RAPPORT D'ETUDES (licence) - Harmonie architecturale au centre Pompidou Beaubourg - 2019

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RAPPORT D’ÉTUDES

H A R M O N I E ARCHITECTURALE au centre Pompidou Beaubourg

LEONHART Alexis / Dir. d’études VILLEMARD Jérôme / Mai 2019 Enseignement optionnel UEL323A : Techné & processus - SASSA Akio


SOMMAIRE


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AVA N T P R O P O S Présentation Introduction

LA NOTION D’HARMONIE EN ARCHITECTURE Définition du concept d’harmonie Sa valeur dans le domaine de l’architecture

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LA MANIFESTATION D’UNE TELLE HARMONIE Des flux répondants à cette harmonie unique L’appropriation de Beaubourg et de son ambiance

C O N C L U S I O N

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LES COMPOSANTES D’UNE TELLE HARMONIE: LE CAS BEAUBOURG 11

Une architecture dialoguant avec son contexte Une modulartié de l’architecture au service des fonction qu’elle abrite.

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MÉDIAGRAPHIE concernant l’harmonie concernant le centre Pompidou générale

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L’objet de ce rapport est d’étudier la relation entre une nouvelle architecture et son contexte. Ceci se fera à travers le questionnement de la notion d’harmonie architecturale. On se demandera d’ailleurs comment ce concept ce traduit dans un projet tel que celui du Centre Pompidou à Paris. Celui-ci étant un modèle de réussite depuis plus de 40 ans, ayant réussi à créer à la fois un lieu de culture et de vie intense réunissant une multitude d’activités et de personnes grâce à une harmonie unique en son genre.

AVANT PROPOS


Lors de l’élaboration d’un projet, l’une des questions qui revient inévitablement et qui ,selon moi, reste une des plus difficiles à résoudre est celle du rapport entre une nouvelle construction et un contexte préexistant. Ou plus précisément comment allier les deux d’une manière à ne desservir ni l’un ni l’autre. Comment valoriser à la fois le projet et le site contexte. En essayant de trouver des réponses à ces interrogations, je me suis rendu compte que pour pouvoir prétendre à une intégration optimale, il fallait prendre en compte bien plus qu’uniquement la localisation et le projet envisagé. J’ai alors évoqué d’autres facteurs ayant une part à jouer dans cette réflexion comme l’histoire du lieu ou les usagers qui le pratiquent entre autres et formant le contexte global entourant le projet. Toutes ces pistes et mes différentes lectures m’ont alors aiguillé vers un concept qui semble rassembler toutes ces idées et permettant à un projet de s’intégrer au site de la meilleure des façons: le concept de l’harmonie. Une harmonie qui permettrait à un projet de vivre au mieux avec son contexte, ses usagers, ou encore ses fonctions propres sans qu’aucuns aspects ne soit négligé. Cependant, même si l’harmonie est une réponse de qualité au problème évoqué, elle est aussi chose difficile à appréhender. Peut-être le plus simple pour la comprendre serait de l’observer dans un projet existant afin d’essayer d’en extraire son essence. Pour cela, j’ai choisi le centre Pompidou à Paris, qui reste aujourd’hui, plusieurs décennies après son inauguration, un exemple manifeste d’une architecture totalement en phase avec son environnement , son époque et ses ambitions. Si bien qu’elle en rayonne au niveau international. Ceci étant le résultat indéniable d’une harmonie fédérant le lieu. Ce rapport tenteras donc d’expliquer comment un projet comme le centre Pompidou peut traduire le concept d’harmonie architecturale. Pour cela, il sera d’abord nécessaire de définir l’harmonie architecturale de manière générale afin de cerner ce qu’elle apporte au domaine de l’architecture. Sachant cela, nous pourrons associer ce concept à l’architecture de Beaubourg afin d’identifier les éléments clefs de cette harmonie particulière; tout en observant les relations qui les lient. Finalement, une fois cette harmonie décortiquée, nous arriverons à mettre en lumière les effets que produisent ce phénomène sur un tel projet et comment il se manifeste.

INTRODUCTION L’harmonie architecturale du centre Pompidou de Paris

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LA NOTION D’HARMONIE EN ARCHITECTURE Définition du concept d’harmonie D’après le dictionnaire Larousse, l’harmonie se définirait par La qualité d’un ensemble qui résulte de l’accord de ses parties ou de ses éléments et de leur adaptation à une fin. Ou encore par Le Rapport heureux entre les parties d’un tout (formes, couleurs, sons, rythmes, etc.), en particulier d’un oeuvre artistique ou littéraire. Ces deux explications évoquent une même caractéristique qui semble être indissociable de cette notion: l’idée d’un regroupement de plusieurs éléments provoquant quelque chose d’heureux, d’agréable. On peut donc dire que l’harmonie nait de ces éléments et surtout de leurs connexions provoquant un ensemble satisfaisant. Elle n’est pas observable si l’on isole un de ces éléments mais uniquement lorsque l’on considère la globalité. Même si toutes les parties participent au phénomène, on ne peut pas dire d’une seule qu’elle soit harmonieuse. Si elle l’est, c’est forcément par rapport à une autre. L’harmonie réside donc dans tout ce qui entoure ses parties et émane de leurs rapports. Si l’on transpose cela dans un domaine où l’harmonie est omniprésente, comme la musique, on peut dire que l’harmonie est présente lorsque l’on joue plusieurs notes simultanément et forment une harmonie. Une note jouée seule ne peut être harmonieuse. Elle n’est qu’un objet participant à une harmonie. Un autre aspect reliant les différentes définitions de l’harmonie est celui qui la caractérise comme quelque chose d’agréable, d’heureux ou encore produisant satisfaction et agrément (d’après le CNRTL). Ainsi, cet ensemble de pièces détachées, une fois relié ensemble de manière harmonieuse provoquerait quelque chose d’agréable pour l’Homme. L’Harmonie induit à l’Homme l’idée d’une matrice parfaitement constituée, où toutes les parties jouent le bon rôle et où rien n’est à enlever. C’est pour cela qu’il se sent bien en sa présence, il ressent cohérence et justesse devant ce tout. De plus, l’harmonie évoque également une certaine stabilité, ou équilibre. En effet, nous venons de le dire mais l’harmonie peut s’apparenter à l’expérience d’une machine « parfaite », et si

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on laisse toutes les pièces de cette machine en place, il n’y a aucune raison pour qu’elle ne cesse de fonctionner. A moins que le temps ne vienne petit à petit fragiliser ces pièces. Ainsi, l’harmonie présente en un lieu aujourd’hui à toutes ses chances d’être là des années après si l’on conserve tous ses organes en bon état. L’harmonie est donc un phénomène résultant de la juste adéquation d’éléments suscitant un état de bien être. En le formulant de cette façon, cela indique que l’harmonie se ressent, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle peut être difficile à identifier. En plus d’être immatérielle et informelle, l’harmonie se rapproche plus de la douce sensation que de l’émotion forte. Elle ne nous submerge pas, mais plutôt nous enveloppe, de manière légère et constante. Elle est donc difficile à définir, car plutôt discrète dans le spectre des sensations, mais agréable quand elle est présente. Nous avons donc souligné deux des aspects définissant l’harmonie, aspects qui trouvent leur place plutôt naturellement dans un domaine tel que l’architecture.

Sa valeur dans le domaine de l’architecture Lorsqu’il pense un projet, un architecte se doit de répondre à des demandes précises tout en tenant compte d’un contexte existant. Cela fait partie des paramètres avec lesquels il doit travailler. Il cherche alors une recette parfaite permettant au bâtiment d’exercer au mieux ses fonctions tout en restant en accord avec son contexte. Et pour fonctionner parfaitement, on peut dire que le projet doit faire partie d’un ensemble harmonieux. En partant de ce constat, on peut donc dire qu’à la fois l’architecture elle-même mais aussi son contexte sont deux éléments participant à l’harmonie architecturale. Harmonie qui, si elle est atteinte, produira sur le lieu les effets énoncés plus haut. Cette harmonie permettrait donc au projet de durer dans le temps, grâce à sa cohérence et son équilibre. Mais elle aurait aussi un effet bénéfique sur les usagers du lieu. Ainsi, dans le

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LA NOTION D’HARMONIE Sa valeur dans le domaine de l’architecture

cadre d’une harmonie architecturale, on atteindrait un bâtiment adapté à son milieu, fonctionnant d’une manière ou d’une autre avec lui, et procurant à ceux qui en font l’expérience une sensation de bien être. Une telle description peut être qualifiée de réussite architecturale. Réussite qui ne serait pas remise en cause tant que tous ces composants restent intactes. Voilà pourquoi l’harmonie est bénéfique à chaque projet d’architecture sans exception. Cependant, si l’utilité d’une harmonie dans le domaine de l’architecture semble être évidente, identifier les éléments qui la composent n’est pas si aisée. En effet, l’architecte se doit d’imaginer le projet comme un tout, pas seulement comme un bâtiment, ou comme un bâtiment et un contexte. Chaque projet est constitué d’éléments différents, même si certains comme le contexte et les futurs usagers sont communs, d’autres le sont moins. De plus, revoir les mêmes éléments d’un projet à l’autre ne veut pas dire qu’ils seront traités de la même manière; chaque projet est unique. Or, ne pas intégrer un de ses composants ou mal l’interpréter lors de la recherche d’harmonie peut nuire à celle-ci. Rajouter un élément à une structure déjà mise en place et supposée en équilibre, c’est remettre cet équilibre, et donc cette harmonie, en question. On modifie alors tous les rapports qui existaient entre les différentes parties en en créant des nouveaux. C’est possible lorsque le projet est encore sur le papier, pas quand il est construit. Dans ce dernier cas de figure, bousculer les relations supposées harmonieuses par l’ajout d’un élément extérieur au tout imaginé durant la conception peut altérer l’harmonie, voire l’annihiler complètement. Et par la même occasion mettre en porte-a-faux toutes les idées véhiculer par le projet et son supposé fonctionnement. L’harmonie est donc essentielle au projet, puisqu’elle permet à ce dernier de se réaliser au maximum, sans qu’un quelconque élément extérieur ne viennes le perturber. Elle devrait donc, selon moi, faire partie de la réflexion de tout projet quel qu’il soit, et ce tout au long du projet.

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Sachant cela, on peut maintenant se plonger littéralement dans ce concept, afin d’en extraire ses caractéristiques. Pour cela, on va se baser sur un exemple d’harmonie existante et tenter d’identifier les éléments qui la composent afin de les mettre en valeurs, eux et leurs relations. Le projet choisi pour cela est celui du centre Pompidou à Beaubourg (Paris), qui représente une véritable réussite architecturale depuis plus de 40 ans, et ce notamment grâce à l’harmonie présente dans ce dernier. Et en plus de cela, Beaubourg est un bon exemple d’harmonie faite d’éléments aux rapports très variés et fait de contrastes. En résumé, le centre Pompidou est un projet dans lequel l’harmonie de ses contrastes permet au projet de pleinement être le coeur d’une centralité culturelle qui réunit à la fois les arts entre eux mais aussi les différents horizons d’usagers. Un résultat directement lié avec l’idée génératrice du projet énoncé par le président Georges Pompidou en 1969 pour la première fois et qui se perpétue encore aujourd’hui.

L’harmonie architecturale du centre Pompidou de Paris

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Genèse du projet

Portrait de Georges Pompidou suspendu dans le hall du centre.

C’est en 1969 que le président Georges Pompidou évoque sa volonté de créer un nouvel équipement culturel dans la capitale. Cette envie répond à plusieurs problématiques de l’époque, à savoir remettre Paris sur le devant de la scène artistique à l’échelle internationale, l’envie de stimuler la création artistique française, sous toutes ses formes, ou encore de créer un nouveau musée d’art moderne. Mais il voulait surtout prouver aux français que le domaine de l’art et de la culture appartient à tous, et n’est pas réservé à une élite privilégiée. L’ensemble de ces motivations donne naissance au programme si particulier de ce centre d’art, qui accueillera également entre autre une grande bibliothèque publique. Le projet de cette dernière avait déjà été formulé et prévu pour être construite sur le plateau Beaubourg, dans le IIIème arrondissement de Paris, c’est pourquoi elle fut intégrée au programme quand Beaubourg fut choisi pour être le site du musée.

Une équipe d’architectes Ce projet si particulier fait l’objet d’un concours international ouvert à tout architectes le souhaitant; et rassemble finalement 681 équipes au total. Une démarche très libre et souple à l’image du futur centre lui-même. L’équipe gagnante est elle composée de deux jeunes architectes, Renzo Piano et Richard Rogers. S’ils sont mondialement reconnus aujourd’hui pour leurs carrières respectives, ils avaient tous les deux très peu construits avant de remporter ce concours. Mais c’est surement, en partie, cette jeunesse, accompagnée d’idées fortes sur le centre et de ses enjeux qui ont produit la machine qu’est le centre Pompidou aujourd’hui.

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Un projet audacieux et unique

Un projet à l’allure unique et en total contraste avec ses alentours puisqu’il est implanté dans le quartier historique de Beaubourg. Le centre est en effet un bloc de 166 mètres de long , 60 de large et 42 de haut fait de métal, de verre et de conduits. Un pavé compacte laissant la moitié du plateau vide afin d’y aménager une place. Une place véritablement intégré au processus de projet comme le premier pas du visiteur vers la culture et vers cet objet à l’esthétique étonnante. Une apparence qui ni manquât pas de susciter de vives réactions. Qualifié d’usine à gaz, certains allaient jusqu’à dire que produire de l’art dans un tel édifice nuirait à l’art lui-même. Des réactions extrêmes qui, 40 ans après, semblent complètement oubliées. Aujourd’hui, on parle plutôt d’un monument incontournable de la capitale, véritable vivier de culture, et zone de rencontre par excellence. Un pari gagné qui nous offre un bel exemple d’harmonie et de durabilité, même dans un projet fait de contrastes. une preuve que les architectes avaient bien saisis les enjeux du centre, qui se devait être radical afin d’attirer et de stimuler. Ils ont produit un objet unique en accord avec leurs visions, les exigences attendues et le contexte dans lequel elles s’inscrivent.

LE CENTRE POMPIDOU L’harmonie architecturale du centre Pompidou de Paris

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LES COMPOSANTS D’UNE TELLE H A R M O N I E Cas particulier: Le centre Pompidou à Beaubourg, Paris

Proposer la culture, aussi large soit elle, à toute la population et non seulement aux privilégiés ayant des connaissances en la matière, voilà l’ambition du centre. Et si l’on s’en réfère au rythme de fréquentation du lieu, on peut dire que ce but a été atteint, et qu’il l’est encore jour après jour. Force est de constater le résultat d’une harmonie architecturale. Analyser le projet du centre Pompidou sous le prisme de l’harmonie peut donc nous permettre d’identifier les éléments qui la constituent et comment ils réagissent les uns avec les autres.

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Une architecture dialoguant avec son contexte Pour commencer, intéressons nous à l’élément qui a en partie déclenchée ce travail de réflexion, soit le contexte. On se trouve à Paris, au début des années 1970. Le quartier de Beaubourg est, à ce moment-là, un quartier populaire qualifié d’insalubre car surpeuplé dans un quartier aux rues trop étroites pour bénéficier de bonnes conditions d’hygiène. D’ailleurs, de nombreux travaux de démolitions sont organisés durant ces périodes pour faire respirer le quartier. Dans le même temps, l’impulsion est lancée de construire un centre dédié à l’art contemporain et la culture et le site l’abritant est vite choisi: le plateau Beaubourg, qui est à l’époque utilisé comme un parc de stationnement. Le centre projeté se situe donc au coeur de Paris, ce qui induit une accessibilité idéale, mais dans un quartier à l’image écorchée par ses problèmes d’hygiène. Le projet est donc un moyen de changer cette image en y implantant une dynamique culturelle importante. Et pour cela, les lauréats du concours imagine une architecture en totale rupture avec le quartier sur le plan esthétique afin de marquer ce nouveau tournant. S’érige donc au milieu d’un paysage historique une architecture faite de métal, de verre et de conduits apparents. Il va sans dire que cette curiosité dénote, attire et attise la curiosité. Et en ce sens-là répond à la volonté de ses commanditaires. En se baladant dans les rues étroites du quartier, on aperçoit ça et là une portion de cette façade colorée originale, ce qui questionne les piétons et les invitent à découvrir le bâtiment. De plus, cette « machine » comme elle est parfois surnommé, se rapproche plus des constructions industrielles que de l’idée classique d’un muséemonument dédié uniquement aux initiés amateurs d’art. Ces procédés provoquent une dynamique qui attire vers le centre, et ce sans distinction de classes. On attire l’attention de tous, aussi bien sur le quartier que sur le centre, et on les invite à la découverte.

L’harmonie architecturale du centre Pompidou de Paris

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LES COMPOSANTS D’UNE TELLE HARMONIE Une architecture dialoguant avec son contexte

Photo du centre et de sa Piazza. Une découverte qui commence par la place qui devance le centre, La Piazza. L’implantation sur le plateau Beaubourg du bâtiment laisse la moitié de la surface au sol libre afin de ménager une place reliant le bâtiment à son quartier. Celle-ci permet donc d’appréhender le bâtiment dans sa globalité, après l’avoir deviné au détour des ruelles avoisinantes, de respirer dans ce quartier plutôt dense mais aussi et surtout de privilégier les rencontres. Cette place tient donc le rôle de charnière entre le quartier Beaubourg et le centre lui-même. Son dessin en pente amène le promeneur vers le forum du bâtiment, espace intérieur aux parois vitrées et étant en continuité direct avec la place. C’est comme si la place rentrait dans le bâtiment et faisait partie intégrante de ce dernier. En plus de ce mouvement induit, la place se veut aussi être le théâtre de nombreuses manifestations et le support de performances artistiques régulières. Elle est en quelques sortes un échantillon du centre projeté dans l’espace public afin d’attiser, encore une fois, la curiosité du visiteur. Si la place rentre dans le centre par l’intermédiaire de sa pente et son lien avec le forum au rez-dechaussée, le centre lui sort de son enceinte en envahissant la place de ses oeuvres. Des oeuvres qui se distillent même sur les autres places du quartier, comme la place Igor-Stravinsky et sa fontaine signée Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle. Tout cela créant un réseau de place et rues piétonnes qui créée une réelle promenade, dont la finalité reste bien sûr le centre.

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La fontaine place Igor-Stravinsky et ses sculptures signé Niki de Saint Phalle.

En soit, on peut dire que le quartier de Beaubourg, de part son emplacement au coeur de Paris est un choix idéal dans l’ambition du centre de rassembler les gens et que celui-ci et son architecture si contrastante est l’addition permettant au faubourg de se dynamiser. Un dialogue qui renforce les deux entités et amorce la centralité culturelle tant recherchée. Nous voyons là comment le centre s’expose à la vue de tous et s’ouvre généreusement de ses nombreuses portes et vitres au rez-de-chaussée, au point même d’infuser le quartier de sa culture. Mais nous ne savons pas encore précisément sur quoi il s’ouvre ni comment cette fameuse culture y est accueillie.

Vue de la place Edmont-Michelet, plus calme et ombragé que la Piazza, pourtant à deux pas. L’harmonie architecturale du centre Pompidou de Paris

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LES COMPOSANTS D’UNE TELLE HARMONIE

Vue sur le forum du centre, avec ses mezzanines et son vide central donnant sur le sous-sol.

Une modulartié de l’architecture au service des fonctions qu’elle abrite. Mentionné plus haut, le premier espace que le visiteur emprunte est celui du forum. Ce dernier occupe à la fois le rez-de-chaussée, le R-1 et le R+1. On y trouve entre autres des expositions, des salles de spectacle, une librairie ou encore un café le tout réparti dans les trois étages. Le premier étage est surtout composé de mezzanine et le rez-de-chaussée dispose d’un vide centrale donnant sur l’étage inférieur. Ainsi, cet espace fonctionne comme une place intérieure dotée d’activités, tels que le café ou les ateliers pour enfants, de manifestations de par ses expositions et même de boutiques (d’objets design). Cette organisation renforce encore une fois sa complémentarité avec La Piazza extérieure. On déambule librement dans ce vaste espace selon ses envies sans être directement plongés dans le centre et ses espaces d’exposition. La transition est fluide et on sent une volonté de mêler la vie quotidienne et la culture, tout autant que de mélanger les cultures et les pratiques entre-elles. En soit, le grand forum rassemble les pratiques et les relient. On a mentionné des activités telles que les cafés ou les salles de spectacles mais il donne aussi accès,

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depuis l’intérieur du centre donc, a des organismes comme la Bibliothèque Publique d’Informations (BPI) ou le Centre de Création Industriel (CCI). Une telle proximité favorise les échanges entre les pratiques, sachant que l’Institut de Recherches et de Coordination Acoustique/Musique (IRCAM) se situe à deux pas du centre. On regroupe les différentes démarches artistiques pour mieux les croiser. On cherche à représenter un éventail culturel le plus large possible et on veut surtout faire émerger de nouvelles pratiques par ses rencontres. De plus, l’intégration d’un organisme tel que le CCI permet de considérer le design et donc les objets du quotidien, tel que le mobilier, comme une section de la culture à part entière. On retrouve dans cette action l’envie du Président Pompidou de valoriser la culture sous toutes ses formes. Toute cette dynamique de reconsidération du domaine de la culture est résumée par la formule « avec les débuts de Beaubourg, le Musée passe du pouvoir d’exclure à celui d’inclure, du ceci n’est pas de l’art à ceci est aussi de l’art. »1. Une volonté d’inclure toutes les cultures, cependant, afin de promouvoir une culture si large et protéiforme, le centre doit pourvoir s’adapter a ces nombreuses formes. 1. extrait du livre De Beaubourg à Pompidou. III. page 89.

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LES COMPOSANTS D’UNE TELLE HARMONIE Une modulartie de l’architecture au service des fonctions qu’elle abrite.

Pour cela, les architectes ont décidé de se libérer de toutes contraintes intérieures en vidant les plateaux d’exposition de toutes cloisons. On a donc des plateaux vides de 7500m2, qui sont rendus possible par le rejet en façade de tous les conduits ou flux, jusqu’à celui de la circulation même. Se forme alors une superposition de plateaux qui peuvent être aménagés de manières complètement libre par des cloisons modulables. De plus, l’ensemble des conduits colorés en façades, en plus de permettre cette liberté, participe à cette esthétique industriel si contrastant évoqué plus haut. Ce dispositif est donc doublement bénéfique au centre et à sa vocation, et participe à l’harmonie de l’ensemble. Et supprimer les cloisons intérieurs, c’est aussi symboliquement supprimer les cloisons entre les arts eux-mêmes et donc par la même occasion l’idée de hiérarchie des pratiques culturelles. Autant de liens qui tissent cette toile qu’est l’harmonie du centre Pompidou. Car c’est bien cela qui est en train de se créer, une véritable harmonie entre architecture, fonctions et contexte. Nous avons souligné le fait que l’emplacement soit propice à un tel centre et que ce dernier dynamise un quartier sous-exploité de la capitale. Et nous venons de mettre en lumière la relation entre l’organisation intérieure du centre et sa vocation à faire converger les pratiques culturelles entre elles et à s’ouvrir au maximum de monde. Des relations qui offrent la possibilité au centre de remplir sa fonction au maximum et rayonner tel que le souhaiter son commanditaire. On a en quelques sortes décortiqué le schéma harmonieux présent sur le plateau Beaubourg. Cependant, si l’on se réfère à notre définition de l’harmonie, celle-ci se ressent plus qu’elle ne se prévoit ou ne s’explique par un schéma. Le meilleur moyen donc de rendre compte de ce phénomène est d’observer les usagers et leurs comportements vis-à vis-du centre. Ceux-ci constituant un élément essentiel à l’harmonie puisqu’ils en sont en quelques sortes les témoins.

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Architecture historique en contraste avec le centre / Plateau Beaubourg complétement libre pour accueillir le centre

ARCHITECTURE vocabulaire de l’usine et des machines (tuyaux/ structure apparente)

Architecture signale créant un point de rendez-vous dans le quartier.

CONTEXTE

Modularité permettant d’exposer toutes sortes d’art / architecture ouverte invitant à être pratiquée par tous.

Multiplie les activités présentes dans le centre et permet à ce dernier de se renouveler.

Facilité d’accès par les réseaux de transports, position quasicentrale dans la capitale.

Quartier Beaubourg, dans le IIIème arrondissement de Paris.

FONCTIONS

abriter la culture sous toutes ses formes / proposer cette culture à tous

Donne une nouvelle image de ce quartier + dynamise le quartier grâce à la culture

Schéma rassemblant les éléments participant à l’harmonie de Beaubourg et les liens qui existent entre eux. L’harmonie architecturale du centre Pompidou de Paris

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LES MANIFESTATIONS D’UNE TELLE HARMONIE


Des flux répondant à l’harmonie présente Si l’on s’en réfère à notre définition de l’harmonie, celleci se caractérise à la fois par un état d’équilibre, une notion de cohérence et une sensation de bien être ressenti par l’usager. Nous venons de mettre en lumière cette image de cohérence entre les éléments qui composent le centre et nous pouvons supposer que son image aujourd’hui témoigne de son équilibre. En effet, Beaubourg est aujourd’hui un des sites les plus visités de la capitale. D’après un sondage de 2016, il serait le cinquième lieu le plus visité, côtoyant dans ce classement la Tour Eiffel, juste devant lui et le Louvre (seul musée devant le centre) au bas du podium et rassemblerait plus de 3 millions de visiteurs par an. Cette fréquentation constante depuis des décennies nous prouve que le centre et sa place ont su s’imposer comme le lieu de vie qu’ils se projetaient d’être, et ont su créer cette centralité recherchée, aussi bien auprès des touristes que des locaux. Celle-ci s’est installée très rapidement si l’on croit encore une fois les taux de fréquentations du centre, qui dès sa première année, a multiplié ses prévisions de fréquentation par cinq, accueillant jusqu’à 25 000 personnes quotidiennement. Une fréquentation représentative de la volonté d’ouverture et d’accessibilité de la culture pour tous, et bien sûr représentative de l’harmonie émanant du lieu et renforçant ses qualités. Un lieu dont la culture se réinvente sans cesse, ce qui permet de maintenir ces flux et de continuer à faire vivre le centre. Un centre qui vit par sa culture mais aussi par son ambiance. Car ce qui différencie le centre d’un autre musée, c’est que l’on s’y sent bien et que l’on s’y rend par plaisir, sans vouloir forcément avoir accès à la culture, mais pour pouvoir expérimenter et apprécier le lieu lui-même. Il y tellement plus à faire que simplement observer des oeuvres. La bibliothèque du centre par exemple est particulièrement prisée par les étudiants. Pourquoi cette bibliothèque plutôt qu’une autre ? Surement car elle fait partie d’un tout agréable qui nous offre bien plus qu’un endroit calme pour réviser. On peut y réviser, mais on est à deux pas d’expositions, de salles de cinéma ou à quelques mètres d’une terrasse donnant une vue privilégiée sur la ville. Le même scénario fait vivre la place, aussi bien par les personnes la traversant pour aller au centre que par ceux s’y installant pour profiter du soleil. Les possibilités sont si nombreuses que tout le monde sait apprécier le centre selon son envie et voilà pourquoi il rassemble. Il s’offre à tous sans obliger personne. L’expérience que l’on en fait est uniquement dictée par nos envies et ce que l’on y recherche.

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LES MANIFESTATIONS D’UNE TELLE HARMONIE L’appropriation de Beaubourg et de son ambiance

En soit, les usagers du centre, en ayant la possibilité de s’approprier le lieu et de déambuler librement à l’intérieur deviennent en quelques sortes un « carburant » pour cette architecture qu’on qualifie souvent de « machine ». Ils participent à l’harmonie car ils sont à la fois la finalité du centre et un de ces éléments moteur, au même titre que la culture qu’elle abrite. Toutes ces relations entre les différents éléments ayant un seul but, proposer une expérience unique à l’usager, qu’il soit venu pour un café, pour réviser ou pour découvrir la collection du musée. Ils modèlent eux-mêmes leur expérience et par la même occasion le centre. C’est certainement pour cela que le lieu est si fréquenté, en plus d’être devenu l’une des références sur la scène culturelle internationale, il est aussi devenu un lieu de rencontre et de vie privilégié de la capitale. Un réel exemple architectural en la matière. À un tel point qu’une nouvelle ambition est née, celle d’exporter l’harmonie culturelle de Beaubourg et du centre hors de Paris.

L’appropriation de Beaubourg et de son ambiance A l’image de son confrère Le Louvre, avec qui il se dispute la place de musée le plus visité de la capitale, le Centre Pompidou s’exporte hors de cette dernière. Une attitude assez rare dans le domaine culturel français et qui prouve que le centre est devenu la vitrine de l’art moderne à l’échelle nationale. Le label « centre Pompidou » se trouve donc exporté aussi bien à Metz, à Malaga en Espagne ou encore à Bruxelles en Belgique (ouverture prévue en 2023). Mais au-delà de labelliser des musées du sceau « Pompidou », cette dynamique permet encore une fois un meilleur accès à la culture. En effet, le centre Beaubourg, malgré ses plateaux d’exposition de 7500m2 sont incapables de mettre en lumière l’ensemble de la collection d’oeuvres acquise par le centre. Ainsi, être présent hors de la capitale permet à la fois de toucher encore plus de monde et d’exposer une plus grande quantité d’oeuvre. Une quantité si grande que le Centre est devenu le plus grand « prêteur » d’oeuvres à l’international. Des prêts et échanges qui stimulent le domaine culturel et conforte la place qu’à su se créer le centre sur la scène internationale.

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De plus, être présent dans d’autres pays permet de rester au contact de différentes scènes artistiques afin de toujours se diversifier plus. Mais si cela semble plutôt logique dans la démarche du centre, exporter ses collections et exporter « l’esprit » Beaubourg ou dans notre cas l’harmonie présente à Beaubourg sont deux choses différentes. En effet, si la volonté est la même les deux autres paramètres de notre harmonie changent selon chaque nouvelle implantation. Ainsi, si l’on veut recréer ce lieu de vie et d’harmonie présent à Beaubourg il faut requestionner l’harmonie entière du projet. Cela inclue de réévaluer les dynamiques d’accès, d’ancrage au quartier et de procédés architectural à chaque nouveau centre. L’antenne de Malaga par exemple, se trouve dans un batiment déjà construit et mis à disposition par la mairie. Les procédés architecturaux permettant de l’adapter plus ou moins bien à son quartier et à ses fonctions sont déjà figés. Difficile alors d’imaginer un ensemble aussi cohérent qu’à Paris lorsque certains éléments sont déjà déterminés. En soit, exporter l’essence de Beaubourg est plus compliqué qu’il n’y parait, même si l’idée à tout à fait sa place dans une logique de culture accessible à tous. Finalement, on plante des graines de Beaubourg sans pour autant garantir de récréer un lieu de vie et de rencontre aussi fort.

L’antenne du centre Pompidou à Metz, par Shigeru Ban.

El Cubo, à Malaga, construit en 2013 sans affectation précise. Le centre s’y installe en 2015.

Une harmonie unique, qui a su concrétiser l’envie de Georges Pompidou de redonner à Paris sa place sur la scène culturelle internationale tout en proposant cette culture à tous. Voilà le véritable but d’une harmonie architecturale, atteindre un idéal prononcé durant la genèse du projet. Et passé d’un idéal rêvé à un organisme dont toutes les pièces s’agencent afin de concrétiser cette vision et de la faire vivre pendant longtemps.

Le futur centre Pompidou de Bruxelles (localisé dans un ancien garage desaffecté). L’harmonie architecturale du centre Pompidou de Paris

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CONCLUSION Au cours de ce rapport, nous avons mis des mots sur une notion plutôt vague, celle de l’harmonie architecturale. En s’interrogeant sur sa signification et sa vocation nous avons pu énoncer plusieurs de ses caractéristiques, toutes étant des réels atouts dans un projet. L’harmonie étant un état d’équilibre cohérent, elle induit aux usagers du lieu une sensation de bien être lorsqu’elle est présente, en plus de permettre à cette architecture de durer dans le temps de manière juste et constante. Une justesse qui se trouve dans les relations qui existent entre chaque élément du projet. Tous séparément ont leurs caractéristiques, leurs qualités et leurs défauts. Mais c’est en les associant, en les faisant dialoguer que l’on peut atteindre un ensemble cohérent qui est la base d’une harmonie. C’est donc cela finalement, l’enjeu de l’architecte, de savoir connecter toutes ces parties afin d’obtenir un tout solide et adapté à chaque projet. Car même si les pièces sont souvent semblables, on retrouve inévitablement le lieu et son contexte, l’architecture et ses fonctions, ou les usagers et leurs attentes, leur relation et la façon de les assembler afin d’atteindre l’harmonie n’est jamais la même. Chaque contexte est différent, chaque programme à ses spécificités et donc inévitablement chaque harmonie est en quelques sortes unique.Le centre Pompidou, par exemple, brille d’une harmonie faite majoritairement de contrastes forts.

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Une architecture complètement en décalage dans un quartier historique, une volonté d’offrir à tous un domaine souvent qualifié d’élitiste, une place aux dimensions quasi équivalentes à celle du nouveau centre; voilà autant de gestes et volonté fortes. Et pourtant, aussi fort soit les contrastes, ils créent un événement unique dans la capitale, qui rassemble et stimule. Le centre,


malgré les vives critiques et jugements portés à son égard avant même sa construction, a su trouver sa place dans le Paris historique. Plus que cela, il se révèle être un lieu de vie incontournable de la capitale, théâtre de performances, manifestations culturelles en tout genre. Il est le centre d’une culture multiple, ouverte a tous au point de traverser les murs du centre, sur la place, et même hors de Paris et de la France. Il attire dans ses murs autant qu’il rayonne en dehors de ces derniers. Plus que de réaliser la volonté première de Georges Pompidou, il en est devenu le symbole. Symbole d’une culture pour tous, faites par tous et ne connaissant aucune restriction, au contraire s’ouvrant à tous les domaines et toutes les personnes. Une telle réussite permise grâce à une composition harmonieuse du projet, lui assurant une stabilité, une cohérence et une réponse adéquate quant aux fonctions projetées. Et même si l’on pense cette harmonie parfaitement réglée, on ne peut l’observer qu’une fois le bâtiment construit et ouvert au public. En effet, ce sont ceux qui le pratiquent qui vont ressentir ou non, ce dialogue complexe qui lient les composants. On pourra toujours imaginer les scénarios à l’avance mais l’architecte n’aura jamais la certitude du projet bien réalisé avant de l’avoir vu au contact de ses destinataires. Ce sont eux qui l’expérimentent, qui associent leurs sensations à des souvenirs et qui en dégage des émotions, qui ne sont pas

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toujours les mêmes que celles de l’architecte. Et si leur expérience est positive, alors le schéma est « complet » et ils vont participer à cette harmonie. C’est entièrement par eux que l’harmonie se démontre, par leurs retours, leurs sensations, et l’attachement qui se crée entre eux et le lieu. Le centre et sa place sont un lieu de vie intense car les usagers s’y sentent bien et qu’ils apprécient y passer du temps. Et le centre aurait beau avoir les plus grandes collections d’art du monde sans des flux pour venir les découvrir et participer à la démarche il ne vaudrait rien. En soit, l’harmonie pour moi, est un caractère déterminant dans la réflexion architecturale étant donné sa portée sur les usagers et sur la temporalité du bâtiment. Car une fois atteinte elle permet une expérience architecturale en parfait accord avec l’imaginaire de l’architecte, en plus de procurer au bâtiment une intégration au contexte adéquate et pérenne et d’améliorer l’expérience de l’utilisateur. Cependant, tout est voué à changer tôt ou tard, que ce soit les attentes des visiteurs, les modes d’expression de la culture ou même le contexte environnant. C’est pourquoi je m’interroge sur la capacité d’une harmonie à s’adapter à ses changements. Est-elle forcément modulable pour continuer à exister ? Ou au contraire, le changement estil une charnière provoquant le renouvellement de l’architecture en la déconstruisant au profit d’une nouvelle ? Et d’autre part, est-il possible de prévoir voir d’influencer les réactions des personnes face à une architecture nouvelle ?

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