Zoom sur la commune de Publier by Le messager

ZOOM sur la commune de Publier

Publier en quête d’équilibre L

es fées de la prospérité économique et de la nature se sont penchées sur le berceau de Publier. Coincée entre Thonon et Evian, la ville a su prendre son envol et traverse sans doute son âge d’or. L’usine des eaux d’Evian fournit 30 % des recettes du budget municipal chiffré à 15 millions d’euros mais l’économie locale est loin d’être monolithique. Elle a su se diversifier. L’industrie classique comme les Papéteries du Léman coexiste avec un secteur tertiaire ultra dynamique. Pour cela, il suffit de lister les noms des grandes enseignes venues s’installer à Publier ces dernières années comme Cultura ou Boulanger. Les « historiques » comme Cora (320 employés) ou Décathlon ne restent pas les bras croisés et ont tout récemment modernisé et augmenté leur surface de vente. La commune atteindra environ 8 000 habitants en 2030. Elle doit faire face à l’afflux massif de nouveaux habitants qui viennent trouver du travail dans le Chablais ou chez le voisin suisse. Une aubaine pour les commerces, un défi pour la mairie. La municipalité doit adapter ses infrastructures à cette nouvelle donne.

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Un groupe scolaire va sortir de terre ainsi que des centaines de logements sociaux afin de répondre aux exigences de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains. Plus tard, grâce à un financement public-privé, le port communal va changer de dimension et devenir un véritable village portuaire sur les bords du lac Léman. Tous ces nouveaux équipements devraient permettre à Publier d’absorber cette nouvelle population sans trop de dommages. Le risque de voir la ville se transformer en simple cité dortoir semble écarté. D’autant que Gaston Lacroix a réussi à redonner vie au chef lieu en mettant à disposition des bâtiments communaux à des commerçants pour des loyers modiques. Le maire et ses prédécesseurs ont aussi fait les bons choix en préservant le patrimoine naturel de la commune. Il suffit pour cela de se promener dans les magnifiques parcs qui bordent le lac Léman. La commune a su se doter, avec la cité de l’eau, d’un complexe aquatique et sportif parfaitement inséré dans la topographie des lieux et de l’écosystème environnant. Tout cela mis bout à bout laisse à penser que Publier surmontera sa crise de croissance tout en offrant à ses habitants des conditions de vie optimales pour les prochaines décennies.

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Les grands chantiers de Gaston Lacroix Gaston Lacroix détaille les trois gros dossiers de son mandat : le nouveau groupe scolaire, le village portuaire et le développement du commerce dans le chef-lieu La boulangerie et la boucherie sont dans des bâtiments communaux que nous louons à des montants symboliques sinon nous n’aurions pas ces deux commerces dans le chef lieu, le prix du m2 étant prohibitif pour ce

type d’activité. En complément, dans un rayon de 200 mètres, nous avons un fleuriste, un coiffeur, un bistrot, la maison médicale avec 18 patriciens et la pharmacie. C’est une vraie réussite. »

Soutien de famille à 14 ans

Gaston Lacroix doit faire face à un afflux massif de population. Pour cela la commune doit adapter ses infrastructures.

Le nouveau groupe scolaire « On est passé de 5000 à 7000 habitants en une quinzaine d’années par l’arrivée massive de familles avec de jeunes enfants. En partie, parce que nous devions rattraper notre retard en termes de logements sociaux. Nous avions reçu une pénalité de 180 000 euros ! Il nous manquait 230 logements pour être dans les clous de la loi. On devrait se stabiliser aux alentours de 8 000 habitants en 2030 grâce au SCOT (le schéma de cohérence territoriale) qui permet de canaliser la croissance démographique de la commune. En attendant, il a fallu adapter nos

infrastructures à cette nouvelle donne. C’est pourquoi on va reconstruire l’école du Grand Pré (Publier compte 700 élèves répartis sur trois groupes scolaires). Cela va coûter 7 millions d’euros, financés en majeure partie par la commune. Environ 1,6 millions de cette enveloppe proviennent de la vente de terrains pour construire des logements sociaux. La première pierre devrait être posée à la mi-automne et la mise en fonctionnement en octobre de l’année suivante. Il n’y aura pas de période transitoire où les enfants suivront les cours dans des préfabriqués. Ils passeront directement de l’ancienne école à la nouvelle. Environ 250 élèves seront concernés. »

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Le village portuaire « C’est un nouveau lieu de vie que l’on veut créer sur Publier, parce qu’autour d’un port tout bouge quelle que soit la saison. On va construire des logements dont 30 % seront des logements sociaux. Les barrières juridiques sont tombées. Aujourd’hui, on peut lancer le projet. L’idée est que la commune cède les deux hectares qu’elle possède sur la zone à un grand groupe du BTP. En échange, cette entreprise, qui va toucher le jackpot s’engagera contractuellement à aménager le port qui est aujourd’hui tout petit. Le coût global est de 60 millions d’euros, il ne peut être pris en charge que par

des géants de la construction comme Eiffage, Bouygues ou Vinci parce que ce genre d’investissement s’amortit sur 30 ans. A la clef 90 logements »

Le chef lieu reviviﬁé « Le dynamisme économique est principalement concentré à Amphion. Il suffit de voir toutes les nouvelles enseignes qui s’y installent ainsi que le développement des historiques. Sur le chef lieu, il a fallu mettre en branle toute une politique pour développer le commerce de proximité. Il y a cinq ans, une boulangerie s’est installée et elle va s’agrandir. L’année dernière, elle a été suivie par une boucherie.

C’est le genre de parcours de vie qui forge un caractère en acier inoxydable. Gaston Lacroix perd son père à l’âge de 14 ans. Nous sommes en 1969 et le futur maire de Publier devient soutien de famille, et prend en charge l’avenir d’une fratrie de 11 enfants. « J’ai arrêté l’école tôt. J’étais l’aîné des garçons, il fallait que je fasse bouillir la marmite. J’ai commencé par travailler dans une fabrique de meubles », raconte l’élu. A la force du poignet et de la volonté, Gaston Lacroix s’élève socialement. Il entre dans le groupe Bolloré et, au fil des années prend du galon jusqu’à devenir responsable de ligne aux Papeteries du Léman. Il entre en politique par le sport. « J’étais passionné de foot. Dès l’âge de 10 ans, je jouais à Amphion. De joueur, je suis passé éducateur puis président. En 1989, je suis sollicité pour rejoindre la liste que forme Bernard Comont pour les municipales. J’accepte parce que je veux donner à ma

commune comme j’ai pu donner au club de foot. » Comme dans sa vie professionnelle, Gaston Lacroix gravit les échelons un à un. D’abord simple conseiller puis adjoint aux sport, puis premier adjoint avant de devenir maire en 2002 lorsque Bernard Comont décède. Depuis, les électeurs ont toujours renouvelé leur confiance en l’élu. Gaston Lacroix est même devenu conseiller général du canton d’Evian de 2008 à 2015. Aujourd’hui, il se consacre à sa commune et à l’avenir de la CCPEVA (Communauté de communes pays d’Evian vallée d’Abondance) où il est vice-président en charge de l’économie.

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Le commerce se porte bien à Publier Les commerçants de Publier se sont réunis au sein de l’association Alliance et porté à leur tête Nadine Frossard. La présidente explique pourquoi ils ont choisi de faire cause commune et comment se porte le commerce local.

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et 2 repas gastronomiques chez Bocuse. La dotation globale est de 7000 euros, chaque commerçant propose des lots selon ses spécificités, Décathlon va par exemple offrir des bons d’achats, le boucher des victuailles.

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Comment se porte le commerce local ?

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Le commerce se porte bien à Publier. On profite à plein de notre position géographique et de l’augmentation de la population. Les Suisses du Valais sont aussi très actifs ici, souvent ils viennent faire leurs courses à Cora, ils restent la journée à Publier, c’est tout bénéfice pour tous les commerçants d’ici.

*le dimanche de 12h à 15h et de 18h30 à 22h

des activités et des animations. Nous avons décidé de créer, par exemple la semaine du commerce. Cet événement a toujours lieu la dernière semaine d’avril, cette année, elle se déroulera du 23 au 29. C’est une tombola. Chaque adhérent de l’association met à disposition une urne à ses clients. Ces derniers remplissent un bon de participation. On récupère toutes les urnes puis on effectue un tirage au sort. Le gros lot est offert par Cora. Nadine Frossard tient le restaurant Zig-Zag Café à Amphion. L’an dernier, c’était quatre vols en hélico au-dessus du tiné aux personnes fraîche- Mont Blanc, l’année précéPourquoi a été créée ment installées. Cela a été dente, c’était le poids du l’association Alliance le début de l’aventure… gagnant en champagne… (union des On essaie de varier ! Pour Quand l’association commerçants) ? cette année, ce sera 1 nuit a-t-elle été lancée ? L’idée est partie d’Alain Collet, un ancien directeur Alliance a été officiellement de banque de Reims venu créée le 1er janvier 2015. s’installer à Publier pour sa C’était le prolongement retraite. Ce monsieur était logique du mouvement très actif, dans la capitale initié par Alain Collet. champenoise, pour faire Cela nous a permis enfin Nous sommes depuis vivre le commerce. Il était de nous connaître. Nous, deux ans en négociation étonné qu’aucune struc- commerçants, en général avec la mairie pour améture ne rassemble les com- on a un peu la tête dans liorer la signalisation de merçants de la ville alors le guidon. On s’occupe de nos commerces. Ce n’est qu’à l’époque on comptait son entreprise et c’est diffi- pas facile parce que le terdéjà environ 70 commer- cile de trouver le temps ou ritoire de la commune est çants. Il a commencé par le lieu pour échanger avec dire que l’on ne pouvait les collègues, pour avoir très étendu. Avec Xavier Deconche, l’adjoint au pas se limiter à un pot d’acune vision d’ensemble du maire en charge du comcueil pour les nouveaux commerce local. merce, on essaie de faire habitants en mairie mais avancer les choses noqu’il fallait en profiter pour Quelles sont faire la promotion de l’éco- les actions que vous avez tamment en installant un Point information qui nomie locale. Il a donc fait mises en branle ? permettra aux gens de le tour des enseignes pour leur proposer de faire un Une fois tous rassemblés, mieux se repérer dans petit geste commercial des- il a bien fallu proposer la commune. Pour sim-

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plifier l’affaire, on a déjà créé quatre zones commerciales bien distinctes et bien délimitées géographiquement. Cela permet aux gens de mieux s’y retrouver. Reste que l’on doit composer avec le département pour les panneaux sur la route départementale où la réglementation est encore plus draconienne en matière de signalisation commerciale qu’au sein de la commune.

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Depuis 2010, l’enseigne New House s’est fortement développée et compte désormais trois agences sur le Chablais, selon Damien Andronikou son fondateur : «la force de notre groupe réside dans sa taille humaine et dans la complémentarité entre les agences, les dossiers traités sont mis en communs ce qui augmente les chances pour les vendeurs de trouver un acquéreur tout en offrant un choix élargi aux acheteurs». Le marché de l’immobilier chablaisien reste dynamique et à tendance à s’équilibrer entre les offres et les demandes, celles-ci restent toutefois élévées à proximité du lac et en stations.

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PUBLI-COMMUNIQUÉ

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Le Domaine de Blonay transformé en école privée internationale de Football L’International Academy of Football devrait accueillir ses premiers pensionnaires en septembre. Patrick Trotignon, l’ancien président de l’ETG a l’ambition de faire du domaine de Blonay une référence mondiale en matière d’enseignement et d’apprentissage du football.

Selon Patrick Trotignon, le château devrait, à terme, être transformé en hôtel quatre étoiles.

Patrick Trotignon, l’ex-président de l’ETG, a pris ses quartiers à l’entrée du bâtiment administratif du domaine de Blonay. De son bureau se dégage une odeur de neuf et de carton éventré. A l’intérieur, avec quelques amateurs de foot, il devise sur les dernières modifications du règlement en matière de montées et descentes dans les divisions inférieures. Pourtant, plus question pour lui de frayer dans le monde pro. L’homme d’affaires est désormais… directeur d’établissement scolaire ! « L’objectif est de faire de Blonay un école privée internationale. On va permettre à des jeunes étrangers de concilier le football et les études dans un même lieu, l’idée est fabuleuse ! », s’enthousiasme Patrick Trotignon. Si tout se passe bien, le domaine

devrait accueillir ses premiers pensionnaires dès septembre. « Attention, on ne va pas modeler de futurs joueurs pro. Nous ne sommes pas un centre de formation ! On vise une clientèle américaine et asiatique qui veut bénéficier de la qualité de formation à la française tout en suivant un cursus scolaire de qualité. », détaille le businessman. Quid du financement ? Ravy Truchot, le président du FC Miami Club, homme d’affaires semble-t-il à succès, va investir dans le projet des millions d’euros et a chargé Patrick Trotignon de gérer le domaine transformé en école. L’ancien dirigeant tend un document de plusieurs pages rédigé en mandarin et vantant les mérites du nouveau centre. « C’est un concept unique dans le monde. Je n’ai pas de

doute sur la rentabilité du projet. Après je ne peux pas me prononcer sur le temps que cela prendra », sourit-il. La plaquette réservée aux clients chinois annonce le développement du domaine sur 4 ans. Le coût fait tourner la tête. Ravy Truchot injecterait la bagatelle de 10 millions d’euros pour faire de Blonay, le Havard des fans de foot. « Le coût est peut-être légèrement surestimé », glisse Patrick Trotignon. Mais il table tout de même sur un investissement de plusieurs millions d’euros. Environ 300 000 euros ont déjà été dépensés pour rénover l’existant. Le gros du chantier commencera plus tard. « La ferme va être transformée en hébergement, mais ça va prendre du temps. Ici, on ne peut pas faire n’importe quoi. Afin de ne pas polluer

l’environnement proche de la chapelle classée aux monuments historiques, les travaux entrepris devront avoir l’aval de l’architecte des bâtiments de France. » 140 lits seront installés, une partie sera réservée aux joueurs locaux pour garder un lien de proximité avec les gens du cru. Plus tard, le château du domaine devrait être transformé en hôtel. « On voudrait aménager une trentaine de chambres quatre étoiles. C’est un service en plus. Nous pourrons accueillir les parents de nos futurs pensionnaires dans le château lorsqu’ils viendront leur rendre visite et aussi peut-être accueillir des équipes pro pour leur stage de préparation de début de saison », projette Patrick Trotignon. Neymar ou Messi à Blonay ? On attend de voir si le miracle va opérer. PUBLI-COMMUNIQUÉ

C’est plus qu’une passion qui anime l’équipe du magasin MECARACER, installé depuis 19 ans à Publier. Le team animé par Nico et Pascal DELETANG, fortement impliqué dans le monde de la compétition (piste, enduro, trial…) met son expérience et ses compétences au service de tous les motards. L’atelier assure l’entretien, la réparation et la préparation de machines de toutes marques. Sans oublier la restauration de motos de légendes. Le magasin est concessionnaire SUZUKI, SHERCO, et KUBERG une marque de motos tout-terrain électriques quasi aussi légères qu’un VTT !

Un nouveau show room « vêtement & accessoires » Mais la principale nouveauté en ce début de saison, c’est un nouveau Show-room dédié aux vêtements, casques et accessoires ; avec entre autre la marque RST, Suzuki corporate, HEBO en off-road ou encore les casques ICON ARAI, BELL… le magasin se dote d’un espace conséquent avec de nombreuses marques connues et reconnues.

Coté compétition, MECARACER est engagé dans plusieurs championnats de vitesse, avec entre autre la participation de deux pilotes femmes (Zouzou et Anouk) qui sont engagées en WOMEN CUP. À noter l’excellente 3ème place l’an dernier de « KIWI » le pilote de la maison en MONSTER CUP… Avec cette solide expérience en compétition, MECARACER propose la location de motos de pistes, la mise au point de votre machine, mais aussi une aide au pilotage et ce partout en France. Si le coeur vous en dit, vous avez la possibilité de vous initier à la piste ou au trial grace aux stages d’initiation pour débuter en toute sécurité avec des professionnels aguerris (il reste d’ailleurs quelques places disponibles pour les sessions de fin aout et de septembre). A ne pas manquer en clôture de saison (à la fin octobre), le rassemblement du Léman Rider Team devant le magasin MECARACER. Plus d’infos sur facebook et sur le site www.mecaracer.fr MECARACER Pont de Dranse - PUBLIER 04 50 26 58 88 mrc@mecaracer.fr

Le Team MECARACER de gauche à droite : Pascal, Julien, Magali, Nico et Eva

Le nouveau Show-room

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MECARACER : toujours dans la course avec un nouveau Show-room !

ZOOM sur la commune de Publier RESTAURANT

Pierre Bavoux, récit d’une réussite

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Pierre Bavoux (à gauche), sa fille Aline et Sam, son responsable, fan de l’OL

« Les gros faisaient la loi sans forcément respecter les cahiers des charges pour leurs propres magasins mais exigeaient beaucoup des autres tout en profitant de la puissance marketing de l’enseigne. J’en ai eu marre, j’ai été voir ailleurs. »

Serrer les dents pendant les travaux Pendant deux mois et demi, pour s’adapter aux exigences de Go Sport et agrandir le magasin, Pierre Bavoux ferme la boutique. Il avait plaqué le début du chantier sur celui du Cora. Le problème c’est que cela ne s’est pas passé comme prévu… « Cora m’a annoncé que ses travaux allaient avoir environ un an de retard… J’étais piégé. De mon côté, j’avais déjà tout lancé. » En avril 2017, le magasin ouvre sous la bannière Go Sport, tout se déroule

pour le mieux jusqu’au 30 juin. C’est une autre paire de manches début juillet. « Il a fallu serrer les dents jusqu’au milieu de l’automne. Cora refaisait le parking devant chez nous. On a eu une perte de clientèle énorme, environ 35 %. Sans mentir, un sur deux aurait déposé les plaques ! Ce n’est qu’aujourd’hui qu’on revient au niveau des années précédentes. » L’homme d’affaires n’est pas du genre à se plaindre et admet volontiers qu’il

évolue dans une zone économique particulièrement dynamique. « On est au-dessus de la moyenne nationale en termes de hausse de chiffre d’affaires par rapport aux enseignes comparables. Notre clientèle est composée pour moitié de locaux, 30 % de touristes et 20 % de Suisses. On profite bien de notre situation géographique mais attention, on a un gros problème avec les axes routiers. Il faut absolument faire quelque chose et vite, sinon cela risque d’être très problématique. »

Centre Commercial à côté de BAILA PIZZA

Pierre Bavoux possède une participation dans le site de vente en ligne de son ﬁls Mickael : DESTOCK SPORT ET MODE, qui vient d’être classé (par le magazine CAPITAL) N°4 en France dans la catégorie « Chaussures » devant des sites comme Foot Locker ou Courir.

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Lorsqu’il débarque dans le hall principal du Go Sport de Publier, impossible de le différencier de ses salariés, si on ne le connaît pas. Pierre Bavoux n’a ni le look ni le comportement classique du chef d’entreprise pour qui tout a réussi. Les cheveux poivre et sel, en tenue décontractée, ce Chablaisien pur sucre invite à le suivre dans son bureau situé dans l’arrière salle de son magasin de sport. Il raconte l’histoire qui l’a mené d’ado servant les dames dans un petit magasin de maroquinerie à l’un des businessmen qui comptent dans le Chablais. « J’ai arrêté ma scolarité très tôt pour travailler avec ma mère. On tenait à l’année une maroquinerie à Evian. On était à l’étroit, il a fallu changer de boutique à plusieurs reprises. L’hiver, on vendait du matériel de ski. La famille a décidé d’arrêter la maroquinerie pour lancer une boutique de sport. » C’est le début de la véritable ascension de Pierre Bavoux. En 1983, Euromarché s’installe à Amphion. Il saute sur l’occasion pour ouvrir un commerce dédié au sport à proximité du géant de la distribution. « Au départ, on avait juste un point de vente de 100 m2 tenu par mon ex-épouse. On continuait également à travailler à Evian. » Cette situation a duré une douzaine d’années, l’entrepreneur prend alors une décision qui va le faire passer dans une autre catégorie. « Le magasin de meubles fermait ses portes. On a récupéré le bâtiment pour agrandir notre surface de vente. » C’est le grand saut, de 100 m2, elle passe à près de 1000 m2, puis aujourd’hui après des travaux d’agrandissement à 1200. Pas question d’essayer de mener par le bout du nez, cet homme dont la liberté d’entreprendre est essentielle. Après dix ans d’une fructueuse coopération avec Intersport, il change de casaque et va chez Go Sport, le concurrent…

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Pierre Bavoux a débuté très tôt dans la vie active. Ado, il tenait avec sa mère une maroquinerie. Aujourd’hui, il est le patron du Go Sport et du Superdry à Publier, et du Courir à Thonon

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Cora à l’avant-garde des grandes surfaces Avec un groupe de clients, Cora a repensé son magasin. L’hypermarché propose ce qui se fait de mieux dans la grande distribution française.

La galerie marchande monte en gamme

Les réserves largement agrandies « Il arrivait, lors de grosses journées, que l’on se retrouve en rupture de stock parce que notre capacité magasin et réserve n’était pas assez importante. Il a fallu réagir, c’était la priorité. Nous avons donc commencé par augmenter la superficie de nos réserves. Au départ, nous nous sommes attaqués à l’épicerie, ce qu’on appelle dans notre jargon les

réserves sèches. Les travaux ont duré d’août à novembre 2015. Ensuite, nous avons agrandi et modernisé les chambres froides de janvier à juin 2016. Aujourd’hui, avec les investissements consentis, il est impossible que nous nous retrouvions en situation de rupture de stock à cause du manque de place dans l’hyper. »

Le chantier a duré environ quatre mois entre avril et juillet 2016. La longueur des travaux s’explique par le fait qu’il a fallu avancer par tranches, on ne pouvait pas se permettre de cesser l’activité et fermer complètement le parking pour le réaménager. »

Augmentation du nombre de places de parking

« L’objectif premier était d’agrandir les rayons sous-dimensionnés comme celui réservé aux chips que l’on a totalement transformé. Il a quasiment triplé de surface. On en a profité pour développer certaines familles de produits comme le bio, la diététique et la santé, les produits régionaux ou encore la parfumerie et le rayon livres. Nous avons aussi installé une cave à vins. Les allées sont plus larges, l’ambiance des rayons

« Avec l’extension de la galerie marchande, il était nécessaire d’augmenter notre surface de stationnement. Et puis les samedis et les jours de fêtes, il arrivait que des clients aient du mal à se garer. Il a fallu remédier à tout cela. Avec Galimmo qui gère la galerie, nous avons décidé de passer de 860 à 945 places de parking (voir photo).

Agrandissement de la surface de vente

plus cosy, l’esthétique plus moderne. Cela s’apparente maintenant à une succession de boutiques à l’intérieur de l’hypermarché.»

Le rayon frais fait sa mue « La mise à disposition des produits frais à la clientèle a été totalement repensée. Un stand dédié aux sushis et la cuisine japonaise a été ouvert, un nouveau rayon traiteur vient d’être inauguré ce mois-ci. On a aussi lancé un rayon fraîche découpe avec une partie en libre service et un gros développement des produits en vrac. Les étals de fruits et légumes sont aussi moins profonds qu’avant, ce qui garantit au client plus de qualité et de fraîcheur et pour nos employés une vraie amélioration de leurs conditions de travail puisque l’entretien de ces rayons est plus léger. »

duits et de soins bien plus importants. Galimmo a financé avec Cora l’aménagement du parking. « Le nombre de places réservées aux personnes handicapées porteuses d’une carte de stationnement ou de la carte Mobilité inclusion est passé de 18 à 24. Celles réservées aux familles de 4 à 24 », indique Zara Bouberka. De quoi satisfaire les 3 millions de clients attendus cette année dans ce tout nouvel écrin. L’esthétique du centre commercial a été repensé. « Les façades sont en bois et en pierre. Nous avons choisi l’edelweiss comme signalétique. Autant de symboles chablaisiens qui confirme l’ancrage local du centre commercial », sourit la directrice de la galerie marchande. 1436383200VD

« L’objectif de tous ces travaux était de moderniser le site et de répondre aux nouveaux besoins des consommateurs », annonce en préambule de l’entretien, Christophe Naegelin, directeur de Cora. Retour sur un chantier qui a totalement transformé l’hypermarché. Sa surface est passée de 7 200 m2 à 9 500.

Cora est associé à Galimmo dans la transformation de la la zone commerciale. « Nous avons refait le bâtiment du sol au plafond », relate Zara Bouberka, la directrice de la galerie marchande. Effectivement, le site bascule dans une autre dimension comme l’explique la directrice : « On est passé de 18 à 30 boutiques. L’offre s’est diversifiée et nous montons clairement en gamme. La restauration par exemple est totalement renouvelée. Nous accueillons dans la galerie le restaurant Baïla Pizza et le coffee shop, Coffee Break. » La galerie a augmenté sa superficie de 40 %. Les commerçants déjà installés comme Camaïeu en ont profité pour agrandir leur surface de vente. La parapharmacie se développe aussi de manière spectaculaire offrant aux clients un choix de pro-

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ZOOM sur la commune de Publier

La cité de l’eau, une ﬁerté locale La cité de l’eau accueille des centaines de milliers de visiteurs par an. La qualité exceptionnelle de ses équipements en fait un des joyaux du Chablais Ce qui frappe dès que l’on pénètre dans la cité de l’Eau, c’est l’espace. Trois bâtiments (centre nautique, centre sportif, salle Olympe) aux façades en pierre des Cévennes se côtoient dans une oasis de verdure. Achevé en 2004, ce bijou architectural de 15 000 m2 de superficie au sol fait la fierté de Publier. Pourtant, lors du lancement du projet, beaucoup doutaient de l’intérêt de construire une piscine couverte à quelques encablures du plus grand lac de l’Europe de l’Ouest… La suite leur a donné tort. « En 2017, on a comptabilisé plus de 370 000 utilisateurs pour l’ensemble du complexe. En ce qui concerne le centre nautique, on approche les 200 000 entrées et le complexe sportif affiche complet », indique Richard Dutruel, l’adjoint aux sports de la commune. Les pics de fréquentation dépendent essentiellement des aléas climatiques. « En clair, un été maussade nous favorise. Les gens délaissent le lac ou les

Marie Royet, David Levamis et Richard Dutruel veillent au destin de la cité de l’eau.

piscines extérieures pour jouir de nos équipements. En hiver, c’est le même principe, au cas où la neige n’est pas au rendez-vous, les skieurs viennent profiter de nos installations. Cette règle n’est pas totalement respectée puisque cet hiver, nous avons enregistré de bons chiffres de fréquentation malgré l’enneigement exceptionnel en station », détaille l’élu. Les recettes ne permettent pourtant pas d’équilibrer les comptes. Richard Dutruel explique pourquoi : « Il ne faut pas oublier que la cité de l’eau a une vocation sociale. On y accueille certains publics,

comme les scolaires, qui bénéficient de tarifs préférentiels, et puis les charges sont très importantes notamment le coût des fluides (chauffage et entretien des bassins) et la masse salariale. » Les 2000 m3 d’eau des bassins sont recyclés continûment. Par exemple, le bassin sportif de 25 m d’une profondeur de deux mètres est totalement épuré en quatre heures. La qualité de l’eau de baignade est donc exceptionnelle et… chauffée à près de 29 degrés largement au-dessus des standards des bassins comparables.

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La Cave

« Le taux de satisfaction est très bon. Ce qui est loin d’être le cas en général pour les piscines », se félicite Richard Dutruel. Le centre nautique est, à la différence de beaucoup de structures de ce type en France, d’une propreté irréprochable. « On a eu, par le passé, des problèmes avec le carrelage qui n’était pas forcément adapté. Aujourd’hui, c’est résolu », relate David Levamis, le directeur des services des sports. Au centre nautique, à côté des activités aquatiques, une salle de sport est située à l’étage. Elle permet aux visiteurs de faire du cardio ou de la musculation, avant de se baigner dans les bassins du centre, entourés de larges baies vitrées. Le complexe sportif est composé de plusieurs salles (basket, arts martiaux, tir à l’arc, etc.) dont l’une est dédiée à la gymnastique. « C’est la deuxième plus grande salle de toute la France dédiée à la gym derrière celle de l’INSEP », sourit David Levamis.

En AVRIL

A NOTER DANS VOS AGENDAS

• QUINZAINE BIEN-ETRE DU LUNDI 23 AVRIL AU 6 MAI le CENTRE NAUTIQUE de la Cité de l’Eau vous propose des séances découverte et des tarifs « coups de cœur » !

• JOURNÉE NATIONALE DU PATRIMOINE ROULANT DIMANCHE 29 AVRIL DÈS 8H Rassemblement de véhicules anciens. Animations diverses. STABILISÉ DE LA CITÉ DE L’EAU

En MAI • TROC DES CULTURES ET JOURNÉE DE L’ENVIRONNEMENT SAMEDI 5 MAI 10 H - 14 H MÉDIATHÈQUE. Troc des livres, cd et dvd DIMANCHE 6 MAI 9 H - 17 H PARC DU MIROIR. Troc des jardiniers de 9 h à 14 h. Ateliers « verts » toute la journée

• 49ème COUPE D’EUROPE D’AÉROMODÉLISME HYDRAVION SAMEDI 19 ET DIMANCHE 20 MAI DÉS 9H Vols de compétition - Entrée libre - PLAGE MUNICIPALE

En JUIN • FESTIDRONE DIMANCHE 3 JUIN DÈS 10H 1er festival du drone en Haute-Savoie avec des courses, des stands de pilotage, des animations… STABILISÉ DE LA CITÉ DE L’EAU

• 11ème ÉDITION DE LA FÊTE DU SPORT SAMEDI 9 JUIN DE 9H30 À 12H CITÉ DE L’EAU

• DÉFI 2018 : LA TRAVERSÉE POUR L’ESPOIR DIMANCHE 17 JUIN PLAGE MUNICIPALE. Relais nage-canoë de Lausanne à Amphion. Soutien aux personnes souﬀrant de la Sclérose en Plaques

• SPECTACLE ORCHESTRE À L’ECOLE VENDREDI 22 JUIN EN SOIRÉE SALLE OLYMPE - CITÉ DE L’EAU

• SPECTACLES VALENTIN’S COMPANY SAMEDI 23 À 20H30 ET DIMANCHE 24 JUIN À 17H SALLE OLYMPE - LA CITÉ DE L’EAU

En JUILLET • STAGES DE CIRQUE ET SPECTACLES DU 14 AU 20 JUILLET, dès 6 ans

En AOUT • FÊTE DES QUAIS SAMEDI 4 ET DIMANCHE 5 AOÛT PARC DU MIROIR

En SEPTEMBRE

• FORUM DES ASSOCIATIONS SAMEDI 8 SEPTEMBRE SALLE OLYMPE – LA CITÉ DE L’EAU

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Enfin une vraie cave à vins !

Pour les amateurs de bons vins*, nous disposons désormais d’une cave à vins digne de ce nom : - une température maintenue proche de 15º - plus de 180 références issues des régions viticoles les plus prestigieuses L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

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ZOOM sur la commune de Publier

Malgré le dynamisme économique local, certains foyers se trouvent dans des situations sociales précaires. Le CCAS est souvent leur premier interlocuteur pour améliorer leurs conditions de vie.

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Le CCAS acteur social majeur de la commune

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Fermé le dimanche et mercredi après-midi

Ouverture le 20 avril

L’équipe du CCAS

au long de l’année pour les personnes âgées de la commune notamment au début de l’été où deux voyages sont proposés, l’un pour les personnes à mobilité réduite, l’autre pour des personnes plus autonomes.

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Un écrivain public au CCAS Amy Barret décrypte les documents administratifs et rédige des courriers pour les personnes qui éprouvent quelques carences en français. quelques difficultés dans l’écriture ou la lecture. « J’aide notamment les gens à déchiffrer toute la complexité des achats sur le web. Au fil de mes permanences, j’ai pu remarquer certaines pratiques douteuses de sites connus. Il faut être très vigilant à ce qui est écrit en tout petit », explique la professionnelle. Elle rédige pour les Publiérains des lettres, des dossiers, effectue pour eux des démarches en ligne. Cela L’écrivain public Amy Barret assure va de la reconnaissance du statut d’handicapé au remdes permanences au CCAS. plissage de la déclaration A l’heure de la dématéria- d’impôts. lisation la plus complète Ses permanences sont grades actes administratifs et tuites. Elles ont lieu tous de la consommation via les quinze jours le mercreinternet, son rôle est cen- di matin de 9 h à 12 h, unitral. L’écrivain Amy Bar- quement sur rendez-vous ret a été missionnée par le pris au CCAS de Publier CCAS afin de venir en aide auprès d’Eloïse Duret : aux locaux qui éprouvent 04 50 26 97 49.

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une partie de l’action à destination des séniors de notre ville. Cela varie selon les revenus des personnes », indique Elisabeth Giguelay. Enfin, le CCAS organise des sorties et des repas tout

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Certains sont même obligés de dormir dans leur voiture. Pour leur emploi, il leur faut une adresse. On leur en fournit une », détaille Elisabeth Giguelay. L’entité présidée par le maire a échafaudé tout un panel d’aides qui viennent en complément de ses missions obligatoires. Les premières concernées sont les familles avec des enfants en bas-âge comme l’explique Elisabeth Giguelay : « Il y a une crèche privée à Publier, la mairie réserve neuf places pour la journée (7 h 30 à 19 h 30. Elles sont disponibles selon des critères sociaux que le conseil d’administration du CCAS a choisis. 25 enfants bénéficient de cette mesure. » Malheureusement, il y a une quarantaine de familles en attente… Il faut savoir que la commune compte 52 atsem (nounous), elles sont toutes complètes. L’établissement organise tous les ans en lien avec la fédération des oeuvres laïques un voyage pour les jeunes Publierains (6 à 11 ans). La sélection s’effectue selon la situation des parents. Chaque année, c’est un vrai succès. Le CCAS propose également des sorties pour les personnes âgées. « Nous participons aux portages des repas organisés par la communauté de communes en finançant

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« Récemment on a reçu un frontalier qui venait de signer une rupture conventionnelle de contrat de travail en Suisse. Le problème, c’est qu’il ne savait pas que de l’autre côté du Léman, cette procédure ne donne pas accès à des indemnités chômage. Il se retrouve donc dans une situation très compliquée », raconte Elisabeth Giguelay, maire adjointe chargée des affaires sociales, et responsable du centre communal d’action sociale. Dans des locaux exigus situés en bas de l’hôtel de ville, le CCAS est la première porte que l’on ouvre en cas de difficulté. Malgré l’incroyable dynamisme économique de la zone, son rôle est fondamental. « Nous sommes chargés d’instruire les dossiers d’aides sociales notamment les aides pour l’hébergement des personnes âgées et des personnes handicapées. En lien avec les travailleurs sociaux, nous recevons régulièrement ce type de public », explique Eloise Duret, la responsable de la structure. Autre mission obligatoire du CCAS : répondre aux demandes de domiciliation. « Ce sont souvent des gens qui sont venus ici pour le travail. Ils sont dans une situations transitoire. Ils dorment chez un proche trois nuits puis chez un autre deux autres nuits.

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