sur un budget de 600 000 euros de fonctionnement. Et à hauteur de 2,3 millions d’euros sur les actions à destination des entreprises. Et cela donne lieu à 6 millions d’euros d’actions, grâce à un effet levier », défendait en 2016 Jean-Marc André, directeur du pôle Mont-Blanc industrie. En conclusion de ce long travail, la Région a annoncé le 2 mars la fusion de Mont-Blanc industrie et du cluster Auvergne efficience industrielle dans une nouvelle structure

baptisée Aura industrie 4.0. « C’est une réponse stratégique forte de deux structures aux enjeux de la transition numérique, de l’industrie du futur et du rôle que

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les pôles de compétitivité peuvent jouer dans la nouvelle donne économique et industrielle », assure la Région dans sa communication. Affaire à suivre...


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L’actualité de l’univers du décolletage a enfin son site Depuis le 1er mars, votre magazine Le Décolletage et industrie est aussi sur Internet. Régulièrement actualisé, ce nouveau site a pour ambition de devenir une référence.

Le Décolletage et Industrie magazine est enfin sur Internet. Arrivé sur la toile le 1er mars, ce site, ledecolletage.com, n’est pas passé inaperçu lors du Simodec où il a été présenté aux exposants et visiteurs. Des professionnels qui ont accueilli ce nouvel arrivant avec enthousiasme tant pour son contenu riche que sa forme simple et épurée. En arrivant sur la page d’accueil,

l’internaute comprend immédiatement qu’il est arrivé sur un site de référence proposant des informations récentes et complètes. Les derniers articles publiés, dont certains exclusivement rédigés pour le site, sont mis en avant dès l’ouverture. Cinq catégories ont été mises en place sur ledecolletage.com, reprenant avec précision vos rubriques préférées du magazine. Ainsi, est proposée, dans

un premier temps, l’actu de la vallée de l’Arve. Les visiteurs, amateurs du monde industriel et du décolletage, pourront ensuite retrouver l’intégralité des dossiers proposés dans le magazine depuis un an : métrologie, aéronautique, marché médical,

outils coupants, informatique industrielle et machine outils. Autres rubriques : le retour sur les salons professionnels, les échos et une rubrique contact vous permettant de vous mettre en lien avec la rédaction des deux supports. « Vous souhaitez nous soumettre une idée de sujet ? Nous faire partager une expérience que vous avez vécue ou annoncer un événement sans la région ? Vous êtes annonceur et vous souhaitez communiquer sur notre site et nos magazines ? C’est par ici… » On vous attend nombreux sur ledecolletage.com.

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Interview L’actu de la vallée de l’Arve

Entretien avec Richard Laborie Directeur général adjoint du Crédit Agricole des Savoie

« Nous devons accompagner les défis et préparer l’avenir » Comment est-ce que le Crédit Agricole accompagne le développement économique des décolleteurs ? Nous les accompagnons d’abord sur le terrain. Nous avons une agence dédiée aux entreprises à Scionzier qui s’adresse non seulement aux décolleteurs mais aussi à toutes les entreprises qui font partie de leur « écosystème ». Le rôle de cette équipe est de les accompagner dans la durée. Nous sommes là quand les affaires tournent bien mais aussi quand les temps sont plus difficiles. Bien entendu nous ne sommes pas des industriels mais des experts des problématiques, besoins et enjeux des décolleteurs. Il est important de savoir de quoi on parle pour pouvoir couvrir l’ensemble des besoins de nos clients et bien les conseiller. Nous sommes pré-

sents à la fois pour proposer des solutions pour financer l’investissement, la croissance, mais aussi pour couvrir les besoins court terme, accompagner le développement international ou couvrir les risques…

Quelle est la vocation du Crédit agricole sur le territoire ? Nous sommes là pour conseiller des acteurs d’une industrie qui a besoin de fonds propre, qui se développe et se consolide. Les décolleteurs ont besoin d’un accompagnement sur un temps long, d’un accompagnement responsable. Nous sommes très actifs sur le territoire en étant partie prenante du fonds Arve industrie. Nous prenons également des participations directes dans des entreprises au travers de notre structure d’investissement Crédit Agricole Alpes développement, pour les accompagner dans la durée. Ainsi, nous

avons récemment joué un rôle important dans le redémarrage de Maike automotive : nous faisons partie des quatre repreneurs des entreprises Préci Alp et Frank et Pignard, aux côtés d’industriels. La Vallée de l’Arve est un territoire éminemment industriel, nous devons accompagner les défis et préparer l’avenir pour qu’elle reste un fleuron de l’industrie française.

Quelles sont les forces principales du Crédit Agricole ? Aujourd’hui au-delà des points que nous venons de mentionner, nous sommes la seule banque régionale à avoir une équipe de 25 personnes dédiée à l’international. L’avenir des décolleteurs passe aussi par la maitrise des débouchés internationaux. Nos centres de décision sont locaux (les sièges sont à Annecy et Chambéry) ce qui nous

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confère une réactivité et une compréhension inégalées des réalités locales. Notre organisation mutualiste, avec notamment les assemblées générales de Caisses locales qui ont lieu actuellement, renforce enfin cette dimension territoriale. Nous sommes le premier financeur du territoire, que ce soit pour les particuliers, les professionnels, les agriculteurs ou les entreprises. En 2017, c’est plus de 3,5 milliards d’euros de financements que nous avons mis en place pour les accompagner dans leurs projets. Près de 500 millions d’euros ont été consacrés aux entreprises. Aujourd’hui, nous continuons à agir, notamment en mettant à disposition une enveloppe de 10 millions d’euros à taux zéro via le Pôle Mont-Blanc industries pour accompagner les projets innovants. PROPOS RECUEILLIS PAR HÉLÈNE LEFORESTIER


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Coopération commerciale entre HORN et Boehlerit Extension de gamme en fraises d’épaulement et de surfaçage. La gamme d’outils de fraisage de HORN, basée sur les outils de la société Boehlerit, est complétée par les fraises à épaulement ETAtec 45P et les fraises d’ébauche ZETAtec 90N. Depuis plusieurs années, HORN (Tübingen, Allemagne) et Boehlerit (Kapfenberg, Autriche), tous deux fabricants indépendants d’outils et composants carbure, collaborent avec succès au Brésil, où Boehlerit a entrepris et développé la vente des outils HORN. Courant 2016, les deux sociétés engageaient une coopération commerciale dans les domaines du fraisage et du tournage ISO. HORN est en charge de la vente des outils de fraisage et de tournage ISO sous la marque Boehlerit en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, aux USA et en Chine. Cette collaboration unit les forces de vente et les produits des deux entreprises et apporte une croissance mutuelle dans les marchés ciblés. La gamme de tournage ISO de Boehlerit a permis à HORN d’élargir sa propre gamme de produits de plongée, déjà leader sur le marché mondial. La gamme de fraisage Boehlerit est également venue enrichir la gamme de produits performants HORN, permettant ainsi à l’entreprise d’étendre encore sa palette d’outils de fraisage haute productivité. La gamme de fraisage de Boehlerit est principalement constituée de 8 systèmes d’outils innovants et de haute qualité. Parmi eux, entre autres, 2 systèmes d’outils multifonctions permettent la réalisation d’un usinage double à partir d’un seul support de base, économisant ainsi supports et coûts de stockage. La gamme propose en outre des outils d’usinage à grande vitesse, ou encore des fraises de surfaçage à plaquettes de coupe réversibles disposant de 16 arêtes de coupe dans le sens de la rotation. Au total, les 12 types de fraises répondent

idéalement aux besoins en matière de surfaçage et d’épaulement pour tous les matériaux actuels, combinant sécurité des processus et fonctionnement économique. Aujourd’hui, la gamme de fraisage est complétée avec les fraises à épaulement ETAtec 45P et les fraises d’ébauche ZETAtec 90N. Les fraises à emboîter ayant des diamètres de coupe circulaire de 50 à 160 mm sont équipées de cinq à dix plaquettes de coupe à 7 arêtes de coupe. En combinaison avec un angle d’approche de 45° et la géométrie de base positive, on obtient des forces de coupe faibles qui garantissent un déroulement fluide de la coupe, accompagné d’une forte productivité – ce qui est un bénéfice important pour l’utilisateur, en particulier en cas de machines peu performantes et de situations instables dans les porte-outils. Grâce au concept multifonctionnel, à savoir un porte-outil pour deux modèles différents de plaquettes, les plaquettes de fraisage d’épaulement peuvent être changées très facilement contre des plaquettes de coupe circulaires – par exemple pour le fraisage de copiage. Les nouvelles fraises à emboîter déploient leurs avantages particuliers pour l’usinage de matériaux à copeaux longs comme les aciers inoxydables, le titane ou les alliages à base de nickel. Pour ces matériaux, Il est possible de livrer les plaquettes de coupe avec ou sans géométrie de forme de copeaux et en diverses variétés d’acier. Les fraises à emboîter ZETAtec 90N à diamètres de coupe circulaire de 50 à 160 mm comportent plus de cinq à dix plaquettes de coupe dotées chacune de six arêtes de coupe

Boehlerit_Etatec : Fraise à emboîter multifonctionnelle ETATec 45P pour opérations simples d’épaulement et de copiage.

Boehlerit_Zetatec : Fraise à emboîter d’ébauche ZETATec 90N. Utilisable aussi pour la plongée hélicoïdale et linéaire malgré la géométrie de base négative.

utilisables. Leur bonne sécurité de traitement lors de l’ébauche résulte de la géométrie de base négative et l’angle d’usinage positif facilite la coupe. Malgré la géométrie de base négative, ces fraises sont aussi très intéressantes pour les clients pour les plongées hélicoïdales et linéaires. Cette caractéristique de la plaquette de coupe

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démontre ses avantages pour les matériaux à copeaux courts, par exemple pour le fraisage d’aciers simples jusqu’aux matériaux moulés. Pour une sélection pertinente des plaquettes de coupe, deux substrats et géométries sont disponibles : un type d’acier pour les aciers inoxydables et un type d’acier pour la fonte et les métaux non ferreux.


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Machines intelligentes de haute précision dotées de partner4JU Grâce à la technologie de pointe et aux temps morts extrêmement courts, les machines de JUNKER garantissent une production économique. La JUCAM 1S est spécialement conçue pour l’usinage efficace et de haute précision d’éléments de cames. Cette innovation a été présentée au salon GrindTec à Augsbourg (Allemagne) du 14 au 17 mars 2018. La pièce centrale de la JUCAM est une poupée porte-broche double dotée de deux dispositifs de serrage. Elle peut être inclinée de 180 degrés vers une position finale exacte. La pièce en position de chargement se déplace entièrement automatiquement en position. La deuxième pièce se déplace simultanément de la position d’usinage vers celle de déchargement pour réduire les temps morts.

que les variations de température, ce qui permet de garantir un niveau constant de tous les composants. Afin de garantir une reproductibilité maximale, une longue durée de vie, une haute performance d’usinage ainsi qu’une qualité élevée constante, on utilise comme abrasif du CBN de spécifications différentes. Selon l’utilisation, le corps de base des meules est en carbone : il est léger, possède

La rectifieuse pour rectification au corindon NUMERIKA est conçue pour la production en série de pièces diverses. Optimisée pour l’intégration dans des lignes de production, elle est dotée d’un haut degré d’automatisation. (source : JUNKER)

fait processus de production, la NUMERIKA est fournie avec un système automatique de chargement et déchargement. Elle est un complément optimal pour les rectifieuses CBN à grande vitesse.

Des machines intelligentes Avec sa technique de pointe et ses temps morts extrêmement courts, la JUCAM 1S de JUNKER garantit une production économique d’éléments de cames. (source : JUNKER)

La JUCAM 1S assure une rectification extrêmement économique d’éléments de cames aux fabricants et aux fournisseurs du secteur automobile. Par ailleurs, la rectifieuse non cylindrique de JUNKER est spécialement conçue pour l’usinage efficace de cames individuelles assemblées. Lors de la rectification d’éléments de cames, la référence d’angle précise avec la denture intérieure est essentielle. Grâce à sa commande intelligente, la spécialiste des éléments de cames répond à des exigences de qualité élevées. Elle compense automatiquement les variations du matériau ou les grandeurs perturbatrices telles

des propriétés d’amortissement des vibrations et ne se déforme pas, même à grande vitesse. La JUCAM 1S est bien plus qu’une rectifieuse, elle combine la rectification non cylindrique des cames avec la rectification cylindrique des paliers. NUMERIKA est également synonyme de flexibilité de production. La rectifieuse pour rectification au corindon est spécialement conçue pour la production en série de diverses pièces. La commande CNC permet d’enregistrer plusieurs types d’une famille de pièces et de passer rapidement de la production d’une pièce à une autre. Afin de garantir un par-

Depuis plus de 10 ans, JUNKER mise sur la numérisation des machines. Les machines et les installations sont prêtes pour la

mise en réseau et la communication à l’échelle mondiale. Le programme partner4JU décrit la prochaine étape du développement : adapter la numérisation exactement aux besoins du client. Le modèle d’architecture de référence de l’Industrie 4.0 (RAMI 4.0) est la base de ce développement. Ce dernier permet d’intégrer des installations et des machines de manière individuelle dans toutes les divisions de l’entreprise. partner4JU assure ainsi l’amélioration globale de la qualité et la flexibilité en matière de production.

Des solution de rectification de spécialistes pour des spécialistes

La rectifieuse non cylindrique JUCAM 1S de JUNKER rectifie avec grande précision et efficacité des éléments de cames ainsi que des cames individuelles assemblées. (source : JUNKER)

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Le Groupe JUNKER est présent dans les secteurs des machines, des services, de la technologie et de l’équipement. Avec plus de 1 500 collaborateurs sur 14 sites, le groupe compte depuis plus de 55 ans parmi les plus importants fabricants au monde de machines pour la rectification CBN et corindon.



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Des implants dentaires premium au micron près

Machines de mesure tridimensionnelle CNC MITUTOYO : Crysta-Apex S.

Anthogyr est spécialisée depuis plus de 70 ans dans le secteur dentaire. Numéro trois sur le marché français derrière les deux leaders mondiaux, elle est le premier fabricant d’implants en France. Pour garantir à ses clients dentistes et prothésistes, des pièces de qualité qui s’adaptent au micron près, la société basée à Sallanches utilise des équipements de contrôle MITUTOYO, de mesure et d’essai d’un très haut niveau de performance.

Machine de mesure d’écarts de forme MITUTOYO :Roundtest RA 2100 CNC.

Projecteur de profils MITUTOYO : PJ- H30.

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zoom sur (suite) L’actu de la vallée de l’Arve

Les locaux d’Anthogyr sont d’une blancheur éclatante. Une ambiance pure qui nous rappelle les normes de qualité et d’hygiène drastiques du secteur médical où l’entreprise fabrique des produits à haute-valeur ajoutée. « Aujourd’hui, il existe deux grands types d’approches en implantologie ; les philosophies Bone Level et Tissue Level. Nous avons créé Axiom® Multi Level®, une innovation majeure reposant sur un tout nouveau système de connexion intégrée à la prothèse qui permet d’associer des implants Bone Level et Tissue Level pour des restaurations sur plusieurs dents.» explique Olivier Pigny, directeur industriel d’Anthogyr. En proposant ce type de produit, Anthogyr facilite le travail du praticien et du prothésiste tout en améliorant le confort du patient. Afin de continuer à proposer des produits toujours plus innovants à ses clients, Anthogyr consacre chaque année 8 % de son chiffre d’affaires en recherche et développement. La zone de production d’Anthogyr se divise en plusieurs parties distinctes, dont la plus importante est consacrée à la fabrication des pièces. Une seconde est dédiée au contrôle qualité avec le service contrôle à proprement parlé, la métrologie, la gestion des moyens de mesures et les méthodes de contrôles. Une étape capitale pour des produits médicaux qui se doivent d’être parfaits. « Nous avons choisi de faire confiance à Mitutoyo pour nos équipements de contrôle et appareils de mesure. Nous comptons près de 16 500 instruments dans nos locaux, dont près de 1500 moyens de contrôle dédiés à la mesure; 95% sont fournis par Mitutoyo. Si nous avons choisi de travailler avec eux, c’est pour la qualité du service et la proximité » précise le responsable du Service Contrôle, Frédéric Lakomy. En effet, Mitutoyo a fait le choix de s’installer dans la Vallée de l’Arve pour offrir à ses clients un service rapide et adapté à leurs exigences.

Anthogyr bénéficie de la souplesse offerte par Mitutoyo. Grâce à un dialogue permanent, une relation de confiance s’est nouée, une relation reposant notamment sur la capacité d’écoute et d’adaptabilité du leader japonais. Parmi ses qualités, la mobilisation de son équipe technique qui se rend chez le client durant la période de fermeture annuelle pour la vérification périodique des équipements, évitant ainsi toute interruption du cycle de production. Pour s’assurer de la conformité des pièces, le contrôle s’effectue en trois temps : au moment du réglage machine, au cours du cycle, en fin de production et / ou en interopération. C’est aussi le cas pour les produits incluant de nombreux composants comme les contre-angles d’implantologie. En plus des appareils de mesures présents dans les salles de contrôle, chaque poste de production dispose d’équipements pour que les opérateurs et régleurs vérifient leurs pièces. Inventer l’usine du futur nécessite un équipement industriel high-tech et l’élaboration de nouveaux processus industriels. Anthogyr est déjà engagée dans l’industrie 4.0.

TROIS DOMAINES D’ACTIVITÉS STRATÉGIQUES Si 75 % de l’activité d’Anthogyr se concentre sur l’implantologie dentaire (implants, prothèses personnalisées, instruments), l’entreprise produit également des pièces en sous-traitance pour le secteur médical, l’aéronautique et l’horlogerie. Entreprise familiale – le nom Anthogyr vient du patronyme « Anthoine » et de « gyr » qui en grec signifie « tourner » par analogie au mouvement des machines de décolletage – Anthogyr exporte 45 % de sa production.

CRÉDIT PHOTO : © AXIMAGE LE DECOLLETAGE & industrie N° 260

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SIAMS Salons

Une visite au SIAMS ? La bonne idée du printemps ! L’amour du travail bien fait, la qualité, la précision et la minutie sont des caractéristiques connues et reconnues des PME de l’Arc jurassien des microtechniques… au même titre que la culture du secret et la modestie. Notre région abrite pléthore de petites entreprises qui offrent des produits et solutions exceptionnels, elles manquent souvent de reconnaissance. Avec le SIAMS, elles disposent d’un outil extraordinaire pour se présenter et elles en profitent ! Au fil des années, le SIAMS s’est affirmé comme le salon de l’ensemble de la chaîne de production des microtechniques, mais également comme une manifestation «terre à terre» qui permet aux entreprises actives dans ce domaine de se présenter et de faire des affaires «sans prise de tête», dans une ambiance sympathique et conviviale. Vincent Schaller, directeur d’Applitec, fabriquant d’outils pour le décolletage, explique : « Tous les deux ans, nos agents du monde entier viennent visiter le SIAMS et chaque fois ils relèvent avoir découvert et appris quelque chose. Ils sont toujours surpris de la qualité et la quantité de « merveilles » qu’ils peuvent y dénicher ».

Un vivier de compétences à nul autre pareil Pierre-André Bühler, Président de ETA et membre de la direction générale de Swatch Group que nous avons rencontré récemment nous disait : « J’encourage mes équipes à aller visiter le SIAMS avant n’importe quelle manifestation sur la planète, elles y trouveront un concentré d’innovations et des solutions uniques au monde ». Il ajoutait : « La grande force de SIAMS est que le salon correspond parfaitement à notre ADN. De plus, même une toute petite entreprise peut y exposer sans être perdue ou écrasée par des stands énormes ».

© SIAMS Moutier

Un voyage au SIAMS peut changer la vie Lors d’un voyage en Europe, ce patron d’une PME du Bronx a eu l’opportunité de faire une rencontre qui a tout changé ! Cette rencontre ? Le SIAMS ! En effet, ce spécialiste a visité le salon, y a rencontré des professionnels dans le domaine des machines, de l’alimentation et de l’évacuation des pièces, de l’outillage, de la lubrification, de la programmation et bien plus encore…. Et lorsqu’il est reparti pour New-York, il avait dans ses valises l’assurance de pouvoir bientôt produire ses pièces avec une solution parfaitement adaptée « Swiss Made » mais bien plus encore, une solution complète « Arc jurassien

suisse » et labelisée « SIAMS – capitale des microtechniques ». Et cet exemple peut être multiplié à l’infini. L’édition 2018 s’annonce passionnante, de très nombreuses nouveautés microtechniques sont annoncées.

Le meilleur moyen de planifier votre visite Depuis cette année, vous pouvez simplifier votre visite du SIAMS en utilisant à l’avance le système de planification mis en place par les organisateurs. A l’aide d’un ordinateur, depuis le répertoire des exposants ou la liste des produits exposés ou même depuis un détail de l’exposant, vous pouvez simplement mettre l’entreprise dans votre «liste de visites à

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faire» en cliquant sur l’icône «trombone». Votre programme de visites est sauvegardé par le navigateur. Une fois votre liste arrêtée, vous pouvez la télécharger au format PDF ou même ajouter les données dans votre calendrier. Cette liste comportera les données de base de l’entreprise ainsi que les numéros de halle et de stand.

La prochaine occasion de visiter ce véritable concentré de savoir-faire, de technologies et d’innovations qu’est le SIAMS ? Du 17 au 20 avril 2018. L’accès à la manifestation est gratuit pour qui téléchargera son billet depuis le site : www.siams.ch/tickets.



Echos de la vallée de l’Arve UN SYSTÈME NOVATEUR POUR LES GORGES FRONTALES APPORTE PLUS DE SÉCURITÉ CoroCut® QF est un nouveau concept du spécialiste des outils de coupe et des systèmes d’outillage Sandvik Coromant développé spécifiquement pour les gorges frontales. Conçu pour offrir une fiabilité inégalée et une sécurité des process supérieure même dans les gorges étroites et profondes, CoroCut QF autorise aussi une accessibilité améliorée. La tête CoroTurn® SL à montage axial de nouvelle conception est autre caractéristique de CoroCut QF qui favorise la stabilité des process. Les têtes SL permettent d’utiliser CoroCut QF avec des barres d’alésage antivibratoires Silent Tools™ pour plus de stabilité et de qualité dans l’usinage de gorges frontales intérieures avec une accessibilité supérieure.

Le système d’arrosage de précision par le dessus et le dessous est une exclusivité sur le marché et il est particulièrement utile pour l’usinage de gorges frontales profondes et étroites. Les copeaux peuvent se coincer dans les gorges et provoquer la rupture de la plaquette, ce qui compromet la sécurité du process. Les opérateurs ont l’habitude de réduire l’avance en cas de bourrage des copeaux pendant l’usinage de gorges frontales, mais cela réduit la productivité. Il est essentiel d’avoir un bon contrôle des copeaux et une grande rigidité afin de supporter les forces de coupe élevées. Grâce à cela, il est possible d’effectuer la production sans surveillance. CoroCut QF sera lancé en largeurs de 3 et 4 mm (0.118 et 0.157 pouce) avec quatre nuances de coupe (GC1105, GC1125, GC1135 et GC1145) et la géométrie -TF pour les gorges frontales profondes. Un service Tailor Made est aussi disponible pour optimiser les outils en fonction de la profondeur de coupe exacte et du diamètre. PETITES CHAÎNES PORTE-CÂBLES IGUS POUR UN GUIDAGE DES CÂBLES SÛR DANS UN ESPACE TRÈS RÉDUIT La chaîne porte-câbles E2.10 séduit par son design ménageant les câbles et son montage rapide et simple grâce à l’outil d’ouverture. Nombreux sont les composants de machines qui doivent être compacts, robustes et simples à monter. C’est vrai pour le génie mécanique tout autant que pour le secteur médical. Afin de répondre à ces exigences, igus propose pour les espaces particulièrement petits la chaîne porte-câbles miniature E2.10 d’une hauteur intérieure de

10 millimètres avec de tout petits rayons de courbure. Retrouvez plus d’informations sur la chaîne porte-câble E2.10 à l’adresse igus.fr/e2micro. FUCHS ANNONCE LE RACHAT DE FLUID VISION TECHNOLOGIES LLC FUCHS PETROLUB SE, le plus grand fabricant indépendant de lubrifiants et de produits connexes de haute qualité, a fait l’acquisition de Fluid Vision Technologies LLC, société implantée à Dallas (Texas) spécialisée dans la technologie de capteurs sans fil, pour un montant inférieur à 1 million d’euros. Avec cette acquisition, les clients en fluides industriels de FUCHS peuvent automatiser le processus de suivi des fluides grâce à la technologie IoT (Internet des objets connectés). « Nous sommes ravis de cette contribution à la révolution numérique de l’industrie », a déclaré Keith Brewer, CEO de FUCHS LUBRICANTS CO. « La technologie de Fluid Vision offre à nos clients une optimisation de la maintenance des fluides et une amélioration de la performance à un coût réduit. » FRANCE-QUÉBEC : L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, PREMIER AXE D’UNE COOPÉRATION SCIENTIFIQUE DYNAMIQUE A l’occasion de la visite officielle de Philippe Couillard, Premier Ministre du Québec, l’IRT1 Saint Exupéry, le CRIAQ2 et l’Institut de valorisation des données s’engagent sur un partenariat stratégique dans les domaines de l’aéronautique, de l’aérospatial et des systèmes embarqués pour une durée de 5 ans. La convention de partenariat officialisée entre les trois entités a pour but de mettre en place et de développer des programmes de travail et des activités d’échanges annuels ou pluriannuels dans le domaine aéronautique et aérospatial. RÉDUCTEURS INOX À ROUE ET VIS SANS FIN ET MOTEURS INOX Afin de répondre aux exigences en termes d’hygiène et de propreté des industries de l’agroalimentaire, ENGRENAGES HPC a complété sa gamme de réducteurs par des réducteurs à roues et vis sans fin et des moteurs inox. Grâce à leurs caractéristiques techniques et à leur design particulier, ces composants représentent une solution optimale pour l’utilisation en milieu agressif des secteurs d’activités pharmaceutique, médical ou agroalimentaire. La forme de leur boitier, dont les surfaces arrondies et polies sont conçues sans aspérité, évite la rétention de matière. L’étanchéité du moteur (IP66) et du réducteur font qu’ils sont tout particulièrement adaptés partout où des opérations de lavage fréquents sont requis. De même, ces modèles tout inox offrent une performance optimale même en présence d’agents corrosifs ou en cas d’exposition à des environnements avec une humidité permanente.




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