MAGAZINE DÉCEMBRE 2014 - 5 €
Patrons
le grand désarroi
Le vague à l’âme des territoires
Point de vue
Lorsque les élites se délitent a contestation a changé de camp. Crise oblige, les revendications et les conflits sociaux déclenchés par les syndicats de salariés ont probablement touché un plus bas historique. C’était déjà le cas l’an passé où, selon le bilan 2013 de la négociation collective, seulement 1,3 % des sociétés « avaient connu au moins une grève ». Il y a quelques semaines, ce sont les catégories que l’on croyait les moins disposées à l’action de rue qui ont battu le pavé. Patrons en colère mobilisés contre les décrets sur la pénibilité au travail et inquiets de leur avenir et de celui de leurs entreprises, notaires, huissiers, avocats remontés contre la réforme en cours des professions réglementées : les défilés ont pris parfois des allures d’assemblées du Lions ou du Rotary Club ! Pas en reste, les élus locaux, furieux contre la baisse historique des dotations de l’État, ont aussi choisi la voie de la contestation en déposant symboliquement leur écharpe devant des édifices publics et en rejoignant les cortèges de mécontents. Il serait toutefois hâtif d’interpréter le phénomène comme résultant d’une coalition de notables provinciaux sournoisement ligués contre
L
un gouvernement de gauche. La lecture de classe tentée par certains proches du pouvoir en place ne résiste pas une minute à l’analyse. Les patrons qui ont hissé pavois et porte-voix ne sont pas les héritiers des maîtres de forges ou des banquiers du mur d’argent – cette coalition qui s’était opposée dans les années 20 au Cartel des gauches –, mais plutôt des entrepreneurs modestes, profondément choqués de l’opprobre dont ils font l’objet. Et les élus qui manifestent ne sont pas des hiérarques cumulant titres et fonctions, mais des maires ruraux jugeant indignes les conditions de leur sacerdoce et insultant le mépris dont l’État central les accable. Même les titulaires des charges et les professions réglementées – qui devront tout de même accepter un brin de réforme dans leur ordinaire – expriment à leur façon une réalité qui crève les yeux : la critique à l’égard des élites s’est généralisée et elle compte de véritables champions à droite comme à gauche. Nos experts en saillies populistes et en amalgames douteux excellent dans l’encouragement des passions tristes qui délitent le corps social. Jusqu’à l’écœurement généralisé.
avattier Jean−Christophe S
6-21
www.lettrevalloire.com Ce magazine est un hors-série de La Lettre Valloire, bimensuel d’information politique et économique en région Centre. Édité par MCM Presse SAS au capital de 160 000 € RCS Tours B 450 613 591 Siège social : 14, boulevard Heurteloup à Tours Adresse postale : BP 92031 37020 Tours Cedex 1 02 47 70 60 00 contact@lettrevalloire.com Rédaction : François-Xavier Beuzon (rédacteur en chef) Jean-Christophe Savattier (rédacteur en chef adjoint) Aurélie Vouteau (édition) Ont participé à ce numéro : Nicolas Derré Jacques Huguenin Arnaud Lombard Stéphanie Payssan Jean-Luc Péchinot Jean Puyo Emilie Rencien
Points Chauds 6-7
En bref L’actualité du trimestre en bref.
8-9
Organisation territoriale, les départements veulent regagner du terrain La nouvelle organisation territoriale laissera probablement beaucoup plus de marge aux départements.
10-11
Maquette : Régis Beaune Révision et corrections : Florence Augustine Publicité : Au support Diffusion : Nadine Gomès Crédits photographiques : Jean Puyo : Une, sommaire, 42 DR : 6, 7, 44, 45, 48, 54, 55, 56, 58, 59, 61, 68, 70 Nicolas Derré : 43 Jacques Huguenin : 63, 64, 65, 66, 67 Arnaud Lombard : 10, 14, 16 Stéphanie Payssan : 18, 46 Jean-Luc Péchinot : 52 Jean-Christophe Savattier : 50 Axéréal : 44, TLD : 45, Humelab : 60, Elokence : 60
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Impression : Imprimerie Vincent, Tours (37)
Une décentralisation sans bourse délier ? Prises en ciseau entre la baisse des dotations de l’État, les obligations du service public et les exigences des citoyens, les collectivités locales devront faire preuve d’une rigueur accrue. Le vague à l’âme des petites communes Entre déflation des dotations de l’État et inflation normative, les élus des communes et des petites intercommunalités disent leur ras-le-bol.
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Quatre villes pour développer l’axe Berry-Bourbonnais Quatre communautés de communes et agglomérations du Cher, de l’Indre et de l’Allier ont sauté les frontières pour travailler ensemble.
18-19
Vers un grand chelem de la droite aux élections départementales ? La poussée de la droite en région Centre devrait se confirmer lors des prochaines élections départementales.
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L’UDI au bord de la rupture À l’UDI, l’élection interne de l’automne ne s’est pas déroulée dans le climat de sérénité attendu.
Le Palmarès
Informations légales : Abonnement annuel 2015 (23 numéros + magazines hors-séries) : 365€ Abonnement électronique avec édition bihebdomadaire : 465€ Prix de ce numéro : 5 € CPPAP : 0116 I 85872 ISSN : 1246-4333 Dépôt légal : décembre 2014 Directeur de la publication : François-Xavier Beuzon
MCM presse 4 La Lettre Valloire - Décembre 2014
23-40
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Xavier Nicolas : « L’État doit faire preuve de bon sens » Le maire de Senonches demande à l’État de prendre en compte les spécificités de petites communes.
Le Palmarès des entreprises Pour cette édition 2014, La Lettre Valloire et son partenaire Ellisphère ont choisi de classer les 500 premières entreprises de la région Centre suivant leur chiffre d’affaires consolidé 2013.
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Sommaire
DÉCEMBRE 2014
Économie 42-43
44-45
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À LA UNE La grogne montante du patronat des « sans dents » Descendre dans la rue n’est pas dans la culture patronale, même lorsqu’il s’agit d’exprimer une grogne réelle contre le gouvernement. À Orléans, le 3 décembre, on s’est aperçu qu’il faudrait du temps pour que le métier rentre. À Blois, le coup orchestré par le Medef a réuni tout de même près de 500 employeurs.
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Senior Ermeto renoue avec la croissance Le fabricant blésois de pièces pour l’industrie Senior Aerospace Ermeto a retrouvé la croissance grâce aux commandes aéronautiques.
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Maquet s’appuie sur un solide Cortecs Maquet, à Ardon, s’est appuyé sur le programme régional de R&D Cortecs pour lancer de nouveaux équipements.
52
Le redémarrage de Verretubex L’industriel François-Xavier Huille reprend le fabricant d’ampoules et de flacons de verre Verretubex, de Nogent-le-Roi.
53
Wyjolab s’enracine dans le Berry Le laboratoire Wyjolab réinjecte 6 M€ à Chaillac.
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La Biscuiterie de Chambord se lance dans le bio La Biscuiterie de Chambord va se doter d’une seconde unité de production et d’un nouveau magasin à Cour-Cheverny.
La région Centre a-t-elle la French Tech attitude ? La région Centre se donnera-t-elle les moyens d’accéder au label French Tech ?
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L’Eure-et-Loir veut sa part du butin numérique En Eure-et-Loir, le réseau de start-up recèle au moins autant de talents qu’ailleurs.
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Quatre Orléanais se jettent à l’eau Quatre jeunes entrepreneurs orléanais plongent dans le marché de niche de la fourniture clés en main de piscines en Inox.
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Les chantiers
70
Le carnet
64-68
54
Vers une agriculture digitale ? Le projet régional collaboratif Smart Agriculture System (SAS) vise à proposer des plateformes prédictives de rendement des cultures.
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APVL étend son rayon d’action Le spécialiste tourangeau de la radioprotection APVL Ingénierie se donne de nouveaux challenges pour poursuivre son développement.
En bref L’actualité du trimestre en bref. Pillivuyt se lance sur des marchés de niche Fabricant de porcelaine traditionnelle Pillivuyt, à Mehun-sur-Yèvre, développe aussi des produits innovants.
58-59
Escapades ine fin de magaz Retrouvez en e u s es économiq nos itinérair es. et touristiqu
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Points Chauds
En bref
MIS(S)UNDERSTOOD
G
énéralement, les querelles autour de l’élection de Miss France opposent plutôt les candidates entre elles ou l’ex-présidente chapeautée du comité et la société de production Endemol. Mais on n’avait jamais vu les élus de la ville d’accueil se crêper le chignon à ce point. Pourtant, le maire d’Orléans a profité de cette grand-messe populaire pour envoyer un Scud au président de la Région Centre, l’accusant d’acheter « 100 000 à 200 000 € de publicité sur TF1 », histoire de se faire mousser durant la soirée du 6 décembre ; il faut dire que la Région a royalement lâché 7 000 € pour contribuer aux frais engagés par la mairie pour l’organisation de la soirée des Miss. François Bonneau a aussitôt protesté de sa bonne foi, affirmant la main sur le cœur qu’il avait payé ce qu’on lui avait demandé. Peut-être vexé de ne pas avoir d’aussi bons commerciaux que TF1, Serge Grouard lui a aussitôt tourné les talons et refusé sèchement l’obole régionale. La bonne nouvelle, c’est qu’il reste encore un peu d’argent dans les caisses des collectivités locales…
VINÇON VOLE DANS LES PLUMES DE COSYNS Réagissant à l’étonnement ironique du président de la fédération UMP du Cher, Louis Cosyns, pour ses positions très prosarkozystes, Thierry Vinçon, le maire de St-Amand-Montrond, a vu rouge ! Lui qui vient de rallier l’UMP après en avoir pris congé pendant quelques mois, ne mâche pas ses mots : « Louis Cosyns aurait-il peur que les militants découvrent son bilan catastrophique à la tête d’une fédération
qu’il dirige depuis 2006 ? », a ainsi lancé Thierry Vinçon qui dénonce la « perte massive d’adhérents, les défaites électorales en série, la panne d’idées » et exige que soit mis un terme « à cette politique désastreuse de la terre brûlée ».
LAIGNEL SE LÂCHE DANS L’HUMANITÉ Le maire d’Issoudun (36) n’oublie jamais longtemps son meilleur ennemi, le ministre des Finances et des Comptes publics, son voisin
d’Argenton-sur-Creuse Michel Sapin. Dans l’Humanité Dimanche, André Laignel a la dent très dure contre « Bercy, la technocratie en un mot, (qui) considère que moins il y a de services publics locaux, mieux ce sera ». Il dénonce un « gouvernement (qui) essaie d’équilibrer ses comptes en ponctionnant les collectivités », oubliant qu’elles sont « au contraire, un levier de relance ». L’inamovible maire et président de la communauté de communes d’Issoudun (21 000 habitants) a
comptabilisé que les deux collectivités allaient « perdre 500 000 € dès cette année » et qu’elles devront décaler des projets, notamment de voirie, concluant que la baisse des dotations entraînerait « une baisse de 20 à 25 % des investissements ».
MARISOL TOURAINE À LA RÉGION ?
Hoax ou pas ? Après le grand succès de sa campagne anti-fumeurs, Marisol Touraine voudrait faire un tabac à la Région. Une rumeur circule, non confirmée et pas vraiment démentie par l’intéressée, selon laquelle la ministre de la Santé souhaiterait être la tête de file des socialistes aux prochaines élections régionales Centre-Val de Loire. Ce qui explique certainement que François Bonneau, titulaire du fauteuil depuis 2007, ait déclaré sa candidature dès la mi-octobre.
De Maurice Leroy, député UDI et président du conseil général du Loir-et-Cher, justifiant son abstention au vote du redécoupage des régions : « À cause de la méthode gouvernementale du roi Dagobert… Le gouvernement nous l’a joué à l’envers. ». De Gil Avérous, maire UMP de Châteauroux, à propos des pratiques d’un ophtalmologiste castelroussin qui laisse se développer une file d’attente d’une centaine de mètres devant son cabinet : « Je ne tolérerai pas une scène de tiers-monde sur les trottoirs de Châteauroux. ». De Laurent Baumel, député socialiste d’Indre-et-Loire et principal animateur des « frondeurs », à propos du vote de confiance accordé à Manuel Valls : « L’abstention est un
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LE MAIRE DE BOURGES SOUS LA PRESSION Le premier mandat du nouveau maire UDI de Bourges n’est pas de tout repos. Après avoir affronté une partie de sa majorité et retiré leurs délégations à quatre de ses adjoints en octobre, Pascal Blanc doit gérer le difficile dossier de la nouvelle Maison de la culture de Bourges (MCB), héritage de son prédécesseur et mentor Serge Lepeltier. Si le projet du cabinet d’architectes tourangeau Ivars & Ballet, d’un coût de 25 M€ TTC, a été adopté par le conseil municipal du 28 novembre, des incertitudes demeurent sur le financement global de l’opération, aménagements compris, qui s’élève à 36 M€ TTC : l’État mettra au moins 4,5 M€, le conseil régional 6 M€, le conseil général 4,5 M€, Bourges Plus 1,5 M€ et 2 M€ seront apportés par des mécènes privés. Il reste à la Ville à trouver un peu plus de 17 M€, ce qui est très lourd dans le contexte de baisse continue de la dotation de l’État. Et comme si ça ne suffisait pas, le maire doit faire face à une association qui s’insurge contre l’abattage de 80 arbres sur le site de la future MCB : une pétition a recueilli 3 000 signatures.
GROUARD ANTI-SARKO Durant le week-end des 20 et 21 septembre, le député et maire UMP d’Orléans, Serge Grouard, était au four et au moulin pour dire tout le mal qu’il pense du retour de Nicolas Sarkozy. Il avait déjà appelé, cet été, l’ancien président de la République à respecter sa promesse de se retirer de la vie publique en cas de défaite en 2012. Dès vendredi 19, il assurait dans un communiqué publié par Le Figaro et plusieurs autres quotidiens qu’il « n’y a pas de nostalgie de Nicolas Sarkozy ». Le même jour, dès l’annonce sur Facebook, Serge Grouard répétait les termes de son communiqué sur France Info, se référant à Bernanos, à De Gaulle et à Napoléon pour réfuter l’image de l’homme providentiel du candidat à la présidence de l’UMP.
CHIFFRE
DU TRIMESTRE
77% C’est le pourcentage d’internautes qui se sont prononcés pour la fusion des départements en répondant au sondage publié sur le site lettrevalloire.com (24 septembre au 12 décembre 2014). Lundi 22, sur BFM, il stigmatisait de nouveau « l’éternel retour » de Nicolas Sarkozy.
JEAN-YVES NARQUIN TRAQUE LES CHASSEURS POUR LE FN Selon Le Canard enchaîné, Jean-Yves Narquin, maire de Villedieu-le-Château (41) et
délégué général du Rassemblement Bleu Marine (RBM), une structure satellite du Front national, aurait été
chargé par ce dernier d’approcher les fédérations de chasseurs et notamment les membres du mouvement Chasse, Pêche, Nature et Traditions en vue des élections départementales et régionales de l’an prochain. Le frère de Roselyne Bachelot négocierait, toujours selon l’hebdomadaire satirique, des ralliements au FN en contrepartie de places éligibles sur des listes ou des cantons prenables par le parti de Marine Le Pen.
LE CAHIER DE DOLÉANCES DES CCI Tout sourire, les présidents des chambres de commerce et d’industrie régionales (Daniel Guillermin, Paulette Picard, Yvan Saumet et Nicolas Chiloff) ont remis le 13 octobre au préfet de la région Centre un courrier pour « interpeller les autorités de la République sur les mesures prévues dans le projet de loi de finances 2015 ». Les élus consulaires ont voulu protester contre « la baisse inacceptable des ressources des CCI : 500 M€ ponctionnés en 2015 et une baisse des ressources de 37 % sur trois ans ». On aura remarqué que Michel Jau, qui prenait son poste le jour même à Orléans, ne s’est pas formalisé de la remise de ce cahier de doléances.
vote de conviction. ». De Wladimir d’Ormesson, candidat UMP aux élections départementales de mars 2015 et ex-adjoint du maire UDI de Bourges Pascal Blanc : « Vu la popularité du maire de Bourges, on devrait pouvoir se passer de son soutien. ». De Franck Thomas-Richard (UMP) conseiller général tout feu tout flammes à Bourges, qui ne sera pas convié par l’UMP à briguer un mandat de conseiller départemental, le parti préférant adouber le ticket Véronique Fenoll-Jacques Fleury : « Si les deux partent ensemble sur mon canton, ils seront carbonisés. ». Du même, sur le mode retenez-moi ou je fais un malheur : « J’ai eu des contacts avec le FN départemental et je suis en train de réfléchir à un éventuel ralliement. ».
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Points Chauds
Aménagement
Organisation territoriale, veulent regagner La nouvelle organisation territoriale laissera probablement beaucoup plus de marge aux départements que ne leur en concédait le projet de loi Lebranchu, présenté en juin dernier. Repassé à droite au mois de septembre, le Sénat bataillera pour sauver un échelon et des prérogatives auxquels ses élus, représentants de collectivités territoriales, sont très attachés. Il sera néanmoins difficile à la Chambre haute de faire changer d’avis le gouvernement sur la taille des intercommunalités, fixées à au moins 20 000 habitants.
C
omment organiser la gouvernance locale d’une France aux 36 500 communes et aux 101 départements ? Le projet de loi pour une nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), qui sera débattu au Parlement cet hiver, veut s’attaquer à ce serpent de mer de la vie publique et enlever quelques couches du fameux millefeuille tant décrié. Mais la discussion promet d’être vive au Sénat, où les élus veulent avoir leur mot à dire, tant sur les prérogatives départementales que sur le périmètre des intercommunalités. Le texte présenté au Conseil des ministres le 18 juin par la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique réduisait peu ou prou les départements au rôle de guichet social, transférant l’essentiel de leurs com-
pétences à treize grandes régions – dont le nombre a été confirmé courant novembre par l’Assemblée nationale – et à des structures intercommunales devant obligatoirement atteindre le seuil des 20 000 habitants.
”
“ MANUEL VALLS NE S’ACCROCHERA PAS AU REGROUPEMENT DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SOUS LA TUTELLE DES RÉGIONS
L’été a quelque peu infléchi la position de l’exécutif. Sans préjuger du débat parlementaire qui a débuté le 16 décembre au Sénat, les départements devraient regagner du terrain et leur disparition programmée « à l’horizon 2020 », comme le prévoyait la ministre Marylise Lebranchu, semble deve-
Albéric de Montgolfier et Gérard Larcher, le 17 novembre à Chartres.
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nue moins urgente qu’au printemps. En se réinstallant cet automne au plateau du Sénat, Gérard Larcher avait proposé que certaines réunions de commission soient délocalisées, afin de rappeler que la vénérable assemblée as-
sure « la représentation des collectivités territoriales », selon l'article 24 de la Constitution. La première de cette réunion « hors les murs » a eu lieu à Chartres le 17 novembre, à l’invitation d’Albéric de Montgolfier, président du Conseil général et sénateur UMP du département : une journée d’auditions d’acteurs locaux par les membres de la commission des lois du Sénat et son président Philippe Bas, un ancien secrétaire général de l’Élysée aujourd’hui élu de la Manche, afin de préparer l’examen du projet de loi NOTRe au Sénat. « Quand on touche à l’organisation des territoires, on doit d’abord aller devant le Sénat », soulignait le président Bas relevant que « l’Assemblée nationale débattra du texte adopté en première lecture par le Sénat, pas du projet de loi du gouvernement ». La précision n’est pas inutile, car la majorité de droite et du centre du Sénat
les départements du terrain n’a pas l’intention de laisser en l’état le texte ministériel. Les indications contradictoires données ces derniers mois par les deux têtes de l’exécutif sur le sort qui serait réservé aux Départements ont conforté les sénateurs, qui comptent dans leur rang nombre de présidents ou de vice-présidents de conseils généraux, dans le sentiment que la doctrine du pouvoir n’était pas encore totalement arrêtée. C’est pourquoi, le 3 octobre dernier, la démarche de Gérard Larcher auprès du Président de la République – lui-même ancien président du conseil général de Corrèze – de « reconsidérer le projet de réforme » n’a pas été mal accueillie. Bien entendu, comme l’a rappelé le sénateur socialiste du Loiret Jean-Pierre Sueur, la réforme ne se soldera pas par un surplace institutionnel. L’esprit du texte, qui était tant d’accroître les compétences des régions, réduites à treize en dépit du vœu des sénateurs d’en obtenir deux de plus, que de renforcer la place des intercommunalités, sera préservé. Mais, sauf surprise, la loi qui sera adoptée dans le cours de l’hiver maintiendra l’échelon départemental et lui laissera certaines des prérogatives que Marylise Lebranchu prévoyait de lui enlever. Lesquelles ? Entre le projet de loi, qui ne laissait guère que le fonctionnement du guichet social à un échelon voué à s’éteindre « à l’horizon 2020 » comme l’expose le projet de loi, et le maintien d’un statu quo ante, c’est vraisemblablement une voie médiane qui sera adoptée. D’abord, le droit d’option. Les sénateurs tiennent à ce qu’un département puisse décider de quitter une région pour en rejoindre une autre en faisant adopter ce vœu par les trois cinquièmes de sa représentation. Et bien entendu que les
deux régions, celle d’origine comme celle de destination, entérinent ce choix par une même majorité des trois cinquièmes. Aucun recours à une consultation populaire n’est prévu par le projet d’amendement sénatorial, l’exemple de la fusion avortée entre les deux départements alsaciens ayant servi de leçon. De toute évidence, cette liberté semble plus essentielle que le nombre des régions sur lequel l’Assemblée nationale a pris fin novembre une position affirmée. De même, le rattachement aux Régions des collèges, prévu par le projet Lebranchu, passe mal. Il y a fort à parier qu’un amendement sénatorial essaiera de redonner cette compétence aux Départements, laissant aux Régions les lycées, l’apprentissage et l’enseignement supérieur. Et il se murmure que Manuel Valls ne s’accrochera pas au regroupement de l’enseignement secondaire sous une seule tutelle que beaucoup, y compris à droite, trouvaient pourtant cohérent. Pour des raisons pratiques de transfert des anciens personnels de l’État en charge des parcs de l’équipement – qui ont déjà vécu un changement de tutelle il y a quelques années –, les routes devraient également rester sous la houlette départementale. La fameuse clause de compétence générale, qui permet à chaque collectivité d’intervenir hors du cadre fixé par la loi, vit probablement ces derniers jours. De ce côté, le consensus est à peu près réuni. Supprimée en 2010, puis rétablie en janvier 2014 pour les Départements et les Régions par la loi
CentreVal de Loire
dite de modernisation de l’action publique et d’affirmation des métropoles (Mapam), la future loi devrait la supprimer : chaque collectivité aura des compétences précises confiées par le législateur et aucune possibilité d’y déroger. Si les clarifications sur les domaines réservés étaient nécessaires, il n’en demeure pas moins que la future loi sera la première depuis 1982 à n’ajouter aucune pierre à l’édifice de la décentralisation, comme le soulignait le président Larcher. Quitte à donner une responsabilité économique sans partage aux Régions, beaucoup d’élus souhaitaient qu’on leur transfère la politique décentralisée de l’emploi. Craignant peut-être que les quelque 53 000 agents de Pôle Emploi ne ruent dans les brancards à l’idée de changer de tutelle, le gouvernement a laissé ce projet en jachère. On doute que, dans l’état actuel du marché de l’emploi, Manuel Valls prenne le risque d’un grand chambardement.
La nouvelle organisation territoriale à partir du 1er janvier 2016. Elle prendra effet après les élections régionales de décembre 2015 où le Centre, resté seul, deviendra CentreVal de Loire.
François-Xavier Beuzon
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Points Chauds
Aménagement
Une décentralisation sans Prises en ciseau entre la baisse des dotations de l’État, les obligations du service public et les exigences des citoyens, les collectivités locales devront faire preuve d’une rigueur accrue… ce qu’elles ont parfois oublié ces dernières années. Plus grande sélectivité dans les projets d’investissements et mutualisation des moyens seront leur nouvel ordinaire.
L
a décentralisation n’a plus bonne presse. Longtemps parée de toutes les vertus, l’autonomie politique et financière des collectivités locales, contrepoids de l’impécuniosité de l’État jacobin, est aujourd’hui remise en question ; les citoyens et l’État estiment de concert qu’il est grand temps de revoir l’organisation, le format et le financement des différentes entités territoriales qui sont invitées, comme les autres composantes de la dépense publique, à participer au redressement de la maison France. « Nous sommes entrés dans une nouvelle ère », a martelé Franc-Gilbert Banquey, président de la chambre régionale des comptes d’Aquitaine Poitou-Charentes lors du stimulant colloque « Décentralisation : recompositions des pouvoirs, des institutions et des politiques publiques » organisé les 3, 4 et 5 décembre par l’université de Poitiers. « Nous avons connu les Trente Glorieuses de la décentralisation, mais cette époque est révolue. Cette dernière doit impérativement changer de modèle économique », a-til poursuivi. Les sources de financement des collectivités, qui se sont taries, ne peuvent plus juguler la dérive des dépenses de fonctionnement. Et faire face aux demandes d’équipement demandées par ailleurs par l’électeur-contribuable « qui a du mal à évaluer le coût de
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ce qu’il exige, qui rechigne à payer ce qu’il utilise. Et qui sanctionne l’élu coupable de ne pas avoir répondu à ses attentes ! », a estimé Jean-Luc Albert, professeur agrégé en droit public à l’École de droit de l’université d’Auvergne. L’étau se resserre. Les collectivités locales, qui représentent 21 % (242,5 Md€) du montant total des dépenses des administrations publiques, vont devoir affronter la raréfaction des deniers
de l’État qui vient de décider de baisser de 11 Md€ le montant de ses dotations sur les trois prochaines années (et même 28 Md€ avec l’effet
cumulatif, selon les associations d’élus, NDLR), sans avoir la possibilité d’actionner la pompe fiscale. « Le niveau de consentement à l’impôt s’est affaibli. Des dispositifs comme la taxe professionnelle – qui avait un très bon rendement – ont été supprimés et beaucoup d’élus se sont fait élire sur un projet politique d’abstinence fiscale », indique Michel Bouvier, directeur de la Revue Française de Finances Publiques. Certes, tous les niveaux de collectivités ne sont pas logés à la même enseigne. Si le bloc communal parvient à garder la tête hors de l’eau tout en affichant une dégradation préoccupante de ses comptes – l’épargne brute des communes a ainsi fondu de 9,1 % en 2014 –, il n’en est p a s
de même de l’échelon départemental, au bord de l’asphyxie. En cause, l’explosion des dépenses sociales contraintes, conséquence du transfert aux départe-
bourse délier ? ments des dispositifs d’insertion, d’aide au handicap et d’autonomie des personnes âgées (APA), qui ont provoqué une hausse de la masse salariale de 115 % sur la période 2005-2014. Ces transferts de charge et de personnel, air connu, n’auraient pas été accompagnés par des transferts financiers en proportion adéquate. Si le débat n’est pas tranché et « s’il faut reconnaître que l’État a sousévalué le montant des sommes à transférer en se fondant sur des exercices passés, sans anticiper le dynamisme des dépenses sociales accentué par la crise », juge JeanLuc Albert, force est de constater que les responsables des collectivités ne peuvent être exemptés de tout reproche. « Hors effet des transferts, la masse salariale des collectivités a augmenté dans une proportion plus importante que les recettes. C’est un fait !, coupe d’ailleurs Franc-Gilbert Banquey. Les collectivités ne rattrapent pas, du point de vue de leurs besoins de financement calculés en pourcentage du PIB (- 0,2 % du PIB en 2012, - 0,4 % du PIB en 2013), l’écart visà-vis de la trajectoire qu’elles devraient respecter pour prendre leur part dans les politiques de réduction des déficits. » Ce dernier juge, à l’instar de la plupart des participants à ce colloque, que « les politiques de mutualisation, notamment celles qui devraient être générées par les intercommunalités, ont échoué ». « C’est une évidence, ajoute Michel Bouvier, ces derniers ont produit des nouveaux foyers de dépenses sans pour autant amener l’échelon initial de la commune à faire preuve de de frugalité. » Même observation de Jean-Luc Albert : « Après une phase initiale de modération consécutive à un regrou-
pement intercommunal, les dépenses des communes se remettent à augmenter, ainsi d’ailleurs que la pression fiscale. ». Cette prodigalité a un coupable désigné : la fameuse clause de compétence générale qui permet à chaque échelon de collectivité d’in-
de communes situées sur le même territoire se sont attribué, sans aucun souci de coordination, la gestion… des zones de moins de 20 ha. Personne ne comprend plus rien à ce désordre. » À court et moyen terme, les collectivités ne vont plus guère avoir le
“ HORS EFFET DES TRANSFERTS, LA MASSE SALARIALE DES COLLECTIVITÉS A AUGMENTÉ DANS UNE PROPORTION PLUS IMPORTANTE QUE LES RECETTES. C’EST UN FAIT !
tervenir hors de son périmètre, parfois au mépris des principes de subsidiarité et d’intelligence collective. « Les chevauchements de compétences induits par cette disposition – qui devrait heureusement être abolie par le législateur (voir notre article pages 8-9) – sont illisibles pour les citoyens et sources de déperdition d’argent public », affirme Jean-Luc Albert, qui fulmine : « En Auvergne, par exemple, les intercommunalités qui ont pris la compétence économique s’occupent des zones d’activité de plus de 20 ha. Dans le même temps, beaucoup
”
choix. Afin de sortir de cette impasse financière, « elles vont devoir tailler dans leurs dépenses de fonctionnement, mieux cibler leurs dépenses d’équipement et accélérer leurs efforts d’intégration dans une logique de mutualisation de moyens. Le risque serait qu’elles recourent à l’emprunt, ce qui naturellement compromettrait les objectifs de réduction de la dette publique auxquels doit se conformer l’État », prévient Franc-Gilbert Banquey. Jean-Christophe Savattier
Le maquis territorial dans le collimateur Quel est le nombre idéal de communes ? Faut-il réellement supprimer les départements ? Le nouveau découpage des régions est-il géographiquement fondé ? Toutes ces questions ont été abordées lors du colloque poitevin d’où il est ressorti que l’édifice territorial devait, bien sûr, être profondément bousculé. « Il faudrait au moins diviser le nombre de communes… d’un facteur cinq ou six », a ainsi lancé un participant. Pour autant, si la mutualisation des moyens est devenue l’impératif catégorique des collectivités, « attention à ne pas éloigner le citoyen de la vie publique locale », a rappelé Vincent Aubelle, professeur associé au département génie urbain de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée. « Il faut dissocier la mise en commun des moyens de la question de l’indispensable appropriation politique de l’unité territoriale par le citoyen », poursuit Vincent Aubelle qui juge que la généralisation des communes nouvelles, un statut créé par la loi de décembre 2010 portant réforme des collectivités locales, répondrait assez bien à ce double enjeu.
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Points Chauds
Aménagement
Le vague à l’âme des petites Entre déflation des dotations de l’État et inflation normative, les élus des communes et des petites intercommunalités disent leur ras-le-bol. Et la future loi, qui va les obliger à se regrouper, accentue encore leur irritation.
L
es communes et les petites intercommunalités, qui forment le bloc communal, se sentent abandonnées. Les maires ruraux sont pris entre le ras-le-bol d’une fonction dont l’exercice se complique et la volonté de représenter, en dépit d’un sentiment mutuel de lassitude, ceux qui les ont élus. « La commune, c’est le socle de base de la démocratie », assure John Billard, maire du Favril (330 habitants) et vice-président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF). À Chartres, le 17 novembre, les sénateurs ont pu mesurer leur désarroi : « Nous n’avons plus les moyens d’investir et l’inflation normative restreint encore nos possibilités », déplore Xavier Nicolas, maire de Senonches (3 100 habitants) et président de la communauté de communes du Perche senonchois. Selon les associations d’élus, la baisse cumulée des dotations de l’État, toutes collectivités confondues, devrait atteindre 28 Md€ d’ici à 2017 ; pourtant, elles réalisent 70 % des investisse-
Alain Venot et Gérard Hamel, respectivement maires de Châteaudun et de Dreux.
12 La Lettre Valloire - Décembre 2014
ments publics. Au bout de la chaîne, le bloc communal subit à la fois la baisse des dotations et le gel des subventions accordées par les Régions et les Départements dans le cadre de financements croisés. Ce qui ne baisse pas, au contraire,
les nouvelles normes ont coûté plus de 2 Md€ aux collectivités locales entre 2008 et 2011. André Vallini, le secrétaire d’État à la Réforme territoriale, a promis de le ramener à zéro d’ici à 2017. « Les lois inutiles affaiblissent les lois essentielles », disait Montesquieu.
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“ NOUS N’AVONS PLUS LES MOYENS D’INVESTIR ET L’INFLATION NORMATIVE RESTREINT ENCORE NOS POSSIBILITÉS
c’est le coût des normes réglementaires – il en existe plus de 400 000 en France – qui s’intéressent aussi bien à la taille des panneaux de basket dans les cours d’école qu’à la proportion d’amiante dans les enrobés (!!!). Et les délais s’allongent. « Il faut trois ans pour lancer un chantier pour peu qu’on soit dans un périmètre protégé, ou qu’on ait des sols pollués ou des fouilles à réaliser », souligne Gérard Hamel, maire de Dreux. Pour Alain Lambert, ancien parlementaire et président d’une commission ad hoc,
Chacun reconnaît que la principale vertu des intercommunalités aura été d’apprendre aux élus à travailler ensemble. « En mutualisant nos achats, nous avons fait des économies : 60 % récemment sur des extincteurs », se réjouit Bernard Puyenchet, maire d’Illiers-Combray (3 400 habitants) et président de la communauté de communes du pays de Combray. Il n’en est pas de même pour les charges de personnels, la création des intercommunalités n’ayant en rien entraîné une baisse des effectifs dans les mairies. « Le bond de la fonction publique territoriale, c’est les interco », déclarait récemment devant les sénateurs Alain Rousset, le président socialiste de la Région Aquitaine et de l’Association des régions de France (ARF), reconnaissant le tort partagé des élus : « Oui, nous avons dégradé le service public parce que nous avons privilégié l’emploi public, que ce soit au niveau national ou au niveau territorial. ». L’obligation de constituer des intercommunalités d’au moins 20 000 habitants ne suscite guère d’enthousiasme chez les maires ruraux. John Billard craint que les regroupements
communes ne comportent un risque « de perte du lien de proximité avec les populations ». Dans le sud du département, les élus travaillent à rapprocher les communautés du Dunois, du Bonnevalais, du Perche-Gouët et des Trois Rivières, soit 50 000 habitants. « La difficulté sera de s’accorder sur la gouvernance d’un espace où, à côté de Châteaudun, coexisteront trois autres pôles urbains : Bonneval, Brou et Cloyes-sur-le-Loir », avertit toutefois Alain Venot, maire de Châteaudun (13 000 habitants). Chartres Métropole, ses 47 communes et ses quelque 125 000 habitants, n’ont évidemment pas ces préoccupations. Son président JeanPierre Gorges, député et maire de la ville-centre, songe même à l’étendre aux 92 communes de la zone d’influence selon la définition de l’Insee,
Les villages gaulois de l’Orléanais Le renforcement de l’échelon communautaire, souhaité par le législateur, se heurte parfois à des résistances. Dans la périphérie orléanaise, les communes de Donnery, Gidy et Ardon freinent des quatre fers lorsqu’on évoque leur rattachement à la communauté d’agglomération Orléans-Val de Loire, ses 22 communes et ses 274 000 habitants. « On y perdrait plus qu’on y gagnerait », soutient Daniel Chaufton, maire depuis le printemps dernier de Donnery (2 600 habitants), qui appartient à la communauté de communes des Loges. Interrogée également par La République du Centre, Élisabeth Blachais-Catoire, maire d’Ardon, traduit le sentiment de ses concitoyens : « Ils ont peur d’une augmentation des impôts locaux. ».
soit plus de 200 000 habitants. Le regroupement des structures communales et syndicales, qui emménageront début 2017 dans une cité administrative conçue par l’architecte Wilmotte, s’est déjà traduit par une centaine de postes gagnés en cinq ans. Par la voix de son président, la commu-
nauté d’agglomération se déclare même prête à intégrer des compétences sur son territoire aujourd’hui dévolues au Département, comme les collèges et les routes. Une porte que la loi pourrait laisser entrouverte. François-Xavier Beuzon
La Lettre Valloire - Décembre 2014 13
Points Chauds
Aménagement
XAVIER NICOLAS, MAIRE DE SENONCHES (28) ET PRÉSIDENT DE LA CDC DU PERCHE SENONCHOIS
« L’État doit faire preuve de bon sens » Maire de Senonches depuis 2001, Xavier Nicolas préside aussi la communauté de communes du Perche senonchois. Il demande à l’État de prendre en compte les spécificités de petites communes pour éviter le décrochage entre monde urbain et monde rural. La Lettre Valloire : Que vous a apporté l’intercommunalité créée il y a onze ans avec six autres communes de votre canton ? Xavier Nicolas : Nous avons appris à travailler ensemble, alors qu’avant, chacun œuvrait plutôt dans son coin. Le dialogue est permanent entre les maires et les adjoints de nos sept communes. Il n’y a jamais eu de conflit entre nous : toutes les décisions importantes ont été prises à l’unanimité, dans le sens de l’intérêt général. En onze ans, notre communauté de 5 800 habitants (dont 3 300 pour la seule commune de Senonches) a réussi à refaire le gymnase, construire un nouveau dojo, une maison de santé et une maison des jeunes. La Lettre Valloire : Néanmoins, tout ne va pas pour le mieux dans le monde des interco… Xavier Nicolas : Si des communautés de communes comme les nôtres ont pu faire cela, c’est grâce aux moyens accordés par l’État, en clair grâce à la dépense publique. Si, dans le Perche senonchois, nous avons été très vigilants et maintenu un budget d’investissement supérieur à celui de fonctionnement, les chiffres le montrent : l’augmentation des dotations de l’État s’est trop souvent traduite par un accroissement des frais de personnel. Dès lors que l’on fait grossir des structures, dans le public comme le privé, on crée des échelons intermédiaires et des charges supplémentaires. La Lettre Valloire : Que réclamez-vous aujourd’hui au nom des petites collectivités ? Xavier Nicolas : Les moyens de répondre aux besoins de 14 La Lettre Valloire - Décembre 2014
nos territoires. Les disparités en matière de dotation globale de fonctionnement (plus de 40 Md€ versés par l’État en 2014) sont anormales. Les communautés de communes rurales perçoivent en moyenne 15 € par habitant au titre de la DGF, des agglomérations comme Chartres et Dreux six fois plus. Il en est de même sur le plan fiscal. Les populations de nos petites communes sont souvent moins fortunées qu’en ville et la base d’imposition s’en ressent. Les entreprises du monde rural produisent moins de valeur ajoutée, et les CVAE et CFE qu’elles nous versent sont plus faibles. Il faut resserrer les écarts de DGF et renforcer les péréquations pour donner à chacun les moyens de se développer. La Lettre Valloire : La future loi NOTRe devrait obliger les intercommunalités à compter plus de 20 000 habitants. Qu’en pensez-vous ? Xavier Nicolas : Je pense que le gouvernement assouplira sa position. Les associations d’élus militent pour. La précédente majorité avait placé le seuil à 5 000 habitants, celle-ci à 20 000 habitants : nous arriverons certainement à un niveau intermédiaire. Mais au-delà des chiffres, il faut mettre du bon sens dans le dispositif et savoir où l’on va. Soit on intègre de plus en plus de compétences dans les interco et on va vers une fusion de communes, les maires en place ne conservant que des fonctions de représentation. Soit on constitue des interco de plus en plus importantes et il faudra faire jouer le principe de subsidiarité et renvoyer des compétences vers les communes. Je pense que le projet de loi NOTRe nous conduit dans cette direction. La Lettre Valloire : Vous vous y êtes préparé ? Xavier Nicolas : S’il le faut, notre communauté de communes envisagera de se rapprocher de celle de l’Orée du Perche (2 500 habitants) et de celle des Portes du Perche (10 000 habitants). Le Perche eurélien le permet, mais serace le cas pour tous les territoires ? Propos recueillis par François-Xavier Beuzon
Points Chauds
Aménagement
Quatre villes pour développer l’axe Quatre communautés de communes et agglomérations du Cher, de l’Indre et de l’Allier ont sauté les frontières pour travailler ensemble. Une première rencontre avec les chefs d’entreprises s’est déroulée le 20 novembre à St-Amand-Montrond.
F
aire front commun pour le développement économique. C’est la stratégie que viennent d’engager les quatre maires et présidents d’intercommunalité de Bourges, Châteauroux, Montluçon et St-AmandMontrond, qui représentent trois départements et deux régions administratives… et aussi deux vieilles provinces françaises, le Berry et le Bourbonnais. Faisant fi de ces frontières, les quatre maires, Pascal Blanc (Bourges), Gil Avérous (Châteauroux), Daniel Dugléry (Montluçon) et Thierry Vinçon (StAmand), ont scellé une union de raison entre des territoires aux confins de leurs régions respectives, le Centre et l’Auvergne, qui veulent se faire entendre. Ces élus ont conscience que seuls, dans le contexte actuel, leur développement sera plus difficile. « Si nous continuons à travailler en vase clos, nous allons mourir, s’inquiète Pascal Blanc. L’échange est important pour que nos territoires vivent.
De gauche à droite : Daniel Dugléry (Montluçon), Gil Avérous (Châteauroux), Thierry Vinçon (St-Amand-Montrond) et Pascal Blanc (Bourges).
16 La Lettre Valloire - Décembre 2014
Nous devons aider nos entreprises à se développer. » Thierry Vinçon, l’initiateur de cette démarche, est persuadé qu’en étant réunis, ils pourront plus facilement « influer auprès des ministères en faveur des entreprises ou défendre des
Gil Avérous. Cette soirée est le début d’une véritable collaboration. » « Tous les quatre, nous sommes bien conscients que tout pôle urbain ou rural est animé par ses entreprises ; elles sont même à la base de son dévelop-
“ SI NOUS CONTINUONS À TRAVAILLER EN VASE CLOS, NOUS ALLONS MOURIR. L’ÉCHANGE EST IMPORTANT POUR QUE NOS TERRITOIRES VIVENT. projets comme la construction de la ligne TGV Paris-Orléans-ClermontFerrand-Lyon ». La première pierre de cette alliance a été posée jeudi 20 novembre à StAmand-Montrond où s’est tenue une soirée à laquelle 130 chefs d’entreprise et acteurs économiques ont assisté. « L’objectif est de convaincre les entrepreneurs déjà installés et les porteurs de projets que nous sommes à leurs côtés et à leur disposition, note
”
pement, insiste Thierry Vinçon. Nous ne sommes pas là pour innover ou produire à la place des entrepreneurs, mais nous pouvons intervenir pour eux auprès du Département, de la Région, de l’État et de l’Europe car nous avons plus de facilités à atteindre ces institutions. Ensemble, nous serons plus forts. » À eux quatre, ils pèsent en effet 274 000 habitants, plus que la population du département de l’Indre, regroupent soixante communes, une quarantaine
Berry-Bourbonnais de zones d’activités et comptent 10 000 étudiants. Un territoire qui dispose d’une situation géographique centrale, d’une zone aéroportuaire, de dessertes autoroutières, de nœuds ferroviaires intéressants, du très haut débit, de pépinières et d’hôtels d’entreprises, d’écoles d’ingénieurs, de technopôles, de laboratoires de recherche, de zones d’activités avec des terrains viabilisés, de structures d’accueil pour aider les porteurs de projet … « Sur nos quatre territoires, nous avons une offre immobilière à des coûts modérés, ce qui représente un véritable atout par rapport aux grandes agglomérations de la région Centre où les prix de l’immobilier flambent, ajoute Pascal Blanc. Nous avons ici une vraie qualité de vie à proposer. » Tout y est pour attirer des investisseurs et pourtant… « Nos territoires souffrent d’un déficit d’image, déplore Gil Avérous. En nous rassemblant, nous redorerons cette image. » Les quatre élus ont bien l’intention de corriger le tir. « Nos agglomérations peuvent attirer des projets d’envergure nationale ou internationale », veut se convaincre le maire de Châteauroux. Il le prouve d’ailleurs avec le projet de zone d’activité sino-castelroussine EuroSity, initié par son prédécesseur Jean-François Mayet, dont on attend une première concrétisation avec la venue d’une entreprise chinoise à Ozans. Gil Avérous a également annoncé l’installation, sur l’ex-site du 517e régiment d’infanterie, du centre national de la Fédération française de tir ; à l’horizon 2016, celui-ci pourra accueillir des compétitions nationales et internationales et devrait disposer d’un centre de formation. « Ce sont les entreprises qui créent les richesses dans nos agglomérations », répète à l’envi le maire de Montluçon, Daniel Dugléry, qui se considère aujourd’hui « comme le VRP de son territoire. » Au-delà des actions envers les investisseurs, l’aménagement du ter-
ritoire est également un enjeu. Pour être attractifs, il faut savoir répondre aux préoccupations des nouveaux habitants et des entreprises candidates à une implantation en matière de santé, d’accueil des conjoints, de garde des enfants, mais aussi fournir des occasions de détente et, plus globalement, une qualité de vie qui fera la différence. Mais lorsqu’on parle d’aménagement du territoire, le TGV a une place primordiale. C’est là que le bât blesse : « Nous sommes les derniers à ne pas bénéficier de la grande vitesse. En matière de développement économique, c’est un handicap considérable », gronde Daniel Dugléry. Lors de la soirée du 20 novembre, les quatre élus ont dressé le portrait de leur intercommunalité respective et présenté aux acteurs économiques les atouts et leviers dont ils disposent pour les aider à développer leur activité ou à s’installer. Entre ces quatre villes qui apprennent à se connaître, l’alliance est à ses débuts. Une prochaine soirée à destination des acteurs économiques se déroulera au printemps prochain à Bourges. Maintenant, il faut que cette alliance se concrétise. Elle pourrait aussi pren-
Bourges
Châteauroux St-Amand-Montrond
Montluçon
dre la forme d’actions économiques communes. « Mais nous nous devons d’être honnêtes entre nous. Il faudra, par exemple, proposer à un investisseur l’emplacement le plus approprié à son projet », insiste Pascal Blanc. Cela sous-entend que les trois agglomérations qui n’auront pas été retenues devront jouer le jeu visà-vis de l’heureuse élue ; ce partenariat original résistera-t-il à l’épreuve de la concurrence interne ? En tout cas, ce quatuor pourrait attirer d’autres collectivités de profils similaires. Les portes ne sont pas fermées. « L’union est ouverte à ceux qui partagent notre vision du développement économique », conclut Thierry Vinçon. Stéphanie Payssan
Thierry Vinçon, maire de St-Amand-Montrond
« On peut représenter un territoire de plus de 500 000 habitants. » La Lettre Valloire : Comment est née cette idée d’alliance ? Thierry Vinçon : Au départ, c’est une histoire d’amitié entre quatre hommes. Nous travaillons ensemble et nous avons développé des liens. St-Amand est un grand laboratoire. Par exemple, nous sommes la deuxième ville de France à avoir créé un site de e-commerce, la première ville du Cher à avoir ouvert un office municipal du commerce et de l’artisanat… Au fil du temps, j’ai pensé qu’une alliance économique pouvait être créée pour qu’ensemble on pèse plus. Si l’on ferme le quadrilatère, le territoire couvert compte 516 000 habitants. C’est énorme pour influer. Nous avons une belle unité et une vraie cohérence. La Lettre Valloire : Comment imaginez-vous l’évolution de cette union ? Thierry Vinçon : On commence par une alliance qui pourrait, à terme, déboucher sur la création d’un groupement d’intérêt local et la mise en place de politiques communes d’accueil des entreprises. Je suis convaincu que nos quatre structures peuvent peser. Nous pouvons aussi imaginer des mutualisations.
La Lettre Valloire - Décembre 2014 17
Points Chauds
Politique
Vers un grand chelem de la droite aux élections La poussée de la droite en région Centre, si elle parvient à éviter les candidatures dissidentes, devrait se confirmer lors des prochaines élections départementales qui pourraient voir l’Indre-et-Loire et le Cher passer du tout-rose au grand bleu. Le parti de Marine Le Pen pourrait gagner ses premiers sièges en Loir-et-Cher, en Eure-et-Loir et dans le Loiret.
E
xit les cantonales, bienvenue aux élections départementales. Celles-ci, à l’issue d’une réforme controversée qui a vu les ciseaux du législateur diviser par deux le nombre des anciens cantons en imposant des regroupements jugés parfois hétérodoxes, n’auront lieu qu’en mars 2015. Mais évidemment, leur préparation agite déjà les états-majors qui, selon leur couleur, craignent ou espèrent que le scrutin marque un nouveau recul de la gauche. « La créaEure-et-Loir tion des (UMP)
Loiret (UMP)
Loir-et-Cher (UDI) Indre-et-Loire (PS) Cher (PS)
Indre (UMP)
La réforme territoriale a conduit à diviser par deux le nombre des anciens cantons qui ont été regroupés en circonscriptions départementales ; ces dernières sont nécessairement en nombre impair. Sur chaque circonscription, les candidats doivent se présenter en binôme paritaire homme-femme.
18 La Lettre Valloire - Décembre 2014
circonscriptions départementales va atténuer le lien de proximité qui unissait l’électeur avec son conseiller général, en particulier en zone rurale où le charcutage a souvent produit des ensembles territoriaux monstrueux, estime un hiérarque de la droite tourangelle. On peut s’attendre
lers sur les 38 qui seront élus », comptabilisent les proches de celui qui a succédé en juin 2012 à Marisol Touraine lors de son entrée dans le gouvernement Ayrault. Une Marisol Touraine prudente, qui a annoncé qu’elle ne briguera pas un nouveau mandat de conseillère dans le Lochois, se réser-
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“ TROIS PRÉSIDENTS SOCIALISTES EN INDRE-ET-LOIRE EN SEULEMENT QUATRE ANS
à une plus forte politisation du scrutin, ce qui n’augure rien de bon pour les candidats marqués à gauche. » Ce recul attendu peut-il amener un basculement des deux seules assemblées départementales détenues par les socialistes en région Centre : l’Indre-et-Loire et le Cher ? En Indre-et-Loire, on se prépare à cette éventualité. Revigorée par la victoire de l’UMP Serge Babary contre le maire sortant de Tours Jean Germain aux dernières municipales, la droite tourangelle entend achever la Reconquista d’un territoire perdu en mars 2008. Difficile pourtant de dire que la majorité PS-FG-EELV, qui détient 24 des 37 sièges actuels, ne tient qu’à un fil. Mais dans l’entourage de Frédéric Thomas, l’actuel président socialiste, on semble se résigner à la défaite annoncée. « Sur les 19 circonscriptions nouvellement créées, on devrait pouvoir en gagner… au moins 5, ce qui correspond à une dizaine de conseil-
vant probablement pour d’autres échéances plus prometteuses. La fameuse guerre des Roses, qui a conduit à ce que trois président(e)s socialistes se succèdent entre 2008 et 2012, a semé les graines de la victoire pour la droite tourangelle. Qui devra toutefois éviter les dispersions dans son camp. Si Pierre Louault (UDI), l’actuel responsable de l’opposition, se dit « confiant sur les résultats des discussions avec l’UMP au sujet de la désignation des binômes qui devront, le plus souvent possible, être composés de candidats UMP et UDI », les risques de volonté hégémonique de l’UMP… et de candidatures dissidentes n’étaient pas encore dissipés sur une poignée de cantons, à l’heure où nous écrivons ces lignes. Comme sur la circonscription de Descartes ou sur celle de Loches-Montrésor, justement briguée par Pierre Louault. L’UMP semble souhaiter l’exclusivité sur les territoires de l’agglomération tourangelle. En cas de victoire de la
départementales ? droite, la présidence devrait se jouer entre le maire UMP de St-Avertin Jean-Gérard Paumier, qui piafferait d’impatience, et l’UDI Jean-Yves Couteau. Deux prétendants qui ont la particularité d’avoir tous deux dirigé les services d’un conseil général, le premier en Indre-et-Loire, le second dans le Loir-et-Cher. Dans le Cher, la droite rêve aussi du Grand Soir. Emmenée par le sénateur UMP Rémy Pointereau, elle se dit que l’écart actuel de 9 sièges (22 pour la majorité de gauche et 13 pour l’opposition) n’est en rien insurmontable. Dans l’entourage du président socialiste Jean-Pierre Saulnier, on surjoue pourtant la sérénité en observant « que la gauche départementale est en progression continue depuis une vingtaine d’années ». Pourtant, si certains bastions détenus par les communistes Maxime Camuzat aux Aix-d’Angillon ou Karine Chene dans le Vierzonnais, ainsi que par l’ancien président PS du conseil régional Alain Rafesthain – qui ne briguera pas de nouveau mandat – à StMartin d’Auxigny, semblent intouchables, le désir de renouvellement pourrait bien faire ailleurs l’affaire de la droite. Qui devra toutefois oublier la crise ouverte avec l’éviction des adjoints UMP par le nouveau maire de Bourges, l’UDI Pascal Blanc. « Cet incident regrettable n’aura pas d’influence sur la composition des binômes UMP-UDI. Quant au soutien du maire, on peut s’en passer ! », assure Wladimir d’Ormesson, l’un des adjoints UMP saqué par Pascal Blanc. Ce jeune cador de la droite locale ira probablement défier Jean-Pierre Saulnier sur l’une des nouvelles circonscriptions de l’agglomération berruyère. Et espère que son camp se distinguera dans d’autres parties plus ru-
rales du territoire. Notamment du côté de St-Florent-sur-Cher où la position occupée par le Front de gauche Roger Jacquet pourrait vaciller, en Sologne, dans le Boischaut voire jusque dans le Vierzonnais où l’emprise communiste ne semble plus aussi ferme qu’avant.
soucis judiciaires et familiaux, ne devrait pas représenter un grand danger pour l’ancien ministre de la Ville. « Mais dans la vallée du Cher, à St-Aignan, à Selles-sur-Cher, Mennetou-sur-Cher ou plus au nord, à Montoire, partout où la pauvreté et le sentiment d’insécurité ont progressé, il faudra être
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“ PLUSIEURS MEMBRES BERRUYERS DE L’UMP SE PASSERONT SANS REGRET DU SOUTIEN DU MAIRE DE BOURGES L’une des inconnues du scrutin de mars 2015 réside aussi dans le score du Front national. Compte tenu de ses scores souvent spectaculaires, réalisés lors des récentes élections municipales et européennes dans le Loiret, l’Eureet-Loir et le Loir-et-Cher, il n’est pas exclu que les assemblées départementales accueillent leurs premiers conseillers frontistes. Symbole de cette montée en puissance du vote nationaliste, le président UDI du conseil général de Loir-et-Cher Maurice Leroy sera contesté par le délégué général du Rassemblement Bleu Marine Jean-Yves Narquin, maire de Villedieu-le-Château. Mais le frère de Roselyne Bachelot, empétré dans des
vigilant », prévient un cacique de la majorité qui s’attend à « ce qu’au moins une circonscription – soit deux conseillers – tombe dans l'escarcelle du FN. » Cette crainte est partagée par l’équipe d’Albéric de Montgolfier en Eure-etLoir: « Sur la nouvelle circonscription composée des cantons de Voves, Orgères et Janville, le FN devrait peser, et il faudra redouter l’issue d’une éventuelle triangulaire. Idem pour Vernouilllet, une partie de la Beauce et du Perche. ». Dopés ici par la déshérence rurale et là par les effets du gaucho-lepénisme, les « Bleu Marine » seront en embuscade ! Jean-Christophe Savattier
Intouchables Le suspense sera… à son minimum dans le Loir-et-Cher, l’Eure-et-Loir, l’Indre et le Loiret où les majorités de droite devraient passer sans encombre l’épreuve des urnes. En Eure-et-Loir, où le rapport de forces est aujourd’hui de 19 sièges à10 sièges en faveur du camp de l’UMP Albéric de Montgolfier, on s’attend même à gagner des positions comme à Lèves où l’on attend beaucoup de l’UMP Rémy Martial, un proche du maire de Chartres. Dans le Loiret, l’assemblée conservera aussi sa couleur d’origine, le seul élément d’incertitude consistant dans l’identité de celui qui succédera au président UMP Éric Doligé qui a souhaité raccrocher. L’UMP Hugues Saury, élu à Olivet, et l’UDI (radical) Marc Gaudet à Pithiviers sont en lice.
La Lettre Valloire - Décembre 2014 19
Points Chauds
Politique
L’UDI au bord de la rupture À l’UDI, l’élection interne d’octobre et novembre ne s’est pas déroulée dans le climat de sérénité attendu. En région Centre, le camp Lagarde et le camp Morin tentent d’oublier cet épisode fratricide. Mais l’édifice centriste est-il si solide ?
L’
adjoint au maire d’Orléans Florent Montillot y croyait dur comme fer. Avant le premier tour des élections internes de l’UDI, il était persuadé que son poulain Jean-Christophe Lagarde ne ferait qu’une bouchée d’Hervé Morin. Et il a eu raison d’y croire, même si le maire de Drancy ne l’emporte finalement que de 1 300 voix (53,5 % des suffrages exprimés) sur celui d’Épaignes. Mais ce scrutin, qui devait se dérouler « dans la sérénité », laissera des traces. Dès les résultats connus, Hervé Morin estimait « être le vainqueur moral de l’élection », sous-entendant que « des manœuvres » avaient « pu altérer la sincérité du processus électoral ». Depuis, les deux camps, celui du vainqueur comme celui du vaincu, ont tenté de faire bonne figure et d’éviter les règlements de compte fratricides. « Il n’y a pas d’amertume. Je félicite le nouveau président. Il lui faut maintenant rassembler notre famille politique », rassurait Philippe Vigier, député d’Eure-et-Loir et soutien d’Hervé Morin. Idem du côté de Florent Montillot, qui préférait retenir la forte mobilisation des adhérents :
Philippe Vigier
« Nous affichons un taux de participation de 66 %, plus que n’importe quelle autre famille politique. ». Mais trois semaines après cette réconciliation de façade, lors de la présentation de l’organigramme du parti et de ses 21 membres – dont la tourangelle Sophie Auconie, qui hérite de la 6e vice-présidence –, Hervé Morin n’apparaît nulle part ; il aurait, selon
se passer sans trop de heurts aux départementales, sauf peut-être dans le Cher où les tensions sont vives après le clash entre le maire UDI Pascal Blanc et ses adjoints UMP, remerciés six mois après leur installation. En Indre-et-Loire, si la gauche perd le conseil général, la nouvelle majorité devra toutefois trancher pour la présidence entre l’UMP Jean-Gérard Pau-
”
“ IL FAUT MAINTENANT RASSEMBLER NOTRE FAMILLE POLITIQUE Jean-Christophe Lagarde, refusé la main tendue. Les soutiens de l’ancien ministre de la Défense n’occupent que de rares postes au bureau et « les noms qu’il avait donnés », comme ceux de Maurice Leroy ou de Rama Yade, ont été « soigneusement évités ». La rupture semble bel et bien amorcée. Trois mois avant les élections départementales, en pleines négociations avec l’UMP sur la composition des binômes présentés sur les nouvelles circonscriptions, l’UDI apparaît fragilisée et personne n’exclut le risque de fracture. Les prochaines élections locales vont donc servir de révélateur. Cela devrait
mier et l’UDI Jean-Yves Couteau. Dans les autres départements, des accords existent entre les élus de la droite et du centre pour le maintien des gouvernances en place. Aux régionales de décembre 2015, c’est une autre chanson. Certes, la candidature de Philippe Vigier ne semble pas remise en cause… Mais les ressentiments nés des remous de l’élection interne de cet automne pourraient pousser certains UDI dans les bras du candidat de l’UMP ; la personnalité de celui ou de celle que se choisira comme tête de file le parti présidé par Nicolas Sarkozy entrera bien sûr en ligne de compte. Philippe Vigier, qui s’affirme « disponible », est prêt à discuter de la question du leadership commun de la droite et du centre. Mais, au fond de lui, acceptera-t-il d’être le n° 2 de Guillaume Peltier ou d’Hervé Novelli, si celui-ci décidait de repartir, voire d’une troisième personnalité ? Et souffrira-t-il que certains soutiens lui fassent défaut à l’UDI ? Réponse dans quelques mois, au début de la campagne.
Florent Montillot François-Xavier Beuzon
20 La Lettre Valloire - Décembre 2014
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Le
Palmarès des Entreprises our ce palmarès 2014, La Lettre Valloire et son partenaire Ellisphere ont choisi de classer les 500 premières entreprises de la région Centre suivant leur chiffre d’affaires 2013. Seules les entreprises ayant publié leurs comptes durant l’année 2014 à l’un des greffes de tribunaux de commerce de la région Centre ont été prises en considération.
P
“
Rang
Certaines absences peuvent s’expliquer par des publications de comptes tardives, ou un défaut pur et simple de dépôt. Comme les années précédentes, nous voulons souligner que cet exercice difficile de classement des entreprises demande un important travail de vérification et de paramétrage. Nous réclamons l’indulgence de nos lecteurs pour les erreurs et oublis qui auraient pu s’y glisser.
CA (2013)
COMMENT LIRE LE PALMARÈS ?
Raison sociale
Domaine d’activité
Code postal et ville
CA (2013)
1
AXÉRÉAL
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
45160 OLIVET
1 1 848 954 225
2
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45550 ST-DENIS-DE-L'HÔTEL
ROLAND 1 562 899 000 POULAIN 700 873 186 TRAVAUX 628 048 836 PUBLICSLE 530 116 000
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TAT GROUP
MAINTENANCE ET LOCATION D'AVIONS
37100 TOURS
siège social
La Lettre Valloire - Décembre 2014 23
Entreprises Rang
Palmarès
Raison sociale
Domaine d’activité
Code postal et ville
CA (2013)
1
AXÉRÉAL
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
45160 OLIVET
1 848 954 225
2
JOHN DEERE
FABRICATION DE MOTEURS DIESEL
45770 SARAN
1 562 899 000
3
MARS PF FRANCE
ALIMENTATION POUR ANIMAUX
45550 ST-DENIS-DE-L'HÔTEL
700 873 186
4
FRANS BONHOMME
COMMERCE DE GROS DE TUBES ET TUYAUX
37300 JOUÉ-LÈS-TOURS
628 048 836
5
TAT GROUP
MAINTENANCE ET LOCATION D'AVIONS
37100 TOURS
530 116 000
6
CALDEO
COMMERCE DE GROS DE COMBUSTIBLES
45800 ST-JEAN-DE-BRAYE
474 043 836
7
ZODIAC SEATS FRANCE
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AÉRONAUTIQUES
36100 ISSOUDUN
424 372 000
8
GROUPE PLASTIVALOIRE
PLASTURGIE
37130 LANGEAIS
418 800 000
9
DAHER AÉROSPACE
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AÉRONAUTIQUES
41400 ST-JULIEN-DE-CHÉDON
381 891 452
10
PPG DISTRIBUTION
COMMERCE DE GROS DE PRODUITS POUR L'HABITAT
45140 ST-JEAN-DE-LA-RUELLE
362 699 356
11
CINQ SUR CINQ
SERVICES DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
28000 CHARTRES
342 447 877
12
HERVÉ THERMIQUE
INSTALLATION D'ÉQUIPEMENTS THERMIQUES ET DE CLIMAT.
37300 JOUÉ-LÈS-TOURS
324 897 232
13
SADEF (MR BRICOLAGE)
COMMERCE DE MATÉRIEL DE BRICOLAGE ET DE JARDINAGE
45380 LA-CHAPELLE-ST-MESMIN
301 718 334
14
BMCE (POINT P)
COMMERCE DE GROS DE BOIS ET DE PRODUITS DÉRIVÉS
45000 ORLÉANS
288 674 326
15
SIC (CÉRÉALES DE FRANCE)
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
28000 CHARTRES
283 115 626
16
SEALED AIR
PRODUITS D'EMBALLAGE
28230 ÉPERNON
276 848 950
17
HITACHI COMPUTER PRODUCTS EUROPE
FABRICATION DE MACHINES POUR L'INFORMATIQUE
45160 ARDON
272 083 400
18
METALOR TECHNOLOGIES FRANCE
PIÈCES MÉTALLIQUES POUR ÉLECTRIFICATION
28190 COURVILLE-SUR-EURE
252 024 782
19
FRAGRANCE PRODUCTION (LANCASTER)
FABRICATION DE PARFUMS ET COSMÉTIQUES
28000 CHARTRES
231 941 899
20
D'CLIC
COMMERCE DE GROS DE PRODUITS POUR LA CULTURE
18570 LA-CHAPELLE-ST-URSIN
224 598 336
21
ÉTABLISSEMENTS SÉGUREL & FILS
CENTRALE D'ACHATS DE PRODUITS ALIMENTAIRES
28500 GERMAINVILLE
217 902 329
22
MÉCACHROME FRANCE
MÉCANIQUE DE PRÉCISION
37400 AMBOISE
216 233 730
23
FRANCE GÂTINAIS CÉRÉALES
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
45200 MONTARGIS
212 223 805
24
AGRIDIS
COMMERCE D'INTRANTS AGRICOLES
41330 FOSSÉ
210 723 329
25
PROMODIS
COMMERCE DE COMBUSTIBLES GAZEUX
45590 ST-CYR-EN-VAL
209 422 659
26
EUROVIA CENTRE LOIRE
TRAVAUX PUBLICS
37300 JOUÉ-LÈS-TOURS
206 820 101
27
INTEVA PRODUCTS FRANCE
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES
45600 SULLY-SUR-LOIRE
205 271 206
28
PRO À PRO DISTRIBUTION NORD
COMMERCE DE GROS ALIMENTAIRE
45120 CHÂLETTE-SUR-LOING
204 562 520
29
LEXMARK INTERNATIONAL
COMMERCE DE MATÉRIELS D'IMPRESSION
45000 ORLÉANS
201 533 402
30
THERMOR PACIFIC
FABRICATION D'APPAREILS DE CHAUFFAGE
45140 ST-JEAN-DE-LA-RUELLE
200 613 308
31
LAITERIES HUBERT TRIBALLAT
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
18220 RIANS
197 152 386
32
CAPROGA LA MEUNIÈRE
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
45200 MONTARGIS
189 987 360
33
MCKEY FOOD SERVICE FRANCE
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
45400 FLEURY-LES-AUBRAIS
186 666 195
34
STMICROELECTRONICS TOURS
FABRICATION DE COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES
37000 TOURS
177 228 203
35
KRONOFRANCE
FABRICATION DE PANNEAUX DE BOIS
45600 SULLY-SUR-LOIRE
170 272 448
36
SCAEL
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
28000 CHARTRES
165 758 554
37
CITYA IMMOBILIER
ACTIVITÉS IMMOBILIÈRES
37000 TOURS
165 000 000
38
MB LOG (MR. BRICOLAGE, BRICONAUTES)
COMMERCE DE MATÉRIEL DE BRICOLAGE ET DE JARDINAGE
45380 LA-CHAPELLE-ST-MESMIN
162 559 466
39
MECCOLI
CONSTRUCTION DE VOIES FERRÉES
37270 AZAY-SUR-CHER
160 469 549
40
FEDERAL MOGUL OPÉRATIONS FRANCE
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES
45140 ST-JEAN-DE-LA-RUELLE
160 004 478
41
FAIVELEY TRANSPORT TOURS
CONSTRUCTION DE MATÉRIEL FERROVIAIRE
37700 ST-PIERRE-DES-CORPS
159 974 779
42
ANTARTIC
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
45110 ST-MARTIN-D'ABBAT
155 748 833
43
MSL CIRCUITS
FABRICATION DE COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES
45130 MEUNG-SUR-LOIRE
155 010 903
44
AMAZON.FR LOGISTIQUE
COMMERCE DE PRODUITS CULTURELS
45770 SARAN
146 306 845
45
ALPLA FRANCE
FABRICATION D'EMBALLAGES PLASTIQUES
41330 FOSSÉ
138 522 775
46
VORWERK SEMCO
FABRICATION D'APPAREILS ÉLECTROMÉNAGERS
28220 CLOYES-SUR-LE-LOIR
134 874 463
47
MBLD
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
28000 CHARTRES
129 228 017
48
DUSOLIER-CALBERSON
MESSAGERIE, FRET EXPRESS
37210 PARÇAY-MESLAY
128 262 621
49
FAMAR ORLÉANS
FABRICATION DE MÉDICAMENTS
45100 ORLÉANS
126 103 571
50
CORNET
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
28140 ORGÈRES-EN-BEAUCE
121 826 455
24 La Lettre Valloire - Décembre 2014
Entreprises Rang
Palmarès
Raison sociale
Domaine d’activité
Code postal et ville
CA ( 2013)
51
LES LABORATOIRES SERVIER
INDUSTRIE FABRICATION DE MÉDICAMENTS
45520 GIDY
121 485 255
52
BEAUFOUR-IPSEN INDUSTRIE
FABRICATION DE MÉDICAMENTS
28100 DREUX
118 769 198
53
BAUDIN CHÂTEAUNEUF
BÂTIMENT ET CONSTRUCTIONS MÉTALLIQUES
45110 CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE
117 143 556
54
WILO INTEC
FABRICATION DE POMPES
18700 AUBIGNY-SUR-NÈRE
117 005 260
55
ZF SYSTÈMES DE DIRECTION NACAM
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES
41100 VENDÔME
116 056 779
56
SITA CENTRE OUEST
COLLECTE ET RÉCUPÉRATION DE DÉCHETS
37270 MONTLOUIS-SUR-LOIRE
115 641 567
57
ÉTABLISSEMENTS LORILLARD
MENUISERIE BOIS ET PVC
28000 CHARTRES
114 907 096
58
INTERNATIONAL COOKWARE (PYREX)
FABRICATION D'USTENSILES DE CUISINE
36000 CHÂTEAUROUX
111 352 508
59
DELPHI CONNECTION SYSTEMS FRANCE
FABRICATION DE COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES
28230 ÉPERNON
110 948 035
60
MAQUET (GETINGE GROUP)
FABRICATION DE MATÉRIEL CHIRURGICAL ET MÉDICAL
45160 ARDON
110 180 141
61
SANDVIK TOOLING FRANCE
FABRICATION ET NÉGOCE DE PRODUITS SIDÉRURGIQUES
45100 ORLÉANS
109 060 804
62
CERALLIANCE
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
36110 LEVROUX
108 440 170
63
SURGELÉS DISVAL
COMMERCE DE GROS DE PRODUITS SURGELÉS
45110 CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE
106 010 516
64
HONDA FRANCE MANUFACTURING
FABRICATION DE MATÉRIEL DE JARDINAGE
45140 ORMES
104 982 575
65
SUCRERIE DE TOURY
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
28310 TOURY
104 357 663
66
NOVO NORDISK
PRODUCTION FABRICATION DE MÉDICAMENTS
28000 CHARTRES
104 299 816
67
TDA ARMEMENTS
FABRICATION DE MATÉRIEL MILITAIRE
45240 LA FERTÉ-ST-AUBIN
103 898 205
68
MR BRICOLAGE
COMMERCE DE MATÉRIEL DE BRICOLAGE ET DE JARDINAGE
45380 LA-CHAPELLE-ST-MESMIN
102 577 000
69
KVERNELAND GROUP FRANCE
DISTRIBUTION DE MATÉRIEL AGRICOLE
45800 ST-JEAN-DE-BRAYE
102 519 361
70
MAURY IMPRIMEUR
IMPRIMERIE
45330 MALESHERBES
100 506 769
71
INVACARE POIRIER
FABRICATION DE MATÉRIEL POUR HANDICAPÉS
37230 FONDETTES
99 982 585
72
SOBLEDIS (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
41000 BLOIS
99 160 858
73
SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE AGRICOLE DE BONNEVAL
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
28800 BONNEVAL
98 631 810
74
HF COMPANY
FABRICATION DE PRODUITS ÉLECTRONIQUES
37310 TAUXIGNY
95 414 000
75
PFIZER PGM
FABRICATION DE MÉDICAMENTS
37530 POCÉ-SUR-CISSE
94 987 963
76
FRANCIAFLEX
FABRICATION DE FENÊTRES, STORES ET VOLETS
45430 CHÉCY
94 172 732
77
GROUPE GOYER
MENUISERIE ET CONSTRUCTION MÉTALLIQUE
41120 FOUGÈRES-SUR-BIÈVRE
92 639 486
78
COMATELEC SCHRÉDER
FABRICATION D'APPAREILS D'ÉCLAIRAGE
18400 ST-FLORENT-SUR-CHER
92 045 008
79
DERET LOGISTIQUE
ENTREPOSAGE ET LOGISTIQUE
45770 SARAN
91 632 816
80
AUTODISTRIBUTION BASSIN PARISIEN NORD
COMMERCE DE PIÈCES AUTOMOBILES
28110 LUCÉ
91 109 676
81
VALLOGIS
LOCATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
45000 ORLÉANS
87 858 319
82
CHAVIGNY
COMMERCE DE GROS DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
41100 ST-OUEN
86 395 293
83
CENTRADIS
COMMERCE DE BATTERIES
45590 ST-CYR-EN-VAL
86 256 031
84
WR GRACE
FABRICATION DE JOINTS D'ÉTANCHÉITÉ POUR LES EMBALLAGES
28230 ÉPERNON
85 788 106
85
INDUSTRIE CARTARIE TRONCHETTI FRANCE
FABRICATION DE PAPIER SANITAIRE ET DOMESTIQUE
45700 PANNES
84 914 941
86
FIABILA
FABRICATION DE PARFUMS ET COSMÉTIQUES
28130 MAINTENON
84 539 110
87
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE DU CENTRE-OUEST
ÉDITION DE JOURNAUX ET COMMUNICATION
37000 TOURS
81 336 246
88
GROUPE LECOQ
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
28150 BOISVILLE-LA-ST-PÈRE
81 186 456
89
GBC BERTHAULT
COMMERCE DE GROS DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
37200 TOURS
80 567 962
90
BEAUCE GÂTINAIS CÉRÉALES
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
45300 PITHIVIERS
80 335 942
91
SOVENDIS (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
41100 VENDÔME
80 130 814
92
CHANTELAT
COMMERCE DE GROS DE COMBUSTIBLES
18140 ARGENVIÈRES
79 543 450
93
GRANDS GARAGES DE TOURAINE (PEUGEOT)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
37540 ST-CYR-SUR-LOIRE
79 319 882
94
DUNOIS DISTRIBUTION (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
28200 ST-DENIS-LES-PONTS
77 754 496
95
AGRALYS THOREAU
FABRICATION D'ALIMENTS POUR ANIMAUX DE RENTE
45270 LADON
77 569 447
96
BERNIER ORLÉANS (PEUGEOT)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
45400 FLEURY-LES-AUBRAIS
77 108 005
97
EIFFAGE ÉNERGIE VAL DE LOIRE
TRAVAUX D'INSTALLATION ÉLECTRIQUE
37300 JOUÉ-LÈS-TOURS
76 831 341
98
INTERSPORT (VAG)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
37540 ST-CYR-SUR-LOIRE
76 131 851
99
FENWAL FRANCE
FABRICATION DE PRODUITS DE TRANSFUSION SANGUINE
36400 LACS
75 545 693
HYPERMARCHÉS
41200 ROMORANTIN-LANTHENAY
75 451 863
100 SORODIS (CENTRE LECLERC)
26 La Lettre Valloire - Décembre 2014
RÉGULARISATION DES COMPTES À L’ÉTRANGER NON DÉCLARÉS : IL EST ENCORE TEMPS D’AGIR ! Rencontre avec Clémentine de La Rüe du Can, avocate spécialiste en droit fiscal du cabinet DUVIVIER et ASSOCIÉS. Depuis le 21 juin 2013, une nouvelle procédure permet aux contribuables détenteurs d’avoirs à l’étranger non déclarés de procéder à la régularisation fiscale de leur situation. Ne pas le faire les expose à des poursuites pénales en cas de découverte ultérieure de ces avoirs. La législation en la matière a été récemment renforcée puisque le recours à des comptes ouverts ou à des contrats souscrits auprès d’organismes établis à l’étranger constitue une circonstance aggravante du délit de fraude fiscale (art. 1741 du CGI). La fraude aggravée est alors passible d’une peine de sept années d’emprisonnement et d’une amende de 2 millions d’euros. Au 25 juillet 2014, plus de 29 000 demandes de régularisation ont été reçues par l’administration. Cette procédure connaît un succès sans précédent car d’un côté, les banques, notamment suisses et luxembourgeoises, demandent à leurs clients français de régulariser leur situation sans délai, de l’autre, l’administration fiscale a mis en place un processus simple et explicite de régularisation. Quelles sont les personnes concernées par cette procédure ? Le dispositif s’applique aux demandes spontanées effectuées par des contribuables personnes physiques auprès de l’administration fiscale. Quelles sont les modalités pratiques de cette procédure ? Pour faciliter vos démarches, la circulaire du 21 juin 2013 prévoit le traitement de votre dossier par un interlocuteur unique, le service de traitement des déclarations rectificatives (STDR) émanation de la Direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF). Si vous souhaitez bénéficier de cette procédure, vous devez déposer un dossier complet portant sur tous les avoirs non déclarés à l’étranger et comprenant les déclarations de revenus rectificatives au titre des années 2006 à 2013 accompagnées d’une déclaration n° 3916 par compte, les déclarations initiales et rectificatives d’ISF, au titre des années 2007 à 2014 avec le paiement des droits correspondants et enfin, si vos avoirs ont pour origine une donation ou un héritage réalisé depuis le 1er janvier 2007, la déclaration de don manuel ou la déclaration rectificative de succession accompagnée du paiement des droits correspondants. Votre dossier doit aussi comprendre : une attestation sur l’honneur selon laquelle votre dossier est sincère et porte sur l’intégralité des comptes et avoirs non déclarés. un écrit exposant de manière précise et circonstanciée l’origine des avoirs détenus à l’étranger, s’il s’agit d’un compte bancaire, le contrat ou la déclaration d’ouverture du compte tous les justificatifs relatifs aux montants des avoirs et revenus de ces avoirs sur la période. En pratique, peut-on d’ores et déjà prendre date auprès de l’administration fiscale avant de réunir tous ces documents ? Oui, si vous ne disposez pas de toutes les informations vous permettant de déposer un dossier complet, vous pouvez adresser une lettre au STDR faisant acte de votre volonté de déclarer spontanément vos comptes à l’étranger. Cette let-
tre attestera de la spontanéité de votre démarche en cas de contrôle déclenché avant l’envoi de votre dossier complet. Quelles seront les pénalités appliquées ? Les pénalités normalement applicables seront - outre l’intérêt de retard calculé au taux annuel légal de 4,80 % la majoration pour manquement délibéré l’amende pour non-déclaration des avoirs à l’étranger. Normalement la majoration est de 40 %, mais la régularisation dans le cadre de la circulaire Cazeneuve - et c’est là que la cellule de régularisation trouve son intérêt par rapport au droit commun - permet de ramener cette pénalité à 15% ou 30% selon que les contribuables sont qualifiés de contribuables actifs ou passifs. De même, l’amende pour non-déclaration qui s’élève à 1 500 € ou 10 000 € par compte non déclaré, selon la localisation géographique de l’établissement teneur du compte, pour les années 2009 et 2010 et à 5 % du solde créditeur du compte au 31 décembre de l’année au titre de laquelle la déclaration devait être faite, à compter de l’imposition des revenus de 2011, peut être ramenée à 3% voire 1,5% des avoirs non déclarés. Ainsi, par exemple, si vous justifiez que l’origine des avoirs provient d’un héritage et que vous n’avez pas depuis cet héritage réalisé de versement sur ce compte à l’étranger, le taux de la majoration pour manquement délibéré sera plafonné à 15 % et le montant des amendes pour manquement déclaratif sera lui plafonné à 1,5 %. Que se passera-t-il après le dépôt de votre dossier ? Le STDR instruira votre dossier et pourra, le cas échéant, revenir vers vous pour vous demander des compléments d’information. Vous recevrez ensuite une lettre détaillant les conséquences financières de la procédure (impositions complémentaires, pénalités et amendes) ainsi que les sommes que vous auriez dû payer si vous n’aviez pas régularisé de manière spontanée votre situation. Le STDR vous adressera une proposition de transaction et vous aurez alors trente jours au maximum pour renvoyer cette proposition datée et signée au STDR. En résumé Si vous détenez des avoirs non encore déclarés, il est encore temps d’agir et de bénéficier de la procédure de régularisation, simple et explicite de l’administration fiscale. Celle-ci vous permettra de bénéficier de pénalités réduites. À l’inverse, vous n’avez aucun intérêt à différer cette démarche car les conditions des échanges d’informations entre États s’améliorent et chaque année supplémentaire de dissimulation se traduit par une amende proportionnelle aux actifs dissimulés sans prescription de l’année la plus ancienne avant 2016. En notre qualité d’avocats chargés de la régularisation fiscale de nos clients, nous assurons l’ensemble de la procédure de régularisation fiscale (constitution du dossier en relation avec les établissements bancaires, établissement des déclarations rectificatives, dépôt et suivi de la transaction).
40 COLLABORATEURS AU SERVICE ET À L’ÉCOUTE DE PRÈS DE 1 500 ENTREPRISES Cabinet DUVIVIER & ASSOCIÉS 112 rue de Boisdenier 37000 TOURS Tél. 02 47 05 79 18 E-mail : tours.boisdenier@duvivieretassocies.fr
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Cabinet DUVIVIER & ASSOCIÉS 7 quai de la Saussaye 41000 BLOIS Tél. 02 54 74 73 61 E-mail : blois@duvivieretassocies.fr
Entreprises Rang
Palmarès
Raison sociale
Domaine d’activité
Code postal et ville
CA ( 2013)
101 DAMES DIS (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
37700 LA-VILLE-AUX-DAMES
75 116 489
102 SECO TOOLS FRANCE
FABRICATION D'OUTILS INDUSTRIELS DE COUPE
18000 BOURGES
74 917 738
FABRICATION DE PAPIER ET DE CARTON
37160 DESCARTES
73 877 766
103
SEYFERT PAPER
104 SOGEA CENTRE (GROUPE VINCI)
BTP ET CONSTRUCTION IMMOBILIÈRE
45770 SARAN
73 108 119
105 LEMKEN FRANCE
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
45800 ST-JEAN-DE-BRAYE
72 834 990
106 DANISH CROWN FRANCE
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
45000 ORLÉANS
72 654 842
107 MONDELEZ FRANCE (CHOCOLAT POULAIN)
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
41000 VILLEBAROU
72 591 916
VALORISATION DE CO-PRODUITS ANIMAUX
45400 FLEURY-LES-AUBRAIS
72 064 543
108
PRODIA
109 ICF ATLANTIQUE (HLM)
LOCATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
37700 ST-PIERRE-DES-CORPS
71 133 388
110 THÉVENIN MENUISERIE
BOIS ET PVC
45590 ST-CYR-EN-VAL
71 109 086
ÉLEVAGE DE VOLAILLES
45510 NEUVY-EN-SULLIAS
70 845 028
111
EGGTEAM (GROUPE GLON)
112 SAINT-GOBAIN SULLY
TRANSFORMATION DU VERRE PLAT
45600 SULLY-SUR-LOIRE
70 842 288
113 VALLÉGRAIN
DISTRIBUTION ABATTAGE ET DÉCOUPE DE VIANDE DE PORC
28330 COUDRAY-AU-PERCHE
69 577 444
114 DACTYL BURO OFFICE
COMMERCE DE FOURNITURES DE BUREAU
18000 BOURGES
69 296 733
115 SOCCOIM (VEOLIA PROPRETÉ)
COLLECTE ET RÉCUPÉRATION DE DÉCHETS
45380 CHAINGY
69 049 139
HYPERMARCHÉS
45430 CHÉCY
68 985 561
117 SOCIÉTÉ DE MAINTENANCE PÉTROLIÈRE (SMP)
FORAGE ET ENTRETIEN DE PUITS PÉTROLIERS
45220 CHÂTEAU-RENARD
67 439 526
118 AUXITROL
FABRICATION DE SYSTÈMES ET CAPTEURS DE MESURE
18000 BOURGES
67 389 096
COMMERCE DE QUINCAILLERIE AMBULANT
37540 ST-CYR-SUR-LOIRE
67 087 707
120 KEOLIS ORLÉANS VAL DE LOIRE
TRANSPORTS DE VOYAGEURS
45800 ST-JEAN-DE-BRAYE
67 032 896
121 SANITRA FOURRIER
ÉPURATION DES EAUX USÉES
37300 JOUÉ-LÈS-TOURS
66 929 761
122 STCM
MÉTALLURGIE
45480 BAZOCHES-LES-GALLERANDES
66 169 592
123 LA MONTGOLFIÈRE (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
37400 AMBOISE
65 474 079
SERVICES MÉDICAUX
36330 LE POINÇONNET
65 354 978
125 FEDEX EXPRESS FRANCE
MESSAGERIE, FRET EXPRESS
37200 TOURS
64 749 985
126 AVREDIS (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
28350 ST-LUBIN-DES-JONCHERETS
64 682 224
SERVICES POUR INSTALLATIONS NUCLÉAIRES
37420 AVOINE
64 379 000
116
119
124
127
CHÉCY DISTRIBUTION (CENTRE LECLERC)
TRUCKS & STORES (T&S)
ALCURA FRANCE
POLINORSUD
128 FAMAR FRANCE
FABRICATION DE MÉDICAMENTS
45100 ORLÉANS
64 079 368
129 AGROPITHIVIERS
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
45300 PITHIVIERS
63 898 821
130 INDRAERO-SIREN
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AÉRONAUTIQUES
36200 LE PÊCHEREAU
63 172 275
131 OBM CONSTRUCTION
CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS INDUSTRIALISÉS
45140 ORMES
63 111 892
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT PHARMACEUTIQUE
45000 ORLÉANS
62 250 000
132
TECHNOLOGIE SERVIER
133 IBIDEN DPF FRANCE
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS POUR LES MOTEURS AUTOM.
45320 COURTENAY
59 673 531
134 BALSAN
FABRICATION DE TAPIS ET DE MOQUETTES
36330 ARTHON
59 577 454
INGÉNIERIE POUR TRAITEMENT DES POLLUTIONS
45160 OLIVET
59 455 660
135
ANTEA FRANCE
136 LABORATOIRES CHEMINEAU
FABRICATION DE MÉDICAMENTS
37210 VOUVRAY
59 409 886
137 AGRIBERIA
COMMERCE DE GROS ALIMENTAIRE
45400 FLEURY-LES-AUBRAIS
59 302 198
138 SORADIS (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
37500 CHINON
58 970 112
139 EIFFAGE ÉNERGIE CENTRE LOIRE
INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES ET DE RÉSEAUX
45000 ORLÉANS
58 786 891
140
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
18000 BOURGES
57 230 250
GEORGES MONIN
141 UNIROUTE
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
18230 ST-DOULCHARD
57 172 889
142 DIS TOURS NORD (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
37100 TOURS
57 127 702
143
INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES ET DE RÉSEAUX
45100 ORLÉANS
56 887 368
INEO CENTRE
144 AXÉRÉAL SERVICES
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
45160 OLIVET
56 870 252
145 KULTIVE (EX-SOPA)
PRODUCTION DE LÉGUMES
45640 SANDILLON
56 791 956
146 SA HLM FRANCE LOIRE
LOCATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
45000 ORLÉANS
56 179 649
147 AFFINITY LA CHAPELLE
FABRICATION D'ALIMENTS POUR ANIMAUX DE COMPAGNIE
41330 LA-CHAPELLE-VENDÔMOISE
55 963 316
148
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
28600 LUISANT
55 949 778
AUTO 21 (VAG)
149 EUROFEU SERVICES
FABRICATION DE MATÉRIELS DE LUTTE CONTRE LES INCENDIES
28250 SENONCHES
55 876 635
150 KOYO BEARINGS VIERZON MAROMME
FABRICATION DE PIÈCES MÉCANIQUES
18100 VIERZON
55 719 670
28 La Lettre Valloire - Décembre 2014
SIX CENTRES D’AFFAIRES EN RÉGION CENTRE-VAL DE LOIRE • Cher : 7, rue Pierre Latecoère - 18000 Bourges - tél : 02 48 27 22 94 • Eure-et-Loir : 13, boulevard Chasles - 28000 Chartres - tél : 02 37 25 64 36 • Indre : 19-21, rue Jean-Jacques Rousseau - 36000 Châteauroux - tél : 02 54 08 00 90 • Indre-et-Loire : 40, rue James Watt - 37200 Tours - tél : 02 34 74 91 01 • Loir-et-Cher : Parc A10, 6, rue du Professeur Maupas - 41260 La Chaussée St-Victor - tél : 02 34 03 65 01 • Loiret : 5, rue d’Escures - 45000 Orléans - tél : 02 38 78 82 10
Entreprises Rang
Palmarès
Raison sociale
Domaine d’activité
Code postal et ville
CA ( 2013)
151 PITHIVIERS DISTRIBUTION (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
45300 PITHIVIERS
55 612 962
152 JPL AUTOMOBILES
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
28100 DREUX
55 462 755
ÉTABLISSEMENT PRIVÉ DE SANTÉ
37170 CHAMBRAY-LÈS-TOURS
54 982 255
154 STEARINERIE DUBOIS FILS
PRODUCTION CHIMIQUE POUR LA COSMÉTIQUE
36300 CIRON
54 862 649
155 JOURDAIN
FABRICATION DE MATÉRIEL AGRICOLE
45300 ESCRENNES
54 731 435
156 VERLINDE
FABRICATION DE MATÉRIEL DE LEVAGE ET DE MANUTENTION
28500 VERNOUILLET
54 260 683
157 NICK WINTERS HIDES & SKINS
COMMERCE DE GROS DE CUIRS ET PEAUX
37270 LARÇAY
54 053 335
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
45130 ÉPIEDS-EN-BEAUCE
53 814 015
153
158
PÔLE SANTÉ LÉONARD DE VINCI
LEPLATRE & COMPAGNIE
159 ENTREPRISE BAGOT
CONSTRUCTION DE FOURS INDUSTRIELS ET DE BÂTIMENTS
45680 DORDIVES
53 537 299
160 AFFINERIE DE PONT SAINTE MAXENCE (APSM)
MÉTALLURGIE
45480 BAZOCHES-LES-GALLERANDES
53 484 432
CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS
45100 ORLÉANS
52 909 148
161
EIFFAGE CONSTRUCTION CENTRE
162 CITROËN ORLEANS
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
45160 OLIVET
52 733 534
163 PHYTO SERVICE
COMMERCE DE PRODUITS CHIMIQUES AGRICOLES
41500 MAVES
52 496 866
164 2SIP (SFR ASSISTANCE)
ASSISTANCE TÉLÉPHONIQUE
28000 CHARTRES
52 091 948
165 ÉTABLISSEMENTS BOMBERAULT GAUMET
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
18390 ST-GERMAIN-DU-PUY
52 002 016
FABRICATION DE MÉDICAMENTS
41150 CHOUZY-SUR-CISSE
51 967 844
167 KEOLIS TOURS
TRANSPORTS DE VOYAGEURS
37700 ST-PIERRE-DES-CORPS
51 888 656
168 BEG INGÉNIERIE
INGÉNIERIE DU BÂTIMENT
45100 ORLÉANS
51 857 882
HYPERMARCHÉS
37140 BOURGUEIL
51 438 771
166
169
INNOTHÉRA CHOUZY
LA GRANDE PRAIRIE (HYPER U)
170 MBI (MR BRICOLAGE)
FABRICATION DE MATÉRIEL DE BRICOLAGE
45380 LA-CHAPELLE-ST-MESMIN
51 423 248
171 AMPLITUDE AUTOMOBILES (BMW)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
37170 CHAMBRAY-LÈS-TOURS
51 341 671
172 PLASTIQUES DU VAL DE LOIRE
PLASTURGIE
37130 LANGEAIS
51 145 000
173 BALGENDIS (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
45190 TAVERS
50 982 193
COMMERCE DE GROS DE MATÉRIEL INFORMATIQUE
37210 PARÇAY-MESLAY
50 894 655
HYPERMARCHÉS
28500 VERNOUILLET
50 790 461
174
DYADEM
175 GOURNAY DISTRIBUTION (HYPER U)
30 La Lettre Valloire - Décembre 2014
Rang
Raison sociale
Domaine d’activité
Code postal et ville
CA ( 2013)
176 ANCIENS ÉTABLISSEMENTS BRANGER (AEB)
LOCATION ET VENTE DE MATÉRIEL DE BTP ET INDUSTRIEL
41400 MONTHOU-SUR-CHER
50 579 852
177 PARAGON IDENTIFICATION
IMPRIMERIE
18410 ARGENT-SUR-SAULDRE
50 268 825
178 ÉTABLISSEMENTS GILBERT MÉTHIVIER
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
45460 BRAY-EN-VAL
50 056 138
179 KONECRANES SUPPLY FRANCE
FABRICATION DE MATÉRIEL DE LEVAGE ET DE MANUTENTION
28500 VERNOUILLET
49 832 331
180 CALBERSON LOIRET
MESSAGERIE, FRET EXPRESS
45770 SARAN
49 537 427
181 ÉTABLISSEMENTS CORNET
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
45300 PITHIVIERS-LE-VIEIL
49 484 594
182 VIERZON DISTRIBUTION (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
18100 VIERZON
49 410 029
183 KWS MAÏS FRANCE
COMMERCE DE MAÏS FOURRAGE ET DE SEMENCES
28300 CHAMPHOL
49 110 974
184 KONECRANES FRANCE
FABRICATION DE MATÉRIEL DE LEVAGE ET DE MANUTENTION
45760 BOIGNY-SUR-BIONNE
49 017 941
185 STEF TRANSPORT TOURS
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
37210 PARÇAY-MESLAY
48 842 439
186 COOPÉRAT. LAITIÈRE DE LA RÉG. LOCHOISE (VERNEUIL)
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
37600 VERNEUIL-SUR-INDRE
48 136 456
187 PERDIS (SUPER U)
SUPERMARCHÉS
45600 ST-PÈRE-SUR-LOIRE
47 337 796
188 SCA HYGIENE PRODUCTS OPERATIONS
FABRICATION DE PAPIER SANITAIRE ET DOMESTIQUE
45590 ST-CYR-EN-VAL
47 295 020
189 SCALIS
LOCATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
36000 CHÂTEAUROUX
47 029 391
190 SCAC AUTOMOBILES (RENAULT)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
18000 BOURGES
46 979 249
191 DUPONT (BMW)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
45100 ORLÉANS
46 699 330
192 DENIS GIBAUD (RENAULT)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
36250 ST-MAUR
46 267 233
193 EXTRUSION SERVICES (HYDRO ALUMINIUM)
MÉTALLURGIE
28110 LUCÉ
45 590 897
194 LAMIRAULT AUTOMOBILES
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
28000 CHARTRES
45 561 012
195 LIMPA NETTOYAGES
NETTOYAGE DES BÂTIMENTS
45100 ORLÉANS
44 999 566
196 FRANCE RESTAURATION RAPIDE (PATAPAIN)
RESTAURATION RAPIDE
18390 ST-GERMAIN-DU-PUY
44 971 683
197 DACTYL BURO DU CENTRE
COMMERCE DE FOURNITURES DE BUREAU
18000 BOURGES
44 908 916
198 MIDI AUTO 28 (PEUGEOT)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
28500 VERNOUILLET
44 566 615
199 TI GROUP AUTOMOTIVE SYSTEMS
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES
37530 NAZELLES-NÉGRON
44 332 375
200 WDK GROUPE PARTNER
COMMERCE DE JOUETS
37310 TAUXIGNY
44 308 387
La Lettre Valloire - Décembre 2014 31
Entreprises Rang
Palmarès Domaine d’activité
Code postal et ville
201 GUILMOT-GAUDAIS
COMMERCE DE PRODUITS ALIMENTAIRES
18520 AVORD
43 986 901
202 INÉO RÉSEAUX CENTRE
INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES ET DE RÉSEAUX
45700 VILLEMANDEUR
43 922 533
FABRICATION D'EMBALLAGES PLASTIQUES
28700 AUNEAU
43 744 162
204 LE FOURNIL DU VAL DE LOIRE PRODUCTION
AGROALIMENTAIRE
37300 JOUÉ-LÈS-TOURS
43 516 249
205 GETINGE LA CALHÈNE
FABRICATION DE MATÉRIEL DE PROTECTION
41100 VENDÔME
43 507 378
206 LHERMITE AUTOMOBILES CHARTRES (CITROËN)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
28630 NOGENT-LE-PHAYE
43 336 401
207 AZYNOX
COMMERCE DES MÉTAUX
37320 ESVRES
43 201 381
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AÉRONAUTIQUES
28200 CHÂTEAUDUN
42 766 061
209 BARBOT CM (GROUPE FAYAT)
FABRICATION DE STRUCTURES MÉTALLIQUES
37160 DESCARTES
42 724 243
210 HL DISPLAY FRANCE
COMMERCE DE MATÉRIEL DE PLV
37550 ST-AVERTIN
42 458 665
PRODUCTION ET COMMERCE DU SUCRE
45410 ARTENAY
42 392 684
203
208
211
Raison sociale
COVERIS RIGID (EX-PACCOR)
ZODIAC HYDRAULICS
COOPÉRATIVE BETTERAVIÈRE D'ARTENAY
CA ( 2013)
212 CONSTRUCTIONS TRADITION. DU VAL DE LOIRE (CTVL)
CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES
45130 BAULE
42 232 942
213 ÉTABLISSEMENTS JEAN CHANOINE (RENAULT)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
28100 DREUX
42 072 176
214 SOPHARTEX
FABRICATION DE MÉDICAMENTS
28500 VERNOUILLET
41 773 395
215 SOLODIS (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
37600 PERRUSSON
41 730 961
INSTALLATION DE SYSTÈMES DE CLIMATISATION
41700 CONTRES
41 665 072
217 OREP-PACKAGING
FABRICATION D'EMBALLAGES PLASTIQUES
37600 LOCHES
41 500 171
218 DLD (SUPER U)
HYPERMARCHÉS
37600 LOCHES
41 418 142
ÉTABLISSEMENT PRIVÉ DE SANTÉ
37000 TOURS
41 203 970
220 WASHTEC FRANCE
FABRICATION DE STATIONS DE LAVAGE AUTOMOBILE
45800 ST-JEAN-DE-BRAYE
41 203 662
221 NR COMMUNICATION
RÉGIE PUBLICITAIRE
37000 TOURS
41 173 155
222 VERGNET
PRODUCTION D'ÉNERGIES RENOUVELABLES
45140 ORMES
41 159 414
223 COOPER CAPRI
FABRICATION DE PIÈCES MÉCANIQUES
41600 NOUAN-LE-FUZELIER
41 152 723
CULTURE DE LÉGUMINEUSES ET PRODUCTION DE SEMENCES
37310 REIGNAC-SUR-INDRE
41 122 919
EXPLOITATION FORESTIÈRE ET TRAVAIL DU BOIS
45110 CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE
40 999 502
216
219
224
CLIMATELEC
CLINIQUE SAINT-GATIEN
CENTRE SEM
225 BARILLET
32 La Lettre Valloire - Décembre 2014
Rang
Raison sociale
Domaine d’activité
Code postal et ville
CA ( 2013)
226 AGRALYS DISTRIBUTION
COMMERCE DE MATÉRIEL DE JARDINAGE
45160 OLIVET
40 416 648
227 PISSIER
COMMERCE DE CÉRÉALES ET DE PRODUITS POUR L'AGRICULT.
41240 OUZOUER-LE-MARCHÉ
40 395 162
228 ATELIERS D'ORVAL (ERMEWA GROUP)
CONSTRUCTION ET RÉPARATION DE MATÉRIEL FERROVIAIRE
18200 ORVAL
40 362 877
229 BEAUCIEL AUTOMOBILES (PEUGEOT)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
41260 LA-CHAUSSÉE-ST-VICTOR
39 987 266
230 TRW ORLÉANS COMPOSANTS MOTEURS
FABRICATION D'ÉQUIPEM. POUR LES MOTEURS AUTOMOBILES
45100 ORLÉANS
39 625 559
231 FRANCOS
FABRICATION DE PARFUMS ET COSMÉTIQUES
41000 VILLEBAROU
39 535 534
232 DREUDIS (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
28100 DREUX
39 495 106
233 ANFIDIS
COMMERCE DE GROS DE FOURNITURES INDUSTRIELLES
45140 ST-JEAN-DE-LA-RUELLE
39 382 190
234 GEDIA
FOURNISSEUR D'ÉNERGIES
28100 DREUX
39 154 510
235 EBLY
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
28200 MARBOUÉ
39 128 724
236 SOPA
PRODUCTION DE LÉGUMES
45640 SANDILLON
38 876 830
237 IMMOBILIÈRE VAL DE LOIRE
LOCATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
45100 ORLÉANS
38 568 608
238 CHAUX ET MATÉRIAUX D'AMBOISE (GROUPE CHAVIGNY) COMMERCE DE GROS DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
37530 NAZELLES-NÉGRON
38 428 959
239 CCA HOLDING (PEUGEOT)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
18230 ST-DOULCHARD
38 049 694
240 COOPÉRATIVE AGRICOLE DE LA LANDE
PRODUCTION DE LÉGUMES
37330 ST-LAURENT-DE-LIN
37 905 952
241 CHAMPADIS (SUPER U)
SUPERMARCHÉS
45420 BONNY-SUR-LOIRE
37 539 036
242 DURAND
COMMERCE DE CÉRÉALES ET DE PRODUITS POUR L'AGRICULT.
37220 L'ÎLE-BOUCHARD
37 306 907
243 LIGÉRIENNE BÉTON (LB7)
FABRICATION D'ÉLÉMENTS EN BÉTON POUR LA CONSTRUCTION
37700 ST-PIERRE-DES-CORPS
37 140 052
244 ÉTABLISSEMENTS RENÉ MAINGOURD
PRODUCTION DE LÉGUMES EN CONSERVES
45380 LA-CHAPELLE-ST-MESMIN
37 040 437
245 CILAS
FABRICATION DE LASERS
45100 ORLÉANS
36 964 000
246 BURBAN PALETTES RECYCLAGE
RECYCLAGE DE PALETTES EN BOIS
45140 ORMES
36 951 660
247 ROLAND (GROUPE EIFFAGE)
TRAVAUX PUBLICS
45200 AMILLY
36 900 750
248 BIOLOGIE SERVIER
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT PHARMACEUTIQUE
45520 GIDY
36 870 000
249 BELLEVUE DISTRIBUTION (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
36250 ST-MAUR
36 811 790
250 JAYBEAM WIRELESS
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS DE COMMUNICATION
37400 AMBOISE
36 638 173
La Lettre Valloire - Décembre 2014 33
Entreprises Rang
Palmarès
Raison sociale
Domaine d’activité
Code postal et ville
CA ( 2013)
251 WESER
FABRICATION D'ÉLÉMENTS EN BÉTON POUR LA CONSTRUCTION
37130 MAZIÈRES-DE-TOURAINE
36 478 597
252 BARBAT RECYCLAGE
RÉCUPÉRATION DE MÉTAUX
41000 BLOIS
36 450 305
ÉTABLISSEMENT PRIVÉ DE SANTÉ
41260 LA-CHAUSSÉE-ST-VICTOR
36 037 902
254 REHAU TUBE
FABRICATION DE TUBES ET TUYAUX
18570 LA-CHAPELLE-ST-URSIN
35 921 670
255 LE SEYEC
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
36250 ST-MAUR
35 838 785
256 LE TRIANGLE
CONSTRUCTION DE BÂTIMENT ET DE MATÉRIEL DE PLV
41160 ST-HILAIRE-LA-GRAVELLE
35 805 703
257 CHESNEAU AGRITECH
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
41500 MER
35 718 061
FABRICATION DE COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES
45240 LA-FERTÉ-ST-AUBIN
35 636 176
259 DAWN MEATS FRANCE
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
37250 MONTBAZON
35 630 173
260 LOUIS LEMOINE
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
45210 LA-SELLE-SUR-LE-BIED
35 371 930
COMMERCE DE CARBURANTS
28170 MAILLEBOIS
34 987 196
262 AVENIR 2000 (SUPER U)
HYPERMARCHÉS
45130 BAULE
34 426 023
263 LESTRA
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS DE LITERIE
37530 NAZELLES-NÉGRON
34 368 992
264 STA 45 (TOYOTA)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
45400 FLEURY-LES-AUBRAIS
33 938 734
265 PDG PLASTIQUES
FABRICATION D'EMBALLAGES PLASTIQUES
45330 MALESHERBES
33 913 086
FABRICATION DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES DE BASE
37100 TOURS
33 833 473
253
258
261
266
POLYCLINIQUE DE BLOIS
JUNGHANS T2M (GROUPE DIEHL)
COMBUSTIBLES 28 ARNAUD FAVRIL
INDENA
267 BERRY DISTRIBUTION (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
36300 LE BLANC
33 761 601
268 CLOUÉ JEAN & FILS
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
36240 GEHÉE
33 755 333
SUPERMARCHÉS
37230 FONDETTES
33 744 606
269
FONDIS (CENTRE LECLERC)
270 LOIR-ET-CHER LOGEMENT
LOCATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
41000 BLOIS
33 692 522
271 PGA ELECTRONIC
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AÉRONAUTIQUES
36130 MONTIERCHAUME
33 575 788
272 FERTIRECO
COMMERCE D'INTRANTS AGRICOLES
41330 FOSSÉ
33 430 899
273 SAVOIE FRÈRES
CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS
37170 CHAMBRAY-LÈS-TOURS
33 385 659
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
28630 GELLAINVILLE
32 750 318
HYPERMARCHÉS
28300 MAINVILLIERS
32 722 683
274
AGRAM
275 CEDIB (INTERMARCHÉ)
34 La Lettre Valloire - Décembre 2014
Rang
Raison sociale
Domaine d’activité
Code postal et ville
CA ( 2013)
276 RDSL
ROUTAGE
28410 ST-LUBIN-DE-LA-HAYE
32 694 151
277 TRANSPORTS TENDRON
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
45200 AMILLY
32 637 579
278 CDM
FABRICATION D'ARTICLES DE MAROQUINERIE
41400 MONTRICHARD
32 474 142
279 ARTENAY BARS
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
45410 ARTENAY
32 331 007
280 BEIRENS
FABRICATION DE CHEMINÉES INDUSTRIELLES
36500 BUZANÇAIS
32 218 833
281 FRANDIS (SUPER U)
SUPERMARCHÉS
45110 CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE
32 197 405
282 ALBAN MULLER INTERNATIONAL
FABRICATION DE PARFUMS ET COSMÉTIQUES
28630 FONTENAY-SUR-EURE
32 169 227
283 AMANDIS (INTERMARCHÉ)
HYPERMARCHÉS
8200 ST-AMAND-MONTROND
32 158 350
284 EUROCAST CHÂTEAUROUX
FABRICATION D'ÉQUIPEM. POUR LES MOTEURS AUTOMOBILES
36330 LE POINÇONNET
32 020 465
285 CLEN
FABRICATION DE MOBILIER DE BUREAU
37500 ST-BENOÎT-LA-FORÊT
31 941 522
286 EGGER RETAIL PRODUCTS FRANCE
COMMERCE DE BOIS POUR LA CONSTRUCTION
37000 TOURS
31 786 838
287 TOURAINE LOGEMENT
LOCATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
37000 TOURS
31 736 693
288 LE NOUVEAU LOGIS CENTRE-LIMOUSIN
LOCATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
37000 TOURS
31 704 331
289 CAMOPLAST SOLIDEAL FRANCE
COMMERCE DE GROS DE PNEUMATIQUES
45330 MALESHERBES
31 700 413
290 EUROVIA GRANDS TRAVAUX
TRAVAUX PUBLICS
41000 BLOIS
31 616 909
291 SDM (INTERMARCHÉ)
SUPERMARCHÉS
37800 STE-MAURE-DE-TOURAINE
31 579 500
292 EUROSTYLE SYSTEMS CHÂTEAUROUX
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES
36330 LE POINÇONNET
31 530 536
293 EURO WIPES
FABRICATION DE LINGETTES ET DE COTON IMPRÉGNÉS
28400 NOGENT-LE-ROTROU
31 513 398
294 BIOMASSE ET DÉVELOPPEMENT (GROUPE DALKIA)
COMMERCE DE GROS DE COMBUSTIBLES
37200 TOURS
31 464 251
295 GÉNÉRALE AUTOMOBILE DE BOURGES (CITROËN)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
18390 ST-GERMAIN-DU-PUY
31 327 667
296 COMET
COMMERCE DE GROS DE MATÉRIEL ÉLECTRIQUE
45140 INGRÉ
31 316 513
297 ZOO PARC DE BEAUVAL
PARC DE LOISIRS
41110 ST-AIGNAN
31 176 285
298 ALSTEF AUTOMATION
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AÉROPORTUAIRES
45760 BOIGNY-SUR-BIONNE
31 150 392
299 JOUÉ DISTRIBUTION (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
37300 JOUÉ-LÈS-TOURS
31 115 611
300 SOLFA CARBURANTS
COMMERCE DE GROS DE COMBUSTIBLES
41270 VILLEBOUT
30 969 004
www.cevi.fr info@cevi.fr A10
BLOIS TOURS NORD RICHELIEU
PARTHENAY
TOURS SUD
A10
CHÂTELLERAULT
CHÂTEAUROUX
POITIERS NIORT
LA ROCHELLE
ANGOULÊME SAINTES COGNAC A10
La Lettre Valloire - Décembre 2014 35
Entreprises Rang
Palmarès Domaine d’activité
Code postal et ville
301 SENSAS
FABRICATION D'ARTICLES DE PÊCHE
28630 FONTENAY-SUR-EURE
30 926 134
302 SACRED
FABRICATION DE PIÈCES D'ÉTANCHÉITÉ EN CAOUTCHOUC
28350 ST-LUBIN-DES-JONCHERETS
30 741 642
PRODUCTION DE VIANDE DE PORC
36000 CHÂTEAUROUX
30 709 722
303
Raison sociale
COPALICE
CA ( 2013)
304 HOCHE AUTOMOBILES (VAG)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
45400 FLEURY-LES-AUBRAIS
30 521 377
305 AXXIA (BMW)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
18230 ST-DOULCHARD
30 445 914
306 AUDEXIA (VAG)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
18230 ST-DOULCHARD
30 413 391
307 SOCIÉTÉ DE CONFECTION BALSAN
CONFECTION D'UNIFORMES
36130 MONTIERCHAUME
30 382 225
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
41250 BRACIEUX
30 156 042
308
WARSEMANN AUTOMOBILES BRACIEUX (RENAULT)
309 DURALEX INTERNATIONAL
FABRICATION DE VERRERIE DE TABLE
45380 LA-CHAPELLE-ST-MESMIN
30 097 371
310 ATLANTIC INTERNATIONAL (THERMOR)
FABRICATION D'APPAREILS DE CHAUFFAGE
45140 ST-JEAN-DE-LA-RUELLE
29 820 446
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
36360 LUÇAY-LE-MÂLE
29 655 884
311
ÉTABLISSEMENTS RENAUD
312 ZEP INDUSTRIES
COMMERCE DE GROS DE PRODUITS CHIMIQUES
28210 NOGENT-LE-ROI
29 278 019
313 KLÉBER MALÉCOT
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
45170 NEUVILLE-AUX-BOIS
29 136 097
314 CENTRAGRI
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
18390 ST-GERMAIN-DU-PUY
29 117 024
315 CORRE AUTOMOBILES (PEUGEOT)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
45700 VILLEMANDEUR
29 095 267
COLLECTE ET RÉCUPÉRATION DE DÉCHETS
45380 CHAINGY
28 846 698
317 GARAGE MAUBLANC (CITROËN)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
36000 CHÂTEAUROUX
28 740 465
318 ARCHE
FABRICATION DE CHAUSSURES
37110 CHÂTEAU-RENAULT
28 734 967
FABRICATION DE MOBILIER DE MAGASIN
41200 ROMORANTIN-LANTHENAY
28 723 643
320 KONGSKILDE FRANCE
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
45100 ORLÉANS
28 695 950
321 REDEX
FABRICATION DE MACHINES OUTILS
45210 FERRIÈRES-EN-GÂTINAIS
28 641 006
316
319
SETRAD
RASEC RETAIL
322 TRANSPORTS LUCIEN ROBINET
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
45770 SARAN
28 475 640
323 BARBIER
COMMERCE EN GROS D'ARTICLES DE LA TABLE
37300 JOUÉ-LÈS-TOURS
28 472 692
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
36130 COINGS
28 432 553
FABRICATION DE SYSTÈMES ÉLECTRONIQUES DE PUISSANCE
37170 CHAMBRAY-LÈS-TOURS
28 385 666
324
AGRICENTRE 36
325 AEG POWER SOLUTIONS
36 La Lettre Valloire - Décembre 2014
Rang
Raison sociale
Domaine d’activité
Code postal et ville
CA ( 2013)
326 MONTAIGNE AUTOMOBILES (VAG)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
36000 CHÂTEAUROUX
28 368 750
327 JACQUES COEUR HABITAT
LOCATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
18000 BOURGES
28 240 382
328 ARTS ET TECHNIQUES DU PROGRÈS (GROUPE SERVIER)
LOCATION DE BIENS IMMOBILIERS
45000 ORLÉANS
27 978 063
329 PRAXY
COLLECTE ET RÉCUPÉRATION DE DÉCHETS
37300 JOUÉ-LÈS-TOURS
27 962 306
330 DELPHARM TOURS
FABRICATION DE MÉDICAMENTS
37170 CHAMBRAY-LÈS-TOURS
27 926 316
331 GIEN DIS (CENTRE LECLERC)
HYPERMARCHÉS
45500 GIEN
27 782 329
332 AMCC
MENUISERIE BOIS ET PVC
36000 CHÂTEAUROUX
27 749 233
333 LAITERIE DE VARENNES
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
45550 ST-DENIS-DE-L'HÔTEL
27 628 281
334 ÉTABLISSEMENTS MARCHÉ-PERROCHON
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
37340 CONTINVOIR
27 498 047
335 DAMMANN FRÈRES
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
28100 DREUX
27 362 340
336 GALLIER
INSTALLATION DE SYSTÈMES DE CHAUFFAGE ET ÉLECTRIQUES
45140 ST-JEAN-DE-LA-RUELLE
27 353 515
337 BOURGES DIS (CENTRE LECLERC)
SUPERMARCHÉS
18000 BOURGES
26 998 234
338 RECIPHARM MONTS
FABRICATION DE MÉDICAMENTS
37260 MONTS
26 913 735
339 JONADIS (SUPER U)
SUPERMARCHÉS
37360 NEUILLÉ-PONT-PIERRE
26 848 719
340 KNAUF AMF
FABRICATION D'ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION
28100 DREUX
26 718 112
341 MONDIS VAL DE LOIRE (SUPER U)
SUPERMARCHÉS
37270 MONTLOUIS-SUR-LOIRE
26 695 441
342 TOURAINE AUTOMOBILES (OPEL)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
37540 ST-CYR-SUR-LOIRE
26 613 959
343 PLÉE CONSTRUCTIONS
CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS
37390 CHANCEAUX-SUR-CHOISILLE
26 573 656
344 DU GORD (INTERMARCHÉ)
SUPERMARCHÉS
28000 CHARTRES
26 506 309
345 ÉTABLISSEMENTS BASTY PÈRE ET FILS (RENAULT)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
45200 AMILLY
26 495 634
346 VIGONDIS (SUPER U)
SUPERMARCHÉS
18400 ST-FLORENT-SUR-CHER
26 481 729
347 BTPO
CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS
45100 ORLÉANS
26 468 143
348 MATÉRIAUX RÉUNIS (BIG MAT)
COMMERCE DE GROS DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
45110 CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE
26 398 710
349 ÉTABLISSEMENTS DENIS
FABRICATION DE MATÉRIEL AGRICOLE
28160 BROU
26 367 366
350 HUMEZ GROUPE (CLAAS)
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
36250 ST-MAUR
26 308 722
La Lettre Valloire - Décembre 2014 37
Entreprises Rang
Palmarès Domaine d’activité
Code postal et ville
351 EUROSTYLE SYSTEMS
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES
36330 LE POINÇONNET
26 303 815
352 PICHARD PÈRE ET FILS
PRODUCTION DE VIANDE DE BOUCHERIE
28100 DREUX
26 236 977
TRANSPORTS ET ENTREPOSAGE DE PRODUITS AGRICOLES
28000 CHARTRES
26 150 303
353
Raison sociale
SENALIA UNION
CA ( 2013)
354 ESPACE AUTO BLOIS (VAG)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
41000 BLOIS
26 135 808
355 HÔPITAL PRIVÉ GUILLAUME DE VARYE
ÉTABLISSEMENT PRIVÉ DE SANTÉ
18230 ST-DOULCHARD
26 118 315
356 W41 TP
COMMERCE DE MATÉRIEL DE TRAVAUX PUBLICS
37210 PARÇAY-MESLAY
26 083 673
357 OCTANT
COMMERCE DE GROS DE MATÉRIEL INFORMATIQUE
37210 PARÇAY-MESLAY
26 082 498
AMÉNAGEMENT URBAIN
45000 ORLÉANS
26 040 201
359 SEPCHAT 28
COLLECTE ET RÉCUPÉRATION DE DÉCHETS
28800 BONNEVAL
26 033 415
360 ACIAL
FABRICATION DE MOBILIER DE BUREAU
41110 ST-AIGNAN
25 819 138
LOCATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
41000 BLOIS
25 808 450
358
361
SEMDO
JACQUES GABRIEL
362 USINES DE ROSIÈRES
FABRICATION D'APPAREILS DE CUISSON
18400 LUNERY
25 723 229
363 PROTECTION 24 (GROUPE BNP PARIBAS)
SERVICES DE SÉCURITÉ ET DE TÉLÉSURVEILLANCE
41350 VINEUIL
25 710 476
364 SUPLISSON
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
45720 COULLONS
25 647 822
365 ARCH WATER PRODUCTS FRANCE
FABRIC. DE PRODUITS POUR LE TRAITEMENT D’EAU DES PISCINES 37400 AMBOISE
25 572 738
SERVICES DE DÉPANNAGE À DOMICILE
37700 ST-PIERRE-DES-CORPS
25 493 076
366
MAISONING
367 GKN STROMAG FRANCE
FABRICATION DE FREINS INDUSTRIELS
18150 LA-GUERCHE-SUR-L'AUBOIS
25 434 772
368 CLINIQUE DE L'ALLIANCE
ÉTABLISSEMENT PRIVÉ DE SANTÉ
37540 ST-CYR-SUR-LOIRE
25 432 157
TRANSPORTS ROUTIERS FRIGORIFIQUES
45770 SARAN
25 411 654
369
STEF TRANSPORT ORLÉANS
370 SOMEDIS (SUPER U)
SUPERMARCHÉS
41500 MER
25 367 618
371 AMI CHIMIE
COMMERCE DE GROS DE PRODUITS CHIMIQUES
37310 TAUXIGNY
25 163 342
372 S'ÉNERGIE
COMMERCE DE GROS DE PIÈCES AUTOMOBILES DE RECHANGE
41260 LA-CHAUSSÉE-ST-VICTOR
25 136 808
373 LES TROIS LABOUREURS
COMMERCE DE GROS DE FRUITS ET LÉGUMES
45480 OUTARVILLE
25 123 700
COLLECTE ET RÉCUPÉRATION DE DÉCHETS
41100 ST-OUEN
25 110 006
374
ÉTABLISSEMENTS MENUT
375 SAVIB 18 (MERCEDES)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
18000 BOURGES
25 012 041
376 EURE & LOIR HABITAT
LOCATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
28110 LUCÉ
25 010 704
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
37170 CHAMBRAY-LÈS-TOURS
25 009 151
378 HOLDING MEL BRY (SUPER U)
SUPERMARCHÉS
41130 SELLES-SUR-CHER
24 854 264
379 MEDIBIOLAB
LABORATOIRES D'ANALYSES MÉDICALES
45200 MONTARGIS
24 847 537
380 MINERVA GROUPE
FABRICATION D'ENSEMBLES INDUSTRIELS
37000 TOURS
24 838 000
381 IMPRIMERIE VINCENT
IMPRIMERIE DE LABEUR
37000 TOURS
24 818 061
TRANSPORTS ROUTIERS DE VÉHICULES AUTOMOBILES
41250 NEUVY
24 763 039
377
382
PONT AUTOMOBILES (FORD)
SATAS
383 SANDVIK MATERIALS TECHNOLOGY
FABRICATION ET NÉGOCE DE PRODUITS SIDÉRURGIQUES
45100 ORLÉANS
24 669 410
384 ÉTABLISSEMENTS CHIRAULT
COMMERCE D'ÉQUIPEMENTS ET ENTRETIEN AUTOMOBILES
36000 CHÂTEAUROUX
24 587 705
COLLECTE ET RÉCUPÉRATION DE DÉCHETS
18000 BOURGES
24 582 942
385
CTSP CENTRE (VEOLIA PROPRETÉ)
386 VERMON
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS PIÉZOÉLECTRIQUES
37000 TOURS
24 533 953
387 EUROFEU
FABRICATION DE MATÉRIELS DE LUTTE CONTRE LES INCENDIES
28250 LE-MESNIL-THOMAS
24 497 885
388 RESTAURATION ORLÉANAISE CONSTRUCTION (ROC)
TRAVAUX DE RÉNOVATION DU BÂTIMENT
45590 ST-CYR-EN-VAL
24 415 163
389 SERVIT VP (MERCEDES)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
37170 CHAMBRAY-LÈS-TOURS
24 344 406
390
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
45200 MONTARGIS
24 315 817
DAVID
391 PRESTIGE AUTOMOBILES 45 (FIAT ET CHRYSLER)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
45100 ORLÉANS
24 299 142
392 SOMTP CENTRE
COMMERCE DE MATÉRIEL DE TRAVAUX PUBLICS
45750 ST-PRYVÉ-ST-MESMIN
24 288 205
393
COMMERCE DE FOURNITURES DE BUREAU
45140 ORMES
24 258 668
GROUPE HEXAPAGE
394 PROLUDIC
FABRICATION D'ARTICLES DE SPORT ET DE LOISIRS
37210 VOUVRAY
24 115 746
395 SENIOR AEROSPACE ERMETO
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AÉRONAUTIQUES
41330 FOSSÉ
24 040 575
396 SATI
TRAITEMENT DE DONNÉES
37170 CHAMBRAY-LÈS-TOURS
24 012 513
397 RIWAL FRANCE
LOCATION DE MATÉRIEL POUR LA CONSTRUCTION
28630 LE COUDRAY
23 950 415
398
SUPERMARCHÉS
41400 CHISSAY-EN-TOURAINE
23 944 688
LA SOMADIS (SUPER U)
399 TRANSPORTS BLANCHET
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
36400 VERNEUIL-SUR-IGNERAIE
23 831 252
400 COOPÉRATIVE AGRICOLE DE PUISEAUX
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
45390 PUISEAUX
23 763 971
38 La Lettre Valloire - Décembre 2014
Rang
Raison sociale
Domaine d’activité
Code postal et ville
CA ( 2013)
401 DURET
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
28150 VOVES
23 701 779
402 SOLANDIS (CARREFOUR MARKET)
SUPERMARCHÉS
37130 LANGEAIS
23 642 133
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
36250 ST-MAUR
23 586 764
404 BOUCHARDIS (SUPER U)
SUPERMARCHÉS
37220 L'ÎLE-BOUCHARD
23 553 533
405 CLAIRANNE (INTERMARCHÉ)
SUPERMARCHÉS
18100 VIERZON
23 527 324
406 GENIE FRANCE
COMMERCE DE MATÉRIEL DE TRAVAUX PUBLICS
28000 CHARTRES
23 499 711
407 ÉTOILE 45 (MERCEDES)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
45400 FLEURY-LES-AUBRAIS
23 478 877
COMMERCE DE GROS DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES
45770 SARAN
23 422 161
409 DISPAL
COMMERCE DE GROS DE PRODUITS ALIMENTAIRES
45000 ORLÉANS
23 338 677
410 BAUMER BOURDON HAENNI
FABRICATION D'APPAREILS DE MÉTROLOGIE
41100 VENDÔME
23 308 482
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
36100 ST-AOUSTRILLE
23 284 676
412 SOGELOG SOGENAC
COMMERCE D'APPAREILS ÉLECTROMÉNAGERS
36000 CHÂTEAUROUX
23 135 409
413 DERET TRANSPORTEUR
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
45770 SARAN
23 106 311
414 GROUPE BÉNARD
COMMERCE D'ÉLECTROMÉNAGER POUR PROFESSIONNELS
37700 LA-VILLE-AUX-DAMES
23 021 515
415 ALTEAU
GESTIONNAIRE DE RÉSEAUX D'EAU
28000 CHARTRES
22 975 112
FABRIC. D'ÉQUIPEM. D'EMBALLAGE ET DE CONDITIONNEMENT
36130 DÉOLS
22 944 559
417 FILLON TECHNOLOGIES
FABRICATION D'ÉQUIPEM. DE PEINTURE POUR L'AUTOMOBILE
28210 FAVEROLLES
22 923 101
418 BEAUCE PRODUCTIONS
COMMERCE DE GROS DE FRUITS ET LÉGUMES
28140 BAZOCHES-EN-DUNOIS
22 914 749
EXPLOITATION DE CARRIÈRES
37700 ST-PIERRE-DES-CORPS
22 874 605
420 ECOFIT
FABRICATION DE MOTEURS
41100 VENDÔME
22 834 246
421 HUSQVARNA CONSTRUCTION PRODUCTS FRANCE
COMMERCE DE MATÉRIEL DE TRAVAUX PUBLICS
41000 BLOIS
22 832 411
422 KAMI
COMMERCE DE GROS DE VÊTEMENTS
37250 MONTBAZON
22 728 599
423 HONEYWELL FALL PROTECTION FRANCE
FABRICATION DE MATÉRIEL DE PROTECTION
18100 VIERZON
22 525 703
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AÉROPORTUAIRES
45590 ST-CYR-EN-VAL
22 417 709
425 SOLOGNE ET LOIRE HABITAT (MAISONS PHENIX)
CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES
45100 ORLÉANS
22 369 496
426 D'AUCY LONG LIFE LOGISTIC CONTRES
STOCKAGE DE CONSERVES DE LÉGUMES
41700 CONTRES
22 322 321
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
37800 STE-MAURE-DE-TOURAINE
22 225 638
428 DESHAYES NEUVILLE (SUPER U)
SUPERMARCHÉS
45170 NEUVILLE-AUX-BOIS
22 188 751
429 AZUR 37
COMMERCE DE VÉHICULES DE LOISIRS
37210 PARÇAY-MESLAY
22 124 263
430 DS SMITH CHOUANARD
FABRICATION D'EMBALLAGES EN CARTON
45720 COULLONS
22 097 690
431 COLLECTEAM
PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE
45380 LA-CHAPELLE-ST-MESMIN
22 070 189
FABRICATION DE MOULES POUR LES ÉQUIPEMENTS EN BÉTON
37550 ST-AVERTIN
22 062 670
433 DUFADIS (SUPER U)
SUPERMARCHÉS
41110 ST-AIGNAN
22 040 742
434 VENDÔME CARBURANTS
DISTRIBUTION COMMERCE DE GROS DE COMBUSTIBLES
41100 ST-OUEN
21 983 577
TRAV. D'ÉTANCHÉIFICATION DES BÂTIM. ET OUVRAGES D'ART
37270 MONTLOUIS-SUR-LOIRE
21 817 478
403
408
411
416
419
424
427
432
435
LES GRANDS GARAGES DU BERRY (PEUGEOT)
DIRECTLOG
DURIS
MEADWESTVACO EUROPE ENGINEERING
LIGÉRIENNE GRANULATS
GUINAULT
OUVRARD TOURAINE
CBE
BERGERET
436 CG COQ ÎLE-DE-FRANCE (MATINES)
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
28170 TREMBLAY-LES-VILLAGES
21 674 281
437 SOFI
COMMERCE DE GROS DE FOURNITURES INDUSTRIELLES
45140 ST-JEAN-DE-LA-RUELLE
21 658 621
438 LABORATOIRES ARNAUD BIOLYS ORIGET
LABORATOIRES D'ANALYSES MÉDICALES
37170 CHAMBRAY-LÈS-TOURS
21 622 308
439 SARLAM
FABRICATION DE LAMPES ET D'APPAREILS D'ÉCLAIRAGE
28240 BELHOMERT-GUÉHOUVILLE
21 540 113
440
INSTALLATION DE SYSTÈMES DE CHAUFFAGE ET ÉLECTRIQUES
37300 JOUÉ-LÈS-TOURS
21 521 382
EIFFAGE ÉNERGIE THERMIE CENTRE
441 PHOSCAO
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
45110 CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE
21 517 867
442 POLYCLINIQUE LONGUES ALLÉES
ÉTABLISSEMENT PRIVÉ DE SANTÉ
45770 SARAN
21 467 625
443
FABRICATION D'ACCESSOIRES POUR SALLES DE BAIN
37100 TOURS
21 450 297
GELCO
444 BROCHARD (BIGMAT)
COMMERCE DE GROS DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
18000 BOURGES
21 398 086
445 BLÉRÉ DISTRIBUTION (INTERMARCHÉ)
SUPERMARCHÉS
37150 BLÉRÉ
21 337 127
446 GARAGE THIREAU (BMW)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
28000 CHARTRES
21 280 487
447 HOUDARD
COMMERCE DE GROS DE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
28110 LUCÉ
21 271 271
448
SUPERMARCHÉS
37110 CHÂTEAU-RENAULT
21 243 884
SOCOCHARE (INTERMARCHÉ)
449 MICHELET AUTOMOBILES (AUDI)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
45400 FLEURY-LES-AUBRAIS
21 233 647
450 BISCUITERIE ROUGIER
PRODUCTION AGROALIMENTAIRE
45600 SULLY-SUR-LOIRE
21 230 437
La Lettre Valloire - Décembre 2014 39
Entreprises Rang
Palmarès
Raison sociale
Domaine d’activité
Code postal et ville
CA ( 2013)
451 ROGER
SCIERIE ET COMMERCE DE GROS DU BOIS
45310 PATAY
21 130 873
452 MALECOT POIRIER AGRI
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
45170 NEUVILLE-AUX-BOIS
21 123 895
COMMERCE DE GROS DE PRODUITS ALIMENTAIRES
45160 OLIVET
20 995 271
454 SMBP
EXPLOITATION DE CARRIÈRES
28630 BERCHÈRES-LES-PIERRES
20 920 457
455 PINGOT THOREAU GRANDES CULTURES
COMMERCE D'INTRANTS AGRICOLES
45260 LORRIS
20 855 080
453
CENTRE BIO
456 ASB AÉROSPATIALE BATTERIES
FABRICATION DE PILES ET D'ACCUMULATEURS
18000 BOURGES
20 831 063
457 BURGBAD FRANCE (SEP)
FABRICATION DE MOBILIER POUR SALLES DE BAIN
28210 NOGENT-LE-ROI
20 804 660
FABRICATION DE PRODUITS CHIMIQUES
45300 PITHIVIERS
20 776 030
458
ORGAPHARM
459 BFS
COMMERCE DE GROS DE COMBUSTIBLES
45330 MALESHERBES
20 757 601
460 SABOC
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
37360 SONZAY
20 670 809
SUPERMARCHÉS
45230 CHÂTILLON-COLIGNY
20 660 597
461
COLIDIS (SUPER U)
462 DENTSPLY GAC EUROPE
DISTRIBUTION DE PRODUITS POUR L'ORTHODONTIE
37210 ROCHECORBON
20 631 520
463 TOYS MOTORS TOURS (TOYOTA)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
37100 TOURS
20 631 437
464 CAAHMRO GROUPE
COMMERCE DE GROS DE PRODUITS POUR LA CULTURE
45590 ST-CYR-EN-VAL
20 626 820
465 COVEPA MICHELS
FABRICATION D'EMBALLAGES EN CARTON
36130 MONTIERCHAUME
20 606 237
FABRICATION DE MACHINES-OUTILS
45330 MALESHERBES
20 561 466
466
BDM FRANCE (EX-BJM DUBUS MACHINES)
467 JERDE (SUPER U)
SUPERMARCHÉS
41200 PRUNIERS-EN-SOLOGNE
20 560 127
468 SODEM
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
28410 BROUÉ
20 505 004
LOCATION DE LOGEMENTS SOCIAUX
37000 TOURS
20 492 631
470 CHARTRES AMÉNAGEMENT
AMÉNAGEMENT URBAIN
28000 CHARTRES
20 452 121
471 EFFICO (GROUPE BNP PARIBAS)
GESTION DU POSTE CLIENT
37000 TOURS
20 446 946
472 SUPHI (INTERMARCHÉ)
SUPERMARCHÉS
37300 JOUÉ-LÈS-TOURS
20 436 196
473 COPAC
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
37500 LA-ROCHE-CLERMAULT
20 423 690
FABRICATION DE PORTES
45300 THIGNONVILLE
20 390 633
469
474
SEMIVIT
MAGRI (PREMDOR)
475 BERNY M&S
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
37110 MONTHODON
20 366 766
476 VITRO SERVICE FRANCE CENTRE
COMMERCE DE GROS DE VITRAGES AUTOMOBILES
41310 ST-AMAND-LONGPRÉ
20 351 114
ÉDITION DE JOURNAUX ET COMMUNICATION
45770 SARAN
20 346 028
477
LA RÉPUBLIQUE DU CENTRE
478 CARTONNERIE OUDIN
FABRICATION DE PRODUITS EN CARTON
37320 TRUYES
20 314 480
479 DAVIS 28 (MERCEDES)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
28630 FONTENAY-SUR-EURE
20 302 962
480 OUEST AUTOMOBILES CHARTRAINE (OPEL, KIA)
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
28630 FONTENAY-SUR-EURE
20 211 106
481 SABARD
CONSTRUCTION DE BÂTIMENTS
45370 DRY
20 167 473
SUPERMARCHÉS
28240 LA LOUPE
20 100 485
482
BENEFAN (INTERMARCHÉ)
483 AGRI 37
COMMERCE DE CÉRÉALES ET ALIMENTS BÉTAIL
37310 REIGNAC-SUR-INDRE
20 056 748
484 CLINIQUE DE L'ARCHETTE
ÉTABLISSEMENT PRIVÉ DE SANTÉ
45160 OLIVET
20 001 716
COMMERCE DE GROS D'APPAREILS ÉLECTROMÉNAGERS
18700 AUBIGNY-SUR-NÈRE
19 956 748
485
ÉTABLISSEMENTS RATEAU
486 SENIOR FLEXONICS
FABRICATION D'ÉQUIPEMENTS AUTOMOBILES
41000 BLOIS
19 896 333
487 CARUELLE NICOLAS
FABRICATION DE MATÉRIEL AGRICOLE
45550 ST-DENIS-DE-L'HÔTEL
19 891 549
488 PARAGEAU
COMMERCE DE MATÉRIEL AGRICOLE
18220 LES-AIX-D’ANGILLON
19 821 598
489 FERME DE LA MOTTE
PRODUCTION DE LÉGUMES
41370 TALCY
19 817 697
490
COMMERCE D'ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE
37100 TOURS
19 814 055
SEBEMEX
491 BLOIS WARSEMANN AUTOMOBILES
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
41000 BLOIS
19 800 051
492 COMPAGNIE DES AUTOCARS DE TOURAINE
TRANSPORTS ROUTIERS DE VOYAGEURS
37000 TOURS
19 790 124
493
FABRICATION D'EMBALLAGES EN BOIS
45510 TIGY
19 709 728
DS SMITH PACKAGING LAROUSSE
494 ASAHI DIAMOND INDUSTRIAL EUROPE
FABRICATION DE PRODUITS ABRASIFS
28000 CHARTRES
19 642 104
495 ELIDIS BOISSONS SERVICES
COMMERCE DE GROS DE BOISSONS
28630 GELLAINVILLE
19 631 721
496 RÉGIE 1981
RÉGIE PUBLICITAIRE DE RADIOS
45000 ORLÉANS
19 553 754
497 MAFLOW FRANCE AUTOMOTIVE
FABRICATION DE TUYAUX EN CAOUTCHOUC
28000 CHARTRES
19 471 434
498
COMMERCE DE VÉHICULES AUTOMOBILES
36000 CHÂTEAUROUX
19 397 937
SAVIB 36 (MERCEDES)
499 DESHAYES CARBURANTS
COMMERCE DE GROS DE COMBUSTIBLES
45410 ARTENAY
19 220 319
500 AZAYDIS (CARREFOUR MARKET)
SUPERMARCHÉS
37190 AZAY-LE-RIDEAU
19 172 001
40 La Lettre Valloire - Décembre 2014
la vie des affaires en rĂŠgion Centre
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Économie
Social
La grogne montante du Descendre dans la rue n’est pas dans la culture patronale, même lorsqu’il s’agit d’exprimer une grogne réelle contre le gouvernement. À Orléans, le 3 décembre, on s’est aperçu qu’il faudrait du temps pour que le métier rentre. À Blois, le coup orchestré par le Medef a réuni tout de même près de 500 employeurs. Les patrons bretons, eux, ont choisi l’humour pour manifester leur ras-le-bol.
B
ien sûr, ils n’ont pas l’habitude de manifester en battant le pavé. À Orléans, le 3 décembre au soir, ils n’étaient qu’une centaine de représentants des organisations patronales du Loiret à s’être déplacés par un froid de gueux. Une manifestation bon enfant, au milieu des guirlandes et des sapins du marché de Noël de la place du Martroi, dans l’at-
mosphère embaumée par les effluves épicés du vin chaud. Pas de merguez ni de Kronenbourg, pas de brasero et de palette en flammes, un mégaphone défectueux… on ne peut pas rivaliser du jour au lendemain avec les professionnels de la lutte syndicale. Les organisations professionnelles étaient très partagées à l’idée de ma42 La Lettre Valloire - Décembre 2014
nifester, même symboliquement. Beaucoup de voix s’étaient exprimées pour dire que la place des patrons n’est pas dans la rue mais dans leur entreprise. Où ils sont de toute évidence plus à l’aise… comme ces employeurs de l’union patronale interprofessionnelle d’Armor (Medef des Côtes-d’Armor) qui ont tourné un clip humoristique
pour interpeller François Hollande (https://www.youtube.com/watch?v=iF nNqEo0F_U). À Blois, le matin du même jour, ils étaient beaucoup plus nombreux : 450 personnes, représentant une quinzaine de branches professionnelles à l’appel du Medef Loir-et-Cher, ont défilé de la préfecture à la cité administrative aux cris de « stop à la pollution
administrative », « non à la loi Hamon sur les cessions », « non aux textes technocratiques sur la pénibilité », on versait même dans l’allitération avec les professionnels de l’automobile du CNPA (« impôts ras le capot »). Un défilé plus revendicatif, qui s’est terminé par un lancer de confettis dans le jardin de la préfecture. Des confettis pour symboliser la paperasse administrative… Seul couac de cette matinée d’action, l’intervention du trésorier du Medef local qui a intimé l’ordre de partir au président du conseil général Maurice Leroy et aux quatre conseillers généraux venus « saluer » les manifestants. « La position était unanime : pas de politiques dans notre cortège », justifiait après coup l’élu patronal, par ailleurs président de la la Fédération régionale des transporteurs routiers. « C’était maladroit, reconnaît l’un des participants. Les politiques n’ont plus la cote auprès des patrons, et ça ne remonte pas à l’actuel gouvernement ; mais nous n’avons rien à reprocher à Momo qui a toujours été à nos côtés. » Ailleurs, la grogne s’est manifestée au chaud. Les représentants du Medef, de l’UIMM et de la Fédération du bâtiment d’Eure-et-Loir ont été reçus par le préfet et lui ont offert un bonzaï ; ils l’ont baptisé « arbre de la croissance » pour bien montrer que la croissance économique du pays était bridée. François-Xavier Huille, président du Medef 28 et récent repreneur de Verretubex (lire, à ce sujet l’article à la page 54 de cette édition), exprime le ras-le-bol de ses mandants : « L’heure
patronat des « sans dents » est grave car la perte de confiance dans le gouvernement s’étend à l’ensemble de la classe politique. ». Sur le plan comptable, le discours du patronat n’a pas changé. Depuis 2010, les prélèvements obligatoires, dit-il, ont progressé de 36 Md€. Et les baisses de charges prévues par le pacte de responsabilité ne font que rétablir l’équilibre à horizon 2017. Mais au-delà de ces querelles de chiffres, le petit patronat de province, celui des « sans dents », est excédé par les tracasseries administratives, l’imbroglio juridique qu’entraînent la plupart des décisions de gestion, le compte pénibilité, « véritable usine à gaz » comme le répètent à l’envi les employeurs, les contrôles de toutes natures… Ce mouvement d’humeur sera-t-il entendu ? Les employeurs doivent d’abord se sentir rassurés par le soutien des Français à leur mobilisation (64 % selon un sondage Odoxa pour BFM Business et Challenges), des Français qui appuient presque toutes leurs revendications (62 % considèrent qu’il ne faut pas informer les salariés plusieurs mois avant une cession, 64 % qu’il faut réformer la loi pénibilité)… Ensuite, les pouvoirs publics prennent progressivement conscience de la nécessité d’associer les patrons en amont des textes législatifs et réglementaires qui les concernent. Sur le modèle de ce qui se fait déjà en Allemagne et au Royaume-Uni, un « comité impact entreprises » sera mis en place le 1er janvier 2015. Composé de neuf chefs d’entreprises dont les mandats seront renouvelés tous les ans, il aura pour mission de vérifier la pertinence des études d’impact destinées à prévenir l’inflation normative et le respect du principe du « 1 pour 1 », qui veut que tout pro-
jet de loi ou règlement impliquant des charges nouvelles pour les sociétés soit accompagné de mesures permettant des allègements pour un montant équivalent. Mais ces avancées seront-elles suffisantes pour calmer l’ire des petits patrons ? FXB
Le 3 décembre en fin de matinée à Blois, ils étaient près de 500 à défiler, avec, en tête du cortège, les présidents du Medef Loiret–Cher, de la CCI et de la CGPME brandissant un carton rouge à l'adresse des pouvoirs publics. Les Bretons du Medef des Côtes-d'Armor ont choisi l'humour avec une chanson décalée diffusée sur YouTube.
La Lettre Valloire - Décembre 2014 43
Économie
En bref
AXÉRÉAL A PRIS POSSESSION DE SON SIÈGE D’OLIVET e groupe coopératif Axéréal a inauguré le 30 septembre son nouveau siège social d’Olivet, au sud d’Orléans. Le premier collecteur de grains français, qui rassemble 13 000 agriculteurs répartis sur une dizaine de départements – dont les six de la région Centre, dispose désormais d’un bâtiment à énergie positive de 5500 m² sur trois niveaux, qui réunit sur un même site les activités administratives du groupe, mais aussi les services spécifiques à ses métiers clés : l’agronomie, les semences, la logistique et le commerce du grain. Axéréal, qui emploie 3 200 salariés, dont 350 dans son nouveau siège, investit 30 M€ chaque année sur le territoire de la grande région Centre (élargie à la Nièvre et au sud de l’Île-de-France) où il possède 417 sites : des silos, des unités de production d’aliments pour animaux d’élevage, des moulins, mais aussi des jardineries Gamm Vert. Le groupe collecte annuellement 4,7 millions de tonnes de céréales et réalise un CA annuel de 3,7 Md€.
L
LE NAUFRAGE DE FOOTWAYS Footways, une spin-off du BRGM qui développait des solutions informatiques permettant d’évaluer les
44 La Lettre Valloire - Décembre 2014
risques de contamination des rivières et des nappes phréatiques par les pesticides, a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce d’Orléans au début du
mois de novembre. Footways (350 000 € de CA fin 2012), créé en 2009 et dirigé par Igor Dubus, avait levé 1 M€ il y a trois ans auprès de fonds nationaux et régionaux.
LES SIROPS MONIN DOUBLENT À BOURGES
Confrontés depuis plusieurs années à une croissance à deux chiffres, les Sirops Monin, installés au centre‑ ville de Bourges et près de l’A71 où ils exploitent un entrepôt, vont engager la construction d’un bâtiment de 20 000 m² qui se déploiera sur un terrain de 16 ha sur la ZA de la Voie Romaine. Cette plateforme accueillera le transfert du siège social, des surfaces de stockage ainsi que les capacités de production. L’ensemble du programme (20 M€) devrait être réceptionné début 2016.
REPRISE D’ALTIA À MONTOIRE Nouvelle chance pour les 20 derniers salariés de l’unité Altia de Montoiresur-le-Loir (41). Le tribunal de commerce de Paris, qui statuait le 24 novembre sur le sort des unités du groupe, a confié les destinées du fabricant d’éléments pour cabines d’engins agricoles et de chantiers (ex-Démarais) à la société Steva, de Feurs (42). Celle‑ci est présidée par l’industriel Philippe Lassablière, qui dirige un groupe d’entreprises du secteur mécanique dont Paul Robert Industrie, à Ingré (45).
À SORIGNY, TLD PENSE DÉJÀ À SON EXTENSION Inaugurée le 19 septembre, la nouvelle usine de TLD Europe sur l’Isoparc de Sorigny (37) songe déjà à doubler sa surface. « TLD a fait 50 % de CA en plus entre 2010 et 2013 sur son site de Montlouis-surLoire (37), dédié aux tracteurs d’avions », a rappelé Valentin Schmitt, directeur général de l’équipementier aéroportuaire (1250 salariés dans le monde, 325 M€ de CA en 2013, dont… 96 % à l’export). Désormais, le TaxiBot – un tracteur permettant de déplacer les avions sur le tarmac – a sa propre usine : livré au mois de juillet, avec un mois d’avance sur le calendrier, cet ensemble de 6 400 m² d’ateliers et 1 050 m² de bureaux permettra, à terme, la construction « d’une centaine de TaxiBot par an ». Le succès du modèle permet d’anticiper une extension des locaux, rendue possible par la constitution d’une réserve foncière de 6 ha. Un bâtiment de stockage de plus de 2 000 m² et des bureaux sont d’ores et déjà prévus et de nouveaux ateliers devraient suivre.
BATILOGISTIC VOIT GRAND Toutes deux propriétés de la famille Neyrat, les sociétés Revil (80 salariés, 12 M€ de CA) et Neyrat (30 salariés, 4 M€ de CA),
respectivement dédiées au gros œuvre et aux travaux de finition, et installées à ce jour à Villemandeur (45), ont déménagé en octobre 2014, dans des locaux de 1 900 m² sur le parc
d’activités Arboria à Montargis (45). L’investissement, qui s’élève à environ 1,5 M€, se traduira par une trentaine d’embauches sur les deux ou trois prochaines années.
La Lettre Valloire - Décembre 2014 45
Économie
Industrie
Pillivuyt se lance sur
des marchés de niche
Fabricant de porcelaine traditionnelle depuis près de deux siècles, la société Pillivuyt de Mehunsur-Yèvre (18) développe aussi des produits innovants. Elle a créé une ligne de vaisselle pour les personnes en perte d’autonomie.
L
Une tasse de la nouvelle gamme Bellevue pour personnes en perte d'autonomie.
a société de création et de fabrication de porcelaine Pillivuyt, installée à Mehun-sur-Yèvre (Cher) depuis 1818 dans le département… 18, a pris le virage de l’innovation tout en continuant de proposer des gammes de vaisselle traditionnelle. Depuis l’automne, l’entreprise, qui emploie 230 personnes, a un nouveau président, David Burnel, 42 ans. Ingénieur de formation, ce dernier officiait dans l’agencement de magasins après avoir travaillé pour des entreprises de textile, notamment Anne de Solène, une marque de linge de maison haut de gamme. En prenant la tête de Pillivuyt, David Burnel a intégré une maison presque bicentenaire dont environ 60 % du chiffre d’affaires sont réalisés à l’international. « En France, nous travaillons majoritairement avec des professionnels de la table et notamment avec des chefs comme Alain Ducasse, mais nous sommes peu connus du grand public, reconnaît David Burnel. À l’étranger, c’est l’inverse. Nous allons donc développer le marché des particuliers en France. » Depuis cinq ans, Pillivuyt voyait son chiffre d’affaires baisser régulièrement. La courbe est en train de s’inverser. « Depuis cinq mois, les ventes sont reparties à la hausse, note David Burnel. Nous devrions atteindre une facturation de 14 M€ à la fin de l’année. » Une progression qui est notamment le
46 La Lettre Valloire - Décembre 2014
résultat du développement de l’innovation au sein de l’entreprise. Pillivuyt s’est attaquée à des marchés de niche et se positionne désormais sur trois axes : l’art de la table, l’art culinaire et le mobilier urbain. « Nous concevons nous-mêmes nos pâtes de calibrage et de coulage. Nous avons créé des produits très résistants qui nous permettent de travailler sur la fabrication d’assises de bancs publics et sur des abat-jour de lampadaires. Concernant ces produits, nous serons façonniers pour une autre marque. Les prototypes sont faits, nous sommes dans la mise en œuvre. » Pour les arts de la table et culinaire, Pillivuyt a sorti de nouveaux produits comme la cocotte Ulysse qui peut aller au congélateur, au micro-ondes, au four, sur la flamme ou sur l’induction, et aussi de la vaisselle pour le secteur de la santé. La société berruyère a aussi mis au point, en partenariat avec les résidences Bellevue de Bourges, une vaisselle spécifique destinée aux personnes en perte d’autonomie. La ligne Bellevue a gagné le prix de l’innovation 2013 de la région Centre. « Nous avons deux brevets sur ce produit : le Pillibloc et le Pillenium. Cette vaisselle est fine, plus résistante et moins lourde. Tout a été étudié, notamment les angles pour que la cuillère ne se bloque pas et que le geste soit fluide, mais aussi la couleur. Cette ligne est d’un bleu particulier pour faire ressortir visuellement tous les aliments quels qu’ils soient. » Et sous les tasses et les assiettes, le brevet Pillibloc : un joint de silicone qui permet l’adhésion de la vaisselle à tout support. La
pâte de la ligne Bellevue contient de l’aluminium qui passe au four à microondes et qui permet de garder au chaud les aliments. Un marché s’ouvre : « Il y a un vrai potentiel. On en espère une reconnaissance de la marque et un développement international de ce type de produits. ». Pillivuyt a su conserver les acquis de son métier de porcelainier traditionnel, tout en innovant et en se lançant sur de nouveaux créneaux. Un modèle à suivre ? Stéphanie Payssan
David Burnel
La Lettre Valloire - Juin 2014 25
Économie
Industrie
Senior Ermeto renoue
avec la croissance
Le fabricant blésois de pièces pour l’aéronautique et l’industrie Senior Aerospace Ermeto a retrouvé la croissance grâce aux commandes aéronautiques. Mais l’entreprise peine à assurer le renouvellement des générations sur certains postes qualifiés.
L
e secteur aéronautique continue d’afficher une santé insolente dans une conjoncture toujours morose. Les commandes s’empilent sur le bureau des grands constructeurs aériens et leur assurent, ainsi qu’à leurs soustraitants, une visibilité de plusieurs années. À Fossé, près de Blois, l’unité Senior Aerospace Ermeto, qui fabrique des raccords et tubes cintrés pour différents donneurs d’ordre de l’industrie, aura fait progresser son CA de plus de 40 % en quatre ans (27,2 M€ attendus en 2014) grâce, pour l’essentiel, aux commandes du secteur aéronautique et notamment du motoriste CFM, qui achève la mise au point d’une nouvelle génération de moteurs d’avions réduisant consommation de carburant et émissions d’oxyde d’azote ; sous ses différentes versions (LEAP 1A, 1B et 1C), il équipera dans un proche avenir les futurs longs courriers d’Airbus, de Boeing et le C919 du chinois Comac.
48 La Lettre Valloire - Décembre 2014
Répondre à cette forte demande ne serait pas un problème si Senior Ermeto ne rencontrait pas, ô paradoxe dans un pays aux cinq millions de demandeurs d’emplois, des difficultés à recruter certains profils de postes, notamment en usinage, soudure et maquettage. « Les formations disponibles sont rares ou inadaptées », souligne Laurent Barge, le directeur de l’unité (200 salariés, dont une trentaine d’intérimaires). Pour attirer les techniciens qui leur font défaut, souvent en allant puiser dans le vivier de chômeurs prêts à changer d’orientation professionnelle, quatre entreprises loir-et-chériennes, dont Senior Ermeto, ont uni leurs efforts afin de
former 17 personnes à l’usinage. Pour identifier des candidats soudeurs et les former, une action similaire va être conduite avec une société de travail temporaire. Ces initiatives localisées sont toutefois insuffisantes pour accompagner la croissance de l’activité. Comme beaucoup d’autres entreprises liées à la métallurgie, Senior Ermeto espère une évolution des mentalités et une adaptation de l’appareil de formation. Vœu pieu ? Pourtant, les perspectives de carrière sont réelles et, comme le rappelle Laurent Barge : « On se sent bien chez Ermeto. La moyenne de présence dans l’entreprise est de douze ans, et même de dix-huit ans pour les François-Xavier Beuzon cadres. ».
Senior Flexonics
joue l’innovation
L’
autre filiale blésoise de Senior, Flexonics, est leader européen des tubes pour les systèmes d’injection des moteurs diesels : une activité complémentaire de celle de sa voisine Delphi. Le site du boulevard de l’Industrie, qui compte 200 salariés, dont une dizaine d’ingénieurs, prépare les tubes à haute pression des moteurs du futur. Pour le diesel, les systèmes d’injection seront optimisés à 3 000 bars de pression, contre 2 000 à 2 500 pour la génération actuelle. « L’objectif est de réduire la consom-
mation et les émissions de CO2 et de particules, témoigne Sylvain Cavelier, le directeur du site. Nous nous développons aussi sur le marché du moteur à essence et nous avons lancé avec succès la fabrication de tubes essence haute pression. Grâce à cela, nous avons gagné plusieurs marchés en Europe et en Asie. » Après une année 2013 difficile, Flexonics prévoit une reprise de sa croissance et table sur un CA de 28 M€ à l’horizon 2017 grâce à ses efforts d’innovation et de diversification.
Publi-reportage
Fusions de deux assureurs d’entreprises en région Centre Pour réunir leurs compétences, renforcer leurs services et accentuer leur développement, les agences AXA de Jean-François Maurice à Blois et de Frédéric Amiot à Montrichard, regroupent leurs activités entreprises. De facto, le nouvel ensemble renforce son statut de leader de l’assurance spécialisée entreprises en région Centre.
L’
agence AXA de Frédéric Amiot s'est fortement développée depuis une dizaine d'années. Depuis Montrichard, elle est devenue la plus importante agence régionale d'assurances spécialisée sur le marché de l'entreprise. Grâce à une organisation originale, elle a développé des expertises uniques impliquant des collaborateurs spécialisés dans chaque secteur d'activité. AXA est particulièrement installée dans le secteur des transports et des professionnels de l'automobile, comme celui de l'industrie et des services.« Notre agence a toujours été à l'avantgarde des techniques de l'innovation, tant en matière de process et de gestion que de qualité des services apportés à nos clients ».
Jean-François Maurice est entré chez AXA il y a sept ans. Il a repris à Blois, rue de la Chaîne, une agence qui s'est spécialisée, à son arrivée, sur le marché de l'entreprise. Il a particulièrement développé trois domaines d'activités : la construction, la mécanique de précision et l'agroalimentaire. Précisons que si le portefeuille entreprises se déplace à Montrichard, l'agence de Blois reste ouverte et attachée à la gestion des assurances des particuliers.
AXA assureur numéro 1 des entreprises de France Ce rapprochement stratégique est à la veille d'un axe de développement majeur pour les assurances d'entreprises. En effet, dans le cadre d’un accord national interprofessionnel, à compter du 1er janvier 2016, toutes les entreprises devront avoir mis en place une complémentaire maladie pour tous leurs salariés : « Il nous importe de proposer des solutions adaptées et des solutions efficaces pour les chefs d’entreprises. ». Les produits spécialisés en complémentaire santé des salariés sont une spécialité d’AXA, numéro 1 français sur ce marché très concurrentiel. À partir du 1er janvier 2015, la nouvelle agence AXA sera prête à relever ce défi.
Une nouvelle solution entreprises : Cyber Secure AXA est la seule assurance à avoir mis en place un système d'assurances complet concernant les cyber-attaques (virus, piratage informatique, vol de données, espionnage industriel...). Le produit repose sur la mise en place de mesures de prévention adaptées à votre niveau de risque avec le partenariat d'experts. En cas de crise, AXA vous accompagne en mettant en place conseils, plateforme téléphonique dédiée à la gestion de crise, informations juridiques et soutien psychologique.
Agence AXA Jean-François Maurice
Frédéric Amiot
88 route de Tours - 41400 Montrichard - 02 54 32 17 85
La Lettre Valloire - Juin 2014 25
Économie
Industrie
Maquet s’appuie sur
un solide Cortecs
Maquet, à Ardon (45), s’est appuyé sur le programme régional de R&D Cortecs pour lancer sur le marché de nouveaux équipements pour les salles d’opération. Mais l’objet principal de ce programme collaboratif, lié aux économies d’énergie, n’a pas encore abouti.
S
pécialisée dans les systèmes d’éclairage des salles et des tables chirurgicales, l’unité orléanaise du groupe Maquet (118 M€ de CA, 310 salariés, dont 40 collaborateurs employés au sein d’une prolifique cellule de R&D) vient de réussir le lancement commercial de nouveaux équipements de salles d’opération. Ils proviennent tous d’un programme de R&D – dont Maquet était le chef de file – labellisé par le pôle de compétitivité régional S2E2. Ce projet collaboratif, baptisé Cortecs, a bénéficié d’un financement triennal de 3 M€, dont 1,24 M€ de fonds publics abondés par les collec-
tivités locales, pour « développer des modules technologiques destinés à optimiser l’efficacité énergétique des équipements des blocs opératoires ». 50 La Lettre Valloire - Décembre 2014
Les différents acteurs impliqués – l’unité Maquet du parc d’activité de Limère, Emka Electronique à Pruniersen-Sologne (41), le franc-comtois Covalia, le centre hospitalier de Blois, l’université d’Orléans, le CRT Cresitt à Olivet –, auront partiellement atteint leur cible. Une source d’alimentation élec-
tefois que ce volet « n’est pas abandonné ». La montagne Cortecs aurait-elle finalement accouché d’une souris ? « Nous sommes plutôt satisfaits du retour sur investissement et des perspectives commerciales que nous ouvre cette collaboration », plaide Jean-Pierre
“ NOUS AVONS DÉJÀ COMMERCIALISÉ 257 ALIMENTATIONS IHM ET NOUS DEVRIONS EN VENDRE PRÈS DE 3 000 D’ICI À TROIS ANS trique, assortie d’une interface utilisateur intelligente (IHM) permettant de piloter les appareils de la salle d’opération à partir d’une console unique, est bel et bien issue du programme Cortecs… qui aura aussi réussi à concevoir le chariot Covosmart de la société bisontine Covalia, un système roulant qui embarque des systèmes de visualisation. Enfin, Maquet sera parvenu à mettre au point une caméra 3D directement intégrée dans le système d’éclairage. Mais de l’aveu même des parties, la mise au point d’un système de supervision fondé sur des capteurs intelligents qui aurait la consommation énergétique des équipements d’une salle d’opération d’au moins 30 %, n’aura pu être menée à bon port. « Nous butons à la fois sur des problèmes de qualification de capteurs et sur les contraintes d’exploitation des équipements hospitaliers », indique Bertrand Guilleminot, le chercheur responsable du programme Cortecs chez Maquet, qui souligne tou-
”
Breysse, le directeur de la recherche Maquet à Ardon. Nous avons déjà commercialisé 257 alimentations IHM (300 000 M€ de CA). Et nous devrions en vendre près de 3 000 d’ici à trois ans. » Si ces alimentations de dernière génération ne seront pas fabriquées dans le Loiret, « elles permettront d’étoffer et de consolider notre offre, certes leader sur le marché, mais qui est challengée par des concurrents de plus en plus nombreux, notamment chinois ». L’arrivée sur le marché de la technologie LED, si elle a assez rapidement détrôné les éclairages à halogène, a aussi suscité des vocations entrepreneuriales – souvent low cost – qui ont bousculé les membres du club très fermé de l’éclairage opératoire. « Pour ne pas être relégués au rang de simple fournisseur de commodités et justifier nos prix auprès des acheteurs, nous sommes tout simplement condamnés à l’innovation », résume Jean-Pierre Breysse. Jean-Christophe Savattier
La Lettre Valloire - Juin 2014 25
Économie
Industrie
Le redémarrage de Verretubex Vingt ans après sa création par Franck Daumain, le spécialiste tourangeau de la radioprotection et de la dosimétrie APVL Ingénierie se donne de nouveaux challenges pour poursuivre son développement.
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lacée en redressement judiciaire il y a un an, la société Verretubex, de Nogent-le-Roi (28), a été reprise le 27 octobre dernier par l’industriel François-Xavier Huille qui, associé au fonds d’investissement lyonnais Capitem, s’est engagé à relancer l’activité en réembauchant 59 des 124 salariés. Spécialisée dans la fabrication d’am-
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poules et de flacons de verre pour l’industrie pharmaceutique, Verretubex (10,5 M€ de CA en 2013… contre 14 M€ trois ans plus tôt) avait beaucoup souffert, ces dernières années, d’un sous-investissement chronique. « Nous avons simplement rapiécé l’outil industriel », explique François-Xavier Huille qui, à 58 ans, n’en est pas à son coup d’essai. Ce « serial-entrepreneur », qui préside le Medef d’Eure-et-Loir, fut, dans les années 2000, le providentiel repreneur de la société Herby, un fabricant de séchoirs-étendoirs à linge installé à La Loupe ; cette dernière, qui réalise aujourd’hui un CA de 12 M€ avec 80 salariés, a été revendue en 2012, après avoir été redressée, à l’allemand Leifheit : « Je pense pouvoir mettre mon
expérience au service de Verretubex qui peut faire étalage d’un savoir-faire reconnu », ajoute François-Xavier Huille. La société, qui compte parmi ses clients des grands noms des industries de santé comme bioMérieux, Sanofi, 3M Santé, Stallergenes ou BioRad, devrait rapidement facturer 7,5 M€ par an, estime le repreneur qui ambitionne de redresser définitivement l’entreprise d’ici à 2019. « Nous allons discuter avec nos clients en début d’année 2015 pour mieux connaître leurs intentions d’achat. En fonction de leurs retours, nous investirons dans l’outil de production dans une fourchette comprise entre 500 000 et 2 M€ », précise François-Xavier Huille qui a déjà investi JCS 500 000 € sur le site.
Wyjolab s’enracine en Berry Le laboratoire de santé animale Wyjolab, filiale d’un groupe japonais, réinjecte 6 M€ dans son unité de production de Chaillac (36), dix-huit mois après avoir bouclé un premier investissement de 5 M€.
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nstallés à Chaillac (36), au carrefour de quatre départements, l’Indre, la Vienne, la Haute-Vienne et la Creuse, le laboratoire de santé animale Wyjolab et sa société sœur Vétopharma – tous deux appartenant à Arysta LifeScience – ont de beaux projets dans leurs cartons. Employant une cinquantaine de salariés à la production de médicaments pour le marché vétérinaire, Wyjolab va investir 6 M€ afin de faire passer son unité de 6 000 à 9 700 m². Ce programme, qui sera mené jusqu’en 2016, entraînera la création de postes en production et en R&D. Wyjolab avait bouclé l’an passé un investissement de 5 M€ « pour augmenter ses capacités de production de formes sèches, en
poudre ou en comprimés », soulignait son directeur. Wyjolab, fondé en 1988 à Chaillac par deux chimistes français, a été cédé en 2002 au groupe japonais Arysta LifeScience qui lui a donné les moyens de se développer. Depuis son origine, le laboratoire s’est consacré à l’activité de façonnage pour la santé animale : il développe et produit une offre pharmaceutique et nutritionnelle pour ses clients, acteurs de l’industrie vétérinaire et de la nutrition animale. Parallèlement, Véto-pharma – qui est plus spécifiquement tourné vers les produits de santé et de nutrition de l’abeille – va engager 2 M€ à la création d’un ensemble de 600 m² comprenant un laboratoire de recherche,
une miellerie collective ainsi qu’un espace pédagogique dédié à l’abeille. Ce site secondaire de Véto-pharma, basé en région parisienne, n’emploie actuellement à Chaillac qu’un apiculteur qui veille aux ruchers d’essais ; la nouvelle structure, qui proposera notamment un service d’extraction aux apiculteurs de la région, sera opérationnelle en septembre 2015. Aurélie Vouteau
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Économie
Agroalimentaire
La Biscuiterie de Chambord se lance dans le bio Déjà installée à Maslives (41), la Biscuiterie de Chambord va se doter d’une seconde unité de production et d’un nouveau magasin à Cour-Cheverny ; ils seront exclusivement dédiés à la production et à la vente de biscuits bio et de produits artisanaux sans gluten. riété et les qualités gustatives de ces nouveaux produits. « L’offre que nous avons présentée lors du dernier Sial (Salon de l’industrie agroalimentaire en France, dont la dernière édition a eu lieu en octobre à Paris-Nord Villepinte, NDLR) a déjà rencontré un grand succès. Nous avons fait un tabac ! », affirme Jonathan Chigot, qui indique que la société est en passe de signer des accords de distribution avec des réseaux spécialisés tels que la chaîne Naturalia ou des coopératives bio. « L’engouement est
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nstallée aujourd’hui à Maslives (41), la célèbre Biscuiterie de Chambord renforce ses capacités de production. La direction nous confirme qu’elle va investir 1,5 M€ dans une nouvelle unité de 1 000 m2 qui sera aménagée dans les locaux de l’ancien garage Peugeot de CourCheverny. « L’unité comportera 170 m2 de locaux de production ainsi qu’un magasin de 170 m2 et des locaux de stockage », indique Jonathan Chigot, le directeur de production. L’investissement correspond à une initiative commerciale majeure puisque ce site, qui sera vraisemblablement opérationnel au printemps 2015 – les travaux devaient débuter avant Noël – sera exclusivement dédié à la fabrication d’une nouvelle gamme de produits bio et sans gluten. Aujourd’hui, le marché des biscuits bio est très largement dominé par des industriels. Peu de producteurs artisanaux haut de gamme se sont aventurés sur ce segment et c’est bien ce manque qu’entendent combler les dirigeants de la Biscuiterie de Chambord en misant sur la qualité, la va-
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surprenant, à tel point que nous avons dû freiner notre prospection commerciale », poursuit Jonathan Chigot. Les volumes produits à CourCheverny devraient tourner autour de 300 kg par semaine. Avec de belles perspectives à venir : « Nous allons commencer l’exploitation du site de Cour-Cheverny avec 6 salariés (3 en boutique, 2 en fabrication et 1 au conditionnement), mais nous envisageons d’étoffer rapidement cet effectif de base ». Jean-Cristophe Savattier
Vers une agriculture
digitale
L
e projet régional collaboratif Smart Agriculture System (SAS), qui vise à proposer des plateformes prédictives de rendement des cultures, pourrait susciter d’ici trois ou quatre ans la création de 40 emplois répartis entre ses différents partenaires. Porté par la société Jean Chesneau, un concessionnaire John Deere installé à Épieds-en-Beauce (45), SAS s’appuie également sur le savoir-faire de l’orléanais CybeleTech, un concepteur de logiciels et de services pour la prévision des rendements et l’optimisation du parcours agronomique (6 salariés). Ce dernier va recevoir prochainement une subvention de 129 000 € du conseil général du Loiret ; elle lui a été allouée dans le cadre d’un appel à projet du Fonds Unique Interministériel (FUI) auquel les pro-
moteurs du projet SAS ont répondu avec succès. L’enveloppe globale, accordée en septembre dernier, « s’établit à 1,25 M€ sur la période 2014-2015 », nous confirme Marie-Joseph Lambert, le directeur général de CybeleTech. La moitié de ce montant sera apportée par les collectivités locales. Les autres partenaires de ce projet collaboratif, labellisé par le pôle de compétitivité régional DREAM Eaux et Milieux, sont la Coopérative AgroPithiviers, l’École centrale de Paris et la chambre d’agriculture du Loiret.
La Lettre Valloire - DĂŠcembre 2014 55
Économie
Services
APVL étend son
rayon d’action
Vingt ans après sa création par Franck Daumain, le spécialiste tourangeau de la radioprotection et de la dosimétrie APVL Ingénierie se donne de nouveaux challenges pour poursuivre son développement.
S
ur le mur, un poster géant de New York by night. Mais derrière la fenêtre panoramique, un tableau grandeur nature, très France tranquille : celui de la patrimoniale ferme de la Rabelais sur fond de forêt, en lisière ouest de St-Cyr-sur-Loire, au nord de Tours. Dans son bureau avec terrasse, Franck Daumain a soigné le décor. De quoi s’oxygéner les yeux entre deux dossiers, sans s’éterniser dans la rêverie… Car les journées du patron d’APVL sont plutôt bien remplies, autant que son carnet de commandes, truffé de clients prestigieux : du CEA à EDF, d’Areva au ministère de la Défense, de Bouygues à Sanofi, en passant par les CHU de Tours, Tou-
Franck Dau main
louse, Bordeaux… Équipant trois mille sites français en radioprotection et dosimétrie opérationnelle, APVL fait référence : non seulement en vendant du matériel 56 La Lettre Valloire - Décembre 2014
qu’il adapte aux normes, mais aussi grâce à son activité de maintenance, essentielle dès lors que les rayonnements ionisants deviennent un risque pour les individus, les biens et l’environnement. L’entreprise est même l’une des rares de l’Hexagone à s’être dotée de deux laboratoires de métrologie : un blockhaus en sous-sol, aux murs d’un mètre d’épaisseur. Belle consécration pour l’ex-Lépine en herbe de St-Aignan, bourg du Loir-etCher où ses parents tenaient le Café de la Poste : « Tout jeune, j’inventais déjà. Comme un capteur pour détecter les gens qui approchaient de ma chambre, ou un réveil relié à un verre d’eau : si je n’arrêtais pas la sonnerie, je le recevais sur la tête. ». Après ses études, Franck Daumain entre chez Nardeux, à Loches, pour y mettre en service des portiques de détection… qui vont lui ouvrir des portes, celles de l’industrie nucléaire. Ayant enrichi son savoir sur l’atomique atoll de Mururoa, il franchira le pas en 1994. Plus vraiment à sa place dans une entreprise qui venait d’être rachetée par une filiale de Cogema, le voilà à son compte, « sans le concours des banques, qui ne connaissaient pas ce secteur d’activité », avec quelques clients, un découvert de 10 000 francs, un bureau
de 20 m2 … et la volonté de gagner : « Je me souviens avoir réparé un radiomètre dans ma chambre, un jour de Noël, avec un fer à souder. Je travaillais parfois la nuit et j’avalais la route : Nice à 14 h et La Hague le lendemain matin. ». Vingt ans ont passé… et ça se passe de commentaires : 7 M€ de CA, un résultat confortable, 33 salariés et 1 300 m2 de locaux neufs et stylés conçus par l’architecte tourangeau Alain Gourdon. Les clés de cette réussite ? « Savoir gérer la progressivité, step by step ». Et dans ce créneau sensible, « c’est forcément du zéro bavure. Il faut savoir dire non… et anticiper. » Le terrain acquis permet ainsi d’envisager un bâtiment de R&D au sein duquel APVL pourrait dépasser sa vocation initiale de revendeur pour devenir fabricant : « Il nous faut inverser le flux pour qu’à leur tour, nos fournisseurs deviennent les vendeurs de nos propres produits. ». Des produits d’avenir, tels qu’un détecteur miniature de matières radioactives, « ou encore un dispositif embarqué qui pourrait détecter explosifs et drogue dans les véhicules », assure cet ancien coureur cycliste. Ne jouant plus des pédales qu’avec son vélo d’appartement, Franck Daumain trouve tout de même le temps de décompresser. « De mes parents, j’ai gardé l’ADN de la convivialité. J’aime bien partager un verre avec mes amis. Et faire de la photo : mon Leica est parfait pour saisir des détails, comme un grain de peau ou un pistil de fleur. » Derrière le chef d’entreprise, un vrai romantique… Jean-Luc Péchinot
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Économie
Énergies nouvelles
La région Centre a-t-elle la Alors que la première promotion des villes éligibles au label French Tech a été officialisée à la minovembre, les candidatures d’Orléans et de Tours n’ont pas encore été déposées. Pour avoir de meilleures chances, les deux collectivités auraient probablement intérêt à faire cause commune. Sans quoi le TGV numérique risque de passer sans s’arrêter.
O
n connaît depuis la mi-novembre les premières villes éligibles au label French Tech, une bannière sous laquelle le Gouvernement veut réunir les écosystèmes numériques locaux. Sur les quinze dossiers déposés, neuf (French Tech Aix-Marseille, Bordeaux Métropole Numérique, Digital Grenoble, Lille is French Tech, Lyon French Tech, Nantes Tech, Montpellier Métropole Numérique, La French Tech Rennes et French Tech Toulouse) ont réussi à obtenir une consécration qui, au-delà des effets d’image et de réputation, donne accès aux 200 M€ de
start-up orléanaise spécialisée dans l’imprimerie en ligne. Ce pilier de la candidature orléanaise, pilotée par la communauté d’agglomération et son vice-président Olivier Carré, précise que ce sera chose faite en décembre. Il en est de même pour la candidature tourangelle qui, selon Thibault Coulon, adjoint au maire de Tours en charge du dossier, ne sera pas officialisée avant le premier trimestre prochain : « Nous sommes partis avec du retard mais nous mettons les bouchées doubles. Le comité de pilotage a été installé et les groupes de travail fonctionnent à plein régime. ».
Un projet de réhabilitation (ci-dessus à gauche) de l'ancienne imprimerie Mame, à Tours, est déjà dans les cartons. Après l'abandon du projet d'Arena, la Ville d'Orléans envisage une nouvelle vie digitale pour l'ancienne usine Sandoz-Famar (à droite).
soutien public promis par Bpifrance. Dans un an, et au terme d’un audit, la certification French Tech définitive leur sera ou non définitivement accordée. On ne s’étonnera pas de ne pas voir Orléans et Tours figurer au nombre des heureux élus, puisqu’aucune des deux villes n’a encore déposé de dossier en dépit de la volonté affichée de participer à la compétition. « C’était prévu », soutient Fabien Prêtre, le dirigeant d’Easyflyer, une – déjà ancienne – 58 La Lettre Valloire - Décembre 2014
« Il y aura plusieurs vagues. On savait que les projets menés par les métropoles qui disposent d’une base de start-up reconnues allaient immédiatement passer la rampe. Ça sera difficile, mais nous conservons nos chances », poursuit Fabien Prêtre qui énumère les principales conditions d’une réussite au concours : disposer d’un lieu-totem – ce sera l’ancien site Famar à Orléans et l’ex-site Mame à Tours, après travaux dans les deux cas – et s’appuyer sur un réseau d’entre-
preneurs du numérique ayant réussi à percer ou, pour le moins, des levées de fonds significatives. L’erreur, et c’est un point sur lequel Axelle Lemaire, la secrétaire d’État chargée du numérique, a bien insisté, serait de consacrer ce qui a déjà été fait. La French Tech attitude doit aussi permettre aux territoires de mener un véritable travail d’élaboration collective. D’ailleurs, dans la liste des premiers élus, figurent des métropoles qui n’étaient pas précisément attendues dans le registre du IT. C’est le cas de Bordeaux, qui ne doit son éligibilité qu’à son projet de construction d’une cité du numérique appelée à devenir un véritable « temple » de la nouvelle économie. D’autres ont habilement joué le rattachement à une locomotive. Comme Valenciennes, dont la réputation dans le domaine des technologies numériques ne tient qu’à la présence d’une petite filière spécialisée dans les serious game, qui s’est alliée avec sa puissance voisine lilloise. Et a ainsi pu valoriser son ambitieux projet des Rives créatives de l’Escaut, un quartier de 26 ha entièrement dédié au numérique dans toutes ses composantes (incubateur, pépinière, data center, écoles numériques). Cet exemple devrait suffire à inspirer les promoteurs des candidatures orléanaise et tourangelle. Plutôt que de se regarder, comme toujours, en chiens de faïence, n’auraient-elles pas intérêt à faire cause commune ? Voire à additionner au projet d’autres initiatives régionales, comme celle du département d’Eure-et-Loir et sa French Tech
French Tech attitude ? RÉGION CENTRE
eurélienne (voir plus loin), belle pépinière de talents (Elokence, V-Labs et Utcha à Chartres, Humelab à Dreux, SRCI à Gallardon, Neo3D à Ymeray…). Faut-il rappeler que la filière numérique repose sur le collaboratif et a, par essence, vocation à s’affranchir des pesanteurs territoriales et à privilégier l’intelligence collective à la défense arcboutée des prés carrés ? « Be disruptive », dirait-on à San Francisco. En Eure-et-Loir, pour autant, on ne fait pas de l’obtention du label French Tech une nécessité absolue. « Nous ne savons pas encore si nous allons candidater. Nous ne sommes pas dépourvus d’atouts mais l’économie numérique locale ne représente pas encore une masse critique suffisante », analyse-t-on lucidement au Comité de développement économique d’Eure-et-Loir (Codel). « L’important, c’est d’avoir pu engager une dynamique et de cartographier nos forces et nos faiblesses. » On ne saurait d’ailleurs trop recommander aux promoteurs des candidatures ligériennes de se positionner sur quelques axes forts, véritablement différenciants, comme l’e-commerce, une spécialité orléanaise, « et le biomédical, l’énergie intelligente ou le tourisme numérique à Tours », ajoute
Thibault Coulon. La Cosmetic Valley, partie d’Eure-et-Loir pour progressivement s’étendre au Loiret et au sud de la région parisienne, et Polepharma, devenu le cluster aux 30 000 emplois de l’industrie du médicament grâce à l’union des appareils productifs des régions Centre, Île-de-France et HauteNormandie, devraient servir de modèles. D’autant qu’à l’examen objectif des forces et faiblesses de chacune des candidatures de ce qui pourrait devenir la French Tech de la Loire Valley, le costume semble un peu grand pour une ville seule : à deux ou, mieux, à trois, il aurait moins besoin de retouches. Si
les entrepreneurs sont convaincus que l’union fait la force, les politiques, attentifs à préserver leurs chasses gardées, sont plus réticents. « C’est un sujet sensible sur lequel nous avons peu de prise », explique Fabien Prêtre qui prend au passage un peu de distance avec le modèle de la candidature orléanaise en regrettant le poids prépondérant de la sphère publique par rapport à l’initiative privée. « On a focalisé beaucoup de ressources (20 M€) sur le futur incubateur Famar qui sera géré par une société d’économie mixte. Les collectivités auront probablement du mal à lâcher des mètres carrés à bon prix pour des start-up qui, par définition, ont des moyens limités. » Thibault Coulon, pour sa part, « se dit prêt à étudier tous les scénarios de coopération. Transgressons nos rivalités. Si des portes se ferment à Orléans, j’en ouvrirai d’autres ! ». Quitte à ce que la collectivité s’empare du sujet, il aurait sans doute été plus judicieux que le conseil régional assume sa mission de coordinateur et d’animateur de la politique économique régionale. Ce sera sans doute pour la prochaine révolution numérique… Jean-Christophe Savattier
Une deuxième vague de labels en 2015 Les recalés de la première vague de labellisation French Tech reportent leurs espoirs sur le second tour, dont les résultats seront connus en 2015. Orléans et Tours espèrent, mais elles ne sont pas les seules. Sophia Antipolis (French Tech Côte d’Azur) et Toulon Ruche Digitale font partie des six éliminées du premier tour, mais sont en pole position pour le second. Comme St-Étienne, phagocytée par les réussites des deux autres candidatures de Rhône-Alpes, Lyon et Grenoble. Les Lorrains de Lor’N Tech (Nancy, Metz, Thionville et Épinal), qui ont eu l’intelligence de se regrouper, sont bien placés, un peu mieux que leurs voisines alsaciennes Strasbourg et Mulhouse, qui n’ont pas candidaté pour novembre. Dijon envisage de concourir avec Besançon, préfigurant ainsi la nouvelle région Bourgogne Franche-Comté. Caen est aussi dans les starting-blocks : rejoindrat-elle la candidature rouennaise ? Brest est aussi dans la course.
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Économie
Énergies nouvelles
L’Eure-et-Loir veut sa part du butin numérique
En Eure-et-Loir, le réseau de start-up recèle au moins autant de talents qu’ailleurs. L’engagement dans la dynamique French Tech devrait aider les entrepreneurs locaux à mieux se connaître et se faire reconnaître.
Le drouais Humelab propose des bornes numériques interactives et du mobilier digital.
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n Eure-et-Loir, les perspectives de la French Tech excitent les entrepreneurs locaux du web. Des entrepreneurs qui, sans s’en être vraiment rendu compte jusqu’alors, composent un écosystème foisonnant. « Il y a un gros potentiel, estime ainsi Arnaud Megret, le fondateur d’Elokence, la société eurélienne qui a développé avec succès sur le web le petit génie Akinator aux talents divinatoires (voir encadré). Mais nous devons mieux nous connaître. Inutile d’aller chercher loin des ressources qui se trouvent devant notre porte. » Pour sortir de leur caractère un peu underground, ces jeunes sociétés digitales avaient besoin d’une cause commune dans laquelle se reconnaître. Et qui leur permette de prendre conscience de leurs propres richesses. Car si la Beauce ne rivalise pas encore avec les rivages californiens, elle a vu naître ces dernières années un joli tissu de start-up. À Chartres, la société Utcha, spécialisée dans la reconstitution en
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images 3D et la réalité augmentée, a signé de très belles réalisations comme la reconstitution numérique de l’église SainteFoy. Dans un registre assez proche, Neo3D, d’Ymeray, a développé une offre d’empreintes numériques dédiée aux orthodontistes qui se substitue aux traditionnels moulages. Le domaine des objets connectés – l’une des technologies françaises les plus en vue… – n’a pas échappé à la sagacité des aventuriers euréliens du numérique. Le drouais Humelab s’est ainsi lancé dans le développement de bornes numériques interactives et de mobilier digital qu’il propose à ses partenaires commerciaux en marques blanches.
S’il n’est pas question d’abdiquer, les Euréliens gardent la tête froide. Ils savent qu’il leur manque quelques briques clés de l’application French Tech, comme le reconnaît le directeur du Codel Christophe Carissimo, « notamment la présence d’une université, requise par le cahier des charges du label ». Mais qu’importe l’habillage ! Le plus important, « c’est l’émergence d’une véritable dynamique communautaire », juge Arnaud Megret. Une dynamique qui pourra compter prochainement sur des infrastructures de pointe avec le futur réseau fibre optique à haut débit qui couvrira une bonne partie du territoire départemental. Jean-Christophe Savattier
Akinator, génie de la French Tech Qui ne connaît pas Akinator, le petit génie du web qui parvient grâce à une série de questions-réponses à deviner la pensée du joueur ? C’est à Mainvilliers, aux portes de Chartres, que la société Elokence créée par Arnaud Megret développe l’algorithme sous-jacent de ce jeu en ligne traduit en treize langues. Le modèle économique a beaucoup bénéficié de l’essor des smartphones, ses applis générant 2,5 M€ de CA : « Akinator est présent sur deux plateformes : sur Androïd en mode hybride gratuit-payant et sur AppStore en mode exclusivement payant. ». Mais l’avenir d’Elokence, c’est l’intelligence artificielle (IA). L’algorithme devrait être utilisé pour définir des préconisations d’achat sur un catalogue en ligne ou supporter des applications d’aide au diagnostic technique : « Toujours sur le modèle de la question-réponse qui est notre marque de fabrique. Des utilisateurs d’un site d’achat pourraient ainsi se voir proposer les produits dont ils ont vraiment besoin », précise le fondateur de la société mainvilloise. Deux pilotes sont déjà en test, mais « le marché est encore loin. Nous sommes vraiment dans le domaine de la recherche avec un risque fort d’aléas ».
Quatre Orléanais
se jettent à l’eau
Quatre jeunes entrepreneurs de l’agglomération orléanaise viennent de plonger dans un marché de niche. Celui de la fourniture et de l’installation, clés en main, chez des particuliers, de piscines en Inox.
L
eur première réalisation a vu le jour chez un habitant de Nibelle, dans le Loiret, au cœur de la forêt d’Orléans : un bassin d’extérieur chauffé, de 6 mètres sur 4, tout en Inox, avec des abords en bois et un traitement automatique de l’eau… Une première sur le marché des particuliers pour ce nouveau type de piscines, baptisées ligne n° 4, plutôt réservées jusqu’à présent à une clientèle de collectivités, comme la Ville d’Olivet. « Cette piscine en appellera d’autres », espère Anthony Costes, 28 ans, l’un des quatre fondateurs, avec ses amis William Misbert, 27 ans, Benjamin Sanchez, 29 ans, et Laurent Seganti, 35 ans, de la SAS CM2S Innovation (les initiales de leurs patronymes), en novembre 2013. Les quatre mousquetaires n’ont pas hésité à quitter la grande entreprise de BTP dans laquelle tous travaillaient pour unir leurs compétences variées (gros œuvre, mécanique, chaudronnerie, bureau d’études, commerce) et lancer ce produit innovant : des bassins intérieurs ou extérieurs en Inox qui ringardisent les traditionnelles piscines carrelées… Le quatuor de
jeunes experts s’occupe ensuite de tout, des travaux de terrassement jusqu’à la fourniture des produits de traitement de l’eau. « Nous faisons du sur-mesure, à partir de la demande spécifique de chaque client, insiste Anthony Costes. Notre objectif est de fournir du haut de gamme, esthétique et pratique, clés en main. » Bien que les demandes de devis se soient accumulées ces derniers mois, les quatre jeunes entrepreneurs ont dû se montrer patients avant de décrocher leur premier contrat. Confiants dans leur projet, ils ont pris le temps de peaufiner leur business plan et de suivre une formation de trois mois à la CCI du Loiret, « afin de vérifier que cela valait le coup d’aller sur le marché des piscines non traditionnelles ». Pour pouvoir acheter du matériel informatique et un logiciel de conception des bassins, réaliser une plaquette et un site sur le web (www.ligne-numero4.com), mis aussi constituer un fonds de roulement, ils ont collectivement mis la main à la poche, sollicité et obtenu 10 500 € de prêts d’honneur Initiative Loiret, puis emprunté le reste des
fonds nécessaires auprès d’une banque de la place. Ils ont aussi choisi de s’installer, provisoirement, dans la pépinière de St-Jean-de-la-Ruelle afin de côtoyer d’autres start-up « dont les activités peuvent être complémentaires », « partager des expériences » et aussi de s’affranchir, pour un coût modique, de certaines tâches administratives ou logistiques. On n’est jamais trop prudent lorsqu’on se jette à l’eau. Jacques Huguenin
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Économie
Chantiers
LOIR-ET-CHER La nouvelle unité de traitement des eaux usées (UTEU) de Vendôme sera livrée au printemps 2015. Ce nouvel équipement (coût 18,5 M€), qui va succéder à une station construite en 1976, aura une capacité de traiter 37 500 équivalents habitants : les bassins tampons d’eaux pluviales de Vendôme et de St-Ouen, d’une contenance de respectivement 500 m3 et 1 000 m3, permettront de réguler les débits admis, notamment en cas d’événements pluvieux importants. La station conçue par Safège atteindra un niveau très performant et, grâce à la clarification membranaire, devrait rejeter une eau de qualité « baignade ».
CHER À St-Doulchard, le feu vert est accordé à un ensemble commercial de 7 641 m², composé d’un hypermarché Leclerc de 6 000 m², de huit cellules commerciales et de cinq boutiques. La CDAC a autorisé la création d’un Intermarché de 2 391 m², route de la Charité à St-Germain-du-Puy. Elle a également approuvé la création sur la com-
EURE-ET-LOIR Le conseil général d’Eure-et-Loir va engager la reconstruction du collège Hélène-Boucher à Chartres sur une durée de quatre ans. Des consultations seront lancées à l’été 2015. Le coût de l’opération est estimé à 15 M€.
INDRE La municipalité d’Issoudun a décidé la rénovation de l’ensemble de loisirs sportifs et de la construction de logements locatifs par l’Opac sur des terrains situés aux Brunes. Le montant de l’opération s’élève à 3 M€.
INDRE-ET-LOIRE mune d’un ensemble commercial « Les Terrasses de St-Germaindu-Puy » de 4 752 m² de surface de vente. Le quartier Gibjoncs à Bourges va être en partie restructuré : des immeubles seront démolis et des résidences réhabilitées. Les travaux devraient débuter l’an prochain pour une livraison en 2018. Le coût du programme est estimé à 5,5 M€.
Le bailleur Tours Habitat va rénover la résidence Schweitzer, située dans le quartier Velpeau à Tours, afin de la transformer en foyer-logements pour seniors comprenant 30 appartements. La livraison de ce programme de 2 M € est prévue pour fin 2015. La municipalité de Chambraylès-Tours va lancer une étude-
diagnostic pour la réhabilitation du château de la Branchoire en lieu culturel. L’opération pourrait s’élever à 1,3 M€ et la réalisation s’étaler d’ici à 2018. La CDAC a autorisé l’extension de 2 530 m² d’un ensemble commercial Intermarché par création d’une moyenne surface d’équipements de la personne et avec galerie marchande, rue de la Gitonnière à Joué-lès-Tours. Le supermarché Carrefour Market, situé entre Neuville-surBrenne et Château-Renault, va s’agrandir de 604 m² afin de porter sa surface à 2 274 m². À Bourgueil, la CDAC a accordé la demande d’extension de 800 m² de l’ensemble commercial Hyper U par la création d’une moyenne surface d’équipements de la personne à la Grande Prairie ainsi que d’un ensemble de 10 magasins pour une surface totale de 6 166 m², avenue du Général de Gaulle.
LOIR-ET-CHER Un espace culturel, comprenant une salle de 450 m² et un auditorium de 250 places, va être construit à La Chaussée-St-Victor. Les travaux débuteront au printemps 2015 pour une livraison en 2016. Le coût s’élève à 5,2 M€. La CDAC a donné son feu vert pour une extension de 2 100 m² de l’enseigne de bricolage Bricorama, à Vineuil, portant sa surface de vente à 7 100 m². La construction d’une école maternelle et d’un ensemble de restauration est prévue à Candé-sur-Beuvron. Le programme est estimé à 1,5 M € .
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LOIRET Une nouvelle résidence composée de deux immeubles (38 logements) va être livrée au dernier trimestre 2015 à OrléansLa Source. Une maison de santé pluridisciplinaire occupera 700 m² au rez-de-chaussée. L’Union nationale des mutuelles d’entreprises va lancer la construction d’un bâtiment de 1 116 m² sur la ZAC du Moulin, à Olivet, où elle va regrouper la plupar t de ses activités disséminées entre Orléans et Montargis. Le conseil municipal de Jargeau a déposé un permis de construction pour la création d’une station d’épuration ; l’opération est estimée à 4,3 M€.
LOIR-ET-CHER Après avoir obtenu le feu vert du Conseil d’État en septembre dernier pour la construction d’un magasin Leroy-Merlin d’une surface de vente de 10 900 m² à Blois, le groupe a dévoilé il y a quelques jours le calendrier d’exécution du programme. Le magasin sera construit sur une emprise de 4,8 ha sur la ZAC du Bout-des-Hayes Ouest. Les travaux de terrassement débuteront à la fin de l’année ou début 2015 pour une ouverture prévue en mars 2016. Le groupe investit 17 M€ dans ce projet qui devrait permettre la création de 110 emplois d’ici à trois ans avec un CA prévisionnel d’environ 30 M€ par an.
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Bali, l’île des dieux, la bien nommée Ce n’est qu’un confetti dans l’océan Indien et un minuscule morceau de l’Indonésie. Mais c’est l’une des destinations touristiques les plus connues et les plus prisées dans le monde entier. Car Bali, l'île des dieux, continue bel et bien à faire rêver pour avoir su préserver ses paysages et ses traditions.
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Le château de Philippe de Béthune revit À Selles-sur-Cher, le monument historique a connu une vie tourmentée. Un couple franco-chinois, Nicolas Mazzesi et Catherine Wu, a repris la propriété du site.
Escapades
Ailleurs
Bali, l’île des dieux, Ce n’est qu’un confetti dans l’océan Indien et un minuscule morceau de l’Indonésie. Mais c’est l’une des destinations touristiques les plus connues et les plus prisées dans le monde entier. Car Bali, l'île des dieux, continue bel et bien à faire rêver pour avoir su préserver ses paysages et ses traditions.
«O
m Swastyastu. » C’est par ces mots, avec le sourire aux lèvres, les mains jointes à la hauteur du menton et, le cas échéant, un collier de fleurs de frangipanier, que les Balinais accueillent leurs hôtes : plus d’un million de visiteurs par an ! Car sur cette île, moins grande que la Corse (5 633 km² contre 8 680 km²), située au centre de l’immense archipel indonésien, la
cette île est une destination trop courue, voire galvaudée, Bali mérite amplement les seize heures d’avion que l’on doit endurer avant de pouvoir y séjourner. D’abord, parce que tout y est synonyme de beauté. Bali se caractérise en effet par une étonnante variété de paysages et de couleurs. Stations balnéaires bordées de sable blond au sud. Ri-
Bleu saphir de l’océan. Rouge sanglant des couchers de soleil… Bali rime ensuite avec bien-être, puisque chacun, quel que soit son type de vacances préféré, trouve satisfaction à parcourir ce minuscule morceau d’Indonésie. Les amoureux de culture et d’histoire ne peuvent ainsi que prendre du plaisir à déambuler dans les nombreux temples hindouistes que compte l’île.
zières en terrasses et volcans actifs (les monts Batur et Agung) au centre. Forêts verdoyantes à l’ouest. Plages de sable noir au nord et à l’est. Vert émeraude des palmeraies et des rizières.
Brahma, Shiva et Vishnu, mais aussi bien d’autres dieux indiens, sont vénérés à Bali, seul territoire farouchement hindou du plus grand pays musulman du monde. Et les Balinais ne
Temple Pura Ulun Danu au bord du lac Bratan, près de Bedugul.
courtoisie et l’amabilité sont des règles d’or auxquelles ne sauraient déroger la plupart des 4 millions de Balinais. N’en déplaise à certains esprits chagrins qui se plaisent à faire croire que
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la bien nommée badinent pas avec la pratique religieuse, laquelle occupe une bonne partie de leur emploi du temps : chaque foyer possède son autel ou son temple et s’emploie deux fois par jour à faire des offrandes aux dieux à l’aide de petits paniers remplis de riz, de fleurs et de fruits… Le circuit des « grands » temples comprend, quant à lui, au moins une demi-douzaine de sites incontournables. Dans la région d’Ubud, à Mengwi, c’est celui de Taman Ayun, élevé par la famille royale au XVe siècle, qu’il faut voir. Cerné par une large douve où s’épanouissent nénuphars et jacinthes d’eau, il comprend un portail monumental et plusieurs cours bordées de frangipaniers. Au sud-ouest, perché sur un rocher surplombant la mer se dresse le temple de Tanah Lot, accessible à marée basse et qu’il est recommandé d’admirer au coucher du soleil. Au nord-ouest, à Bedugul, c’est au bord du lac Bratan, à 1200 mètres d’altitude, qu’est édifié un temple lacustre à onze toits, Pura Ulun Danu, qui rend hommage à la déesse des eaux, dans un cadre enchanteur d’eau, de collines et de rizières. Toujours au nord, mais à l’est cette fois, à proximité des volcans Batur (1717 mètres) et Agung (3142 mètres, montagne sacrée et point culminant de l’île), il ne faut surtout pas manquer la visite des dix mausolées royaux de Gunung Kawi (XIe siècle), dissimulés au
creux d’une magnifique gorge entourée de rizières en cascades, de part et d’autre de la rivière Pakrisan : cette excursion se paie au prix de la descente puis de la remontée de 315 marches. Dans cette même région montagneuse trône également Besakih, le temple le plus élevé et le plus vénéré de Bali. Haut lieu de pèlerinage, il se compose en fait d’une trentaine de temples, principalement dédiés à la trinité hindoue Brahma-Shiva-Vishnu, et de dix-huit sanctuaires appartenant à différents dignitaires et castes (il y en a quatre à Bali : les prêtres, les guerriers, les nobles et les roturiers). Une impressionnante volée de marches, bordée d’une double rampe en forme de serpent-dragon, conduit au temple principal taillé dans la pierre de lave noire, à l’instar de la majorité des monuments de l’île. Un séjour balinais n’aurait pas non plus sa raison d’être sans une promenade sur les dalles ou le long des superbes bains royaux de Tirtagangga. On peut aussi se baigner dans l’eau fraîche de deux de ces bassins peuplés de poissons d’eau douce et ornés de statues. Enfin, une excursion à Klungkung, qui fut jadis capitale du royaume balinais, permet de découvrir l’ancien palais de justice et ses plafonds peints. C’est en ces lieux qu’eut lieu en 1908 le tragique suicide collectif des sujets du roi de Bali face aux canons et fusils hollandais.
INFORMATIONS PRATIQUES S’Y RENDRE De nombreuses compagnies aériennes desservent Bali. Pas de vol direct, mais systématiquement une escale à Doha (Qatar), Singapour, Bangkok ou Hong-Kong. Le vol dure de 16 à 25 heures selon l’escale.
DÉCALAGE HORAIRE + 7 heures en hiver par rapport à la France, + 6 heures en été.
CLIMAT Chaud et humide tout au long de l'année. Température de 27° C (saison sèche, de mars à octobre) à 32° C (saison des pluies, de novembre à avril) près des côtes et de 20 à 25° C en montagne. L’eau de mer peut flirter avec les 29-30° C.
SANTÉ Aucun vaccin obligatoire, mais soyez à jour de vos vaccinations classiques (diphtérie, tétanos, typhoïde, poliomyélite), voire de celles contre les hépatites A et B. La malaria a disparu de Bali, mais mieux vaut se protéger des moustiques (vêtements couvrants, répulsifs, etc.) à la tombée de la nuit.
LANGUE Le bahasa indonesia est la langue officielle, mais on parle l’anglais et près de 400 langues ou dialectes en Indonésie.
MONNAIE La roupie (rupiah) indonésienne (IDR). 1€ = 15 400 IDR environ.
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Escapades
Ailleurs
sité du système de gestion concerté des canaux et cours d’eau qui irriguent EN SAVOIR PLUS les très soignées cultures balinaises, Infoindonesie.com, mais aussi pour apprécier la gentillesse portail francophone de des paysans balinais, toujours prêts à l’Indonésie, ou Lonelyplanet.com, site se laisser photographier soude Lonelyplanet, toujours bien riants, sous leur large chainformé. t n o m peau chinois. Moins sympas s du . sakih prè le de Be ans l'est de Bali sont en revanche les légions Le temp d , Agung de macaques qui peuplent les forêts et les abords de villages : ils peuvent être voleurs et agressifs si l’on se hasarde à les côtoyer de trop près. Bali, paradis des randonneurs sur terre, mais aussi sur et sous la mer. Le sud-ouest de l’île est réputé pour ses spots de surf découverts dès les À défaut années 50 par les planchistes austrad’aimer les vieilles pierres bali- liens. On peut aussi faire de la voile le naises, on peut adorer ses paysages, à long des côtes balinaises ou partir à découvrir lors de randonnées à pied bord d’un Prahu (un bateau traditionou à VTT. Rien ne vaut ainsi une balade nel à balanciers) explorer, avec palmes, sur les talus séparant les rizières pour masque et tuba, les nombreux récifs comprendre l’extraordinaire ingénio- coralliens qui ceinturent Bali : specta-
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cle féérique garanti de coraux et poissons multicolores juste sous la surface d’une mer tiède et translucide… Mais le mieux, pour qui aime le grand bleu, est encore de s’adonner à la plongée sous-marine. L’un des meilleurs clubs de l’île, Atlantis International Bali, propose ainsi de découvrir en toute sécurité et en toute convivialité, avec des moniteurs francophones, quelquesuns des spots de plongée parmi les plus réputés de la planète. Un véritable monument historique, l’USS Liberty, est ainsi immergé entre 4 et 29 mètres de profondeur tout près d’une plage de Tulamben, au nord de l’île. Ce cargo de 120 mètres de long, réquisitionné par l’armée américaine durant la seconde guerre mondiale, fut par deux fois victime du destin : en 1942, il fut frappé par deux torpilles japonaises ; en 1963, un tremblement terre consécutif à l’éruption du mont Agung le fit sombrer à une quarantaine de mètres du rivage où il avait échoué… Cette épave est aujourd’hui le point de ralliement de plongeurs du monde entier venus explorer la car-
Les dix mausolées royaux de Gunung Kawi.
casse, les mâts et les canons de ce navire recouvert d’une incroyable quantité de coraux, anémones, éponges, alcyonnaires, et habité par une extraordinaire variété d’espèces de poissons tropicaux, parmi lesquels le rarissime mais fabuleux petit poisson fantôme, de la famille des hippocampes. La majeure partie des côtes nord et est de Bali est, en règle générale, parsemée de superbes sites de plongée. L’île de Nusa Penida et ses impressionnantes falaises, au large de Bali, constitue, elle aussi, un paradis pour pieds palmés. En particulier, le spot de Manta Point, station de nettoyage fréquentée par des raies manta, ou les nombreux tombants balayés par le courant le long desquels s’aventure parfois le Mola-Mola (ou poisson-lune).
Séjourner à Bali, c’est aussi profiter du charme et du luxe de magnifiques hôtels, presque tous dotés de piscines chauffées et de spas pour se faire masser aux huiles essentielles. C’est Laboura également goûter une ge du riz cuisine raffinée, à base de poulet ou de poisson, de riz (bien sûr), de noix de coco, de petits légumes ou fruits et d’épices, sans ouFORMALITÉS blier la spécialité locale, le Babi Guling, Passeport valide au moins 6 mois le cochon de lait caramélisé. C’est enaprès la date de retour et visa à fin prendre le temps de visiter des acquitter sur place à l'arrivée contre la somme fermes ou des ateliers d’artisanat (la de 35 dollars. sculpture d’objets et de meubles en SE LOGER bois est un pur savoir-faire balinais), L’île dispose d’un impressionnant d’assister à l’entraînement de coqs de parc d’hôtels et d’hébergements à combats ou encore d’admirer un fastous les prix. Voir le site www.balidiscovery.com cinant spectacle de danses, souvent qui offre des tarifs préférentiels pour des ceninspirées par l’épopée hindoue du taines d’établissements. Ramayana, et rythmé par la musique d’une troupe de joueurs de gamelan SE DÉPLACER (sorte de xylophone). En voiture, bus touristique ou à En résumé, Bali ne galvaude pas sa rémoto, mais pas en transport public, putation. Les seules ombres à ce tacar les trajets peuvent se révéler interminables. bleau touristique idyllique restent l’accumulation PLONGER des déchets le long Un « must » à Bali, tant les fonds des routes, qui marins sont exceptionnels et accesvient ternir, pour sibles à tous. Parmi les nombreux clubs de l’île, un temps seufaites confiance au premier club francophone de lement on l’esBali, certifié PADI et FFESSM, installé sur l’île père, la belle depuis 1996 : Atlantis International Bali, à Saimage de l’île nur (www.atlantis-bali-diving.com ou www.bades dieux, et la lidiveaction.com - info@balidiveaction – Tél. : densité du trafic +62 361 284 131/286 367 ou 08123 805767). des automobiles et Ils s’occupent de tout : matériel, transport en des motocyclettes (le mini-bus ou bateau sur sites, restauration, envéhicule favori des Balinais) cadrement… qui allonge parfois démesurément le temps Singaraja de trajet d’un lieu à Mt. Batur l’autre pourtant distant Bedugul de quelques kilomètres. Lac Bratan Negara Mt. Agung Mais il en faudrait bien plus Besakih pour vous déconseiller de saiTirtagangg Ubud sir l’occasion, si elle se présente, de Gunung Kawi Mengwi mettre le cap sur Bali ! Klungkung Denpasar Jacques Huguenin
Île de Nusa Penida
Escapades
Le château de
Philippe de Béthune revit
À Selles-sur-Cher, le monument historique a connu une vie tourmentée. Un couple franco-chinois, Nicolas Mazzesi et Catherine Wu, a repris la propriété du site en 2013.
«M
ille ans d’histoire entre Chambord et Valençay », annonce le site Internet du château. Pourtant, ce morceau de patrimoine français, qui fut la propriété de Philippe de Béthune, le frère de Maximilien, duc de Sully et ministre bien connu d’Henri IV, a bien failli tomber aux oubliettes. Pendant plus de dix ans, les lieux, en plein cœur de Selles-sur-Cher, ont été fermés au public. En 2001, ils sont cédés par la famille du Moulin d’Hardemare à une société civile immobilière (SCI). Il est un temps question de transformer le site en châteauhôtel mais le projet est abandonné et l’endroit vandalisé. En 2012, Michel Guyot et sa compagne Noémi Brunet, passionnés d’histoire et de vieilles
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pierres, également propriétaires du château de Saint-Fargeau (89), redonnent une nouvelle vie à l’endroit. Un an plus tard, le duo cède finalement la main et la place à Nicolas Mazzesi et son épouse d’origine chinoise, Catherine Wu, propriétaires du domaine viticole des souterrains à Châtillon-sur-Cher. « Nous essayons d’associer le lieu à un concept ou une activité, précise le nouveau châtelain. On connaît le château de Villandry, en Touraine, pour ses jardins ; à Lassaysur-Croisne, à côté d’ici, le château du Moulin abrite un conservatoire de la fraise, etc. C’est indispensable surtout pour un petit château comme le nôtre. » Nicolas Mazzesi déclare suivre deux axes, l’un vertical, l’autre horizontal : « La force du site réside dans ses mille ans d’histoire, c’est l’aspect vertical. L’horizontal, c’est le lien avec le terroir. Cet angle va guider notre travail et le parcours de visite. ». Le propriétaire cite aussi le vin, le fromage et le silex. Un chai de trois hectares devrait être créé à la fin de l’année. Tout un calendrier d’événements, rythmant les saisons et le travail de la vigne et du vin, pourrait être imaginé : qu’il s’agisse des vendanges, ou de la dégustation de la bernache, fin octobre ou début novembre, ou encore de la Saint-Vincent, la grande fête des vignerons à la fin janvier. « Le vin du château de Selles-sur-Cher va donner une image positive de ce qui peut se faire dans les environs. Nous ven-dangerons manuellement, élèverons le vin en fût de chêne et en cuve, du Sauvignon et peut-être un cépage rouge.
Nous souhaitons de la qualité, quelque chose d’optimal. Les touristes deviendront des ambassadeurs de la région lorsqu’ils rentreront chez eux. Nous vendrons aussi des fromages de chèvre et prévoyons un atelier silex (en référence à Napoléon et aux pierres à fusils fabriquées à Meusnes, NDLR) pour intéresser les enfants. » Pour patienter, cinq chambres d’hôtes haut de gamme, avec une surface comprise entre 27 m² et 70 m², ont ouvert cet été au premier étage du monument historique. Un jardin avec des plantes médiévales, à l’extérieur, et une salle de réception, à l’intérieur, pour des banquets, mariages, séminaires, etc. sont également dans les cartons. Nicolas Mazzesi confie avoir reçu environ 7 000 visiteurs en 2013 et vise les 10 000 cette année. Des touristes chinois et américains sont notamment attendus, sans oublier l’organisation en septembre d’un carrefour de rencontres entre des entreprises françaises et chinoises, en présence de l’ambassadeur de Chine et d’officiels de l’Hexagone. « L’artiste Zhao Xiaoxia participera à la manifestation, ainsi que le pianiste Jean-François Bouvery. Nous avons des contacts avec le sculpteur Michel Audiard pour d’autres idées… Nous essayons de créer un élan localement. Le château constitue une caisse de résonance pour le territoire. » http://www.chateau-selles-sur-cher.com/
É.R.
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Carnet
RÉGION Étienne Bordry est nommé délégué régional Orange pour la région Centre ; il succède à Yves Scaviner. Originaire d’Orléans, Étienne Bordry était précédemment directeur de l’innovation à la ligne d’activités entreprises d’Orange Business Services. Son nouveau rôle sera d’accompagner les collectivités dans l’accélération et le déploiement du très haut débit.
RÉGION Thierry Martignon a rejoint Bpifrance en tant que directeur régional pour le Centre, poste basé à Orléans. Nathalie Degoulet Zenoni quitte ses fonctions de déléguée régionale, poste basé à Tours, pour devenir directrice d’investissements pour la région Centre au sein de Bpifrance Investissement. Tanguy Roudaut reprend ses précédentes fonctions et devient délégué régional. Nadège Baptista, ancienne directrice générale adjointe de Chartres Métropole, a pris récemment la direction générale des services de la Ville de Châteauroux et de la communauté d’agglomération castelroussine. À Tours, la Ville a un nouveau directeur général des services, Frédéric Baudin-Cullière, qui arrive de Meaux (77), où il dirigeait les services de la Ville et de la communauté d’agglomération. Le groupe SPIE, leader européen indépendant des services multitechniques dans les domaines de
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l’énergie et des communications, annonce la nomination de Pascal Poncet au poste de directeur général de sa filiale SPIE OuestCentre. Il succède à Philippe Guidicelli qui part à la retraite. Jusqu’alors vice-président du Medef Centre, Claude Paris en a été élu président pour une durée de trois ans ; il succède à Olivier Renaudeau. Âgé de 52 ans, Claude Paris est cogérant du cabinet Géoplus à Tours et président du Medef Touraine depuis 2011. Xavier Malherbet, 53 ans, qui était directeur des marchés et des offres au Crédit Agricole SA, est devenu directeur général de la Caisse régionale du Crédit Agricole Centre-Loire. Il remplace Pierre Derajinski, 61 ans, qui a pris sa retraite en octobre dernier.
EURE-ET-LOIR Suite à des divergences au sein du conseil d’administration, JeanChristophe Doux, le pdg du fabricant de mélangeurs de peinture Fillon Technologies à Faverolles, a quitté l’entreprise. Il est remplacé par Sébastien Reinbold, entré en 2011 dans le groupe en tant que directeur général. Les deux hommes avaient repris ensemble l’entreprise la même année, succédant à Daniel Fillon, le fils du fondateur. Déjà président de l’UIMM d’Eure-et-Loir et vice-président départemental du Medef,
Daniel Fillon a été élu président régional de l'UIMM récemment.
INDRE
tion qu’il occupe depuis le 28 février 2012.
LOIRET Pascale Rodrigo a été nommée directrice de l’unité territoriale du Loiret de la Direccte Centre ; elle occupait précédemment ce même poste depuis 2010 en Corrèze. Pascale Rodrigo succède à Marc Ferrand, nommé directeur régional de la Direccte Auvergne.
Alain Espinasse, 47 ans, a pris récemment ses fonctions de préfet de l’Indre. Il occupait depuis juin 2012, le poste de secrétaire général de la préfecture de l’Essonne. Natif de Tulle, il effectua un premier passage de juin 2008 à août 2010 en région Centre en tant que secrétaire général de la préfecture d’Eure-et-Loir.
INDRE-ET-LOIRE Julien Vincent devient directeur du technicentre SNCF de St-Pierredes-Corps. Ingénieur de formation, il a débuté sa carrière à la SNCF au sein de plusieurs établissements du matériel (Lyon, Nevers, Lille) puis à la direction du matériel, à Paris, dans le cadre de missions opérationnelles.
LOIR-ET-CHER Éric Barbedette est le nouveau directeur général du groupe Agridis, un réseau de distributeurs en intrants agricoles (produits phyto-sanitaires, semences, engrais…) basé à Fossé. Il succède à Jean-Guy Lelu. Éric Barbedette a été directeur général d’Agrateam (ex-Agrivar), une société dédiée au trading des matières premières agricoles. Fraîchement élu président du Sénat après un premier bail de trois ans au plateau de la Haute Assemblée (1er octobre 2008 au 1er octobre 2011), Gérard Larcher, sénateur des Yvelines, est prêt à abandonner la présidence du conseil d’administration de l’EPIC du château de Chambord, fonc-
LOIR-ET-CHER Pierre Masseran vient d’être nommé manager du Center Parcs du domaine des Hauts de Bruyères situé sur la commune de Chaumont-sur-Tharonne. Il remplace à ce poste Laurent Michaud nommé général manager du domaine du Bois aux Daims dans la Vienne qui ouvrira ses portes au printemps prochain.