Doc Villa Thalgo et Les Fraises Sauvages.
LE MAGAZINE DES DÉCIDEURS spa l beauté l bien-être l santé N°75 l OCTOBRE 2021 l 9$
Photos : M. Mélot
1ère marque de soin certifiée Bio, pour enfants en Spas et Instituts.
NOUS Y SOMMES ! VILLAGE SPA / STAND N°50 Venez assister à notre conférénce, dimanche 10 octobre à 13h30 :
« Comment mettre en place une carte de soins pour enfant ? »
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SOMMAIRE OCTOBRE 2021 1 5 6 12 16 20 26 32 40 44 49 50 54 58 60 62 64 66
Couverture. Photo Villa Thalgo et Les Fraises Sauvages. Édito. Un si beau métier...
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Par Doriane FRÈRE.
Faut-il imaginer des spas sans spa praticiennes ? Par Florence KOWALSKI.
J’ai testé les soins du visage en spa. Par Galya ORTEGA.
Spa création.
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Le spa d’un hôtel mythique à Nîmes. Corinne Dray, la passion de réussir… différemment. Par Laure JEANDEMANGE.
Spa soins. Vous aimez les problèmes ? Créez un spa dans votre hôtel ! Par Lionel VINCIGUERRA et Mike BLACKMANN.
Le spa dans un camping haut de gamme. par Michèle de LATTRE.
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ABONNEZ-VOUS ! Spa thermalisme. Tout savoir sur le stress. Se renouveler… toujours. Par Laure JEANDEMANGE.
Spa thalasso. Vive la nature ! Spa actualités. Spa nouveautés.
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Lisser et raffermir pour rajeunir
Deux nouveautés anti-âge pour booster votre spa à la rentrée : un sérum et un masque en tissu Fermeté Répondez aux attentes de votre clientèle la plus exigeante en terme d’efficacité et de naturalité avec nos deux nouveautés anti-âge aux actifs objectivés : un extrait breveté à base d’acide hyaluronique à l’efficacité prouvée sur l’élasticité cutanée et un actif marin anti-rides et lissant scientifiquement objectivé. Le sérum fermeté Opérance® contient aussi de l’hydrolat de rose bio aux vertus hydratantes reconnues. Le masque en tissu est en coton biologique 100% recyclable et biodegradable. Il est imprégné d’une lotion bio à l’aloe vera bio hydratant et à la guimauve bio apaisante. Vos clientes apprécieront aussi les parfums délicats de ces deux produits pour l’efficacité et le plaisir de poursuivre les bienfaits du soin cabine à la maison.
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Publié par la Société d’Édition Les Nouvelles Esthétiques Direction Rédaction Publicité 7 avenue Stéphane Mallarmé - 75017 Paris Tél. 01 43 80 06 47 www.spa-de-beaute.fr
Directrice de la publication Isabelle Pierantoni Rédactrice en chef Laure Jeandemange Rédactrice Michèle de Lattre Directrice commerciale Congrès Cécile Klajer Publicité Yolande Martorana Suivi technique Congrès et publicité Héloïse Mongin Comptabilité Delphine Lebreton Maquette Farid Messaoudi Impression Jiménez Godoy, S.A. Crta. de Alicante Km 3 30160 Murcia, Espagne Tél. +34 968 85 04 00 ISSN 24315176 © «Les Nouvelles Esthétiques – Spa de Beauté»
Prix de l’abonnement France métropolitaine (11 numéros) : 28 € Règlement : chèque bancaire – carte bleue La reproduction même partielle des articles et des documents qui figurent dans ce magazine est interdite. Les manuscrits et les photos envoyés à notre journal ne sont pas rendus, sauf accord préalable avec la direction. Les articles que nous publions dans Spa de Beauté sont la propriété de notre journal qui peut en disposer à sa guise.
Un si beau métier… Depuis le 15 août dernier, l’Afghanistan, pays du MoyenOrient, est tombé aux mains des Talibans. Ces derniers contrôlent désormais la quasi-totalité du territoire et imposent aux femmes la loi islamique, de la façon la plus radicale qui soit. Cet événement engendre la régression progressive des droits des femmes dans le pays. À peine les insurgés étaient-ils entrés sur le territoire, que les Afghanes frémissaient à l’idée de vivre une suppression de leurs droits. Les affiches ou encore photos de femmes dans les rues ont été arrachées ou repeintes. Pour se déplacer, la burqa est de rigueur. Certaines professions sont menacées, et particulièrement celles ayant attrait à la beauté, au bien-être, à la mise en valeur de la femme. En Afghanistan, les instituts de beauté et les spas occupent une place prépondérante pour toutes les femmes. C’est un lieu de refuge, elles y viennent pour se protéger du regard des hommes et prendre soin d’elles. La spa praticienne a donc un très grand rôle pour la population féminine dans ce pays. En raison des répressions talibanes, ce métier risque de disparaître. Alors, il faut que vous ayez conscience de son importance, de votre rôle et de la chance que vous avez de pouvoir l’exercer librement. Vos clients ne vous le disent peut-être pas toujours mais vous, spa praticiennes, êtes de réelles confidentes et le spa est leur bulle. Vous exercez un métier magnifique qui met en valeur vos clients et clientes, et qui leur apporte confiance au quotidien Soyez-en tous fièr !
Doriane FRÈRE
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FAUT-IL IMAGINER DES SPAS SANS SPA PRATICIENNES ? par Florence KOWALSKI, Spaboosting, Yog’nVibes
Aujourd’hui, les spa praticiennes compétentes et motivées sont devenues une denrée tellement rare qu’il est urgent de renforcer l’attractivité du métier.
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1er septembre 2028 : j’ai rendez-vous pour un massage relaxant au spa qui vient d’ouvrir à côté de chez moi. Je m’imagine déjà allongée sur la table de soins, à ressentir les avant-bras et les mains de ma praticienne sur moi le temps d’un soin. Je suis accueillie par une réceptionniste qui m’installe en cabine et m’annonce que ma praticienne… est en fait un robot qu’elle va programmer et qui va reproduire à la manœuvre près le massage relaxant que m’aurait proposé une praticienne… Fiction ? Aujourd’hui oui, mais les spa praticiennes compétentes et motivées sont devenues une denrée tellement rare qu’il est urgent d’inverser la tendance et de renforcer l’attractivité de ce métier pour ne pas en arriver là. Comment en est-on arrivé là ? Et comment y remédier ? Décryptage.
UN CONSTAT ALARMANT : DES POSTES EN PERMANENCE NON POURVUS «Recherche spa praticien (ne) pour une saison d’été, 42h, poste nourri, blanchi, logé sur place, 2000 € bruts par mois». Cette annonce proposée par un établissement hôtelier haut de gamme est restée en ligne 8 semaines, 4 semaines avant l’ouverture, 4 semaines post ouverture. Résultat : une candidature non pertinente (personne non formée au massage mais souhaitant faire une saison sur place) et une vague demande d’information via Messenger suivie d’une réponse immédiate de l’employeur, suivie de cinq longues journées sans réponse de la pseudo-postulante, finalement suivies
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d’un laconique message annonçant que «Finalement (elle) ne donnait pas suite…». Vous vous direz peut-être que ça sent le vécu ? Oui, vous avez raison, je l’ai personnellement expérimenté cet été dans le cadre d’une mission réalisée pour un établissement pourtant exceptionnel par son cadre et sa situation…
Recherche spa praticienne désespérément… Une de mes collègues spa manager sur Aix-les-Bains postait même, début de saison sur LinkedIn, un plaidoyer pour notre profession en expliquant qu’elle ne pouvait même pas appeler sa recherche de praticien (ne) s un recrutement. En effet, elle n’avait pas le loisir de choisir qui que ce soit puisqu’elle n’avait tout simplement aucune candidature en dépit de conditions objectivement intéressantes (elle offrait même un 13ème mois en plus d’un logement seule…).
Tous les spas sont concernés Vous me direz peut-être que cela ne concerne que des spas saisonniers ? Et pourtant, une ancienne cliente, spa directrice d’un des plus beaux spas urbains de Haute-Savoie, m’expliquait qu’en dépit de propositions de postes en CDI, avec des journées limitées à quatre heures de massages par jour, une pause obligatoire tous les deux massages, des repas appréciés par tout le personnel, elle n’arrivait pas à recruter et stabiliser ses équipes… Or, nous le savons tous, des équipes stables, c’est l’assurance d’optimiser son chiffre d’affaires et d’assurer une continuité dans la qualité des soins et l’expérience client.
Même les plus réputés… Vous avez encore des doutes ? Connectez-vous sur les sites d’offres d’emplois spécialisés et vous constaterez les offres restant à pourvoir de longues semaines et sans cesse prolongées, même dans des établissements de renom où les spa praticiennes se pressaient encore il y a peu pour acquérir une expérience dans un établis-
sement prestigieux… Postes non pourvus des saisons entières, turn-over élevé sur des postes en CDI, arrêts de travail… Concrètement, comment expliquer cette situation qui ne fait qu’empirer et surtout, que nous soyons spa managers, directeurs/directrices d’hôtels, responsables de centre de bien-être, quelles sont les clés pour enrayer cette tendance ?
CLÉ N°1 – PRENDRE CONSCIENCE DE LA PÉNIBILITÉ DU MÉTIER DE SPA PRATICIENNE Non, le métier de praticienne spa n’est pas un métier comme les autres ! Les managers issues de la cabine comme nous désignons traditionnellement la pratique des soins ou celles qui en viennent, et qui y retournent régulièrement pour pallier les défections du jour et le manque de ressources quasi-permanent dans certains établissements, le savent bien ! Au sein du référentiel des métiers de l’hôtellerie, la pénibilité de celui de spa praticienne ne cesse d’augmenter.
La pause toilette Quand les soins s’enchaînent, la pause toilette est possible à condition que les wc ne soient pas trop éloignés du spa (ce qui peut arriver quand les toilettes des clients sont interdites aux collaborateurs…) et, idéalement, que vous soyez en duo pour que votre collègue puisse refaire votre lit de soin pendant que vous vous absentez en courant. Boire un verre d’eau Boire régulièrement est quasiment la seule action que l’on peut s’autoriser parce que nous savons toutes qu’on peut très vite se blesser si on ne compense pas assez les pertes hydriques liées à la température et à l’activité de massage elle-même qui, on le sait, peut être très intense.
Non, le métier de spa praticienne n’est pas un métier comme les autres
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Pourquoi est-ce un métier pénible ?
Photo Andrey Kiselev.
Seule et concentrée D’abord parce que quand on masse, on est seule, dans le noir, souvent dans la chaleur, à répéter régulièrement les mêmes gestes, à devoir être présente par l’intention pour son client (difficile de s’évader), à «surveiller» même mentalement l’heure pour respecter la durée du soin….
Bienveillance et exigence des clients Il semblerait même que les clients en soient de plus en plus conscients puisque eux-mêmes posent de plus en plus la question : «Mais comment faites-vous pour enchaîner les soins ?». Une considération louable mais qui reste une piètre consolation car, logiquement, ils attendent quand même de la spa praticienne un massage de qualité, au rythme souhaité, à la pression souhaitée…
Hôteliers cherchent spa praticiennes !
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J’AI TESTÉ LES SOINS DU VISAGE EN SPA
par Galya ORTEGA
On se demande parfois si les marques peuvent encore apporter du nouveau en termes de soin aussi bien du côté des produits que des approches de protocoles. Bonne nouvelle : la créativité est au rendez-vous !
L’EXPÉRIENCE MARINE POUR UNE PEAU SUBLIMÉE Je connaissais déjà le Spa Étoile Phytomer rue de Washington à Paris. Je l’avais beaucoup apprécié. Sachant que son nouveau spa ouvrait proche du Trocadero avec la sortie d’une nouvelle gamme de produits, j’ai décidé d’aller le découvrir.
Le spa est aux couleurs de la marque, les murs sont d’un bleu marine très foncé, les meubles sont en bois clair. Les linéaires déploient les produits de cette marque marine aussi efficace que sensorielle. Pour l’occasion, j’avais décidé de découvrir le soin et la gamme «Cyfolia Bio» certifiée Ecocert. L’algue cyfolia est un véritable concentré de lumière pour illuminer les teints les plus ternes et fatigués.
Accueil et présentation
Le soin lui-même
Je téléphone afin de me renseigner et prendre rendez-vous et je reçois le meilleur accueil : disponibilité maximum, des renseignements précis, une écoute bienveillante. Bravo ! Un modèle du genre.
Les étapes du soin sont classiques : rituel d’ouverture avec une respiration parfumée, démaquillage profond avec la «Lotion Démaquillante Tonifiante», puis la «Crème Nettoyante Éclat», moelleuse et veloutée qui fond dans la peau emportant avec elle toutes les impuretés. Et enfin, exfoliation avec une crème Photo Studio Romantic.
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Sur place
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VIVE LA NATURE ! Plus d’un an après le début de la pandémie de Covid-19, Vittel, en partenariat avec IPSOS, a mené une étude pour en connaître les impacts sur les Européens. Il en ressort une soif évidente de nature.
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Plus d’un an après le début de la pandémie de Covid-19, les Européens ont passé moins de temps dans la nature et plus de temps chez eux en raison du confinement et des autres restrictions. Comment cette situation les a-t-ils affectés ? Est-ce que la nature et la vitalité qu’elle procure leur ont manqué ? Quels changements souhaitent-ils mettre en œuvre dans leur vie ? Pour le savoir, Vittel, la marque d’eau minérale naturellement liée à la vitalité et à la nature, a mené en février une enquête dans 4 pays européens, en partenariat avec Ipsos : la France, l’Allemagne, le Belgique et la Suisse.
LES EUROPÉENS ASSOCIENT LEUR VITALITÉ À LA NATURE L’étude souligne que tous les Européens s’accordent sur le rôle essentiel joué par la nature dans tous les aspects de leur vie : santé physique, santé mentale, bien-être général, vie sociale, vie professionnelle, sociabilité et convivialité. Plus encore, la nature est spontanément citée comme étant une source de vitalité pour plus d’1/4 des Européens (28 %) : 22 % des Français, 31 % des Allemands, 30 % des Belges et 28 % des Suisses. Pour résumer, le contact avec la nature est, au-delà d’être important, consubstantiel au fait de vivre et de bien vivre.
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UNE SOIF DE NATURE APRÈS LA COVID-19 Plus d’un an après le début de la pandémie de Covid19, l’étude souligne un sentiment commun à tous : une soif évidente de nature. Très logiquement, ceux qui ont le plus manqué de nature sont les habitants de chaque pays qui ont été moins en contact avec la nature qu’à l’accoutumée : 78 % des Français qui ont été moins en contact avec la nature durant cette période en ont souligné le manque. Il en est de même pour 64 % des Suisses, 63 % des Belges et 56 % des Allemands. De manière plus surprenante, le fait d’avoir passé plus de temps dans la nature va également de pair avec une soif accrue de nature. Ainsi, même les 51 % des Français ayant été davantage en contact avec la nature pendant cette période constatent que la nature leur manque, tout comme 45 % des Suisses, 43 % des Allemands et 37 % des Belges. Cette soif de nature révèle deux principaux facteurs de frustration. Le premier est lié au partage et à la sociabilité : partager des moments dans la nature avec ses proches (amis, famille) fait partie du top 3 de ce qui a le plus manqué aux Européens qui ont été contraints à réduire leur contact avec la nature (69 % des Français). Le deuxième facteur de frustration est sensoriel et concerne par exemple l’impossibilité de contempler l’horizon ou de respirer l’odeur de la nature. Au total, 71 % des Européens affirment que leur santé et leur bien-être ont été affectés par cette situation.
LA NATURE, VITALE POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’ENFANT Alors que les enfants représentent la société de demain, il nous a semblé essentiel d’étudier comment les restrictions liées à la Covid-19 ont pu affecter leur relation avec la nature. Dans l’ensemble, nous avons découvert que les enfants qui ont profité de cette période pour passer du temps en plein air sont les plus susceptibles d’avoir développé un intérêt pour la nature, d’avoir cherché à s’en rapprocher et d’avoir voulu développer leurs connaissances ou leur implication pour le monde qui les entoure. Ils sont également les plus conscients de l’importance de sa préservation. Cela montre à quel point le rapport à la nature est le résultat d’expériences et de sensibilisation. Les enfants privés de nature pendant le confinement s’en sont encore plus éloignés, et la réclament moins. 90 % des enfants qui ont pu se rapprocher de la nature lors des périodes de confinement et de restrictions expriment s’intéresser à la nature, contre 76 % des enfants ayant eu moins de contact avec la nature. Avec la diminution du temps passé en pleine nature, les parents européens ont remarqué plusieurs conséquences négatives sur les comportements de leurs enfants. Elles se traduisent sur leur humeur (48 %), leur motivation à faire leurs devoirs (45 %), leurs relations avec d’autres enfants (45 %), ou encore leur vitalité (43 %). Dans une moindre mesure, mais concernant tout de même un enfant sur trois, leur sommeil (36 %) a également été affecté, tout comme leurs relations au sein de la famille.
LES EUROPÉENS PRÊTS À AGIR POUR LA NATURE Si 2020 a contraint la plupart des Européens à limiter leur contact avec la nature, ils envisagent à l’unanimité de rattraper le temps perdu en 2021 et après. 3/4 (75 %) des Européens souhaitent passer plus de temps dans la nature après la fin de la pandémie, 70 % souhaitent faire des choix de consommation et de mode de vie plus respectueux de la nature et 60 % souhaitent participer à une action collective pour préserver la nature (ils sont 70 % en France). Plutôt que d’accroître simplement le temps passé dans la nature, une grande majorité des Européens envisagent d’avoir une relation plus qualitative avec elle : ils veulent prendre le temps de profiter de la nature (regarder, écouter, se détendre pour 69 %), mais aussi l’intégrer pleinement dans leur routine quotidienne ou hebdoma-
daire (45 % font de longues promenades une à deux fois par semaine). De même, les Européens souhaitent également privilégier la nature pour passer du bon temps : loisirs (65 %), destination pour le week-end (63 %) ou les vacances d’été (62 %). Ce phénomène est encore plus marqué chez les Français : 75 % des 71 % déclarent rechercher un environnement en pleine nature pour leurs vacances Européens d’été. souhaitent Cependant, seul 1/4 des Européens se disent prêts à radicalement changer de vie pour se passer plus rapprocher de la nature (23 % des Français). Nous avons également découvert que les de temps dans Européens considèrent que tous les acteurs la nature de la société ont un rôle à jouer pour protéger la nature : les agriculteurs (91 %), les citoyens-consommateurs (90 %), les autorités (90 %), les gouvernements (83 %), les entreprises et les marques (82 %), les scientifiques (81 %) et les ONG (85 %). De plus, ils considèrent que les choix de consommation et de mode de vie plus respectueux de la nature ont davantage d’impact (70 %) que les actions collectives pour préserver la nature (60 %). Cela prouve qu’ils ne sont plus au stade de « prise de conscience » mais bel et bien prêts à agir. Selon 3/4 des Européens (75 %), la préservation de la nature passe avant tout par une collaboration avec les marques et les entreprises, devant les pouvoirs publics (66 %) et les associations (57 %). S
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