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Pina Wood METTEUR EN SCÈNE / ARTISTE PERFORMEUR
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_JE NAGE DONC JE SUE! Création-recherche autour de la virtuosité du mouvement nagé ! Appel à candidatures résidence d’artistes : le geste! Aout 2015!
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_Université de Montpellier,I.C.I-centre chorégraphique national de Montpellier_
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Pina Wood (Lethicia Dubois-Guwet)! ! Auteur, Metteur en scène, Performeuse!
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Praticienne et chercheuse, elle étudie la dramaturgie, les écritures scéniques et la mise en scène auprès de Philipe Goudard et de Gérard Lieber. Travaillant la direction de comédien avec Ravi Chaturvedi au cœur du Rajasthan à Jaipur, elle fonde en 2009 le collectif montpelliérain Les Gueules de Loup. Elle y travaille un théâtre hyperréaliste, poétique et brutal.! ! Suite à son parcours universitaire, Pina travaille une écriture de plateau et créer un vocabulaire hybride autour de la notion de chair. Ses questionnements tournent autour de l'élaboration de l'identité d'un personnage.!
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Passionnée par la langue de Samuel Beckett, elle entame dès 2010 un saccage régulier de son oeuvre: Elle présente notamment en 2013 NO(y)ÉE, au théâtre de Lenche à Marseille, partition pour une comédienne, un ventilateur et le bonnet du comandant Cousteau. Invitée à présenter cette création lors des Actes en Silence dans la piscine vidée de Frais Vallon à Marseille, elle décide désormais de se mettre en scène dans l'espace public en temps que performeuse, avec en bouche et en gorge sa poésie.!
! pinaa.wwood@gmail.com! 06 82 87 15 44
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2015!
Interprète sur différents projets :!
Metteur en scène, auteure et performeuse du projet CRAIVE, presque soliloque carrelé! (écriture théâtrale pour le bassin de rétention d’une carrière), création en cours, Marseille!
Performeuse dans Versus, (jeux vidéo Forain), ! Écoles d’Art d’Aix en Provence! Comédienne dans Les biches, (performance et vidéo), Deuxième groupe d’intervention! Chanteuse dans BFBI, (voix et tempura pour tunnel)! Auteur et comédienne pour Orbe, ! (ballades sonores dans l’espace public), ! L’abattoir CNAR de Châlon sur Saône!
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Dramaturge et directrice d’acteur du collectif ! Les Dronards Adelin Schweitzer, Laurent Petit et Aurelien Durant, (vidéo, interaction homme/machine)!
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Metteur en espace et directrice d’acteur du Worshop ! La part de la Zermi ! FISHDEPUTE (Arts en espace public)! - Festival La Plage des Six Pompes, La Chaux-de-fond, Suisse!
! 2014! !
Assistante dramaturgie et mise en scène ! d’Ema Drouin, Deuxième groupe d’intervention, ! (Arts en espace public), À quoi rêve péter ?! ! Metteur en espace et directrice d’acteur du projet Psyquaatic, entresort urbain! FISHDEPUTE (Arts en espace public)! - Festival La Plage des Six Pompes, La Chaux-de-fond, Suisse!
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! 2013 !
Metteur en scène, scénographe et musicienne du projet NO(y)ÉE # équation en mouvement! Théâtre de Lenche, Marseille ! (Performance et direction d'acteur pour bassin vide) dans le cadre des actes_en silence, labelm, Marseille 2013 OFF!
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Assistante Dramaturgie et Mise en scène de Marco Baliani, Le Baiser de la Grenouille (Théâtre)! Ateliers Euroméditerranée MP2013!
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2009 à 2012!
2009!
Metteur en Scène, auteure, chanteuse et scénographe du collectif Les Gueules de Loup !
Metteur en scène musicale et chanteuse pour Morchang Production, label Rajasthan Roots (TradFusion), Jaipur, Inde!
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MytheMeat & Corne à Sauter! Commande du Magazine Olé dans le cadre des Hors Lits #3, Béziers, 2011 ! - Grande Halle de La Villette, Paris, 2012! - Atelier Juxtapoz, Marseille, 2012!
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Salade Finger Project #! Résidence de création au Trioletto, Montpellier, 2010! - Festival IN VITRO, Montpellier, 2011! - Théâtre De La Mer, Sète, 2011! - Festival d’Aurillac 2011! - Tournée en France 2011/2012!
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Catch the Cat! Création Théâtre de La Vignette, Montpellier 2009!
! 2011! !
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2008 ! Professeur de théâtre et coordinatrice culturelle pour ! l’ Alliance Française de Jaipur, Inde!
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Comédienne au Grand Théâtre de Gestes du Rajasthan, Inde!
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-Apprentie dans le cadre de la FAI-AR, formation avancée des auteurs de l’espace public, Marseille! -Diplômée de L'Université Paul Valéry, Master Recherche Scénographie et Mise en Scène, mention Très bien! -Diplômée de L’Université de Provence, Master Professionnel Dramaturgie et Ecritures scéniques, mention Très bien!
Directrice artistique pour Vacances Musicales Sans Frontières (VMSF), Paris!
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! *PSC1 // Permis B! !
Coordinatrice jeunesse du projet Concerts-Gouter, Cabaret Aléatoire, Marseille !
*Parle ANGLAIS // notions en ALLEMAND et HINDI // débutante en JAPONAIS
LIMINAIRES!
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Suite à une précédente recherche autour du patrimoine en désuétude et plus particulièrement sur la piscine tournesol du quartier de Felix Pyat à Marseille, menacée de démolition, j’ai choisi d’encrer mon travail au coeur de l’univers particulier de la natation, dans un axe qui révèle le rapport que l’homme entretient à l’architecture. Cette recherche a donné lieu à l’élaboration d’un travail performatif nommé CRAIVE, presque soliloque carrelé, présenté lors du Panorama des chantiers, organisé par la FAIAR à Marseille en Mars 2015. Texte, corps en performance et travail de scénographie en contexte réel, m’ont permis d’esquisser les contours d’une tragédie contemporaine qui se joue au coeur du bassin de rétention d’une carrière. Cette recherche m’a permis de pointer du doigt le rituel communautaire qui se joue à l’intérieur de ces piscines, de nommer le vocabulaire si particulier qui émerge des pratiques sportives, collectives ou individuelles, de cartographier ce qui socialement prend forme au creux des bassins, ce qui se joue dans la chair des baigneurs au moment du premiers pas dans le pédiluve, l’enjeu qu’un telle démolition représente, notamment pour les usagers d’un lieu et les habitants d’un quartier.
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Avant de comprendre que je devais faire parler la piscine, la laisser raconter son histoire et centrer mon écriture sur sa démolition, j’ai passé 18 mois à écumer les bassins cherchant des réponses à fleur de chlore. Je suis nageuse et il fut évident pour moi que je devais observer de l’intérieur, ressentir par la nage. Très vite, mes premières expérimentations m’ont conduites à isoler la nage de son contexte, dans le sens ou je voulais exprimer la radicalité et la violence qui se dégage d’un bassin vide. Je me suis mise à nager partout il n’y avait pas d’eau: dans l’herbe, dans le sable, en bataille avec les draps d’un lit, sur le bitume ou encore dans de ridicules flaques d’eau. Finalement l’élément qui a retenue mon attention fut le gravier. Avant même l’écriture de CRAIVE, je me suis adonnée à une expérimentation que l’on retrouve dans le spectacle :
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- Quatre bancs en bois forment un quadrilatère au milieu duquel la totalité de la surface est remplie de graviers. - Je me tiens assise seule sur un des bancs, les spectateurs sont repartis sur les trois autres. - Tout près de moi, en dehors du quadrilatère, une tierce personne me regarde, tenant un chronomètre. - Je suis vêtue à chaque fois d’une tenue rappelant le maillot de bain. - Lorsque tout les spectateurs sont arrivés, la tierces personne crie " À VOS MARQUES…PRÊT… FEU…PARTEZ ! ". - Je plonge immédiatement dans les graviers pour une courses contre la montre de 3 minutes, en crawl.
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3 minutes c’est excessivement long, surtout quand un coach vous hurle dessus, soit pour vous encourager, soit pour corriger vos mouvements, soit pour annoncer le temps qu’il vous reste. Et puis, le gravier ce n’est pas comme l’eau, ça écorche, il est impossible de soustraire son corps de la gravité. Une toute autre technique dois être mise en place pour ne pas se faire trop mal et pour maintenir l’endurance. Les spectateurs qui, au début rient de cette situation en apparence burlesque, se retrouvent après la première minute perplexes et vivent l’expérience à mes cotés. L’empathie survient et ma chair devient la leur. La performance révèle la dureté de l’image, et la soustraction des gestes du nageur de son contexte, esquisse un nouveau langage. L’efficacité est dès lors impossible, la vitesse n’entre plus en compte, seuls le temps, la matière et la chair composent un vocabulaire de la lutte.
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Cette performance est devenue un élément de narration, un composant parmi tant d’autres à l’intérieur d’une dramaturgie.
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Maintenant je souhaite approfondir les questionnements qu’ont soulevés cette expérimentation et centrer un tout nouveau travail autour du geste sportif et de son contexte, faire émerger des hypothèses que le plateau se chargerait de mettre en 3D via, l’expressivité du corps du performeur, l’écriture de l’artiste, la technicité et l’intentionnalité du geste sportif.
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HYPOTHÈSES ET INTENTIONS!
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C’est en nageant dans les graviers, plus qu’en piscine, que j’ai ressenti la virtuosité et l’expressionnisme du geste sportif. Puisque dans ce cas il est impossible de s’accrocher à une efficience traditionnelle (vitesse et progression dans la distance), la performance artistique transforme le geste en un élément de langage. Nous ne sommes plus face à un sport. Progressivement une dilution s’opère, d’autres enjeux apparaissent et pour moi, une narration surgit. Le spectateur assiste à l’élaboration d’un geste qui signifie, d’une image qui se raconte, d’un performeur qui peut représenter autre chose que ce dans quoi le contexte l’enferme. C’est une porte ouverte vers le symbole et la poésie, vers le personnage et la fable.
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Finalement lorsque le nageur pénètre dans l’eau, au bout d’un certain temps il s’évapore dans ses propres pensées. Dans ma phase d’observation en piscine, je m’assaillais souvent dans les gradins, légèrement en hauteur, pour observer les nageurs dans leurs lignes. Spectateur d’un cinéma nouveau, je dessinais dans leurs sillons les pensées auxquelles ils pouvaient être soumis, les lieux qu’ils parcouraient mentalement. C’est pareil pour la compétition. Contre quoi se bat-on lorsqu’on pousse son corps dans ses retranchements, quels symboles sont les nôtres, quelles histoires se raconte-on, qu’est ce qui nous tire vers l’avant avec hargne et acharnement ?
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J’intuitionnais alors que la soustraction au réel est un des éléments qui unit le nageur au performeur artistique. D’un coté le sport, vécu comme une transe du corps qui permet l’évasion ou le renforcement de l’esprit ("Mens fervida in corpore lacertoso" « un esprit ardent dans un corps musclé » variante de "Mens sana in corpore sano" créé par Pierre de Coubertin ) et d’autre part les mondes que l’artiste déploie sous les yeux du spectateur. Dans les deux cas, le geste est un passeur, d’un monde à l’autre.
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Ma première hypothèse concerne la virtuosité des mouvements, l’application avec laquelle un apprentissage consciencieux nous permet de réaliser des efficiences. Entre en jeu la figure de l’entraineur d’un coté, du directeur d’acteur de l’autre. Vers quelles intentionnalités et efficacités nous conduisent-ils chacun ? Quels vocabulaires, quelles technicités dans la transmission les unient et les opposent ?
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Avant d’être artiste, j’ai été sportive et cela a conditionné mon rapport au corps. Mes multiples casquettes à la fois de performeuse et de nageuse ou encore de directeur d’acteur, m’incitent à lier et à questionner ces deux endroits de performativité.
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Et si j’échangeais avec des nageurs sur la beauté de leurs gestes, la fluidité de leurs mouvements ou encore leur notion de la grâce, en proposant de styliser une nage plutôt que d’en amplifier la vitesse ? Si d’un coup le raffinement et l’élégance, la brutalité et l’animalité, la gestion d’un rythme tout nouveau, fait d’accélérations et de ralentissements entraient dans la composition d’un 100 mètres Crawl, envisagé non plus comme une distance à parcourir, mais plutôt comme un canevas chorégraphique ? À l’inverse, si j’utilisais des techniques d’entrainement de natation pour diriger un comédien et que je reprenais les objectifs physiques du nageur dans une séance de travail avec un performeur scénique ? Qu’observeraiton ?
! La recherche d’une virtuosité particulière est-elle au cœur d’efficiences différentes ? !
Mon expérience de ces deux pratiques tend à mentionner que pour la natation, c’est la concentration sur les mouvements du corps qui me permet un relâchement mental. Dans mon travail de directeur d’acteur, j’articule des retranchements mentaux complexes et j’élabore des scénographies immersives qui, dans un premier temps sculptent et conditionnent le mouvement. Je recherche l’abandon d’une quelconque intellectualisation du geste. L’effort physique, à l’image d’une pratique sportive, me permet d’obtenir cet effet chez les interprètes.
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! PISTES DE RECHERCHE!
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Ma participation à cet appel à projet est une opportunité, afin de poursuivre et d’approfondir mes recherches sur la transmission et l’enseignement d’un art gestuel. Confronter mon travail à un vocabulaire scientifique, reprenant la physiologie du corps, la sociologie des pratiques sportives ou encore les aspects cognitivistes de l’effort physique, me permettrait de théoriser avec plus d’ampleur ce que j’éprouve de manière pratique depuis plusieurs années maintenant. Je suis à la recherche des modalités que ce dispositif propose, c’est à dire articuler une écriture scénique depuis un protocole et une méthodologie scientifique.
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Un tel dispositif de travail est l’occasion pour moi de développer mon positionnement de praticien chercheur et d’affirmer ma conviction que le travail universitaire et la pratique artistique vont ensembles. Je cherche à créer des formes spectaculaires de recherche. La contemporanéité qui m’intéresse s’articule autour d’une fable mixte. C’est donc par le biais d’objets hybrides entre performance, recherche et théâtralité que je requestionne l’espace du plateau et de la représentation.
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Je souhaite travailler avec des étudiants en sport qui ont une pratique de la natation. Un lien avec des cognitivistes, des étudiants en psychologie ou sociologie du sport pourrait me permettre de comprendre ce qui se joue cérébralement lorsque le sportif et comparativement le praticien scénique, effectuent des gestes liés à leur pratique. Dans le but d’un travail de création, l’extraction des corps, hors de leur contexte habituel (piscine et lieu artistique) est pour moi la base de ce travail.
! Plusieurs phases d’expérience peuvent être établies : ! !
_Tests en bassin : !
Observation et modification d’une séance d’entrainement avec un ou plusieurs nageurs / direction d’acteur en bassin / proposer aux deux praticiens des moments d’échange sur leur discipline, comment chacun transmet une série de geste à l’autre / listage des objets liés à la natation / captation de l’environnement sonore / sondage auprès du public "loisir"
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_Expérimentations cognitives en laboratoire : !
Cerner l’activité cérébrale d’un nageur et d’un artiste du corps en situation de performance / visionner avec des nageurs des images de leur propre corps en action / tester la résistance à des consignes qui diffèrent des consignes habituelles, liées à leurs pratiques respectives / questionner les représentations mentales, affectives et imaginaires du sportif avant et après un entrainement / observer le phénomène de fatigue dans la reproductibilité du geste
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_Tests en dehors du contexte du bassin : !
Virtuosité et reproductibilité du geste dans des contextes de spectacularitée / création d’une banque d’images vidéo qui mettent en scène les deux performeurs dans l’interprétation des gestes de nage / éprouver les matières (gravier, sable, etc.)
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_Expérimentations et discussion autour des dispositifs de réalité virtuelle (VR) :!
Suite à l’arrivée de certains jeux vidéos et consoles - la Wii de Nintendo, ou le Kinect sur Xbox de Microsoft - incitant à imiter certains gestes sportifs, il s’agirait d’observer comment ces gestes sont détournés et qu’elle nouvelle dextérité est mise à l’oeuvre. Peut-on parler de gestes de synthèse ? Certaines recherches, notamment celle de Philippe Mora, étudiant en DEA et Stéphane Héas, sociologue à l’Unité de Formation et de Recherche en Activités Physiques et Sportives de l’université Rennes 2, intitulée Du joueur de jeux vidéo à l'e-sportif: vers un professionnalisme florissant de l’élite ?, reprennent le terme de e-sport (Dans la lignée d’email, e-sport vaut pour electronic sport).
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PROJET ARTISTIQUE!
! ! INTERPRÈTES DE PLATEAU !
J’envisage un travail de plateau pour deux interprètes. Edwin Halter, performeur scénique, inscrit pour l’année 2015/2016 en Master recherche Mise en scène à l’Université Paul Valery de Montpellier, me rejoindrait dans ce projet. J’ai rencontré Edwin en 2010 et nous avons formé ensemble le collectif Les Gueules de Loup. Il a été un des interprètes de mes premières créations, éprouvant ainsi les balbutiements de ma direction d’acteur. Travaillant aujourd’hui sur des questions reliées à la performance physique du comédien ainsi qu’au travail de recherche dramaturgique, il est le partenaire idéal pour esquisser des protocoles de travail, pour les tester et pour construire une narration hybride.
! ! FORME !
Dans la lignée des projets initiés par Antoine Defoort (L’Amical de production), ou encore la performeuse Florence Minder, je souhaite mettre en scène une création qui explore la dimension didactique des recherches que nous mèneront ensemble autour des gestes de la nage : Une discussion performative entre un comédien qui passe sont temps à jouer à la Wii et une metteur en scène qui se demande pourquoi il n’existe aucun jeu de natation qui vaille la peine.
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Pas de personnage à proprement parler. Une mise en scène de l’expérimentation à vue qui met en exergue la direction d’acteur et les expérimentations du performeur qui s’interroge sur la virtuosité du mouvement. Sorte de laboratoire-discussion, l’enjeu de la dramaturgie se trouve au coeur de la relation qui nous unit Edwin et moi. Peut-il lâcher sa console et venir s’adonner à un de mes exercices ?
Le projet pourrait également reprendre certaines de mes expérimentations, comme la performance 3 minutes de graviers et tenterait d’aller plus loin dans le rapport au contexte ainsi qu’au niveau de la participation du spectateur : lecture de texte, possibilité de devenir partenaire de jeu d’Edwin dans une partie de Wii, etc.
! ! SCÉNOGRAPHIE ET MISE EN SCÈNE !
En ce qui concerne la scénographie et la mise en scène, les propositions qui vont suivre résultent d’une expérience nocturne au cours de laquelle, suite à la découverte de l’appel à projet, j’ai entrepris de converser avec une personne invisible au sujet du geste de la nage. Je suis sortie dehors munie d’un craie et au fur et à mesure de la discussion, j’ai dessiné un espace en fonction des besoins. Seraient donc présents sur le plateau : - des matériaux permettant de tester la nage sans eau. Ils n’apparaitraient pas tout de suite, simplement au moment où il serait question du contexte. - une grande plaque de miroir souple en plastique (peu onéreux et déplassable), à l’image de ceux que l’on trouve dans les salles de danse, afin de pouvoir travailler des mouvements à vue,. - un téléviseur grand écran et une console de jeu Wii, comme symbole d’un ersatz de physicalité mais également comme support à questionner la société de consommation via l’industrie du jeu vidéo de sport, - une surface de projection de type écran, en hauteur, utilisé comme une bulle mentale par les protagonistes, divulguant certaines des expérimentations et matériaux vidéos récoltés pendant la phase de recherche avec les étudiants.
RÉFÉRENCES DU DOSSIER!
! ! ! OUVRE DE RÉFÉRENCE / ! - Maurice MERLEAU-PONTY, Le visible et l’invisible, Gallimard, Tel, Paris, 1996 ! ARTICLES MENTIONNÉS / ! - Article Mens fervida in corpore lacertoso, Revue Olympique, no 67, 2e série, juillet 1911 ! - MORA Philippe et HÉAS Stéphane, Du joueur de jeux vidéo à l'e-sportif: vers un professionnalisme florissant de l’élite ?, Unité de Formation et de Recherche en Activités Physiques et Sportives de l’université Rennes 2
! ARTISTES MENTIONNÉS / !
- Antoine Defroot, http://entuenedufard.be/etetet.php
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- Florence Minder, http://florenceminder.com/
! VIDÉO AMATEUR / ! - Démonstration d’un partie de Wii natation: http://www.dailymotion.com/video/x65vwa_wii-natation_webcam ! ! !
ANNEXES!
! ! TRAVAUX PRÉCÉDENTS / ! ! CRAIVE, presque soliloque carrelé, création 2015 Dossier réalisé en Mars 2015 dans le cadre du Panorama des chantiers organisé par la Faiar. Vous trouverez dans le corps du mail un lien vous permettant de consulter les photos D’Augustin le Gall au sujet de ce travail.
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Carnet vidéo / Direction d'acteur Restitution vidéo sur la direction d'acteur dans un aquarium de ma fabrication. J'ai proposé une séance de travail à deux amis artistes intéressés d'un coté, par le travail de l'image en mouvement, de l'autre par la direction de corps, de se prêter à l'exercice de la direction d'acteur. Tour à tour nous échangeons de posture.
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Portrait vidéo / Pina Wood Lors de mon cursus de 18 mois à la FAIAR, il m’a été proposé de réaliser une vidéo me présentant.
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