Š Nikita Kuzmenkov
2015
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Symbole emblématique de l’art de rue, le graffiti a su gagner ses lettres de noblesse. Certains graffeurs, en véritables artistes, n’hésitent plus désormais à travailler à la commande pour créer, ici, la devanture d’une boutique, là, la décoration murale d’un intérieur bourgeois. Mais la nouvelle mode, bien plus écologique et encore plus décalée, c’est le moss graffiti (ou graffiti de mousse). Tendance green du street art venue tout droit de Londres et de New York, ces tags verts s’invitent petit à petit dans nos jardins pour décorer nos extérieurs. L’art de rue passe au jardin Lancée par la designer anglaise Anna Garforth, le moss graffiti consiste en fait à créer des lettrages ou des dessins sur un mur, à l’aide de lichen ou de mousse naturelle. On peut le réaliser assez facilement soi-même à l’aide de matériel de dessin et de végétaux prélevés dans la nature mais il existe aussi sur internet des enseignes qui commercialisent des kits sous forme stabilisée. Décoratifs et faciles à entretenir, ils sont aussi moins polluants que leurs homologues à la bombe. Naturels, éphémères et poétiques, ils sauront séduire tous les écolos en manque d’inspiration pour leur déco.
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Le moss graffiti se fait mousser
La recette Pour réaliser ces œuvres d’art végétales, vous avez bien sûr d’abord besoin d’un jardin ou d’une terrasse et d’un mur en bon état, de préférence en béton ou en pierre, et si possible orienté au nord. Le moss graffiti n’a en effet pas besoin de lumière particulière et un trop-plein de soleil pourrait le faire sécher. Faites donc attention à bien choisir la scène de crime car, si le support n’est pas adapté, vous n’aurez aucune chance de voir votre création se pérenniser. Pour réaliser votre tag végétal, procurez-vous des touffes de mousse naturelle ou récoltez-en sur les arbres. On en trouve généralement dans des endroits sombres et humides. Vous allez ensuite devoir les émietter pour les mixer dans un blender. Ajoutez-y une canette de bière, un yaourt nature et une demi-cuillère à café de sucre. Ces derniers vont permettre à votre mixture de
se doter d’une texture crémeuse et lisse pour bien accrocher au support. Conservez votre mélange dans un contenant en plastique. Ensuite, pour appliquer votre préparation, vous avez le choix de tracer votre motif au pinceau, à main levée, ou de le réaliser avec un pochoir si vous êtes moins doué pour le dessin. Dans tous les cas, soyez généreux et n’hésitez pas à superposer les couches pour un rendu plus luxuriant. Un peu de patience… Ne vous attendez pas, toutefois, à un résultat immédiat. Le graffiti végétal a besoin de temps pour dévoiler ses plus beaux atouts. Après avoir posé votre mixture, en bon graffeur en herbe, vous allez devoir vous en occuper durant plusieurs semaines. En effet, le mélange doit toujours être humide pour pouvoir se développer. Régulièrement, une fois par semaine environ, arrosez votre tag sans le noyer à l’aide d’un pulvérisateur afin qu’il pousse correctement. La mousse va ainsi petit à petit coloniser la structure et laisser place à un magnifique graffiti. Si vous êtes séduit par le concept, vous pouvez varier les plaisirs en utilisant de la pelouse ou des feuilles mortes. Pour ce faire, il suffit de préparer une colle maison avec de la farine, du sucre, de l’eau et de la bière, le tout cuit ensemble. Cette technique permet en fait d’obtenir des graffitis végétaux rapidement mais ils sont moins durables que la mousse.
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Le sticker révolu Il y a quelques années, on a vu fleurir sur nos murs la grande mode des stickers qui permettaient de pimenter sa décoration murale à moindre coût et surtout sans avoir à réaliser de grands travaux pour une remise à neuf ultérieure. Simples à positionner et très variés, ces autocollants ont commencé à s’exhiber dans de petites pièces tristounettes comme les couloirs, la salle de bains et les toilettes, avant d’envahir le reste de la maison. Les lieux ont alors affirmé leur fonction à coup de grosses lettres colorées placardées sur les cloisons, depuis le « Welcome » du hall d’entrée, jusqu’aux « thé » et « café » affichés audessus de la table de la cuisine. Entre la simplicité des messages et la faible qualité du papier adhésif, la folie du sticker est toutefois vite retombée. Mais plus qu’une marque halée laissée sur leur ancien support, ces autocollants ont durablement ancré l’envie de délier sa langue dans la décoration intérieure. La force de la matière Au-delà de leur sens propre, les mots se sont dès lors mués en objets de décoration à part entière, à travers leur forme et les matériaux employés à leur confection. S’entrelaçant délicatement dans un maillage plus ou moins dense, jouant de
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La déco s’affiche en toutes lettres
leurs tailles, oubliant le positionnement rectiligne du cahier d’école, les lettres ont ici comme fonction essentielle de capturer le regard. Un pouvoir d’attraction qui ne pourrait néanmoins opérer sans un travail soigné de texture, d’aspect et de relief. Si certains stickers ont su se réinventer en mettant à l’honneur l’art plein de noblesse de la typographie, la plupart des lettres décoratives tracent ainsi leurs sillons dans d’autres types de supports. Les inscriptions peuvent s’affirmer avec la force brute du bois ou s’entremêler de façon aérienne grâce à la légèreté des fils de fer ou d’un grillage. D’autres messages jouent sur la sobriété de l’ardoise, arborent l’éclat scintillant du zinc ou s’ornent de végétaux stabilisés pour une décoration murale très nature. Les styles et les époques se mêlent parfois par la réutilisation d’authentiques enseignes de commerce – effet vintage garanti ! – ou des imitations mettant en scène des lettres de métal illuminées rappelant celles de certains cabarets... Du mur au mobilier On peut à présent tout imaginer et les créateurs ne s’en privent pas ! Non contents de se cantonner aux inscriptions purement décoratives, ils s’amusent parfois à leur accoler un objet fonctionnel. Part belle est ainsi faite aux multiples patères porteuses de messages tantôt pragmatiques, tantôt poétiques et destinées à recevoir vos bijoux, vos manteaux ou vos ustensiles de cuisine. Mais les mots peuvent aussi n’avoir besoin d’aucun autre artifice, accueillant bibelots et livres à l’intérieur des étagères formées par leurs syllabes. Les vers s’échappent par ailleurs des murs pour s’épancher sur le mobilier, s’incarnant sur des plateaux de table stylisés ou sur les parois de photophores. Négligemment appuyées contre un mur, un canapé ou un montant de cheminée, des lettres de l’alphabet jouent quant à elles à cache-cache dans la maison, tandis que les chiffres s’invitent dans la chambre du plus petit pour mesurer sa croissance sans fausse pudeur.
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Construction : le bambou tient le bon bout
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C’est bien connu, l’industrie du BTP est l’une des plus polluantes au monde. En utilisant environ la moitié des ressources non recyclables consommées sur la planète, celle-ci serait responsable de plus de 32 millions de tonnes de déchets chaque année selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Certains sont des rebuts industriels basiques comme le plâtre ou le bois, mais d’autres sont aussi très dangereux à l’instar de l’amiante, des peintures ou de certains solvants. Plus sain que d’autres matériaux, le bambou serait une bonne alternative dans le domaine de la construction. Une pépite venue d’Asie Utilisé depuis des siècles en Asie, le bambou peine à trouver sa place en Occident, si ce n’est en matière de décoration où il s’est imposé comme le matériau incontournable de la zen attitude. Plante tropicale, issue de la famille des graminées, le bambou ne fait pas partie de notre culture. À tort d’ailleurs, puisque ce matériau polyvalent et facile à cultiver est capable de rendre bien des services : dans les pays asiatiques, il sert aussi bien à fabriquer des clôtures que des charpentes ou des murs, bref des maisons entières. En Chine, il s’utilise même en échafaudage pour construire des gratte-ciel ! Le bambou, c’est du béton ! Le bambou a tout pour plaire et l’on peut donc s’étonner qu’il intervienne aussi peu dans le domaine de la construction. La première de ses qualités est sa résistance. Comme le roseau de la fable de La Fontaine, il se plie mais ne rompt pas. Bien plus solide que le bois, le béton et même que l’acier grâce à sa forte teneur en silice, on le surnomme d’ail-
leurs « l’acier vert ». Capable de résister à un séisme ou à un cyclone, il est 30 % plus dur que le chêne et ne gonfle ni ne rétrécit sous l’influence de l’hygrométrie. Construire toute une structure avec du bambou n’a donc rien d’une idée farfelue. À son étonnante robustesse s’ajoute aussi son caractère écologique car le bambou se renouvelle à la vitesse de la lumière en raison de sa croissance rapide. Très peu énergivore, il croit sans produits chimiques et ne détruit pas le terrain sur lequel il est cultivé. Enfin, contrairement au bois, il ne subit que rarement les attaques d’insectes et de moisissures. Bien traité, il s’entretient facilement et sa longévité est estimée à au moins deux cents ans. Seul petit hic : le bambou n’est pas isolant et il s’associe le plus souvent avec du béton de chanvre, tout aussi écologique, pour une bonne isolation phonique et thermique. Côté prix, les tarifs dépendent de son utilisation mais il faut compter en moyenne 50 € le mètre carré. Un matériau d’avenir Même si cet acier vert se fait encore discret en France, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à partir à sa conquête. On retrouve le bambou dans les projets des architectes, à l’instar de Simon Vélez, pionnier dans ce domaine, mais aussi chez les particuliers. Entier, en lamelles, en panneaux trois plis ou en bardage, le bambou fait le bonheur des nouveaux propriétaires écolos. Particulièrement utilisé pour les parquets, les revêtements de terrasse ou les façades, il sait se marier avec les intérieurs modernes auquel il apporte de la luminosité. Son aspect lisse et satiné s’avère des plus esthétiques et saura séduire les amoureux des beaux matériaux.
esthéurces de l’ , le so x u a r u Reto tone® 015 : Pan 2 r u o p e cé cette tiqu cier, a pla n a u n u d signe du dieu ée sous le n n a e ll e v nou reux bor, un chaleu té et de » la sa r a « M fertili cateur de deaux, évo riques… forces tellu Après la froide et radieuse orchidée qui auréola l’année 2014, c’est au tour d’un chaleureux vin sicilien de donner sa tonalité à 2015. Sucré, voluptueux, puissant, capiteux… le Marsala 181438 est tout cela à la fois et les qualificatifs ne manquent pas pour décrire ce rouge bordeaux intense, évoquant par essence la terre et ses fruits les plus enivrants. Comme chaque année, le bureau d’études Pantone® s’est exprimé sur les raisons de ce choix. Décryptage… Un besoin de confiance et d’opulence « Si le très envoûtant Pantone 18-3224 Radiant Orchid, couleur de l’année 2014, faisait souffler un vent de créativité et d’innovation, le ton Marsala nourrit l’esprit, le corps et l’âme tout en inspirant confiance et en conférant un sentiment de stabilité », déclare Leatrice Eiseman, directrice exécutive du Pantone Color Institute®. Du dionysiaque nectar qui lui a donné son nom, la nouvelle couleur de l’année a ainsi tiré tout son faste. « À l’instar du vin liquoreux éponyme, cette teinte de très bon goût évoque la belle satisfaction d’un repas copieux, doublé du caractère terrien naturel et sophistiqué à la fois d’un rouge qui tire sur le marron. » Extrait
des profondeurs de la terre, ce rouge captivant aux reflets de bauxite porte en lui le charme rassurant, la réconfortante puissance des forces élémentaires et des matériaux bruts… À la fois convivial et élégant, il possède un charme universel qui lui permet de trouver de nombreuses applications dans le monde de la mode, de la beauté, de la conception industrielle, ou encore de la décoration et de l’ameublement intérieurs. Rehausser sa décoration intérieure Complexe et plantureux sans pour autant être oppressant, le Marsala n’a pas son pareil pour unifier un intérieur. Grâce à son intensité et à son caractère chaleureux, il apporte de l’élégance à n’importe quelle pièce, que ce soit sous la forme d’objets et d’accessoires éparpillés ou en larges aplats, sur une pein-
Uneà la coulUneeur
Couleur riche et contrastante, le Marsala trouve également de nombreuses applications dans les domaines de la conception industrielle et des emballages. Habile à attirer l’œil sans pour autant se montrer écrasant ni éblouissant, il captive instantanément les consommateurs. Idéale pour les points de vente, cette couleur chaleureuse et réconfortante se retrouve déjà sur de nombreux équipements high-tech ainsi que sur les rayonnages des magazines, les calendriers imprimés et les articles de papeterie.
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2015, une année couleur de terre
ture murale. Particulièrement accentuée par les surfaces texturées, l’opulence de la teinte en fait une option de choix pour les tapis et tissus d’ameublement qui habillent le salon. Généreux et réconfortant, le Marsala trouvera également sa place dans une cuisine ou une salle à manger où il s’incarnera ici sous la forme d’un dessus de table, là dans un petit appareil électroménager ou encore dans le linge de maison. La teinte se fera particulièrement remarquer dans les motifs floraux et rayés choisis pour des sets de table imprimés, de la vaisselle, des draps ou des chemins de lit.
Les bons mariages
La grande typicité de cette tonalité lui permet de créer des combinaisons spectaculaires avec des teintes neutres telles que des taupes et des gris chauds. Grâce à son fond brun, le sensuel Marsala se marie parfaitement avec des tons orangés et des jaunes dorés, des verts turquoise et sarcelle, ainsi que des bleus plus éclatants.
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Le cuivre fait son show Amorcée par le célèbre designer Tom Dixon et ses luminaires, la tendance cuivre a connu l’année dernière un fort regain dans les objets de décoration. Elle fait aussi maintenant des ravages dans la cuisine où elle opère un étonnant retour aux sources. C’est donc sans grande surprise que l’on retrouve cette couleur irisée principalement dans la robinetterie et accessoirement dans les ustensiles. Luxueux, le cuivre se débarrasse enfin de sa réputation de matériau suranné et n’a plus rien d’obsolète. Mais la tuyauterie n’a pas le monopole de l’or rouge dans la cuisine. Il s’invite aussi sur les crédences qui permettent alors de réfléchir la lumière de façon très moderne. Élégant, le cuivre a pourtant un petit défaut : il est très difficile à entretenir et nécessite beaucoup d’attention pour conserver son aspect neuf.
En 2015, les cuisines ne font pas dans le réchauffé
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natu’année, le d t u b é d e our les En c couleur p la e h c ffi n marel a ndances e te s e in a h tures proc e. Les pein in is u c e d ent à la tière béton pass pour le t e s e é laqu nette font place s noutrappe et e tromb le n e r li il e bois, le accu e sont le u q s r a st velles liège. cuivre et le Qu’elle soit purement fonctionnelle ou résolument conviviale, la cuisine se livre depuis toujours à une rude compétition avec le salon pour obtenir la première place de la maison. Pièce privilégiée, elle n’échappe pas aux grandes tendances de la décoration. Et pour cette nouvelle année, les cuisines font un pied de nez aux meubles laqués comme au béton ciré et revendiquent des envies de naturel. Le bois est donc omniprésent, les ustensiles s’amourachent du liège et le cuivre apporte la petite touche de luxe. Le bois, chouchou du naturel Choisir le bois pour sa cuisine, c’est avant tout adopter un matériau solide, chaleureux et doux. Il a l’avantage d’offrir une kyrielle d’essences (hêtre, acajou, wengé, noyer, chêne…) qui permettent de personnaliser cette pièce de mille façons. Mais la forte tendance du moment donne sa préférence au bois brut pour un style « retour aux sources ». On le retrouve
avant tout dans le mobilier bien sûr, mais aussi sur le plan de travail pour réveiller les éléments en inox, que ce soit les appareils électroménagers ou l’évier. Il fait aussi son petit effet avec des vasques anciennes en pierre ou en céramique pour rappeler les cuisines d’antan. Quant aux associations, le bois s’adapte à tous les styles : campagnard, industriel et contemporain, il ennoblit même les fautes de goût. L’ardoise, le marbre ou le béton le flattent bien davantage. Mais pour les petits espaces, le bois clair, grisé ou blanchi, doit être privilégié ; teinté de noir, il donnera un esprit chic et élégant à votre cuisine.
Le liège, la touche écolo Le liège, quant à lui, fait encore un peu le timide et a du mal à trouver sa place. Mais on vous le dit, il ne tardera pas à envahir vos cuisines et vos ustensiles notamment. Déjà chouchou des designers, ce sera sans aucun doute le matériau de l’année 2015. Naturel, écologique, léger, imperméable et résistant à la chaleur, il a tout pour séduire. Obtenu à partir de l’écorce du chêne-liège, cet isolant s’utilise souvent pour l’art de la table en raison de sa souplesse, de ses propriétés antibactériennes et de sa résistance aux salissures. Pas étonnant donc qu’il soit employé depuis des lustres pour sceller les bouteilles de vin. Ultramoderne, le liège se décline en dessous-de-plat, en coupelle, en théière, en porte-bouteilles, en salière ou poivrière, en planche à découper… Bref, est-il vraiment besoin d’aller plus loin pour vous convaincre ?
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Ah, les herbes fraîchement coupées du potager, qui viennent assaisonner salades et autres plats… Vous en rêvez ? Oui, mais vous, vous vivez en plein centre-ville et vous n’avez même pas la chance de pouvoir profiter d’un petit balcon et encore moins du soleil qui fait grise mine. Triste sort qui s’acharne sur vous ! Il existe pourtant bien un moyen d’apporter un peu de verdure à votre cinquante mètres carrés. Dans la veine des tableaux végétaux ou du micro farming, qui consiste à cultiver chez soi ses produits frais, la tendance des miniserres et des terrariums amène un peu de gaieté dans les intérieurs. Zoom sur cette pratique végétale au format XS…
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Le jardin s’invite au salon
Un bout de verdure À défaut d’un bout de terrasse au soleil, vous pouvez quand même exercer chez vous vos talents de jardinier. Les miniserres et les terrariums sont non seulement décoratifs mais permettent aussi de cultiver quelques plantes sans encombrer l’espace. Cet écosystème miniature peut servir à faire pousser des petites salades, des bouquets aromatiques ou tout simplement à végétaliser votre home sweet home avec des plantes grasses. Les miniserres, en plastique ou en verre, se déclinent sous de nombreuses formes et tailles et sont d’autant plus pratiques qu’elles ne nécessitent que peu d’entretien. L’importance du contenant Il ne s’agit pas de choisir n’importe quel terrarium. Celui-ci doit en effet être adapté à son contenant. Il faut bien sûr qu’il soit transparent pour laisser passer la lumière, mais il doit aussi être rigide et imperméable. Pour la miniserre, choisissez un contenant dont l’ouverture est suffisamment large, surtout si vous souhaitez y faire pousser des plantes succulentes ou autres cactus, car l’atmosphère doit être sèche. À l’inverse, pour entretenir des végétaux en milieu humide, comme les plantes tropicales, il vous faudra reproduire un milieu plus fermé.
Quelles plantes ? Originaux et pleins de charme, les miniserres et terrariums ne peuvent cependant pas accueillir toutes les variétés de plantes. Leurs conditions de culture particulières impliquent de se cantonner à certaines espèces végétales. Celles-ci doivent pouvoir se contenter d’un faible volume de substrat, et donc d’un système racinaire peu développé, tout en poussant lentement. Pour cultiver des plantes cactées ou tropicales dans un terrarium, commencez par déposer au fond du bocal quelques galets ou graviers. Ajoutez ensuite une couche de terreau sur le dessus avant de le recouvrir d’un peu de sable fin. Posez une nouvelle couche de terreau jusqu’à atteindre un tiers de la hauteur du contenant. Vous pouvez ensuite y déposer un peu de mousse avant de planter vos végétaux. Pour l’arrosage, il suffit d’asperger le terreau, si possible autour de la plante. Ayez la main légère car un surplus d’eau fera pourrir les racines. Si vous pensez plutôt cultiver des herbes aromatiques ou des petites salades, préférez la miniserre. En hiver, placez-la dans un endroit chaud comme une véranda ou près d’une fenêtre. La mâche, la roquette, le cresson, le persil etc. sont parfaits pour ce type de culture. Pensez à nettoyer régulièrement votre miniature en lavant et en séchant bien l’intérieur pour éviter la condensation et donc les moisissures.
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Il est devenu le nouveau chouchou des designers et des architectes (dont Jean Nouvel), une façon de réinventer le design et de repenser la matière. Le Hi-Macs, breveté par LG Hausys, est un matériau composite et expérimental qui entame une petite révolution dans le domaine de l’habitat. Bien qu’il ait été développé dans les années quatre-vingtdix par une société coréenne, il n’est distribué en Europe que depuis deux ans. Utilisé généralement pour concevoir des plans de travail ou du mobilier de salle de bains, le Hi-Macs pourrait bien envahir toute la décoration de nos intérieurs, tant ses propriétés frôlent la perfection. Un matériau avant-gardiste À l’instar du Corian, mis au point en 1967, et d’autres matériaux encore, le Hi-Macs fait partie de ce que l’on appelle les solid surfaces, des composites qui permettent des performances plutôt exceptionnelles. La technologie de LG Hausys est donc un mélange de bauxite (une roche à forte teneur en aluminium), de résine acrylique et de pigments naturels. Il s’agit plus simplement d’une pierre acrylique non poreuse aussi solide que la pierre naturelle et aussi malléable que le bois. Une aubaine pour les concepteurs de mobilier car le Hi-Macs peut être coupé, scié, percé, sculpté et peut revêtir toutes les couleurs et toutes les épaisseurs. Cette matière se transforme avec la chaleur et peut prendre toutes les formes possibles et imaginables. On l’utilise pour créer des meubles bien sûr comme des chaises, des tables ou des étagères, mais aussi des revêtements muraux décoratifs. Sa résistance à la chaleur, à l’eau et aux produits chimiques ainsi que sa surface lisse en font un allié de choix pour les cuisines et salles de bains. Un matériau écologique et polyvalent, donc, qui se marie aussi aisément avec d’autres. Une déco futuriste Côté déco, le Hi-Macs est idéal pour créer des objets aux allures futuristes. LG Hausys a montré l’exemple en concevant, avec le designer Xavier Bonte, un îlot central de cuisine tout en rondeurs, baptisé « The sky is the Limit ». En forme de nuage, il se compose de plaques de cuisson, de fours, d’un évier, d’une hotte et de plusieurs tiroirs, d’un réfrigérateur, d’un lave-vaisselle etc.. Un élément presque classique en somme. Sauf que. Cette cuisine a l’avantage de disparaître en un clin d’œil en se
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transformant en un espace design et épuré lorsque ses fonctionnalités ne sont pas sollicitées. Le Hi-Macs ne nécessitant pas de joints, il se fait presque oublier. Évidemment, une cuisine telle que celle élaborée par la marque n’est à la portée que de quelques rares bourses. Mais ce matériau peut s’intégrer parfaitement par petites touches dans des intérieurs ultracontemporains. Sa malléabilité permet de répondre à toutes les demandes et s’adapte parfaitement au sur-mesure. À toute chose parfaite son défaut Même si le marché du Hi-Macs se développe bien plus vite que celui des autres solid surfaces, peu nombreuses sont aujourd’hui les entreprises à le commercialiser. En France, il n’existe pour l’instant que quatre distributeurs (LCCA, Mobistrat, Hellades et Aska Interiors), probablement parce que sa mise en œuvre est complexe. Robuste, non poreux, écologique et hygiénique, le Hi-Macs a tout pour lui si ce n’est qu’il reste relativement coûteux. Si le prix varie en fonction du produit fini, la matière brute coûte en moyenne 250 € hors taxes le mètre linéaire. Oui, quand même… Mais pour mieux faire passer la pilule, il est garanti quinze ans.
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Toilettes : une déco qui ne tombe pas à l’eau
De l’audace mais classe ! Au petit coin, il n’est pas interdit d’exprimer toute sa créativité. Si l’audace est possible, en revanche, rien ne va plus si vous tombez dans le kitsch. De la couleur oui, pourquoi pas, mais pas question de repeindre toute la pièce en mauve ou de poser partout du papier peint à rayures. On y va par petites touches et l’on se fixe un thème à respecter. Les styles rétro, design ou zen ont beaucoup de succès dans les w.-c. car ils restent sobres et faciles à mettre en œuvre. Mais la grande tendance du moment, c’est bien le carrelage métro qui s’invite largement dans les salles de bains et les toilettes. Côté couleurs, on mise sur le gris, le taupe ou un violet foncé mat, toujours très contemporains ; le blanc reste certes classique mais efficace. Pour donner un peu de peps, vous pouvez opter pour des tons vitaminés comme le jaune et l’orange, mais toujours avec parcimonie. Pensez également aux accessoires originaux pour éviter le porte-rouleaux ou la brosse trop ordinaires. Si vous souhaitez laisser à disposition des magazines ou des livres, choisissez un panier déco ou fixez une étagère, le style sera moins brouillon. Enfin, vous pouvez aussi choisir un abattant relooké, avec des stickers par exemple, mais par pitié, évitez les motifs fleurs de lotus ou la photo new-yorkaise, véritables combles du kitsch. Une jolie déco de w.-c. passe aussi par
le choix des matériaux. Très tendance, le béton, au sol ou sur les murs en imitation carrelage, saura en séduire plus d’un. Tout comme l’inox qui, bien qu’il soit assez salissant, s’harmonise parfaitement avec des lignes design. Le bois, quant à lui, doit être réservé au style zen au risque d’une déco qui fait flop. De la même façon, mieux vaut oublier le plastique pour son côté trop « bas de gamme ». Des petits coins très modernes Pour moderniser vos cabinets, surtout si vous misez sur un style ultra-contemporain, rien de mieux que les nouveaux modèles qui inondent désormais le marché. Les w.-c. à cuvette suspendue sont les plus prisés, car leur ligne très épurée sait séduire les amoureux du design. Ils savent aussi donner une impression de légèreté, surtout s’ils doivent partager leur espace avec la salle de bains. Pratiques, ils permettent également de choisir la hauteur à laquelle on souhaite les fixer. Pour gagner de l’espace dans une pièce exiguë, le meilleur choix reste encore celui des toilettes hybrides qui combinent la cuvette et la vasque. Tout aussi hygiéniques, vous vous laverez les mains en deux temps trois mouvements. Plus étonnants, les modèles japonais semblent avoir beaucoup de succès auprès du public français car ces toilettes envahissent désormais le marché hexagonal. Équipés d’une douchette et d’un système de séchage, ils sont réputés pour être les plus hygiéniques. Mais attention au portefeuille : certains valent plusieurs milliers d’euros. Un peu cher peut-être pour soulager seulement nos besoins naturels…
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La liberté, l’amour, le temps qui passe, la raison de notre présence sur Terre… Il y a bien des questions existentielles et philosophiques, mais rien ne vaut celle de la décoration des toilettes ! Abandonnés à leur triste sort de lieu d’aisance, les cabinets souffrent souvent d’une déco surannée ou servent de prétexte à toutes les excentricités. Peinture flashy, pêle-mêle de photos, bibliothèque de magazines, tapisserie vieillotte ou carrelage à tout va, boule à facettes pour la version discothèque ou tapis moumoute, il faut bien le dire, parfois, le style des toilettes, c’est du grand n’importe quoi ! Pourtant, il suffit d’un rien pour en faire un lieu agréable et pas forcément déconnecté du reste de la maison.