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ÉDITO
Le spa hôtelier, l’éternel apprentissage ? par Florence KOWALSKI 8
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Saison été 2023 : 5 actions simples pour booster votre chiffre d’affaires par Florence KOWALSKI
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Le spa classique sensoriel n’a pas dit son dernier mot par Galya ORTEGA,
18 Spa création
Le Spa du Donjon, un cocon pour les amoureux de la Normandie par Michèle de LATTRE
Parcours de Spa Manager Camille Bertin par Doriane FRÈRE
Spa soins
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48 Spa thermalisme
Le concept bien-être du mois Mon Moment Magique : les plus petits aussi ont besoin de prendre soin d’eux ! par Doriane FRÈRE 46 Vital, le savoir-faire du vrai recyclé par Laure JEANDEMANGE 50
Créer une vraie offre bien-être en hôtellerie sans piscine ? par Florence KOWALSKI
J’ai testé par Galya ORTEGA
Spa thalasso
60 Le spa selon Carole Primat, directrice Spa & Mieux-Être par Galya ORTEGA 64 Le Botanical Health Spa, un spa sous le signe de superlatifs par Marie HONNAY
Spa actualités
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Et oui je sais, je vous parle d’apprentissage, alors que nous ne sommes qu’en juillet. Et que ce n’est pas la rentrée des classes mais plutôt les vacances qui se profilent… Or, justement, si je vous en parle aujourd’hui, c’est que l’une des particularités du spa par rapport à d’autres domaines est de nous maintenir en perpétuel apprentissage. Je me suis fait cette réflexion en débutant mon contrat pour cette saison en spa le 30 mai. Pourquoi ? Parce que j’ai eu la chance de commencer par huit jours de formation. Vous avez bien lu : huit jours. Cinq dispensés par une marque de soins très technique qui ressemblaient plus à une super masterclass sur la peau qu’à une classique formation produits. Et trois consacrés à l’apprentissage d’une technique de soins appareillés innovante. Et je me suis dit que nous avions une chance extraordinaire d’être payés pour continuer à nous former.
En effet quand vous commencez votre saison à travailler en cuisine ou en hébergement, vous êtes formé à la carte des plats ou au logiciel de réservation… Mais vous n’avez pas la chance d’être formé sur votre cœur de métier. Or nous, esthéticiennes et spa praticiennes, si !
Le poète grec Aristophane disait «Former les hommes, ce n’est pas remplir un vase, c’est allumer un feu».
Apprendre de nouvelles techniques, de nouveaux soins, découvrir de nouveaux appareils… ce n’est pas juste accumuler des connaissances. C’est enrichir votre offre de soins de professionnel du bien-être, votre capacité à répondre précisément au besoin de vos clients et c’est surtout vous ouvrir de nouvelles perspectives professionnelles. Alors vous non plus, ne perdez aucune occasion de vous former pour continuer à vous épanouir !
Florence KOWASLKI
• Un environnement prestigieux
• Des rendez-vous individuels avec les marques
• Des speed meeting avec les coachs experts
• Des démonstrations
• Les pauses café
• Le déjeuner convivial avec les exposants et les coachs experts
Entrée all inclusive : 30 euros (rendez-vous, pauses café, déjeuner)
Votre manifestation du 17 Septembre 2023
En ce début juillet, l’ensemble des spas saisonniers, mer ou montagne, ont ouvert Une saison dure de 2 à 6 mois, suivant la localisation Mais tous ces spas présentent des problématiques communes spécifiques ou amplifiées par la saisonnalité Il faut décider, agir et réagir très vite Quelles actions simples prioriser pour réussir cette saison été 2023 ?
En spa saisonnier, il faut démarrer vite et bien. Les contraintes financières et matérielles d’exploitation sont supérieures à celles d’un spa ouvert à l’année : logements du personnel pris en charge par l’employeur (dans la plupart des cas), demandes de rendez-vous qui se concentrent sur les mêmes créneaux de soins, difficultés à recruter massivement en peu de temps, contrats de travail parfois trop courts pour être intéressants… Il est donc essentiel de commencer à générer un chiffre d’affaires maximal le plus rapidement possible. Un véritable enjeu pour les spa managers qui devraient se faciliter la tâche grâce à cinq actions clés.
Faut-il avoir des spa praticiennes, des spa réceptionnistes et des intendantes spa ? Ou des collaborateurs capables de faire toutes ces tâches ? Le débat semble éternel mais en spa saisonnier, il n’y a pas photo ! En saison, le rythme est plus intense. Entre les blessures, les abandons de postes ou les postes qui n’ont pas été pourvus faute de candidat, la polyvalence est obligatoire. Vous aurez ainsi l’assurance de gérer un maximum de situations imprévues sans annuler de soins et donc sans nuire à votre chiffre d’affaires.
Concrètement, on fait quoi ?
Faites participer l’ensemble de votre équipe aux formations qui permettront de faire tourner le spa tout l’été : formation aux marques pour les soins, et formation au
1 – VOTRE MAÎTRE-MOT : PO-LY-VA-LEN-CElogiciel de réservation et à la prise en charge client pour assurer la réception. Vous valoriserez vos praticiennes en leur montrant que vous leur faites confiance et vous les ferez monter en compétences. Vous diversifierez leurs tâches et vous assurerez, même en cas d’absence de dernière minute, la continuité de vos soins.
Les recrutements de spa thérapeutes sont devenus compliqués. Certains choix de profils se font par défaut, faute de candidats. Et pour la même raison, certains postes ne sont pas pourvus. Recourir à des praticiennes free-lances est pratiquement inévitable. La recherche de free-lances peut vite devenir une véritable galère si vous ne l’anticipez pas. Au lieu de pouvoir répondre immédiatement à un client qui vous demandera un soin pour le lendemain alors que votre équipe de permanentes est au complet, vous risquez de devoir passer cinq appels avant de trouver une ressource disponible. Pour ensuite confirmer au client qui, sans confirmation immédiate, aura peut-être déjà réservé une autre activité à la place de son soin. Soit beaucoup de temps et d’argent perdus…
Pré-sélectionnez en amont de la saison vos free-lances. Établissez un contrat de prestation «type», fixez les tarifs afin qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur ce sujet (TTC ou HT ? Free-lance ou extra ?) et recueillez les disponibilités de chacune pour «ouvrir» leurs plannings. Demandez-leur de s’engager de façon ferme sur ces dates pour que vous puissiez confirmer immédiatement les rendez-vous aux clients quand votre équipe de permanentes n’est plus disponible. En contrepartie, engagez-vous sur des délais de rétrocession raisonnables : délai de 24h, 48h ou 72h à partir duquel, si la free-lance n’a pas de soins, elle supprime sa disponibilité sur cette journée pour prévoir autre chose. Et bien sûr, mettez en place une politique d’annulation des soins à plus de 24h pour pouvoir facturer les no-shows et ainsi rémunérer les thérapeutes free-lances qui se seront déplacées pour rien… Le respect de ces points est essentiel. Vous offrirez ainsi à vos free-lances des conditions et un cadre de travail qui devraient les fidéliser. Sans le respect de ces points, n’envisagez pas de construire une politique de free-lances durable, ça ne fonctionnera pas.
En saison, il faut jouer entre des plannings fixés à l’avance et une disponibilité maximale des ressources sur les créneaux de soins les plus demandés. Pendant longtemps, on considérait les thérapeutes au service de leur planning en expliquant qu’on ne pouvait pas faire autrement. Dans certains établissements, les jours de congé «sautaient» allégrement en dernière minute parce qu’il y avait de la demande client…
Vous le savez, vous pourriez vendre trois, quatre ou cinq fois certains créneaux les plus demandés. Dans cette situation, la solution ne doit pas être de ré-ouvrir le planning d’une salariée off en dernière minute. Cette pratique n’est plus concevable en 2023 et risque de provoquer un désengagement des équipes. Au contraire, vous devez garder en tête que ce n’est pas le client qui choisit son
horaire de soin. Il émet une préférence et vous lui confirmez la disponibilité. Si ce n’est pas possible (ni salariée, ni free-lance disponible), vous lui contre-proposez un autre créneau qu’il acceptera ou refusera. Mais il est préférable de renoncer à une heure de soin parce que vous n’avez plus de ressource plutôt que de mettre à mal votre organisation d’équipe, le bien-être de vos praticiennes et leur motivation à venir travailler.
Concrètement, on fait quoi ? Comme la loi vous y oblige, établissez dès le départ des planning fixes avec deux jours de congés consécutifs par semaine. En 2023, ce point n’est pas négociable car : - les organismes corporels récupèrent mieux avec 48 heures de repos (et nous sommes sur des métiers très physiques), - la plupart des hôteliers ont acté ce point cette année. Donc si vous ne le faites pas, vous partez désavantagé pour vos recrutements. Tenez-vous y un maximum. Certes, la modulation du temps de travail autorise à faire varier à la marge le nombre d’heures travaillées à la semaine en fonction de l’activité. Mais essayez de le respecter et, si ce n’est pas possible en raison d’une charge de travail excessive, anticipez au maximum les changements. Je pense sincèrement que l’époque où on appelait une spa praticienne une heure avant sa prise de poste pour lui dire : «Finalement vous pouvez arriver dans deux heures car il n’y a personne» est, et doit être, révolue. On demande aux collaborateurs de respecter les horaires, de produire du travail de qualité et de tout donner pour satisfaire le client, mais il faut également les mettre en condition pour pouvoir produire cela. Et le respect de leur repos hebdomadaire en fait partie. D’expérience, dans la plupart des cas, si vous montrez du respect dans la gestion des rythmes de travail de vos praticiennes, elles sauront vous le rendre en retour.
Recourir à des free-lances est inévitable, alors, anticipez
POUR VOTRE SPA
Gagner de l’argent en spa saisonnier est un challenge : vous avez peu de temps pour produire un chiffre d’affaires supérieur à celui d’un spa à l’année comparable car vous avez des charges supplémentaires. De plus, la commercialisation des prestations spa n’est pas la priorité de l’hôtel qui privilégie l’hébergement et la restauration. C’est donc à vous de prendre en mains ce point et d’être rapidement force de proposition.
Votre première action sera d’identifier, à partir des chiffres de fréquentation de l’année précédente ou de votre connaissance de cette typologie de spa, les créneaux de soins les moins demandés. C’est sur eux que devront porter vos actions car c’est là que vous pourrez aller chercher du chiffre d’affaires additionnel.
Pour les actions à mettre en place, vous avez l’embarras du choix :
- envoyer un mail personnalisé de présentation du spa avec la carte des soins en amont de la venue du client pour l’inciter à réserver,
- faire varier les tarifs selon les heures grâce aux techniques de yield management,
- aller chercher la clientèle extérieure au travers de communications via l’office de tourisme local ou par des collaborations avec d’autres établissements (ex : restaurants dont les clients sont également des clients potentiels de votre spa),
- inciter les prescripteurs potentiels (agences de location immobilière, loueurs de meublés, hôtels sans spa…) à proposer vos soins de façon proactive en échange d’incentive (un massage offert tous les X vendus…),
- créer des offres spécifiques pour certaines clientèles «oubliées» par les autres spas (ex : les saisonniers), La liste des possibilités est longue. Choisissez les actions qui correspondent aux spécificités de votre établissement et lancez-vous sans tarder ! Les résultats pourraient venir plus rapidement que vous ne le pensez. Vous pourrez ensuite valoriser des compétences commerciales souvent trop rares dans des spas hôteliers ouverts à l’année. ET surtout, vous prouverez que les spa managers peuvent être très business !
Le rythme des saisons est très exigeant pour les spa praticiennes… et pour les spa managers ! Les spa managers font de plus en plus «tampon» entre les demandes (voire les exigences) des spa praticiennes d’une part, et les attentes de leur direction qui pense souvent que le chiffre d’affaires pourrait être amélioré d’autre part. Dans certaines situations, elles viennent au travail la boule au ventre, n’arrivent plus à dormir sereinement, rallongent les horaires pour réussir à faire tout ce qu’elles avaient prévu et ainsi se rassurer sur le fait qu’elles sont à la hauteur… Des situations qui peuvent vite conduire à une surcharge mentale nocive pour vous, votre équilibre, celui de votre équipe, et même pour votre spa ! Tout le monde sera perdant, vous la première.
Concrètement, on fait quoi ?
Que ce soit dans vos rapports avec votre équipe, avec vos collègues ou avec les clients, mettez suffisamment de distance pour protéger votre santé mentale. Commencez par respecter votre propre planning en terminant à l’heure. Il y a toujours beaucoup de choses à faire en spa mais l’hôtel ne s’effondrera pas si certaines tâches sont réalisées le lendemain matin. Par contre, cela pourrait vous arriver si vous n’êtes pas vigilante car vous, vous êtes un être humain. Également, passez un minimum de temps avec vos équipes à l’extérieur. Même si elles ont pratiquement votre âge et même si c’est tentant, ne tombez pas dans ce piège. Votre cerveau aurait du mal à «couper» complètement avec le travail et vous pourriez avoir des difficultés à conserver votre statut de manager pour certaines personnes trop jeunes pour faire la différence entre le travail et la vie personnelle. Vous pourriez être obligée de re-cadrer rapidement votre équipe et ça ne sera agréable pour personne. Préférez les sorties avec des collègues d’autres services et, si ce n’est pas possible, profitez-en pour être égoïste et prendre soin de vous : (re-) découvrez le plaisir de la marche, pratiquez des exercices de respiration pour vous apaiser, posez-vous à l’extérieur avec un livre, habituez-vous à dérouler un tapis d’exercice physique dès le matin (même dans des chambres de saisonnière, en poussant bien le lit, ça passe, je l’ai testé !)… Votre corps, votre esprit… et votre chiffre d’affaires s’en ressentiront ! S
Conférence organisée par Galya Ortega, Spa Consultante spécialisée dans le positionnement stratégique des spas, Créatrice de soins signatures, avec Carole Primat, Directrice Spa & Mieux-Être pour le groupe hôtelier Millésime, Sophie Macheteau, Fondatrice de Bionessence, dans le Village Spa, lors du 52ème Congrès International Esthétique & Spa (avril 2023, Paris)
Le modèle du spa classique est clair Mais il s’agit de le faire grandir et de trouver des axes d’évolution en qualité et en nouveauté afin de rester concurrentiel
Le spa sensoriel est fondé sur les sens, essentiellement des massages et même si cela fait longtemps que cela existe, le spa sensoriel a toujours son public.
Les questions qui se posent aujourd’hui sont : est-ce que nous ne sommes pas dans la routine ?
Existe-t-il un moyen, tout en gardant la sensorialité, de faire plus ? Y a-t-il des axes d’évolutions ?
Carole Primat, qui a été directrice de spas, connaît bien le métier, aussi bien du côté soin que du côté gestion et aussi du côté de la formation et du management. Sophie Macheteau, elle, sensibilise le grand public et les professionnels à la cosmétique naturelle. Elle est auteure et la co-fondatrice d’un blog engagé Suzane Green.
En France, nous avons vraiment un positionnement spa très particulier qui a fait notre originalité et notre croissance. Il y a une vingtaine d’années, nous avons découvert que nous pouvions nous faire masser, c’était compliqué car le spa n’existait pas. Aux environs de l’an 2000, tout est arrivé. Nous avons impliqué les cinq sens dans le massage : les odeurs, la musique, la dégustation d’un thé, etc. C’est alors posé le problème de la rentabilité et ce problème est toujours présent. Comment faire un beau spa, proposer un vrai soin et payer correctement le personnel ? Sophie Macheteau et Carole Primat vont vous donner des exemples de ce qui se pratique en termes de sensorialité.
Hyatt Hotels Corporation a annoncé l’ouverture du Grand Hyatt La Manga Club Golf & Spa (192 chambres) le premier hôtel Grand Hyatt à ouvrir en Espagne et le quatrième opérant sous la marque de luxe en Europe.
Au cœur de la transformation de l’hôtel, se trouve le nouveau centre de bien-être de 1 700 mètres carrés, qui permet aux clients de se déconnecter et de se détendre tout en profitant pleinement de leur environnement paisible. Le spa Alma’, d’inspiration arabe, offre un espace de détente aux clients et l’eau est une influence clé
dans tout le spa. L’espace promet de revitaliser le corps et l’esprit grâce à des soins luxueux et des thérapies de beauté utilisant des produits haut de gamme Natura Bissé dans six salles de traitement, une piscine d’hydrothérapie et un circuit multisensoriel dans le spa de 440 mètres carrés. Les installations comprennent également une piscine à débordement, avec vue sur le terrain de golf et la côte, ainsi qu’une piscine extérieure pour les familles et un centre de remise en forme.
The Peninsula Hotel ouvre les portes d’un nouvel établissement somptueux à Istanbul sur les rives du Bosphore.
Situé au bord de l’eau dans la ville la plus cosmopolite de Turquie, l’établissement compte quatre bâtiments splendides, dont trois datant du début du XXe siècle, soigneusement rénovés et classés monuments historiques.
Une large gamme de soins de relaxation et de bien-être ravira également les voyageurs. Le Centre Spa et Bien-être de The Peninsula, qui s’étend sur 1 675 m², comprend notamment de somptueux hammams (les traditionnels bains turcs) et une piscine intérieure de 25 m superbement éclairée. Les divers soins bien-être, beauté et relaxation seront proposés dans huit cabines de soin privées. Pourvu d’équipements de pointe, le centre de fitness proposera des cours et des ateliers de fitness et de méditation en pleine conscience. Des programmes bien-être tels que des entraînements guidés, des soins d’aromathérapie ou des séances de méditation audio, seront également accessibles 24h/24, directement depuis les chambres, via le portail bien-être. Par ailleurs, le jardin verdoyant de The Peninsula Istanbul, situé le long du Bosphore, comporte une piscine extérieure de 25 m ainsi que des «cabanas» privées.
Nous avons sélectionné pour vous les dernières créations de spas.
par Doriane FRÈRE
Saison après saison, Camille Bertin enchaîne les expériences
Une méthode de travail différente, avec des équipes différentes et des établissements différents où tout est une question d’adaptabilité
J’étudiais la psychologie à la faculté lorsque je me suis rendu compte que j’avais besoin d’une formation concrète. J’ai alors réfléchi à une façon différente de contribuer au bien-être des personnes. Le massage apporte un bien-être au corps mais aussi au niveau de l’esprit. En 2015, je suis entrée à l’École Cofap-Ifom à Nantes pour y passer un CAP en un an. J’ai ensuite poursuivi avec un BTS MECP au Lycée Louis-Jacques Goussier à Rezé. Enfin, j’ai intégré l’École Catherine Sertin à Paris pour effectuer un CQP Spa Manager.
POUR APPRENDRE UN MÉTIER
Dans le cadre du CQP, j’ai été en alternance au sein de deux établissements. Le premier, pour la saison hiver 2017-2018, était l’Hôtel du Golf*** aux Arcs 1800. Le second, pour la saison été 2018, était la Résidence Pierre et Vacances Premium l’Almara***** à Avoriaz, appartenant au groupe Deep Nature. Ces deux expériences ont été très formatrices car le rythme des saisons pousse à apprendre vite. Cela m’a sortie de ma zone de confort, moi qui n’avais pas encore eu l’occasion de beaucoup pratiquer en entreprise. Et surtout, cela m’a donné le goût pour les saisons.
Assistante spa manager et apprentie !
Dans le cadre de ma dernière expérience à Avoriaz, on m’avait confié quelques missions pour assister la spa manager qui n’avait pas d’assistante, j’avais été désignée pour ces missions. Même si j’étais timide à l’époque et pas très à l’aise à l’accueil, préférant être en cabine, tout s’est bien passé et le spa fonctionnait bien, même en l’absence de la spa manager. Cela m’a donné le goût pour le management et l’envie d’évoluer.
UNE SAISON À PRA-LOUP
Mon CQP en poche, j’ai été embauchée en tant qu’assistante spa manager pour la saison hiver 20182019 à l’Hôtel Marmotel & Spa*** à Pra-Loup. Le spa comprenait cinq cabines au rez-de-chaussée. À l’étage, se trouvait un espace équipé d’un sauna, d’un hammam et d’un Jacuzzi à l’extérieur. Nous travaillions avec Pure Altitude. J’étais praticienne en cabine mais je vérifiais également que les protocoles et les quantités de produit utilisées étaient respectés par les praticiennes, qu’elles suivaient également les mesures d’hygiène et la remise en ordre des cabines. Lorsque la spa manager était absente, j’étais à l’accueil du spa pour la prise de rendez-vous, le règlement des soins, les litiges client… Cette expérience a été très concluante. Cela m’a encore donné plus d’assurance, notamment face à la clientèle. Gérer des litiges client m’a forgée et a renforcé mon caractère. J’ai développé mon savoir être et appris à avoir les bonnes réponses face à la clientèle, en étant patiente et à l’écoute et en proposant des solutions tout en tenant compte de la qualité des installations et du niveau de compétence des équipes.
En tant qu’assistante spa manager… Après cette expérience, une opportunité s’est présentée à moi pour la saison d’été 2019 dans un hôtel du même groupe, l’Hôtel du Pic-Blanc**** à l’Alpe d’Huez, toujours en tant qu’assistante spa manager. Ce spa Pure Altitude comprenait trois cabines dont une duo et un espace avec piscine, hammam, sauna et Jacuzzi. Au niveau de l’équipe, nous étions toujours quatre en moyenne : deux praticiennes, l’assistante spa et la spa manager. À l’Alpe d’Huez, nous avions une clientèle internationale notamment anglaise. C’est une clientèle très agréable car elle est démonstrative quand elle est satisfaite du soin. J’ai développé mon niveau d’anglais. Je continuais à pratiquer en cabine, chose qui était importante pour moi car il est nécessaire de savoir ce qu’il se passe en cabine pour bien comprendre ses collaborateurs.
Cet établissement m’ayant beaucoup plu, j’ai poursuivi avec la saison d’hiver 2019-2020. La spa manager en poste prévoyait de partir et j’ai été retenue pour prendre sa place en fin de saison d’hiver et ainsi faire une passation avec elle mais, du fait du Covid, la saison s’est arrêtée prématurément. Je n’ai donc pris mes fonctions qu’en juin 2020, en tant que spa manager, toujours en CDD saisonnier. N’ayant pas pu faire de passation avec la spa manager sortante, certains points étaient encore flous. Je n’avais pas pu voir comment effectuer les commandes des produits, j’ai assisté aux réunions de chefs de service sans avoir vu comment cela se passait. Ce n’est pas sorcier mais c’est toujours un peu stressant !
Afin de retrouver notre niveau de fréquentation, nous avons beaucoup communiqué sur la réouverture du spa. Nous avons mis en place une communication auprès des autres commerces de la station (flyers, affiches…). En saison d’été, nous avons mis en place des offres au niveau de l’hôtel (pour un massage, une découverte de soin visage offerte). Nous avons réussi à capter des clients qui n’allaient pas nécessairement au spa lors d’un séjour en hôtel.
J’ai eu l’occasion de mettre en place une carte des soins pour les enfants avec la marque Nougatine. De nombreux parents aiment bénéficier d’un massage avec leurs enfants. J’ai également retravaillé l’offre du spa avec un ré-ajustement des tarifs par rapport au coût des produits et, suite à une étude de la concurrence, j’ai modifié les descriptions des soins sur la carte en allégeant et en choisissant un vocabulaire plus parlant pour le client. J’ai
créé des packages de soins non proposés à la carte, des combinaisons de soins corps et soins visage dans le but d’offrir une expérience et une découverte complète au client. J’ai développé un massage signature «Voyage à l’Élixir d’Edelweiss» avec un produit de la gamme corps au parfum d’été envoûtant proposé à la vente.
Des expériences formatrices
Après le Covid, lorsque j’ai pris pour la première fois mes fonctions de spa manager, nous étions en effectif réduit, une praticienne et moi. L’été a donc été «sportif» pour nous mais la praticienne connaissait l’établissement et la marque, et nous avons formé une équipe soudée. J’allais en cabine et j’assurais le rôle de manager. Une entre-aide s’est alors installée entre les différents services. La réception prenait nos rendez-vous lorsque nous étions en cabine par exemple. Mes différentes expériences sous un statut saisonnier, avec un rythme soutenu sollicitant la capacité d’adaptation et la gestion de l’imprévu, m’ont beaucoup appris.
Dans le cadre de cette expérience, j’ai réussi à fidéliser des saisonniers qui sont revenus à plusieurs reprises. Tout passe par la bonne entente de l’équipe. On n’a pas envie de revenir dans un établissement où on ne se sent pas à l’aise avec ses collègues. J’ai toujours pu créer un lien de confiance entre chaque personne tout en gardant ma position de manager. J’organisais des réunions d’équipe afin d’identifier les axes d’amélioration et avoir le ressenti et les idées de chacune. J’organisais des sorties, des repas en dehors de l’hôtel afin de mieux nous connaître et de resserrer les liens. Il est important de s’entraider, de s’écouter, je suis très à l’écoute de mon équipe pour trouver des solutions à toute problématique.
Au bout de trois ans en tant que spa manager au Pic-Blanc, j’ai eu envie d’autre chose. Un ancien directeur dans un hôtel dans lequel j’avais travaillé m’a proposé de participer à l’ouverture d’un domaine avec trois hôtels du groupe Accor, dont le Domaine de la Petite Forêt qui ouvrait au Touquet. En recherche de challenge, j’ai eu envie de relever le défi de la création et de l’ouverture d’un spa hôtelier.
À mon arrivée, une partie des constructions était presque terminée mais j’ai pu faire quelques modifications pour le côté pratique et le bien-être du client. J’ai aidé de la décoration du spa. La marque Kos Paris avait été choisie par le propriétaire, j’ai pu apporter Manucurist pour les ongles. J’ai eu la liberté de créer la carte de soins avec le descriptif et le design. J’ai également mis en place le parcours client et recruté l’équipe. Peu de candidats postulaient. J’ai donc pris l’initiative de contacter des écoles d’esthétique de la région. J’ai finalement recruté deux praticiennes et une alternante.
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par Doriane FRÈRE
Tout comme les adultes, les enfants vivent un quotidien mouvementé C’est pour répondre aux besoins des plus jeunes que Juliette Siozac, ex-professionnelle de la communication, a créé en 2015 son concept bien-être : Mon Moment Magique
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Juliette Siozac travaillait dans le secteur de la communication. À 33 ans et après de multiples épreuves personnelles, elle décide de changer de vie. «Pendant deux ans, après mon divorce, mon déménagement, ma dépression et ma démission, mes 4 D comme je les appelle, j’ai pris le temps de prendre soin de moi. À l’époque, ma fille aînée avait 5 ans, je l’ai embarquée avec moi sur ce chemin en lui partageant les rituels bien-être que
je découvrais. Cela lui a été bénéfique.» C’est ainsi que Juliette a découvert de nombreuses activités en lien avec le développement personnel et le bien-être : «J’ai participé à des cercles de femmes, je me suis fait accompagner par une kinésiologue (pratique professionnelle destinée à favoriser un état d’équilibre et de bien-être physique, mental et social), une naturopathe, j’ai également découvert la respiration consciente. Je suis aussi devenue végétarienne et adepte du yoga». C’est également à ce moment que Juliette a découvert l’éducation positive, la parentalité bienveillante, des notions qui rythmeront par la suite la création de Mon Moment Magique.
«Les cercles de femmes ont été un formidable outil pour me relever de mon parcours chaotique. J’avais emmené ma fille avec moi lors d’un cercle de femmes, nous tirions des cartes, ma fille a fait de même pour s’amuser, et c’est à ce moment que je me suis dit qu’il fallait proposer ces moments d’échanges et de bien-être aux enfants» explique Juliette.
Ancienne animatrice en centres aérés et colonies de vacances, Juliette a dans un premier temps proposé des cercles de parole aux enfants, sur le même modèle que les cercles de femmes. «Pour ce faire, je proposais des ateliers dans un centre d’activités pour enfants à Aixen-Provence. Au fur et à mesure, j’ai voulu ajouter des choses plus ludiques comme des temps de gratitude, de respiration, de yoga, de relaxation, de dessin, d’automassage… Je n’ai pas suivi de formation spécifique, juste mon expérience personnelle, toute mon intuition et mon envie d’accompagner les enfants.»
C’est en 2015 que naît Mon Moment Magique dont le but est d’accompagner les enfants, de leur transmettre des ressources bien-être pour les aider à prendre soin d’eux. «Lorsque j’ai créé Mon Moment Magique, aucun concept bien-être du même type, adressé aux enfants, n’existait. Mon Moment Magique offre des ressources bien-être à la fois simples et précieuses pour enchanter leur vie quotidienne. Les ateliers permettent aux petits de grandir en confiance, d’accueillir leurs émotions et développer leur calme intérieur.»
L’organisation
Mon Moment Magique, dont le siège social est à Aix-en-Provence, propose des ateliers mêlant des jeux, de la gratitude, de la relaxation, du dessin, de l’automassage, à la différence de centres de loisirs qui proposent rarement des activités autour du bien-être. Il y a en moyenne huit enfants participants à chaque atelier. Juliette propose principalement ses ateliers au sein de Kid & Sens, lieu dédié au bien-être des enfants à Aix-en-Provence ou encore dans un club de yoga. Mais elle anime aussi des ateliers, des conférences, de manière événementielle en fonction des demandes, partout à Aix. Pour s’adresser au plus grand nombre, les ateliers sont proposés par tranche d’âge, dès l’âge de trois ans. Mon Moment Magique propose également des ateliers parent-enfant et des cercles de femmes. Certains enfants participent à des ateliers Mon Moment Magique toutes les semaines, une fois par mois ou de manière plus ponctuelle. Ces ateliers durent 45 minutes pour les minis et deux heures pour les ados et les adultes. Les ateliers sont en moyenne facturés 20 euros par participant.
Un atelier Mon Moment Magique apporte aux enfants à plusieurs niveaux comme l’explique Juliette :
- «Des ressources magiques leur sont transmises, en fonction de leur âge et de leurs besoins : météo des émotions, jeux coopératifs, cercles de parole, auto-massages, pratiques corporelles, gratitude, dessin, relaxation…
- Des rituels calmes sont alternés avec des rituels dynamiques, des temps individuels succèdent à des temps en groupe.
- La proposition de plusieurs pratiques et techniques bien-être au sein d’un même atelier constitue la signature du concept Mon Moment Magique. Dans ces ateliers à l’approche globale, les enfants apprennent à prendre soin d’eux, à ralentir, à se connecter à l’instant présent, avec leur tête, leur corps et leur cœur. Ils ouvrent une parenthèse enchantée dans leur vie quotidienne, une bulle rien que pour eux. Les enfants vivent un moment magique, dans lequel ils se détendent, tout en s’amusant.
- Le cadre est sécurisant grâce à la bienveillance de l’animatrice. Les enfants repartent des ateliers avec des outils concrets à utiliser à la maison, à l’école, seuls, avec leurs amis, en famille, pour être bien dans leurs baskets, pour toute leur vie… Grâce à ces réflexes bienêtre simples et ludiques, ils se sentent apaisés, forts et épanouis».
Grâce à ces réflexes
bien-être simples et ludiques, les enfants se sentent forts et apaisés
Un réseau d’accompagnateurs à l’échelle mondiale Souhaitant faire rayonner son concept à grande échelle, Juliette a créé une formation en 2016. «Cette formation de 8h30 en vidéo et assortie de 300 pages de manuel est destinée aux personnes œuvrant déjà dans le domaine du bien-être et/ou de l’éducation. Ainsi, elles peuvent proposer des ateliers sous l’appellation Mon Moment Magique. Aujourd’hui, plus de 800 personnes ont été formées en France, en Suisse et en Belgique, mais aussi au Brésil, à Dubaï, au Canada ou encore à Tahiti. Chaque accompagnateur loue un espace dans lequel il propose ses ateliers MMM. D’autres, le proposent dans leur espace.»
LES ENFANTS SONT SENSIBLES
AU BIEN-ÊTRE
Bien que la notion de gratitude puisse paraître abstraite aux yeux d’un enfant, Juliette explique que sensibilisés jeunes, les enfants intègrent cela avec aisance dans leur quotidien : «Pour leur faire comprendre ce qu’est la gratitude, on leur explique que c’est le fait de remercier quelqu’un ou quelque chose qui leur procure du bienêtre. Dans le cadre d’un atelier sur le sommeil, nous les invitons à réfléchir sur ce qui les aide à bien s’endormir comme le câlin d’un parent, la présence de la veilleuse, leur doudou… Sinon, nous les faisons réfléchir à leur
journée ou leur semaine et leur demandons de partager ce qui leur a fait du bien, ce qui les a rendu heureux. Cela leur permet d’identifier tous ces moments qui embellissent la vie quotidienne. Les enfants sont très réceptifs car les ateliers sont ludiques. Ils parviennent à prendre une pause. Aujourd’hui, leur quotidien est presque aussi chargé que celui de leurs parents. Cela leur fait du bien d’avoir cet espace où ils prennent le temps, ils se posent, s’assoient, ferment les yeux…». Il est par ailleurs très positif de constater que le bienêtre s’ouvre de plus en plus aux enfants. «Une marque de yoga a créé des tapis de yoga pour les enfants. De plus en plus de cours de méditation pour enfant sont proposés. Et tant mieux !» exprime Juliette avec joie.
L’importance d’inculquer les valeurs du bien-être dès le plus jeune âge
Selon Juliette, il est essentiel d’inculquer aux enfants la notion de bien-être dès leur plus jeune âge. «Cela leur permet de se construire des réflexes bien-être, qu’ils utilisent en automatisme à l’âge adulte. Je le vois avec mes deux filles de 15 ans et 8 ans, la plus jeune s’invente des rituels de respiration, elle se pose, s’assoit en tailleur… Quand les deux se disputent, elles instaurent un vrai dialogue, reviennent vers l’autre, elles expriment ce qu’elles ressentent… Tous les soirs, nous pratiquons la gratitude lors du dîner, nous partageons ce que nous avons aimé dans notre journée. Les parents sont de plus en plus éveillés aux notions de confiance en soi, de prise en compte des émotions, donc ils sont très intéressés pour faire participer leurs enfants à de tels ateliers.» S
Inauguré en 2022, le Botanical Health Spa, implanté à Anvers en Belgique, au cœur de l’Hôtel Botanic Sanctuary*****, s’inscrit dans une approche innovante et holistique du bien-être Pour mieux comprendre la philosophie et les ambitions de ce lieu hors-du-commun, nous avons rencontré Xavier Le Clef, ostéopathe, thérapeute holistique, spécialisé en médecine chinoise, en charge du développement de cet espace de 1 200 m²
Premier et seul hôtel cinq étoiles du centre d’Anvers, ce complexe de 20.000 m², projet indépendant de l’entrepreneur anversois Eric De Vocht, compte 108 chambres et suites, complétées par sept jardins et plusieurs restaurants, dont deux multi-étoilés. Seul élément contemporain d’un complexe, qui comprend un cloître médiéval jouxtant un ancien monastère et son hôpital dont la construction remonte au XIIIème siècle, le Botanic Health Spa de 1 200 m², aménagé sur trois étages, a été pensé et conçu comme un véritable sanctuaire dont la philosophie s’inspire de l’héritage monastique du bâtiment.
Niché dans le jardin botanique d’Anvers, ce spa pionnier présente la dernière innovation en matière de conception écologique et durable. L’objectif des architectes et des propriétaires du lieu : préserver les ressources naturelles et contribuer à la durabilité environnementale. L’architecture repose sur un équilibre harmonieux de bois, de pierre naturelle et de verre dans une approche à la fois fonctionnelle et élégante. Le spa intégré dans cette structure totalement transparente, baignée de lumière naturelle, compte un bassin de nage panoramique de 18 mètres donnant sur l’un des jardins du domaine, un club de remise en forme équipé des dernières technologies Technogym et d’autres dispositifs d’analyse (Inbody Scan, OMNIA3…), un Jacuzzi, un sauna finlandais, des douches
sensorielles, une salle de relaxation, une fontaine de glace, un Kneipp walk, une salle vapeur, une brasserie santé, mais aussi dix cabines de soin, dont deux doubles et une boutique attenante dont l’esprit rappelle celui des pharmacies monastiques. Cette démarche écologique s’étend au fonctionnement du bâtiment qui mise sur une gestion de l’eau et de la literie conforme aux normes de durabilité en vigueur.
L’atmosphère presque mystique de ce spa urbain fait écho à son approche holistique et à sa triple mission : proposer des solutions concrètes au service du bien-être, de la santé et de la beauté. «Nous proposons quatre approches qui répondent aux trois piliers de notre approche : prévenir, corriger et protéger le capital santé des clients. MyLife Changer, le concept anti-âge avec Méthode Physiodermie, des rituels corps et massages des marques Physiodermie et St-Charles, des soins inspirés de la médecine traditionnelle chinoise (acupuncture) et européenne (ostéopathie), des retraites et des coachings sportifs. En tout, pas moins de 72 soins sont proposés du simple massage relaxant à une prise en charge ultra-ciblée impliquant un package réparti sur plusieurs jours. Nous nous adressons tant aux résidents de l’hôtel qu’aux Anversois membres de notre Health Club (110 à ce jour) et à une clientèle plus ciblée qui vient pour nos solutions préventives centrées sur une série de diagnostics que nous réalisons au sein du spa.
Nous travaillons notamment avec le Health Mot, une machine qui transmet des impulsions électriques ultrafaibles au corps via des électrodes. En seulement 14 minutes, plus de 200 millions de mesures individuelles, dans une gamme de fréquences allant de 1 Hertz à 1 milliard de Hertz, servent de base à l’analyse. Nous pouvons donc offrir, en quelques minutes, un feed-back direct sur la masse grasse, la masse musculaire, l’état énergétique de toutes les cellules, le niveau de stress parasympatique et orthosympatique, la présence de substances qui requièrent de l’énergie et qui peuvent provoquer une maladie : une quantité de données extrêmement utiles quant à la prévention. Sur la base de ces résultats, nous proposons un traitement adapté (médical, relaxant ou sportif) et des packages surmesure comprenant cette analyse, mais aussi des soins basés sur la médecine chinoise comme l’acupuncture, un check-up sportif, une séance de coaching, des lunchs,
des massages du corps et un accès à la piscine et au spa» nous explique Xavier Le Clef. Les clients réservent une cure au début de leur séjour en fonction du diagnostic, ou même avant leur arrivée. Un client souffrant de douleurs musculaires sera d’abord testé et recevra ensuite plusieurs traitements relaxants. Ceux qui viennent avec des pathologies précises seront dirigés vers l’acupuncture, l’ostéopathie, le health coaching, etc.
Inspiré par l’héritage de Peeter van Coudenberghe, un pharmacien et botaniste anversois célèbre, qui a officié ici au XVIème siècle, la pharmacie Saint Charles est implantée dans une aile de l’hôtel, juste à côté du spa. «Cette adresse, qui fait office de boutique, est la version contemporaine de notre apothicairerie historique et le prolongement de notre passion pour la phytothérapie. On y retrouve la marque naturelle Saint Charles distribuée en exclusivité belge. Bon nombre d’herbes présentes dans les formules poussent ici, dans les jardins de l’ancien monastère. Pour tous nos soins signatures My Life Changer, nous travaillons avec Méthode Physiodermie, autre exclusivité belge, une gamme suisse, experte en soin de peau basée sur des rituels plus élaborés et totalement sur-mesure. Nous distribuons également ces produits à la pharmacie. Nous avons noué des liens très étroits avec les deux marques, ce qui nous permet d’offrir à nos clients un accompagnement personnalisé, ainsi que de véritables prescriptions.
Notre approche repose sur trois piliers : prévenir, corriger et protéger le capital santé
«Cette approche préventive et globale du bien-être implique de travailler avec une équipe de trois coachs qui prennent en charge les différents volets de notre carte de services : médical, sportif et nutritionnel : un expert en médecine chinoise et en ostéopathie, un nutritionniste et un coach sportif travaillent quasiment à temps plein, ainsi qu’avec une équipe de onze esthéticiennes, dont trois spécialisées dans les massages thaïlandais. À cette équipe, s’ajoutent le responsable de notre boutique et des collaborateurs extérieurs qui assurent certains services comme le maquillage ou la coiffure. Comme ailleurs en Europe, le recrutement de nouveaux collaborateurs s’avère de plus en plus compliqué. Dans la mesure du possible, nous essayons de former nos candidats nous-mêmes après leur engagement.
Puisque l’hôtel proprement dit accueille régulièrement des cérémonies et fêtes de mariage, nous proposons très logiquement un «package mariage» organisé sur trois semaines comprenant, entre autres, Sparkling Like a Diamond, une technologie brevetée non invasive de microneedling conçue pour fournir un renouvellement et un rajeunissement de la peau. Cette approche instrumentale innovante est également utilisée pour traiter un large éventail de problèmes de peau.
L’appareil T³ Skin Rejuvenator produit des améliorations visibles en cas d’hyperpigmentation, de dommages causés par le soleil, d’imperfections, d’acné, de rougeurs ou de rosacée. Il associe peeling, nettoyage en profondeur, infiltration personnalisée de principes actifs, drainage lymphatique, renouvellement cellulaire, ainsi que fréquence et luminothérapie en un seul soin. Les protocoles
de Physiodermie nous permettent d’apporter une réponse à chaque peau. Nous souhaitons avoir une approche individualisée. Toutes les thérapeutes sont formées pour proposer la totalité de soins» ajoute Xavier Le Clef.
Si le spa est déjà en activité depuis quelques mois, les propriétaires de l’hôtel considèrent que la phase de rodage se terminera à la fin de l’été avec une inauguration officielle en septembre 2023. «Compte tenu de la taille du bâtiment et des travaux de rénovation en profondeur menés sur le site, nous avons dû faire face à pas mal de problèmes structurels dus à l’ancienneté du bâtiment et à la structure assez fragile du spa que des contraintes urbanistiques nous ont obligés à construire de manière à ce que le musée situé juste derrière soit encore visible depuis la rue (d’où la structure tout en transparence). Plus que jamais, nous sentons que nos clients cherchent une authenticité et une logique dans chacun de nos choix. La transparence est donc ici un vrai fil rouge. Quelques mois après notre ouverture, nos infrastructures arrivent déjà à saturation pendant les week-ends, mais notre stratégie de développement va plus loin que le simple ajout de cabines de soins. Quand nous parlons de prise en charge globale, cela signifie que nous souhaitons offrir des solutions concrètes à des problèmes actuels comme la fatigue chronique et les burn-out.
Nous souhaitons mettre en place une communication transversale à destination des clients qui viennent nous voir pour régler un problème spécifique lié à leur santé ou à un déséquilibre profond causé par un changement de vie (fatigue, baisse d’énergie, problèmes de peau). Une fois qu’il est réglé, notre palette de prestations permet d’entretenir un capital beauté, santé et bien-être dans une approche holistique globale. Notre message est donc clair : revenez nous voir quand vous allez bien !» conclut Xavier Le Clef. S
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