L’INTERVIEW
« Vous rendez des services, vendez-les ! »
Le PHaRMaCIeN w ww. lep harmaci e ndef ra nce. f r
Olivier Babeau
DEFRANCE
J.F. cherche contraception
Les huiles sèches
DÉCRYPTAGE P. 24
ENQUÊTE P. 32
BANC D’ESSAI P. 58
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Les éleveurs font de la résistance
N o 1 2 8 1 J U I N 2 0 1 6
L’Éditorial
Le PHaRMaCIeN DEFRANCE
Saisir les opportunités
Philippe Gaertner
© MIGUEL MEDINA
Président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France
No 1281 I 57e année I 08/06/16 ISSN 0031-6938 I CPPAP : 0217 T 81323 www.lepharmaciendefrance.fr LE PHARMACIEN DE FRANCE 13, rue Ballu, 75311 Paris Cedex 09 Tél. : 01 42 81 15 96 Télécopie : 01 42 81 96 61 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Éric Garnier DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : David Pérard RÉDACTEUR EN CHEF : Laurent Simon (lsimon@lepharmaciendefrance.fr) RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE : Anne-Laure Mercier (almercier@lepharmaciendefrance.fr) RÉDACTEURS : Élise Brunet (ebrunet@lepharmaciendefrance.fr) I Claire Frangi (cfrangi@lepharmaciendefrance.fr) SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Joséphine Volat (jvolat@lepharmaciendefrance.fr) ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : Anaïs Bellan I Raphaëlle Maruchitch I Caroline Guignot CRÉATION ET RÉALISATION : Rampazzo & Associés www.rampazzo.com - blog.rampazzo.com CORRECTION : Francys Gramet IMPRESSION : Lescure Théol 27120 Douains ILLUSTRATIONS : Photos : Miguel Medina Dessins : Martin Vidberg
D
ans l’économie de qui y voient un intérêt économique et une la santé, les sec- possibilitéde désengorger les établissements teurs de crois- hospitaliers. Toutefois, ceux qui connaissent ce sance sont rares. marché le savent : le conquérir ou s’y maintenir Alors, quand l’of- n’est pas une sinécure, tant la concurrence est ficine en tient un à sa portée, il serait idiot de rude entre prestataires de services. s’en détourner sans raison. Je veux parler ici De plus, je le dis clairement, tout transfert de du marché très large du maintien à domicile charges doit s’accompagner d’une enveloppe (MAD) et de tous ses domaines, comme la per- budgétaire adaptée, faute de quoi le grand bond fusion à domicile pour laquelle une nouvelle du maintien à domicile se transformera en un nomenclature est parue flop retentissant. Les « Il ne s’agit pas le 1er mai dernier. économies ne peuvent Entendons-nous bien : être l’unique raison de déshabiller le MAD est un sujet d’être de ce virage ambul’hôpital public pour technique, parfois comlatoire. Prendre en plexe, qui n’a rien d’évicharge, oui, mais certairhabiller l’officine. » dent pour ceux qui ne nement pas au rabais. s’y intéressent que de loin, et il vous faudra En d’autres termes, il ne s’agit pas de déshabilbousculer vos habitudes pour ne pas y perdre ler l’hôpital public pour rhabiller un tant soit peu pied. Mais le jeu en vaut la chandelle : en se l’officine. Les pouvoirs publics doivent répondre positionnant encore plus énergiquement sur ce pour cela à la grande demande des entreprises : marché, l’officine se rendra incontournable dans de la lisibilité, encore et toujours. le grand chambardement en cours de la prise En laissant pendante la menace de baisses de en charge des patients que le ministère a cru tarifs, le Comité économique des produits de bon d’appeler le « virage ambulatoire ». En effet, santé ne fait pas œuvre utile. Pour investir, un pour une fraction du coût à l’hôpital, les patients chef d’entreprise a besoin d’être rassuré à peuvent être de plus en plus – et de mieux en moyen et long terme sur la pérennité de ses mieux – pris en charge en ville par des profes- engagements. Or les pharmaciens sont, à ce sionnels libéraux. Une tendance de fond évi- titre-là et à bien d’autres, des chefs d’entreprise demment soutenue par les pouvoirs publics, comme les autres.
DIRECTEUR COMMERCIAL ET RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ : Christophe Bentz (cbentz@lepharmaciendefrance.fr) Tél. : 01 42 81 56 85 Fax : 01 42 81 96 61 ABONNEMENTS : Tél. : 01 42 81 15 96 Abonnement d’un an France-Corse (TTC) : 95 € I Guyane : 93,05 € I Guadeloupe, Martinique, Réunion : 94,03 € I Étranger : 160 € I Achat au numéro : 15 € I Étudiants et retraités : 75 € I 1 thème DPC (3 livrets) : 30 € I Certificat d’inscription à la Commission paritaire de la presse : no 0217 T 81323 ORGANE D’INFORMATIONS SCIENTIFIQUES ET PROFESSIONNELLES PHARMACEUTIQUES Le Pharmacien de France est édité par la SARL « Le Pharmacien de France ». Siège : 13, rue Ballu, 75311 Paris Cedex 09. Durée 99 ans à compter de 1977 Capital : 93 000 euros I Cogérants : Éric Garnier I Jocelyne Wittevrongel I Date du contrôle OJD : 19/10/2015.
Juin 2016 I No 1281 I 1
juin 2016 Sommaire
Le PHaRMaCIeN DEFRANCE
Actualité
Santé
Officine
16
32
58
4 L’INTERVIEW Olivier Babeau : « Vous rendez des services, vendez-les ! »
32 ENQUÊTE J.F. cherche contraception
46 INVESTISSEMENT Mettre sous clé ses stupéfiants 49 ANALYSE
8 15
L’ACTU EN BREF LE KIOSQUE
16 ENJEUX Big bang dans la perfadom 20 DOSSIERS DE LA FÉDÉ
DÉCRYPTAGE
34
PANORAMA
38 CONSEIL La pilule ne passe pas… par le véto 39 FICHE CONSEIL Les contraceptifs chez la chatte La reproduction chez la chatte 42 INTERNATIONAL La fête de la science
La PDA se labellise 50 OFFICINE EN BREF 53 MARCHÉ Les multivitamines ont la pêche 54 PRODUITS 56 SUBSTITUONS ! Nomégestrol
• •
58 BANC D’ESSAI Les huiles sèches 60
APERÇU
62 64
CULTURE AUTO-MOTO
Les éleveurs font de la résistance C’est une tendance qui se traduit jusque dans le rayon viande des supermarchés : le « sans antibiotiques ». Les éleveurs aussi changent de mentalité, remettant en question l’usage de ces produits et s’orientant vers l’homéopathie
24
ou les huiles essentielles. Sauf que l’automédication ne leur est pas autorisée. Un cadre à respecter, tout en appréhendant une nouvelle façon d’exercer son métier. Qu’il s’agisse de l’éleveur, du vétérinaire ou du pharmacien.
ABONNEZ-VOUS maintenant au Pharmacien de France. Rendez-vous sur www.lepharmaciendefrance.fr Ce numéro comporte un encart jeté de 8 pages « DPC Maux de cœur » et un encart de 4 pages « Congrès des pharmaciens ». Juin 2016
I No 1281 I 3
Actualité En bref
Le PHaRMaCIeN DEFRANCE
CE QU’ILS ILS L’ONT DIT ONT DIT
études
Haro sur Pessoa Ils ne lâcheront rien. Les représentants des 148 742 étudiants en pharmacie, mais aussi en odontologie ou maïeutique, entre autres, ont signé ensemble un communiqué dans lequel ils déclarent qu’ils « ne cesseront de dénoncer la tromperie dont les étudiants de l’Établissement supérieur d’études médicales (ESEM) [rebaptisé pour la seconde fois, après s’être appelé Université Fernando-Pessoa puis Clesi, NDLR] sont victimes ». x
baromètre
L’ANSM peine à être connue Une enquête sur la notoriété de l’Agence du médicament auprès des professionnels de santé a été menée en octobre 2015 par Viavoice. Deux cents pharmaciens (150 officinaux libéraux, 50 hospitaliers) et 200 médecins libéraux et hospitaliers (99 généralistes et 101 spécialistes) ont été interrogés. À la question « Diriez-vous que vous connaissez l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) ? », 51 % des généralistes libéraux et 30 % des officinaux ont répondu « Seulement de nom/pas du tout ». Seuls 66 % des professionnels de santé avaient « le sentiment de bien comprendre les missions de l'ANSM ». Du grain à moudre pour la direction de la communication de l’agence. x 10 I No 1281 I Juin 2016
Hervé Poher, sénateur écologiste et médecin généraliste, qui plaide notamment pour la suppression de la liberté d’installation. (Source : Egora.fr)
« L’État n’a pas été capable d’anticiper la catastrophe et aujourd’hui aucun territoire du pays n’est à l’abri. » Patrick Bouet, président de l’Ordre national des médecins, à propos de la désertification médicale le 31 mai dernier lors du Congrès de l’Association des maires de France (Source : Le Monde)
© MIGUEL MEDINA
DR
Dominique-Michel Courtois, président de l’Association d’aide aux victimes d’accidents corporel. (Source : Egora.fr)
« Je sais très bien qu’une fois qu’on est médecin on défend son métier et surtout son tiroir-caisse. »
DR
« [Pas] de prescription à la fin d’une consultation équivaudrait à une mauvaise prise en compte de [la] maladie. »
économie
Quand le service paie Un sondage réalisé par Pharma Système Qualité tendrait à prouver que la monétisation des services est possible.
S
i les Français sont attentifs à leur portemonnaie lorsqu’il s’agit d’achats de parapharmacie, ils seraient également prêts, contre toute attente, à mettre le prix si le pharmacien se mettait à leur proposer des services. Telle est l’une des conclusions de l’enquête
menée par l’association de certification Pharma Système Qualité. Et si entre un tiers et la moitié des clients se déclarent « prêts à contribuer financièrement » à une prestation, cette proportion grimpe encore lorsque l’on interroge les moins de 35 ans : entre la moitié et les deux tiers d’entre eux sont prêts à contribuer. Les tests de dépistage (angine, grippe, diabète) arrivent en tête des prestations que les patients seraient partants pour rémunérer, suivis par les rendezvous personnalisés (nutrition, poids, tabac). Encore faut-il, pour que les clients soient convaincus, que l’officinal le soit aussi. x
FORMATION
DPC, ton univers impitoyable La réforme du développement professionnel continu (DPC), qui devrait s’achever avant l’été, n’est décidément pas un long fleuve tranquille. Après la motion de défiance, fin mars, de certains professionnels contre la future directrice de l’Agence nationale du DPC, Michelle Lenoir-Salfati, un nouveau front s’ouvre. Dans une tribune parue sur Lemonde.fr, les doyens des facultés de médecine, de pharmacie, d’odontologie mais aussi les étudiants, dont l’Association nationale des étu-
diants en pharmacie de France (Anepf), ne mâchent pas leurs mots : « L’université a démontré son intégrité à préserver […] la qualité de ses formations à l‘inverse de nombreux organismes que le gouvernement s’apprête à financer à hauteur de 180 millions d’euros. » Sont particulièrement visés les orga-
nismes défendus par les syndicats de médecins, dont certains dépasseraient les bornes en vendant « des formations diplômantes en dehors de toute légalité […]. Certains […] n’hésitent plus à dire qu’ils disposent d ’une “grosse carotte” pour se financer ». Les syndicats en question n’ont d’ailleurs pas tardé à réagir par la voix de la Confédération des syndicats médicaux de France (CSMF), qualifiant le texte de « totalement mensonger tant sur le fond que sur la forme », voire « diffamatoire ».
Actualité
Le PHaRMaCIeN DEFRANCE
REPÈRES
2
4 000 48,2
15 %
Ce sont les économies que devront réaliser tous les ministères en 2017. Cela passera par une baisse des effectifs de 2 % et une stabilisation de la masse salariale. (Source : Le Parisien)
points de livraison drives pour l’alimentaire étaient comptabilisés en France au mois d’avril, soit plus que le nombre d’hypermarchés, selon une étude MédiamétrieNetRatings. Mais seul un quart des Français utilisent le drive.
C’est la proportion d’agressions en officine pour refus de vente en raison d’une non-conformité des droits. Un chiffre en augmentation par rapport aux années précédentes, où il était stable autour de 8-9 %. (Source : Ordre des pharmaciens)
milliards d’euros
milliards de dollars C’est le chiffre d’affaires que devraient atteindre en 2020 les entreprises du médicament en France, soit une croissance annuelle moyenne de 0,7 %, selon un rapport piloté par la direction générale des entreprises. (Source : APM)
(Source : Les Échos)
fraudes
formation
En 2015, les abus et fraudes à l’Assurance maladie dans les pharmacies alsaciennes se sont élevés à 232 227 euros, selon la caisse primaire d’assurance maladie d’Alsace-Moselle. Les officines représentent 4 % des anomalies. C’est mieux que les infirmiers (24 %), mais moins bien que les médecins (3 %), les kinésithérapeutes (1 %) ou même les chirurgiens-dentistes (0,2 %). En France, le montant des fraudes et abus détectés représente entre 0,1 et 0,2 % des dépenses de santé. x
Inquiet l’an dernier, le Fonds interprofessionnel de formation des professionnels libéraux (FIF-PL) a finalement réussi à prendre en charge encore plus de dossiers qu’en 2014, « qui avait connu une progression record », rappelle-t-il dans son rapport d’activité 2015, diffusé le 26 mai. C’est donc 2,09 % de libéraux de plus financés en 2015, soit 129 455, dont 4 861 pharmaciens. Selon le FIF-PL, ces derniers ont été « nombreux à se former à la thérapeutique à l’officine. Les nouvelles consultations pharmaceutiques n’y sont visiblement pas étrangères ». Espérons que le mouvement ne faiblira pas cette année, malgré une prise en charge réajustée. x
La main dans le sac en Alsace
Pari tenu pour le FIF-PL
MACRO / ÉCO
Préparateurs et adjoints bien lotis ? Dans son dernier baromètre, la société d’intérim Appel Médical dresse un tableau plutôt réjouissant pour les salariés de l’officine. En effet, les préparateurs et les adjoints comptent parmi les professions dont le salaire progresse le plus entre 2010 et 2015, même si l’inflation doit être prise en compte. La hausse pour les préparateurs s’expliquerait par le « caractère pénurique [sic] du métier » et le fait que les titulaires préféreraient engager des professionnels déjà a guerris, donc plus chers car « immédiatement opérationnels ».
PRÉPARATEUR EN PHARMACIE
+ 12 %
1 967 € + 8,9 %
TECHNICIEN DE LABORATOIRE D’ANALYSES MÉDICALES 1 949 € AGENT DE SERVICE HOSPITALIER
1 541 €
AUXILIAIRE DE CRÈCHE
1 480 €
MASSEUR-KINÉSITHÉRAPEUTE
2 635 €
ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ
1 949 €
PHARMACIEN D’OFFICINE
3 417 €
AUXILIAIRE DE PUÉRICULTURE
1 588 €
AIDE-SOIGNANT
1 717 €
INFIRMIER DE (DIPLÔMÉ D’ÉTAT)
2 198 €
AIDE MÉDICO-PSYCHOLOGIQUE
1 698 €
INFIRMIER DE BLOC OPÉRATOIRE DE
3 222 €
INFIRMIER ANESTHÉSISTE DE
– 0,7 %
+ 8,7 % + 8,2 % + 7,1 % + 6,1 % + 6,0 % + 5,4 % + 5,2 % + 5,1 %
Le baromètre Appel Médical est une étude déclarative, basée sur les « salaires réels et constatés de 557 000 contrats ».
+ 4,6 % + 4,5 %
3 718 €
Salaire mensuel brut moyen en 2015
– xx % + xx % Évolution du salaire mensuel brut moyen entre 2010 et 2015.
Source : baromètre annuel Appel Médical 2016 des salaires de la santé.
Juin 2016 I No 1281 I 11
La pharmacie à 360° ! DPC DPC Le PHaRMaCI eN DEe FRANCE à la pag
N Le aCIeCE PHaRM DE FRAN OURS eT TOUJ eNCORe TIFIQUeS LeS aVK S SCIeN NCeS page 2 ONNa aCTUaLITÉ page 3 YSeS D’ORD 4/5 aNaL pageS
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page 6 LeS SOINS De BOUCHe page 7 « aU QUOTI J’aI UNe pLaIe BUCCa DIeN page 8 TeST Le » De LeCTU Re
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« Dois-je mesurer ? » mon INR
drais « Je vou ine »
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« Je peux de l’aspir manger épicé ? »
« Comm ent prend re mon produ it antifongique ?»
ne « Je saig , du nez oi ! » z-m
« J’ai la bouch e sèche »
aide sous « Je suisje pars« Quelle sirop, AVK et nces »aliment « Ce je peux atio n dre ? » en vaca me conseille pren vous ? » lez-
sont « Quels nts les alime ? » interdits
« J’ai perdu le goût des aliments »
3|3
« Ma bouch e me brûle »
« J’ai un bleu à la jambe »
« Je vais me faire arracher » une dent
lles 1| Nouvseio s canc 3 nLe er mis uau à la netrement
« Je voudra is un bain de bouche antiseptique »
: Stom AODleS ue AVK et iOns À risq atiteS : Form’ Utip 1400004 situAt : Code 1240 vations Utip Inno 1400003 Utip Innov Code 1039 Code 1039ations : 1500046
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