LE TRIPODE
RENTRÉE LITTÉRAIRE 2015
LE TRIPODE
LE TRIPODE
archives du vent
Pierre Cendors Parution : 17 septembre 2015 978-2-37055-066-8 Roman français 320 pages | 19 euros
LE LIVRE
À NOTER
Un réalisateur de génie – Ego Storm – se retire du monde avant la diffusion d’une trilogie qui révolutionne l’histoire du cinéma. Dans quelles terres lointaines s’est-il réfugié ? Et qui est cet homme mystérieux – Erland Solness – qu’il mentionne dans le dernier courrier qu’il laisse avant de disparaître ?
Bibliographie de l’auteur
En partant de cette simple intrigue, Pierre Cendors nous livre avec Archives du vent un texte aux pouvoirs étranges, hypnotiques. Un polar métaphysique ? Un road-movie écologique ? Emboîtant jusqu’au vertige les niveaux de réalité, poussant toujours davantage la puissance de la fiction, jamais l’auteur n’était allé aussi loin dans son œuvre.
EXTRAIT « Mon histoire n’est pas un roman. Il ne s’agit pas plus d’un testament que d’une confession. C’est une formule talismanique pour sortir du monde sans en sortir, un blanc chamanique de la parole, quelque chose comme une aire de hors jeu dans le grand jeu cosmique où se joue notre existence. » Pierre Cendors est un écrivain de langue française né en 1968. Archives du vent est son cinquième roman.
Roman Les fragments Solander, La dernière goutte, 2012 Adieu à ce qui vient, Finitude, 2011 Engeland, Finitude, 2010. Prix Alain-Fournier L’homme caché, Finitude, 2006 Nouvelle Exil Exit, La part commune, 2014 Goodnight Houdini, Venus d’ailleurs, 2010 Enfance soir, Circa 1924, 2008 Le Voyageur sans voyage, Cadex, 2008 Poésie Les Hauts bois, Isolato, 2013 Rimbaudelaire Road, La part commune, 2011 Chant runique du vide, Eclats d’encre, 2010 Récit L’invisible dehors, Isolato, 2015
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la femme qui pensait être belle
Kenneth Bernard
Parution : 24 septembre 2015 Traduit de l’américain (Etats-Unis) par : Sholby 9782370550569 Recueil de nouvelles 160 pages | 17 euros
LE LIVRE
Kenneth Bernard ? L’héritier de Kafka et de Woody Allen.
Pour toute information : info@le-tripode.net
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La Femme qui pensait être belle est un recueil de treize nouvelles qui dit le monde avec une telle précision que cela en devient absurde. Prendre le métro, marcher avec sa femme, survivre à la disparition d’un livre prêté, comprendre la métaphysique de la déglutition, s’expliquer pourquoi la civilisation a loupé le coche en misant sur Tarzan plutôt que King Kong, ou encore révéler la supériorité de la note de bas de page : voilà autant de problèmes majeurs auxquels vous trouverez des réponses dans ce livre. Il y a un ton Kenneth Bernard, quelque chose dans ses textes qui les fait reconnaître entre mille : « Je suis un usager très régulier du métro. Je trouve qu’il s’accorde assez bien avec le côté routinier dans ma vie, et j’accepte ses désagréments sans tiquer. J’arrive parfois à m’asseoir, parfois non ; parfois la climatisation fonctionne, parfois non ; et en général j’arrive à destination à l’heure escomptée. Un esprit alerte y trouve en outre suffisamment matière à distraction. Par exemple avec les publicités, qui forment un fascinant sujet d’étude de notre société. On peut même y pratiquer certains exercices discrets pour se maintenir en forme, comme contracter et relâcher ses fesses. Mais surtout, il y a les gens. » (in Vieux dégoûtant) Ancien professeur de littérature au Brooklyn Center de Long Island University, Kenneth Bernard habite aujourd’hui, avec sa femme et trois chats, dans un vaste appartement de l’Upper West Side, à New York. Il est, comme le qualifie l’écrivain et théoricien de l’avant-garde américaine Richard Kostelanetz, « the ultime finge writer »*
(l’écrivain marginal par excellence). Vivant en retrait de la société (n’essayez pas de trouver sa trace sur internet), il s’est d’abord fait connaître dans le théâtre d’avant-garde américain grâce à de nombreuses pièces mises en scène par John Vaccaro, fondateur du théâtre Play-House of the Ridiculous. Il poursuit depuis une œuvre en dehors de tout courant, que ce soit sous la forme de pièces de théâtre, de nouvelles et de poésies. Comme Beckett et Kafka (la comparaison revient souvent dans les analyses sur son œuvre), Kenneth Bernard met en scène des personnages qui, à la recherche d’une nouvelle vie, d’une spontanéité presque animale, restent néanmoins pris dans l’étau de leur éducation et de la société. Son style, volontiers ironique, est souvent marqué par un goût prononcé pour la digression, les énumérations, le commentaire, les citations et les notes. L’œuvre de Kenneth Bernard comprend de la fiction : Two Stories (1973), The Maldive Chronicles (1987), From The District File (1992) ; des pièces de théâtre : The Night Club and other Plays (1971), How We Danced While We Burned and La Justice (1980) ; et de la poésie : The Baboon in the Nightclub (1994), qui, nominé par les poètes Seamus Heany et Ted Hughes, a obtenu le prestigieux prix Arvon en Angleterre. L’auteur collabore régulièrement à des revues comme Fiction International, Harper’s, Paris Review, Salmagundi, etc. Également disponible au Tripode : Extraits des archives du district.
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vertiges de la lenteur
La Femelle du requin
VISUEL TEMPORAIRE
Parution : 24 septembre 2015 978-2-37055-067-5 Anthologie de 20 grands entretiens avec des auteurs Accompagné de 20 photographies de Jean-Luc Bertini Format 25x21 | 320 pages | 27 euros
LE LIVRE
Pour toute information : info@le-tripode.net
LE TRIPODE
Depuis vingt ans, calme et têtue, la revue La Femelle du requin interroge des écrivains sur le sens de leurs œuvres. Vertiges de la lenteur rassemble vingt de ces entretiens exceptionnels qui replacent la littérature au cœur de l’existence. Avec : Gabriela Adamesteanu, Russell Banks, John Banville, John Burnside, Patrick Chamoiseau, Lídia Jorge, Georges-Arthur Goldschmidt, Claude Louis-Combet, Juan Marsé, François Maspero, Pierre Michon, Richard Morgiève, Antonio Muñoz Molina, Leonardo Padura Fuentes, Olivier Rolin, Jean Rouaud, Jacques Roubaud, Antonio Tabucchi, Enrique Vila-Matas, Antoine Volodine.
À NOTER
Possibilité de rencontre avec les responsables de la revue et des auteurs, ainsi que d’exposition des vingt portraits.
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vie ? ou théâtre ?
Charlotte Salomon
Parution : Octobre 2015 Traduit de l’allemand par Anne Hélène Hoog et Michel Roubinet Beau-livre / Roman graphique Plus de 1000 reproductions 840 pages | 95 euros | Format 28 x 28 978-2-37055-068-2
LE LIVRE
Pour toute information : info@le-tripode.net
LE TRIPODE
Vie ? Ou théâtre ? constitue un cas unique dans le champ de la création du XXe siècle. Il s’agit de la seule œuvre de son auteur, Charlotte Salomon, jeune Allemande juive née en 1916 et assassinée à Auschwitz en 1942. Réfugiée en 1939 dans la région de Nice, elle assiste au suicide de sa grandmère, qui se défenestre sous ses yeux. Elle découvre alors qu’elle est issue d’une lignée maternelle marquée par les suicides depuis plusieurs générations. Confrontée par ses origines à la double menace du nazisme et d’une tragédie familiale, Charlotte Salomon choisit d’y répondre en créant, entre 1940 et 1942, un roman graphique composé de 781 planches et de plusieurs centaines de calques. L’ensemble – mêlant gouaches, textes et annotations musicales – remet en scène l’histoire de sa famille depuis la Première Guerre mondiale jusqu’à 1940. La force graphique de l’ensemble est frappante, d’autant plus qu’elle n’a été composée qu’à partir des trois couleurs primaires. On retrouve dans certaines gouaches l’influence de George Grosz ou de Modigliani, tandis que d’autres sont des préfigurations troublantes de formes les plus contemporaines du roman graphique. Le projet narratif – où tout se nourrit de son expérience mais se retrouve transmuté – est tout aussi sidérant par sa densité. À la lecture, Vie ? Ou théâtre ? se présente tout à la fois comme un document historique de premier ordre, une réflexion poussée sur la création artistique et le sens de l’existence, une comédie humaine sur le jeu des passions et un bouleversant roman d’apprentissage d’une jeune femme qui sait sa vie menacée. Parcourue de surcroit d’annotations musicales qui ont amené Charlotte Salomon à présenter sa création comme un Singespiel (un opéra-bouffe), Vie ? Ou théâtre ? est une œuvre d’art totale qui ne présente aucun équivalent.
À NOTER •
La maison d’édition a initié ce projet en 2013, sous le conseil de Jonathan Wable (auteur de Six photos noircies, ed. Le Tripode).
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La vie et l’œuvre de Charlotte Salomon ont été redécouvertes en France grâce au roman de David Foenkinos paru en 2014 chez Gallimard, Charlotte.
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Cette édition de Vie ? Ou théâtre ? présente, pour la première fois au monde, l’intégrale de l’œuvre dans une forme qui correspond à ce que l’auteur avait imaginé : un roman graphique.