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n o i t a m r o F e l Eco
n o i t a m r o F Ecole Une vaste offre de formations L’Université de Savoie se répartit sur Chambéry et Annecy, toute la partie consacrée à l’enseignement technologique étant basée à Annecy. Se trouvent ici également l’IUT d’Annecy, l'école d’ingénieur Polytech Annecy-Chambéry et l’Institut des professions des affaires et du commerce (IPAC). L’IUT d’Annecy prépare à huit DUT (diplôme à BAC+2) et 23 licences professionnelles (diplôme à BAC+3). Il propose des sections Sport-Etudes pour les sportifs de haut niveau (niveau pré-national minimum) titulaires d'un bac et affiliés à des fédérations sportives, et des sections Musique-Etudes pour les artistes de haut niveau (membre d'un Conservatoire, d'une Ecole de musique, de danse, etc...) titulaires d'un bac, leur proposant une scolarité sur trois ans. Polytech Annecy-Chambéry, qui appartient doublement à l'Université de Savoie et au Réseau Polytech, délivre le diplôme d'ingénieur dans quatre spécialités : Instrumentation-Automatique-Informatique, Mécanique et Matériaux, EnvironnementBâtiment-Energie et Mécanique-Productique. Le site d'Annecy de l’école d'ingénieurs est situé sur le domaine universitaire d’Annecy-le-Vieux, à côté des autres composantes de l'Université de Savoie : l’IAE Savoie Mont-Blanc, l’IUT d'Annecy et le centre de formation en alternance TETRAS.
Le parcours de l’école d’ingénieurs se fait en cinq ans, avec un cycle préparatoire de deux ans et un cycle d’ingénieur en trois ans. 30% des enseignements sont dispensés par des professionnels (dirigeants d'entreprises, ingénieurs en activité, cadres, consultants, etc...). Le cycle préparatoire PeiP-A est réservé aux titulaires d’un bac S et permet l’obtention du niveau L2, le cycle PeiP-D est réservé aux titulaires d’un bac STI2D et permet l’obtention d’un DUT. L'enquête sur le devenir des diplômés 2012 à six mois réalisée par l'Observatoire de l'Université de Savoie, montre que 73,6% d’entre eux avaient un emploi. Par ailleurs, deux établissements annéciens permettent de suivre une formation artistique : l’école des métiers de l’image des Gobelins et les BeauxArts et l'école supérieure d'art de l'agglomération d'Annecy (ESAAA). Celle-ci prépare aux diplômes DNAP (niveau Licence, BAC+3) et DNSEP (niveau Master, BAC+5) en Art et en Design, ainsi qu'un diplôme d'école, le DSRA (niveau Doctorat, Bac+8). Elle fait partie du réseau national des écoles supérieures d'art.
La voie professionnelle pour être opérationnel sur le marché du travail Après la 3ème, un élève peut choisir la voie professionnelle et préparer un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) en deux ans ou un baccalauréat professionnel en trois ans. Il y a une passerelle entre la seconde professionnelle et la deuxième année de CAP. Pour le CAP, la préparation dure deux ans après la troisième, dans un lycée professionnel ou un lycée professionnel agricole dans le cas du certificat d’aptitude professionnelle agricole (Capa). La préparation du baccalauréat professionnel dure trois ans, de la seconde professionnelle à la terminale professionnelle. Les enseignements ont pour objectif la maîtrise de techniques professionnelles : les élèves font des travaux pratiques en atelier ou en classe et plusieurs mois de stages en entreprise. Cette expérience professionnelle leur permet d’être opérationnel sur le marché du travail. La préparation au bac pro prévoit aussi des enseignements généraux. A Bonneville, le lycée professionnel hôtelier François Bise est un établissement public qui propose des CAP et bac pro dans toutes les spécialités :
hôtellerie, cuisine, service en restauration et en hôtellerie. Le lycée accueille cette année 300 élèves, dont 160 internes, et affiche des résultats qui font sa notoriété, 83% en CAP et 90% en bac pro. Le restaurant d’application a été entièrement rénové durant l’été 2013, il est également fréquenté par les habitants et les entreprises de Bonneville. Le prochain chantier du lycée est la rénovation d’une des chambres d’application. Toujours à Bonneville, le lycée polyvalent Guillaume Fichet prépare, outre la filière générale et la filière technologique tertiaire, des diplômes de l’enseignement professionnel, CAP et bacs pros dans les spécialités Commerce, Secrétariat, Comptabilité. Dans la filière Commerce, l’enseignement se poursuit post-Bac avec le BTS Management des Unités Commerciales (MUC). Cette formation professionnelle s’effectue en deux ans dans l’objectif d’apprendre à maîtriser le contact avec la clientèle, les outils du management et du marketing, à vendre et à gérer un point de vente, à développer un projet commercial.
L’IPAC classé dans « U-Multirank » le nouveau classement mondial des Universités et Business school Annecy, le 2 juin 2014. IPAC apparait dans le nouveau classement international « U Multirank » à la 300ème place des meilleurs programmes de « business studies » dans le monde.(sur les 850 établissements du monde entier analysés). Une belle performance pour l’IPAC qui fête ses 30 ans cette année. Qu’est ce que le classement « U-MULTIRANK » ? U-Multirank est un nouveau classement international des établissements d’enseignement supérieurs, dirigé par l’Union Européenne, pour mieux valoriser ses établissements selon des critères plus complets que les classements existants. Financé à hauteur de 2 millions d’euros sur le budget Erasmus+, le projet est né en 2008 suite aux pauvres résultats des établissements européens dans le classement très médiatisé de Shanghai. Les établissements européens de petites tailles ne sont pas reconnus dans les classements internationaux. 850 établissements du monde entier sont analysés selon 5 critères. Alors que les autres classements internationaux font de la recherche le critère principal, ce nouveau classement U-Multirank est basé sur 5 critères clés : • les performances en matière de recherche, • la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage, • l’ouverture sur l’international, • la réussite en matière de transfert de connaissances (partenariats avec des entreprises et des jeunes pousses), • l’action et engagement au niveau régional. Du célèbre classement de Shangai à U-Multirank Dans le landernau de l’éducation, le classement de « Shanghai » publication du classement des meilleures institutions dans le monde a résonné comme un coup de tonnerre. Les meilleures universités françaises n’obtenaient qu’un rang modeste. Pour contrecarrer ce classement proposé par l’université Jiao Tong (connu sous le nom de « classement de Shanghai ») l’Europe, via la France, a décidé dès 2008 de réfléchir à un autre classement, plus moderne, non exclusivement basé sur la recherche et sur les publications,
plus soucieux de la prise en compte des critères modernes distinctifs d’une institution de qualité : la réussite des étudiants, leur employabilité, l’engagement régional. Le classement U-Multirank apparait donc comme un outil interactif qui permet de faire émerger les points forts et les points faibles de chaque institution et de les classer entre elles. Précisons que le classement s’appuie en grande partie sur une enquête menée à distance auprès des étudiants sans que l’école ne puisse influencer la nature de la réponse. Ce point est à préciser, tant les modèles de « ranking » peuvent être différents…. L’intérêt majeur du classement « U Multirank » c’est qu’il attribue une note comparative par rapport à la moyenne obtenue par l’ensemble des institutions pour chaque critère composant le « ranking ». L’IPAC figure à la 300ème place du Classement UMULTIRANK En 2012, l’IPAC a décidé de participer à ce classement en remplissant le lourd dossier permettant d’aboutir à un possible classement. Le résultat obtenu dépasse toutes les espérances. Ainsi, dans la rubrique « teaching ans learningindicators » l’IPAC obtient d’excellents résultats, très au-dessus de la moyenne, dans sa capacité à faire réussir ses étudiants dans le délai d’études imparti. Dans la rubrique « Knolwlegdetransfer » (transferts de technologie) l’IPAC obtient deux excellents classements pour sa capacité à générer des ressources indépendantes de toute subvention. Ce critère illustre l’orientation actuelle du système éducatif mondial qui tend à s’affranchir de la tutelle économique des états. La capacité de l’IPAC à développer la formation continue auprès du public d’adultes est aussi largement récompensée. Ce critère prend en compte une autre orientation forte du monde éducatif : la logique du «life longlearning » qui vise à former les individus tout au long de leur vie. La rubrique « international orientation » récompense les efforts menés par l’IPAC depuis 30 ans pour pousser ses
n o i t a m r o F Ecole étudiants à l’international. Ainsi, le nombre de cours en anglais dans les cycles MBA est-il récompensé. Quant à la mobilité étudiante et professorale, elle se situe dans la moyenne des meilleures institutions dans le monde. L’IPAC devra en revanche progresser dans le nombre de cours dispensés en anglais dans ses programmes de Bachelors. Enfin, l’IPAC tire une grande satisfaction de son engagement régional qui est sa raison d’exister depuis 30 ans. En effet, quelle est la légitimité d’une école si elle ne sert pas le tissu économique régional ? Dans cette rubrique « régional engagement », l’IPAC obtient des notes très supérieures à la moyenne pour son nombre d’étudiants de Bachelors et de MBA travaillant dans la région Rhône-Alpes/Suisse romande. L’IPAC tire aussi satisfaction de sa bonne notation sur des critères propres à son fonctionnement interne : la qualité du « social climat » y est soulignée, de même que la très bonne préparation de ses étudiants à l’emploi. L’organisation des études, le lien entre professeurs et étu-
diants se situe dans la moyenne des établissements. Les points de progression de l’IPAC pour les années à venir portent sur : • Les équipements et espaces de travail • Le nombre d’options « elective courses » proposées aux étudiants La dimension « recherche » essentielle pour les universités, ne fait pas partie du projet de l’IPAC qui consacre l’intégralité de ses ressources à servir l’employabilité de ses étudiants au bénéfice des entreprises de la région Savoie et Suisse romande. Les détails du classement : www.u-multirank.eu/
Des filières tertiaires et technologiques A Annemasse, le lycée général et technologique Jean Monnet propose aux élèves une section européenne en italien et une option art-danse sur trois ans qui permet de préparer l’épreuve du bac art-danse. Il faut notamment présenter une composition le jour de l’examen, réussir une improvisation et participer à un entretien avec le jury. L’établissement prépare les séries S, ES, STL (sciences et technologies de laboratoire) et STI2D (Sciences et Technologie de l’Industrie et du Développement Durable). Cette série vise l’acquisition de compétences technologiques transversales à tous les domaines industriels. Trois spécialités sont enseignées : innovation technologique et éco-conception, système d’information et numérique, énergie et environnement. Le lycée propose aux étudiants un BTS électrotechnique qui forme des techniciens supérieurs dans quatre domaines, électronique, automatique, informatique industrielle, énergies Renouvelables. Ce cursus est accessible au bac technologique STI 2D toutes spécialités, au bac Scientifique Sciences de l’Ingénieur, au bac professionnel Electrotechnique Énergie Équipements Communicants. Il prévoit un stage ouvrier de deux semaines en fin de première année et un stage technicien de quatre semaines au mois de janvier de la seconde année, ainsi la réalisation en seconde année d’un projet à caractère industriel. Le lycée est équipé de panneaux solaires photovoltaïques et donner une place importante à la formation des étudiants sur l’énergie solaire et photovoltaïque. Le lycée des Glières d’Annemasse propose les filières générales et technologiques, S, ES, L et STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion), et quatre bacs professionnels : Commerce, Vente, ARCU (Accueil-Réception Clients et Usagers), et Gestion Administration en remplacement des baccalauréats professionnels Comptabilité et Secrétariat. Pour les étudiants, trois BTS sont préparés, Commerce International, Assistant de
Manager, et Banque option marché des particuliers, ce dernier en alternance ou sous statut scolaire. Enfin, le lycée des Glières propose une licence professionnelle en alternance : assurance-banque-finance (option Assurance et Gestion de Patrimoine) en collaboration avec l’IAE Savoie-Mont Blanc de l’Université de Savoie. Il prépare l’ouverture pour la rentrée 2014 d’une licence professionnelle en alternance Management des relations commerciales, en collaboration avec l’IUT Annecy-le-Vieux.
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n o i t a m r o F Ecole Des formations aux métiers de la montagne A Passy, le lycée du Mont-Blanc-René Dayve propose les filières générales (L, ES et S), technologiques (STG, STI2D et ITEC) et professionnelles (industrie et tertiaire). Après le bac, trois BTS sont préparés ici : BTS Conception de produits industriels, BTS Technico-commercial, BTS Industrialisation de produits Mécaniques en apprentissage, ainsi qu’une Licence Professionnelle «Commerce B to B» en partenariat avec l’Université de Savoie. Des sections sportives, ski, escalade et hockey, sont proposées. La section ski permet aux élèves de pratiquer le ski alpin ou nordique au niveau de la compétition, de concilier les études (filières ES ou S) et de passer un brevet d’état de ski. La section hockey est destinée aux garçons (filières ES, S, STG et 1ère année de bac pro Métier de la comptabilité), sur dossier sportif et scolaire. Le lycée du Mont-Blanc a la particularité d’être le support scolaire du Pôle Espoirs Ski qui permet aux jeunes de parvenir au plus haut niveau sportif tout en réussissant leur baccalauréat. La scolarité s’effectue sur quatre années et débouche sur un bac S ou ES, avec la possibilité de poursuivre ensuite sur l’IUT, l’université, ou en DUT, BTS, (ou BTS TC au Lycée du Mont-blanc). L’ établissement affiche 80% de réussite au baccalauréat sur treize ans. Le lycée polyvalent Frison-Roche de Chamonix a enregistré un taux global de réussite au bac de 100% en 2012, selon le palmarès 2013 du Parisien. L’établissement propose deux cursus de biqualification pour se former aux métiers de la montagne. La préparation d’un bac général en trois ans « Economique et Social » ou « Scientifique » peut s’ac-
compagner d’une préparation à l’un de ces quatre diplômes d’état : alpinisme, escalade, ski alpin, ski de fond. Les élèves bénéficient d’un emploi du temps annualisé sans cours à rattraper. C’est un cursus qui s’adresse aux élèves qui ont un niveau scolaire satisfaisant et une grosse capacité de travail. Autre possibilité, l’élève peut préparer à la fois un Bac Pro Commerce en quatre ans et l’un de ces deux diplômes d’état, pisteur secouriste et ski alpin. Ce diplôme destine les candidats à travailler dans la vente. Les quinze élèves de cette filière suivent une section européenne avec certains cours dispensés en anglais dès la première année, et doivent avoir un niveau scolaire convenable et une réelle motivation pour la vente.
Recrutements en vue dans les métiers de l’aéronautique Les métiers de l’industrie recrutent, en particulier dans l’aéronautique. Ce secteur bat en effet des records d’embauche : le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas) annonce 15 000 embauches en France en 2012, dont 8 000 créations nettes. La bonne santé du secteur contraste avec la morosité ambiante et s’explique en partie par le fait que la construction des avions s’est complexifiée : électronique, matières composites, systèmes propulsifs. Les constructeurs doivent faire appel à de nouveaux savoir-faire, tandis que leurs carnets de commande font le plein. Cela donne au secteur une visibilité sur plusieurs années, ce qui est propice aux recrutements. Dans la métallurgie, les métiers « en tension » (chaudronnier, riveteur, opérateur de ligne, responsable de montage, d’usinage ou encore de maintenance industrielle) laissent présager une entrée rapide sur le marché du travail. Les formations aux métiers de l’industrie sont nombreuses en Haute-Savoie et, phénomène récent, les établissements font le plein. Le lycée CharlesPoncet de Cluses, le lycée des métiers de l’industrie Arve-Mont-Blanc installé dans le bâtiment de l’ancienne École royale d’horlogerie créée en 1848, propose quatre formations de niveau BAC+2 destinées à répondre aux besoins des entreprises de la vallée de l’Arve : le BTS CIM (conception et industrialisation en microtechniques) pour les domaines des microtechniques et de la mécatronique, BTS CRSA (conception et réalisation de systèmes automatiques) pour la robotique et l’automatisation, le BTS (ERO) Etude et réalisation d’outillage de mise en forme des matériaux, et le BTS IRIS (infor-
matique et réseaux pour l’industrie et les services) pour l’informatique industrielle. Depuis la rentrée de septembre 2013, le BTS ERO n’est plus proposé en formation initiale mais en alternance par apprentissage. A Thyez, le Centre de formation des apprentis de l’industrie (CFAI) est membre du réseau national de l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie. L’établissement affiche un taux de réussite aux examens 2013 de 85,75%, sur l’ensemble des jeunes formés en alternance, avec trois formations ayant obtenu un sans faute avec 100% de réussite et douze mentions décrochées. Il forme en alternance du bac pro au BTS dans quatre filières technologiques et industrielles : Usinage-Mécatronique, Maintenance industrielle, Electrotechnique, Energétique et Climatique. Le taux d’insertion professionnelle des diplômés de 2012 à six mois est de 93%.
n o i t a m r o F Ecole Au lycée, des filières plus affirmées Lancée en 2010, la réforme du lycée a atteint sa vitesse de croisière. L’objectif était de permettre aux élèves de se spécialiser plus progressivement afin de préparer leur projet d’orientation avec la possibilité de changer de filière via des «stages passerelle». La seconde est devenue une classe d’exploration pour le lycéen en vue de faire, en fin d’année, son choix d’orientation. Le cycle terminal a été modifié : la première, organisée en séries, laisse encore des portes ouvertes, tandis que la terminale est plus spécialisée pour mieux préparer l’élève à l’enseignement supérieur. La réforme prévoit un accompagnement spécialisé de deux heures par semaine (prises de notes, préparation aux oraux, méthodologie) ou le tutorat. La liste des enseignements de spécialité a été s’enrichie pour élargir la palette de choix possibles d’études dans l’enseignement supé-
rieur : droit et grands enjeux du monde contemporain en L, économie approfondie ou sciences sociales et politiques en ES, informatique et sciences du numérique en S. Il y a une volonté de rééquilibrage entre les séries. Les séries Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) et Sciences et technologies de laboratoire (STL) préparent la poursuite d’études supérieures. La nouvelle série Sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A) est dédiée à la formation technologique en arts appliqués. La série L est revalorisée et devient une série d’excellence pour les langues avec la possibilité de suivre trois langues vivantes ou un enseignement de langue vivante 1 ou 2 approfondi. Par ailleurs, un enseignement de littérature étrangère en langue étrangère obligatoire a été créé en terminale. La série S est devenue résolument scientifique : les enseignements scientifiques représentent 50 % du total des enseignements. Le lycée de la Versoie à Thonon-les-Bains a enregistré en juin 2013, un taux de réussite au bac de 98% quand la moyenne nationale était de 94% et 57% des bacheliers ont obtenu une mention. L’établissement prépare les filières L, ES, S et Science et technologie du management et de la gestion. 25 étudiants suivent chaque année le cursus BTS « négociation en relation client ».
Des formations proches du terrain dans la filière agricole Les classes de 4ème et 3ème agricoles permettent aux jeunes de bénéficier d’une formation générale et de découvrir les secteurs professionnels et les métiers des différentes filières de l’agriculture. Après la 3ème de l’enseignement agricole, les élèves peuvent préparer un CAPA (Certificat d’aptitude professionnel agricole) ou un baccalauréat professionnel et trois ans, ou une seconde générale et technologique. La formation initiale dans les établissements d’enseignement supérieur agricole mène aux formations d’ingénieurs, de vétérinaires, de paysagistes, de licences pro, de masters et de doctorats. Le Lycée professionnel agricole de Contamines-sur-Arve propose des formations dans trois filières. Pour accéder aux métiers liés à la production agricole, dans une exploitation, un service de remplacement ou un commerce spécialisé, l’élève peut choisir une seconde professionnelle Productions Animales « Systèmes d’élevage » et bac professionnel Conduite et Gestion de l’Exploitation Agricole (CGEA) Système à Dominante Elevage. Dans la filière équine, trois formations sont destinées aux métiers liés à la production, la valorisation et à l’utilisation du cheval sous toutes ses formes : le Certificat d’Aptitude Professionnelle Agricole (CAPA) option Soigneur d’équidés, la seconde professionnelle Productions Animales « Activités Hippiques » et le bac professionnel Conduite et Gestion de l’Entreprise Hippique. Enfin dans la filière Nature, deux formations sont proposées vers les métiers de l’entretien de l’espace, des travaux paysagers en tant qu’ouvrier qualifié, chef d’équipe dans un service de commune, une entreprise de paysage ou pour créer sa propre entreprise : la seconde professionnelle Nature-Jardin-Paysage-Forêt et le bac professionnel Aménagements Paysagers. Le lycée agricole s’intègre dans l’Etablissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole qui comprend le Centre de Formation Professionnelle et Promotion sociale Agricole (CFPPA), une exploitation agricole et un centre hippique. L’Ecole nationale des industries du lait et des viandes (ENILV) de la Roche-sur-Foron dispose d’une plateforme technologique associant laboratoires, ateliers de fabrication, halle et cuisine de travaux pratiques et d’expérimentation et propose tous les niveaux de formation : CAP, Bac pro, Bac, BTS, licences pro, certificats de spécialisation. C’est à la fois un lycée polyvalent et un centre de formation d’apprentis, on trouve donc ici des formations professionnelles par la voie scolaire ou l’apprentissage et des formations générales et technologiques.