MAGAZINE DÉCEMBRE 2008 - 3€
1ER JOHN DEERE
TOURS
ORLÉANS
François Boille 9, rue Edouard Vaillant 37000 Tours Tél. 02 47 75 07 50 - Fax. 02 47 75 09 08 www.boille-immobilier.fr info@boille-immobilier.fr
Virginie Siriex 81, Boulevard Alexandre Martin 45000 Orléans Tél. 02 38 62 51 00 - Fax. 02 38 62 63 25 www.arthurloyd-orleans.com info@arthurloyd-orleans.com
Dossier
Points Chauds En Scène www.lettrevalloire.com Ce magazine est un hors série de La Lettre Valloire, bimensuel d’information politique et économique en région Centre. Edité par MCM Presse SARL au capital de 51 000 € RCS Tours B 341 914 273.
pages 4 à 9
Les socialistes s’envoient sur les roses
Le congrès de Reims a aussi été fauteur de divisions au sein des fédérations départementales socialistes. Etat des lieux en région Centre pages 10 et 11
La réforme des organisations territoriales agite les élus
L’Etat met tout le monde au régime amaigrissant. La RGPP entraînera des regroupements de compétences que tous ne sont pas prêts à admettre pages 12 et 13
Claude Roiron impose ses méthodes
page 13
Siège social : 14, boulevard Heurteloup à Tours
Sénatoriales : Place à 2011
Adresse postale : BP 92031 37020 Tours Cedex 1 02 47 70 60 00 contact@lettrevalloire.com
Jean-François Mayet seul maître à bord à Châteauroux
Rédaction : François-Xavier Beuzon (rédacteur en chef) Jean-Christophe Savattier (rédacteur en chef adjoint) Aurélie Vouteau (assistante)
7 sièges sur 7. Le carton plein de l’UMP aux dernières élections sénatoriales en région Centre ne se renouvellera pas en 2011 pour les trois départements ligériens. Le changement de mode de scrutin devrait réserver quelques surprises page 14 Le maire UMP de Châteauroux, qui vient d’être élu sénateur de l’Indre, a réussi à s’imposer dans une ville de gauche page 15
La Touraine vole au secours de son laboratoire
La Laboratoire de Touraine est à la peine face à des concurrents privés qui dénoncent “une concurrence déloyale”
Riffifi à la mairie de Luisant Serge Lepeltier défie Louis Cosyns
A collaboré à ce numéro : Bruno Villeneuve
Publicité : François-Xavier Beuzon Emmanuel de Gonneville
Impression : Imprimerie Graphival, Ballan-Miré (37) Informations légales : Abonnement annuel 2009 (23 numéros et 4 magazines hors série) : 340 € Les 4 magazines seuls : 12 € Abonnement électronique : 400 € Prix de ce numéro : 3 € CPPAP : 0111 I 85872 ISSN : 1246-4333 Dépôt légal : décembre 2008 Directeur de la publication : François-Xavier Beuzon
PEFC/10-31-1138 FCBA/07-00835 – Document imprimé sur du papier PEFC participant à la gestion durable des forêts
page 17 page 17
Le classement des 500 premières entreprises possédant leur siège social en région Centre, en fonction de leur résultat d’exploitation pour l’exercice 2007 (ou, selon l’acronyme utilisé par les règles comptables anglo-saxonnes Ebit pour Earning before page 19 à 36 interest tax and depreciation)
Révision et correction : Odile Ménard et Caroline Laurent
Crédits photographiques : Jean-Pierre Defail (page 4). DR. (pages 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 16, 17, 20, 40, 42, 44-45, 50, 52, 53, 55, 56, 57) Jean-Christophe Savattier (pages 7, 9, 13, 14, 15, 39, 48, 55) Daher (pages 1, 54) Régis Beaune (page 4) Bruno Villeneuve (page 58) François-Xavier Beuzon (pages 7, 9, 20, 42, 46, 47, 53) Studio Angeli, Châteaudun (page 16) Fotolia (page 39)
page 16
Le palmarès des entreprises régionales
Maquette : Régis Beaune
Diffusion : Annie Coupet
Sommaire
Le vainqueur : John Deere, un solide milliardaire
En dépassant pour la première fois le milliard d’euros de chiffre d’affaires, la filiale française du fabricant de matériel agricoles John Deere réalise aussi un résultat d’exploitation record. page 20
Entreprises Les banques prêtent toujours aux entreprises
La bourrasque financière n’a pas bouleversé les règles de l’octroi des crédits aux entreprises, en dépit de quelques incidents. Les affaires locales saines devraient toujours avoir accès aux liquidités en cas de besoin pages 38 à 40
Pensez aux petits d’abord !
Les petites entreprises européennes, au premier rang desquelles celles de l’artisanat, sont décidées à peser de tout leur poids auprès de Bruxelles pour que leurs spécificités soient bien comprises et respectées pages 42 et 43
Les consultants veulent être davantage reconnus
Les consultants d’entreprises de la région Centre se sont structurés dans une fédération régionale
pages 44 et 45
Antartic : gros volume et petits prix
La filiale du groupe Intermarché embouteille l’équivalent de 300 millions de litres par an à Saint-Martin-d’Abbat
page 46
Interview du président de l’Ariac : « Nous voulons peser sur la décision publique »
page 47
Servi Doryl : R&D et export comme planches de salut
Le spécialiste des automatismes dédiés à l’industrie fromagère a beaucoup investi pour s’ouvrir à l’export
Le Japonais NGK, toujours solide à Meung-sur-Loire Montupet filialisera ses jantes
Immobilier d’entreprises L’Etat investit chez Daher
page 50 page 50 pages 52 et 53
L’entrée du fonds stratégique d’investissement au capital de Daher devrait profiter aux page 54 deux implantations que possède le groupe à Montrichard
Médipréma vers une nouvelle naissance Un second départ pour les Billards Chevillotte Fareva veut créer une centaine d’emplois à Amilly Innothera renforce ses installations du Loir-et-Cher ECS et Risc Group se relocalisent à Tours et Orléans Destock Meubles : magasin virtuel, succès réel
page 55 page 55 page 56 page 57 page 57 page 58
page 48
Points Chauds
En Scène
Manuel Flam attend son heure C’
est l’espoir de la gauche castelroussine. A presque trente ans – il les aura au mois de janvier – Manuel Flam apparaît comme le seul prétendant crédible à la succession de Jean-Yves Gateaud. Devenu en mai dernier secrétaire de la section de Châteauroux du parti socialiste – avec le soutien et l’assentiment des cadres locaux – il s’est attelé à la tâche avec passion. Objectif : organiser la vie de la section, accroître le nombre de militants, lutter pour la ville et « refuser le fatalisme et la politique des bras ballants instillés par la droite locale ». Inscrit au parti socialiste à l’âge de 16 ans, fils de Mireille et Gilbert Flam, deux magistrats étiquetés à gauche – Mireille Flam est conseillère de Paris – le nouveau secrétaire de section avoue une passion ancienne pour la politique : c’est pour cette raison qu’il a intégré Sciences Po et l’Ena après avoir réussi l’Essec. Mais, en dépit de ce cursus brillant, il est décidé à gagner ses galons de leader sur le terrain. Situé à une modeste 19e place sur la liste Gateaud aux dernières élections municipales, le jeune et brillant haut fonctionnaire de Bercy – qui passe tous ses week-ends dans sa maison de St-Christophe, près de Châteauroux – a tracté, au côté des militants, sur les marchés de la ville : « Ces mois de bataille pré-électorale m’ont permis de nouer des amitiés solides. Audelà de la défaite, je retiendrai l’aventure d’un collectif ». Une façon d’indiquer qu’il attendra son heure. Sans brûler les étapes.
L’UMP à Tours sait mobiliser E
n Indre-et-Loire, trois candidats briguaient le poste de délégué de la 1ère circonscription (Tours Centre) lors des élections internes de l’UMP, le 15 novembre dernier. Sur 272 votants, le vainqueur Pascal Ménage (notre photo), ancien suppléant de Renaud Donnedieu de Vabres et député durant une demi-mandature, a réuni 62 % des voix grâce au soutien de l’ancien ministre de la Culture et de sa garde rapprochée. Thibault Coulon, un nouveau venu, a glané 26,5 % des suffrages et l’avocat Gérard Chautemps 11,5 %. Autre résultat positif, la très bonne participation obtenue, il est vrai, avec le renfort d’une centaine de procurations ou de renouvellements d’adhésions apportés le matin même du vote. D’ici à imaginer qu’un camp ait pu mander le ban et l’arrière-ban des militants pour forcer la décision…
4 La Lettre Valloire - Décembre 2008
Colette Girard repasse à l’orange Colette Girard ne boude pas son plaisir. La responsable du MoDem tourangeau, suspendue par François Bayrou pour cause de présence dès le premier tour des municipales sur la liste du maire de Tours sortant, le socialiste Jean Germain, a été réintégrée au sein du mouvement. De plus, elle vient d’être élue présidente du MoDem d’Indreet-Loire, qui revendique 600 adhérents. Au nez et à la barbe de Guillaume Lapaque, le « légitimiste » qui avait mené la liste officielle du MoDem lors des municipales à Tours et obtenu, il est vrai, un score plutôt médiocre (4,18 %). Ce dernier sauve l’honneur en arrachant deux vice-présidences et fait jeu égal avec la liste Girard pour l’élection des représentants au Conseil national. La hache de guerre est-elle enterrée pour autant ? « Je ne suis en guerre avec personne » assure la présidente, aujourd’hui adjointe aux affaires culturelles du maire PS de Tours Jean Germain… et conseillère régionale MoDem, membre à part entière du groupe emmené par Alain Tanton, président de la communauté d’agglomération de Bourges et premier adjoint du maire UMP de la ville, Serge Lepeltier. Vérité en deçà de la Loire, erreur au-delà…
L’inquiétude des Départements R
éunis à Orléans les 29 et 30 octobre pour le 78e congrès de l’Assemblée des Départements de France, les présidents de conseils généraux ont exprimé leur rasle-bol de l’Etat. Entre les conclusions du rapport Attali qui préconise de les supprimer et les transferts de compétence qui ne s’accompagnent pas des subsides correspondants, les Départements et les patrons de leurs exécutifs, qu’ils soient de droite (44) ou de gauche (58), sont excédés. D’autant que, si l’Etat ne finance plus, il prétend encore diriger : « Qui ne paie pas arrête de prescrire » a lancé, un brin provocateur, Alain Lambert, ancien ministre du Budget et actuel président UMP du Conseil général de l’Orne.
Eric Doligé, président du Conseil général du Loiret et hôte du congrès, a titillé ses ministres de tutelle (budget, collectivités locales) – qui s’étaient abstenus d’assister aux travaux, envoyant le soldat MAM affronter des élus, tantôt siffleurs, tantôt goguenards – et s’est gaussé des financements croisés qui
aboutissent à « un coût et à un délai de traitement parfois supérieur au montant de l’opération ». Un thème d’actualité au moment où l’Etat engage sa révision générale des politiques publiques (RGPP) avec l’objectif d’économiser 7 Mds€d’ici à 2012 et de gagner 4 à 5 points de productivité.
Le Président, Leroy et le fonds souverain attendant, le député Nouveau Centre de Vendôme soigne ses relations avec l’hôte de l’Elysée : « Je me félicite du volontarisme économique et du pragmatisme du Président de la République », a-t-il déclaré, ajoutant que « ce fonds va permettre à l'Etat de devenir un vrai
partenaire des entreprises sur le long terme. Je suis très heureux de sortir d'une logique financière pour aller vers une logique industrielle. Comme le Président de la République, je suis mobilisé pour que nos territoires conservent leur savoir-faire industriel ».
Une étoile à Orléans
J
eudi 20 novembre, Maurice Leroy, président du Conseil général de Loir-et-Cher, était radieux au moment d’accueillir sur ses terres le Président de la République, venu annoncer l’entrée du fonds souverain « à la française » au capital de l’équipementier Daher (lire notre sujet page 54). Il n’en fallait pas plus pour que reparte la rumeur d’une entrée au gouvernement de Maurice Leroy. L’intéressé se borne à signaler qu’il n’est « candidat à rien, (mais) évidemment un poste ministériel ne se refuse pas, surtout dans la crise actuelle ». En
Elus de terrain, souvent méconnus du grand public, les présidents de conseils généraux ont désormais leur star : Arnaud Montebourg. Converti au cumul des mandats après avoir été partisan du mandat unique, défenseur des départements après avoir voulu les supprimer, le député et président socialiste du Conseil général de Saône-et-Loire s’est lancé le 29 octobre dans un long réquisitoire contre le gouvernement, oubliant qu’il était au centre de conférences d’Orléans et non à la tribune de l’Assemblée. A peine achevée sa plaidoirie, il est retourné à ses SMS et aux messes basses avec son voisin Claude Bartolone, avant de s’éclipser pour laisser ses pairs débattre de questions techniques qui, de toute évidence, ne le passionnaient guère. Il est vrai que la remise en cause de la clause générale de compétence n’est pas une bataille à la mesure du flamboyant nouvel ami de Martine Aubry.
La Lettre Valloire - Décembre 2008 5
Points Chauds
En Scène
De l’eau dans le gaz à Dreux L
es relations se tendent entre le députémaire UMP de Dreux, Gérard Hamel, et son opposition. Le socialiste Valentino Gambutto dénonce ainsi l’augmentation du prix du gaz fourni aux Drouais par Gedia, la régie municipale, qui serait, selon lui, 15 % plus cher que celui de GDF Suez. Philippe Rive, directeur de Gedia, lui a rétorqué que depuis le 1er juillet 2007, date de l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, Gedia recommande à ses clients de conserver leur contrat au tarif réglementé, de préférence au tarif libéralisé qui fluctue selon l’offre et la demande. Mais, ces derniers mois, la régie drouaise a dû répercuter sur ses prix de vente réglementés une partie de la forte augmentation du gaz. Valentino Gambutto persiste et signe : « On paie plus cher à Dreux qu’ailleurs ». Si l’opposant socialiste attaque le prix du gaz, les communistes attaquent celui de l’eau fournie aux Drouais par la Lyonnaise des Eaux et qui serait, selon eux, parmi les plus élevés de France. « Le mètre cube d’eau à Dreux à 4,50 €, ça suffit » est leur mot d’ordre. Les membres du parti communiste, conduits par la très activiste conseillère municipale et régionale Gisèle Quérité, ont fait circuler une pétition dans la ville. Ils appellent à la constitution d’un collectif drouais pour la baisse du prix de l’eau et une municipalisation du service… En somme, les communistes veulent municipaliser l’eau et les socialistes privatiser le gaz. Pas très cohérent.
Édouard Balladur s’exprime sur la réforme territoriale S’exprimant dans le quotidien Les Echos, Edouard Balladur a précisé que la commission sur la réforme territoriale qu’il préside remettrait son rapport au gouvernement à la fin du mois de février. « Certains projets de loi, a-t-il poursuivi, pourraient être déposés à partir de la rentrée 2009. » Réservé sur les préconisations du rapport Attali, l’ancien Premier ministre préférerait commencer « par accroître les liens entre la Région et les Départements et prévoir que les conseillers généraux soient également conseillers régionaux, tout en maintenant deux assemblées ». Il a également suggéré que les deux élections soient confondues, comme c’est le cas à Paris.
6 La Lettre Valloire - Décembre 2008
Election confirmée à Dreux Jacques Lemare (UMP) est bien le conseiller général de DreuxOuest. Son adversaire socialiste Valentino Gambutto n’a pas fait appel du jugement du tribunal administratif d’Orléans, rendu le 23 septembre, qui confirmait le résultat de la cantonale de mars et la victoire de Jacques Lemare. Le tribunal avait suivi l’avis du commissaire du gouvernement et rejeté le recours du candidat battu, considérant que la distribution d’aliments aux habitants du quartier PaulBert par une association présidée par une employée municipale, qui l’avait motivé, n’avait pas de caractère « inhabituel ».
Maires de France Si André Laignel a été reconduit pour trois ans secrétaire général de l’Association des maires de France (AMF), Jacqueline Gourault a perdu la 1ère viceprésidence, comme nous l’avions d’ailleurs pressenti dans notre dernière édition. La sénatrice-maire de la ChausséeSt-Victor devra se contenter d’une viceprésidence en charge de l’intercommunalité. C’est un élu UMP, le député-maire de Châtillon (92) Jean-Pierre Schosteck, qui devient 1er vice-président. Le députémaire Nouveau Centre de Cloyes-surle-Loir, Philippe Vigier, fait son entrée au bureau élargi (36 membres) de l’association.
Orléans aligne la rue des Carmes L
ors du conseil municipal du 28 novembre, le maire d’Orléans Serge Grouard a laissé son premier adjoint Olivier Carré défendre la deuxième phase du projet centre-ville et l’alignement – controversé – des façades au sud de la rue des Carmes. L’opposition de gauche s’est focalisée sur la reconstruction de ces 17 maisons de la partie étroite de la rue des
Carmes (110 mètres), la conseillère socialiste Corinne Levelleux-Teixeira n’hésitant pas à affirmer que le terme d’alignement « lui faisait froid dans le dos ». Après trois heures de débat et avant de faire adopter la délibération par les 42 membres de la majorité, le député-maire UMP d’Orléans s’est livré à un long plaidoyer pro domo, rappelant que ce projet de refonte de la rue des Carmes et de suppression des trémies du boulevard Jean-Jaurès (dont l’autopont) participaient d’une vision d’avenir, engagée dès son premier mandat avec la ZAC Bourgogne, à l’ouest du centre-ville. Après une phase de concertation avec la population, la municipalité devrait en tirer un bilan à la fin de l’hiver ou au début du printemps. Suivra alors une procédure de création de la ZAC Carmes-Madeleine
Guerre des blogs lors du conseil municiTvoléoujours pal d’Orléans, Serge Grouard a au secours de son conseiller Quentin Thomas, qu’un élu d’opposition, Dominique Lebrun, voulait conduire à la démission. Le jeune conseiller, membre du MPF, était accusé d’avoir laissé filtrer sur son blog un commentaire jugé « à caractère antisémite », assimilant de manière scabreuse l’holocauste à la loi sur l’IVG de Simone Veil. Ce commentaire anonyme faisait suite à un post assez anodin sur l’élection de Barack
Obama. « L’affaire » a conduit Quentin Thomas à présenter des excuses publiques et le maire d’Orléans à faire de même dans un courrier adressé à Simone Veil. Un nouvel avatar de la guerre des blogs qui sévit à Orléans depuis la plainte déposée par Serge Grouard contre le bloggeur Fansolo. Celui-ci, condamné en première instance à verser au maire 2 € de dommages et intérêts et près de 11 000 € à titres divers, a interjeté appel du jugement.
avec désignation d’un aménageur, probablement dans le courant de l’été. Il est prévu de séquencer ce chantier avec celui de la seconde ligne de tramway qui empruntera la rue des Carmes et coupera le boulevard Jean-Jaurès à hauteur de la rue Porte-Madeleine.
Nouveau Gérard Besson, ancien président de l’université d’Orléans (2002-2004) et actuel recteur de l’académie de Clermont-Ferrand, est devenu conseiller municipal d’Orléans à la faveur de la démission de Laurent Girault, qui a quitté la ville pour raisons professionnelles. Gérard Besson a assisté à sa première séance de conseil municipal vendredi 28 novembre ; il était en 43e position sur la liste du maire réélu Serge Grouard aux élections municipales de mars.
Ecarts de langage Moins bonne fortune pour le recteur de l’académie d’Orléans-Tours, Ali Bencheneb, que pour celui de l’académie de Clermont (lire ci-dessus). Au mois d’octobre, le premier nommé a dû démissionner de sa fonction pour cause de dérapage verbal. Lors d’une réunion avec les représentantes syndicales des infirmières scolaires, il aurait insulté l’une des participantes, entraînant illico le départ de la délégation, suivi d’une plainte au commissariat. Le différend avait trouvé son origine dans le refus des infirmières de réaliser des tests de langage en section maternelle, considérant que cela n’était pas de leur ressort. A défaut du langage des bambins, elles auront pu tester les écarts de celui du recteur.
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Points Chauds
En Scène
FN : les cadres se rebiffent L’
ambiance s’est singulièrement détériorée au sein du parti frontiste. Le passage de témoin entre Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine, respectivement président et vice-présidente du Front National, ne suscite pas l’unanimité chez les militants, loin s’en faut. Entre népotisme et adhésion ou rapprochement de personnalités très controversées (l’ancien communiste Alain Soral et le « comique » Dieudonné), les nouvelles orientations du parti ne sont que modérément goûtées par les cadres. L’un d’entre eux, Michel Hubault, conseiller régional du Centre et ancien membre du bureau politique du FN, s’est fendu le 9 novembre d’une lettre ouverte à Jean-Marie et Marine Le Pen, en leur demandant instamment de modifier leurs choix de candidatures pour les élections européennes afin de « redonner de la cohésion » au parti. Ce proche de Carl Lang est singulièrement irrité que son champion, qui fut le mieux élu des 7 députés européens du FN en 2004, ait été écarté de la tête de la liste Nord-Ouest au profit de Marine Le Pen. L’affaire a pris de telles proportions que Carl Lang menace de présenter sa propre liste, ce qui lui a valu d’être suspendu du parti de Jean-Marie Le Pen, comme Jean-Claude Martinez, autre leader « historique » du mouvement en Languedoc-Roussillon. En région Centre, l’ambiance est à peine meilleure. Le conseiller régional Jean Verdon, proche de Bruno Gollnisch et ancienne tête de liste aux européennes de 2004 sur la grande région Massif central – qui regroupe Centre, Auvergne et Limousin –, n’a pas été retenu pour conduire la liste en 2009. Il ne lui avait pourtant manqué que 4 500 voix, soit 0,3 % des suffrages exprimés, pour être le 8e député européen du parti lepéniste. Jean-Lin Lacapelle, secrétaire régional du FN et proche de Marine Le Pen (photo ci-dessous, prise l’an passé au congrès de Bordeaux) ne souhaite pas assumer ce rôle dans un contexte, il est vrai, assez défavorable. « Aujourd’hui, le FN pèse entre 6 et 7 % des voix » prévient Michel Hubault, se fondant sur les derniers sondages : aux européennes de 2004, le parti avait frôlé les 10 %. Fin novembre, la situation semblait bloquée. Les 9 élus régionaux devaient se réunir à Orléans pour tenter de la faire évoluer. Sans grand espoir, tant les ponts semblent coupés entre les différents protagonistes.
8 La Lettre Valloire - Décembre 2008
Inéligibles a loi est dure, mais c’est la loi. Jean-Luc Portevin, réélu de quelques voix en mars dernier conseiller général de Vineuil, en Loir-et-Cher, a été déchu de son mandat pour avoir déposé hors délai (soit avant le 15 mai) ses comptes de campagne. En prime, le tribunal administratif d’Orléans l’a déclaré inéligible pour une durée d’un an. A Sancerre, Roger Ledoux, maire du village de Parassy et représentant des Verts, a été déclaré inéligible un an pour les mêmes raisons. A la différence que l’élection n’a pas été invalidée, puisqu’il avait été battu par Guy Poubeau (UMP), le maire de St-Satur.
L
Jean-Luc Portevin
Divorce à la Chapelle Bernard Lefèvre, premier adjoint MoDem du maire PS de la Chapelle-St-Mesmin (45), a rejoint les rangs de l’opposition avec ses quatre colistiers au soir du conseil municipal du 27 octobre. L’accord passé lors des municipales avec le socialiste Nicolas Bonneau n’aura donc duré que sept mois. Le temps de s’apercevoir, selon le démissionnaire, que ses alliés exerçaient « une domination sans partage ». « Relativement surpris », Nicolas Bonneau considère que ces départs ne mettent pas « une solide majorité comme la nôtre en bascule ».
Bataille de chiffres à Tours C
ommissaire aux comptes, enseignante à la faculté de droit, d’économie et des sciences sociales de Tours et mère de famille, Françoise Amiot a une vie professionnelle et privée intense. Cette femme très occupée a pourtant fait le choix de figurer sur la liste de Renaud Donnedieu de Vabres aux dernières élections à Tours. Depuis le mois de mars, elle siège sur le banc de l’opposition au conseil municipal et fait entendre sa voix. Cette diplômée de l’Essec, qu’elle a complété par un MBA à l’Université de Chicago, a choisi de croiser le fer avec le tout-puissant maire de Tours sur un sujet qu’il maîtrise pourtant bien : les finances
de la Ville. C’est en spécialiste qu’elle s’adresse à lui : « Contrairement à ce que prétend le maire, la dette ne décroît pas assez vite : elle correspond à 12,8 années de remboursement. Et on considère généralement qu’une ville est surendettée au-delà de 7 ans. » Familière des ratios financiers, elle souligne que la dette de Tours est de 1 812 € par habitant, contre 994 € pour les villes de même importance et… 823 € pour Orléans, qui a déjà sa première ligne de tramway. Certes, Françoise Amiot reconnaît que l’héritage de la gestion Royer est lourd à porter. « Mais de 1995 à 2007, le capital restant dû n’a diminué que de 12,5 % , de
284 M€ à 248 M€. Comment, à ce rythme, va-t-on pouvoir rembourser, dans quinze ans, les 80 M€de l’emprunt in fine souscrit par Jean Royer pour la construction du Vinci ? ». Jean Germain va-t-il découvrir qu’il a une opposition municipale ?
Lutte d’influence autour de la Confluence maire PS de Ballan, NDLR) de détruire quelque chose qui a mis dix ans à se construire » justifie Olivier de la Ferté. Pour lui, l’adhésion à la communauté d’agglomération est un nonsens. « Les entreprises de Ballan-Miré sont déjà assujetties au versement transport (à partir de 2009, il sera fixé à 1,8 % de la masse salariale
L
e jeune (42 ans) patron de Schrub, Olivier de la Ferté, ne veut pas entendre parler du rattachement de Ballan-Miré à la communauté d’agglomération Tour(s) Plus. Il nous l’avait dit au début de l’automne (lire à ce sujet notre magazine du mois de septembre), il le confirme avec la création de l’association « Sauvons et Développons la Confluence », qui s’est fixé pour objectif de sauver la petite communauté de communes du sud-ouest tourangeau (12 000 habitants), menacée de disparition par le départ de sa plus grosse composante, Ballan-Miré (7 000 habitants). « Nous voulons empêcher Laurent Baumel (le nouveau
des entreprises de plus de 9 salariés, NDLR) alors qu’il n’y a même pas d’autobus entre la gare de Ballan et la ZA de la Châtaigneraie », dénonce le patron de Schrub. Son objectif : réunir le maximum d’adhérents, de tous horizons, pour infléchir la position du maire de Ballan.
Le retour de l’A 10 bis Où l’on reparle de l’A 10 bis… qui doit désengorger l’A 10 dans la traversée de Tours. Trois projets sont dans la balance : le premier vise à utiliser le tracé Est du futur périphérique, dont le fuseau n’a pas encore été défini ; deux autres, entre Montlouis-sur-Loire et Amboise, sont à l’étude. Dans ces deux cas, l'actuelle A 10 urbaine serait reclassée en barreau du périphérique... Autant dire que ces hypothèses, qui étaient défendues par l’ancienne majorité départementale, n’ont pas la faveur du maire PS de Tours Jean Germain. Il faudra que les élus de l’agglomération pèsent pour que le gouvernement inscrive cette A 10, dite bis, au programme routier qui doit être examiné par le Parlement au premier semestre 2009.
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Points Chauds
Politique
Les socialistes s’envoient
sur les roses Le congrès de Reims a aussi été fauteur de divisions au sein des fédérations départementales socialistes. Parfois attisées par des rivalités locales, ces querelles traduisent souvent le besoin de renouvellement des lignes politiques et des équipes dirigeantes.
L
a Guerre des Roses ne s’est pas limitée à l’affrontement au sommet entre Martine Aubry et Ségolène Royal. La concurrence tout à la fois féroce et subtile des motions socialistes – qui rendraient en comparaison presque intelligibles les scissions des nationalistes corses… – a également fait rage dans les fédérations de la région Centre. Elle a parfois entraîné une remise en cause des équipes et de la ligne politique antérieure. Ou, du moins, traduit une évidente volonté de renouvellement. En Indre-et-Loire, Jean-Patrick Gille, le placide député socialiste de la 1ère circonscription d’Indre-et-Loire et premier fédéral du département, n’en est encore pas revenu. En dépit du bon score réalisé au premier tour par la motion Royal dont il défendait les couleurs – 39 %, soit 10 points de plus que la moyenne nationale – il a dû subir la fronde d’une partie de ses troupes. Le clan Aubry, emmené localement par la nouvelle présidente du Conseil général, la fabiusienne Claude Roiron, n’a pas hésité à soutenir pour le poste de premier secrétaire la candidature de Stéphane Corbin, un proHamon, qui n’est autre que le directeur général adjoint… du Conseil général, ainsi que l’ex-directeur de la Mission locale installé par
10 La Lettre Valloire - Décembre 2008
Jean-Patrick Gille ! Si ce dernier a réussi assez facilement à retrouver son poste avec plus de 64 % des voix au second tour de scrutin, il enrage… « Ce n’est pas très judicieux de transplanter les divisions nationales au sein d’une fédération où tout le monde s’entend bien. Quant à l’idée de pousser à ce poste un salarié du Département, c’est pour le moins original ! » note Jean-Patrick Gille à l’attention de la présidente du Conseil général. « Je ne comprends pas bien le projet politique de Claude. Seule la volonté de verrouiller localement ses positions, qu’elle a d’ailleurs acquises grâce au soutien de la fédération, me semble expliquer cette initiative » poursuit-il. La tentative de putsch au cœur de la fédération socialiste tourangelle laissera-t-elle des traces ? « Je suis par nature favorable à la construction et au collectif. Je serai donc grand seigneur » affirme le député d’Indre-etLoire qui regrette au passage que certains élus PS – et notamment Jean
Jean-Patrick Gille.
Germain, le maire de Tours – « n’aient pas davantage affiché leur soutien ». Marisol Touraine, l’autre députée socialiste du département, le maire de Joué-lès-Tours Philippe Le Breton et... Jean Germain – tous initialement derrière Bertrand Delanoë – se sont en effet prudemment abstenus de participer en première ligne à la joute fédérale. Le maire de Tours, embarrassé par ce duel fratricide, n’a publiquement défendu aucun des deux candidats : « Il a peut-être vécu ce conflit comme l’un des premiers épisodes d’une guerre de succession à laquelle il répugne d’assister » confie l’un des proches du pouvoir municipal tourangeau. Dans le Loiret, le magistère qu’exerçaient sur la fédération l’ex-maire d’Orléans Jean-Pierre Sueur et l’actuel président du Conseil régional François Bonneau, a été battu en brèche. Les deux caciques, qui défendaient la motion Aubry, ont vu leur candidat, Baptiste Chapuis, conseiller municipal d’opposition au maire
Michel Sapin, au côté de François Hollande.
définitivement la situation politique interne au PS dans l’Indre ». Michel Sapin, qui défendait la motion Delanoë comme son chef de file François Hollande, s’était refusé à donner des consignes pour le second tour de l’élection du secrétaire national. Il devrait chercher à s’imposer au sein de la nouvelle direction de la rue
tion Aubry, qu’elle soutenait, arrive en tête mais reste talonnée par les courants Delanoë, Hamon, Royal et Utopia. Irène Félix sauve toutefois la face en assurant l’élection de son poulain Pierre Dedet. La guerre continue cependant à faire rage entre l’ancienne secrétaire fédérale et l’avocat Yann Galut, rallié de fraîche date à
“ LA LUTTE D’INFLUENCE QUI OPPOSE IRÈNE FÉLIX ET YANN GALUT FAIT RAGE DANS LE CHER
de Solferino… tout en craignant pour son implantation locale. Le député de la 1ère circonscription de l’Indre – qui fut conseiller spécial de Ségolène Royal pendant les présidentielles avant de prendre beaucoup de distance avec son ancienne condisciple de l’Ena – est en effet très préoccupé par le projet de redécoupage des circonscriptions qui pourrait se concrétiser par la suppression d’un fauteuil de député dans son département. Quant à la fédération du Cher, terre de mission pour la motion Royal, elle s’est jetée, comme prévu, dans les bras de Martine Aubry (59,65 %). Elle a également enregistré un changement à sa tête avec l’élection au poste de premier fédéral de Philippe Fournié, adjoint au maire communiste de Vierzon. Ce dernier succède sans opposition à l’austère Irène Félix – qui ne se représentait pas – mais qui enregistre tout de même un revers sur la section de Bourges qu’elle entendait diriger dans la perspective des prochaines municipales. La mo-
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UMP d’Orléans, défait par Olivier Frézot, un pro-Delanoë qui siège également dans une opposition municipale, mais… au maire communiste de Saran. Le nouveau patron de la fédération du Loiret, « qui n’avait pas donné de consigne de vote pour l’élection du secrétaire national dans un souci de rassemblement » et d’habileté tactique… l’a emporté avec 56,44 % des voix. Indice supplémentaire de cette volonté de renouvellement exprimée par les militants, la motion Royal l’a finalement emporté, au finish (avec trois voix d’avance), sur la motion Aubry qui constituait jusqu’alors le cadre idéologique dominant dans le Loiret. Olivier Frézot réfute toute référence à une éventuelle ligne de front opposant les Anciens aux Modernes. « Je suis dans une logique de rassemblement. Nous aurons besoin de toutes les bonnes volontés pour les combats à venir » affirme-t-il sans nier que son élection est naturellement le signe « d’une volonté de changement ». Jean-Pierre Sueur et François Bonneau entendront-ils le message ? Dans le Berry, où les fédérations de l’Indre et du Cher sont ancrées à la gauche du PS, les courants Aubry et Hamon ont été naturellement à la fête. Ainsi, dans l’Indre, le courant de la maire de Lille rafle la mise avec plus de 59 % des suffrages. Logiquement, le premier secrétaire fédéral sortant, Dominique Roullet, un proche du maire d’Issoudun André Laignel, s’est succédé à lui-même… d’autant plus aisément qu’il n’affrontait aucune opposition. Il fut un instant question que Manuel Flam – le poulain de Michel Sapin (lire notre portrait à la page 4 de ce magazine), élu récemment secrétaire de la section de Châteauroux – vienne défier les proLaignel qui s’opposent à l’influence du maire d’Argenton-sur-Creuse. Mais le jeune espoir de la gauche castelroussine, un fidèle de François Hollande, a prudemment choisi de laisser le champ libre à son adversaire. « Je le regrette, affirme Dominique Roullet, un brin bravache, car nous avons perdu l’occasion de clarifier
Ségolène Royal, qui a tenté de s’opposer au nouveau leadership des « Vierzonnais », soutenus par sa rivale. Nous espérons avoir été assez clairs… Championne du paradoxe, la fédération de Loir-et-Cher a choisi pour sa part le renouvellement… dans une certaine confusion. Le nouveau premier fédéral, Pascal Usseglio, un proHamon, a été élu au premier tour (55 % des voix) grâce au soutien de la sortante Karine Gloanec-Maurin, qui supportait la motion Delanoë, et ce devant le royaliste Olivier Gilbert. Dans le même temps, Ségolène Royal arrivait… largement en tête au second tour avec 55 % des suffrages. Cherchez l’erreur ! « Le paradoxe n’est qu’apparent. Les deux votes répondent à des dynamiques très différentes où se mêlent des logiques politiques et des logiques de personnalisation » explique Pascal Usseglio qui ne « nie pas qu’il va falloir abattre un gros travail de rassemblement et de re-politisation positive ». On le croit volontiers… JCS La Lettre Valloire - Décembre 2008 11
Points Chauds
Politique
La réforme des organisations territoriales
agite les élus L’Etat met tout le monde au régime amaigrissant. Collectivités locales comme chambres de commerce. La révision générale des politiques publiques (RGPP), qui fixe des objectifs d’économie à atteindre d’ici à 2011, entraînera nécessairement des regroupements. Mais les organisations départementales ne sont pas toujours prêtes à accepter une tutelle régionale.
L
e grand chambardement. L’Etat veut tailler dans ses dépenses, et vite. Annoncée en juillet 2007, la RGPP (révision générale des politiques publiques) doit se traduire par quelque 7 Mds€d’économie d’ici à 2011, entraînant un gain de productivité de 4 à 5 % de l’appareil de l’Etat. Mais ce dernier n’est pas le seul à être visé et les pouvoirs publics ont assigné aux collectivités territoriales et aux établissements publics le même objectif de contraction budgétaire. Partant, il était inévitable que la question de la réduction du nombre d’échelons resurgisse dans le débat, le Président de la République ayant même fixé le cap en installant le comité pour la réforme des collectivités locales présidé par Edouard Balladur (lire page 5) : « (Les Français) sont exaspérés par l’augmentation de la fiscalité sociale et le coût croissant du fonctionnement des collectivités. Ils critiquent l’enchevêtrement des compétences, leurs multiples redondances et regrettent l’absence de responsabilités claires ». C’est dans ce contexte troublé que s’est déroulé, les 29 et 30 octobre derniers à Orléans, le 78e Congrès de l’Assemblée des Départements de France (ADF). Durant ces deux jour-
12 La Lettre Valloire - Décembre 2008
nées (lire aussi page 5 de ce numéro), les présidents de conseils généraux ont souligné l’impécuniosité de l’Etat, qui les contraint à boucler des budgets restrictifs alors que leurs missions sont de plus en plus étendues, et ont renouvelé la crainte de voir leur échelon supprimé ou mis sous la tutelle des conseils régionaux.
Eric Doligé
Selon les informations dont nous disposons, la réforme en préparation n’ira pas jusqu’à cette extrémité. Les deux niveaux seraient préservés dans le rapport que remettra Edouard Balladur fin février. Il semble acquis qu’il préconisera de repousser les élections régionales d’un an, pour qu’elle coïncident, au printemps 2011, avec le renouvellement des conseillers régionaux. Nous avions d’ailleurs émis cette hypothèse dans notre magazine du mois de juin. Un statut de conseiller territorial pourrait être institué, certains conseillers généraux étant appelés à siéger à la Région ; la légitimité de ses représentants, souvent contestée en raison du choix de présentation des candidats sur liste bloquée, serait ainsi renforcée par le scrutin uninominal. Autre innovation évoquée, l’introduction d’une dose de proportionnelle dans les grandes agglomérations. Le gouvernement diluerait ainsi la surreprésentation de la gauche dans les villes et leurs banlieues, ouvrant à la droite la possibilité de reprendre certaines régions, parmi lesquelles le Centre. Le projet de loi, qui pourrait inclure un regroupement de régions à faible population (les deux Normandies, l’Auvergne et le Limousin…), sera en
tout cas présenté au Parlement dans le courant du second semestre 2009. Dans l’esprit d’Edouard Balladur, qui s’exprime pour le moment à titre personnel, « le sens de l’évolution est de transférer un certain nombre de pouvoirs aux régions, d’une part, et aux communautés de communes d’autre part (le Talk Orange-Le Figaro du 21 novembre 2008). Cela ne veut pas dire pour autant, ajoutait l’ancien Premier ministre, faire disparaître les départements et les communes. Il faut essayer de réaliser une imbrication entre région et départements d’un côté, communautés de communes et communes de l’autre ». A gauche, l’occasion est belle de dénoncer le désengagement de l’Etat et l’impossibilité de maîtriser ses recettes. Avant le congrès de l’association des maires de France (à Paris, les 25, 26 et 27 novembre), André Laignel, maire PS d’Issoudun, déclarait dans les colonnes d’un confrère : « En 2009, près de la moitié des communes verront leurs dotations baisser. Pour les autres, ce sera une stagnation. Avec le plafonnement de la taxe professionnelle, j’avais dit que nous subissions le supplice du garrot. Nous y sommes ». Quelques jours auparavant,
lors d’un forum sur la fiscalité locale, l’UMP avait tenu à « rétablir la vérité » sur la part de l’Etat dans le financement des collectivités locales qui, selon elle, n’a cessé d’augmenter. « Si l’Etat n’est pas exempt de tout reproche, indiquait le parti majoritaire, entre 2003 et 2008 il a augmenté sa contribution financière aux collectivités locales de plus de 10 Mds€, sous la forme de dotations ou de prise en charge d’allègements d’impôts ». Mais cela ne bouge pas seulement du côté des collectivités territoriales. La RGPP va également concerner les chambres consulaires. Côté CCI, tous les protagonistes semblent disposés à envisager une mutualisation des moyens, avec un objectif de réduction des dépenses d’environ 20 %. Reste qu’il y a des divergences sur le
mode retenu. A un scénario « descendant », qui suivrait la ligne fixée par Bercy de regroupement par région administrative (22), s’oppose un scénario « montant », proposé par une bonne moitié des quelque 140 chambres de commerce françaises, qui préférerait une union librement consentie entre établissements « appartenant à un même bassin d’activité » pour arriver progressivement à une cinquantaine de CCI. Le clivage entre Jacobins et Girondins, vieux de plus de deux siècles, n’a pas disparu. La CCI de Tours, forcément légaliste pour cause de lien étroit avec le secrétaire d’Etat tourangeau Hervé Novelli, pencherait volontiers pour une union avec les CCI de Poitiers et d’Angers, dont elle se sent proche. Mais le président Mahoudeau et son bureau suivront la ligne de Bercy, se rangeant aux arguments faisant d’Orléans le siège de la chambre régionale et transformant les six chambres départementales en antennes. A condition, naturellement, de conserver à Tours un effectif équivalent à ce qu’il est aujourd’hui. On le voit, tout cela ne sera pas simple.
Roger Mahoudeau
FXB
Claude Roiron impose ses méthodes L a nouvelle présidente socialiste du Conseil général d’Indre-et-Loire, Claude Roiron, déjà surnommée la Dame de Fer par ses détracteurs, ne fait pas dans la demi-mesure. Revenant « à son grand regret » sur ses promesses de campagne sans doute élaborées, comme elle l’avoue aujourd’hui, « avec un peu de légèreté », la patronne du Département vient de décider d’augmenter la pression fiscale de 12 % pour l’année 2009. Baisse des droits de mutation, coûts revus à la hausse des grands travaux routiers (périphérique, déviations) prévus par l’ancienne majorité, explosion des dépenses sociales, la présidente a fait feu de tout bois lors de la séance budgétaire pour justifier une hausse qui a soulevé un vent d’indignation au sein
de l’opposition de centre-droit... et quelques états d’âme chez les élus de la majorité départementale. L’ancien président Marc Pommereau et Pierre Louault, qui font office de leaders de l’opposition, ont dénoncé l’augmentation des dépenses d’intendance et de fonctionnement des services, des frais de personnel (+ 13 %), des charges de gestion (+ 29 %)… ainsi que la réfection des bureaux de la Dame de Fer décidée peu après son arrivée. Ils ont rappelé que l’ancienne équipe s’était cantonnée à une augmentation de la fiscalité de 12 % sur… 8 ans. Surtout, ils ne digèrent pas que Claude Roiron ait cru bon d’émettre des doutes sur la « sincérité » des budgets antérieurs, invoquant notamment le surcoût des travaux du périphé-
rique que l’ancienne majorité aurait omis d’actualiser. Le premier vice-président Philippe Le Breton aura bien tenté une conciliation en proposant une hausse comprise entre 8 et 10 %. Inflexible, la Dame de Fer l’a aussitôt renvoyé à ses études… JCS
La Lettre Valloire - Décembre 2008 13
Points Chauds
Politique
Sénatoriales
Place à 2011
7 sièges sur 7. Le carton plein de l’UMP aux dernières élections sénatoriales, qui concernaient en région Centre le Cher, l’Eure-et-Loir et l’Indre, ne se renouvellera pas en 2011 pour les trois départements ligériens. Et le changement de mode de scrutin – déjà expérimenté en 2008 – devrait réserver quelques surprises.
Michel Blondeau
14 La Lettre Valloire - Décembre 2008
maire de Déols se « mord les doigts de s’être engagé à se retirer au second tour au profit du candidat de droite le mieux placé… ». Bien que l’échéance apparaisse lointaine, les regards se portent désormais sur le scrutin de 2011. Ce sera alors au tour des trois autres départements (Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et Loiret) de rebattre les cartes. « Avec un changement notable par rapport à 2001, celui du mode de scrutin » s’inquiète Marie-France Beaufils, sénatrice communiste d’Indre-et-Loire, qui avait été élue en 2001 au scrutin de liste en compagnie du socialiste Yves Dauge, ne laissant qu’un seul siège à l’UMP, celui de Dominique Leclerc.
Marie-France Beaufils
liste d’Orléans Jean-Pierre Sueur d’autre part, manquer le rendezvous. Le siège de Janine Rozier, élue en 2001, sera plus difficile à conserver si tant est que l’ancienne maire d’Ormes en manifeste le désir. Le Loir-et-Cher sera, une nouvelle
“ LE MAIRE SOCIALISTE DE TOURS JEAN GERMAIN SE VERRAIT BIEN AU LUXEMBOURG
Le passage de la proportionnelle au scrutin majoritaire « est de nature à donner quelques idées à mes camarades socialistes tourangeaux » ironise la sénatrice-maire de StPierre-des-Corps, sans citer de nom. Il se dit avec insistance que le maire socialiste de Tours Jean Germain se verrait bien représenter la Touraine au Luxembourg. « De toutes les façons, ces questions d’investiture devront faire l’objet d’un débat national » tente de se rassurer l’élue communiste. Dans le Loiret, on voit mal deux des trois sortants, le président UMP du Conseil général Eric Doligé d’une part, l’ex-maire socia-
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L
es élections sénatoriales de septembre se sont soldées par un grand chelem des candidats UMP de la région Centre. Les trois départements concernés – le Cher, l’Eure-et-Loir et l’Indre – ont envoyé 7 sénateurs UMP au Palais du Luxembourg dans un contexte national où la gauche a pourtant gagné 23 sièges. En Eure-et-Loir, les deux sortants UMP Gérard Cornu et Joël Billard ont retrouvé leur siège sans coup férir ; le troisième et nouveau fauteuil a été attribué, sans aucune surprise, à Albéric de Montgolfier, le président UMP du Conseil général. Dans le Cher, François Pillet, qui avait succédé au regretté Serge Vinçon, a mis fin aux ambitions du propre frère de l’ancien titulaire du siège, Thierry Vinçon. Quant à Rémy Pointereau, l’ex-président UMP du Conseil général du Cher, il a été réélu dès le premier tour. Au registre des demi-surprises, on notera tout de même, dans l’Indre, l’élection du maire UMP de Châteauroux Jean-François Mayet face au maire DVD de Déols Michel Blondeau (notre photo ci-contre), pourtant président de l’association des maires de l’Indre. Mortifié, Michel Blondeau dénonçait après le deuxième tour le « ticket » constitué par JeanFrançois Mayet et Louis Pinton, président du Conseil général et devenu sénateur l’an passé au décès de Daniel Bernardet. Le
fois, le théâtre de la bataille sans merci que se livrent depuis quelques mois centristes historiques et Nouveau Centre. Si le député et président du Conseil général Maurice Leroy, incontestable chef de file de ce dernier, est le candidat idéal à la succession de Pierre Fauchon, le second siège sera très disputé entre le ou les candidats soutenus par la majorité départementale et la sénatrice-maire de la Chaussée-St-Victor Jacqueline Gourault, patronne du MoDem. A un an des élections présidentielles, cette proche de François Bayrou ne rendra pas les armes sans combattre. Jean-Christophe Savattier
Jean-François Mayet seul maître à bord
à Châteauroux
Le maire UMP de Châteauroux, qui vient d’être élu sénateur de l’Indre, a réussi à s’imposer dans une ville plutôt située au centre-gauche. Une domination sans partage qui s’explique aussi par la faiblesse du camp d’en face.
«I
l s’est ouvert un boulevard » se plaint un opposant de Jean-François Mayet, le maire UMP de Châteauroux réélu au premier tour en mars dernier avec 50,23 % des voix, face à son meilleur ennemi, le socialiste JeanYves Gateaud qu’il avait déjà envoyé dans les cordes en 2001. L’ex-concessionnaire automobile, qui a découvert la politique sur le tard, en a vite appris les fondamentaux : ne jamais laisser un pouce de terrain à l’adversaire et pousser son avantage. Pour mieux sceller son emprise sur la vie publique locale, ne vient-il pas de se faire élire sénateur en s’alliant à Louis Pinton, un briscard qui préside le Conseil général ? Au risque de se faire quelques inimitiés durables. « Je n’ai pas l’intention de verrouiller la vie politique castelroussine. Je pense être l’un des maires de Châteauroux à avoir donné la plus grande latitude à ses adjoints. Ce n’est pas ma faute si mon opposition est indigente ! » plaide JeanFrançois Mayet. L’argument fait mouche. Car, dans une ville qui penche plutôt à gauche – les Castelroussins ont voté à 53,22 % pour Ségolène Royal et élu l’enfant du pays socialiste Michel Sapin député sur la 1ère circonscription –, la position de force du maire s’explique autant par son talent que par l’insuffisance du camp d’en face. « C’est vrai ! La gauche souffre d’un
évident problème de leadership » convient le PRG Michel Arroyo, le porte-parole de l’opposition municipale. « Jean-Yves Gateaud a fait le vide autour de lui » soutient JeanPaul Thibault, un avocat castelroussin socialiste, maire de Villedieu-surIndre, qui osa défier Michel Sapin aux dernières législatives. « Nous devons nous reconstruire en évitant de reproduire d’anciennes querelles » poursuit-il en faisant preuve de beaucoup de scepticisme sur les chances de Manuel Flam (lire page 4), un jeune énarque parisien adoubé par le duo Gateaud-Sapin, de devenir le porte-drapeau de la gauche locale. Certes, il vient d’être élu premier secrétaire de la section socialiste, mais le jeune loup ne fait pas encore l’unanimité. « Un énarque parachuté dans le Berry, c’est pas gagné d’avance » soutient ainsi un vieux grognard de la « Fédé » départementale. Une « Fédé » que Manuel Flam a finalement renoncé à prendre d’assaut (lire pages 10 et 11). « Derrière tout ça se cache un subtil jeu d’influences entre André Laignel et Michel Sapin, deux barons socialistes qui ne s’apprécient guère » persifle Jean-Paul Thibault. Dans ce contexte, Jean-François Mayet peut dormir sur ses deux oreilles. Et parfaire sa culture du résultat. « Nous avons un taux de chômage inférieur à 7 %, la vie cul-
turelle à Châteauroux est de grande qualité, le Centre Colbert développé sur une friche industrielle accueillera prochainement 1 400 emplois : l’équipe municipale a réussi à changer l’image de la ville » assure le maire. De quoi autoriser, semblet-il, certains de ses proches à faire preuve d’un peu de « condescendance », voire de « morgue » vis-àvis de l’opposition. Mais que cette dernière se rassure, Jean-François Mayet n’envisage pas à 68 ans de repartir pour un troisième mandat. Et il convient, lui aussi, qu’il est temps de préparer la relève. Du bout des lèvres, il juge que Didier Fleuret, adjoint aux Finances, et Arnaud Clément, adjoint aux Ecoles, « feraient d’excellents candidats ». JeanYves Hugon, son a d j o i n t a u x Sports et candidat malheureux aux législatives contre Michel Sapin, fait aussi partie des favoris du moment. JCS
La Lettre Valloire - Décembre 2008 15
Points Chauds
Politique
La Touraine vole au secours
de son laboratoire
Le Laboratoire de Touraine vient d’obtenir du Département d’Indre-et-Loire une subvention d’équilibre de 900 000 €. La structure peine visiblement à assumer les missions de service public qui lui sont confiées face à des concurrents privés qui dénoncent « une concurrence déloyale ».
Guillaume Deschard.
16 La Lettre Valloire - Décembre 2008
méthode HACCP dans la restauration scolaire des collèges) ou à des surplus d’activité ? Des redéploiements internes n’auraient-ils pu absorber ces nouvelles missions à l’heure où l’argent public se fait rare ? « Les mar-
rence déloyale » qu’exerceraient, selon eux, les laboratoires départementaux en proposant pour leurs prestations « une tarification qui ne correspond pas à la réalité des coûts » affirme Guillaume Deschard,
“ UNE TARIFICATION QUI NE CORRESPOND PAS À LA RÉALITÉ DES COÛTS
chés sur lesquels se positionne le Laboratoire de Touraine sont ouverts à la concurrence. Il perd ou gagne des appels d’offre. Il faut bien s’adapter à la charge » indique-t-on dans l’entourage de la présidente. Et il n’est pas facile d’ajuster les équipes aux statuts très protégés sans faire appel à des contractuels… « Le statut des personnels n’est pas le problème » assure toutefois la direction du laboratoire qui note que « compte tenu du poids croissant des missions de service public, il est logique que nous demandions une subvention pour cet exercice qui survient après plusieurs années équilibrées ». A titre d’exemple, la direction rappelle que « le laboratoire envoie au petit matin du personnel qualifié au fin fond du département pour effectuer des prélèvements de lait » dans le cadre d’un programme mutualisé de protection de certaines AOC de fromages de chèvre. « Nous exploitons également une salle d’autopsie parfois utilisée pour des animaux de grande taille. Nous ne voyons pas beaucoup nos concurrents privés sur ce type de prestation ». Des opérateurs privés qui contestent toutefois « la concur-
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aradoxe ! Alors que le Conseil général accorde pour 2008 une subvention d’équilibre de 900 000 € au Laboratoire de Touraine, l’organisme départemental chargé d’effectuer des contrôles microbiologiques dans les secteurs agricole et agroalimentaire, il vote dans le même temps l’embauche de 18 contractuels pour une durée renouvelable de 4 mois. Selon le cabinet de Claude Roiron (PS), la nouvelle présidente de l’Assemblée départementale, « il ne s’agit que d’une simple régularisation d’emplois déjà existants qui s’effectue à budget constant ». Voici pour la thèse officielle ! Alors, pourquoi avoir lié, dans le rapport remis aux élus, trois de ces « régularisations » aux succès remportés à des appels d’offre (mise en œuvre de la
le directeur général du laboratoire Galys (13 M€, 180 salariés) à Vennecy (45), né du regroupement du Ceraaf, d’Agren Tria et d’un laboratoire public (Centre technique de la conservation des produits agricoles). « Les laboratoires publics doivent exister parce qu’ils produisent des référentiels impartiaux » poursuit Guillaume Deschard mais une « clarification » doit être effectuée au sujet de leurs attributions. Cette clarification doit aussi s’accompagner d’un relèvement du montant des appels d’offre relatifs à des missions d’intérêt public. Sinon comment les opérateurs, qu’ils soient publics ou privés, pourraient-ils équilibrer leur exploitation ? Le Conseil général du Loiret a, pour sa part, tranché la question en choisissant de confier en 2006 à l’opérateur privé nantais Eurofins la gestion de son laboratoire départemental dans le cadre d’une délégation de service public (DSP), garantissant les emplois, les missions… et la suppression d’une subvention d’équilibre annuelle de 300 000€. Sans qu’il y ait eu depuis, à notre connaissance, de catastrophe sanitaire dans le JCS Loiret.
Riffifi à la mairie de Luisant Le maire de Luisant fait l’objet d’une guérilla menée par des élus de sa majorité qu’il a aussitôt privés de leurs délégations. Au cœur de la polémique, l’embauche comme employée communale de sa belle-fille.
A
Luisant, le maire DVD Wilson Valor affronte une crise très violente au sein de sa propre majorité. Le premier adjoint MoDem Olivier Dupuy, ainsi que deux autres conseillers municipaux, Yvon Pawlak, en
Wilson Valor
charge des sports, et Michel BourgèsMaunoury, ont publiquement reproché au premier magistrat des légéretés dans sa gestion, ce qui a conduit ce dernier à les priver de leur délégation. Les élus frondeurs, qui ont fait école – le maire a perdu le soutien de huit membres de son équipe –, lui reprochent principalement d’avoir traîné dans la remise aux normes de sécurité d’un équipement sportif (complexe Roblot) de cette commune de 7 800 habitants. Surtout, ils dénoncent l’embauche au sein des services municipaux de la belle-fille du maire dans des conditions « contestables ». Ce recrutement à un poste de cantinière fait d’ailleurs l’objet d’un recours devant le tribunal administratif, le préfet ayant pointé des problèmes de procédure…. Par ailleurs, ces nouveaux opposants
regrettent des pratiques autocratiques « jugées d’un autre âge ». Pour Wilson Valor, l’affaire s’apparente à un putsch. « Derrière tout ceci, il faut voir la main d’Olivier Dupuy qui mène depuis le début du mandat une véritable campagne de déstabilisation » affirme le maire qui a présidé le 26 novembre dernier un conseil municipal très agité. Ces attaques semblent d’autant avoir mortifié le maire de Luisant qu’il présentait fréquemment le premier adjoint comme son successeur naturel. Sans craindre d’ajouter de la confusion à cette crise de confiance, Wilson Valor a accepté le soutien d’élus de la liste Union pour le Changement, menée par Christian Carrière (UMP) et Alain Boiret (Nouveau Centre), qui siégeaient jusqu’alors dans l’opposiJCS tion.
Serge Lepeltier défie Louis Cosyns Serge Lepeltier entend briguer le 13 décembre la présidence de la Fédération UMP du Cher face au sortant, le député Louis Cosyns, qui conteste la légitimité du maire de Bourges.
L
ouis Cosyns, député UMP de la IIIe circonscription du Cher, pensait que sa réélection au poste de président de la Fédération UMP du département allait de soi. Terminant un premier mandat qu’il avait débuté en 2005, il estimait en effet « avoir plutôt bien réussi ». Auréolé d’une image de pacificateur, le maire de Dun-sur-Auron avait réussi à faire oublier la querelle qui l’avait opposé en 2005 à Franck Thomas-Richard, un autre pilier local du mouvement, qui souhaitait occuper le poste de secrétaire départemental. Louis Cosyns lui avait, à l’époque, préféré son suppléant Roland Chamiot. « Il n’y a plus de problème avec Franck Thomas-Richard qui sera
d’ailleurs proposé au poste de secrétaire départemental si je suis élu » indique Louis Cosyns. Rien ne semblait donc être en mesure de troubler la sérénité du sortant : rien… sinon l’entrée en lice du maire de Bourges Serge Lepeltier. Ce dernier souhaite, en effet, conduire le camp de la majorité présidentielle aux régionales et estime impératif de s’arrimer à ce mandat fédéral jugé stratégique. « Cette démarche ne me paraît pas tout à fait légitime, estime Louis Cosyns. Il ne faut pas oublier que Serge Lepeltier a décidé d’être membre du Parti Radical avant les élections présidentielles de 2007. Certes, les radicaux sont les cousins de l’UMP
et Serge Lepeltier est membre de droit de notre parti, mais de là à revendiquer une présidence départementale ! ». Les deux hommes ont beaucoup à perdre dans ce combat au sommet. Une défaite de l’ex-ministre annihilerait ses efforts de rassemblement en vue des élections régionales ; la perte du mandat affaiblirait la position de Louis Cosyns sur une IIIe circonscription difficile et « très politisée », qu’il a conservée l’an passé face à l’avocat socialiste Yann Louis Cosyns JCS Galut. La Lettre Valloire - Décembre 2008 17
En partenariat avec
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Le
Palmarès des Entreprises our cette édition 2008, La Lettre Valloire et son partenaire Coface ont choisi de classer les 500 premières entreprises de la région Centre suivant leur résultat d’exploitation (ou Ebit pour Earning before interest tax and depreciation) 2007. Comme à l’accoutumée, nous avons écarté les entreprises dont le chiffre d’affaires était inférieur à 2 000 000 €. Seules les entreprises ayant publié leurs comptes durant l’année 2007 et les ayant déposés à l’un des greffes de tribunaux
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de commerce de la région Centre ont été prises en considération. Certaines absences peuvent s’expliquer par des dépôts de comptes tardifs, ou un défaut pur et simple de dépôt. Comme les années précédentes, nous voulons souligner que cet exercice difficile de classement des entreprises demande un important travail de vérification et de paramétrage. Nous réclamons l’indulgence de nos lecteurs pour les erreurs et oublis qui auraient pu s’y glisser.
Chiffre d’affaires 2007 Résultat d’exploitation (EBIT)
COMMENT LIRE LE PALMARÈS ?
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2007
EBIT 2007
1 044 672 293
77 225 166
1
JOHN DEERE FRANCE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
SARAN (45)
2
WYETH PHARMACEUTICALS FRANCE
PHARMACIE
BLOIS (41)
629 782 533
46 254 540
3
MR BRICOLAGE
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45)
158 496 000
36 396 000
4
HARRY'S FRANCE
AGROALIMENTAIRE
CHÂTEAUROUX (36)
435 609 947
34 355 651
5
ND LOCATION
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
PARÇAY-MESLAY (37)
143 579 051
30 384 780
Siège social
La Lettre Valloire - Décembre 2008 19
Le vainqueur
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un solide milliardaire
En dépassant pour la première fois le milliard d’euros de chiffre d’affaires, la filiale française du fabricant de matériels agricoles John Deere réalise aussi un résultat d’exploitation record : ce qui lui vaut la première place de notre Palmarès 2008.
L
e premier de notre palmarès, celui qui a donc dégagé en 2007 (exercice clos au 31 octobre) le résultat d’exploitation (ou Ebit, selon la terminologie anglo-saxonne) le plus important des entreprises possédant leur siège en région Centre, est donc John Deere France. Son résultat d’exploitation avoisine les 77 M€, ce qui le place très nettement au-dessus du deuxième, une autre filiale française d’un groupe américain, en l’occurrence le laboratoire pharmaceutique Wyeth (voir le palmarès détaillé ci-contre). John Deere France regroupe trois entités : la division marketing d’Ormes, en banlieue orléanaise, qui commercialise en France les matériels agricoles et pour espaces verts John Deere ; l’usine voisine de Saran, qui fabrique des moteurs diesel pour trois grands marchés (machines agricoles, groupes électrogènes et engins de travaux publics) et celle d’Arc-
John Deere France Président : Philippe Parisien Directeur de l’usine de Saran : Pierre Guyot CA 2007 (clos 31/10) : 1 044,67 M€ Ebit : 77 M€ Résultat net : 34 M€ Effectif moyen : 1 427 (dont près de 900 CDI et 200 CDD et intérim en moyenne à l’usine de Saran)
20 La Lettre Valloire - Décembre 2008
lès-Gray, en Haute-Saône, qui produit des matériels de récolte de fourrage. La filiale française du géant américain
sance de l’effectif, qui frôle aujourd’hui les 900 personnes en effectif permanent (+ 200 CDD et
“ NOUS AVONS EMBAUCHÉ 500 PERSONNES DEPUIS LE DÉBUT DE LA DÉCENNIE
du machinisme agricole a également passé pour la première fois la barre du milliard d’euros de chiffre d’affaires. Elle doit ce montant record (+ 14 % en un an, de 918 M€ à 1,045 Md€) à un marché français des agro-équipements en nette progression (+ 7 % en 2007), s’expliquant en grande partie par la forte hausse des productions agricoles. En 2007, l’usine de Saran aura assemblé environ 100 000 moteurs, soit nettement plus que la moyenne de 85 000 enregistrée ces dernières années. En 2008, il faut signaler que le deux millionième moteur est sorti des ateliers du Loiret. Il sera bien entendu difficile de maintenir le cap d’une croissance aussi exceptionnelle dans les prochaines années, mais John Deere France s’est préparé à la grande mutation des normes d’émission TIER 4. Pour fabriquer des moteurs moins polluants, le groupe a investi lourdement, en machines mais aussi en hommes. « Nous avons embauché 500 personnes depuis le début de la décennie, dont 100 pour la seule année 2008, explique Pierre Guyot, le directeur de l’usine de Saran. Cette crois-
CTT) s’explique autant par la hausse des volumes produits que par la préparation aux nouvelles normes ». Le responsable de l’usine de Saran, une unité de production qui livre la moitié de ses moteurs aux usines européennes du groupe (Mannheim et Zweibrücken en Allemagne, Joensu en Finlande), l’autre moitié étant destinée au marché agricole (Claas au Mans), aux groupes électrogènes et aux engins de travaux publics, affiche une grande sérénité : si les commandes pour les secteurs énergie et travaux publics se sont légèrement tassées depuis le mois de septembre, celles pour l’agriculture n’ont pas fléchi. « Le marché agricole est relativement stable, explique Pierre Guyot. L’augmentation des surfaces de terres cultivables et la hausse des cours des denrées alimentaires ces dernières années dans le monde nous protègent d’un retournement brutal ». FXB
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2007
EBIT 2007
1
JOHN DEERE FRANCE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
SARAN (45)
2
WYETH PHARMACEUTICALS FRANCE
PHARMACIE
BLOIS (41)
3
MR BRICOLAGE
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45)
158 496 000
36 396 000
4
HARRY'S FRANCE
AGROALIMENTAIRE
CHÂTEAUROUX (36)
435 609 947
34 355 651
5
ND LOCATION
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
PARÇAY-MESLAY (37)
143 579 051
30 384 780
6
BEAUFOUR IPSEN INDUSTRIE
PHARMACIE
DREUX (28)
151 039 354
25 532 821
7
IBIDEN DPF
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
COURTENAY (45)
72 804 171
24 356 296
8
NOVO NORDISK PRODUCTION
PHARMACIE
CHARTRES (28)
304 645 215
23 756 463
9
COMATELEC
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-FLORENT-SUR-CHER (18)
74 851 052
21 880 872
10
MECACHROME
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
TOURS (37)
273 075 445
21 236 258
11
LABORATOIRES SERVIER INDUSTRIE
PHARMACIE
GIDY (45)
139 777 670
18 924 135
12
SITA CENTRE OUEST
SERVICES COLLECTIFS
MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37)
100 395 113
13 979 244
13
MELIN TRIALIS
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
CHÂTEAUROUX (36)
209 136 113
13 125 375
14
VERLINDE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
VERNOUILLET (28)
15
METALOR TECHNOLOGIES
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
COURVILLE-SUR-EURE (28)
16
SEYFERT PAPER
EMBALLAGES
17
ARTS ET TECHNIQUES DU PROGRÈS
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
18
LAITERIES HUBERT TRIBALLAT
AGROALIMENTAIRE
19
SEALED AIR
20
FRAGRANCE PRODUCTION
21
TECHCITY SOLUTIONS
22
VORWERK SEMCO
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
CLOYES-SUR-LE-LOIR (28)
74 836 350
7 861 131
23
GROUPE GOYER
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
FOUGÈRES-SUR-BIÈVRE (41)
89 799 233
7 811 945
24
EPIS CENTRE
AGROALIMENTAIRE
BOURGES (18)
439 978 497
7 553 614
25
TAT EXPRESS
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
TOURS (37)
160 456 633
7 506 975
26
CENTRAL TRAILER RENTCO
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
MEUNG-SUR-LOIRE (45)
21 913 804
7 373 676
27
CLINIQUE SAINT GATIEN
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
TOURS (37)
32 311 593
6 974 352
28
SOPHARTEX
PHARMACIE
VERNOUILLET (28)
46 404 827
6 761 292
29
DAHER AEROSPACE
PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS
ST-JULIEN-DE-CHÉDON (41)
223 401 145
6 599 618
30
PFIZER PGM
PHARMACIE
POCÉ-SUR-CISSE (37)
162 877 262
6 399 364
31
MENZOLIT
CHIMIE
VINEUIL (41)
58 001 168
6 326 217
32
RIC ENVIRONNEMENT
SERVICES COLLECTIFS
VIERZON (18)
58 841 489
6 122 235
33
CALDEO
ÉNERGIE
ST-JEAN-DE-BRAYE (45)
424 924 392
6 021 633
34
ARCHE
TEXTILE & HABILLEMENT
CHÂTEAU-RENAULT (37)
27 799 011
5 734 433
35
ANCIENS ÉTABLISSEMENTS BRANGER/AEB
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
MONTHOU-SUR-CHER (41)
51 251 724
5 665 705
36
ROGER
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
PATAY (45)
23 278 459
5 498 739
37
AUXITROL
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
BOURGES (18)
59 931 844
5 440 127
38
PPG DISTRIBUTION
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45)
306 776 076
5 424 357
39
CHAVIGNY
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
ST-OUEN (41)
92 516 761
5 364 098
40
ACIAL
ÉQUIPEMENT DU FOYER
ST-AIGNAN-SUR-CHER (41)
47 070 486
5 364 063
41
GETINGE LA CALHÈNE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
VENDÔME (41)
28 878 746
5 216 707
42
SÉCURITÉ PIERRE INVESTISSEMENTS
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHARTRES (28)
12 560 559
5 152 202
43
GBC
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
TOURS (37)
80 575 009
5 083 007
44
DELTA INFORMATIQUE
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
TOURS (37)
26 778 175
4 946 185
45
JABIL CIRCUIT AUTOMOTIVE
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
MEUNG-SUR-LOIRE (45)
229 939 461
4 909 909
46
MAC KEY FOOD SERVICE
AGROALIMENTAIRE
FLEURY-LÈS-AUBRAIS (45)
134 552 805
4 887 530
47
GAULT ET FRÉMONT
EMBALLAGES
ST-PIERRE-DES-CORPS (37)
38 536 659
4 777 174
48
KVERNELAND GROUP
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-JEAN-DE-BRAYE (45)
120 900 799
4 695 863
49
UNIROUTE
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
ST-DOULCHARD (18)
58 367 905
4 661 096
50
CONSTRUCTIONS TRADITIONNELLES DU VAL DE LOIRE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
BAULE (45)
65 228 317
4 598 165
1 044 672 293
77 225 166
629 782 533
46 254 540
92 163 422
12 308 110
209 801 885
11 262 978
DESCARTES (37)
69 490 257
10 737 906
ORLÉANS (45)
38 137 412
10 308 682
RIANS (18)
194 229 985
10 129 309
PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS
ÉPERNON (28)
275 765 204
9 198 169
PARFUMERIE
CHARTRES (28)
123 326 671
9 148 052
SERVICES AUX ENTREPRISES
ORLÉANS (45)
49 866 521
7 958 905
La Lettre Valloire - Décembre 2008 21
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2007
EBIT 2007
51
STROMAG FRANCE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
LA GUERCHE-SUR-L’AUBOIS (18) 37 008 018
4 575 556
52
FORCLUM VAL DE LOIRE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
JOUÉ-LÈS-TOURS (37)
82 150 933
4 500 649
53
ANTARTIC
AGROALIMENTAIRE
ST-MARTIN-D’ABBAT (45)
113 786 047
4 418 647
54
SOCIÉTÉ DE MAINTENANCE PÉTROLIÈRE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
CHÂTEAU-RENARD (45)
25 271 205
4 380 641
55
SUCRERIE DE TOURY
AGROALIMENTAIRE
TOURY (28)
57 265 798
4 324 855
56
BALSAN
TEXTILE & HABILLEMENT
ARTHON (36)
84 713 982
4 289 053
57
SPERIAN FALL PROTECTION FRANCE
TEXTILE & HABILLEMENT
VIERZON (18)
29 844 320
4 251 421
58
OMNIUM RÉALISATION EMBALLAGE PLASTIQUE/OREP
PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS
LOCHES (37)
34 996 042
4 142 696
59
RACCORDS TUBES INOX INDUSTRIE
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
VASSELAY (18)
15 707 367
4 058 367
60
CHAUX ET MATÉRIAUX D'AMBOISE
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
NAZELLES-NÉGRON (37)
50 970 951
3 956 275
61
SECO TOOLS
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
BOURGES (18)
74 689 857
3 950 419
62
INOVA
SERVICES COLLECTIFS
ST-BENOIT-LA-FORÊT (37)
113 156 963
3 945 812
63
LEXMARK INTERNATIONAL
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
BOIGNY-SUR-BIONNE (45)
281 092 659
3 931 142
64
USG
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
DREUX (28)
39 372 434
3 924 424
65
SÉCURITÉ ET SIGNALISATION
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
CHAMBOURG-SUR-INDRE (37)
73 377 341
3 890 488
66
VAN LEEUWEN TUBES
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
CHALETTE-SUR-LOING (45)
73 831 495
3 780 250
67
JOHNSON CONTROLS CENTRE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45)
32 640 117
3 702 405
68
DEXIA INGÉNIERIE SOCIALE
SERVICES FINANCIERS
LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45)
10 602 089
3 650 600
69
TI GROUP AUTOMOTIVE SYSTEMS
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
NAZELLES-NÉGRON (37)
79 908 750
3 559 465
70
CLEN
ÉQUIPEMENT DU FOYER
ST-BENOIT-LA-FORÊT (37)
31 013 000
3 532 000
71
DACTYL BURO DU CENTRE
BIENS DE CONSOMMATION
BOURGES (18)
100 983 676
3 513 460
72
DUSOLIER CALBERSON
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
PARÇAY-MESLAY (37)
140 308 936
3 442 117
73
EXTRUSION SERVICES
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
LUCÉ (28)
49 694 974
3 436 388
74
GEORGES MONIN
VINS & SPIRITUEUX
BOURGES (18)
75
HITACHI COMPUTER PRODUCTS EUROPE
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
ARDON (45)
76
INDRAERO SIREN
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
77
DAMES DIS
78
GUENOT ALAIN
79
29 103 019
3 391 706
224 892 094
3 377 955
LE PECHEREAU (36)
66 515 667
3 320 462
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
LA VILLE-AUX-DAMES (37)
61 731 220
3 304 491
AGRICULTURE
ST-FLORENT (45)
18 083 198
3 236 764
PFIZER PGRD
PHARMACIE
POCÉ-SUR-CISSE (37)
27 992 849
3 223 118
80
ANDAC GESTION
SERVICES FINANCIERS
TOURS (37)
13 347 541
3 211 171
81
CARRIER RÉFRIGÉRATION OPÉRATIONS
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ROMORANTIN-LANTHENAY (41) 29 626 957
3 158 525
82
ALSTEF AUTOMATION
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
BOIGNY-SUR-BIONNE (45)
27 442 576
3 144 248
83
COGEP
SERVICES AUX ENTREPRISES
ST-DOULCHARD (18)
22 772 830
3 096 743
84
DERET LOGISTIQUE
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
SARAN (45)
48 546 966
3 038 933
85
SAIRP COMPOSITES
PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS
ST-JEAN-DE-BRAYE (45)
20 543 125
2 987 872
86
THÉVENIN
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-CYR-EN-VAL (45)
44 331 911
2 943 687
87
FORCLUM CENTRE LOIRE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ORLÉANS (45)
60 767 867
2 927 375
88
INDENA
PHARMACIE
TOURS (37)
29 946 315
2 886 048
89
REDEX
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
FERRIÈRES-EN-GÂTINAIS (45)
38 196 344
2 863 511
90
MEDIBIO 45
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
MONTARGIS (45)
13 717 771
2 834 137
91
RETOTUB
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
VIERZON (18)
22 134 938
2 821 367
92
SOCIÉTÉ VENDÔME DISTRIBUTION
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
VENDÔME (41)
75 279 362
2 807 822
93
W 41 TP
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
PARÇAY-MESLAY (37)
40 764 252
2 801 514
94
NGK SPARK PLUG INDUSTRIES EUROPE
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
MEUNG-SUR-LOIRE (45)
23 327 082
2 763 652
95
SENSAS
AGROALIMENTAIRE
FONTENAY-SUR-EURE (28)
26 053 033
2 757 032
96
TRANSPORTS TENDRON
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
AMILLY (45)
24 977 635
2 747 266
97
AGRALYS
AGROALIMENTAIRE
LA CHAPELLE-DU-NOYER (28)
403 254 276
2 728 824
98
SOCIÉTÉ D'AUTOMATISATION ET DE TRAITEMENT DE L'INFO/SATI
SERVICES AUX ENTREPRISES
CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37)
16 324 724
2 719 070
99
SAVOIE FRÈRES
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37)
33 042 333
2 699 533
BIENS DE CONSOMMATION
FONDETTES (37)
83 720 425
2 682 828
100 INVACARE POIRIER
22 La Lettre Valloire - Décembre 2008
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2007
EBIT 2007
101 GROUPE CITYA IMMOBILIER
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
TOURS (37)
6 361 678
2 677 018
102 AXE SYSTEMS
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
ROMORANTIN-LANTHENAY (41) 17 699 075
2 635 692
103 ASAHI DIAMOND INDUSTRIAL
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
CHARTRES (28)
24 780 240
2 578 937
104 SURGELÉS DISVAL
AGROALIMENTAIRE
CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE (45)
75 371 373
2 556 781
105 HENRI BOURGEOIS
AGRICULTURE
SANCERRE (18)
15 805 943
2 521 772
106 DERET
SERVICES AUX ENTREPRISES
SARAN (45)
5 052 544
2 514 001
107 ÉTABLISSEMENTS RAGONNEAU
ÉNERGIE
ST-AVERTIN (37)
10 738 680
2 496 013
108 GESTION FORMATION PRÉVOYANCE ET SERVICES ASSOCIÉS
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
CHARTRES (28)
13 302 561
2 479 499
109 INEO CENTRE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ORLÉANS (45)
55 442 660
2 442 463
110 TIMKEN
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
VIERZON (18)
65 882 971
2 408 472
111 ST MICROELECTRONICS TOURS
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
TOURS (37)
112 GÉNIE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
GALLARDON (28)
113 AEB ÉLECTRICITÉ
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
114 LA GRANDE PRAIRIE 115 DANIEL ALLAIRE 116 FERME DE LA MOTTE
AGROALIMENTAIRE
TALCY (41)
15 837 684
2 209 408
117 CENTRADIS
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-CYR-EN-VAL (45)
55 251 439
2 201 222
118 ARC INTERNATIONAL COOKWARE
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
CHÂTEAUROUX (36)
84 717 666
2 196 062
119 DELPHARM TOURS
PHARMACIE
CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37)
21 362 858
2 188 084
120 DUBUIS ET CIE
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
VILLEBAROU (41)
14 660 647
2 168 895
121 SOCIÉTÉ PÉTROLIÈRE DE PRODUCTION ET D'EXPLOITATION/SPPE
ÉNERGIE
CHÂTEAU-RENARD (45)
6 313 200
2 152 640
122 COMPAGNIE EUROPÉENNE DE PRESTATIONS LOGISTIQUES/CEPL
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
BÉVILLE-LE-COMTE (28)
6 800 692
2 140 850
123 PIEUX OUEST
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
TOURS (37)
16 883 515
2 130 320
124 PERDIS
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
ST-PÈRE-SUR-LOIRE (45)
42 842 415
2 124 627
125 BARBAT RECYCLAGE
SERVICES COLLECTIFS
BLOIS (41)
26 237 448
2 030 989
126 SETEC
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
DIORS (36)
22 961 113
1 999 960
127 DRAGAGES SAINT GEORGES
ÉNERGIE
ST-PIERRE-DES-CORPS (37)
17 690 327
1 998 858
128 HL DISPLAY FRANCE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-AVERTIN (37)
49 995 008
1 961 263
129 SAMI PROMOTION
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ORLÉANS (45)
6 567 486
1 949 424
130 BONAR FLOORS
TEXTILE & HABILLEMENT
CHÂTEAU-RENAULT (37)
131 OXFORD AUTOMOTIVE FRANCE INDUSTRIES
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
ST-FLORENT-SUR-CHER (18)
132 HF COMPANY
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
TAUXIGNY (37)
133 PLÉE CONSTRUCTIONS
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
134 LOWARA FRANCE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
PARÇAY-MESLAY (37)
1 902 455
221 166 539
2 399 089
6 805 249
2 375 457
ST-GERMAIN-DU-PUY (18)
12 290 931
2 363 615
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
BOURGUEIL (37)
50 891 201
2 361 154
AGROALIMENTAIRE
ST-AIGNAN-DES-GUÉS (45)
10 963 357
2 335 751
34 499 407
1 933 172
106 779 011
1 924 803
4 561 519
1 917 424
CHANCEAUX-SUR-CHOISILLE (37) 18 049 842
1 909 239
15 861 662
135 MARCHAND
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHARGÉ (37)
9 674 625
1 888 452
136 RASEC
ÉQUIPEMENT DU FOYER
ROMORANTIN-LANTHENAY (41) 24 970 091
1 887 874
137 FINOT ET COMPAGNIE
ÉQUIPEMENT DU FOYER
LA CHAPELLE-ST-URSIN (18)
51 739 851
1 861 299
138 AXFLOW
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37)
21 829 595
1 857 919
139 SOCIÉTÉ D'ORTHODONTIE FRANCAISE
PHARMACIE
ROCHECORBON (37)
16 575 395
1 832 813
140 SENIOR AEROSPACE ERMETO
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
FOSSÉ (41)
22 928 591
1 832 514
141 MJB
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHÂTEAUROUX (36)
13 196 538
1 827 347
142 ENTREPRISE JERÔME
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
TOURS (37)
18 995 745
1 819 651
143 DUBUS INDUSTRIES
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
MALESHERBES (45)
18 380 907
1 816 737
144 HERBY INDUSTRIE
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
LA LOUPE (28)
11 033 616
1 785 365
145 GUINAULT
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-CYR-EN-VAL (45)
16 493 534
1 782 557
146 SAFIL
ÉQUIPEMENT DU FOYER
BONNY-SUR-LOIRE (45)
11 332 744
1 780 499
147 AZYNOX
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
ESVRES (37)
59 404 716
1 775 751
148 ORCOM CENTRE
SERVICES AUX ENTREPRISES
ORLÉANS (45)
6 968 731
1 763 658
149 ENRAF MARINE SYSTEMS
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
BOURGES (18)
15 756 526
1 737 913
150 LDM MANGEARD FILS
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
JOUÉ-LÈS-TOURS (37)
8 353 508
1 730 217
24 La Lettre Valloire - Décembre 2008
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
151 LHERMITE AGRICOLE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
VERNOUILLET (28)
29 995 543
1 692 452
152 LAPROVET
PHARMACIE
TOURS (37)
11 034 937
1 690 219
153 ESS FOOD
AGROALIMENTAIRE
ORLÉANS (45)
75 226 913
1 689 449
154 GEDIA
ÉNERGIE
DREUX (28)
29 235 205
1 672 207
155 VERGNET HYDRO
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
SARAN (45)
9 561 090
1 643 746
156 LESENS CENTRE VAL DE LOIRE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
TOURS (37)
19 644 902
1 637 697
157 SELARL C+ BIO
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
NOGENT-LE-ROTROU (28)
7 274 819
1 634 930
158 LIBRAIRIE SOURGET
BIENS DE CONSOMMATION
CHARTRES (28)
10 043 110
1 633 037
159 COMAREG - NR
ÉDITION & IMPRIMERIE
ST-AVERTIN (37)
17 556 763
1 607 524
160 CTSP CENTRE
SERVICES COLLECTIFS
BOURGES (18)
24 649 785
1 599 180
161 SAINTE LIZAIGNE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
STE-LIZAIGNE (36)
32 675 139
1 589 118
162 TEN PLUS
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
CHERISY (28)
4 956 268
1 572 563
163 PARQUETERIE BERRICHONNE
BOIS
ARDENTES (36)
45 199 339
1 565 809
164 GMO DEVELOPPEMENT
SERVICES AUX ENTREPRISES
TOURS (37)
165 ÉTABLISSEMENTS A. HEBERT
AGROALIMENTAIRE
CHARTRES (28)
CA 2007
EBIT 2007
2 550 825
1 536 937
41 765 606
1 536 073
166 SOCIÉTÉ D’INFORMATIQUE ET FINANCIÈRE
SERVICES AUX ENTREPRISES
ORLÉANS (45)
4 951 043
1 533 600
167 YALE LEVAGE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
VIERZON (18)
10 937 609
1 529 598
168 POMMIER
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
VIABON (28)
9 298 367
1 527 274
169 COLFAX IMO POMPES
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
TOURS (37)
11 435 799
1 513 821
170 COOPÉRATIVE LAITIÈRE DE LA RÉGION LOCHOISE VERNEUIL/REIGNAC AGROALIMENTAIRE
VERNEUIL-SUR-INDRE (37)
37 395 597
1 508 731
171 DS SMITH LAROUSSE
TIGY (45)
22 111 453
1 493 979
EMBALLAGES
172 IMAGERIE 37
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
TOURS (37)
173 JF STOLL LEMKEN
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-JEAN-DE-BRAYE (45)
174 AGENCE INTERNATIONALE COMMERCIALE ET INDUSTRIELLE
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
175 ARAIR ASSISTANCE
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
176 POLINORSUD
SERVICES COLLECTIFS
177 ÉDITIONS NOUVELLES IMAGES
ÉDITION & IMPRIMERIE
LOMBREUIL (45)
27 569 408
1 467 159
178 RISOUD PRÉCISION
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
AUBIGNY-SUR-NÈRE (18)
10 481 611
1 441 381
179 NEFAB
EMBALLAGES
SALBRIS (41)
20 421 557
1 437 203
5 182 442
1 493 776
41 252 266
1 490 270
DREUX (28)
9 905 559
1 486 880
TOURS (37)
17 735 409
1 486 659
AVOINE (37)
46 321 458
1 479 570
180 COMPAGNIE DEUTSCH DISTRIBUTION
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
JARGEAU (45)
13 098 379
1 434 272
181 BRIAND ET GÉRARD CONSTRUCTION MÉTALLIQUE
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
VOVES (28)
11 414 999
1 430 428
182 POSTFORMING
ÉQUIPEMENT DU FOYER
FONDETTES (37)
183 MENUISERIE GÉRARD DUBOIS
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
SEPMES (37)
184 ENTREPRISE MOLLIERE CHAUFFAGE SANITAIRE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
LAILLY-EN-VAL (45)
7 418 836
1 419 346
11 232 833
1 410 916
7 780 387
1 408 320
185 DISVAL
AGROALIMENTAIRE
CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE (45)
49 142 021
1 405 172
186 HOLGER CHRISTIANSEN
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
OLIVET (45)
6 353 644
1 398 467
187 TOUTENKAMION
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
LADON (45)
9 695 447
1 379 242
188 VERMON
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
TOURS (37)
14 529 212
1 369 441
189 DLD
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
LOCHES (37)
31 525 789
1 367 040
190 MODUSLINK FRANCE
SERVICES AUX ENTREPRISES
ORLÉANS (45)
33 597 052
1 353 451
191 ERODE
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
YÈVRES (28)
12 121 269
1 341 139
192 DEMOSPEC
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
ST-LOUP-DES-VIGNES (45)
4 406 463
1 338 584
193 MRCI
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
ST-DOULCHARD (18)
34 502 276
1 336 183
194 NEVES INDUSTRIE
BOIS
ST-OUEN (41)
7 437 379
1 335 186
195 SLM
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHÂTEAUROUX (36)
3 440 506
1 332 151
196 BECIMMO
SERVICES AUX ENTREPRISES
ORLÉANS (45)
5 388 166
1 329 411
197 CLINIQUE DE L'ALLIANCE
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
ST-CYR-SUR-LOIRE (37)
16 873 639
1 324 291
198 APPLICATIONS RATIONNELLES D'ÉLECTRO-MÉCANIQUE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-BRISSON-SUR-LOIRE (45)
11 071 941
1 318 517
199 POLE SANTÉ LÉONARD DE VINCI
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37)
40 494 342
1 304 783
200 DALFOUR ET CIE
AGROALIMENTAIRE
MONT-PRÈS-CHAMBORD (41)
38 358 261
1 299 605
26 La Lettre Valloire - Décembre 2008
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2007
EBIT 2007
201 EURO WIPES
PARFUMERIE
NOGENT-LE-ROTROU (28)
202 WELSER PROFILES
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
CHARTRES (28)
203 LABORATOIRE ANDRÉ LESCAROUX
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
CHÂTEAUROUX (36)
204 FRANCEL
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
GALLARDON (28)
205 SEPCHAT FLAYSAKIER
SERVICES COLLECTIFS
TOURS (37)
16 672 355
1 280 035
206 CARTONNAGES INDUSTRIELS MEHUNOIS
EMBALLAGES
MEHUN-SUR-YÈVRE (18)
16 997 325
1 277 371
207 PRIMO
PUBLICITÉ
TOURS (37)
2 583 006
1 262 880
208 FAR GROUP EUROPE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-PIERRE-DES-CORPS (37)
14 973 287
1 251 289
209 SOCIÉTÉ FRANCAISE D'INDUSTRIE ALIMENTAIRE/SOFRIA
AGROALIMENTAIRE
BRIARE (45)
22 566 217
1 249 689
210 SEBEMEX
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
PARÇAY-MESLAY (37)
10 108 037
1 236 706
211 LES MAISONS DE STÉPHANIE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-AVERTIN (37)
9 278 888
1 225 004
212 HELES
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
BOURGES (18)
10 276 878
1 223 673
213 CLINIQUE GUILLAUME DE VARYE
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
ST-DOULCHARD (18)
18 894 195
1 220 254
214 RENAUDAT CENTRE CONSTRUCTIONS
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
CHÂTEAUROUX (36)
10 092 294
1 219 781
215 R. VECCHIETTI
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
VERETZ (37)
24 504 834
1 217 848
216 ANGELO MECCOLI & CIE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
AZAY-SUR-CHER (37)
29 302 614
1 216 148
217 ROGER IVARS JEAN-CHRISTOPHE BALLET ARCHITECTES
ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH.
TOURS (37)
3 620 302
1 214 550
218 BARBOT CONSTRUCTION MÉTALLIQUE
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
DESCARTES (37)
39 788 905
1 206 938
20 841 935
1 297 395
8 486 876
1 294 327
8 892 533
1 284 069
27 419 707
1 282 385
219 BURBAN PALETTES RECYCLAGE
BIENS DE CONSOMMATION
ORMES (45)
25 949 448
1 204 074
220 CENTRE DE RECHERCHES BIOLOGIQUES
SERVICES COLLECTIFS
BAUGY (18)
11 577 685
1 203 547
221 SN BLOCH
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37)
16 911 278
1 196 045
222 JURIS FRANCE
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
ORMES (45)
6 434 413
1 195 378
223 LABORATOIRES D'ANALYSES BERRY SOLOGNE
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
ROMORANTIN-LANTHENAY (41)
7 639 409
1 186 979
224 GIBERT CLAREY IMPRIMEURS
ÉDITION & IMPRIMERIE
CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37)
10 967 457
1 178 980
225 MORIN
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
LAILLY-EN-VAL (45)
14 540 828
1 174 050
226 GALVA 45
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
ESCRENNES (45)
35 129 234
1 166 620
227 LECOINTE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHÉCY (45)
4 059 624
1 163 144
228 ARTEMIDE MEGALIT
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-FLORENT-SUR-CHER (18)
229 LA BERRICHONNE FOOTBALL
LOISIRS
230 IMMOBILIÉRE DU COSSON 231 SCIENTIFIC ATLANTA
17 546 300
1 163 068
CHÂTEAUROUX (36)
7 205 732
1 162 735
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ORLÉANS (45)
7 839 492
1 157 935
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
GELLAINVILLE (28)
5 635 436
1 157 457
232 DERET LOCATION
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
VERNEUIL-SUR-INDRE (37)
4 120 497
1 156 870
233 SOCIÉTÉ ÉTUDE RÉALISATION MONTAGE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-DENIS-LES-PONTS (28)
5 609 472
1 151 349
234 GROUPE LECOQ
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
BOISVILLE-LA-ST-PÈRE (28)
43 122 955
1 137 868
235 SELARL JEAN DE BERRY
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
ST-DOULCHARD (18)
5 941 824
1 124 457
236 A NEMERY ET CALMEJANE
BIENS DE CONSOMMATION
TOURS (37)
11 690 309
1 122 882
237 RASORI
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
ST-GEORGES-SUR-EURE (28)
10 458 085
1 121 848
238 REPÉRAGE
ÉDITION & IMPRIMERIE
CHEVRY-SOUS-LE-BIGNON (45)
13 777 040
1 118 916
239 ADES ÉCLAIRAGE
ÉQUIPEMENT DU FOYER
VERNOUILLET (28)
5 369 857
1 108 797
240 USINES DE ROSIÈRES
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
LUNERY (18)
49 328 995
1 108 552
241 RESIDENCE SAINTE CÉCILE
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
ORLÉANS (45)
3 013 887
1 107 912
242 POSTFORME
ÉQUIPEMENT DU FOYER
NOGENT-LE-ROI (28)
11 343 469
1 107 096
243 FOURNIER PÈRE ET FILS
AGRICULTURE
VERDIGNY (18)
9 902 246
1 105 272
244 MINOTERIE CANTIN
AGROALIMENTAIRE
REUILLY (36)
32 242 953
1 104 789
245 GSF AURIGA
SERVICES AUX ENTREPRISES
ST-AVERTIN (37)
38 874 761
1 103 827
246 BAURAL
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
CHAMPIGNY-EN-BEAUCE (41)
247 GELCO
ÉQUIPEMENT DU FOYER
TOURS (37)
248 ENTREPRISE LANDRÉ
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-JULIEN-SUR-CHER (41)
249 SETCARGO INTERNATIONAL
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
ORMES (45)
250 LABORATOIRE D'ANALYSE BIOLOGIQUE ET MÉDICALE MADELEINE
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
CHÂTEAUDUN (28)
28 La Lettre Valloire - Décembre 2008
3 641 951
1 103 781
37 371 546
1 103 407
5 614 255
1 101 644
67 366 369
1 099 285
3 679 859
1 096 217
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2007
EBIT 2007
251 DERET TRANSPORTEUR
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
SARAN (45)
17 666 040
1 092 138
252 SOLODIS
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
PERRUSSON (37)
40 744 040
1 091 802
253 COFRAMENAL
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHATEAUNEUF/THYMERAIS (28) 12 616 193
1 084 278
254 SCHRUB
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
BALLAN-MIRÉ (37)
9 461 719
1 078 777
255 ÉTABLISSEMENTS DEPUSSAY
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
TERMINIERS (28)
39 605 344
1 075 968
256 CENTRE LOIRE VÉHICULES INDUSTRIELS
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
BOURGES (18)
36 245 483
1 072 582
257 ZOLPAN CENTRE CHAMPAGNE
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
INGRÉ (45)
16 978 576
1 070 999
258 SERVAIS
AGROALIMENTAIRE
DROUÉ (41)
259 MAURY IMPRIMEUR
ÉDITION & IMPRIMERIE
MALESHERBES (45)
260 ANTEA
ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH.
261 OMNIUM BÂTIMENTS MODULAIRES 262 CREUZOT MICHEL
17 106 263
1 068 275
117 012 054
1 065 860
ORLÉANS (45)
51 610 993
1 060 595
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ORMES (45)
40 349 898
1 058 030
SERVICES AUX ENTREPRISES
GIEN (45)
6 549 591
1 057 975
263 CORNET
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
PITHIVIERS-LE-VIEIL (45)
29 191 278
1 057 497
264 SCIAGE DU BERRY
BOIS
MEZIÈRES-EN-BRENNE (36)
5 842 365
1 054 283
265 LARDIERGAZ
ÉNERGIE
ST-PIERRE-DES-CORPS (37)
5 192 185
1 048 939
266 GUAINVILLE INTERNATIONAL
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
GUAINVILLE (28)
15 115 933
1 043 768
267 SOMTP CENTRE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-PRYVÉ-ST-MESMIN (45)
39 678 320
1 043 528
268 MARIE-LAURE PROMO ACTION
PUBLICITÉ
THIRON-GARDAIS (28)
6 853 951
1 040 099
269 SIRAGA
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
BUZANCAIS (36)
270 LOISEAU ANDRÉ
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37)
271 SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE TRANSFORMATION DES MÉTAUX
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
ST-BENOIT-DU-SAULT (36)
272 VOSS DISTRIBUTION
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
VERNOUILLET (28)
10 889 287
1 030 881
273 MAGRI
BOIS
THIGNONVILLE (45)
21 091 215
1 026 802
274 SOCIÉTÉ MONTARGOISE D'ÉLECTRICITÉ
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
AMILLY (45)
17 466 544
1 024 023
275 INTERSPORT
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
ST-CYR-SUR-LOIRE (37)
57 084 281
1 022 978
276 MATÉRIAUX RÉUNIS
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE (45)
31 427 130
1 022 669
27 931 610
1 039 391
5 746 673
1 034 689
29 862 879
1 031 327
277 PLOMBELEC
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
MEUNG-SUR-LOIRE (45)
14 600 498
1 019 798
278 DATACARD GLR
ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH.
SEMOY (45)
19 376 778
1 016 180
279 CHIMIE MACHINES SERVICES HIGH TECH
SERVICES COLLECTIFS
LUIGNY (28)
7 353 099
1 008 416
280 GALLIER
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45)
19 330 757
1 004 668
281 ABITAL CONSTRUCTION
ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH.
TOURS (37)
6 388 502
1 004 458
282 CONSTRUCTION IDÉALE DEMEURE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
TOURS (37)
11 988 260
1 004 230
283 GRANDS GARAGES DE TOURAINE
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
ST-CYR-SUR-LOIRE (37)
96 811 201
1 002 660
284 SOCIÉTÉ DÉCOUPAGE INDUSTRIEL DE PRÉCISION
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
FERRIÈRES-EN-GÂTINAIS (45)
4 440 822
999 674 996 290
285 BÂTIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS DE L'ORLÉANAIS/BTPO
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ORLÉANS (45)
18 746 019
286 TRANSPORTS LUCIEN ROBINET
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
SARAN (45)
19 549 287
996 059
287 MONIN
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
NOGENT-LE-ROTROU (28)
13 637 748
994 124
288 SOCIÉTÉ D'ÉTUDES ET DE FABRICATION DE RESSORTS ET DERIVÉS
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
NOGENT-LE-ROTROU (28)
6 671 595
993 726
289 SLBO
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
ST-DOULCHARD (18)
25 635 574
989 926
290 PHENIX MÉTAL INDUSTRIE
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
NAZELLES-NÉGRON (37)
17 624 535
985 247
291 SAGET
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
COULLONS (45)
2 652 099
985 220
292 HOUDARD
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
LUCÉ (28)
22 364 185
982 900
293 CIBER
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
BLOIS (41)
2 618 290
979 209
294 SERVIT
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
TOURS (37)
19 306 429
974 948
295 GOURNAY DISTRIBUTION
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
VERNOUILLET (28)
45 880 268
974 192
10 520 615
972 721
2 933 729
969 293
296 PGS CENTRE
BIENS DE CONSOMMATION
COLTAINVILLE (28)
297 CHENON
SERVICES COLLECTIFS
MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37)
298 SOCIÉTÉ NOUVELLE PILLIVUYT
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
MEHUN-SUR-YÈVRE (18)
19 897 169
968 088
299 BAUDIN CHÂTEAUNEUF
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 161 044 020
967 478
300 FINANCIÈRE DOURS
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
CHARTRES (28)
965 064
30 La Lettre Valloire - Décembre 2008
3 214 366
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
301 BOWDEN
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
BOYNES (45)
302 SELARL TONNELLERIE VALLÉE DE L'EURE
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
CHARTRES (28)
CA 2007
EBIT 2007
25 101 461
961 119
5 898 428
959 678
303 SEYEC
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
ST-MAUR (36)
17 387 425
959 391
304 BELLEVUE DISTRIBUTION
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
ST-MAUR (36)
48 345 700
959 013
305 LABORATOIRES D'ANALYSES MÉDICALES PORSIN VACHER WEBER
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
BOURGES (18)
3 190 345
956 805
306 COMPTOIR FORESTIER
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
CHALETTE-SUR-LOING (45)
17 248 914
955 211
307 COOPÉRATIVE MARTIN
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
LUÇAY-LE-MÂLE (36)
12 750 226
953 902
308 CROIXMARIE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-JEAN-DE-BRAYE (45)
8 615 053
949 211
309 NEW HOUSES
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ORBIGNY (37)
2 991 479
944 761
310 ILA
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
ST-JEAN-DE-BRAYE (45)
2 489 814
939 602
311 CEG
PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS
COULLONS (45)
8 917 810
937 111
312 LA MONTGOLFIÈRE
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
AMBOISE (37)
53 026 160
926 549
313 AMYCEL
AGRICULTURE
VENDÔME (41)
5 940 432
925 011
314 LEPEIL
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
AMILLY (45)
315 RECAM SONOFADEX
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
NOUAN-LE-FUZELIER (41)
316 CHALLENGER FINANCES
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
317 SCAC AUTOMOBILES
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
318 SORADIS
2 561 050
922 663
97 137 604
920 706
CHARTRES (28)
9 392 330
917 410
BOURGES (18)
61 129 125
916 174
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
CHINON (37)
34 272 145
913 370
319 LABORATOIRE DE BIOLOGIE MÉDICALE GEORGE SAND
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
LA CHÂTRE (36)
4 704 453
912 331
320 JEAN ROGGIANI
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHALETTE-SUR-LOING (45)
6 473 758
911 938
321 ÉCLAIRAGES ROGER PRADIER
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-MAUR (36)
6 197 503
911 139
322 EUROFEU
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
SENONCHES (28)
323 CENTRE D'HÉMODIALYSE DE L'ARCHETTE
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
OLIVET (45)
21 273 119
905 941
4 457 207
904 658
324 MAISON DE RETRAITE CLAUDE DE FRANCE
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
CHAILLES (41)
3 523 028
904 491
325 WARSEMANN AUTOMOBILES
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
BRACIEUX (41)
34 263 163
900 579
326 FUSA DRIVE
RESTAURATION & HÉBERGEMENT
TOURS (37)
5 476 261
898 413
327 ESTEVE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
RIANS (18)
11 783 803
898 360
328 SOLS ET FONDATIONS
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
AMILLY (45)
10 658 708
897 438
329 SACCAP
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
BLOIS (41)
14 965 080
896 584
330 PAVÉS DE RUE
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
LUISANT (28)
6 385 257
895 821
331 VIOUX DUBOIS
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
LE POINÇONNET (36)
17 159 320
895 254
332 LESTRA
TEXTILE & HABILLEMENT
NAZELLES-NÉGRON (37)
29 471 319
891 552
333 PINXYL
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37)
5 652 128
889 135
334 CENTRE FINANCEMENTS
SERVICES FINANCIERS
DREUX (28)
6 017 943
888 524
335 ENTREPRISE BENOIST
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
TOURS (37)
14 267 861
886 286
336 NÉGOTOURS
AGROALIMENTAIRE
TOURS (37)
10 351 504
879 959
337 CENTRE ÉLECTRIQUE ENTREPRISE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-AMAND-MONTROND (18)
13 729 491
878 930
338 BIOSYNTHÈSE
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
FLEURY-LÈS-AUBRAIS (45)
3 789 489
878 621
339 SOCIÉTÉ NOUVELLE ÉLECTRO FLUIDES
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-DOULCHARD (18)
9 296 398
878 446
340 DS SMITH CHOUANARD
EMBALLAGES
COULLONS (45)
13 505 197
876 560
341 CENTRE DE NÉPHROLOGIE DE CHÂTEAUROUX
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
CHÂTEAUROUX (36)
5 449 450
872 501
342 GILBERT AUTRET ARCHITECTURE
ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH.
ORLÉANS (45)
2 173 687
870 720
343 CARRIÈRES DU BOISCHAUT
ÉNERGIE
CHÂTEAUMEILLANT (18)
3 903 050
868 002
344 PRODIA
SERVICES COLLECTIFS
FLEURY-LÈS-AUBRAIS (45)
23 719 720
867 528
345 ENTREPRISE GÉNÉRALE BÂTIMENT
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
TOURS (37)
12 419 573
866 731
346 CERALLIANCE
AGROALIMENTAIRE
LEVROUX (36)
56 738 821
864 994
347 NASSE ET MARCHAND TRANSFERT
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45)
6 127 162
863 432
348 ENTREPRISE ASSELINE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
GIEN (45)
7 756 273
862 505
349 ISI ELEC
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-DENIS-DE-L’HÔTEL (45)
5 083 180
860 423
350 SODIM
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
FLEURY-LÈS-AUBRAIS (45)
6 272 881
859 165
32 La Lettre Valloire - Décembre 2008
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2007
351 ATN INDUSTRIE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
OLIVET (45)
352 DMA ARMATURES
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
ST-GEORGES-SUR-EURE (28)
EBIT 2007
8 880 628
856 544
11 733 147
849 032
353 BCI
SERVICES AUX ENTREPRISES
BOURGES (18)
4 501 106
847 484
354 CLINIQUE ST-FRANCOIS
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
MAINVILLIERS (28)
16 206 683
844 211
355 GIRAULT
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
BALLAN-MIRÉ (37)
6 163 784
842 494
356 ÉTABLISSEMENTS CHARBONNIER
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
ROMORANTIN-LANTHENAY (41)
357 LIMPA NETTOYAGE
SERVICES AUX ENTREPRISES
ORLÉANS (45)
358 ÉTABLISSEMENTS MALARD
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-DENIS-EN-VAL (45)
359 BEG INGÉNIERIE
ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH.
ORLÉANS (45)
360 BERRY RADIATEURS
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
ST-DOULCHARD (18)
361 AMPLITUDE AUTOMOBILES
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37)
362 SOCIÉTÉ FRANCAISE DES GALERIES CD
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
TOURS (37)
363 RIOLAND MAROQUINIERS
TEXTILE & HABILLEMENT
VICQ-SUR-NAHON (36)
364 SAVIB 18
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
BOURGES (18)
365 OPTIPHARM
PHARMACIE
CHÂTEAUROUX (36)
366 CENTRE DIAGNOSTIQUE DES MALADIES DU SEIN
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
TOURS (37)
4 583 023
818 394
367 EMKA FRANCE
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
BOURRÉ (41)
14 893 048
817 174
368 INTER MANUTENTION SYSTÈME
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
BONNEVAL (28)
3 878 011
816 253
369 CHIMIREC PPM
CHIMIE
LA ROCHE-CLERMAULT (37)
6 208 278
816 174
370 FRANCE CONTREPLAQUÉ
MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
LA VILLE-AUX-DAMES (37)
10 593 760
811 447
371 SCC MARTIN AUBAILLY ALLEZY ET ASSOCIÉS
SERVICES AUX ENTREPRISES
ORLÉANS (45)
2 450 814
811 445
372 CITYA IMMOBILIER/SGTI
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
TOURS (37)
4 221 185
810 965
373 AUTO.21
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
LUISANT (28)
41 602 147
808 632
7 275 219
839 218
27 462 115
836 317
7 267 081
834 020
58 844 973
833 377
9 754 937
831 911
26 420 243
831 401
9 411 517
829 421
6 427 885
823 235
26 734 517
823 202
6 381 570
820 124
374 XAINTRAILLES
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
POILLY-LEZ-GIEN (45)
10 371 881
807 340
375 SUPERTAPE FRANCE
PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS
PIERRES (28)
15 983 088
807 186
La Lettre Valloire - Décembre 2008 33
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
376 BUSSIERE
ÉDITION & IMPRIMERIE
ST-AMAND-MONTROND (18)
22 502 436
806 304
377 APPROVISIONNEMENT DE MATIÈRES PREMIÈRES POUR L'INDUS/AMI
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
TAUXIGNY (37)
15 337 496
804 190
4 712 177
802 305
378 LES SABLIÈRES DU THIEULIN
ÉNERGIE
LE THIEULIN (28)
379 LE CHAMEAU
TEXTILE & HABILLEMENT
DUN-SUR-AURON (18)
380 ÉTABLISSEMENTS MARQUES PA
PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS
381 SOCIÉTÉ GIENNOISE DE CHAUDRONNERIE 382 CLINIQUE DES GRAINETIÈRES 383 BILLY VALENCAY DISTRIBUTION
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
384 IMMOBILIÈRE LA PIERRE MEULIÈRE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
385 VISHAY MEASUREMENTS GROUP
CA 2007
EBIT 2007
24 929 025
797 495
DROUÉ (41)
4 799 258
795 877
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
GIEN (45)
8 370 578
790 223
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
ST-AMAND-MONTROND (18)
8 055 436
789 714
VALENCAY (36)
15 055 103
786 261
ORLÉANS (45)
5 626 530
783 953
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
CHARTRES (28)
6 688 297
781 165
386 DEMEURES TERRE ET TRADITION
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
BAULE (45)
9 638 400
779 519
387 PERADON
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-FLORENT-SUR-CHER (18)
6 512 321
779 460
388 CARUELLE NICOLAS
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-DENIS-DE-L’HÔTEL (45)
17 616 863
778 269
389 TRAVAUX PUBLICS DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
LUISANT (28)
4 023 486
773 354
390 CENTRE DE BIOLOGIE MÉDICALE & DE PATHO DE LA RUE GEORGES
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
CHARTRES (28)
5 302 556
773 147
391 THERMIE SOLOGNE 37
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-PATERNE-RACAN (37)
9 360 400
770 928
392 CENTRE VÉHICULES INDUSTRIELS
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37)
21 556 676
768 252
393 JOSKIN BOURGES
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
LE SUBDRAY (18)
12 564 175
765 510
394 LIGEA
AGROALIMENTAIRE
LA CHAUSSÉE-ST-VICTOR (41)
173 742 576
765 281
395 ROBUST
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
CHARTRES (28)
4 516 480
765 122
396 CRAM
RESTAURATION & HÉBERGEMENT
CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37)
3 720 728
763 891
397 CHAMPADIS
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
BONNY-SUR-LOIRE (45)
26 101 118
761 069
398 LA BOUTIQUE À IDÉES
BIENS DE CONSOMMATION
SARAN (45)
5 111 547
760 118
399 ARTENAY SEVENDAY
AGROALIMENTAIRE
ARTENAY (45)
52 694 482
759 664
400 SELARL IMAGERIE MÉDICALE DU GÂTINAIS
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
MONTARGIS (45)
4 251 577
757 204
401 AGRI-BEAUCE
AGROALIMENTAIRE
BONNEVAL (28)
6 231 291
754 284
402 LYOVEL SEMA
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
ORMES (45)
10 788 721
749 761
403 ARDECO MAITRE D'ŒUVRE ARCHITECTURE
ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH.
ST-AVERTIN (37)
2 192 418
749 471
404 BOIREAU
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
VIERZON (18)
6 398 894
748 766
405 ECHIVARD
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
TOURY (28)
406 CORNET
AGROALIMENTAIRE
ORGÈRES-EN-BEAUCE (28)
9 469 120
748 763
57 912 789
748 516
407 SELARL BIORLAB
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
ORLÉANS (45)
4 997 403
747 911
408 NYPRO FRANCE
PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS
FONTENAY-SUR-EURE (28)
15 742 744
747 695
409 BOUCHARDIS
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
L’ÎLE-BOUCHARD (37)
24 731 305
747 179
410 MALPE
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
LOUANS (37)
3 167 367
745 221
411 TP BAT
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE (45)
7 867 008
742 036
412 REGROUPEMENT ET DIFFUSION DE ST LUBIN
SERVICES AUX ENTREPRISES
ST-LUBIN-DE-LA-HAYE (28)
16 302 154
742 029
413 ÉTABLISSEMENTS DANIEL PIQUET
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
BLOIS (41)
6 313 591
741 179
414 LABO D'ANALYSES BIOLOGIQUES ET MÉDICALES LAMOTTE VOISIN
ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES
BLOIS (41)
3 922 279
740 672
415 FRASEM
AGROALIMENTAIRE
LUTZ-EN-DUNOIS (28)
416 VERANDALUX
BIENS DE CONSOMMATION
GIEN (45)
417 EXEAU TP
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
418 LES EDITIONS INFORMATIQUES COMPTABLES 419 CXR ANDERSON JACOBSON
7 045 359
739 576
15 460 171
736 337
BOUZY-LA-FORÊT (45)
6 286 548
731 146
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
ST-OUEN (41)
4 046 533
731 089
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
ABONDANT (28)
7 066 048
730 179
420 MAISONS ERICLOR
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37)
13 056 098
725 538
421 ÉTABLISSEMENTS PIERRE ROBERT ET CIE
BOIS
ARDENTES (36)
19 079 874
722 682
422 ATELIER POLY MECA
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
COULLONS (45)
4 360 651
720 864
423 CITROEN ORLÉANS
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
OLIVET (45)
58 417 379
718 668
424 CERIFAT
SERVICES AUX ENTREPRISES
ORLÉANS (45)
4 224 528
718 413
425 SERCPI
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-DOULCHARD (18)
7 177 011
713 990
34 La Lettre Valloire - Décembre 2008
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2007
EBIT 2007
426 WASHTEC
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-JEAN-DE-BRAYE (45)
427 BATIVALOIRE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37)
42 080 651
711 607
5 012 983
710 200
428 FILTERSUN
TEXTILE & HABILLEMENT
LA LOUPE (28)
9 884 468
710 166
429 BINEAU AGRI SERVICE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
FLEURY-LÈS-AUBRAIS (45)
14 478 646
709 899
430 A Z TOURAINE
AGROALIMENTAIRE
PARÇAY-MESLAY (37)
29 804 596
708 001
431 VERTUMNE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
GALLARDON (28)
22 495 401
707 020
432 DARDONVILLE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
VILLEMANDEUR (45)
5 865 498
705 691
433 SECO TOOLS REAMING
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
BOURGES (18)
6 803 180
704 876
434 GOLDY'S
SERVICES AUX ENTREPRISES
BOURGES (18)
2 609 592
704 300
435 SUPLISSON
AGROALIMENTAIRE
COULLONS (45)
11 408 957
704 251
436 CPLH
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
SARAN (45)
3 801 037
703 986
437 TRELLEBORG DYNAFLEX
PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS
SANCHEVILLE (28)
3 794 245
700 544
438 THOREAU
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-OUEN (41)
10 789 261
697 452
439 TRANSMANUCENTRE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
INGRÉ (45)
2 748 232
696 978
440 ÉTABLISSEMENTS MOREAU
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
BOURGUEIL (37)
9 293 508
695 180
441 JLC 45
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-CYR-EN-VAL (45)
17 906 488
694 602
442 ATELIERS ÉLECTRIQUES ET MÉTALLURGIQUES DU LOIRET/AEML
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
MEUNG-SUR-LOIRE (45)
16 906 951
691 815
443 PROLUDIC
BIENS DE CONSOMMATION
VOUVRAY (37)
21 679 749
691 471
444 ÉTABLISSEMENTS LEBRUN
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
BEAUNE-LA-ROLANDE (45)
5 108 692
690 002
445 JAILLAIS
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
CHINON (37)
2 288 702
689 841
446 BOUTIQUES ARCHE
BIENS DE CONSOMMATION
CHÂTEAU-RENAULT (37)
7 317 411
688 346
447 GEST MAG
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
ST-GERMAIN-DU-PUY (18)
5 056 301
688 210
448 T.D.C SARL
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45)
4 841 329
687 926
449 SA D'ARCHITECTE GÉRARD CARATY BRUNO POUPART LAFARGE
ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH.
TOURS (37)
2 730 378
687 059
450 SERVICE APRÈS VENTE NATIONAL
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
LUCÉ (28)
6 853 601
686 878
La Lettre Valloire - Décembre 2008 35
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2007
EBIT 2007
451 ENTREPRISE DE TRAVAUX PUBLICS GÉNÉRAUX/ETPG
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
452 CAVE DES PRODUCTEURS DES GRANDS VINS
VINS & SPIRITUEUX
BARJOUVILLE (28)
3 294 123
686 702
VOUVRAY (37)
6 748 236
685 477
453 AZUR TRENTE SEPT
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
PARÇAY-MESLAY (37)
20 181 464
680 901
454 CHARPENTE MENUISERIE LEUILLET
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
LA CHÂTRE (36)
7 902 126
678 952
455 CENTRE D'ÉTUDES BIOLOGIQUES ET PHARMACEUTIQUES
SERVICES COLLECTIFS
FONDETTES (37)
4 221 957
678 111
456 ENTREPRISE GÉNÉRALE DE CONSTRUCTION RÉNOVATION LAIRE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-AIGNAN-SUR-CHER (41)
15 818 481
673 175
457 BLV ALFA PAP
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
CLEVILLIERS (28)
3 702 562
670 592
458 ONEX CONSTRUCTEUR
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
JOUÉ-LÈS-TOURS (37)
6 677 961
669 500
459 SAINT LAZARE
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
CHINON (37)
16 945 423
669 311
460 CHARTRES PL LECHEVALIER DOURS
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
CHARTRES (28)
21 937 365
665 685
461 SMBL
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ORLÉANS (45)
4 946 196
663 620
462 DELIRES
RESTAURATION & HÉBERGEMENT
TOURS (37)
4 066 176
656 761
463 COMPAGNIE DES AUTOCARS DE TOURAINE
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
TOURS (37)
8 932 245
656 196
464 FM NORD
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
MARBOUÉ (28)
6 907 572
655 719
465 MERLIN TP ENVIRONNEMENT
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
PANNES (45)
6 252 490
654 392
466 CHESNEAU AGRITECH
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
MER (41)
21 070 814
653 837
467 PHYTO SERVICE
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
MAVES (41)
39 256 941
650 849
468 AVREDIS
DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE
ST-LUBIN-DES-JONCHERETS (28) 48 043 947
650 643
469 JALOUNEIX ET ASSOCIÉS
SERVICES FINANCIERS
ORLÉANS (45)
2 677 979
649 860
470 GENTY ET BRUNEL
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-GERMAIN-DU-PUY (18)
2 945 613
649 056
471 BERNIER ORLÉANS
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
FLEURY-LÈS-AUBRAIS (45)
77 725 530
647 966
472 ARCADES
ÉQUIPEMENT DU FOYER
VENDŒUVRES (36)
19 444 162
645 835
473 AGENCE TOURANGELLE D'ENQUÊTES ET DE RECHERCHES/ATER
SERVICES AUX ENTREPRISES
SORIGNY (37)
7 594 950
645 271
474 MECACHROME FRANCE
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
TOURS (37)
4 780 477
644 294
475 MAÇONNERIE DANIEL BERNEUX
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
NAZELLES-NÉGRON (37)
5 154 608
642 194
476 TERNOIS
ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH.
CHARTRES (28)
43 842 295
641 792
477 CADOR DORAC
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
TOURS (37)
2 772 749
639 993
478 LOIRET TRUCKS ÉTABLISSEMENTS DOURS
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
SARAN (45)
22 417 806
638 447
479 TECHNI-MURS
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
ST-MAUR (36)
5 687 594
638 146
480 BRISARD NOGUES VAL DE LOIRE
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
ST-DENIS-LES-PONTS (28)
9 938 317
637 410
481 BOUGAULT
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
ST-FLORENT-SUR-CHER (18)
2 946 206
636 912
482 EPMO
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
LA CHAUSSÉE-ST-VICTOR (41)
483 AXXIA
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
ST-DOULCHARD (18)
484 SDH FERROVIAIRE
AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE
ST-DENIS-DE-L’HÔTEL (45)
8 238 748
633 541
23 787 625
633 022
8 948 395
632 296
485 SOCIÉTÉ D'EXPLOITATION DES TRAITEMENTS DE SURFACE/SETS
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
CHABRIS (36)
8 313 143
632 092
486 LHOTELLIER R2A
PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS
CONTRES (41)
4 780 764
632 064
487 OXYGÈNE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
TOURS (37)
4 794 155
629 941
488 FICHOT HYGIÈNE
ÉQUIPEMENT DU FOYER
MAINVILLIERS (28)
8 783 165
628 136
489 ODYSUR PAPIN SERVICES
TRANSPORTS & LOGISTIQUE
BOURGES (18)
3 656 493
628 069
490 DYADEM
ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE
PARÇAY-MESLAY (37)
37 074 675
627 508
491 JAVAUX
PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS
MAINTENON (28)
5 863 059
624 087
492 APPAOO
MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX
MÉNARS (41)
5 865 055
622 982
493 SOCIÉTÉ D'ÉTUDE COMMERCIALE MÉCANIQUE ET PLASTIQUE
PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS
SAVONNIÈRES (37)
5 088 046
622 236
494 BLANVILLAIN
BOIS
MONT-PRÈS-CHAMBORD (41)
13 178 533
616 920
495 AFFINITY LA CHAPELLE
AGROALIMENTAIRE
LA CHAPELLE-VENDÔMOISE (41) 38 253 421
615 480
496 KLEBER MALÉCOT
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
NEUVILLE-AUX-BOIS (45)
35 712 458
614 563
497 SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE AMÉNAGEMENT FONCIER/SAFIM
SERVICES AUX ENTREPRISES
ORLÉANS (45)
5 798 589
611 669
498 ALDIS CENTRE
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS
VELLES (36)
32 648 130
611 660
499 CLYDE
BIENS DE CONSOMMATION
CHÂTEAUROUX (36)
8 080 464
611 520
500 ÉTABLISSEMENTS VITAGRI
MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS
CRÉZANCY-EN-SANCERRE (18)
12 602 773
611 344
36 La Lettre Valloire - Décembre 2008
Entreprises
Financement
Les banques prêtent toujours
aux entreprises
La bourrasque financière n’a pas bouleversé les règles de l’octroi des crédits aux entreprises, en dépit de quelques incidents. Les affaires locales saines devraient toujours avoir accès aux liquidités en cas de besoin.
«L
es banquiers ont gardé la tête froide ». Selon Catherine Kraft-Le Marec, présidente de Centre Capital Développement (CCD), la grave crise boursière et financière qui a fait trembler l’establishment bancaire et fait craindre un risque systémique de raréfaction du crédit, n’a pas entraîné de changement majeur de la part des banques régionales. Certes, des entreprises ou des particuliers en passe de réaliser une opération immobilière ont pu connaître quelques sueurs froides tout au long de cet « octobre noir », « mais, globalement, le financement de l’économie locale n’a pas été corrompu en dépit d’une tension évidente sur les liquidités disponibles » affirme ce responsable d’une banque mutualiste. En inaugurant début novembre la cellule de veille tourangelle du comité de suivi chargé de suivre l’application du dispositif gouvernemental anticrise, Hervé Novelli, le secrétaire d’Etat en charge du Commerce, de l’Artisanat et des PME, a également tenu un discours rassurant. « A priori, les consulaires ne nous ont pas fait part d’une situation dramatique sur le front de l’accès au financement. Ainsi, la Chambre de Métiers de Touraine n’a reçu qu’une cinquantaine d’appels d’entrepreneurs ou d’artisans. Et, dans la majorité des cas, il s’agissait davantage de demandes d’information que d’appels au secours » a-t-il déclaré à la presse. Didier Le Fal, directeur crédits et finances de la Banque Populaire Val de France (BPVdF), affiche aussi une grande sérénité : « A la fin octobre, les encours de prêts engagés depuis le début de l’année s’élevaient à environ 700 M€, soit une progression de 12 %. Nous devrions terminer l’année à un milliard, ce qui n’est pas tout à fait compatible avec un supposé climat de credit crunch ». Dans un bel ensemble, 38 La Lettre Valloire - Décembre 2008
“ LES BANQUES ET LES POUVOIRS PUBLICS DOIVENT ÉVITER DE SUSCITER DES EFFETS D’AUBAINE !
le sommes pas devenus après. Nous n’avons pas touché à nos critères d’engagement » assure Michel Roux, directeur du développement de la
Didier Le Fal et Michel Roux (Banque Populaire Val de France).
“
les banquiers affirment ne pas avoir fondamentalement modifié leur comportement. Tout juste certains avouent « redoubler de prudence sur certains dossiers un peu limite… ». « En ce qui nous concerne, nous n’étions pas des adeptes des montages byzantins avant la crise… Nous ne
BPVdF. Certes, convient son confrère Didier Le Fal, « nos équipes ne financent que 70 % de la valeur du bien dans le cadre d’une opération immobilière faisant appel à un prêt relais. Par ailleurs, nous passons notre chemin lorsqu’il s’agit de financer des LBO (Leverage Buy Out) secondaire ou tertiaire, ou la plus grande part d’une acquisition via un emprunt in fine. On peut taxer ces principes de conservateurs… mais c’était également le cas avant la crise ». Pour le responsable des engagements de la BPVdF, « aucune catégorie d’opération, y compris celles mettant en jeu des mécanismes d’effet de levier (LBO), ne sont a priori exclues ». Simplement, certaines d’entre elles – c’est notamment le cas des LBO – sont devenues rarissimes « et pas du fait des banquiers ». Un récent sondage commandé par la CCI de Touraine et réalisé auprès d’un La Lettre Valloire - Décembre 2008 39
Entreprises
Financement
échantillon de 200 dirigeants confirme que le maelström financier n’a pas modifié en profondeur les relations entre banques et entreprises. Seulement 3 % considèrent qu’il y a eu « dégradation ». Pour 80 % des sondés, ces relations « n’ont pas changé ». Plus significatif : 75 % des chefs d’entreprise affirment avoir réussi à financer un projet de développement (41 % « facilement », 34 % « difficilement »). Seulement 9 % estiment « que leurs facilités de caisse ont été modifiées ». Le robinet des banques n’aurait donc jamais été coupé, contrairement à ce qu’a prétendu le tam-tam médiatique ? Et les 300 plaintes d’entreprises déposées sur le plan national à la fin octobre auprès du médiateur du crédit René Ricol relèveraient de la mystification ? « Il faut bien faire attention, maugrée un banquier de la place, une minorité d’entreprises pensent qu’elles peuvent profiter de la situation pour obtenir des financements qu’elles n’auraient jamais eu
40 La Lettre Valloire - Décembre 2008
l’idée de solliciter avant la bourrasque financière. Les banques et les pouvoirs publics doivent éviter de susciter des effets d’aubaine ! ». C’est, en effet, toute la difficulté de la mise en œuvre par le gouvernement de l’appui au financement de l’activité. « Les comités de suivi n’ont pas pour mission de forcer la main des banques, a d’ailleurs prévenu Hervé Novelli. Elles seules ont la légitimité et l’expertise pour accorder les crédits au regard de l’analyse des projets et des conditions d’exploitation des entreprises qui sont leurs clients.» La même circonspection devrait prévaloir dans la mise en œuvre de certaines dispositions exceptionnelles visant à venir en aide aux entreprises. Il en est ainsi du fonds de retournement 100 % privé, abondé à hauteur de 12,5 M€ par la Caisse des Dépôts et Consignations, la Banque Populaire Val de France et la Caisse d’Epargne Loire-Centre, dont le pilotage a été confié à Centre Capital Développement. « Ce fonds, qui a d’ailleurs
été créé avant la crise de cet automne, a pour objectif d’intervenir au capital – dans le cadre de tickets variant entre 500 000 € et 1,2 M€ – d’entreprises saines rencontrant un problème conjoncturel de trésorerie » explique Catherine Kraft-Le Marec. Typiquement, les entreprises retenues seront celles confrontées à un impayé majeur ou bien à la nécessité d’investir rapidement dans de nouveaux équipements pour faire face à un saut technologique. En revanche, ces disponibilités ne seront pas affectées à des plans de sauvetage ou de redressement d’entreprises enlisées dans des difficultés structurelles chroniques. « Ce n’est pas notre métier » lâche la présidente de CCD. « Il n’y a, en fait, rien de nouveau sous le soleil, juge Michel Roux, notre activité de production de crédits est avant tout déterminée par le niveau d’activité et l’état des carnets de commandes de nos clients ». Et là, c’est évidemment une autre histoire… Jean-Christophe Savattier
Entreprises
Artisanat
Pensez
Jacques Toubon et Hervé Novelli lors du Congrès de Tours (30 et 31 octobre).
aux petits d’abord E
Les petites entreprises européennes, au premier rang desquelles celles de l’artisanat, sont décidées à peser de tout leur poids auprès de Bruxelles pour que leurs spécificités soient bien comprises et respectées. Un chantier dont se sont emparées les chambres de métiers, bien décidées à affirmer leur rôle à la fois auprès de Bruxelles… et de Paris, qui leur demande de réduire leur budget.
42 La Lettre Valloire - Décembre 2008
n ces temps de crise où Gulliver vacille, il est de bon ton de s’intéresser aux Lilliputiens que sont les petites entreprises, relativement épargnées par la bourrasque et toujours créatrices de richesses. Mais il est à craindre que ces bonnes résolutions soient oubliées sitôt les vaches grasses revenues. C’est dans ce contexte plutôt favorable à leur cause que les organisations représentatives de l’artisanat et des petites entreprises de l’Union européenne, réunies en congrès à Tours les 30 et 31 octobre dernier, ont lancé un appel en forme de supplique aux pouvoirs publics : « Pensez aux petits d’abord ». En France, les 920 000 entreprises artisanales correspondent à plus de 3 millions d’actifs générant 300 Mds€ de chiffre d’affaires : ces sept dernières années, elles ont créé 430 000 emplois salariés, soit 1 emploi créé en France sur 4. Et ce décompte n’intègre pas toutes celles qui n’entrent pas dans la définition de l’artisanat (voir le sujet ci-après sur les consultants d’entre-
!
prises). Les micro-entreprises sont en effet décidées à peser de tout leur poids pour que le Small Business Act, que la Commission européenne veut adapter à l’Union sur le modèle américain, ne soit pas une « simple déclaration politique supplémentaire ». L’Assemblée permanente des chambres de métiers (APCM), organisme qui fédère les 127 chambres de métiers locales françaises, demande que cinq principes soient inscrits dans la loi et systématiquement pris en
Jean-Pierre Freudenreich
compte (voir encadré ci-contre). Par ailleurs, les organisations européennes demandent la mise en place ou le renforcement de plusieurs dispositifs existants, comme celui de la Garantie PME, afin de faciliter l’accès des plus petites entreprises aux crédits. Autre cheval de bataille, enfourché cette fois par les chambres françaises de métiers et de l’artisanat (CMA), celui de la simplification des formalités à remplir par les entreprises au moment de leur création et à chaque étape de leur vie. « La formalité de création d’entreprise peut être désormais entièrement faite par internet sur une plate-forme dématérialisée, avec un appui à distance de la chambre, grâce à un progiciel informatique mutualisé » explique ainsi Jean-Pierre Freudenreich, secrétaire général de la CMA d’Indre-et-Loire, qui précise “qu’à ce jour, sur 2008, en moyenne 15 % des opérations d’immatriculation ont été faites de façon dématérialisée par celles qui
Les 5 principes du « Pensez aux petits d’abord ! » • Le principe de « sauvegarde » : une législation ne peut être adoptée si elle est contraire au développement des PME ou si elle risque de freiner leur compétitivité • Le principe de « proportionnalité » : la législation ne doit pas imposer des mesures inutiles aux PME et doit se limiter au strict nécessaire • Le principe du « une fois seulement » : les entreprises ne doivent pas être soumises plus d’une fois à des déclarations et procédures administratives redondantes • La réalisation d’analyses d’impact systématiques, destinées à mesurer les effets économiques et sociaux des mesures réglementaires sur les PME, dans leur diversité • L’appui aux réseaux d’organisations intermédiaires jouant le rôle de guichets uniques des entreprises
ont ouvert ce service. » C’est sur ces expériences que se fondent les CMA pour revendiquer le rôle de guichet unique pour les artisans, en application du Small Business Act européen. Elles sont même prêtes à aller plus loin et à assumer la fonction de centre de ressources pour les chefs d’entreprises artisanales, afin d’assurer une partie « du rôle que jouent les services fonctionnels d’un grand groupe » souligne Jean-Pierre Freudenreich.
Au moment où se joue l’avenir des chambres consulaires, auxquelles la RGPP (Révision générale des politiques publiques) enjoint de faire des économies drastiques d’ici à 2011, cette affirmation de soi n’était certes pas anodine de la part des représentants du monde artisanal. Présent au congrès, Hervé Novelli, le secrétaire d’Etat en charge des PME, a bien reçu le message. FXB
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La Lettre Valloire - Décembre 2008 43
Les consultants veulent Les consultants d’entreprises de la région Centre se structurent dans une fédération régionale, « Réflexe Conseil en région Centre », qui a pour ambition de proposer aux donneurs d’ordre une véritable cartographie des compétences locales.
44 La Lettre Valloire - Décembre 2008
L
es consultants d’entreprise de la région Centre veulent être mieux reconnus de leurs donneurs d’ordre. Ces professionnels, souvent indépendants, qui exercent des métiers très différents – du conseil en informatique, en organisation de la production, en passant par les ressources humaines et le marketing – « mettent en œuvre des prestations de grande qualité, ô combien utiles par ces temps de crise » juge Christophe Provost, gérant de l’agence conseil en marketing et communication chartraine Green & White. « Mais les entreprises peinent parfois à les solliciter par méconnaissance » pour-
suit-il. Ce problème dépasse d’ailleurs le cadre régional puisque, dit-il, les entreprises anglo-saxonnes feraient cinq fois plus appel à des consultants que les entreprises françaises. A l’initiative de plusieurs associations départementales regroupées au sein de l’Association Centre-Loire Consultants (ACLC), les conseillers de l’entreprise réagissent. Ils viennent de se fédérer dans une structure baptisée « Réflexe Conseil en région Centre » qui regroupe une centaine de membres. Dotée d’un site Internet www.reflexe-conseil-centre.org, elle « propose aux entreprises une véritable cartographie régionale des
être davantage reconnus compétences » explique Christophe Provost, qui préside « Réflexe Conseil » en Eure-et-Loir. Attention ! Il ne s’agit pas d’inventaire ouvert à tous les vents : les consultants, qui sont le plus souvent cooptés par leurs pairs, doivent respecter une charte qualité « et notamment s’engager à mettre en place des procédures collaboratives d’échange de bonnes pratiques avec les autres consultants ». L’association peut recueillir les avis des donneurs d’ordre sur les prestations de ses membres. Elle donne aussi toutes les informations sur les aides publiques qui permettent de financer le recours
à un conseil d’entreprise. Mais cette initiative ne se limite pas à la seule sphère des consultants et de leurs donneurs d’ordre. L’association se situe également dans une logique de développement économique, précise Christophe Provost. « Nous sommes persuadés que l’offre de nos différents métiers participe à l’attractivité des territoires.» Ainsi, les membres de l’Eure-et-Loir viennent de proposer à l’agglomération chartraine (Chartres Métropole) d’effectuer gratuitement une première prestation de deux heures au profit d’un entrepreneur ou d’un investisseur confronté à une problé-
matique spécifique et souhaitant s’installer ou se développer en Eureet-Loir. Une telle démarche pourrait naturellement être étendue aux autres départements. Réflexe Conseil en région Centre, qui est présidé par Cyrille Venturini, a aussi pour tâche de réunir sous une même bannière toutes les associations, y compris l’UCOREC (Union des consultants de la région Centre) qui avait été créée par d’anciens membres de la Fédération des consultants du Loiret. « Il ne nous reste plus qu’à solliciter l’apport de nos confrères du Berry » conclut Christophe JCS Provost.
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Entreprises
Industrie
Antartic
gros volumes
et petits prix
Antartic, filiale du groupe Intermarché, embouteille l’équivalent de 300 millions de litres à Saint-Martin d’Abbat, au sud-est d’Orléans. Les Mousquetaires sont des clients exigeants, adeptes de prix toujours plus serrés. Un engagement que l’industriel réussit à tenir.
A
12 kilomètres de distance, ils font le même métier : Antartic à Saint-Martind’Abbat, comme la Laiterie de SaintDenis-de-l’Hôtel dans la commune éponyme (lire, à ce propos, le sujet de la précédente édition de notre magazine), conditionne des boissons non alcoolisées (jus de fruits, sodas, sirops et eau, avec le lait en plus pour l’usine de la famille Vasseneix). Mais ces deux voisins sont plus confrères que concurrents puisque le premier nommé conditionne des produits presque exclusivement pour sa maison mère, le groupe Intermarché : « Nous travaillons à 96 % pour les quelque 2 000 enseignes du groupe, explique Manuel Machado, le directeur du site. Mais 4 % de nos volumes ont désormais d’autres débouchés, notamment pour la restauration hors foyer. Nous avons l’objectif de ven-
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dre 20 % de notre production en dehors d’Intermarché ». Installée dans sur 45 000 m2 couverts, l’unité de Saint-Martin-d’Abbat fait fonctionner 13 lignes d’embouteillage et un parc total de 1 200 machines. Les 240 salariés conditionnent chaque année l’équivalent de 300 millions de litres de boisson – à 42 % de l’eau de source, 30 % des jus de fruits, le solde se partageant entre les softs (dont les sodas) et les sirops – dans quatre types de contenants (PET et briques carton, en plein essor, bidons en métal et verre, ce dernier tendant à être remplacé). Une moyenne de 1 500 palettes est produite quotidiennement par l’usine, mais en pleine saison la cadence peut atteindre 3 000 palettes par jour. Les bouteilles palettisées sont stockées dans un entrepôt entièrement automatisé de grande hauteur d’une capacité de 22 400 palettes. Un volume impressionnant qui ne représente pourtant que 8 jours de vente en plein été. Pour respecter le cahier des charges de son principal client, Antartic doit optimiser en permanence sa production. Les Mousquetaires veulent acheter les boissons étiquetées à leurs marques de distributeurs (MDD) 20 à 25 % moins cher afin de répercuter la différence aux consommateurs. Du côté de l’industriel, tout est bon pour abaisser le prix de revient : des emballages plus légers,
une organisation du travail impeccable qui permet de gagner en rentabilité, point après point. « C’est pour saturer notre outil de production et amortir nos charges fixes que nous cherchons des clients hors des 2 000 enseignes du groupe » justifie Manuel Machado. L’avenir passera par la construction sur le site de Saint-Martin-d’Abbat d’une nouvelle unité entièrement dédiée à l’embouteillage d’eau. L’usine, qui puise ses besoins dans 5 forages de la nappe de Beauce, gigantesque citerne s’étendant sur près de 10 000 km2, a réservé à cet effet un terrain à proximité de la voie ferrée. Mais la concrétisation de ce projet passe par une offre de transport des flux par SNCF Fret ; car la route n’est plus un mode assez compétitif pour l’eau, qui représente 42 % des volumes produits mais seulement 12 % de la facturation de l’usine (environ 100 M€ par an). Antartic, seule usine d’embouteillage de boissons du groupe – hors eau – approvisionne 16 bases Intermarché sur l’ensemble du territoire, ce qui entraîne des coûts logistiques importants. « Si nous ne menons pas à bien ce projet, il est à craindre que nous perdions progressivement des marchés au profit d’unités de production plus proches des lieux de consommation » avertit Manuel Machado. François-Xavier Beuzon
Manuel Machado, président de l’Association régionale des industries alimentaires du Centre (ARIAC)
« Nous voulons peser sur la décision publique » Le directeur de l’usine Antartic est à l’origine, avec quelques autres chefs d’entreprises agroalimentaires, de l’ARIAC, une association régionale qui veut être entendue des pouvoirs publics.
Manuel Machado et ses confrères s’organisent au niveau régional pour faire face aux enjeux de leur profession, de la formation aux transports et à l’environnement...
La Lettre Valloire : Quel est le but poursuivi par l’ARIAC ? Manuel Machado : Les industriels de l’agroalimentaire, qui représentent 17 000 emplois en région Centre et plus de 400 entreprises de plus de 20 salariés, ne pèsent pas suffisamment sur les décisions publiques. Nous sommes un peu les parents pauvres… Pourtant, les besoins en matière de formation, d’organisation des transports ou de prise en compte des contraintes environnementales sont criants. Nous avons donc décidé, à partir d’une première expérience menée dans le Loiret, de nous organiser au niveau régional. C’est de cette volonté commune qu’est née l’ARIAC en juillet dernier. LV : Qui sont les membres de l’ARIAC ? M.M. : Aujourd’hui, une vingtaine d’entreprises. Nous menons une campagne de sensibilisation dans chaque département via les CCI. Nous estimons pouvoir réunir assez rapidement une
cinquantaine d’adhérents, mais il est important que nos membres, par leur diversité, représentent l’ensemble de la profession. C’est la clé de la représentativité. LV : Quelles seront les premières actions menées ? M.M. : Nous voulons engager une démarche très forte dans le domaine de la formation. Nos métiers sont mal connus, parfois décriés, et l’offre de formation n’est pas à la hauteur des enjeux. Nous voulons proposer aux pouvoirs publics de les aider à l’ajuster ; le sur-mesure doit prévaloir sur une offre catalogue qui n’est pas en phase avec les besoins des entreprises. Notre initiative est d’ailleurs encouragée par la Région, la Drire et la Draf qui cherchent des interlocuteurs solides et reconnus sur ces questions. Propos recueilli par JCS .
Contact ARIAC : Philippe Villevalois au 06 67 18 36 06 ou info@aria-centre.org
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Entreprises
Industrie
Servi Doryl R&D et export comme planches de salut A Langeais, le spécialiste des moules à fromage et des automatismes dédiés à l’industrie fromagère Servi Doryl a beaucoup investi pour s’ouvrir les portes des Etats-Unis et des marchés émergents.
L
e fabricant de moules à fromage et de chaînes de production robotisées dédiées à l’industrie fromagère Servi Doryl (environ 20 M€ de CA, 150 collaborateurs dont une centaine à Langeais, à côté de Tours), lutte pour maintenir ses positions. Ce leader mondial méconnu « n’a pas le choix » expliquent Pierre Oules et Jean-Claude Mongrenier, les deux dirigeants qui ont racheté l’entreprise en 2005. « Le marché est plutôt mature en Europe de l’Ouest et la durée de vie de nos produits et solutions est assez longue » ajoute Jean-Claude Mongrenier. C’est donc de l’export – déjà plus de 45 % de la facturation – que la direction de Servi Doryl entend tirer le meilleur profit au cours des prochaines années. Bonne nouvelle : « La consommation de fromage dans le monde est globalement en hausse, tirée par les
pays émergents qui industrialisent de plus en plus la transformation du lait » observe Pierre Oules. Dans ce contexte, Servi Doryl hume le vent du large. Et mise beaucoup sur ses lignes de fabrication clé en main – qui ne constituent aujourd’hui qu’un tiers des ventes – conçues par un bureau d’études de 11 personnes.
“
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financé pour un tiers par la Région Centre. Cette dernière a également alloué une avance de même montant pour le financement des actions à l’export. Le programme de recherche, assuré par une équipe de R&D, a conduit à des résultats probants avec la création de 26 emplois conformément à
LA CONSOMMATION DE FROMAGES DANS LE MONDE EST GLOBALEMENT EN HAUSSE, TIRÉE PAR LES PAYS ÉMERGENTS ”
« Nous visons aussi le marché US où nous avons ouvert une filiale à Chicago, et où nous attendons incessamment le résultat final d’un important appel d’offre » avance Jean-Claude Mongrenier. Mais l’entreprise tourangelle espère également beaucoup d’un projet de création d’une usine de production de fromage en Inde. « Les Indiens se mettent à industrialiser la fabrication du paneer, un fromage traditionnel à base de lait de bufflonne (comme la mozzarella) » poursuit Jean-Claude Mongrenier qui indique que Servi Doryl « a devisé une usine pour la coopérative indienne Amul ». Servi Doryl ne manque pas d’arguments pour séduire ces nouveaux prospects. La société bénéficie d’une tradition reconnue en matière d’automatisme industriel : « Les équipes de Servi Doryl ont, en effet, mis au point un robot de découpe de lait caillé » poursuivent les dirigeants. Depuis 2006, ils ont décidé de faire fructifier ces acquis et d’investir 1,2 M€ dans un programme de R&D,
l’accord passé avec la collectivité régionale. « Nous avons notamment mis au point des robots de retournement des claies à fromage ; ils permettent d’accroître la productivité et d’améliorer le confort des opérateurs qui sont exposés à des troubles musculo-squelettiques » souligne Jean-Claude Mongrenier. Servi Doryl, qui a choisi un modèle industriel très intégré, a également développé des plastiques détectables qui permettent au fromager d’éviter que des débris de plastiques se retrouvent dans le produit fini à l’issue du process. Les deux co-dirigeants estiment que les projets en cours d’implantation de lignes de fabrication (5 en France, 7 à l’export) représentent un CA potentiel de 6 M€. Mais il va falloir dans l’intervalle encaisser la bourrasque qui souffle sur l’économie mondiale ; une étape critique que résume Jean-Claude Mongrenier en une formule : « Le futur est incertain dans un univers chaotique ». Jean-Christophe Savattier
Entreprises
Industrie
Le japonais NGK, toujours solide à Meung-sur-Loire NGK semble réfractaire à la crise de l’industrie automobile. A Meung-sur-Loire, le fabricant japonais de bougies d’allumage continue d’investir.
L
e président de NGK Spark Plug Industries, Norio Kato (au premier rang et au centre de la photo), a consacré la journée du 8 octobre à une visite de son usine de Meung-surLoire (45). La baisse des commandes de l’industrie automobile ne semble pas affecter ce groupe de taille moyenne, présent dans le Loiret
depuis la création de son usine de production de bougies d’allumage, en 1991. En 17 ans de présence sur Synergie Val de Loire, NGK Spark Plug a produit plus de 260 millions de bougies automobiles qui, mises bout à bout, représenteraient la distance aller-retour entre Paris et le Japon. L’unité magdunoise, qui emploie désormais 67 personnes, réalise un CA de 29 M€ et produit annuellement 30 millions de bougies pour le marché de la première monte (Renault, PSA…) et de la deuxième monte. Depuis 2005, de nombreux investissements ont permis d’augmenter progressivement les cadences. En 2008, le site possède quatre lignes de production, mais l’objectif est d’en atteindre six. Il est envisagé de le concrétiser dès l’année prochaine si, naturellement, la conjoncture le permet.
En revanche, le projet de fabrication de sondes à oxygène pour les radiateurs automobiles, qui représenterait une diversification pour ce site monoproduit depuis sa création, ne semble plus – du moins pour le moment – d’actualité. Norio Kato, accompagné lors de ce voyage européen de cinq jours par son épouse (à sa gauche sur la photo) et de nombreux cadres du groupe, a achevé sa journée à l’invitation d’Eric Doligé et du Conseil général du Loiret. Notons que le site de Meung-sur-Loire est classé par NGK comme le meilleur des six sites du groupe en terme de qualité. Voilà une information de nature à ravir le Loiret et apporter un peu de baume au cœur d’un département que l’industrie automobile n’a guère épargné FXB ces dernières années.
Montupet filialisera ses jantes
L
a direction de l’équipementier automobile Montupet a tranché. Confronté à une dégradation de ses résultats, liée aux piètres performances de ses usines françaises, le groupe a décidé de filialiser l’activité de fabrication de jantes qui emploie environ 600 salariés à Diors, près de Châteauroux (36), où l’équipementier exploite l’un de ses deux sites de production hexagonaux (870 CDI). L’usine castelroussine, qui produit 24 000 jantes par jour, a été affectée depuis plusieurs mois par d’importants problèmes de qualité. Le taux de rebut aurait atteint près de 20 % avant de retomber récemment à 15 ou 16 %. La direction a prévenu les représentants du personnel que cette filialisa-
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tion interviendrait au plus tard le 1er janvier 2009 et qu’elle constitue un préalable à la cession de l’activité. D’ores et déjà, des repreneurs industriels – le fabricant allemand de jantes Borbet et le français Ronal – auraient fait part de leur intérêt. Un opérateur industriel turc serait aussi sur les
rangs. Cette initiative suscite les plus grandes réserves des responsables syndicaux qui craignent pour l’avenir de l’activité de fabrication de culasses à Châteauroux. Celle-ci, qui emploie un peu plus de 200 personnes, pourrait être conservée par Montupet et déplacée sur un autre site. JCS
Kadipack reprend France Cônes A Epernon (28), le fabricant de cornets de glace France Cônes vient de changer de mains. L’entreprise, qui emploie une cinquantaine de personnes, a été cédée récemment au flamand Kadipack, également spécialisé dans la fabrication de cornets de glace : le repreneur est une filiale du groupe belge Biscuits Dupon & Liobel. Selon le cédant Jean-Christophe Laplace, désormais directeur général de l’entreprise, l’évolution du marché nécessitait que France Cônes atteigne une taille supérieure « soit en rachetant une société dans le même secteur d’activité, soit… en étant rachetée ». France Cônes (9,8 M€ de CA en 2007 pour un résultat légèrement négatif) est désormais présidée par Dick d’Hoore.
Entreprises
Immobilier
Matelsom à Vernouillet L
e leader français de la vente en ligne d’articles de literie Matelsom va progressivement quitter Nanterre, en région parisienne, pour s’installer dans son nouveau bâtiment de 8 000 m2 (voir la maquette ci-contre) sur la zone d’activité Porte Sud de Vernouillet (28). L’entreprise, qui dispose de 5 ha d’emprise foncière, utilisera ces locaux pour la logistique de ses produits (matelas, sommiers, oreillers, couettes…). L’unité devrait être opérationnelle à la fin de l’hiver et accueillir 70 salariés. Une extension est d’ores et déjà envisagée par la direction. La maîtrise d’œuvre de ce premier bâtiment a été assurée par le contractant général chartrain AEC Ingénierie. Dans un second temps, le personnel du siège et de la boutique en ligne quittera à son tour Nanterre pour la nouvelle implantation. A terme, Matelsom a prévu d’employer 120 à 150 personnes à Dreux-Vernouillet. Fondée en 1995, l’entreprise propose notamment une interface de son site web (http://www.matelsom.com/) avec un mannequin virtuel testant le matelas choisi et 30 nuits à l’essai. Cette implantation est le fruit d’une action concertée entre le Codel et les services économiques de la CAdD, la communauté d’agglomération drouaise.
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Un centre d’affaires en projet à Chartres n promoteur nantais, spéU cialisé dans les centres d’affaires et l’organisation de séminaires « clés en main », devrait engager prochainement sur le Jardin d’Entreprises de Chartres la construction d’un centre d’affaires de 2 500 m2. Il proposera aux entreprises la location de salles de réunion et toute une palette de services associés. Le programme sera déployé sur un terrain de 1,5 ha et prévoit également deux résidences hôtelières de 3 000 m2 chacune, dédiées à l’hébergement de salariés en mobilité. Localement, on se félicite de cette initiative qui vient « combler une lacune de l’offre chartraine d’immobilier d’entreprise ». Le début des travaux est prévu pour le courant 2009 ; la réception du complexe est programmée pour la mi-2010.
Spheria relogé dans un an L
e chantier du futur siège social de la mutuelle S p h e r i a Va l d e France a débuté à la fin de l’été boulevard Jean-Jaurès à Orléans (ci-contre, la photo du chantier au début du mois de décembre). Le bâtiment de 9 700 m², haut de six étages, devrait être livré fin 2009 ou début 2010. Il abritait jusqu’à ces dernières années le magasin des Tissus Jaurès. Le nouveau siège accueillera 350 salariés et une zone commerciale au rez-dechaussée, qui offrira 637 m² de surface de vente. Spheria Val de France, issue en 2003 de la fusion de trois mutuelles historiques, celles du Loiret, de l’Eure-et-Loir et de la Nièvre, réalise un CA santé de 117,5 M€. En 2007, elle a versé 83 M€ de prestations sociales (complémentaire santé, retraite, prévoyance) à ses quelque 220 000 adhérents. Elle est désormais également implantée en Ile-de-France et gère des établissements de soins et des services médicaux.
LaSer Contact à Tauxigny et à Bourges LaSer Contact, filiale du groupe LaSer (9 000 salariés, 1,9 Md€ de CA en 2007), le leader européen des services d’intermédiation et de la relation clients, lance un programme d’extension sur le Node Park de Tauxigny, près de Tours, où il emploie déjà 430 salariés. La communauté de communes Loches Développement va construire un bâtiment de 1 600 m2 (2,3 M€ d’investissement) qui viendra compléter deux bâtiments existants. Cette extension, liée à la signature d’un contrat avec un donneur d’ordre national, devrait générer la création de 120 emplois, indique la direction. LaSer Contact pourrait également implanter à Bourges une plate-forme en mesure d’accueillir entre 200 et 250 opérateurs. La construction de capacités immobilières ad hoc est envisagée.
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Entreprises
Industrie
L’Etat investit chez Daher L’entrée du fonds stratégique d’investissement au capital de Daher devrait profiter aux deux implantations que possède le groupe à Montrichard (41).
E
n annonçant, lors d’une visite éclair chez Daher à Montrichard, le premier investissement du fonds souverain « à la française », le président de la République a donné un sérieux coup de pouce aux deux usines loir-etchériennes du groupe. Rien n’est encore définitivement arrêté, mais les investissements annoncés devraient immanquablement bénéficier au site Daher de St-Julien-en-Chédon, strictement dédié à la sous-traitance aéronautique, et à celui de la ZI Nord de Montrichard, qui emploient à eux deux plus de 700 collaborateurs. Certes, le programme global vise en partie à accroître les capacités d’une usine mexicaine – qui doit passer de
100 à 450 salariés – et à financer la création d’une JV industrielle en Australie avec Eurocopter. Mais le volet bureau d’études, qui sera fortement impacté par ces projets, « est essentiellement réalisé à St-Julien pour la partie aéronautique ». De même, les investissements annoncés par le groupe en faveur de l’activité nucléaire sont susceptibles de bénéficier à l’usine de Montrichard, spécialisée dans la fabrication de containers. Le fonds stratégique d’investissement – ou FSI –, géré par la Caisse des Dépôts et ses satellites (Aerofund), devrait rejoindre le tour de table de Daher à hauteur de 20 % dans le cadre d’une augmentation de capital
de 85 M€. Cette participation permettra au groupe de sécuriser un très important programme d’investissement. « Le bon niveau de nos fonds propres et de notre endettement nous suffirait à financer un premier round de 250 M€ qui va se traduire par l’acquisition de l’avionneur et équipementier aéronautique Socata (280 M€ de CA), le financement des programmes A 350 et A 400 M, et la montée en puissance d’une usine mexicaine » indique un porte-parole. En revanche, sans ce soutien public, Daher manquerait de ressources pour une seconde séquence de 300 M€. Celle-ci a pour visée le financement d’importants investissements dans l’aéronautique et le nucléaire qui est l’un des pans majeurs de l’activité du groupe. En 2008, ce dernier devrait réaliser 610 M€ de CA et, avec l’apport de Socata et sa croissance interne, approcher 1 Md€ en 2009 ; il emploie désormais 5 700 salariés. Notons que Daher prend en charge une partie de la supply chain du combustible nucléaire utilisé par Areva ou le CEA. Cette activité se traduit notamment par la mise à disposition de containers spéciaux. Jean-Christophe Savattier
Daher présent aussi à Tours et à Orléans Le groupe Daher assied sa présence en région Centre. Il vient successivement de procéder à l’acquisition de la société orléanaise Ascora (Assistance et Conseil en Radioprotection) pour, selon un porte-parole du groupe, renforcer « son expertise en radioprotection et en mesure radiologique pour la gestion des déchets nucléaires ». Une partie de l’activité du groupe concerne, en effet, le transport de sources nucléaires (lire ci-dessus). Ascora, petite société créée en 1992 par Thierry Dakessian, possède les mêmes clients sur le même créneau. Par ailleurs, Daher confirme l’installation à Tours, à la rentrée 2009, des services informatiques aujourd’hui partagés entre St-Julien-de-Chédon (41) et St-Avertin (37), soit « entre 40 et 50 personnes ». Pour ce transfert d’activité, l’équipementier a loué près de 1 000 m2 dans le futur immeuble Central Station, construit par Bouygues rue Edouard-Vaillant, près de la gare de Tours.
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Médipréma
vers une nouvelle naissance
Le fabricant tourangeau d’incubateurs néonataux devrait prochainement réaliser une opération de croissance externe qui lui permettra de doubler sa taille.
L
e fabricant de matériel tourangeau Médipréma, bien connu pour ses incubateurs néonataux, est en passe d’accéder à une véritable stature internationale. Repris en 2005 par Eric Menanteau via un LBO, la société (environ 11 M€ de CA, 67 salariés), installée sur le quartier d’affaires des Deux-Lions, a en effet réalisé une percée remarquable à l’export. « Le CA hors France représente plus de 60 % des ventes » indique Eric Menanteau (ci-dessous), qui affirme que cette progression a permis de pallier « la relative stagnation du marché français ». La société s’est, depuis plusieurs années, habilement diversifiée en concevant et fabriquant des appareils destinés aux radiologues (Ella-Legros) ainsi que des cabines de lumières de jour (Gamain) commercialisées auprès de grands industriels (Chanel, Dior, LVMH, Peugeot, Essilor).
Toutefois, le véritable décollage de l’entreprise pourrait prochainement se traduire par une importante opération de croissance externe. Déjà, l’entreprise a été à deux doigts cet automne d’avaler une proie « mais le deal n’a pas été mené à son terme ». La bourrasque financière qui a soufflé en octobre dernier n’est pas étrangère à ce report. Cette fois-ci, l’affaire paraît mieux engagée. « Nous discutons le rachat d’une entreprise française de matériel médical qui nous permettrait presque de doubler notre taille » nous révèle ainsi Eric Menanteau, tout en ajoutant « qu’il ne criera victoire qu’une fois l’accord signé », ce type d’opération s’avérant « extrêmement délicat à finaliser ». Afin de financer au mieux l’acquisition, l’entreprise vient de restructurer et d’accroître son capital et ses
fonds propres via un MBO (management buy-out) secondaire. Il s’est soldé par l’entrée au capital de la holding de tête d’Alliance Entreprendre, une émanation de la Caisse d’Epargne. Par ailleurs, la restructuration a permis à une personne physique, qui détenait 11 % du tour de table, de céder ses parts « et à quatre nouveaux managers de faire leur entrée, ce qui porte à huit le nombre de cadres actionnaires » souligne le diriJCS geant.
Un second départ pour les Billards Chevillotte
R
eprise en juillet dernier par le fonds d’investissement français Horus Finance à la barre du tribunal de commerce, la société des Billards Chevillotte (5,5 M€ de CA en 2008, une quarantaine de salariés), historiquement implantée à Orléans, repart à l’assaut de marchés où elle exerce un leadership mondial incontesté. Christophe Felisa, le nouveau directeur général venu du monde du luxe (Cartier, Mont-Blanc via le groupe Richemont, Laguiole), nous indique ainsi qu’il entend « repositionner l’entreprise sur le haut de gamme, voire le très haut de gamme, notamment à l’export, sans pour autant abandonner les autres segments du marché ». Ainsi, les Billards Chevillotte,
qui ont restauré le « grand billard du roi » à Versailles, vont réaliser 50 exemplaires d’une copie de ce billard royal qui seront destinés à une clientèle fortunée (Russie, Moyen-Orient). Chaque unité de ce modèle de prestige sera vendue au prix de 50 000 €. D’importants investissements commerciaux vont également être réalisés par la nouvelle direction ; celle-ci vient ainsi d’achever la rénovation du show-room parisien situé dans le quartier de la Madeleine et recherche activement un point de vente sur la Côte d’Azur. Les Billards Chevillotte, qui réalisent déjà 30 % de leur facturation à l’export, entendent progresser dans de nombreux pays hors Europe, notamment en Amérique latine (Mexique,
Colombie) où la société est en quête de partenaires. « Notre plan d’affaires table sur un triplement du CA d’ici à cinq ans » indique Christophe Felisa. JCS
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Entreprises
Industrie
Fareva veut créer
une centaine d’emplois à Amilly
S’il a pris un peu de retard dans la mise au point de son spray d’huile d’olive, le groupe Fareva compte toujours créer une centaine d’emplois dans la banlieue montargoise.
L
Bernard Fraisse
e sous-traitant cosmétique et pharmaceutique ardéchois Fareva (630 M€ de CA), qui a repris l’ancien site d’Amilly (45) du laboratoire Clintec (groupe Baxter) après sa fermeture, n’a pas abandonné son projet de création d’une unité de conditionnement d’huile d’olive. Bien au contraire. « Nous avons accusé un peu de retard dans la mise au point de la technologie exclusive qui sera utilisée sur le site mais nous sommes aujourd’hui quasiment prêts » explique Bernard Fraisse, le pdg de Fareva. Le groupe entend, en effet, conditionner à Amilly des aérosols à poche, co-brevetés par Fareva et la société allemande Lindal, dont la mise au point a
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nécessité près de six années de R&D. « Ce spray permet une pulvérisation constante de l’huile d’olive » souligne Bernard Fraisse, qui entend proposer ce produit à de grandes marques d’agroalimentaire (hors MDD). Des contacts très avancés sont en cours. Dans l’attente de la mise en place de cette fabrication, qui devrait générer une centaine d’emplois, Fareva a déployé in situ une activité de conditionnement de produits stériles : celleci emploie une dizaine de collaborateurs. Le groupe français vient, par ailleurs,
de boucler deux opérations de croissance externe en Turquie et au Brésil. Dans le même temps, Bernard Fraisse a signé une prise de participation majoritaire au capital du brésilien Totalpack, un fabricant de produits capillaires, de shampoings et de gels douches installé à une quarantaine de kilomètres de Sao Paulo. Grâce à ces acquisitions, qui viennent compléter le rachat d’une usine galloise de L’Oréal, d’une usine Henkel en Russie et de la croissance interne du groupe, Fareva table pour 2009 sur un CA d’au moins 800 M€. JCS
Sodisac investit à Thoré-la-Rochette La société Sodisac, filiale du groupe espagnol Tompla, investit à Thoré-laRochette (41) où elle exploite une unité de 43 salariés spécialisée dans la fabrication de pochettes et d’enveloppes kraft de format atypique. « Nous faisons… tout ce que les autres ne veulent pas faire et notamment des grands formats » indique Jacques Bignon, directeur général d’une société qui devrait enregistrer un CA de 5,3 M€ en 2008. Sodisac, qui vient d’achever une extension de 950 m2 de ses capacités de stockage, devrait investir en 2009 dans un projet industriel « qui donnera lieu au déploiement d’une nouvelle ligne de fabrication ». La société produit aujourd’hui près de 30 millions d’unités par an. Ses principaux marchés sont le médical (enveloppes kraft pour les radiologues), l’hospitalier – qu’elle adresse via des partenaires – et les grandes administrations.
Innothera renforce
ses installations du Loir-et-Cher
Positionné sur les pathologies quotidiennes, le laboratoire familial Innothera investit et embauche à Chouzy-sur-Cisse.
L
e laboratoire familial Innothera (116 M€de CA en 2007, près d’un millier de salariés) va accroître les capacités de son usine de Chouzysur-Cisse, près de Blois (41), une unité de 250 salariés spécialisée dans les formes sèches et liquides. La preuve qu’une entreprise pharmaceutique de taille moyenne peut se développer sur le marché pourtant fortement concurrencé des pathologies quotidiennes (insuffisance veineuse, phlébotonique, ostéoporose). La direction nous confirme, en effet, qu’elle va acquérir cinq nouvelles machines pour un montant supérieur à 4 M€.
Ces équipements vont permettre d’augmenter les volumes de fabrication de l’Idéos, un traitement contre les carences en calcium et en vitamine D. L’ouverture de nouveaux marchés en Russie et en Amérique latine explique cette initiative : « Les capacités actuelles de production de l’Idéos sont aujourd’hui saturées en dépit d’une exploitation en 3x8, week-end compris » explique la directrice des ressources humaines de l’usine de Chouzy qui indique qu’elle a déjà procédé au recrutement de 50 personnes depuis un an : une trentaine d’embauches supplémentaires
devraient être lancées d’ici à la fin 2009. Dans un premier temps, les nouveaux équipements vont être accueillis sans agrandissement grâce à la récupération de surfaces de stockage. Toutefois, la direction n’exclut pas de procéder, à terme, à l’extension d’une usine qui s’étend aujourd’hui sur JCS 12 000 m2.
ECS et Risc Group se relocalisent à Tours et Orléans
E
CS, un prestataire national de services informatiques, vient de racheter le centre de services EDS de St-Avertin, en banlieue de Tours. Cette filiale du groupe Société Générale reprend 40 salariés et une activité dédiée à l’infogérance de serveurs ISeries et AS400 qui va ainsi s’ajouter à deux centres de services européens existants. Le repreneur a l’intention de développer sa plate-forme tourangelle pour, à terme de trois ans, « dou-
bler l’effectif du site » précise Laurent Briziou, directeur général adjoint d’ECS (1,9 Mds€ de CA et 1 500 collaborateurs sur 65 sites présents dans 16 pays). Dans un premier temps, ECS devrait transférer à St-Avertin un centre d’appels existant et sa vingtaine de collaborateurs. De son côté, le centre d’appels de Risc Group (550 salariés, dont 350 en France, pour 86,2 M€ de CA), un spécialiste de la sécurité informatique, va
emménager sur 1 000 m2 de l’emprise Alcatel d’Ormes, au nord d’Orléans. Ces activités étaient sous-traitées à des prestataires en Europe centrale et en Afrique du Nord, mais l’entreprise souhaite relocaliser en France « même si le coût du travail est plus élevé ». Le centre d’Ormes devrait compter, à terme, une centaine de personnes, effectif qui comprend la vingtaine de salariés actuels de Saran, qui seront transféFXB rés sur le nouveau site.
La Lettre Valloire - Décembre 2008 57
Entreprises
Web
Destock Meubles
magasin virtuel, succès réel
En quatre ans, le vendeur tourangeau de meubles sur le web a décuplé son chiffre d’affaires. Une belle réussite qui repose sur quelques recettes simples.
U
n modeste bâtiment industriel à Larçay, en banlieue tourangelle, deux ou trois bureaux, un studio de prise de vue, quatre salariés, voilà la face réelle de Destock Meubles. Côté virtuel, Destock Meubles, c’est un site internet qui attire 110 000 visiteurs par mois, dont la newsletter est envoyée à un million d’internautes et qui propose plus de 1 500 références de meubles de style. Côté business, Destock Meubles, c’est un chiffre d’affaires qui grimpe en flèche en passant de 200 000 € l’année de sa création, en 2004, à près de 2 M€ cette année. Malgré cette progres-
sion spectaculaire, Patrice Deraison, le fondateur de l’entreprise, reste modeste. « Dans la vente par correspondance, la bataille n’est jamais gagnée, tempère-t-il. L’exemple de la Camif le démontre. C’était d’ailleurs notre plus important concurrent dans le créneau du meuble de style. » Un segment de
“
Patrice Deraison (premier plan) et son fils Jourdan dans leur studio de Larçay.
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commode Louis-Philippe sur ellemême, regarder à la loupe les détails d’un assemblage à queue d’aronde et ouvrir cent fois les tiroirs sans provoquer l’exaspération d’un vendeur. Il peut même demander à recevoir à domicile un échantillon du bois, du tissu ou du cuir utilisés. L’autre force tient dans la politique
LES FOURNISSEURS ÉTAIENT PERSUADÉS QU’ON NE POUVAIT VENDRE DU MEUBLE DE STYLE QUE PAR UN RÉSEAU DE DISTRIBUTION CLASSIQUE ”
marché très spécifique où toute la différence se joue sur la maîtrise de la logistique et la qualité de livraison. Autant de domaines que connaît bien Patrice Deraison tant par sa formation d’ingénieur méthodes que par son expérience de cadre dans un grand groupe. C’est en 2004, alors que son fils Jourdan, jeune ingénieur chimiste, arrive sur le marché de l’emploi, qu’il décide de se lancer dans le commerce en ligne. « Mon fils s’est chargé de la création du site internet et j’ai mis en place le réseau de fournisseurs et les processus de livraison. Cela n’a pas été une mince affaire, se souvient Patrice Deraison, car personne n’y croyait vraiment. Les fournisseurs étaient persuadés qu’on ne pouvait vendre du meuble de style que par un réseau de distribution classique.» L’une des forces de Destock Meubles est précisément d’offrir un site qui fonctionne comme un magasin virtuel où le visiteur peut tout se permettre. Il peut faire pivoter une
de prix, inférieurs de 20 à 30 % aux tarifs pratiqués en magasins spécialisés, et surtout dans la livraison gratuite. « C’est un service qui a un coût, car nous faisons intervenir des professionnels, explique Patrice Deraison. Nous tenons à être irréprochables sur ce point. » Les commandes sont donc livrées, après prise de rendez-vous, par deux spécialistes qui déballent le meuble, l’installent à sa place et reprennent les emballages. Dernier avantage, et non des moindres, la possibilité d’agrandir le magasin virtuel à l’infini. C’est l’un des axes de développement de Destock Meubles : atteindre 4 à 5 000 références en élargissant la gamme aux luminaires et aux meubles contemporains. Tout cela sans gérer le moindre stock de marchandises sur place. « Nous fonctionnons en flux tendus. Notre stock circule entre les dépôts de nos fournisseurs et les platesformes de distribution pour garantir une livraison sous 13 jours en moyenne.» Bruno Villeneuve
L’autre
information politique et économique en région Centre
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D ’ A B O N N E M E N T
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OUI, je désire recevoir en 2009 les 4 magazines trimestriels de La Lettre Valloire. J’acquitte la somme de 12¤. J’adresse un chèque à l’ordre de MCM Presse. Ce document tient lieu de facture. Nom : ........................................................................................... Prénom : ...................................................................................................................................... Société : .......................................................................................Fonction : ................................................................................................................................... Adresse : ............................................................................................................................................................................................................................................
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