© Chabanne
SPÉCIAL Les urgences d’Annecy métamorphosées N° 7
"Le journal j qui q p prend soin de vous"
©agenturfotografin
Et si vous accouchiez dans l’eau ?
©AndSus
Télémédecine : une première en France
Sur rendez-vous chez votre prothésiste capillaire : • En cabine (au salon) • A domicile • A l'hôpital
De nombreux modèles de prothèses capillaires, bonnets, foulards, casquettes... Pour votre remboursement, l'établissement est agréé sécurité sociale
HOMMES ET FEMMES
DENIS PERNET
COIFFEUR MAQUILLEUR COLORISTE
ALBERTVILLE (Gilly/Isère) - Sortie 26 100, av. G-Pompidou, ZI du Chiriac
04 79 37 85 07
Ouvert du lundi 10h au samedi 17h
1467660400VD
PERRUQUE MÉDICALE, FANTAISIE .
La pénoplastie, ou comment allonger son pénis
1467662900VD
LA SAVOIE
Ma santé en Pays de Savoie
Jeudi 16 mai 2019
19
Comment vous soignerez-vous demain ? JULIA CHIVET Responsable magazines
©AndSus
N
Voyage
Le Portugal Circuit de Porto à Lisbonne
Du 19 au 28 septembre 10 jours / 9 nuits
ES AG R U Y TE S
LEC
À PARTIR DE
2 110 € TOUT COMPRIS
Vol au départ de Genève
1469780100VD
VO
Votre
ous vous parlons souvent des routes et de la circulation. et pages spéciales Tout aussi souvent des logements et de l’urbanisation galopante. Mais à l’heure où la population n’a de cesse de bondir en pays de Savoie chaque année, la santé ne demeuret-elle pas un sujet de préoccupation majeur ? Comment va-t-on continuer à se soigner ici alors que la pénurie de médecins bat son plein, que certains professionnels refusent de nouveaux patients et que pour plusieurs spécialités il faut même s’exiler à des dizaines de kilomètres ? Nos établissements de santé investissent et s’agrandissent les uns après les autres, essayant tant bien que mal de rattraper le retard. Ils tentent aussi (pour certains) de fidéliser leur personnel de santé alors que la concurrence avec la Suisse voisine fait rage. Ils innovent également et c’est dans ce contexte que l’on semble peutêtre apercevoir la lumière au bout du tunnel. Loin de nous l’idée de dresser un portrait accablant. Au contraire. Les maisons de santé ont constitué la première pierre de ce nouvel édifice. La télémédecine est désormais une nouvelle clé, de même que les pratiques dites ”alternatives”. Alors, si on se soignait autrement demain ? A distance certainement mais pourquoi pas en riant et en étant mieux accompagné ? C’est ce que l’on vous raconte dans ce nouveau dossier.
Infos et réservations FRÉDÉRIC PASCAL OLIVIER GUILLEMOT Tél. 07 88 44 37 90
SA0220.
La Renaissance - l'Echo des Vallées
EDITION DE SAVOIE
20
LA SAVOIE
Ma santé en Pays de Savoie
Jeudi 16 mai 2019
Les urgences changent de dimension Le chantier des urgences du Centre hospitalier Annecy Genevois (Change) va monter en puissance dans les prochains jours. À terme, la construction du nouveau bâtiment d’accueil permettra de mieux gérer les flux de patients et d’en accueillir davantage. EPAGNY METZ-TESSY
L
es grues vont fleurir à partir de « fin mai ou début juin » au Centre hospitalier Annecy Genevois (Change), à Epagny MetzTessy, où se met en place depuis janvier un vaste chantier d’extension à 65 millions d’euros. « Aujourd’hui, en hospitalier, c’est l’un des plus complexes de France, voire le plus complexe », souligne Yves Deloge, ingénieur travaux du Change, rappelant qu’il se réalise « en site occupé ». L’un des volets principaux est la construction, pour 13,5 millions d’euros, d’un bâtiment neuf dédié au service d’accueil des urgences (SAU).
Une rampe provisoire
1
Un service capable d’accueillir plus de patients « La population a tellement augmenté que, quand on est arrivés ici, on était déjà limite », se souvient le docteur Dominique Savary, chef du Pôle Urgences, en référence au déménagement de l’hôpital en 2008. Dix ans après, le service a enregistré 52 000 passages en 2018, alors qu’il n’est configuré que pour 35 000. L’agrandissement permettra « d’augmenter la capacité de prise en charge », souligne Yves Deloge. Le futur SAU pourra faire face à 80 000 passages annuels. La surface des urgences générales va passer d’environ 3 000 à 4 000 m2. Elles s’étendront sur les étages 3 et 4 d’un
Une rampe d’accès provisoire a été construite pour la durée du chantier aux urgences (à droite). Elle sera ouverte « autour du 20 mai », annonce Y. Deloge.
flux », précise Yves Deloge. À l’avenir, les patients debout, qui se déplacent à pied jusqu’au service, et les couchés, transportés alités, viendront par des entrées différentes. De plus, l’arrivée se fera systématiquement par le nouveau bâtiment, alors que cerUne nouvelle taines personnes passaient organisation encore par l’accueil principal de l’accueil de l’hôpital via un chemineLe SAU sera également mieux ment compliqué. agencé, de manière à « gérer les Et puis, les nouveaux espaces
bâtiment en forme de “8”, qui accueillera les salles d’attente, boxes de consultation, salles de déchocage et de radiologie, mais aussi des lits d’hospitalisation. Le niveau 1 étant réservé au garage des ambulances du Samu et du Smur.
2
permettront de mieux répartir les patients selon les cas. Aujourd’hui, une famille avec des enfants venue pour de la “bobologie” côtoie des personnes atteintes de troubles psychiatriques.
ambulances privées suivront un circuit pour entrer et sortir du bâtiment. Et un parking extérieur de 64 places, réservé aux personnes venant aux urgences, sera aménagé. Quant à l’hélistation, qui était à l’autre bout de l’hôpital, elle L’accès sera cette fois construite sur le et le stationnement toit du SAU. « On va avoir un bel vont changer outil », conclut le Dr Savary. Ce Enfin, la question de l’accès a chantier d’ampleur doit s’étaété repensée. À terme, les vé- ler jusqu’à début 2021. hicules de pompiers et les MAXIME PETIT
Si vous êtes amenés à aller aux urgences d’Annecy dans les prochains jours (ce que l’on ne vous souhaite pas), vous verrez que l’accès par la route a changé. Autour du 20 mai, une rampe d’accès provisoire sera ouverte pour la durée du chantier. La sortie au rond-point de l’hôpital restera la même mais, ensuite, les véhicules déposant un patient devront se diriger vers la porte Veyrier. Cette rampe provisoire sera aussi utilisée par les pompiers et les ambulances. Deux feux réguleront la circulation, avec priorité au sens montant. Il y aura 5 places de stationnement à l’intérieur du sas, et 9 à l’extérieur. L’accès pourra aussi se faire, via un cheminement piétonnier, par un escalier et un ascenseur. Pour gérer cette nouvelle organisation, un régulateur sera présent sur place, ainsi que des volontaires du Service civique afin d’aiguiller les visiteurs.
3
Comment le service oncologie allie humain et soins ALBERTVILLE Est-ce le fruit de la reconnaissance en matière de qualité des soins ? L’augmentation sensible des cas de cancer ? Les deux ? Toujours est-il qu’en termes d’activité, l’oncologie ne cesse de croître au centre hospitalier d’Albertville. Au point qu’en 2016, sous l’impulsion du docteur Rafi, gastro-entérologue diplômé d’oncologie digestive, un service dédié a été créé. Médecins et infirmières ont été formés pour délivrer auprès des patients plus que des soins, une écoute et une empathie. « Ce sont des personnes que nous accompagnons sur une longue durée, parfois pendant plusieurs années. Notre équipe devient une seconde famille et on s’attache, même si l’affect ne doit pas l’emporter. » « Ces gens là sont des leçons de vie, ajoute une autre infirmière. Nous, nous ne sommes qu’un grain de sable dans leur par-
cours, mais ils ont besoin de ce grain de sable et nous faisons tout pour bien les accueillir, faire au mieux pour que leur passage à l’hôpital ne soit pas qu’un fardeau ».
L’annonce au patient Dans l’ordre du parcours de soin, le Cham fonctionne en étroite collaboration avec le Centre hospitalier de Chambéry. C’est au sein de cet établissement de référence que les médecins révèlent la maladie à leurs patients. « Entre la phase de diagnostic et l’annonce au patient, une réunion de concertation pluridisciplinaire définit le protocole de prise en charge tel qu’il sera expliqué par le médecin au patient. L’état de sidération est souvent tel qu’il est compliqué pour la personne d’enregistrer toutes les informations. À Albertville, les infirSous la conduite du docteur Fabienne Graille, la bienveillance est au cœur du service oncologie de l’hôpital. mières prennent le relais pour approfondir la lecture du traitement et patients confrontés à des trai- logues, psychiatres, diététi- que cette épreuve soit prise de la maladie », précise Brigitte tements sévères de longs tra- ciens et assistants sociaux, en charge de manière optiLedoux, cadre hospitalière. jets. Au Cham, outre les deux des spécialistes viennent une male, médicalement comme Cette proximité est essen- médecins référents du service fois par semaine de Chambé- humainement. J. F. tielle, elle évite souvent aux et une équipe de psycho- ry. Tout est entrepris pour SA0219.
Bientôt une socio-esthéticienne au sein de l’établissement Le Cham est en passe de conclure un partenariat avec la Ligue contre le cancer pour développer au sein de son service oncologie un poste de socio-esthéticienne. « La chimiothérapie impacte physiquement les patients. Cette professionnelle les aide à accepter la modification de leur image, à se réconcilier avec leur corps en le réinvestissant ». Les soins ne s’adressent pas qu’aux femmes, ils devraient être délivrés par une personne à demeure dans un espace aménagé. Comme une parenthèse dans le protocole de soins.
LA SAVOIE
Ma santé en Pays de Savoie
Jeudi 16 mai 2019
21
Accoucher dans une baignoire : le plaisir de donner la vie au naturel Au Change, les femmes ont le choix entre une multitude de modes d’accouchement. Dans une baignoire, c’est le luxe de se passer de péridurale et surtout de pouvoir se mouvoir à sa guise dans l’eau. SAINT-JULIENEN-GENEVOIS
C
’est depuis 2017 que le Centre hospitalier Annecy-Genevois s’est doté d’une baignoire et d’un protocole d’accouchement. Catherine Verrecchia, sagefemme coordinatrice, a permis à l‘établissement d’en faire l’acquisition. « L’idée m’est venue en 2016 à l’occasion de travaux dans l’hôpital. La maternité a été rénovée et comme j’avais déjà vu des accouchements dans des baignoires en Angleterre, nous en avons profité pour mettre ce mode d’accouchement en place ». Cela se pratique également en Allemagne et en Belgique. En France, ce sont moins de 10 maternités qui proposent la baignoire.
Pas de péridurale « Les femmes sont détendues dans l’eau, cela est dû à la portabilité et puis surtout elles peuvent bouger. Ce moyen est naturel, il n’y a pas de péridurale. Lorsque la douleur se fait
La chambre d’accouchement
La baignoire a été importée d’Angleterre. Une fois tous les frais additionnés, l’investissement s’est élevé à environ 15 000 euros payés par le Change.
sentir, le corps sécrète des endorphines et elles ne sentent plus rien. A contrario, la péridurale masque la douleur ». Pour donner la vie dans l’eau, les mères doivent respecter quelques conditions : « Elles doivent d’abord vouloir accoucher dans l’eau puis avoir la capacité à entrer et sortir de la baignoire. En
cas de problème, nous avons un équipement d’évacuation. Il faut aussi être à terme, que la grossesse se soit bien passée et qu’il n’y ait pas de contre-indication. Enfin, la mise en travail est naturelle ».
heures mais les deux suivantes le retardent. Les sagesfemmes accompagnent dans cette expérience incroyable chaque maman : « C’est un vrai luxe cette disponibilité. » Coline, future maman, souL’eau active le travail haite accoucher dans une baiL’eau active l’accouchement gnoire car « c’est bien pour le bédans les deux premières bé, il est dans le liquide amniotique
puis dans l’eau, c’est moins stressant ». 116 bébés sont nés dans l’eau depuis 2017. « Ce ne sont pas les chiffres qui nous intéressent mais le choix des mamans pour accoucher dans les meilleures conditions », insiste Catherine Verrecchia, toutefois ravie.
Les mamans qui décident d’accoucher dans une baignoire ont à leur disposition une grande chambre d’environ 25m2. Des lianes, un pouf, des ballons servent à se détendre au préalable. La chambre est composée d’un lit rond dans lequel le papa peut s’allonger aux côtés de la maman, d’une baignoire adaptée pour se sentir confortable. La sage-femme est également à l’honneur, elle peut s’agenouiller sans se casser le dos et accompagner la maman dans une ambiance feutrée.
JENNY BARDELAYE
PUBLI-COMMUNIQUÉ
La digitopuncture,
04.79.31.01.78 Service 7j/7j
la recette d’Isabelle Minutti pour faire perdre du poids
Depuis 10 ans, 8 taxis conventionnés,
une équipe humaine à votre service !
Mais, sa méthode, c’est 50% de digitopuncture et 50% de conseils alimentaires. Isabelle Minutti se positionne comme une coach et accompagne ses clients dans de nouvelles habitudes alimentaires. « Dans la société actuelle, on a une alimentation trop abondante et trop riche. Je donne des conseils alimentaires. J’incite les gens à faire leur marché et à cuisiner ». Un plaisir pour Isabelle Minutti qui se délecte d’échanger avec ses clientes de bonnes et saines recettes. Depuis décembre, il est possible de tenter l’expérience de la digitopuncture.
Pour l’amincissement, une cure dure un mois si l‘on veut perdre entre 5 et 7 kilos sans la phase de stabilisation. Car Isabelle aide aussi à la non reprise des kilos. La cure est intense avec 3 rendez-vous les deux premières semaines et deux les deux semaines suivantes. La stabilisation, elle se fait au rythme d’un rendez-vous par semaine, elle s’étale sur 21 jours. AMINCI ENERGIE 346, route de la Bottière 73200 VENTHON Isabelle Minutti : 06 47 21 27 87 Aminci énergie Albertville
Contact information réservation AGENCE : 04 79 31 01 78 26, avenue Jean Jaurès 73200 ALBERTVILLE www.gregory-vibert-taxi.com
1467135800VD
Pas de médicament, ni complément alimentaire ou quoique ce soit, Isabelle Minutti a une méthode bien à elle pour aider à perdre du poids. Elle pratique la digitopuncture. Grâce à des pressions sur les points d’acupuncture avec ses doigts, elle propose un rééquilibrage énergétique. Isabelle Minutti agit aussi bien sur le système digestif (la satiété) que circulatoire (l’élimination) ou nerveux (le bien-être). « On voit des résultats rapidement : au bout d’une semaine la perte est de 1,5 à 2 kg », assure celle qui a ouvert son centre Aminci Energie à Venthon en décembre 2018.
Grégory Vibert Taxis va de l’avant, depuis décembre 2011, nous pouvons accueillir les personnes avec leurs fauteuils roulants électriques ou manuels dans nos Taxis. Depuis quelques mois, nous avons acquis un second véhicule équipé d’une rampe d’accès. Avec 2 taxis adaptés sur la zone d’Arlysère, nous répondons aux fortes sollicitations de la clientèle en situation de handicap moteur. Notre service « handica » est accessible pour toutes distances, en local, touristique ou bien grâce à notre convention avec les organismes de soins vers les centres hospitaliers, rééducations,.. Notre présence et notre disponibilité sont nos atouts pour toutes les personnes désirantes se rendre dans les centres de soins de la région. Nous disposons de véhicules accessibles et confortables pour le transport de Malades Assis vers et depuis leur domicile – l’hôpital – la clinique – centres de rééducations Nous intervenons sur le bassin Albertvillois, le Beaufortain et le bas Val d’Arly : Ugine.
SA0221.
ADS Albertville n°1, Ugine n°2, Gilly-sur-Isère n°2, Grignon n°4, Mercury n°2, Arêches-Beaufort n°3 et 4, Hauteluce Les Saisies n°1.
22
LA SAVOIE
Ma santé en Pays de Savoie
Jeudi 16 mai 2019
La surdité des enfants : un problème complexe… avec des solutions Depuis que le dépistage de la surdité à la naissance s’est généralisé, ces dernières années, la connaissance sur le sujet a beaucoup évolué. Un centre basé à Annecy, Perrier Surdité, s’est spécialisé sur cette question. ANNECY
P
our certains parents, c’est une hantise : que faire si son enfant présente des troubles de l’audition ? À Annecy, le centre Perrier Surdité s’est spécialisé dans ce domaine de la surdité infantile. Explications avec Camille Weber, gérante de la structure. « Depuis quatre ou cinq ans, le dépistage à la naissance s’est généralisé, ce qui fait que mécaniquement, de plus en plus d’enfants sont concernés », précise l’audioprothésiste.
Donner une réponse adaptée sans perdre de temps Dès le deuxième jour suivant la naissance, chaque bébé est alors testé, afin de voir s’il réagit ou non aux stimuli auditifs. S’il y a la moindre suspicion, une confirmation est indispensable, il est à nouveau contrôlé à l’âge de 3 ou 4 mois.
L’enjeu est très important : l’apprentissage du langage commence dès le plus jeune âge et « plus la prise en charge se fait tôt, plus l’apprentissage se déroulera bien. » Les problèmes de surdité peuvent présenter divers degrés de gravité, du niveau léger au niveau profond ; chaque situation est différente.
Les causes de la surdité sont multiples On s’en doute, exposer un enfant à un volume sonore puissant n’est pas recommandé... Mais la plupart du temps, il s’agit de problèmes plus complexes, qui trouvent leur origine dès la grossesse, dans le cas de problèmes génétiques. Un manque d’oxygène du bébé lors de l’accouchement peut aussi entraîner ce type de problèmes.
Quel type d’appareil ? Les enfants qui ont besoin d’être appareillés bénéficient de produits spécifiques, ce sont des appareils pédiatriques. Une fois le diagnostic précisé, l’enfant peut alors choisir la couleur qu’il souhaite, afin qu’il se l’approprie. « On essaie de l’impliquer, cela rend l’acceptation plus facile ». Les appareils pour enfants sont plus étanches que les appareils adultes, ils sont également mieux sécurisés pour éviter que l’enfant ne retire la pile, et l’ingère. Enfin, ils bénéficient aussi d’un système FM, qui leur permettra,
Des appareils auditifs adaptés aux enfants sont parfois prescrits par les médecins ORL. (© Perrier Surdité)
une fois à l’école, de bien entendre leur maître(sse), qui sera elle-même équipée d’un micro-cravate.
« On a une grande responsabilité, vant, comme lorsqu’un enfant est reconnaît Camille Weber, c’est “scotché” parce qu’il entend la voix un challenge qui pour moi est très de sa maman ». stimulant. Et c’est souvent émouFLORENT PECCHIO
A B O N N E Z - V O U S
!
Accès au journal numérique
La Renaissance - l'Echo des Vallées
OFFERT
■ 66€ par an
par chèque
OU
■ 5€10
© Adobestock
par mois Oui, je m’abonne à LA SAVOIE ou à L’ESSOR SAVOYARD Edition SAVOIE par chèque : ESSOR73 ❑ LA SAVOIE ❑
Abonnez-vous par carte bancaire
66 890 100
.................................................................................................................................
Adresse complète .............................................................................................................................................................................................................................................................. Code postal
GAGNEZ DU TEMPS ! au 03
Nom .................................................................................................................................... Prénom
par prélèvement
Tél.
.................................................
.........................................................................
Commune E-mail
...........................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................................
Signature
Date
.................
Appel non surtaxé
Bulletin à retourner dans une enveloppe SANS L’AFFRANCHIR à : Le Messager - Libre réponse 87271 - 59049 LILLE Cedex Traitement d’envoi postal des journaux - Responsable du traitement : Le Messager - 19, avenue du Pré Robert Sud - 74200 ANTHY-SUR-LÉMAN
SA0222.
LA SAVOIE
Ma santé en Pays de Savoie
Jeudi 16 mai 2019
23
La mort expliquée aux plus jeunes : « Leur imagination est pire que la réalité » Élodie Lamarque, thérapeute du deuil et des traumatismes à Chambéry accompagne enfants et adultes dans les épreuves de la vie pour « avancer sans oublier ». Elle prône l’honnêteté envers les enfants. CHAMBÉRY
C
omment expliquer la mort aux enfants ? À l’instar d’Elodie Lamarque, installée depuis quelques mois à Chambéry, des thérapeutes spécialistes du deuil et des associations multiplient les conférences sur le sujet. Tenter d’épargner trop de peine à l’enfant en utilisant des euphémismes peut avoir des conséquences dramatiques. Élodie Lamarque nous explique comment les éviter.
Une perte différente selon l’âge
Pourquoi faut-il parler de la mort aux enfants ? « La société actuelle ne laisse plus la place à la vraie mort ni au temps du deuil, si bien que les gens et donc les enfants oublient que l’on meurt tous un jour. » La thérapeute s’explique davantage : « Aujourd’hui, on ne va pas forcément aller à l’enterrement du grand-père mais on va assister aux obsèques de Johnny Hallyday à la télé. Avant, un enfant connaissait des petites pertes, comme celle d’un doudou ou jouait à l’Indien et au cow-boy, ce qui lui permettait de s’approprier la mort. Aujourd’hui, et moi-même je l’ai fait, on achète trois doudous pour éviter une crise si on en perd un. Les jeux vidéos ont remplacé les jeux traditionnels : un pokémon ne meurt
Elodie Lamarque a ouvert son cabinet Epimélia à Chambéry il y a quelques mois pour aider les personnes qui vivent un deuil traumatique.
pas, il évolue. On perd cette éduca- parce qu’il se dit que papa verra quand il fera une bêtise ». Si mation à la mort ». mie s’est endormie pour touQuels sont jours, l’enfant peut connaître les pièges à éviter ? des troubles du sommeil et de Les traditionnels “il est la concentration. monté au ciel” ou “elle s’est L’enfant est également égoendormie” peuvent perturber centré et pourrait ressentir un l’enfant selon Élodie La- sentiment de culpabilité si la marque : « L’enfant prend tout au mort d’un proche ne lui est premier degré. Lorsque l’on dit que pas expliquée clairement. « Si papa est monté au ciel, il pense vrai- on l’écarte d’un événement tel que ment qu’il y est et qu’il peut le voir. l’enterrement du grand-père ou du Cela peut provoquer des angoisses papa, l’enfant peut se dire que c’est
de sa faute, que c’est lui qui l’a tué parce que la veille il a été méchant », détaille la thérapeute chambérienne.
Comment parler de la mort à un enfant ? Prononcer le mot « mort », être à l’écoute de l’enfant, lui laisser le choix de la confrontation avec la personne morte et être très concret sont les règles d’or pour qu’un enfant comprenne la situation et
vive son deuil le plus sereinement possible. Si ces règles ne sont pas toujours respectées, « l’enfant qui est connecté aux émotions comblera le vide qu’il ressent avec son imagination et c’est toujours pire que la réalité. Il faut expliquer la mort très concrètement, avec des images comme celle d’une batterie de téléphone qui ne charge plus ou d’une branche morte qui ne joue plus avec le vent », souligne Élodie Lamarque.
– 0-2 ans : Lorsqu’un enfant de cet âge est touché par le décès d’un proche, sa principale perte sera vécue dans son empreinte corporelle. Un accompagnement sensoriel est à mettre en place. – 3-5 ans : Il vit tout au premier degré et son imaginaire complète ce qui lui manque. Il peut rester dans l’attente du retour de la personne décédée. – 6-8 ans : L’enfant va se questionner énormément pour comprendre ce qui se passe. La mort est ressentie comme un processus irréversible. – 9-12 ans : À cet âge, il va se questionner sur le sens de sa perte, du deuil de la vie. – Adolescence : La perte le fragilise à un moment d’insécurité et de questionnement sur l’existence, son existence.
RANDA BERBOUCHE
Aux Hôpitaux du Léman, les petits n’ont plus peur d’aller au bloc THONON-LES-BAINS Réduire le stress des enfants avant le bloc opératoire : tel est l’objectif du programme “Enfants Debout” aux Hôpitaux du Léman. A la place des médicaments avant les interventions, le service de pédiatrie a opté pour la distraction.
Un parcours ludique Lancé depuis début mars, un parcours spécifique a été créé pour les petits. Des chambres jusqu’au bloc, des petites fées sont dessinées sur les murs pour leur montrer le chemin. « Ces fées leur expliquent ce qu’il va se passer avant et après l’opération. On voulait que ce soit ludique et amusant pour eux », explique Angélique Perreard, cadre de santé en pédiatrie.
En voiture jusqu’au bloc Pour faire ce parcours, les enfants disposent d’un moyen de transport pour le moins original : des trotteurs ou des petites voiturettes élec-
triques. « Ça a tout de suite fait fureur, lance Angélique Perreard. L’angoisse d’aller au bloc a disparu. Les enfants y vont avec le sourire, alors qu’avant il fallait presque les porter. » Un concept qui a également séduit les parents, pas moins stressés que les petits. « Ils passent un bon moment et s’amusent ensuite à ramener la voiturette électrique jusqu’à la chambre en la télécommandant. Ça les fait oublier pendant quelques minutes que leur enfant se fait opérer. »
Un projet participatif
Des enfants autonomes Toujours dans la même démarche, le temps où les soignants accompagnaient les enfants jusqu’au bloc est révolu. Aujourd’hui, seule la famille s’investit dans cette prise en charge. « Même s’ils se déplaçaient dans les voiturettes, les enfants ne cessaient de se demander pourquoi une personne en blanc les Avec une petite voiturette électrique, le trajet jusqu’à la salle d’opération semble bien moins effrayant. suivait et ça les stressait. On a donc décidé d’enlever les brancardiers et pour expliquer le parcours. » Les lique Perreard, tout le monde cher plutôt que de se faire transporde les faire intervenir à un autre mo- enfants de plus de sept ans, semble se satisfaire de cette ter dans un lit comme s’il était mament pour amener le lit. Pour la fa- eux, marchent jusqu’à la salle nouvelle méthode. « Un jeune lade ». L. C. mille, on a créé des petits livrets d’opération. Et selon Angé- de 16 ans m’a dit qu’il préférait marSA0223.
Après avoir travaillé l’idée avec deux anesthésistes des Hôpitaux du Léman, de nombreux acteurs ont voulu rajouter leur touche personnelle. La peintre Deborah Mosselin a volontiers accepté de se servir de son pinceau pour décorer le bâtiment avec les fameuses fées. Le Kiwanis club a fait preuve de générosité en faisant don des voiturettes électriques, et l’association les Pt’hiboux du Léman, du même hôpital, s’est occupé des trotteurs.
24
LA SAVOIE
Ma santé en Pays de Savoie
Jeudi 16 mai 2019
Herboriste ? Non, herbaliste ! En France, on réserve l’herboristerie à ceux qui sont diplômés en pharmacie. Ceux qui pratiquent les plantes sont des herbalistes. Christine Hote l’est devenue. Par passion pour la richesse de la nature et des propriétés des plantes. BEAUFORTAIN
C
onnaître, maîtriser les plantes, leurs propriétés et usages, Christine Hote en a rêvé dès sa jeunesse. L’idée a pris son temps pour s’enraciner et bourgeonner, mais elle a fleuri, une bonne vingtaine d’années après, il y a 20 ans, quand l’opportunité s’est présentée à elle de financer la formation. Trois années avec l’Ecole lyonnaise de plantes médicinales et des savoirs naturels et au sortir, un certificat d’herbaliste. « On ne peut être herboriste que si on est diplômée en pharmacie. Sinon, on devient herbaliste », indique-t-elle.
Plus précisément de l’inscrire dans le Beaufortain, le territoire où elle est née, a grandi et où elle vit toujours. « J’ai fait mon mémoire de fin de formation sur les plantes, le savoir et les traditions des gens du Beaufortain. » De rencontres en cueillettes, elle a appris, approfondi son savoir. « J’utilise une trentaine de plantes locales : myrtille, bruyère, frêne, reine-des-prés, noisetier, ortie, prêle… je les fais sécher, je fais des préparations », si ce n’est qu’elle préfère échanger son savoir. « Mon mémoire est accessible. Je le donne à qui veut. Enormément de personnes que j’ai rencontrées pour ce travail et qui m’ont transmis leurs connaissances, sont décédées, alors je retransmets. J’aimerais que ce savoir appartienne à tous. »
Les écoles de formation à l’herboristerie
Certaines sont regroupées au sein de la Fédération française des écoles d’herboristerie (contact@ffeh.fr). L’école suivie par Christine Hote : Ecole lyonnaise de plantes médicinales et des savoirs naturels. Elle propose non seulement des formations autour des plantes et de leurs utilisations, mais aussi une formation en géobiologie, une autre ethnoPerpétuer et préserver Un savoir entre mémoire botanique et des stages Cette connaissance en main, pratiques (04 79 30 84 35 ou et transmission Christine reste précaution- Christine Hote, une herbaliste consciente. www.ecoledeplantesmediciElle est devenue une herba- neuse. « Il faut être sûr de ce qu’on été produites, récoltées et transfor- « Les plantes ce n’est pas que de la plante qui m’intéresse. J’en ramène nales.com).
liste dotée d’un sens aigu de la mesure. « J’ai fait le choix de ne pas monnayer ce savoir. » Plutôt le partager que de mettre un doigt dans l’emballement consumériste actuel autour des plantes et de leurs propriétés.
fait. Ne pas utiliser trop de plantes, pour ne pas se tromper, ne pas faire n’importe quoi ». Alors, elle cueille local, ce que le terroir lui offre et quand il lui offre.« Le grand danger aujourd’hui, c’est internet. On ne sait pas d’où les plantes viennent, comment elles ont
mées. Il est impératif de savoir d’où proviennent les plantes et comment elles sont traitées. Il faut utiliser ce qu’on a autour de soi. » Les plantes et les hommes, font partie « d’un tout, du vivant », affirme-t-elle aussi.
botanique, de la pharmacopée, c’est aussi un état d’esprit. » Une histoire et un devenir. Dans la voiture de Christine, il y a toujours un seau et une pelle et « [elle] ramasse. (...) Souvent en voiture, je m’arrête au bord de la route quand j’aperçois une
très souvent à la maison. J’en replante, j’en ai partout ». Comme une grande attention à ne rien perdre, à préserver la richesse de la nature et de ses bienfaits. LUC MONGE
PUBLI-COMMUNIQUÉ
Méthode Laurand, la seule formule minceur où l’on gagne en perdant La référence est clichée, pourtant c’est le reflet de la réalité, le printemps venu, on a tendance à feuilleter compulsivement la presse spécialisée en quête des régimes les plus performants. Il faut perdre du poids, retrouver une silhouette que ne boude ni le miroir ni le maillot de bain. Très rapidement, le regard est hypnotisé par des formules magiques qui métamorphosent en quelques semaines votre corps. Sérieusement ? Durablement ? S’il y avait des recettes miracles, ça se saurait, c’est pour cette raison que la Méthode Laurand communique sur une diététique intelligente et durable, des protocoles, qui, s’ils ne promettent pas la lune, garantissent la possibilité de s’exposer sans complexe au soleil dès cet été, avec des kilos en moins et une pédagogie alimentaire en plus. « La méthode Laurand a été testée en milieu hospitalier il y a 35 ans et ses effets ont été prouvés confie Danièle Clerc Pithon. Elle se développe en quatre axes. La diététique, permettant une perte de poids et les soins en cabine, garantissant une fonte des volumes »
SA0224.
A cela il faut ajouter l’accompagnement et la stabilisation, deux notions essentielles selon Danièle qui apporte un soin particulier à écouter les personnes qui viennent la consulter et à qui elle prodigue des conseils personnalisés : « La communication est très importante pour adapter le protocole. Et puis, il faut être conscient que si les cures sont efficaces, ses résultats s’inscrivent dans la durée à condition d’être sensible à la rééducation alimentaire que l’on travaille ensemble ». Et cette pédagogie, les gourmands découvriront avec soulagement qu’elle s’approprie facilement, sans renoncement radical. Pas de médicament, de substitut de
repas ou de complément à absorber, pas question de se priver, il faut juste respecter des consignes de sagesse… « Et, complète Danièle, nous délivrons même de petites astuces pour ne pas céder aux sirènes du grignotage ». Pour terminer sur un sourire, elle cite Karl Lagerfeld, « Le régime, c’est un jeu où quand on perd, on gagne ». Et là, les chances de l’emporter sont optimales ! Avec Danièle, la première séance consacrée au bilan est offerte, elle propose aussi des facilités de paiement. Cabinet d’amincissement Méthode Laurand 586 rue Louis Armand à Albertville Tél : 04 79 37 04 87 www.cabinet-le-vernet.com
LA SAVOIE
Ma santé en Pays de Savoie
Jeudi 16 mai 2019
25
La télé-médecine débarque dans le Chablais Dès septembre, il sera possible à un généraliste des Gets ou un médecin des Ephad de Vacheresse ou de Saint-Jean-d’Aulps de demander l’avis d’un spécialiste attaché au Centre médical du Chablais ou des Hôpitaux du Léman. Et ce, sans se déplacer et en toute sécurité. THONON-LES-BAINS
C
ela fait maintenant plus de quatre ans que le docteur Stéphane Carré, radiologue au Centre médical du Chablais (CMC), a initié une expérimentation de télémédecine sur une partie du Chablais. Un projet qui va connaître son aboutissement d’ici trois mois.
1
Mettre fin à l’isolement des médecins et éviter les déplacements « Le projet consiste à développer la télé-expertise pour les Ehpad du Haut-Chablais qui pourront solliciter l’avis d’un gériatre, d’un orthopédiste, d’un radiologue… et pour les médecins des Gets qui pourront demander l’avis de leurs confrères spécialistes », détaille le Dr Carré. Un résident malade et âgé d’une maison de retraite ne sera donc pas obligé d’être transporté pour subir un examen. De même, un patient qui s’est blessé sur une piste des Gets ne sera pas forcément contraint de descendre à l’hôpital de Thonon pour y être soigné. C’est donc un gain de temps mais aussi d’argent pour la Sécurité sociale qui économise ainsi le
coût du transport médicalisé. Par ailleurs, la télé-radiologie permettra aux médecins des Hôpitaux du Léman et notamment aux urgentistes d’obtenir des examens plus rapidement. « Nos radiologues sont saturés, complète Eric Djamakorzian, directeur des Hôpitaux du Léman. Lorsqu’un patient des Urgences passe un scanner à 2 heures du matin, le médecin doit attendre le diagnostic pour savoir s’il peut le faire sortir ou non. Nous pourrons ainsi avoir le soutien des trois radiologues du CMC. »
Une première en France
2
Des données tracées et sécurisées Les échanges vont s’effectuer via une plate-forme Internet sécurisée. « Le médecin d’Ephad ou de montagne va remplir un formulaire spécifique de demandes selon qu’il s’adresse à un rhumatologue, un dermatologue…, explique le Dr Carré. A l’autre bout, le médecin va consulter ces données et rendre son avis. Il a une obligation de résultat et de délais en fonction de l’urgence. » La différence entre des échanges de mails et de sms ? « Les données médicales du patient sont tracées et sécurisées. Idem pour les images
A l’initiative du projet, le Dr Stéphane Carré, radiologue au CMC.
transmises via cette plate-forme cen- (sans compter les médecins trale. » hospitaliers) sera testée duUne phase expérimen- rant six mois à un an. Si les rétale avant un probable sultats sont positifs, la télémédecine sera déployée dans déploiement Cette expérience de télé-mé- un premier temps à l’endecine qui concernera plus de semble de la vallée d’Aulps 25 professionnels de santé puis autres vallées du Cha-
3
blais et au Haut-Lac avant, pourquoi pas, un déploiement en dehors du Chablais dans le cadre du Groupement hospitalier de territoire qui regroupe les HDL avec des établissements du Genevois et du Faucigny.
La télé-médecine en France émane généralement d’initiatives privées. De part sa structuration juridique mais aussi son financement, ce projet de télé-médecine dans le Chablais est ainsi une première dans l’Hexagone. Il regroupe, en effet, une structure privée (le CMC), un établissement public (les HDL) et des médecins généralistes et a obtenu des subventions de l’Agence régionale de santé, de la Préfecture, de la Région et du Département pour un total de 450 000 euros. Une somme nécessaire pour l’achat du matériel informatique. « S’agissant de la taille du dispositif, il s’agit d’une première départementale et a priori régionale », souligne le Dr Carré, initiateur du projet, par ailleurs consulté pour la mise en place d’autres projets de télé-médecine en France.
AMÉLIE LÉCOYER
CHAQUE SEMAINE DANS VOTRE HEBDO
RETROUVEZ NOTRE PAGE SANTÉ !
Infos et conseils, en partenariat
EDITION DE SAVOIE
avec La Renaissance - l'Echo des Vallées
SA0225.
26
LA SAVOIE
Ma santé en Pays de Savoie
Jeudi 16 mai 2019
L’allongement du pénis, une intervention qui peut s’avérer salvatrice L’entreprise Vivacy, basée à Archamps, est spécialisée dans le comblement des rides mais élabore aussi des injections permettant l’allongement du pénis.
Une gamme intime à destination des femmes
Les produits sont élaborés à partir de bactéries qui permettent d’obtenir les fibres de l’acide hyaluronique qui prend ensuite la forme d’un gel.
ARCHAMPS
L
’allongement du pénis peut paraître un sujet racoleur. C’est pourtant un progrès scientifique qui a déjà chamboulé l’existence d’hommes au bord du gouffre. Aussi appelée pénoplastie, cette intervention sauve des vies à en croire Denis Gantin. « C’est un sujet qui peut faire sourire mais qui est un vrai problème. Des hommes nous ont déjà écrit pour nous remercier en nous disant que ça les empêchait de
vivre et que ça leur a sauvé la vie », élastiques. Car pour un comexplique ainsi le directeur in- blement de rides ou l’allongedustriel de Vivacy. ment du pénis, il faut payer hyaluronique, qui Sans limite de taille ni de prix l’acide prend la forme d’un gel après L’entreprise d’Archamps, un procédé complexe alors spécialisée dans le comble- qu’à la base, Vivacy « dresse des ment des rides, s’est lancée bactéries pour fabriquer les fibres de dans ce marché en plein déve- l’acide », schématise Denis loppement et qui paraît sans Gantin. Dit comme ça, ça ne limite. « C’est destiné, pour l’ins- fait pas rêver mais dites-vous tant, à une clientèle très aisée, et on qu’il y a encore quelques anfait ce que l’on veut en termes de nées, le produit était obtenu à taille car le pénis est très élastique », partir des crêtes de coqs… précise le professionnel. « C’est comme En termes de prix, les produits Vivacy sont aussi très chez le garagiste »
Alors que l’avenir de l’entreprise d’Archamps passe par la diversification, Vivacy propose, outre le comblement des rides et l’allongement du pénis, une gamme tout aussi confidentielle que la pénoplastie. Pour les femmes, l’injection du fameux gel hyaluronique permet de combattre les sécheresses vaginales et la reconstruction des lèvres.
Il faut aussi payer le geste du médecin qui injecte le gel. Pour la pénoplastie, cela dépend beaucoup de la quantité de gel injectée selon la taille souhaitée. « C’est comme chez le garagiste, ose le directeur industriel. Si ce n’est qu’une ampoule, c’est une dizaine d’euros mais ça peut monter à plusieurs milliers d’euros. »
liers d’euros. Un montant pas prohibitif selon Waldemar Kita, l’actionnaire majoritaire de Vivacy, et dont le nom n’apparaît pas dans les statuts même s’il est souvent accolé à la société dans les médias. Président du Football Club de Nantes, l’homme d’affaires indiquait au JDD, en 2016, que « les Chinois sont très demandeurs, mais d’ici à dix ans la praUn actionnaire qui fait partie tique entrera dans les mœurs, même du monde du football ici. » On n’en mettrait pas Reste que pour un pénis plus notre main à couper quand large et/ou plus long, le prix même. MATHIEU GAILLAC varie de 400 à plusieurs mil-
Rire, c’est bon pour la santé et pour le moral SALLANCHES « Faut rigoler, faut rigoler… » chante Henri Salavador en 1960. Le premier à avoir élevé le rire au rang d’institution. Depuis cette idée a fait son chemin et aujourd’hui il existe un très sérieux Institut français du yoga du rire.
Les origines du yoga du rire « Le rire, tel que nous le pratiquons, est une formidable énergie pour tous ceux qui souhaitent apporter un vrai “plus ”à leur vie et à leur entourage », fait savoir cet institut. Au fil des ans, cette discipline importée de l’Inde par le Docteur Kataria a trouvé ses adeptes. Son ambassadeur en France, Fabrice Loizeau est le seul habilité à former à cette discipline. C’est auprès de lui que Sarah Déchosal, a obtenu son diplôme en 2017. La jeune femme anime des séances tous les
vendredis à Sallanches et propose des ateliers auprès de différentes entreprises dans la vallée de l’Arve.
Quels sont les bénéfices du rire ? Les bénéfices du rire sont multiples. La science le confirme. La pratique du yoga du rire augmente la longévité et combat les maladies liées au stress. Il réduit le risque de troubles psychologiques et physiologiques, d’hypertension et de problèmes cardiaques. « Dix minutes de yoga du rire sont équivalentes à quarante minutes de cardio, promet Sarah. Et au bout de quinze minutes de rire non-stop on commence à sécréter de l’endorphine, de la dopamine et de la sérotonine, les hormones du bien-être. » Une séance dure une heure, Sarah Déchosal anime des séances du yoga du rire tous les vendredis à Sallanches. au cours de laquelle les « On se sent bien, léger, libéré de diaphragme. « Plus on le solli- Le petit conseil de l’animamuscles zygomatiques sont toutes les tensions quand on ressort cite, plus il masse les viscères et per- trice : « Rire 3 minutes minimum sollicités durant 40 minutes, d’ici », fait-elle savoir avec un met de libérer le stress et les tensions par jour, c’est bénéfique pour notre au cours de différents exer- sourire épanoui. nerveuses. Cela réoxygène le cer- bien-être. » ST. G. cices. Tout le corps travaille. Le rire sollicite beaucoup le veau. » SA0226.
Qu’en pensent-elles ? Sylviane pratique le yoga du rire depuis octobre : « Après chaque séance je dors beaucoup mieux. Cela me redonne de l’énergie. » Dominique trouve dans le yoga du rire « une manière de me libérer, de lâcher-prise. Mais je n’ai commencé que depuis deux mois. Je ne suis qu’au début des bénéfices possibles. » Christine avoue : « J’ai un métier pas drôle. Alors ça fait du bien de rire en groupe, ça m’aide beaucoup à décompresser. La vie n’est pas facile, alors ici on se lâche ! »
LA SAVOIE
Ma santé en Pays de Savoie - Publireportage
Jeudi 16 mai 2019
27
L’Institut du sein de Savoie ouvre des chambres « zen » pour apaiser les patients Pour les patients atteints du cancer, commencer un traitement est souvent une source de grande anxiété. Pour tenter d’y remédier, l’Institut du sein de Savoie inaugure en juin de nouvelles chambres au Medipole de Savoie. Explications.
L
’Institut du sein de Savoie et le Médipole se mobilisent à nouveau pour Odysséa 2019 lors de la course qui aura lieu le samedi 18 mai. Grâce à son lien privilégié avec l’institut du sein, le Médipôle s’est engagé à développer des projets innovants autour de la prise en charge en cancérologie. Ces projets sont financés grâce au soutien d’Odysséa. Ainsi, après un parcours de Santé créé en 2018, l’aménagement de 2 chambres « zen / bien-être » a pu être mis en place pour 2019. Les travaux sont en cours de finalisation et les chambres seront inaugurées début juin.
Les partenaires L’équipe d’Odysséa et de 4S sont également porteurs et créateurs d’idées, de projets indispensable à la dynamique de prise en charge globale du patient. - Pour plus d’informations : institutdusein@yahoo.fr - www. institutdusein-desavoie.fr - La page Facebook « Institut du sein de Savoie »
Abaisser les niveaux d’anxiété et de stress Il s’agit d’un concept « ludique » et original, d’un lieu d’accueil le plus éloigné possible d’une chambre hospitalière tout en garantissant les mêmes prestations. L’équipe en charge de ce projet a imaginé deux chambres dans une thématique « marine », avec un mobilier adapté, une décoration spécifique, avec des hublots sur les portes, une fresque murale réalisée par le Dr Pierre Saumur (Chirurgien ORL récem-
Avec la diffusion d’images et la musique, les lunettes virtuelles permettent une mise en état d’hypnose.
“classique”, elles disposent par exemple d’une décoration spécifique, du choix possible de la lumière d’ambiance, d’une table de nuit connectée, d’un diffuseur d’huiles essentielles… Pour compléter cette immersion, loin du stress lié aux soins et à la maladie, Lunettes virtuelles l’institut du sein a mis égaleC’est plus qu’une chambre ment à disposition des pa-
ment en retraite). L’objectif de ces chambres est d’abaisser les niveaux d’anxiété et de stress lors de la pose des Chambres Implantables Percutanées (CIP), au lancement d’une chimiothérapie.
tients des lunettes virtuelles. Le patient, muni des lunettes, regarde ailleurs… Il réalise des exercices de respiration et visionne des images apaisantes. La charge émotionnelle diminue, ainsi, à terme, les soins sont plus facilement supportables. C’est une approche dérivée de l’hypnose conversationnelle. « Grâce à ce système, le patient est détourné de la
De nombreuses actions pour améliorer la prise en charge Beaucoup d’idées émergent lors des « tea times » initiés depuis décembre 2017 par l’Institut du sein. Ce sont des temps de paroles entre patients axés sur les échanges, sur le vécu, ressenti … qui bénéficient de l’expertise des professionnels présents. Les sujets abordés concernent l’amélioration de l’image de soi et de la féminité, la reprise du travail, les méthodes pour améliorer sa qualité de vie pendant les traitements (hypnose / sophrologie / massage...). Des ateliers spécifiques aux aidants (coffea time) sont également en place et permettent à l’entourage du patient de parler de leur expérience ou de prendre du temps pour soi (hypnose / shiatsu / psychologie…). Le prochain tea time aura lieu le 21 mai sur l’image et la confiance en soi. Les pa-
réalité. On lui suggère de se concentrer sur la respiration et sur luimême. On va lui donner des outils afin qu’il puisse contrôler son stress. L’objectif est de diminuer son attention sur la douleur et l’intervention ». Le casque de réalité virtuelle est une alternative à la prémédication ou aux médicaments sédatifs et anxiolytiques.
Rendez-vous le 4 octobre pour le cabaret-spectacle !
Grâce à cette performance, les patientes expriment leur fierté, leur féminité mais transmettent aussi un message d'espoir.
Au Médipole, Alexandra se charge des massages pour relaxer les patients.
tients pourront bénéficier des conseils et de l’atelier relooking (coiffure , esthétique, colorimétrie et psychologie). L’Institut du sein offre une photographie par le studio
Hobbyone en fin de séance. Une conférence gratuite sera organisée au sein du Médipole le mardi 11 juin à 20h00 et permettra d’informer sur différents sujets :
- Immunothérapie - Onco-Fertilité - OncoGénétique Des professionnels, spécialistes, viendront expliquer ces différents sujets.
SA0227.
Après la réussite des défilés de mode de patientes en 2016 et 2017 ainsi que du spectacle cabaret de 2018 regroupant plus de 700 personnes, les patientes et membres de l'Institut du Sein de Savoie se mobilisent pour présenter l’événement d’« Octobre Rose » 2019. L’Institut du sein de Savoie reconduit son action et innove dans un événement
annuel original dont l’objectif reste de sensibiliser au maximum le grand public à cette cause, de manière originale. Un groupe de patientes, ayant eu ou en cours de traitement contre le cancer, seront les actrices d’un cabaret spectacle qui aura lieu le 4 octobre 2019 à 20h30 au théâtre Charles Dullin à Chambéry. Alors, à vos agendas !
PUBLI-COMMUNIQUÉ
La maternité d’Albertville profondément attachée à une grossesse cocooning et un accouchement personnalisé c’est de favoriser au mieux les accouchements physiologiques « Nous respectons les rythmes du corps et laissons faire la nature dans les limites des critères de sécurité » A Albertville, le taux de césarienne est inférieur de trois points à la moyenne nationale et les épisiotomies ne sont pratiquées que dans 2% des cas ! La péridurale est quant à elle effectuée, sauf circonstance exceptionnelle, chez 100% des femmes la demandant. Des résultats qui concrétisent tout un processus basé sur l’attention « La Maternité d’Albertville est à taille et la confiance « et ce à toutes les humaine. C’est notre force, renchérissent étapes, insiste Laure Riethmuller ». les docteurs Roger Ghawi, gynécologue chef de service, et Camille Bocquet. Avant, pendant, après la grosNous faisons en sorte de créer pour sesse, gynécologues et sageschaque patiente un cocon, afin qu’elle femmes accueillent les femmes se sente dans un environnement aussi dans un processus de consultaserein qu’à la maison, la sécurité en tions gynécologiques et obstétriplus ». Résultat, l’an passé avec 965 cales, mais aussi de préparation naissances, la maternité enregistre à la naissance, de consultations une hausse de 8,67 % « ce qui, dans un d’acupuncture, d’hypnose s’apschéma de baisse national, est un grand puyant sur une équipe pluriréconfort pour nous, sourit Brigitte Ledoux, Sage-femme cadre supérieur. disciplinaire (anesthésiste, péNous sommes fiers de notre service ! Nous diatre, psychologue, diététicien, endocrinologue). obtenons d’ailleurs de très bons retours tabacologue, des couples que nous accompagnons ». La naissance d’un enfant est pour une famille l’un des moments les plus importants d‘ une existence. Soucieuse d’assurer aux mamans et futurs parents une grossesse et un accouchement les plus sereins, la maternité du Cham apporte le plus grand soin à personnaliser chaque projet de naissance « A la faveur d’échanges avec le couple, rapporte Laure Riethmuller, sage-femme coordinatrice, le projet de naissance est discuté afin d’accompagner ses attentes, dans le respect des recommandations médicales».
La confiance au cœur de la prise en charge
Un environnement sécurisé
Si la notion physiologique est au cœur de la politique du service, L’une des particularités la grossesse pathologique, préd’Albertville, et l’équipe y sumée plus compliquée, s’inscrit est particulièrement attachée, dans un cadre de soin extrême-
ment balisé. Classée de niveau 2A, la maternité est adossée à un service de néonatalogie capable de prendre en charge les bébés à partir de 32 semaines de grossesse : « Nous appartenons aussi au réseau périnatal des 2 Savoie, complète le Dr Roger Ghawi, cela participe à garantir, pour la femme et son bébé une prise en charge cohérente, adaptée et de qualité. Dans l’absolu, si pointe une menace d’accouchement avant 32 semaines, nous disposons d’une cellule de transfert in-utero à destination d’hôpitaux dédiés ». La maternité collabore enfin avec le Centre Pluridisciplinaire de diagnostic prénatal de Grenoble dans le cadre d’une gestion pluridisciplinaire auquel est soumise toute découverte de pathologie prénatale.
Vers une labélisation « qualité » de la maternité d’Albertville La maternité souhaite faire reconnaitre son engagement en faveur d’un partenariat « parents-soignants » autour du nouveau-né et convoite la certification IHAB… l’acronyme est aussi barbare que ce qu’il désigne est doux : Initiative Hôpital Ami des Bébés. Lancé en 1991 par l’OMS et l’UNICEF, ce label international
certifie les maternités alliant qualité des soins et bienveillance autour de la naissance. L’idée est d’organiser les soins autour des rythmes biologiques du nouveau-né et sa maman, de soutenir la famille pour l’amener progressivement à une autonomie. « Dans notre fonctionnement actuel, note Brigitte Ledoux, nous répondons à 70% des critères exigés… Pour atteindre les 100%, il suffit de globaliser notre démarche et l’inscrire dans la continuité. » Dans les faits, il s’agit de favoriser la symbiose parents enfants : « Encourager l’allaitement maternel, illustre Laure Riethmuller, permettre à l’enfant d’être le plus possible avec sa maman, privilégier le peau à peau, laisser au
papa la possibilité de passer le temps nécessaire à la maternité… autant de choses que l’on pratique déjà et qu’il faut renforcer. Il faut aussi aider la famille à comprendre les attentes de son petit. Un nouveau-né émet des signaux qui, si on les comprend bien, évite les frustrations d’un côté comme de l’autre ». La recherche de qualité favorise aussi des parents « tops » et des bébés plus heureux !
CHAM 253, rue Pierre de Coubertin 73200 Albertville 04 79 89 55 46 www.cham-savoie.fr