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Quand le printemps arrive, le jardin redémarre et les premiers déchets s’accumulent vite. C’est justement à ce moment précis que la gestion du compost devient délicate. Méfiance !
Au jardinier qui, prenant sur son perron une inspiration forte, garde l’air printanier au fond de ses poumons le temps d’admirer la nature qui s’éveille, nous disons attention ! Car devant le spectacle charmant de la vie qui revient, il pourrait, en cet instant de grâce suspendue, prendre conscience de la fragilité du tableau qu’il contemple. Vous allez voir qu’il va dire, une fois l’air expiré : « la nature est trop belle pour être outragée. C’est décidé, cette année je commence un compost ! ». Sage résolution, mille fois justifiée. Mais il va lui falloir jouer serré, car le printemps, souvent, décourage sèchement les plus enfiévrés des apprentis composteurs.
Une avalanche d’azote Au début du printemps, la grande majorité des déchets du jardin sont de jeunes pousses vertes et tendres. Ces tiges de l’année, qui n’ont encore ni eu le temps de se lignifier ni celui de durcir, ont toutes les caractéristiques des éléments essentiellement composés d’azote : ils sont verts, humides et mous. Lorsqu’on les met en tas, ils ont tendance à se tasser fortement, ce qui empêche l’air de circuler. L’oxygène venant à manquer, les matières fermentent et se transforment en une pâte molle qui peut vite devenir malodorante, surtout si l’on complète le tableau en apportant au compost, les premières tontes et les épluchures de cuisine. Cerise sur ce gâteau visqueux : la fermentation, en l’absence d’oxygène, dégage du méthane, un gaz dont l’impact sur l’effet de serre est vingt-cinq fois plus puissant que celui du dioxyde de carbone (CO2).
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Compostage de printemps, l’instant critique
Une gestion avisée C’est donc bien au printemps que le jardinier prend conscience de l’importance de la gestion de ses détritus de jardin. Idéalement, les feuilles mortes de l’automne doivent être stockées près du tas de compost pour servir à l’équilibrer durant tout le début de saison. Les tontes, trop azotées pour le compost, doivent plutôt être utilisées en paillage fin (2 cm maxi, pour éviter la fermentation) au pied des plantes. À chaque apport, les déchets de cuisine doivent être scrupuleusement mélangés avec les dix premiers centimètres du tas pour être correctement intégrés. Et si, malgré cela, la fermentation reste chronique, il est opportun d’aller acheter une botte de paille ou de ramasser des épines de pin plutôt que de s’épuiser à brasser le tas sans relâche. Disponibles tout au long de l’année, ces matériaux peuvent être mélangés au compost, et ainsi, équilibrer et structurer le tas en urgence.
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Opération oxygène Durant le printemps, il est donc primordial d’oxygéner son compost. Pour ce faire, un geste aux résultats immédiats consiste à le brasser avec une fourche ou, mieux, lorsqu’il est en tas, à le défaire pour le refaire juste à côté. Ainsi, on fait pénétrer l’oxygène au cœur du compost et on le restructure, avant hélas, qu’il ne s’affaisse à nouveau dans les semaines suivantes. Il est alors nécessaire de recommencer l’opération. Pour favoriser une oxygénation naturelle du compost à long terme, il faut compenser les apports d’éléments azotés par des matières riches en carbone, généralement brunes, dures et sèches. Celles-ci, du fait de leur rigidité, vont structurer le tas en l’empêchant de se tasser trop fortement, ce qui permet à l’oxygène de circuler. Mais ces déchets (feuilles mortes, tiges rigidifiées, bois, herbes séchées…), qui étaient si nombreux en automne et en hiver, font désormais défaut.
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Les résidus des tailles de haies et d’arbustes, composés à la fois de bois (carbone) et de feuilles (azote), sont idéalement équilibrés pour un compostage serein. Lorsqu’ils sont déchiquetés par un broyeur, ils constituent une matière qui se décompose sans risque de fermentation.
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P comme… permaculture Permaculture… Si le terme est à la mode parmi les jardiniers bio, peu seraient sans doute capables d’en donner une définition précise. Et pour cause, ce n’est pas une technique, mais plutôt une approche globale qui dépasse allègrement des clôtures du jardin où l’on souhaite la faire entrer.
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Histoire et principes La permaculture, contraction anglaise de « permanent agriculture », fut créée dans les années soixante-dix par deux pionniers australiens, Mollison et Holgrem. Elle appréhende le jardin en tant qu’écosystème complet, équilibré et autonome, composé de zones distinctes (habitées, cultivées, peu fréquentées, sauvages, ombragées, humides…) qui interagissent entre elles. À partir de son observation attentive, le permaculteur met en place, à l’aide d’un plan d’organisation (le design), des installations et des pratiques harmonieuses, durables, économes en travail et en énergie dans le respect de la Terre, des hommes et du partage.
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La permaculture est avant tout une affaire de bon sens. L’organisation du jardin doit permettre de tirer le meilleur parti des éléments qui le
composent – pente, ensoleillement, vents dominants, environnement extérieur immédiat… –, ceci en vue de générer une culture productive, bien entendu, mais aussi de favoriser la gestion de ressources éventuelles (solaire, éoliennes, récupération des eaux de pluie, recyclage des déchets organiques…) et d’améliorer la qualité de vie des occupants, humains, animaux et végétaux.
Et pour le jardinage ? Un jardin géré en permaculture est un jardin bio par excellence. Le maintien des équilibres naturels évite le recours au travail du sol, aux engrais et aux pesticides. Les déchets organiques sont recyclés (compost, toilettes sèches, déchets verts…) pour enrichir le sol, l’eau de pluie est récupérée et économisée. Une poule n’y est pas uniquement une source de nourriture (œufs ou viande), elle est aussi génératrice de fertilisant (fumier) et de régulation (prédation des ravageurs).
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DESMEULES