Pharmacien de France n°1273 (partiel)

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L’INTERVIEW

« Moi aussi, je suis allé à la soupe » François Chast, AP-HP

RMaCIeN DEFRANCE

Le PHaRMaCIeN w ww. lep harmaci e ndef ra nce. f r

DEFRANCE

Toxico des champs

Délivrons le baclofène !

Les antitranspirants

DÉCRYPTAGE P. 28

ENQUÊTE P. 36

BANC D’ESSAI P. 62

N o 1273 SEPTEMBRE-OCTOBRE 2015

SMALL IS Le RMaCIeN PHaRMaCIeN DEFRANCE

NOT

DEFRANCE

BEAUTIFUL Les petites officines ont traversé une très mauvaise passe en 2014. ENJEUX P. 16

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Le PHaRMaCIeN DEFRANCE


L’Éditorial

Le PHaRMaCIeN DEFRANCE

Donnantdonnant

Philippe Gaertner

© MIGUEL MEDINA

Président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France

No 1273 I 56e année I 29/09/15 ISSN 0031-6938 I CPPAP : 0217 T 81323 www.lepharmaciendefrance.fr LE PHARMACIEN DE FRANCE 13, rue Ballu, 75311 Paris Cedex 09 Tél. : 01 42 81 15 96 Télécopie : 01 42 81 96 61 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Éric Garnier DIRECTRICE DE LA RÉDACTION : Jocelyne Wittevrongel RÉDACTEUR EN CHEF : Laurent Simon (lsimon@lepharmaciendefrance.fr) RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE : Anne-Laure Mercier (almercier@lepharmaciendefrance.fr) RÉDACTEURS : Élise Brunet (ebrunet@lepharmaciendefrance.fr) I Lydie Colders (lcolders@lepharmaciendefrance.fr) SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Joséphine Volat (jvolat@lepharmaciendefrance.fr) ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : Anaïs Bellan I Claire Grevot I Alice Monas CRÉATION ET RÉALISATION : Rampazzo & Associés www.rampazzo.com - blog.rampazzo.com CORRECTION : Francys Gramet IMPRESSION : Lescure Théol 27120 Douains ILLUSTRATIONS : Photos : Miguel Medina Dessins : Martin Vidberg DIRECTEUR COMMERCIAL ET RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ : Christophe Bentz (cbentz@lepharmaciendefrance.fr) Tél. : 01 42 81 56 85 Fax : 01 42 81 96 61 ABONNEMENTS : Tél. : 01 42 81 15 96 Abonnement d’un an France-Corse (TTC) : 95 € I Guyane : 93,05 € I Guadeloupe, Martinique, Réunion : 94,03 € I Étranger : 160 € I Achat au numéro : 15 € I Étudiants et retraités : 75 € I 1 thème DPC (3 livrets) : 30 € I Certificat d’inscription à la Commission paritaire de la presse : no 0217 T 81323 ORGANE D’INFORMATIONS SCIENTIFIQUES ET PROFESSIONNELLES PHARMACEUTIQUES Le Pharmacien de France est édité par la SARL « Le Pharmacien de France ». Siège : 13, rue Ballu, 75311 Paris Cedex 09. Durée 99 ans à compter de 1977 Capital : 93 000 euros I Cogérants : Éric Garnier I Jocelyne Wittevrongel I Date du contrôle OJD : 24/11/2014.

O

n n’a rien sans plus, c’est un plan d’urgence que nous proporien. J’entends sons à la pharmacie, permettant ­d’apporter des par là que les réponses pour sauvegarder les entreprises les économies exi- plus fragilisées. Certaines mesures sont simples gées sur les et d’application immédiate, comme la mensuadépenses de santé sont nécessaires et doivent lisation du v­ ersement de la rémunération sur être réalisées, au risque de voir notre système objectifs de santé publique (Rosp) par l’Assude santé imploser… Aussi longtemps que les rance maladie ; d’autres plus ambitieuses comme modalités de son financement ne seront pas la création d’un fonds d’allègement des charges réformées, le problème restera entier. spécifiques à l’officine ou la restructuration de ­Cependant, à l’heure où l’ensemble des dettes « C’est un plan notre président de la des pharmacies à moyen République vante la et long terme. Difficile ? d’urgence que nous ruralité et la proximité, Peut-être, mais indispenproposons je me dois de le prévesable si l’on garde à l’esnir : nos gouvernants se prit que les pharmacies à la pharmacie. » retrouveront à très court ne sont pas des entreterme piégés par les conséquences de leurs prises tout à fait comme les autres. Tout service propres décisions. Imposer des mesures dras- de qualité a un coût et nécessite des investistiques sur les ­médicaments – en particulier les sements. Je me dois de le ­rappeler : en matière traitements ­chroniques – a certainement un de soins, la qualité est tout simplement inconeffet comptable instantané et rassurant, mais tournable, pour ne pas être ­confronté à des cela a encore plus sûrement un effet délétère désastres sanitaires. sur les seuls p ­ rofessionnels de santé qui Avec notre profession, l’État et l’Assurance assurent ce service de proximité aux quatre maladie trouveront toujours des interlocuteurs coins de la France. Celui que tous les politiques ouverts et désireux de progrès commun, comme appellent de leurs vœux. nous l’avons démontré dans le développement Face à une prise de conscience qui tarde à venir, des entretiens pharmaceutiques… Mais – et ce les difficultés, elles, se sont accumulées. Si les n’est pas négociable – nous ne le ferons pas au effets de la réforme de la rémunération détriment de la pérennité de nos entreprises. apportent une amélioration, ils ne répareront Les pouvoirs publics veulent une pharmacie pas les dégâts infligés par plusieurs années de dynamique et de qualité, un maillage territorial prélèvements massifs sur les ressources de sans faille ? Qu’ils nous en donnent les moyens. l’officine. Plutôt qu’un plan d’économies de Encore une fois, on n’a rien sans rien.

Septembre-Octobre 2015 I No 1273 I 1


septembre-octobre 2015 Sommaire Actualité

Santé

Officine

16

36

62

4 L’INTERVIEW François Chast : « Moi aussi, je suis allé à la soupe »

36 ENQUÊTE Délivrons le baclofène !

50 INVESTISSEMENT Opter pour un éclairage écolo 52 OFFICINE EN BREF

8 13

L’ACTU EN BREF LE KIOSQUE

16 ENJEUX Small is NOT beautiful 20 DOSSIERS DE LA FÉDÉ 24 SPÉCIAL URPS

38 PANORAMA 42 CONSEIL La portée limitée de l’autotest du VIH 43 FICHE CONSEIL Bien dispenser l’Autotest VIH Bien utiliser l’Autotest VIH 46 INTERNATIONAL La cuvée Ig Nobel 2015

• •

55 MARCHÉ Le flux et reflux du marché du RGO 56 NOUVELLES TECHNOLOGIES 58 PRODUITS 61 SUBSTITUONS ! Desloratadine 62 BANC D’ESSAI Les antitranspirants 64 APERÇU

DÉCRYPTAGE

66 68

CULTURE AUTO-MOTO

Toxico des champs Pseudonyme : Jojo. Âge : 27 ans. Toxicomane depuis cinq ans. En milieu rural, sans voiture, sans moyen de transport, la mise en route de son traitement par méthadone s’avère compliquée. Mais il a la chance d’avoir une pharmacie dans son village

28 et un médecin qui le suit. Parce que les toxicomanes, ça n’existe pas qu’en ville. Hors des sentiers battus par les structures de prise en charge, pharmaciens et médecins se battent pour que les « usagers » regagnent le droit chemin. Voici leurs histoires.

ABONNEZ-VOUS maintenant au Pharmacien de France. Rendez-vous sur www.lepharmaciendefrance.fr Ce numéro comporte un encart jeté de 8 pages « DPC Les maux de bébé », un encart jeté de 4 pages « Congrès des pharmaciens », un feuillet Utip. Septembre-Octobre 2015 I No 1273 I 3


Actualité En bref

Le PHaRMaCIeN DEFRANCE

CE QU’ILS ILS L’ONT DIT ONT DIT « La conférence de la santé proposée par Manuel Valls, c’est le coup du pompier pyromane. »

« [En vingt ans], le nombre de cours dans une faculté de pharmacie a […] doublé, et toujours pas une heure sur […] le marketing des services. »

europe

L’offensive anti-génériques Si vous ne vous intéressiez pas au Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP en anglais) actuellement négocié à la Commission européenne, voilà une bonne raison de le faire. Les industriels du médicament font en effet des pieds et des mains pour introduire dans ces futurs accords un allongement de la durée de brevet de ses princeps, relève l’association Corporate Europe Observatory dans un rapport paru le 1er septembre dernier. En d’autres termes, diminuer d’autant l’intérêt des génériques. Inquiétant. x

remboursement

Les CMU-C, gros consommateurs Le toujours très critique rapport de la Cour des comptes paru le 15 septembre dernier montre que les bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU-C) sont « à l’origine de dépenses de santé en ville supérieures de l’ordre de 30 % à celles des autres assurés du régime général ». Pour les visites à domicile ou les transports sanitaires, c’est presque un triplement de la dépense, avec respectivement + 167 % et + 162 % par rapport aux assurés « généraux ». Côté pharmacie, les patients couverts par la CMU-C consomment 45 % de plus de soins remboursables ! x 10 I No 1273 I Septembre-Octobre 2015

Bernard Kron, chirurgien, auteur de Chirurgie. Chronique d’une mort programmée, L’Harmattan, 2015.

DR

Xavier Pavie, professeur à l’Essec Business School. (Source : La Tribune)

DR

DR

Jean-Pierre Door, député du Loiret (Les Républicains) et vice-président de la commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale. (Source : Le Quotidien du médecin)

« Les génériques [sont] source d’une désinformation incroyable : […] 80 % […] viennent d’Asie et 40 % ne sont pas conformes. »

législation

Pas plus d’adjoints en 2015 La règle d’un adjoint à chaque tranche de 1,3 million de CA ne bougera pas avant quelque temps, malgré le besoin.

A

près avoir été légèrement relevé en 2011, le montant en chiffre d’affaires (CA) hors taxes impliquant l’embauche d’un adjoint supplémentaire ne sera pas modifié pour le moment. Et ce, malgré la réclamation par courrier de l’Ordre des pharmaciens à la

direction générale de l’offre de soins (DGOS) pour que ce critère, jugé « obsolète au vu des très nombreuses évolutions liées aux médicaments (génériques, princeps) et au modèle économique (introduction des honoraires) », évolue à brève échéance. Tous ces changements ont ou auront en effet un impact sur le CA des officines. L’Ordre indique que la DGOS dit avoir « entamé une réflexion et informe qu’il faudra une étude d’impact », sans plus de détails. Hasard du calendrier, la DGOS a été épinglée par les sages de la Cour des comptes pour ne pas avoir « étendu son action aux soins de ville ». Encore un effort ! x

VÉTÉRINAIRE

Des bonnes pratiques pour (presque) rien La publication des bonnes pratiques de dispen­sation des antibiotiques vétérinaires­n’amène pas grand-chose de nouveau. Hasard ou coïncidence ? Au moment où les ventes d’antibiotiques vétérinaires chutent au premier trimestre 2015 – une diminution de plus de 40 % en chiffre d’affaires tant pour les injectables que pour les spécialités par voie orale –, les bonnes pratiques promises dans la loi d’avenir pour l’agriculture promulguée en 2014 sont sorties au Journal

officiel du 10 septembre dernier. La révolution ? Non. Audelà du rappel d’évidences parfois oubliées comme l’interdiction faite aux vétérinaires de tenir « officine ouverte » ou la simple incitation à « éviter » le renouvellement des ordonnances d’antibiotiques,

le texte introduit tout de même q u e l­q u e s n o u v e a u t é s mineures, dont, pour les officines, l’obligation de tenir « un registre de délivrance ou […] tout système approprié [qui] comporte les mentions utiles pour une extraction ». Plus problématique d’un point de vue de santé publique, ces bonnes pratiques confortent l’usage des prescriptions hors examen clinique, pour peu que le vétérinaire effectue un suivi sanitaire qui comporte notamment un bilan sanitaire ou un protocole de soins.


Actualité

Le PHaRMaCIeN DEFRANCE

REPÈRES

38 000 2900 feuilles de soins

euros

« tiers payant ACS » ont été émises entre le 1er juillet et le 28 août. Un début timide pour cette mesure décriée. Le gouvernement espère 1,4 million de bénéficiaires pour l’Aide à la complémentaire (ACS) d’ici à fin 2015.

C’est la somme que dépense tous les ans chaque Français pour sa santé. Soit 190,6 milliards d’euros au total, l’équivalent de 8,9 % du produit intérieur brut (PIB). (Source : Drees)

+ 20 % 720 000 C’est l’impressionnante hausse du marché hospitalier des médicaments en 2014 par rapport à 2013, quand on y inclut le CA des spécialités en autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Le Sovaldi y est pour beaucoup. (Source : Leem)

patients

étaient traités par pression positive continue en 2014 et ils seront plus de 830 000 en 2015 pour un montant total de remboursement de 1 milliard d’euros en 2016. (Source : Assurance maladie)

dématérialisation

remboursement

Après la signature officielle – fruit de longs mois de négociations – de l’avenant 7 le 22 juillet dernier, dit « PGarde » ou « PEGASE », visant à dématérialiser le paiement des gardes et astreintes, l’Assurance maladie va en assurer le service aprèsvente à travers des réunions en régions (12 novembre en Aquitaine, Poitou-Charentes, Limousin, courant novembre en Languedoc ou Midi-Pyrénées). Quant à la mise en place de l’avenant, elle n’attend qu’une publication au Journal officiel. x

Deux paires de bas de compression remboursées par an ? Trop juste pour un usage régulier. Pour remédier au problème, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a donné le mot d’ordre à ses caisses primaires (CPAM) d’accepter la prise en charge de quatre paires par an, avec une tolérance jusqu’à huit. La FSPF précise que « les CPAM restent fondées à demander des explications […] lorsque la délivrance [est] comprise entre cinq et huit paires de bas annuelles ». x

L’avenant PGarde bat la campagne

Quand le nombre de bas blesse

MACRO / ÉCO

La Corse… et le reste de la France Avec des prix plus élevés mais aussi une consommation plus importante, la Corse fait figure d’exception dans le marché de l’automédication, selon IMS Health. En effet, les résultats d’une étude menée par le panéliste et publiée en août souligne plusieurs constatations : « on observe un effet prix en Corse (+ 7 %) », note IMS. Mais ce n’est pas tout, l’île de Beauté est également la région la plus consommatrice, avec 34 % de plus que la moyenne nationale, en unités par habitant, tout particulièrement sur le segment digestif. Parmi les explications : la densité officinale, l’âge moyen de la population mais aussi – et peut-être surtout – le poids du tourisme.

Unités d’automédication par habitant et par an 7,23 à 8,93 6,93 à 7,23 6,45 à 6,93 5,70 à 6,45

AQUITAINE 7,40 boîtes par habitant et par an

5,03 à 5,70 PACA 7,92 boîtes par habitant et par an

Consommation moyenne en unité par habitant et par an : 6,6 / Prix moyen au niveau national : 4,81 euros

CORSE 8,92 boîtes par an et par habitant / 5,14 euros par boîte Source : Étude IMS health : disparités régionales en France en médication officinale, août 2015

Septembre-Octobre 2015 I No 1273 I 11


La pharmacie à 360° ! DPC DPC Le PHaRMaCI eN DEe FRANCE à la pag

N Le aCIeCE PHaRM DE FRAN OURS eT TOUJ eNCORe TIFIQUeS LeS aVK S SCIeN NCeS page 2 ONNa aCTUaLITÉ page 3 YSeS D’ORD 4/5 aNaL pageS

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OagULaNT page 2aNTIC SOUS L’ÉQUILIBRe eN SURepage MOUVeMeNT 3 DU NOUVe UNe BLeS DU NeZ » aU CÔTÉ e pageS page 6 TRaITeMeNT 4/5 aNaLY « Je SaIgN SeS D’ORDO page 7 LeCTURe NNaNCeS TeST De page 8

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« J’ai perdu le goût des aliments »

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« Ma bouch e me brûle »

« J’ai un bleu à la jambe »

« Je vais me faire arracher » une dent

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« Je voudra is un bain de bouche antiseptique »

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