Plan Local d’Urbanisme Commune de Caen Contributions des élus Europe Ecologie - Les Verts
Sommaire 1. Contribution politique au projet de ville : page 2 2. Amendements au projet de ville : page 21 3. Amendements au diagnostic initial de l’environnement : page 31 4. Amendements au PADD : page 36
Contribution Politique Prologue
Prologue : Caen, 2030 Caen, 2030, quelques degrès de plus, et du pétrole en moins...
Les nouveaux quartiers de Caen permettent convivialités et économie d’énergie.
Cassandre et Karim ont décidé de vivre à Caen. Ils ont trouvé un appartement tout à fait accessible. Grâce à une excellente isolation, et une orientation bien pensée, leur logement ne leur revient pas trop cher, les charges étant très limitées. Par ailleurs, la vie en ville s’est bien améliorée. Les zones résidentielles sont toutes désormais en « zone de rencontre » où les piétons y sont prioritaires. Les enfants et les personnes à mobilité réduite peuvent y circuler sans danger et dans un calme reposant et dans un air sain. Cassandre est rassurée de savoir sa vieille maman Violette pas trop loin d’elle, d’autant que celle-ci, dans sa résidence, peut profiter de l’aide des étudiants, des services situés au rez-de-chaussée, et de nombreux parcs à proximité. De son côté, Violette donne des conseils de cuisine et il lui arrive de garder quelques enfants du quartier quand elle n’est pas occupée par son association pour la défense des droits des étrangers. Cassandre et Karim ont scolarisé leurs enfants à proximité. Ils habitent sur la Presqu’ile où s’est construit un écoquartier pour lequel ils se sont beaucoup investis. Ils sont non seulement fiers de la réalisation mais aussi satisfaits de ne dépenser ni chauffage ni carburant. Sur ce point, ils font une économie considérable par mois, le prix du baril de pétrole ayant passé le cap des 400$. Ils font leurs courses dans ce quartier, font vivre quelques artisans (primeur, cordonnier, boucher,…) et s’approvisionnent au marché des primeurs bio alimenté par les producteurs locaux. Il existe désormais une vraie vie de village, favorisée par les déplacements pédestres, la mixité des générations et l’existence des services de proximité. Cassandre se rend souvent au square avec le petit Françis, qui commence à faire ses premiers pas. Noé, depuis qu’il va à l’école, commence à découvrir les équipements de quartier : jardin pédagogique, centre de loisirs, piscine, bibliothèque… Plus tard, les enfants pourront facilement rejoindre en transports en commun et en vélo les lieux de culture et de rencontre et devenir plus facilement autonomes. Le week-end, Cassandre et Karim apprécient d’aller dîner de nems ou de couscous dans du côté du calvaire Saint-Pierre où ils se rendent en tram ou en vélo. Ils vont souvent au spectacle dans l’un des grands équipements de la ville. Quand le temps le permet, ils se promènent au bord de l’Orne et de ses affluents, dont les rives ont été débarrassées de la circulation automobile. On y trouve des guinguettes, et ils finissent leur ballade en regardant les couples danser et l’Orne passer...Ils sont étonnés de voir revenir en ville les insectes et les oiseaux qui l’avaient désertée : les continuités d’espaces verts ont permis de régénérer de l’habitat pour nombre d’espèces.
Cassandre et Karim connaissent leur ville dans les moindres recoins Lorsqu’ils ont besoin de quitter la ville pour aller voir leur famille, Cassandre et Karim Cassandre utilisent le plus souvent l’une des 15 stations d’autopartage de la ville. Karim dit souvent à Cassandre que le service de covoiturage - qui enregistre près de 20000 abonnés au plan régional - leur reviendrait sans doute à moins cher. Cassandre préfère, tant qu’il y a les enfants, le confort de la voiture particulière. Le lundi, Karim retourne au travail. Grâce au réseau Tram-train autour de Caen, il peut se rendre jusqu’à Flers sans embouteillages et sans beaucoup dépenser. Dans le train, il prépare ses dossiers de la journée, regarde le merveilleux paysage, ou se tient au courant de l’actualité. Le soir, en rentrant, il lui arrive de s’endormir. Comme ça, il est en moins fatigué quand il rentre à la maison. La nature et la qualité de vie sont devenus les principaux marqueurs de modernité
Cassandre, elle, tient un commerce en centre-ville. Elle a profité de la piétonisation de tout le centre-ville pour reprendre un fond de commerce anciennement occupé par un cabinet d’assurance sur la place Saint-Sauveur. C’était l’un des derniers de ce genre depuis que la ville a décidé au travers de son PLU de limiter l’emprise des banques et des assurances qui avaient colonisé dans le centre ville piéton au début des années 2000. Cassandre y a ouvert un slow-food bio que le Maire a souhaité inaugurer en personne.
Cette jolie histoire n’est pas un conte de fées...
Projet de ville le mot des élus verts de Caen
Jamais les hommes dans leur Histoire n’ont été confrontés à pareille situation. La dégradation galopante de la biodiversité, les conséquences annoncées du changement climatique, la famine encouragée par un modèle économique à bout de souffle donnent aux élus que nous sommes une responsabilité jamais égalée dans l’Histoire. Penser la ville de demain, c’est tenir compte des grands bouleversements à venir dans ce siècle. Au travers de cette contribution nous avons souhaité rechercher les pistes qui, selon nous, amorcent les premières réponses permettant à chacun de se réapproprier sa vie au XXIème siècle. Car les crises que nous traversons sont aussi une chance vers une transformation de notre mode de développement. Notre ville doit préparer cette transition ; il est encore temps.
Les élus Verts de la ville de Caen
Contribution Politique Etat des lieux
Plan Local d’urbanisme : inventer la ville qui va avec le monde qui vient La ville aujourd’hui. Aujourd’hui, l’état des lieux de la situation de la ville est connu. L’extrême spécialisation des espaces, c’est-à-dire la concentration excessive des fonctions urbaines et des activités produit une mobilité contrainte : impossible d’accéder à toutes les fonctions urbaines caennaises par la marche, le vélo ou les transports en commun. Pire, il est de moins en moins possible de se rendre à son travail sans voiture, celui-ci s’éloignant des zones résidentielles. La concentration des fonctions produit de plus en plus des espaces peu vivants : les zones artisanales sont désertées le soir, les zones de bureaux (péricentre…) ne vivent qu’avec des salariés durant les horaires de travail.
Les espaces périphériques : faible densité, inhumanisation, dépendance à l’automobile.
La spécialisation spatiale oblige à des déplacements de plus en plus nombreux et l’étalement urbain notamment pour l’habitat oblige à effectuer les déplacements pendulaires de façon motorisée. Cette augmentation constante du trafic routier induit bruit, pollution, dépenses publiques et infrastructures supplémentaires. L’étalement urbain, la spécialisation des espaces induisent une ségrégation socio-spatiale, renforcés par la dynamique de recherche de l’entre-soi faiblement en adéquation avec notre idée même de ville. Economiquement, cela se traduit pour Caen par une disparition des commerces de proximité et le démantèlement de l’économie locale. Le tissu économique de proximité se délocalise au mieux dans la première couronne quand ce n‘est pas plus loin. La disparition progressive des activités agricoles chassées de la première couronne obère les possibilités de réimplantation d’une agriculture périurbaine de qualité qui comporte pourtant de nombreux avantages. Cette situation est depuis plus de 20 ans aggravée par la spéculation immobilière liée à l’achat de terrains. Le souci des mixités sociales et fonctionnelles permettrait de limiter le coût d’un bâti inadapté à la réalité économique, démographique et sociale. Une ville durable, c’est une ville qui sait penser la réversibilité de ces actions, et donc la transformation potentielle de bâti, d’ilots, de quartiers en fonction des évolutions sociétales.
Caen est un cas d’école de ville étalée, souvent cité en exemple pour cela Un Plan Local d’Uurbanisme, c’est d’abord de l’humain. A nous de dépasser les seules dimensions esthétique et règlementaire. Cela peut passer aussi par des choses simples : constructions bien orientées, lieux de convivialité dans tous les quartiers, micro-espaces verts, aménagement de terrasses de café… Pour d’autres services, il s’agit d’assurer la proximité : le coût de la baguette de pain est doublé si l’on utilise sa voiture pour se rendre à la boulangerie. Disposer de services à proximité de chez soi donne la possibilité de se déplacer de façon plus rationnelle. Cet enjeu des services urbains doit être compté dans l’offre de la ville. Retenir les habitants, en faire venir de nouveaux et assurer du mieux vivre pour tous passe par des aménités urbaines de qualité, accessibles et efficaces.
Contribution Politique Pistes de réflexion pour le PADD
Pistes de réflexion pour le PADD une méthode, la démocratie Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable est une nouveauté qui fait du PLU un outil de projet, de planification, un outil politique qui trace notre projet pour la ville à l’horizon de 10 à 20 ans. Nous devons penser au moyen et long terme c’est-à-dire prendre en compte les dynamiques sociétales et environnementales attendues d’ici à 2030. Un PLU est par définition un outil collectif. Il s’agit de définir les règles du jeu que chaque habitant doit respecter. Au delà de la circulation de l’information vers les caennais, il est nécessaire d’aller plus loin, vers l’appropriation du PLU par chacun pour que tous s’en sente responsable et l’applique. De plus, nous considérons le débat politique au delà même du simple devoir moral, il permet en effet de faire émerger des solutions innovantes. Nous serons surpris de voir à quel point l’apport des savoirs citoyens de toutes formes rendent plus fortes nos propositions. L’installation d’un Atelier Public d’Urbanisme, lieu d’échange de compétences et d’idées, est une étape indispensable pour imprégner définitivement la marque de la démocratie dans notre ville. L’élaboration du PLU est un exercice parfait pour cela. Il appelle même à d’autres outils participatifs : conférence citoyenne, site internet dédié, appels à contribution, assemblée des parties prenantes etc. Et si l’excellence était à gagner dans la fabrication du vivre ensemble ? Et si finalement, la méthode de conception d’un PLU n’était pas importante par les apports citoyens au document mais tout simplement par les liens tissés lors des débats ? Et si le bien vivre qui est un de nos objectif était gagnable seulement par un travail du contenant (la ville) par le contenu (les gens) ? Quoiqu’il en soit, la démocratie est plus qu’une méthode au service du PLU, c’est un outil connexe au PLU qui doit grandir avec et pour ce dernier.
L’évaluation des projets En matière d’urbanisme chaque décision qu’elle soit collective ou particulière est un acte qui va s’inscrire durablement sur le territoire. Evaluer l’action a priori, notamment sur des critères de soutenabilité permet d’éviter des changements irréversibles. Ainsi, nous proposons l’élaboration d’un référentiel d’évaluation utilisant les critères du développement durable (équité sociale, pertinence économique, viabilité et impacts environnementaux). Tout projet serait amélioré au regard de son passage par la grille d’analyse. D’ailleurs, chaque caennais concerné sera appelle à penser son projet avec ce regard du développement durable. Les promoteurs eux aussi auront à imaginer au regard du référentiel leur projet.
en résumé Principes
Quelques principes et objectifs politiques et urbanistiques dans le projet d’aménagement et de développement duraMixité
Nature en ville
Mobilité
Climat-énergie
Démocratie
fonctions, habitants
trame verte et bleue
transports, et déplacement
s’adapter de façon responsable
la méthode
• Penser le (Agenda 22)
• Objectif d’offrir la possibilité à chacun d’avoir un espace vert aménagé à moins de 300 mètres de son domicile
• Objectif de réduction de la dépendance à l’automobile.
• Préparation de la ville au changement climatique
• Urbanisme participatif
• Objectif d’un répartition modale minoritaire pour l’automobile
• Complément pour 20302070 (préparation de l’Agenda 22)
• Objectif de 15% de part modale pour le vélo en 2030
• Objectif de densification urbaine par la reconquête de friches et lancement de nouvelles opérations
long
terme
• Intégration des conséquences du changement climatique
• Diversité des types de logement
• Corridor écologique intégrant sur une même cartographie les jardins privés, espaces verts publics pour une trame verte à l’échelle du territoire
• Moratoire sur les démolitions
• Sanctuarisation et élargissement de la Prairie
• Suppression de places de stationnement
• Objectifs de logement social par quartier
• Objectif d’avoir le quart de la surface de la ville perméable
• Limitation de la vitesse automobile
• Intégration du parcours de vie des caennais dans le logement
• Objectif de mixité et spécialisation fonctionnelle • Objectif de polycentrisme, création de centres secondaires en première couronne • Objectif d’urbanisation des franges urbaines • Lien avec les PLU voisins • Objectif d’un PLU somme de l’agglomération • Principe de durabilité et réversibilité du bâti
• Objectif zéro-phytosanitaire sur le territoire • Trame bleue, mise en réseau des cours et plan d’eau • Découverte de Place Courtonne
l’Odon
• Politique de préservation des arbres et des essences rares • Installation d’agriculteurs bio
• Abandon du projet «pénétrante Weygand».
• Développement des alternatives • Assurer le lien urbanisme et mobilité
• Exigence dans les formes d’habitat. et qualité environnementale du bâti. • Interdiction du chauffage électrique. • Plan thermique pour le bâti ancien • Eco-quartier Presqu’ile
sur
la
• Autonomie énergétique à l’horizon 2030 • Développement de la production d’énergie renouvelable par les particuliers • Développement des loisirs, politique dominicale • Adaptation aux phénomènes météo violents
• Ateliers d’Urbanisme
publics
• Compétences et budgets pour les conseils de quartiers • Construction de l’Ecoquartier avec les habitants • Auto-réhabilitation acompagnée • Intégration de la dimension sociale dans tous les projet
Contribution Politique Pistes de reflexion PADD
Habitat et population Caen perd des habitants tous les ans. Les structures d’accueil d’urgence sont débordés et les bailleurs sociaux dépassés par le nombre de demandes. Cette pression sur le logement amène les ménages à vivre de plus en plus loin. Les loyers sont élevés, sans parler de l’accession à la propriété. Ce manque de logement génère des situations de détresse dramatique. Nous devrons donc produire du logement social, bien sûr, et dans ce logement social, une priorité devra être donnée au logement très social, tant les besoins sont nombreux et urgents. Caen demain devra accueillir ces prochaines années une population très diversifiée : - Les couples tiennent moins longtemps et ont besoin de logements supplémentaires pour se séparer dans de bonnes conditions et accueillir leurs enfants. Les familles recomposées vont être plus nombreuses et parfois devoir loger de (très) grandes fratries. - Les personnes âgées vont représenter une part importante de sa population. Elles devront pouvoir accéder à des rez-de-chaussée, et à des logements adaptés. Afin de lutter contre leur isolement, des bancs devront être réinstallés de façon assez rapprochée pour permettre les haltes, et donc conserver la mobilité. - La loi concernant les personnes handicapées nous oblige à réexaminer notre conception de l’espace : voirie, accessibilité des bâtiments, habitat adapté. Cette obligation est une aubaine pour améliorer la qualité de vie des parents avec poussette, mais aussi des personnes âgées en perte d’autonomie. Il nous faut aussi penser aux personnes handicapées mentales et aider leurs déplacements dans la ville à l’aide de pictogrammes. - Les jeunes, aujourd’hui massivement domiciliés dans les quartiers prioritaires doivent pouvoir trouver leur place dans toute la ville : ils représentent notre avenir et doivent être traités avec les égards que ceux-ci méritent. Par ailleurs, leur décohabitation d’avec leurs parents doit être facilitée. Des solutions de re-cohabitation : aide à une personne âgée contre loyer, par exemple, pourraient être recherchées et soutenues. - Les gens du voyage doivent, comme les oiseaux, pouvoir se poser avant de repartir. Des terrains d’accueil dans la ville de Caen sont une des conditions de la mixité et d’un accueil respectueux des voyageurs. Certains souhaitent se sédentariser. Il faut pouvoir leur offrir des moyens dignes d’accéder à cette nouvelle vie. - Les dérèglements climatiques, même si nous réagissons très vite, vont accélérer les déplacements de population et le nombre de réfugiés explosera très probablement dans les prochaines années. Enfin, nous devons penser que chacun d’entre nous peut être amené, soit par naissance, soit par choix, soit par chance, soit par accident, soit parce que l’âge joue son rôle, à passer d’un îlot d’habitation à un autre, d’un statut à un autre. Ces parcours ne doivent pas générer de ruptures ou de blessures irréversibles : On devra pouvoir trouver simplement une offre de logement adaptée à la nouvelle situation, dans une zone d’habitation pacifique. En règle générale, nous devrons veiller à ce que l’offre de logement, d’accueil ou d’hébergement de population en difficulté soit harmonieusement répartie dans la ville et intégrée dans la vie de chacun des quartiers, en osmose avec la vie quotidienne des habitants, pour éviter les ghettos et zones de relégation. Enfin, la ville de demain doit se défier de l’uniformité. Le choix résidentiel occupe une place importante dans les parcours de vie. Notre communauté d’origine turque, par exemple, donne des signes d’un fort. Laisser ce dynamisme s’exprimer pourrait permettre à un certain exotisme de se développer dans certains quartiers, comme à Paris, mais pas seulement.
Contribution Politique Pistes de réflexion pour le PADD
Une ville polycentrique pour sauver la centralité de la ville Nous ouvrons le débat ici du polycentrisme de la ville, la centralité ne peut plus être singulière, elle est dans une ville étalée, plurielle, au risque de disparaître. Car le risque de l’étalement urbain c’est la dilution de la ville dans les périphéries inorganisées ou les fonctions urbaines se multiplient et où nous commençons à y trouver des fonctions de direction, ce qui a longtemps défini le rôle de la ville. Couper les liens entre les pouvoirs et le centre-ville signifie la perte du sens de celui-ci, relégué au rôle d’un supermarché à ciel ouvert. Aujourd’hui, les commerces, les loisirs, les emplois, les services sont de plus en plus implantés et/ou attirés vers l’extérieur. Perdre le Tribunal de Grande Instance comme nous avons perdu la Centre de Commerce et d’Industrie (installé à Saint-Contest) serait perdre un argument de centralité. Il faut que Caen contrecarre cette véritable force centrifuge par une force centripète. Il faut que ce soit la périphérie caennaise qui soit attirée par le cœur de ville et non l’inverse. Pour cela, au vu de l’impossibilité de faire revenir dans des locaux exigus des services de commandements partis chercher de l’espace ailleurs (CCI, URSSAF, ASSEDIC, Banques…) il faut créer ou développer des centres secondaires en première couronne. Pensés comme des lieux indispensables à la ville, ils doivent y être fortement intégrés. Cela signifie par exemple des liaisons de transport, une intégration dans la continuité de la ville (en terme de bâti, de paysage, d’accessibilité) et, enfin et surtout, de les rendre « urbains ».
« Rendre urbaines » les franges de la ville Pas de trottoirs, une densité extrêmement faible, des services de proximité inexistants, des franges entières de la ville (Cotonière, Mémorial, Folie, Bd Mal Juin, Plateau Nord, extrémité de Venoix-Beaulieu-Maladrerie) sont inurbains, c’est-à-dire qu’ils ne ressemblent pas à la ville dans son ensemble. Coupés par une absence de mixité de fonction et par une accessibilité monopolisée par l’automobile, ces franges urbaines sont des espaces à urbaniser, à remettre dans la ville. Une vigilance accrue sur l’implantation de fonctions originales dans ces espaces, un travail sur leur accès (limiter les effets de coupures) et une intégration paysagère sont nécessaires (limiter l’aspect boulevard ou zone industrielle par la transformation de la voirie par exemple).
La mixité sur la voirie. Abordé par l’entrée relative aux déplacements, la question du partage de l’espace se traite aussi sans l’angle de la mixité fonctionnelle. La rue est en effet devenue purement mono-fonctionnelle, transformée en route, voire an auto-route elle n’accueille plus de vie urbaine. Pourtant, c’est un espace formidable de rencontre. Car, au delà des lieux privés, c’est un territoire citoyen à reconquérir. Des actions aussi simples que l’élargissement des trottoirs et l’abaissement de la vitesse permettent le retour la convivialité.
Mixité des temps Caen a la chance de posséder un patrimoine, non seulement dense et de qualité, mais aussi représentant plusieurs périodes historiques et urbaines. Si le patrimoine médiévale et moderne est mis en valeur, un effort particulier doit être fait pour la patrimonialisation de la Reconstruction. A l’instar du Havre, dont le centreville est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le centre-ville de Caen a profité de la Reconstruction pour se donner une cohérence urbaine typique de ces années. Il aujourd’hui paraît dommage que les caennais ne connaisse pas l’œuvre de Brillaud de Laujardière dont le nom n’évoque pour les habitants que l’adresse des sièges bancaires.
Contribution Politique Des quartiers à revivifier
Des quartiers à revivifier l’Ile Saint Jean Centre de la ville des années de la reconstruction, l’Ile Saint Jean a été délaissé par les politiques de la fin du siècle. La réhabilitation du quartier par celle des immeubles et des espaces publics est déjà une première étape indispensable. Un soutien à la redynamisation du commerce est devenu nécessaire, surtout avec l’ouverture prévue du quartier Rives de l’Orne. Il serait dommage que l’Ile Saint Jean ne soit qu’un passage entre le centre-ville ancien et le nouveau quartier sur les berges de l’Orne.
Ancien centre-ville, le quartier a besoin d’un nouveau souffle.
Parmi les actions envisagées, nous proposons la création d’aménagements de transports (couloirs bus Rue Saint Jean) et de maitrise du trafic automobile (zone 30 Avenue du 6 juin), la réhabilitation de la place et l’aménagement de la Rue de Bernières, axe capital entre la Préfecture et le port.
Le quartier du Port, la Presqu’ile Attendu depuis 40 ans, l’élargissement du centre-ville par la construction d’un nouveau quartier doit devenir une réalité le plus vite possible. L’écoquartier construit sur la Presqu’ile permettra d’accueillir les services publics et les logements qui ne trouvent pas de place ailleurs. Mais pour que cela ne destabilise pas le cœur de ville, il est nécessaire veiller à la continuité avec le centre-ville actuel. Ainsi, il faut poursuivre le travail réalisé pour dynamiser les quais et faire de la place Courtonne un vrai de lieu de vie.
Contribution Politique Pistes de réflexion pour le PADD
1. Mixité sociale et générationnelle, mixité des activités et des fonctions. Habitat et espace public
La mixité sociale ne se décrète pas, elle se construit. Ce processus qui vise à soutenir le croisement des populations suppose que le rapprochement des différences amènerait un nivellement des oppositions. Et que tous auraient une égale capacité d’adaptation à l’autre. C’est une belle idée. Ce n’est pas la réalité. Dans la réalité, les « pauvres » n’ont pas forcément envie de vivre avec les « riches » (et vice versa). Les personnes âgées n’ont pas les mêmes besoins que les jeunes (et vice versa). Tous ont besoin : d’un logement, bien sûr, mais aussi d’espaces verts, de commerces de proximité pour faire leurs courses, de structures collectives, d’entraide si c’est possible ! Il s’agit donc d’imaginer des lieux où le « frottement » des différences puisse se faire de façon pacifique. Cela n’implique pas que les habitants d’origine populaire doivent vivre la cohabitation au quotidien avec des personnes d’autres origines sociales. Si cette situation était imposée, elle deviendrait vite intenable pour les uns et les autres. Les différences de modes de vie, lorsqu’ils sont subis s’opposent à la rencontre et à la découverte et sont au contraire générateurs de conflits. Cela signifie que nous devons imaginer des îlots d’habitation ouverts (et non bunkerisés !), offrant, dans un espace rapproché (le quartier) un habitat diversifié, adapté à des publics différents. La rencontre étant facilitée par un espace public accueillant, permettant le croisement et éventuellement la rencontre : espaces verts, bistrots, marché, commerces,… C’est le gage d’une bonne vitalité des commerces de proximité et donc du confort de tous. Ces espaces de vie devront être reliés entre eux et la circulation entre quartiers facilitée.
Habitat durable La ville doit apprendre à recycler le bâti pour être durable. Un moratoire sur les démolitions n’est pas qu’une décision permettant de sauver des logements, c’est aussi l’application d’un principe qui de développement soutenable : on ne construit pas pour 30 ans ! A partir de maintenant, il faut penser dans chaque nouvelle construction la possibilité de son évolution, y compris de ses fonctions. Un immeuble de bureau doit pouvoir être transformé en logement et inversement. Cela évite de détruire dès que l’usage premier est dépassé. Dans les quartiers, notre politique et nos orientations d’urbanisme doivent favoriser, maintenir ou créer un mélange des fonctions urbaines à toutes les échelles. Logements, commerces, entreprises, administrations doivent réapprendre à coexister. C’est l’extrême éclatement des zones spécialisées qui oblige soir et matin les caennais à se déplacer de plus en plus loin.
Mixité des échelles : l’urgence de s’ouvrir, la nécessité de la cohérence Créée dans la douleur, la veille de la limite imposée par la Loi Chevènement, Caen-La-Mer est héritage d’un district plus administratif que politique. Pourtant, l’échelle de vie des habitants de l’agglomération s’est élargie. L’échelle politique est resté cantonnée dans des limites administratives vieilles de plusieurs siècles. Il paraît presque insensé qu’il n’y ait pas encore d’adéquation entre le territoire politique et le territoire des citoyens. S’il existe un attachement certain à la commune, lieu républicain de démocratie, cela n’exclut pas de porter le débat sur la scène intercommunale. A l’heure où le gouvernement fait le grand ménage dans les politiques publiques, jetant certains services publics dans la même poubelle que les gaspillages réels, nous ne devons pas donner du grain à moudre à ceux qui trouvent complexe et inefficace la gestion du territoire de Caen-La-Mer. Nous devons prouver la cohérence des différents échelons ainsi que leur utilité qui fondent leur existence. Pour cela, nous devons être prêts à proposer des avancées spectaculaires dans le domaine de la gouvernance et de l’organisation géographique de nos politiques. Après les transports, l’urbanisme doit aussi être pensé à l’échelle communautaire. Notre audace serait aujourd’hui de proposer aux élus de Caen-La-Mer d’anticiper les réformes à venir. Au delà de l’agglomération, le Schéma de Cohérence Territorial donne des orientation au PLU caennais qui doit suivre ses préconisations.
Contribution Politique Nature en ville : Trame Verte et bleue
2. Nature en ville : Trame Verte et bleue
Les espaces périphériques : faible densité, inhumanisation, dépendance à l’automobile
Densifier est nécessaire, mieux construire la ville l’est donc d’autant plus. Mais il ne faut pas confondre les moteurs de l’étalement urbain. Ce phénomène ne saurait se résumer à la quête de la maison individuelle. En effet, il s’agit moins de quitter les immeubles caennais que de trouver du vert, un contact avec la nature. Elle est présente à Caen mais de manière très inégale. D’où l’obligation de renouer avec la biodiversité en ville pour améliorer la qualité de vie et ainsi limiter l’exode urbain. Il faut offrir la possibilité à chacun d’avoir un espace vert aménagé à moins de 300 mètres de son logement, soit un jardin partagé, une aire de jeux ou un espace de loisirs. Un schéma des espaces vers adossé au PLU permettrait de penser la distribution des espaces verts dans la ville, selon leur taille et leur nature. Les espaces verts doivent être à la fois un lieu de biodiversité, de recréation, de fraicheur, de repos et d’agrément paysager de la ville. Au-delà de le nécessaire gestion de ces espaces par la ville, il est nécessaire d’inciter les particuliers et les promoteurs à intégrer cette question dans leurs terrains.
Caen, ville vivante La politique de nature est aussi un domaine primordial de l’action municipale. Nous avons la responsabilité de permettre la reconquête de la biodiversité en milieu urbain. Cet espace ne doit plus être une exception à la nature. Des sujets tels que la gestion des pigeons ou des rats peuvent être traitées en amont, dans les politiques d’urbanisme. Dans le PLU nous pouvons introduire le principe du « Coefficient de biotope » qui va au-delà du simple nombre de mètres carrés d’espaces verts par habitant en prenant en compte des critères de qualité écologique des espaces. Cela signifie de réaliser un recensement des espaces verts, mais pas seulement objectif et froidement surfacique. Il s’agit de prendre en compte la qualité écologique, l’apport social et la plu value paysagère. 375 hectares d’espaces verts, si les habitants ne s’en rendent pas compte, ne servent pas à grand chose. Ainsi, un simple recouvrement d’herbe sur une dalle ne suffira plus pour répondre aux normes, il faudra de plus en plus d’espace vert en pleine (la proportion reste à déterminer). Autre outil, l’élaboration d’un budget écologique permet de mesurer les bénéfices et les couts environnementaux de la ville sur son territoire. Un effort particulier doit être apporté à la Prairie, espace sanctuarisé depuis longtemps qui a vocation à le rester. Nous devons savoir utiliser cette chance d’avoir un poumon vert en élargissant son emprise vers les rives de l’Orne entre Caen et Louvigny, espace récréatif très apprécié. Ainsi, un réaménagement de la Route de Louvigny, du Boulevard des Baladas et du Boulevard du Petit Vaillerent permettrait d’élargir la Prairie vers l’Ouest, le Parc des expositions et le long de l’Orne, créant ainsi un vaste espace de protection de la biodiversité et de repos pour les caennais. Par ailleurs, la limitation de la circulation automobile du lycée Malherbe au pont de Vaucelles permettrait l’ouverture de cet espace vers le centre ville et d’inviter à la promenade. Enfin, l’utilisation de cet espace comme parking les jours d’exposition est un gâchis esthétique et un dérangement permanent qui perturbe évidemment les espèces présentes sur le site. A partir de ce site exceptionnel, la mise en valeur des cours d’eaux et ruisseaux prend tout son sens.
Contribution Politique Nature en ville : Trame Verte et bleue
Caen, ville bleue Caen doit aussi penser son intégration dans le cycle de l’eau. Oublier l’élément aquatique n’est toujours que temporaire, il arrive un moment où elle saura se rendre visible si on l’oublie : inondation, pollution… Pourtant, une meilleure gestion de l’eau permet d’en améliorer la qualité et d’éviter les catastrophiques inondations que Caen et son agglomération ont connues. Il faut réfléchir à la perméabilité des espaces permettant l’infiltration d’eau, à la récupération d’eau de pluie et à sa protection contre les pollutions. En affirmant l’objectif de 40% de la surface de la ville perméable, nous nous donnons comme objectif de supprimer des effets de dalles ou limiter l’emprise du goudron, bitume ou tout autre aménagement minéral. Ainsi, tous les travaux de voirie devront intégrer une suppression de zone perméable avec plantation d’arbre ou d’herbe. Autre principe nécessaire : la suppression a terme de l’utilisation des produits phytosanitaires. Inutile dans la majorité des cas, l’abandon du traitement permet une gestion différente et différenciée des espaces verts. Que la végétation puisse revenir dans des espaces minéraux permet comme à Rennes ou Strasbourg d’améliorer le paysage et de déminéraliser l’espace urbain. Caen, située entre Orne et Odon, doit se saisir de cette chance de devenir une ville bleue. La constitution d’une trame Bleue liant les différents cours et plan d’eau (Odon, Orne, Canal, Bassins, ruisseaux) permet une cohérence paysagère et naturelle. C’est surtout le meilleur corridor écologique possible pour préserver la biodiversité. Maintenir et enrichir les Berges de L’Orne, et de l’Odon complétera la constitution de zones bleues où pourront se développer des activités déjà existantes (Canoë, réhabilitation navale) et futures (promenade, guinguettes…). Elles s’intégreront dans un quartier du Port à revivifier, avec un réaménagement du Quai de la Londe, du Sud du Quai Vendeuvre et bien sûr de la Place Courtonne qui doit délaisser son immense parking pour devenir le lien logique entre le Centre-Ville et l’éco-quartier de la Presqu’ile et ses nombreux équipements (Cargö, Esam, BMVR…). La découverte de l’Odon jusqu’à la Tour Leroy est un élément de cette réussite.
L’agriculture : un enjeu urbain. L’agriculture est aux portes voire dans Caen, les espaces agricoles et les espaces urbanisés sont intimement liés. Il existe une véritable opportunité pour l’agriculture locale de tirer profit du potentiel de consommateurs urbains. Pour cela, une nouvelle forme d’agriculture doit répondre à des demandes urbaines croissantes que ce soit en matière d’accueil pédagogique et touristique, d’entretien du paysage, et surtout d’approvisionnement alimentaire en produits frais de qualité, etc. N’oublions pas qu’avec près de 15 % de l’effectif national, la Basse-Normandie est la 3e région française par la taille de son troupeau de vaches laitières en production biologique (derrière les Pays de la Loire et la Bretagne). 82 % des surfaces bio cultivées étaient en 2005 des surfaces fourragères, qui contribuent fortement à la protection de nos ressources en eau. Les produits bio s’ancrent dans le mode de consommation alimentaire. 43 % des Français ont consommé au moins un produit bio en 2006 (contre 37 % en 2003). La vente de proximité est un axe majeur de prospection pour la profession agricole bio en Normandie. Le succès des AMAP à Caen et dans le reste du pays illustre partiellement mais parfaitement l’existence de relations à construire et à développer. Nous souhaitons contribuer à renforcer ces nouvelles formes de collaboration consommateur-producteur lié par la ville (qui peut être elle-même consommateur) et accorder une place plus importante à l’agriculture dans le projet politique du territoire urbain caennais. En partenariat avec les acteurs compétents en matière d’incitation et d’accompagnement des filières d’agriculture durable, nous voulons réinstaller des maraîchers bio sur le territoire agricole de Caen (Rives de L’Orne notamment) par une politique de réserve foncière accompagnée par d’autres actions comme la structuration d’une vente de proximité et la stimulation de la demande par l’introduction de produits issus de l’agriculture biologique dans les cantines scolaires.
Contribution Politique Transports et déplacements
3.Transports et déplacements
La ville a une grande responsabilité dans la lutte et l’adaptation face aux crises. Lieu de vie de la majorité de la population, il est impossible pour une ville d’oublier son rôle en matière de lutte contre le changement climatique, la crise énergétique ou la création et la diffusion de polluants. Nous avons aussi à prévoir les conséquences de ces crises, notamment enchérissement des prix de l’énergie que la crise économique a occulté. Caen, comme ville étalée, doit absolument prendre la mesure de la dépendance à l’automobile que son territoire génère.
Les espaces périphériques : faible densité, inhumanisation, dépendance à l’automobile
La mobilité n’est pas qu’une question d’experts. Ici, comme ailleurs, les décisions doivent être partagées et arbitrées en fonction de l’efficacité et des apports réels pour la population. La construction d’infrastructures routières n’est qu’un outil parmi d’autres dans la gestion politique de la mobilité. La cohésion de la ville est mise à mal par la prépondérance de l‘automobile, 90 % de l’espace public est consacré à l’automobile et à son stationnement. Dans un contexte où le prix du pétrole ne cesse de grimper, les caennais restent dépendants à la voiture et y consacrent une part excessive et croissante de leur budget. Ce constat accablant résulte de plusieurs décennies orientées vers le tout automobile dont les projets actuels «pénétrante Weygand», « liaison inter-quartiers nord », « Boulevard Urbain Nord » sont l’héritage. Nous devons nous engager dans une politique des transports rationnelle, économe et environnementale, intégrée aux problématiques d’urbanisme et de développement.
Moins d’auto, mieux d’auto Cette politique par l’axe de l’urbanisme doit s’articuler autour de la réduction de la dépendance à l’automobile par un territoire reconverti, la construction d’un système de mobilité durable (infrastructures, structures, services) et un système automobile rendu moins efficace. Pour ce dernier point, des actions de limitation de la vitesse sont indispensables, vitesse de pointe (réduction à 50kph les axes encore à 70kph), vitesse moyenne (zones 30, zones de rencontre, zones piétonnes, parcours allongés, feux) et vitesse en porte-à-porte (limitation du stationnement). Il faut prendre ces mesures pour sortir de la schizophrénie qui consiste aujourd’hui à financer fortement les transports en commun et dans le même temps favoriser l’utilisation de l’automobile. Les actions en faveur de la mobilité durables existent, elles sont déjà pensées et planifiées dans le PDU qui trouvera toute sa place dans le PLU de la ville.
Contribution Politique Climat-énergie.
4. Climat-énergie Nous ne pouvons penser la ville à 20 ans sans l’intégration des enjeux climatiques et énergétiques. Il y a une ardente obligation d’agir sur ce sujet. La ville de Caen ne peut pas s’y soustraire. Elle, comme toutes les villes du monde, a la responsabilité d’agir pour la planète mais aussi pour ses habitants qui en seront directement affectés (prix des carburants, climat urbain, pollutions…) De plus, la ville doit appliquer de façon territoriale le principe de précaution. La sous-estimation des risques actuels et futurs dans l’urbanisme conduira à de la gestion d’urgence .De plus, les outils simples et efficaces (plan climat, facteur 4…) existent pour atteindre des objectifs clairs (Règles des 3x20, la directive Energie-Climat, Kyoto, Copenhague) . Les réponses au changement climatique et au renchérissement du coût de l’énergie sont liées à l’urbanisme. N’oublions pas que le bâti consomme en moyenne 42,5% de l’énergie finale. Le gisement d’économie d’énergie est dans ce secteur considérable. L’intégration des mesures contre le changement climatique dans le bâtiment permet de limiter le « double loyer ». Les familles logées dans des immeubles « passoires énergétiques » doivent régler des factures de chauffage élevées quand elles ont déjà des difficultés à payer le loyer. Ainsi, un vaste plan d’isolation du bâti est une mesure efficace reliant l’aspect social (forte limitation des dépenses de chauffage), économique (création d’emplois d’artisans) et écologique (forte diminution de la consommation d’énergie). L’enjeu est important, les bâtiments anciens consommant 250 KWh/m2/an au lieu des 50 (BBC) ou 15 (passif). Afin de limiter le recours à l’automobile et favoriser une mobilité plus douce et moins importante il y a urgence à densifier la ville pour lutter contre l’étalement urbain. Cela signifie une reconquête des dents creuses, des friches ainsi que la mise en chantier de nombreux projets de construction. Construire des logements en quantité implique un travail sur la qualité des formes d’habitat et la qualité environnementale du bâti. Cela peut se traduire par des mesures simples et spectaculaires comme l’interdiction du chauffage électrique, l’orientation des constructions, l’obligation d’utilisation d’écomatériaux, l’interdiction de certains matériaux (PVC, Plystirène, Poliuréane). L’énergie importée et non renouvelable s’enchérissant fortement, il est nécessaire que notre ville acquiert une plus grande autonomie énergétique. Grâce à un programme ambitieux de production énergétique (photovoltaïque, éolien, biomasse, bois, hydraulique) couplé à un plan d’efficacité énergétique, il est possible de limiter fortement (voire totalement) la dépendance extérieure. La possibilité règlementaire d‘installer des capteurs solaires dans toute la ville y compris de façon visible pourrait compléter un programme municipal pour ces bâtiments. Pour permettre des économies d’énergie, il faut se diriger vers l’habitat passif pour toute nouvelle construction. L’inclusion de la nécessité de travaux sur les économies d’énergie pour toute demande de permis de construire ou demande de travaux permet d’élargir les actions à l’ancien. Additionné aux OPAH ciblées sur l’énergie, la courbe de consommation d’énergie baisse, tandis que celle de production d’énergie monte, le point de rencontre étant l’autonomie. La question des espaces publics est importante pour lutter contre le changement climatique. Bien vivre en ville, y trouver tout ce qu’il est nécessaire d’avoir pour vivre est une condition pour limiter les déplacements. Ainsi, nous devons penser les loisirs, notamment dominicaux, dans la ville. L’amélioration de la qualité des espaces publics doit ainsi revêtir une dimension attrayante pour l’habitant qui y trouvera une source de recréation, de repos sans qu’il soit forcé de se déplacer vers d’autres lieux.
Contribution Politique Transports et déplacements
Un eco-quartier sur la Presqu’ile
Le point de départ de la transformation écologique de la ville est souvent un projet marqueur et fédérateur. La plupart des villes qui ont aujourd’hui intégré dans leurs politiques et leurs habitudes urbaines les exigences climatiques et les propositions du développement durable ont construit en leur sein un quartier durable. C’est sans doute pour cela qu’ils se multiplient aujourd’hui en France et en Europe, et que le Grenelle prévoit un éco-quartier par agglomération d’ici 2012. Fédérateur des énergies et diffuseur d’idées, l’éco-quartier est avant tout un outil pédagogique de transformation de la ville. Si un seul lieu est construit, il doit l’être par et avec tous les habitants. Par le concret et l’appropriation des méthodes, c’est la ville qui changera ensuite. Les espaces périphériques : faible densité, inhumanisation, dépendance à l’automobile
La Presqu’ile apporte une dimension aquatique intéressante ; situé entre Orne et Canal, dans une zone inondable, ce sera passionnant d’intégrer un nouveau quartier dans cet espace car nous devrons placer au cœur du projet la gestion de l’eau. D’ailleurs, les cibles de l’éco-quartier pourraient être les enjeux prioritaires du PADD. Ceux-ci se dévoilant par l’expérimentation durable à la caennaise. L’éco-quartier est une œuvre considérable, car au delà du bâti et des espaces, il faut penser le plus tôt possible les services publics indipensables. Cela est lié avec la problématique sportive oubliée souvent dans la planification urbaine. Nous ne souhaitons pas en effet que l’activité physique soit cantonnée aux clubs, même si ils ont leur importance. Il est nécessaire de penser la place du sport informel dans Caen. Il s’agit de permettre la pratique de nombreux sports (au-delà du jogging et du football) de façon libre et spontanée. Des parcours de randonnées, des jardins sportifs, des terrains de sports, des aires de jeux sont à distribuer dans la ville. C’est une question de santé, de cohésion mais aussi de plaisir à jouer dans sa ville.
Risques Le changement climatique induit des évènements météorologiques aussi violents qu’inhabituels. Tous les experts s’accordent pour annoncer que la fréquence et l’intensité des aléas naturels vont rapidement évoluer. Rappelons que les assureurs du monde entier sont plus qu’inquiets de cette perspective . A Caen, l’anticipation de ce risque est à prendre en compte dans les politiques de réseaux (alimentation et eaux pluviales), d’aménagement (inondations) et d’espace public (canicule). Malheureusement encore situé sur le chemin des déchets nucléaires, Caen a déjà pris de la disposition pour informer les populations de passages de trains de déchets nucléaires. Nous pouvons explorer de nouvelles formes de protection du territoire contre les risques liés au nucléaire. .
Contribution Politique Climat-énergie.
4. Climat-énergie La ville affiche sa volonté d’excellence dans le soin des cancers, il est vrai que le centre Baclesse est un outil formidable d’espérance pour tous les malades. Mais, il est peut-être temps de se poser la question de la prévention en amont des risques de cancers, qui ont de plus en plus de causes environnementales. Il s’agit de construire une ville saine, atoxique, qui n’expose ses habitants à aucun danger pour leur santé. C’est d’ailleurs un des objectifs que la loi SRU a donné aux PLU qui doivent permettre d’assurer la réduction des nuisances sonores ainsi que la prévention des pollutions de toute nature. Ainsi, nous pouvons mettre en œuvre des politiques de restriction et de protection face au bruit, aux allergènes, aux polluants chimiques et aux ondes. Le bruit est un source d’inconfort et de maladies liées au stress et au manque de sommeil. Il est nécessaire, et urgent, d’assurer une moindre exposition au bruit à l’intérieur et à l’extrieur des logements. L’élaboration en cours du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement dont l’agglomération est chef de file doit profiter au PLU caennais. Cela devrait permettre une politique de prévention du bruit en complément d’actions à mener dans des environnements qui souffrent actuellement. La question des ondes électromagnétiques fait l’actualité en ce moment. Les décisions du Grenelle des ondes ne sont pas aussi spectaculaires que la situation et la mobilisation pouvaient exiger. Pourtant, l’enjeu d’une protection réelle des habitants est à prendre en considération dans le PLU. Ainsi, fixer un principe d’exposition moyenne à 0,6 v/M2 sur le territoire de la ville serait un acte symbolique important et un cap à tenir, notamment dans l’acceptation des documents d’urbanisme. La question de la qualité de l’air est un sujet important, notamment par son implication directe dans des maladies respiratoires ou cardiovasculaires. Ce sont des dizaines de milliers de particules qui circulent dans l’air ambiant extérieur d’une ville comme Caen. Les politiques de restriction du trafic automobile répondent aussi à ce problème. Mais il y’a aussi l’air intérieur, dans des bâtiments publics et privés. Pour les premiers, il faut imaginer l’interdiction d’utilisation de certains matériaux dangereux, et pour les second il faut compléter cette mesure par des actions contre le saturnisme par exemple. La qualité de l’eau est aussi un objectif majeur de santé publique. L’eau peut-être excellente à la consommation, le risque d’une pollution de la ressource, d’une cotammination du réseau ou de l’introduction de polluant existe et est à prendre, sérieusement, en compte.
Amendements au projet de ville Proposés à la majorité, une partie de ces amendements a été acceptée, d’autres partiellements, d’autres encore n’ont pas été repris mais le principe a été utilisé pour d’autres parties. Ils sont présentés ici pour mémoire car même sans le document original ils montrent la vision des écologistes concrétisée dans les documents d’urbanisme.
Proposés à la majorité, une partie de ces amendements a été accepté, d’autres partiellement, d’autres encore n’ont pas été repris mais le principe a été utilisé pour d’autres parties. Ils sont présentés ici pour mémoire car même sans le document original ils montrent la vision des écologistes concrétisée dans les documents d’urbanisme. II Amendements au projet de ville Propos préliminaires 1. Ajout Page 2 Dans « qu’est‐ce qu’une ville » Après le 3ème Paragraphe « La ville est une part de société, elle n’est pas une ile dans un océan désert. La ville polarise population, richesses, et fonctions d’une région. Elle est le point de départ et d’arrivée de milliers de déplacements quotidien. Elle est au cœur d’une région dont elle commande l’organisation et sur laquelle elle agit. La ville est impensable en dehors du contexte territorial, environnental et sociétal. » Exposé des motifs Le contexte environnemental (climat…) est à prendre en compte dans l’urbanisme de la ville. L’enjeu est global, il appelle des réponses locales. 2. Remplacement er Partie quel projet pour Caen, 1 paragraphe, ligne 3 et 4 « congestion et de pollution » est remplacé par « dépendance » Exposé des motifs Le territoire rend aujourd’hui les individus dépendants de la voiture. Dans une logique de moindre consommation de carburant et de limitation des gaz à effet de serre l’enjeu est de rendre possible la non‐utilisation de l’automobile. L’expression « dépendance automobile » est scientifique, elle date des années 1970 et est utilisé par de très nombreux géographes et urbanistes (Peter Newman et Jeffrey Kenworthy, Phil Goodwin. en France Kaufman, Gabriel Dupuy, Fréderic Héran, Marc Wiel…). 4. Ajout : dans « plus de logements pour renforcer la capacité d’accueil » page 8 ème Ajout d’un 6 item « Enfin, la ville joua un rôle moteur important dans le lancement de ZAC d’agglomération au nord de Caen (ZAC Bijude‐ Cambes‐Epron) à l’est (ZAC Colombelles‐Mondeville‐Giberville), au sud (prolongement de la ZAC Fleury) et à l’Ouest (ZAC Beaulieu‐Bretteville). Ces opérations menées par Caen‐La‐Mer ont permis la construction d’un nombre de logement à la hauteur des préconisations du PLH. » ème 4bis, amendement de cohérence : supprimer « enfin » 5 paragraphe Exposé des motifs La construction de logement en première couronne est indispensable pour densifier l’agglomération et réduire les distances entre les lieux d’habitations et ceux de travail ou de loisirs. Il est nécessaire (et urgent) de combler les vides de cette urbanisation « en saut de grenouille » qui est la conséquence notamment la volonté des communes de première couronne de conserver l’équilibre entre la proximité de la ville‐centre et l’ambiance villageoise ou « rurale »1 . 5. Ajout : dans « mieux loger tous les types de ménages er Page 10, 1 paragraphe Après « signature de Caen » ajouter « Concrètement, cela s’est traduit par de nouvelles formes d’habitats : maisons en
1 Les choix stratégiques des promoteurs sont aussi importants : souhaitant proposer des produits peu onéreux ils s’éloignent rapidement des zones de proche périphérie où les terrains sont chers. C’est pour cela que des ZAC sont un bon outil pour casser cette logique, encore faut‐il que les communes soient d’accord… d’où la nécessité de confier l’urbanisme à la Communauté d’agglomération.
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bande avec jardin, petits ensembles avec jardins collectifs… La réalisation exemplaire en la matière fut l’éco‐quartier sur la Presqu’ile qui a su montrer l’alliance entre la densité de population et de services et une excellente qualité de vie. L’autonomie énergétique de ce quartier permet en plus d’assurer une moindre précarité énergétique et du pouvoir d’achat supplémentaire pour les ménages.» Exposé des motifs La maison en bande est un équilibre entre densité et qualité de vie, ce ne sont plus des corons ni des « immeubles couchés » mais des maisons avec un jardin privatif (ou pas) et des services commun (une chaudière pour plusieurs maisons…). Le seul positionnement de la maison en limite de parcelle permet une meilleure rentabilité que la maison au milieu de son terrain. 6. Remplacement dans « la priorité de la mixité sociale » ème Page 10, 4 paragraphe la phrase « La part du logement social a été maintenue à son niveau de 2010 mais…sociale » est remplacé par « La part du logement social est resté stable, accompagnant la hausse du nombre de logement construit. Un effort particulier a été fait dans la répartition entre type de logement social, cela permettant d’assurer le droit au logement pour tous y compris les plus précaires. » Exposé des motifs La proportion de logement social doit être maintenu à son niveau actuel. Cela signifie pour que pour 3 logements construits il faut un logement social. 7. Ajout dans La qualité de services, moteur de l’envie de ville. Page 12 Après « maisons de retraite… » ajouter « La ville a mis en place les conditions de la création d’emplois dans l’économie solidaire, qui, en plus de se placer dans la sphère de l’économie résidentielle apporte développement, autonomie et sens aux emplois et aux activités ainsi créées. » Exposé des motifs Conscient de l’impossibilité de retour d’une économie nationalisée et de l’échec humain et environnementale du capitalisme, l’économie sociale et solidaire sera en 2030 le secteur porteur de l’économie. Elle n’est ni la serpillère du capitalisme, ni l’intérimaire du secteur publique, elle est une forme de production de richesse à part entière. Elle a toute sa pertinence quand nous connaissons les dérives des systèmes productivistes et rentiers. Caen 2030 : un modèle renouvelle de développement urbain 8. ajout. dans « un centre‐urbain pour la ville et pour l’agglomération » page 18 après « la spécificité des enseignes » ajouter « couplé à une politique de piétonisation de rues et de places, limitation de circulation, rénovation des espaces publics » Exposé des motifs Le centre‐ville piétonnisé est une action multifacette : limitant le recours à l’automobile elle répond à la nécessité d’en limiter l’usage ; améliorant la qualité de l’espace public elle redonne un attrait au centre‐ville ; permettant l’accès doux elle re‐crée une synergie entre les piétons et les cyclistes et le commerce. Cette dernière dimension est importante : les commerces plébiscités par les piétons et les cyclistes (alimentaires notamment) manquent dans les centres historiques. 9. remplacer pages 18,20 et 24 « Orne‐Canal » par « le quartier Rives de l’Orne et l’éco‐quartier » exposé des motifs voir amendement 3 10. ajout ème dans Caen embellie, 3 paragraphe. Page 20 : Après Orne Canal (remplacé par le quartier Rives de l’Orne et l’éco‐quartier ) ajouter « et le réaménagement de la Place Courtonne qui fait désormais le lien entre le centre‐ville et l’éco‐quartier. La suppression d’une partie du parking, la découverte de l’Odon jusqu’à la Tour Leroy et l’aménagement de ses berges, la construction d’un marché bio permanent a
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fait de cette place un endroit prisé par les Caennais et par tous les autres.» Exposé des motifs Place créee par la couverture de l’Odon au XIX siècle, elle est la porte entre le centre‐ancien, le château, l’église à l’ouest et le port et la presqu’ile au sud‐est. Aujourd’hui recouverte d’un parking de surface, elle est déjà sans voiture un jour sur sept, le jour du marché. Il s’agit du lien nécessaire pour enfin élargir le centre‐ville. 11. ajout Page 24 2eme paragraphe après « hôpital » : « Sur la Presqu’ile, la réalisation d’un éco‐quartier a su mobiliser les caennais autour de ce projet synthétisant la recherche d’une excellente qualité de ville, l’efficacité en terme de services et la réponse aux changements climatiques par une moindre consommation d’énergie et de rejet de Gaz à effet de Serre. Surtout, par l’ampleur de la participation populaire autour de ce projet, l’appropriation des techniques de ce quartier est réelle auprès des caennais, ce qui a permis d’en diffuser les principes dans toute la ville. exposé des motifs voir amendement 3 12. ajout Page 24, 3eme paragraphe après nord de la ville « Les nouvelles limitations de vitesse sur l’avenue de la Côte de Nacre, la route de Lion et le Boulevard Maréchal Juin ont été la première étape d’une urbanisation de ces espaces. Cela a rendu possible la création nouveau quartier aux limites du Campus 2. Dédié aux étudiants, l’éco‐cité U, première en France, abrite aujourd’hui plusieurs centaines d’étudiants. » Exposé des motifs Espace quadrillé de boulevards, le nord de la ville doit apparaître comme une partie intégrée à la ville. Pour cela, la limitation de l’emprise de la voirie est indispensable. Cela passe en premier lieu par une limitation de vitesse. Cette limitation (70=>50) permet en outre de limiter l’efficacité de la voiture (comment convaincre d’utiliser les transports en commun si le trajet dure deux fois plus longtemps) et ses nuisances (bruit, pollution). L’éco‐cité U est la version étudiante de l’éco‐quartier, si le CROUS est toujours compétent sur la construction des cités‐U, les agglomérations pourraient très vite récupérer cette responsabilité. 13. Ajout Page 26 : dans « réduction des dépenses énergétiques » ajout de « pour combattre la précarité énergétique » => suppression du premier énergétique. Exposé des motifs La précarité énergétique commence à toucher gravement de plus en plus de familles y compris des moins modestes. Il y a ici la preuve que l’oubli ou le report de prise en compte des problèmes environnementaux ont des conséquences sociales graves. Prendre en compte aujourd’hui la solidarité énergétique est indispensable. Car demain, si l’on ne veut pas que les « chauffages du cœur » aient trop de succès, il faut agir aujourd’hui en isolant les logements et en refusant au maximum le 2 chauffage individuel. 14. Ajout Page 26, après « précarité énergétique » ajouter « qualité de vie » Caen 2030 : une reconcentration des fonctions métropolitaines 15. ajout Dans Caen, ville d’excellence, page 28 A la fin du premier paragraphe ajouter: « La création d’un pôle de travail numérique unique en France, reprenant l’héritage du CNET, et en partenariat avec France Télécom R&D a permis de hisser Caen au rang des villes qui ont su montrer que l’exigence écologique produisait de l’excellence économique ». Exposé des motifs Le travail numérique est un enjeu majeur du siècle, le prix des déplacements ayant un coût important en monétaire et temporel. Le gouvernement ayant depuis 2008 placé le développement de l’économie numérique parmi les priorités du pays, il y a une carte à jouter pour Caen, bien placée dans ce secteur. Rappelons qu’il y a 12.000 salariés des TIC dans le
2 Le chauffage collectif, au delà de ses performances techniques, permet une solidarité à l’échelle de l’immeuble : les
plus modestes bénéficiant de la chaleur produite pour tous. Nous pourrions imaginer une grille des charges solidaire.
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Calvados, une filière en difficulté qui aurait bien besoin d’un projet fédérateur pour se relancer. 16. Ajout Dans Caen, ville d’excellence, page 28 après « la création de richesses » ajouter « et d’emplois ». Exposé des motifs Quel est le but final de l’économie, si cela n’est pas de créer des emplois ? 17. Ajout Dans, la formation supérieure au cœur de l’attractivité, page 28 er dans le 1 paragraphe après « de haut niveau » ajouter « Et surtout la respiration entre la ville et son université a permis de diffuser dans la ville les savoirs universitaires et de les rendre utiles à tous. Les centres de recherche sur la politique de la ville et l’institut du développement durable ont permis de lier recherche fondamentale, recherche appliquée et expertise citoyenne. La première conférence citoyenne sur les OGM a été un bel exemple. » Exposé des motifs Caen a une chance extraordinaire de posséder une université. Pluridisciplinaire, héritière d’une longue histoire (fondée en 1432…) elle a toute sa place dans la ville. Sauf que l’attitude régulière est de placer une barrière entre ville et université, les seules sorties des murs étant celle des étudiants. Pourtant, la mairie de Caen a besoin de son université pour l’aider à penser et à agir. Caen en 2030 : des déplacements en villes pacifiés 18. Remplacement le titre, page 32 « Caen en 2030 : des déplacements en villes pacifiés » remplacé par « Caen en 2030 : la mobilité durable pour tous » Exposé des motifs La mobilité durable est un objectif politique au‐delà de la gestion des infrastructures et du transport. La mobilité durable intègre les dimensions d’équité sociale, d’efficacité économique et énergétique et bien entendu la protection de l’environnement. 19. Ajout : dans introduction, page 32 après la première phrase ajouter « La moindre dépendance à l’automobile permet aujourd’hui de limiter les déplacements polluants (particules, bruit, GES) et permet à ceux qui ne peuvent s’offrir le luxe de faire un plein d’une essence fortement enchérie, de pouvoir se déplacer dans la ville. » Exposé des motifs Les coûts de l’énergie, notamment du carburant, risque d’être la fracture sociale du siècle. Pourtant, le droit à la mobilité existe depuis plus de 25 ans, il faut prendre les mesures qui s’imposent pour le rendre effectif. 20. Remplacement dans « des transports en commun plus efficaces » Page 32 « l’une d’entre elle est passée en site propre » est remplacé par « Elles ont permis de tracer les lignes du nouveau TCSP qui les a remplacées. » Exposé des motifs La construction de lignes de TCSP est nécessaire pour irriguer la ville. L’ambition que nous avons pour Caen en 2030 est de trouver un successeur au TVR, qui sera, sauf surprise, obsolète après 30 ans de service. Retenant la leçon, la ville de Caen aura pesé le choix technique, mais elle aura reconstruit des lignes de transports en site propre considérant l’utilité de celles‐ci pour améliorer l’efficacité de la mobilité. 21. Ajout : dans « des transports en commun plus efficaces, 1er paragraphe après « terminus du TVR » ajouter « Le bus rapide en rocade, les couloirs de bus, les navettes de quartiers et les bus de nuit ont permis d’élargir le potentiel d’usagers. L’enchérissement du carburant ayant gonflé les rangs des captifs dans toute l’agglomération, le densification du réseau et les facilités nouvelles d’utilisation (paiement sans contact, titre unique…) a permis d’y répondre efficacement, grâce à une anticipation réaliste. » Exposé des motifs Le système de bus actuel a peu évolué depuis 30 ans. Si des aménagements techniques ont permis de conserver une vitesse
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commerciale correcte il faut espérer qu’en 2030 l’intelligence numérique aura envahi la mobilité comme c’est déjà le cas aujourd’hui dans la plupart des villes de France. 22. suppression: dans « une circulation automobile maitrisée » page 33 supprimer « installation d’ilots dans l’axes des chaussées » Exposé des motifs Aménagement dangereux et peu utile, il est un piège pour les cyclistes. 23. Ajout : dans une circulation automobile maitrisée page 33 après « zone 30 » ajouter : « piétonisation de voies en centre‐ville et dans les quartiers, réduction de la vitesse à 50km/h sur les boulevards intérieurs (Route de Lion, Avenue de la Côte de Nacre…). Exposé des motifs Voir amendements 12. 24 Ajout : dans une circulation automobile maitrisée page 33 ème dans le 2 paragraphe après la dernière phrase ajouter « La politique de suppression de places de parking a permis de libérer de l’espace public permettant de multiples aménagements (fenêtre de paysage sans voiture, terrasses, aménagements cyclables, mini‐jardins) Exposé des motifs La politique de limitation du stationnement est la plus efficace pour un report modal. Le lien est net entre usage de la voiture et la possibilité facile de stationner. Les villes (Berne, Grenoble, même Paris) qui ont supprimé des places ont vu leur report modal augmenter. De plus, la suppression de places de parking libère de l’espace et du paysage dans la ville. 25. Ajout : dans une circulation automobile maitrisée page 33 ème dans le 3 paragraphe, après « par an » ajouter « De plus, l’abandon des différents projets routiers a permis de conserver des terrains pour bâtir (l’abandon du prolongement du BD Weygand a par exemple permis de construire l’éco‐cité U jouxtant le Campus 2.), cela a aussi rendu possible le financement de la mobilité durable (TCSP, centrale de covoiturage, autopartage, maison des déplacements, PDE…) Exposé des motifs Améliorer l’efficacité de la mobilité alternative (Transport en commun, autopartage, covoiturage, vélo, marche à pied) sans limiter celle de l’automobile est une politique schizophrénique. Comment pouvons nous financer largement des équipements qui diminueront les recettes de la ville ? Faire le choix de la cohérence, c’est décider de ne plus dépenser dans les infrastructures à l’opposé en tout point des principes du développement durable (inefficace, injuste, polluant). 26. remplacement: dans une circulation automobile maitrisée page 33 Après « Le résultat de cette stratégie » remplacer la phrase par « la part modale de a voiture a diminué de 35% faisant passer l’automobile comme mode de déplacement minoritaire à Caen (49% de part modale) devant les transports en commun (30%) le vélo (15%) et la voiture en autopartage et en covoiturage (6%). » Exposé des motifs L’objectif des lois LAURE, LOTI et SRU est de limiter le développement de l’automobile. Nous pouvons aller plus loin en annonçant un objectif de diminution de la part modale de l’automobile. Qu’elle devienne minoritaire en 2030 serait un argument fort pour la caractérisation de Caen comme ville durable. 27. Remplacement Dans « un espace public mieux partagé » page 34 « La piétonisation » est remplacé par « le piéton a conquis la ville, à l’image de la piétonisation de (…) » Exposé des motifs La politique en faveur des piétons ne se limite pas à la piétonisation du centre‐ville. Il faut de considérer la marche à pied comme un vrai mode de transport dans la ville. En 20 minutes, un piéton parcourt 2 kilomètres, ce qui est loin d’être négligeable. Des aménagements pour sécuriser et rendre agréable la marche permet de développer cette pratique. 28. Ajout Dans « un espace public mieux partagé » page 34 après « place Letellier » ajouter « La création de parcours piétons dans toute la ville (passerelles sur le périphérique,
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ouverture de ruelles, création et extension de trottoirs, réflexion sur la qualité des cheminements) a permis de faire de la marche à pied un vrai mode de déplacement, tant il est devenu plus efficace, moins dangereux et plus agréable. » Exposé des motifs Voir ci‐dessus 29. Remplacement Dans « un espace public mieux partagé » page 34 La phrase « Avec 60 kilomètres de réseau cyclable (…) l’image de Caen » est remplacé par « Au‐delà d’un réseau structurant réalisé entre 2010 et 2015, le cycliste peut compter sur un traitement de toute la ville pour lui faciliter la circulation lié à la généralisation d’espaces apaisés (zone 30, zone de rencontre…). » Exposé des motifs Le réseau structurant (pistes, bandes, etc.) n’est qu’un élément d’une politique cyclable. Il s’agit d’une vision limitée à l’infrastructure quand il faut penser au système vélo dans son ensemble. De plus, l’avènement d’un réseau cyclable dense est le signe de l’échec de l’apaisement des rues. Caen en 2030 : une meilleure accessibilité à l’échelle régionale, nationale et internationale. 30. Ajout : dans « la mise en réseau des villes de Normandie » page 36 ème dans le 2 paragraphe, après la dernière ligne ajouter « La réouverture de la ligne Caen‐Flers permet de desservir le sud de Caen de façon efficace, économique et écologique. Le début du chantier de la réouverture des lignes Caen‐Vire et Caen‐ Courseulles permet avec la ligne Caen‐Ouistreham d’étoiler Caen de services ferroviaires de qualité. » Exposé des motifs L’étoile ferroviaire autour de Caen s’est étiolée par le développement des infrastructures routiers qui permettaient des déplacements plus rapides. Aujourd’hui, le train ne couvre qu’un axe Est‐Ouest limité. Le reste de l’agglomération ne peut compter que sur la route. Dans l’objectif de réduction de la dépendance à l’automobile, il faut offrir la possibilité de se déplacer en train. Caen a la chance d’avoir conservé l’emprise ferroviaire jusqu’à Flers, traversant le sud de l’agglomération, c’est un moyen efficace de proposer une alternative pour les déplacements pendulaires. En 2030, avec le succès de cette réouverture, les regards seront tournés vers les autres emprises autour de Caen. 31. Remplacement dans « Caen connecté à la France et au monde » Page 38 : Le dernier paragraphe est remplacé par « De la même façon, les 5 aéroports normands se sont regroupés dans une même société aéroportuaire afin de limiter la forte baisse du chiffre d’affaire et préparer leur fermeture lié à l’ouverture de la ligne à grande vitesse Paris‐Normandie. Exposé des motifs L’aéroportuaire, en période de lutte contre le changement climatique, a peu d’avenir. Mode de transport le plus polluant, il est appelle à être rationalisé et limité. A 1h30 des aéroports parisiens, il n’y a pas de raison autre que le prestige pour continuer à dépenser pour Caen‐Carpiquet. 32. Ajout après la page 38 Caen en 2030 : une ville qui a pris ses responsabilités face aux crises Caen, les effets du changement climatique Le changement climatique n’est plus aujourd’hui une prévision ou une inquiétude, c’est de l’actualité et du vécu pour les caennais. La hausse de la température moyenne n’a pas été surprenante mais les pics météorologiques sont devenus violents. Un été sur trois est caniculaire, et il n’est plus rare de devoir vivre avec plus de 25°C d’Avril à Octobre. Les conséquences sur la biodiversité ont été importantes. Les hommes qui en vivaient ont dû s’adapter. L’installation de vignes sur les coteaux du Pays d’Auge témoigne du changement profond. A Caen, l’enjeu est d’assurer une qualité de vie et des conditions sanitaires satisfaisantes pour tous. La mise en œuvre des plans climats d’adaptation qui ont suivis les plans climat de la première décennie ont permis d’adapter la ville à la situation : zones ombragées, fontaines, architecture adaptée… Fort heureusement l’accord ambitieux trouvé à Copenhague en 2009 a engagé le monde dans le Facteur 4. L’application de ce principe par Caen a permis d’ores et déjà de réduire de près de 40% les émissions de gaz à effet de serre. Intégrée dans une action globale des villes contre le changement climatique, Caen a pris sa part de responsabilité en limitant année après
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année son empreinte écologique et énergétique. En 2014, Caen a obtenu un prix international de lutte contre le changement climatique grâce à son programme « ville sans pétrole » basé sur une volonté de supprimer la dépendance du territoire aux énergies fossiles. Cela a permis le décollage de « l’économie post‐Kyoto » qui a su produire des richesses par la lutte contre le changement climatique. Ainsi, Caen est en pointe dans l’isolation du bâti ancien et a même réutilisé les anciennes techniques normandes. Tous les logements et bâtiments neufs sont désormais positifs (Ils produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment). La création de la maison des mobilités a permis de créer des emplois dans le conseil en mobilité et les services de mobilités (centrale de covoiturage, autopartage, location solidaire, vélo‐école) ont permis de créer 80 emplois à Caen). Les services de proximité remplaçant le pétrole (livraisons, commerce de proximité, éco‐ tourisme) ont permis de créer des emplois durables et non délocalisables grâce à un soutien sans faille de ces projets depuis la fin de la décennie 2000‐2010. La poursuite des efforts Caen doit encore faire des efforts pour appliquer totalement la rénovation du bâti ancien comme cela avait été demandé par la Loi Grenelle il y a maintenant plus de 20 ans. L’objectif est désormais de faire en sorte que tous les bâtiments et logement que comptent soit réhabiliter selon les normes de l’habitât passifs. Si les OPAH énergétiques ont fonctionné, c’est aussi parce que Caen a su porter le projet de cluster économie production d’énergies renouvelables à Bretteville/Odon. Lieu de formation de tous les artisans de la région, voire de l’Ouest, lieu de conception et de fabrication, il est devenu une véritable solarium valley dont les régions françaises se sont inspirées. Conclusion 32. Ajout dans le chapeau page 40 A la fin de la phrase, après « métropole » ajouter « elle a su répondre au défi du siècle (changement climatique, crise énergétique) par du mieux vivre pour tous.
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III La concrétisation : règlement et PADD Principes et objectifs politiques et urbanistiques dans le projet d'aménagement et de développement durable
1. Mixité sociale et générationnelle, mixité des activités et des fonctions. ‐ Penser le long terme ‐ Intégration des conséquences du changement climatique ‐ Intégration du parcours de vie des caennais dans le logement ‐ Principe de diversité des types de logement ‐ Moratoire sur les démolitions ‐ Objectifs de logement social par quartier ‐ Objectif de mixité et spécialisation fonctionnelle ‐ Objectif de polycentrisme, création de centres secondaires en première couronne ‐ Objectif d’urbanisation des franges ‐ Lien avec les PLU voisins ‐ Objectif d’un PLU somme de l’agglomération ‐ Principe de durabilité du bâti
=> implications règlementaires
Articles 1 et 2 sur l’utilisation du sol : assouplissement des règles d’installation de l’artisanat et des commerces dans les zones centre‐ville. Disposition inverse dans les franges urbaines, notamment dans le plateau nord.
2. Nature en ville : Trame Verte et bleue
‐ Objectif d’offrir la possibilité à chacun d’avoir un espace vert aménagé à moins de 300 mètres de son domicile ‐ Corridor écologique intégrant sur une même cartographie les jardins privés, espaces verts publics pour une trame verte à l’échelle du territoire ‐ Sanctuarisation de la Prairie et élargissement ‐ Objectif d’avoir le quart de la surface de la ville perméable ‐ Objectif zéro‐phytosanitaire ‐ Trame bleue, mise en réseau des cours et plan d’eau ‐ Découverte de l’Odon Place Courtonne ‐ Politique de préservation des arbres ‐ Installation d’agriculteurs bios
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=> implications règlementaires
‐ Taux de surface végétale / surface totale, ‐ Densité d'arbres à l'hectare, ‐ Article 13 : par exemple 30% d’une parcelle végétalisée dont 20% en pleine terre ‐ Minimum d’espace vert par parcelle pour toute construction (dont ¾ en pleine terre) – Définition à l'échelle communale, à l'échelle de l'opération, à l'échelle de la parcelle. => via Art.5, 9 et 13 toute zone ‐ perméabilité des espaces permettant l’infiltration d’eau, ‐ récupération d'eau de pluie. (art.5) ‐ politique de réserve foncière pour les zones agricoles ‐ Article 13 : plantation d’un arbre de haute tige pour 80 m2 d’espaces libres ‐ Article 4 : suppression de l’obligation de dimensionnement du réseau d’eau pour les besoins d’incendie. Remplacé par des bâches d’incendie et/ou récupération.
3. Transport et déplacements
‐ Objectif de réduction de la dépendance à l’automobile. ‐ Objectif d’un répartition modale minoritaire pour l’automobile ‐ Objectif de 15% de part modale pour le vélo en 2030 ‐ Abandon du projet «pénétrante Weygand». ‐ Suppression de places de stationnement
=> implications règlementaires
Article. 12 : Stationnement ‐ maximum place de stationnement par logement et par entreprise. ‐ maximum de place par tranche (100m2 de logement) avec franchise (0 pour les 500M2 premiers) ‐ pas d’obligation de place minimum. ‐ Stationnement vélo 2m2 par logement dans le résidentiel ‐ Stationnement vélo selon fonction (école etc.) + précision normes techniques (local fermé / couvert/ portes) ‐ Interdiction de construction d’un parc de stationnement (y compris privé) desservi par une voie piétonne ou zone de rencontre ou zone 30 ‐ division par deux du nombre de places / logement sur les lignes de TCSP
4. Climat‐énergie.
‐ Préparation de la ville au changement climatique ‐ Complément pour 2030‐2070 (préparation de l’Agenda 22) ‐ Objectif de densification urbaine par la reconquête de friches et lancement de nouvelles
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opérations ‐ Exigence dans les formes d'habitat. ‐ Qualité environnementale du bâti. ‐ Interdiction du chauffage électrique. ‐ Plan thermique pour le bâti ancien ‐ Eco‐quartier sur la Presqu’ile ‐ Autonomie énergétique à l’horizon 2030 ‐ Développement de la production d’énergie renouvelable par les particuliers ‐ Développement des loisirs, politique dominicale ‐ Intégration du sport informel ‐ Adaptation aux phénomènes météo violents
=> Implications règlementaires
‐ préférer les arbres et les végétations à feuilles caduques qui permettent un ombrage saisonnier, protégeant la façade pendant l’été et permettant l’ensoleillement pendant l’hiver. ‐ respect des essences normandes (Article 13) ‐ Suppression du COS (remplacé par proportion minimale d’espace vert par parcelle) Article 14 ‐ pas de Hauteur maximum des constructions ‐ derniers étages en retrait pour bénéficier du soleil ‐ protection architecturale Art. 11 ‐ Tenir compte de l’ensoleillement (derniers étages en retrait) + pour les capteurs solaires tout en prévoyant (pour l’été) de l’ombre (par exemple prévoir) des jardins en terrasse ‐ Inclure nécessite de travaux sur les économies d’énergie. Art.11 ‐ Possibilité d‘installer des capteurs solaires dans toute la ville y compris de façon visible. Art.11 ‐ Autoriser l’utilisation des toits horizontaux comme espace de vie et de rencontre pour les habitants de la construction. Art.11
Documents graphiques et documents annexés Plan de cheminements pédestres Schéma des espaces verts Trame verte et bleue Schéma directeur du vélo Plan d’installation des antennes relais
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Amendements au diagnostic initial de l’environnement
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PLU de Caen Diagnostic et état initial de l'environnement Propositions de contributions des élus Verts Introduction : La tonalité monographique extrême qui s’échappe de ce document limite la problématisation des enjeux sur notre territoire. Il en découle un sentiment de simple compilation descriptive de données, le lien avec le projet de ville n’apparait pas clairement. Pourtant, la situation de la ville, y compris si c’est une photographie à un temps donné, pourrait demander de prendre un peu de recul pour en comprendre l’organisation et le fonctionnement. - éventuels manques : approche paysagère, approche de l'occupation de l'espace, état des lieux du POS, approche santé-environnement (antennes-relais, polluants, pollens, espérance de vie, etc.), approche selon l’angle d’une analyse reprenant la notion des mixités sociales, fonctionnelles et intergénérationnelles, approche sur le risque d’ilotage administratif de la presqu’Ile (danger d’en faire un ghetto tertiaire), effets négatifs des politiques des communes de l’agglomération débordants sur Caen…
Page à Page Cahier 1 : le contexte de réalisation du PLU de Caen La partie historique est fondamentale pour comprendre les enjeux actuels de l'espace. Il est nécessaire de retracer les épisodes urbains de Caen, de l'après guerre à la Reconstruction jusqu'à l'établissement définitif du fait intercommunal. Un dézoomage est peut-être à faire pour prendre en compte l’élargissement des réalités géographiques du territoire (le bassin de vie des caennais n’étant plus limité à Caen) afin d’en être conscient pour penser l’urbanisme de notre ville. - Page 11 : retranscription de la Reconstruction. Il est symptomatique de ne pas retrouver l’esprit de la Reconstruction caennaise dans ces paragraphes. M.Brillaud De Laujardière urbaniste en charge de ce vaste chantier n’est pas cité et ses grands principes ne sont pas notés ici. Il est pourtant fondamental de comprendre cette période pour appréhender aujourd’hui l’organisation notamment de l’Ile Saint-Jean et par contre coup de la Guèrinière et de la Grace de Dieu (déplacement de population). - Le regard sur la période récente (1963-2010) est assez faible. Pourtant, il est indéniable que les mandats de Jean Marie Girault ont été tout de même riches en réalisations et en transformation pour Caen (nouveaux quartiers, équipements, Tram, etc.). - Le phénomène de périurbanisation évoqué dans ce paragraphe pourrait être plus développé, en abordant par exemple la question de l’élargissement de l’aire urbaine de la première couronne jusqu’aux dizaines de kilomètres actuels.
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Mairie de Caen – Groupe des élus Verts ‐ vendredi 12 mars 2010 - Page 16 : Même si le PLU reste centré sur la commune, la partie sur l’agglomération CaenLa-Mer est rapide. La naissance (douloureuse) de l’intercommunalité à Caen est une part d’histoire important et une partie politique qui a encore des conséquences actuellement.
Cahier 2 : la ville verte – écologie et qualité de vie. - risques : Nous notons l'absence de la prise en compte des risques liés au changement climatique. Le PLU sera le document de référence urbain d’un un temps assez long pour ne pas éclipser cette question. Il est avéré qu’il y aura des conséquences graves, et contrairement aux phénomènes météorologiques (tempêtes, inondations), elles seront durables et permanentes. La montée des eaux de la mer sera perceptible à Caen. Il faut donc se préparer à des évènements naturels important : les marées de tempêtes associées aux fortes eaux auront plus d’impacts avec un niveau des mers plus élevé de quelques centimètres. De plus, l’environnement dans son ensemble sera impacté par une température moyenne plus élevé rendant le diagnostic actuel rapidement dépassé. Il est donc indispensable d’en être conscient : la faune, la flore, les paysages… sont appelés à changer. La ville doit s’y préparer. - en lien avec cette question, l’atténuation d’une hausse de la température doit être pensée. Cela signifie qu’il faudra intégrer dans le PADD et le règlement la création de zones de fraicheur ou d’ombrage. Une politique de plantation d’arbres serait aussi une réponse. - Page 19 : transport de matières dangereuses : le transport de matières radioactives est cité dans les risques, la dangerosité de ce transit sur le Pont de Calix notamment (au dessus des cuves d’hydrocarbures…) nous amène à penser que l’enjeu est plus grave et le périmètre des conséquences plus large que les seuls alentours du périphérique caennais. - Page 47 : est-ce la bonne place pour le bilan carbone ? Serait-il possible d'écrire une partie "changement climatique" avec aléas, enjeux, conséquences, actions etc. ? (en lien avec la partie 2-4) - Page 48 : Il manque un état des lieux du potentiel énergétique de la ville : potentiel en efficacité énergétique (reprise bilan carbone avec consommation de TEP pour transport, résidentiel etc.) et en production d’énergie renouvelable : ensoleillement, vent, géothermie. - Page 53 : Le texte est peu critique sur l’Agenda 21 mené par l’équipe précédente. Le manque d’action qui en découle en est la meilleure preuve. Cet état des lieux ne reprend d’ailleurs aucun contenu du document hormis les généralités introductives. Espaces verts : Page 72 : il y a un décalage entre la carte montrant « la proximité des parcs et jardins dans un rayon de 300 mètres » et les conclusions qui y sont issues. La carte montre en effet une distribution inégale des espaces verts, notamment en comparant la carte de la densité démographique. Surtout les zones peu pourvues en espaces verts ne sont pas toutes des quartiers résidentiels pavillonnaires « qui comptent de très nombreux jardins individuels » : Grâce De Dieu, Guérinière, Vaucelles, Charlotte Corday, Calvaire Saint-Pierre etc. Il est nécessaire de faire attention aux effets trompeurs de moyenne. - Il y a un vrai enjeu à propos de la trame Verte et Bleue : pour cela, il paraît indispensable d’étudier la situation actuelle de la continuité naturelle dans la ville. Il existe de nombreuses coupures créant un ilotage des zones naturelles préjudiciable à la biodiversité. Les corridors
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Mairie de Caen – Groupe des élus Verts ‐ vendredi 12 mars 2010 biologiques permettent par leur continuité d’assurer un rôle fondamental dans le respect de cette biodiversité. Il parait ainsi nécessaire d’insérer dans le PLU une trame verte et bleue répondant aux besoins exprimés dans le diagnostic plutôt qu’une simple transposition du SCOT, celui-ci définissant le minimum dépassable. - De plus, il est important de noter la qualité et la typologie des espaces Verts notamment en lien avec la densité de population avoisinante. - Un diagnostic paysager serait aussi intéressant, notamment pour intégrer dans la réflexion « Caen, ville verte » les jardins individuels et les alignements d’arbres. Une ambiance verte peut-être crée par une vision d’arbres et de verdure, y compris positionnés sur des terrains privés. Il y a un vrai enjeu à déminéraliser l’espace urbain par l’approche paysagère. Il faut également noter que la présence de jardins privatifs si ils sont clos de mur ne permettent pas de disposer de corridors biologiques. - Pour ce qui est de la trame Bleue, cet objectif pourrait être ajouté à la question des cours d'eau de la ville de Caen, reprenant les projets de découverture de (ou des) Odon(s) et de la Noé, par exemple Place Courtonne et ce au même titre que la reconquête des rives de l’Odon. Déchets : Page 74-75. Une comparaison avec des données plus anciennes permettrait de montrer une courbe différente mais peut-être un peu plus inquiétante : celle de l’augmentation de la production de déchets depuis des décennies. De plus, il convient de ne pas oublier la partie aval de la collecte des déchets, qui est l’enjeu majeur. Il serait intéressant d'expliciter la répartition des différents types d’élimination des ordures et leur traitement.
Cahier 3 : la ville citoyenne – solidarité et attractivité Partie intéressante et complète. 3.2 Pages 16-17 : sur la partie « démocratie » il serait peut-être intéressant de noter et de cartographier les données de l’abstention lors des scrutins. Page 18 : il y a un historique de la décentration des services municipaux avant les PVQ, il serait peut-être utile de le rappeler. D’ailleurs, une carte de synthèse montrant la distribution des équipements apporterait un plus à la compréhension (synthèse des cartes des Pages 30 à 39).
Cahier 4 : la ville bâtie – dynamique et renouvellement Partie intéressante par les monographies de quartiers, peut-être que des témoignages d'habitants pourrait la rendre encore plus vivante. Page 15 : détail : la qualité des photos ! - Page 64 : le constat montre qu’il y a de moins en moins d’occupant par logement mais ne semble que proposer la construction comme solution. Peut-être faudrait-il noter ici des pistes pour « remplir » les chambres vides (étudiants, partages, parcours de vie…).
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Mairie de Caen – Groupe des élus Verts ‐ vendredi 12 mars 2010 Page 71 : sur la ville bâtie, une étude de la répartition de l'occupation de la surface serait intéressante pour comparer les usages des sols et ses qualités (perméabilité notamment).
Cahier 5 : La ville active – un centre économique à renforcer. Le tableau serait complet avec un paragraphe sur l’économie sociale et solidaire qui est implantée à Caen, et plus généralement sur l’emploi associatif (Maison des Solidarités, CRESS…). Il faut noter que ce secteur représente près de 10ù des emplois dans la région. - Page 25, il serait peut-être plus réaliste de noter des inquiétudes quant à l'importance des projets d'urbanisme commercial autour de Caen. - Il faut sans doute ajouter la question du commerce à Caen, vecteur d’urbanité et de dynamisme économique. L’enjeu serait de définir des espaces préemptables pour conserver a centralité de la ville. - Pages 26 et 27, il manque peut-être la question du camping et de l’auberge de jeunesse. Si la deuxième existe (mais est excentrée) le premier à fermé depuis presque 10 ans. Sans doute faut-il poser cette question, même si il n’est pas assuré qu’un nouveau camping soit sur le territoire communal. - Il manque aussi la réflexion sur une aire de camping-car et une aire pour les cars de tourisme. - Page 31, la partie sur Norlanda n’est pas très critique par rapport à son succès relatif. - Page 31, sur la filière des éco-industries n’apparaît pas le projet sur le Quartier Koening, qui, bien qu'en dehors de la ville, sera un vrai moteur pour cette filière. - Page 32, ajout d’un questionnement sur le commerce de bois exotique. Le développement du port ne devant pas passer par le renforcement de telles filières, surtout si cela se fait sans certification. - Page 35, au vu du nombre d'emplois crées par rapport à l'argent investi, il parait un peu excessif de noter que le GANIL a eu un impact "très positif pour la région".
Cahier 6 : la ville mobile – vers une mobilité accrue Page 7 : l'état des lieux de l'accessibilité ferroviaire de Caen ne peut se résumer aux actions engagées ou en cours par la région, si importantes et pertinentes soient-elles. Il est indispensable de réaliser un véritable état des lieux comprenant la fréquentation des lignes, l'étude du réseau, la quantité et qualité des dessertes etc. A cela, nous pourrions ajouter la question de l'étoile ferroviaire caennaise par l'historique des ouvertures et fermetures de lignes. Il est par exemple peu connu que Caen était reliée à Courseulles par le rail, que la promenade Napoléon était une emprise ferroviaire et qu'il y avait plus de deux gares à Caen. La réouverture potentielle de la ligne Caen-Flers doit aussi être ajoutée.
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- Page 33-34 : l'étude des projets de la ville et de l'agglomération ne semble pas permettre un vrai état des lieux de la politique cyclable et des pratiques cyclistes à Caen. L'association Dérailleurs a réalisé un diagnostic qui est encore en partie d'actualité, il pourrait être partiellement repris pour expliciter la situation cyclable de la ville. De plus, il existe des critères construits par le Club des Villes Cyclables pour mesurer cette « cyclabilité » : quantité et qualité des aménagements, services proposés, environnement etc. - Page 37 : conformément au projet de ville, il serait important d'ajouter la perspective de nouvelles piétonisation, notamment la place Saint-Sauveur. - Page 39 : les photos illustrant le propos datent un peu, elles ont été prises avant la piétonisation des rues Saint-Pierre et de Strasbourg.
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Amendements au PADD
PLU / PADD Contribution des élus Europe Ecologie – Les Verts Mairie de Caen. Le Projet d’aménagement et de développement durable (PADD) est une première concrétisation des enjeux et des volontés politiques du projet de ville. Partagé par les acteurs, le projet se veut être le guide urbanistique de la ville pour plusieurs années. Recette, mode d’emploi, notice, le PADD permet d’orienter les faiseurs de ville. Le projet de ville permet de marquer notre vision politique de Caen. Intimement liés depuis toujours, la politique et la cité doivent être mêlés dans l’esprit. Il nous paraît important de nous rappeler que la ville est une œuvre politique : elle est le fruit des décisions démocratiques et suit l’évolution sociétale ; elle est actrice et auteur social C’est pour cela que nous devons selon nous éviter le discours de la vérité et préférer celui des choix. Nous avons déjà porté des apports au projet de ville. Celui-ci étant décliné dans le PADD, nous ne reprenons pas l’intégralité de nos premières positions mais nous lisons à notre manière le projet de ville. Porté par la majorité, il nous paraît en effet important de le considérer comme base de la réflexion sur le PLU. Le PADD est l’outil mêlant les orientations d’urbanisme et la vision politique qui exprime en vocabulaire d’urbanisme les objectifs et les projets de la collectivité à long terme. Comme son nom l’indique, il s’inscrit dans le principe de développement durable. Même si il n’est malheureusement plus opposable au tiers depuis la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003. Les documents encore opposables (zonage et le règlement) doivent être écrits en cohérence avec celui-ci. Il nous paraît important de ne pas délaisser ce document, il est la transcription au-delà de l’occupation des sols de notre volonté politique de construire un projet de développement durable sur notre territoire. Intégrer les orientations de l’agenda 21 dans le PADD. Il nous apparaît intéressant de coupler la révision de l’Agenda 21 et la réalisation opérationnel du PLU. L’Agenda 21 est en effet la partie opérante des orientations politiques en matière de développement durable. En intégrant l’objectif d’une ville durable à l’horizon 2030 tel qu’énoncé dans le projet de ville, nous devons penser les outils de la concrétisation y compris dans les documents d’urbanisme. C’est pourquoi il nous parait important d’intégrer les orientations de l’Agenda 21 en cours de révision dans le PADD.
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Au-delà de la cohérence politique et intellectuelle, les intérêts du couplage des deux documents sont multiples : mise en débat d’orientations communes qui permet plus de lisibilité, surplus démocratique pour le PLU qui n’est soumis réglementairement au débat a posteriori alors que l‘Agenda 21 a vocation à l’être a priori et permet la focalisation du public sur un temps cohérent de concertation qui restera à nous de transformer en temps fort de la deuxième partie du mandat.
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Observations des élus EE-LV dans le PADD. Orientations du PADD •
Défi 1 : Le logement, outil d’attractivité, de croissance démographique et de mixité sociale
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Défi 2 : Une ville unifiée, modèle renouvelé de développement urbain
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Défi 3 : Une ville accessible et une mobilité pour tous => pour une mobilité efficace et apaisée Le titre « pour une mobilité efficace et apaisée » du projet de ville permet de mieux montrer la recherche de l’efficacité en matière de déplacements urbains. L’efficacité du déplacement est souvent l’objectif mais les politiques menées pour la favoriser peuvent être contradictoires. Ainsi, il est souvent admis que la voiture est le mode de déplacement le plus efficace, les autres étant pour ceux qui ne peuvent prendre leur voiture deviennent des modes par défauts. Pourtant, au regard des vitesses moyennes en ville, des pollutions et du coût de l’automobile, elle ne constitue pas le mode de transport le plus efficace, loin de là.
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Défi 4 : Une ville à forte exigence environnementale => Caen, ville durable. Nous proposons de renommer ce défi pour y intégrer plus clairement des objectifs plus larges tels que la lutte contre le changement climatique et l’adaptation de la ville à ces changements, la prise en compte de la question énergétique et d’autres questions environnementales qui ne sont pas forcement en lien avec la question des milieux naturels (pollutions électromagnétiques, bruits… )
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Défi 5 : Caen, centre métropolitain
Défi 1 Le logement, outil d'attractivité, de croissance démographique et de mixité sociale Mener une politique offensive de construction de logement pour réorienter vers la ville centre le marché résidentiel capté par la périphérie et ainsi renouer avec la croissance démographique et renforcer l'attractivité résidentielle. On ne peut pas ne pas parler de l’étalement urbain. Phénomène géographique des dernières décennies, il permet de comprendre l’évolution des territoires urbains mais implique aussi des questions sociales. Les nombreuses études montrent en effet une hausse très importante de la consommation énergétique par exemple. L’étalement urbain représenterait 10% des dépenses énergétiques françaises. La relative paupérisation des population périurbaine fait peser un risque social important : isolées dans des communes parfois sans services publics ni commerces, des personnes subissent de plein fouet l’augmentation continue du coût de l’énergie. Ajoutons notre inquiétude quant aux personnes âgées isolées du périurbain.
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Nous proposons donc d’ajouter l’étalement urbain comme enjeu dans une phrase. => Limiter l’étalement urbain autour de la ville centre pour permettre à tous de pouvoir habiter au plus près de la ville.
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Aller au-delà du point mort pour relever le défi démographique expliciter le point mort tout en restant pragmatique : se fixer comme objectif la production de 8800 logements à l’horizon 2020, soit de 600 à 1000 logements par an, avec un rythme moyen de 800 logements par an. Cette ambition de Caen s'inscrit dans le PLH (Programme Local de l'Habitat 2010 – 2015) de l'agglomération Caen la mer, qui prévoit la réalisation de 1400 logements nouveaux par an, dont 50% devront être assurés par la ville centre. Cet objectif de 700 logements/an, bien qu'élevé, est donc encore en deçà des ambitions caennaises, qui, avec 800 logements/an, souhaite voir croitre sa population et renforcer son poids dans le territoire. Prendre en compte plusieurs gisements de logements neufs : o achever les opérations d’aménagement déjà engagées : Les rives de l'Orne, la Cité gardin, la ZAC Beaulieu, les sites ANRU de Guérinière, Grace de Dieu, Calvaire saint-pierre…+carte o impulser la construction sur les tissus dont la mutation est amorcée : le secteur CHR/Clos-Joli, l'avenue de Tourville, …. +carte o engager une forte production de logements sur les sites stratégique : Engager des opérations nouvelles au-delà de 2013 sur deux sites stratégiques de la ville-centre, qui possèdent une ampleur suffisante pour accueillir logements et activités : la Presqu'île et Mont Coco Plateau Nord +carte o organiser la mutation des tissus déjà constitués vers davantage de constructibilité à moyen terme : le long des grandes radiales d'entrée de ville, des voies urbaines, dans certains quartiers d'habitat pavillonnaires encore très figés par des règles très restrictives, ne répondant plus aux besoins des familles d'aujourd'hui (Rethel, Venoix, …)+carte
Proposer une offre diversifiée, adaptée aux différentes catégories de population - Faire porter un effort particulier sur l’accès des familles au logement : développer la part du logement locatif en centre-ville et, en concertation avec les promoteurs immobiliers, développer les parts d’opérations en accession aidée (opérations mixtes d’accession à la propriété), de façon à produire de la fluidité dans le parc locatif. - Proposer une offre qui, en termes de taille (2/3 pièces), réponde à l’évolution de la demande pour attirer des jeunes actifs et pour s’adapter à la réduction du nombre de personnes par logement (due aux divorces, à la décohabitation, au vieillissement…). - Renforcer l'offre de parc locatif pour surmonter les difficultés liées à la montée des situations de précarité : salariés pauvres, handicapés, jeunes, familles avec un seul revenu... La ville de Caen s'inscrit dans les ambitions du PLH : dans ses opérations nouvelles, Caen devra offrir une moyenne de 33% de logements locatifs, de 15% de logements en accession sociale, 52% de logements libres (privés). Favoriser la diversité sociale - Mieux distribuer les logements locatifs sur le territoire de la ville-centre, dans la perspective d’un rééquilibrage entre quartiers. A cet effet, Caen souhaite instituer un principe de pourcentage minimum de logements locatifs sur certains secteurs identifiés, notamment de centre-ville.
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Intégrer des proportions d'habitat locatif dans les programmes importants de construction de logements neufs : aujourd'hui, le PLH objective pour Caen, sur des opérations de plus de 1ha, un taux de 28% minimum de logements locatifs. Poursuivre les actions en faveur de la diversité de peuplement dans le cadre des opérations de renouvellement urbain (Grâce de Dieu, Calvaire St Pierre, Guérinière, Chemin Vert).
Changer l’expression « diversité de peuplement ». -
Continuer à améliorer la qualité de vie des quartiers de grands ensembles : renforcer la qualité des services et des infrastructures, poursuivre les opérations de renouvellement urbain, impliquer fortement les habitants et les acteurs locaux.
Nous faisons attention au terme « grand ensembles » à la définition floue. Nous proposons de la supprimer pour que l’attention soit portée sur tous les quartiers de la ville. Par contre, nous pouvons ajouter une ligne sur les quartiers prioritaires en explicitant les programmes de renouvellement urbain, de gestion urbaine de proximité mais aussi les actions possibles (régies de services, pôle de santé…) Travailler sur les caractéristiques des opérations et de leur environnement, pour une image plus attractive - Développer une production urbaine exemplaire dans sa conception globale (formes urbaines innovantes) et dans sa conception de détail (généralisation des normes les plus avancées, expérimentation de la passivité énergétique, etc.). Selon la Loi Grenelle 2 et la nouvelle réglementation thermique 2012 les bâtiments public et privés devront respecter la norme Bâtiments Basse Consommation à partir de 2011. Il est donc important d’indiquer clairement dans le PADD la prise en compte de ces objectifs. Nous proposons donc un nouvel item ainsi redigé : - Mettre en place les conditions de la diminution généralisée de la consommation énergétiques des constructions et introduire d’autres critères environnementaux (label HQE qui prend en compte bien d’autres critères (eau, air, paysage..)) -
Imposer les mêmes exigences architecturales aux opérations de logements privés qu'aux opérations de logements aidés. Encourager la rénovation de l'habitat privé dans le cadre d'une OPAH (Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat) "précarité énergétique et logements indignes". Concevoir les nouveaux lieux de Ville (Plateau Nord et Orne-Canal) comme des quartiers exemplaires, porteurs du renouveau de Caen.
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Une ville unifiée, modèle renouvelé de développement urbain
Défi 2
Il y a un véritable enjeu à parler clairement de « vivre –ensemble » dans cette partie, y compris dans le titre. En effet, les exemples de ségrégation urbaine se multiplient partout dans le monde jusqu’en France. Il est donc urgent que la ville sache prouver sa capacité à mettre en place de nouvelles manières de vivre ensemble sans être dans la caricature de la quête de la mixité sociale comme solution unique et globale. Il ne faut pas penser que la simple proximité spatiale puisse créer du commun, de l’ensemble. Nous pensons que la ville saura rassembler en proposant des emplois, des services et surtout des expériences communes. La reprise en main citoyenne de la ville passe bien sûr par l’urbanisme. L’habitant n’est plus un simple usager de la ville mais participe avec les siens à un ouvrage collectif. C’est pour cela que l’accent doit être mis sur l’urbanisme participatif.
Renforcer l'intensité urbaine - Dégager une nouvelle image de la densité en milieu urbain, agréable à vivre, qui préserve les caractères des quartiers et réponde aux objectifs de qualité de vie et de développement durable : consommer moins d’espace, renforcer l'offre de services de proximités, rétablir une plus grande mixité sociale. - Jouer la carte de l'espace public soigné, de la nature avec et non contre l'urbain (créer notamment des "poches de silence",…). - Densifier les emprises foncières qui marquent le caractère de centre d'agglomération : le long des grands axes, mais aussi sur des emprises stratégiques (CHR, ancien collège Guillaume de Normandie, Site des Rives de l'Orne, anciennes Casernes Leflemme et caserne Martin rue Daniel Huet) de façon à permettre l’accroissement de la construction neuve. - Promouvoir le logement collectif indissociable d'un traitement exemplaire de l'espace public (le PLH fixe pour Caen une production de logement collectif de 75% du total). - Inciter la production de formes urbaines intermédiaires alliant les qualités de la maison individuelle (entrée privative, zones privatives de calme : jardins, terrasses, patios…) et les densités du collectif (Objectifs du PLH : 78 logements/ha), pour ouvrir un nouveau type d'offre en ville (le PLH fixe pour Caen une production de logements intermédiaires de 20% du total). - Permettre à l'habitat individuel en ville, atout particulier de Caen, d'évoluer afin d'accueillir les familles (quartiers Venoix, rive droite…). Intégrer le travail indispensable pour mieux adapter la demande d’ « être logé » (qui n’est pas forcément la demande d’un logement) et l’offre de logement. Les expériences de colocation étudiants – personnes âgées sont intéressantes car elles répondent aux enjeux du logement, de l’accueil des étudiants et de la dépendance des personnes âgées. Il peut être pertinent d‘intégrer cet objectif car augmenter (ou limiter la baisse…) le nombre d’occupants par logement optimise les efforts de construction. Nous proposons ainsi un nouvel item : - Mener un travail sur l’occupation des logements, notamment en facilitant de nouvelles façon d’habiter et de cohabiter.
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Réunifier les deux rives de la ville - Réaménager les berges de l'Orne pour en faire un pôle d'attraction du cœur de ville. - Créer des points de passage entre les deux rives (dont une passerelle piétonne) pour faire de l’Orne un lien plutôt qu’une coupure dans l’espace urbain. - Faire des projets Rives de l'Orne et Orne-Canal l les éléments d'un centre-ville renouvelé et un facteur essentiel de l’amélioration des relations rive droite / rive gauche Soutenir le projet de création d’une nouvelle liaison nord-sud désenclavant la partie sud-est de la ville (pont dans le prolongement du boulevard Rethel). => Nous demandons la suppression de ce projet et nous proposons d’étudier une alternative notamment pour l’accessibilité de la Presqu’île. Développer les interactions entre les quartiers - Développer les liens physiques et les liens fonctionnels entre les quartiers (liaisons douces, fil d'Ariane déroulant des parcours urbains piétons, transports en commun, percées visuelles, équipements spécifiques drainant une clientèle hors quartier par exemple). - Réduire les coupures urbaines constituées par certaines grandes voies de communication mal aménagées, à l'image du périphérique, de l'avenue de la Côte de Nacre, des boulevards Detolle et Weygand, Dunois, etc. - Il serait intéressant de penser une politique d’accessibilité de la ville pour tous en ciblant les publics qui ont vocation à réinvestir toute la ville (PMR, piétons, cyclistes, personnes âgées, enfants…). Considérant que rendre accessible un quartier pour une catégorie c’est aussi le rendre accessible pour tous, nous pourrions mener une réflexion commune autour du territoire de la ville. Voir plus loin page Marquer l’urbanité dès l’entrée dans la ville - Recomposer les rives des axes routiers d’entrée en ville, avec des fonctions mixtes de logement et d’activités (Maladrerie, Clémenceau, rue de Paris, rue Henri Cheron, avenue de la Côte de Nacre, rue de Falaise…). - Un travail sur la circulation automobile est aussi nécessaire en terme de vitesse ou en terme d’espace (limitation à 50 km/h, limitation des 2x2 voies…) - Ouvrir la gare, d’un côté, sur le quartier de la Demi-lune, de l’autre, sur les Rives de l’Orne et la Presqu’Ile. => Y ajouter l’objectif de faire de la gare un vrai pôle multi-modal et multi-service. Rationaliser la localisation des équipements de proximité : mutualiser certains équipements publics dispersés, insuffisamment utilisés ou dégradés. - Permettre, en rationalisant l’organisation urbaine, de rapprocher les services des citoyens, à l'image de la création des Pôles de Vie déconcentrés de l'Hôtel de Ville. - Afin que tous les citoyens puissent s'y rendre, faciliter l'accès aux équipements : bus, piéton, vélo, puis voiture. - Répartir les équipements structurants (qu’ils soient de nature sociale, éducationnelle, culturelle, sportive, etc.) sur l'ensemble du territoire de la ville pour faire émerger de véritables "centres d'attractivité" au-delà du seul centre-ville. Réaffirmer l’identité de la ville
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Valoriser les sites emblématiques de la ville d'avant-hier (centre ancien médiéval et d’époque classique : château, abbayes, quartier du Vaugueux…), d’hier (quartiers Art Nouveau : Nice caennais, quartier de la gare Saint-Martin, rue du XXème siècle…) et de demain (avenue du 6 Juin, Place des Quatrans, Port de Plaisance, architecture du 20ème siècle : église St Julien, église et château d'eau de la Guérinière, Mémorial pour la Paix, Palais de Justice, Cargö, ESAM…).
« de demain » ? La reconstruction s’est terminée en 1963, c’est déjà hier ! -
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Reconnaitre l'identité des quartiers dans leurs caractéristiques propres : cités ouvrières datant de la fin du XIXème siècle (cité-jardin des Rosiers), quartiers de maisons des années 1930/50 caractéristiques de l’habitat ouvrier, cités jardins au cœur de l’agglomération (quartier des Fleurs), centre reconstruit après 1945, lotissements pavillonnaires d’après-guerre, d'initiative publique (Clos-Charmant, Rethel, la Haie-Vigné…) ou d’initiative privée (quartiers Saint-Paul, Venoix, Chemin Vert…), quartiers urbains plus récents aux immeubles classiques (Folie-Couvrechef, quartier Beaulieu, ZAC Gardin). Affirmer la qualité du patrimoine urbain, architectural et paysager de la ville de Caen en créant une Aire de Mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine (AMVAP)
Miser sur l’architecture => « Miser sur un nouveau bâti » - Affirmer une ambition architecturale dans les nouveaux projets (logements, équipements, activités). Faire le choix de quelques gestes architecturaux contemporains aussi bien pour les équipements publics « rayonnants » que pour les équipements publics et services de proximité (groupes scolaires, crèches, équipements socioculturels…). - Faire entrer Caen dans la modernité du XXIème siècle : s’ouvrir à l'éco-construction, à l'architecture bioclimatique, aux habitudes des nouveaux urbains (récupération de l'eau à la parcelle, compostage commun, jardins partagés…). => Citer la HQE. Créer un urbanisme participatif -
Organiser la participation des habitants aux transformations de leur ville, via notamment l'Atelier Public d'Urbanisme de Caen –APUC Améliorer la visibilité des projets et de toute nouvelle construction en allant plus loin que l’information publique réglementaire (explications plus détaillées, plan publics etc.) y compris pour les opérations privées. Associer les habitants non seulement à l’élaboration des outils de planification mais aussi à leur suivi (du PLU, du PDU, PLH etc.) Réaffirmer la volonté de faire de la Presqu’ile un éco-quartier Consacrer une partie définie du budget de tout projet public pour la co -élaboration et la concertation.
Renforcer "l'atout vert" - Identifier la trame verte urbaine, valoriser les grands paysages et consolider le réseau d’espaces naturels de proximité. Dans peu de temps, nous aurons urbanisé la totalité de la surface communale. Restera alors comme seule solution la densification et le renouvellement du bâti pour maintenir le nombre d’habitants. Pour réussir cette densification, il est crucial d’offrir une très bonne qualité de vie. Pour cela nous proposons que soient fléchés tous les espaces non-constructibles comme des zones vertes, l’idée est de
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rendre utile pour tous chaque terrain en friche ou espace de réserve. Ce principe d’économie d’espace (parce qu’il est rare) peut se penser aussi dans le temporaire en permettant l’installation de jardins temporaire là où des travaux ne commenceront pas avant plusieurs années, en autorisant le recyclage du bâti hors d’usage. L’enjeu est de proposer des espaces verts (et bleus) bien repartis sur le territoire pour que chacun vive à moins de 300 mètres de ceux-ci. -
Aménager des fenêtres visuelles sur les éléments emblématiques du paysage : grande pelouse presqu'île, belvédère de la Cavée, vues dégagées sur le fleuve depuis la Ville…
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Travailler sur l’usage et l’accessibilité des espaces verts, notamment en fonction de leur utilisation potentielle (enfants, adultes, sportifs, contemplatifs….). Offrir aux habitants une palette diversifiée de types d'espaces de respiration dans la ville.
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Au-delà de ces fenêtres paysagères, nous pensons qu’il est utile de rendre possible des expériences sensorielles dans la ville : en diversifiant les jardins publics, en travaillant sur les odeurs, le bruit, la lumière… Il est de plus en plus évoqué la relation sensible entre la ville et l’habitant. Les parcs, jardins et espaces vertes peuvent contribuer à nouer cette liaison gage de bien vivre en milieu urbain.
Miser sur "l'atout bleu" : réconcilier la ville et l'eau. - Créer un véritable chemin de promenade reliant la Prairie au centre-ville et à la Presqu’île. - Réaménager les quais pour en faire des lieux de vie : traitement de l'espace, mobilier urbain, promenades paysagères… - Ménager des ouvertures publiques sur la rive droite de l’Orne permettant des percées physiques et visuelles sur l'eau depuis le bas Vaucelles. - Mettre à profit l’aménagement du quartier Orne-Canal pour faire la reconquête durable des berges et plus généralement de l'eau dans le paysage caennais. - Révéler le port de plaisance comme joyau maritime en ville, plus propice aux loisirs (commerces, terrasses), à la promenade (traitement des abords), aux flâneries (mobilier urbain) qu'à la circulation et au stationnement des automobiles. => A l’horizon 2030, il est peut être possible d’imaginer le découvrement de l’Odon sur une partie de la place Courtonne vers la Tour Leroy et sa découverte par endroit dans d’autres lieux de la ville. Renouer le contact avec l’eau passe aussi par la prise de conscience de la spécificité du territoire caennais dont le centre fut irrigué par de nombreux canaux et rivières jusqu’à la fin du XIX siècle.
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Une ville accessible et une mobilité pour tous
Défi 3
NOTA BENE : ce défi est à connecter au PDU en cours d’élaboration. De fait, beaucoup de propositions relèvent davantage du PDU que du PLU Il faut savoir reconnaître le rôle spécifique du PLU dans l’organisation des déplacements urbains. Il est aujourd’hui admis qu’un lien très fort existe entre la mobilité et l’urbanisme. C’est bien entendu la forme de la ville qui va induire des déplacements…et inversement. Ainsi, le développement de la voiture a forgé une ville étalée car la vitesse des déplacements a augmenté. Nous faisons le pari que le mouvement inverse est possible : densifier la ville passe ainsi par une limitation des déplacements automobiles. Structurer le fonctionnement de la ville par les transports collectifs - Penser les zones de développement et de densification de la ville avec le développement et l'aménagement du réseau. - Renforcer l’intermodalité (VL, TC, modes doux). - Reconquérir les parkings-relais (VL/TC) existants (accès, signalisation, gestion), en accompagner le développement et en inciter davantage l'utilisation, pour soulager le trafic et le stationnement en centre-ville. Mieux partager l’espace public pour accompagner le développement des modes doux - Multiplier les parcours piétons dans la ville, en menant une réflexion sur la qualité des cheminements : créer un véritable plateau piétonnier en centre-ville, permettre des perméabilités dans les îlots (par exemple entre la rue Saint-Pierre et le passage du Grand Turc). La fermeture de nombreuses résidences et l ‘installation de différents systèmes d’enclosement d’immeubles forcent à de nombreux détours dans toute la ville. Les piétons font parfois plusieurs centaines de mètres supplémentaires là où il n’y a qu’un mur à traverser ou une grille à franchir. Le PLU pourrait utilement intégrer cette question dans le règlement pour imposer des servitudes de passages. L’enjeu est de permettre la continuité des déplacements piétons. -
Aménager des liaisons douces et créer des continuités (fil d’Ariane) pour relier tous les quartiers entre eux et pour accéder au centre-ville et aux équipements majeurs (ex passerelle sur le périphérique au Nord pour relier les campus, passerelle au sud pour relier quai Vandeuvre/centre-ville et BMVR presqu'île, passerelle pour relier presqu'île/rive droite Cours Montalivet…).
Mettre en place une politique pédestre en lien avec la politique cyclable. La marche à pied est un mode de déplacement étonnement efficace qu’il ne faut plus oublier. Sécurisée et rendue agréable, elle peut être un bon complément au transport en commun y compris dans les quartiers périphériques. -
Révéler le rôle des places de ville (promenade, déambulation, échange, commerce), aujourd'hui souvent abandonnées aux vents et au stationnement : St-Sauveur (en cours), Courtonne, Gardin, Canada, Gambetta, St-Martin, Letellier mais aussi Clémenceau, Demi-lune, Place du Commerce, de la Liberté, place du Planitre à la Maladrerie.
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Sécuriser davantage le réseau cyclable, au sein du schéma structurant global en cours d'élaboration à l'échelle de l'agglomération. Faire le lien avec l’approche surfacique de la ville. Une ville accessible pour tous l’est pour les cycliste (et inversement). Ici, il s’agit donc moins de sécuriser le réseau cyclable que de sécuriser la ville pour les cyclistes ce qui passe par le renforcement d’un réseau mais aussi la sécurisation des espaces en dehors de ce réseau propre.
Réconcilier ville et voiture Le titre est maladroit, il laisse penser que l’on revient à l‘époque de l’adaptation de la ville à la voiture. Proposition => « Lier ville et mobilité. » -
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Redonner une forme urbaine à certains grands boulevards "routiers" (Weygand, Detolle, Dunois…) : réduire les gabarits, pincer certaines voies, aménager des îlots dans l’axe des chaussées, implanter du mobilier urbain, mettre en place des zones 30, réduire la vitesse (70km/h => 50 km/h pour les boulevard Weygand, avenue de la côte de Nacre etc.) Résorber les problèmes d’engorgement de la zone Nord du Plateau autour du site du CHU pour le bénéfice des 25% de salariés de Caen qui y travaillent par des solutions innovantes après un diagnostic partagé (le premier « contrat urbain de mobilité durable ») Favoriser les plans de déplacement d’entreprise (PDE), soutenir le développement de l’auto-partage, du covoiturage et du conseil en mobilité.
Décourager la circulation de transit - Organiser l’espace de façon à réduire la circulation de transit et spécialement la traversée du centre-ville : résidentialisation des espaces, aménagements spécifiques (zones 30, zones piétonnes,…) - Faciliter l'accès aux itinéraires permettant de contourner la ville (signalisation, aménagements adaptés). Revisiter la politique de stationnement automobile (supprimer « automobile » pour intégrer la question du stationnement des autres véhicules : camions, vélos, bus etc.) - Diminuer les places de stationnement en surface, dans le cadre général d'une recomposition de l'offre globale de stationnement, de l'aménagement des espaces publics et du développement des modes de transport alternatifs. - Repenser les normes de place de stationnement associées à l’effort de construction, en fonction de la destination des constructions (activités, commerces, logements..) et de la proximité du réseau de TCSP. - Privilégier le stationnement de courte durée pour rendre la ville accessible à qui veut effectuer des démarches administratives ou faire une course, et ainsi renforcer les fonctions de centralité. - Réduire la capacité de stationnement de longue durée, essentiellement phagocytée par les déplacements domicile-travail (tarification progressive au lieu d’être dégressive). Rendre la ville accessible à tous - Poursuivre la mise en accessibilité du réseau de transport en commun mais aussi des édifices publics et des équipements pour les personnes à mobilité réduite. - Renforcer la présence des transports en commun dans les quartiers excentrés de grands ensembles.
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La ville accessible peut-être entendu de différentes manières : - la ville accessible aux plus faibles : enfants, personnes âgées, personnes en situation de handicap etc. L’espace public est en effet encore fait pour des adultes bien portants et valides. Lier les plus « faibles » est cohérent car sécuriser un trottoir ou un quartier c’est permettre aux enfants de ressortir dans l’espace urbain tout en donnant plus de confort aux personnes âgées. Abaisser les trottoirs c’est sécuriser les déplacements cyclistes tout en permettant l’accès des poussettes, des personnes à mobilité réduite et les personnes âgées. La ville accessible à tous c’est aussi le droit à la ville. Cette notion trop souvent oubliée est pourtant intéressante car elle donne une obligation d’accueil à la municipalité. Nous proposons donc d’intégrer ces deux notions dans un nouveau paragraphe écrit ainsi : La ville accessible à tous - Poursuivre la mise en accessibilité du réseau de transport en commun mais aussi des édifices publics et des équipements pour les personnes à mobilité réduite. - Rendre l’espace urbain accessible à la fois aux personnes à mobilité réduite, personnes âgées, poussettes, enfants dans sa totalité. Les aménagements piétons et cyclistes devront prendre en compte ce croisement des enjeux. - Assurer le droit à la ville par une répartition équitable des services publics (notamment transports en commun) dans toute la ville, cela étant déjà initiée par la mise en place des pôles de vie de quartier. - Ecrire et appliquer une charte du « code de la rue » pour donner de nouveaux droits aux usagers les plus faibles de la ville et mettre en pratique le partage de la ville.
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Une ville à forte exigence environnementale
Défi 4
Renforcer les trames vertes et bleues du territoire, dans le cadre des continuités écologiques du SCoT Caen-Métropole - identifier des corridors écologiques pour favoriser la préservation de la biodiversité et la conservation d'espèces rares et protégées. - Intégrer l’Orne et ses rives à un corridor « bleu » permettant une continuité de l’habitat de la faune et de la flore. Renforcer les atouts environnementaux spécifiques de Caen par une gestion durable des espaces naturels en ville - Mettre en place un plan de gestion différencié des espaces verts. - Poursuivre la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires pour la gestion des espaces verts. Nous pouvons espérer que d’ici 2030, on arrêtera d’en utiliser. => remplacer « Poursuivre la réduction » par « aller vers la fin » - => Ajouter le travail à faire vers les particuliers. -
Lutter contre les plantes invasives en systématisant des expertises ad' hoc lors des opérations d'aménagement, notamment sur des secteurs de friches (Presqu'île, foncier abandonné…). Mettre en valeur et communiquer sur la diversité de la faune et de la flore (espèces autochtones rares…). Sélectionner des espèces locales et persistantes, favoriser l’implantation d’arbres locaux et rares (voire menacés) pour protéger notre patrimoine vivant (pommiers par exemples).
Protéger la ressource en eau - Intégrer dans les stratégies d’aménagement et d’usage des sols des objectifs stricts d’économies d’eau (récupération, filtrage), et de limitation des risques de pollutions accidentelles ou chroniques des eaux souterraines (traitement des eaux de ruissellement). - Encadrer les activités artisanales et industrielles polluantes, réduire l’utilisation de phytosanitaires… - Développer la politique de réutilisation des eaux pluviales à la parcelle, Généraliser en dehors des pluies décennales le non rejet des pluies dans le réseau soit par infiltration ou réutilisation dans les nouvelles constructions de logements collectifs. - Accélérer la réalisation des périmètres de protection des captages. - Objectif de diminution de la surface imperméabilisée Réduire la vulnérabilité de Caen aux risques naturels et technologiques - Prendre en compte les risques d’inondations et les risques liés aux anciennes carrières dans les règles d’urbanisme et la définition des zones et des conditions de constructibilité. - Porter au niveau intercommunal la question de la vulnérabilité au risque transport de matières dangereuses et au risque industriel : projeter la mise en place d’itinéraires alternatifs passant par des zones résidentielles moins denses. Envisager le déplacement de la société de Dépôt de Pétrole Côtier, classée SEVESO II seuil haut. - Mettre en place une veille technique sur les aléas liés aux conséquences du réchauffement climatique sur le niveau des eaux. => pourquoi technique, pourquoi une veille, pourquoi aléa ? Voir ci-dessous.
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Au vu de l’importance de l’enjeu nous proposons l’ajout d’un paragraphe entier sur le changement climatique et l’adaptation de notre ville à ses conséquences (cf. canicule 2003) - Mettre en place une veille sur les conséquences du réchauffement climatique - Penser l’adaptation de la ville aux températures élevées (zones d’ombre, toits végétalisés et murs végétaux, zone de fraicheur, fontaines etc.) - Evaluer le risque tempête à l’échelle la commune et prévoir des dispositifs spécifiques audelà de ceux qui existent déjà à l’échelle supra-communale : favoriser des formes urbaines coupant le vent, planter des arbres résistants à des vents forts, éviter de créer des « corridors » venteux… - Prendre en compte la montée du niveau des eaux (Presqu’ile, berges de l’Orne). - Renforcer les différents plans relatifs aux catastrophes naturelles pour prendre en compte une régularité et une ampleur plus importante (neige, tempête, inondations…) Réduire la nuisance sonore liée au trafic automobile Afin d’intégrer les autres types de nuisances : pollutions, particules, accidents etc. nous proposons de supprimer « sonore » - Systématiser l'objectif de réduction sonore dans les interventions d'aménagement de voies publiques identifiées comme génératrices de nuisances sonores : les boulevards extérieurs à l’ouest de la ville (du boulevard Weygand au boulevard Guillou), les routes départementales vers le nord, l’avenue de la Côte de Nacre, l’axe des avenues Copernic et Harris, certains tronçons autour du château, mais aussi la rue de la Délivrande, le boulevard Detolle, la rue du Gallion, le cours Général De Gaulle. - Limiter les niveaux de pollutions atmosphériques dues au trafic automobile dans la ville, mieux informer les habitants et prévoir leur réduction. En matière énergétique, passer de quelques réalisations emblématiques à une démarche systématique et diffuser ces pratiques à l’ensemble des acteurs de la vie locale et aux habitants de Caen - Accompagner les actions mises en place dans le cadre du nouvel Agenda 21 de la ville de Caen, notamment : • Inciter à la mise en œuvre des énergies renouvelables chaque fois que cela est possible : dispositifs individuels ou collectifs utilisant l’énergie solaire, le « bois-énergie », l’énergie éolienne et l’énergie géothermique,… • Au vu des enjeux, nous proposons, pour faciliter le développement de ces dispositifs de chauffage, de supprimer tout ce qui pourrait limiter leur développement en matière d’urbanisme. • • •
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Valoriser au maximum le potentiel énergétique des déchets ménagers et des déchets industriels valorisables (palettes, caisserie, bois d’élagage...). Développer les réseaux de chauffage collectifs qui permettent, dans le temps, une plus grande souplesse dans le choix des combustibles. Décourager (voire interdire ?) l’installation de chauffage électrique dans les logements collectifs.
Promouvoir les techniques de construction des bâtiments qui privilégient la qualité environnementale et la réduction des consommations individuelles, favoriser les projets de ce type dans les appels d’offre conduits par la ville, développer des référentiels exigeants dans les opérations d’aménagement… Encourager, dans l'acte de construire (PLU), l'utilisation des énergies renouvelables et la maîtrise des dépenses énergétiques (bonus de SHON).
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Améliorer la gestion des déchets - Sensibiliser et informer encore davantage la population sur le tri des déchets et leur réduction. Réduire les déchets liés au fonctionnement des services municipaux. - Veiller à l'installation de locaux dédiés dans tous les nouveaux projets urbains (Règlement du PLU) Une ville saine pour tous - Limitation de l’exposition globale aux ondes électromagnétiques émises par les antennesrelais de téléphonie mobile - Limitation globale d’usage de produits phytosanitaires (espace public et espace privé) - Reconquête de la qualité de la ressource en eau destinée à la consommation - Amélioration de la qualité de l’air intérieur (bâtiments publics, sensibilisation pour le logement)
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Caen, centre métropolitain
Défi 5
Débat autour de la centralité : Au-delà de la centralité festive. Vers une centralité productive.
Dans le « puzzle de territoires » de la ville actuelle où l’échelle de vie des habitants est même plus grande que l’agglomération, il y a une disparition progressive de la centralité des villes. L’étalement urbain n’est pas seulement résidentiel, il concerne aussi le commerce, les loisirs, le travail, les administrations… Comme une sorte de réaction à cette fuite des marqueurs de centralité, la réhabilitation des centres historiques « r-embourgeoise » les quartiers anciens. La gentrification pousse à une réhabilitation des centres, les commerces de proximité reviennent et les anciens entrepôts industriels deviennent des quartiers culturels en plein centre ville. Surtout ce centre devient, il n’y a que peu d’emplois et d’entreprises qui y reviennent, un lieu de plaisir et de fête dont le succès pose les problèmes de cohabitation que l’on connaît. Pourtant, nous pensons que la ville et son centre peuvent redevenir de vrais lieux productifs avec un nombre d’emplois important. C’est aussi comme cela que l’on redensifie la ville. Ainsi, il nous faut penser le retour d’artisans, de petits entreprises, d’emplois pour éviter qu’ils ne continuent à grignoter les franges de la ville de zone d’activité en zones industrielles. De plus, recentrer les fonctions urbaines métropolitaines permet de réaffirmer le rôle premier des villes, lieu de pouvoir politique et économique. Affirmer le rôle de la ville-centre comme locomotive du développement métropolitain - Concentrer les fonctions métropolitaines, notamment en renforçant les équipements les plus emblématiques (CHU, GANIL, Université, centres de recherche) et leur visibilité. - Soutenir le développement de l'activité économique en ville (zonage avec mixité des fonctions, développement du cœur commercial centre-ville…). - Développer, en s’appuyant à la fois sur le secteur public et sur le secteur privé, mais aussi en tirant parti de l’infrastructure numérique, une offre foncière et immobilière à destination des entreprises qui créent de la valeur (développement de filières d’excellence en lien avec l’université, accueil de chercheurs, etc.) : immobilier tertiaire, incubateurs d'entreprises et d'activité, pépinières. - Accompagner le développement économique par une offre de tourisme d'affaires de haut niveau. - Engager une démarche prospective pour anticiper les mutations industrielles (reconversion des sites de mutations industrielles). Développer des filières d’excellence en lien avec l’université
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Faire de l’université un pôle de formation supérieure pluridisciplinaire qui excelle dans des secteurs de pointe. Susciter des interactions positives et des lieux de partenariat pour le transfert et la valorisation des technologies et des savoir-faire entre l’université, les laboratoires de recherche, les centres de formation, et les entreprises (notion de cluster). Faire du Plateau Nord un pôle bio-médical associant de manière dynamique recherche, innovation et enseignement supérieur. Soutenir les pôles d’innovation. Relier le quartier Koenig à la ville et soutenir l'installation d'un cluster éco-énergie et matériaux durables. => Soutenir l'installation d'un cluster éco-énergie et matériaux durables dans le quartier Koenig.
Dynamiser l’offre commerciale en centre-ville - Permettre au centre-ville de jouer son rôle tant vis-à-vis des quartiers que vis-à-vis de l’agglomération : protéger les commerces de proximité, promouvoir la diversité et la spécificité des enseignes. - S’assurer dans le périmètre du centre-ville de la maîtrise de surfaces importantes pour permettre l’accueil de nouvelles enseignes (cf. le projet de restructuration de l'ilot Bélivet). - Penser le centre commercial du nouveau quartier des Rives de l’Orne comme un prolongement du centre-ville actuel. Développer l’économie résidentielle à l'échelle de la ville - Renforcer l’offre de services et de commerces de façon à accompagner la volonté de renouveau démographique de la ville, tout en amortissant la réduction des postes de production. Faire valoir le niveau exceptionnel de grands équipements d’agglomération - Développer des événements majeurs pour mettre en valeur l'image de la ville. - Inciter à l'implantation de nouveaux équipements rares qui différencient Caen des autres métropoles.
Se rapprocher du monde - Valoriser le site Orne-Canal comme pôle d'échange multimodal : fer, autoroute, TCSP et modes doux, liaisons rapides vers Ouistreham (port) et Carpiquet (aéroport) En intégrant (donc en nommant) les gares SNCF et routières. - Renforcer la trame urbaine des deux Normandie : développer des services de transports en commun performants (services ferroviaires voire services routiers). Appuyer le projet de ligne nouvelle LGV Paris-Normandie qui vise à mettre Caen à 1h15 de Paris Saint-Lazare, à connecter Caen au quartier d’affaires de La Défense et à l’aéroport international Roissy-Charles De Gaulle. L’objectif doit être d’améliorer la liaison entre Caen et Paris, et cela le plus vite possible. Le projet de ligne nouvelle LGV apparaît aujourd’hui comme trop couteux et hypothétique pour répondre à l’urgence de la situation. L’actualité nous montre que les usagers demandent pour l’instant simplement que les trains arrivent à l’heure ! A moyen terme, la création de deux schints et l’amélioration du patrimoine existant suffisent pour mettre Paris à 1h30 de Caen pour un coût trois fois moins élevés et un calendrier plus réaliste. -
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Moderniser et agrandir le port de Caen-Ouistreham pour dynamiser le trafic Transmanche. Au vu de son potentiel et des projets envisagés, il ne faut peut-être pas se contenter du trafic transmanche.
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Développer en synergie les aéroports normands (Caen, Deauville).
=> Nous proposons de supprimer le principe de « développement » de l’aéroportuaire et de le remplacer par « Rationnaliser l’offre aéroportuaire en Normandie » comme cela est indiqué dans le projet d’agglomération. -
Caen, capitale régionale Améliorer rapidement les liaisons avec les autres villes du Grand Ouest (Le Mans, Rouen, Rennes, Tours…) par un soutien à la rénovation des voies férrées et le renforcement du service. Replacer Caen au cœur d’une étoile ferroviaire digne de son statut de capitale régionale en améliorant l’existant et en soutenant la réouverture de liaisons ( Caen-Flers notamment) Rénover la gare routière et travailler avec le Conseil Général pour améliorer la desserte de notre ville.
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