AHK Bilatéral - Magazine n°50

Page 1

Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc | AHK Marokko

Revue Trimestrielle | Vierteljährliches Wirtschaftsmagazin N° 50 Troisième trimestre 2012 | Drittes Quartal 2012

Bois & Papier Holz und Papier Interview avec Hans-Jürgen Beerfeltz, Sécretaire d’Etat · du Ministère fédéral de l’Economie et de la Technologie Interview mit StS Hans-Jürgen Beerfeltz, Staatssekretär im Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung

· Dossier : Interviews d’experts | Experteninterviews Situation actuelle du secteur énergétique au Maroc · Allgemeiner Überblick und Trends der Energiebranche in Marokko


LA CHALEUR D’UN FOYER POUR CHAQUE ENFANT

Depuis plus de 26 ans au Maroc, SOS Villages d’Enfants œuvre pour redonner une enfance heureuse au sein d’un foyer digne et chaleureux aux enfants privés de famille.

Entreprises, particuliers, nous avons plus que jamais besoin de votre soutien pour remplir notre mission. En finançant nos projets ou en parrainant des enfants, aidez-nous à leur construire un avenir meilleur. Contactez Virginie Regui Tel. 05 22 77 72 85 entreprise@vesosmaroc.org www.vesosmaroc.org


Liebe Mitglieder, Partner und Freunde der AHK Marokko, Die ruhige Zeit des Sommers ist vorbei und das Alltagsgeschäft hat uns alle wieder fest im Griff. Unter anderem stehen eine gemischte Wirtschaftskommission und die Energiepartnerschaft Deutschland-Marokko an. Dies sind grundsätzlich positive wirtschaftliche und politische Entwicklungen. Doch spiegelt dies die tatsächliche Lage und die potentielle Entwicklung des Landes wieder? Aus der EU hört man derzeit viele schlechte Nachrichten und es stellt sich die Frage, wie sich dies auf die Entwicklung der Wirtschaft in Marokko auswirken wird. Sicher, der deutschen Wirtschaft geht es nach wie vor sehr gut mit steigenden Wirtschafts- und Exportzahlen. Aber insbesondere der Wirtschaft in den traditionell großen Handelspartnern von Marokko, Frankreich und Spanien, geht es nicht gut und die ersten Auswirkungen zeigen sich schon. Die Einnahmen aus Tourismus gehen trotz stabil bleibender Touristenzahlen zurück. Noch sind auch die Überweisungen der Auslandsmarokkaner auf dem bisherigen Niveau geblieben. Wie lange dies noch so anhält, bleibt bei der Entwicklung z.B. in Spanien abzuwarten. Dies muss und wird auch Auswirkungen auf die marokkanische Wirtschaft und den Haushalt haben. Der größte Handelspartner Marokkos ist die europäische Union mit zwei Drittel des Außenhandels. Die Entwicklung des Rohölpreises tut sein übriges, importiert Marokko doch gut 96% seines Energiebedarfs. Die Entwicklung der marokkanischen Wirtschaft wird derzeit regelmäßig nach unten korrigiert. Am Jahresanfang ging man noch von einem Wachstum von 4,2% aus. Zum Jahresende dürften wir uns eher bei 2,4% bewegen. Also weit entfernt von den angekündigten Wachstumszielen während des Wahlkampfs! Viel wird dabei auch von dem Landwirtschaftssektor abhängen, der bekanntermaßen gut 16% des BIP ausmacht. Etwas Regen wäre hier dringen von Nöten. Auch die Subventionskasse sorgt bei der Regierung für Kopfzerbrechen. Nicht nur die gestiegenen Nahrungsmittelpreise, sondern auch die höheren Energiekosten dürften dafür Sorge tragen, dass die Kasse Ende Oktober nach dem momentanen Stand leer sein sollte. Eine Reform ist mehr als dringend notwendig. Ebenso muss der Haushalt saniert werden, da allein die zugesagten Gehaltserhöhungen zu 13 Mrd. Dirhams Mehrausgaben führen und man das Haushaltsdefizit bei 6% halten möchte. Doch wie sieht es bei der Regierung Benkirane aus? Welche konkreten Aktionen wurden bisher unternommen oder angestoßen? Die bisherigen Treffen des Regierungschefs mit der verfassten Wirtschaft blieben ohne Ankündigung konkreter Maßnahmen mit Ausnahme der Erhöhung der Benzinpreise. Es bleibt zu hoffen, dass die Regierung nach über acht Monaten am Ruder nun bald Taten folgen lässt, bevor die Stimmung in der Bevölkerung umkippt oder die wirtschaftliche Entwicklung die Regierung überholt.

Marco Wiedemann Geschäftsführer

Edito

Wir wünschen Ihnen eine gute Lektüre dieser Ausgabe der Bilatéral.


Chers Adhérents, chers Partenaires et Amis de la Chambre Allemande,

TEAM DER AHK MAROKKO | EQUIPE DE LA CHAMBRE M. Marco WIEDEMANN

Le calme de l’été fait partie maintenant du passé, et les activités quotidiennes rythment nos journées. Entre autres, la Commission Mixte et le partenariat pour l’énergie Maroc-Allemagne sont au programme, et représentent des potentiels de développements économiques et politiques positifs. Cependant reflètent-ils la situation réelle et le potentiel de développement du pays ?

marco.wiedemann@dihkcasa.org Mme Ute BROCKMANN Stellvertretende Geschäftsführerin Directrice Générale Adjointe

ute.brockmann@dihkcasa.org Mme Marianne MAUGEIN Assistenz der Geschäftsführung | Mitgliederservice Assistante de la Direction Générale | Service Adhérents

On entend actuellement beaucoup de mauvaises nouvelles provenant de l’U.E., et cela pose la question de savoir quel sera l’impact sur le développement économique au Maroc. Certes, l’économie allemande se comporte très bien et les exportations augmentent. Mais, les situations économiques des partenaires commerciaux majeurs traditionnels du Maroc, particulièrement, la France et l’Espagne, ne se portent pas bien et les premiers effets se font déjà ressentir. Les revenus du secteur du tourisme reculent malgré le nombre stable de touristes. Pourtant, les transferts de fonds des Marocains Résidents à l’Étranger sont restés, quant à eux, à un niveau identique. Combien de temps cette situation va-t-elle pouvoir encore se maintenir ? cela reste à voir au regard par exemple, du développement en Espagne. Cela doit avoir et aura un impact sur l’économie marocaine et le budget du Gouvernement. Le partenaire commercial le plus important du Maroc est l’Union Européenne, elle compte, en effet, pour deux tiers du commerce extérieur. L’augmentation du prix du pétrole fera le reste, étant donné que le Maroc importe un bon 96% de ses besoins énergétiques.

marianne.maugein@dihkcasa.org

Le niveau de développement de l’économie marocaine est révisé régulièrement à la baisse. Au début de l’année, on parlait encore d’une croissance de 4,2%. A la fin de cette année, nous devrions nous rapprocher plutôt de 2,4%. Donc, loin des objectifs de croissance annoncés lors de la campagne électorale ! Le secteur agricole aura certainement beaucoup d’influence, représentant 16% du PIB. Un peu de pluie serait la bienvenue.

Berater für Human Resources und Reintegration Conseiller en Ressources Humaines et Réintégration

Et il faut ajouter à cela la caisse de compensation, qui reste un casse-tête pour le Gouvernement. Prenant en compte, non seulement la hausse des prix des denrées alimentaires, mais aussi les coûts élevés de l’énergie, ces deux facteurs devraient faire en sorte que la caisse dans son état actuel, sera vide avant la fin du mois d’octobre. La réforme apparaît plus qu’urgente à mettre en œuvre. De même que le budget du Gouvernement doit être redressé, puisque les augmentations de salaires promises avec la loi des finances 2012 s’élèvent à elles seules à 13 milliards de dirhams de dépenses supplémentaires, et que le Gouvernement aimerait bien pouvoir maintenir le déficit budgétaire à 6%. Mais qu’en estil du gouvernement Benkirane ? Quelles mesures spécifiques ont été prises ou engagées ? Les réunions du Chef de gouvernement avec les opérateurs économiques sont restées sans annonce de moindres mesures concrètes à l’exception de l’augmentation du prix de l’essence. Il est à espérer que le Gouvernement, après plus de huit mois, engage au plus vite des actions avant que l’humeur de la population commence à changer ou que le développement économique dépasse le Gouvernement.

andreas.krewet@dihkcasa.org

Je vous souhaite une bonne lecture de cette édition du Bilatéral.

Mme Naima BENECHEBLI Visaservice Traitement des demandes de visa

naima.benechebli@dihkcasa.org Mme Susanne BLASK Öffentlichkeitsarbeit und Publikationen Relations publiques et Publications

susanne.blask@dihkcasa.org Mme Anaïs BOELICKE

Öffentlichkeitsarbeit und Publikationen Relations publiques et Publications

anais.boelicke@dihkcasa.org M. Zakaria CHOUK

Messe-Dienstleistungen | Empfang und Telefonzentrale Services Foires et Salons | Accueil et standard téléphonique

zakaria.chouk@dihkcasa.org M. Seddik El GAMALI Marktberatung Conseiller économique

seddik.elgamali@dihkcasa.org M. Moha EZZABDI moha.ezzabdi@dihkcasa.org M. Ahmed HRAIF Verwaltung Administration

info@dihkcasa.org M. Andreas KREWET Berater Ausbilung Energieeffizienz Conseiller Formation Efficacité Energétique

Mme Nathalie MIESCH Beraterin für Human Resources und Reintegration Conseillère en Ressources Humaines et Réintégration

Mme Angela MOUNTASSIR Marktberatung Conseillère économique

angela.mountassir@dihkcasa.org Mme Stephanie PFANZ Marktberatung Conseillère économique

stephanie.pfanz@dihkcasa.org Mme Monika RIVIERE Messe-Dienstleistungen für Aussteller, Besucher, Presse, Multiplikatoren: offizielle Vertretung von Deutsche Messe (Hannover), Koelnmesse, Messe Berlin, Messe Düsseldorf und Messe München Allgemeine Informationen zu Messen in Marokko Services Foires et Salons pour exposants, visiteurs, presse et médiateurs de : Deutsche Messe (Hanovre), Koelnmesse, Messe Berlin, Messe Düsseldorf et Messe, München Informations générales sur les salons au Maroc

monika.riviere@dihkcasa.org

VIERTELJAHRESZEITSCHRIFT DER DEUTSCHEN INDUSTRIEUND HANDELSKAMMER IN MAROKKO REVUE TRIMESTRIELLE DE LA CHAMBRE ALLEMANDE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE AU MAROC Lot. El Manar, Villa 18 | Rue Ahmed Ben Taher El Menjra | Quartier El Hank | 20160 Casablanca | Tél. : +212 (522) 42 94 00/01 | Fax : +212 (522) 94 81 72 E-Mail : info@dihkcasa.org | Internet : http://marokko.ahk.de

Marco Wiedemann Directeur Général

Edito

Geschäftsführer | Vorstandsmitglied | Rechtliche Beratung Directeur Général | Membre du Comité Directeur | Conseils juridiques

Vorstand | Comité directeur Slim Kchouk : Président Xavier Verfaillie : Vice-Président Marco Wiedemann : Directeur Général Christian Kleffmann : Trésorier Christophe Calvel, Jamal Lemridi, Mohamed Tarir, Mekki Ziadi

Die AHK Marokko heißt Sie in Ihrem neuen Büro willkommen! La Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie vous souhaite la bienvenue dans ses nouveaux locaux ! Deutsche Industrie- und Handelskammer in Marokko – DIHK | Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie Lot. El Manar, Villa 18 | Rue Ahmed Ben Taher El Menjra | Quartier El Hank | 20160 Casablanca Tél. : +212 (522) 42 94 00 / 01 | Fax : +212 (522) 94 81 72 E-Mail : info@dihkcasa.org | Internet : http://marokko.ahk.de

Directeur de la publication : Marco Wiedemann Assistance : Marianne Maugein Rédaction/Publicité : Anaïs Boelicke/Susanne Blask No. 50 - Drittes Quartal 2012 | Troisième trimestre 2012 Conception : Le point sur le i ® Nachdruck nur mit Quellenangabe © AHK Marokko - Alle Rechte vorbehalten Dépot légal : N°88/1998 Prochaine édition Dossier « Kunsthandwerk, Dekoration und Inneneinrichtung | Artisanat, Décoration, L’intérieurs »


6

14

AGENDA

7

CALENDRIER SALONS

8 SALONS INTERNATIONAUX 10 NEWS — ACTUALITÉS Interview mit Hans-Jürgen Beerfeltz,Staatssekretär des Bundesministeriums für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung

18 KULTUR Interview mit Sacha Ropertz, Gründer des Internetportals deutsche-weltweit.de

42

41

19 POLITISCHE STIFTUNGEN Streikrecht in Marokko

20 NOUVEAUX MEMBRES 22 DOSSIER Bois & Papier | Holz und Papier

44 TRENDS — TENDANCES Allgemeiner Überblick und Trends der Energiebranche in Marokko Situation actuelle du secteur énergétique au Maroc

22

46 GESCHÄFTSIDEEN FÜR MAROKKO

59

PROGRAMME CRÉATION D’ENTREPRISE

Nordafrika im Wandel - Wachstumsbranchen und Projekte Marokko Wirtschaftstrends Marokko

52 SERVICES 55 PRESSESTIMMEN — RAPPORT PRESSE 62 AUF EINEN MINZTEE MIT... UN THÉ À LA MENTHE AVEC...

62

Sommaire

48 BERICHT GTAI


Date

Manifestation

Lieu

6/12/2012

Marktchancen in Nordafrika: Wirtschaftstag Anfang Dezember

Mainz

19-21/12/2012

Salon SISPE (Salon intern. des Services et Produits aux Entreprises)

Casablanca

13-16/02/2013

Solaire Expo, 2. Edition

Marrakech

Frühjahr/printemps

EnviroMaroc 2013

Casablanca

Notes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................................................................................................................................................

.................................................................................................................................................

Bilatéral —

6 — Troisième trimestre 2012


Calendrier salons

Salons

Décembre 2012 - janvier 2013

Allemagne

Maroc

DOMOTEX — 12 au 15 janvier 2013 à Hanovre 1er salon mondial du tapis et des revêtements de sol. www.domotex.de

SIFEL — 6 au 9 décembre 2012 à Agadir Salon international professionnel de la filière fruits et légumes au Maroc. www.sifelmorocco.com

BAU — 14 au 19 janvier 2013 à Munich Salon leader mondial pour l’architecture, les matériaux, les systèmes. www.bau-muenchen.com Imm Cologne — 14 au 20 janvier 2013 à Cologne Le numéro un mondial du meuble. www.imm-cologne.de

Salon international de l’industrie — 13 au 15 décembre 2012 à Casablanca www.lesalondelindustrie.com MEDICAL EXPO — 10 au 13 janvier 2013 à Casablanca Salon international de la santé. www.medicalexpo-maroc.ma

Internationale Grüne Woche Berlin – La semaine verte international de Berlin — 18 au 27 janvier 2013 à Berlin Salon international de l’agroalimentaire, de l’agriculture et de la l’horticulture. www.gruenewoche.de Boot-Düsseldorf — 19 au 27 janvier 2013 à Düsseldorf Salon nautique international. www.boot.de ProSweets Cologne — 27 au 30 janvier 2013 à Cologne The International supplier fair for the confectionery industry. www.prosweets-cologne.de

Pour tous les salons en Allemagne Représentation officielle et contact au Maroc : Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc Lot. El Manar, villa 18, Rue Ahmed Ben Taher El Menjra, Quartier El Hank 20160 Casablanca Bilatéral —

7 — juillet 2011

Département Foires Mme Monika Rivière : monika.riviere@dihkcasa.org M. Zakaria Chouk : zakaria.chouk@dihkcasa.org Tél. : +212 (0)5 22 42 94 20 / 00 / 01 Fax direct : +212 (0)5 22 94 81 72

Calendrier

ISM — 27 au 30 janvier 2013 à Cologne Salon international de la confiserie. www.ism-cologne.de


Salons

Salons Internationaux DOMOTEX

Salon mondial du tapis et des revêtements de sols

du 12 au 15 janvier 2013 DOMOTEX est le rendez-vous international indispensable et très attendu pour toute la branche des revêtements de sols et tapis. Vous pouvez y découvrir les dernières tendances et vous inspirer des idées innovantes, des matériaux merveilleux, des motifs spectaculaires. DOMOTEX réunit 1.400 fournisseurs d’une soixantaine de pays et 45.000 visiteurs professionnel du monde entier et offre des conditions optimales pour rencontrer les acteurs à l’international. C’est le lieu parfait pour les échanges et les contacts b2b. Les thèmes sont clairement structurés : • tapis artisanaux, anciens, classiques, modernes • tapis industriels • moquettes industrielles • revêtements de sol élastiques, fibres et fils • parquets et revêtements en bois, • sols stratifiés • applications et pose Contractworld au sein du salon est destiné aux architectes d’intérieur et designers. Vous trouverez des détails concernant le salon, les exposants et produits ainsi que le programme annexe sur www.domotex.de.et www.contractworld.com .

BOOT

Vivre les sports nautiques sur 360° du 19 au 27 janvier 2013 à Düsseldorf

BOOT Düsseldorf est unique au monde. Le salon offre une diversité sans limites : tendances et innovations, haute technologie, conseils, programmes fascinants en direct. Le Beach World vous invitera dans sa piscine de 1000m2 pour y découvrir toutes les activités très en vogue sur les plages et sur l’eau., par exemple wakeboard, skim jam, stand-up paddle, voile. Tous les sports liés au vent et aux vagues y seront présents. A BOOT Düsseldorf vous serez séduit par des bateaux de toutes les tailles, des yachts et mêmes des super yachts ainsi que des destinations de voyage. BOOT Düsseldorf est LA STAR dans son domaine.

Salons

Une fois de plus quelques 1550 voiliers et bateaux à moteur jettent l’ancre à la manifestation nautique à Düsseldorf. Ce qui est aussi extraordinaire à BOOT Düsseldorf c’est l’ambiance cosmopolite, détendue et privilégiée. Vous ne vous ennuierez pas et trouverez les dernières tendances. Visitez notre site internet www.boot.de/www.boat-duesseldorf.com et profitez des informations actuelles pour préparer votre visite. On ne peut nulle part ailleurs nouer des contacts si nombreux et importants, agrandir son volume d’affaires et avoir une vue globale du secteur.

Bilatéral —

8 — Troisième trimestre 2012


Bâtir des villes pour y construire un avenir durable. Siemens apporte des réponses à la croissance rapide des villes du Maroc.

Au Maroc, le nombre de personnes qui se déplacent vers les zones urbaines augmente de jour en jour, ce qui crée un besoin urgent pour le développement d’infrastructures durables et viables. Nous somme déjà présents dans les plus grandes villes du Maghreb, à l’exemple de Casablanca, où nous assurons une alimentation électrique fiable pour propulser la croissance économique et le développement des infrastructures. Nos technologies ferroviaires efficientes à Alger et Tunis assurent le transport sécurisé des voyageurs tout en gardant

l’économie sur les rails. En outre, grâce à nos technologies de l’eau, la population de la ville de Tizi Ouzou bénéficie davantage d’eau potable via le barrage de Taksebt et nos équipements médicaux permettent aux citoyens de Rabat un meilleur confort médical. Nous œuvrons aujourd’hui pour les villes du Maroc afin de créer des réponses pour les générations à venir.

siemens.com /answers


News | Actualités

Entwicklungszusammenarbeit mit Marokko

Interview mit Hans-Jürgen Beerfeltz, Staatssekretär des Bundesministeriums für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung anlässlich des Besuches in Marokko vom 13. bis 14. September Hans-Jürgen Beerfeltz ist Vizepräsident a.D. der Bundeszentrale für politische Bildung. Er war 14 Jahre lang Bundesgeschäftsführer der FDP. Gleichzeitig führt er lebenslang und ehrenamtlich Entwicklungsberatung im Bereich der kommunalen Selbstverwaltung, der Professionalisierung von NGOs und der Demokratieförderung durch. Er ist seit dem 1. Januar 2011 Aufsichtsratsvorsitzender der GIZ (Deutsche Gesellschaft für internationale Zusammenarbeit).

News | Actualités

Bereits im November letzten Jahres berichteten wir im Interview mit dem Bundesminister für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung, Dirk Niebel, über die aktuelle Entwicklungszusammenarbeit mit Marokko und deren Schwerpunkte. Im Zuge des Besuches einer internen Konferenz der Entwicklungszusammenarbeitsorgane in Casablanca, haben wir den Staatssekretär zu den gegenwärtigen Tendenzen befragt. AHK: Herr Staatssekretär, vor knapp einem Jahr sagte Bundesminister Niebel, dass Entwicklungszusammenarbeit eng mit der Außenwirtschaft verzahnt sein muss, um die entwicklungspolitischen Ziele zu erreichen. Bemerkt man hier bereits eine stärkere Einbindung? Meine Anwesenheit in Marokko ist sozusagen der leibhaftige Beleg dafür – und die Regionalkonferenz, aus deren Anlass ich hergekommen bin, ist das sichtbare Zeichen dessen, dass sich in diesem Bereich etwas bewegt: Wir bringen hier alle wichtigen Akteure zusammen – Ministerien, Botschaften, Außenhandelskammern, Durchführer und DIHK - mit genau dem Ziel: Entwicklungszusammenarbeit und Außenwirtschaft enger und besser miteinander zu verbinden. Hierfür bieten wir als BMZ auch ganz praktische Hilfestellung: Wir unterstützen Firmen, auch mittelständische, beim geplanten Markteinstieg in Entwicklungsländern: So leistet die DEG seit dem letzten Jahr gezielt auch Finanzierung für kleinvolumige Investitionen - und schließt damit eine wichtige Lücke für Mittelständler. Oder wir bieten ihnen gemeinsame Projekte mit der Entwicklungszusammenarbeit im Rahmen unseres Programms develoPPP an – das sind echte Entwicklungspartnerschaften, von denen alle Seiten profitieren! Und damit nicht genug: Unser Ziel ist es, das Engagement von Firmen in genau den Bereichen zu befördern, die die größten Schnittmengen zwischen Außenwirtschaft und Entwicklungszusammenarbeit bieten: erneuerbare Energien oder Berufsbildung zum Beispiel, um nur zwei Felder zu nennen, die übrigens auch für Marokko relevant sind. Darüber hinaus kommen alle beteiligten Ressorts – also Wirtschaftsministerium, Auswärtiges Amt und das BMZ – regelmäßig zu einem “Jour Fixe“ zusammen, um ihre Zusammenarbeit in Entwicklungsländern zu koordinieren – und um aus anfangs vielleicht fixen Ideen greifbare Politik werden zu lassen – und zwar aus einem Guss.

AHK: Gerade der Energiesektor stellt viele Schnittmengen hier in Marokko bereit. Gibt es hier schon so genannte “success stories“ (eventuelle PPP-Projekte)? Sie haben recht: Gerade der Bereich Energie bietet sich für Kooperationen zwischen Entwicklungszusammenarbeit und deutscher Privatwirtschaft besonders an. In Marokko laufen derzeit zwei Projekte im Rahmen unseres Programms “develoPPP“, die sich mit dem Thema auseinandersetzen: die Deutsche Investitionsund Entwicklungsgesellschaft (DEG) arbeitet mit der Firma Sunset Energietechnik daran, die marokkanischen Partner im Bereich Solartechnik zu stärken. In einem anderen Projekt verbessern die DEG und die DQS Holding gemeinsam die Energieeffizienz kleiner und mittlerer Unternehmen in Marokko durch Schulungen, Aufklärungsarbeit und Informationsveranstaltungen. Diese praktischen Beispiele zeigen, wie sinnvoll sich Entwicklungszusammenarbeit einerseits und unternehmerisches Handeln andererseits ergänzen können. Und ich wage die Prognose: Das werden nicht die letzten Kooperationen dieser Art sein – Marokko ist für interessierte Unternehmen auch deswegen attraktiv, weil die politische und wirtschaftliche Situation relativ stabil ist – und die günstige geografische Lage des Landes einen relativ großen Markt erschließt.

© AHK Marokko/Ross Deverson Bilatéral —

10 — Troisième trimestre 2012


News | Actualités

© AHK Marokko/Ross Deverson

AHK: Inwiefern ist die Zusammenarbeit der Durchführungsorgane, wie der GIZ, der KfW, der AHK etc. für den Erfolg einer effektiven und kooperativen Entwicklungszusammenarbeit wichtig? Wo sehen Sie hier noch weiteren Verbesserungsbedarf? Diese Kooperation ist tatsächlich enorm wichtig – denn nur wenn alle Beteiligten Hand in Hand arbeiten, kann unsere Entwicklungszusammenarbeit erfolgreich sein. Wir müssen dabei zwei Dinge unterscheiden: Einerseits unsere Zusammenarbeit als Ministerium mit unseren Durchführungsorganisationen – hier haben wir im Rahmen unserer Vorfeldreform ganz neue Maßstäbe gesetzt: Durch die Fusion dreier einzelner Organisationen – die sich oft genug gegenseitig auf die Füße getreten sind – zu der einen GIZ ist unsere Entwicklungszusammenarbeit deutlich effizienter geworden. Doppelstrukturen fallen weg, wo Sie vorher in manchen Ländern drei Büros mit drei verschiedenen Türschildern hatten, reicht nun ein GIZ-Büro. Zugleich haben wir als Ministerium seither die Zügel entschlossen in die Hand genommen und die Rollen neu geklärt – denn in der Vergangenheit hatte das BMZ seine Steuerungsfunktion zu einem guten Teil aus der Hand gegeben. Andererseits haben wir unsere Zusammenarbeit mit der Wirtschaft deutlich ausgebaut – unser Ministerium trägt das Credo zur “wirtschaftlichen Zusammenarbeit“ nämlich nicht nur zufällig bereits in seinem Namen. Und deswegen ist uns so wichtig, auch mit den entsprechenden Institutionen zu kooperieren – zum wechselseitigen Nutzen. Ich finde, das gelingt uns ganz gut: Wir schicken einerseits Entwicklungsexperten in die Außenhandelskammern in Entwicklungsländern – und entsenden andererseits unsere so genannten “EZ-Scouts“ in die Industrie- und Handelskammern in Deutschland – das sind Experten, die interessierten Unternehmen mit Rat und Tat zu Seite stehen, wenn diese überlegen, in einem Entwicklungsland zu investieren. Wir kommen also zu Ihnen – und warten nicht darauf, dass Sie zu uns kommen: Gemeinsam mit den IHKen veranstalten wir außerdem unsere Roadshow “wirtschaft.entwickelt.global.“ – eine äußerst erfolgreiche Veranstaltungsreihe, in der wir gemeinsam und gebündelt unsere Expertise zusammentragen, um Firmen und Unternehmen für gemeinsame Projekte mit dem BMZ zu gewinnen. AHK: Sie haben kürzlich die KfW um die Finanzierung einer Kampagne für eine Mittelstandsoffensive in Afrika gebeten. Diese Offensive soll durch Direktansprache deutsche Mittelständler für Investitionen motivieren. Kritiker und die politische Opposition sehen hierin eine reine Wahlkampagne für die FDP. In der Presse wird bereits sogar von einem “PR-Flop“ gesprochen. Der Vorwurf geht ins Leere – denn unser Engagement in Afrika ist eingebettet in das Afrika-Konzept der Bundesregierung – das übrigens erste gemeinsame einer Bundesregierung seit 20 Jahren, und angestoßen maßgeblich durch die Minister Westerwelle und Niebel. Einer der wichtigsten Ansätze ist dabei die Idee einer Partnerschaft auf Augenhöhe. Genau darum geht es uns auch in der geplanten MittelstandsOffensive: Weg von Almosen, weg vom alten Geber-Nehmer-Verständnis – denn das macht die einen zu Gönnern und die anderen zu Bettlern. Viele afrikanische Staaten sind längst ernstzunehmende Partner in einer globalisierten Wirtschaft. Dass wir dieses Konzept nun auch mit Leben füllen wollen und müssen und den schönen Worten Taten folgen lassen, ist wohl nicht verwerflich. Ebenso wenig wie die Tatsache, dass das berechtigte Anliegen aus dem Koalitionsvertrag (!), Außenwirtschaft und Entwicklungszusammenarbeit besser miteinander zu verzahnen, sich an zwei Häuser richtet, die das Schicksal in jeweils liberale Hände gelegt hat. Dahinter eine Wahlkampagne zu vermuten, ist schlicht absurd! Und dass wir schon länger und nicht erst seit heute um den Mittelstand werben, sich in Afrika zu engagieren – auch das ist kein Geheimnis. Genau hier sehen wir aber noch großes Potenzial, gerade bei der KfW für eine proaktive Ansprache des deutschen Mittelstandes – und da soll die Offensive ansetzen, und zwar mit Gewinn für alle Beteiligten: Unsere Kooperationsländer profitieren davon, weil so neue Jobs entstehen, die deutschen Unternehmer erschließen sich einen Zukunftsmarkt – und der deutsche Steuerzahler wird auch noch entlastet. Wer das verwerflich findet, der ist vermutlich einem längst überholten Bild von Entwicklungspolitik verhaftet – einem, das sich über Abhängigkeit definiert, das Ganze aber Hilfe nennt.

Bilatéral —

11 — Troisième trimestre 2012


News | Actualités

© AHK Marokko/Ross Deverson

AHK: Seit 2010 hat das BMZ eine Servicestelle für die Zusammenarbeit mit der Wirtschaft eingerichtet. Welche konkreten Projekte kann man hier seitdem als Steckenpferd erwähnen? Lassen Sie mich nur eins der wirklich vielen Projekte herausgreifen, an dem sich illustrieren lässt, wie wir – auch dank unserer Servicestelle – gelungene Partnerschaften auf den Weg bringen können: Ein traditionsreicher Bremer Schokoladenhersteller war auf der Suche nach exklusivem Wildkakao – den zu finden ist schwierig, lohnt sich aber – fündig wurde das Unternehmen schließlich in Brasilien, mitten im Urwalddickicht am Ufer des Amazonas. In Kooperation mit einem deutsch-brasilianischen Tropenwaldprogramm der GIZ pflücken dort nun Kakaosammler die reifen Früchte per Hand – die fermentierten und getrockneten Bohnen werden anschließend direkt nach Bremen geliefert und dort zu Schokolade verarbeitet. Was dem Unternehmen nützt, nützt auch den Kakaosammlern vor Ort: Sie profitieren von besserer Ausbildung, einem festen Abnehmer ohne Zwischenhändler und haben damit ein verlässliches und höheres Einkommen. Das ist nur eines von inzwischen fast 1.500 Projekten, die wir bislang über unser Programm develoPPP gefördert haben – und allein in diesem Jahr stellen wir dafür weitere 36 Millionen Euro bereit. Die Servicestelle für die Zusammenarbeit mit der Wirtschaft haben wir im Juli 2010 eingerichtet – und damit schon kurz nach dem Regierungswechsel dem Haus sichtbar eine neue Ausrichtung verordnet: Statt verschämt, halbherzig und möglichst hinter verschlossener Tür gelegentlich mit der Privatwirtschaft zu tuscheln, haben wir das BMZ ganz bewusst für die Kooperation mit der Wirtschaft geöffnet – weil wir früh erkannt haben, dass der Staat zwar vieles kann, aber eben nicht alles – und Länder von außen zu entwickeln, das funktioniert nicht. Das A und O für die Entwicklung eines Landes ist eine funktionierende Wirtschaft – und um die zum Laufen zu bringen, muss man die mit ins Boot holen, die sich damit auskennen: Die Unternehmen nämlich. Gemeinsam mit unserer staatlichen Entwicklungsarbeit entstehen so außerordentlich fruchtbare Kooperationen - die Servicestelle ist dabei der zentrale Anlaufpunkt für Unternehmen, Kammern und Wirtschaftsverbände

Bilatéral —

im Ministerium. Oder, salopp formuliert: Wenn Sie als Unternehmer Interesse haben, sich gemeinsam mit uns in einem Entwicklungsland zu engagieren, dann rufen Sie in der Servicestelle an – da werden Sie geholfen! Und bevor Sie fragen, ich gebe Ihnen die Nummer: +49 (228) 99 535 3131 AHK: Im Interview im November 2011 sagte Bundesminister Dirk Niebel, dass wirtschaftliche Entwicklungszusammenarbeit auch auf zivilgesellschaftlichem und kommunalem Engagement beruhen muss. Seit 2012 gibt es nun auch hierfür eine Servicestelle. Welche konkreten Vorhaben wurden bisher realisiert? Das Kind trägt einen schönen Namen – diese neue Servicestelle haben wir “Engagement Global“ getauft – und was die eben beschriebene Servicestelle für die Wirtschaft für Unternehmer ist, das ist Engagement Global für Otto Normalverbraucher, für Sie und mich – ein “One-Stop-Shop“ für alle und jeden, der sich für Entwicklungszusammenarbeit engagieren möchte. Ob Sie eine Krankenstation in Burkina Faso bauen möchten, als Freiwilliger über “weltwärts“ für ein Jahr nach Südafrika gehen wollen, ob es Sie als Rentner nach Kolumbien zieht, um Ihre Berufserfahrung dort als Senior Experte weiterzugeben – mit allen diesen Anliegen können Ihnen die Mitarbeiter dort kompetent weiterhelfen. Engagement Global ist aber auch Ansprechpartnerin für Vereine, Organisationen und Kommunen. Sie stellt Förderprogramme zur finanziellen Unterstützung entwicklungspolitischer Arbeit im In- und Ausland zur Verfügung,vernetzt und qualifiziert. Das Spektrum reicht dabei vom Schulneubau im Sudan bis hin zu einer Berliner Initiative, die Kunden über fair gehandelte Mode aufklärt. Im Rahmen des Host City Programms organisiert Engagement Global zur Zeit den Erfahrungsaustausch und Know-how-Transfer zwischen deutschen und brasilianischen Städten für die Fußball-WM 2014. Wir danken Ihnen für das Interview!

12 — Troisième trimestre 2012


News | Actualités

Entretien avec Hans-Jürgen Beerfeltz, Secrétaire d’État au Ministère Fédéral de la Coopération Économique et du Développement, à l’occasion de sa visite au Maroc les 13 et 14 septembre 2012 Hans-Jürgen Beerfeltz est aussi Vice-Président de l’Agence fédérale pour l’éducation politique. Il a été pendant 14 années le secrétaire national du parti libéral allemand (FDP). Il est également bénévolement conseiller en développement dans le domaine de l’administration locale, de la professionnalisation des ONG, ainsi que de la promotion de la démocratie. Il est depuis le 1 janvier 2011 Président du Conseil de Surveillance de la Coopération Internationale Allemande (GIZ). Nous avions réalisé en novembre dernier une interview avec le Ministre de la Coopération Economique et du Développement, Dirk Niebel, et l’avions interrogé sur la coopération et le développement avec le Maroc ainsi qu’au sujet de ses priorités. Au cours d’une visite à l’occasion d’une conférence interne des institutions allemandes de coopération à Casablanca, nous avons interrogé le Secrétaire d’Etat sur les tendances actuelles. Chambre Allemande : Monsieur le Secrétaire d‘Etat, il y a un an, le Ministre a dit que la coopération au développement nécessite une étroite collaboration avec le commerce extérieur pour réaliser les objectifs du développement. Est-ce que vous remarquez déjà une action en ce sens ? Ma présence au Maroc en est pour ainsi dire la preuve - et la conférence régionale, raison pour laquelle je suis venu ici, est un signe visible que, dans ce domaine, quelque chose a bougé : nous réunissons avec cette conférence tous les acteurs majeurs ici – Ministères, Ambassades, Chambres de commerce, etc. – dans un seul but, celui de mettre en œuvre une action meilleure et plus étroite entre la coopération au développement et le commerce extérieur. Pour cela le Ministère de la Coopération offre une aide pratique : nous aidons les entreprises, et aussi des entreprises moyennes, dans leur entrée sur le marché des pays en développement : par exemple, la société allemande du développement (DEG) propose également des financements ciblés pour des petits volumes d’investissement et comble ainsi les déficits pour les PME. Ou alors nous proposons des projets conjoints avec la coopération au développement dans le cadre de notre programme « develoPPP » (projets publics-privés, NDLR) – ceux-ci sont de réels partenariats de développement, dont profitent toutes les parties ! Et ce n’est pas tout : Il est de notre but de promouvoir l’engagement des entreprises, qui ont des valeurs communes dans les domaines entre le commerce extérieur et la coopération au développement : par exemple les énergies renouvelables ou la formation professionnelle, pour ne Bilatéral —

citer que deux exemples, qui, incidemment, sont également pertinents pour le Maroc. De plus, tous les ministères concernés- le Ministère de l’Economie, des Affaires Etrangères et le BMZ – se réunissent régulièrement un « Jour Fixe » en vue de coordonner leur coopération dans les pays en développement – et de fixer concrètement le cadre de cette politique par un processus homogène. Chambre Allemande : Le secteur de l’énergie précisément, présente de nombreuses possibilités ici au Maroc. Existe-t’il déjà ce qu’on appelle des « success stories » (futurs projets PPP)? Vous avez raison : le domaine de l’énergie se prête particulièrement à une action conjointe de la coopération au développement et du secteur privé allemand. Il y a deux projets actuellement au Maroc dans le cadre du programme du Ministère « develoPPP » qui en sont la preuve : la DEG est en train de consolider des partenariats marocains avec la société Sunset Energietechnik dans le domaine de la technologie photovoltaïque. Dans un autre projet, la DEG et la société DQS Holding renforcent l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les petites et moyennes entreprises au Maroc à travers la formation, la sensibilisation et des séminaires d’information. Ces exemples concrets montrent comment la coopération au développement, d’une part, et l’activité des entreprises d’autre part, peuvent se compléter. Et je me risque à un pronostic : les collaborations de ce genre ne seront pas les dernières. Le Maroc est aussi attractif pour les sociétés intéressées, car la situation politique et économique y est relativement stable – et la situation géographique favorable du pays ouvre un marché relativement important.

13 — Troisième trimestre 2012


News | Actualités

Chambre Allemande : A quel point la coopération des organes exécutifs, tels que la Coopération Internationale Allemande (GIZ), la Banque allemande pour le Développement (KfW), les Chambres allemandes de Commerce et d’Industries (AHK), etc. est importante pour la réussite d'une coopération au développement efficace et coopérative? Où voyez-vous encore des défis ? Cette coopération est effectivement très importante - ce n'est que lorsque toutes les parties travaillent ensemble, que notre coopération au développement peut réussir. Nous devons distinguer deux choses : d’un côté la collaboration de notre Ministère avec les organismes d'exécution - ici nous avons établis des normes nouvelles dans notre réforme : La fusion de trois organisations différentes, qui ont travaillé souvent parallèlement, vers la GIZ. Cette fusion rend notre coopération au développement beaucoup plus efficace. Des structures doubles ont été supprimées : là où vous trouviez auparavant trois bureaux avec trois plaques de portes différentes dans certains pays, il n’y a maintenant qu’un seul bureau de la GIZ. En même temps nous avons décidé en tant que Ministère de clarifier les rôles, car dans le passé, le Ministère s’était dessaisi partiellement de sa fonction de contrôle. D'autre part, nous avons élargi notre coopération avec les entreprises de manière significative - notre Ministère porte le credo de la « coopération économique » dans son nom, et ce n’est pas un hasard. Et c'est pourquoi il est assez important pour nous de coopérer avec ces institutions - pour un bénéfice mutuel. Je pense que nous le gérons très bien : d’un côté nous dépêchons des experts du développement dans les Chambres de Commerce dans les pays en voie de développement - et envoyons d’un autre côté des « EZ-Scouts » (des experts de la coopération au développement, NDLR) dans les Chambres de Commerce et d’Industrie en Allemagne. Ce sont des experts, qui donnent des conseils et apportent de l’assistance aux entreprises voulant investir dans un pays en voie de développement. Nous nous adressons donc directement à eux – sans attendre qu’ils viennent nous chercher : En collaboration avec les Chambres Allemande de Commerce et d’Industrie en Allemagne nous organisons aussi notre « roadshow Wirtschaft.entwickelt.global ». Une série très réussie d'événements dans lesquels nous mettons en commun notre savoir-faire pour attirer les sociétés et les entreprises pour des projets conjoints avec le Ministère. Chambre Allemande : Vous avez récemment demandé à la KfW (la banque allemande pour l’aide au développement, NDLR) de financer une campagne en faveur d'une initiative des PME en Afrique. Cette offensive devrait motiver les PME pour investir dans ces pays. L’opposition au gouvernement y voit une pure campagne électorale pour le FDP (parti libéral allemand, NDLR). Dans la presse, on parle déjà même d’un « flop PR ». L'accusation est fausse - parce que notre engagement en Afrique est intégré dans la conception africaine du gouvernement fédéral. D’ailleurs, c’est une première du gouvernement fédéral depuis 20 ans, et celle-ci a été enclenchée en grande partie par le ministre Westerwelle et Niebel. L'une des approches les plus importantes, c'est l'idée d'un partenariat d'égal à égal. C'est ce que nous avons également prévu dans la manière de l’ « offensive des PME » : en sortant d’un concept d’aumône, en sortant de la relation donateur – bénéficiaire - parce que cela identifie les uns comme des protecteurs et les autres comme des mendiants. De nombreux pays africains ont longtemps été des partenaires sérieux dans une économie mondialisée. Il n'est probablement pas répréhensible que nous voulions et devions maintenant faire appliquer ce concept et que nous devions faire suivre les belles paroles des actes. Pas plus que le fait que les préoccupations légitimes de l'accord de la coalition (!) de relier le commerce extérieur et la coopération au développement pour un meilleur équilibre, vise deux maisons, qui ont placé le destin de chacun dans les mains libérales. D’en soupçonner une simple campagne électorale, est seulement absurde ! Et que nous recrutons pour un certain temps et pas seulement depuis aujourd'hui les PME pour s'impliquer en Afrique - n'est pas secret non plus. Ici, nous voyons un grand potentiel, surtout avec la KfW d'une approche proactive de la classe moyenne allemande - et c'est pour commencer l'offensive, avec une situation win-win pour tous les participants : nos pays partenaires bénéficient ainsi, parce que de nouveaux emplois sont créés, l'entrepreneur allemand ouvre un marché d'avenir - et le contribuable allemand est également soulagé encore. Celui qui trouve cela inacceptable, est probablement suranné d’une image de politique de développement ancienne – une, qui est définie par une dépendance, mais qu’il appelle « aide ».

© AHK Marokko/Ross Deverson

Bilatéral —

14 — Troisième trimestre 2012


News | Actualités

© AHK Marokko/Ross Deverson

Chambre Allemande : Depuis 2010, le Ministère de la Coopération a établi un point de service pour la coopération avec le secteur privé. Quels sont les projets spécifiques, que nous pouvons identifier comme « pilier » ? Permettez-moi de souligner seulement un des nombreux projets, par lequel nous pouvons illustrer notre manière de nous mettre en action- grâce à notre centre de service – des partenariats fructueux : un chocolatier traditionnel de Brème était à la recherche d’un cacao exclusif sauvage – ceci est difficile à trouver, mais il l’a trouvé finalement au Brésil, situé dans la jungle, sur les rives de la jungle amazonienne. En collaboration avec un programme allemand-brésilien de la GIZ (coopération internationale allemande, NDLR), des récolteurs y ramassent maintenant les fruits mûrs à la main - les haricots fermentés et séchés sont ensuite livrés directement à Brême et transformés en chocolat. C’est qui est utile pour l'entreprise, est aussi utile pour les récolteurs de cacao sur place : Ils bénéficient d'une meilleure formation, ont un client sans intermédiaire et ont ainsi un revenu fiable et plus élevé. Ceci est juste l'un des près de 1.500 projets, que nous avons soutenu maintenant avec le programme « develoPPP » (partenariats publics-privés, NDLR), – et cette année nous disposons de 36 millions d'euros supplémentaires. Nous avons mis en place en juillet 2010 le bureau du service de la coopération avec l'industrie, – et donnant peu de temps après le changement de gouvernement visiblement une nouvelle direction : à la place de chuchoter plutôt timidement et derrière la porte avec le secteur privé, nous avons ouvert consciemment le Ministère de la coopération avec l'industrie – parce que nous avons reconnu dès le début que l'Etat peut faire beaucoup, mais pas tout - et de développer des pays en voie de développement depuis l'extérieur, cela ne fonctionne pas. La condition nécessaire pour le développement d'un pays est une économie qui fonctionne – et pour la faire fonctionner, il faut être au plus près de avec ceux qui la pratiquent : les sociétés

Bilatéral —

elles-mêmes. En collaboration avec notre aide au développement étatique, des collaborations fructueuses naissent- le centre de service est le point de contact central pour les entreprises, les Chambres et les associations professionnelles au sein du ministère. Ou, plus directement : Si vous êtes un entrepreneur intéressé pour vous impliquer avec nous dans un pays en développement, composez seulement le numéro: +49 228 99 535 3131 Chambre Allemande : Dans une interview en novembre 2011, le ministre fédéral Dirk Niebel a déclaré, que la coopération au développement économique devrait se faire aussi en impliquant l'engagement civil et communal. Depuis 2012 il existe maintenant aussi un centre de service pour cela. Quels sont les projets spécifiques qui ont été réalisés ? Ce bébé porte un joli nom - ce nouveau centre de services que nous avons baptisé « Engagement Global » – et qui représente le centre de service pour les entreprises, ce que nous venons d’expliquer, est l'engagement pour le consommateur moyen, pour vous et moi – d’un « one-stop-shop » pour tous ceux et celles qui veulent s'impliquer dans la coopération au développement. Que vous vouliez construire un hôpital au Burkina Faso, ou que vous ayez envie de partir un an en tant que bénévole avec le programme « weltwärts » en Afrique du Sud, si cela vous attire en étant retraité d’aller en Colombie pour transmettre votre expérience en tant qu’expert de haut niveau – le personnel pourra vous guider dans tous ces projets. « Engagement Global » est également un premier contact pour les associations, les organisations et les communes. Il fournit des fonds pour un soutien financier aux activités de développement à l’intérieur ou à l'étranger, il connecte et il qualifie. Le champ d’action va de la construction d’une école au Soudan jusqu’à une initiative à Berlin, qui vise à sensibiliser les clients sur la mode du commerce équitable. Merci pour l‘interview !

15 — Troisième trimestre 2012


News | Actualités

Neue MitarbeiterInnen an der AHK Marokko Nouveaux collaborateurs à la Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie Frau Ute Brockmann hat im August 2012 ihre Arbeit als stellvertretende Geschäftsführerin der AHK Marokko aufgenommen. Sie ist Ansprechpartnerin für alle EU-Angelegenheiten der AHK, z.B. EuroCham Maroc, EU-Projektplanung und -durchführung, Unterstützung von Unternehmen im Rahmen von EU-Förderprogrammen, Ausbau der Beziehungen zu europäischen Institutionen. Frau Brockmann ist Volljuristin und war zuvor Leiterin der Rechtsabteilung bei der AHK Korea in Seoul. Madame Ute Brockmann est office de Directrice générale adjointe à la Chambre Allemande de Commerce et d‘Industrie depuis le mois d’août. Elle est l’interlocuteur pour tous les sujets de l’UE à la Chambre Allemande, y compris l’EuroCham Maroc, la planification et la mise en œuvre des projets de l’UE, le soutien des entreprises dans le cadre des programmes de financement de l’UE et le développement de relations avec les institutions européennes. Mme Brockmann est juriste et a travaillé jusqu’alors comme chef du département juridique à la Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie à Séoul, Corée du Sud.

Seit dem 1. September 2012 begrüßen wir außerdem Herrn Andreas Krewet als neuen Mitarbeiter. Er wird eine Ausbildung zum zertifizierten EUREM - Energiemanager an der AHK einrichten. Diese weltweit anerkannte Ausbildung für Energieeffizienz wird sich an produzierende und insgesamt energieverbrauchende Firmen und Institutionen richten, die aus ökologischen und ökonomischen Gründen Ihren Energieverbrauch senken wollen. Statt eines Beraters von außen, der eine punktuelle Analyse macht, soll die Ausbildung die eigene Innovationskapazität stärken und somit die langfristige Fortführung eines Optimierungsprozesses mit Langzeitwirkung in der Unternehmenskultur befördern. Depuis début septembre 2012 nous souhaitons la bienvenue à Monsieur Andreas Krewet qui aura pour mission d‘implanter à la Chambre Allemande de Commerce une formation permettant aux stagiaires (salariés et manager d’entreprises) d’obtenir la qualification d’EUROPEAN ENERGY MANAGER. Cette formation, reconnue mondialement pour l’efficacité énergétique, s’adresse aux entreprises industrielles petites ou grandes et de manière générale aux entreprises et institutions consommatrices d’énergie qui souhaitent réduire leur consommation d’énergie pour des raisons écologiques et économiques. Au lieu d’utiliser un consultant extérieur qui fera une analyse ponctuelle, nous renforçons la capacité d’innovation interne à l’entreprise et encourageons ainsi une poursuite du processus d’optimisation et un vrai changement à long terme de la culture d’entreprise.

Der Bereich Öffentlichkeitsarbeit und Publikationen hat seit dem 1. August 2012 wieder zwei Mitarbeiterinnen. Neben Frau Susanne Blask steht Ihnen nun auch Frau Anaïs Boelicke als Ansprechpartnerin in allen Fragen zu Öffentlichkeitsarbeit, Kommunikation, Publikationen, Veranstaltungen und Anzeigen zur Verfügung. Depuis le 1er août 2012, le département des Relations publiques compte également une nouvelle collaboratrice. Au coté de Mme Susanne Blask, Mme Anaïs Boelicke est dès maintenant à votre disposition pour toutes questions concernant les événements, les publications, la publicité et la communication.

Bilatéral —

16 — Troisième trimestre 2012


weltweit bestens vernetzt Die Deutschen Auslandshandelskammern, kurz AHKs, beraten, betreuen und vertreten weltweit deutsche Unternehmen, die ihr Auslandsgeschäft auf- oder ausbauen wollen. Ihre Dienstleistungen bieten sie gleichermaßen ausländischen Unternehmen an, die Geschäftsbeziehungen zur deutschen Wirtschaft aufnehmen oder entwickeln wollen.

AHK – Erste Adresse auf den Weltmärkten

DEinternational – die Servicemarke der AHKs

 Weltweites Netzwerk mit 120 Standorten in 80 Ländern

 Einheitlicher Auftritt der AHKs im Dienstleistungsbereich

 Zentrale der deutschen Außenwirtschaftsförderung im Ausland

 Weltweit vergleichbare Kerndienstleistungen

 Förderung der bilateralen Wirtschaftsbeziehungen

 Standortspezifische Spezialdienstleistungen

 Plattform für 40.000 deutsche und ausländische Mitgliedsunternehmen

 Professionelle Unterstützung für Unternehmen

 Partner der Industrie- und Handelskammern, kurz IHKs, in Deutschland

 Marktrecherchen, Vermittlung von Geschäftspartnern, Geschäftspräsenz u.v.a.m.

 Dienstleister für Unternehmen mit der Servicemarke DEinternational

 Leistungen zu Marktbedingungen und Marktpreisen

www.ahk.de

www.DEinternational.de

Bilatéral —

17 — janvier 2012

The German Chamber Network


Kultur

Deutsche-weltweit.de ist ein neuartiges Portal für Deutsche und Deutschsprachige, die sich im Ausland aufhalten und Kontakte zu Landsleuten vor Ort suchen. Über eine einfache Landkarte ermöglicht es die kostenlose Community andere Deutsche in der direkten Umgebung zu finden. Deutsche-weltweit.de hat es sich zum Ziel gesetzt Neuankömmlingen und Alteingesessenen unkompliziert dabei zu helfen, in ihrem Umfeld Anschluss zu finden und neue Kontakte zu schlieβen – sei es privat oder geschäftlich.

Kultur

Ins Leben gerufen wurde deutsche-weltweit.de von einem jungen Düsseldorfer Unternehmen, dessen Mitbegründer Sacha Ropertz ist. Herr Ropertz, wie sind Sie auf die Idee gekommen ein neues Social-Media-Portal einzurichten und an wen richtet es sich genau? Die Idee hatte ich bereits vor einigen Jahren, als meine Schwester für ein Jahr als Au Pair in Boston war. Sie fand dort schnell Anschluss an die “Einheimischen“, sehnte sich aber bald nach Kontakten zu anderen Deutschen vor Ort, um Erfahrungen auszutauschen, sich zu treffen und einfach mal wieder Deutsch zu sprechen. Einschlägige Internet-Foren halfen ihr allerdings bei der Suche nach Landsleuten so gut wie gar nicht, da hier die Mitglieder über das ganze Land verstreut waren. Als sie mir das erzählte, dachte ich mir, dass sicherlich viele “Zuwanderer“ das Bedürfnis haben, sich mit anderen Deutschen vor Ort auszutauschen. Sei es, um behördliche Angelegenheiten zu klären, einen Arzt empfohlen zu bekommen oder einfach mal gemeinsam was essen zu gehen. So richtet sich das Portal eben an alle, die sich temporär oder dauerhaft in einem (zunächst) fremden Land aufhalten: Auswanderer, Expats, (Langzeit-)Urlauber, Austauschschülerund –studenten etc. Auf wenn es sehr spannend ist, ein neues Land, dessen Kultur und die Sprache zu entdecken, ist die Lösung von Alltagsproblemen über die Muttersprache doch meist die schnellere.

Wie funktioniert die Website? Wir haben das Portal auf die wesentlichen Funktionen reduziert. Man kann sich nach der Registrierung ein kleines Profil inkl. des eigenen Standorts anlegen und nach anderen Deutschen in der Umgebung suchen. Für die Kontaktaufnahme gibt es ein Nachrichtensystem.

Was sind die Ziele des Portals? Wir möchten dazu beitragen, dass sich Deutsche vor Ort kennenlernen, vernetzen und ihre Erfahrungen austauschen können. Und das möglichst unabhängig von Institutionen und Vereinigungen, die oft auf spezielle Zielgruppen ausgerichtet sind.

Haben Sie noch weitere Ideen für die Zukunft/Ist ein Ausbau des Portals geplant? Ja, das Portal werden wir sukzessive erweitern, uns aber in erster Linie an den Bedürfnissen unserer User orientieren. Dafür haben wir ein Feedback-System installiert, wo jeder seine Wünsche oder Ideen äußern kann. Als nächstes werden wir eine App veröffentlichen, die einen optimalen Zugang für Smartphones ermöglicht.

18 18

Was muss man bei der Registrierung beachten? Uns war es wichtig, das die User selbst entscheiden, welche Angaben sie über sich preisgeben. So kann man sich z.B. anonym mit einem Pseudonym registrieren. Und auch die Profilangaben sind weitestgehend freiwillig, sofern sie nicht für die Systemlogik benötigt werden. Welche Vorteile bietet das neue Portal für Geschäftsreisende und Berufstätige? Sie haben über unser Portal eine gute Möglichkeit, auch außerhalb vom geschäftlichen Umfeld, neue Leute vor Ort kennen zu lernen und sich zu vernetzen. Grundsätzlich ist die Umkreissuche der große Vorteil, den anderen Online-Dienste nicht bieten. Darüber hinaus ist der Zugang einfach und kostenlos. Und sollte man mal die Stadt oder das Land wechseln, verändert man einfach seinen Standort und findet an der neuen Destination wieder Deutsche in seiner Umgebung.

BilatéralBilatéral — — — Troisième — avril trimestre 2012 2012


Politische Stiftungen

Streikrecht in Marokko Artikel 29 der neuen Verfassung garantiert den Marokkanern das Streikrecht. Was dies konkret bedeutet, wie es in Anspruch genommen werden oder auch verweigert werden kann, mithin seine Geltung und Anwendbarkeit, ist nach wie vor sehr umstritten: In welchem Umfang gilt es zum Beispiel in bestimmten Arbeitsfeldern und in welchen gar nicht? Welche Verfahren sind vorgegeben bzw. fehlen und welche Auswirkungen kann ein Streik auf die Gehälter oder das Arbeitsverhältnis haben? Diese und weitere aktuelle Fragen waren Gegenstand einer Podiumsdiskussion, die die Konrad-Adenauer-Stiftung gemeinsam mit der “Association Nationale des Gestionnaires et Formateurs des Ressources Humaines“ (AGEF) Anfang August in Casablanca organisierte. Laut Hicham Zouanat, Vice-Président de la commission sociale de la CGEM, gibt es zwar in Marokko bereits 33 Gewerkschaften, ihnen gehören allerdings nur 10 % der Beschäftigten an und nur ein Drittel der Unternehmen stellt Delegierte frei. Der Respekt vieler Arbeitgeber ist gering, soziale Nachteile oder der Verlust von Zulagen sind die Folge. Der tatsächliche Verhandlungsspielraum von Gewerkschaftsvertretern im Falle eines Streiks ist ebenfalls gering. Darüber hinaus müsse man davon ausgehen, dass nur in jedem fünften Konfliktfall die gesetzlichen Regelungen zum Tragen kämen. Besonders engagiert in allen Gewerkschaftsfragen ist Amal Elamri, Leitungsmitglied der Gewerkschaft UMT und Vizepräsidentin des internationalen Gewerkschaftsverbandes. Nur drei von elf Millionen Arbeitnehmern seien in Marokko steuerlich registriert, während die übrigen acht Millionen informell beschäftigt seien und deshalb auch nicht in den Genuss aller Schutzbestimmungen kommen. Dieses Problem könne, so Frau Elamni, jedoch nicht durch ein detailliertes Streikrecht gelöst werden, sondern verlange nach strengeren Kontrollen der Beschäftigungsverhältnisse. Nur so könne das geltende Arbeitsrecht einheitlich angewendet werden. Der Hauptverantwortliche für die Instabilität des Arbeitsmarktes sei aus ihrer Sicht der marokkanische Staat. In diesem Kontext beklagte sie zudem auch, dass Staatsbedienstete grundsätzlich nicht streiken dürfen und dass noch immer der Artikel 288 des marokkanischen Strafrechts in Kraft sei, der für den Aufruf zum Streik gravierende Haftstrafen vorsieht.

Besonders deutlich wurde in dieser Diskussion die Nähe der marokkanischen Gewerkschaften zur Streikpraxis in Frankreich. Hierzu bildete der Vergleich zu Deutschland eine gute Folie. Auch hier ist das Streikrecht (vgl. Artikel 9, Absatz 3 des Grundgesetzes) geschützt, aber es schützt zugleich auch den Staat und die öffentliche Ordnung, weil es Streiks nur nach Einhaltung einer Friedenspflicht erlaubt. Dies ermöglicht sowohl den Arbeitgebern als auch den Arbeitnehmern Planungssicherheit. Die Teilnehmer der Diskussion stimmten darin überein, dass es drei Möglichkeiten gibt, das Streikrecht zu regeln: entweder über den Markt, über den Staat oder über kollektive Verhandlungslösungen. In Deutschland hat man sich für die dritte Option entschieden, und dies ermöglicht einen konstruktiven Dialog zwischen allen Beteiligten. Diese haben ein gemeinsames Interesse daran, die Tarifautonomie (d.h. Vertragsfreiheit) aufrechtzuerhalten und Streiks solange wie möglich zu vermeiden, und zwar in einer Atmosphäre des inneren Friedens und zum Wohle der Gesellschaft als Ganzer. Der Vergleich unterstreicht die Vorteile: in keinem anderen europäischen Land sind in den letzten 60 Jahren so wenige Arbeitsstunden durch Streik ausgefallen wie in Deutschland. Speziell im Vergleich zu Frankreich – und eben auch zu Marokko – muss betont werden, dass es in Deutschland kein politisches Streikrecht gibt. Es war Konrad Adenauer, der dies 1948/49 verhindert und den Gewerkschaften im Gegenzug ein hohes Maß an betrieblicher und unternehmerischer Mitbestimmung zugestanden hat. Zweifellos ist das deutsche Beispiel nur begrenzt übertragbar. Dennoch bezeichneten es mehrere marokkanische Teilnehmer als bemerkenswert, dass sich auch die Gewerkschaften in Deutschland im Wesentlichen an die Grundregel gehalten haben, dass nur Löhne vereinbart werden können, die durch die Produktivität gedeckt sind. Im Gegenzug für moderate Lohnforderungen müssen dann aber auch Arbeitsplatzsicherung, Bestandsgarantien, gute Beschäftigungsbedingungen, flexible Arbeitszeiten und vor allem eine weitreichende Mitbestimmung stehen.

Konrad-Adenauer-Stiftung Dr. Helmut Reifeld Leiter Auslandsbüro Marokko

© AGEF

Bilatéral —

19 — septembre 2012


Nouveaux membres

ABB ABB est aujourd’hui l’une des plus importantes sociétés d’ingénierie au monde qui aide ses clients à utiliser efficacement l’énergie électrique, à améliorer leur productivité industrielle et à réduire les impacts environnementaux de manière durable. ABB au Maroc est l’entreprise de référence en termes des technologies de l’énergie et de l’automation. Parce qu’elle est la filiale Marocaine du groupe ABB, Elle bénéficie de l’expertise d’un réseau qui s’étend aux quatre coins du monde. Forte d’une équipe complète d’ingénieurs, et techniciens spécialisés, ABB s’impose comme un acteur incontournable et reconnu dans le marché marocain.

Comme le groupe, ABB au Maroc est organisé en cinq divisions: Produits d’énergie, systèmes d’énergie, Produits basse tension, Discrete Automation, and Motion, et Process Automation, afin de servir nos clients efficacement et rapidement, et de les aider à être plus concurrentiels. Avec ces cinq divisions nous fournissons un éventail complet de services de cycle de vie allant des pièces détachées à l’assistance technique en passant par la réparation des équipements, la formation et la surveillance à distance. Contact : 7, Bd Capitaine Vuillanier, Ain Sebâa, B.P. 2648, Casablanca Tél. : +212 (522) 34 90 00 Fax : +212 (522) 34 20 99 Site web : www.abb.com

AICOM EVENTS AICOM EVENTS est l’Agence Internationale de Communication & Evénementiel, crée en 2010 Nos spécialités : • La création, l’organisation et l’animation d’événements • La communication et le conseil • La conception et la réalisation de supports de communication • L’organisation d’événements : particulièrement les salons professionnels et commerciaux Nos valeurs : • Accompagnement : Nous accompagnons nos clients tout au long de la réalisation de leurs projets médiatiques, en leur offrant une large palette de services professionnels. • Innovation : Nous proposons à nos clients des pistes innovatrices qui les distinguent de leurs concurrents. • Confiance : Le respect des idées de nos clients et la confidentialité de leurs projets. Nous capitalisons sur une confiance mutuelle et une relation client favorisée et durable. • Ouverture d’esprit : Avec une équipe jeune, pluridisciplinaire, dynamique et créative prête à accompagner nos clients dans la réalisation de leurs projets.

• Méthodologie : Notre démarche est fondée sur la création d’une relation entre les attentes et les besoins de nos clients et de les mettre au cœur du processus d’élaboration. Nos points forts : • Une entreprise qui privilégié avant tout les relations humaines • Une forte capacité de réaction et de souplesse • Une créativité reconnue • Une équipe jeune totalement impliquée • Une entreprise qui dit non au stress et qui garde le sourire Nos réalisations : • Salon International de l’Energie Solaire « SOLAIRE EXPO » • Salon International d’équipements de la maison & de la femme Contact : AICOM EVENTS Meryem ABOUSSAIF Assistante de direction Tél. : +212 (522) 99 45 85 Fax : +212 (522) 99 48 57 Email : meryem.aicom@gmail.com | m.aboussaif@ymail.com Site Web : www.solaireexpomaroc.com

Argane Wordl Oil (AWO) Créée en mai 2005, Argane World Oil est une société concernée avec l’extraction des huiles végétales en particulier l’huile d’argan alimentaire et cosmétique. La clientèle cible sont les revendeurs de ces huiles, certains laboratoires impliquant ces huiles dans les produits cosmétiques ainsi que des salons de massage. Depuis une trentaine d’année, la recherche s’est intensifiée au Maroc et à l’étranger : on connaît depuis longtemps les propriétés

chimiques, les applications et les effets maintenant avérés scientifiquement des différents composants de l’huile d’argan sur la santé et l’esthétique. Les divers intervenants (chercheurs, laboratoires, producteurs et consommateurs exigeants) ont contribué à l’amélioration de la qualité de l’huile. Avec nos produits d’argan 100% BIO de 1ère pression à froid, vous avez la garantie d’une huile de qualité dont les différentes phases d’élaboration (certaines très pénibles car

uniquement manuelles) sont 100% biologiques et naturelles, garanties sans eau ajoutée ni additif (aucun produit de synthèse, colorant, solvant, dérivé de graisse animale ou agent conservateur). Contact : Argane Wordl Oil Tél. : +212 (528) 21 09 44 Fax : +212 (528) 21 09 44 Email : arganeworldoil@gmail.com Site web : www.arganeworldoil.com

Cabinet Diouri Le Cabinet Diouri est un cabinet d’avocats d’affaires installé à Casablanca depuis 2007. Il compte 15 collaborateurs dont 8 avocats et traite des affaires tant au niveau du conseil corporate qu’au niveau contentieux. Nos principaux clients sont des opérateurs commerciaux et financiers opérant tant au niveau local qu’au niveau international. Contact : Email : avocats@cabinetdiouri.com Site web : www.cabinetdiouri.com Bilatéral —

20 — Troisième trimestre 2012


Nouveaux membres

CROSS ATLANTIC TRADE CROSS ATLANTIC TRADE a été fondée en 2004 dans le but d’Importation, Exportation et Distribution des pièces de rechange automobile d’origine et de qualité supérieure. Notre société se fournit directement auprès des plus gros équipementiers & des principaux grossistes en pièces détachées en Europe et et aux Etats-Unis ce qui nous permet de disposer d’un stock sans équivalent au Maroc à des prix imbattable avec une livraison des milliers de commandes par mois. Notre clientèle se compose principalement des revendeurs des pièces de rechange automobile et accessoirement des particuliers. Le secteur automobile est en effervescence constante, Cross Atlantic Trade s’applique à toutes ses offres quatre principes simples qui changent la donne

des entreprises marocaines: Innovation, Qualité, Expertise & Satisfaction Client et notre souhait : vous faire profiter d’une gamme complète avec les plus bas prix ainsi que nos services et conseils sur les pièces détachées nécessaires à l’entretien et à la réparation de vos automobiles. Contact : Rue Al Bachir Ibrahimi Résidence Listikrare N° B3, 20006 Casablanca Tél. : +212 (522) 44 45 63 Fax : +212 (522) 44 58 72 Email : rzouheir@crossatlantictrade.com Site web : www.crossatlantictrade.com

Imprimerie Moderne Fondée en 1976, l’Imprimerie Moderne a pour spécialité cahiers, agendas et tous autres travaux d’impression. Les entreprises, les librairies et les grandes surfaces de distribution sont la clientèle ciblée de l’Imprimerie Moderne. En total, 28 personnes sont employés pour réaliser vos souhaites. Contact : Imprimerie Moderne FB : www.facebook.com/ImprimerieModerne

PROMAT INDUSTRIEL DU MAROC Fondée en 2004, PROMAT INDUSTRIEL DU MAROC est une société qui a pour activité la commercialisation des produits et services suivants : • Robinetteries Industrielles • Purgeurs, Détendeurs, Vannes de régulations • Traitement des Eaux, Filtrations • Indicateurs de niveau (à glasse et magnétique) • Débitmètre et compteur pour tout fluide • Instrumentations de mesure • Pompes En tant que spécialiste de la vapeur et de la purge des condensats (Economie d’énergie) et pour répondre à l’attente de ses clients, PROMAT INDUSTRIEL DU MAROC propose un diagnostic de réseau vapeur dans le but d’optimiser le rendement énergétique. Ce diagnostic comprend le contrôle de chaque

poste de purge et la fourniture d’un dossier reprenant les points suivants : • Référence de l’unité contrôlée (le type, DN) • Etat de fonctionnement de purgeurs et de vannes • Vérification du choix et dimensionnement de Purgeurs • Relevé des anomalies sur le réseau vapeur et leurs remèdes • Estimation de perte d’énergie

Contact : Promat Industriel du Maroc S.A.R.L. 6, Rue La Participation RD N° 25, Roches Noires, Casablanca Abdelfattah RIZK Ingénieur d’Etat en Agroindustrie Alimentaire Tél. : +212 (522) 40 00 98 Fax : +212 (522) 40 00 89 Email : promatindustriel@gmail.com

Nos clientèles ciblées au Maroc sont les sociétés qui utilisent la vapeur comme source d’énergie. Dans la majorité des unités industrielles, la vapeur a toujours été et reste le moyen économique pour réchauffer ou maintenir en température les produits fabriqués.

WILO MAROC Crée en Janvier 2012, la société WILO MAROC, filiale du groupe WILO (Leader Constructeur Des Pompes A EAU) opère dans trois segments principaux : Leader constructeur des pompes à eau, industrie et assainissement. Ses domaines d’activité: • Station d’épuration et de traitement, Assainissement collectif • Station d’épuration autonome et assainissement individuel • Système d’économie d’eau • Pompes, installations de levage • Efficacité énergétique • Climatisation, chauffage La filiale WILO MAROC a pour ambition de maintenir le leadership des marques du Groupe qui existaient depuis plus de 20 ans au Maroc et qui

Bilatéral —

étaient revendus par de grands distributeurs pour de grandes références notamment (Morocco Mall, Mamounia,Renault Nissan et bien d’autres. Wilo Maroc s’inscrit fortement au développement durable du pays et compte faire bénéficier ses clients du savoir-faire et des 140 ans d’expérience du Groupe, qui est en quête perpétuelle d’innovation, en apportant des solutions techniques efficaces et à haut rendement. Contact : WILO MAROC SARL Lot. 44 Banam La Gracieuse, Quartier Industriel Ain Sebâa, 20250 Casablanca Tél. : +212 (522) 66 09 24 Fax : +212 (522) 66 09 27 Email : contact@wilo.ma Site web : www.wilo.com

21 — Troisième trimestre 2012


Bois & Papier Changement climatique, tournant énergétique et désertification sont des thèmes actuels dont il est question partout. Les forêts, y tiennent directement un rôle important, de même que le traitement du bois et les produits de la forêt. Au Maroc, des sujets comme le recyclage et le traitement des vieux papiers sont particulièrement d’actualité. De plus, au Maroc comme en Allemagne, ces deux secteurs offrent une large gamme d’opportunités : d’une part par rapport à la question du tournant énergétique et de la lutte contre la désertification, on ne peut plus se passer du bois et de sa source, la forêt et d’autre part, ces deux secteurs offrent un grand potentiel d’emplois à pourvoir. Dans ce dossier, nous avons le plaisir de vous donner un bref aperçu du secteur « Bois & Papier » dont les priorités diffèrent selon le pays, mais dont les défis restent les mêmes dans le contexte mondial.

Bilatéral —

22 — Troisième trimestre 2012


Bois & Papier Holz und Papier

Holz und Papier Stichworte wie Klimawandel, Energiewende oder Wüstenbekämpfung sind in aller Munde. Gerade die Wälder spielen dabei eine große Rolle und damit auch der Umgang mit dem Rohstoff Holz und den verarbeiteten Produkten des Waldes. Vor allem in Marokko sind auch Themen wie die Wiederverwertung von Altpapier und Recycling tagesaktuell. Zudem bieten sowohl in Marokko als auch Deutschland beide Sektoren viele Chancen: Der Rohstoff Holz und sein Spender, die Wälder, spielen eine tragende Rolle in der Energiewende und im Aufhalten der Desertifikation, gleichzeitig stellen beide Sektoren eine nicht zu vernachlässigende Anzahl an Arbeitsplätzen zur Verfügung. Im Folgenden möchten wir Ihnen einen Überblick über den Sektor Holz & Papier geben, der zwar in beiden Ländern jeweils andere Schwerpunkte hat, im globalen Zusammenhang aber die gleichen Herausforderungen meistern muss.

232323

Bilatéral Bilatéral Bilatéral — — — — Troisième — septembre — avril trimestre 2012 2012 2012


Marokkos Holzindustrie: das Spagat zwischen Wüstenbekämpfung und Dumpingproblemen Holz ist ein begehrtes Gut in Marokko. Gerade durch den starken Bausektor besteht eine große Nachfrage nach dieser Ressource. Dabei greift die marokkanische Wirtschaft aber nur teilweise auf die eigenen Holzvorkommen zurück, da der Schutz der vorhandenen Waldflächen eine große Rolle in der Wüstenbekämpfung spielt. Im Vergleich zu Algerien oder Tunesien, wo die Waldfläche nur 2,0% bzw. 3,4 % der Gesamtfläche ausmachen, sind 12,7% des marokkanischen Bodens von Wäldern bedeckt, was absolut eine Fläche von 9.037.714 ha ergibt. Marokkanische Wälder sind heterogen, jedoch ist zwischen Laub- (v.a. Steineichen, Korkeichen, Arganbäume, Johannisbrotbaum und Akazien) und Nadelwäldern (u.a. Atlaszeder, Thuja, Schwarzkiefern und Wacholder) zu unterscheiden, deren Verteilung von den verschiedenen bioklimatischen und topographischen Zonen abhängt wie auch vom Eingreifen des Menschen. Ausführende Organ der Regierungspolitik zum Schutz und zur nachhaltigen Entwicklung dieser Waldressourcen ist das sogenannte “Hochkommissariat für Wasser, Wald und Desertifikationsbekämpfung, Wald und Desertifikationsbekämpfung“ (Haut Commissariat aux Eaux et aux Forêts et à la Lutte Contre la Déserfication [HCEFLCD]), an dessen Spitze der ehemalige marokkanische Botschafter in Deutschland, Dr. Abdeladim Lhafi steht. Neben diesen exekutiven Funktionen, ist das Kommissariat auch mit strategischen und koordinativen Aufgaben betreut.

Die Nutzung von Holz- und Waldprodukten Die Nutzung der Wälder besteht nicht nur aus dem Abholzen und Vermarkten von Holz, sondern auch von Kork und anderen in Waldregionen angesiedelten Produkten wie Alfagras, Pilzen, Früchten, Saatgut oder Gewürz- und Heilpflanzen. Erste Reglementierungen der Nutzung kamen durch das königliche Dekret (Dahir) vom 10. Oktober 1917 und dessen Modifizieren vom 20. September 1976, wobei heute vor allem der Ausgleich von maximaler Ausnutzung und der Bewahrung der Produktionsfähigkeit des jeweiligen Ökosystems ins Blickfeld gerückt ist. Die kommerzielle Produktion von Holz belief sich im Jahresmittel in den Jahren 2006-2009 auf folgende Mengen: • 114.000m3 Bauholz aus Zeder, das vorwiegend aus den Wäldern um den Mittleren und Hohen östlichen Atlas kommt • 108.000m3 Bauholz aus Kiefer, dessen Ursprung die Wälder von Maâmora, des Gharb, des Rif und der Region um Taza-Taounate ist • 365.000m3 Industrieholz aus Eukalyptus, das aus den Maâmora-Pflanzungen, aber auch aus El Jadida und Tanger kommt • 571.000 Ster Feuerholz aus Steineiche, dessen Ursprung der Mittlere Atlas ist • 10.000 Tonnen Kork u.a. aus dem Maâmora-Wald und der Region von Taza Die nationale Holzproduktion deckt ungefähr 30% des Landesbedarfs an Bauholz und Industrieholz, weshalb bei Koniferen und Tropenholz auf Importe aus Europa und dem Subsahara-Afrika zurückgegriffen werden muss. Allein Kork und die nicht holzartigen Produkte sind im Wesentlichen für den Export gedacht. Die Veräußerung dieser Waldprodukte geschieht jährlich mithilfe von öffentlichen Ausschreibungen auf regionaler Ebene. Für die Jahre 1997-2006 sind folgenden Zahlen zu nennen: Jahr

Bauholz (in m3)

Industrieholz (in m3)

Feuerholz (in Ster)

Kork (in t)

Tannin (in t)

Andere Produkte (in t)

1997

64.551

64.516

533.481

16.148

1

1.793

1998

256.564

719.891

1.283.469

16.069

7.613

48.464

1999

155.563

87.380

670.671

13.443

5

6.250

2000

207.126

362.253

813.064

11.378

2.268

13.963

2001

193.864

374.856

683.742

14.180

6.037

23.665

2002

264.398

278.057

694.090

15.125

3.763

11.295

2003

159.505

350.307

628.358

14.486

4.998

36.466

2004

187.958

379.796

496.592

11.906

2.113

36.988

2005

260.630

324.882

638.185

8.482

211

32.714

2006

218.038

391.547

575.085

10.420

695

53.438

Veräußerung von Holz und anderen nicht holzartigen Waldprodukten (1997-2006), Quelle: HCEFLCD Die Holzwirtschaft Insgesamt werden 50% der Waldfläche Marokkos für die Wichtiger Bestandteil der marokkanischen Holzwirtschaft ist die Holzproduktion genutzt. Die gesamte Waldfläche leistet neben der Sperrholzbranche, die erst jüngst Schlagzeilen gemacht hat. Wichtige Desertifizierungsbekämpfung auch zur Einkommenssicherung einer Teilnehmer des Marktes, der zwischen 1,5 und 2 Milliarden DH schwer großen Anahl der Bevölkerung ihren Beitrag, die direkt wie indirekt ist, sind u.a. Panel Wood, Sid Bois und Cema Bois. Letztere führen einen großen Anteil ihres Lebensunterhaltes aus der Waldwirtschaft mit 3 Produktionsstätten in Casablanca, Meknès und in Gabun den bezieht. Durch die Nutzung allein der Hälfte der Waldfläche zur Markt an. Cema Bois war die erste marokkanische Firma, die in den Holzproduktion ist Marokko allerdings stark von Holzimporten gabunischen Markt investierte, da das dort erhältliche Okome-Holz abhängig. Im Jahre 2009 importierte das Land 115.079 Tonnen wichtiger Bestandteil für die Herstellung von Holzplatten ist, dem Holz im Gegenwert von 664 Millionen DH, was ein Mittel von 577 Herzstück der Sperrholzbranche. Im Laufe der Jahre gelang es der DH/t ausmacht. 85% der Importe waren dabei zur Deckung der Firma eine Vormachtstellung auf dem Markt zu erlangen, die nun Nachfrage im Bausektor gedacht. Der marokkanische Holzmarkt durch massive chinesische Importe bedroht erscheint. Wurden im an sich setzt sich aus mehr als 500 Firmen zusammen, die mehr Jahre 2006 jährlich noch 1.316m3 Sperrholz aus China importiert, als 10.000 Arbeitsplätze bieten. Seit 2002 haben diese nun auch so waren es 2010 schon 12.528m3. Genau gegen diese Importe und die Möglichkeit sich in einer Dachorganisation des Sektors, dem deren Preise wurde erst jüngst mit dem ersten Anti-Dumping-Gesetz “Verband der Forstindustrien, der Graphischen Künste und der der marokkanischen Geschichte vorgegangen, dessen Ausgangspunkt Verpackungsindustie“ (Fédération des Industries Forestières, des Arts eine Anfrage von Cema Bois war. So berührt auch die marokkanische Graphiques et de l’Emballage [FIFAGE]) zu sammeln. Die Produktion Holzwirtschaft aktuelle Fragen von Klimaschutz bis Dumpingpreisen. Quellen : dieses Sektors fährt jährlich ca. 3 Milliarden DH ein. http://www.eauxetforets.gov.ma, Construire, L’Economiste , www.les500.com

Bilatéral —

24 — Troisième trimestre 2012


Dossier Holz und Papier | Dossier Bois & Papier

Bilatéral —

25 — septembre 2012


Un bouclier antidumping contre le contreplaqué chinois Historique! Le contreplaqué chinois a été le premier produit à faire l’objet d’un droit antidumping au Maroc. D’autres enquêtes du ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies sont en cours d’instruction: PVC importé des Etats-Unis, insuline et rond à béton. L’affaire du contreplaqué, elle, a connu plusieurs rebondissements. Et où le département du Commerce extérieur a dû composer avec le mutisme des exportateurs-producteurs de l’Empire du milieu. C’est ce même scénario auquel à dû faire face l’Union Européenne. Ce qui n’a pas empêché Bruxelles d’instaurer début février 2011 de nouvelles mesures antidumping définitives sur le contreplaqué d’Okoumé importé de Chine. Rabat ne fait donc pas l’exception en instaurant un droit antidumping définitif de 25 % sur 5 ans. Difficile de savoir à compter de quelle date exactement ce délai court. Toujours est-il que l’application de cette mesure a été recommandée le 20 juillet 2012 par la Département du Commerce Extérieur lors de la réunion de la Commission Consultative des Importations. Auparavant la même commission a jugé bon d’adopter en mai 2012 un droit antidumping provisoire (25 %) pour une durée de 6 mois. Comment a-t-on pu arriver à ce résultat ? Les enquêteurs du Commerce extérieur ont conclu à l’existence d’un lien de causalité entre le dumping causé par le contreplaqué importé de Chine et le dommage subi par l’unique producteur national, Cema Bois de l’Atlas. Il s’agit ici du contreplaqué « composé exclusivement de feuilles de bois d’une épaisseur inférieure à 6 mm en Okoumé ou en bois divers… », précise le rapport d’enquête. La marge du dumping constaté dépasse les 27 %. Un pourcentage qui est largement supérieur au seuil toléré (moins de 2 %) par l’article 5.8 de l’accord international antidumping de 1994. « Nous regrettons que notre pays soit le premier à être concerné par une enquête antidumping au Maroc. J’espère que ce dossier sera traité avec objectivité et équité », déclare Liu Baogui, conseiller économique et commercial de l’ambassade de Chine au Maroc. Les exportateurs de l’Empire du milieu « n’ont pas répondu aux questionnaires d’enquête » envoyés par le département du Commerce Extérieur. Que faire alors? L’ambassade de Chine s’est plus ou moins rattrapée en remettant une liste des prix des revendeurs de contreplaqué. Elle a servi ainsi à calculer la valeur normale du produit chinois. Indice qui permet, au même titre que le prix à l’exportation, de calculer la marge de dumping. Les données des transactions d’importation recoupées avec celles de l’Office de change ont aiguillé finalement les enquêteurs pour constater « l’existence d’un dommage important et des liens de causalité ». L’analyse du dommage subi par CEMA Bois de l’Atlas porte sur la période allant du 1er janvier 2007 à fin décembre 2010. La plaignante, filiale du groupe Safari, a vu d’abord ses indicateurs économiques passer au rouge: production, volume de vente, taux d’utilisation des capacités de Bilatéral —

production, part de marché… Ensuite, l’enquête a établi l’existence « d’une marge de sous cotation globale frôlant les 29% ». En cause, un prix de vente du contreplaqué chinois « anormalement bas » à celui de CEMA Bois de l’Atlas. L’entreprise que dirige Ali Fassi Fihri a dû vendre, en 2009 et 2010, à des tarifs en moyenne inférieurs aux coûts de production. Une vente à perte qui ne lui a pas permis de préserver ses parts de marché. Le lien de causalité a été déterminé par « le volume prépondérant » du contreplaqué chinois importé. Couplé à des prix de dumping, le contreplaqué local a capitulé face à cette concurrence déloyale. Le constat des enquêteurs est sans équivoque: ni les importations d’autres pays, ni l’éventuel manque de compétitivité de la filiale du groupe Amrani (très dynamique à l’export) ne peuvent être retenus comme facteurs supplémentaires de l’existence d’un dumping. Malgré la mise en place d’un droit antidumping, CEMA Bois de l’Atlas n’est pas totalement satisfaite: « Notre demande basée sur le prix de revient fait ressortir un taux beaucoup plus élevé. Or comme les producteurs chinois n’ont pas répondu à l’enquête, le ministère s’est basé sur le relevé des prix pratiqués en Chine. Le produit écoulé sur le marché chinois, tout en étant de qualité moindre, se vend plus cher que celui exporté. C’est une preuve irréfutable de dumping », estime son DG Ali Fassi Fihri. Pour l’Association professionnelle des importateurs de bois l’enjeu est ailleurs. Sa secrétaire générale, Catherine Hotelin, fait remarquer l’existence d’une double taxation: « Le droit antidumping (25%) se réfère à la valeur déclarée figurant dans le contrat d’achat. Or les droits de douane payés par les importateurs se basent sur un taux majoré indexé à la mercuriale et ceci quelle que soit la valeur déclarée. L’application de deux taux va encourager encore plus les sous déclaration. Il faudrait mieux unifier les taux de taxation ». Ces droits de douane planchés permettent en fait de contrer la sous facturation. Deux bases de taxation pour un seul produit est-ce juste? Un droit antidumping est une mesure de défense commerciale. La douane retient en revanche « un taux majoré non seulement pour le contreplaqué mais pour beaucoup d’autres produits. En tant que percepteur fiscal, elle applique la majoration de manière discrétionnaire pour lutter contre la fraude », estime une source proche du dossier. Faiçal FAQUIHI

26 — Troisième trimestre 2012


Dossier Holz und Papier | Dossier Bois & Papier

Ein Antidumping-Schutz gegen chinesisches Sperrholz Sperrholz schreibt Geschichte! Chinesisches Sperrholz ist das erste Produkt, das Ziel eines Antidumpinggesetzes in Marokko wurde. Weitere Untersuchungen des Ministeriums für Industrie, Handel und Neue Technologien sind geplant: PVC aus den USA, Insulin und Betonstahl. Der Fall “Sperrholz“ hat mehrere Entwicklungsetappen durchgemacht. Und das, obwohl das Departement des Außenhandels mit dem Schweigen der Exporteure und Produkteure aus dem Reich der Mitte kämpfen musste. Mit genau demselben Szenario hatte auch die Europäische Union zu kämpfen. Das hinderte Brüssel allerdings nicht, Anfang Februar 2011 neue Maßnahmen gegen Sperrholz aus Okoumé-Holz, das aus China importiert wird, in Angriff zu nehmen. Rabat bildet also keine Ausnahme mit seinem Antidumpingzoll von 25% auf fünf Jahre. Es ist allerdings schwer zu sagen, ab wann genau diese Frist anläuft. Die Durchsetzung dieser Maßnahme wurde am 20. Juli 2012 vom Departement für Außenhandel während einer Versammlung der Beratenden Kommission für Importe (Commission consultative des importations) beschlossen. Im Vorfeld hatte dieselbe Kommission einen vorläufigen Antidumpingzoll (25%) für die Dauer von sechs Monaten ab Mai 2012 beschlossen. Wie kam es dazu? Die Marktforscher des Außenhandels erkannten einen kausalen Zusammenhang zwischen dem Dumping, das durch aus China importiertes Sperrholz verursacht wird und dem wirtschaftlichen Schaden für den einzigen nationalen Hersteller, Cema Bois de l’Atlas. Hierbei handelt es sich um Sperrholz, das “ausschließlich aus Okoumé-Holz oder anderem Holz mit einer Breite von weniger als 6mm zusammengesetzt ist…“, präzisiert die Untersuchung. Die festgestellte Dumpingpreisspanne hat 27% überstiegen. Dabei handelt es sich um einen Prozentsatz, der die tolerierte Schwelle (weniger als 2%), die im Artikel 5.8 der internationalen Antidumpingübereinkunft 1994 beschlossen worden war, bei weitem übersteigt. Wir bedauern, dass unser Land als erstes von einer “Antidumpinguntersuchung Marokkos betroffen ist. Ich hoffe dass dieser Fall mit Objektivität und Fairness behandelt wird“, erklärte Liu Baogui, Wirtschafts- und Kommerzberater der chinesischen Botschaft in Marokko. Die Exporteure aus dem Reich der Mitte haben nicht “auf die Fragebögen der Untersuchung geantwortet“, die vom Departement für Außenhandel versandt worden waren. Was ist also zu tun? Die chinesische Botschaft hat Versäumtes nachgeholt, indem sie eine Preisliste der Sperrholzhändler einreichte. Damit half sie dabei, den normalen Wert der chinesischen Produkte zu bestimmen. Ein Indiz das es ermöglicht, in gleicher Weise wie den Exportpreis, auch die Dumpingrate zu berechnen. Die Angaben zu den Transaktionen des Importes verglichen mit denen des Office de Change brachten die Marktforscher schließlich dazu, die Existenz einer beachtlichen Schädigung und eine “kausale Verbindung“ zu erkennen. Die Schadensanalyse von Cema Bois de l’Atlas umfasst den Zeitraum vom 1. Januar 2007 bis Ende Dezember 2012. Der Beschwerdeführer, eine Filiale der Safari Gruppe, sah zunächst seine Wirtschaftsindikatoren ins Minus rutschen: Produktion, Verkaufsvolumen, Auslastung der Produktionskapazitäten, Marktanteil, … Später erbrachte die Untersuchung die Erkenntnis über die Existenz einer Preisunterbietungsspanne von insgesamt 29%. Beschuldigt wurde der Verkaufspreis von chinesischem Sperrholz der “abnormal niedrig“ sei im Vergleich zu dem von Cema Bois d’Atlas. Das Unternehmen, das von Ali Fassi Fihri geführt wird, musste 2009 und 2012 zu Tarifen verkaufen, die unter den Produktionskosten lagen. Ein Verlustverkauf, der es dem Bilatéral —

Unternehmen nicht erlaubte seinen Marktanteil zu wahren. Die Ursache liegt bei dem ausschlaggebenden Volumen van importiertem, chinesischem Sperrholz. Angesichts der Dumpingpreise dieser unlauteren Konkurrenz musste das lokale Sperrholz kapitulieren. Die Schlussfolgerung der Marktforscher ist eindeutig: Weder die Importe aus anderen Ländern, noch der mögliche Mangel an Wettbewerbsfähigkeit der Filiale der Amrani Gruppe können als zusätzliche Faktoren für die Existenz von Dumping berücksichtigt werden. Trotz der Umsetzung eines Antidumpingzolls ist Cema Bois d’Atlas nicht zufrieden: “Unsere auf dem Selbstkostenpreis beruhende Nachfrage ergab eine viel höhere Rate. Da die chinesischen Produzenten nicht auf die Untersuchung reagiert haben, stützte sich der Minister auf die Erhebung der Preise in China. Das Produkt, das auf dem chinesischen Markt verkauft wird, ist zwar von geringerer Qualität, verkauft sich aber trotzdem zu einem Preis, der höher ist als der Exportpreis. Dies ist ein unwiderlegbarer Beweis für Dumping“, sagte Ali Fassi Fihri. Für den Professionellen Verband der Holzimporteure (l’Association professionnelle des importateurs de bois) liegt das Problem an anderer Stelle. Die Generalsekretärin, Catherine Hotelin, verweist auf die Existenz von Doppelbesteuerung: “Der Antidumpingzoll (25%) bezieht sich auf den Wert der im Kaufvertrag aufgeführt wird. Die Zolltarife, die von den Importeuren gezahlt werden, basieren auf einer erhöhten Rate gekoppelt an den Marktbericht und dieser ist unabhängig von dem deklarierten Wert. Durch die Anwendung der beiden Raten wird die Dunkelziffer noch gefördet. Es wäre besser, die Steuersätze zu vereinheitlichen.“ Diese doppelten Zolltarife erlauben es tatsächlich der ungenügenden Rechnungstellung entgegenzutreten. Zwei Grundlagen für Steuersätze für ein einziges Produkt – ist das gerechtfertigt? Ein Antidumpingzoll ist eine Maßnahme zur kommerziellen Verteidigung. Der Zoll behält nicht nur eine “höhere Rate für Sperrholz sondern für viele andere Produkte zurück. Als Steuerbeamter wendet er Erhöhungen nach Ermessensmethoden an, um gegen den Betrug anzukämpfen“, äußerte eine ein Insider. Faiçal FAQUIHI

27 — Troisième trimestre 2012


Interview avec Mounir El Bari Président de la FIFAGE

« Ce qui inquiète davantage nos industries ce sont le dumping, la sous facturation et les certificats d’origine de complaisance » Le secteur du papier et carton compte plus de 6.000 emplois directs sans oublier les emplois indirects. Et s’il continue de progresser il n’en demeure pas moins que la filière papier doit faire face à la même problématique : flambée du prix du bois à l’import. Concernant le carton ondulé, la filière accuse depuis quelques mois une baisse de la demande au Maroc tous secteurs confondus augurant de l’arrivée de la crise ! Cela dit depuis 2005 le secteur papier /carton s’est bien organisé : fusion- absorption et des rachats afin de faire face à la concurrence des pays voisins ainsi qu’à certaines pratiques déloyales. Derrière ce secteur, la Fédération des Industries Forestières des Arts Graphiques et de l’Emballage, qui, comme l’explique son Président Mounir El Bari, milite pour la promotion de ce secteur. L’industrie marocaine du papier et carton a enregistré, ces dernières années, une progression constante. Mais à l’heure où la crise économique mondiale a secoué des secteurs d’activité en entier, cette industrie, par filières, a-t-elle pu tirer son épingle du jeu ? Notamment face à une volatilité des matières premières ? Tout d’abord, nous traiterons le cas de la matière première utilisée pour la fabrication du papier ; il s’agit de la pâte à papier et des déchets de vieux papiers. Pour ce qui est de la pâte à papier, La Cellulose du Maroc, seul fabricant de pâte à papier au Maroc, continue d’affronter la même problématique : flambée du prix du bois à l’import surtout que le bois d’eucalyptus local ne couvre pas les besoins de La Cellulose du Maroc. A noter que ce fabricant exporte plus de 60 % de sa production et se retrouve sur le marché international aussi bien à l’achat de la matière première qu’à la vente de son produit fini : pâte à papier fibre courte.

La société Saudia Paper (Groupe Saoudien) qui devait acheter une bonne partie du capital de La Cellulose du Maroc s’est désistée suite à une mauvaise visibilité sur le marché international. Pour ce qui est des vieux papiers utilisés par la plupart des papetiers Marocains, ce secteur continue de vivre l’anarchie totale et reste toujours soumis à la loi de l’offre et la demande. Notre fédération, la Fifage, milite pour organiser ce secteur en amont de l’industrie papetière. C’est ainsi que la fédération a organisé au mois de juin dernier une rencontre à la CGEM pour promouvoir ce secteur et pour lancer un appel à l’administration marocaine pour mieux organiser le recyclage du papier/ carton au Maroc. Deux évènements phares lors de cette après midi sont à noter: • La projection d’un film sur le secteur de ramassage des vieux papiers et cartons au Maroc, film sponsorisé par la société GPC, • La signature d’une convention avec l’association L’heure Joyeuse afin de lancer des opérations pilote de ramassage dans quelques quartiers de Casablanca et /ou de Rabat. Aujourd’hui, tout le monde, l’Administration, les Professionnels, la Collectivité locale doivent se tenir la main pour promouvoir ce secteur qui ne ramasse que 30 % de ce qu’il consomme ; Ce qui est pire : des sociétés étrangères se sont installées au Maroc pour exporter les vieux papiers alors que notre pays en a un grand besoin. Pour ce qui est de l’industrie papetière, deux types de papier sont fabriqués au Maroc : • Les blancs, surtout le papier impression écriture qui subit toujours la problématique de l’importation massive surtout du cahier scolaire depuis la Tunisie et les ramettes de photocopies qui s’importent à des prix défiant toute concurrence : le résultat est le Dumping. • Les bruns, papier pour ondulé, matière première essentielle pour la fabrication du carton ondulé.

Bilatéral —

28 — Troisième trimestre 2012


Dossier Holz und Papier | Dossier Bois & Papier

Pour ce qui est du carton ondulé, nous assistons depuis quelques mois à une baisse de la demande au Maroc tout secteur confondus : la crise s’installe doucement et sûrement au Maroc ! Deux types de produits ondulés : • Les caisses américaines destinées à l’industrie nationale : le résultat est un ralentissement de la consommation du carton par l’industrie Marocaine. • Les plateaux agricoles destinés à l’export de la tomate et des oranges marocaines ; cette partie de l’emballage agricoles a subi de plein fouet la crise Européenne, la baisse de la production des plateaux agricoles étaient de quelques 20 % courant la campagne agricole 2011/2012. Par ailleurs, nous subissons directement la crise espagnole puisque les sociétés espagnoles et surtout andalouses exportent au Maroc à des prix défiant toute concurrence et de 25 % moins cher que le prix appliqué par ces Espagnols sur leur sol. Les filières sont-elles assez intégrer pour créer une industrie forte et compétitive face à la concurrence des pays voisins ? Justement depuis quelques années et précisément depuis 2005 le secteur papier/carton s’est bien organisé à travers une fusion- absorption et des rachats. Aujourd’hui, tous les groupes sont intégrés et font face à la concurrence des pays voisins. Ce qui inquiète davantage nos industries ce sont le dumping, la sous facturation et les certificats d’origine de complaisance. Cette industrie est-t-elle arrimée aujourd’hui au marché mondial ? Profite-t-elle des différents ALE signés par le Maroc ? Certains effets indésirables ont été également palpés notamment au niveau de la papèterie scolaire ? L’industrie du papier est très capitalistique et le fait que le Marocain ne consomme que très peu de papier et carton (15 kg par an/habitant), le Maroc n’est donc pas un pays qui peut exporter le papier à des prix compétitifs, car il n’y a pas d’économie d’échelle. Pour le carton ondulé, le Maroc est compétitif et exporte vers pas mal de pays africains notamment la Mauritanie, le Sénégal etc. Enfin, quel est le poids économique de cette industrie en termes de PIB, emplois et création de valeur Le secteur du papier /carton emploi plus de 6.000 personnes sans compter quelques 10.000 chineurs qui ramasse les déchets de vieux papiers et cartons sur tout le territoire national. Propos recueillis par Imane Bouhrara Journaliste à Finances News Hebdo www.financenews.press.ma

Bilatéral —

29 — Troisième trimestre 2012


Die Papierindustrie in Marokko Allgemeine Informationen Der internationale Markt für Papier und Karton wird von Nordamerika, Skandinavien, China und Japan dominiert. Diese Länder sichern alleine rund 70% der weltweiten Zellstoffproduktion und 58% der Papier- und Kartonherstellung, während der Anteil der Europäischen Union mit 10% eher gering bleibt. Seit 1997 genießt die Branche der Papierindustrie in Marokko eine gewisse Stabilität. Lediglich in zwei Bereichen wurden signifikante Veränderungen verzeichnet: Während die Zahl der Angestellten um rund 25% gekürzt wurde, nahmen die Investitionen um fast 68% zu. Zwischen 1997 und 2001 konnte außerdem eine Zunahme der Produktion verzeichnet werden. Die Papierindustrie in Marokko macht ca. 2,8 % des BIP (2009) aus und beschäftigt etwa 5.000 Personen (2009, 4709 im Jahr 2007). Insgesamt wurden im Jahr 2007 135.000 Tonnen Papiermasse, 216.000 Tonnen Papier und 224.000 Tonnen Karton produziert, so dass die Branche einen Umsatz von 4,144 Milliarden Dirham erzielen konnte. Der Sektor spielt sich im Wesentlichen innerhalb einer kleinen Gruppe von Unternehmen ab, während insgesamt etwa 100 (2003) Unternehmen existieren, die im Bereich der Papierindustrie tätig sind. Papier- und Kartonproduktion (2006)

Die Branche der Papier- und Kartonindustrie Marokkos ist in zwei Bereiche zu unterscheiden: Die Produzenten der Rohstoffe zur Herstellung von Papier und Karton sowie die Zwischenprodukte Papier und Karton einerseits, und die Fabrikanten der Endprodukte aus Papier und Karton andererseits. Der Sektor ist gekennzeichnet von einer gegenteiligen Entwicklung der beiden Bereiche: Während die Produktionsmenge von Papiermasse zwischen 1997 und 2003 quasi stagnierte, wurde die Herstellung von Fertigprodukten aus Papier und Karton um mehr als 71% gesteigert. Der Bereich der Herstellung von Endprodukten aus Papier und Karton trägt zu 75% der gesamten Produktion der Branche bei und erwirtschaftet rund 68% der Nettowertschöpfung der Papier- und Kartonindustrie. Bei den hergestellten Fertigprodukten handelt es sich allerdings um Produkte, die auf den marokkanischen Markt abgestimmt und daher zum Großteil nicht für den Export bestimmt sind. Im Jahr 2009 übernahmen nur knapp zehn Unternehmen mehr als 65% der inländischen Produktion dieser Fertigprodukte. Zu diesen Unternehmen zählten unter anderem: CMCP, SafripacPapelera de Tétouan (heute Med Paper), Gharb Papier Carton (GPC), Sonacar, Transfor Papier und Marembal. Ähnlich begrenzt ist auch der Kreis der Unternehmen, die 2009 das Gros der Herstellung der Zwischenprodukte Papier und Karton übernahmen: CMCP, Safripac-Papelera de Tétouan (heute Med Papier), Sifap, Sipat und Lex Papier. Diese sechs Unternehmen produzieren knapp 200.000 Tonnen, während der Bedarf des einheimischen Marktes allerdings bei ca. 500.000 Tonnen (2006) liegt. Dies entspricht einem Pro-Kopf-Verbrauch von 14,5 kg pro Jahr. Verglichen mit Nachbarländern (Tunesien und Türkei 35kg, Spanien 125kg) oder Deutschland (159kg) ist dieser Verbrauch verschwindend gering.

Quelle : L’Industrie du Papier et Carton – Janvier 2006, Etude Sectorielle réalisée par Brahim El Kadiri et Mamoun Tahri Joutei (http://www.cabinetseddik.com/enTelechargement/Etudes-sectorielles/ BMCE/lindustrie-du-papier-et-du-carton.pdf), S. 10.

Die drei Hauptproduzenten der marokkanischen Papier- und Kartonindustrie Die Papier- und Kartonindustrie Marokkos wird von CMCP und Cellulose du Maroc dominiert. Diese beiden Unternehmen stellen fast 45% der Gesamtproduktion des Sektors:

Groupe CMCP (Compagnie Marocaine des Cartons et des Papiers) – International Paper CMPC ist mit ca. 51% Marktanteil (2006) das führende Unternehmen der marokkanischen Papierindustrie. Entstanden ist die Gruppe aus Fusionen mit den Unternehmen Carsud, Ogden Maghreb, Ondumar und Shems. Im Jahr 2003 folgte die Fusion mit Finapack, einer Holding der Familie Qadiri. Ab 2005 beteiligte sich International Paper zu 66% an dem Unternehmen, während die restlichen 34% weiterhin bei Finapack lagen. Die Familie O’Hana, eine der Gründerfamilien des Verpackungsunternehmens, hatte sich im Juni 2005 zurückgezogen. Im Jahr 2007 wurde das Unternehmen schließlich von International Paper absorbiert. CMCP profitierte von der Fusion durch den technischen Fortschritt, das weltweite Netzwerk und neue Verpackungslösungen von International Paper. CMCP besteht aus Niederlassungen in Casablanca, Kénitra und Agadir und beschäftigt rund 1.200 Mitarbeiter. Seit 2000 ist das Unternehmen ISO 9001 zertifiziert. Die Produktionskapazität der Papierherstellung liegt bei 125.000 Tonnen pro Jahr (2006). Rohstoffe für die Herstellung bei CMCP sind chemische Materialien und Altpapier. Das Rohmaterial zur Herstellung von Karton besteht zum Teil aus selbst hergestelltem und importiertem Papier. Die jährliche Herstellung von Karton beläuft sich auf rund 200.000 Tonnen.

Bilatéral —

30 — Troisième trimestre 2012


Dossier Holz und Papier | Dossier Bois & Papier

Cellulose du Maroc Cellulose du Maroc wurde 1952 gegründet und ist der einzige Hersteller von Papiermasse - Rohstoff für die Papier- und Kartonherstellung. Die Produktionskapazität des Unternehmens beläuft sich auf rund 125.000 Tonnen (2002). Etwa 80% des Umsatzes ergeben sich durch den Export des Zellstoffes. Das Unternehmen hat verschiedene Modernisierungen und Erweiterungen erfahren, beschäftigt heute 240 Mitarbeiter und ist eine Filiale der CDG Développement Holding. Aufgrund des Rohstoffmangels sieht sich der einzige Fabrikant von Papiermasse dazu gezwungen Holz zu exorbitanten Preisen zu importieren. Med Paper (Safripac et Papelera) Zwischen Safripac und Papelera kam es im Jahr 2008 zunächst zur Unterzeichnung einer Übereinkunft zur gegenseitigen, strategischen Annäherung. Darauf folgte zur Verbesserung der Wettbewerbsfähigkeit auf dem nationalen und internationalen Markt die Fusion zwischen Safripac und Papelera de Tetouan sowie die anschließende Namensänderung der neuen Entität zu Med Paper“. Neue Maschinen sollten den Energieverbrauch senken und für eine effektivere Produktion sorgen, um eine Steigerung von 21.000 Tonnen im Jahr 2009 auf 42.000 Tonnen bis 2013 zu erzielen. Eine Erweiterung der Produktpalette war ebenfalls Teil der Zielsetzung des neuen Unternehmens Med Paper. Das Kapital von Med Paper liegt zu etwa 60,5% bei der Familie Sefrioui, zu 23,7% bei Cellulose du Maroc und zu 10,2% bei CDG Developpement. Safripac (Société de financement et de réalisation industrielle des papiers et cartons), Unternehmen der Familie Sefrioui mit Sitz in Tanger, war 1976 gegründet worden. Das Unternehmen war spezialisiert auf die Fabrikation und Verarbeitung von Papier für Verpackungen und für den Druck. Papelera de Tetouan wurde 1948 gegründet und gehörte seit 2004 zu 26% CDG Developpement und zu 63% Cellulose du Maroc. Die Rohstoffe der Papierindustrie Für den Großteil der Papierunternehmen ist der hauptsächliche Rohstoff recyceltes Altpapier. In Marokko werden mehr als 450.000 Tonnen Papier verbraucht, bisher allerdings nur knapp 25% des verbrauchten Papiers recycelt (im Vergleich zu 60% in Europa). Der Gesamtverbrauch von Altpapier wird auf 135.000 Tonnen geschätzt. Die Fabrikation der Rohstoffe für die Herstellung von Papier und Karton wird im Wesentlichen von sechs Fabriken gesichert. Insgesamt wurden im Jahr 2002 rund 193.500 Tonnen produziert, während der Verbrauch auf 400.000 Tonnen geschätzt wird. Die nationale Produktion deckt somit nur knapp 50% des Verbrauches ab. Export Der Export der Papierindustrie repräsentiert mit einer Höhe von 614 MDH rund 12,8% der industriellen Produktion von Papier und Karton. Er wird von zwei Produkten dominiert: Papiermasse (64%) und Fertigprodukte aus Papier und Karton (36%). Der Export an Papiermasse nimmt allerdings stetig ab (ca. 20% an Volumen und Wert). Im Hinblick auf den gesamten Export des Landes belegte die Papierindustrie 2002 0,9% und 2004 0,67%. Zwischen 2002 und 2003 wurde ein Rückgang der Exporte um 23% festgestellt. Mehr als 30% des Exportes aus dem Papiersektor gehen in afrikanische Nachbarländer (Tunesien 11%, Elfenbeinküste 11%, Ägypten 5%). Ziele marokkanischer Exportware der Papierindustrie in Europa sind vor allem: Frankreich (16%), England (13%), Italien (10%) und Deutschland (5%).

Import Der Import von Rohstoffmaterialien der Papier- und Kartonherstellung entspricht fast der gesamten Höhe des im Inland produzierten Materials. Während der Bedarf des einheimischen Marktes bei ca. 500.000 Tonnen (2006) liegt, werden in Marokko nur knapp 200.000 Tonnen produziert. Folglich müssen mehr als 50% des Bedarfs importiert werden. Trotzdem wurde zwischen 2002 und 2004 ein Rückgang des Importes von Rohstoffen um 23% verzeichnet. Gleichzeitig nahm der Import von Fertigprodukten aus Papier und Karton, vor allem Bücher und Verpackung aus Pappe, um 31% zu. Im Jahr 2004 importierte die Papier- und Kartonindustrie Materialien im Wert von insgesamt beinahe 2,6 Millionen DH – eine Steigerung von 0,4% im Vergleich zu 2002. Der Import von Papiermasse ist dagegen mit nur 3% der gesamten Importe des Sektors relativ niedrig. Im Jahr 2002 lagen die Importe der Papierindustrie bei 2,01% und 2004 bei 1,7% aller Importe des Königreiches. Die wichtigsten Importeure der Branche sind Frankreich (24%) und Spanien (20%), daneben aber auch Länder wie Schweden (9%), Saudi Arabien (7%), Italien (5%), USA (4%), England (4%) und Deutschland (3%). Besonders die begrenzte Produktpalette des marokkanischen Marktes fördert den Import. Perspektiven Seit 2005 profitiert die marokkanische Papier- und Kartonindustrie von einer durchaus positiven Entwicklung, deren Potential bereits von internationalen Akteuren erkannt wurde. Fachleute der Branche nehmen an, dass die Nachfrage in Anbetracht des Wirtschaftswachstums und des Konsums (steigende Lebenserwartung und Alphabetisierung) in Marokko wachsen wird. Um von den positiven Entwicklungen weiter profitieren zu können muss sich die marokkanische Papierindustrie organisatorisch und technologisch neu strukturieren. Bereits 2007 wurden Investitionen in Höhe von 200 Millionen DH getätigt um die Produktivität zu steigern und internationalen Normen (ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001) gerecht zu werden. Um Energiekosten einzusparen, soll auf Biomasse und Naturgas zurückgegriffen werden. Die Ausweitung des Exportes auf neue Märkte könnte diese positive Entwicklung weiter favorisieren. Die marokkanischen Papierunternehmen haben begriffen, dass strategische Allianzen ihre Wettbewerbsfähigkeit steigern können. Quellen: Les Cahiers Fifage, La fibre industrielle N°1 und 2 – 2009 (www.cgem.ma/doc1/ ed-cgem/fed/FIFAGE/1.pdf und www.cgem.ma/doc1/ed-cgem/fed/FIFAGE/2. pdf); L’Industrie du Papier et Carton – Janvier 2006, Etude Sectorielle réalisée par Brahim El Kadiri et Mamoun Tahri Joutei (http://www.cabinetseddik.com/ enTelechargement/Etudes-sectorielles/BMCE/lindustrie-du-papier-et-du-carton. pdf) ; Cellulose du Maroc - www.cdg.ma; http://www.lesoir-echos.com/industrie-dupapier-des-opportunites-a-saisir/economie/7383/; http://www.aujourdhui. ma/economie-details33318.html; http://www.lesoir-echos.com/papiercarton-un-secteur-a-remodeler/economie/22446/; http://www.lavieeco.com/ news/economie/un-geant-du-carton-ondule-dans-lecapital-de-cmcp-1454. html; http://www.leconomiste.com/article/industrie-du-papier-papeleraabsorbesafripac; http://www.cdg.ma; http://siagra-afric.com; http://www. agadiragreement.org ; http://www.lesoir-echos.com/industrie-du-papier-des-opportunites-a-saisir/ economie/7383/ ; http://www.aujourdhui.ma/economie-details33318.html ; http://www.lesoir-echos.com/papier-carton-un-secteur-a-remodeler/ economie/22446/ ; http://www.lavieeco.com/news/economie/un-geant-du-carton-ondule-dans-lecapital-de-cmcp-1454.html ; http://www.leconomiste.com/article/industrie-du-papier-papelera-absorbesafripac ;

Bilatéral —

31 — Troisième trimestre 2012


Interview mit Monsieur Bertrand Laplaud (CMCP) Der und

Mit

sich die I m

Konzern CMCP entwickelte sich durch die Fusion mehrerer anderer Unternehmen wie Finapack (Carsud und Ondumar), Ogden Maghreb Shems. Nach der Teilhabe von International Paper, wurde die CMCP 2007 von Internationel Paper aufgekauft. Können Sie uns in wenigen Worten die Geschichte und die wichtigsten Entwicklungenen des Unternehmens zusammenfassen? seiner Gründung 1949 und der Errichtung einer Papier- und Kartonfabrik in Kénitra, konnte CMCP Erfahrung und Expertise im Papier- und Verpackungsbereich ansammeln. Zu Beginn seiner Existenz entwickelte das Untenehmen langsam, Anfang der 60er Jahre kaufte CMCP eine Holzkistenfabrik in Casablanca (OGDEN) und errichtete in den 80er Jahren Holzkistenfabrik SHEMS in Agadir. Jahr 2003 übernahm CMCP FINAPACK sowie die Holzfabriken CARSUD in Agadir und ONDUMAR in Casablanca.

Vor allem das Jahr 2005 ist ein wichtiger Meilenstein in der Geschichte des Unternehmens: Der Konzern International Paper wird seiner Expansionsstrategie und seiner Suche nach neuen Absatzmärkten gerecht und übernimmt 65% des Kapitals von CMCP. Zwei Jahre später bestätigt International Paper seine Ambitionen bezüglich der Gruppe und übernimmt 100% des Kapitals. Diese Beteiligung ermöglicht es CMCP durch ein noch differenzierteres Produkt- und Dienstleistungsangebot wettbewerbsfähiger zu werden. Die Übernahme des Unternehmens durch International Paper beweist, was für einen wichtigen Platz Marokko einerseits in unserer Strategie hinsichtlich der internationalen Entwicklung (insbesondere in Richtung Naher Osten und Afrika) und andererseits im Rahmen der Stärkung unserer Position im Obst- und Gemüsesegment einnimmt. Wir glauben an das Potential des Königreiches, das sich durch die Initiativen Seiner Majestät dem König auf dem Weg zu Fortschritt und Entwicklung befindet. Welche Produkte stellt CMCP her? In welcher Größenordnung? CMCP ist Markführer im Bereich Verpackung aus Wellkarton, Pappe und Papier in Marokko. Währenddessen ist 2/3 unserer Produktion dem Nahrungsmittelsektor gewidmet, insbesondere dem Obst- und Gemüsesektor. Geht. Genau in diesem Segment führen wir viele Innovationen durch. In welche Länder exportiert die CMCP? Wir exportieren in verschiedene Länder, hauptsächlich in Nordafrika, Westafrika und in Spanien. Sind Sie an einer Zusammenarbeit mit deutschen Firmen interessiert? Unsere exportorientierten Kunden (im Obst- und Gemüsebereich) sind stark an einer verstärkten Zusammenarbeit mit Deutschland interessiert. Welche Initiativen ergreift die CMCP bezüglich des Recyclings von Altpapier? In Marokko stammen 90% der 110.000 Tonnen von Karton und Papier, die die CMCP herstellt, aus der Wiederverwertung von Altpapier und Pappe, wie auch aus den Druckereiabfällen. Der Rest stammt aus Holzfaser, die aus der Papierproduktion nicht wegzudenken ist, selbst in Hinblick auf Recycling. So werden täglich zwanzig Wagenladungen bei der CMCP in Kénitra abgeladen. Zwischen 300 und 350 Tonnen Papierrollen, die zur Verarbeitung bereit sind verlassen das Unternehmen. Dies Ladung wird dann anschließend in den Fabriken des Unternehmens in Casablanca und Agadir in Verpackungen umgewandelt, die dann für Produkte mit hohem Verbrauch genutzt werden (Joghurt, Waschmittel). Der siebenschichtige Karton wird direkt an den Kunden zur Weiterverarbeitung verkauft. So findet fast alles, was eingesammelt wurde, seinen Absatzmarkt. Resteposten von Pressen werden in Zellstoff umgewandelt, das für Eierkartons oder Toilettenpapier wiederverwertet werden kann. Was sind zukünftige Projekte und Plände der CMCP? Unsere Vision für das Unternehmen besteht darin, dass wir es maximal vom Wachstum profitieren sehen (vor allem in Marokko), gerade indem wir unsere strategischen Segmente entwickeln, vor allem im Bereich Obst und Gemüse und auch hier immer weiter innovativ bleiben. Heutzutage setzen wir stark auf Wissenschaft und Entwicklung, um unseren Kunden auch andere Dinge bieten zu können als allein den Preis. Wir wenden aktuell mehr Mittel dafür auf, was ungefähr 5% unserer Kosten entspricht. Dies schreitet immer weiter fort, denn unser Hauptanliegen ist es, beständig die neuen Bedürfnisse unserer Kunden aufzunehmen und für diese Antworten zu finden.

Bilatéral —

32 — Troisième trimestre 2012


Dossier Holz und Papier | Dossier Bois & Papier

Interview avec Monsieur Bertrand Laplaud (CMCP) Monsieur Laplaud, le Groupe CMCP s’est développé par la fusion avec plusieurs autres sociétés telles que Finapack (Carsud et Ondumar), Ogden Maghreb et Shems. Après une participation d’International Paper, la société a été achetée par ce dernier en 2007. Pouvez vous résumer, en quelques mots, l’histoire et les développements importants de la société ? Créée en 1949, avec notamment la mise en place d’une papeterie & cartonnerie à Kénitra, CMCP dispose d’une expérience et d’une expertise certaine dans le papier et l’emballage au Maroc. La société a connu, à ses débuts, un développement timide avec l’acquisition, au début des années 60, d’une caisserie à Casablanca (OGDEN), et la construction de la caisserie SHEMS à Agadir dans les années 80. Un peu plus tard, en 2003, CMCP absorbe FINAPACK et reprend deux caisseries à Agadir (CARSUD) et Casablanca (ONDUMAR). Cette dernière sera d’ailleurs consolidée l’année suivante dans la caisserie de Casablanca. Mais c’est en 2005 que le Groupe CMCP va connaître un tournant majeur dans son processus de développement. En effet, dans le cadre de sa stratégie d’expansion et de recherche de nouveaux débouchés pour ses activités, International Paper entre dans le tour de table du Groupe CMCP en acquérant 65% de son capital. Deux ans plus tard, International Paper confirme ses ambitions pour le Groupe et en acquiert 100% du capital. Une prise de participation qui offre à CMCP l’opportunité d’être encore plus compétitif dans ce secteur concurrentiel, à travers notamment une offre de produits encore plus diversifiés et des services beaucoup plus novateurs. Cette acquisition témoigne de la place importante qu’occupe le Maroc dans le cadre de notre stratégie de développement à l’international (particulièrement sur le moyen Orient et l’Afrique) aussi bien que dans le cadre du renforcement de notre position dans le segment Fruits et Légumes. Nous croyons au potentiel du Royaume qui, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi, s’est résolument inscrit dans la voie du progrès et du développement. Quels sont les produits fabriqués par CMCP et dans quel quantité/contingent ? CMCP est le leader des emballages en carton ondulé, carton plat et papier au Maroc. Nous produisons pour divers secteurs activités, industriels. Cependant, les 2/3 de notre production (plateaux agricoles, palbox de variétés multiples) sont destinés au secteur de l’agroalimentaire, avec une spécialisation pour le segment Fruits & Légume, segment pour lequel nous disposons d’un large réseau de centres de montage et de machines de montage installées chez nos clients, allant d’Agadir à Nador. C’est aussi un segment où le Groupe innove beaucoup.

Bilatéral —

Quelles sont les initiatives prises par CMCP concernant le recyclage des vieux papiers ? Au Maroc, les 110.000 tonnes de carton plat et papier que produit chaque année CMCP proviennent à 90% de la récupération de vieux papiers et cartons, ainsi que de chutes d’imprimeries. Le reste provient de la fibre de bois, indispensable à la production de papier, même dans le cadre du recyclage. Ainsi, vingt camions sont déchargés chaque jour chez CMCP à Kénitra. Et entre 300 et 350 tonnes de bobines de papier prêt à être transformé (carton ondulé) quittent le site. Cette cargaison est ensuite transformée dans les usines du groupe à Casablanca et Agadir en emballages prêts à l’emploi pour le conditionnement des produits de grande consommation (lessive, yaourts…). Quant au carton plat 7 couches, il est revendu tel quel pour être transformé par le client lui-même. Pratiquement toute la collecte trouve ainsi un débouché. Les invendus de la presse sont ainsi transformés en pâte à papier réutilisée pour la fabrication de plateaux pour les œufs ou de papier hygiénique. Vers quels pays et dans quelle mesure exporte CMCP ? Nous exportons vers plusieurs pays qui sont principalement en Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest et en Espagne. Etes vous intéressé à une coopération avec (certaines) entreprises allemandes ? Nos clients exportateurs (fruits et légumes par exemple) sont forcément intéressés pour renforcer leurs liens avec l’Allemagne. Quels sont les projets et plans futurs pour CMCP ? Notre vision pour le groupe c’est d’une part profiter au maximum de la croissance (surtout au Maroc…) en développant nos segments stratégiques, notamment le volet fruits et légumes et jouer sur le levier de l’innovation… Aujourd’hui, on parie beaucoup sur la recherche & développement afin d’être capable d’apporter autre chose à nos clients que le seul prix. Aujourd’hui, nous y consacrons beaucoup plus de moyens mais, globalement, cela correspond à environ 5 % de nos coûts et c’est quelque chose qui progressera, car notre souci majeur est d’être à l’écoute constante de l’évolution des besoins de nos clients et de pouvoir répondre à leurs exigences.

33 — Troisième trimestre 2012


Interview avec Abdellah Jawad

Auteur de la recherche « Le Carton Ondulé dans l’ère du développement durable et du bilan carbone » Après la publication d’une étude sous le titre « L’industrie des emballages au Maroc » en 1992, l’auteur Abdellah Jawad a achevé sa recherche concernant l’industrie du papier au Maroc sous le titre « Le Carton Ondulé dans l’ère du développement durable et du bilan carbone ». Comme spécialiste de la qualité des fruits et légumes ainsi que leurs emballages à l’exportation au sein de l’Etablissement de Contrôle et de Coordination des Exportations (EACCE) et conseiller de la diplomatie économique à la mission consulaire à Hambourg, Monsieur Abdellah Jawad s’est penché sur ces sujets pendant des années pour compléter ses recherches. Il est donc devenu expert, conseiller et remplaçant de l’industrie du papier et carton pour les entreprises marocaines ainsi que pour les possibles futurs partenaires commerciaux de l’étranger.

Monsieur Jawad, en 1992, vous avez publié une étude sur l’industrie des bois au Maroc sous le titre « L’industrie des emballages au Maroc », qui malheureusement n’a jamais été publiée. Pourquoi vous avez décidé d’écrire cette étude ? Cette étude a été éditée par les éditions Wallada, une maison d’édition du groupe Holmarcom, plus connu sous le nom Des Eaux Oulmes Sidi Ali. Je saisis cette occasion pour remercier le groupe Holmarcom et je tiens à féliciter plus particulièrement Mme Meryem Bensalah Chakroun, à l’occasion de son élection et sa désignation à la présidence de la CGEM. La raison principale était la loi Töpfer sur la gestion des déchets d’emballages. Il fallait s’y informer et communiquer avec nos producteurs sur la nouvelle réglementation et la normalisation européenne en matière d’emballage. D’ailleurs le livre est assorti d’un documentaire, tourné et réalisé par mes propres soins et a été tiré à plus de mille exemplaires. Les sujets de ce livre sont nombreux : ç a commence par un panorama sur le secteur de l’emballage au Maroc, l’économie forestière marocaine, les différentes essences de bois d’emballages, le contreplaqué, les panneaux dérivés du bois, le marché mondial du bois et des bois tropicaux, la palettisation et l’histoire des exportations marocaines qui ont démarré en 1932.

Avez-vous les derniers chiffres de l’industrie du papier, par exemple la consommation totale par habitant en papier, le nombre d’entreprises, les employés au Maroc, etc. ? L’industrie marocaine de papier et carton offre un potentiel de développement intéressant, compte tenu du niveau de consommation annuel de papier, évalué à 14,7 kg par habitant, contre 35 kg en Turquie et en Tunisie. Durant la dernière décennie, la filière a enregistré un taux de croissance de 7%, attribuable à l’accroissement démographique : entre autres l’élévation du niveau de vie et la hausse du taux d’alphabétisation. La structure de la filière papier et carton est constituée de plusieurs groupes. Cette industrie a connu durant ces cinq dernières années une profonde évolution structurelle. Au-delà d’une forte concentration de la production - 57 % du chiffre d’affaires du secteur est assuré par cinq entreprises – il existe un ensemble de petites structures qui n’ont pas un réel avenir. Dans ce secteur, le chiffre d’affaires par entreprise est 12 MDH, chiffre parmi les plus faibles de l’ensemble du tissu industriel. A titre d’exemple, en France, le chiffre d’affaires par entreprise dans la branche papier et carton est de 693 MDH.

A votre avis, comment l’industrie du bois s’est développée depuis ce temps ? Cette industrie s’est développée grâce aux exportations agricoles, notamment les oranges, clémentines, et les légumes tels que tomates, courgettes, haricots verts, pommes de terre de primeurs. Cependant, une partie importante de légumes, comme la tomate est exclusivement exportée en plateau carton. Récemment vous avez fini une nouvelle étude sur le carton ondulé sous le titre « Le Carton Ondulé dans l’ère du développement durable et du bilan carbone ». Quelle est l’intention de cette étude ? Quels sont vos objectifs ? Mettre en exergue les potentialités industrielles du pays avec objectif principal d’attirer les futurs investisseurs. Bref, mettre à la disposition des professionnels un outil de travail médiatisant les offres et les avantages mis par les autorités marocaines.

Bilatéral —

34 — Troisième trimestre 2012


Dossier Holz und Papier | Dossier Bois & Papier

Quels sont les problèmes de l’industrie du papier face aux accords d’Agadir/ALE et quelles sont les mesures prises par la FIFAGE pour soutenir les entreprises marocaines ? La FIFAGE aurait bien voulu un appui des pouvoirs publics dans les domaines de l’énergie, de la fiscalité, de l’environnement et de la formation qui leur permettraient de faire face à la baisse des commandes et de mieux construire l’avenir. Un incitatif économique et financier de la part du gouvernement aura sans doute un impact positif sur les filières de la FIFAGE en matière d’investissement. Car, les investissements d’aujourd’hui, sont les profits de demain disait Helmut Schmidt, chancelier Allemand. Concernant l’Accord d’Agadir, entré en vigueur au 1er janvier 2005, avec l’Egypte, la Tunisie et la Jordanie, il a, certes, fragilisé l’industrie du papier et du carton, conjuguée à des inadéquations réglementaires, l’importation de biens papier et carton a mis en avant un relatif manque de compétitivité d’un grand nombre d’entreprises du secteur. L’activité de la papeterie, et plus particulièrement la production de cahiers, selon les professionnels, souffrira durant les années à venir, du fait de la rude concurrence résultant des importations massives de papiers pour impression et écriture en provenance de l’Europe, d’une part, et des pratiques déloyales (dumping, vente sans facture, sous facturation) provoquant une anarchie commerciale sur le marché marocain. Qu’est-ce que vous pensez de la loi antidumping par rapport au contreplaqué chinois ? Constatant des importations massives du contreplaqué chinois écoulé sur le marché national à des prix anormalement bas, causant un préjudice à la production nationale, le ministère du commerce extérieur a décidé d’appliquer une mesure antidumping pour une durée de 5 ans de l’ordre de 25 % à ces importation. Selon ce département ministériel, un produit importé fait l’objet d’un dumping, si son prix à l’exportation vers le Maroc est inférieur à sa valeur vénale, c’est-à-dire inférieure à son prix de vente dans le marché domestique de l’exportateur ou en absence de ce prix, au prix de vente dans un pays tiers, ou au coût de production dans les pays d’origine majoré d’un montant raisonnable couvrant les frais d’administration et de commercialisation et les frais de caractère général plus une marge bénéficiaire. L’initiation de l’enquête s’est faite sur la base d’une requête déposée au ministère concerné par l’opérateur Cema Bois de l’Atlas, unique producteur de contreplaqué au Maroc, le 23 mars 2011. Pour prendre cette décision, les responsables du commerce extérieur ont pris la précaution de se conformer aux dispositions de l’article VI du GATT 1947, ainsi que l’Accord Antidumping de l’OMC dont le Maroc est membre. Pour ma part, cette mesure antidumping décrétée contre le contreplaqué chinois est une simple application des Accords de L’OMC. Le vieux papier et carton fait partie des matières premières de l’industrie papetière. Toutefois leur recyclage s’avère difficile. Comment estimez-vous le développement dans ce domaine précis ? Le recyclage n’est pas une opération difficile, puisque la collecte des vieux papiers et carton est sélective et opérée par une catégorie de population précise qui exerce dans le secteur informel. Sur les 400 000 tonnes de cartons consommés au Maroc en 2006, 80 % proviennent du secteur de la récupération, y compris un appoint d’importation de 28 000 tonnes de vieux papiers, soit 13 kg par habitant. La consommation de vieux papiers et cartons est de l’ordre de 160 000 tonnes. Le recyclage est la solution idéale. Les matériaux recyclables convoités sont le vieux carton, les rognures d’imprimerie, les invendus de journaux, les chutes en transformation dans les caisseries, ainsi que les emballages après usage. Lors du Salon Pollutec, la FIFAGE et IP ont posé cette problématique et demandent aux pouvoirs publics que les pipeurs et autres agents de la collecte soient aidés. Ce que je propose, pour réduire le chômage et la pauvreté, l’idée que j’avance est de les faire bénéficier de l’Initiative National du Développent Humai (INDH), initiée par S.M. Mohammed VI, les organiser en association. Il faut concevoir un engin approprié au lieu des charrettes hippomobiles pour la collecte, de structure légère et séduisante s’intégrant en milieu urbain. Vous avez écrit un livre intitulé « Le carton ondulé, dans l’ère du développement durable et du bilan carbone », quand sera-t-il publié ? Il sera le meilleur support de la filière. Cela dépend des professionnels du secteur de la filière papier et de l’autorité de tutelle. C’est eux qui ont intérêt dans sa future publication. Si je reçois une manifestation d’intérêt de leur part et des commandes, je la publierai maintenant. Nous vous remercions de cette interview, Monsieur Abdellah Jawad. Tél. : +212 (522) 36 72 23 Email : abdallahjawad@hotmail.com; jawad-ab@menara.ma

Bilatéral —

35 — Troisième trimestre 2012


Le papier recyclé, encore à la traîne au Maroc ! Le Maroc, pays peu forestier, n’est qu’aux balbutiements d’une utilisation banalisée du papier recyclé ! Entre 28 et 30% des 450 000 t à 500.000 t de papier consommé proviennent de la récupération. L’informel, l’absence d’encadrement et d’encouragement des récupérateurs perçus en parias de la société, ne militent pas à un développement durable.

Balles de papiers récupérés, compostés; Photo : Mbaye

Au Maroc, en 2010, la récupération de papiers et cartons usagés, qui ne sont plus considérés comme des déchets, mais comme une matière première utile à part entière, se développe tant bien que mal. A côté d’une foultitude de récupérateurs informels, une dizaine de compacteurs livre des industriels qui se comptent sur les doigts d’une seule main. En effet, la configuration du secteur à l’heure actuelle au Maroc révèle que les entreprises spécialisées dans ce domaine ne sont pas légion. Excepté Sorepac (compacteur de papier recyclé), sise à Salé qui revendique près de 30 % de parts de marché (30.000 à 35.000 tonnes de papiers récupérés), Macarpa à Casablanca, acquise par Sorepac, se place en seconde position avec un peu plus de 20 %, soit environ 25.000 tonnes récupérées, le reste est constitué de petites exploitations. Ces chiffres d’une étude, menée par l’Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME) avec le soutien de la coopération belge et publiée l’année dernière confortaient déjà un ratio de collecte assez faible. A Casablanca, Driss, qui dit gagner par cette activité pas moins de 300 dirhams par jour, bien plus qu’il ne gagnait dans son ancienne usine de confection n’en démord pas. Dans tous les cas, il doit avoir un secret ou vendre du bristol ou un carton en « or ». « Avec ma charrette, je gagne suffisamment pour nourrir ma famille et entretenir mon matériel », dit-il avec un brin de fierté. Il regrette juste que tout soit mêlé dans les bennes, que certains concitoyens continuent de les mépriser et que les intermédiaires soient si nombreux. Sur ce dernier point, il avoue que dernièrement après avoir mis la main sur un grossiste, il ne s’embête plus dans d’interminables marchandages. Les pièces de qualité non souillées par les aliments lui sont payées au prix fort. Conscient du rapport entre le bois et le papier, et par ricochet entre les arbres, en tant que boucliers contre l’effet de serre, et la pollution atmosphérique, il m’a lancé, ironiquement, s’acquitter d’une tâche noble !

Bilatéral —

36 — Troisième trimestre 2012


Dossier Holz und Papier | Dossier Bois & Papier

Balles de papiers récupérés, compostés; Photo : Mbaye

Pourtant Said El Anba, Administrateur unique de Sorepac, trouve à juste titre que le business du recyclage se porte assez bien. Malgré l’ignorance et le manque d’importance de ce domaine dans notre vie quotidienne, c’est un secteur très porteur toujours en croissance, s’est-il empressé d’ajouter. Mais quid du récupérateur qui gagne à peine 1500 dh par mois ? Non seulement, il se tape des km à pied souvent sous un soleil de plomb avec un chariot, s’il n’a pas la veine de se dégoter une charrette tirée par un mulet « fatigué », mais aussi, il s’expose aux maladies à force de fouiner, mains nues, dans des poubelles et autres décharges et aux rafles de certaines autorités communales leur reprochant une insalubrité après leurs passages. … A Casablanca, ils sont visibles un peu partout dans la ville, mais le ballet des charriots sur le boulevard Abdelkader Assahraoui qui longe le Club omni Sport Ben M’Sick Sidi Othmane à Casablanca, pour céder le « pactole » de la journée aux grossistesintermédiaires est impressionnant. Le prix du kg de papier récupéré, vendu par les récupérateurs aux intermédiaires (0,25 dh), est quasiment le même sur l’étendue du territoire. Ces derniers le cèdent entre 0,60 à 0,85 dh/kg aux industriels. Mais le prix du kg en aval reste un mystère. Aucune information ne nous a été donnée dans ce sens ! A Kénitra, il y a un « ramasseur » devant le supermarché Label vie, qui réserve un forfait de 1000 dh par mois au responsable du magasin pour avoir « l’exclusivité » des déchets de papier et cartons. Il revend à 0,5 DH le kg à un grossiste qui revend la marchandise à la CMCP à 1 DH le kg. Ce grossiste est un ancien employé de la CMCP. Aujourd’hui, il est reconnu en tant que fournisseur agréé par la CMCP.

l’environnement et la structuration des créneaux de ramassage et de tri et la sensibilisation des ménages à l’utilité du tri à la source. Le ratio de collecte au Maroc, comparé à une proportion de 63% réalisée dans certains pays européens, leaders en recyclage de papier et carton, révèle l’écart important. Pour compenser la Compagnie marocaine des cartons et papiers (CMCP), qui existe depuis 1949, et qui est devenue un groupe après ses rapprochements en 2003 avec Finapack, puis en 2004 avec Cofpac, a recours à l’importation. A partir de 2006, le prix moyen a fortement augmenté en passant de 2,16 à 2,95 dh/ kg, Du coup, à partir de 2006, les quantités importées ont diminué. C’est peut être lié à l’augmentation des coûts de transport. En 2009, il y a eu 6150 tonnes de déchets de papiers importés, destinés à la fabrication de papier ou carton, pour un montant de 17 millions de dh, soit un prix moyen de 2,82 le kg. Ces déchets viennent d’Espagne, du Portugal et de Grande Bretagne, nous a-t-on indiqué. Des données de l’Office des changes, il ressort que les importations de cartons et papiers ainsi que d’ouvrages divers en papiers et cartons ont atteint 4,368 milliards de dh, soit une hausse de 20%, par rapport à 2010. Toutefois, les importations de déchets en papier continuent de représenter une infime part dans ce type de produits. Avec une application à la lettre de la loi 28-00, relative à la gestion des déchets qui stipule les normes et perspectives techniques, relativement aux méthodes de valorisation des déchets, ira-t-on dans les années à venir vers un tri mieux organisé en, amont avec des bacs de couleurs différentes, comme en Europe ? Daouda Mbaye, Les Afriques

Un taux de récupération ridicule La quantité de papiers récupérés au Maroc se situe aux alentours de 25 %, soit un peu moins de 100.000 tonnes encore loin des besoins nationaux (450.000 à 500.000 tonnes). Pour autant les professionnels sont confiants. Said El Anba trouve que le marché marocain est assez développé dans le domaine de récupération des matières à recycler, mais réprouve que le secteur reste informel. Toute une panoplie de mesures est à développer pour atteindre les taux les plus élevés que ceux actuels, ajoute-t-il. Elles consisteraient en plus de sensibilisation dans la récupération des vieux papiers et son rôle pour la protection de Bilatéral —

37 — Troisième trimestre 2012


L’exploitation du bois en Allemagne :

Un secteur important pour l’avenir

L’exploitation forestière et du bois est un facteur non négligeable du marché de l’emploi. Le bois issu des forêts du territoire fédéral est un secteur qui génère l’employabilité d’environ 1,3 millions de personnes. Le chiffre d’affaires annuel se situe autour de 170 milliards d’euro – toutefois seuls 5 milliards d’euro proviennent de l’exploitation forestière. Surtout dans les régions rurales, l’exploitation du bois revêt une importance majeure : le soi-disant « cluster bois » est marqué par des PME situées principalement en campagne. Cependant, des sociétés à forte intensité de capital (notamment l’industrie des matériaux en bois ou l’industrie du papier) ne prédominent que dans un petit nombre de domaines. En plus, le secteur est dans le monde entier un marché de croissance qui offre toujours plus d’emplois. En 2005, on comptait 47.000 apprentis dans les entreprises artisanales et dans les entreprises industrielles du domaine. Actuellement, on constate justement un manque d’ouvriers qualifiés et de personnels pour des postes de cadre : l’industrie du bois offre donc encore des opportunités sur le marché du travail. La plupart des entreprises appartiennent à une confédération, le conseil allemand de l’exploitation du bois. Ce-dernier consiste en 14 associations membres qui représentent plus de 70.000 entreprises et plus de 750.000 employés. Le conseil allemand de l’exploitation du bois couvre ainsi toute la gamme de la chaine de valorisation : celle du bois rond, acheté par les scieries, l’industrie des matériaux en bois et l’industrie du papier, celle du traitement du bois dans les entreprises artisanales, de l’industrie d’ameublement et jusqu’à la construction en bois. Exploitation du bois : Repartition du chiffre d’affaires (%)*

Menuiserie 16% Scierie 5% Industrie de papier 31% Industrie des materiaux en bois 5% Commerce du bois 10% Industrie de l’ammeublement 27% Charpentes 6%

*sans l’édition, Source : DHWR Bilatéral —

38 — Troisième trimestre 2012


Dossier Holz und Papier | Dossier Bois & Papier

En Allemagne, il y a 11,1 millions d’hectares de surface boisée, ce qui correspond à un tiers du territoire fédéral. Les propriétaires des forêts sont des particuliers, des collectivités comme les communes et les villes ainsi que l’Etat allemand (en particulier les États fédérés d’Allemagne). Les terres des particuliers représentent 44% de la superficie globale. Cependant, les forêts communales et des villes n’ont une superficie que de 175 hectares. Quant aux administrations des bois et forêts, elles exploitent plus de superficie forestière : entre 8.000 et 15.000 hectares de forêts fédérales. Elles sont en charge également des forêts privées et des collectivités. L’Etat allemand est propriétaire d’environ 410.000 hectares de forêt réservés exclusivement à une utilisation militaire. La commercialisation du bois provenant de ces forêts est saisonnière. La récolte du bois a principalement lieu pendant les mois d’hiver. Cependant, il faut faire la différence entre la coupe de régénération et l’éclaircie. Cette dernière se fait surtout en fin d’été ou en automne. La définition du prix du bois rond dépend, d’un côté, de l’offre des propriétaires des forêts et de l’autre de la situation du marché mondial. D’ailleurs les revenus de l’exploitation du bois sont issus pour 90 % de la vente du bois. En 2009, l’exploitation forestière a abattu et vendu 48 millions m 3 de bois rond. La moyenne des 5 années précédentes s’est montée à 61 millions m 3. Il est important de noter que l’exploitation forestière est toujours plus faible que la repousse (on plante plus que ce que l’on consomme). Ceci est particulièrement important pour le bilan environnemental ainsi que pour des questions globales, de même que pour la protection de l’environnement et le tournant énergétique. Les politiciens ont également pris conscience de l’importance du secteur à cause de plusieurs raisons et ils s’impliquent dans le renforcement de l’exploitation forestière. Le bois comme matière première apporte un profit matériel et énergétique, mais surtout possède les avantages

Bilatéral —

d’un bilan énergétique excellent, grâce aux arbres qui, en poussant, absorbent du dioxyde de carbone, nécessaire pour la formation du bois. Le soleil sert dans ce processus de source d’énergie. Ainsi, l’exploitation économique des forêts soutient fortement les objectifs de la protection de l’environnement. Les forêts, qui possèdent un taux équilibré d’arbres jeunes retiennent du CO2 nuisible au climat et par conséquent, soulagent l’atmosphère des gaz à effet de serre. Pour soutenir encore plus la filière, la politique a adopté une « Charte du Bois » avec l’objectif de vanter les avantages du bois comme matière première écologique auprès des consommateurs, et d’améliorer la situation économique des entreprises forestières et exploitantes du bois par le renforcement de l’utilisation de bois. Grace à cette charte, l’Allemagne se situe parmi les « pays du bois » les plus importants, non seulement en Europe, mais aussi dans le monde entier, au niveau de la production, ainsi que de l’exportation du bois et des produits en bois. Les pays de l’UE figurent parmi les partenaires commerciaux les plus importants. Globalement, l’Allemagne export plus de bois rond qu’elle n’en importe. Actuellement, l’exploitation forestière allemande couvre 95% de la consommation nationale annuelle de bois rond. En plus, la situation géostratégique allemande, au cœur de l’Europe, offre de nouveaux marchés d’exportations. Cela explique aussi les efforts renforcés du gouvernement fédéral de soutenir les mesures européennes, concernant un cadre juridique, une programmation politique et le commerce forestier, qui visent à réduire l’abattage illégal du bois et la destruction des forêts dans le monde entier. Par conséquent, le secteur du bois contribue grandement à l’intérêt international relatif à la protection de l’environnement. Sources: DIE ZEIT, 23.06.2006, Nr.26; www.dhwr.de/informationen/ holzwirtschaft/; Unser Wald. Natur- und Wirtschaftsfaktor zugleich, Hrsg. Bundesministerium für Ernährung, Landwirtschaft und Verbraucherschutz 2011

39 — Troisième trimestre 2012


L’industrie et le secteur du papier en Allemagne : une industrie d’avenir L’industrie du papier en Allemagne occupe la 1ère place en Europe. Sur une échelle mondiale, elle occupe le quatrième rang derrière la Chine, les Etats-Unis et le Japon. Avec des ventes de 15 milliards d’euros et une production annuelle de près de 23 millions de tonnes, près de 3.000 différents types de papier sont produits. Ce secteur emploie environ 40.000 personnes sur 160 sites de production en Allemagne.

Secteur du papier Les ventes de l’industrie du papier en Allemagne en 2009 était de 12,5 milliards d’euros. Les plus importantes consommations de papier et de carton se font aux Etats-Unis. Chaque citoyen américain à une consommation moyenne de 288 kilogrammes de papier par an, en Allemagne, elle n’est que de 254 kilogrammes. Dans le monde entier, la consommation moyenne est de 59 kilogrammes. Globalement, le montant de la consommation en 2007 était aux États-Unis de 87.496.000 tonnes. L’Allemagne a consommé 20.873.000 tonnes. L’industrie du papier ne produit pas seulement du papier neuf, mais traite également les déchets de papier. Le taux de recyclage des emballages en papier en Allemagne est, depuis 2000, d’environ 90% de la quantité totale consommée. Les principaux produits de l’industrie du papier est d’abord le papier millimétré avec une capacité de production de près de 11 millions de tonnes en 2008. Elle est suivie par les emballages (9,3 millions de tonnes) et les papiers d’hygiène et de ménage (1,4 million de tonnes).

Bilatéral —

Secteur du carton Les entreprises du secteur produisent des emballages en carton et d’autres produits en carton. Cela comprend la production de carton et la transformation, ainsi que la distribution de produits industriels en carton. L’industrie du carton est une industrie du papier et de l’industrie de la pâte. Le carton est utilisé, par exemple, dans l’impression pour des tampons de pression, dans le secteur de l’emballage en tant que matière de protection et les arts décoratifs. Entre 2006 et 2008, en Allemagne, le volume de la production de papier et carton s’élevait à près de 69 millions de tonnes. Le volume des ventes de papier et carton en 2008 était de plus de 13 millions de tonnes au niveau national. A l’étranger, l’industrie allemande du papier a vendu environ 10 millions de tonnes. Dans l’industrie du carton allemande, le producteur de papier-hygiénique SCA est l’une des entreprises les plus importantes. La plus grande part du chiffre d’affaires réalisé par cette société, basée à Munich, provient des serviettes en papier (37% du marché global), suivis par les matériaux d’emballage et les produits d’hygiène.

40 — Troisième trimestre 2012


Dossier Holz und Papier | Dossier Bois & Papier

Secteur du carton Les entreprises du secteur produisent des emballages en carton et d’autres produits en carton. Cela comprend la production de carton et la transformation, ainsi que la distribution de produits industriels en carton. L’industrie du carton est une industrie du papier et de l’industrie de la pâte. Le carton est utilisé, par exemple, dans l’impression pour des tampons de pression, dans le secteur de l’emballage en tant que matière de protection et les arts décoratifs. Entre 2006 et 2008, en Allemagne, le volume de la production de papier et carton s’élevait à près de 69 millions de tonnes. Le volume des ventes de papier et carton en 2008 était de plus de 13 millions de tonnes au niveau national. A l’étranger, l’industrie allemande du papier a vendu environ 10 millions de tonnes. Dans l’industrie du carton allemande, le producteur de papierhygiénique SCA est l’une des entreprises les plus importantes. La plus grande part du chiffre d’affaires réalisé par cette société, basée à Munich, provient des serviettes en papier (37% du marché global), suivis par les matériaux d’emballage et les produits d’hygiène. La consommation de papier et le recyclage du papier L’augmentation des déchets de papier, dans l’industrie papetière, de 49 à 70 % au cours des 20 dernières années, a permis une réduction significative de l’impact environnemental du papier sur le bois, l’eau et la consommation d’énergie primaire. Cependant, cette amélioration, s’adapte à une augmentation de la consommation de papier. Un problème persiste pour le recyclage des déchets de papier, ce sont les impuretés d’encres d’imprimerie et les colles. Dans l’industrie allemande du papier, 16,3 millions de tonnes de déchets de papier ont été recyclées. Le taux d’utilisation de papier recyclé est donc d’environ 70%. Grâce à l’augmentation de l’usage de papier recyclé, l’industrie allemande a réussi à réduire l’impact environnemental. Ainsi, le besoin en énergie pour la production de papier a baissé de 3,413 MWh/t à 2,726 MWh/t en 2000. L’Allemagne en tant que grande importatrice de bois de pays émergents, est pointée du doigt par les ONG pour les impacts sociaux et environnementaux de cette « Papierindustrie ». L’Agence fédérale allemande de l’environnement a examiné les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie des documents et les avantages environnementaux potentiels de l’utilisation de papier recyclé dans le processus de

la production. Les principales conclusions sont les suivantes : • Il est meilleur pour l’environnement de produire des papiers à usage graphique en papier recyclé plutôt qu’utiliser des fibres de bois frais, • Les avantages se posent en particulier pour : des terres d’environnement, le potentiel de réchauffement de la planète, la raréfaction des combustibles fossiles, l’eutrophisation des milieux aquatiques et terrestres et l’écotoxicité des indicateurs (toxicité pour l’environnement) et la toxicité humaine (toxicité pour les humains), • Il est meilleur pour l’environnement de recycler encore une fois le papier recyclé que de le brûler. De fait, la consommation de papier n’est tout simplement pas durable. C’est pour cette raison que quelques ONG insistent sur la nécessité d’en baisser la consommation. Un des plus grands salons de l’impression et du papier se tient chaque quatre année à Düsseldorf. Le salon « drupa » regroupe seulement dans le domaine « papier » environ 200 exposants internationaux. Sources : L’Agence fédérale allemande de l’environnement La fédération générale allemande du secteur du papier (VDP)


Interview der Deutschen Industrieund Handelskammer in Marokko mit Gregor Andreas Geiger, Bereichsleiter Presse- und Öffentlichkeitsarbeit, Verband Deutscher Papierfabriken e.V. Was waren die deutlichsten Tendenzen im Sektor der Papierproduktion und des –Verbrauches in Deutschland in den letzten Jahren? Wir erleben derzeit deutliche Verschiebungen zwischen den einzelnen Sortenbereichen. Während Verpackungs- und Hygienepapiere weiter moderat wachsen, verzeichnen die grafischen Papiere einen spürbaren Rückgang. Die Auswirkungen der digitalen Revolution lassen sich nicht wegdiskutieren. Welches sind die fünf größten Papier- und Kartonproduzenten in Deutschland? Welche Exportländer sind von Bedeutung? SCA-Hygiene, Smurfit Kappa, Papierfabrik Palm, WEPA und UPM. Rund 85 Prozent des deutschen Papierexports gehen in die EU. Danach splittet sich der Export sehr kleinteilig auf. Größtes Abnehmerland außerhalb Europas sind die USA mit einem aber nur noch 3,1 Prozent großen Anteil. Was zeichnet die deutsche Papierindustrie im Gegenzug zu anderen Nachbarländern oder auch der USA aus? Deutschland liegt sowohl von der Papierproduktion wie vom Papierverbrauch weltweit an vierter Stelle hinter den USA, China und Japan. 2011 wurden in Deutschland 22,7 Mio. Tonnen Papier, Karton und Pappe Deutschland hergestellt. In Europa ist Deutschland die Nr. 1. Die deutsche Papierindustrie ist von einem ausgewogenen Mix aus Großkonzernen und mittelständischen, oft Familien geführten Unternehmen geprägt. Gerade die kleineren Unternehmen sind in ihren Marktnischen oft Weltmarktführer. In keiner Papiernation werden so viele verschiedene Papiersorten wie in Deutschland hergestellt. Wie kann der enorm höhere durchschnittliche Papierverbrauch in Deutschland – circa 254 Kilogramm pro Jahr – (im weltweiten Vergleich, circa 59 Kilogramm) erklärt werden? Der Pro-Kopf-Verbrauch ist eine rein rechnerische Größe, der nicht unmittelbar etwas mit dem privaten Papierkonsum zu tun hat. Wirtschafts- und exportstarke Nationen haben immer – vor allem in der Wirtschaft – einen deutlich höheren Papierverbrauch als Schwellenoder Entwicklungsländer. Wie könnte man Ihrer Meinung nach den Recyclingprozess von Papier und die Altpapierherstellung in Entwicklungsländern wie Marokko erhöhen – dort werden jährlich etwa 216.000 Tonnen Papier hergestellt -, um damit die Umweltbelastungen zu vermindern? Für eine funktionierende Kreislaufwirtschaft sind neben effektiven Erfassungssystemen für Altpapier moderne Anlagen zur Verarbeitung notwendig. Dort muss entsprechend investiert werden. Für Die Erfassung von Altpapier müssen außerdem geeignete rechtliche Grundlagen, etwa der Vorrang der stofflichen Verwertung, geschaffen und das Bewusstsein in der Bevölkerung dafür geschärft werden, dass Altpapier kein Abfall sondern ein wertvoller Rohstoff ist. Bilatéral —

42 — Troisième trimestre 2012


Dossier Holz und Papier | Dossier Bois & Papier

Interview de la Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie avec Gregor Andreas Geiger, Chef du département Relations Publiques, Association de Papeterie Allemande Au cours des années dernières, quelles ont été les tendances les plus importantes dans la production et la consommation de papier en Allemagne? Actuellement, on observe une différence remarquable entre les secteurs. Tandis que le papier d’emballage et le papier d’hygiène connaissent une croissance modérée, la consommation de papier graphique est visiblement en baisse. On ne peut pas ignorer les répercussions de la soi-disant « révolution digitale ».

Comment expliquez-vous que la consommation de papier en Allemagne, estimée à 254 kg/an, soit supérieure à la moyenne mondiale (59 kg/an). La consommation par habitant est seulement une moyenne mathématique qui n’est pas forcement liée à la consommation individuelle. Les nations ayant une économie ou une exportation forte consomment toujours plus de papier que les nouveaux pays industrialisés et les pays en voie de développement.

Quelles entreprises comptez-vous parmi les cinq plus grands producteurs de papier et de carton? Quels pays jouent un rôle pour l’export ? SCA-Hygiene, Smurfit Kappa, l’usine de papier Palm, WEPA et UPM. L’Allemagne exporte environ 85% de son papier vers l’Union Européenne. Le reste est très varié. Les Etats-Unis sont le plus grand pays acheteur en dehors de l’UE prenant un part de 3,1%.

Avec pour objectif la réduction de la pollution, comment peuton renforcer, selon vous, le processus de recyclage du papier et la production de papier recyclé dans des pays en voie de développement comme le Maroc qui produisent 216.000 tonnes de papier par an. Un processus de recyclage fonctionnel nécessite non seulement un système d’enregistrement des vieux papiers, mais aussi des sites modernes pour le traitement. Il faut des investissements adéquats. En plus, le recensement des vieux papiers nécessite des bases juridiques appropriées, par exemple de mettre la priorité sur la valorisation de la matière, comme la prise de conscience de la population que les vieux papiers ne sont pas des déchets – ils sont des matières premières de grande valeur.

Quels sont les avantages de l’industrie allemande du papier par rapport aux pays limitrophes ou les Etats-Unis ? Quant à la production et la consommation de papier, l’Allemagne est se positionne à la 4ème place mondiale après les Etats-Unis, la Chine et le Japon. En 2011, l‘Allemagne a produit 22,7 Mio. tonnes de papier et de carton. En Europe, l’Allemagne est leader. L’industrie du papier en Allemagne est marquée par de grands groupes et des PME qui sont souvent des entreprises familiales. De petites entreprises sont surtout leader dans les marchés de niches. Il n’y a pas d’autre pays producteur de papier qui fabrique une telle diversité de papier.


Trends | Tendances

Allgemeiner Überblick und Trends der Energiebranche in Marokko Das Bewusstsein über die Notwendigkeit von Energieeffizienzgewinnung wird in Marokko immer stärker. Das belegt unter anderem die stetig zunehmende Anzahl der Informationsveranstaltungen und Zusammenkünfte von Marktakteuren der energieintensivsten Branchen. Die marokkanischen Medien berichten regelmäßig über den nationalen Plan zur Förderung von Erneuerbaren Energien und der Energieeffizienzgewinnung. Die Notwendigkeit von Energieeffizienz geht unter anderem auf den Klimawandel, der Knappheit fossiler Brennstoffe, der Wirtschaftskrise und dem erhöhten Wettbewerbsdruck der Unternehmen zurück.

Trends | tendances

Gleichzeitig wächst die Nachfrage nach Elektrizität in Marokko: diese ist in den letzten fünf Jahren um durchschnittlich 6,5 % jährlich gewachsen. Marokko verfügte Ende 2010 über eine installierte Gesamtkapazität von insgesamt 6.352 MW. In Spitzenzeiten reicht diese Leistung nicht mehr aus, um den Bedarf zu decken. Dementsprechend ist Marokko auf Stromimporte aus Spanien und Algerien angewiesen. Diese Stromimporte aus fossilen Energieträgern belegen mit einem Anteil von 93,3 % in 2010 die starke Abhängigkeit zum Ausland. Der Import in 2010 in Höhe von 26.530,6 GWh belastete mit 66 Milliarden Dirhams (5,91 Mrd. €) das Budget des staatlichen Stromversorgers ONE erheblich. Die restlichen 6,7 % werden lokal aus Wasser- und Windkraft gewonnen.

Maßnahmen zur Förderung von Energieeffizienz Um der steigenden Nachfrage gerecht zu werden und die Energieeffizienz in Schlüsselsektoren der Wirtschaft zu fördern, hat die marokkanische Regierung einen nationalen Plan von Maßnahmen erarbeitet. . Der Erfolg dieser Aktionen hängt von der Miteinbeziehung der staatlichen und privaten Akteure ab. Die Verbreitung erneuerbarer Energien sowie die Nutzung von Einsparpotenzialen durch mehr Energieeffizienz gehören zu den wichtigsten Instrumenten, mit denen die marokkanische Regierung gegen die knappen Ressourcen vorgeht. Hierbei liegt der Fokus auf der Industrie, dem Baugewerbe und dem Transport, da diese den größten Teil des Energieverbrauchs in Marokko ausmachen. Es besteht jedoch noch ein starker Bedarf an größerem Know-How in Bezug auf Technologien zur Förderung von Energieeffizienz. Um die Industrieunternehmen zu sensibilisieren, bedarf es einer detaillierten Informationsbereitstellung und Betonung der Vorteile der Energieeffizienzgewinnung. Darüber hinaus ist ein rechtlicher Rahmen, der die 13,300

23,800 4,800

17,900 4,300

36,800

19,000

5,300

13,600

4000

1,300

Bilatéral —

regelmäßige Überprüfung durchsetzt, unabdingbar. Die Regierung strebt ein Kommunikationsprogramm zur Informationsverbreitung an: Im Rahmen dessen sollen Verbände von Spezialisten gegründet werden, eine Sensibilisierung für Energieeffizienztechnologien erreicht und eine Datenbank für Energieeffizienzinvestitionen entwickelt werden. Wichtig ist auch eine Verbreitung von Benchmarks und Praktiken im Bereich Energieeffizienz in der Industrie. Zur Förderung der Energieeffizienz im Industriesektor soll die Wettbewerbsfähigkeit der Unternehmen verbessert werden und Energiewirtschaftsprüfungen eingesetzt werden. Derzeit werden neue Bauvorschriften erarbeitet, die eine Verbesserung der Wärmedämmung zum Ziel haben und bis 2020 40 % – 75 % der Energierechnung einsparen sollen. Für das Hotelgewerbe und die verarbeitende Industrie sind Förderprogramme zur Verminderung des Energieverbrauchs entwickelt worden. Gesetzliche Rahmenbedingungen zur Verwirklichung von Energieeffizienzgewinnung Die Verbesserung der Energieeffizienz in öffentlichen Gebäuden, in der Industrie und im Transportsektor soll mit dem Gesetz Nr. 47-09 erreicht werden. Ziel des neuen marokkanischen Gesetzes ist eine Energieeinsparung um 12 % bis 2020 und um 15% bis 2030, bzw. eine Einsparung von 228 GWh pro Jahr. Die weiteren Ziele sind: • Einführung von Mindestanforderungen zur Energieeffizienzgewinnung und Kennzeichnung der Geräte und entsprechenden Ausstattungen; • Energiewirtschaftsprüfungen in den energieintensiven Sektoren; • Erhebung von Studien zwecks neuer Städtebauprojekte; • Stärkung der Einrichtungen für Energiedienstleistungen; • Einrichtung von Institutionen zur technischen Kontrolle. Die Agentur zur Förderung erneuerbarer Energien und Energieeffizienz (L’Agence National pour le Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique, kurz ADEREE) weist darauf hin, dass das Sinken der Energiepreise, die einzig konjunkturell bedingt ist, in keinem Fall die politische Strategie zur Optimierung des Energieeinsatzes in allen Lebens- und Wirtschaftsbereichen beeinflussen oder gar verhindern darf. Kompetenzaufbau Mit einer Investitionssumme von über 21 Milliarden Dirhams (ca. 1,8 Milliarden EUR) sollen im Rahmen des Strategieplans mehr als 40.000 Arbeitsplätze geschaffen werden. Im Rahmen einer Studie wurde der Kompetenzbedarf in den Bereichen der Energieeffizienz und der erneuerbaren Energien identifiziert. Darauf aufbauend soll eine entsprechende Ausbildung konzipiert und zur Verfügung gestellt werden. Quellen/Sources • Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement • Agence Nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ADEREE)° • La Vie Eco

44 — Troisième trimestre 2012


Trends | Tendances

Situation actuelle du secteur énergétique au Maroc Au Maroc, la prise de conscience sur la nécessité d’une politique ambitieuse pour l’efficacité énergétique devient de plus en plus forte. On constante cette tendance à la hausse dans les nombreux manifestations et rencontres professionnelles des acteurs des secteurs les plus énergivores. Les medias informent régulièrement sur le programme national d’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Les arguments pour ancrer l’efficacité énergétique dans la société marocaine sont nombreux : les changements climatiques, l’épuisement des combustibles fossiles, la crise économique ainsi que la compétitivité des entreprises. En même temps, la demande en électricité a connu une croissance annuelle moyenne de 6,5% au cours des cinq dernières années mais la capacité totale installée au Maroc est de l’ordre de 6.352 MW enregistrés à fin 2010. La puissance électrique n’est donc pas suffisante pendant les heures de pointe pour répondre aux besoins énergétiques du pays. Ainsi, le Maroc doit importer l’électricité d’Espagne et d’Algérie. Ces importations provenant des combustibles fossiles représentent avec un pourcentage de l’ordre de 93,3% (en 2010) une grande dépendance extérieure qui s’est aggravée au fil des années.

L’importation, en 2010, d’une puissance de l’ordre de 26.530,6 GWh pour un coût de 66 Milliards Dirham a pesé lourdement sur le budget de l’Office National d’Electricité (ONE). L’énergie restante de 6 ,7% provient de l’énergie hydraulique et éolienne. Les actions pour encadrer l’efficacité énergétique dans l’industrie marocaine Le Gouvernement marocain a élaboré un Plan National d’Actions Prioritaires afin de pouvoir répondre à la demande énergétique croissante et de renforcer l’efficacité énergétique dans les secteurs clés de l’économie nationale. La réussite de ce plan, mis en place en juillet 2008, dépend de l’engagement des acteurs institutionnels et des consommateurs. La promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique est un instrument important pour répondre à cet accroissement de la demande et à la problématique du manque de ressources fossiles, notamment dans les secteurs énergivores (Industrie, BTP et Transport). Actuellement, le besoin d’expertise dans les technologies d’efficacité énergétique est très grand. Le point essentiel pour sensibiliser les industriels réside dans la promotion des avantages des technologies d’efficacité énergétique. Par ailleurs, un cadre législatif faisant adopter des contrôles réguliers est aussi indispensable. Le Gouvernement envisage, avec l’élaboration d’un programme de communication, la diffusion d’informations afin de sensibiliser les acteurs professionnels sur l’importance de l’économie d’énergie et les avantages des technologies d’efficacité énergétique. En outre, un des objectifs phares est la création d’associations d’experts, ainsi que la mise en place d’une base de données pour les investissements relatifs à l’efficacité énergétique. L’effort d’amélioration de l’efficacité énergétique repose aussi sur le développement et la généralisation des standards et des lignes directrices auprès des professionnels. Parmi les objectifs de la promotion d’efficacité énergétique figurent aussi l’amélioration de la compétitivité des entreprises et la généralisation des audits énergétiques. Actuellement, un ensemble de textes réglementaires pour le secteur du BTP est en cours de préparation et a pour objectif l’amélioration d’isolants thermiques et une économie de 40 % à 75% sur les factures énergétiques. Les programmes pour soutenir l’hôtellerie et le secteur manufacturier ont également démarré. Cadre législatif relatif à l’efficacité énergétique Le plan national envisage, avec la publication de la loi n° 47-09 relative à l’efficacité énergétique, d’économiser 12% sur les factures énergétiques d’ici à 2020, 15% d’ici à 2030 et d’économiser annuellement 228 GWh sur la consommation d’énergie. Les autres objectifs de la stratégie énergétique nationale sont : • la mise en place d’exigences d’efficacité énergétique et l’étiquetage des rendements applicables aux appareils et aux équipements, • l’instauration de l’audit énergétique dans les secteurs consommateurs d’énergie; • la réalisation de l’étude d’impact énergétique pour les nouveaux projets de constructions et urbains, • le rôle des établissements de services énergétiques; • l’institution du contrôle technique. L’Agence National pour le Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ADEREE) précise que la baisse des prix de l’énergie, qui ne peut être que conjoncturelle, ne doit en aucun cas ralentir ou réorienter une politique de long terme, basée sur l’optimisation de l’utilisation des ressources énergétiques dans tous les domaines.

Bilatéral —

45 — Troisième trimestre 2012


CIM ist eine Arbeitsgemeinschaft der Deutschen Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH und der Zentralen Auslands- und Fachvermittlung der Bundesagentur für Arbeit (BA) und wurde 1980 gegründet. Das Programm “Geschäftsideen für Marokko“ richtet sich an alle in Deutschland lebenden Marokkaner und Marokkanerinnen, die durch unternehmerische Aktivitäten zur wirtschaftlichen Entwicklung Marokkos beitragen. Unternehmensgründer sorgen für Wirtschaftswachstum, zusätzliche Arbeitsplätze und Wissenstransfer und schaffen so neue Perspektiven. Auf der Website www.geschaeftsideen-marokko.de können Sie sich gerne näher über das Programm “Geschäftsideen für Marokko“ informieren. Die 2012 gegründete Agentur ‘‘Four Media Network GmbH’’ mit Sitz in Köln hat sich auf die internationale Vermarktung von Premium Instream Videoinhalten spezialisiert. Sie übernimmt dabei die Aufgabe als “Commercial Hub“, wobei sowohl international agierende Publisher (Websites und –Portale) als auch internationale und nationale Werbenetzwerke an das System andocken können. Die Publisher können mit Hilfe der Netzwerkund Partnerstruktur und der Technologie ihre Videoinhalte monetarisieren, indem Videowerbung (sog. Pre-Rolls) vor Beginn des eigentlichen Videos geschaltet wird. Aufgrund der internationalen Vermarktung wird die Videowerbung in der jeweiligen Landessprache gezeigt. Befindet sich der Nutzer zum Beispiel in Frankreich, wird bei Abruf des Videos die Werbung auf Französisch widergegeben. Das System ermöglicht eine Vermarktung der Kundeninhalte in allen Ländern parallel. Somit muss der Publisher nicht in jedem Land Europas nach einem lokalen Werbepartner suchen, sondern kann mit Hilfe von Four Media Network GmbH“ alle Länder auf einmal abdecken. Somit ist die Agentur in Köln für ihre Kunden der alleinige Ansprechpartner für alle Märkte. In Europa sind die umsatzstärksten Länder Deutschland, Frankreich, Österreich, Schweden und Dänemark. Die Agentur verfügt über ein OnlineInventar von insgesamt 100 Mio. Videoabrufen/Monat. Mittlerweile ist die Agentur auch sehr stark in Russland aktiv und arbeitet derzeit mit mehr als 25 Partnern in 15 Ländern zusammen.

Issam El Ghouzafi Position: Geschäftsführer M7 International SARL und Four Media Network GmbH, selbständiger Unternehmensberater Profil: strategische Beratung im Bereich Marketing, Media und E-commerce Im Jahre 2012 gründete Issam El Ghouzafi mit Unterstützung des Programms “Geschäftsideen für Marokko“ in Casablanca die Media-und Marketingberatung M7 International SARL, welche sowohl unabhängig und eigenständig aktiv ist, als auch mit der Repräsentanz von “Four Media Network GmbH“ in Nordafrika beauftragt ist. Das Unternehmen verwaltet und vermarktet dabei das Online-Inventar von Four Media Network GmbH“ in Nordafrika und sucht aktiv nach Werbepartnern in dieser Region, um Inhalte und Reichweite zu präsentieren und Werbeverträge abzuschließen. Repräsentanzen für andere europäische Partner zur Erschließung des nordafrikanischen Werbemarktes sind angestrebt. Erklärtes Ziel ist aber auch insbesondere marokkanische Seitenbetreiber mit Videoinhalten zu beraten und sie bei der Vermarktung ihrer Inhalte in Europa zu unterstützen. Durch seine Vergangenheit bei RTL Television, verfügt Herr El Ghouzafi nicht nur über ein ausgeprägtes Online-Wissen, sondern auch über eine gleichermaßen umfassende TV-Expertise, weswegen M7 International SARL auch als konzeptionelle Beratung im Bereich Media und Marketing für europäische und marokkanische Kunden fungiert.

Herr El Ghouzafi, wenn Sie heute auf Ihr erfolgreiches unternehmerisches Bestehen in Deutschland zurückblicken, welche Strategien haben Sie entwickelt, um sich von der Konkurrenz abzuheben? Eine Strategie, welche sich als erfolgreich herauskristallisiert hat, ist es, den Fokus auf sich und sein Produkt zu legen, und dennoch flexibel genug zu sein, um sich den schnelllebigen Markt-und Wettbewerbsbedingungen anzupassen. Seit zwei Jahren bin ich als Unternehmer in Deutschland tätig, erst kürzlich, nach vielen anfänglichen Ideen und Projekten, begann sich eine Kernkompetenz zu entwickeln und somit hat sich ein Kernprodukt manifestiert. Anfänglich als Projekt gestartet, haben wir uns im Gründerteam, Bernhard Mogk, Oliver Kühnel und ich, aufgrund des Erfolges doch dazu entschlossen, die Vermarktung internationaler nachgefragter Premium-Videoinhalte im Internet als eigenständige Firma zu positionieren. Bereits nach sechs Monaten haben wir uns erfolgreich behauptet. Von der Konkurrenz setzen wir uns ab, indem wir mit unserer Schnelligkeit, der gleichzeitigen Bedienung des europäischen und russischen Marktes, dem hohen Maß an Transparenz, Professionalität und Partnerschaftlichkeit überzeugen. Wir nehmen unsere Partner mit im Prozess – das ist uns sehr wichtig. Bilatéral —

46 — Troisième trimestre 2012


Mit der Präsenz in Casablanca ist der erste wichtige Schritt, sichtund greifbar für den marokkanischen Kunden zu sein, vollzogen. Erfahrungsgemäß wissen wir, dass ohne eine lokale Präsenz ein erfolgreiches Geschäft nur sehr schwer zu etablieren ist. Glücklicherweise können wir im Bereich der Internetbewirtschaftung auf globale Standards setzen. Das erleichtert die Abwicklung enorm und bedarf keinerlei größere Investition. Eine weitere Herausforderung sehen wir eher im administrativen Bereich: Vertragstreue, Verlässlichkeit und Zahlungsmoral sind hier beispielhafte Stichworte. Ist es eines Ihrer Ziele Marokko als Einstiegsmarkt auf dem afrikanischen Kontinent zu nutzen? Welche weiteren Ziele verfolgen Sie als Unternehmer in Marokko? In der Tat! Interessante Länder, deren Märkte von Casablanca aus erschlossen werden sollen, sind Tunesien, Algerien, die Emirate und Ägypten. Wir verfolgen in den kommenden zwei Jahren das Ziel, von Casablanca aus in den erwähnten Ländern Partner zur Ausweitung unseres Netzwerkes zu finden und diese daran anzubinden.

Zu welchem Zeitpunkt reifte in Ihnen die Idee, den marokkanischen Markt zu betreten? Die Idee existierte schon lange, richtig gereift ist sie erst im März dieses Jahres. Im Zuge der Verhandlungen mit 2M Television bezüglich einer Zusammenarbeit in Europa, entschieden wir uns sehr schnell für eine Gründung in Marokko, um unserem Partner im Falle einer Zusammenarbeit einen lokalen Ansprechpartner bieten zu können. Nach Gesprächen mit marokkanischen Mediaagenturen und Vermarktern haben wir gespürt, dass sich im Online-Werbemarkt etwas bewegt und mit hohen Wachstumsraten in den nächsten Jahren zu rechnen ist. Eine Zielgruppe sind die jungen urbanen Menschen, die heutzutage mehr Zeit im Internet verbringen als vor dem Fernseher. Für die werbetreibende Wirtschaft in Marokko wird das ein Umdenken erfordern. Eine großartige Chance für alle Beteiligten, den Werbemarkt digitaler, interaktiver und transparenter zu machen. Hier möchten wir uns etablieren, um mit unseren Produkten und unserem KnowHow zu unterstützen und um eine Orientierung auf dem Markt bieten zu können. Dabei können wir zum einen europäischen Firmen, die auf dem marokkanischen Markt Fuß fassen wollen, zum anderen marokkanischen Firmen, die ihre Produkte auf dem europäischen und/ oder auf dem russischen Markt anbieten wollen, helfen. Dank unseres gut aufgestellten Netzwerkes bieten wir im Bereich der Kommunikation und der werblichen Vermarktung für unsere Kunden eine breit gefächerte, kompetente Hilfe. Welche Chancen und Herausforderungen sehen Sie bei einer Unternehmensgründung in Marokko? Welche Unterschiede ergeben sich hinsichtlich der Geschäftsabwicklungen in Marokko im Vergleich zu denen in Deutschland? Der marokkanische Markt bietet vielerlei Chancen, die Herausforderungen sollte man jedoch nicht unterschätzen. Die jetzige Präsenz auf dem Markt ist uns sehr wichtig, auch wenn die Budgets und das allgemeine Know-How im Bereich der Online BewegbildVermarktung noch sehr gering sind. Unser Ziel ist es, zusammen mit unseren Partnern in Casablanca für werbetreibende Unternehmen beratende Unterstützung zu leisten, die Entwicklung des Marktes zu beobachten und die Mechanismen des marokkanischen Werbemarktes zu verstehen. Das kann und darf auch ruhig etwas dauern. Und hiermit lässt sich auch die erste Herausforderung identifizieren, nämlich die notwendige Geduld.

Bilatéral —

Die Maghrebiner stellen einen hohen Anteil der europäischen Bevölkerung und sind aus diesem Grunde von wichtiger strategischer Bedeutung. Man kann hierbei ein differentes Mediennutzverhalten feststellen. Ein Nordafrikaner in Europa hat ein ganz anderes Mediennutzverhalten als beispielsweise ein Franzose oder ein Holländer. Werbespezifisch ermöglicht diese Erkenntnis viele neue Möglichkeiten zur speziellen Ansprache einzelner Zielgruppen, insbesondere im Internet. Ein durchaus interessantes Faktum! Zudem liegen noch weitere Ideen und Konzepte in der Schublade, für die wir leider noch keine Zeit zur Realisierung gefunden haben. Daraus ergibt sich ein weiteres wichtiges Ziel, viele interessante Unternehmen in Marokko kennenzulernen, ein spannendes Netzwerk aufzubauen und eventuell Partner für die Umsetzung unserer Konzepte und neuer innovativer Geschäftsideen zu finden. Wir haben das Privileg mit dem Auge eines Europäers auf den marokkanischen Markt zu blicken. Das Zusammenspiel zwischen marokkanischem Herz und deutschen Verstand verschafft Vorteile und bietet eine großartige Gelegenheit einen mehr oder minder hohen Beitrag zur wirtschaftlichen Entwicklung des Landes zu leisten. Marokko ist nicht nur ein schönes Land, es hat auch Zukunft. Welche Tipps würden Sie den Unternehmensgründern von morgen geben? Im Allgemeinen würde ich sagen: Einfach machen. Jeder der unternehmerische Energie in sich spürt, motiviert ist, Ideen hat und das Risiko nicht scheut sollte den Schritt wagen, seine Visionen umzusetzen. Man sollte sich immer bewusst sein, dass Unternehmer sein, harte Arbeit bedeutet. Es ist jedoch ein wunderbares Gefühl sein eigener Chef zu sein und über die Freiheit aller Entscheidungen zu verfügen. Und meines Erachtens ist das Team wichtiger als die Idee, die Zusammensetzung der Gründer an sich. Ein Top-Team kann auch aus einer mittelmäßigen Idee eine erfolgreiche Company machen. Ein mittelmäßiges Team wird dagegen aus einer Top-Idee nie das Maximum herausholen. Issam El Ghouzafi a crée en 2012 l’agence conseil en marketing et communication interactive « m7 international SARL » à Casablanca qui accompagne les entreprises dans la conception et le développement de leur stratégie de communication Web. Son agence « Four Media Network GmbH » à Cologne s’est spécialisé sur la commercialisation internationale de « Premium In-Stream Video ». Elle facilite aux clients une publicité simultanée dans tous les pays ciblés. Ainsi, le client a un seul interlocuteur professionnel pour couvrir tous les pays sans se soucier ni de la langue ni des partenariats. Avec plus de 25 partenaires dans 15 pays, « Four Media Network GmbH » commercialise 100 millions de consultation vidéos / mois.

47 — Troisième trimestre 2012


Bericht von Germany Trade & Invest Nordafrika im Wandel - Wachstumsbranchen und Projekte Marokko In der Publikation “Nordafrika im Wandel- Wac hstumsb r a n c h e n u n d Projekte“analysiert Germany Trade & Invest aktuelle, wirtschaftliche Perspektiven der Maghreb-Region und weitet damit den Blick deutscher Unternehmer für mögliche Kooperationen: Wie ein Konjunkturprogramm haben in Marokko die durch den Arabischen Frühling angestoßenen Lohnsteigerungen des Jahres 2011 gewirkt. Die Wirtschaft verzeichnete ein Wachstum von 4,3%. Einkommenszugewinne aufgrund guter Ernten und hohe Ausgaben bei den Subventionen für Nahrungsmittel und Energie dienten ebenfalls als Konjunkturmotor. Im Gegenzug sind die finanziellen Spielräume für 2012 mit einem höheren Haushaltsdefizit gesunken. Das Königreich gilt politisch als stabil, auch wenn eine anhaltende Arbeitslosigkeit auch Potenzial für Proteste in sich birgt. Das Realwachstum wird im Jahr 2012 auch wegen einer schwächeren lan dwir tsc haf tlic he n E n t w i c k l u n g , stagnierender Touristeneinkünfte und getrübter Aussichten in Spanien und Frankreich geringer ausfallen. Beide Länder sind von Bedeutung für die marokkanische Wirtschaft. Der IWF geht immerhin noch von 3,7% aus, der Wirtschaftsdienst Economist Intelligence Unit von nur 2,4%. Für 2013 ist wieder mit einem stärkeren Wachstum zu rechnen. Die Geschäftsaussichten für deutsche Unternehmen sind weiterhin gut. Das nordafrikanische Königreich ist ein Schwerpunktland der deutschen Entwicklungszusammenarbeit, während die in den marokkanischen Wirtschaftsplänen

hervorgehobenen Bereiche wie erneuerbare Energien und Umweltschutz (Abfallwirtschaft, Wasserversorgung) große und oftmals nicht wahrgenommene Beteiligungschancen bieten. In der Windund Solarkraft ist das nordafrikanische Königreich regionaler Vorreiter. Im Land nimmt das erste Referenzprojekt zur Gewinnung von Solarstrom für Europa im Rahmen von Desertec konkrete Gestalt an. Weitere Geschäftschancen ergeben sich aus vielfältigen Bemühungen der Regierung, die Infrastruktur auszubauen und neue Industrien anzusiedeln. Sowohl bei den Investitionen als auch beim Liefergeschäft sind deutsche Unternehmen deutlich unterrepräsentiert.Bei Großprojekten sind sie mit der Dominanz französischer Wirtschaftsinteressen konfrontiert. Im Zuge des Arabischen Frühlings gab es auch in Marokko Demonstrationen. Auf diese hat König Mohammad VI. schnell reagiert. Am 1.7.11 wurde erfolgreich über eine neue Verfassung abgestimmt, durch die das Parlament zwar gestärkt wird, der König aber zentrale Figur im politischen System bleibt. In den Wahlen vom 25. November ist die gemäßigt islamistische PJD als Gewinnerin hervorgegangen. Angesichts anhaltender Arbeitslosigkeit, vor allem bei jungen Menschen, ist auch in Marokko mit weiteren Protesten zu rechnen. Das Land gilt aber grundsätzlich als stabil.

Große Fortschritte beim Geschäftsklimaindex Das nordafrikanische Land hat einen beeindruckenden Sprung um 21 Positionen von Rang 115 auf 94 im Länderranking des Doing Business Reports (183 Länder) Bilatéral —

48 — Troisième trimestre 2012

erzielt und rückt zunehmend ins Blickfeld von Lieferanten und Investoren. Mehr ausländische Direktinvestitionen sind für 2012 und 2013 zu erwarten, auch wenn das Jahr 2011 schwach ausgefallen ist. Trotz des positiven Rankings müssen wichtige Vorhaben noch umgesetzt werden: Schaffung notwendiger Arbeitsplätze, Ausbau der Industriebasis und Bekämpfung der Korruption. Auch sind die kleinen und mittelständischen Unternehmen nur unzureichend wettbewerbsfähig. Die hohen Kosten bei den Energieund Nahrungsmittelimporten und die damit verbundenen Gefahren einer importierten Inflation führen dazu, dass die marokkanische Zentralbank sehr vorsichtig bei einer Förderung des Exports durch Abwertung des marokkanischen Dirhams agiert. Der gesamte Wirtschaftsbericht “Nordafrika im Wandel – Wachstumsbranchen und Projekte“ mit allgemeinen Wirtschaftsinformationen zu den Ländern Ägypten, Algerien, Libyen, Marokko und Tunesien, sowie aktuelle Statistiken und spezifische Informationen zu den Wachstumsbranchen Bauwirtschaft, Umwelttechnik (Erneuerbare Energien, A b f a l l - u n d Wa s s e r m a n a g e m e n t ) , Nahrungsmittel/Agrarwirtschaft, Tourismus, Kfz sowie Öl, Gas, Chemie und Petrochemie kann ab sofort und kostenfrei auf der Homepage von GTAI (http://www.gtai.de/GTAI/Navigation/DE/ trade,did=635940.html) heruntergeladen werden. (Einleitung “Nordafrika im Wandel“ Seite 11-12).


AUSLÄNDISCHE EINWOHNER IN MAROKKO

SIE HABEN SICH ENTSCHIEDEN IN MAROKKO ZU LEBEN

Entdecken Sie ALAMENTE, exklusives Angebot, 100% geeignet für in Marokko lebende Ausländer

Exklusivitat

Tipps und informationen von zu einem erfolgreichen schnellen start in Marokko f inden Sie auf :

49 49

BilatéralBilatéral — — — Troisième — avril trimestre 2012 2012


Wirtschaft

Nordafrika im Wandel Wachstumsbranchen Projekte Bericht von Germany Trade &und Invest

Bericht GTAI

Wirtschaftstrends Jahreswechsel 2011/12 - Marokko Von Fausi Najjar

Tunis (GTAI) - Marokkos Wirtschaft ist 2011 real um mehr als 4% gewachsen. 2012 wird das Wachstum vor allem wegen einer schwächeren landwirtschaftlichen Entwicklung und stagnierender Touristeneinkünfte voraussichtlich schwächer ausfallen und zwischen 3,2 und 3,9% liegen. Eine finanzielle Belastung stellen das hohe Außenhandelsdefizit und die hohe Ausgabenpolitik infolge des arabischen Frühlings dar. Trotz möglicher Proteste gilt das Königreich als politisch stabil. Der Modernisierungskurs des Königs stärkt die Attraktivität des Landes zunehmend für Lieferanten und Investoren. Nachdem in der letzten Ausgabe des Bilatéral ein gesamtwirtschaftlicher Ausblick gegeben wurde, finden Sie nun hier aktuelle Informationen zu einzelnen Branchen. Branchen im Überblick Maschinen- und Anlagenbau Die Investitionen in den (eher kleinen) marokkanischen Industriesektor bleiben stabil. In den ersten zehn Monaten 2011 sind die Importe von Ausrüstungsgütern gegenüber dem Vergleichszeitraum 2010 um 3,5% gestiegen und lagen bei umgerechnet 4,5 Mrd. Euro. Die deutschen Maschinenausfuhren (einschließlich kompletter Fabrikanlagen) lagen in den ersten drei Quartalen 2011 gegenüber 2010 hingegen bei knapp unter 0%. Wegen Neuinvestitionen in die Kfz-Branche und in die Zulieferindustrie für die Luftfahrtindustrie, ist mit einer weiterhin stabilen Nachfrage bei Maschinen zu rechnen. Aufgrund eines Modernisierungsprogramms gibt es gute Marktchancen für Ausrüster für die Phosphatförderung und -verarbeitung. Die marokkanische Textilindustrie profitiert von Aufträgen, die unter anderen regionalen Umständen nach Ägypten oder Tunesien gegangen wären. Hier sind wachsende Investitionen zu erwarten. Kfz-Industrie Im Jahr 2012 ist mit einer weiterhin hohen Pkw-Nachfrage zu rechnen. Die Gründe sind ein zumindest im ersten Halbjahr 2012 gut laufender Konsum und die seit dem 1.3.2012 geltende komplette Zollbefreiung für europäische Pkw-Produzenten. Für asiatische Automobilhersteller gibt es ab dem 1.1.2012 eine Senkung der Einfuhrzölle von 25,0 auf 17,5%. Deutsche Automobilhersteller setzen vor allem Pkw im oberen Preissegment erfolgreich ab. Den marokkanischen Kfz-Markt

Bilatéral —

beherrschen vor allem französische Fabrikate, die zum großen Teil vor Ort montiert werden. Für das 2012 eröffnete Renault-Werk ist für 2014 eine Jahreskapazität von 400.000 der preisgünstigen Dacia-Fahrzeuge avisiert (siehe Kapitel Investitionen). Für Kfz-Teile-Hersteller hat sich das Land zu einem interessanten Standort entwickelt, obgleich im logistisch gut gelegenen Norden des Landes Engpässe bei der Rekrutierung von qualifiziertem Personal gegeben sind. Chemie Die staatliche Monopolgesellschaft für den Phosphatabbau Office Chérifien des Phosphates (OCP), setzt gegenwärtig ein Investitionsprogramm von 10,1 Mrd. Euro um. Dabei wird das Ziel verfolgt, den Phosphatabbau bis zum Jahr 2020 von 30 auf 55 Tonnen im Jahr zu steigern und die heimische Düngemittelproduktion zu verdreifachen. Das Gros der Investitionen (6,6 Mrd. Euro) soll laut Planung in den Jahren 2012 bis 2015 erfolgen. Das Modernisierungsprogramm umfasst den Bau einer Phosphat-Pipeline (slurry line) aus dem im Landesinneren gelegenen Abbaugebiet bei Khouribga zum Chemiezentrum Jorf Lasfar, das an der Atlantikküste liegt. Der Chemiestandort Jorf Lasfar soll zur weltweit wichtigsten Plattform für die Düngemittelproduktion erweitert werden. Für die Ansiedlung von Unternehmen baut die OCP die Infrastruktur aus und schafft unter anderem Speicherkapazitäten für Schwefel und Ammoniak.

50 — Troisième trimestre 2012


Bericht GTAI

Bauwirtschaft Wichtige Impulse erhält die marokkanische Bauwirtschaft durch die Wiederbelebung des sozialen Wohnungsbaus. Für den Zeitraum 2010 bis 2015 ist überdies ein Investitionsvolumen von rund 3 Mrd. Euro für den Ausbau und die Modernisierung des Schienenverkehrs geplant. Hierunter fällt auch eine TGV-Verbindung von Tanger nach Casablanca. Ausgehend von 300 km im Jahr 1999 sollen bis 2015 insgesamt 1.500 zusätzliche Autobahnkilometer hinzukommen. Westliche Länder und die arabischen Golfstaaten unterstützen das Land finanziell. Damit wird es kaum zu großen Verzögerungen bei den Großprojekten kommen. Vor allem für den Tourismus haben Staatsfonds aus dem arabischen Golf Investitionen angekündigt. Elektrotechnik/Elektronik Mit einem wachsenden Strombedarf von jährlich 6 bis 8% gibt es eine stetig hohe Nachfrage bei den Geräten zur Elektrizitätserzeugung und -verteilung. Im Vergleich zum Jahr 2010 konnten die deutschen Ausfuhren in diesem Segment 2011 um 66,2% steigen. Die Produktion und der Bedarf von Elektroteilen fallen hingegen gering aus. Die deutschen Lieferungen der Warengruppen elektronische Bauelemente und elektrotechnische Erzeugnisse lagen in den ersten neun Monaten 2011 bei rund 14,8 Mio. Die marokkanischen Exporte elektronischer Komponenten konnten in den ersten zehn Monaten 2011 um 3,8% gegenüber dem Vorjahreszeitraum zulegen. Mit Eintrübung der europäischen Konjunktur wird es in diesem Bereich eher keine weiteren Steigerungen geben. Es ist mit einer schwächeren Nachfrageentwicklung nach Vor- und Teilprodukten für die Elektroteileherstellung zu rechnen.

Informations- und Kommunikationstechnik Im Jahr 2011 werden die Zuwächse bei den Internetanschlüssen pro Quartal bei über 20% liegen. Das ist insbesondere den sehr hohen Zuwachsraten bei den Anschlüssen über den Mobilfunkt der 3. Generation (G3) zu verdanken. Der Markt für herkömmliche Mobilfunkanschlüsse hat sich hingegen spürbar verlangsamt. Für 2012 oder 2013 sind Ausschreibungen für die G4Generation zu erwarten. Bis März 2012 soll ein neues Glasfaserkabel nach Marokko gelegt werden, so die Maroc Telecom. IT und das Offshoring, etwa von Back-OfficeDienstleistungen, sollen zu einer wichtigen Stütze der marokkanischen Wirtschaft werden. Dieser wachsende Wirtschaftszweig ist allerdings auf den französischen oder auch spanischen Markt ausgerichtet. Die marokkanische Regierung hat 2011 eine weitere Teilprivatisierung der Maroc Telecom abgebrochen.

Umwelttechnik Der marokkanische König hat im November 2009 einen technologieoffenen Solarplan (Plan Solaire Marocain) lanciert. Laut Plan sollen zwischen 2015 und 2019 fünf Solarthermieanlagen gebaut werden, mit einer Gesamtkapazität von 2.000 MW. Auch wenn die Kapazitätsziele angesichts administrativer und technischer Hürden (kein Einspeisetarif, vergleichsweise teure Herstellung) und der schwierigen Finanzierungslage nicht unbedingt erreicht werden, so bleibt Marokko Vorreiter bei der Solarenergie in Nordafrika. Nicht zuletzt fördert Marokko mit dem Programm Chourouk (arabisch: Sonnenaufgang) die Fotovoltaik. Von 2009 bis 2013 sollen 200.000 Familien Strom über Fotovoltaikmodule günstig erhalten. Wichtiger Bestandteil des Energiemixes ist die Windenergie: Geplant ist die Kapazität von gegenwärtig 280 MW auf 2.000 MW im Jahr 2020 zu steigern.

Bilatéral —

51 — Troisième trimestre 2012

Medizintechnik Eine Verbesserung der bis Ende der 90er Jahre vernachlässigten Gesundheitsversorgung ist zentraler Bestandteil der Politik des marokkanischen Königs. Im Haushalt 2011 lagen die Ausgaben für den Gesundheitssektor bei knapp 1 Mrd. Euro. Angesichts stark gestiegener Gehälter im öffentlichen Gesundheitssektor, könnten die Gelder für den Ausbau der medizinischen Infrastruktur 2012 knapper werden als in den Jahren zuvor. Mit dem Bau neuer Satellitenstädte geht auch die Errichtung neuer Krankenhäuser oder -stationen etc. ein. Das Emirat Dubai plant mit einem Budgetwert von 100 Mio. US$ den Bau eines Krankenhauses in Casablanca. Bis 2013 plant das Ministerium für Gesundheit den Marktanteil von Generika von derzeit 27 auf 75% zu erhöhen. Abwechselnd mit Frankreich rangiert Deutschland als Lieferant von Medizintechnik an erster oder zweiter Stelle. Landwirtschaft Marokkos Landwirtschaftssektor ist im Umbruch. Grund hierfür ist das Entwicklungsprogramm Plan Maroc Vert. Durch das Anreizprogramm ergeben sich hohe Beteiligungschancen für deutsche Unternehmen. Potenzial gibt es insbesondere bei deutschen Ausfuhren landwirtschaftlicher Geräte und Bewässerungstechnik sowie bei der Tierzucht. Rund zwei Drittel aller Zuchtrinder kommen aus Deutschland. Für den Großhandel ist der Import von Obst und Gemüse aus Marokko interessant, weil das nordafrikanische Land auch in der Wintersaison liefern kann. Gefragt sind darüber hinaus Beratungsdienstleistungen bei der Nahrungsmittelverarbeitung und bei der Logistik. Know-how-Bedarf ist auch in den Bereichen Pflanzenschutz, Veterinärmedizin und bei der Nahrungsmittellagerung gegeben.


Services

Der Bereich Human Resources und Reintegration der AHK Marokko bietet seiner Stellenbörse eine Serviceleistung an, von der Unternehmen direkt profitieren können. Gegen ein geringes Entgelt haben Unternehmen die Möglichkeit, dort Stellenanzeigen zu veröffentlichen und so gezielt Bewerber in Marokko und Deutschland anzusprechen. Die AHK bietet folgende Leistungen für Unternehmen: • Erstellung des Anforderungsprofils entsprechend Ihren gewünschten Kriterien • Bei Bedarf Übersetzung der Anzeige • Veröffentlichung der Anzeige in unserer Online-Bewerberdatenbank “JobXchange“ Gerne übernehmen wir auch eine Vorselektion der Bewerbungen und leiten die ausgewählten Profile an Sie weiter. Für weitere Informationen stehen Ihnen jederzeit Frau Nathalie Miesch unter (recrutement@dihkcasa.org, +212 (522) 42 94 00) zur Verfügung. Für unsere Mitglieder ist die erste Stellenanzeige gratis, für alle weiteren Anzeigen erhalten Sie diese Sonderkonditionen!

Services

Le Département Ressources Humaines et Réintégration de la Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie dispose d’un service dédié aux sociétés, il s’agit d’une bourse d’emploi dont les entreprises peuvent profiter pendant leur recherche de personnel qualifié. En tant qu’entreprise, vous pouvez publier des annonces pour une somme modique et ainsi attirer des candidats au Maroc et en Allemagne. A l’aide de notre service, l’approvisionnement de candidatures et le choix de nouveaux collaborateurs et collaboratrices peut être mené de façon efficiente ciblant ainsi à la fois des ressources marocaines et allemandes. Les demandeurs d’emploi bénéficient également d’une bourse d’emploi sur laquelle ils peuvent chercher des postes au Maroc et en Allemagne, et peuvent poser leur candidature directement. Notre offre propose les services suivants : • Formulation et création du profil recherché d’après vos critères définis, • Traduction de votre annonce le cas échéant, • Publication de l’annonce dans notre base de données de candidats en ligne « JobXchange » « JobXchange » présente les avantages suivants : • Choix d’un large éventail de candidats via un taux d’accès élevé sur notre plateforme en ligne, • Economie de temps remarquable grâce à la rapidité de votre recherche, • Encadrement individuel et compétent. En plus de la publication de l’annonce, nous prendrons en charge également la présélection des candidatures. Nous élaborerons une offre individuelle sur mesure. Mme Nathalie Miesch reste à votre entière disposition pour plus d’informations sous recrutement@dihkcasa.org, +212 (522) 42 94 00. Pour nos membres la première annonce est gratuite. Pour d’autres annonces vous recevrez des conditions spéciales.

Bilatéral —

52 — Troisième trimestre 2012


Bilatéral —

53 — avril 2012


Services

Le Senior Experten Service (SES) – la fondation de l’industrie allemande pour la coopération internationale – est l’organisation allemande la plus importante de bénévolat et d’envoi d’experts et de cadres retraités. Depuis 1983, la société d’intérêt général soutient les efforts d’auto-assistance d’entreprises et d’organisations dans le monde entier, surtout dans les pays en développement, les pays émergents et en transition, mais aussi en Allemagne. Le SES est patronné par les fédérations les plus importantes de l’industrie allemande : la Fédération de l’industrie allemande (BDI), la Confédération des associations allemandes d’employeurs (BDA), la Fédération allemande des chambres de commerce et d’industrie (DIHK) et l’Union centrale de l’artisanat allemand (ZDH). Pour son engagement à l’étranger, le SES reçoit, entre autres, des fonds du Ministère fédéral de la coopération économique et du développement (BMZ) et pour ses activités en Allemagne du Ministère fédéral de l’éducation et de la recherche (BMBF).

© SES

Experts Senior Les experts du SES se caractérisent par une longue expérience professionnelle. Ils transmettent à titre bénévole leurs connaissances pour augmenter la qualification professionnelle de leurs collègues dans le monde entier. Ils réunissent le savoir-faire d’environ 50 secteurs d’activité, sont dotés de compétences relationnelles, savent s’adapter aux conditions locales et disposent très souvent de bonnes connaissances des langues étrangères. Dans le cadre de leur activité tous les frais ainsi que les assurances nécessaires sont pris en charge par le SES. Clients L’offre du SES vise surtout les petites et moyennes entreprises, les services administratifs publics, les chambres et associations commerciales, les institutions sociales et médicales, et les institutions de formation continue. La coopération avec d’autres organisations s’occupant de l’aide au développement est bien établie. En Allemagne, le SES s’engage en plus en faveur des écoles, des élèves et des apprentis.

Conditions de mission Le SES travaille en fonction de la demande et des besoins. Il réagit aux demandes soumises par ses clients, les examine et conclut des accords particuliers avec le client et avec l’expert. Dans leurs interventions, les experts présentent des propositions; le client est seul responsable de la mise en oeuvre de celles-ci. Un des principes les plus importants de toute intervention SES est le respect des droits de la propriété intellectuelle d’autrui. Financement Tous les frais occasionnés par la réalisation d’une intervention SES sont, en principe, à la charge du client – surtout ceux liés au séjour de l’expert dans le pays d’accueil. Si, toutefois, un client étranger n’est pas en mesure d’assumer les frais du voyage international et les frais de gestion et de préparation du SES, il sera possible de recourir à des fonds du BMZ. Les initiatives prises par le SES pour encadrer des jeunes gens en Allemagne, dans les écoles et pendant leur apprentissage, sont financées par le BMBF. . Contact : Angela Mountassir ses@dihkcasa.org

Bilatéral —

54 — Troisième trimestre 2012


Pressestimmen | Rapport presse

Ces routes qui ôtent les vies Pas plus loin que le 4 septembre dernier, la route entre Marrakech et Ouarzazate a été le théâtre du pire accident d’autobus de l’histoire routière du Royaume. 42 âmes y ont péri et 25 personnes ont été blessées dont 4 dans un état grave à l’heure de la mise sous presse de cet article. Le nombre de victimes de cette tragédie est certes élevé, mais le phénomène n’est pas nouveau, les routes marocaines sont l’une des plus meurtrières dans le monde, quotidiennement, elles prélèvent leur moisson de vies humaines. Zoom sur un fléau digne d’une guerre sans fin. Le Maroc, médaillé de bronze A défaut de médailles aux derniers jeux olympiques de Londres, le Maroc en a récolté deux, une de bronze et une d’or (oui en or) sauf qu’il s’agit là de médailles de la mort. En effet, selon un récent rapport de l’Organisation arabe pour la sécurité routière, le pays du couchant lointain occupe la troisième place mondiale en terme de nombre d’accidents routiers mortels. Et ce n’est pas tout, sur ce podium funeste, il est numéro 1 des pays arabes. Ainsi, le pays est remonté de 3 places par rapport au dernier classement de la même organisation et ce, malgré un nouveau code de la route plus adapté et une stratégie nationale de la sécurité routière mise en place en 2003 qui s’étale sur une période de 10 ans et qui vise à diminuer de presque de moitié le nombre des tués sur les routes. Il est donc évident que, sauf un miracle ou sauf si la moitié des marocains ne démarrent plus leur véhicules jusqu’à 2013, le défi est d’ores et déjà perdu et la stratégie infructueuse. Etat des lieux sans état d’âme Selon le même rapport, ce sont 13 personnes qui meurent chaque jour sur les routes marocaines et une personne se blesse toutes les 7 minutes. Le calcul est donc trivial, chaque année le pays compte environ 4700 morts et un peu plus de 75000 blessés soit en somme, l’équivalent d’un quart des naissances annuelles du Royaume. Quant aux pertes matérielles, elles sont de 12 milliards de dirhams par an, soit le budget du ministère de la santé pour l’année 2012. Par ailleurs, L’OMS (l’Organisation mondiale de la santé) estime que ces chiffres sont plus qu’optimistes, car si l’on croit son dernier rapport de la situation sur la sécurité routière dans le monde, le Maroc enregistre un nombre de décès par accident de la route de 8850. A titre comparatif, ce chiffre est deux fois plus élevé que celui de l’Allemagne (3.991 morts en 2011) pour une population deux fois et demie moins importante, un parc

de véhicules 19 fois moins conséquent et un réseau routier et autoroutier 4 fois moins développé que celui de nos «cousins germains». Vu sous cet angle disparate, la situation parait plus qu’alarmante, mais comme dit le vieux proverbe «comparaison n’est pas raison», n’est-ce pas ? Justement, parlons raisons Les explications à ce triste phénomène sont multiples et variées, c’est pour cela que la tâche est ardue. Cependant et par soucis de synthèse (et d‘espace), on peut les regrouper en 3 grandes classes : Le comportement du chauffard et piéton marocains, la vétusté du parc véhicules du pays et l’état des routes de l’Etat. S’agissant du premier axe, notons qu’environ 100 000 infractions de toutes natures sont enregistrées mensuellement au Maroc. Le marocain est donc indiscipliné voire irresponsable sur les routes surtout quand on sait que ce chiffre est loin de représenter l’ampleur du phénomène. En effet, ce résultat est biaisé parce qu’il ne prend pas en compte les contraventions évitées pour cause de corruption. Et c’est là où le bât blesse, car selon une étude publiée par l’ICPC ( Instance centrale de prévention de la corruption) en juin 2011 et traitant du phénomène de la corruption dans le secteur du transport routier, le taux de corruption concernant le contrôle routier est de 57 % et 62 % concerne l’excès de vitesse qui n’est autre que la première cause d’accident au Maroc. Concernant la vétusté du parc véhicules (qui au passage est l’une des principales causes de l’accident d’autobus évoqué plus haut), 60 % de ce parc est constitué de véhicules de plus de 5 ans, c’estce qui ressort du nombre des visites techniques avancé par le ministère de l’Equipement et du transport. Sur environ 3 millions d’engins, 1,8 millions ont subi un contrôle technique. Ce vieillissement touche tous les catégories, de la simple voiture, au camion de transport de marchandises en passant par les bus Bilatéral —

55 — Troisième trimestre 2012

de transport des voyageurs, et comme chacun le sait, qui dit vétusté des véhicules, dit augmentation du risque d’accident. Le troisième axe expliquant le phénomène est l’état des routes, c’est une variable très corrélée au nombre d’accidents. Selon un document officiel, 40 % du réseau national routier revêtu est de moyenne et de mauvaise qualité, autrement dit, seulement 60 % du réseau routier est jugé en adéquation avec les normes en vigueur. L’autre point noir de la qualité des routes marocaines est son équipement. D’après une étude pour le compte de la commission économique pour l’Afrique, «l’équipement des routes semble poser problème au Maroc, notamment pour ce qui concerne la signalisation verticale et la signalisation horizontale, à la fois insuffisante en quantité et en qualité». C’est donc on ne peut plus clair, un grand effort est attendu de la part des autorités pour remédier à ce problème. Enfin, rappelons que l’impact des accidents de la route se ressent aussi à long terme dans la mesure où il touche aussi les familles des victimes. Ainsi, audelà des souffrances qu’ils provoquent, bien souvent, les accidents mortels sont à l’origine d’un appauvrissement des familles qui se retrouvent du jour au lendemain privées des personnes qui assuraient leur subsistance et ceci sans parler du lourd fardeau que représentent les accidents de la route sur le système national de santé déjà bien insuffisant. Toutefois, ne nous affolons pas, le ministre de l’Equipement et des transports, Aziz Rebbah, a déclaré récemment, au lendemain du pire accident d’autocar de l’histoire du pays, qu’une «cellule de réflexion sur les moyens de lutter contre les accidents de la route» sera mise en place, Alors cogitons, cogitons, mais vite et si vous roulez sur nos routes, soyez doublement plus vigilent. Soufiane Chakkouche Journaliste indépendant-Ecrivain


Pressestimmen | Rapport presse

Marokko und Deutschland Investitionen in Nordafrika | Interview mit Industrieminister Abdelkader Aâmara UMAG: Herr Minister, Ihr Land hat seit einigen Monaten eine gemäßigte Regierung, die ökonomisch einen Wandel im Sinne europäischer Standards betreibt und international um Investoren wirbt. Wie sehen die Rahmenbedingun gen aus? Die de­m o­k ra­t ischen Bestrebungen sind nachhaltig. Marokko hat bereits seit 1992 eine konstitutionelle Monarchie und war schon pluralistisch als alle anderen Länder der Re­gion noch Ein-ParteienSysteme hatten. Und wir ha­ben uns wirt­schaft­lich früh geöffnet. Die er­sten Ver­trä­ge mit Europa, auch das Doppelbesteuerungsabkommen mit Deutsch­land, ge­­­­hen auf die 60iger Jah­re zurück. Dadurch haben wir heute eine Zivilgesellschaft, die in einem kon­struk­ti­ven, kri­ti­schen Dialog mit der Re­gie­rung steht. Insofern war auch der Umgang mit den Erschei­nungs­formen des “Ara­bi­schen Früh­­lings“ sehr besonnen. Die Demonstrationen blieben friedlich und wurden geduldet, zu­mal die Verfassung das De­mon­strations­recht garantiert. Der König und die Par­teien wa­­ren reformbereit. Die neue Verfassung nahm nun eine wich­tige Ge­walten­teilung vor. Sie spricht Mo­ham­­­med VI. die Ober­ hoheit über das Mi­li­­tär und die religiöse Autorität zu, während das repräsentative Parlament aus einem breiten Spek­­­trum die Regierung bildet. Sie ist für die gesamte öffentliche Politik verantwortlich, für alles also, was nicht ex­pli­zit religiöse und militärische Angelegenheiten betrifft. Da die diskursive Be­hand­lung von Glaubensfragen zu Kon­flik­ ten führen könnte, liegt das Thema in der Obhut des Kö­nigs. Das gibt uns die Zeit, unser politisches System reifen zu las­sen. Wir haben damit eine gu­te ge­sell­schaftliche Balance von Monarchie, Parlament und Zivilgesellschaft er­reicht. Die Rechte des Einzelnen, seine Selbstbe­ stim­mung, und die Unab­hän­­gig­keit der Justiz wurden gestärkt. Zudem haben wir die Aufgaben der staatlichen Or­ga­ne zukunfts­orien­tiert ge­ re­gelt. Hier wurden viele Vorgaben für mo­der­nes Re­gie­rungshandeln gemacht. Marokko erlebt einen historischen Moment, in dem es seine alte Identität zeit­gemäß mo­di­­fi­ziert. UMAG: Marokko hat eine marktwirtschaftliche Ordnung, die Privateigentum, Gewerbefreiheit und Wettbewerb garantiert. Wie investitionsfreundlich ist das politische Klima? Welche mittelfristigen Entwicklungsziele verfolgt Ihr Land? Aus den vor­g e­z o­g enen Neuwahlen En­d e November 2011 ging die stärkste Kraft der Op­­­position als Sie­g er hervor. Die “Partei für Gerechtigkeit und Entwicklung“, bei uns eine Volks­partei, versöhnt Ge­ schich­te und Ge­gen­wart hinsichtlich der religiösen Tradition und der politischen Praxis. Die­ser pragmatische An­satz hat übri­gens auch die tür­kische “Par­tei für Gerechtigkeit und Aufschwung“ (AKP) von Mi­ nisterpräsident Er­do­gan sehr ge­prägt. Man könnte von einem kon­ ser­vativ-de­mo­kratischen oder von einem religiös-demokra­ti­schen Charakter spre­­chen, der auf deut­sche Ver­­hält­nis­se übertragen mit allem Vorbehalt vielleicht am ehe­s ten dem Selbstverständnis der Christlich-Sozialen-Union, also der CSU, ent­spricht. Unsere Regierung verfolgt drei Prioritäten, wobei der ökonomische Fortschritt am bedeut­ sam­sten ist, zumal die Men­­schen in Marokko mün­diger geworden sind und mehr Teilhabe er­war­ten. Da­neben geht es um “Good Gover­nance“, also um Trans­parenz im Staatsapparat. Wir wollen Marokko ganz­­ heitlich in der Mo­der­ne ver­wur­­­zeln. Da­­zu gehört, dass die Regierung die Bürger und ihre Bedürf­nis­se achtet, etwa im Hinblick auf die Men­ schen­würde, die Meinungs­freiheit und das Recht auf Arbeit. Diese Dinge Bilatéral —

fördern wir auch durch die Bekämpfung der Kor­ruption. Wich­tig ist uns aber auch, dass wir eine evolutionäre Trans­for­ma­tion be­trei­ben, die der Mo­nar­chie ihre ehrwürdige Le­gi­­ti­mation belässt. Insofern verfolgen wir schon lange geltende soziale und ökonomische Ziele. Wir achten alle in­ ter­­na­­tionalen Ver­trä­ge und Verein­ba­rungen und führen unser Land als Teil der internationalen Ge­mein­schaft in die Zu­kunft. UMAG: Welche Schwerpunkte setzen Sie in der Ansiedlungspolitik? Welche Schlüsselbranchen sollen sich ent wickeln? Marokko hat bereits vor einigen Jahren eine Strategie zugunsten der Landwirtschaft, des Tourismus, der In­du­strie, des Ener­giesektors und anderer Bereiche aufgesetzt. Wir haben eine Vision und wir haben “Road­maps“ für jede Bran­che. Im Rahmen dieser professionellen Planung haben wir Präferenzen gesetzt, und zwar von der Auto­m o­b il­industrie, über die Flugzeugindustrie, den “Offshore“Bereich, also Dienst­leistungen im “Business Process Outsour­cing“ (BPO), die wir hier wegen ihrer Be­d eu­t ung mit betrachten, die elektronische Industrie, die Nahrungsmittelin­d u­s trie, die Tex­t il­in­ dustrie, die Lederwarenindustrie bis hin zu allem, was heute mit Erneuerbaren Energien zu tun hat. Zu­letzt ka­m en die Chemische und die Pharmazeutische Industrie hinzu. Danach haben wir uns um ent­s pre­c hende Ausbil­d ungs­s tät­t en ge­k üm­m ert, etwa Fach­h och­ schulen und Institute, um die nötige Man­p ower bereit stellen zu können. Vor diesem Hin­ter­grund haben wir in einem hoch komplexen Industriesektor, nämlich im Flug­zeug­bau, in nur fünf Jahren über 10.000 Arbeitsplätze geschaffen. Die Wirtschaftsleistung liegt hier heute über 800 Millio­nen Euro pro Jahr. Konkret haben wir in Marokko bereits über 100 “Joint-Ventures“ in dieser Sparte, beispielsweise mit der Safran S.A. in Paris, einem füh­renden fran­zösischen Mischkonzern, der Antriebe für die Luft- und Raum­fahrt fertigt. In Kürze beginnt Bom­bar­dier mit dem Bau einer Fabrik. Außerdem arbeiten wir auch für Das­sault, Air­bus und Bosch. Wir haben das Know-how, um ein interessanter Standort für die Luft­fahrt­industrie zu sein, der nicht nur einfache Prozesse, sondern auch hoch­wer­tige Produktionsstufen beherrscht. Airbus oder Boeing hätten kein Vertrauen gefasst, wenn wir das nicht könnten. Wir ver­s uchen al­s o ganz bewusst, in der Wertschöpfungskette aufzusteigen und nicht am unteren Ende zu bleiben. Im “Business Pro­­cess Outsourcing“ (BPO), vor allem im ITBereich und in Call-Cen­tern, sind über 50.000 Ar­beits­plät­ze entstanden. Die Jahresumsätze liegen bereits bei rund 600 Mio. Euro. Aus­g e­ wie­se­ne Industrieregionen haben wir im gan­zen Land, im Norden in Tanger, in Casa­blanca, Rabat, Marrakesch, Fès, Mek­nès und Oujda, aber auch im Sü­den sowie im Osten. Ins­gesamt sind es sogar 22 Industrieplattformen.

56 — Troisième trimestre 2012


Pressestimmen | Rapport presse

UMAG: Welche Bedingungen treffen ausländische Unternehmen an? Sind gro­ße Infrastrukturprojekte in der Pla­nung? Wir haben natürlich wirtschaftliche Anreize für Investoren gesetzt, vor allem, um namhafte An­sied­lungen zu för­­dern, die mit 20 Millionen Euro beginnen. Wir unterstützen die Standortwahl, die Areal­b e­ schaf­f ung, das Bau­v or­h aben, aber auch die Ausrüstung und die Ausstattung. Diese Themen liegen in den Händen unserer In­ve­sti­tions­ agen­tur (“Agence Ma­rocaine de Développement des Investissements“, AMDI), die Büros in Frankfurt/M., Rom, Madrid, Paris, Lon­don, New York und Dubai unterhält. Sie sichert Investoren als “One-stopOffice“ vom ersten Kontakt bis zur Auf­nah­me der Ge­schäfts­tä­tig­keit in Marokko einschließlich umfassender Beratung einen “Full service“ zu, der die Ausbil­d ung und Fortbildung einheimischer Mitarbeiter einbezieht. Außerdem haben wir Steuervergünstigungen ge­s chaf­ fen, et­wa durch Freihandelszonen für den Export, aber auch für den “Offsho­ring“-Bereich. Neue Nieder­las­sun­gen bleiben die ersten beiden Jahre abgabenfrei. Exportorientierte Firmen genießen fünf Jahre Steuerbefreiung für ihre Ausfuhren und werden anschließend nur mit dem halben Abgabensatz belegt. Unsere Strategie zur industriellen Ent­ wick­lung ba­siert auf einer logistischen Strategie. Der Mittelmeerhafen Tanger wird in zwei Jahren auf das Format des Hafens von Rotterdam aus­gebaut sein. Wir haben landesweit ein dichtes Straßennetz, auch von Norden nach Sü­den, und wir ha­ben ein Schienennetz. Sobald die Grenze nach Algerien wieder offen ist, können Hersteller ihre Güter von Ma­rok­ ko bis Ägypten auf der Achse transportieren. Dasselbe gilt in Richtung Senegal und Nigeria. Wichtig zum Ver­ständnis un­se­rer Bestrebungen ist noch, dass Marokko weder Öl- noch Gasvorkommen hat, so dass die gesamte Infrastruktur aus dem Haushalt finan­ziert werden muss. Dieser Mangel an natürlichen Ressourcen ist jedoch eher ein Vorteil als ein Nachteil, da wir so gezwungen sind, unternehmerisch zu agieren und uns selbst herauszufordern. Ich denke, das ist gut. UMAG: Warum stehen deutsche Mittelständler als Investoren ganz oben auf Ihrer Wunschliste? Was sollten in­t er­ national tätige Familienunternehmen wissen, um sich für ein langfristiges Engagement in Nordafrika zu ent­schei­den? In den fünf Jahren, die ich als Minister vor mir habe, möchte ich ganz bewusst deutsche Firmen für Ma­rokko gewin­nen. Wir erleben schon ermutigende Vorhaben, aber ich denke hier in größeren Dimen­sio­ nen. Der Grund ist ganz ein­fach: Weil die Bundesrepublik eine stabile Wirtschaft hat und sie ganz sicher auch weiterhin behalten wird. Und weil deut­sche Investoren dafür stehen, dass Marokko einen Standort wert ist. Als ich 1980 das erste Mal nach Deutschland kam, war ich von vielen Gegebenheiten fasziniert, natürlich auch von den industriellen Tu­gen­den Pünktlichkeit, Pro­duk­tivität und Qualität. Bei uns weiß man vor allem letztere zu schätzen. Wir haben ja beispielsweise noch viele be­tag­te Fahrzeuge der “Marke Mercedes“ in Betrieb, die im wahrsten Sinne des Wortes unverwüstlich sind. Das ist et­was, was Marok­ka­ner sehr beeindruckt. Daher glauben wir auch, dass wir deutschen Mit­tel­ ständlern eine in­­teres­san­te Dreh­schei­be bieten, um kostengünstig zu fertigen und mit einigen Wettbe­werbs­vor­teilen in andere Re­gionen zu expor­tie­ren.

auf al­le Betriebsgrößenklassen aus. Wir wissen natürlich, wie wichtig der inhabergeführte Mit­tel­stand in fast allen Bran­­chen ist. Im Moment reden wir viel mit Firmen der Luftfahrtindustrie, der Landwirtschaft, der IT und der “grü­nen“ Indu­stri­en. Dabei geht es uns nicht nur darum, nach Nordafrika einzuladen. Wir wollen deut­­sche und marok­ka­ni­sche Unter­ neh­­mer qualifiziert zusammenbringen, um ein professionelles B-to-B herzustellen, von dem beide Seiten sehr pro­fi­tie­re­n­. Die Kooperation sieht auch die Ausbildung marokkani­scher Jugendlicher durch deut­sche Betriebe und Institu­tio­nen vo­r. UMAG: Die Bundesregierung will in Marokko im großen Stil Erneuerbare Energien für den Verbrauch in Deutsch­land er­zeu­gen las­sen. Worum geht es hier konkret? Wie hat man sich den Transport des Stroms vorzustellen. Gibt es Net­ze? Dieser Vertrag muss noch unterzeichnet werden, allerdings haben mehrere deutsche Firmen bereits Angebote für eine er­­ ste solarthermische Großanlage mit ei­n er Leistung von 500 Megawatt in Ouarzazate abgegeben. Deutschland unter­stützt auch die neue marokkanische Energieagentur (“Agence Nationale pour le Développement des Energies Renou­v e­lables et de l’Efficacité Energétique“, ADEREE) in Rabat. Und es gibt gemeinsame Projekte in der Forschung und Entwicklung im Solarbereich sowie hinsichtlich der Windenergie. Da es bereits Leitungen zwischen Marokko und Spa­ nien sowie zwischen Marokko und Algerien gibt, die jedoch ausgebaut und angebunden werden müss­ten, könnte Europa in nicht allzu ferner Zukunft versorgt wer­den. Wir würden damit gern unseren Beitrag zur Energiewende lei­sten. UMAG: Zum Schluss: Haben Sie einen persönlichen Wunsch an die mittelständischen Unternehmer in Deutsch­land? Ja, tatsächlich, und zwar hinsichtlich der öf­fentlichen Meinung. Die Deutschen sind für ihren Ernst und ihre politische Vernunft be­kannt. Nachdem sich der Blick auf dem Kon­tinent viel nach Osten und nach Südosten gerichtet hat, sollte er sich nun nach Sü­den richten. Die Stabilität Europas, insbeson­dere des Mittelmeerraums, hängt von die­ ser Per­spek­ti­ve ab. Das Mittelmeer heißt ja so, weil es seit der Antike als Mitte eines Raumes galt, der die Levante und Nordafrika ein­­be­griff. Insofern mag das Assoziierungsabkommen, dass im Jahr 2000 mit der EU in Kraft getreten ist, Früchte tra­gen. Die Fragen stellte Dr. Reinhard Nenzel (Chefredakteur unternehmermagazin) Quelle: unternehmermagazin 3/2012 Verlag: Unternehmer Medien GmbH Schlossallee 10 D-53179 Bonn www.unternehmermagazin.de

UMAG: Sie haben gerade in Berlin ein Wirtschaftsabkommen unterzeichnet. Welche Themen stehen auf der Agen­da? Grundsätzlich ist jetzt zu erörtern, wie man die wachsenden bilateralen Handels- und Wirtschaftsinteressen realisiert. Die gemischte Kommission setzt den Rahmen, um Deutschland als eines der ganz wenigen Länder, das die Kri­s e gut über­s te­­ht, zu einem unserer bedeutendsten Partner zu machen. Wir wollen mit Hil­f e der Bun­ desre­gie­rung mit der In­du­strie ins Gespräch kommen, um potentielle Investoren zu informieren und zu interessieren. Dabei richten wir uns

Bilatéral —

57 — Troisième trimestre 2012

Technologiepark Casanearshore, Casablanca (© AMDI)


Pressestimmen | Rapport presse

Vor Rio+20: Auf dem Weg zur Nachhaltigkeit? Marokko und seine Energiepolitik

Wie kaum ein anderes arabisches Land setzt Marokko auf erneuerbare Energien, um künftig von teuren Importen fossiler Brennstoffe unabhängiger zu werden und den Ausstoß von Treibhausgasen zu verringern. König Mohamed VI. selbst steht hinter dieser Energiewende, für die in diesen Tagen mit Unterstützung des Solarflugpioniers Bertrand Piccard und seines Teams von der Solar Impulse im Land massiv Werbung gemacht wird. Doch die Bevölkerung reagiert noch skeptisch. Umweltschutz und Nachhaltigkeit bleiben im Alltag eher Randthemen. Kann Marokkos Energiewende so gelingen? ‘‘Wir sind aus Bewunderung für dieses einzigartige Solarprogramm nach Marokko gekommen. Es ist vorbildlich, es gibt wohl kein Land das sich so engagiert und mit so viel Enthusiasmus darum bemüht, von den fossilen Brennstoffen wegzukommen.“ Es ist ein PR-Termin des Flugpioniers Bertrand Piccard. Kaum ist er mit dem Solarflugzeug in Rabat gelandet, schon macht er Werbung für Marokkos Energiewende. Dabei ist auch Mustapha Boukkary. Er ist der Chef der staatlichen Solaragentur Masen und steht unter Druck: Im Auftrag von König Mohammed VI. soll er mit großen Solarkraftwerken so viel Strom wie zwei Atomkraftwerke erzeugen. So will er mehr als 40 Prozent der teuren Öl-Gas und Kohleimporte Marokkos ersetzen. Und zwar nicht in 1001 Nacht, sondern ab 2020: “Ich rede hier nicht von der Zukunft, sondern von der Gegenwart mit einer sehr großen Herausforderung für die Zukunft, dabei geht es darum, die erneuerbaren Energien noch weiter auszubauen - und zwar so dass sie wettbewerbsfähig sind.“ Strom aus Wind, Wasser, Sonne - auch für Europa. 750 Millionen Euro steckt Marokko allein in das erste Solar-Kraftwerk in Ouarzazate, das größte der Welt. Deutschland schießt 115 Millionen zu, Europas Traum vom Strom aus der Wüste soll Wirklichkeit werden. Doch gebraucht wird dieser Strom vor allem in Marokko. Das Land mit seiner wachsenden Bevölkerung braucht jedes Jahr fünf Prozent mehr Energie. Mindestens. Die Kosten der Subventionen für Strom und Sprit gehen in die Milliarden, von den Importkosten für Kohle, Öl und Gas ganz abgesehen: Mustapha Boukkary: “Wir importieren praktisch 80% unserer Primärnenergie.“ Doch andere Quellen sprechen auch von 95%. Die Analystin Ellinor Zeino von der Konrad-Adenauer-Stiftung bemängelt, dass die statistische Grundlage für eine Bewertung der marokkanischen Energiepolitik auf wackeligen Füßen stehe: “Es gibt kaum verlässliche Statistiken und kein zentrales Statistikinstitut – mit Zahlen ist man immer vorsichtig. Das ist nicht so transparent.“ Am Plan Solaire, dem Solarplan hegt gleichwohl niemand Zweifel. Was der König sagt, wird gemacht, Alternativen sind nicht in Sicht, und Marokkos Sonne könnte theoretisch sogar die ganze Welt mit Strom versorgen. Aber sowohl Wirtschaftspresse als auch Umweltschützer vermissen ein in sich schlüssiges Energie- und Umweltschutzkonzept. Jeden Monat kommen 10.000 Neuwagen auf die Straße, der Mittelstand weigert sich, Bus zu fahren, Klimaanlagen laufen bei offenem Fenster, Wärmedämmung für Häuser ist unbekannt und erneuerbare Energien kommen den meisten noch immer vor wie eine Fata Morgana. Das hat Ellinor Zeino beim Besuch der Anwohner des Windkraftparks Tanger beobachtet: “Die halten diese Windräder für übergroße Ventilatoren, die ab und zu von internationalen Delegationen besucht werden.“ Für karnevalistisch und nicht nachhaltig hält der Umweltschützer Taha Amiar den Stil, mit dem die Energiepolitik von oben verordnet werde. Es fehlten: “…der rechtliche Rahmen, die institutionelle Steuerung, ein Regelwerk, qualifizierte Arbeitskräfte und das Vertrauen der Investoren.“ Noch sind etwa die Banken nicht auf Kredite für die private Energiewende eingerichtet, klagt Jamal Morchadi. Morchadi vertreibt für ein französisch-marokkanisches Joint Venture Unternehmen Sonnenkollektoren. Von Importzöllen sind sie befreit, leisten kann sie sich trotzdem noch kaum jemand: “Die Leute sind sehr interessiert, aber erstmal wollen sie funktionierende Beispiele sehen. Der Staat sollte die Banken sensibilisieren, dass sie auch Kredite dafür geben.“ Von Wasserpumpen für Safranbauern bis zur Beleuchtung ganzer Industriekomplexe – Solarpionier Jamal Morchadi könnte jedermann beliefern. Doch sein Hauptkunde ist derzeit noch immer: der Staat. Stefan Ehlert, Rabat

Bilatéral —

58 — Troisième trimestre 2012


Pressestimmen | Rapport presse

Essen für Bedürftige: Die Ramadan-Tafel von Rabat Mit ein paar Datteln geht es los. Dann ein erster Schluck Wasser und schließlich die köstlich dampfende Harira-Suppe mit Tomaten und Rindfleisch, Gebäck, Kaffee. Im Ramadan ist das Fastenbrechen nach Sonnenuntergang ein fröhliches Spektakel. Zumindest für die, die genug Geld für die Lebensmittel haben. In Marokkos Hauptstadt Rabat hat ein Gastronom jetzt eine “Ramadan-Tafel“ ins Leben gerufen. Allabendlich bewirtet er in einem großen Zelt 800 Bedürftige. Freiwillige decken den Tisch, die Lebensmittel sind Spenden. Die kleine Ranja freut sich schon aufs Essen. Etwas schüchtern erzählt sie dem deutschen Reporter – mit Unterstützung ihrer Mama - was es gleich Leckeres geben wird: Harira-Suppe, Datteln, Speckia-Gebäck, Sfouf-Honigkuchen und noch mehr. Kinder bis zur Pubertät wie Ranja müssen sich nicht ans traditionelle Fasten halten. Sie dürfen auch tagsüber im Ramadan essen und trinken. Ihre Mutter und die anderen Erwachsenen haben dagegen keine Wahl. Der Islam ist in Marokko Staatsreligion, wer in der Öffentlichkeit ein Butterbrot isst oder einen Schluck Wasser trinkt, macht sich strafbar und kann theoretisch bis zu sechs Monate ins Gefängnis wandern. Nach Sonnenuntergang ist dann alles erlaubt, beim Fastenbrechen tischen marokkanische Familien kräftig auf - wenn sie es sich leisten können. Oder wenn sie fleißige Helferlein wie Sarah haben. “Wir sind die Gruppe B. Alle drei Tage sind wir dran. Ich decke heute die Tische, mit Gläsern, Schüsseln, allem, was man so braucht, und dann bringe ich auch die Tabletts aus der Küche rüber, mit den süßen Teilchen, den Datteln und so weiter“, berichtet sie. Sarah und ihre Freundinnen sind Freiwillige bei der Aktion Ftour du Coeur, das könnte man mit etwa mit “Ramadan-Tafel“ übersetzen. Die Mädels flitzen in einem enormen Zelt, das auf einem Schulhof in Rabat steht, hin und her, zwischen Dutzenden Tischen. 800 Menschen können hier Platz nehmen und gemeinsam essen. Das ist dieses Jahr eine Premiere. “Mit dem Ftour du Coeur wollen wir die Benachteiligten empfangen, die für die Lebensmittel zum

Bilatéral — Bilatéral —

Fastenbrechen kein Geld haben. Hier teilen wir alles. Sie werden sehen, gleich werden die Menschen massenweise herbeiströmen.“ Abdelghani Bensaid ist der kreative Kopf hinter der großen Wohltätigkeitsaktion. In seinem eigentlichen Beruf betreibt er ein Feinkostgeschäft für die Wohlhabenderen. Im Ramadan hat er sich dieses Jahr Urlaub genommen. Er macht Reklame im Internet und den Zeitungen, sammelt Spenden in bar und in Naturalien. Manche kommen mit einem Kofferraum voller Lebensmittel. Hinten im Lagerraum türmen sich H-Milch, Tomatenkonserven und Gebäck. An einem riesigen Suppenkessel rühren Jugendliche aus einer anderen Helfergruppe in der Harira, der typischen Ramadansuppe in Nordafrika, die mit Fleisch, Tomaten und Kichererbsen Kraft zurückbringt. Die Suppe erreicht das 300 Meter entfernte Gästezelt mit einer Menschenkette, jeder packt an. Zum Sonnenuntergang sind tatsächlich über 800 Menschen da. Musik spielt, man lacht, isst und betet. Eine alte Frau steht vom Tisch auf und wiegt sich klatschend im Rhythmus, nur für sich allein. Auch die kleine Ranja und ihre Mutter – die zwei sind allein, ohne Mann, zur Tafel gekommen – sind zufrieden. Eine gute Stunde später haben sich die meisten Gäste verabschiedet und die Freiwilligen räumen das Feld, machen sauber für den nächsten Tag. Sarah und ihre Freundinnen sind geschafft, aber glücklich: “Ja, wir sind sehr stolz. Zum einen wegen der Leute hier, der Gäste, für die ich heute gearbeitet habe. Und auf uns selbst, weil wir den ganzen Tag gefastet haben. Das war einfach ein perfekter Fastentag!“ Und Organisator Abdelghani Bensaid hofft, dass die Ramadan-Tafel im nächsten Jahr auch in anderen Städten Marokkos Nachahmer findet. Ob er selbst nach der Aktion nicht erst mal eine Auszeit braucht? Da schüttelt der silberhaarige Mann den Kopf: “Je suis infatigable. Bensaid, l’infatigable.” Nein, er sei Bensaid, der Unermüdliche.

59 — septembre 2012

59 — Troisième trimestre 2012

Henrik Buhrs, Rabat


Pressestimmen | Rapport presse

25.5. Hard Rock im Königreich: Scorpions in Marokko

Die Scorpions haben Musikgeschichte geschrieben - mit über 100 Millionen verkauften Platten und Rock-Klassikern wie “Rock you like a Hurricane“ und Balladen wie “Still loving you“ oder “Wind of Change“. Seit über 40 Jahren bringen die Hannoveraner den Hard Rock in alle Ecken der Welt - nun, auf ihrer Abschiedstour, auch zum ersten Mal nach Marokko. Ein besonderes Konzert: In einem Land des Arabischen Frühlings trifft der Heavy Metal aus Deutschland auf eine große Fangemeinde. Breitbeiniger Gitarrenrock.Viel Leder. Viele große Gesten. Ein fettes Solo nach dem anderen: Die Scorpions halten, was sie versprechen, auch nach über 40 Jahren auf der Bühne. Marokkos Hauptstadt Rabat ist an diesem Abend die Hauptstadt des Heavy Metal – in Nordafrika. Die Scorpions sind auf Abschiedstour – doch in Marokko feiern sie eine Premiere – im Rahmen des “Festival Mawazine“, unter der Schirmherrschaft von König Mohammed VI. Scorpions-Gründer Rudolf Schenker: “Wir haben einen ,Vibe‘ rübergebracht, aber auch eine musikalische Qualität. Deshalb sind wir auch wieder da, weil wir beides kombiniert haben. Die Farewell-Tour ist so erfolgreich, dass sie schon seit zwei Jahren läuft. Darüber freuen wir uns, kosten das richtig aus, und feiern mit unseren Fans eine große Party“. Rockmusik hat ein Zuhause im muslimischen Königreich. Unter den mehreren zehntausend Fans in Rabat: Viele Scorpions-Fanclubs, auffallend viele junge Leute, die ihre Banner in die Luft halten. Wind of Change - natürlich darf der Song an so einem Abend nicht fehlen. 1989 wurde er zur Hymne für den Mauerfall und die Perestroika – und diesen Song nun in Marokko zu spielen, ist für Klaus Meine etwas ganz Besonderes: Wir haben ja den Arabischen Frühling erlebt im letzten Jahr. Da ist eine junge Generation am Start, die alle heute total vernetzt sind, die Facebook-Generation. Da passiert unheimlich viel. Die Welt rückt einfach viel, viel näher zusammen. Musik ist der emotionale Soundtrack. Ein Song wie “Wind of Change“ hat bei einem Konzert hier in Marokko, denke ich, emotional eine ganz besondere Bedeutung. Die Scorpions wollen nicht im Scheinwerferlicht altern, sondern als Band mit einer langen Geschichte auf dem Höhepunkt der Karriere abtreten, ohne von den Medien von der Bühne geschrieben zu werden. Die marokkanischen Fans können jedenfalls nicht genug bekommen – auch nicht nach zwei Stunden Vollgas auf der Bühne, nach einem Set mit allen großen Hits: “Das war außergewöhnlich! Wunderbar! Das beste Konzert, das ich je gesehen habe! Ich bin froh, die Scorpions beim Abschied erlebt zu haben – danke Scorpions, danke Deutschland!“ Die Scorpions verabschieden sich von der großen Bühne. Aber die Musik bleibt. So steht es in riesigen Buchstaben als Tattoo auf dem Rücken von Schlagzeuger James Kottak: Rock’n’Roll forever! Alexander Göbel, Rabat

Bilatéral —

60 — Troisième trimestre 2012


Bilatéral —

61 — septembre 2012


Monsieur Slim Kchouk

Un thé à la menthe avec... / Auf einen Minztee mit...

Nouveau Président de la Chambre Allemande au Maroc depuis juin 2012 et CEO Tunisie & Maroc chez Siemens

« Nous avons pour but de renforcer la cohésion et de favoriser l’échange entre le Maroc et l’Allemagne et ainsi d’améliorer la présence de la Chambre Allemande au Maroc. » Monsieur Kchouk, vous avez été élu Président de la Chambre Allemande en juin 2012. Quelles ont été vos motivations et quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés ? Ce fut un honneur pour moi d’avoir été élu Président de la Chambre Allemande au Maroc en juin 2012, et je considère cela comme un devoir de l’être en tant que représentant de Siemens au Maroc. J’ai été approché par Monsieur Wiedemann, Directeur Général de la Chambre Allemande, ainsi que, Monsieur Bouayad, ancien Président de la Chambre Allemande, au vu de ce poste. Je dois avouer qu’au départ j’étais hésitant car cet engagement demande beaucoup d’investissement personnel. Néanmoins, je suis convaincu de la valeur ajoutée que je pourrais apporter. En effet, j’ai passé beaucoup de temps en Allemagne au sein de sociétés allemandes, ce qui m’a permis d’accumuler un savoir sur la culture, les méthodes de travail, et les orientations économiques du pays. Je pense de ce fait pouvoir contribuer à l’amélioration et à l’avancement des relations marocoallemandes. Quels atouts rendent le Maroc attractif pour les investisseurs allemands en 2012 ? Comparé aux autres pays maghrébins, qui ont vécu de réels chamboulements avec le printemps arabe à plusieurs niveaux politique, économique comme social, le Maroc a su se développer de façon évolutionnaire et pacifique tout au long de ces dernières années. C’est cette caractéristique unique de stabilité au Maroc qui continue à forger et intensifier l’intérêt et l’attrait que portent les investisseurs étrangers pour le pays. Ce sont des conditions importantes pour pouvoir s’implanter ou collaborer et qui apportent des éléments clés telles la sécurité, la stabilité et la transparence dans le travail. Ce sont là les atouts dont le Maroc jouit par rapport aux autres pays du Maghreb. Finalement, le pays fournit d’importants efforts dans la modernisation de ses services administratifs et offre centre de compétences et de jeunes diplômés très importants, ce qui s’avère attrayant pour tout investisseur souhaitant s’installer au Maroc.

un

Comment évaluez-vous le développement (positif, ainsi que négatif) de la Chambre Allemande ces dernières années ? Depuis le peu de temps que j’ai été nommé Président de la Chambre Allemande au Maroc, l’afflux des adhérents et intéressés à la Chambre est considérable. Aussi, de nouveaux collaborateurs nous ont rejoint, afin de multiplier et de concrétiser les échanges maroco-allemands. Notre devoir réside dans le renforcement de cette collaboration. Nous nous engageons aussi à asseoir l’image, la visibilité et la représentativité de la chambre dans l’économie, les médias et l’esprit des citoyens marocains. Bien sûr, il va de soi que du côté allemand, il s’agit de multiplier les efforts des institutions pour rendre l’image de l’Allemagne plus attrayante au Maroc.

Bilatéral —

62 — Troisième trimestre 2012


Bilatéral —

63 — septembre 2012


UNE VERITABLE OEUVRE D’ART. DACHSER Contract Logistics

Transport national et international, overseas, logistique, stockage, opérations de douane, conseils et services complémentaires par un seul prestataire : DACHSER Morocco. DACHSER Contract Logistics est la solution complète et intégrée qui donne à votre entreprise, dans tous ses processus, un avantage en termes de rapidité, de productivité et de pérennité.

Tél. : 05 22 67 59 44 Email : com.maroc@dachser.ma Internet : www.dachser.ma

Photo : Espagne, Valence, L’Hemisfèric


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.