AHK Bilatéral - Magazine n°48

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Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc | AHK Marokko

Revue Trimestrielle | Vierteljährliches Wirtschaftsmagazin N° 48 Janvier | Januar 2012

Aéronautique & Spatial Luft- und Raumfahrt

· Interview avec Dr. Witter, nouvel Ambassadeur au Maroc | Interview mit dem neuen deutschen Botschafter in Marokko, Dr. Witter · Interview avec Dirk Niebel, Ministre Fédéral allemand de la Coopération Economique et du Dévelop pement | Interview mit Dirk Niebel, deutscher Entwicklungshilfeminister · Dossier : Interviews d‘experts | Experteninterviews


LA CHALEUR D’UN FOYER POUR CHAQUE ENFANT

Depuis plus de 25 ans au Maroc, SOS Villages d’Enfants œuvre pour redonner une enfance heureuse au sein d’un foyer digne et chaleureux aux enfants privés de famille. Entreprises, particuliers, nous avons plus que jamais besoin de votre soutien pour remplir notre mission. Aidez-nous à construire un avenir meilleur à ces enfants.

Tel. 05 22 77 72 85 entreprise@vesosmaroc.org www.vesosmaroc.org


Liebe Mitglieder, Partner und Freunde der AHK Marokko, anlässlich des neuen Jahres wünsche ich Ihnen im Namen des Vorstandes und der Mitarbeiter der AHK Marokko viel Glück, Gesundheit und Erfolg. Fast ein Jahr ist es her, dass sich in Nordafrika weitreichende Änderungen zugetragen haben. ‘‘Jasmin-Revolution“, ‘‘Arabischer Frühling“, gestürzte Regimes in Ägypten, Tunesien sowie Libyen und die politischen Veränderungen sind nach wie vor noch nicht beendet. Auch Marokko blieb davon nicht verschont. Allerdings agierte der König Mohammed VI wesentlich geschickter und kündigte bereits im März umfangreiche Reformen an, die letztlich in eine Verfassungsreform mündeten und vorgezogene Neuwahlen zur Folge hatten. Der Ausgang der Wahlen ist bekannt. Die Partei der Gerechtigkeit und Entwicklung (PJD) erhielt die große Mehrheit der Stimmen und stellt mit Abdelilah Benkirane den Regierungschef. Nun ist die PJD, die bisher nie in Regierungsverantwortung war, weil sie mit dem Misserfolg nicht in Verbindung gebracht werden wollte, in der Verantwortung und muss sich behaupten. Nun wird sich zeigen, ob die recht großzügigen Ankündigungen vor den Wahlen wie eine Halbierung der Analphabetenrate innerhalb von fünf Jahren, Erhöhung des Mindestlohnes auf 3.000 Dhs, Absenkung der Arbeitslosigkeit auf 8% bis 2016 oder auch ein durchschnittliches Wachstum von 5,5% möglich sind. Wachstum lässt sich nun nicht einfach anordnen! Bisher bekommt die neue Regierung auch in aktuellen Umfragen einen großen Vertrauenszuspruch. Dieses Vertrauen gilt es nun zu halten. Ein Wermutstropfen hat die neue Regierungsmannschaft dennoch. In der Ministerriege befindet sich nur eine einzige Frau. Hat man nicht mehr geeignete Frauen in den Parteien gefunden? Schwer vorzustellen, schaut man sich die gute Arbeit der letzten Ministerinnen an und die Anzahl der Frauen in herausgehobenen Positionen.

Das neue Jahr beginnt nicht nur spannend, sondern wird in den kommenden Monaten noch einige Herausforderungen bieten. Damit wünschen wir Ihnen eine gute Lektüre der ersten Ausgabe der Bilatéral in diesem Jahr. Wir würden uns freuen, wenn wir Sie bei einer unserer nächsten Veranstaltungen bei uns begrüßen könnten. Marco Wiedemann Geschäftsführer

Edito

Auch das wirtschaftliche Umfeld, insbesondere in Europa, dem wichtigsten Handelspartner von Marokko, wird einige Herausforderungen bieten. Vor allem der traditionelle Wirtschaftspartner Spanien hat erhebliche Schwierigkeiten und wird 2012 in eine Rezession abrutschen. Auch Frankreich, der innerhalb Europas wichtigste Partner, tut sich derzeit schwer und hat vor kurzem seine Bestnote verloren. Die weitere Entwicklung bleibt hier abzuwarten. Dies wird sich auch auf die marokkanische Wirtschaft auswirken, so dass das angekündigte Wachstumsziel von 5,5% in weite Ferne rückt. Nach ersten offiziellen Einschätzungen ist 2012 eher mit einem immer noch sehr guten Wachstum von 3,2% zu rechnen.


Team der AHK Marokko | Equipe de la Chambre M. Marco WIEDEMANN Geschäftsführer | Vorstandsmitglied | Rechtliche Beratung Directeur Général | Membre du Comité Directeur | Conseils juridiques

marco.wiedemann@dihkcasa.org

Chers Adhérents, chers Partenaires et Amis de la Chambre Allemande,

Mme Nadia Azdoufal Marktberatung Conseillère économique

Au nom du Comité Directeur et des collaborateurs de la Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc, je saisis cette occasion pour vous adresser nos meilleurs vœux de bonheur, de santé et de prospérité à l’occasion de la nouvelle année.

nadia.azdoufal@dihkcasa.org

Voilà presque un an que de vastes bouleversements ont secoué le monde arabe, « Révolution du Jasmin », « Printemps Arabe », chute des gouvernements en Egypte, en Tunisie, en Lybie, et encore d’autres changements politiques qui ne sont pas terminés. Le Maroc, lui non plus, n’a pas été épargné. SM le Roi Mohamed VI y a cependant réagi avec une grande habileté en annonçant des réformes dès le mois de mars 2011 qui ont finalement abouti à un changement de la Constitution et à des élections anticipées. Le résultat des élections est connu. Le PJD (Parti de la Justice et du Développement) a été classé en tête avec le plus grand nombre de sièges, désignant ainsi le Chef du Gouvernement Abdelillah Benkirane.

naima.benechebli@dihkcasa.org

Il est maintenant de la responsabilité du PJD de mener le pays – un parti qui n’a jamais été au pouvoir dans le but d’éviter d’être associé à un échec. Il devra montrer si ses ambitieuses promesses comme par exemple la réduction par moitié du nombre d’illettrés d’ici cinq ans, l’augmentation du SMIC à 3.000 Dhs, la réduction du chômage à 8% jusqu’au 2016 ou encore une croissance moyenne de l’économie de 5,5 % sont réalisables. La croissance ne se commande pas ! Jusqu’à maintenant et selon les sondages, le nouveau gouvernement inspire toujours la confiance. Et cette confiance, il faudrait la garder. Un premier bémol apparaît cependant dans le nouveau gouvernement. On ne compte qu’une seule femme parmi les Ministres. N’a-t’on pas trouvé plus qu’une femme dans les partis ? Difficile à imaginer en pensant au bon travail des Ministres féminines du gouvernement sortant et du grand nombre de femmes à des postes élevés.

Mme Naima BENECHEBLI Empfang und Telefonzentrale - Firmenauskünfte | Visaservice Accueil et standard téléphonique - Renseignements sur les sociétés Traitement des demandes de visa

M. Zakaria CHOUK Messe-Dienstleistungen Empfang und Telefonzentrale Foires et Salons Accueil et standard téléphonique

zakaria.chouk@dihkcasa.org M. Seddik El Gamali Marktberatung Conseiller économique

seddik.elgamali@dihkcasa.org Mme Marianne Maugein Assistentin der Geschäftsführung Mitgliederservice Assistante du Directeur Général Service Adhérents

marianne.maugein@dihkcasa.org M. Moha EZZABDI Berater für Human Resources und Reintegration Conseiller en Ressources Humaines et Réintégration

moha.ezzabdi@dihkcasa.org M. Ahmed HRAIF Dienstleistungen, Verwaltung Services généraux, Administration

info@dihkcasa.org Mme Angela MOUNTASSIR Marktberatung Conseillère économique

angela.mountassir@dihkcasa.org Mme Monika RIVIERE

En même temps, l’environnement économique, surtout en Europe, le principal partenaire commercial du Maroc, est un enjeu pour le pays. Le partenaire traditionnel du Royaume, l’Espagne, connaît des difficultés majeures et traversera, en 2012, une phase de récession. La France, le partenaire européen le plus important, connaît actuellement des difficultés et vient de perdre son Triple-A. Le développement dans le pays reste à voir. Cela aura des répercussions sur l’économie marocaine, et 5,5% de croissance ciblée pour 2012 semble bien lointaine. Selon les premières estimations officielles, on pourrait plutôt s’attendre à une croissance encourageante de 3,2%.

Messe-Dienstleistungen für Aussteller, Besucher, Presse, Multiplikatoren: offizielle Vertretung von Deutsche Messe (Hannover), Koelnmesse, Messe Berlin, Messe Düsseldorf und Messe München Allgemeine Informationen zu Messen in Marokko Services Foires et Salons pour exposants, visiteurs, presse et médiateurs de : Deutsche Messe (Hanovre), Koelnmesse, Messe Berlin, Messe Düsseldorf et Messe, München Informations générales sur les salons au Maroc

monika.riviere@dihkcasa.org Mme Nikola SCHÖNFELD Öffentlichkeitsarbeit und Publikationen Relations publiques et Publications

nikola.schoenfeld@dihkcasa.org

Cette année s’annonce captivante et remplie de défis pour les mois à venir. Il ne nous reste qu’à vous souhaiter une bonne lecture de cette première édition du Bilatéral en 2012. Nous serions ravis de vous rencontrer prochainement lors d’une des nos manifestations.

VIERTELJAHRESZEITSCHRIFT der Deutschen Industrieund Handelskammer in Marokko Revue trimestrielle de la Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc

Marco Wiedemann Directeur Général

140, Bd Zerktouni, 6ème étage - 20 070 Casablanca - Maroc Tél. : +212 (522) 42 94 00/01 - Fax : +212 (522) 47 53 99 info@dihkcasa.org - http://marokko.ahk.de

Edito

Vorstand | Comité directeur Abdelmoughit Bouayad : Président Xavier Verfaillie : Vice-Président Marco Wiedemann : Directeur Général Christian Kleffmann : Trésorier Mekki Ziadi, Christophe Calvel Mohammed Kadiri Hassani, Mohammed Tarir Directeur de la publication : Marco Wiedemann Assistance : Marianne Maugein Rédaction/Publicité : Nikola Schönfeld Prochaine édition Dossier « Industrie de Film au Maroc » No. 48 - janvier 2012 Conception : Le point sur le i ® Nachdruck nur mit Quellenangabe © AHK Marokko - Alle Rechte vorbehalten Dépot légal : N°88/1998


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CALENDRIER SALONS

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SALONS internationaux

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CULTURE Le monde des affaires en Allemagne

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NEWS — ACTUALITéS Interview mit dem neuen deutschen Botschafter in Marokko Dr. Michael Witter

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NEWS — ACTUALITéS Neue Mitarbeiterinnen an der AHK Marokko

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Politische Stiftungen Konrad-Adenauer-Stiftung: Marokko und der Weg der Reform

10

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Nouveaux membres

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Bericht GTAI Tourismusprojekte in Marokko mit neuem Schwng

28 DOSSIER Luft-und Raumfahrt / Aéronautique & Spatial

53 56

Geschäftsideen für Marokko Programme création d’entreprise

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RAPPORTS PRESSE

65 Auf einen Minztee mit Herrn Abdelmoughit Bouayad

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Sommaire

Recht — Droit Das neue Verbraucherschutzgesetz Marokkos


Agenda

Bilatéral —

6 — janvier 2012


Calendrier salons

février - avril 2012

Maroc DOM EVENT — 26 au 29 janvier 2012 à Casablanca Salon international de l’événementiel. www.ofec.ma Solaire Expo — 9 au 12 février 2012 à Marrakech Salon international de l’énergie solaire. www.solairexpomaroc.com SIEL — 10 au 19 février 2012 à Casablanca Salon international de l’édition et du livre. www.ofec.ma MAROCOTEL — 7 au 10 mars 2012 à Casablanca Salon international de l’hôtellerie et des équipements hôteliers. www.marocotel.org Aeroexpo Marrakech — 4 au 7 avril 2012 à Marrakech Salon international des industries et services aéronautiques au Maroc. www.aeroexpo-macoc.com

Allemagne Internationale Grüne Woche Berlin

La semaine verte international de Berlin

— 20 au 29 janvier 2012 à Berlin Salon international de l’agroalimentaire, de l’agriculture et de la l’horticulture. www.gruenewoche.de Boot-Düsseldorf — 21 au 29 janvier 2012 à Düsseldorf Salon nautique international www.boot.de ProSweets Cologne — 29 janvier au 1er février 2012 à Cologne The International supplier fair for the confectionery industry. www.prosweets-cologne.de ISM — 29 janvier au 1er février 2012 à Cologne Salon international de la confiserie. www.ism-cologne.de ispo — 29 janvier au 1er février 2011 à Munich Salon international des articles de sport et de la mode sportive. www.ispo.com Spoga Horse — 5 au 7 février 2012 à Cologne Salon international des articles et vêtements de sport. www.spogahorse.de FRUIT LOGISTICA — 8 au 10 février 2012 à Berlin Salon international du marketing des fruits et légumes. www.fruitlogistica.de Inhorgenta — 10 au 13 février 2012 à Munich Salon international de l’horlogerie, de bijouterie, de la pierre précieuse, de la perle et de la technologie HBJO. www.inhorgenta.com

Pour tous les salons en Allemagne Représentation officielle et contact au Maroc : Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc, 140 Bd Zerktouni, 6ème Etage 20070 Casablanca. Bilatéral —

7 — juillet 2011

Didacta — 14 au 18 février 2012 à Hanovre Salon de la formation. www.didacta-hannover.de Bautec — 21 au 25 février 2012 à Berlin Salon international de la construction et des techniques du bâtiment. www.bautec.com METAV — 4 au 6 mars 2012 à Düsseldorf Salon international des vins et spiritueux. www.prowein.de INTERNATIONALE EISENWARENMESSE KÖLN — 4 au 7 mars 2012 à Cologne Salon international de la quincaillerie. www.eisenwarenmesse.de CeBIT — 6 au 10 mars 2012 à Hanovre Salon numéro 1 du marché du numérique. www.cebit.de ITB Berlin — 7 au 11 mars 2012 à Berlin Salon numéro 1 du marché du tourisme. www.itb-berlin.de BEAUTY INTERNATIONAL DUSSELDORF — 9 au 11 mars 2012 à Düsseldorf Salon numéro 1 pour les professionnels de la cosmétique, du soins des ongles, du pieds et du bien-être. www.beauty-international.de GDS — 14 au 16 mars 2012 à Düsseldorf International Event for Shoes & Accessoires + GLOBAL SHOES & Accessoires. www.gds-online.de Tube — 26 au 30 mars 2012 à Düsseldorf Salon international du fil et du câble. www.tube.de Wire — 26 au 30 mars 2012 à Düsseldorf Salon international du fil et du câble. www.tube.de Anuga FoodTec — 27 au 30 mars 2012 à Cologne Salon international de la technologie pour l’agro alimentaire et les boisons. www.anugafoodtec.de Analytica — 17 au 20 avril 2012 à Munich Salon professionnel international pour l’analyse instrumental, les techniques de laboratoire et la biotechnologie avec analytica conférence. www.analytica.de HANNOVER MESSE — 23 au 27 avril 2012 à Hanovre 1er événement mondial des technologies industrielles. Six salons en un seul lieu. www.hannovermesse.de

Département Foires Mme Monika Rivière : monika.riviere@dihkcasa.org M. Zakaria Chouk : zakaria.chouk@dihkcasa.org Tél. : 05 22 42 94 20 / 00 / 01 Fax direct : 05 22 47 50 31

Calendrier

Salons


Salons

Salons Internationaux Internationale Eisenwarenmesse 4 au 7 mars 2012 à Cologne D’ici quelques semaines seulement, Cologne sera de nouveau le rendez-vous attitré, pendant quatre jours, du secteur de la quincaillerie, du 4 au 7 mars 2012. Pour le commerce spécialisé, ce salon représente une occasion unique de s’informer sur les nouvelles innovations intéressant l’industrie de l’outillage et de la fixation ainsi que les fournitures industrielles. Les distributeurs y disposent d’une vue d’ensemble du marché – un atout majeur quand on sait combien les concepts et la concentration sont à l’ordre du jour. 2 700 exposants venant de plus d’une cinquantaine de pays sont attendus. Outillage - fournitures industrielles - techniques de fixation et de liaison - ferrures et construction - bricolage. Les visiteurs professionnels ne manqueront pas d’apprécier les solutions concernant l’outillage électrique. Ce salon

de Cologne sera également l’occasion de découvrir d’autres nouveautés dans le domaine du carrelage. De nombreux fournisseurs ont délibérément opté pour une plus grande polyvalence de leurs produits, désormais utilisables dans encore plus de domaines. Les fournisseurs d’abrasifs se sont penchés sur la cadence de travail et la précision. Le salon de la quincaillerie sera l’occasion de présenter une nouvelle génération de disques abrasifs. Le domaine des vis et autres moyens de fixation est focalisé sur les solutions spéciales. Le salon INTERNATIONALE EISENWARENMESSE se déroule du 4 au 7 mars 2012, dans la partie sud du parc des expositions de Cologne, dans les halls 1 à 5 et dans le hall 10 de Koelnmesse. Plus d’informations sur : www.eisenwarenmesse et www.eisenwarenmesse.com

USETEC supported by Resale Le numéro 1 mondial du marché de l’occasion 5 au 7 mars 2012 à Cologne Outre des machines, des unités et des installations d’occasion, USETEC propose des prestations de services et des accessoires pour machines. Les professionnels délégués en tant qu’acheteurs par le commerce et l’industrie devraient profiter de l’offre des deux salons. En 2012, « USETEC supported by Resale » se tient en parallèle au parc des expositions de Cologne, et occupe la partie nord du parc. Plus d’informations sur : www.usetec.com

Anuga Food Tec Salons

27 au 30 mars 2012 à Cologne

Anuga Food Tec constitue pour le secteur international de l’agroalimentaire une plate-forme d’information et d’acquisition. Il couvre tous les besoins en matière de technologies et d’investissements pour la production de l’ensemble des secteurs industriels, catégories produits alimentaires et boissons. La caractéristique du salon, c’est son indépendance à maints égards car il n’est axé ni sur l’activité d’une branche particulière, ni sur des matières premières pas plus que sur des procédés partiels spécifiques. Contrairement aux salons de la technologie pour l’agroalimentaire et les boissons orientés sur les besoins spécifiques de certaines branches, l’Anuga Food Tec permet de se faire une idée des procédés, indépendamment des matières premières employées. Ce salon donne une vue d’ensemble des techniques pour l’ensemble des processus de fabrication des produits alimentaires et des boissons, à tous les stades de la transformation.

Bilatéral —

8 — janvier 2012


Salons

L’offre comporte les créneaux suivants : • technique des procédés • technique d’emballage • automatisation • sécurité des denrées alimentaires • gestion de la qualité, technique environnementale • biotechnologies • technique de l’information/informatique • auxiliaires technologiques • ingrédients • prestations de services Vu que beaucoup d’entreprises proposent une offre qui répond aux besoins de plusieurs branches, elles ciblent ainsi un large éventail d’utilisateurs au sein de l’industrie agroalimentaire. Anuga Food Tec 2012 enregistre un excellent résultat de participation. D’ores et déjà, plus de 600 entreprises, dont Tetra Pak, leader du marché mondial, se sont inscrits à la manifestation. Beaucoup d’entreprises aussi bien allemandes qu’étrangères seront présentes pour la première fois. Parmi les entreprises inscrites figurent aussi bien des leaders du marché international proposant des solutions complètes que de plus petites entreprises dont les technologies sont destinées à des opérations et à des applications précises. Complément d’information sur l’Anuga FoodTec sur le site www.anugafoodtec.de

ILA Berlin Air Show

11 au 16 septembre 2012 + ISC International Suppliers Center ILA – Berlin Air Show a fêté son 100ème anniversaire en 2008 avec un record et continue son histoire à succès ! Pendant la dernière édition, 1.135 exposants venant de 47 pays, et 235.000 visiteurs, dont plus de la moitié sont des visiteurs professionnels, ont visité le salon. En 2012, ILA – Berlin Air Show aura lieu au nouvel aéroport Berlin Brandenburg International, à seulement 30 minutes du centre ville. ILA 2012 sera ainsi plus compact et les circulations à l’intérieur du salon plus courtes. 4.000 journalistes sont attendus au salon. Plus de 130 délégations internationales de haut niveau font d’ILA un rendez-vous et un carrefour efficace des affaires, de la science, de la politique et du militaire. Une centaine de conférences et workshops seront organisés. 331 avions et 80 hélicoptères militaires et civils ont été exposés en 2010. Nulle part ailleurs peut on trouver un nombre si élevé d’appareils. Des affaires pour un volume total d’au moins 16,5 milliards d’Euro ont été conclues. Le concept d’ILA est unique en comparaison avec d’autres événements similaires et permet de rencontrer facilement des clients et partenaires. • Transport aérien commercial, entretien, services techniques • Astronautique • Défense et sécurité • Equipements, engins, matériel • Aviation en général ISC International Suppliers Center, « salon dans le salon », est une excellente plateforme pour mettre en contact fabricants d’équipements et clients. C’est là, du 11 au 13 septembre 2012, que ces fabricants peuvent nouer des contacts avec des donneurs d’ordre d’Allemagne et d’Europe. Le concept d’ILA BUYERS DAYS a été une réussite totale en 2010. Plus de 435 rencontres B2B ont eu lieu entre les exposants du ISC et une cinquantaine d’acheteurs de premier plan. Encore plus de rencontres B2B peuvent être réalisées en 2012, car ce concept couronné de succès sera étendu à 2 jours ! ILA est organisé par German Aerospace Industries Association et Messe Berlin Gmbh. Plus d’informations sur : www.ila-berlin.com

Bilatéral —

9 — janvier 2012


Culture

Le monde des affaires

en Allemagne

Un Allemand, selon les stéréotypes : rigoureux, technique, ponctuel, distant. Ce sont des lieux communs qui animent nos perceptions de l’autre. Souvent, elles sont exagérées ou mal fondées, même si dans certaines il y a des grains de vérité. Dans le monde des affaires, elles peuvent facilement engendrer des malentendus nuisibles à un rencontre qui sinon pourrait aboutir à une situation favorable pour les parties prenantes. C’est pourquoi la Chambre Allemande éclaire pour vous ce qui se cache derrière ces stéréotypes sur les Allemands et comment s’y prendre. Tenir compte de cela vous aidera à gagner le respect de votre partenaire allemand - et avec une expérience enrichissante pour vous. Lorsque vous souhaitez rencontrer une entreprise allemande pour réussir vos affaires avec elle, il faut tenir compte de certains aspects de la relation d’affaires qui pourraient être différents de ceux du Maroc. Aucune raison d’avoir peur : pour mener à bien vos projets, le respect de certaines habitudes facilite les négociations et les rencontres.

Comment parler affaires en Allemagne ? Confirmer un rendez-vous le plus tôt possible : plus d’une semaine à l’avance est appréciée. En général, l’emploi du temps en Allemagne est plus rigide qu’au Maroc. • Lors du rendez-vous, être à l’heure est d’une importance primordiale. • Les langues d’affaires sont l’allemand et l’anglais. • Les heures de travail sont très respectées, et vous aurez du mal à trouver un interlocuteur après 18 heures.

Culture

Finalement, les hiérarchies sont assez peu prononcées – chose importante à tenir en compte lorsque vous entrez pour la première fois en contact avec une entreprise. Ainsi, c’est déjà un cadre moyen qui peut prendre des décisions opérationnelles. La stratégie reste, comme au Maroc, dans les mains des dirigeants. Le temps : un facteur indispensable à tenir en compte Le facteur temps structure la vie des affaires en Allemagne en général. « Chaque chose en son temps » est une expression très répandue. Perdre son temps est mal vu, aussi pour permettre aux employés de rentrer chez eux à l’heure. Le temps prévu pour des rendez-vous est généralement strictement réglementé. Ceci permet en même temps de préparer son dossier, car on sait exactement le temps que lui est accordé. Une bonne préparation s’impose alors – avec l’avantage de pouvoir terminer rapidement et avec succès l’entretien.

Bilatéral —

Préparer la première rencontre Lorsque vous avez décidé de rencontrer un ou des représentants d’une entreprise allemande, certains points doivent être observés. D’un part, la fameuse ponctualité allemande : là, le stéréotype est une réalité, au moins dans le monde professionnel. Si vous connaissez peu les lieux du rendez-vous, mieux vaut se rendre sur place avec une marge de temps suffisante – et arriver cinq minutes à l’avance. Aussi, le contenu prime sur l’apparence : un bon dossier vaut toujours mieux qu’une prestance impressionnante. En Allemagne, l’autorité, aussi celle du patron face à son équipe, découle de ses connaissances et de ses compétences : s’imposer par la force est très mal perçu. Tenez en compte cette particularité lorsque vous rencontrez un dirigeant allemand et son équipe : le convaincre n’est pas suffisant, il faut convaincre son équipe aussi ! Lorsque vous êtes invité à un déjeuner ou un dîner, souvenezvous que le porc et l’alcool font profondément partie de la culture allemande. Cependant un refus de votre part est parfaitement admissible et votre hôte le comprendra. Sinon, il est déconseillé de prendre des rendez-vous vers la fin de décembre et la première semaine de janvier, puisque l’activité entre Noël et le Nouvel An est très basse.

10 — janvier 2012


Culture

La conversation En Allemagne, on sépare rigoureusement la vie privée de la vie professionnelle – même des questions simples comme « Comment allez-vous ? » ne sont pas toujours prononcées. Il est aussi important de mentionner le titre d’un interlocuteur, comme Docteur, même si le titre n’est pas médical. Lors d’une rencontre, la professionnalité joue un rôle très important. Un autre point est de laisser l’autre terminer sa phrase (en allemand, le verbe se trouve souvent à la fin de la phrase, d’où l’importance pour les Germanophones). Aussi, les Allemands préfèrent un style de conversation très directe – ceci va au détriment de ce qu’on peut considérer comme de la politesse. Dire « non » est fréquent dans le monde des affaires allemand, là où un Marocain aurait préféré l’emploi d’une formule plus indirecte et vague. N’oubliez pas que pour votre interlocuteur, son objectif est souvent la finalisation du contrat, et non la relation humaine. Pour lui, parler des sujets qui ne font pas directement partie des affaires concrètes peut être considéré comme une perte de temps – ou pire, comme un manque de professionnalisme. Essayez alors de vous concentrer dans vos présentations sur ce qui est essentiel pour vos affaires – et vous allez voir, qu’une fois le travail fait, vous pourrez apprécier une autre face des Allemands lors d’un déjeuner hors bureau. A vous de découvrir les deux facettes de la vie des affaires à l’Allemande. Garder le contact En Allemagne, le rôle du contrat est primordial. Même si un mot donné a une valeur juridique, seul un contrat fait respecter une parole donnée. La signature est alors la conclusion – mais ne doit pas être la fin. Comment poursuivre alors les futures relations avec le partenaire ? En Allemagne, l’attachement entre partenaires d’affaires est assez faible, même après des années de collaboration. Surtout dans le secteur industriel, le prix et la qualité priment sur les relations personnelles – ce phénomène est moins répandu dans le monde des services, où la qualité d’un travail est plus difficilement mesurable. Pour un acteur marocain, cela veut dire qu’une veille économique continue s’impose. Maintenir le contact est aussi important : envoyer des nouvelles de l’entreprise de temps à autre, proposer des services supplémentaires, si nécessaire. Cela fait, une entreprise allemande n’engagerait pas les ressources nécessaires pour chercher un nouveau collaborateur, chose risquée surtout à l’étranger. Un bon service après-vente est également un bon moyen pour fidéliser votre client ou partenaire d’affaires. Découvrir pour apprendre Après tout, le seul moyen de découvrir la culture allemande est de se rendre soi-même en Allemagne ! Vous allez voir que ces règles vont vous faciliter le travail et la vie quotidienne – mais comme toutes les règles, elles ont des exceptions ! Leurs découvertes seront, sans aucun doute, une expérience très enrichissante.

Bilatéral —

11 — janvier 2012


News | Actualités

Interview mit dem neuen deutschen Botschafter in Marokko

Dr. Michael Witter

Dr. Michael Witter ist bereits seit 1982 für das Auswärtige Amt tätig, darunter neben Funktionen in der Zentrale des Auswärtigen Amtes, zuletzt als stv. Leiter der Wirtschaftsabteilung in Griechenland, Paraguay und Indonesien. Zuletzt war er Botschafter in Australien, Papua-Neuguinea, Vanuatu, Nauru und Salomonen. Seit September 2011 ist er deutscher Botschafter in Marokko. Nach Botschafts- und Konsulatstätigkeiten in Griechenland, Paraguay, Indonesien und Australien sind Sie nun seit September 2011 deutscher Botschafter in Rabat, Marokko. Was verbindet Sie persönlich mit diesem Land? Ich empfinde vor allem große Neugier auf und große Sympathie mit dem Land. Ich persönlich bin zum ersten Mal in Marokko und finde Marokko auch insofern spannend, als dass das Land seit der Unabhängigkeit zwischen Tradition und Moderne steht und dabei stets ‘‘Westorientierung’’ bewahrt hat.

News | Actualités

‘‘In einer Zeit, die für Marokko aber auch für Deutschland und Europa voller Veränderungen ist, arbeiten wir politisch gut zusammen.’’ Welche Ziele haben Sie sich für Ihre Tätigkeit als Botschafter gesteckt? Das unmittelbare Ziel ist, zusammen mit dem Botschaftsteam und dem deutschen Netzwerk - der Auslandshandelskammer, dem Goethe-Institut, der GIZ und der KfW - deutsche Interessen wahrzunehmen und dabei europäische Werte zu vertreten. Hier nenne ich den weiteren Ausbau der bestehenden politischen Partnerschaft. Wir hatten ja in der letzten Zeit eine Reihe erfolgreicher politischer Besuche, zweimal durch Bundesminister Westerwelle und jetzt gerade durch Bundesminister Niebel. Das zeigt, dass wir in einer Zeit, die für Marokko aber auch für Deutschland und Europa voller Veränderungen ist, politisch gut zusammenarbeiten. Wir begleiten mit Sympathie und, wo es gewollt ist, auch gerne mit Unterstützung den Transitionsprozess Marokkos. Neben dem Ausbau der politischen Beziehungen liegt mir die Vertiefung der bilateralen Wirtschaftsbeziehungen am Herzen. Hier haben wir im Zusammenspiel mit der Entwicklungskooperation und der Landwirtschaft im ‘‘Gesamtpaket Wirtschaft im weiteren Sinne“ sehr viel zu bieten. Dabei ist es wichtig, das Zusammenspiel verschiedener Ressorts der Bundesregierung gegenüber Marokko ganzheitlich als sehr gute deutsch-marokkanische Partnerschaft deutlich zu machen. Was die bilateralen Wirtschaftsbeziehungen angeht, hoffe ich, dass wir Anfang nächsten Jahres die erste Sitzung der politisch vereinbarten Gemischten Kommission haben werden. Dabei können wir uns bilateral wichtigen Themen für die Wirtschaft, wie Strukturanpassungen, Annäherung an Europa, u.ä. zuwenden. Ein weiterer wichtiger Bereich der Zusammenarbeit mit Marokko ist natürlich die Kultur. Sie sind promovierter Rechtswissenschaftler. Wie schätzen Sie die Anfang Juli angenommenen Verfassungsänderungen in Marokko ein? Was denken Sie generell über die aktuellen politischen Entwicklungen in Marokko? Ich schätze die politische Entwicklung positiv ein. Wir dürfen in Deutschland nicht den Fehler machen, alle Länder Nordafrikas über einen Kamm scheren zu wollen. Marokko ist schon immer - und geht auch gerade jetzt - seinen eigenen, marokkanischen Weg. Der König hat dynamisierte Reformen im wirtschaftlichen Bereich, aber vor allen Dingen auch im politischen und sozialen Bereich angestoßen. Diese Entwicklung ist nicht unbeeinflusst von den Entwicklungen in Tunesien und Ägypten. Der erste Meilenstein war die Verfassungsreform. Sie ist unter Hinzuziehung sachkundiger Experten und unter gewisser Abstimmung mit den politischen Parteien durchgeführt worden. Im Ergebnis schafft sie den Rahmen für eine weitere erfolgreiche Transition. Diese muss natürlich ausgeführt werden. Der nächste Schritt sind nun die Wahlen. ‘‘Die Verfassungsreform schafft den Rahmen für eine weitere erfolgreiche Transition Marokkos.’’ Welche Prognose geben Sie für die anstehenden Parlamentswahlen am 25.11.2011? Können diese etwas bewirken? In einer Demokratie sind Wahlen das entscheidende Element, um die legitimierten Volksvertreter in die Parlamente zu bringen und daraus die Regierung zu rekrutieren. Da die neue Verfassung zum ersten Mal den Einstieg in eine verstärkte Gewaltenteilung der Weise vornimmt, dass sich der König grundsätzlich verpflichtet hat, aus der stärksten Partei den Regierungschef zu benennen, kommt dem künftigen Parlament und der Regierung potentiell ungleich größere Bedeutung zu. Das ist eine Chance, die auch von den Parteien und Bürgern aufgegriffen und angenommen werden sollte. Ich erhoffe mir eine faire, freie und transparente Wahl mit hoher Wahlbeteiligung. Aber auch da muss man die Relation sehen: ein großer Teil der Bevölkerung Marokkos lebt relativ apolitisch und des Lesens und Schreibens unkundig auf dem Lande, er muss zumindest längerfristig von der Politik dennoch ‘‘mitgenommen“ werden. Es gibt also mindestens zwei Gesichter Marokkos.

Bilatéral —

12 — janvier 2012


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‘‘Ich erhoffe mir eine freie, faire und transparente Wahl mit möglichst hoher Wahlbeteiligung.’’ Seit 2009 forciert Marokko den Ausbau der Stromproduktion durch erneuerbare Energien mit Unterstützung Deutschlands. Wie beurteilen Sie die bisherigen Maßnahmen Marokkos auf diesem Gebiet und welche Chancen sehen Sie hier für deutsche Unternehmen? Für mich ist die klare politische Positionierung Marokkos in Richtung erneuerbarer Energien wichtig- und aus marokkanischer Interessenslage auch klug. Die Strategie wird von einer königlichen Initiative getragen und es hat eine Reihe gesetzlicher Grundlagen für einen erfolgreichen Ausbau der erneuerbaren Energien und damit auch für eine Energiepartnerschaft mit Europa und Deutschland, sowie für privatwirtschaftliche Investitionen im Energiebereich, gegeben. Bestehende staatliche Förderprogramme, auch etwa FZ und TZ durch Deutschland, sind für Initialphasen gut und richtig. Auf Dauer muss und werden sich erneuerbare Energien selbst wirtschaftlich tragen. Sie werden das auch tun, wenn alle Kosten und Chancen einbezogen werden. Dies gilt insbesondere für versteckte Kosten bei der Kernenergie. Insofern bin ich, was die Chancen und die Ausrichtung Marokkos anbelangt, positiv eingestellt. Hier scheint die Sonne und es weht ein guter Wind- das kombiniert mit Spitzentechnik aus Deutschland und Europa ist ein solider Weg. Bezüglich der Strukturen und Tarife muss aber noch Einiges passieren. Welche Erwartungen haben Sie an das Programm des BMWi, der Exportinitiative Erneuerbare Energien für Marokko und damit an die Delegationsreise vom 15. bis 17. November 2011 zum Thema Windenergie? Die Chancen für deutsche Firmen im Bereich erneuerbare Energien in Marokko sehe ich sehr positiv. Deutschland ist mit seiner innovativen Industrie Weltführer in diesem Markt. Wir haben etwas zu bieten. Das hat mit Sonne, Wind und einer Rahmengesetzgebung auch Marokko. Dies ermöglicht eine klassische Win-Win-Partnerschaft. Die Exportinitiative macht das beiden Seiten deutlich und zeigt zugleich auf, wo wechselseitig noch Erwartungen bestehen. In welchen weiteren Sektoren der marokkanischen Wirtschaft sehen Sie für deutsche KMUs Investitionsmöglichkeiten? Die deutsche Wirtschaft ist erfreulich breit und innovativ aufgestellt, geht optimal auf Kundenwünsche ein und bleibt auch nach dem Verkauf als Partner präsent. Das macht sie stark. Wirtschaftschancen in Marokko bestehen deshalb natürlich auch über den Bereich erneuerbare Energien hinaus. Ich denke etwa an den Maschinenbau, Elektrotechnik, Medizintechnik, Pharmazie, Lebensmittelverarbeitung, Kfz und -zulieferung. Das sind nur einige Beispiele, aber noch haben KMUs es in Marokko nicht immer ganz einfach, die Hürden werden wir partnerschaftlich senken.

‘‘Deutschland hat im Bereich erneuerbare Energien viel zu bieten und die gesetzlichen Vorgaben sowie die Windund Sonnenlagen Marokkos ermöglichen eine klassische Win-win-Partnerschaft.’’ Worin bestand Ihre erste Amtshandlung in Marokko? Das war der Antrittsbesuch beim marokkanischen Außenminister Fassi Fihri. Es war ein sehr gutes Gespräch mit sehr positiver Bilanz der bilateralen Beziehungen. Für Ihre Leser ist besonders interessant, dass die marokkanische Regierung einen weiteren Ausbau der bilateralen wirtschaftlichen Beziehungen sehr begrüßen würde. Sprechen Sie schon Darija, beziehungsweise haben Sie vor, es zu lernen? Ich spreche es leider nicht und ich werde es auch nicht erlernen können, da schätze ich meine Kapazitäten realistisch ein (lacht). Aber ich hoffe, dass ich zumindest zu einigen Höflichkeitsformeln im Laufe meiner Zeit kommen werde. Wir danken Ihnen sehr herzlich für das Gespräch, Herr Dr. Witter!

Entretien avec le nouvel Ambassadeur d’Allemagne au Maroc,

Dr. Michael Witter

Dr. Michael Witter entre au Ministère des Affaires Etrangères en 1982. Depuis, il exerce ses fonctions au siège du Ministère même, et comme directeur adjoint de la mission économique allemande en Grèce au Paraguay et en Indonésie. Dernièrement, il est nommé ambassadeur en Australie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République de Vanuatu, Nauru et aux Salomon. Depuis septembre 2011, il est Ambassadeur d’Allemagne au Maroc. Après vos postes au Consulat et de l’Ambassade en Grèce, au Paraguay, Indonésie et Australie, vous êtes nommé Ambassadeur d’Allemagne au Maroc, en Septembre 2011. Qu’est-ce qui vous lie personnellement à ce pays ? J’éprouve une grande curiosité et de la sympathie à l’égard de ce pays. Personnellement, c’est la première fois que je mets un pied au Maroc. Je trouve particulièrement fascinant la position du pays entre la modernité et la tradition, et qu’il occupe depuis l’Indépendance même. En même temps, le Maroc est toujours resté tourné vers l’Occident.

« En ces temps de bouleversements au Maroc, mais aussi en Europe et en Allemagne, nous entretenons de bonnes relations politiques.» Bilatéral —

13 — janvier 2012


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Quels sont vos objectifs en tant qu’Ambassadeur ici ? Le projet immédiat est – avec notre réseau de la Chambre Allemande, l’Institut Goethe, la GIZ et la KfW - de défendre les intérêts allemands, tout en faisant la promotion des valeurs européennes. Surtout, nous voulons renforcer notre partenariat politique. Dernièrement, nous avons reçu des représentants allemands au Maroc : à deux reprises le Ministre des Affaires Etrangères, M. Guido Westerwelle, et une fois, le Ministre de Développement, Dirk Niebel. Ceci est la preuve que les bouleversements au Maroc, en Europe et en Allemagne n’empêchent pas la poursuite de notre coopération politique. Nous contemplons le processus de transition au Maroc avec sympathie et y apporterons notre soutien s’il nous est demandé. En plus du renforcement de nos liens politiques, nous voulons mettre l’accent de notre travail sur l’élargissement de nos relations économiques. Nous pensons ici à un projet commun de co-développement et d’agriculture - surtout si on met en avant la coopération entre les différents séances du gouvernement allemand, nous avons beaucoup à offrir. En ce qui concerne les relations économiques bilatérales, j’espère que nous pourrons organiser la première séance de la Commission économique mixte au début de l’année prochaine – comme la politique le prévoit. Nous nous pencherons à ce moment-là sur des questions importantes pour l’économie, comme les réformes structurelles et un rapprochement avec l’Europe. Un autre domaine de notre coopération avec le Maroc concerne bien sûr la culture.

« La réforme de la Constitution donne le cadre d’une transition réussite au Maroc. » Vous êtes Docteur en Droit. Quelle est votre perception des reformes constitutionnelles au Maroc ? Qu’est-ce que vous pensez généralement des changements politiques dans ce pays ? J’estime que l’évolution politique est positive. Néanmoins, nous ne devrions pas commettre l’erreur de vouloir transposer cette image aux autres pays de l’Afrique du Nord. Le Maroc a toujours suivi son propre chemin – un chemin purement marocain. Le Roi a lancé lui-même des réformes dans le secteur économique, mais surtout dans le secteur politique et social. Cette évolution a été influencée par les événements en Tunisie ou en Egypte. La réforme constitutionnelle fait partie de son époque. Elle a été conçue avec l’aide des experts et en intégrant les partis politiques. Le résultat est un cadre qui autorise de futures évolutions. Bien entendu, il faut qu’elles soient suivies. La prochaine étape dans cette direction sera les élections. Quelles sont vos estimations pour les élections parlementaires au 25/11/2011 ? Est-ce qu’elles pourraient engendrer un réel changement ? Dans une démocratie, les élections sont l’élément décisif pour légitimer les représentants du peuple et pour former un gouvernement. Puisque la nouvelle constitution prévoit pour la première fois la séparation des pouvoirs avec obligation pour le Roi de nommer le Chef du Gouvernement parmi le parti le plus fort, le rôle du parlement se voit d’un coup renforcé. C’est une opportunité que les électeurs ne devraient pas laisser passer. J’espère que nous verrons des élections libres et transparentes avec un taux de participation élevée. Mais il faut également tenir compte de la situation ; la plupart de la population marocaine est apolitique, ne sait ni lire ni écrire et habite à la campagne : l’enjeu pour la politique est d’« embarquer » eux aussi, au moins à long terme. Le Maroc a deux visages. Depuis 2009, le Maroc développe sa politique énergétique au travers des énergies renouvelables, avec l’aide de l’Allemagne. Que pensezvous des mesures prises par le Maroc dans ce secteur et quelles possibilités voyez- vous pour les entreprises allemandes ? Pour moi, le positionnement du Maroc par rapport aux énergies renouvelables est très important. La stratégie est portée par une initiative royale. Un cadre juridique a été défini pour faire la promotion des énergies renouvelables avec la création d’un partenariat énergique avec l’Europe et l’Allemagne et des investissements privés dans le secteur de l’énergie. Des programmes de soutien gouvernementaux comme le CF et le CT par l’Allemagne, sont en accord avec les phases de lancement. En long terme, les énergies

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renouvelables seront rentables. Si on tient compte de tous les coûts et opportunités de toutes sources d’énergie, on estime qu’elles le feront. C’est valable pour les coûts cachés de l’énergie nucléaire. Dans ce contexte, j’ai confiance en ce qui concerne les opportunités et le positionnement du Maroc. Ici, il y a du soleil et il y a des vents stables – et en combinant cela avec la technologie de pointe de l’Allemagne et de l’Europe, on peut imaginer une bonne coopération. Cependant, en ce qui concerne les structures et tarifs, il reste encore du travail à faire.

« J’espère que nous verrons des élections libres, transparentes et équitables avec un taux de participation élevée. » Quelles sont vos attentes quant au programme du Ministère fédéral d’Économie et de Technologie, celle quant à l’initiative d’exportation d’énergie renouvelable au Maroc et celles du voyage de délégation du 15 au 17 novembre 2011, à propos de l’énergie éolienne ? Je vois de très bonnes opportunités pour les entreprises allemandes dans le domaine de l’énergie renouvelable au Maroc. L’Allemagne, avec ses industries innovatrices est le leader mondial sur ce marché. Elle a beaucoup à offrir dans le secteur des énergies renouvelables. Les objectifs fixés par la loi, ainsi que les projets éoliens et solaires au Maroc nous permettent une situation gagnant-gagnant. L’initiative d’exportation le montre clairement des deux côtés – en même temps, elle met à découvert là où il reste des attentes réciproques à satisfaire. Dans quels autres secteurs de l’économie marocaine voyez-vous des opportunités d’investissements pour les PME allemandes ? L’économie allemande, heureusement très large et innovatrice, répond parfaitement aux souhaits de ses clients et elle est tout à fait présente dans le service après-vente. C’est là où elle puise sa force. C’est pour cette raison aussi que les opportunités d’affaires existent au-delà du domaine des énergies renouvelables. Je pense à la mécanique, l’électrotechnique, la technique médicale, la pharmacie, la transformation alimentaire, l’automobile et ses fournisseurs. Ce ne sont que des exemples, mais pour les PME il est toujours difficile d’entrer au Maroc, à cause des barrières persistantes que nous voulons abaisser ensemble.

« L’Allemagne a beaucoup à offrir dans le secteur des énergies renouvelables et les objectifs fixés par la loi ainsi que les projets éoliens et solaires au Maroc nous permettent des partenariats gagnant- gagnant. » En quoi a consisté votre premier acte officiel au Maroc ? C’était une visite de présentation chez Monsieur Fassi Fihri, ministre des affaires étrangères. Nous avons eu une très bonne conversation avec un bilan très positif de nos relations bilatérales. Pour vos lecteurs, il est particulièrement intéressant de savoir que le gouvernement marocain saluerait un renforcement des relations économiques bilatérales. Parlez-vous Darija, ou bien avez-vous prévu de l’apprendre ? Malheureusement, je ne le parle pas et je ne pourrai pas l’apprendre non plus, pour faire une juste estimation de mes capacités (il rit). Mais, j’espère que j’apprendrai au moins des formules de politesse, au fil du temps. Nous vous remercions pour cet entretien, Monsieur l’Ambassadeur !

14 — janvier 2012



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Neue Mitarbeiterinnen an der AHK Marokko Seit Anfang November 2011 begrüßen wir an der AHK Marokko eine neue Mitarbeiterin für den Bereich Marktberatung und Business Support: Frau Nadia Azdoufal steht Ihnen ab sofort neben Frau Angela Mountassir und Herrn Seddik El Gamali als Ansprechpartnerin in allen Fragen der Investorenberatung, Beratung zu Geschäfts- und Investitionsmöglichkeiten,Vermittlung von Vertriebspartnern, Lieferanten, Importeuren und Kooperationspartnern, sowie zu allgemeinen Wirtschaftsinformationen und Marktstudien, zur Verfügung. Im Bereich Mitgliederbetreuung und Assistenz der Geschäftsführung ist seit dem 1. Januar 2012 Frau Marianne Maugein Ihre neue Ansprechpartnerin. In allen Fragen der Mitgliederbetreuung ist Sie für Ihre Fragen da. Nadia Azdoufal

Nouvelles Collaboratrices à la Chambre Allemande de Commerce Depuis début novembre 2011 nous souhaitons la bienvenue à Mme Nadia Azdoufal au sein de la Chambre Allemande ! Elle soutient dès maintenant le département Conseil & Promotion Economique : elle répondra avec plaisir à toutes vos questions dans ce domaine : conseils en opportunités d’affaires et d’investissement, recherche de représentants, fournisseurs, importateurs et partenaires de coopération, informations économiques générales et études de marché. Depuis le 1er janvier 2012, Madame Marianne Maugein est votre nouvelle interlocutrice pour le service adhérents et l’assistance de la direction. Elle est à votre disposition pour toutes les questions concernant votre adhésion. Marianne Maugein

cv Neues Stellenangebot auf der AHK-Stellenbörse JobXchange: Vertriebsmitarbeiter in Marokko oder Deutschland gesucht Bereits seit ca. 130 Jahren ist das Unternehmen auf dem Weltmarkt aktiv und hat sich in 150 Länder etabliert. In dieser Zeit hat sich das Unternehmen auf Schmiermittel und Komponenten für den Drahtzug spezialisiert. Das innovative, dynamische Unternehmen bringt seine umfassenden Erfahrungen ein, um das Drahtziehen zukunftsweisend zu optimieren. Zum nächstmöglichen Termin wird ein Vertriebsmitarbeiter (m/w) am Standort in Deutschland für Marokko oder als Festangestellter in Marokko gesucht Die ausführliche Stellenanzeige finden Sie online auf http://marokko.ahk.de/stellenboerse/.

JobXchange : Nouvelle Offre d’Emploi en ligne Représentant commercial pour le Maroc ou l’Allemagne Crée en 1881, l’entreprise est un des plus grands producteurs mondiaux de lubrifiants pour le tréfilage et elle est représentée dans 150 pays. Au cours de ces dernières années elle s’est spécialisée avec des produits innovants dans la production des lubrifiants et des composants de tréfilerie. L’entreprise cherche un représentant commercial (h/f) pour le marché marocain en Allemagne ou un employé permanent au Maroc. Vous trouverez toute l’annonce sur notre site web : http://marokko.ahk.de/fr/bourse-demplois/. Bilatéral —

16 — janvier 2012


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Entwicklungszusammenarbeit in Marokko

Interview mit dem deutschen Entwicklungshilfeminister Dirk Niebel (FDP) anlässlich des Besuches in Marokko vom 30. Oktober bis 1. November 2011 Vom 30.10. bis zum 1.11.2011 reiste Dirk Niebel nach Marokko, dort unter anderem nach Rabat und Tanger. Auf seinem Staatsbesuch traf er mit dem marokkanischen Außenminister Taieb Fassi Fihri zusammen, sowie mit dem marokkanischen Finanzminister Salaheddine Mezouar. Der FDP-Politiker kam auch zu Gesprächen mit dem Parlamentspräsidenten Abdelaouahed Radi zusammen, um über Demokratisierungsprozesse und über die neue Verfassungsreform zu sprechen. Niebel sagte: ‘‘Vor den Parlamentswahlen am 25. November möchte ich Vertreter von Regierung, Parlament und Opposition zu weiteren politischen und wirtschaftlichen Reformen ermutigen’’. Niebel besuchte auch einen Windpark in Tanger, der mit deutscher Unterstützung gebaut worden ist. ‘‘Ich bin zuversichtlich, dass es dem Land gelingt, nachhaltige wirtschaftliche Entwicklung und zugleich grundlegende soziale Reformen zu erreichen.’’ Der Minister begrüßte ausdrücklich die Reformvorhaben von König Mohammed VI., und bot dem Land dafür deutsche Unterstützung an. Die deutsch-marokkanische Entwicklungszusammenarbeit konzentriert sich vor allem auf die Bereiche Nutzung und Management von Wasserressourcen, nachhaltige Wirtschaftsentwicklung sowie Umwelt und Klimawandel, einschließlich Förderung erneuerbarer Energien. Standpunkt des Ministers zu Fragen der wirtschaftlichen Entwicklungszusammenarbeit: ‘‘Wer Partner will, muss auch direkt mit ihnen arbeiten. Zu unseren Partnern gehören natürlich die Regierungen unserer Partnerländer. Deshalb wollen wir künftig mehr direkt, also bilateral, umsetzen mit stärkerem Vorrang für die direkte Kooperation mit den Menschen in unseren Partnerländern. Besonders großen Einfluss auf den Prozess der Globalisierung haben private Unternehmen. Ihr Engagement und ihre Kreativität wirken auch in Bereichen, in denen der Staat aus politischen, ökonomischen oder logistischen Gründen kaum Einfluss nehmen kann.

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Sie sind deshalb ganz unausweichlich wichtige Partner einer gelungenen Entwicklungszusammenarbeit. Wir brauchen privates Kapital und das Know-how der Wirtschaft, um Arbeitsplätze und Einkommen in unseren Partnerländern zu schaffen, umwelt- und klimafreundliche Technologien einzuführen oder Ausbildungsplätze bereitzustellen. Daher wollen wir Unternehmen stärker in die Entwicklungspolitik einbinden und dafür gewinnen, am Erreichen unserer entwicklungspolitischen Ziele mitzuwirken.’’

‘‘Ich glaube: eine engere Kooperation mit der Privatwirtschaft – und mithin auch eine bessere Verzahnung von Außenwirtschaft und Entwicklungspolitik – ist entscheidend für Entwicklung!“ ‘‘Wir machen viele Angebote an die Privatwirtschaft, sich mit uns zu vernetzen und zu engagieren: im Programm develoPPP.de für Entwicklungspartnerschaften mit der Wirtschaft vereinen wir unsere Stärken mit denen der Wirtschaft und setzen gemeinsam entwicklungspolitisch sinnvolle Projekte um. Schnittmengen finden sich im Energiesektor, im Abfall- und Wassermanagement und in vielen weiteren Branchen. Es geht um Produktzertifizierung, Ausbildungsprogramme oder Ressourcenmanagement – um wenige Beispiele zu nennen. Die Flexibilität des Programms ermöglicht es, dass zu unseren Partnern DAX-30-Unternehmen genauso zählen wie der mittelständische Medizintechniker oder der Lebensmittelhändler.“

17 — janvier 2012


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Interview der AHK Marokko mit

Minister Dirk Niebel am 31.10.2011 in Rabat ‘‘Deutsche Auslandshandelskammern sind zentrale Partner in der Entwicklungskooperation“ Herr Minister, Sie sagten in einem Interview im März 2011, dass die Bewegungen in Nordafrika ‘‘ein historisches Zeitfenster“ seien, in dem Deutschland die Chance hat, ‘‘gestaltend mitzuwirken bei einer ganz großen Freiheits- und Demokratiebewegung“. Inwieweit sehen Sie hier auch Gestaltungsmöglichkeiten für Marokko? Und wie können diese noch ausgebaut werden bzw. in welchen Bereichen sehen Sie hier in Marokko Potenzial für ein verstärktes deutsches Engagement, eventuell auch hierzu im Vergleich mit den Nachbarländern, wie Tunesien? Ich sehe auch hier in Marokko ganz besonders gute Gestaltungsmöglichkeiten, denn der marokkanische Weg ist ein komplett Anderer als in den anderen Staaten des arabischen Frühlings. Marokko hat seinen Weg schon viel früher beschritten als andere Länder und jetzt durch die Initiative des Königs noch einmal so forciert, dass mit den anstehenden Wahlen und mit der neuen Verfassung auch Veränderungen eintreten werden, die die Beteiligungsmöglichkeiten der Bevölkerung verstärken. Wir können die Reformbestrebungen unterstützen durch Beratungsangebote unserer politischen Stiftungen, aber auch durch Beratungen im struktur- und ordnungspolitischen Sinne. Wir haben entsprechende Angebote gemacht und sie werden auch angenommen. Darüber hinaus verstärken wir unser Engagement in den Sektoren, in denen wir tätig sind, und in denen wir wieder einsteigen, wie etwa der Bereich Ausbildung. Es liegt auf der Hand, dass es nicht nur einer politischen, sondern auch einer wirtschaftlichen Antwort auf die aktuellen Entwicklungen bedarf, denn die jungen Menschen brauchen Perspektiven und die erhalten sie am besten und am ehesten durch berufliche Qualifikation. Wichtig ist daneben auch, die Grundversorgung der Menschen zu verbessern sowie die Erschließung von Energiequellen zu fördern. Darum habe ich heute eine Zusage angekündigt für eine Meerwasserentsalzungsanlage, die die Bevölkerung mit sauberem Trinkwasser versorgt und für das Solarkraftwerk

in Ourzazate, um eine eigenständige Energiegewinnung in Marokko zu fördern. Ohne sichere Energieversorgung kann auch kein Industrieunternehmen angesiedelt werden. Erstmals bezieht das BMZ ab nächstem Jahr auch das große Engagement der Kommunen mit ein, etwa die vielen Städtepartnerschaften mit Entwicklungsländern. Inwiefern sehen Sie hierin einen wichtigen Faktor der wirtschaftlichen Entwicklungszusammenarbeit? In diesem Jahr haben wir eine Servicestelle für die Zusammenarbeit mit der Wirtschaft und eine Servicestelle für das zivilgesellschaftliche und kommuna le E n ga gem en t i n d er Entwicklungszusammenarbeit eingerichtet, um als Dienstleister bessere Angebote machen zu können, damit man umfassende Beratung und ein und denselben Ansprechpartner bekommt. Außerdem wird Bürokratie abgebaut und die Effizienz gesteigert. Wir werden auch hier verschiedene Instrumente, die bisher an unterschiedlichen Stellen bearbeitet werden, zusammenführen, ähnlich wie wir es mit der Fusion der staatlichen technischen Vorfeldorganisationen zur GIZ gemacht haben. All das führt dazu, dass das vielfältige kommunale Engagement in den Entwicklungsländern in Form von Städtepartnerschaften, aber auch einzelnen Tr ä g e r n k o m m u n a l e r I n s t i t u t i o n e n , transparenter wird und dadurch auch noch besser unterstützt werden kann. ‘‘In einer globalisierten Welt profitieren alle von Entwicklungszusammenarbeit, auch der, der sie finanziert, nicht nur, weil es finanzielle Rückflüsse gibt“. In den letzten Jahren stieg die Zahl der deutschen Investitionen in Marokko an. Inwiefern sehen Sie die Deutschen Auslandshandelskammern (AHK) als Bindeglied einer gelungenen Entwicklungshilfe? Die Deutschen Auslandshandelskammern sind zentrale Partner für uns in der Entwicklungskooperation, und natürlich auch für die Wirtschaft. Das ist der Grund, weshalb wir die Deutschen Auslandshandelskammern unter anderem stärken durch Entwicklungsfachkräfte, wie zum Beispiel die

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18 — janvier 2012

CIM-Experten vom Centrum für internationale Migration und Entwicklung. Wir haben darüber hinaus die Zusammenarbeit mit dem DIHK verstärkt, auch mit Berufsverbänden und Verbindungsreferenten, die dann vor Ort branchenspezifisch oder regional beraten können. So haben wir ein Gesamtkonzept: die Beratung in Deutschland und die Beratung und Betreuung vor Ort, darüber hinaus aber auch die Kontaktmöglichkeit für marokkanische Betriebe, die Verbindung nach Deutschland aufnehmen möchten. Interview im Juli 2011: Etat von 6,2 Milliarden € in 2011, 60 Millionen sind für die Kooperation mit der deutschen mittelständischen Wirtschaft vorgesehen. Das ist ein Prozent des Etats. Warum nur so wenig? (lacht) Das ist das Geld, das wir vorsehen für die Maßnahmen, die ich genannt habe: Die ‘‘Servicestelle für die Zusammenarbeit m i t d e r Wi r t s c h a f t “ , P r i v a t e P u b l i c Partnerships, das Entsenden der EZ-Scouts in die Verbände oder der CIM-Kräfte in die Deutschen Auslandshandelskammern für die Entwicklungspartnerschaften mit der Wirtschaft. Natürlich ist die Gesamtsumme, die wir mit der deutschen Wirtschaft umsetzen, viel höher als dieser Betrag. Viele Unternehmen sind ja auch unsere Durchführungspartner für Maßnahmen der technischen Zusammenarbeit. Auch profitieren sie von unserer Beratungsleistung der Partnerregierungen, zum Beispiel durch mehr Rechtssicherheit oder allgemein bessere Investitionsbedingungen. Aber durch Ihre Frage wird deutlich, wie unverständlich die Kritik der politischen Gegner an der Kooperation mit der Wirtschaft ist, denn wenn man jetzt nur diese 60 Millionen nähme, dann ist das exakt 1% des Gesamthaushaltes, also wirklich nichts, was skandalisierbar ist. Und ich freue mich, dass wir im Etat für 2012 die Mittel wieder verstärken können für die Kooperation mit der Wirtschaft, aber auch mit der Zivilgesellschaft. Wir danken Ihnen für das Interview!


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Le Ministre Fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, Dirk Niebel, en visite au Royaume du Maroc du 30 octobre au 1er novembre 2011. Le Ministre fédéral allemand de la coopération économique et du développement, Dirk Niebel, a effectué du 30 octobre au 1 er novembre 2011 une visite au Royaume du Maroc. Au menu de son programme figuraient des entretiens politiques de haut niveau ainsi que des visites de projets à Marrakech et Tanger, financés dans le cadre de la coopération au développement maroco-allemande. A Rabat, M. Niebel rencontra respectivement le Ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Taieb Fassi-Fihri, le Ministre de l’économie et des finances, M. Salaheddine Mezouar, et le Président de la chambre des représentants, M. Abdelouahed Radi. « A travers son développement continu, le Maroc se distingue comme un partenaire stable et fiable dans la région. J’ai bon espoir que ce pays parviendra à aboutir à un développement économique durable conjugué à des réformes sociales de fond, et je salue expressément les projets de réformes initiés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. L’Allemagne est disposée à apporter son soutien au Maroc sur cette voie et à conseiller le Royaume sur les questions de structure et de gouvernance politiques, dans la mesure où le côté marocain le souhaite » a déclaré M. Niebel. En outre, M. Niebel salue les plans ambitieux du gouvernement marocain : « Les énergies renouvelables constituent une grande opportunité pour le Maroc pour réaliser son développement économique, parvenir à une indépendance à l’égard des importations d’énergies et contribuer en même temps à la protection du climat ».

Interview de la Chambre Allemande avec le Ministre Fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement Dirk Niebel le 31/10/2011 à Rabat :

« Les AHKs sont des partenaires centraux dans la coopération au développement » Point de vue du ministre concernant les questions de la collaboration au développement : « Celui qui veut avoir des partenaires doit aussi collaborer directement avec eux. Ce sont bien sûr les gouvernements de nos pays partenaires qui en font partie. C’est la raison pour laquelle nous voulons réaliser plus de choses d’une manière directe, donc bilatérale, dans l’avenir avec une primauté plus forte pour la collaboration directe avec les personnes dans nos pays partenaires. Ce sont surtout les entreprises privées qui ont une grande influence sur le processus de mondialisation. Leur engagement et leur créativité font de l’effet également dans des domaines pour lesquels l’Etat ne peut pas exercer d’influence pour des raisons politiques, économiques et logistiques. C’est pour cette raison qu’elles sont inévitablement des partenaires importants pour une coopération de développement réussie.

Bilatéral —

Nous avons besoin du capital privé et du savoir-faire de l’économie, afin de créer des postes de travail et des revenus dans nos pays partenaires, pour lancer des technologies écologiques et respectueuses du climat ou la mise en place d’apprentissage. En conséquence, nous voulons renforcer l’intégration des entreprises dans la politique de développement et les associer à nos objectifs en matière de politique de développement.

« Je pense : une collaboration plus étroite avec le secteur privé – et donc une meilleure collaboration entre l’économie extérieure et la politique de développement – est déterminante pour le développement ! »

19 — janvier 2012


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« Nous faisons beaucoup d’offres au secteur privé de travailler en réseau et de s’engager au sein du programme « develoPPP.de » pour des partenariats de développement avec l’économie. Nous rassemblons nos forces avec celles de l’économie et mettons collectivement en œuvre des projets raisonnables. Il y a des points communs dans le secteur de l’énergie, dans la gestion des déchets et de l’eau et dans beaucoup d’autres domaines. Il peut s’agir d’une certification de produits, de programmes d’apprentissage ou de gestion des ressources – pour ne citer que quelques exemples. La flexibilité du programme permet d’avoir comme partenaires des entreprises du DAX 30, mais également des techniciens de médecine issus de la classe moyenne ou des épiciers. » Monsieur le Ministre, dans une interview en mars 2011 vous avez dit que les mouvements en Afrique du Nord sont « un créneau historique » dans lequel l’Allemagne a la chance de « participer activement dans un très grand mouvement de liberté et de démocratie ». Jusqu’à quel point y voyez-vous des possibilités de réalisation pour le Maroc ? Comment peuvent-elles être développées et dans quels domaines voyez-vous ici, au Maroc, du potentiel pour un engagement allemand renforcé, éventuellement en comparaison avec ses pays voisins comme la Tunisie ? Ici, au Maroc, je vois notamment de très bonnes possibilités de réalisation, parce que la voie marocaine est complètement différente de celle des autres pays du Printemps Arabe. Le Maroc avait déjà emprunté sa route bien avant tous les autres pays et l’a maintenant renforcée à nouveau par l’initiative du roi, pour que des changements puissent aussi être opérés par les élections à venir et par la nouvelle constitution, augmentant les possibilités de participation de la population. Nous pouvons soutenir les tendances réformatrices par des offres de consultation de nos fondations politiques, mais aussi par des consultations dans le sens d’une politique structurale et de l’ordre. C’est ce que nous avons proposé et c’est ce qui sera accepté. De plus, nous renforçons notre engagement dans les secteurs où nous sommes actifs et où nous continuerons à l’être, comme dans celui de la formation. Il est évident que nous ne devons pas seulement trouver une réponse politique, mais aussi une réponse économique, car les jeunes ont besoin d’une perspective d’avenir et ils l’obtiennent dans le meilleur et le plus efficace des cas par une qualification professionnelle. En plus de cela, il est important d’améliorer l’alimentation de base de la population, et soutenir la mise en valeur des ressources énergétiques. C’est la raison pour laquelle j’ai annoncé aujourd’hui notre accord pour l’installation d’un dispositif de dessalement de l’eau pour approvisionner la population en eau potable, et pour une centrale solaire à Ouarzazate afin de promouvoir une production d’énergie indépendante au Maroc. Sans un approvisionnement énergétique fiable, aucune installation d’industries n’est possible. Pour la première fois, le BMZ intègrera dès l’an prochain aussi l’engagement des communes comme de nombreux jumelages de villes avec des pays en développement. Dans quelle mesure voyezvous dans ledit partenariat un facteur important de collaboration au développement économique ? Cette année-là, a été mis en place un centre de services pour la collaboration avec l’économie et un centre de services pour l’engagement de la société civile et de la commune dans la collaboration au développement, afin que nous puissions, en tant que prestataires de services, soumissionner aux meilleures offres, afin de recevoir une consultation globale et d’avoir à faire à un seul et même interlocuteur. Ainsi en réduisant la bureaucratie, l’efficacité en sera augmentée. Nous allons réunir au même endroit divers services jusqu’à présent dispersés, de la même manière avec laquelle a été opérée la fusion des organisations techniques formant l’actuelle GIZ (Coopération allemande au développement). Tout cela amène à rendre plus transparent l’engagement communal diversifié dans des pays en développement sous forme de jumelages de villes, mais également de partenariats avec des communes et de ce fait, nous serons à même de soutenir encore mieux cet engagement.

Bilatéral —

« Dans un monde globalisé, chacun profite de la coopération au développement, également celui qui le finance, et pas seulement parce qu’il a des reflux financiers. « Au cours des années précédentes, le nombre des investissements allemands au Maroc a augmenté. Dans quelle mesure considérez-vous les Chambres Allemandes de Commerce et d’Industrie à l’étranger (AHKs) comme trait d’union pour une aide au développement réussie ? Les AHKs sont pour nous des partenaires centraux dans la coopération au développement, et bien sûr, aussi pour l’économie. C’est la raison pour laquelle, nous renforçons, entre autre, les AHKs par un personnel qualifié au développement, comme par exemple les experts du Centre pour la Migration et le Développement International (CIM). Par ailleurs, nous avons renforcé la collaboration avec l’Association des Chambres d’Industrie et de Commerce Allemandes (DIHK), et celle avec des associations professionnelles et des officiers de liaison, qui peuvent conseiller sur place, selon le secteur ou la région concernée. Ainsi, nous avons un concept global : la consultation en Allemagne et la consultation et l’encadrement sur place, en plus de cela, la possibilité d’établir des contacts pour des entreprises marocaines, souhaitant entrer en relation avec l’Allemagne. Interview en juin 2011 : un budget de 6,2 milliards d’euros était prévu, dont 60 millions sont destinés à la coopération avec l’économie allemande de la classe moyenne. Cela correspond à 1 % du budget. Pourquoi donc si peu ? (Il rit) Il s’agit de l’argent prévu pour les mesures que j’avais mentionnées : le centre de services pour la collaboration avec l’économie, des partenariats publics-privés, l’envoi de prospecteurs pour la c o lla bo ra tio n a u d é velo ppem en t d a n s d es a s s o c ia tio n s ou des mains d’œuvre du CIM dans des AHKs pour les partenariats au développement avec l’économie. Bien sûr, la somme globale réalisée par l’économie allemande est bien supérieure à ce montant. Beaucoup d’entreprises sont aussi nos partenaires pour l’exécution des services dans la collaboration technique. Ils profitent, en retour, de notre expertise en termes de consultation auprès des gouvernements partenaires, par exemple par une plus grande sécurité juridique ou en général de meilleures conditions d’investissement. Mais votre question montre clairement l’ampleur et l’incompréhension de la critique des concurrents politiques à l’égard de la coopération économique, parce que si on ne prend que ces 60 millions maintenant, cela correspondrait exactement à 1 % du budget global, donc rien qui pourrait prêter à discussion. Je me réjouis de pouvoir en 2012 renforcer notre soutien à la coopération économique, mais également à la société civile. Nous vous remercions pour cette interview !

20 — janvier 2012

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Politische Stiftungen

Marokko und der Weg der Reform Bildet der gewaltsame Umsturz von unten die einzige Chance, autoritäre Regime in der arabischen Welt zu stürzen und neue Demokratisierungsprozesse in Gang zu setzen? Ist das politische Klima unter der marokkanischen Monarchie grundsätzlich anders? Kann der Umbruch hier als Weg der Reform und als ein alternatives Modell angesehen werden?

König Mohammed VI. und sein Apparat haben darauf sehr schnell und sensibel reagiert. Es kam sofort zu zahlreichen Neueinstellungen arbeitsloser Akademiker und Preissubventionen auf Grundnahrungsmittel. Der wichtigste Schritt nach seiner Thronrede am 9. März war die Einsetzung einer Verfassungskommission, die innerhalb von drei Monaten einen ersten Entwurf für eine neue Verfassung vorgelegt hat, der schließlich per Referendum am 1. Juli mit großer Mehrheit in Kraft gesetzt wurde. Darin wurde erstmals das Grundprinzip der Gewaltenteilung anerkannt. Die Parteien, das Parlament und die Gerichtsbarkeit sollten demokratisiert werden. Insbesondere verpflichtete sich der König, den Premierminister aus den Reihen der Partei zu berufen, die mit den meisten Stimmen aus demokratischen Wahlen hervorgegangen ist. Er selber sollte zwar ‘‘Beherrscher der Gläubigen“ bleiben, aber nicht mehr wie bisher als ‘‘heilig“, sondern lediglich als ‘‘unantastbar“ gelten. In Glaubensfragen – ebenso wie in der Außen-, Sicherheits- und Verteidigungspolitik – behielt er aber auch weiterhin das letzte Wort. Auf dieser Grundlage kam es am 25. November (ein Jahr früher als erforderlich) zu vorgezogenen Neuwahlen und anschließend zur Bildung der neuen Regierung. Einerseits blieb die politische Lage in Marokko 2011 stabil, die öffentliche Ordnung war gewährleistet und der König erfreute sich ungebrochen großer Beliebtheit. Sein präventives Handeln fand weltweit Beachtung und sein Erscheinungsbild im Land glich eher dem eines ‘‘Bürgerkönigs“ als dem eines absoluten Monarchen. Andererseits handelte es sich für die Protestbewegung lediglich um eine Reform von oben, die die bestehende Machtarchitektur unangetastet ließ. Demonstrationen der ‘‘M 20“ prägten auch weiterhin das wöchentliche Erscheinungsbild in den Städten. Aber fast alle verliefen gewaltfrei, und auch die Ordnungskräfte reagierten stets mit großem Einfühlungsvermögen. Der Aufruf der ‘‘M 20“ zum Wahlboykott wurde allerdings nicht von vielen befolgt.

Wie erwartet, ging die moderat islamistische ‘‘Partei für Gerechtigkeit und Entwicklung“ (PJD) als herausragender Gewinner aus den Wahlen hervor. Sie präsentierte sich a priori als sehr pragmatisch und koalitionsbereit. Ihr Vorbild ist vor allem die türkische AKP. Ihr Erfolg basiert auf dem sozialen Engagement ihrer Vertreter sowie auf einer intelligenten und effizienten Kommunikationsstrategie. Mit der Parole: ‘‘L’État c’est le Roi“ gelang es ihr, sich als eindeutig loyal gegenüber der Krone zu präsentieren. Angeblich soll die PJD sogar Stimmen von der illegalen und als ‘‘fundamentalistisch“ geltenden Bewegung ‘‘al-Adl wal-Ihsane“ (für Gerechtigkeit und Wohlfahrt) bekommen haben, die inzwischen innerhalb der ‘‘M 20“ tonangebend ist. Wie sich das Spannungsverhältnis zwischen diesen beiden ‘‘islamistischen“ Kräften weiter entwickeln wird, bleibt eine spannende Frage. So offen wie die künftige Regierungspraxis der PJD, ist zur Zeit noch die Formierung einer parlamentarischen Opposition. Deren künftige Rolle sollte nach der neuen Verfassung nicht mehr gering geschätzt werden. Ihr kommen in Zukunft innerhalb der Parlamentsarbeit festgeschriebene Aufgaben und Mitgestaltungsmöglichkeiten zu. Sie kann sich mehr als je zuvor in den Gesetzgebungsprozess einschalten und erstmals beanspruchen, dass ihre Gegenvorschläge im Parlament diskutiert und publik gemacht werden. Vor diesem Hintergrund können die Wahlen für die erste Kammer des marokkanischen Parlaments als Erfolg für die Demokratisierung des Landes und seine rechtsstaatliche Verfasstheit bewertet werden. Vieles spricht dafür, dass sie sich als ein Schritt zu neuer Stabilität erweisen werden sowie zu einer Legitimität, die nicht durch Revolution erzwungen, sondern durch Reform erreicht werden konnte. Diese geht mit einem Gewinn an Transparenz und neuen Möglichkeiten der Partizipation einher. Korruption wird in Zukunft noch genauer beobachtet und Parteien konsequenter zur Rechenschaft gezogen werden. Dieser Wandel wird sowohl von der Mehrheit der politischen Kräfte des Landes mitgetragen, wie er von der Mehrheit der Bevölkerung positiv aufgenommen wird. Für die MENA-Region als ganze zeigt er, dass es unterschiedliche Wege in eine demokratische Zukunft gibt. Artikel der Konrad-Adenauer-Stiftung Auslandsbüro Marokko

Ohne Zweifel gab es im Vorfeld der Wahlen berechtigte Kritik: nur 13,5 der ca. 20 Millionen Wahlberechtigten waren registriert. Marokkaner, die im Ausland lebten, in der Armee oder bei den Ordnungskräften dienten sowie Gefängnisinsassen konnten gar nicht wählen. Gleichzeitig gab es zum ersten Mal eine gesetzliche Grundlage für Wahlbeobachtung. Und es war der friedlichste Wahltag in der Geschichte des Landes. Sogar die chronisch niedrige Wahlbeteiligung, die schon oft die Legitimität einer Wahl in Frage gestellt hatte, erreichte mit 45,4 Prozent einen neuen Höchstwert – trotz einer noch immer anzutreffenden Grundhaltung, die dem König fast alles und der Demokratie nur sehr wenig zutraut.

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21 — janvier 2012

Politische Stiftungen

Als es am 20. Februar 2011 landesweit und vor allem in den großen Städten Marokkos zu Massenprotesten kam, war vordergründig gesehen eine neue Protestbewegung geboren, die sich seitdem ‘‘Mouvement 20 Février“ bzw. inzwischen kurz ‘‘M 20“ nennt. Im Grunde war es aber ein Protest, wie es ihn vorher in Marokko noch nicht gegeben hatte. Er war von denselben Motiven getrieben wie die Proteste in Tunesien, Ägypten und in anderen arabischen Ländern. Es ging um soziale Forderungen zur Bekämpfung der Armut, der Analphabetisierung und der Arbeitslosigkeit und damit letztlich um soziale Gerechtigkeit, um ein wirtschaftliches Gleichgewicht sowie vor allem um den Abbau der politischen Korruption und Bevormundung.


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Freudenberg Freudenberg est un groupe familial de sociétés actives à l’échelle internationale. Ses 16 groupes commerciaux opèrent sur différents marchés et dans divers secteurs industriels. Freudenberg offre à ses clients des produits et des services technologiques innovants sur mesure dans les secteurs de l’ingénierie automobile, mécanique et industrielle, du textile et de l’habillement, de la construction, de l’industrie minière et de l’industrie lourde, de l’énergie, des produits chimiques, du pétrole et du gaz. Les regroupements de clients comprennent également des sociétés dans les secteurs de la technologie médicale, de l’aviation civile, des véhicules ferroviaires et des semi-conducteurs. Freudenberg conçoit et fabrique des produits de scellement, des composants technologiques de contrôle des vibrations, des filtres, des tissus non-tissés, des produits de traitement des surfaces, des agents anti-adhérents et des lubrifiants spécialisés, des produits pour la technologie médicale et des produits mécatroniques. Freudenberg met au point des solutions logicielles et des services de technologie de l’information principalement pour les petites

et moyennes entreprises. L’utilisateur final profite également des produits ménagers de pointe de Freudenberg commercialisés sous les marques vileda®, O’Cedar® et Wettex®. Créativité, qualité, diversité et force innovatrice sont les pierres angulaires de la société. Fiabilité et conduite responsable font partie des valeurs de base de la société fondée il y a plus de 160 ans. Freudenberg collabore avec ses clients et croit à l’orientation à long terme, à la solidité financière et à l’excellence de plus de 34 000 associés dans 59 pays du monde entier. Contact : FREUDENBERG ESPAÑA, S.A. c/Nicaragua nº48, 3º6ª 08029 Barcelona Espagne Tél. : +34 (934) 44 71 00 Fax : +34 (933) 22 03 56

Locamed La SARL Locamed Service, fondée le 31 octobre 1990, poursuit son activité principale en matière de distribution de matériel médical. Bouthayna Iraqui-Houssaini en tant que gérante, et Bouchra Khalifa en tant que directrice générale gèrent 54 salariés. La société dispose d’un capital de 17.800.000 Dirhams et opère dans les 8 métiers suivants : - Orthopédie - Kinésithérapie - Diagnostic Médical - Hospitalisation à Domicile - Aide à la Mobilité - Equipement Hospitalier - Sport et Matériel de Secours - Mobilier Médical Un large réseau de magasins est à la disposition de ses clients directs. Ce réseau est composé aujourd’hui de 5 magasins dans les principales villes du royaume : - Casablanca : 7, rue Lahcen Arjoun (Quartier des Hôpitaux) Tél : +212 (522) 86 22 22/ 37 17

- Rabat : • Magasin Centre Ville 11, Rue Mamounia ex CTM - Tél. : +212 (537) 70 40 40/ 00 77 • Magasin Souissi Angle av. Med VI et av. El Haouz -Tél. : +212 (537) 63 27 28/ 26 05 - Marrakech : 22, rue Sebou Imb Ibn Atia – Guéliz - Tél. : +212 (524) 43 15 00/ 14 30 - Fès : Angle Avenue des FAR et rue Ahmed Chbihi - Tél. : +212 (535) 62 51 62 En outre, la société Locamed Service grâce à ses deux centres d’appels (+212 (522) 86 22 22 / +212 (537) 63 27 28) et sa force de vente itinérante, distribue son matériel à travers le large réseau des pharmaciens et revendeurs spécialisés. Contact : Angle Avenue Mohamed VI et Avenue El Haouz - Rabat E-mail : info@locamed.ma Site web : www.locamed.ma

Rayan Chemestry La et

La Société Rayan Chemestry - SARL a été créée en 2007 ayant M. Tazi Mohammed Rachid et Mme Samira Ghanim en tant qu’associés disposant d’un capital de 500 000.00 Dirhams. Elle est active dans l’achat, la vente, la commercialisation, la distribution de produits d’hygiène et d’entretien et présente une large gamme de produits de nettoyage ménager et de détergents à usage universel. Ses produits sont entre outre destinés aux ménagères pour le nettoyage quotidien, aux hypermarchés, aux hôtels, aux restaurants, aux collectivités locales. Rayan Chemestry distribue par exemple des produits d’hygiène pour le lavage en machine à la main sous les marques BAX et Fresh, Claire, Extra et pour le lavage auto sous la marque de BAX, Prestige et également le détergent multi usage sous la marque Fresh.

Rayan Chemestry – SARL 27, rue Sâad Bnou Abbi Wakkass Ain Borja Casablanca Tél. : +212 (522) 60 06 42 Fax : +212 (522) 62 38 78 E-mail: rayanchimestry@live.fr Bilatéral —

22 — janvier 2012


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REDEPA REDEPA est une entreprise spécialisée dans le conditionnement et la valorisation des matières recyclables. Pionnière dans son domaine, l’équipe de REDEPA offre une capacité de traitement et une performance supérieure dans le recyclage du papier et du carton. Son expertise unique lui permet d’approvisionner les entreprises marocaines en matière recyclée, rencontrant les plus hauts standards de qualité. Dans un souci de proximité, REDEPA est présente dans trois régions par le biais de ses centres de récupérations de Casablanca, Marrakech et Agadir. Notre ambition est de couvrir tout le territoire marocain en nous installant dans le court terme dans les régions du nord et de l’Oriental. REDEPA a pour vision de devenir la référence nationale en termes de récupération et de valorisation des déchets papiers, et cela en permettant d’améliorer le taux de recyclage. REDEPA s’est fixée pour objectifs stratégiques : • Devenir leader sur le secteur de la récupération des déchets papiers au Maroc. • Oeuvrer pour une meilleure proximité avec les sources de déchets sur tout le territoire marocain. • Mettre en place une organisation performante. • Réaliser des résultats financiers satisfaisants et en évolution permanente.

Solutions Nous accordons une importance essentielle aux exigences de notre clientèle. En effet, nous nous efforçons de répondre à toute demande pour chaque type de débarras, qu’il s’agisse d’enlèvement de déchets, de petit ou grand volume, nous fournissons du matériel, des personnels et des véhicules appropriés à vos besoins. Prendre en charge vos matières qui seront orientées vers les chaînes de tris sélectifs et conditionnées en balles. Notre service destruction Concernant les documents confidentiels, nous proposons des collecteurs sécurisés et une destruction par broyeur ou par micro broyage sur site sécurisé. Le dynamisme de notre société se résume en trois mots : ponctualité, efficacité et souplesse. Contact : REDEPA Quartier Industriel rue El Farissya Oukacha – Aïn Sebaâ Casablanca Tél. : +212 66 78 05 015 Fax : +212 (522) 34 13 40 E-mail : redepa@hotmail.com Site web : www.redepa.ma

S2i technologies Créée depuis 1999, S2i technologies a développé en plus de dix ans d’existence un savoir-faire considérable dans le domaine des technologies de l’information grâce à des partenaires de renommé internationale, leaders dans leurs domaines respectifs. S2i technologies a développé ses compétences autour d’un certain nombre de métiers : • Ingénieries : Gestion patrimoine, Gestion cartes privatives, Développement spécifique. • Solutions Bancaires : Personnalisation chèques, Gestion des règlements aux normes GPBM (Chèques, Lettres Chèques, Effet, Virement….), Traitement des billets et monnaies, Traitement courrier, Postales, Traitement courrier, Embarquées, Terminaux de saisie portable (PDA industriel), Gestion plateforme, Gestion de la distribution, Informatiques : Matériels. • Maintenance : Un service de maintenance et d’assistance garantissant une excellente réactivité et un support technique de très bonne qualité. Nous offrons à nos clients d’améliorer leur productivité à travers des solutions techniques optimisées, viables, pérennes et à la pointe de la technologie, tout en les accompagnant pendant tous les processus de déploiement et d’exploitation, à travers nos compétences techniques confirmées.

Nous mettons à leur disposition un service de maintenance et d’assistance garantissant une excellente réactivité, afin de leur offrir un support technique de très bonne qualité. Notre stratégie est basée sur l’anticipation, l’innovation, le développement, la formation certifiante, la flexibilité et la diversification complémentaire, permettant à nos clients de bénéficier des meilleures technologies qui puissent leur garantir d’être toujours plus compétitifs sur un marché international de plus en plus difficile et complexe. Contact : S2i technologies 47 rue Ait Ourir Résidence Nassim Jassim Casablanca Tél. : +212 (522) 47 35 55 Fax : +212 (522) 47 37 21 Site web : www.S2itechnologies.com Email : s2i@s2itechnologies.com

SolarWorld Le Groupe SolarWorld AG est un fournisseur leader mondial de produits de technologie photovoltaïque haut de gamme à base de silicium cristallin. La couverture complète des niveaux de production solaire constitue l’un de ses atouts majeurs. Du silicium (matière première) à l’installation solaire clé en main de toute taille en passant par les wafers, les cellules et les panneaux, le groupe réunit toutes les étapes de la création de valeur. L’activité centrale du groupe consiste également à fournir des modules photovoltaïques haut de gamme aux professionnels du secteur et des wafers cristallins à l’industrie internationale des cellules photovoltaïques. Le groupe SolarWorld AG siège à Bonn, en Allemagne et dispose de plusieurs filiales à travers le monde : Espagne, France, Singapour, Afrique du Sud et Etats-Unis. Le groupe ouvrira une usine de fabrication de silicium solaire en joint-venture au Qatar ainsi qu’une usine de recyclage des panneaux photovoltaïques en joint-venture en Allemagne dès 2012. Les sites de production se trouvent à Freiberg (Allemagne) et à Hillsboro (États-Unis). Le développement durable fait partie intégrante de la stratégie d’entreprise de SolarWorld. Sous l’enseigne « Solar2World », le Groupe Bilatéral —

23 — janvier 2012

soutient des projets d’aide aux pays en voie de développement par le biais de solutions solaires non raccordées au réseau qui apportent une contribution importante au développement économique durable de ces régions. SolarWorld AG emploie environ 3.500 personnes dans le monde et bénéficie d’une expérience de plus de 30 ans. L’entreprise est cotée en Bourse depuis 1999, entre autres dans l’indice du secteur des technologies TecDAX, dans l’indice des énergies renouvelables ÖkoDAX ainsi que dans l’indice de valeurs durables NAI. Contact : SolarWorld France SAS 31, rue Gustave Eiffel 38000 Grenoble France Tél. : +33 (438) 21 00 50 Fax : +33 (438) 21 00 59 E-mail : service@solarworld.fr Site web : http://www.solarworld.fr


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STEULER MAROC STEULER MAROC (très prochainement STEULER KCH MAROC) a grandi et s’est fait connaître dans le monde grâce au secteur d’activité de la protection anti corrosion industrielle, auquel appartiennent les domaines de la protection des surfaces, les systèmes réfractaires, la technique des plastiques et la construction de piscines. Ils constituent ensemble une combinaison unique de développements innovants de matériaux et de technologies de revêtement. Steuler Anlagenbau/Umwelttechnik réalise des installations sur mesure et clés en main tout autour du monde, mais toujours pour la protection de l’environnement. Steuler-Fliesengruppe est une autre branche d’activité : des carrelages au design décoratif exclusif pour le sol et les murs sont produits dans quatre implantations modernes. De même, l’entreprise traditionnelle Keramchemie (KCH) dont le siège est à Siershahn, s’est développée avec succès pendant des dizaines d’années en tant que fournisseur international. Par l’intégration de KCH, Steuler fait un nouveau pas en avant dans le développement de l’entreprise. Des perspectives remarquables s’ouvrent aux clients des deux marques jadis concurrentes. Les diversités rassemblées des systèmes de protection anti corrosion créent des synergies amplifiées, au bénéfice de la clientèle et des grands projets internationaux. Qu’il s’agisse de revêtements, de caoutchoutages ou de briquetages, de sols industriels et de carrelages ou de revêtements thermoplastiques ancrés mécaniquement, STEULERKCH élabore des solutions convaincantes pour tous les cas d’usage. Les systèmes de revêtements réfractaires comme les appareils, les bacs et les tuyauteries en thermoplastique ou duroplastique complètent la gamme offerte. Il y aussi une équipe expérimentée d’étude et de montage pour l’étanchéité des piscines. La société compte entre 50 et 60 collaborateurs et ses clients ciblés sont les suivantes : OCP, ONA , Cimenterie ainsi que tout opérateur dont l’activité nécessite des systèmes de revêtement. Contact : 15, Rue Butoven Villa Anaïs Cité Plateau 24000 El Jadida Maroc E-mail : contact@steuler-kch.ma Tél. : +212 (523) 39 06 42-43 Fax : +212 (523) 39 06 39 Site Web : www.steuler-kch.ma (En cours de création)

Robert Bosch Middle East Le Groupe Bosch est une entreprise internationale leader dans les domaines des Equipements automobiles, des Techniques industrielles et des Biens de consommation et Techniques du bâtiment. Avec un effectif d’environ 285 000 personnes, le Groupe Bosch a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 47,3 milliards d’euros. Le Groupe Bosch comprend la société Robert Bosch GmbH ainsi que plus de 350 filiales et sociétés régionales réparties dans plus de 60 pays. En incluant les partenaires commerciaux, le Groupe Bosch est présent dans environ 150 pays. Ce réseau international de développement, de fabrication et de distribution constitue l’élément clé de la poursuite de la croissance du Groupe. En 2010, Bosch a investi 3,8 milliards d’euros en Recherche et Développement et a déposé plus de 3800 brevets à l’échelle mondiale. Avec l’ensemble de ses produits et services, Bosch améliore la qualité de la vie grâce à des solutions innovantes et utiles. En 2011, l’entreprise fête ses 125 ans d’existence. La structure particulière de la propriété de la société Robert Bosch GmbH garantit la liberté d’entreprise du Groupe Bosch. Grâce à cette structure, la société est en mesure de planifier à long terme et de réaliser d’importants investissements initiaux pour garantir son avenir. Les parts de capital de Robert Bosch GmbH sont détenues à 92 % par la fondation d’utilité publique Robert Bosch Stiftung GmbH. Les droits de vote liés à ce capital social sont confiés majoritairement à la société en commandite Robert Bosch Industrietreuhand KG, qui exerce la fonction d’associé actif. Les autres parts sont détenues par la famille Bosch et par la société Robert Bosch GmbH. Les principales activités du Groupe Bosch sont représentées au Maroc et en Afrique. Créé en 2009, le bureau de représentation au Maroc qui est en charge des ventes sur l’Afrique au-dessus de l’équateur et l’Océan Indien ainsi que les DOM-TOM a pour vocation d’accueillir plus de 40 personnes. Nous sommes représentés directement au Maroc par des représentants officiels notamment dans la rechange automobile par le biais de la société Kaufmann, dans l’outillage professionnel par la société OutilPro et dans la thermotechnique avec la société Precima, enfin, dans la sécurité avec la société Ines. Contact : Noureddine Qadiri Boutchich Tél. : +212 (522) 87 79 20 Fax : +212 (522) 78 30 07 E-mail : noureddine.qadiri@ae.bosch.com

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24 — janvier 2012


Bericht GTAI

Bericht von Germany Trade & Invest Tourismusprojekte in Marokko mit neuem Schwung Arabische Golfstaaten gründen Tourismusfonds Touristenzahl soll sich bis 2020 verdoppeln Von Fausi Najjar Tunis (gtai) - Für die Weiterentwicklung des marokkanischen Tourismus ist die Bildung eines neuen Investitionsfonds namens Wessal Capital eine gute Nachricht. An dem Fonds sind die arabischen Golfstaaten Katar, Kuwait und die Vereinigten Arabischen Emirate beteiligt. Dadurch haben sich die Realisierungschancen des marokkanischen Tourismusprogramms Vision 2020 stark verbessert. Aufgrund der guten Baukonjunktur im Tourismus gibt es Beteiligungschancen für Reiseunternehmen und Hotelausstatter sowie Architekten.

Marokko bietet mit einer beeindruckenden landschaftlichen Vielfalt, langen Küstenstränden und einem reichen Kulturerbe hervorragende touristische Voraussetzungen. Deswegen soll im Tourismusplan Vision 2020 der Umsatz im Tourismussektor und die Zahl ausländischer Touristen bis 2020 verdoppelt werden. Für den neuen Fonds von umgerechnet knapp 2 Mrd. Euro kommen zu gleichen Teilen die Staatsfonds aus Katar, Kuwait und den Vereinigten Arabischen Emiraten und die Marokkaner auf. Ziel ist es, Wessal Capital auf rund 2,6 Mrd. Euro zu erhöhen. Das Geld soll der Teilfinanzierung von Vision 2020 dienen.

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25 — janvier 2012

Das marokkanische Königreich soll zu den weltweit 20 wichtigsten Tourismusdestinationen gehören, so der Plan von Vision 2020. Die Umsetzung des Vorhabens hat die Fédération Nationale du Tourisme (F.N.T.) inne. Projektbezogen soll eine staatliche Anschubfinanzierung private Investoren auch aus anderen Ländern anziehen. Das Programm sieht für das nordafrikanische Land einen nachhaltigen Tourismus vor, so betonen es staatlichen Stellen. Ein weiteres Element sei der inländische Tourismus, der sich verdreifachen soll. Ganz im Sinne der Regionalentwicklung sind neue Zentren insbesondere außerhalb der bestehenden Tourismushochburgen Agadir und Marakesch geplant. Vorgesehen ist eine Kapazität von 200.000 neuen Hotelbetten.


Bericht GTAI

Touristenzentren im Plan Vision 2020 Station

Investitionen (in Mio. Euro)

Beschreibung

Saïdia (713 ha)

1.100

29 Hotels, 1 Jachthafen, 3 Golfplätze, Häuser und Wohnungen etc.

La Plage Blanche (461 ha, bei Guelmim)

über 895

Bettenkapazität : 30.000

Taghazout (615 ha, bei Agadir)

895

9 Hotels, 13 Wohnkomplexe, 2 Golfplätze, 1 Medina, 3 Clubs, 5 Beach Clubs; Bettenkapazität: 21 000

Mazagan (bei Al Jadida)

564

4 Hotels, 2 Golfplätze, 1 Kongresszentrum, Häuser und Wohnungen

Mogador (580 ha, bei Essaouira)

500

11 Hotels, 150 Pensionen, 3 Golfplätze, Geschäfte und Häuser. Bettenkapazität: 10.600

Quelle: Recherche von Germany Trade & Invest, Oktober 2011

Der Plan Vision 2020 weist im Übrigen eine lange Vorgeschichte auf: im Jahr 2001 hatte König Mohammad VI. ein neues Tourismus-Konzept, den Plan Azur, vorgestellt und die Entwicklung der Branche zu einer wirtschaftspolitischen Priorität erklärt. Bis zum Jahr 2010 war die Fertigstellung von sechs Tourismuszentren geplant. Von den sechs im Plan Azur geplanten Tourismus-Ressorts sind aber bislang erst zwei eröffnet worden. Die schwache Entwicklung ist, neben einer zu ehrgeizigen Zielsetzung, eine Folge der Weltfinanzkrise 2007/2008. Wie die nun angekündigten Investitionen zeigen, darf aus dem damaligen Rückzug der internationalen Investoren nicht der Schluss gezogen werden, dass die marokkanische Tourismusbranche durch spekulationsbedingte Überkapazitäten und Pleiten, wie in Spanien oder Dubai, gekennzeichnet ist. Ebenso wenig gab es Fehlentwicklungen hin zu einem wenig lukrativen Billigtourismus. Ziel der vor einem Jahr ins Leben gerufenen Initiative Vision 2020 ist, bis 2016 rund zwei Drittel der ursprünglich anberaumten Vorhaben zu realisieren und den Rest bis 2020 zu verwirklichen. Zunächst sollen die Ferienorte Saïdia, Taghazout und Lixus fertig gestellt werden, um später neue Tourismuszentren anzugehen. Marrakesch: Großprojekte im Hotelbau Mit einem Panorama schneebedeckter Hänge des Hohen Atlas sind 2009 und 2010 neue Hotels, Villen, Golf- und Poloplätze eröffnet worden, andere sind im Bau oder in der Planung. Marrakesch gilt zudem als wichtiger Ort für den Neubau und die Instandsetzung von Erst- und Zweitwohnsitzen wohlhabender Europäer. Bedenklich ist allerdings der hohe Wasserverbrauch, der mit der touristischen Erschließung einhergeht.

Großprojekte im Großraum Marrakesch Projekt

Entwickler

Projektkosten (in Mio. US$)

Stand und Anmerkung

Oukaidmeden Atlas Ski and Golf

Emaar Properties

1400

Entwurf: Tourismusprojekt im Atlasgebirge

Al Maaden Residential and Leisure Alliances Group and Global Hyatt 800 Development Corporation

Entwurf: Wohnungen und FreizeitInfrastruktur

Jawhar Estate

Aerium Group

664

Entwurf: Luxus-Hotel und Wohnungen

Sorouh’s Atlas Garden Resort

Sorouh Real Estate PJSC (VAE)

200

Entwurf: Hotel und Wohnungen

Jnan Amar Polo Resort

Société d’Investissement Al Amal

85

Entwurf: Bau von Luxus-Hotel und Wohnungen, Polospielanlage

Gueliz Shopping Center

k.A.

70

Entwurf: Bau eines Shopping Centers mit Hotel und Wohnungen

Quelle: MEED Projects, Oktober 2011

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26 — janvier 2012


Bericht GTAI

Ein neuer Schwerpunkt für den Ausbau des Tourismus ist die an der Straße von Gibraltar gelegene Hafenstadt Tanger, die 700.000 Einwohner zählt. Zum Plan gehören die Entwicklung des Hafengeländes mit Ausbau und Modernisierung der Fähranlegestellen. Mehr als 30 Hektar des Hafengeländes sind für touristische und kulturelle Veranstaltungen (einschließlich Multiplexkino) vorgesehen. Hinzu sollen Büroräume und Einkaufszeilen kommen. Durch den Bau von Hotels ist mittelfristig eine Ausweitung der Übernachtungskapazitäten auf 1.600 Betten geplant. Durch Konversion der ehemaligen Lagerhallen ist zusätzlich ein Kongresszentrum sowie ein Museum (15.000 qm) geplant. Eine Seilbahn soll eine Verbindung zwischen dem Stadtzentrum, Marina, Fischereihafen und Kasbah herstellen.

Wichtige Projekte bei Tanger Projekt

Entwickler

Projektkosten (in Mio. US$)

Stand

Anmerkung

Tinja

Emaar Morocco (VAE)

5340

Entwurf

in der Nähe von Tanger; Mischsiedlung (Einkauf, Wohnhäuser, Hotels)

geplant

Entwicklung des alten Hafens, neue Anlegestelle für Kreuzfahrtschiffe, Freizeit- und Konferenzzentrum sowie Yachthafen

Tanger City Harbour Redevelopment

Ministry of Tourism

730

Quelle: MEED Projects, Oktober 2011

Gesamtwirtschaftliche Entwicklung für 2012 weiterhin gut In einem schwierigen internationalen Umfeld hat Marokko das Jahr 2011 mit einem zu erwartenden Realwachstum von über 4% gut überstanden. Dem Wachstum lagen die Weltmarktpreise für Phosphat, aber auch einer guten Industrie- und Konsumentwicklung zu Grunde. Marokko hat einen beeindruckenden Sprung um 21 Positionen von Rang 115 auf 94 im Länderranking des Doing Business Reports der Weltbank (183 Länder) erzielt. Für 2012 ging der Internationale Währungsfonds im September 2011 von einem Realwachstum von 4,6% aus. Wegen einer nachlassenden Wachstumsdynamik in Europa und schwacher Wachstumsprognosen in der Landwirtschaft erscheint diese Prognose als zu optimistisch. Die Bereiche Immobilien und Tourismus bestreiten den Löwenanteil der ausländischen Direktinvestitionen (von 2006 bis 2010: durchschnittlicher Anteil 44,1%), gefolgt von Industrieinvestitionen (13,5%). Im ersten Halbjahr 2011 konnten die Investitionen gegenüber 2010 um 23% wachsen. (F.N.)

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27 — janvier 2012


Aéronautique et Spatial en Allemagne Un appel sur le portable, un système de navigation dans une voiture, une vidéoconférence, un vol de Casablanca à Berlin – la liaison entre tout cela : des applications de l’aéronautique et du spatial. L’article suivant se penche sur ce thème, ayant pour but de donner un aperçu sur l’état actuel de l’industrie aéronautique et spatiale en Allemagne. « L’industrie aéronautique et spatiale est en outre un fort moteur d’innovation et d’emploi. Dans l’aéronautique et dans le spatial, nous partons avec de bonnes perspectives pour 2011. L’industrie aéronautique militaire fait face aux turbulences, car sans concepts à long terme pour le développement, l’approvisionnement et l’exploitation des systèmes d’armes aéroportés de la Bundeswehr en Allemagne, nous sommes menacés par une perte permanente de compétences technologiques et d’emplois hautement qualifiés. » Président du BDLI, Dr. Thomas Enders, à l’occasion de la présentation des chiffres actuels du secteur. « La productivité, l’investissement, l’emploi et le niveau d’innovation en Allemagne sont à long terme dépendants de la disponibilité des liaisons aériennes. » Etude « Effets de l’aviation en Allemagne sur le plan de l’économie nationale et régionale » du Centre Européen du Développement d’Aviation (ECAD GmbH) de 2008.

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28 — janvier 2012


Luft- und Raumfahrt in Marokko ‘‘Die Luftfahrtindustrie in Marokko verfügt heute über die wettbewerbsfähigste Supply Chain in der Region. Marokko bietet eine hohe Anzahl an Arbeitsplätzen und qualifizierte Arbeitskräfte.“ Hamid Benbrahim El Andaloussi, Präsident von GIMAS Die Luft- und Raumfahrt in Marokko ist mit Wachstumsraten von 25% jährlich auf dem aufstrebenden Ast: Im Industrieplan nimmt die Branche eine der Prioritäten der Regierung ein und wird mit wirtschaftlichen Investitionsanreizen, der Ausbildung von qualifizierten Arbeitskräften und dem Aufbau von Kompetenzzentren wie Nouceur bei Casablanca intensiv gefördert. Erste große Erfolge zeichnen sich ab: eine Vielzahl an ausländischen Unternehmen hat sich bereits in Marokko angesiedelt - darunter EADS, Boeing, sowie bald auch Bombardier. Von der Herstellung von Verbundwerkstoffen und der Montage von Bauelementen, über die Wartung von Flugzeugen und -motoren, Verkabelung und Elektronik bis zum Engineering und Dienstleistungen – die Unternehmen vor Ort bieten ein breites Portfolio. Ausländische Investoren erkennen zunehmend die Vorteile des Standorts. Auch in den nächsten Jahren wird der Standort Marokko weiter ausgebaut und eine wachsende Bedeutung für die europäische Luft- und Raumfahrtindustrie einnehmen. Auf den nächsten Seiten erfahren Sie mehr über die Branche in Marokko. Zwei Expertenmeinungen beleuchten darüber hinaus die aktuellen Entwicklungen und zukünftige Trends der Luft- und Raumfahrt Marokkos.

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29 — janvier 2012


Dossier Luft- und Raumfahrt | Dossier Aéronautique et Spatial

Aéronautique et spatial en Allemagne Chiffres clés économiques du secteur Avec un chiffre d’affaires de 24,7 Mrd. € en 2010, l’industrie aéronautique et spatiale en Allemagne est un secteur économique relativement faible, mais dispose d’une grande importance stratégique pour le gouvernement fédéral. En comparaison à l’année dernière, le chiffre d’affaires global de l’industrie avait augmenté de 4,5 % (23,6 Mrd. € en 2009) et l’effectif connaissait une croissance de 1,8 %, afin d’arriver à environ 95.400 en 2010. En comparaison avec d’autres secteurs industriels, les dépenses de l’aéronautique et du spatial pour la Recherche et Développement sont très élevées (environ 17 % du chiffre d’affaires en 2010). Le taux d’exportation s’est élevé à environ 68 % du chiffre d’affaires global du secteur en 2010.

Source : BDLI (2011), http://www.bdli.de

Développement de l’effectif de l’industrie aéronautique et spatiale allemande

Source : BDLI (2011), http://www.bdli.de

L’industrie aéronautique et spatiale se divise en trois sous-secteurs : l’aéronautique civile, l’aéronautique militaire et le spatial. Voici la répartition des chiffres d’affaires et de l’effectif de ces trois sous-secteurs de l’industrie aéronautique et spatiale en 2010 :

Source : BDLI (2011) Bilatéral —

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Dossier Luft- und Raumfahrt | Dossier Aéronautique et Spatial

Répartition de l’effectif des sous-secteurs de l’industrie aéronautique et spatiale en 2010

Source : BDLI (2011)

Dépendant du nombre d’employés, les régions d’Hambourg, du Land de BasseSaxe et de la Bavière forment des centres de l’industrie aéronautique et spatiale en Allemagne. Quelques Länder ont développé des initiatives cluster comme le « cluster aéronautique de la région métropole d’Hambourg », afin de connecter et faire coopérer les entreprises du secteur. Aéronautique / Aviation Pour la période 2009 – 2013, le Ministère fédéral de l’Economie et de la Technologie (BMWi) a lancé son « programme de recherche aéronautique IV », afin de soutenir des réseaux de recherche scientifique et économique dans ce secteur par la somme de 401 Mrd. €. Ce programme a été mis en accord avec les programmes de promotion du spatial du gouvernement fédéral, des Länder et de l’UE. Il a accordé sa priorité de financement sur les nouveaux matériaux composites et les nouveaux modes de construction qui ont un potentiel d’économies et de réduction de poids et de ce fait, un potentiel de réduire également la consommation de carburant des aéronefs modernes. Aéronautique civile / Aviation civile En 2010, l’aéronautique civile allemande a pu profiter du repos mondial du transport aérien associé aux renouvellements des commandes de nombreuses compagnies aériennes et une augmentation des demandes de passagers et des activités fret. Le secteur mondial de l’aéronautique civile est marqué par un duopole du marché des gros-porteurs : ce sont notamment la compagnie « Boeing » originaire des Etats-Unis et sa réponse européenne, « Airbus », filiale d’EADS, qui dominent le terrain. Airbus, en tant qu’impulseur pour l’industrie aéronautique européenne et allemande, a pu enregistrer 644 nouvelles commandes pour l’année 2010 et de ce fait assurer son volume de travail pour les cinq à six prochaines années. Mais, afin de sauvegarder sa compétitivité, Airbus a actuellement lancé un procédé de restructuration et de réduction des coûts.

« L’augmentation des taux de production de presque tous les programmes d’Airbus, ainsi que le développement et la préparation de séries des programmes A350 XWB et A320neo contribueront à une poursuite de croissance et à une création de postes de travail. Par cela, on engendre une bonne perspective pour l’aéronautique civile en 2011 et les prochaines années. En même temps, ces programmes sont sous la pression du temps et doivent être menés sans délai. Les entreprises participantes engendrent des enjeux de recrutement de personnel suffisamment qualifié et de maintenir la montée dans la chaîne d’approvisionnement globale. » Commentaire du Président du BDLI, Dr. Thomas Enders, sur la perspective de l’aéronautique civile.

Selon les prévisions, l’aviation civile globale augmentera dans les prochaines années d’environ 5 % par an, accompagnée par une nécessité d’accroître la capacité des aéroports allemands, en particulier celles des deux plus grands aéroports du pays de Francfort et de Munich. L’Allemagne dispose de 18 aéroports avec un nombre de passagers de plus d’un million par an, ce qui montre une haute densité d’aéroports au sein du pays. 2,33 millions de mouvements d’aéronef étaient effectués en 2009. Egalement cette année-là, 183 millions de passagers et 3,6 millions de fret aérien étaient transportés. La particularité allemande consiste en une structure économique et une structure de l’habitat décentralisées résultant également en une structure d’aéroports décentralisée. Celle-là est marquée par une haute intensité de connexion entre les aéroports individuels, ainsi que d’une bonne collaboration et concertation entre

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des aéroports et des compagnies aériennes. Mais le transfert de passagers, dont les aéroports allemands sont forts, est aussi son point sensible : si les correspondances opératives, régulatrices et infrastructurelles entre les aéroports ne sont pas assurées, ils se garent vers l’étranger et causent des distorsions de concurrence au marché allemand. Après une disponibilité de main-d’œuvre qualifiée et une desserte routière, la desserte aérienne constitue le troisième facteur d’implantation pour des entreprises internationales en Allemagne. En 2009, 9.200 entreprises internationales étaient installées dans les alentours des aéroports allemands. La desserte aérienne maintient la compétitivité de ces entreprises en étant un facteur d’implantation important pour leur marketing, leur distribution et leur approvisionnement. En plus, il facilite la participation aux activités internationales de Recherche et Développement et le transfert de technologie vers l’Allemagne. Les compagnies aériennes allemandes sont organisées dans l’Association fédérale des Compagnies aériennes (BDF) qui représente les intérêts de sept compagnies aériennes charter, à bas prix et cargo envers la politique et l’économie du pays. Au total, les compagnies de la BDF emploient un effectif d’environ 120.000. Les compagnies membres sont les suivantes : • Lufthansa • TUIfly • Cirrus Airlines • Condor • Germania • Germanwings, une des compagnies aériennes à bas prix des plus célèbres en Europe Lufthansa dont la compétence de base consiste en le transport des passagers (198 destinations dans 82 pays) a réalisé un chiffre d’affaires de 27,3 Mrd. € en 2010. La plus grande compagnie aérienne de l’Allemagne détient plus de 400 succursales et holdings dans le monde entier. Le mois dernier, la deuxième compagnie aérienne en Allemagne, Airberlin, avec un chiffre d’affaires de 3,7 Mrd. € en 2010 est passé par la presse : la compagnie aérienne nationale des Emirats arabes unis a augmenté sa part de 2,99 % à 29,21 % devenant le plus grand actionnaire individuel de la compagnie. Le réseau sera élargi à 239 destinations dans 77 pays et une liaison aérienne de quatre fois par semaine entre Berlin et Abu Dhabi sera établie. Avec 2.361 départs dans une semaine de juillet 2011, Airberlin dispose du plus grand offre low cost (à bas prix) en Allemagne, suivi par Germanwings d’un nombre de départs de 957 dans la même période. Après une croissance dans le secteur low cost en 2010, il souffre d’une baisse de 11 % depuis l’introduction de l’impôt du trafic aérien en janvier 2011 : le nombre des vols effectués par semaine a décliné de plus de 5.400 en 2010 à environ 4.800 en 2011.

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Dossier Luft- und Raumfahrt | Dossier Aéronautique et Spatial Aéronautique militaire / Aviation militaire D’un côté, le sous-secteur de l’aéronautique militaire est marqué par une charge stable des séries d’assemblage final, des livraisons accrues au sein des programmes « Eurofighter » (avions de combat bi-réacteurs), « NH90 » (hélicoptères militaires) et « Tiger » (avions militaires), ainsi que d’un succès d’exportation des entreprises individuelles comme celle de « Cassidian » (systèmes de sécurité et de défense). De l’autre côté, la réforme de l’armée fédérale, la « Bundeswehr », les réductions du budget et un arrêt de commandes temporaire en 2010 ont provoqué l’annonce du travail à temps partiel et une perte de personnel de base dans quelques sites. Etant le client le plus important de l’industrie aéronautique militaire, la « Bundeswehr » affectée par des économies massives dans le cadre de sa réformation causera une baisse de chiffre d’affaires et d’emploi déjà en 2011.

Spatial Au contraire de l’aéronautique qui est un marché commercial très prononcé, le secteur du spatial en Allemagne se base principalement sur des stratégies étatiques et compose le secteur isolé le plus grand au sein de la stratégie de haute technologie du gouvernement fédéral. Dans le cadre de cette stratégie de haute technologie le gouvernement allemand avait accordé un investissement de 1,2 Mrd. € pour ce sous-secteur en 2010. Elle cible une expansion de la première position allemande dans la recherche et la technologie spatiale, ainsi qu’une offre des bonnes opportunités aux entreprises allemandes dans la compétition spatiale européenne et globale. Dans son dossier « Pour un spatial allemand durable », le gouvernement fédéral précise les directives de sa politique spatiale : il a entre autres pour objectif de développer ses compétences spatiales stratégiques, car le pays dispose des « facultés excellentes » dans le domaine de l’observation de la terre et du radar. Commercialement, la communication par satellite devient de plus en plus importante. En outre, le gouvernement met un accent au développement des capacités robotiques, à l’intelligence artificielle et aux systèmes autonomes. Ces techniques spatiales développées en Allemagne sont par exemple appliquées au projet international de la SSI. L’industrie spatiale allemande dispose de même d’une expérience durant des dizaines d’années dans le domaine des moteurs fusées et participe dans le programme de fusée « Ariane » avec un taux d’environ 30 % comme deuxième plus grand partenaire après la France.

La politique spatiale allemande se base sur trois piliers : la participation aux programmes européens, particulièrement l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et l’Organisation européenne pour l’Exploitation des Satellites météorologiques (EUMETSAT), le « Programme Spatial National » lancé par le gouvernement fédéral et la recherche spatiale dans le cadre du Centre allemand pour l’Aéronautique et le Spatial (DLR). En 2010, le spatial s’est montré très solide en tant que domaine d’activité. Les entreprises spatiales allemandes ont pu profiter des nouvelles commandes, surtout dans des domaines de l’observation de la terre, la communication et la navigation. Mais en dépit de son deuxième rang parmi les nations spatiales en Europe après la France, l’industrie spatiale allemande doit faire face à une compétition internationale montante. Celle-là part des nations spatiales de premier plan comme les Etats-Unis, la France, la Russie et le Japon, mais également des pays émergents de plus en plus actifs dans le spatial comme la Chine, l’Inde et la Corée du Sud. La variété des petites et moyennes entreprises (PME) au niveau du développement et de la fabrication des sous-systèmes et des composants constitue la particularité de l’industrie spatiale allemande. Les PME allemandes ont des compétences dans tous les domaines du spatial étant particulièrement puissantes dans l’observation de la terre. Elles collaborent avec des institutions de recherche et d’exploitation spatiales, notamment le DLR, des universités et des instituts universitaires de technologie IUT, des sociétés Max Planck, la société Fraunhofer et des Centres Helmholtz. Quelques exemples pour des entreprises du secteur spatial en Allemagne sont celles d’EADS Astrium (succursale de 100 % d’EADS), Carl Zeiss, Jena Optronic , Kayser Threde, MT Aerospace AG, OHB AG, Telespazio Deutschland GmbH, TESAT, Spacecom, VCS Space et VEGA Space GmbH. La technologie spatiale allemande a trouvé son application dans la technologie de satellites (p. e. TanDEM-X, Cryosat 2) et au sein du programme de développement de la fusée Ariane 5. La rédaction d’une loi spatiale allemande est également prévue incluant des règlementations nationales supplémentaires au Contrat de Lisbonne, la base juridique du spatial pour l’Europe. La loi spatiale doit bientôt former le cadre juridique pour toutes les activités commerciales et privées dans ce sous-secteur en Allemagne. Par conséquent, le gouvernement fédéral pourra soutenir durablement la privatisation et la commercialisation souhaitée du spatial. Le spatial contribue également à maintenir la sécurité nationale par l’observation de la terre, la communication et la navigation par satellite : ces techniques sont appliquées pour l’aide en cas de catastrophe, la protection environnementale et climatique, l’avertissement de danger (p. e. système d’alerte précoce de Tsunami et de séisme), la surveillance des frontières et le contrôle des armements.

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Institutions et associations de l’aéronautique et du spatial Le Ministère fédéral de l’Economie et de la Technologie (BMWi) participe à la conception des conditions générales de la recherche, du développement et de l’exportation du secteur de l’aéronautique et du spatial en Allemagne et représente ses intérêts au sein des commissions nationales, européennes et internationales. Pour cela, le BMWi accorde des investissements d’environ 1 Mrd. € par an à ce secteur. L’association déclarée du Centre allemand pour l’Aéronautique et le Spatial (DLR) travaille par ordre du gouvernement fédéral entre autres à la planification et la mise en œuvre des activités spatiales allemandes au niveau national et international. Egalement, il gère des institutions de recherche spatiale et apporte sa contribution technologique et opérative aux missions spatiales nationales et internationales comme au système de navigation par satellite « Galileo ». La Société allemande pour l’Aéronautique et le Spatial (DGLR) est, avec ses plus de 3.000 membres, l’association la plus ancienne du secteur et constitue une plateforme de communication entre des entreprises industrielles, des autorités, des institutions de recherche et des universités actives dans l’aéronautique et le spatial. L’Association fédérale de l’Industrie aéronautique et spatiale allemande (BDLI) représente les intérêts de plus de 190 entreprises allemandes actives dans l’aéronautique et le spatial. Elle s’occupe de la communication avec des institutions politiques, des autorités, des associations et des représentations étrangères en Allemagne et offre à ses membres également des services dans le pays et à l’étranger. De plus, l’association est l’organisateur responsable du Salon aéronautique international (ILA) à Berlin ayant lieu chaque deux ans et la prochaine fois du 11 au 16 septembre 2012 (voir « Salons »). L‘Agence spatiale européenne (ESA) soutenu par le gouvernement fédéral en tant qu’institution intergouvernementale, finance plus de 90 % du spatial institutionnel en Europe par ses 18 Etats membres. Avec ses projets clés, le système européen de navigation par satellite « Galileo » et le programme européen d’observation de la terre « GMES », l’ESA a pour objectif de renforcer la compétitivité et la capacité d’innovation du spatial en Europe. En particulier l’Allemagne, avec sa contribution de 637 Mio. € par an, représente le deuxième plus grand cotisant de l’ESA après la France. Soutenue par des Ministères au niveau fédéral et des Länder, par la politique et des associations aéronautiques allemandes, l’initiative « Aviation pour l’Allemagne » a été fondée en 2003. Il s’agit d’un partenariat de quatre sociétés aéronautiques de la Deutsche Flugsicherung GmbH (DFS), la Flughafen München GmbH, la Fraport AG et la Deutsche Lufthansa AG ayant pour but de créer des conditions générales politiques et économiques sauvegardant la compétitivité de l’aviation allemande à l’échelle internationale.


Dossier Luft- und Raumfahrt | Dossier Aéronautique et Spatial Aspects environnementaux Le secteur de l’aéronautique et du spatial est la première industrie de transport s’engageant dans le développement durable. Ses objectifs de protection du climat sont précisés dans le programme « Vision 2020 » de l’initiative aéronautique européenne ACARE (Advisory Council for Aeronautics Research in Europe) ciblant le soutien du spatial en Europe. Pour le secteur de l’aéronautique l’initiative « Aviation pour l’Allemagne » a développé une stratégie de quatre piliers contenant toutes les mesures praticables pour la protection du climat. Elle a pour but par exemple l’utilisation des carburants alternatifs, une meilleure exploitation des espaces aériens, un développement des nouvelles mesures pour l’insonorisation active et passive dans les alentours des aéroports et l’établissement d’un échange des droits d’émission orienté vers le global. Actuellement, l’aéronautique représente 2 % des émissions de gaz carbonique globales ce qui montre le diagramme suivant :

Source : IPCC/WIR

Le plus grand projet de protection climatique de l’Europe est la réalisation d’un ciel unique européen (« Single European Sky », SES) afin d’harmoniser et d’exploiter l’espace aérien européen d’une manière la plus efficace. La création du SES a entre autres pour but de réduire les émissions de gaz carbonique annuellement d’ici à 12 %, de raccourcir les itinéraires de vol, d’économiser du kérosène et de ce fait d’économiser les coûts de transport. Sources : BDLI (www.bdli.de) BMWI (www.bmwi.de) Luftverkehr für Deutschland DGLR (www.dglr.de) www.acare4europe.org www.airberlin.com www.bdf.aero www.esa.int www.lufthansa.com

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Interview mit dem Parlamentarischen Staatssekretär beim Bundesminister für Wirtschaft und Technologie, Peter Hintze, Koordinator der Bundesregierung für die Luft- und Raumfahrt ‘‘Strategisch bedeutsam ist die Raumfahrt z.B. dort, wo durch weltraumbasierte Infrastrukturen wichtige neue Anwendungen und Dienstleistungen ermöglicht werden. So verschaffen Erdbeobachtungssatelliten bei akuten Katastrophen, wie etwa Erdbeben, Hochwasser oder Ölpest, einen Überblick und können somit schnell und effizient Hilfsdienste vor Ort unterstützen.“ ‘‘In der Luftfahrt gehen Nachhaltigkeit und Wettbewerbsfähigkeit in vielen Bereichen Hand in Hand. Ein niedriger Verbrauch von Kerosin ist unter Gesichtspunkten der Nachhaltigkeit wünschenswert. Zugleich führt er aber auch zu niedrigeren Betriebskosten. Sinkender Kerosinverbrauch ist eine wichtige Kosteneinsparung jeder Fluggesellschaft.“ Welche Rolle nehmen Sie als Koordinator der Bundesregierung für die Luft- und Raumfahrtindustrie Deutschlands ein? Hintze: meine Aufgabe ist es, Strategien der Bundesregierung im Bereich der Luft- und Raumfahrt zu formulieren, mit denen die Rahmenbedingungen für den Sektor so gestaltet werden, dass die Branche ihre Position im globalen Markt halten und weiter ausbauen kann. Grundlage dafür ist ein enger Austausch mit allen Beteiligten und Interessengruppen, also mit Unternehmen, Forschungseinrichtungen und Gewerkschaften. Das heißt: ich begleite die wesentlichen Themen der Branche und gebe Empfehlungen ab. Und ich setze mich für die Sicherstellung internationaler fairer Wettbewerbsbedingungen der deutschen Luft- und Raumfahrtindustrie ein. Mein Ziel ist, dass in dieser wichtigen Branche Forschung, Entwicklung und Produktion weiterhin in Deutschland stattfinden. Welche Wettbewerbsvorteile kennzeichnen die deutsche Luft- und Raumfahrtindustrie im internationalen Vergleich? In welchen Teilbereichen ist Deutschland besonders aktiv? Hintze: Deutsche Unternehmen bieten international sehr erfolgreich Produkte von hervorragender Qualität an. Schwerpunkte in der Luftfahrt sind Produkte im Bereich Flugzeugstruktur, der Flugzeugkabine, des Triebwerks und auch bei Flugzeugsystemen. Besonders erfreulich ist, dass viele hoch spezialisierte Mittelständler in der Luftfahrt und in der Raumfahrt erfolgreich sind. Dies ist ein Merkmal der Leistungsfähigkeit der deutschen Industrie. Es zeigt sich z.B. im Materialbereich, wo mittelständische Firmen im Verbund mit Forschungseinrichtungen mit Titanaluminid-Feingussverfahren hochinnovative Produkte herstellen. Das gilt auch für Maschinenhersteller im Bereich des Sonderanlagenbaus: Positionier- und Nietanlagen made in Germany haben einen hervorragenden Ruf. Die modernste Niederdruckturbine kommt aus München. In der Raumfahrt sind unter anderem die Erdbeobachtung und die Automation und Robotik Zukunftsfelder, bei denen Deutschland an der Weltspitze mitspielt. Zu diesen Erfolgen tragen die hervorragenden Standortbedingungen in Deutschland bei. Unsere Forschungslandschaft ist exzellent aufgestellt. Die Bundesregierung arbeitet weiter daran, die Verzahnung zwischen Forschung und Unternehmen zu verbessern. Unsere gezielte Technologiepolitik ist unverzichtbar für die langfristige Wettbewerbsfähigkeit unserer Wirtschaft. Dazu gehören der Aufbau von Kompetenzzentren, strategische Partnerschaften und die Kooperation mit anderen Standorten der Luft- und Raumfahrt. Deutschland nimmt die zweite Position in der Raumfahrtindustrie Europas ein und bildet den größten Einzelbereich innerhalb der HightechStrategie der Bundesregierung. Die Raumfahrtindustrie ist strategisch bedeutsam für Deutschland – inwiefern? Welche Ziele verfolgt das im Auftrag der Bundesregierung konzipierte nationale Weltraumprogramm? Hintze: die Bundesregierung hat 2010 eine neue Raumfahrtstrategie verabschiedet. Darin steht, dass die Raumfahrt entscheidend dazu beiträgt, globale technologische und gesellschaftliche Herausforderungen erfolgreich annehmen zu können. Raumfahrt muss sich dabei am wissenschaftlichen und wirtschaftlichen Nutzen, am Bedarf und am Prinzip der Nachhaltigkeit orientieren. Raumfahrtaktivitäten müssen volkswirtschaftliche Wertschöpfung generieren. Strategisch bedeutsam ist die Raumfahrt z.B. dort, wo durch weltraumbasierte Infrastrukturen wichtige neue Anwendungen und Dienstleistungen ermöglicht werden. So verschaffen Erdbeobachtungssatelliten bei akuten Katastrophen, wie etwa Erdbeben, Hochwasser oder Ölpest, einen Überblick und können somit schnell und effizient Hilfsdienste vor Ort unterstützen. Die Fernerkundung via Satellit ermöglicht die Erstellung digitaler Karten der Erdoberfläche sowie die tägliche Wettervorhersage und erfährt durch die wachsenden Angebote moderner Erdbeobachtungsprodukte und -dienste auch immer mehr kommerzielle Nutzung. Raumfahrt ist daher ein wichtiger Innovationsmotor. Sie unterstützt die Entwicklung von Hochtechnologie, sichert hochqualifizierte Arbeitsplätze und fördert damit ein nachhaltiges Wachstum unserer Volkswirtschaft. Das alles machen wir gemeinsam mit internationalen Partnern, denn Raumfahrt ist komplex und in der Regel teuer. Wenn unsere eigenen Möglichkeiten erschöpft sind, streben wir eine intensive Zusammenarbeit mit Partnern an. Das gilt vor allem bei der Weltraumforschung, der Exploration und der bemannten Raumfahrt. Die Umsetzung der Raumfahrtstrategie erfolgt über die deutsche Beteiligung an den Programmen der ESA, dem Nationalen Programm für Weltraum und Innovation sowie der Raumfahrtforschung und -technologie des Deutschen Zentrums für Luft- und Raumfahrt (DLR).

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Eine der großen aktuellen Anforderungen an die Luftfahrtindustrie ist es, zugleich nachhaltig und wettbewerbsfähig zu agieren. Wie können Unternehmen dieser Anforderung gerecht werden? Hintze: in der Luftfahrt gehen Nachhaltigkeit und Wettbewerbsfähigkeit in vielen Bereichen Hand in Hand. Ein niedriger Verbrauch von Kerosin ist unter Gesichtspunkten der Nachhaltigkeit wünschenswert. Zugleich führt er aber auch zu niedrigeren Betriebskosten. Sinkender Kerosinverbrauch ist eine wichtige Kosteneinsparung jeder Fluggesellschaft. Dies gilt ein Stück weit auch für den Bereich Lärm. Ich bin überzeugt: in mittlerer Frist werden sich Triebwerke nur noch verkaufen, wenn sie gleichzeitig sparsam und leise sind. In beiden Bereichen sind deutsche Unternehmen mit ihrer hohen technologischen Kompetenz hier ganz vorn dabei. Die ESA treibt Großprojekte wie Galileo und GMES an – welche Rolle nimmt bei diesen Projekten Deutschland ein und was ist deren Bedeutung für das internationale Umfeld der Raumfahrt? Hintze: bei Galileo und GMES handelt es sich um die beiden europäischen Flaggschiffprojekte in der Raumfahrt. Galileo ist das europäische Satellitennavigationssystem. Seine Infrastruktur wird durch die ESA aufgebaut. Es wird ergänzt durch EGNOS, ein System zur Verbesserung der Genauigkeit von GPS-Daten. GMES ist eine gemeinsame Initiative von ESA und EU zur globalen Umwelt- und Sicherheitsüberwachung. Galileo und GMES genießen in Deutschland höchste Priorität. Und die deutsche Rolle in den Projekten ist beachtlich: in beiden Projekten sind deutsche Firmen und Forschungseinrichtungen am Aufbau der Infrastruktur maßgeblich beteiligt. So werden etwa die Firmen Astrium aus München und OHB aus Bremen alle Galileo-Satelliten der ersten Konstellation bauen. Die Bedeutung von Galileo ist ebenfalls beachtlich: hierdurch wird ein wichtiger Beitrag zur Unabhängigkeit Europas und seiner Souveränität erbracht. Bisher basieren die von uns genutzten Positionierungsdienste auf dem Global Positioning System (GPS), das vom amerikanischen Militär kontrolliert wird. Durch GMES wiederum wird zum ersten Mal ein dauerhaft verfügbares und nutzerfreundliches System angeboten,das Entscheidungsträger in Politik, Behörden und der Wirtschaft in Umwelt- und Sicherheitsfragen unterstützt. Es ist der europäische Beitrag zur Initiative ‘‘Global Earth Observation System of Systems“ (GEOSS). GEOSS zielt vornehmlich auf den Informationsbedarf

der Vereinten Nationen und auf die Unterstützung von Entwicklungsländern ab. Aus diesen Gründen sind Galileo und GMES auch für Länder wie Marokko, die nicht direkt am Aufbau der beiden Dienste beteiligt sind, ausgesprochen interessant. Deutsche Firmen bieten sich hierbei als verlässliche Partner mit dem nötigen Know-how an. Welche zukünftigen Entwicklungen und Herausforderungen erwarten Sie in der Luft- und Raumfahrtindustrie? Wie soll hier die Wettbewerbsfähigkeit Deutschlands erhalten bleiben? Hintze: in technologischer Sicht wird sich der Luftfahrtmarkt z.B. durch die Entwicklungen anderer Antriebssysteme, wie etwa Open Rotor-Triebwerke, weiterentwickeln. Auch wird die Anwendung von Brennstoffzellen in der Luftfahrt an Bedeutung gewinnen. Mehr und mehr Prozesse im Flugzeug werden elektrifiziert werden. Darüber hinaus erwarte ich eine weitere Marktdifferenzierung, da sich die Mobilität der Menschen und entsprechend die Verkehrskonzepte weiter verändern werden. Wie werden sich Menschen in 20 Jahren mit Flugzeugen rund um den Erdball bewegen? Es gibt eine Vielzahl von Trends, die das bestimmen werden, angefangen von der Rolle großer Hub-Flughäfen und einem demographischen Wachstum, das wesentlich außerhalb Europas stattfindet. Die zentrale Herausforderung aus Sicht der Flugzeughersteller lässt sich als ‘‘effizienter, leiser, schneller“ zusammenfassen. Hier dürften beispielsweise lärmabhängige Zulassungen oder abgasbasierte Flughafengebühren künftig eine wesentliche Rolle einnehmen. Dies alles liefert Antworten auf die Frage, wie wir zukünftig die zunehmenden Verkehrsströme abwickeln wollen und können. Deutschland wird wettbewerbsfähig bleiben, wenn deutsche Unternehmen technologisch überzeugende Produkte anbieten. Entsprechend fördern wir technologischen Fortschritt am Standort Deutschland. Im Raumfahrtbereich brauchen wir die Sicherung der Technologie und Systemfähigkeit von deutschen Unternehmen auf der Ebene der Integration großer und auch kleiner Raumfahrtsysteme. Wichtig ist uns die Rolle von privaten Anbietern und Firmen in der Raumfahrt. Ein Beispiel: das anwendungsorientierte Segment Telekommunikation ist bereits kommerziell geprägt. Dies wollen wir auch in den Bereichen Navigation und Erdbeobachtung erreichen. Langfristiges Ziel ist, dass der Aufbau von raumfahrtbasierten Infrastrukturen wie Satellitensystemen stärker durch die Privatwirtschaft erfolgt. Hierfür brauchen die Firmen innovative Geschäftsmodelle, um einen Return-on-Investment zu sichern. Wir fördern und fordern mit dem Ziel der langfristigen Wettbewerbsfähigkeit deutsche Raumfahrtunternehmen im internationalen Umfeld. In Marokko ist die Luftfahrt noch ein recht neuer, aber aufstrebender Sektor. Internationale Unternehmen wie beispielsweise EADS, Boeing und Bombardier haben sich hier bereits angesiedelt. Welche Investitions- und Kooperationsmöglichkeiten sehen Sie speziell für deutsche Luftfahrtunternehmen in Marokko? Hintze: Internationale Kooperationen sind für deutsche Unternehmen von großer Relevanz. Wir verfolgen die Entwicklungen an allen Standorten unserer Hersteller und Zulieferer aufmerksam, so auch in Marokko. Welche Kooperationen wo eingegangen werden, ist eine Entscheidung, die von den jeweiligen Unternehmen getroffen werden muss.

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Interview avec le Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Economie et de la Technologie, M. Peter Hintze, coordinateur du Gouvernement Fédéral pour l’Aéronautique « L’intérêt stratégique est donné dans les domaines qui permettent des nouvelles applications et services. Pour donner seulement un exemple, des satellites de surveillance terrestre peuvent donner un aperçu global en cas de catastrophe naturelle, comme des tremblements de terre, des inondations et des marées noires et ainsi soutenir les équipes d’intervention sur place. » « Dans le secteur aéronautique, la durabilité et la compétitivité vont souvent de pair. Une consommation faible en kérosène est souhaitable sous l’angle de la durabilité. En même temps, elle permet la baisse de coûts courants. Cette baisse signifie une réduction des coûts importante pour les compagnies aériennes. » Quel est votre rôle en tant que coordinateur du Gouvernement Fédéral pour l’Aéronautique ? Hintze : Mon rôle principal est d’élaborer la stratégie du gouvernement dans le domaine de l’aéronautique afin de définir un cadre qui permet au secteur de rester compétitif sur le marché mondial. Une coordination étroite avec tous les acteurs – entreprises, centres de recherche, syndicats – est la base de ce travail. Je suis les thèmes principaux du secteur pour transmettre ensuite mes recommandations. En plus, je milite pour des conditions de compétition équitable pour l’aéronautique allemande. Mon but est d’assurer la continuité de la production, de la recherche et du développement en Allemagne. Quels sont les avantages comparatifs de l’aéronautique allemande à l’échelle internationale ? Quelles sont les branches particulièrement actives en Allemagne ? Hintze : Les entreprises allemandes offrent avec un grand succès des produits haut de gamme sur le marché international. Le focus de l’aéronautique est sur la structure de l’avion, la cabine, l’autopropulseur, et les systèmes informatiques des avions. Ce qui est particulièrement satisfaisant est la grande quantité de PME très spécialisées qui réussissent sur le marché mondial. Cela montre la compétitivité de l’industrie allemande. Un bon exemple est la construction de matériel, où les PME développent, en coopération avec les centres de recherche, des produits innovateurs. De même, les producteurs dans le domaine de machines spécialisées ont une très bonne réputation. La turbine à basse pression la plus moderne vient de Munich. Dans le secteur aérospatial, la surveillance de la planète, l’automatisation et la robotique sont des domaines porteurs à l’avenir où l’Allemagne occupe un rôle majeur parmi l’élite mondiale. Ces réussites sont facilitées par les critères d’implantation favorable à l’innovation. Notre recherche est excellente. Le gouvernement renforce davantage la coopération entre la recherche et les entreprises. Cette politique ciblée est la base de la compétitivité à long terme. Les mesures comptent, entre autres, l’établissement des centres de compétence, des partenariats stratégiques et la coopération avec autres lieu d’implantation de l’aéronautique. L’Allemagne occupe la deuxième place du secteur aérospatial en Europe et constitue le premier secteur de la stratégie technologie de pointe du gouvernement allemand. Pourquoi l’aéronautique est-elle d’une aussi grande importance pour l’Allemagne ? Quels objectifs pour le programme national aérospatial, initié par le gouvernement fédéral ? Hintze : le gouvernement fédéral a décidé en 2010 d’une nouvelle stratégie concernant l’aérospatiale. Entre autre, ce document constate que l’aérospatiale contribue à la résolution des enjeux technologiques

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et sociaux à l’avenir. Ce secteur doit s’adapter à la nécessité économique et scientifique, à la demande en général et au principe de la durabilité. Les activités doivent aboutir à la création de revenus. L’intérêt stratégique est donné dans les domaines qui permettent des nouvelles applications et services. Pour donner seulement un exemple, des satellites de surveillance terrestre peuvent donner un aperçu global en cas de catastrophe naturelle, comme des tremblements de terre, des inondations et des marées noires et ainsi soutenir les équipes d’intervention sur place. Un type similaire de satellites permet la création de cartes numériques de la planète ainsi que les prévisions météorologiques quotidiennes. Au-delà, le nombre croissant des produits de surveillance de la planète accroît le nombre d’utilisateurs commerciaux. Pour cette raison, l’aérospatiale est une source d’innovation importante. Elle soutient le développement de technologies de pointe, crée des emplois hautement qualifiés et assure ainsi une croissance durable de notre économie. Nous nous engageons dans ces projets avec nos partenaires internationaux puisque l’aérospatiale est en général très couteuse et complexe. Lorsque nos propres fonds sont épuisés, nous cherchons la collaboration avec nos partenaires internationaux. Cela est vrai avant tout pour la recherche aérospatiale, les missions d’exploration et l’aérospatiale avec équipage. La réalisation de la stratégie aérospatiale se fait au travers de la contribution allemande aux programmes de l’ASE, du Programme National pour l’Espace et l’Innovation ainsi que la recherche et la technologie aérospatiale du Centre allemand pour l’Aeronautique et l’Aerospatiale (Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt). Un des grands enjeux contemporains de l’industrie aéronautique est d’agir de façon durable et en même temps d’assurer sa compétitivité. Comment est-ce que les entreprises peuvent-elles répondre à ces deux besoins ? Hintze : dans le secteur aéronautique, la durabilité et la compétitivité vont souvent de pair. Une consommation faible en kérosène est souhaitable sous l’angle de la durabilité. En même temps, elle permet la baisse des coûts courants. Cette baisse signifie une réduction des coûts importante pour les compagnies aériennes. La même chose est, en partie, vraie concernant le bruit. Je suis convaincu qu’à moyen terme, les propulseurs ne se vendront que s’ils sont en même temps économiques et silencieux. Dans les deux domaines, les entreprises allemandes jouent, avec leur haute compétence technique, un rôle majeur.

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L’ASE soutien des grands projets comme Galileo et GMES – quel est le rôle de l’Allemagne dans ces projets et quelle est son importance pour l’aérospatiale sur l’échelle internationale ? Hintze : Galilée et GMES sont les projets phares de l’aérospatiale européenne. Galilée est un système de navigation européen qui repose sur les satellites. Son infrastructure est construite par l’ASE. Il est complété par EGNOS, un système pour améliorer l’exactitude des données GPS. GMES est une initiative conjointe de l’ASE et de l’UE pour une surveillance environnementale et sécuritaire globale. Les deux projets sont une priorité pour l’Allemagne. Le rôle de l’Allemagne est considérable: Des entreprises et des centres de recherche allemands participent à la réalisation et à la construction de l’infrastructure des deux projets. Par exemple, les entreprises Astrium de Munich et OHB de Brème vont construire tous les satellites Galilée de la première constellation. L’importance du projet Galileo en général est primordiale : une contribution considérable à la souveraineté européenne et à son indépendance est atteinte grâce à lui. Jusque-là, tous les services de positionnement étaient assurés par le Global Positioning System, qui est contrôlé par le militaire américain. Avec GMES, un système de soutien durablement disponible est installé pour la première fois pour aider la politique, les administrations et le privé dans leurs prises de décisions concernant des questions environnementales et sécuritaires. Il s’agit ici de la contribution européenne à l’initiative ‘‘Global Earth Observation System of Systems“ (GEOSS). Le projet vise tout d’abord la satisfaction des besoins des Nations Unies et des pays en développement. Pour toutes ces raisons, Galileo et GMES sont très intéressants pour des pays comme le Maroc, même s’ils ne sont pas directement impliqués dans les projets. Les entreprises allemandes se proposent ici comme des partenaires fiables ayant les compétences requises. Quel développement et quels enjeux prévoyez-vous pour l’industrie aéronautique et aérospatiale ? Comment voulez-vous assurer la compétitivité de l’Allemagne dans ce secteur ? Hintze : d’un point de vue technologique le marché aéronautique verra un changement, par exemple, par le développement des nouveaux systèmes de propulsion, comme la technologie ‘‘Open Rotor“. L’emploi des piles à combustible dans le secteur aéronautique devrait augmenter de manière importante. Les processus dans les avions seront de plus en plus électrifiés. En plus, je m’attends à un élargissement du marché, car la mobilité des hommes et en même temps la façon de voyager va changer davantage. Comment est-ce que les hommes vont-ils traverser la planète dans 20 ans ? Il y a une multitude des tendances, comme des grands aéroports et une croissance démographique qui se fait surtout en dehors de l’Europe. L’enjeu principal pour les constructeurs d’avion se base sur trois axes : ‘‘Plus efficace, plus silencieux, plus rapide“. Surtout, les mesures administratives devraient faire la différence : on peut s’attendre à des accords en fonction du bruit généré et à des taxes d’aéroport calculées selon les émissions de gaz. Tout cela donne des réponses à la question comment nous allons organiser notre circulation à l’avenir. L’Allemagne restera compétitive si les entreprises allemandes offrent des produits convaincants. Nous soutenons l’avancement de la technologie allemande selon ces constats. Dans le secteur aérospatial nous avons besoin d’assurer la position des entreprises allemandes pour l’intégration des grands et petits systèmes spatiaux. Le rôle des producteurs privés nous importe beaucoup. Un exemple: le domaine de la télécommunication appliquée est déjà commercialisé. Nous voulons y arriver également dans les domaines navigation et surveillance de la planète. L’objectif à long terme est que les infrastructures du secteur aérospatial seront portées un jour par le secteur privé. Pour y arriver, nous avons besoin de modèles d’affaires innovateurs pour assurer un rendement de l’investissement satisfaisant. Nous soutenons et exigeons avec regard à la compétitivité des entreprises allemandes à long terme dans un environnement international. Au Maroc, l’aéronautique est encore aujourd’hui un nouveau secteur, mais néanmoins accessible. Des entreprises internationales comme EADS, Boeing, et Bombardier se sont déjà installées au Royaume. Quelles opportunités de coopération et d’investissement voyez-vous pour les entreprises allemandes actives dans l’aéronautique au Maroc ? Hintze : la coopération internationale est d’une grande importance pour les entreprises allemandes. Nous suivons les développements dans les sites d’implantation avec beaucoup d’attention – aussi au Maroc. Quelle coopération une entreprise veut réaliser, reste cependant une décision à sa discrétion.

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Interview mit Dr. Detlef Muller-Wiesner

Leiter Innovation bei EADS & Präsident der DGLR ‘‘Die Technologie-Plattform VoltAir ist die Vision eines emissionsfreien elektrischen Luftfahrzeugs das in 20 Jahren Realität werden könnte.“ Herr Dr. Müller-Wiesner, Sie sind der Präsident der Deutschen Gesellschaft für Luft- und Raumfahrt Lilienthal-Oberth e. V. (DGLR). Welches Anliegen vertritt Ihre Gesellschaft und was bietet sie ihren Mitgliedern? Müller-Wiesner: Die ‘‘Deutsche Gesellschaft für Luft- und Raumfahrt Lilienthal-Oberth e.V.’’ (DGLR) dient dem technischen Fortschritt auf allen Gebieten der Luft- und Raumfahrt. Sie steht allen an der Luft- und Raumfahrt interessierten Jugendlichen, Frauen und Männern sowie juristischen Personen offen. Als wissenschaftlichtechnische Vereinigung vertritt sie deren Interessen und fördert den Erfahrungsaustausch sowohl auf nationaler als auch auf internationaler Ebene. Mit dem Motto ‘‘ Vernetzen, Informieren, Fördern“ sind Anliegen und Angebot der DGLR im Kern beschrieben. Im nächsten Jahr begeht die DGLR am 3. April in Berlin den hundertsten Jahrestag der Gründung ihrer Vorgängergesellschaft durch Prof. Ludwig Prandtl und Prinz Heinrich. Entsprechend ihres Zwecks, dem wissenschaftlich-technischen Fortschritt auf allen Gebieten der Luft- und Raumfahrt zu dienen, stellt sich die Gesellschaft insbesondere folgende Aufgaben: • Entwicklung von Perspektiven für die Luft- und Raumfahrt • Förderung wissenschaftlicher, technischer und technologischer Aufgabenstellungen und Arbeiten in den Luft- und Raumfahrtdisziplinen • Förderung der Ausbildung des fachlichen Nachwuchses • Unterrichtung der Öffentlichkeit über die technische, wirtschaftliche und kulturelle Bedeutung der Luft- und Raumfahrt Die DGLR hat aktuell über 3.000 persönliche und korporative Mitglieder. Der nächste Jahreskongress findet im September 2012 parallel zur Internationalen Luft- und Raumfahrtausstellung in Berlin statt.

‘‘Wenn es darum geht, dem Blauen Planeten auf den Puls zu fühlen, sind Satelliten für die Diagnostik

Ein Ziel Ihrer Gesellschaft ist die Stärkung des Standortes Deutschland in Forschung und Technik für die Industrie der Luft- und Raumfahrtbranche. Inwiefern unterstützt der Verband die Innovationsund Wettbewerbsfähigkeit seiner persönlichen und korporativen Mitglieder? Müller-Wiesner: Durch die Zusammenkunft unserer Mitglieder in den technischen Veranstaltungen der Bezirksgruppen oder durch die Arbeit an konkreten Fragestellungen in den Fachbereichen der DGLR gibt es ein Netzwerk an Experten, in dem neutral Forschungsansätze und Lösungen diskutiert werden können. Heute würde man das vielleicht als arbeitgeberunabhängiges ‘‘Knowledge Management“ bezeichnen. Für unsere korporativen Mitglieder bietet das den Vorteil der Mitarbeiterweiterbildung durch unsere Veranstaltungen, die insbesondere der Mittelstand so nicht leisten könnte. Auf unserem Deutschen Luft- und Raumfahrtkongress (DLRK), an dem im Durchschnitt mehr als 500 Teilnehmer beteiligt sind, stellen wir auch gleichsam Ausbildungszertifikate aus, wenn Kongressteilnehmer an einer bestimmten Auswahl von Fachvorträgen teilgenommen haben. Bestimmte Zusatzkurse, zum Beispiel im Projektmanagement für Luft- und Raumfahrtingenieure, ergänzen dieses Angebot. Durch die internationale Vernetzung der DGLR mit CEAS (Council of European Aerospace Societies), ICAS (International Council of Aeronautical Science, Weltorganisation) und IAF (International Astronautical Federation, Weltorganisation) haben unsere persönlichen und korporativen Mitglieder die Möglichkeit des weltweiten Austausches und Benchmarking. Neben Ihrem Präsidentenamt in der DGLR sind Sie Chief Operating Officer Innovation bei EADS, einem der weltweit führenden Luft-, Raumfahrt- und Rüstungskonzerne. Auf welche Bereiche konzentrieren sich Ihre Forschungs- und Entwicklungsaktivitäten aktuell in Deutschland? Müller-Wiesner: Ich berichte an den Chief Technical Officer (CTO) der EADS, Bilatéral —

Dr. Jean Botti, der Mitglied im Vorstand der EADS ist. Der CTO und sein Team erarbeiten mit unseren Divisionen und der EADS Forschung (EADS Innovation Works) einen Forschungsplan entsprechend unserer Produkt- und daraus resultierenden Technologiestrategie. Die Umsetzung des Plans erfolgt in unseren Divisionen, EADS Innovation Works und bei unseren externen Partnern in allen europäischen Heimatländern der EADS und weltweiten Partnerschaften. Einige Beispiele für Technologiebereiche, in denen wir Schwerpunkte in Deutschland haben sind: • Werkstoff- und Fertigungstechnologien für kostengünstigen Leichtbau (Kohlefaserverbundwerkstoffe, Additive Layer Manufacturing, neue Leichtmetalllegierungen, Laseranwendungen…) • Alternative Flugzeugtreibstoffe (z.B. Kerosin auf Algenbasis); die EADS ist Mitglied im aireg e.V. (aviation initiative for renewable energies Germany), die unter der Schirmherrschaft von Bundesverkehrsminister Peter Ramsauer steht • Elektrische und hybride Luftfahrtantriebe • Sensoren zur Sprengstofferkennung (Sicherheitsforschung) • Sensoren zur Erkennung von Wasserkontamination (Sicherheitsforschung) • Sensoren und Systeme zum sicheren Transport von Gütern (Sicherheitsforschung) • Technologien zur Lärmminderung an Luftfahrzeugen • Technologien für fortschrittliche Ausstattung und Betrieb von Kabinen • Autonomes Fliegen • Radartechnologien • Fortschrittliche Flugzeuggesamtkonzepte/Lufttransportkonzepte Auch in anderen Ländern werden Sie unter diesen Überschriften Aktivitäten der EADS finden. Es ist hier Aufgabe unserer technischen Organisation, den EADS Global Innovation Networks (GIN’s), die Arbeiten gemeinsam mit unseren Divisionen und unserer Forschung synergetisch zu planen und umzusetzen.

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Ihr Tochterunternehmen EADS Astrium Satellites ist in Entwicklung, Herstellung, Marketing und Vertrieb von Satelliten aktiv. Die Telekommunikation gilt als Treiber der Satellitenentwicklung und im Bereich Umweltschutz werden Satelliten zur Erdbeobachtung eingesetzt. So können zum Beispiel Folgen des Klimawandels wie Überschwemmungen oder Desertifikations Bewegungen aus der Luft erfasst werden. Wie ist EADS in diesen Bereichen aktuell positioniert? Müller-Wiesner: Unsere Tochter Astrium Satellites ist weltweit führend in der Entwicklung und Herstellung von Satellitensystemen für zivile und militärische Anwendungen. Darüber hinaus deckt Astrium Satellites die Bereiche Erdbeobachtung, Wissenschaft und Navigation ab. Dieses Angebot wird durch ein breites Spektrum dazu passender Bodeninfrastruktur und Ausrüstung komplettiert. Erdbeobachtung und Umweltschutz spielen dabei eine wichtige Rolle. Wenn es darum geht, dem Blauen Planeten auf den Puls zu fühlen, sind Satelliten für die Diagnostik von unschätzbarem Wert. Der erste der fünf von Astrium entwickelten SPOT-Satelliten startete 1986. Heute leisten zwei Exemplare ihren Dienst im Orbit und tasten permanent die Erdoberfläche ab. So kam in einem Vierteljahrhundert eine Datenbank ohnegleichen zusammen, die heute unter anderem zur Dokumentation der Veränderungen in gefährdeten Gebieten oder zur Erfassung von Unwetterschäden genutzt wird. Entscheidungsträgern bietet Astrium über seine Töchter Infoterra und Spot Image zukunftsfähige Lösungen für die Steigerung der öffentlichen Sicherheit, den Schutz unserer Umwelt und die Kontrolle natürlicher Ressourcen. GOCE, das Produkt einer Entwicklungskooperation mit Thales Alenia Space, erforscht seit März 2009 Oberfläche und Innenwelt unseres Planeten. Der Erderkundungssatellit hilft, Erdbeben und Vulkanausbrüche vorherzusagen, berechnet zentimetergenau die Höhe des Meeresspiegels sowie den Schwund der Eiskappen und ermittelt anhand dieser Daten den Verlauf des Klimawandels. Die Folgen klimatischer Veränderungen für das Polareis der Erde soll auch CryoSat-2 untersuchen, ein Satellit zur Vermessung der Eismassen in Arktis und Antarktis. Der Satellit wurde am 8. April 2010 erfolgreich gestartet und trägt einen speziellen Radarhöhenmesser zur Bestimmung der Dicke von Meereis sowie der Oberflächenhöhen von Landeis in der Arktis und Antarktis. Die Folgen klimatischer Veränderungen für das Polareis der Erde soll auch CryoSat-2 untersuchen, dessen Start im Frühjahr 2010 geplant ist. Der Minisatellit SMOS wiederum erweitert durch Messungen von Bodenfeuchte und Ozeansalzgehalt seit November 2009 unser Wissen über den Lebensraum Erde und dessen Entwicklung. Europas größter und komplexester Umweltsatellit Envisat (ENVIronmental SATellite) wurde 2002 von einer Ariane-5-Trägerrakete auf eine polare Umlaufbahn in 800 km Höhe gebracht. Dieser ESA-Satellit soll den Wissenschaftlern zu einem besseren Verständnis der globalen Erwärmung, des Klimawandels und des Ozonabbaus, sowie der Veränderungen in den Ozeanen, der Eis- und Vegetationsdecke und in der Zusammensetzung der Atmosphäre verhelfen. An der Entwicklung und Konstruktion des 8.200 kg schweren Satelliten, die mehr als zehn Jahre in Anspruch genommen haben, waren knapp 100 Unternehmen aus 14 Ländern beteiligt, darunter auch Astrium-Standorte

in Großbritannien, Deutschland und Frankreich. Astrium Deutschland, verantwortete übergeordnet als Mission Prime die Instrumente, baute zwei davon und lieferte die Elektroniknutzlastbucht PEB. Die Envisat-Mission wurde bis zum Jahr 2013 verlängert. Envisat kann Daten in nahezu Echtzeit übermitteln, so dass es möglich ist, täglich die Temperatur der Meeresoberfläche, weltweite Feuerlandkarten, die Höhe der UV-Strahlung sowie Ozon-Vorhersagen im Internet bereitzustellen. Die lange Laufzeit dieser Mission bietet den Wissenschaftlern darüber hinaus Zugangsdaten über einen längeren Zeitraum hinweg, was ihnen wiederum erlaubt, klimatische Langzeittrends und Veränderungen (wie beispielsweise die Konzentration der Treibhausgase, die Temperatur der Meeresoberfläche, der Meeresspiegel, die Ausdehnung des Meereises) zu identifizieren und analysieren. EADS hat sich die ‘‘Entwicklung öko-effizienter Luft- und RaumfahrtProdukte“ zum Ziel gesetzt. Welche konkreten Maßnahmen und Aktivitäten verbergen sich dahinter? Wie erhält sich insbesondere Airbus angesichts dieser Anforderungen an die Nachhaltigkeit seine Wettbewerbsfähigkeit? Müller-Wiesner: In den vergangenen 40 bis 50 Jahren haben technische Innovationen den CO2 -Ausstoß von Flugzeugen um 70% gesenkt. Heute liegt der Anteil des Luftverkehrs am globalen CO 2 -Aufkommen bei lediglich 2%. Aber ein Blick in die Zukunft macht klar: die Entwicklung öko-effizienter Produkte und Technologien bleibt eine der zentralen Herausforderungen für unsere Branche. EADS beteiligt sich federführend an Initiativen zur Verbesserung der Umweltfreundlichkeit und Effizienz von Flugzeugen und Helikoptern. Dabei legen wir die Ziele des europäischen ‘‘Flight Path 2050´’’ zu Grunde: Bei den rund 25 Mio. Flügen pro Jahr innerhalb Europas sollen die Emissionen von CO 2 um 75%, von NOx (Stickstoffoxide, Anm. d. Red.) um 90% und die Lärmentwicklung um 65% sinken (im Vergleich zum Jahr 2000). Um diese Ziele zu erreichen, investieren Airbus und Eurocopter 80% ihrer Aufwendungen für Forschung und Technologie in öko-effiziente Innovationen. Ein Schwerpunkt des Forschungsprogramms ist die Entwicklung alternativer Energiequellen, zum Beispiel Treibstoff aus Mikroalgen. Algen gelten als zukunftsträchtiger Rohstoff für Biotreibstoff, da bestimmte Arten hohe Anteile an Öl enthalten. Dieses Öl kann für den Einsatz auf unterschiedlichen Gebieten extrahiert, verarbeitet und raffiniert werden. Mikroalgen vermehren sich schnell und erzeugen mindestens 30 Mal mehr pflanzliche Substanz (Biomasse) als zum Beispiel Raps. Als Anbaufläche genügen Brachflächen, zur Bewässerung kann Schmutz- oder Salzwasser in einem Kreislauf genutzt werden. Eine Konkurrenz zur Nahrungsmittelproduktion besteht also nicht. Eine andere vielversprechende Technologie ist der elektrische Antrieb. Das kleine Elektroflugzeug Cri-Cri, der von Airbus gesponserten Demonstrator eGenius und die seriell-hybride diesel-elektrische Diamond eStar sind erste Schritte in diese Richtung. Die Technologieplattform ‘‘VoltAir“ ist die Vision eines emissionsfreien elektrischen Luftfahrzeugs das in 20 Jahren Realität werden könnte.

‘‘Ein Blick in die Zukunft macht klar: die Entwicklung öko-effizienter Produkte und Technologien bleibt eine der zentralen Herausforderungen für unsere Branche.“ Bilatéral —

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Interview avec Dr. Muller-Wiesner Président de la DGLR et CFO Innovation à EADS

Monsieur Müller-Wiesner, Dr, vous êtes le président de la Société Allemande pour l’Aéronautique et le Spatial Lilienthal-Oberth (DGLR). Quelle est la préoccupation de votre société et qu’offre-t-elle à ses membres ? Müller-Wiesner : La Société Allemande pour l’Aéronautique et le Spatial LilienthalOberth (DGLR) se préoccupe du progrès technique dans tous les domaines de l’aéronautique et du spatial. Elle est ouverte à tous les adolescents, les femmes, les hommes et les personnes juridiques intéressés. En tant qu’association scientifique et technique, elle représente leurs intérêts et soutient l’échange d’expérience au niveau national et international. La devise « Interconnecter, informer, promouvoir », définit la préoccupation et l’offre de la DGLR. Le 3 avril 2012, la DGLR célébrera à Berlin le 100èmeanniversaire de la fondation de sa société précédente par le professeur Ludwig Prandtl et le prince Heinrich. Conformément à son objectif de servir le progrès scientifique et technique dans tous les domaines de l’aéronautique et du spatial, la société s’est donnée les tâches suivantes : • Développement des perspectives pour l’aéronautique et le spatial • Promotion des tâches et des travaux scientifiques, techniques et technologiques des disciplines aéronautiques et spatiales • Promotion de la formation de la relève professionnelle • Information du public sur l’importance technique, économique et culturelle de l’aéronautique et du spatial La DGLR a actuellement plus de 3.000 membres personnels et corporatifs. Le prochain congrès annuel aura lieu en septembre 2012 en même temps que le Salon Aéronautique International de Berlin (ILA). Un objectif de votre société est de renforcer la position de l’Allemagne dans la recherche et la technique pour l’industrie aéronautique et spatiale. Dans quelle mesure la société soutient-elle la capacité d’innovation et la compétitivité de ses membres personnels et corporatifs ? Müller-Wiesner : Par les réunions de nos membres lors des manifestations techniques des groupes territoriaux ou bien en travaillant sur des questions spécifiques dans les domaines de la DGLR ; il y a un réseau d’experts avec lesquels on peut discuter d’une manière neutre des commencements de recherche et solutions. Aujourd’hui, on dirait peut-être « Knowledge Management » (NDLR : gestion du savoir) pour cela. Pour nos membres corporatifs cela a l’avantage d’une formation continue des employés à travers nos manifestations, que la classe moyenne en particulier ne pourrait pas se permettre. A notre Congrès Allemand de l’Aéronautique et du Spatial (DLRK) dont plus de 500 participants participent en moyenne, nous délivrons également des certificats de formation quand un participant a assisté à une certaine sélection de conférences spécialisées. Des cours supplémentaires comme la gestion de projets pour des ingénieurs de l’aéronautique et du spatial complètent l’offre. Par l’interconnexion internationale de la DGLR avec le CEAS (Council of European Aerospace Socities), l’ICAS (International Council of Aeronautical Science, organisation mondiale) et l’IAF (International Astronautical Federation, organisation mondiale) nos membres personnels et corporatifs ont la possibilité d’échanges à l’échelle mondiale et de benchmarking.

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En plus de votre fonction de Président de la DGLR vous êtes Chief Operating Officer Innovation à EADS, un des groupes de premier plan au niveau aéronautique, spatial et armement. Sur quels domaines vos activités de Recherche et Développement se concentrent-elles actuellement en Allemagne ? Müller-Wiesner : Je fais un rapport au Chief Technical Officer (CTO) d’EADS, Jean Botti, Dr, qui est membre du comité directeur d’EADS. Le CTO et son équipe développent un plan de recherches avec nos divisions et le département recherche d’EADS (EADS Innovation Works), en fonction de notre stratégie produit et de la stratégie technologique en résultant. La mise en œuvre du plan est effectuée dans nos divisions, par EADS Innovation Works et chez nos partenaires externes dans tous les pays européens où EADS est présent et par des partenariats mondiaux. Quelques exemples de domaines technologiques sur lesquels nous avons mis l’accent en Allemagne : • Technologies des matériaux et de fabrication pour la construction légère économique (matériaux composites en fibre de carbone, layer manufacturing additif (NDLR : fabrication additive), nouveaux alliages légers, applications de laser…) • Carburants alternatifs d’avion (par exemple le kérosène à la base d’algues); EADS est membre de l’association AIREG (Aviation Initiative for Renewable Energies Germany) qui est sous le patronage du Ministre fédéral des Transports, Peter Ramsauer • Propulsions aéronautiques électriques et hybrides • Détecteurs pour la recherche d’explosifs (dans le domaine de la sécurité). • Détecteurs pour la recherche de contamination de l’eau (dans le domaine de la sécurité) • Détecteurs et systèmes pour le transport assuré des biens (dans le domaine de la sécurité) • Technologies de l’atténuation du bruit des avions • Technologies pour un équipement progressiste et l’exploitation des cabines. • Vol autonome • Technologies de radar • Concepts globaux d’avion progressiste/concepts de transport aérien Aussi, dans des autres pays, vous trouverez sous ces titres des activités d’EADS. Dans ce cadre, notre organisation technique, EADS Global Innovation Networks (GIN’s), a pour vocation de planifier et réaliser les travaux en synergie avec nos divisions et notre département de recherche.

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Votre succursale EADS Astrium Satellites a son activité principale dans le domaine du développement, de la recherche, de la production, du marketing et de la distribution des satellites. La télécommunication est généralement perçue comme stimulateur du développement des satellites; dans le domaine de la protection de l’environnement, les satellites sont employés pour l’observation de la Terre. Ainsi, on peut suivre les conséquences du changement climatique comme les inondations et les mouvements de désertification. Quel est le positionnement d’EADS dans ces domaines ? Müller-Wiesner : Notre succursale Astrium Satellites est leader mondial dans le développement et la construction des systèmes de satellites pour l’emploi militaire et civil. Au-delà, Astrium Satellites couvre les domaines de la surveillance terrestre, de la science et de la navigation. Cette gamme est complétée par une vaste infrastructure et des équipements terrestres. L’observation de la terre et la protection de l’environnement jouent un rôle primordial dans ce domaine. Quand il s’agit de comprendre les mécanismes de notre planète, les satellites sont indispensables. Le premier des cinq satellites SPOT développés par Astrium a été envoyé dans l’espace en 1986. Aujourd’hui, deux satellites tournent autour de notre planète et explorent sa surface en permanence. Après un quart de siècle, nous avons une base de données sans égal qui est utilisée pour la documentation des changements dans les régions à risque et pour mesurer les dommages causés par les intempéries. Astrium et sa succursale Infoterra et Spot Image offrent aux décideurs des outils pour augmenter la sécurité publique, la protection de notre environnement et le contrôle des ressources naturelles. GOCE est le produit d’une coopération avec Thales Alenia Space. Elle scrute depuis mars 2009 la surface et l’intérieur de notre planète. Ce satellite d’exploration de la terre nous aide à pronostiquer les tremblements de terre et l’éruption des volcans. En même temps, elle permet le calcul du niveau de la mer et la disparation de la glace polaire et calcule à partir de ces données le cours du changement de climat. CryoSat-2, un satellite pour mesurer la glace polaire dans l’Arctique et l’Antarctique, analyse les conséquences du changement climatique sur les glaciers des pôles. Le satellite a été lancé le 8 Avril 2010 et est équipé d’un altimètre radioélectrique conçu pour l’estimation de l’épaisseur des glacières maritimes et terrestres autour des deux pôles. Le satellite SMOS mesure, quant à lui, l’humidité et la concentration du sel dans les océans pour augmenter nos connaissances sur l’habitat de notre planète et son évolution. Envisat est le satellite le plus grand et complexe de l’Europe. Il a été envoyé en 2002, lancé en orbite à une hauteur de 800 km par une fusée Ariane-5. Ce satellite permet aux chercheurs une meilleure compréhension du réchauffement mondial, du changement climatique, de la réduction de la couche d’ozone, du comportement des océans et de la composition de l’atmosphère. Plus de 100 entreprises de 14 pays ont participé à la construction de ce satellite de 8.200 kg, qui a duré plus de dix ans. Entre autres, Astrium Royaume-Uni, Allemagne et France ont contribué à sa réalisation. Astrium Allemagne était responsable du développement des instruments, en construisait deux et fournissait l’électronique pour la charge utile PEB. La mission Envisa t e s t p r o l o n g ée ju s qu ’ e n 2013. Envisat peut transmettre des données presque en temps réel et permet ainsi la mise à jour quotidienne de la

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température de la surface des mers, une carte des incendies mondiaux, du niveau de radiation UV ainsi que des prévisions d’ozone sur internet. La longue durée de la mission permet aux chercheurs d’identifier des tendances à long terme (par exemple, la concentration des gaz à effet de serre, la température de la surface des mers, le niveau de mer, l’étendu des glaces de mer) et d’en tirer des conclusions pertinentes. Un des objectifs d’EADS est le développement des produits à forte efficacité écologique. Quelles mesures concrètes voulez-vous entreprendre afin d’atteindre cet objectif ? Comment prévoit Airbus de maintenir sa compétitivité face à ces exigences de développement durable ? Müller-Wiesner : les progrès technologiques réalisés au cours des 40 à 50 dernières années ont permis de réduire les émissions de CO2 des aéronefs de 70 %. Selon les estimations, l’aviation est aujourd’hui responsable de 2 % des émissions mondiales de CO2. Néanmoins, le développement de nouveaux produits et technologies porteurs d’améliorations tangibles est plus urgent que jamais. Par conséquent, EADS assume un rôle clé dans l’amélioration des performances environnementales globales de ses produits et soutient activement les objectifs de la feuille de route « Flight Path 2050 » pour l’aviation européenne : réduire les émissions de CO 2 de 75 %, celles de NOx (oxydes d’azote, NDLR) de 90 % et les nuisances sonores de 65 % par rapport à l’an 2000, tout en assurant 25 millions de vols par an en Europe. Dans cette optique, Airbus et Eurocopter consacrent 80 % de leurs budgets de Recherche et Technologie aux innovations éco-efficaces. Ces efforts de recherches considérables s’articulent autour du développement de sources d’énergies alternatives pour une aviation plus écologique. Plusieurs compagnies aériennes du monde entier collaborent d’ores et déjà avec EADS pour mettre en place des chaînes de valeur complètes de biocarburants et pour les tester quotidiennement en vol. En parallèle, Airbus explore des ressources qui pourraient être commercialement viables dans un futur proche, telles que l’huile de jatropha. En 2010, les ingénieurs d’EADS sont pour la première fois parvenus à faire voler un appareil avec du carburant à base d’algues : figurant parmi les plus grands consommateurs de dioxyde de carbone, les algues peuvent être cultivées en grandes quantités sans nuire à la production alimentaire, et constituent de ce fait un biocarburant très prometteur. Une autre technologie prometteuse est la propulsion électronique. Les premiers vols du Cri-Cri, un avion 100 % électrique, le Diamond eStar avec son moteur hybride ainsi que la présentation du démonstrateur technologique eGenius, sponsorisé par Airbus, s’ajoutent à ces efforts de recherches avantgardistes. Par ailleurs, la plate-forme de « recherche amont » à propulsion tout électrique VoltAir vise à concevoir un véhicule aérien zéro émission qui pourrait être opérationnel dans une vingtaine d’années.

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Luft- und Raumfahrt in Marokko Die Luftfahrt gilt als neuer und aufstrebender Sektor Marokkos - drei Viertel der großen Unternehmen sind nicht älter als fünf Jahre. In den letzten Jahren wurden ca. 500 Mio. Dollar investiert und dieser Betrag soll sich in den kommenden fünf Jahren noch verdoppeln. Insgesamt sind heute ca. 8.500 Personen in der Luftfahrt tätig, insbesondere an den Standorten Casablanca, Tanger, Rabat, Mohammedia, Bouskoura und Nouaceur. Die Förderung des Sektors durch die Regierung und die Teilnahme Marokkos an internationalen Messen wie Le Bourget in Paris hat zu steigendem Interesse an Marokko als Standort und einem großen Zuwachs an ausländischen Investitionen beigetragen. Marokko verfolgt im Luft- und Raumfahrtsektor große Ambitionen: So sollen 2015 15.000 Personen und 2020 23.000 Personen in diesem Sektor angestellt und ein zusätzlicher Umsatz von €383 Mio. pro Jahr generiert werden. Man geht davon aus, dass der Sektor weiterhin um 25% pro Jahr wächst. Entwicklung der Luft- und Raumfahrt 2004-2008 2004

2005

2006

2007

2008

Produktion

1.675.681

2.221.117

3.204.163

3.698.191

3.954.804

Arbeitsplätze

4.231

3.863

4.543

5.072

4.983

Wertschöpfung

459.623

544.091

736.440

785.124

850.537

Investitionen

41.439

109.556

66.490

151.120

266.467

(Zahlen in Tausend Dirhams außer für Arbeitsplätze, Quelle: emergence.gov.ma 2011)

Zurzeit sind ca. 100 Unternehmen in Marokko präsent, von denen europäische Unternehmen einen Anteil von ca. 85% einnehmen. Unternehmen wie EADS, Boeing, Snecma, Creuzet Indraero, Daher, Souriau, Zodiac Aerospace, Safran Engineering und Le Piston Français haben sich in Marokko niedergelassen. Safran beispielsweise entwickelt mit sechs Produktionsstätten und ca. 5.000 Technikern und Ingenieuren eine wichtige Luftfahrtbasis, mithilfe derer das Unternehmen seine internationale Entwicklung unterstützt. Bombardier, der drittgrößte Hersteller der zivilen Luftfahrt mit 32.000 Mitarbeitern und zehn Produktionsstätten, hat im November 2011 einen Vertrag über Investitionen in Höhe von ca. 200 Millionen US-Dollar unterschrieben. Das kanadische Unternehmen wird in Marokko eine neue Produktionsstätte mit ca. 850 direkten Arbeitsplätzen schaffen. Die Unternehmen vor Ort sind insbesondere in folgenden Bereichen aktiv: • Herstellung von Verbundwerkstoffen und Montage von Bauelementen (z.B. Aircelle Maroc, EADS Maroc Aviation, Socaero). • Wartung von Flugzeugen und -motoren (z.B. Snecma Morocco Engine Services, Royal Air Maroc ZI). • Verkabelung, Elektronik (z.B. Labinal Maroc, Matis Aerospace, Nexans, Souriau). • Herstellung /Kesselschmiede-Industrie/Blechindustrie (z.B. Creuzet Maroc S.A., EFOA, Zodiac Aerospace Maroc). • Testlabore, Engineering, Studien (z.B. CETIM Maroc Développement, Interface Ingenierie Maroc, Safran Engineering Services Maroc, Zodiac Aerospace Maroc). • Services (z.B. Sodimatel Maroc) • Weitere Bereiche sind: Feinmechanik, Chemische Produkte, Oberflächenbehandlung, Druckluftwerkzeuge, Abfallbehandlung. Marokko profitiert in diesem Sektor von der geografischen Nähe zu den europäischen und afrikanischen Märkten sowie seiner politischen Stabilität und verfügt über die nötige Industrie und qualifizierte Arbeitskräfte. In den letzten Jahren haben sich zahlreiche ausländische Unternehmen im Land angesiedelt, da die Regierung ausländische Investitionen intensiv fördert. So bietet der Standort Marokko ein Reihe von wirtschaftlichen Anreizen wie Steuervorteile und Teilübernahme von Schulungskosten sowie den Ausbau von Industriezentren wie des MidParc in Nouaceur. Im Industrieplan ‘‘Pacte National de l’Emergence Industrielle“ stellt der Sektor eine der Schlüsselbranchen Marokkos dar und schafft günstige Rahmenbedingungen für die Weiterentwicklung der damit zusammenhängenden Branchen. Ziel ist es, mithilfe des MidParc, des Institut der Luftfahrtberufe (IMA) und des Flughafens Mohammed V mit dem bestehenden Technopol, den Einrichtungen von Royal Air Maroc und der Flughafenbehörde ONDA sowie den nahegelegenen Universitäten einen « Casablanca Aéro Pole » zu schaffen, der Marokkos internationale Wettbewerbsfähigkeit im Bereich der Luftund Raumfahrt stärken soll. Schon jetzt gilt der Standort als natürliche Verlängerung der Luft- und Raumfahrtindustrie Europas. © GIMAS Souriau 2011 Bilatéral —

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Das Wachstum der zivilen Luftfahrt fördert den Ausbau der Infrastruktur Marokko verfügt aktuell über 15 Flughäfen, deren Infrastruktur von der nationalen Flughafenbehörde (Office Nationale des Aéroports, ONDA) weiterentwickelt wird. In den letzten Jahren hat sich die Luftfahrtbranche insbesondere durch die stärkere Einbindung in den europäischen Luftraum durch Open Sky Agreements (bspw. 2006 mit der EU) und die Teilnahme am Galileo Satellite Navigation Program weiterentwickelt. 2003 wurde der Sektor liberalisiert, so dass zahlreiche LowCost-Anbieter wie bspw. Ryanair, Easyjet, AirArabia und Jet4you in den Markt eingetreten sind und so die Konkurrenz für lokale Fluggesellschaften wie Royal Air Maroc drastisch steigt. Insgesamt operieren aktuell ca. 45 Airlines in Marokko und es werden ca. 72 europäische Flughäfen angeflogen. Wöchentlich werden derzeit um die 1300 Flüge durchgeführt, im Vergleich zu 530 im Jahr 2004. Die Passagierzahlen in Marokko steigen stetig, mit fast + 13% im Sommer 2010 im Vergleich zu 2009. Marokkos Tourismus zeugt von stetigem Wachstum und um die Nachfrage entsprechend befriedigen zu können, ist der Ausbau der Flughäfen eine Priorität des ONDA. Der Strategieplan 2012-2016 sieht Investitionen in Höhe von durchschnittlich 180 Mio. € pro Jahr vor. Die Passagierzahl soll sich bis 2015 von derzeit 21 Mio. auf 42 Mio. verdoppeln. Hierbei spielt insbesondere der Flughafen Mohammed V in Casablanca als zukünftiger Hub für West- und Zentralafrika eine Rolle: Das Terminal 1 wird bis 2012 erweitert und renoviert und die Passagierzahlen sollen so von 6,5 auf 11,6 Mio. steigen. Maßnahmen, wie die Entstehung einer neuen Hotelzone, wird das Angebot für Touristen zusätzlich verbessern. Auch die Flughäfen Marrakech-Menara (Bau eines neuen Terminals, Kapazität soll von 4,5 auf 8,5 Mio. Passagiere steigen), Fès-Saiss (Bau eines zweiten Terminals bis 2013) und Tanger (Bau eines dritten Terminals bis 2015, geplante Kapazität von 10 Mio. Passagieren) werden weiter ausgebaut. Diese Vorhaben sollen insbesondere weitere internationale Airlines an den Standort Marokko holen und die Servicequalität erhöhen. Nachlässe von Flughafensteuern auf nationalen Strecken führen ferner zu niedrigeren Flugpreisen. Der Verband der marokkanischen Luft- und Raumfahrtindustrie (GIMAS) GIMAS vereinigt Unternehmen der Industrie, die unter anderem auf die Herstellung und Montage von Teilen für die Luft-und Raumfahrt (Kabel, Metall und Verbundwerkstoffe, Flugzeugstrukturen, Inneneinrichtung etc.), Wartung der Ausstattung (Avionik, Hydraulik und Radio), der Oberflächenbehandlung sowie Design spezialisiert ist. Der Verband gilt als Partner für den öffentlichen Sektor und hat das Ziel, die Wettbewerbsfähigkeit der marokkanischen Luftfahrt zu stärken, eine Strategie für die Entwicklung des Sektors zu entwickeln und zur Umsetzung des Industrieplans

beizutragen. Des Weiteren arbeitet GIMAS mit Universitäten und Forschungsinstituten zusammen, um die Forschung und Entwicklung in die Luftfahrtindustrie zu integrieren. Auch organisiert GIMAS zusammen mit Maroc Export und BCI Aerospace die Aerospace Meetings Casablanca, die zuletzt am 19.-24. September 2011 stattfanden. Dieser Kongress hat zum Ziel, durch B2B-Gespräche Möglichkeiten für die Zusammenarbeit von Herstellern, Tier-1Lieferanten, Subunternehmern, Dienstleistern und Berufsgruppen rund um die Welt zu schaffen, die großen Unternehmen und Tier-1-Lieferanten dabei zu unterstützen, ihre Supply Chains in den aufstrebenden Märkten zu entwickeln, neue Geschäftschancen für marokkanische Lieferanten zu ermöglichen und ausländische Investitionen in Marokko durch Pläne und / oder Auslagerung der Produktion zu etablieren. Nouacer Aérospace City / MidParc – eine moderne Freihandelszone für die Luft- und Raumfahrt Im Mai 2011 wurde durch den König der Bau der MidParc Casablanca Free Zone in der Nähe des Flughafen Mohammed V eröffnet. Der MidParc soll bis 2015 300 Unternehmen auf 125 ha fassen und die Wettbewerbsfähigkeit Marokkos signifikant steigern. Der Park bietet eine moderne Plattform für die Luftfahrtindustrie, Elektronik, Verteidigung und Sicherheit, Verbundwerkstoffe, die industrielle Logistik und damit verknüpfte Aktivitäten. Der erste Teil von 63 ha soll bis Ende 2012 fertiggestellt werden, der zweite von 62 ha bis Ende 2015. Bisher haben sich ca. 47 Unternehmen in Nouaceur angesiedelt. Insgesamt werden für den MidParc 743 Mio. DH investiert. Nach Fertigstellung soll die Plattform Investitionen in Höhe von 4 Mrd. DH anziehen. Der MidParc setzt sich aus folgenden Bereichen zusammen: • Bereich Luftfahrtindustrie: Dieser Bereich schafft ein Exzellenzzentrum für Unternehmen im Bereich der Luftfahrt und ihren Subunternehmern in einem Umfeld, welches produktive Synergien ermöglicht. • Bereich Services: Serviceaktivitäten, Ausbildung und Forschung in der Luftfahrt. • Industrielles Zentrum: Reserviert für innovative, umweltfreundliche Unternehmen. • Bereich Ausbildung: Dieser Bereich umfasst die Internationale Akademie der zivilen Luftfahrt Mohammed VI für die Ausbildung von Technikern, Controllern und Luftfahrtingenieuren. • Bereich « ready to output »: Bereich für die einsetzfähige industrielle Produktion. Umfasst Produktionsanlagen von 1200m2 mit Einheiten von 200m2, die bereits mit Strom, Wasser, Druckluft und Computernetzwerk ausgestattet sind. Ermöglicht, Produktionsmaschinen innerhalb von 24 Stunden aufzubauen. Bilatéral —

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• Bereich « ready for services »: Bereich, der Service-Unternehmen im Zusammenhang mit der Luftfahrtindustrie und Innovationen gewidmet ist. Er besteht aus Gebäuden,die nach dem Konzept intelligenter Gebäude ausgestattet sind: Die Büros sind sofort nutzbar und modular einsetzbar. Die Zone wird als eine Freihandelszone eingerichtet, so dass Investoren von administrativen und finanziellen Vorteilen profitieren und eine schnelle Ansiedlung ermöglicht wird. Unternehmen sind innerhalb der ersten fünf Jahre von Unternehmenssteuern befreit und profitieren in den darauffolgenden 20 Jahren von Steuern in Höhe von nur 8,75%. Investoren können Gewinne und Kapital problemlos zurückführen und sind von Zöllen befreit. Der Staat unterstützt die Niederlassung eines Unternehmens zusätzlich mit Subventionen in Höhe von 10-20% und Investoren werden vor Ort bei allen Schritten der Ansiedlung begleitet. IMA (Institut des Metiers de l’Aéronautique): die Zukunft der technischen Elite der Luftfahrtindustrie Marokkos Bisher wurde insbesondere an den Universitäten ENSEM, Ecole Hassania, Ecole Mohammedia und an der Akademie Mohamed VI der zivilen Luftfahrt Fachkräfte für den Sektor ausgebildet. Das im Mai 2011 vom König Mohamed VI eröffnete Institut für Luftfahrtberufe (Institut des métiers de l’aéronautique) in Nouaceur wird nun die steigende Nachfrage nach qualifizierten Ingenieuren und Technikern im Bereich Luftfahrt decken. Das Institut in direkter Nähe des neuen MidParc bildet derzeit ca. 200 Techniker und Ingenieure für die verschiedensten Tätigkeiten am Flugzeug aus. Die Kurse dauern entsprechend der Studienrichtung sechs bis zehn Monate und basieren auf einem zweigleisigen System: Die Studenten absolvieren zwei Wochen im Ausbildungszentrum und zwei Wochen innerhalb des Unternehmens. Das Institut bietet eine breite Auswahl an Kursen und vermittelt Know-how u.a. in den Bereichen Einkauf, Qualität, Logistik, Engineering, Management, Personal- und Industrial Management. Das Institut bietet den Studenten Qualifizierungsmaßnahmen, an denen lokale Unternehmen beteiligt sind und die Aussicht auf eine Anstellung nach der Ausbildung. Aktuell hat das Institut eine Kapazität von 300 bis 400 Studenten pro Jahr und soll bis 2015 bis zu 800 Personen jährlich ausbilden. Es ist aus einer Partnerschaft zwischen dem Staat (vertreten durch die Ministerien für Industrie, für Wirtschaft und Finanzen und für Beschäftigung und Berufsbildung), der Gruppierung der marokkanischen Luft- und Raumfahrtindustrie (GIMAS), der französischen Entwicklungsagentur (AFD) und der Union der Metallgewerbeindustrie (UIMM) in Frankreich entstanden. Das Zentrum, welches anstrebt, die technische Elite der Luftfahrtindustrie in Marokko zu schaffen, erforderte Investitionen von mehr als 113 Mio. DH.


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Aeroexpo Marrakech 04.-07. April 2012 Die dritte Ausgabe der Aeroexpo Marrakesch vom 4.-7. April 2012 soll der Treffpunkt der weltweiten Luft- und Raumfahrtindustrie auf dem afrikanischen Kontinent werden. Internationale Luftfahrtunternehmen haben steigendes Interesse an Afrika zum Ausdruck gebracht. Zudem sind Lufttransporte und Satellitenübertragungen Wachstumstreiber. Angesichts dieser Situation verfolgt Marokko den Wunsch, die Beziehungen mit anderen afrikanischen Staaten zu vertiefen und hat für 2012 eine große Anzahl an militärischen und Ministerdelegationen eingeladen (2010 wurden 35 zivile und 18 militärische Delegationen eingeladen). Diese dritte Ausgabe zielt darauf ab, die Strategie zur Entwicklung der Luftfahrtindustrie der marokkanischen Regierung und der Betreiber zu begleiten und die Entwicklung, Wartung und Schulung der Industrie in Marokko zu stärken. AeroExpo Marrakech 2012 bringt Hersteller, Berater und Zulieferer aus der Branche zusammen. Das Angebot reicht von Produkt-Design über Software und Anlagenwartung bis zu Modellierung. Die Messe bietet Entscheidern sowie Luft-und Raumfahrtunternehmen die Gelegenheit, sich über ihre kurz-, mittel-und langfristige Vision für den afrikanischen Kontinent auszutauschen. Quelle: • The Report Morocco 2010, Oxford Business Group • Agence Marocaine de Développement des Investissements (AMDI, www.invest.gov.ma) • Verband der marokkanischen Luft- und Raumfahrtindustrie (GIMAS, www.gimas.org) • Marokkanische Luftfahrtbehörde (Office National des Aéroports, www.onda.gov.ma)

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Aktuelles: Restrukturierung von Royal Air Maroc und Rückzug vom Unternehmen Matis Aerospace Der Zeitraum zwischen 2009 und 2011 war der schwierigste in der Geschichte der nationalen Fluggesellschaft. In diesen drei Jahren stieg das Nettodefizit von Royal Air Maroc (RAM) von 850 auf 930 Mio. DH im Jahr 2010. Nun will sich das Unternehmen wieder auf sein Kerngeschäft, den Transport, konzentrieren. Die Probleme von Royal Air Maroc reichen zurück bis zur Öffnung des Luftraums im Jahr 2006. Nicht nur die gestiegene Konkurrenz, sondern auch das Haushaltsgesetz 2007, welches die Beseitigung von Steuerbefreiungen beschloss, hatten negative Auswirkungen auf die finanzielle Lage von RAM. Während ausländische Konkurrenten von Steuererleichterungen des jeweiligen Landes profitieren, vernachlässigte die Vereinbarung die Interessen der nationalen Fluggesellschaft. Seit der Liberalisierung des Luftraumes stieg das Angebot an Low-Cost-Flügen nach Marokko von 550.000 Sitzen im Jahr 2006 auf über sieben Mio. im Jahr 2010. Diese Entwicklung wurde außerdem durch eine Senkung der Ticketpreise um 26% im Zeitraum 2003 und 2010 begleitet, während die Aufwendungen der Unternehmen jedoch um lediglich 20% sanken. Neben dem starken Wettbewerb ist die Geschäftstätigkeit von RAM zudem durch den Ölpreis beeinflusst. In der Vergangenheit fielen die Treibstoffpreise in Zeiten der Krise, aber seit 2008 sind diese trotz des Abschwungs der Weltwirtschaft weiter gestiegen. Ein weiterer Faktor, der sich negativ auf das Unternehmen auswirkt, ist die Diversifizierung der Aktivitäten wie Flugzeugwartung, Handling und Ausbildung, die die Kosten erhöht. Aus diesem Grund plant RAM, sich wieder auf seine ursprüngliche Geschäftstätigkeit zu konzentrieren, den Transport. Am 21. September 2011 wurde im Zuge dessen ein Restrukturierungsprojekt für den Zeitraum 2011-2016 unterzeichnet, welches sich in Budgetkürzungen, der Neugestaltung des Vertriebsnetzes und einem Entlassungsplan niederschlagen wird. Der jüngste Erwerb von Software für die Verwaltung von Flugplänen soll die Flüge zudem optimieren. Das Ziel des Rationalisierungsplans ist es, eine Rekapitalisierung von 1,6 Mrd. DH zu erreichen und 1 Mrd. DH einzusparen. Der Rationalisierungsplan sieht auch den Verkauf nicht-strategischer Vermögenswerte vor. Als einer der ersten Maßnahmen verkaufte RAM im Zuge dessen im Dezember 2011 seine Anteile am Unternehmen Matis Aerospace, wovon die Partner des Projektes, Boeing und Labinal, profitieren. Sie halten jetzt jeweils 50% des ersten Luft-und Raumfahrtunternehmens Marokkos, welches auf die Herstellung von akustischen und Lichtsignalkabeln, sowie Motorkabeln spezialisiert ist. Darüber hinaus ist der Verkauf der Hotelkette Atlas Hospitality vorgesehen. Trotz des schwierigen Umfelds hat RAM bedeutende Investitionen getätigt. So wurden in sechs Jahren 8 Mrd. DH ausgegeben, um die Flotte zu modernisieren. Ein Budget, das den Erwerb von 20 weiteren Flugzeugen ermöglichte. im Zeitraum 2011 und 2016 plant das Unternehmen weitere 9,3 Mrd. DH zu investieren, von denen 8,2 Mrd. DH für den Kauf von 19 Flugzeugen ausgegeben werden sollen. Darüber hinaus wuchs der Umsatz durchschnittlich um 1 Mrd. DH pro Jahr. Insbesondere der Vertrieb über das Internet hat sich auf 1,2 Mrd. DH verdreifacht. Dennoch führen die Kosten des elektronischen Geschäftsverkehrs dazu, dass der Kunde 3% mehr für das Ticket bezahlt, während sich diese Kosten in Europa nur auf 1% pro Ticket belaufen. Quelle: L’Economiste

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Interview mit Mehdi El Khatib

Abteilungsleiter Strategisches Marketing für die Industrie, Marokkanische Agentur für Investitionsentwicklung

Über AMDI AMDI ist eine nationale Behörde, die für die Entwicklung und Förderung von Investitionen in Marokko zuständig ist. Ihre Aufgabe besteht darin, Investoren eine Struktur zur Betreuung und zur Orientierung anzubieten, aber auch Förderaktivitäten sowohl in Marokko als auch im Ausland zu koordinieren. Sie bietet den Investoren im Rahmen dieser Struktur eine große Bandbreite an Dienstleistungen und hilft ihnen, ihre Ergebnisse in Marokko zu optimieren. AMDI stellt den Investoren ein professionelles Team zur Seite, welches sie dabei unterstützt, ihre Aktivitäten in Marokko zu entwickeln.

Der Luftfahrtsektor steht an erster Stelle im Nationalen Industriepakt. Was sind Marokkos Ziele beim Engagement in diesem Sektor? Der Luftfahrtsektor ist im Rahmen des Nationalen Industriepaktes (PacteEmergence) neben Automobil, Elektronik und Offshoring die treibende Kraft der Industrie in Marokko für die nächsten Jahre. In Marokko befindet sich der Sektor seit Beginn der 2000er Jahre mit einem durchschnittlichen Wachstum von 25% pro Jahr im Aufschwung; ein Wachstum,dass durch den angekündigten Markteintritt des kanadischen Flugzeugherstellers Bombardier Aéronautique erneut beschleunigt wird. Es ist wichtig festzuhalten, dass der Nationale Industriepakt die Schaffung von 15.000 neuen Arbeitsplätzen und 4 Mrd. Dirham zusätzlichem BIP (350 Mio. €) im Zeitraum 2009 bis 2015 vorsieht. Um diese Ziele zu erreichen, setzen öffentliche Instanzen Maßnahmen um, die auf drei Grundsätzen basieren und die entscheidend dazu beitragen, den Sektor in Marokko konkurrenzfähig und attraktiv für lokale und ausländische Unternehmer zu gestalten. Zum einen wird eine ausgeprägte Infrastruktur verfolgt: zusätzlich zu den Flughäfen, Häfen und Autobahnen sollen Integrierte Industrielle Plattformen (P2I) errichtet werden. Diese bieten Unternehmen alle notwendigen Dienstleistungen für die Niederlassung in Marokko. Die Industriezonen bieten eine Anlaufstelle, an dem das Unternehmen seine gesamten Verwaltungsangelegenheiten an einem einzigen Ort ausführen kann. Ein weiteres entscheidendes Element ist die Bereitstellung qualifizierten Personals. Dies wird mit verschiedenen Maßnahmen umgesetzt, darunter die Einrichtung des Instituts der Luftfahrtberufe (IMA), das seit April 2011 Studenten in verschiedenen Luftfahrtberufen ausbildet. Ebenso ist ein Subventionssystem für die Unternehmen eingerichtet worden, um Ausbildung und Weiterbildung zu fördern. Diese Beihilfen können bis zu 2.000 € für einen Unternehmer und bis zu 6.000 € für einen Manager erreichen.

In welchem Maße ist die Marokkanische Agentur für Investitionsentwicklung hier beteiligt? Auf welche Weise unterstützt AMDI momentan diesen Sektor? Zunächst macht AMDI den Sektor im Ausland bekannt, um neue Akteure zu gewinnen, die das Industrienetzwerk der Luftfahrt in Marokko bereichern können. Außerdem organisiert AMDI jedes Jahr mehrere Dutzend Konferenzen und beteiligt sich an mehreren Messen auf den wichtigsten Märkten. Die letzte Messe, die Luftfahrtmesse Bourget in Paris, fand im Juni 2011 statt. AMDI bietet den Luftfahrtunternehmen, die sich in Marokko niederlassen, außerdem ihre Unterstützung und technische Beratung an, indem sie diese während ihres gesamten Investitionsprozesses begleitet. Dies erleichtert und beschleunigt ihre Niederlassung. Sie begleitet diese ebenfalls dabei, Beihilfen vom Staat zu erhalten.

Auch werden Fördermaßnahmen für Investitionen durchgeführt, die Beihilfen für den Grundstückserwerb, Gebäudebau und den Kauf von Equipment, die sich auf bis zu 10% der Investitionshöhe belaufen können und auch eine vollständige Befreiung von der Unternehmenssteuer während der ersten fünf Jahre, sowie einen reduzierten Steuersatz von 8,75% in den folgenden 20 Jahren für die in der Freihandelszone niedergelassenen Unternehmen umfassen. © GIMAS Aircelle 2011

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Marokko bietet seinen Investoren mehrere Vorteile der Niederlassung in Marokko: Qualifiziertes Personal, niedrige Kosten, Schaffung einer neuen Industriezone in Nouceur. Wo sehen Sie noch Herausforderungen? Um in einem Land einen Luftfahrtsektor von großem Umfang zu etablieren, sind eine lokale Produktion nach internationalen Standards, die Einrichtung eines Ausbildungsprogramms für die Luftfahrt, eine intensive Unterstützung des Sektors durch die Regierung, sowie die Präsenz eines Flugzeugherstellers notwendig. Die ersten drei Bedingungen sind in Marokko erfüllt: so hat sich der Sektor dank der Präsenz von großen internationalen Akteuren wie der Safran-Gruppe, EADS, etc. entwickelt – diese haben den für den Sektor typischen Leistungsanspruch geschaffen und Niederlassungen aufgebaut, die die gleichen oder höhere Qualitätsniveaus wie die Muttergesellschaften erreichen. Dann, wie bereits erwähnt, hat Marokko im Rahmen des Nationalen Industriepaktes für den Sektor ein eigenes Ausbildungszentrum geschaffen, sowie Beihilfen für den Sektor durch den Staat zugesichert. Die Herausforderung, die für uns blieb, war, einen Flugzeugbauer zu gewinnen, so wie es Renault für die Automobilbranche ist. Dies konnten wir mittlerweile erreichen. Nach einigen Monaten der Diskussion hat der kanadische Flugzeughersteller Bombardier Aéronautique im November 2011 ein Abkommen mit der Regierung unterzeichnet, um eine Produktionsstätte zu errichten, die bei einer Gesamtinvestition von etwa 200 Mio. Dollar bis 2020 etwa 850 Personen einstellen wird. Wir erwarten, dass diese Investition eine hohe Zahl an Zulieferern nach sich ziehen wird. Unsere Herausforderung heute ist es demzufolge, Bombardier und seine Zulieferer bei der Niederlassung in Marokko und gleichzeitig deren Bedarf an Fachkräften zu decken. Marokko ist hauptsächlich eine Produktionsstätte der Luftfahrtindustrie. Bildet die Forschung und Entwicklung – der Schlüsselfaktor für die Wettbewerbsfähigkeit und den langfristigen Erfolg in diesem Sektor –auch einen Teil ihrer Aktivitäten? Marokko hat sich zuerst als eine wettbewerbsfähige Produktionsplattform in Europas Nähe positioniert, wie es Mexiko momentan für die USA ist oder China für Japan und Südkorea sein konnte. Schritt für Schritt konnte Marokko sowohl im Luftfahrtsektor, z. B. mit Teuchos der Safran-Gruppe, als auch in anderen Sektoren, Unternehmen der Produktion und Entwicklung gewinnen. Um noch weiter mit der Entwicklung der Industrie in Marokko voranzukommen, ist die Forschung und Entwicklung in der Tat ein Schlüsselelement. Darum fördert Marokko Unternehmen, die hierin tätig sind, mit einem wohl durchdachten Angebot für das Outsourcing von Dienstleistungen. Mit dem Bewusstsein der Bedeutung von F&E, hat die Regierung eine Einrichtung geschaffen, die eine treibende Kraft im Bereich der Forschung und Entwicklung spielen soll: MASCIR (Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research). Diese Initiativen, die von der wachsenden Größe des industriellen Sektors und der Verfügbarkeit qualifizierter Ingenieure begleitet werden, werden die Forschungs- und Entwicklungsaktivitäten intensivieren. Wo sehen Sie die Tendenzen in diesem Sektor – in Marokko und im internationalen Umfeld? In den nächsten Jahren wird sich der Sektor weiter auf die Kosteneinsparung auf allen Ebenen konzentrieren. Das erklärt sich dadurch, dass das Wachstum der zivilen Luftfahrt heute durch Low Cost Airlines getragen wird. Dies schränkt Fluggesellschaften, Flughäfen, etc., aber auch Hersteller und Ausrüster auf industriellem Niveau ein und äußert sich in zwei Phänomenen: Die vermehrten Annäherungsversuche der Unternehmen hatten zum Ziel, Synergien zu schaffen und schließlich bestimmte Betriebskosten zu reduzieren. 2011 war das Jahr der großen Fusionen und Übernahmen in der Luftfahrt, wie der Aufkauf von Goodrich durch United Technologies für mehr als 16 Mrd. Dollar oder auf einer anderen Ebene der Aufkauf von Creuzet durch Lisi, zeigten. Die nächsten Jahre müssten diese Tendenz bestätigen. Bei der Suche nach wettbewerbsfähigen Kosten durch den Aufbau von Produktionsstätten in Ländern mit Kostenvorteil positioniert sich Marokko als unumgänglicher Luftfahrtstandort im Umkreis der Mittelmeerregion und darüber hinaus.

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Interview avec M. Mehdi El Khatib

Chef de Département Marketing Stratégique pour l’Industrie, Agence Marocaine de Développement des Investissements A propos de l’AMDI L’Agence Marocaine de Développement des Investissements (AMDI) est un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. L’AMDI est l’organe national chargé du développement et de la promotion des investissements au Maroc. Sa mission est d’établir une structure d’accueil et d’orientation pour les investisseurs mais c’est également un organisme chargé de la coopération et de la coordination des activités de promotion aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Elle propose, au sein d’une même structure, un large éventail de services aux investisseurs et les aide à optimiser leurs résultats au Maroc. L’AMDI met au service des investisseurs une équipe de professionnels qui les aide à mener à bien le développement de leurs activités au Maroc. .

Le secteur aéronautique est prioritaire dans le Pacte National de l’Emergence Industrielle. Quels sont les objectifs de cet engagement du Maroc ? Le secteur de l’aéronautique a été identifié dans le cadre du Pacte National pour l’Emergence Industrielle (Pacte Emergence) comme un des secteurs moteurs de l’industrie au Maroc pour les prochaines années au même titre que l’Automobile, l’Electronique ou l’Offshoring. Au Maroc, le secteur connait un essor important depuis le début des années 2000 avec une croissance moyenne de 25 % par an, croissance qui devrait connaitre une nouvelle accélération, notamment suite à l’annonce de l’arrivée du canadien Bombardier Aéronautique. Il est à signaler que le Pacte Emergence prévoit la création de 15000 nouveaux emplois et 4 milliards de dirhams de PIB supplémentaires (350 millions d’euros) entre 2009 et 2015. Pour atteindre ces objectifs, les pouvoirs publics mettent en œuvre des actions autour de trois principaux axes, essentiels pour rendre le secteur compétitif au Maroc et attractif pour les opérateurs locaux et étrangers : La mise en place d’infrastructures de 1er niveau : en plus des aéroports, ports et autoroutes, il s’agit de la création de Plateformes Industrielles Intégrées (P2I) offrant à l’entreprise s’y installant l’ensemble des services nécessaires à l’implantation de son activité. Ces zones industrielles disposent notamment d’un guichet unique où l’entreprise peut traiter toutes ses démarches administratives au même endroit. Mise à disposition d’une main d’œuvre qualifiée : cela se traduit par différentes mesures dont la création de l’Institut des Métiers de l’Aéronautique (IMA) qui forme depuis avril 2011 des étudiants aux différents métiers de l’aéronautique. Cet établissement a été financé par l’Etat et est géré par le GIMAS (Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales) et les formations y ont été élaborées et sont dispensées en collaboration avec l’UIMM France (l’Union des Industries des Métiers de la Métallurgie).

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Un dispositif de subventions aux entreprises aussi bien pour la formation à l’embauche que pour la formation continue a également été mis en place. Ces aides peuvent aller de 2000 € pour un opérateur jusqu’à 6000 € pour un manager. Mise en place de mesures incitatives à l’investissement : cela comprend des aides à l’acquisition du terrain, à la construction des bâtiments et à l’achat d’équipements pouvant aller jusqu’à 10% du montant de l’investissement ainsi qu’une exemption complète de l’Impôt sur les Sociétés pendant les 5 premières années suivie d’un taux réduit de 8.75% les 20 années suivantes pour les entreprises s’installant en zone franche. Dans quelle mesure l’Agence Marocaine de Développement des Investissements est-elle impliquée ici ? De quelle façon l’AMDI soutient-elle actuellement ce secteur ? L’Agence Marocaine de Développement des Investissements (AMDI) est un acteur du développement du secteur à deux niveaux. Tout d’abord, l’AMDI fait la promotion du secteur et la prospection à l’étranger afin d’attirer de nouveaux acteurs qui viendront enrichir le tissu industriel aéronautique au Maroc. Ainsi l’AMDI organise chaque année plusieurs dizaines de conférences et participe à plusieurs salons dans nos principaux marchés. Le dernier en date a été le salon aéronautique du Bourget à Paris en juin 2011. L’AMDI apporte par ailleurs son soutien et son assistance technique aux entreprises aéronautiques qui s’installent au Maroc en les accompagnant tout au long de leur processus d’investissement. Cela facilite et accélère leurs démarches d’implantation. Elle les accompagne également dans l’obtention des aides de l’état.

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Le Maroc offre aux investisseurs plusieurs avantages de s’installer au Maroc : des ressources humaines qualifiées, des coûts réduits, la création d’une nouvelle zone industrielle à Nouaceur. Où voyez-vous encore des défis au Maroc ? Pour avoir un secteur aéronautique de grande envergure dans un pays, une production locale alignée sur les standards internationaux, la mise en place d’un programme de formation aéronautique, un soutien fort du gouvernement au secteur et la présence d’un constructeur d’avions sont nécessaires. Les trois premières conditions sont réunies au Maroc : ainsi, le secteur s’est développé grâce à la présence d’acteurs internationaux majeurs comme le groupe Safran, EADS… qui ont apporté la culture d’exigence propre au secteur et ont constitué des unités qui ont atteint aujourd’hui des niveaux de qualité égaux ou supérieurs à ceux des maisons mères. Ensuite, comme discuté auparavant, le Maroc a mis en place dans le cadre du PNEI un centre de formation propre au secteur ainsi que des aides du gouvernement pour le secteur. Le défi qui nous restait à relever était d’attirer un constructeur tout comme nous l’avons fait pour l’automobile avec Renault. C’est désormais chose faite. Après plusieurs mois de discussions, le constructeur canadien Bombardier Aéronautique a ainsi signé un accord avec le gouvernement en novembre 2011 pour installer un site de production qui va employer environ 850 personnes à horizon 2020 pour un investissement total d’environ 200 millions de dollars. Nous nous attendons à ce que cet investissement attire dans son sillage un nombre important de fournisseurs. Notre challenge aujourd’hui est par conséquent d’accompagner Bombardier dans son installation au Maroc ainsi que les futurs équipementiers de rang 1, rang 2 et rang 3 qui pourraient venir s’installer tout en accélérant le développement des ressources humaines nécessaires à ces entreprises. Le Maroc est surtout un site de production pour l’aéronautique. La recherche et développement – clé pour la compétitivité et la réussite à long terme dans ce secteur – est-elle également une partie des activités ? Le Maroc s’est initialement positionné comme plateforme de production compétitive à proximité de l’Europe tout comme le Mexique l’est pour les Etats Unis et le Canada ou la Chine a pu l’être un moment pour le Japon et la Corée du Sud. Progressivement, le Maroc a réussi à attirer des entreprises d’ingénierie et de conception aussi bien en aéronautique comme Teuchos du Groupe Safran que dans d’autres secteurs. Pour aller encore plus loin dans le développement de l’industrie au Maroc, la Recherche & Développement est en effet un élément clé. Pour cela, le Maroc fait bénéficier les entreprises de R&D de l’offre conçue pour les entreprises d’externalisation de services. Conscients de l’importance de la R&D, le gouvernement a également crée un organisme qui doit jouer un rôle d’impulsion dans le domaine de la recherche scientifique dans les années à venir ; il s’agit de MASCIR (Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research). Ces initiatives, accompagnées de la croissance de la taille des secteurs industriels et de la disponibilité d’ingénieurs qualifiés devrait augmenter l’activité de R&D au Maroc. Où voyez-vous les tendances dans ce secteur – au Maroc et à l’international ? Dans les prochaines années, le secteur va continuer à s’orienter vers la recherche d’éléments de réduction des coûts à tous les niveaux. Cela s’explique par le fait que la croissance de l’aviation civile est aujourd’hui tirée par le low cost. Cela impose des contraintes aux compagnies aériennes, aux aéroports… mais également au niveau industriel aux constructeurs et équipementiers. Cela se traduit par deux phénomènes : La multiplication des opérations de rapprochement d’entreprises dans l’intention de créer des synergies et in fine réduire certains coûts opérationnels. 2011 a été l’année de grandes opérations de fusion acquisition dans l’aéronautique comme l’achat en cours de Goodrich par United Technologies pour plus de 16 milliards de dollars, ou à une autre échelle de Creuzet par Lisi. Les prochaines années devraient confirmer cette tendance. La recherche de compétitivité coûts à travers l’installation de sites de production dans des pays « best cost ». C’est dans cette perspective que le Maroc se positionne en plateforme aéronautique incontournable dans le pourtour méditerranéen et même au-delà. Bilatéral —

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Interview mit Hamid BENBRAHIM EL-ANDALOUSSI Präsident von GIMAS (Verbund der marokkanischen Luft- und Raumfahrtindustrie)

Die Aufgabe von GIMAS ist es, sich für die Ausarbeitung einer Entwicklungsstrategie des Luft- und Raumfahrtsektors und die Umsetzung des Nationalen Industriepaktes, sowie für die Entwicklung von Unternehmen der Luft- und Raumfahrt in Marokko einzusetzen. Wie wollen Sie diese Ziele praktisch umsetzen? GIMAS vereinigt ca. 100 Unternehmen verschiedener Sektoren der Luft- und Raumfahrtindustrie in Marokko; der Verband ist der erste Ansprechpartner für den Staat im Bereich der Förderung und der Entwicklung einer branchenspezifischen Strategie. GIMAS wirkte beispielsweise an der Einrichtung des IMA (Institut der Luftfahrtberufe) mit, welches auf die Erfordernisse der Unternehmen antworten soll. Das Institut ist ein innovatives Modell einer Partnerschaft zwischen öffentlichem und privatem Sektor. Letztendlich wird das IMA bis zu 800 Studenten ausbilden können. Die Ausbildung entwickelt sich in Abhängigkeit der Bedürfnisse der Unternehmer und schließt die weiterführende Ausbildung, insbesondere für das mittlere Management ein. Außerdem hat sich GIMAS der Eröffnung des Integrierten OffshoreIndustrieparks von Nouaceur – Midparc gewidmet, der eine Luftfahrtplattform für neue Investoren darstellt, die darum bemüht sind, sich möglichst zügig in Marokko niederzulassen, um die eigene Wettbewerbsfähigkeit im internationalen Kontext zu stärken. Midparc bietet Unternehmen die erforderliche Infrastruktur und das Verwaltungsmanagement, so dass sie sich auf das Herzstück ihres Tätigkeitsfeldes konzentrieren und die Produktion unter Berücksichtigung einer nachhaltigen Entwicklung in Rekordzeit einleiten können. Unsere Kommunikationsaktivitäten wie zum Beispiel die Teilnahme an nationalen (Marrakech Airshow im April 2012) und internationalen (Bourget, Farnborough) Messen, sowie an B2B-Veranstaltungen, und die jeweiligen Regierungszweigstellen ermöglichen es uns, sowohl den in Marokko niedergelassenen Unternehmen neue Geschäftsmöglichkeiten zu eröffnen, aber auch die Lieferkette für die Partner sichtbar zu machen. Hier verfolgen wir das Ziel, die Lieferketten durch mehr Integration, Mehrwert und Kompetenzen wettbewerbsfähiger zu gestalten. Mit der Unterstützung von GIMAS werden die Mitglieder bei Verwaltungsaspekten (Zölle, Steuern, Devisenstelle und Ministerien), aber auch bei der Niederlassung und der Entwicklung begleitet.

‘‘Marokko positioniert sich strategisch als verlängerter Arm Europas und vor den Toren Afrikas.“ Wie positioniert sich Marokko in Bezug auf die internationale Konkurrenz? In welchen Bereichen haben die Unternehmen in Marokko Wettbewerbsvorteile? Welches sind die Bereiche, die den größten Umsatz generieren? Marokko positioniert sich von nun an im internationalen Flugzeugbau als wachsende Plattform. Das Land hat Investoren akquiriert, die die lokalen Wettbewerbsbedingungen schätzen und sich nicht nur auf Kostenaspekte stützen. Marokko erfreut sich einer strategischen Positionierung als verlängerter Arm Europas und vor den Toren Afrikas – ‘‘Marokko ist für Europa das, was Mexiko für die USA ist.“ Marokko hat verschiedene Wettbewerbsvorteile: • Eine Qualitätsplattform: ‘‘ bestes Produkt zu den wettbewerbsfähigsten Kosten“ im Vergleich zu den Ländern Osteuropas • Nähe zu den Hauptauftraggebern – Kulturelle und sprachliche Nähe zu Europa • Intensiver Ausbildungsplan, um die schnelle Entwicklung der Industrie mit Hilfe der Einrichtung des IMA zu unterstützen • Staatliche Beihilfen für die Ausbildungskosten (Modell ANAPEC) • Fonds ‘‘Hassan II“ als Subventionsmodell für die Investition im Sektor • Freihandelszonen: finanzielle Vorteile und administrative Unterstützung Bilatéral —

Das Entwicklungsmodell dieser Industrie in Marokko geht nicht nur mit einer Delokalisierung, sondern vielmehr mit einer ‘‘Ko-Entwicklung und KoLokalisierung“ der Tätigkeiten der Unternehmen vor Ort einher. Sie nutzen einen Teil ihres Produktionsüberschusses, indem sie auf lokaler Ebene und Stück für Stück die Liefer-, Industrialisierungs- und Entwicklungsprozesse integrieren und so zur nachhaltigen Wettbewerbsfähigkeit des Unternehmens beitragen. In einer Zeit, in der sich die Lieferzeiten von Flugzeugen ständig verkürzen, bietet Marokko Antworten auf die wachsenden Bedürfnisse der Auftraggeber. Marokko bietet seinen Investoren eine Reihe an Vorteilen, sich im Königreich niederzulassen: qualifiziertes Personal, reduzierte Kosten, die Schaffung einer neuen industriellen Zone in Nouaceur. Wo sehen Sie noch Potenzial für die Luftfahrt in Marokko? Die Entwicklung der Plattform Marokko wird sich entlang zweier Achsen erstrecken. Die Erste basiert auf einem organischen Wachstum durch das Entstehen neuer Berufe, die Öffnung des Sektors für andere Märkte und die Integration der mit der Luftfahrt verbundenen Aktivitäten, wie Verteidigung, Sicherheit, Bordelektronik und Raumfahrt. Die zweite Achse stützt sich auf die wachsende Kompetenz und Zusatznutzen, Forschung und Entwicklung, die Partnerschaft zwischen den Universitäten und den Ingenieursschulen, sowie auf die Schaffung eines Luftfahrtclusters.

Marokko verfolgt große Ambitionen im Sektor und hat etwa 500 Mio. Dirham in den letzten Jahren investiert. In welchem Ausmaß profitiert die Raumfahrt von dieser Investition und in welchen Bereichen der Raumfahrt sind die Unternehmen in Marokko aktiv (zum Beispiel in den großen Projekten wie Galileo)? Marokko wurde mit der Unterzeichnung des Partnerschaftsabkommens am 12. Dezember 2006 das fünfte Partnerland von Galileo. Es ist richtig, dass die Luft- und Raumfahrtindustrie zu dieser Zeit nur etwa 20 Unternehmen umfasste. Das Abkommen sieht im Zuge der Zusammenarbeit die Beteiligung der marokkanischen Universitäten bei Forschung und Entwicklung vor. Aber auch die Unternehmen vor Ort werden durch ihre Industrie und System Engineering eingebunden. Eine Interessensgemeinschaft für dieses Projekt ist von ANRT, ONDA, der Universität Al Akhawayn (AUI), dem Nationalen Zentrum für die wissenschaftliche und technische Forschung (CNRST) und dem Marokkanischen Verband der Technologien und der Information, der Telekommunikation und des Offshoring (APEBI) gegründet worden. Marokko ist vor allem eine Produktionsstätte der Luftfahrt. Eine der Aufgaben der GIMAS ist es, Forschung und Entwicklung gleichermaßen in die nationale Luftfahrtstrategie zu integrieren, ein Schlüsselfaktor für Innovation und internationale Wettbewerbsfähigkeit. In welchem Ausmaß stellen Forschung und Entwicklung aktuell einen Teil der Aktivitäten dar? Wie bereits erwähnt, sind für uns Forschung und Entwicklung die zentralen Achsen der Entwicklung. Die Qualität des Personals ist der erste Wettbewerbsfaktor für den Sektor. Die Fähigkeit, den Technologietransfer zu integrieren ist entscheidend, um den Fortbestand der Unternehmen zu sichern. Im Luftfahrtdrehkreuz existieren hier bereits Partnerschaftsabkommen zwischen der Industrie, Universitäten und Forschungszentren in Marokko, wie das Modellabkommen zwischen der Gruppe Aircelle (Safran), zweitgrößter Hersteller von Flugzeugrumpfen mit einer in Nouaceur stationierten Basis, und Mascir (Moroccan Association for Scientific Innovation and Research) zeigt.

49 — janvier 2012


Dossier Luft- und Raumfahrt | Dossier Aéronautique et Spatial

Interview avec M. Hamid BENBRAHIM EL-ANDALOUSSI

Président du GIMAS (Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales)

© GIMAS Aircelle 2011

La mission du GIMAS est d’œuvrer pour l’élaboration d’une stratégie de développement du secteur aéronautique et spatial, pour la mise en œuvre du Pacte National pour l’Emergence Industrielle, ainsi que pour la promotion du développement des entreprises aéronautiques et spatiales au Maroc. Comment voulez-vous dans la pratique atteindre ces objectifs ? De quelle façon soutenez-vous concrètement vos membres ? Le GIMAS regroupe une centaine de sociétés au Maroc dans les divers secteurs de l’industrie aérospatiale, en plus de fédérer ses membres et se positionner comme l’interlocuteur privilégié de l’Etat, au niveau des facilitations et de l’élaboration de la stratégie sectorielle, le GIMAS a œuvré à la mise en place de l’IMA (Institut des Métiers de l’Aéronautique) pour répondre aux besoins en compétences des entreprises, c’est aujourd’hui un outil complètement opérationnel et intégré par les entreprises. L’IMA est aujourd’hui un modèle novateur de partenariat public-privé où la société de gestion appartient au GIMAS. A terme, l’IMA pourra former jusqu’à 800 opérateurs par an. Les filières de formation sont : ajusteur/monteur cellule, usineur commande numérique, opérateur système électrique, chaudronnier aéronautique, opérateur composite ainsi que les formations au middle-management (organisation industrielle, responsable de proximité, animateur d’équipe et tuteur). Ces formations évoluent au gré des besoins des industriels et sont totalement adaptables aux besoins spécifiques des entreprises, et incluent aussi la formation continue notamment pour le middle management. Par ailleurs, le GIMAS a contribué au lancement du Parc Industriel Intégré Offshore de Nouaceur – Midparc, qui ouvrira la plateforme aéronautique Maroc à de nouveaux investisseurs soucieux de développer une implantation au Maroc dans des délais rapides pour gagner plus de compétitivité à l’international. Ce parc est un atout clé pour les PME qui peuvent difficilement mobiliser des capitaux importants dans l’infrastructure et appréhender les aspects administratifs liés à leur implantation. Midparc offre l’infrastructure et la gestion des aspects administratifs afin de permettre aux entreprises de se focaliser sur leur cœur de métier et démarrer leur production dans des délais record dans un cadre de grande qualité, respectueux du développement durable. Des actions de communications et de promotion de la base aéronautique Maroc, en partenariat avec les agences gouvernementales ad hoc, telles que la participation aux salons nationaux (Marrakech Airshow en Avril 2012), internationaux (Bourget, Farnborough), et évènements BtoB nous permettent d’ouvrir les entreprises implantées au Maroc aux opportunités d’affaires, mais aussi de rendre la supply chain plus visible aux partenaires, pour l’élargir et la rendre plus compétitive avec plus d’intégration, de valeur ajoutée et de montée en compétences au sein des entreprises implantées. Avec l’appui du GIMAS, les membres sont accompagnés dans leurs relations avec l’administration (Douanes, Direction des Impôts, Office des Changes et ministères) ainsi que dans leur phase initiale d’implantation et de développement. Bilatéral —

50 — janvier 2012


Dossier Luft- und Raumfahrt | Dossier Aéronautique et Spatial

© GIMAS Daher Socata 2011

Comment le Maroc se positionne-t-il par rapport à la concurrence internationale ? Dans quels domaines les entreprises au Maroc ont-elles des avantages compétitifs ? Quels sont les domaines qui génèrent le plus grand chiffre d’affaires ? Le Maroc se positionne désormais dans la carte de la construction aéronautique internationale, comme une base en plein essor. Avec près de 100 entreprises implantées en dix ans, de renommée internationale telles que le Groupe Safran avec six unités, Boeing, EADS, Zodiac Aerospace, Ratier Figeac, Mecachrome... et récemment Thalès et Bombardier, le Maroc a montré sa capacité à attirer des investissements de qualité valorisant les aspects compétitifs d’une implantation à long terme et pas seulement basée sur les aspects coûts. Le Maroc jouit d’un positionnement stratégique dans la continuité de l’Europe et aux portes de l’Afrique – « Le Maroc étant pour l’Europe ce que le Mexique est aux Etats-Unis ». Les avantages compétitifs du Maroc sont : • Une plateforme de qualité : « meilleur produit au coût le plus compétitif », comparativement aux pays de l’Europe de l’Est selon le retour des investisseurs y ayant investi. • Proximité avec les principaux donneurs d’ordre - Proximité culturelle et linguistique avec l’Europe. • Un plan de formation agressif pour supporter le développement rapide de l’Industrie par la mise en place de l’IMA. • Aides de l’Etat pour les frais de formation (dispositif ANAPEC) • Fonds Hassan II, dispositif de subvention à l’Investissement dans le Secteur. • Capacité de développer rapidement une nouvelle implantation. • Zones Franches : avantages fiscaux et support administratif intégrés dans le concept du guichet unique. • Une plateforme logistique consolidée et de qualité avec le hub aérien de Casablanca de Royal Air Maroc (2ème compagnie africaine) et le hub maritime Tanger-Med. Le modèle de développement de cette industrie au Maroc procède non pas de la délocalisation mais plutôt de la logique de « co-développement et de co-localisation » d’une partie de la croissance des activités de sociétés de références qui installent au Maroc une partie de leur surcroit de production, intégrant localement et progressivement les processus à l’amont, d’industrialisation et de développement, participant ainsi à la compétitivité durable de l’entreprise. Dans une période où les cadences de livraison d’avions sont en croissance rapide et où les donneurs d’ordre sont confrontés à une supply chain tendue, le Maroc offre des possibilités de réponse aux besoins de croissance des donneurs d’ordres. Le Maroc offre aux investisseurs plusieurs avantages de s’installer au Maroc : des ressources humaines qualifiées, des coûts réduits, la création d’une nouvelle zone industrielle à Nouaceur. Où voyez-vous encore du potentiel dans l’aéronautique au Maroc ? Le développement de la base Maroc se fera suivant deux axes, le premier portant sur une croissance organique par l’arrivée de nouveaux métiers, l’ouverture de la base à d’autres marchés que la France et l’implication au Maroc d’activités connexes à l’aéronautique telles que la défense, la sécurité, l’électronique embarquée, le spatial. Le second axe porte sur la montée en compétence et la valeur ajoutée, la R&D, le partenariat avec les Universités et Ecoles d’ingénieurs, et la création d’un cluster aéro.

Bilatéral —

Le Maroc poursuit de grandes ambitions pour le secteur et a investi environ 500 millions de Dirhams ces dernières années. Dans quelle mesure le spatial profite-t-il de cet investissement et dans quels domaines du spatial les entreprises au Maroc sont-elles actives (par exemple dans des grands projets comme Galileo) ? Le Maroc est le 5ème pays partenaire de Galileo avec la signature de l’Accord de Partenariat le 12 Décembre 2006. Il est vrai qu’à ce moment, l’industrie aéronautique et spatiale ne comprenait qu’une vingtaine d’entreprises. L’Accord prévoit des axes de coopérations comprenant le volet Recherche et Formation avec la participation des universités marocaines ainsi que le volet industriel et ingénierie systèmes avec les entreprises implantées. Un GIE pour ce projet a été constitué avec l’ANRT, l’ONDA, l’Université Al Akhawayn (AUI), le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique(CNRST) et la Fédération Marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI). Le Maroc est surtout un site de production de l’aéronautique. Une des missions du GIMAS est d’intégrer également la Recherche & Développement dans la stratégie aéronautique nationale, une activité capitale pour l’innovation et la compétitivité internationale. Dans quelle mesure la Recherche & Développement est-elle actuellement une partie des activités ? Comme cité précédemment, l’ingénierie, la R&D ou la R&T sont pour nous des axes clés de notre stratégie de développement. La qualité des ressources humaines est le premier facteur de compétitivité pour secteur; leur capacité à intégrer le transfert de technologie est le facteur clé pour assurer la pérennité des entreprises. Dans le pôle aéronautique, on voit se développer des accords de partenariat entre industries et universités et centres de recherche au Maroc, à titre d’exemple, la convention de partenariat entre le groupe Aircelle (Safran), 2ème nascelliste mondial avec une unité basée à Nouaceur et Mascir (Moroccan Association for Scientific Innovation and Research) a été signée lors des dernières assises de l’Industrie le 5 mai 2011 pour la recherche dans le domaine du composite. Le GIMAS collabore étroitement avec le GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales). Vous engagezvous dans d’autres coopérations internationales ? Nous avons signé un mémorandum d’Entente avec l’ADS UK, l’équivalent du GIFAS anglais. A ce stade, ces accords font plus preuve d’une volonté des deux parties de reconnaître les flux d’échanges qui s’effectuent sur notre secteur, de mieux organiser ces relations, d’en partager les expériences et surtout d’établir les bases du concept de co-développement que nous souhaitons voir se développer dans les deux rives de la Méditerranée. Ces partenariats devraient aussi s’étendre au domaine des pôles de compétitivité des clusters qui devraient à terme émerger au Maroc. Une autre convention a été signée avec AVIA, Auvergne Valorisation de l’Industrie Aéronautique.

© GIMAS Aircelle 2011

51 — janvier 2012


Dossier Luft- und Raumfahrt | Dossier Aéronautique et Spatial

Exkurs

Interview mit Thomas Brandt

Geschäftsführer der ZLT Zeppelin Luftschifftechnik GmbH & Co. KG und der Deutschen Zeppelin-Reederei GmbH. Herr Brandt, Sie sind sowohl Geschäftsführer der ZLT Zeppelin Luftschifftechnik GmbH & Co. KG als auch der Deutschen ZeppelinReederei GmbH. Worin bestehen deren Hauptaufgaben? Die Zeppelin Luftschifftechnik ist der von der Europäischen Luftfahrtbehörde zertifizierter Entwicklungs- und Herstellbetrieb für Luftschiffe. Die Deutsche Zeppelin Reederei betreibt die Zeppelin NT Luftschiffe und eine Flugschule ebenso als zertifizierter Betrieb. Welchen Standortvorteil bietet Friedrichshafen als Sitz der Zeppelin Luftschifftechnik GmbH Co. KG und Luftschiffbau Zeppelin GmbH den beiden Unternehmen? Was hat es mit dem so genannten “Zeppelindorf“ in Friedrichshafen auf sich? Der Standort Friedrichshafen ist historisch die Wiege oder das Zentrum für Luftschiffentwicklungen und bietet allein schon aus diesem Grund den besten Standort für neue Luftschiffentwicklungen. Der Standort ist neben seiner Bedeutung für den Zeppelinbau am Dreiländereck Deutschland, Österreich, Schweiz geographisch und auf Grund seiner schönen Natur nah an den Bergen und dem drittgrößten See Europas perfekt für Zeppelinrundflüge. Zeppeline sind durch Flugzeuge und Hubschrauber, die die Luftfahrt mittlerweile dominieren, als Verkehrsmittel etwas in Vergessenheit geraten. Welche Rolle spielen Zeppeline heute noch; wo liegen hier aktuelle Trends? Luftschiffflüge bieten einen sehr besonderen Markt im Bereich Freizeit für Rundflüge, Firmenveranstaltungen und Sonderflüge für wissenschaftliche Anwendungen. Im heutigen Luftverkehr spielen Luftschiffe allerdings keine Rolle mehr, weil Flugzeuge wetterunabhängig ganzjährig operieren können. Seit 1997 starten ab Friedrichshafen wieder Zeppeline, die “Zeppeline NT“ (Neue Technologie). Welche Vorteile bietet ihr Einsatz bei Mess- und Beobachtungsflügen für Forschungs- und wissenschaftliche Zwecke im Gegensatz zu Flugzeugen und Hubschraubern? Der Zeppelin NT bietet eine weltweit einmalige Plattform für Mess- und Beobachtungsflüge in den Flughöhen 200 bis 2000 m, nahezu vibrationsfrei und mit einer Zuladungsmöglichkeit von bis zu 2 Tonnen. Dies ermöglicht den Einsatz komplizierter und sehr empfindlicher Messgeräte, die im Flugzeug oder im Hubschrauber nicht funktionieren würden. Das macht den Zeppelin NT zu einem gesuchten Sondermissionsfluggerät, das eine Vielzahl von Spezialaufgaben erfüllen kann.

Der Zeppelin NT wird unter anderem eingesetzt, um Ursachen und Auswirkungen des Klimawandels zu erfassen. Wie umweltverträglich ist der Betrieb des Zeppelins NT selbst? In diesem oben genannten Zusammenhang fliegt die Deutsche Zeppelin Reederei 2012 und 2013 im Rahmen der Klimaforschungskampagne Pegasos für Luftanalysen bis Nordfinnland und Mittelitalien und analysiert auf seinem Flugweg in einem in der Gondel und auf dem Luftschiffdach eingebauten Labor die Luftqualität über tausende Kilometer. Weiterhin findet der Zeppelin NT als Werbeträger Anwendung. Inwiefern bietet er Vorteile bei der Zielgruppenansprache und was macht seinen Werbeerfolg aus? Luftschiffe werden schon lange als Werbeträger eingesetzt, sehen sich aber immer mehr der Konkurrenz neuer Werbestrategien oder Medien ausgesetzt. Luftschiffe und hier insbesondere der für Passagierbetrieb zugelassene Zeppelin werden von Kunden eingesetzt, die erlebnisorientierte Werbekampagnen durchführen wollen und einen Gesamtmix aus Event und Werbung über Veranstaltungen anbieten wollen. Nachdem im August 1908 das vierte Luftschiff des Gründervaters Graf Ferdinand von Zeppelin abgestürzt war, unterstützte ihn die Bevölkerung spontan mit Spendenzahlungen. Mit diesem Geld gründete der Graf im selben Jahr die Zeppelinstiftung, die bis heute existiert. Was ist das Ziel dieser Stiftung? Die Zeppelinstiftung unterstützt im Raum Friedrichshafen eine Vielzahl gemeinnütziger Aufgaben und gehört heute der Stadt Friedrichshafen. Ebenso fördert die Stiftung zusammen mit anderen Vereinen den Erhalt des Zeppelinerbes, es gibt ein sehr anerkanntes Museum der Zeppelingeschichte. Mit weltweit 6.300 Mitarbeitern ist der Zeppelin-Konzern an 190 Standorten in 26 Ländern vertreten. Bisher ist der Konzern nicht in Afrika tätig. Soll sich dies in Zukunft ändern? Gibt es Investitions- oder Expansionsvorhaben für diesen Kontinent? Der Zeppelinkonzern ist weltweit tätig und expandiert seit Jahren. Insbesondere auch der Systembereich, der Systeme für die Lagerung und Verarbeitung chemischer Produkte und seit zwei Jahren auch im Lebensmittelbereich anbietet, wird den Kontinent Afrika nicht aus den Augen verlieren.

Bilatéral —

52 — janvier 2012


Recht / Droit

Das neue Verbraucherschutzgesetz Marokkos Marokko stärkt den Verbraucherschutz Das marokkanische Parlament hat einen wichtigen Schritt zur Institutionalisierung des Verbraucherschutzes getan: mit dem Gesetz N°31-08 wird erstmals im nordafrikanischen Raum ein umfassendes Gesetz zur Schaffung eines legalen Rahmens zum Schutz des Konsumenten eingeführt. Damit unterstreicht das Königreich weiter seinen Willen, sich in Richtung einer modernen Marktwirtschaft zu entwickeln. Des Weiteren erforderte die Zunahme von e-commerce und ähnlichen Vertriebsmethoden sowie die verstärkte Darlehensaufnahme zur Finanzierung von Konsumgüter- oder Immobilienkäufen die rechtliche Einrahmung dieser Vorgänge.

Weiterhin wird mit dem neuen Gesetz die Werbung künftig reglementiert: bewusst falsche Darstellungen des betroffenen Produkts können hohe Strafzahlungen nach sich ziehen, so denn die Irreführung des Konsumenten nachgewiesen werden kann. Gleichzeitig wurde das Gesetz zur Werbung per elektronischer Post –Stichwort Spam – modernisiert.

Das Gesetz versucht, den Konsumenten sowohl vor als auch nach Vertragsabschluss stärker zu schützen. Die Informationspflicht des Veräußerers oder Produzenten vor Vertragsabschluss wird verschärft, während dem asymmetrischen Informationszugang zwischen den Parteien durch eine Verlängerung der Rückgabefristen Rechnung getragen wird. Nach Vertragsabschluss wird der Verbraucher u.a. durch ein Verbot von Klauseln geschützt, welche sich eindeutig zu seinen Lasten auswirken können. Darüber hinaus findet sich in dem Gesetz eine Neuregelung von Garantiefristen und –pflichten. Das europäische Recht als Inspirationsquelle Vieles aus dem neuen Gesetz orientiert sich an der bestehenden Gesetzgebung der Europäischen Union. Im Bezug auf die Regelungen zum Verbraucherdarlehen wurde in erster Linie das französische “loi Scrivener“ zu Rate gezogen. Als Inspirationsquelle für die Regelung der missbräuchlichen Klauseln in Verbraucherverträgen wurde hingegen auf das deutsche Allgemeine Geschäftsbedingungen Gesetz (AGB-G) Bezug genommen. Ähnlich wie in der deutschen Gesetzgebung kann Nichtigkeit einer Klausel die Nichtigkeit des Vertrages nach sich ziehen – allerdings nur, falls es sich hierbei um einen wesentlichen Bestandteil des Vertrages handelt, Art. 19 des Gesetzes. Im AGB-G dagegen greift bei Nichtigkeit der Klausel die gesetzliche Regelung, §306 Absatz 2 BGB. Hier offenbart sich der noch rudimentäre Charakter des marokkanischen Gesetzes: während im AGB-G die gesetzlichen Vorschriften bei Unwirksamkeit der Klausel greifen, fehlt ein ähnliches Konstrukt in der marokkanischen Gesetzgebung. Dies zieht sich unerfreulicherweise durch das gesamte Gesetz N° 31-08: häufig fehlen die gesetzlichen Rahmenbedingungen insgesamt, um einen wirksamen Verbraucherschutz zu gewährleisten. Noch deutlicher werden die beschränkten Auswirkungen des Gesetzes aber erst bei der Betrachtung seiner Auswirkungen in der Realität.

Bilatéral —

53 — janvier 2012

Recht / Droit

Das neue Gesetz spiegelt diese Realität wider: Im Zentrum steht die Kreditnahme durch den Verbraucher – ganze 60% der 206 Artikel haben einen direkten Bezug zum Darlehen. Andere Regelungen umfassen das ‘‘Haustürgeschäft“ und den Fernabsatz, wobei besonders in Sachen Rückgaberecht die Schutzbedürftigkeit des Verbrauchers gewürdigt wurde. Auch wurde mit der Verpflichtung zur Erstellung einer schriftlichen Beurkundung des Kaufvertragsabschlusses, etwa mittels eines simplen Kassenbons sowie der anschließenden Abwicklung des Verfügungsgeschäftes die Transparenz weiter bestärkt. Dies mag in Deutschland selbstverständlich anmuten, für Marokko bedeutet dies jedoch einen großen Schritt von der weit verbreiteten informellen zu einer geregelten Geschäftsabwicklung.


Recht / Droit

Ein Gesetz mit beschränkten Auswirkungen Prinzipielle Problematik des Gesetz N°31-08 bleibt die Anwendung. Zum einen ist dies den Funktionsmechanismen des marokkanischen Wirtschaftslebens geschuldet, zum anderen der schwachen Rolle der Zivilgesellschaft, welche die Rechte des Verbrauchers als Individuum wirksam durchsetzen könnte. Böse Zungen behaupten sogar, die Verabschiedung des Gesetzes diene einzig dem Erhalt des “fortgeschrittenen Status“ im Rahmen der Verhandlungen mit der Europäischen Union. Zwar ist diese Annahme nicht völlig aus der Luft gegriffen, doch stellt sie eine unangemessene Reduktion des vorliegenden Gesetzestextes dar. Eine nähere Betrachtung zeigt, dass in Zukunft spürbare Verbesserungen im Verbraucherschutz zu erwarten sind, so denn die Zivilgesellschaft bereit ist, sich wirkungsvoll zu organisieren. Hierbei kommt den Vereinen zum Verbraucherschutz eine besondere Rolle zu: allein diese hätten die Kapazität und die Organisation, die Rechte der Verbraucher wirksam durchzusetzen. Das aktuelle Problem in Marokko ist aber, dass eine Vielzahl solcher Vereine existiert, ohne dass diese sich untereinander koordinierten oder eine unter ihnen ausreichend Einfluss besäße, wirkungsvoll für die Rechte der Verbraucher einzutreten. Darüber hinaus müssen diese Vereine den schwer zu erfüllenden, administrativen Anforderungen gerecht werden, um den Verbraucher rechtlich vor Gericht vertreten zu können. Zwar sieht das Gesetz N°31-08 die Bildung eines Conseil supérieur de la consommation (Hoher Rat zum Verbraucherschutz) vor, darüber hinaus wurden allerdings keine weiteren Schritte in diese Richtung unternommen. Es zeigt sich, dass es an der Durchsetzung des Verbraucherschutzes noch mangelt. Dabei werden in Marokko die Wenigsten die finanzielle Möglichkeit oder den Reflex haben, sich im Falle einer Benachteiligung durch den Veräußerer oder Produzenten direkt an einen Rechtsanwalt zu wenden. Für einen wirksamen Verbraucherschutz (nicht nur in Marokko) sind starke Organisationen, welche die Klagen von mehreren Verbrauchern sammeln und gerichtlich durchsetzen können, unabdingbar. Schließlich wird das Anwendungsfeld des Gesetzes bis in nahe Zukunft sehr restriktiv sein. Ein hoher Anteil der Kaufverträge in Marokko wird mit mobilen Händlern informell geschlossen. Sowohl der Beweis des Kaufes oder auch nur das Auffinden des Veräußerers sind somit erschwert. Eine Dokumentation des Kaufes per Kassenbon oder Quittung erscheint unter den gegebenen Umständen schwierig zu realisieren und entspricht auch nicht den Anforderungen des hiesigen Marktes.

Gut für Rechtsschutz gegenüber großen Marken Schlussendlich aber gebietet sich ein positiver Blick auf das neue Gesetz zum Verbraucherschutz. So stellt es ein Instrument des wirksamen Schutzes gegenüber großen Unternehmen dar, welche auf den Erhalt ihrer Marke achten und nun auch gravierende rechtliche Konsequenzen fürchten müssen. Zwar spiegelt die Anwendung des Gesetzes die Diskrepanz zwischen modernen Industriestaat und Entwicklungsland wieder, welche der rasanten wirtschaftlichen Modernisierung geschuldet ist und in weiten Teilen Marokkos Einzug gehalten hat – allerdings ist es gerade wünschenswert, dass der Gesetzgeber dieser Entwicklung voranschreitet, um die nötige Rechtssicherheit zu schaffen, welche für einem effizienten Wirtschaftsstandort nötig ist. Dies ist dem marokkanischen Parlament mit der Verabschiedung des Gesetz N°31-08 bereits teilweise gelungen. In dieser Hoffnung: Fortsetzung folg... .

Bilatéral —

54 — janvier 2012


Recht / Droit

Le Maroc renforce sa protection du consommateur Le Maroc a fait un nouveau pas vers plus de protection de ses consommateurs : avec la loi N°31-08, une loi détaillée a été créée pour donner au Maroc un cadre législatif pour cette protection. Cette mesure souligne la volonté du Royaume de renforcer le développement d’une économie moderne. En même temps, l’augmentation du e-commerce et la vente en ligne ainsi que le financement des achats de biens de consommation et immobiliers à crédit ont obligé le législateur à réagir à cette nouvelle situation. Par conséquence, la nouvelle loi reflète cette réalité : au centre du texte législatif, on trouve le crédit avec environ 60 % des articles dédiés à ce sujet. D’autres articles s’occupent du démarchage à domicile et de la vente à distance où la position des consommateurs a été renforcée concernant le droit de la rétractation. Aussi, l’obligation de fournir à l’acheteur une preuve écrite de la vente, généralement sous forme d’un bon d’achat, augmente la transparence des contrats. Ce qui pourrait, à l’échelle européenne, paraître normal, est pour le Maroc un pas important du fonctionnement informel vers une organisation plus encadrée. La publicité, quant à elle, a aussi connu une révision réglementaire : une condamnation voire une lourde amende pourraient désormais résulter de fausses allégations, indications ou présentations – si la triche peut être prouvée par le consommateur. En même temps, la loi concernant la publicité électronique – dite : du Spam – a été revue. La loi tente de renforcer la protection du consommateur avant et après la conclusion du contrat en question. L’obligation d’informer était aggravée pour les producteurs et les vendeurs pour aller à l’encontre de l’asymétrie d’information entre les parties prenantes au détriment du consommateur, et les délais de rétraction étaient allongés. Après signature de contrat, le consommateur est protégé par une interdiction des clauses abusives, lesquelles pourraient s’avérer créant un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties du contrat. Le Droit Européen comme source d’inspiration La loi N°31-08 s’oriente vers la législation européenne de protection du consommateur. En ce qui concerne les parties sur le crédit à consommation, la « loi Scrivener » française a été prise comme modèle par le législateur marocain. Par contre, la partie sur les clauses abusives a comme source d’inspiration la Allgemeine GeschäftsbedingungenGesetz (AGB-G) allemande. Surtout le crédit à la consommation joue aujourd’hui un rôle important dans la société marocaine, car il a permis à une certaine partie de la population d’accéder aux biens de consommation et de maintenir la croissance économique au Maroc. Les modifications touchent tout d’abord à l’obligation d’information de l’emprunteur sur l’appréciation de la nature et de la portée de l’engagement financier auquel il peut souscrire et les conditions d’exécution de ce contrat. Au- delà, les conditions de renouvellement d’un contrat, renouvelable tacitement ou non, ont été revues de façon à ce que l’emprunteur soit informé dans des délais appropriés avant le renouvellement. Finalement, il est possible de mettre fin au crédit en versant le restant de la somme due immédiatement, et sans payer les intérêts qui seront toujours à payer jusqu’à la fin de la durée de la validité. Une Loi avec certaines réserves Les réserves tiennent à l’entrée en vigueur de l’adoption des textes réglementaires d’application, nécessaires pour que certaines dispositions puissent être appliquées effectivement et mises en conformité.

Bilatéral —

Or, aujourd’hui, la date de vote de ces textes réglementaires par le Parlement Marocain reste inconnue. Mais ces réserves purement administratives ne concernent en rien les difficultés causées par la réalité de la vie économique quotidienne au Maroc. En effet, la plupart des achats se fait d’une façon informelle avec des vendeurs mobiles. Croire qu’on pourrait seulement obtenir un bon d’achat ou bien retrouver le marchand en question semble illusoire. La situation est pire pour le démarchage, où la mobilité du vendeur est même accentuée. Les critiques de la Loi N°31-08 argumentent même qu’elle n’apporte, à cause de cette réalité, aucun avantage à la vie quotidienne au Maroc, mais sert seulement à l’obtention du statut avancé par l’Union Européenne. Même si ce raisonnement a joué un rôle lors des travaux sur la loi, cet argument serait néanmoins trop réducteur pour qualifier les apports et réserves de ladite loi. Le rôle des associations Ici, beaucoup dépendra de la société civile, de son engagement et de son organisation. Seulement, elle peut réellement faire valoir les droits du consommateur en offrant du soutien juridique et au travers des campagnes d’information. Les associations de protection de consommateur jouent un rôle primordial dans ce processus. Elles peuvent faire prévaloir les droits du consommateur grâce à leur savoirfaire, leurs structures et leurs capacités. Le problème est qu’une multitude de ces organisations existent au Maroc sans qu’elles n’aient une coopération réelle ou qu’une d’entre elles aient suffisamment d’influence pour imposer le droit du consommateur. En plus, la Loi N°31-08 prévoit des barrières quasiment insurmontables pour obtenir le statut d’organisation de protection du consommateur nécessaire pour pouvoir représenter le consommateur à la Cour. Pour résoudre ce problème, ladite loi prévoit un Conseil Supérieur de la Consommation, mais aucune démarche réelle pour sa création. Encore une fois, il devient évident que la mise en œuvre de la protection du consommateur est loin d’être parfaite. On peut douter que la majorité des citoyens marocains aura le reflexe de se diriger vers un avocat s’il se sent désavantagé par un vendeur ou un producteur. De même, la lenteur juridique rend difficile et improbable une application efficace de la loi. Pour une protection du consommateur qui mérite son nom il est impératif (cela est vrai au-delà du Maroc) que des organisations fortes puissent représenter les plaintes de plusieurs consommateurs et les faire prévaloir à la Cour. En plus, son champ d’exécution restera, à court terme au moins, assez réduite à cause de l’importance du marché informel dans la vie quotidienne des Marocains. Prouver l’achat et retrouver le vendeur sont par conséquent deux tâches assez pénibles. L’obligation de documenter les transactions avec un bon d’achat ou une quittance ne semble que difficilement réalisable et ne correspond guère aux exigences du marché. Renforcement de la protection face aux grandes entreprises L’atout réel de la nouvelle loi est le rapport renforcé face aux grandes entreprises qui, soucieuses de leur image, doivent aujourd’hui craindre des conséquences juridiques majeures en cas de désobéissance à la loi. Ici, la loi reflète le clivage existant au Maroc entre une partie développée et ressemblant de plus en plus à un pays industrialisé et une autre partie où les rapports informels règnent. Or, il est souhaitable que le législateur assume son rôle de précurseur dans ce développement pour créer la sécurité juridique nécessaire au fonctionnement d’une économie performante. Dans cela, le Parlement Marocain a partiellement réussit avec la Loi N°31-08. Espérons que la suite sera pour bientôt…

55 — janvier 2012


Geschäftsideen für Marokko / Programme création d’entreprise

Case Study Unternehmensgründung: nFormatec ‘‘Sollten wir der IT-Branche in Marokko eine Phase des Produktlebenszyklus zuordnen, dann ist die Wachstumsphase ohne Zweifel die passende. Dies bringt natürlich große Investitionsmöglichkeiten mit sich.“ nFORMAtec nFORMAtec ist ein IT-Dienstleistungsunternehmen spezialisiert auf die Entwicklung innovativer und maßgeschneiderter IT-Systeme sowie auf Beratung und Schulung rund um die IT. nFORMAtec hat den Firmensitz in Rabat und verfügt über ein großes Netzwerk von Partnern in Deutschland, Österreich und Marokko.

Geschäftsideen für Marokko | Programme création d’entreprise

“Wir messen uns an der Zufriedenheit unserer Kunden und an unserem positiven Beitrag zur Wirtschaft, Gesellschaft und Umwelt.” nFORMAtec Philosophie Zu den Personen Herr Abdelillah Lahbabi Studium: Diplom-Ingenieur in Informationsund Kommunikationstechnik FH Dortmund Position: Geschäftsführer Tätigkeitsbereich: Senior Softwareentwickler und Experte für Datenbanken und SAP PLM Herr Youssef Radah Studium: Diplom-Ingenieur in Informationsund Kommunikationstechnik FH Dortmund Position: Geschäftsführer Tätigkeitsbereich: Experte für Softwarequalität und Projektmanagement mit agilen Entwicklungsmethoden (Scrum). Herr Rachid El Boury Studium: Diplom-Ingenieur in Informationsund Kommunikationstechnik FH Dortmund Position: Vertriebsleiter Tätigkeitsbereich: Kundenbetreuung und Vertrieb

Welche Vorteile bietet der Standort Marokko für Ihre Branche? Die Rückkehr nach Marokko hat uns als Thema schon während des Studiums beschäftigt, blieb jedoch zunächst aufgrund einer fehlenden konkreten Geschäftsidee als schöner Traum, bis wir uns nach mehreren Jahren getroffen und dieses Thema erneut angegangen sind. Die Voraussetzungen zur Verwirklichung unserer Visionen waren dieses Mal erfüllt: • Eine konkrete Geschäftsidee • Ein exzellentes Team (wir ergänzen uns gegenseitig) • Klar definierte Ziele • Erworbene fachliche und überfachliche Kompetenzen • Ausreichende Berufserfahrungen • Steigende Nachfrage in Marokko nach IT-Infrastruktur Produkten und -Dienstleistungen. Nach mehreren Gesprächen und intensiver Beschäftigung mit dem Thema haben wir uns entschieden, das geschäftliche Risiko einzugehen und selbstständig in Marokko zu arbeiten.Hierbei ist die Firma nFORMAtec entstanden, welche keine Produkte von dritten Herstellern verkauft, sondern eigenständige Produkte, hochqualitative Dienstleistungen und innovative IT-Lösungen anbietet. Sie entwickeln sehr innovative Produkte. Meinen Sie, dass bereits ein Bedarf auf dem marokkanischen Markt vorhanden ist? Auf jeden Fall. Sollten wir der IT-Branche in Marokko eine Phase des Produktlebenszyklus zuordnen, dann ist die Wachstumsphase ohne Zweifel die passende. Die wichtigste Eigenschaft dieser Phase ist das starke Wachstum, was natürlich große Investitionsmöglichkeiten mit sich bringt. Laut aktuellsten Statistiken importiert Marokko die wichtigsten Innovationen nach wie vor aus dem Ausland. Jedoch ist der Bedarf an IT-Dienstleistungen und -produkten nicht vollständig gedeckt. Dieser weitet sich auch auf Kriterien finanzieller und kultureller Natur aus. Die daraus resultierenden Herausforderungen will nFORMAtec durch folgende Ansätze bewältigen: • Ein gutes Preisleistungsverhältnis. Das bewerkstelligen wir durch unsere weitentwickelten Prozesse, die dem Kunden verringerte Kosten bieten und/ oder gemäß dem verfügbaren Budget passend gemacht werden. • Ein hohes Kundenvertrauen. Hier bauen wir auf die Kundennähe, die intensive Kommunikation und ein Höchstmaß an Flexibilität durch unsere Geschäftsprozesse.

Was sind Ihre Zukunftsambitionen? Der moderne Markt verlangt, dass das technische Know-How des Personals stets auf dem aktuellsten Stand gehalten wird. nFORMAtec hat dies in seinen Strategien der Personalausbildung verankert und will mit seinen praxisorientierten Trainings und adäquaten Lernkonzepten zur Bewältigung der Herausforderungen modernster Technologien beitragen. Zwecks Förderung der Weiterentwicklung der Informationstechnologie in Marokko, setzt sich nFORMAtec zum Ziel, an IT-Konferenzen und -Debatten aktiv teilzunehmen, Forschungsprojekte zu initiieren und zu managen sowie mit Forschungs- und Bildungsinstituten eng zusammenzuarbeiten. Im Bereich “embedded systems” haben wir konkrete Produktideen hinsichtlich der Sicherheit in der Automobilindustrie, die wir umsetzen wollen, sobald sich unser innovatives Mobile Ticketing System JayTix auf dem Markt etabliert hat. Was ist JayTix? JayTix ist ein IT-System im Bereich Mobile Marketing. Es ermöglicht Anbietern ihre Tickets und/oder Coupons auf eine flexible und sichere Art und Weise zu verkaufen. JayTix ersetzt Eintrittskarten, Fahrscheine, Coupons oder andere übliche Belege durch einen auf ein Handy gesendeten zweidimensionalen Barcode. Der Endkunde bekommt “just-in-time” sein Ticket/Coupon auf unsere JayTix Mobile-Anwendung über eine 3G Internetverbindung. Dabei werden keine zusätzlichen Kosten für SMS oder MMS fällig. Er kann dann direkt zum Einlass gehen, wo der Barcode eingescannt und validiert wird. JayTix bringt zahlreiche Vorteile und Nutzen aus unterschiedlichen Perspektiven betrachtet. Dazu gehören B2B, B2C sowie die Umweltfreundlichkeit. Bilatéral —

56 — janvier 2012


Geschäftsideen für Marokko / Programme création d’entreprise

Mit der Unterstützung der EU und des BMZ (Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung) wird in Deutschland und Marokko ein Beratungssystem eingerichtet, das die marokkanische Diaspora in Deutschland bei der Neugründung von Unternehmen in Marokko unterstützen soll. Die AHK Marokko ist einer der Projektpartner für das Programm FACE / Geschäftsideen für Marokko vor Ort.

Case Study Création d’entreprise au Maroc : nFormatec ‘‘JayTix, une solution innovante adaptée aux besoins du marché marocain’’ nFORMAtec nFORMAtec est une entreprise de services, spécialisée dans le développement, le conseil et la formation aux solutions TI innovantes. Grâce à la coopération étroite avec ses partenaires et producteurs de technologies au Maroc, en Allemagne et en Autriche, nFORMAtec crée une haute valeur ajoutée à ses clients. Le siège se trouve à Rabat.

‘‘Notre travail ainsi que son efficacité sont mesurés, non seulement par l’ampleur de la satisfaction de nos clients. Mais également par le développement et le bien-être de nos employés ainsi que notre contribution à l’économie, la société et l’environnoment.’’ Les personnes M. Rachid El Boury Étude : Ingénieur d’État en Technologies de l’information et de la communication (FH Dortmund) Position : Directeur des ventes Domaine : Service clientèle et commercial M. Abdelillah Lahbabi Étude : Ingénieur d’État en Technologies de l’information et de la communication (FH Dortmund) Position : Gérant Domaine : Expert en développement de logiciels et de base de donné et SAP PLM

M. Youssef Radah Étude : Ingénieur d’État en Technologies de l’information et de la communication (FH Dortmund) Position : Gérant Domaine : Expert en contrôle de qualité de logiciels et management de projets

Comment avez- vous développé l’idée du projet ? L’idée de notre projet s’est déjà développée pendant nos études universitaires. Après avoir acquis les expériences à l’international notamment en Allemagne et en Autriche, nous avons décidé de développer des solutions innovantes adaptées entre autres aux besoins du marché marocain.

Quels sont vos projets futurs ? Dans le domaine de « embedded systems » nFORMAtec a développée entre autres un prototype concernant la sécurité dans le secteur automobile. Nous envisageons de le commercialiser auprès des clients après avoir finalisé les tests.

Vous développez des solutions innovantes, voyez-vous un potentiel signifiant sur le marché local ? Au Maroc, le cycle de vie des produits du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) est en phase de croissance. Celle-ci est caractérisée par de grandes opportunités pour les start-up innovantes. Pour adapter nos solutions aux règles du marché local nous comptons sur les paramètres suivants :

Dans le cadre de la promotion du développement des Technologies de l’Information et de la Communication au Maroc, nFORMAtec va initier des projets de recherche communs entre les écoles supérieurs et universités marocaines et allemandes.

• La proximité du client • La transparence des processus • L’accessibilité des prix pour les PME Parmi vos produits vous avez le système JayTix ? C’est quoi le JayTix ? JayTix s’adresse à tous les secteurs ayant un système de billetterie et qui veulent offrir leurs produits à un vaste segment de clientèle d’une manière simple, flexible et sécurisée en utilisant leurs propres téléphones mobiles. JayTix permet aux entreprises de dématérialiser les coupons, les tickets ainsi que tous les types de titres d’accès en les remplaçant par un code enregistré sur le mobile. Après avoir franchi l’entrée (ex. : cinéma, théâtre, stades...) le code du client sera scanné et validé sans avoir à effectuer des opérations supplémentaires. Les avantages de JayTix sont innombrables non seulement dans le B2C mais aussi dans le B2B, et contribue à l’amélioration de la performance environnementale de l’entreprise.

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57 — janvier 2012


Geschäftsideen für Marokko / Programme création d’entreprise

Case Study Unternehmensgründung in Marokko Zaytoon Media ‘‘Es ist kein Geheimnis, dass sich Marokkos Märkte in den letzten Jahren sehr gut entwickelt haben. Insbesondere im Bereich New Media ist der Markt gut aufgestellt, jedoch ist da noch ein Stück weit Potential nach oben.“ Zum Unternehmen Mit www.berkanezoom.com hat Zaytoon Media SARL sein erstes Start-Up 2011 ins Leben gerufen. Zaytoon Media hat sich das Thema lokale Kommunikation und Internetmarketing auf die Flagge geschrieben und startet im Norden Marokkos durch. Neben Berkane (www.berkanezoom. com) gehören die Urlaubshochburg Saidia (www.saidiazoom.com), die Grenzstadt Oujda (www.oujdazoom.com) sowie die Küstenstadt Nador (www.nadorzoom.com) zu den ersten Projekten in Marokko. Zur Person Herr Mohamed Baouch Alter: 36 Jahre Position: Geschäftsführer Zaytoon Media – www.maroczone.de Gründer Expertise: Grafikdesign, Print, Consulting im Bereich (Ethno-)Internet Marketing

Wie ist die Idee des Unternehmens entstanden und welche Vorteile bietet der Standort Marokko?

Welche Marktpotenziale sehen Sie in Marokko und wie schätzen Sie das Potenzial Ihrer Branche ein?

Wir haben jahrelang gute Erfahrungen mit unserer größten marokkanischen Plattform (www.MarocZone.de) im deutschsprachigen Netz gemacht. Diese hat sich zum bekanntesten Treffpunkt für Marokkaner und Marokko-Freunde entwickelt. Die Zoom-Idee basiert im Prinzip hierauf und das Medium Internet ist in Marokko wahrlich kein Fremdwort. Da bietet es sich förmlich an, auch in Marokko ein schnelles und interaktives Medium für regionale Geschehnisse bereitzustellen. Daraus resultiert für mich zwangsläufig die Gründung eines Unternehmens, um Rechtssicherheit und Nachhaltigkeit sicherzustellen.

Insgesamt ist es kein Geheimnis, dass sich Marokkos Märkte in den letzten Jahren sehr gut entwickelt haben. Insbesondere im Bereich New Media ist der Markt gut aufgestellt, jedoch ist da noch ein Stück weit Potential nach oben. Paypal hat beispielsweise erst vor kurzem den marokkanischen Markt entdeckt. So sind sie zum richtigen Zeitpunkt auf den Zug aufgesprungen - da werden in nächster Zeit sicherlich noch andere große Namen nachziehen. Grundsätzlich gilt das natürlich für fast alle Branchen in Marokko. Ich freue mich jedenfalls auf die neue Herausforderung.

Als Geschäftsführer in Deutschland sind Sie mit der deutschen Unternehmenskultur vertraut. Was sind für Sie die Herausforderungen in Marokko?

Ergeben sich Ihrer Meinung nach Möglichkeiten für ein OutsourcingProjekt nach Marokko?

Für in Deutschland aufgewachsene Marokkaner ist sicherlich die sprachliche Barriere eine der größten Hürden. Damit meine ich nicht arabisch, sondern die eher französisch ausgerichtete Amtssprache. Das ist schon eine kleine Umstellung. Hier wurde ich aber sehr gut und kompetent von den Mitarbeitern der AHK Marokko und CIM betreut. Noch einmal meinen herzlichsten Dank. Eine weitere Herausforderung wird die Suche nach den richtigen Partnern sein, um das ‘‘Zoom-Projekt“ landesweit auszurollen. Wie gestaltet sich die Konkurrenz auf dem marokkanischen Markt und wie grenzen Sie sich von dieser ab?

Die Konkurrenz im Bereich Internet ist natürlich sehr groß. Hier gilt es aber durch zeitgemäße Technologie, Ausdauer und deutsches strukturiertes Arbeiten zu punkten. Gleichzeitig bringen wir langjährige Erfahrung im Bereich Kommunikationsplattformen, Webdesign, Print und das nötige Know-how im Bereich betriebswirtschaftliche Prozesse und hier insbesondere Internetmarketing mit.

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Das Outsourcing von Projekten nach Marokko kann sich durchaus bezahlt machen. Das sieht man nicht zuletzt bei den vielen Callcentern, die kürzlich in den marokkanischen Großstädten entstanden sind. Mit vorausschauendem Blick und Schlagwörtern wie ‘‘demographischer Wandel“ und ‘‘Fachkräftemangel“, kann auch ich mir in der Tat das Outsourcen von geeigneten Geschäftszweigen vorstellen. Ein spannendes Thema, welches in den nächsten Jahren immer mehr an Gewicht gewinnen wird. Davon bin ich überzeugt. Was sind Ihre Zukunftsvisionen?

Natürlich sind wir bestrebt, uns mit Zaytoon Media strategisch gut und langfristig für die Zukunft aufzustellen. Das ‘‘Zoom-Projekt“ soll weiter ausgerollt werden und nach dem Norden auch den Westen und Süden Marokkos erreichen. Dies stellt zwar eine große Herausforderung dar, gleichzeitig sehe ich dies als Chance meinen kleinen Anteil zur positiven Entwicklung Marokkos beizutragen und verschaffe damit einige Arbeitsplätze. Dies sind wir unserer Heimat und Jugend schuldig.

58 — janvier 2012


Geschäftsideen für Marokko / Programme création d’entreprise

Case Study Création d’entreprise au Maroc :

Zaytoon Media

« Ce n’est un secret pour personne que le marché marocain s’est développé rapidement au cours des dernières années. Surtout dans le domaine de New Media. Cependant il y a encore du potentiel. » L‘entreprise Avec www.berkanezoom.com, Zaytoon Media SARL a lancé son premier start-up en 2011. L’entreprise est spécialisée dans la communication et Marketing Internet. Le premier projet a été lancé à Berkane (www.berkanezoom.com). Saidia (www.saidiazoom.com), Oujda (www.oujdazoom.com) et Nador (www.nadorzoom.com) vont suivre dans peu de temps. La personne Nom : Mohamed Baouch Age : 36 ans Position : Directeur Général de Zaytoon Media – fondateur de www.maroczone.de Expertise : graphisme, print, consulting dans le domaine du (ethno-)marketing sur Internet Comment avez-vous développé l’idée du projet ? Nous avons déjà accumulé une expérience importante par notre plateforme « Maroc Zone » en Allemagne. Elle est devenue la première place virtuelle germanophone pour l’échange entre les marocains et les amis du Maroc. Comme l’Internet est en train de se standardiser en tant qu’instrument d’information au Maroc, nous voulons exporter notre concept pour offrir une prestation en temps réel et contribuer au développement régional. En tant que gérant en Allemagne, vous êtes familiarisé avec la culture du business allemande. Quelles sont les défis pour vous au Maroc ? Pour les marocains qui sont nés et ont grandi en Allemagne, la barrière linguistique est un grand obstacle. Ceci est déjà un handicap qui m’accompagne dans le quotidien au Maroc. Heureusement, pour les démarches administratives et juridiques, je peux compter sur le soutien de nos collaborateurs et l’accompagnement de CIM et AHK. Comme nous voulons élargir notre concept dans toutes les villes du Royaume, le prochain défi serait l’identification des partenaires fiables. Quelle est votre stratégie vis-à-vis de la concurrence ? La concurrence, dans le domaine d’Internet, est évidemment très élevée. Tout d’abord, nous possédons une longue expérience dans les domaines de plateforme de communication, de web design et de print design. Grâce à notre talent d’organisation allemand, la maîtrise du management des processus notamment dans les domaines Marketing Internet et la possession des équipements modernes, nous pouvons rendre la vie difficile à la concurrence. Comment évaluez-vous le potentiel au Maroc dans votre secteur ? En général, ce n’est un secret pour personne que le marché marocain s’est développé rapidement au cours des dernières années. Surtout dans le domaine de New Media. Cependant il y a encore du potentiel. Par exemple, Paypal s’est installé récemment au Maroc. D’autres grandes structures vont certainement suivre. Je pense que ce développement aura lieu aussi dans d’autres secteurs d’activités. Selon vous, existe-il des opportunités outsourcing au Maroc ? Absolument, un projet d’outsourcing pourrait porter ses fruits ici. Les call-centers innombrables qui ont été récemment créés dans les grandes villes du Royaume le justifient. En effet, le changement démographique et le manque croissant de personnel spécialisé en Allemagne va accélérer la délocalisation de certaines activités vers d’autres pays comme le Maroc.

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59 — janvier 2012


Geschäftsideen für Marokko / Programme création d’entreprise

Case Study Unternehmensgründung in Marokko: Interview mit Herrn Amine Bellamine, CoordiProject SARL CoordiProject S.A.R.L mit Firmensitz in Casablanca (Marokko) ist spezialisiert auf die Projektkoordination zwischen Deutschland und Marokko. CoordiProject bietet Dienstleistungen im Bereich Aviation, Finanzen, IT, Automatisierungstechnik und Erneubare Energien an. Jeder Bereich wird von Spezialisten mit einem deutschen Diplom und Erfahrung im entsprechenden Bereich in den beiden Ländern (Deutschland & Marokko) betreut. Herr Amine Bellamine ist Diplom-Ingenieur Informatik mit Schwerpunkt Wirtschaftsinformatik und nimmt die Position des Geschäftsführers und Projektmanagers bei CoordiProject ein. Wie ist die Idee der Gründung Ihres Unternehmens entstanden? Nach meinem Studium in Deutschland habe ich als Unternehmensberater in der IT-Branche gearbeitet. Durch branchenübergreifende Projekte bei großen und mittelständischen Unternehmen (z.B. Barmer im Gesundheitswesen, Lufthansa Systems in Aviation, Nokia Siemens Network in Telekomunikation, OVAG, ZEAG Energie AG, Lux Energie (Luxembourg), Greenpeace Energie, Stadtwerke Kiel, Stadtwerke Wuppertal, AVU Gevelsberg im Energiebereich, Investment und Helaba Bank im Bankenbereich) konnte ich sehr gute Erfahrungen im nationalen und internationalen Projektmanagement sammeln. Während dieser Zeit war die Rückkehr in die Heimat immer ein großes Ziel für mich. Gleichzeitig bleibt auch Deutschland eine zweite Heimat für mich. Nach verschiedenen Marktstudien in verschiedenen Bereichen, ist es mir gelungen, die Bereiche, in denen es intensive deutsch-marokkanische Zusammenarbeit gibt, eingrenzen zu können. Anschließend habe ich mich entschieden, eine Firma zu gründen, welche die Projektkoordination in diesen Branchen anbietet.

Welche Vorteile bietet der Standort Marokko? Marokko ist das Tor zu Afrika. Viele Investoren und Firmen haben eine Niederlassung ihrer Firma in Marokko gegründet. Seit 2004 hat die marokkanische Wirtschaft einen guten Weg gefunden und wurde von der Finanzkrise nicht sehr stark beeinflusst. Deswegen bleibt Marokko im Moment für ausländische Investoren und Firmen ein attraktives Land und so entstehen laufend neue Projekte. Welche Unterschiede ergeben sich bezüglich der Geschäftsabwicklung in Marokko im Vergleich zu denen in Deutschland? Welche Herausforderungen haben sich hierbei ergeben? In der Projektkoordination muss man verschiedene Aspekte betrachten: Sprache, Mentalität, die Wahrnehmung, die Berücksichtigung von Deadlines, das Know-how in dem Bereich, die Organisation der Arbeit, etc. All diese Aspekte spielen bei der Geschäftsabwicklung eine große Rolle und sie unterscheiden sich von einem Land zum anderen. Die Herausforderung besteht darin, dass man als Projektkoordinator immer einen Mittelweg finden muss, so dass beide Parteien am Ende ein gemeinsames Ziel erreichen, zufrieden sind und sich auf eine weitere Zusammenarbeit freuen. Was sind Ihre Zukunftsambitionen? Meine Ambition ist die Projektkoordination auf andere nordafrikanische Länder auszuweiten. Unseren ersten Auftrag haben wir bereits erhalten. Hierbei handelt es sich um eine deutsche Fluggesellschaft, deren Projekte wir in Tunesien planen und durchführen.

Case Study Création d’entreprise au Maroc : Interview avec M. Amine Bellamine, CoordiProject SARL La société CoordiProject SARL, à Casablanca (Maroc), est spécialisée dans la coordination des projets entre l’Allemagne et le Maroc. CoordiProject offre des services dans le domaine de l’aviation, la finance, les technologies de l’information, la technologie d’automatisation et des énergies renouvelables. Chaque secteur est géré par des experts disposant des diplômes allemands et qui ont acquis une expérience dans le domaine connexe dans les deux pays (l’Allemagne et le Maroc). M. Amine Bellamine est diplômé en ingénierie informatique, spécialisé dans l’informatique de gestion, M. Bellamine assume le poste de Directeur Général et Chef de Projet chez CoordiProject. Comment avez-vous développé l’idée d’entreprise ? Après mes études en Allemagne, j’ai travaillé comme consultant dans le secteur informatique. Grâce à des projets intersectoriels et internationaux dans les grandes et moyennes entreprises (Barmer dans la santé, Lufthansa Systems dans l’aviation, Nokia Siemens Networks dans la Télécommunication, ÖVAG, Zeag Energy Ltd, Lux Energy (Luxembourg), Greenpeace énergie, Stadtwerke Kiel, Stadtwerke Wuppertal, l’UVA Gevelsberg dans l’énergie, iii investment und Helaba Bank dans le service bancaire). J’ai réussi à acquérir une expérience solide dans la gestion de projets nationaux et internationaux. Pendant ce temps, le retour au pays natal était un grand objectif pour moi. Après plusieurs études de marché dans différents domaines, j’ai réussi à définir les secteurs, où il y a une coopération intensive entre l’Allemagne et le Maroc. Puis j’ai décidé de créer une entreprise qui assure la coordination des projets entre l’Allemagne et le Maroc dans les secteurs déjà mentionnés. Quels avantages offre le Maroc ? Le Maroc est la porte vers l’Afrique. Il est, et il reste un pays attrayant pour les investisseurs étrangers. Depuis 2004, l’économie marocaine a trouvé le bon

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chemin vers le succès et n’a pas été gravement touchée par la crise financière comme d’autres pays, cela a donné encore plus de confiance aux investisseurs étrangers pour lancer des nouveaux projets. Quelles différences découlent du déroulement des affaires au Maroc en comparaison à celles en Allemagne ? Quels défis sont apparus à ce sujet ? La coordination du projet exige de prendre en considération plusieurs aspects : la langue, la mentalité, la perception, l’attention aux délais, le savoir-faire, l’organisation du travail et de la culture, etc. Tous ces aspects, qui diffèrent d’un pays à l’autre, ont un rôle très important dans la gestion, la réalisation et l’exécution des projets. Le défi consiste en tant que coordinateur de projet à assurer un équilibre entre les deux parties afin d’arriver et de réaliser l’objectif commun et en réjouissons de poursuivre la coopération. Quelles sont vos projets futures ? Mon ambition est de développer la gestion de projets dans d’autres pays d’Afrique du Nord. A titre d’exemple, nous avons déjà obtenu le premier projet pour une compagnie aérienne allemande en Tunisie.

60 — janvier 2012


Pressestimmen | Rapport presse

Korrespondent Marc Dugge

Marokko verbannt EU-Fischerboote aus seinen Gewässern Marokko macht kurzen Prozess: die Regierung hat Fischerboote aus der Europäischen Union aufgefordert, seine Hoheitsgewässer umgehend zu verlassen. Damit reagiert die Regierung in Rabat auf die Entscheidung des EU-Parlaments, das Fischereiabkommen mit Marokko nicht zu verlängern. Besonders die Kritik der Europäer an der marokkanischen Westsahara-Politik sorgt in Marokko für Ärger. Die Entscheidung sei eine Provokation, so Zakia Driouch, Direktorin für Fischerei im marokkanischen Landwirtschaftsministerium. Daher habe Marokko die Konsequenzen gezogen: ‘‘Die europäische Fangflotte hat seit Mitternacht die marokkanischen Gewässer verlassen – denn es gibt keinen rechtlichen Rahmen mehr für ihre Aktivität. Wir sind jetzt dabei, unsere Partnerschaft mit der Europäischen Union noch einmal umfassend zu überprüfen.“ In Rabat ist man sauer auf das Europäische Parlament. Anders als die EU-Kommission wollte das Parlament das Fischereiabkommen nicht verlängern. Es sei nicht nur zu teuer und führe zur Überfischung, so die SPD-Europaabgeordnete Ulrike Rodust: ‘‘Darüber hinaus gibt es noch die Westsahara-Frage. Ich bin mir sicher, dass wir uns auch hier einig sind: Das Abkommen muss im Einklang mit dem Völkerrecht stehen.“ Das sei bisher aber nicht der Fall, so Rodust. Der Grund: Im Rahmen des Abkommens mit Marokko dürfen die EU-Flotten auch vor der Küste der Westsahara fischen. Und dass obwohl der völkerrechtliche Status des Gebiets noch gar nicht geklärt ist. Außerdem werde die Bevölkerung der Westsahara an den Einnahmen aus der Fischerei nicht ausreichend beteiligt. Das ist nicht der Fall, so Marokkos Fischereidirektorin Zakia Driouch: ‘‘Das wurde alles mit der EU-Fischereikommissarin Maria Damanaki im Dezember 2010 diskutiert. Sie hat mir selbst bestätigt, dass sie Marokkos Haltung schätzt. Ich glaube, sie hat damals gesagt: Ja, das Abkommen hat eine Wirkung in allen Regionen Marokkos.“ Für Marokko ist die Kritik an der Westsahara-Politik ein Affront - und eine Einmischung in die inneren Angelegenheiten. Marokko hat die Westsahara vor 36 Jahren besetzt und betrachtet sie als Staatsgebiet. Die Sahara-Unabhängigkeitsbewegung lobte den Beschluss des EU-Parlaments. Ohne das Abkommen werden nun gut 36 Millionen Euro weniger in die klammen marokkanischen Staatskassen fließen. Ein herber Schlag. Leiden müssen aber auch die spanischen Fischer. Sie betreiben die meisten der rund 120 Boote, die bisher in den marokkanischen Gewässern unterwegs waren. Clara Aguilera, Landwirtschafts- und Fischereiministerin Andalusiens: ‘‘Wir werden nicht nur für die Verlängerung, sondern auch für eine neues Anschlussabkommen kämpfen. Unsere Fischereiflotte in Barbate braucht sie.’’ Zunächst will die spanische Regierung von der EU aber Schadenersatz verlangen.

Marc Dugge, Rabat

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61 — janvier 2012


Pressestimmen | Rapport presse

La RAM dans une zone de turbulences ! Début 2012. La forte concurrence, le tassement du trafic et le renchérissement du pétrole mettront à mal les recettes de la compagnie aérienne qui espère récupérer les premiers fruits du plan de sauvetage début 2013. C’est un Driss Benhima inquiet mais optimiste qui s’est adressé à l’assistance mardi 13 décembre à la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc) à Casablanca. Le PDG de la RAM s’attend à une année 2011 pire que la précédente qui, pour rappel, a enregistré un chiffre d’affaires de 1,7 milliard de dirhams et un résultat net déficitaire de 930 millions de dirhams. Et pour cause, les tarifs ont baissé de 27 % mais en parallèle la rationalisation des coûts déjà entamée par la RAM n’a permis de dégager que 20 % de gain. Benhima a, par la suite, annoncé une baisse de 8 % de l’offre d’hiver de la RAM. Pour les compagnies low cost, il s’agira d’une baisse de 19 % alors que les compagnies régulières augmenteront leur offre de 17 %. « Il y aura un tassement du trafic et une hausse des cours du pétrole. Ce qui est inquiétant, c’est qu’on observe un dérèglement des marchés. Quand le trafic augmente, les cours du pétrole augmentent. Or actuellement, le trafic ne cesse de baisser et les cours du pétrole sont sur une tendance haussière ! », s’inquiète Benhima avant d’ajouter : « Je peux vous dire que la crise n’est pas encore terminée ; le début de l’année sera difficile pour nous. Et si reprise il y aura, elle ne verra le jour qu’à fin 2012 ». Et ce n’est pas que Benhima qui tire la sonnette d’alarme sur la situation d’un secteur de l’aviation civile qui virera certainement dans le rouge en 2012. Tout récemment, à Marrakech, le DG de l’IATA (Association internationale du transport aérien), Tony Tyler, nous a fait part des prémices d’une dépression inévitable pour le secteur aérien. « L’arrivée des compagnies low-cost a chamboulé la donne. Nous devons changer de stratégie et nous adapter à ce nouvel environnement très concurrentiel. Des compagnies ont jeté l’éponge, d’autres se restructurent et la crise risque de se prolonger en 2012 », a-t-il déclaré. Et l’Europe n’est pas en reste de ces chamboulements. A en croire Ulrich Schulte-Strathaus, secrétaire général de l’AEA (Association des compagnies aériennes européennes), l’Europe doit se préparer au pire en 2012. « L’année 2012 sera très difficile pour les compagnies aériennes européennes. Face à la compétitivité très accrue des compagnies low-cost et une Europe qui rentrera en récession, nous nous attendons à des pertes de 1 à 2 milliards d’euros l’année prochaine », nous avait confié Ulrich, début décembre 2011, lors d’une visite au siège de la RAM (Royal Air Maroc) pour la signature d’un accord stratégique avec la RAM. Ceci-dit, revenons au cas de la compagnie aérienne marocaine et à la rencontre qu’avait organisé son PDG à la CGEM. Avant de dresser la feuille de route de la RAM pour les années à venir, Benhima a préféré revenir sur les causes qui ont mis à mal la compagnie aérienne. Tout d’abord, la forte concurrence des compagnies low cost. En effet, l’offre en sièges des opérateurs low cost sur le Maroc est passée de 550 000 sièges, en 2006, à plus de 7 millions de sièges en 2010. Leur présence a ainsi été multipliée par 12 entre 2006 et 2010. Cette situation a entraîné une baisse des tarifs qui ont chuté

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de 26 % entre 2003 et 2010. Cette tendance baissière des prix concerne également le Handling qui est désormais ouvert à la concurrence. Résultat : la RAM a enregistré un déficit de 57 millions de dirhams sur ce service. Sur un autre registre, le PDG de la RAM est revenu sur une ambiguïté qui durait pendant des années. «  RAM fonctionne – et c’est un paradoxe – avec des impératifs d’efficacité économique mais aussi des finalités d’intérêt général au service de l’État et de la collectivité, avec des missions de service public. La compagnie assure ainsi un réseau de lignes intérieures déficitaires », a-t-il souligné. Toutefois, le contrat-programme signé récemment avec l’État autorise la RAM à procéder à la fermeture de certaines lignes jugées déficitaires, notamment les lignes domestiques, pour lesquelles – d’ailleurs – la RAM ne percevait aucune subvention. Ceci dit, le ciel sera plus clair pour la RAM à partir de 2013. Ceci grâce au contrat-programme qui permettra à la compagnie aérienne de lancer un plan de rationalisation interne comprenant plusieurs mesures, nous promet Benhima. Ces mesures s’articulent autour de l’optimisation du réseau et l’amélioration de la productivité de la flotte ainsi que la réduction des charges de plus de 1 milliard de dirhams, à travers la réduction de la masse salariale grâce à un plan social qui prévoit le départ volontaire de 1 500 personnes, entre 2011 et 2013. Sur ce point, « au 12 décembre 2011, sur les 1 560 départs prévus, 1 087 départs ont été acceptés, dont 790 sont déjà effectifs. Les autres devant s’étaler sur les semaines qui viennent  », nous fait savoir la RAM. En plus du plan social, il y aura une réduction des coûts opérationnels, notamment à travers la poursuite du programme d’optimisation de la consommation de carburant, le développement des activités de commercialisation et l’optimisation de l’implantation commerciale de la compagnie. « Il s’agit d’un véritable bouleversement des fondamentaux et d’une remise en cause de l’ADN de l’entreprise », conclut Benhima qui a confié qu’en début 2012, une réorganisation de la RAM sera effectuée avec une réduction considérable du nombre de directeurs. De même, un nouveau règlement des achats verra le jour et les systèmes d’informations de la compagnie seront optimisés. Mohamed Amine Hafidi Publié le : 15 décembre 2011 au quotidien Le Soir Echos www.lesoir-echos.com

62 — janvier 2012


Pressestimmen | Rapport presse

Akhfenir, entre océan et désert Bien des fois, en ces temps agités par des crises financières pour les uns et des « printemps » pour les autres, la beauté est tapie au loin et mérite l’évasion pour être vue et vécue, celle d’Akhfenir en est une. Ce village, que dis-je, ces quelques modestes maisons rouge-terre qui entourent une épicerie dont les produits non rien d’oiseux, est un lieu où les vies laissées derrière ses visiteurs se transforment en souvenirs à peine crédibles, car la vérité est ailleurs, elle est ici, entre océan et désert. Pour s’y rendre, rien de plus simple, toujours droit devant, cap sur le Sud-Ouest du Maroc. Depuis Tanger, il faut emprunter la récente autoroute jusqu’à Agadir, puis la route nationale 1 (N1) jusqu’à Tan-Tan et enfin la P41 jusqu’à la magie. Il faut compter environ 440 kilomètres entre Agadir et Akhfenir, 440 kilomètres d’un paysage sans cesse et sensationnellement remanié. Grands espaces arides et désolés ; falaises majestueuses faisant bloc contre les incessants assauts de l’atlantique ; dunes esseulées trônant sur une rocaille couverte ou dénudée selon l’humeur du vent et enfin, sable et eau et eau et sable, voilà le ou plutôt les tableaux. Ce trajet est taillé dans la pierre, de son état le plus solide à ses graines les plus fines, au fur et à mesure qu’on roule, les cailloux maigrissent jusqu’à devenir sable, d’une couleur or et écume. L’ordre est granulométriquement descendant, le reg devient erg, et Akhfenir en est la frontière. Ca y est, on y est, l’océan est votre droite, le Sahara est votre gauche ; la terre est votre dessous, la paix est votre dessus ; la route est votre devant, le passé est votre derrière. Deux déserts se font face, se défient dans un respect millénaire, ils étendent leurs étendues telles des armes protectrices et dangereuses à la fois, ils se parlent presque. A la basse profonde du bruit des vagues répond le soprano léger du sifflement des dunes, une mélodie silencieuse, sans mots ni pensées, une symphonie élémentaire, une thérapie sonore. Ames sensible ne pas s’abstenir, il suffit de tendre le cœur et l’oreille afin tout saisir. On y est donc, à Akhfenir, petit village de pêcheurs avec peu de montres mais beaucoup de temps. De prime à bord, les yeux d’un citadin percevront ici, tout mouvement lent et répétitif, mais, ne serait-ce pas là la vrai vitesse du monde ? Ici, l’action n’est ni lambine ni récidiviste, elle est ce qu’elle doit être, un maillon de la vie, elle n’est même pas lié au temps comme les visiteurs, lui aussi est juste de passage. En effet, Akhfenir est plus une étape qu’une destination, beaucoup de routards et caravaniers des temps modernes (dont une grande partie d’allemands) qui se dirige en Afrique noire, y passent la nuit. Quelques auberges au confort saharien ont récemment vu le jour au environ du village. Tenues par des occidentaux que cette terre et ces eaux ont retenus, ces gites sont de véritables lieux d’échanges. Certes, les rencontres sont moins fréquentes dans le désert qu’en milieu urbain, mais ils sont beaucoup plus riches et joyeuses. Chaque étranger de passage partage ses longs voyages passés et à venir autour d’un feu dansant, la philosophie et la culture sont l’unique monnaie d’échange. Le romancier français Jean Cayrol ne s’y est donc pas trompé, il est vrai qu’« un désert, c’est bien fait pour se rencontrer ». Toutefois, le moment le plus intense sur le plan spirituel, se vit dans une solitude solidaire. A vrai dire, il s’agit de deux moments, le lever et le coucher du soleil, ici la naine jaune dort et se réveille en un seul feu, les aurores y sont vierges et les crépuscules épurés, tous unis dans une discrète beauté. Mis à part la méditation et l’émerveillement, rien d’autre à faire, enfin si, la pêche à la ligne. L’océan est infiniment généreux, à en croire les locaux, il y a autant de poissons sous ces eaux sacrées que de graines de sables sur ces terres sacrées, la pêche par ici n’est pas une question de patience mais de vigilance tant les touches sont fréquentes. Voilà, les mots s’arrêtent ici mais la route continue, Akhfenir n’est qu’une infime partie de la majesté du Sahara marocain, il vient juste de vous ouvrir ses bras, dans ce petit village. Ainsi, le chemin s’achève comme il avait débuté, droit devant nous, toujours plus profond dans le sud, vers une sage quête qui échappe à la ville et à la vie. Aller, bonne route. Soufiane Chakkouche

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63 — janvier 2012


Pressestimmen | Rapport presse

Transport aérien

Liste noire de compagnies aériennes dans l’UE, les dessous d’un bannissement L’année 2011 va battre les records, en termes de sécurité et de sûreté aérienne, si elle se termine avec le chiffre « bas » de 486 morts dans les 22 accidents et crashs, enregistrés du 1 er janvier au 30 novembre par l’IATA. Néanmoins, l’Union Européenne maintient une liste noire de 273 compagnies aériennes, de 21 pays, majoritairement d’Afrique. Avec un trafic aérien qui tourne autour de 5 % du mouvement mondial, l’Afrique n’arrive toujours pas à se départir de cette étiquette de continent le plus dangereux. Jusqu’à très récemment on y a recensé 25 à 30 % de la totalité des accidents. Toutefois, avec les bons chiffres de 2011 rapportés par Gunther Matschnigg, Vice-président de l’IATA chargé de la sécurité, de telles proportions n’ont rien à voir dans les seuls 22 accidents comptabilisés à travers le monde. Mais ceux qui veulent aller trop vite en besogne sont vite rappelés à l’ordre par nombre d’observateurs qui voient dans cette amélioration de la sécurité, la mise en place des listes noires similaires à celle établie par l’Union Européenne (UE), et régulièrement mise à jour. Il est vrai que comparés aux années 2005, particulièrement catastrophique en Afrique avec près de 300 morts dans des accidents au Soudan, au Congo, en Guinée équatoriale, au Nigéria (224 morts), en Tanzanie, … 2009 (685 morts au niveau mondial) et 2010 (786 morts à l’international), cette année est en train d’afficher une amélioration sensible. Cette progression conforte la Commission Européenne dans sa démarche d’établissement d’une liste noire des compagnies aériennes. La dernière mise à jour (18ème) de cette liste des compagnies aériennes interdites dans l’UE a eu lieu le 21 novembre 2011. Elle vient remplacer la liste précédente établie en avril 2011. Pour mémoire, la Commission établit 2 listes, une première qui comprend toutes les compagnies aériennes dont l’exploitation est interdite dans l’espace aérien de l’UE (liste A) et une seconde (liste B) pour celles dont l’exploitation n’y est autorisée que dans certaines conditions. Cette décision, qui s’applique à toutes les compagnies, vise à garantir qu’elles exercent leurs activités selon les critères de sécurité les plus élevés. Pas de compromis sur la sécurité Relativement à la liste A, pour 20 pays, tous les transporteurs aériens, soit 273 au total, font l’objet d’une interdiction totale d’exploitation. Il s’agit de, par ordre alphabétique, l’Afghanistan, l’Angola (excepté Taag Airlines soumis à des conditions et restriction d’exploitation), le Bénin, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, Djibouti, la Guinée Equatoriale, le Gabon (à l’exception de 3 transporteurs qui sont soumis à des conditions et à des restrictions d’exploitation), l’Indonésie (à l’exception de 6 transporteurs), du Kazakhstan (à l’exception d’un transporteur qui est soumis à des conditions et à des restrictions d’exploitation), à la République Kirghize, du Liberia, de la Mauritanie, du Mozambique, des Philippines, de la Sierra Leone, de Sao Tomé-et-Principe, du Soudan, du Swaziland et de la Zambie. A noter que 4 transporteurs continuent de figurer sur cette liste à titre individuel, à savoir Blue Wing Airlines (Suriname), Meridian Airways (Ghana), Rollins Air (Honduras) et Silverback Cargo Freighters (Rwanda). Bilatéral —

Dans la liste B, qui impose des restrictions d’exploitation, on retrouve des structures, telles que Afrijet du Gabon, Gabon Airlines, Airlift International Ltd du Ghana, Air Madagascar, Air Services des îles Comores, pour lesquelles toute la flotte est autorisée sauf un certain nombre et type d’appareils. En faisant ce listing, la Commission Européenne entend mettre en avant l’efficacité des normes de sécurité aérienne appliquées en Europe. Dans cette démarche aucun compromis n’est accepté, vu que la sécurité demeure la priorité absolue, comme l’a souligné naguère, Siim Kallas, Vice-président de la Commission chargé des transports. Récemment, ce dernier n’a pas manqué de souligner la bonne volonté de la Commission Européenne pour aider les compagnies bannies à renforcer leurs capacités techniques et administratives afin de surmonter toute difficulté éventuelle dans le domaine de la sécurité. La sécurité à bras le corps De toutes les façons, partant du constat que la sécurité pure et parfaite reste utopique, les autorités de l’aviation civile des Etats membres de la Communauté Européenne mentionnent clairement dans un avertissement juridique qui figure sur le site http://ec.europa.eu/ transport/air-ban/list_fr.htm que : « …compte tenu du caractère aléatoire de ces inspections, il n’est pas possible de contrôler tous les avions qui atterrissent à chaque aéroport de la Communauté. Le fait qu’une compagnie aérienne ne figure pas sur la liste communautaire ne signifie donc pas automatiquement qu’elle respecte les normes de sécurité applicables ». Le combat des africains dans le chantier de la sécurité ne fait pas de doute et va dans ce sens. Pas plus tard que jeudi 15 décembre à Dakar, Boubacar Camara, Secrétaire Général du Ministère sénégalais de la Coopération Internationale, des Transports Aériens, des Infrastructures et de l’Energie, a salué, au cours de la 121 ème session du conseil d’administration de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), les mesures prises par l’agence pour « asseoir, au sein du personnel, la culture de la sécurité avec le Système de management de la sécurité (Sms) ». Daouda MBaye

64 — janvier 2012


Auf einen Minztee mit... Herrn Abdelmoughit Bouayad Präsident der AHK Marokko und Vorstandsmitglied bei MARBAR S.A.

Herr Bouayad hat Ingenieurwesen / Maschinenbau an der Technischen Universität Chemnitz (damals TH/TU Karl-MarxStadt) studiert. Im Jahre 1967 kam er zurück nach Marokko und war zunächst in einer deutsch-marokkanischen Gesellschaft als Betriebsingenieur tätig. 1972 trat er in die Hafenbehörde ein und war sieben Jahre lang an der Einführung und dem Aufbau des Containerumschlags an den Häfen von Marokko beteiligt. Zwischendurch nahm er an der ISCAE (Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises) an einem Managementkurs für Fortgeschrittene teil und erlangte 1975 als einer der Ersten das Diplom CSG (Cycle Supérieur de Gestion). 1981 nahm seine Karriere eine Wende, als er für die Firmengruppe Marbar S.A. tätig wurde. Inzwischen ist er bis zum Vorstandsmitglied und Aktionär aufgestiegen. Seit 2008 nimmt er die Position als Präsident der AHK Marokko wahr.

MARBAR ist mit seinen Tochterfirmen in verschiedensten Branchen tätig, u.a. Chemie, Logistik, Baugewerbe, Reisen. Können Sie die Aktivitäten der Tochterunternehmen kurz zusammenfassen? Wo sind hier die Synergien? Die Firma Marbar ist 1968 durch die Marokkanisierung des Tertiären Sektors aus der englischen Firma Barber entstanden. Marokkanisches Kapital sollte in die Unternehmen einfließen und marokkanische Geschäftsleute sollten am Management beteiligt werden. Wir hatten eine Schiffsagentur mit mehreren Zweigstellen an allen wichtigsten Häfen Marokkos, von Nador über Tanger bis Agadir und waren bis 2002/2003 sehr aktiv auf diesem Gebiet. Seit einigen Jahren haben wir uns dennoch aus allen maritimen Aktivitäten zurückgezogen. In diesem Zusammenhang haben wir lediglich die Aktivität der Entzollung und Logistik beibehalten, wo wir nicht nur einen bedeutenden Namen haben, sondern auch eine Entwicklung anstreben. Der Chemiekonzern ICI (Imperial Chemical Industries) hat sich in den 70er Jahren im Zuge der Marokkanisierung für Marbar als Generalvertreter entschieden und so ist der Bereich Chemie hinzugekommen. Er beinhaltet sowohl Schädlingsbekämpfungsmittel als auch Stoffe für die Industriechemie. In den 80er Jahren haben wir dann noch eine Firma mit ehemals ’’Lafarge Nouveaux Matériaux“ gegründet, die mit Spezialprodukten für die Beton- und Bauindustrie handelte. Hier haben wir drei Fertigungsbetriebe in Marokko aufgebaut. Seit vielen Jahren betreiben wir darüber hinaus eine Reiseagentur. Seit den 90er Jahren haben wir alle Aktivitäten gesplittet und jeweils in eine eigene Firma übertragen. Bis auf die Reiseagentur und die Partnergesellschaft für die Bauindustrie, werden die einzelnen Firmen unter dem gleichen Namen – Marbar – in einer Holding zusammengefasst. Die unterschiedlichen Aktivitäten des Unternehmens sind im Laufe der Zeit so entstanden. Jetzt sind sie jedoch relativ unabhängig , meist in Form einer S.A. tätig, was ihre Transparenz erhöht und ihre Angleichung an nationale und internationale Standards erforderlich macht. Wir haben aktuell ca. 160 permanente Mitarbeiter. Inwiefern ist das Unternehmen bereits in Deutschland aktiv bzw. wie sind aktuell die Beziehungen mit Deutschland? Das Unternehmen wurde bereits Mitglied bei der Auslandshandelskammer, als wir die Reederei und Schiffsagentur betrieben haben. Wir hatten u.a. Beziehungen zu namhaften deutschen Reedereien wie Condor und Hapag Lloyd. Aber heute haben wir leider nur wenige Geschäfte mit deutschen Unternehmen. Während der Marokkanisierung brauchten ausländische Unternehmen einen lokalen, marokkanischen Partner, mit dem Sie vor Ort arbeiteten. Heute ist dies nicht mehr der Fall. Wir sind hier jedoch immer offen für neue Partnerschaften, besonders im Zuge der Entwicklung der erneuerbaren Energien. Bilatéral —

65 — janvier 2012


die Frage, wie sie die Wahlversprechen umsetzen will. Ich denke dabei speziell an die Erhöhung des Mindestlohnes (SMIG), der Reduktion der Unternehmenssteuern oder der Investitionen für Bildung und Gesundheit. Sie werden es aufgrund der aktuellen internationalen Krise schwer haben. Marokko kann nicht wie bei der vorhergehenden Krise verschont bleiben, da es Teil eines weltweiten Wirtschaftssystems ist. Wenn die Kaufkraft in Europa sinkt, dann erhält Marokko hier weniger Aufträge und weniger Touristen. Warten wir es ab, wie die Koalitionsverhandlungen mit den anderen Parteien verlaufen, welche Parteien beteiligt sein und welche in die Opposition gehen werden. Von der Zusammenstellung der neuen Regierung unter der Führung der ersten Kraft PJD hängt die Umsetzung des Programms ab und inwieweit die Erwartungen der marokkanischen Bevölkerung erfüllt werden. Wie schätzen Sie den aktuellen Stand der deutschmarokkanischen Wirtschaftsbeziehungen ein? Manche deutsche Investoren begreifen noch nicht, dass Marokko ein offenes Land ist, in dem es große Potenziale gibt. Die Botschaften in Deutschland und Marokko und die AHK tragen dazu bei, das Interesse an Marokko zu wecken und zu vertiefen. Der Investor sucht nicht nur wirtschaftliche Aspekte, sondern auch Partner vor Ort, die bei der Umsetzung der Geschäftsstrategie entsprechend der lokal spezifischen Gegebenheiten maßgeblich mitwirken. Wie man sagt: ‘‘Wer sucht, der findet“. Die Nähe zu Europa ist hier von Vorteil. Es ist nicht zu verleugnen, dass es hier und da einige Enttäuschungen bei der Partnersuche gab. Dennoch ist die Attraktivität von Marokko noch nicht dort, wo sie sein müsste. Es gibt noch viel zu tun. Ich denke da speziell an die Justizreform, Fiskalreform, Bereitstellung von spezifischen Grundstücken und qualifizierten Arbeitskräften. Die Liste ist noch lang. Marokko hat den Status eines privilegierten Partners mit der Europäischen Union. Da sind einige Voraussetzungen beiderseits zu erfüllen. Was glauben Sie wie sich Marokko in den nächsten Jahren entwickeln wird, insbesondere im Hinblick auf die gerade abgehaltenen Parlamentswahlen? Was denken Sie über das Ergebnis? Marokko hat sehr viele Fortschritte gemacht, was die Modernisierung und Demokratisierung betrifft. Ich habe das sehr kritisch beobachtet und freue mich darüber, dass es hier im Zuge der Ereignisse des Arabischen Frühlings und der Bewegung des 20. Februars eine Entwicklung gibt. Die Signale wurden rechtzeitig aufgegriffen und in einen neuen Prozess umgesetzt. Seit Juli haben wir eine neue Verfassung, der Prozess wird nun also konkreter. In Bezug auf die Wahlen ist es zuerst einmal eine gute Sache, dass die Beteiligung bei 45 % lag, im Vergleich zu 38 % bei den Wahlen 2007. Hier besteht also mehr Interesse von Seiten der Bevölkerung. Zweitens hat die Wahl mit Transparenz stattgefunden, was auch durch die vielen nationalen und internationalen Wahlbeobachter bestätigt wurde. Die PJD (Partei für Gerechtigkeit und Entwicklung, Anm. d. Red.) bekommt nun die Chance, zu zeigen, was sie kann. Es stellt sich

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Sie sind seit drei Jahren Präsident der AHK Marokko und waren vorher bereits mehrere Jahre Vizepräsident. Wie sind Sie zum Amt des Präsidenten der AHK gekommen? Bereits bei der ersten Gründungsversammlung der AHK war ich anwesend und als ich gefragt wurde, ob ich das Amt des Vizepräsidenten übernehmen möchte, habe ich ohne Zögern zugesagt. Ich mache die Arbeit sehr gerne und mit von mir gewohnter Gründlichkeit. Wie beurteilen Sie die Entwicklung der AHK Marokko in den letzten Jahren? Wir haben in den letzten Jahren insgesamt einen fühlbaren Fortschritt erzielt und sind heute präsenter. Die Mitarbeiter haben viel geleistet, aber auch durch die allgemeine Entwicklung rückt Marokko immer mehr ins Interessensfeld der Investoren und der offiziellen Stellen, wie der Ministerien, die mit Delegationen nach Marokko kommen. Der vorherige Botschafter Herr Dr. Klemm und der ehemalige marokkanische Botschafter in Berlin, Herr Bouhlal, haben auch einen großen Beitrag dazu geleistet, dass Marokko mehr Aufmerksamkeit erhält. Wir hatten viele Besuche durch Minister und Staatssekretäre. Ich würde mir jedoch mehr Engagement der Mitglieder wünschen. Eine Handelskammer lebt vom Interesse der eigenen Mitglieder. Ich habe mich darüber gefreut, dass es beim Déjeuner-débat am 25.10.2011 und bei der Windenergiekonferenz am 15.11.2011 viele Interessenten gab. Wie ist Ihre persönliche Beziehung zu Deutschland? Ich habe eine sehr gute Beziehung zu Deutschland, da ich bereits im Alter von 18 Jahren Marokko verlassen und einen großen Teil meiner Ausbildung in Deutschland genossen habe. Knapp sieben Jahre lang in einem für die Prägung so sehr wichtigen Lebensabschnitt eines jungen Menschen habe ich in Deutschland verbracht. Auch durch meine Arbeit bei der gemischten deutschmarokkanischen Gesellschaft habe ich gute Beziehungen nach Deutschland beibehalten und pflegen können. Nicht nur aufgrund der Tatsache, dass ich seit 1966 sehr glücklich mit einer deutschen Frau verheiratet bin, ist Deutschland für mich noch heute eine zweite Heimat.

66 — janvier 2012


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67 — janvier 2012


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