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Devant des foules à Kenge, Kikwit et Masimanimba, Batumona annonce l'arrivée du Chef de l'État

Quatre jours de visite du 12 au 16 mai à Kenge, dans le Kwango, à Kikwit, dans le Kwilu, à la cité de Masimanimba, chef-lieu du territoire du même nom, sur la Nationale n°1. Le président du Mouvement Social pour le Changement et Coordonnateur des Forces Politiques Alliées à l'UDPS, avait un message à délivrer à chacune de ses prises de parole. Certes, il y a cinq ans, l'alors Candidat Président de la République de la plate-forme électorale CACH, Cap pour le Changement, n'avait pu se rendre et faire un meeting dans cette contrée. Certes, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait, en février 2019, fait la promesse de consacrer au Grand Bandundu sa première visite comme président de la République. Certes, cette promesse n'a pu être tenue. Mais plutôt tard que jamais, le Chef de l'État va enfin fouler l'espace Grand Bandundu... « avant juillet ». C'est l'annonce faite le week-end dernier par Laurent Batumona Nkhandi Kham à ses frères et sœurs qui avaient massivement répondu à son appel pour des concerts-meetings. Celui qui fut Directeur de campagne adjoint du Candidat du CACH y arrivait pour la première fois depuis la campagne de décembre 2018. Il a été accueilli par les militants de divers partis politiques présents dans ces villes, d’abord son propre parti - la charité bien ordonnée…, le P.A, mais aussi l'UDPS, le parti présidentiel. Une répétition générale de l'accueil qui sera réservé au Chef de l'État quand il se rendra dans le pays de Mungul Diaka, Henry Takizala, Baudouin Mavula, etc. DR.

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Pétition au Secrétaire d'État américain Antony Blinken pour demander des sanctions contre le M23 et le Rwanda

by Perry Diyoka Mulonga, CEO of Mulenga Consulting LLC

Cher Secrétaire d’État Blinken :

Nous restons préoccupés par les nouveaux rapports faisant état de l'utilisation d'enfants soldats par le groupe M23 et des conséquences qui en découlent en vertu de la loi sur la prévention d’enfants soldats (P.L. 110-457).

Depuis 2021, le M23 a lancé des attaques sophistiquées et meurtrières contre le gouvernement congolais, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) et des civils.

Des rapports des Nations Unies et des organisations de défense des droits de l'homme indiquent que le M23 reçoit un approvisionnement régulier en armes et munitions modernes qui leur permettent d’atteindre des cibles sur de longues distances et d'exécuter des tirs de précision contre des avions.

Ces rapports ont révélé que les munitions et l'équipement provenaient en grande partie du gouvernement rwandais. Un rapport des Nations Unies de décembre 2022 a révélé que les combattants du M23 recrutaient non seulement sur le territoire congolais occupé, mais aussi au Rwanda et en Ouganda.

Le M23 a également utilisé des enfants comme combattants, les recrutant sous de faux prétextes d'emploi. Alors que le rapport annuel sur la traite des personnes, contenant la liste des pays qui soutiennent les entités utilisant des enfants soldats, est publié chaque année, nous pensons que cette exploitation d'enfants soldats nécessite une action plus rapide.

Depuis le début de la reprise des hostilités, plus de 500.000 personnes ont été contraintes de fuir leur foyer, faisant de nombreux morts parmi les civils.

Les informations faisant état de civils arbitrairement exécutés devant leurs familles, de torture, de service militaire forcé et de destruction de maisons ne sont que quelques-unes des horreurs que le M23 inflige au peuple de la RDC.

En décembre, des massacres dans les colonies de Kishishe et de Bambo ont entraîné la mort d'au moins 171 civils et plus de 20 enfants. De tels rapports surviennent alors que le M23 affiche des capacités offensives plus conformes à une armée conventionnelle qu'à un groupe d'insurgés désorganisé.

Ses capacités ont permis à ses membres d'envahir les positions tenues par les Congolais soutenus par la MONUSCO et de tenir du territoire. Le soutien direct de l'État rwandais au M23 lui permet de faire régner la terreur dans l'est de la RDC. Les États-Unis doivent agir pour demander des comptes à ceux qui soutiennent le M23.

Nous demandons l'imposition de nouvelles sanctions au M23 en vertu de la loi d'autorisation de la défense nationale pour l'exercice 2013 (P.L. 112-239), au Rwanda et à d'autres acteurs étatiques soutenant le M23 en vertu de la loi sur la prévention des enfants soldats. Merci d'avoir pris en compte notre demande. Nous appelons à une action rapide pour faire face à cette crise.

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