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Panayotis Pascot

interview théâtre & d a n s e

Le périple jeune

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On l’a découvert adolescent, dans Le Petit journal de Canal+ puis Quotidien, sur TMC. Nous sommes en 2015. Panayotis Pascot est alors âgé de 17 ans et partage son temps entre les micros-trottoirs décalés, les chroniques potaches et… le lycée, où il prépare un bac S. Sept ans plus tard, on le retrouve sur scène avec Presque, premier spectacle sous forme de psychanalyse. La barbe a poussé, les cheveux sont désormais longs et l’humour s’est affiné. Entre confessions intimes, réflexions sur la filiation et quête d’identité, le jeune stand-upper se montre aussi drôle que touchant – la marque des grands, assurément.

À quoi ressemblent vos débuts ?

Je me suis intéressé très tôt aux humoristes, dès l’âge de 12 ans. Au collège, avec des potes, on avait créé une page Facebook réunissant des contenus sur nos artistes préférés. On était suivis par près de 600 personnes, toute l’école en fait ! Du coup, je me suis mis en tête de rencontrer ces personnalités. C’était l’avènement de Twitter à l’époque, un moyen plus simple de les harceler, et j’ai reçu pas mal de réponses. De fil en aiguille, j’ai été invité à des avant-premières et j’ai pu interviewer Gad Elmaleh, Kyan Khojandi, Alex Lutz... Dans la foulée, j’ai aussi eu envie de faire des blagues. Je me suis donc lancé sur Vine où j'ai rapidement été repéré par Laurent Bon, producteur du Petit journal puis de Quotidien.

Que retenez-vous de cette expérience ?

Un manque de sommeil ! Je quittais le lycée à 17 heures avec un chauffeur qui m’emmenait au studio de télé. Puis je rentrais chez moi à 1 heure du matin, avant de me lever •••

« Je suis le Benjamin Button de l’humour »

le lendemain aux aurores pour faire mes devoirs. J’étais en tournage le week-end, en montage le jeudi matin… C’était un peu dur, mais une première expérience professionnelle dingue. L’équipe de Quotidien est très jeune, très cool et m’a appris l’importance de la discipline. Pour sortir deux chroniques par semaine, il fallait travailler comme un cochon ! Ça m’a beaucoup servi pour la suite.

Il paraît que Karl Lagerfeld vous a signé un mot d’excuse…

C’est vrai ! J’avais loupé une interro écrite importante pour couvrir la Fashion Week. Généralement, on essayait de tourner mes chroniques en fonction de mon emploi du temps, mais là c’était un peu compliqué de décaler le défilé Chanel… Donc à la fin de l’interview, pour la blague mais aussi au premier degré, j’ai sorti mon carnet de correspondance et lui ai demandé de signer un mot pour le lycée, que ma prof a accepté car elle était fan. Il avait écrit : « Chère madame le petit a mal dormi, il ne pourra pas être présent. Veuillez l’excuser. Karl ».

Vous avez donc fait de la télé avant de monter sur scène. C’est un peu le chemin inverse d’une carrière classique, non ?

C’est ça, je suis le Benjamin Button de l’humour ! Au début, naïvement, je pensais concilier l’écriture d’un spectacle avec la télé, or c’est impossible. Alors j’ai démissionné de Quotidien. C’était un peu violent de passer de millions de téléspectateurs à un public de 25 personnes dans une cave, d’être payé au chapeau avec des pièces de deux euros alors que je gagnais bien ma vie. J’ai aussi dû lâcher mon appartement pour vivre en colocation, en étant beaucoup moins reconnu dans la rue... Mais c’était nécessaire et je suis fier d’avoir pris cette décision.

Comment qualifieriez-vous votre style ?

Je dirais que c’est un humour à fenêtres. J’aime poser une question sans y répondre, juste pour en poser une autre. C’est assez labyrinthique, mais c’est un peu comme ça qu’on réfléchit tous, non ?

« De plusieurs millions de téléspectateurs à 25 personnes dans une cave »

Pourquoi votre spectacle s’appelle-t-il Presque ?

J’interroge ici quelques limites : à partir de quand devient-on vraiment soi ? Qu’est-ce qui nous sépare de l’enfance ? Que doit-on garder ou abandonner de son éducation pour se réaliser ?

Et alors ?

Je pars du principe qu’on ne sera jamais soi-même. On ne fera qu’y

tendre toute notre vie, c’est une quête. L’adulte qu’on est devenu a poussé autour de l’enfant pour mieux le protéger, et il a fini par l’étouffer... On a donc tous un enfant mort au fond de nous !

Qu’en est-il de la forme ?

C’est du stand-up. Je m’adresse toujours au public, il n’y a pas de quatrième mur, tout en faisant vivre une galerie de personnages.

Parmi eux il y a votre colocataire de 40 ans, qui semble un peu perdu…

Exactement. Il va beaucoup chez sa psy et ne prend pas le temps de digérer ce qu’elle lui dit. Pendant un temps, il me répétait tellement ses séances que j’avais moi-même l’impression d’avoir des problèmes de mec de 40 ans !

« Plus le propos est personnel et plus il devient universel »

Vous vous dévoilez beaucoup ici, jusqu’à parler de votre vie sentimentale…

Oui, mais dans le stand-up, plus le propos est personnel et plus il devient universel. J’essaie de jongler entre des questions intimes et collectives. •••

Par exemple ?

Je commence en expliquant que je n’arrive pas à embrasser une fille, c’est l’une des actions qui me terrifie le plus ! Il faudra suivre une heure de spectacle pour comprendre. Mais c’est lié à l’éducation, à la peur d’être vulnérable…

Votre spectacle a été mis en scène par Fary. Comment avez-vous travaillé ensemble ?

De manière naturelle car on est très potes. La mise en scène d’un spectacle de stand-up est très différente du théâtre car il n’y a presque pas de déplacements sur scène. Fary est surtout intervenu en tant que troisième œil, m’expliquant où il fallait couper, comme un producteur de cinéma.

Avant l’humour, il y a aussi eu la musique, l’accordéon en particulier…

Et il s’avère que j’ai gagné quelques petits prix. D’ailleurs j’ai tout oublié ! Mais oui, j’ai bien fait six ans d’accordéon. J’en parle dans le spectacle. À l’époque où tous mes potes choisissaient la guitare pour draguer des meufs et rouler des galoches, moi comme un con j’ai choisi cet instrument pour faire plaisir à mon père et montrer que j’étais un adulte !

Il paraît que vous avez aussi écrit un épisode des Petits meurtres d’Agatha Christie…

Oui, qui a été tourné à Lille d’ailleurs ! C’était pendant le confinement, je n’avais pas grand-chose à faire et une amie scénariste m’a proposé ce défi. Au début on l’a un peu pris de haut, et en fait j’ai appris plein de choses sur l’écriture, c’est très charté. Il sera bientôt diffusé.

Propos recueillis par Julien Damien Photos © Valentin Fougeray

LES FLANDROYANTES

Idées larges

© Manuelle Toussaint

Initié par le Bateau Feu de Dunkerque et le Vivat d’Armentières, ce festival redonne un air de vacances à la rentrée. Au menu de ces "escapades artistiques par monts et mers" ? Des poètes aventuriers, de la (très) haute voltige et des histoires à boire et à chanter – sans modération cette fois.

Ah, les Flandres. Ses paysages vallonnés, son ciel aux mille nuances bleutées et la mer pour horizon. Rien de tel pour prendre le large et de la hauteur, surtout avec François Morel ! L’ancien Deschiens revêt au Vivat son costume favori : celui de chansonnier. Dans Tous les marins sont des chanteurs, l’artiste rend hommage au poète breton méconnu Yves-Marie Le Guilvinec. Accompagné de ses musiciens et d’un conférencier plus ou moins avisé, le fabuliste réveille des récits d’amitié, d’amour, d’ivresse et de vents contraires. Ensuite, direction Bray-Dunes, où le Cirque Trotolla creuse également un sillon tragi-comique, sous un grand chapiteau. Entre burlesque, trapèze volant et portés acrobatiques, Titoune et Bonaventure Gacon nous emmènent à la recherche d'une grosse cloche. Campana s'offre alors comme une allégorie du temps qui passe et on en sort sonnés. Enfin, tout aussi drôle et émouvant, l’inimitable Jacques Bonnaffé se glisse dans la peau d’un forain qui a tout perdu, sauf le Nord. Derrière lui, ce fantaisiste ch'ti traîne une vieille "carette" emplie d’objets et surtout d’histoires : de baraques à frites, de Cafougnette et des chansons de Raoul de Godewarsvelde… Un cabaret à lui tout seul ! Julien Damien

Dunkerque, Armentières & en Flandres, 30.09 > 08.10, Le Bateau Feu, Le Vivat et divers lieux 1 spectacle : 25 > 9€, www.lebateaufeu.com // www.levivat.net Sélection / 30.09 : François Morel - Tous les marins sont des chanteurs 01.10 : Cirque Trottola – Campana // 08.10 : Jacques Bonnaffé - Les Vieilles carettes

TRAVERSÉE(S)

Bonne mine

© Paul Bourdrel

Il y a pile dix ans, le bassin minier du Nord-Pas de Calais était inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Le Valenciennois joua bien sûr un rôle phare dans cette épopée houillère – il en est même le berceau. Pour fêter cet anniversaire, Le Boulon, l'agglomération de la Porte du Hainaut et la Mission Bassin Minier nous invitent à (re)découvrir ce territoire à travers une déambulation artistique. Cette balade de 35 km entre Vieux-Condé et Wallers-Arenberg est ponctuée de spectacles et d'expositions. On peut l'effectuer à pied, en voiture ou, le must, à vélo, bien accompagnés par les comédiens de la Générale d'imaginaire. À la Gare d'eau de Bruay-surl'Escaut on s'arrête ainsi devant un vieux van investit par la compagnie Racines carrées. Ces six interprètes redonnent littéralement vie à leur estafette, entre breakdance improvisé sur des pneus et beatboxing ! On fait aussi halte au Boulon, où la compagnie Entre chien et loup rend hommage aux femmes de mineurs avec des photographies et des témoignages sonores. Enfin, en point d'orgue de cette journée, on prend une grande bouffée d'air devant Respire. Les Filles du renard pâle achèvent une traversée funambule sur un fil tendu entre les deux chevalements du site minier de Wallers, pour une performance de haut vol. J.D.

Vieux-Condé, Wallers-Arenberg, Raismes, Fresnes-sur-Escaut & Bruay-sur-l'Escaut, 18.09

Le Boulon, Creative Mine & divers lieux, 9h>19h, gratuit, leboulon.fr

Sélection / Camille Faucherre & La Générale d’Imaginaire - Le Cyclo tour, Les ateliers de Pénélope - Le Petit vélo, Nabil Ouelhadj - Crazy Car, Laurent Petit & La Générale d’Imaginaire - Conférence décalée, La Bouillonnante - Le Nez au vent, Les Filles du renard pâle - Respire, Cie Entre chien et loup - Une Mine de femmes (expo), Catherine Zgorecki - Les Empreintés (expo)

© Fabrice Gardin

CUISINE ET DÉPENDANCES

Après Un Air de famille, c’est l’autre pièce culte du duo Jaoui-Bacri. Ces deux comédies de mœurs ont marqué les années 1990 par leur regard caustique porté sur les relations humaines. Vingt ans plus tard, ce cocktail de rires et de cynisme, ici servi par Patrice Mincke, est toujours aussi efficace. Le pitch ? Un couple de bourgeois invite à dîner deux amis perdus de vue : une vedette de la télé et sa femme. Parmi les convives, on trouve aussi un ami parasite, un beau-frère envahissant… L’action se passe dans la cuisine, lieu de toutes les confidences, de toutes les médisances. Évidemment, la soirée va virer au règlement de comptes. J.D.

Bruxelles, 14.09 > 09.10, Théâtre royal des galeries, 20h15 (matinée : 15h), 26 > 10€, trg.be

ric Ferranti d é © Fr é

RODIN

Bien au-delà de la figuration, le génie de Rodin fut de traduire à travers des œuvres par essence figées la diversité des expressions humaines, les mouvements de l'âme. C'est la puissance contenue du Penseur, la tension des Bourgeois de Calais, l'abandon du Baiser… Après ses neuf chorégraphies filmées au musée Rodin, Julien Lestel s'inspire des œuvres du sculpteur pour créer un ballet, sublimant sur scène les émotions suscitées par le corps. J.D.

Ballet national de Marseille (LA)HORDE & Rone

Soirées Fancy LegsLia Rodrigues

Benjamin Millepied Mauro PaccagnellaMonia Montali & Lisa GunstoneHip Hop Games Gaël Santisteva Arkadi ZaidesHabib Ben Tanfous

Jonas Chéreau Down the Rabbit Hole

Faraja Batumike Michèle Noiret

Lara Barsacq Clément Thirion & Marie Henry

Marcela Santander Corvalán

Leslie Mannès, Thomas Turine & Vincent LemaîtreOlivier Tarpaga Festival LEGS Mette Ingvartsen

Présentations de saison les 08 & 09/09 Léa Vinette Julien Carlier Vania Vaneau Olivia Grandville & Alma SöderbergLoïc Touzé ZOO/Thomas Hauert

Thomas Lebrun Dominique Bagouet & Catherine Legrand Compagnie Non Nova Phia Ménard Maria Clara Villa-Lobos Salva Sanchis

Angelin Preljocaj

Stadium (Mohamed El Khatib) Des pelouses aux planches, il n’y a parfois qu’un passement de jambes. Dans Stadium, Mohamed El Khatib confronte le public du foot à celui du théâtre. Lui-même ancien joueur de haut niveau, il ne s’intéresse pas aux acteurs ni aux athlètes, mais plutôt à ceux qui les acclament. Sur scène, installés dans des gradins, 53 supporters du RC Lens évoquent leur passion pour les Sang et Or, en deux mi-temps de 45 minutes ! Durant l'entracte, des pom-pom girls et une baraque à frites s’invitent même sur le plateau. Du beau jeu.

Bruxelles, 16 & 17.09, Théâtre national ven : 20h15 • sam : 16h, 21 > 9€, www.theatrenational.be

Jungle Book Reimagined

(Akram Khan Company) Akram Khan avait dix ans quand il interpréta pour la première fois Mowgli, le héros du Livre de la jungle. Près de 40 ans plus tard, le chorégraphe britannique revisite le classique de Kipling sous le prisme du changement climatique et de la crise migratoire. Ici l'enfant-loup est une fille, rescapée d'un naufrage, et progresse dans une jungle urbaine. Les dix interprètes composent avec des décors numériques, immergés dans de sublimes animations, quelque part entre le ballet et la comédie musicale.

Bruges, 21.09, Concertgebouw 20h, 44 > 13€, www.concertgebouw.be

Je m'en vais mais l'état demeure

(H. Duchêne / Le Royal velours) C’est une aventure aussi ambitieuse que jubilatoire. Depuis 2016, Hugues Duchêne et ses complices de la compagnie le Royal velours résument le premier quinquennat d’Emmanuel Macron sur scène… à raison d’une heure par année. Quelque part entre le théâtre documentaire et la comédie, Je m’en vais mais l’État demeure dissèque avec humour les événements qui ont marqué l’actualité, depuis l’avènement d’En Marche ! jusqu’à l’accession au second tour de Marine Le Pen. Une pièce... disruptive !

Roubaix, 24.09, La Condition Publique 14h30, 21 > 8 €, www.larose.fr

Par le bout du nez (Matthieu Delaporte & Alexandre de la Patellière) Fraîchement élu, le nouveau président de la République (François-Xavier Demaison) ne parvient pas à lire son discours d’investiture, victime d’inexpliquées démangeaisons nasales. Le chef de l’État consulte alors l’un des meilleurs psychiatres de Paris (François Berléand). Le voilà contraint de parler de son enfance, de son ambition… bref, mené par le bout du nez ! Signée M. Delaporte et A. de La Patellière (Le Prénom, entre autres), cette pièce observe les ressorts de la politique, et emporte généralement les suffrages du public.

Maman (Samuel Benchetrit) Jeanne, emmitouflée dans un manteau de fourrure, attend son taxi. Un jeune homme la croise et la confond avec une prostituée. La quinquagénaire est touchée par sa naïveté. Ce garçon un peu paumé a l'âge du fils qu'elle a perdu il y a 25 ans. Elle décide alors de le prendre sous son aile, instaurant un drôle de ménage avec son mari... Cette comédie sensible sur la féminité et la maternité est servie par un casting trois étoiles. Félix Moati et Éric Elmosnino donnent la réplique à Vanessa Paradis, dont c'est le premier rôle au théâtre.

Uccle, 29.09, Centre culturel, 20h30, 69 > 35€, www.ccu.be Le Touquet, 29.10, Palais des Congrès, 20h, 65>55€ Calais, 06.11, Le Grand Théâtre, 18h, 26>13€

Showgirl

(Marlène Saldana & Jonathan Drillet) Déjantée, exubérante, explosive… Cette adaptation (très libre) du film éponyme de Paul Verhoeven appelle tous les superlatifs. Dans cet opéra-techno, Marlène Saldana incarne tous les personnages pour raconter l’histoire de Nomi Malone. Soit une jeune fille rêvant de devenir danseuse dans les plus beaux casinos de Las Vegas et bravant toutes les humiliations pour parvenir à ses fins. Sur une musique signée Rebeka Warrior, la performeuse chante, danse et livre un monologue halluciné au sein d’un décor volcanique.

Lille, 29.09 > 01.10, Théâtre du Nord, jeu : 19h • ven : 20h • sam : 18h, 18 > 9€, theatredunord.fr

Les Antipodes

(Tg STAN & Canine collectif) Quelle histoire va-t-on raconter demain ? Celle qui changera la face du monde et nous rendra riche ? Voici la grande question que se posent neuf scénaristes. Lors de ce brainstorming déjanté, ils vont éplucher les grands récits de l'humanité, puiser dans leur propre vécu ou sonder les tréfonds de leur imagination... À l'heure des fake news et du storytelling, les compagnies Tg STAN et Canine collectif bousculent notre perception de la réalité et notre rapport à la vérité. Une pièce jubilatoire - et d'intérêt public.

Maubeuge, 29.09, Théâtre le Manège, 20h, 9€ www.lemanege.com // Bruxelles, 03 > 09.10, Théâtre les Tanneurs, 20h30 (sauf mer : 19h15 & dim : 15h), 16/10€, lestanneurs.be

Tout en douceur (Jérôme Commandeur) Contrairement à ce qu’annonce le titre de son spectacle, Jérôme Commandeur n’est pas du genre à faire les choses "tout en douceur". "Caustique" serait un terme plus approprié à son humour. Tant mieux ! Ici, notre homme s’en prend à peu près à tout, avec une égale mauvaise foi, qu’il évoque ses rondeurs ou le régime de Kim Jong-un : « Les Nord-Coréens ont un avis mais n’ont pas le droit de le donner… alors que nous on n’en a pas et on le donne tout le temps ». Bien vu.

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