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JEUNES LOUPS

«PROCURER DU PLAISIR AUX GENS, EN TOUTE SÉCURITÉ»

NOM : Benjamin Delauré

ÂGE : 24 ans

LIEU DE RÉSIDENCE : Malines

AGENCE : MediaMixer

FONCTION : Gestion d’événements / prévention

Il y a tellement de jeunes talents dans le secteur événementiel de nos jours que nous avons décidé pour ce numéro de donner la parole à un second Jeune Loup. Benjamin Delauré possède également un atout particulier. Directement après ses études à la Haute-École Thomas More, il a encore étoffé ses connaissances en suivant une formation de conseiller en prévention de niveau II. Malgré son jeune âge, en plus de la gestion d’événements, il s’occupe ainsi déjà du volet Prévention, Bien-être et Sécurité au sein de MediaMixer.

QUELLE EST VOTRE FONCTION ACTUELLE ET QUELLES SONT VOS TÂCHES?

«J’ai un métier en deux parties, c’est-à-dire la gestion d’événements d’une part et la prévention d’autre part. Pour la première partie, je collabore avec les collègues au développement de concepts, à l’élaboration des cahiers des charges, à l’entretien des contacts avec nos partenaires, à la création de plans dans Autocad, à la supervision du bon déroulement des productions, au suivi, etc. Bref, les tâches habituelles d’un gestionnaire d’événements, mais en mettant personnellement l’accent sur la sécurité et la durabilité.»

«A côté de cela, je me charge de l’aspect Prévention, Bien-être & Sécurité, tant au bureau que sur les productions, et ce en collaboration avec toutes les parties prenantes (le personnel propre, les freelances, la direction, les clients, etc.). Cela signifie que je participe à l’élaboration de la politique de sécurité au sein de MediaMixer, à l’élaboration des analyses et dossiers de risques, à la demande des attestations de contrôle, à la gestion des contacts avec les partenaires de sécurité, à l’organisation de formations pour les collègues et à la certification ISO 45001 de notre agence.»

POURQUOI AVEZ-VOUS CHOISI LE SECTEUR ÉVÉNEMENTIEL?

«C’est un secteur où la mentalité ‘c’est possible’ est extrêmement présente. Il est possible de réaliser énormément de choses avec le bon état d’esprit et suffisamment de temps et de moyens. En tant que rêveur pratique, les résultats palpables, créatifs et qui repoussent les limites me séduisent. «Procurer du plaisir aux gens, en toute sécurité», telle est ma devise. Et vu que je n’ai pas vraiment de talent rythmique ou artistique, je suis à ma place dans les coulisses des événements.»

QUELLE(S) FORMATION(S) AVEZ-VOUS SUIVIE(S)?

«J’ai étudié la gestion de la communication à la Haute-École Thomas More, et ai été diplômé dans la section Event & Experience. L’obtention de mon diplôme en juin 2020 a été un peu différente de ce que j’avais imaginé. En septembre 2020, j’ai entamé une formation de conseiller en prévention de Niveau II. A côté de cela, j’ai également pris quelques cours complémentaires à la section Event Management de la Haute-École Charlemagne afin d’améliorer davantage mes connaissances de base, avant de commencer à travailler chez Push To Talk en septembre 2021.

QU’EST-CE QUI VOUS A PLU DANS VOTRE FORMATION? AVEC L’EXPÉRIENCE QUE VOUS AVEZ MAINTENANT, QUELLES AMÉLIORATIONS POURRAIT-ON Y APPORTER?

«Cette large base a été très utile, surtout quand on veut s’orienter vers la gestion d’événements pluridisciplinaires. L’aspect communication du métier s’est énormément développé ces dernières années. Pour encore améliorer la formation, j’ajou- terais un cours sur un élément qui est aujourd’hui totalement absent : la radio en direct. La radio est un excellent support national et régional pour la publicité, mais les projets de radio d’entreprise sont également un moyen efficace de renforcer les liens en interne chez nos clients, autour d’un contenu adapté.»

QU’EST-CE QUI VOUS A LE PLUS SURPRIS LORSQUE VOUS AVEZ COMMENCÉ

À TRAVAILLER DANS CE SECTEUR APRÈS VOS ÉTUDES?

«Durant ma formation de conseiller en prévention, j’ai approfondi les dispositions légales en matière de bien-être. L’absence des EPI appropriés, de procédures, de consignes de sécurité, de connaissance des obligations, etc., dans le secteur était conflictuel. Je me heurte encore et toujours régulièrement à des formes d’ignorance par rapport à certains principes de base en matière de sécurité. Cela fait toujours un peu froncer les sourcils. Heureusement, chez Push To Talk (aujourd’hui MediaMixer), j’ai directement atterri dans une agence qui fait de la sécurité sa priorité numéro 1.»

DE QUI AVEZ-VOUS LE PLUS APPRIS PROFESSIONNELLEMENT JUSQU’À PRÉSENT?

«Au sein de MediaMixer, je côtoie différents senior event managers. Vu qu’ils ont tous leur propre expertise, chacun d’entre eux a pu marquer ma croissance de son empreinte. Pour n’en citer que quelques-uns: Tom, Wim, Bjorn, Jo, Tania, Dieter, Tom Bellens en tant que CEO, etc. De plus, l’apport de nos partenaires et les discussions en cours de route valent également leur pesant d’or. Sans un bon réseau et soutien, on ne va pas très loin dans ce secteur.»

DE QUOI ÊTES-VOUS LE PLUS FIER JUSQU’À PRÉSENT?

«Nous avons réalisé de nombreux projets au cours des 18 derniers mois, qui se sont toujours soldés par un bon apprentissage. Le fait de décrocher le projet Employeurs Pionniers au début de l’année a tout de même constitué mon petit moment de fierté. Pour mettre la barre aussi haut que l’an dernier, cela a nécessité beaucoup de réflexion conceptuelle, d’empathie et de recherches de bureau. Les préparatifs de ce projet sont encore en cours, mais cela promet d’être un projet pionnier dans de nombreux domaines. Je me charge moi-même de toute la partie production et collabore à cet effet avec Sofie, une collègue de notre département communication. Une bonne chose pour la pollinisation croisée.»

QUELLES SONT VOS AMBITIONS POUR L’AVENIR?

«Je veux continuer à grandir dans le domaine de la sécurité, acquérir une expérience plus générale et travailler en vue du jour où je pourrai créer un méga-événement. Si j’arrive à décrocher une certification VCA et ISO 45001 pour MediaMixer dans un avenir proche et à développer un souci de la sécurité parmi les collègues, la direction, les freelances, etc., je pourrai déjà être fier.»

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