MAGAZINE DÉCEMBRE 2009 - 5 €
Pierre Marol tient bon la barre
d’Alstef
1 FRANS BONHOMME ER
TOURS François Boille 9, rue Edouard Vaillant 37000 Tours Tél. 02 47 75 07 50 - Fax. 02 47 75 09 08 www.boille-immobilier.fr info@boille-immobilier.fr
Dossier
Points Chauds En Bref
pages 4 à 5
www.lettrevalloire.com
En Scène
pages 6 à 9
Ce magazine est un hors série de La Lettre Valloire, bimensuel d’information politique et économique en région Centre. Edité par MCM Presse SARL au capital de 51 000 € RCS Tours B 341 914 273.
Le PS orchestre la chasse aux royalistes
Siège social : 14, boulevard Heurteloup à Tours Adresse postale : BP 92031 37020 Tours Cedex 1 02 47 70 60 00 contact@lettrevalloire.com Rédaction : François-Xavier Beuzon (rédacteur en chef) Jean-Christophe Savattier (rédacteur en chef adjoint) Aurélie Vouteau (assistante)
L’éviction de la royaliste Béatrice Arruga, vice-présidente sortante, a provoqué une onde de choc médiatique que n’avaient pas prévu les leaders socialistes page 10
Les communistes tentés par la sédition
En votant le ralliement aux socialistes, la fédération du Cher se singularise du reste du parti communiste qui a majoritairement choisi de faire liste à part page 11
Grand chambardement au MoDem
Les défections se multiplient au MoDem. Les rumeurs de fusion avec la liste socialiste au second tour des régionales provoquent des états d’âme. Mais la relève est prête. page 12
Nicolas Forissier au chevet de la “ferme” France
L’agriculture a été dotée d’un plan d’urgence qui passe notamment par l’octroi de prêts bonifiés. Nicolas Forissier, le député maire de La Châtre (36), vient d’être nommé médiateur national du dispositif. Il en explique les modalités. page 13
Les vents contraires soufflent sur les éoliennes
Les constructeurs d’aérogénérateurs et les exploitants se frottent les mains. Mais le développement exponentiel des parcs éoliens soulève un vent de fronde chez les défenseurs du paysage pages 14 et 15
Blois dessine la ville de 2020
Ont collaboré à ce numéro : Capucine Becker Stéphane Frachet Odile Ménard Charles Tulibad
page 16
Le palmarès des entreprises régionales Cette année, le classement des 500 premières entreprises possédant leur siège social en région Centre, en fonction de l’importance de l’excédent brut exploitation (EBE) enregistré durant l’exercice 2008 pages 19 à 36
Maquette : Régis Beaune Stève Ankilbeau Révision et correction : Odile Ménard Publicité : François-Xavier Beuzon Emmanuel de Gonneville Diffusion : Annie Coupet
Sommaire
Le vainqueur : Frans Bonhomme, le bon tuyau des investisseurs
Le distributeur tourangeau de canalisations en PVC a acquis une position de leadership sur ses marchés en misant sur un réseau de distribution comptant 370 points de vente. Il a réalisé en 2008 un EBE record page 20
Entreprises
Crédits photographiques : Jean Puyo (Une et pages 38 et 39) • DR. (pages 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 13, 14, 20, 41, 42, 47, 48, 52, 56, 58, 59, 60, 61, 62, 65, 66) • François-Xavier Beuzon (4, 9, 40, 51, 65) • Jean-Christophe Savattier (6, 11, 54) • Régis Beaune (12) • Philippe Lavallart (16) • Stéphane Frachet (46, 47) • Odile Ménard (48) • A. Lombard (50) • Capucine Becker (63)
Confronté à la baisse de son activité de conception de solutions de manutention et de convoyage de bagages pour l’aéroportuaire, l’orléanais Alstef Automation s’attend à une année 2010 délicate. Mais pas question de tailler dans les effectifs : le pdg Pierre Marol pages 38 et 39 souhaite tout au contraire faire de cette mauvaise passe un intense moment de mobilisation.
Impression : Imprimerie Vincent, Tours (37)
EIC utilise l’argument TGV
Informations légales : Abonnement annuel 2010 (23 numéros et 4 magazines hors série) : 350 € Abonnement électronique avec édition bihebdomadaire : 420 € Abonnements aux 4 magazines seuls : 20 € Prix de ce numéro : 5 €
McDo met Cargill et McKey à plein régime
CPPAP : 0111 I 85872 ISSN : 1246-4333 Dépôt légal : décembre 2009 Directeur de la publication : François-Xavier Beuzon
MCM presse PEFC/10-31-1138 FCBA/07-00835 – Document imprimé sur du papier PEFC participant à la gestion durable des forêts
A LA UNE Pierre Marol tient bon la barre d’Alstef
Pôle Emploi : une fusion par gros temps
La fusion des ex-ANPE et Assédic a été compliquée par la crise économique
pages 40 et 41
L’éditeur de logiciels comptables EIC attire de jeunes cadres parisiens à Vendôme Ignorant la crise, McDonald’s poursuit sa progression. Ses fournisseurs augmentent les cadences
pages 42 à 44
pages 46 et 47
Le soixante-huitard Jean Hervé a gardé ses valeurs intactes
Avec 1% de son chiffre d’affaires, Jean Hervé construit des écoles à Madagascar et bientôt en Haïti
page 48
Si pour vendre plus, on essayait la location ?
Atecmaa Packaging propose aussi à la location ses machines à banderoler les palettes
page 50
Cofisoft rêve d’Europe
L’éditeur castelroussin de logiciels Cofisoft entend devenir un acteur européen sur ses marchés
page 52
“La PharmaValley réduira les menaces de délocalisation industrielle”
Jean-Pierre Dubuc, président de la PharmaValley, explique les avantages du cluster de production pharmaceutique
Immobilier d’entreprises
page 56
Chantiers en région Centre
page 58
Le Journal de l’Aritt Centre (publi-information)
pages 59 à 62
A l’Affiche
pages 63 à 65
Carnet
page 66
page 54
Points Chauds
En Bref
Hervé Novelli, d’Azay-le-Rideau à Orléans C’
est un Hervé Novelli offensif qui a présenté, mardi 24 novembre à Azay-le-Rideau (37), les têtes de liste départementales qui défendront les couleurs de la majorité présidentielle aux prochaines élections régionales. Devant une salle comble, sur les terres de la 4e circonscription d’Indre-et-Loire qui l’a envoyé trois fois à l’Assemblée nationale (1993, 2002 et 2007), le secrétaire d’Etat aux PME a accusé la majorité socialiste « de non-assistance à région en danger ». Citant Jeanne d’Arc, « partie de Chinon pour délivrer Orléans », Hervé Novelli a souhaité « réconcilier la région avec ses territoires », évoquant de nouveau son projet de tenue mensuelle d’une conférence territoriale entre les exécutifs des six départements et celui de la Région Centre. Un à un, les cinq autres têtes de liste sont venues rejoindre sur scène celui qui conduira aussi la liste en Indreet-Loire. Ci-dessus, entourant Hervé Novelli, la nouvelle députée européenne Catherine Soullie (UMP), qui sera chef de file dans le Loiret, et, à gauche du secrétaire d’Etat, la représentante de l’Indre Paulette Picard, présidente de la Chambre régionale de commerce et d’industrie (CRCI) et de la CCI de l’Indre. Serge Lepeltier, maire UMP de Bourges, conduira la liste dans le Cher, tandis que les députés Nouveau Centre Philippe Vigier et Nicolas Perruchot représenteront respectivement l’Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher. Les 71 autres candidats devraient être connus dans la seconde moitié du mois de janvier.
Claude Roiron fait un tabac L’imprévisible présidente du Conseil général d’Indre-et-Loire a encore fait des siennes au congrès des maires du département, le 1er décembre. Devant 700 maires, élus et fonctionnaires, Claude Roiron a sévèrement apostrophé Edouard Balladur en traitant son projet de réforme des collectivités territoriales de « dangereux pour la démocratie locale ». Du côté des participants, les critiques ont surtout visé la suppression de la taxe professionnelle et le flou entretenu par le gouvernement sur son remplacement. Ces divergences n’ont pas dû étonner l’ancien Premier ministre, qui considère qu’il aurait été préférable de dissocier réforme territoriale et suppression de la taxe professionnelle.
4 La Lettre Valloire - Décembre 2009
Erreur de jeunesse Sans le vouloir, le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) d’Eure-et-Loir a certainement rapproché le maire de Chartres des électeurs du Front national. En assimilant l’action de Jean-Pierre Gorges à celle du parti de Marine et Jean-Marie Le Pen, l’affiche ci-dessous, placardée sur les murs de la ville dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, ne visait pourtant pas cet objectif. Quand, tout fiers, les jeunes du MJS lui ont présenté leur œuvre, David Lebon, chef de file de l’opposition municipale et membre du cabinet de Martine Aubry, a trouvé ça « un peu dur » … et probablement aussi « un peu » maladroit. Mais il ne leur a pas dit. Jean-Pierre Gorges s’est contenté d’en sourire. Ce qui en dit long sur la qualité du coup porté au maire de Chartres par le MJS. Les lepénistes chartrains ont trouvé l’histoire moins drôle. Leur leader départemental, Philippe Loiseau, a même tenu, par le truchement du site web de la fédération, à rappeler la différence entre FN et UMP. De peur qu’elle échappe aux électeurs de droite qui seraient tentés par un vote nationaliste en mars. C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied. Les jeunes socialistes chartrains seraient bien inspirés d’écouter leurs aînés, la prochaine fois.
Florent Montillot haut la main Le 24 septembre, Florent Montillot a été élu président de la Fédération Nouveau Centre du Loiret, réunissant 84 % des quelque 150 suffrages exprimés, loin devant son adversaire Robert Romilly. Le nouveau président veut installer son mouvement « comme l’une des trois grandes formations politiques du Loiret ». Au lendemain du vote, il revendiquait 230 adhérents, entre le Loir-et-Cher (environ 300) et l’Eure-et-Loir (200).
manque d’écoute et, surtout, d’avoir payé son avocat avec les deniers de la commune.
Doc Gynéco Le sénateur UMP d’Indreet-Loire Dominique Leclerc veut que l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) se substitue aux assurances privées des gynécologues-obstétriciens au-delà de 3 M€ d’indemnités.
André Laignel boycotte Sarkozy Le maire socialiste d’Issoudun (36) et secrétaire général de l’Association des maires de France (AMF) est furax. André Laignel n’a pas digéré l’absence
Une modification de la législation prévoit, en effet, que les praticiens puissent encourir des condamnations financières dépassant ce seuil en cas d’accident à la naissance.
Le GPV d’Orléans-La Source
récompensé
Le grand projet de ville (GPV) d’Orléans-La Source a été récompensé cet automne par le grand prix du jury du festival Fimbacte, dans la catégorie « projets innovants ». Le GPV d’Orléans (143 M€ d’investissement, dont 20 M€ à la charge de la Ville) l’a emporté face à des dossiers soutenus par les Villes de Paris, Evry et le conseil général du Nord. Le dossier remis au jury a détaillé la restructuration du quartier de La Source, un projet qui, selon ses initiateurs, vise « à restaurer un cadre de vie valorisant et sécurisant pour les habitants ». C’est Olivier Carré, député UMP du Loiret et premier adjoint au maire d’Orléans en charge de l’urbanisme, qui a reçu le prix en présence d’André Santini, président d’honneur de ce festival fondé par Hedwige de Penfentenyo, destiné à valoriser les compétences des acteurs du cadre de vie.
mars), la candidature folklorique de Patrick Bourson aux Européennes, c’est Jean-Lin Lacapelle, élu régional depuis 11 ans, qui jette l’éponge et
Débandade Après le lâchage de 6 des 9 élus du groupe Front National à la Région (lire notre magazine de de Nicolas Sarkozy au congrès des maires qui s’est tenu à la mi-novembre. En représailles, il a demandé à ses confrères – sans guère de succès – de boycotter l’invitation à l’Elysée de 700 maires programmée pour le lendemain du congrès. Non mais !
Wilson Valor, seul contre tous ? Condamné pour avoir embauché sa belle-fille dans les services municipaux, le maire DVD de Luisant (28) a réussi à préserver son fauteuil. Mais pour combien de temps ? Sa première adjointe Françoise Pelletier vient, à son tour, de rejoindre les dissidents. Elle reproche à Wilson Valor son
SMS De Baptiste Chapuis conseiller municipal d’opposition, à propos de « l’université » de rentrée des sections orléanaises du parti socialiste : « C’est notre petit La Rochelle, sans les people. » Les militants du PS ont décidément piètre opinion de leurs leaders nationaux… De Karim Laanaya, conseiller régional et municipal Verts, à François Huwart, maire PRG de Nogent-le-Rotrou, qui l’invitait à plus de retenue en séance : « J’allais dire oui papa, mais ce serait déplacé. » En effet. De Maurice Leroy, président du Conseil général et député Nouveau Centre du Loir-et-Cher, lors d’une émission de Canal + et à propos des hommes politiques et des régimes amaigrissants : « Je préfère les faux-gros aux faux-culs. » D’Alain Tanton, premier adjoint MoDem au maire de Bourges et président de la communauté d’agglomération Bourges Plus, à Irène Felix, conseillère municipale PS, à propos d’une controverse sur les rôles respectifs de la Ville et de l’Agglo : « Vous faites du trapèze volant ! Vous en avez les dispositions naturelles. » De Véronique Fenoll, adjointe au maire de Bourges et conseillère régionale UMP, à propos de la majorité socialiste du Conseil régional : « Jean Germain est le président bis. Vous n’imaginez pas tout ce qui est fait sur Tours. »
démissionne de tous ses mandats. A 42 ans, celui qu’on présentait comme un proche de Marine Le Pen veut se consacrer à ses activités professionnelles.
L’UMP pense à Châteaudun Les alliés de l’ancien maire et député UMP de Châteaudun (28) Alain Venot viennent de désigner Roger Pécout comme chef de file pour 2014. Âgé de 53 ans, Roger Pécout, qui fut pendant 20 ans directeur de cabinet d’Alain Venot, est aujourd’hui l’attaché parlementaire de Valérie Boyer, la député UMP des Bouchesdu-Rhône.
Turbulence A Vendôme (41), le PS est en pleine turbulence. Quelques jours après l’annonce de l’éviction de Béatrice Arruga de la liste socialiste aux régionales, le conseiller municipal Frédéric Tricot vient de claquer la porte du parti pour rejoindre Europe Ecologie. L’élu, qui veut garder « son indépendance d’esprit », affirme, pour autant, ne pas vouloir adhérer aux Verts.
La Lettre Valloire - Décembre 2009 5
Points Chauds
En Scène
Thierry Vinçon
La crise évite l’Indre
un saint-cyrien en Berry
Louis Pinton, le président UMP du conseil général de l’Indre, « ne s’explique pas » le phénomène, mais il est patent. Fin septembre, le Département avait déjà financé une dizaine de projets d’entreprises (Sider, Cofisoft, Jean Hervé, Scanplan, Rioland…) pour un montant total de 653 000 €. « Soit beaucoup plus qu’en 2008, assure Louis Pinton. Nous passons entre les gouttes de la crise. »
«E
n 18 mois, nous avons déjà réalisé deux tiers de notre programme. » C’est peu dire que Thierry Vinçon, qui a succédé à son frère Serge à la mairie de St-Amand-Montrond suite à son décès, mène la municipalité au pas de charge. Ce sous-préfet de 47 ans, bardé de diplômes et spécialiste des relations internationales, revendique un style « très direct »... bien moins consensuel que celui son frère. Saint-cyrien, rompu aux arcanes du commandement, Thierry Vinçon applique à la lettre l’une des devises de l’école militaire : « Ordonner, laisser-faire, vérifier, sanctionner. » Conseiller technique à l’Elysée sur les questions de sécurité intérieure, il a donc laissé une grande liberté de manœuvre à ses adjoints et aux services de la ville. Mais gare aux collaborateurs défaillants ! Le directeur général des services, débarqué à l’automne, a déjà fait les frais de l’irritation du baroudeur. Les résultats sont là : l’abattoir menacé de fermeture a été privatisé, St-Amand-Montrond devrait réaliser 1 M€ d’économies par an tout en continuant à investir, les projets d’urbanisme – tel celui du Clos des Grands-Champs prévoyant 119 logements – s’accélèrent. Thierry Vinçon reste flou sur les suites de sa carrière politique. Seule certitude, il sera présent sur la liste départementale aux prochaines Régionales « en position éligible » derrière Serge Lepeltier. Pour le reste, « on verra bien ». Mais comment exiger d’un spécialiste de l’art militaire qu’il dévoile ses batteries…
Stop à la Halde Le député-maire UMP de StCyr-sur-Loire (37) Philippe Briand a contribué, avec une cinquantaines d’autres parlementaires, à geler les dépenses de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) : elle ne sera dotée que de 11,9 M€ l’an prochain, comme en 2009, soit 1 M€ de moins que prévu au budget initial. On reproche à la Halde le loyer exorbitant (1,5 M€) de ses 2 126 m2 de locaux parisiens et les augmentations anormales de ses charges de personnel.
Paris plutôt qu’Orléans ? La secrétaire d’Etat à l’Ecologie Chantal Jouanno a été désignée tête de liste UMP à Paris pour les élections régionales en Ile-de-France. Elle sera donc au côté de Valérie Pécresse pour reprendre à la gauche cette Région perdue en 1998. Outre le fait qu’une victoire de l’UMP dans la plus peuplée des 22 régions françaises positionnerait Chantal Jouanno, 40 ans depuis juillet dernier, comme candidate possible à la mairie de Paris, cette promotion semble de facto tordre le coup à la rumeur d’une candidature de l’ancienne championne de karaté sur la 6e circonscription du Loiret. D’autant que la tête de liste socialiste, à Paris, sera Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, ce qui laisse supposer que ce duel de femmes pourrait être reproduit aux municipales de 2014. A défaut de s’enraciner dans le Loiret, Chantal Jouanno devait être présente à Orléans pour soutenir Hervé Novelli, le 12 décembre dernier.
6 La Lettre Valloire - Décembre 2009
Bourges à grande vitesse L’agglomération berruyère veut son TGV. Réunis à Clermont-Ferrand à la mi-novembre, les élus ont obtenu des éclaircissements sur l’échéancier de la future ligne TGV Grand CentreAuvergne. Le débat public devrait être lancé en 2011 et le tracé dévoilé à la fin de la même année.
La Jacquerie de Vanik Berberian V
anik Berberian, maire MoDem du village de Gargilesse (36) depuis vingt ans et président de l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF), a choisi de ferrailler contre la disparition de la taxe professionnelle. « C’est plus une question de méthode. A l’AMRF, nous ne nions pas qu’elle présente des inconvénients notamment parce qu’elle pénalise l’investissement. Mais on a annoncé sa disparition avant d’avoir déterminé les compétences des nouveaux échelons territoriaux induits par la réforme des collectivités. C’est incohérent ! » Le premier magistrat de l’un des plus beaux villages
de France prévient : « Cette réforme mal construite va obliger les collectivités à augmenter les impôts ou à restreindre leurs projets qui représentent tout de même 74 % de l’investissement public. » Mais la fronde révèle sans doute un malaise plus profond : « Les élus ruraux en ont assez d’être cloués au pilori. » En cause, le discours qui entoure la réforme en cours du « millefeuilles » territorial : « Ces élus, pour la plupart bénévoles ou presque, constituent plutôt une richesse pour la France. On verra bien les coûts de fonctionnement lorsqu’il s’agira de remplacer des élus très engagés par des fonctionnaires !
Décès de Jean-Paul Charié e député UMP de la 5 circons- rais. Comme son père, il était né à L cription du Loiret, Jean-Paul Egry, un village de quelque 300 habiCharié, est décédé des suites d’une tants à mi-chemin entre Pithiviers et e
maladie mardi 3 novembre : il était âgé de 57 ans. Fils de Pierre Charié, ancien résistant et lui-même député UNR, puis UDR du Loiret de 1958 à sa mort, en 1973, Jean-Paul Charié avait été élu député pour la première fois en 1981 sous l’étiquette RPR – il avait 29 ans et était alors le plus jeune parlementaire de France – puis constamment renouvelé depuis par les électeurs du Pithive-
Montargis. Membre de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, Jean-Paul Charié avait été le rapporteur, l’an passé, de la loi de modernisation de l’économie et auteur d’un rapport sur l’urbanisme commercial dans lequel il proposait
Le vrai problème, c’est le cumul des mandats. » Vanik Berberian, on l’aura compris, n’est pas un chaud partisan de la création des conseillers territoriaux. « Nous sommes face à un oukase présidentiel mais nous appelons le gouvernement à geler ce projet et à nous écouter. »
l’abrogation de la loi Royer. Jean-Paul Charié avait également été longtemps le patron du Courrier du Loiret, l’hebdomadaire d’informations générales de Pithiviers et de ses environs, journal qu’il avait vendu en 2003 à La République du Centre. C’est sa suppléante Marianne Dubois, ancienne maire de Neuville-au-Bois, qui lui succèdera au Palais Bourbon.
S’il n’en reste qu’un Les départs successifs de 7 des 9 conseillers régionaux FN élus en 2004 (les 6 partis chez Carl Lang d’une part, Jean-Lin Lacapelle d’autre part) ont propulsé sur le devant de la scène Philippe Loiseau, élu du parti frontiste en Eure-et-Loir. Cet agriculteur de 51 ans sera la tête de liste régionale en mars prochain. Il sera difficile à sa liste de renouveler le score de mars 2004 (16,46 % pour la liste conduite par Jean Verdon), mais l’espoir renaît. Les sondages de l’automne donnaient un FN autour de 9 % et la concurrence du Parti de la France ne semble guère plus menaçante que celle du MNR de Bruno Mégret. « Ils n’auront aucun élu », prédit Philippe Loiseau, pour lequel les espoirs d’un maintien au second tour ne sont plus si éloignés.
La Lettre Valloire - Décembre 2009 7
Points Chauds
En Scène
Châteauneuf-sur-Loire se marie à l’an neuf L
e processus lancé par l’équipe municipale élue par les Castelneuviens en mars 2008 aura abouti er le 1 janvier 2010. A cette date, Châteauneuf-sur-Loire, commune de 8 000 habitants, aura rejoint la communauté de communes des Loges, un ensemble créé en 1996 par Jargeau et quelques-unes de ses voisines qui va compter, avec l’apport de la nouvelle arrivante, 14 communes et 28 000 habitants. « Il n’était plus possible que Châteauneuf reste à l’écart de ce mouvement de regroupement de communes » justifie Loïs Lamoine, le nouveau maire PS, qui ne voit que des avantages à la nouvelle situation. La voirie, l’assainissement non collectif, le réseau d’assistance maternelle, l’aire d’accueil des gens du voyage et la future zone d’activités Marigny seront désormais de compétence communautaire, ainsi « que la piscine qui est fréquentée à 40 % par des habitants extérieurs à la commune », ajoutet-il. En contrepartie, la taxe professionnelle acquittée par les 300 entreprises et commerces castelneuviens sera transférée à la communauté présidée par Arnaud de Beauregard, adjoint aux finances à Vitry-aux-Loges. « L’écart entre nos pressions fiscales respectives était très faible, les entreprises ne seront donc pas lésées », commente Loïs Lamoine, qui va devenir l’un des vice-présidents de la CdC des Loges. L’inquiétude est plutôt pour plus tard, avec les incertitudes nées de la réforme de la fiscalité locale. Mais c’est une autre histoire…
Plutôt Laignel Dans la rivalité qui l’oppose à Michel Sapin pour le leadership socialiste dans l’Indre, André Laignel reçoit le soutien discret des élus… de droite qui apprécient « l’enracinement du maire d’Issoudun dans le terreau local et sa capacité à mobiliser tous les financements disponibles ». Trop impliqué dans les luttes intestines de la rue de Solférino à leur goût, Michel Sapin est également marqué par son passage à la présidence de la Région qui n’a « pas changé grand chose dans le Berry ».
Ingrats Pas très reconnaissants, voire franchement ingrats, les communistes giennois. En réponse à la proposition faite par le maire divers droite de Gien, Jean-Pierre Hurtiger, d’intégrer la conseillère régionale et municipale communiste Sylvie Vauvilliers à la communauté de communes giennoise, qu’il préside, ils ont répondu qu’il s’agissait « de l’hommage du vice à la vertu ».
Double peine Françoise Vallet, éphémère députée PS d’Eure-et-Loir et ancienne conseillère municipale d’opposition au maire de Chartres, a été déclarée inéligible pour une période d’un an. Dans un arrêt rendu fin octobre, le Conseil d’Etat a invalidé les comptes déposés par la candidate à la suite des élections municipales de mars 2008 pour dépassement des dépenses autorisées. C’est la seconde fois que Françoise Vallet est rendue inéligible, après la sanction prononcée par le Conseil constitutionnel à l’issue de la législative partielle de février 2008. On se souvient qu’elle avait été élue, avant que l’élection soit de nouveau invalidée et que Jean-Pierre Gorges (UMP) l’emporte, cette fois contre David Lebon. Rien n’empêchera toutefois Françoise Vallet de se présenter devant les électeurs en mars 2010 pour les élections régionales. A condition, naturellement, qu’elle figure sur la liste socialiste d’Eure-et-Loir. 8 La Lettre Valloire - Décembre 2009
Festival
Si Tours a lancé cet automne la 1ère édition de son Festival Cinéma & Politique, placé sous la présidence de Pascal Perrineau, le patron du Cevipof et tourangeau d’origine, Bourges a organisé du 8 au 11 octobre son 5e Festival International du Film Ecologique. Le jury était présidé par la navigatrice Isabelle Autissier.
François Bonneau devient star malgré lui I
l va peut-être connaître le destin de Susan Boyle, cette Ecossaise devenue star en quelques jours. Si, à l’évidence, François Bonneau ne crevait pas l’écran avant le sondage LH2 sur la notoriété spontanée des présidents de Région, une bonne partie des 93 % d’électeurs régionaux qui, hier, disaient ne pas le connaître, pourraient bien changer d’avis. Le 8 décembre, tous les journaux du Berry et du Val de Loire titraient sur cet inconnu qui préside aux destinées de la Région Centre, arrivé à la dernière place des 21 présidents de Régions françaises, à la traîne d’autres illustres inconnus comme André Reichardt (Alsace) ou Claude Gewerc (Picardie). Le très gauchisant Figaro affichait même son portrait à côté de celui de Ségolène Royal, en tête du palmarès LH2 avec une notoriété spontanée de 85 % dans sa région Poitou-Charentes. François Bonneau n’a pas tiré de conclusions catastrophistes de cette lanterne rouge. « La région Centre est vaste et je ne suis élu que depuis deux ans » modèret-il. Qu’il se rassure, seules quelques étoiles parviennent à se hisser au-dessus des 40 % de notoriété spontanée, comme Ségolène Royal ou Georges Frêche en Languedoc-Roussillon. Seuls trois Français sur dix peuvent citer leur président de Région (29 % des personnes interrogées le citent d’emblée, 6 % citent un autre nom et 65 % ne donnent aucun nom)… et seulement 63 % sont capables d’indiquer la couleur politique de l’exécutif en place
En rose et noir M
i-octobre, les élus UMP de la région Centre ont dévoilé « Le vrai bilan de la gauche plurielle 20042009 ». En 29 pages, cet opuscule au ton résolument pamphlétaire dresse le bilan de la mandature « d’une majorité hétéroclite (…) plus soucieuse d’aider ses amis politiques que de soutenir des projets structurants indispensables à notre région… ». Nous laisserons les curieux télécharger le document sur http://vraibilan.fr/2009/. Cet opus est une suite au « Livre noir des régions socialistes » publié l’an passé, dont le compte-rendu dans La Lettre Valloire ne nous avait manifestement pas valu que des amis au sein de ladite majorité. Pourtant, à la lecture des papiers des confrères, nous nous trouvons, avec le recul, bien modérés. L’un d’entre eux, qui n’émarge pourtant pas dans le camp d’en face, a même qualifié l’ouvrage de « réquisitoire accablant ».
Paix des braves L’été avait été un peu chaud à Blois, suite à la décision du Conseil général de Loir-et-Cher de réduire sa subvention au centre aquatique de 3,5 M€ à 1 M€. La réaction des élus socialistes blésois avait été vive. Début octobre, les belligérants ont pactisé en trouvant un compromis. « Avec Maurice Leroy, on a la même culture. Là, on s’est parlé directement et seuls » a commenté Christophe Degruelle, président d’Agglopolys.
Disparition L'ancien député PS de l'Indre (1988-1993, puis 1997-2002) et maire de Châteauroux (19892001) Jean-Yves Gateaud est décédé le 19 novembre à Paris des suites d'une longue maladie. Né à Oulches (36), en lisière de la Brenne, ce professeur agrégé de géographie, qui avait succédé en 1989 à Daniel Bernardet comme premier magistrat de la ville de Châteauroux, aurait eu 60 ans le 17 décembre.
Spéculations Chacun s’interroge pour connaître le nombre de conseillers territoriaux qui remplaceront, à partir de 2014, les conseillers des deux assemblées locales. Pour l’Eure-etLoir, on s’acheminerait vers 26 élus (pour, actuellement, 29 conseillers généraux et 12 conseillers régionaux), pour le Cher 23 (aujourd’hui, 35 généraux et 11 régionaux). Le suspens demeure pour les autres départements.
La Lettre Valloire - Décembre 2009 9
Points Chauds
Politique
Le PS orchestre la chasse aux royalistes L’éviction de la royaliste Béatrice Arruga, vice-présidente sortante en charge des lycées, a provoqué une onde de choc médiatique que n’avaient pas prévu les leaders socialistes.
François Bonneau et Béatrice Arruga.
M
ais quelle mouche a donc piqué François Bonneau pour qu’il en arrive à remercier l’une de ses plus brillantes vice-présidentes ? En cette fin d’année, Béatrice Arruga est devenue au fur et à mesure que le voile s’est péniblement levé sur la liste du Loir-et-Cher aux régionales, le gros caillou dans la chaussure du président sortant. Femme, jeune et bosseuse, cette descendante de républicains espagnols réfugiés en France a pourtant labouré le terrain depuis 2007. Fin août, lorsque le nouveau président reprend le fauteuil laissé libre pour cause de cumul par Michel Sapin, François Bonneau fait tellement confiance à Béatrice Arruga qu’il lui donne les clefs du plus gros budget de la région et de la politique la plus vendeuse, celle des lycées. « On m’a un peu mise en scène », se souvient-elle. Depuis, l’adjointe au maire de Vendôme en charge de… l’éducation, avait fait de sa vice-présidence un vrai sacerdoce. Marathon dans les cent lycées régionaux, dialogue constant avec les proviseurs et les parents
10 La Lettre Valloire - Décembre 2009
d’élèves. Et comme la dame, adepte du « politique autrement », a promis de « rendre compte à ses électeurs », elle produit au jour le jour des comptes-rendus détaillés sur le blog politique le plus fourni de la région Centre. Fin novembre, en présentant ses binômes sur la péniche amarrée quai du Châtelet à Orléans, François Bonneau a dit la main sur le cœur à propos de la sortie d’Arruga : « Rien à voir avec les courants – il ne parlait pas de la Loire, mais des motions du PS –, c’est une conséquence du renouvellement ». Drôle de renouvellement quand cinq des six autres têtes de listes sont d’anciens présidents de Région, Alain Rafesthain (2000-2004), Jean Germain (par intérim en 2000 et en 2007) et François
sera tête de liste, explique que sa rivale voulait la tête de liste, « sinon rien ». Secrétaire nationale adjointe à la culture et ancienne 1ère secrétaire fédérale à Blois, Karine Gloanec-Maurin est sans doute mieux rompue aux arcanes de la rue de Solférino. L’actuel n°1 du PS du Loir-et-Cher, Pascal Usseglio, en remet une couche : « Elle (Béatrice Arruga, NDLR) n’avait qu’à présenter une liste alternative ». Et il souligne que la liste proposée aux votes des militants n’a été récusée que par une trentaine d’entre eux. La future ex-vice-présidente de la Région serait-elle la victime d’un complot destiné à écarter les royalistes de l’exécutif régional ? La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a eu
”
“ ILS ONT VOULU FAIRE LEUR PETIT TRUC EN DOUCE, MAIS L’ÉCHO MÉDIATIQUE LES A BIEN EM…. ILS NE S’Y ATTENDAIENT PAS Bonneau lui-même, ou des piliers de la maison, comme Marie-Madeleine Mialot et Dominique Roullet ! Le même jour, dans un communiqué, la vice-présidente sortante et sortie écrivait : « François Bonneau a orchestré l’éviction ». Et en privé, la jeune femme complète : « Ils ont voulu faire leur petit truc en douce, mais l’écho médiatique les a bien em…. Ils ne s’y attendaient pas ». Alors ? L’activisme de Béatrice Arruga ne plaisait pas à tout le monde en Loir-et-Cher. « C’est une tueuse » dit d’elle un autre cacique solognot. En privé, Karine Gloanec-Maurin, qui
lieu en juillet. Lorsque Catherine Lockhart, maire et conseillère générale de Vendôme, a voulu se faire rembourser la note de frais d’un voyage à Senlis où elle avait été conviée au mariage du duc de Vendôme, Jean d’Orléans ! A l’inverse de l’équipe socialiste solidaire, Béatrice Arruga avait voté contre en conseil municipal, et avec la droite. Le sang (rose) de la républicaine n’avait fait qu’un tour. On a beau être royaliste, ce n’est pas pour autant qu’il faut s’incliner devant le fait du prince. Charles Tulibad
Les communistes tentés par la sédition Les militants communistes ont décidé, démocratiquement, de faire cavalier seul au premier tour des Régionales. Sans tenir compte des avis de leur chef de file Jean-Michel Bodin et de la fédération du Cher, qui crient à l’erreur politique.
I
ls ont osé ! Sans tenir compte de l’avis de leur chef de file JeanMichel Bodin, qui s’était rangé « sans état d’âme » derrière la bannière du socialiste François Bonneau, les militants communistes ont choisi de faire bande à part au premier tour des Régionales. « Ce n’est pas ce que nous attendions » confesse l’entourage de JeanMichel Bodin, l’actuel vice-président en charge des transports de la Région. Un tel choix est lourd de conséquences. Tout d’abord, pour fusionner avec la liste socialiste, les communistes et leurs alliés du Front de gauche devront rassembler 5 % des suffrages à l’issue du tour initial, ce qui n’est pas acquis. Certes, des
sondages récents créditaient leur liste d’un score de 7 %, mais il faudra sans doute tenir compte de l’influence des listes d’extrême-gauche lors du décompte final. Une part non négligeable des 13 élus communistes siégeant aujourd’hui à Orléans (4 pour le Loiret et le Cher, 2 pour l’Indre-et-Loire, 1 pour le Loir-etCher, l’Eure-et-Loir et l’Indre) devra céder la place à des nouveaux venus. D’autant que les alliés – la gauche unitaire formée des dissidents du NPA ou le parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon – n’entendent certainement pas jouer des rôles de figuration. La préparation des listes et le choix des candidats éligibles devraient donner lieu à de belles
empoignades entre camarades ! Pour autant, cette posture peut encore évoluer. Les militants de la puissante fédération du Cher, à contre-courant de la tendance, ont ainsi voté pour l’union avec les socialistes dès le premier tour. Jean-Michel Bodin, conseiller régional d’Indre-et-Loire, se dit luimême « préoccupé ». Orléans vaut bien une petite entorse aux grands principes démocratiques du Parti. Jean-Christophe Savattier
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La Lettre Valloire - Décembre 2009 11
Points Chauds
Politique
Grand chambardement au MoDem Les défections se multiplient au MoDem. Les rumeurs de fusion avec la liste socialiste au second tour des régionales provoquent des états d’âme. Mais la relève est prête.
L
e MoDem régional est en pleine turbulence. Sur les 7 élus UDF de la liste conduite par Jacqueline Gourault en 2004, 3 ont quitté le navire : Philippe Vigier a rejoint le Nouveau Centre dès 2007, Colette Girard a été mise en congé du MoDem et ne veut plus entendre parler d’un retour en grâce, et Agnès Thibault, maire de Marcilly-en-Gault (41), a indiqué qu’il ne faudrait pas compter sur elle en 2010 ! A Tours, la mise à l’écart du journaliste Guillaume Lapaque, qui a opéré depuis un rapprochement avec Hervé Novelli, a conduit en octobre à l’élection d’un nouveau président de la fédération d’Indre-et-Loire, Pierre Commandeur. Dans le Loir-et-Cher, le conseiller général Jean-Paul Pinon, élu sur le canton de Selles-surCher en 2008, a quitté le MoDem à la même époque, laissant MarieJacqueline Gouraud et Marc Fesneau. Hélène Millet seule élue
du mouvement à l’assemblée départementale. Il a fallu que le conseil général fasse voter un amendement à son règlement intérieur pour que l’élue du canton de Blois I puisse conserver jusqu’à la fin du mandat les avantages d’un groupe… réduit à un seul membre. Alain Tanton ne sera pas candidat à un 5e mandat de conseiller régional. Elu en 1986, à l’âge de 29 ans, le premier adjoint au maire de Bourges et président de la communauté d’agglomération Bourges Plus jette
l’éponge, officiellement pour se consacrer à ses deux mandats. Mais Alain Tanton n’exclut pas de revenir en 2014, pour l’élection des conseillers territoriaux. Ce qui lui laissera, peut-être, le temps d’observer l’évolution politique du MoDem. Pour le Cher, Franck Piffault et Michel Mrozek se disputeront la tête de liste. La question, ainsi que celle concernant les autres chefs de liste départementaux, sera tranchée avant la fin de l’année. Des surprises sont attendues. François-Xavier Beuzon
Marc Fesneau aux Assises rurales du gouvernement Marc Fesneau, conseiller régional MoDem et tête de liste aux prochaines régionales, participe aux grands chantiers du sarkozysme. Il est le représentant de l’Assemblée des communautés de France (ACF) à l’un des trois groupes de travail, celui sur la gouvernance, installés par Michel Mercier, le ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire, dans le cadre des Assises des territoires ruraux, une vaste consultation lancée par le gouvernement. Marc Fesneau arrive en terrain connu : Michel Mercier fut un grand dignitaire du MoDem et un ami de trente ans de François Bayrou… avant de rompre avec l’impétueux gascon à l’issue des municipales à Lyon sur la question douloureuse des alliances avec l’UMP Dominique Perben.
Les Verts sans surprise C
omme nous l’avions indiqué dans l’édition automnale du magazine de La Lettre Valloire, les Verts présenteront une liste autonome aux prochaines élections régionales. Ils l’ouvriront toutefois à des écologistes de la société civile, dans la foulée d’une stratégie qui leur avait plutôt bien réussi aux élections européennes. Jean Delavergne, vice-président de la Région et conseiller municipal de Châteauroux, sera la tête de liste dans
12 La Lettre Valloire - Décembre 2009
le département de l’Indre et conduira la liste régionale au côté de deux représentantes d’Europe Ecologie : l’agricultrice bio Michèle Rivet, membre de la Confédération paysanne et maire du village de Marçay, dans le Cher, et la jeune Pascale Rossler (cicontre), médicatrice à Loiret Nature Environnement, à Orléans. Respectant une stricte parité, les Verts ont désigné Chantal Rebout comme première de cordée dans le Loir-et-
Cher et deux conseillers régionaux sortants, Christophe Rossignol et Karim Laanaya, respectivement en Indre-et-Loire et en Eure-et-Loir. Il faut noter aussi en haut de la liste la présence de l’avocate chartraine Sandra Renda. FXB
Nicolas Forissier au chevet de la
« ferme » France
L’agriculture a été dotée d’un plan d’urgence qui passe notamment par l’octroi de prêts bonifiés. Rompu aux questions agricoles et élu d’une circonscription rurale, le député-maire de La Châtre (36) Nicolas Forissier vient d’être nommé médiateur national du dispositif. Il en explique les modalités. agriculteurs et de 1,5% pour les autres. En outre, des dispositifs sont mis en place pour permettre une prise en charge partielle ou totale des annuités. Celles de 2010 sont concernées, ainsi que les cotisations sociales dues à la MSA. Sans oublier un arsenal de mesures de soutien aux agriculteurs en proie à de lourdes difficultés.
La Lettre Valloire : En quoi consiste votre mission de médiateur ? Nicolas Forissier : Le Premier ministre m’a mandaté afin de veiller à l’application rapide et efficace de ce plan d’urgence. Concrètement, il s’agit de faire en sorte que chaque agriculteur dans l’embarras puisse trouver une réponse en sollicitant sa banque, sans obstacle ni perte de temps. L’idée maîtresse de ce plan est simple : ne laisser personne s’enliser dans des difficultés de trésorerie et étudier chaque cas d’octroi d’aides à travers le réseau départemental de médiation. Mon rôle de médiateur national consiste donc à lever tous les obstacles que pourraient rencontrer les agriculteurs dans leurs discussions avec les banques. Pour cela, je vais sur le terrain afin de mieux cerner leurs demandes et leurs attentes. Ce qui implique de la souplesse dans la mise en œuvre du dispositif en accord avec tous les partenaires : Etat, banques, représenta-
tions syndicales… In fine, l’objectif est de redonner aux exploitants l’oxygène dont ils ont besoin pour amortir leurs installations, investir ou pallier la chute des cours, faire face à la surproduction, affronter les crises sanitaires... Car pris dans une spirale délicate, nos agriculteurs traversent une passe délicate aiguisée par la crise économique. Les filières laitière ou porcine en ont fait les frais ces dernières années. LV : Comment se traduit le plan de sauvetage ? N. F. : Suite à une convention signée entre l’Etat et quatre établissements bancaires (Crédit Agricole, BNP Paribas, Crédit Mutuel, Banques populaires), des prêts bonifiés seront consentis aux exploitants et ce, à hauteur de 1 Md€. Ces prêts sont de deux types : des prêts de reconstitution de fonds de roulement et des prêts de consolidation. Le taux maximum dû est de 1% pour les jeunes
LV : C’est bien de parer au plus pressé… N. F. : Mais ça ne suffit pas ! En effet, le plan d’urgence est salutaire mais il ne peut pas régler l’ensemble des problématiques auxquelles sont confrontés les exploitants agricoles français. Il faut repenser notre agriculture à l’échelle européenne et mondiale. Face aux défis alimentaires à venir (9 milliards d’individus estimés d’ici à 2050) et à la croissance de pays émergents (Brésil, Inde), il faut réagir en s’interrogeant : quelle stratégie agricole adopter, quels schémas mettre en œuvre pour maintenir nos positions, comment garder notre rang de leader dans l’exportation de produits agroalimentaires, quelle politique de régulation mener à l’échelle européenne ? Pour maintenir son rang et rester compétitive, notre agriculture doit poursuivre sa modernisation en vue du réaménagement de la PAC de 2013. C’est pourquoi, j’achèverai cette mission de médiation sur un rapport proposant diverses pistes de réflexion. Propos recueillis par Capucine Becker
La Lettre Valloire - Décembre 2009 13
Points Chauds
Environnement
Les vents contraires soufflent sur les éoliennes L’électricité produite par les éoliennes est achetée par EDF deux fois plus cher que l’électricité produite par ses centrales nucléaires. Les constructeurs d’aérogénérateurs et les exploitants se frottent les mains. Mais le développement exponentiel des parcs éoliens soulève un vent de fronde chez les défenseurs du paysage et… les écologistes.
P
erchées à 140 mètres au-dessus du sol, soit l'équivalent d'un immeuble de 50 étages, un diamètre de rotation qui engloutit l’envergure d'un A380, des pales de 12 tonnes chacune : Alstom Power, la branche énergie de l'industriel français, n'a pas lésiné en installant six méga-éoliennes à Charmont-en-Beauce, près de Pithiviers (45). Sur parole, les invités présents à l'inauguration début octobre ont cru qu'elles étaient les plus puissantes de France : 3 MW chacune, soit 18 MW au total. De quoi éclairer et chauffer 12 000 foyers au total. Vérification faite sur le site www.suivi-eolien.com, des engins aussi puissants – les V90 3000 fabriqués par Vestas pour EDF Energies nouvelles – tournent déjà en LanguedocRoussillon, ainsi qu'à proximité de Bonneval (28). Qu'à cela ne tienne, 18 autres moulins à vent géants vont sortir de terre dans ce secteur de la région Centre, identifié comme un eldorado par Météo France et l'Ademe (Agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie). 14 La Lettre Valloire - Décembre 2009
En France, on comptait 2 000 aérogénérateurs en 2005 ; ils seront 8 000 en 2020, selon les hypothèses du Grenelle de l'environnement. Les sociétés qui investissent ne sont pas tombées de la dernière pluie. L’affaire est rentable. EDF a l’obligation de racheter 0,082 €chaque kilowatt-heure (Kwh) éolien produit sur le territoire national pendant 10 ans, un peu moins dans les 5 ans qui suivent. Deux fois plus que le prix de revient du même Kwh produit par une centrale nucléaire. Une affaire très juteuse pour les exploitants de parcs éoliens, y compris Energies Nouvelles, la filiale d’EDF. A Pithiviers, un autre champion du nucléaire, Alstom, et son commanditaire, l'électricien portugais Energias de Portugal Renovaveis (EDPR), veulent toucher leur part du gâteau. Pour l'heure, les éoliennes
ont surtout reçu un ouragan de critiques. Outre les associations de riverains, des écologistes sont réunis dans un collectif justement nommé « Vent de colère ». « Les seuls gagnants de cette pollution sonore et visuelle sont les fabricants, avec des rentabilités de 20 à 40 % », tempête Gérard Dubus, un militant opposé au projet de Cortrat, près de Montargis (45), promoteur ardent d'un référendum local. Dans sa livraison du 28 novembre, le quotidien Le Monde, au gré de ses pérégrinations dans le Massif Central, le Jura et en Bretagne, listait les effets indésirables. Prix des terrains en chute, nausées, vertiges, dépressions des voisins... Cette jacquerie contre les décisions d'implantations prises en haut lieu montre aussi l'attachement des Français à leurs paysages. La notion
Une manne pour les collectivités locales 1 MW d'énergie éolienne rapporte entre 14 000 et 15 600 € par MW aux collectivités grâce à la taxe professionnelle. A Charmont-en-Beauce (45), le parc Alstom ERDP (18 MW) aurait dû générer 270 000 € de TP annuelle. Mais la taxe professionnelle disparaît, remplacée par une contribution économique territoriale et la taxe réseaux. Cette dernière visera les producteurs d'énergie et sera moins rentable pour les élus locaux.
n'est pas définie stricto sensu. Le code de l'urbanisme l'évoque mais ne la grave pas dans le marbre. C'est tellement subjectif, un paysage. Pour veiller sur lui, la loi impose l'avis d'une Commission départementale de la nature, des paysages et des sites (CDNPS), associant les services de l'Etat, des personnes qualifiées (associations environnementales, protection du patrimoine, architectes, paysagistes...) et des élus locaux. Mais
“
« Chaque département a sa propre commission des sites et les avis divergent de l'une à l'autre », reconnaît un promoteur de l'éolien, qui préfère rester anonyme. « La Touraine, la Sologne, le Val de Loire, le Sancerrois sont des endroits où les éoliennes ne pourront sans doute jamais s'implanter, du fait de la combinaison entre la pression des habitants et la présence d'espaces naturels ou historiques classés », reconnaît-il.
DANS LA BEAUCE EURÉLIENNE, ON N’EST JAMAIS À MOINS DE 10 KM D’UNE ÉOLIENNE ”
elle n'émet qu'un avis, le préfet reste l'ultime décideur. Dans le Loiret, par exemple, la « commission des sites », comme on la résume, se réunit une fois par mois. « Les rejets sont rares, car la concertation avec les habitants est engagée dès l'étude d'impact, avant la formulation de l'avis », décrypte un fonctionnaire de l'équipement. Les groupes de pressions sont plus ou moins virulents au cœur de la Beauce, où la densité est très faible, ou en Touraine, où les habitants sont plus nombreux et les paysages variés. Pour autant, la Direction régionale de l'environnement (Diren) s'est substituée aux riverains pour taper du poing sur la table. En mai 2007, elle a émis des critères de pollution visuelle parce que trois villages (Guillonville et Poinville en Eure-et-Loir, Tournoisis dans le Loiret) risquaient l'encerclement. « Dans la Beauce eurélienne, on n'est jamais à moins de 10 km d'une éolienne », avertissait la Diren, demandant une concentration des parcs plutôt que leur étalement. Les aérogénérateurs de la Beauce étouffent leurs riverains. C'est un service de l'Etat qui l’affirme. Sur la commune de Poinville, 280° du panorama (sur 360°) est pollué visuellement par des éoliennes. Sans doute un record de France, sans statistique pour le vérifier.
Dans le parc naturel régional Loire Anjou Touraine, où les deux éléments (vigilance de la population, sites remarquables) sont réunis, on a toutefois dû accepter l'évidence. Alors que trois projets de parcs éoliens émergeaient en 2006, une vingtaine d'autres murissent dans les tiroirs d'élus locaux en quête de subsides
(autrefois la taxe professionnelle, demain la taxe réseaux, lire cicontre). Le PNR a donc édité un guide du « développement raisonné », qui recense trois zones : entre Doué-la-Fontaine et Montreuil-Bellay, dans le sud de l’Anjou, entre L'Ile Bouchard et Richelieu et près de Villaines-les-Rochers, dans le sud de la Touraine. Last but not least, une autre critique émane des milieux d'affaires. Jusqu'à présent, s'il a créé un peu de chiffre d'affaires pour quelques-uns, l'éolien n'a pas généré beaucoup d'emplois. L'ensemble de l'économie verte (transports, énergies, habitat, tri des déchets) n'emploie que 400 000 personnes en France, selon une statistique du ministère de l'Environnement. Moins de 7 000 en région Centre. C'est peu. Pire, si le secteur s'envole, il ne créera pas beaucoup plus de travail : environ 280 000 d'ici à 2020 de l'aveu même du ministère Borloo. Stéphane Frachet
La région Centre, 3e productrice française d'éolien La région Centre est la 3e région productrice en France derrière la Picardie, la Lorraine et la Bretagne. Plusieurs champs d'éoliennes sont en cours d'installation. Après la Beauce (Eure-et-Loir, Loiret, nord du Loir-et-Cher), c'est le Berry qui attire les investissements, comme à St-Genou et St-Georges-sur-Arnon, le long de l'autoroute A20... L'Indre-et-Loire, où les sites historiques et naturels sont plus nombreux, et la plus grande partie du Cher, où le vent est très faible, seront peu ou prou épargnés.
Puissance éolienne raccordée au réseau EDF 600
604 MW
500
481 MW 441 MW
432 MW
400
359 MW
300 Picardie
Lorraine
Centre
Bretagne
Languedoc Roussillon source Ademe (2009)
La Lettre Valloire - Décembre 2009 15
Points Chauds
Aménagement
Blois dessine
la ville de 2020
Quartier gare, îlot Laplace, friche Quebecor : la Ville de Blois ne manque pas de chantiers d’urbanisme à mener pour les dix à quinze ans à venir. L’objectif affiché est de densifier l’offre de locaux d’activités à l’intérieur du périmètre urbain.
L
La réhabilitation de l’îlot Ducroux (matérialisé en rouge) sera confiée à un promoteur privé
a Ville de Blois s’attaque à un dossier en souffrance depuis plusieurs années : l’aménagement du quartier de la gare. Les collectivités, via leur Sem d’aménagement Grand Blois Développement (GBD), ont engagé en début d’année des discussions avec la SNCF et RFF pour s’assurer la maîtrise foncière des propriétés ferroviaires de la ZAC St-Vincent-Gare-Médicis, qui s’étend sur 4,5 ha de part et d’autre de la gare. Une étude a été confiée à Inexia, filiale de la SNCF, pour définir les conditions de la transaction. Avant même l’achèvement de l’étude, qui doit être rendue à l’été 2010, GBD
16 La Lettre Valloire - Décembre 2009
pourra engager la démolition de la halle du Sernam, située sur le côté gauche du parvis de la gare. Sur cette emprise, qui sera complétée par d’autres terrains appartenant à RFF ou à la SNCF et par une parcelle
devrait être obtenu en début d’année prochaine. Les travaux pourraient commencer avant la fin de 2010 pour livraison courant 2012. Avenue de Châteaudun, la CCI de Loir-et-Cher a acquis 3 ha de terrains
”
“ C’EST LE CŒUR BATTANT DE L’AGGLOMÉRATION
QUI EST EN TRAIN DE SE CONSTRUIRE
détenue aujourd’hui par GDF-Suez, un vaste programme tertiaire (bureaux, mais aussi commerces) de 20 000 m2 de SHON est envisagé. Il sera naturellement divisé en plusieurs tranches pour s’adapter aux capacités du marché de l’immobilier d’entreprise à Blois (entre 1 000 et 1 500 m2 de locaux neufs construits chaque année). Mais la municipalité anticipe le retour au centre-ville d’activités tertiaires qui ont privilégié une implantation en périphérie ces dernières années. Dans la foulée, GBV va réhabiliter une partie de l’îlot Ducroux, situé cette fois sur le côté droit du parvis de la gare, le long de la rue éponyme. Un programme de 6 500 m 2 de SHON, comprenant des bureaux, avec probablement des commerces en RdC et peut-être des logements à l’étage, sera confié à un promoteur privé. L’accord de cession avec le propriétaire de l’ancien bâtiment des Douanes, aujourd’hui abandonné,
sur l’îlot Laplace et engagé des travaux. Cet été, les anciens silos à grains de la Franciade ont été détruits, et l’ancien magasin Gamm Vert, de l’autre côté de l’avenue, devrait suivre. Un palais des sports pouvant éventuellement être utilisé pour d’autres manifestations devrait être construit sur place. Un parking et un programme mixte de bureaux, logements et commerces complèteront le tout qui offrira à terme, selon les vœux du maire de Blois, l’aspect d’une véritable entrée de ville. Du côté de l’ancien site Quebecor, on attend toujours de connaître l’identité du mystérieux aménageur privé qui aurait soumis « un prix bien plus intéressant que celui proposé par Agglopolys ». Mais il est certain que la communauté d’agglomération ne se désintéressera pas de la question. L’avenir du site de l’avenue de Vendôme reste donc en suspens. François Xavier Beuzon
En partenariat avec
E
Le
Palmarès des Entreprises our cet EcoGuide 2010, La Lettre Valloire et son partenaire Coface ont choisi de classer les 500 premières entreprises de la région Centre suivant leur excédent brut d’exploitation (EBE) 2008. Comme à l’accoutumée, nous avons écarté les entreprises dont le chiffre d’affaires était inférieur à 2 000 000 €. Seules les entreprises ayant publié leurs comptes durant l’année 2008 et les ayant déposés à l’un des greffes de tribunaux de com-
P
“
Rang Raison sociale
merce de la région Centre ont été prises en considération. Certaines absences peuvent s’expliquer par des dépôts de comptes tardifs, ou un défaut pur et simple de dépôt. Comme les années précédentes, nous voulons souligner que cet exercice difficile de classement des entreprises demande un important travail de vérification et de paramétrage. Nous réclamons l’indulgence de nos lecteurs pour les erreurs et oublis qui auraient pu s’y glisser.
chiffre d’affaires 2008 Résultat d’exploitation (EBE)
COMMENT LIRE LE PALMARÈS ?
Domaine d’activité
Ville
CA 2008
EBE 2008
SARAN (45)
741 000 000
127 000 000
1
FRANS BONHOMME
TUYAUX ET RACCORDS PLASTIQUES
2
JOHN DEERE FRANCE
MATERIEL AGRICOLE
SARAN (45)
1 194 612 166
115 969 901
3
MARS PF FRANCE
ALIMENTS POUR ANIMAUX DE COMPAGNIE
ST-DENIS-DE L'HOTEL (45)
804 631 333
39 191 431
4
MR BRICOLAGE
CENTRALES D'ACHATS NON ALIMENTAIRES
LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45)
177 227 000
36 803 000
5
BARILLA HARRY'S FRANCE
PAIN ET DE PATISSERIE FRAICHE
CHATEAUROUX (36)
491 418 251
36 258 239
siège social
La Lettre Valloire - Décembre 2009 19
Le vainqueur
Le bon tuyau des investisseurs Le distributeur tourangeau de canalisations en PVC a acquis une position de leadership sur ses marchés en misant sur un réseau de distribution comptant 370 points de vente. Frans Bonhomme a réalisé en 2008 un EBE record qui lui permet de prendre la première place de notre classement.
Frans Bonhomme Présidente : Caroline Grégoire Sainte-Marie CA 2008 : 741 M€ EBE : 127 M€ Résultat net : 61 M€ Effectif : 2 260 salariés
20 La Lettre Valloire - Décembre 2009
de marchandises, une force de vente de 500 technico-commerciaux, une flotte de 450 camions qui sillonnent en permanence les routes de France, un catalogue trimestriel rassemblant près de 20 000 descriptions techniques d’articles, ainsi qu’un site inter-
Ainsi, en 2005, le groupe Apax Partners a cédé pour près de 900 M€ le contrôle du distributeur au fonds d’investissement Cinven. Les deux protagonistes constituent d’ailleurs de vieilles connaissances de la société tourangelle, puisqu’Apax, filiale de la
“ DANS LE MILIEU FEUTRÉ DES INVESTISSEURS, FRANS BONHOMME EST CONSIDÉRÉ COMME UNE BONNE AFFAIRE
net recensant les 33 000 références produits. De quoi naturellement ravir les 145 000 clients qui composent le portefeuille de l’entreprise. Ce positionnement plus que confortable se traduit dans la performance financière de l’entreprise : l’excédent brut d’exploitation (EBE) de Frans Bonhomme, qui emploie 2 260 personnes, s’est élevé en 2008 à 127 M€ pour un CA de 741 M€, une facturation qui n’a eu, d’ailleurs, de cesse d’augmenter ces dernières années (737 M€ en 2007, 660 M€ en 2006). Cette performance propulse la société tourangelle à la première place du classement. Les financiers ne s’y trompent pas. Dans le milieu feutré des investisseurs, Frans Bonhomme est considéré comme une bonne affaire qu’il convient de courtiser. Rien d’étonnant à ce que le capital de l’entreprise soit passé par de multiples mains tout au long de son histoire, permettant ainsi aux différents propriétaires de réaliser de substantielles plus-values.
“
C’
est une véritable pépite qui se cache au cœur de la zone industrielle de Jouélès-Tours (37) et qui reste encore assez largement méconnue du grand public. La société Frans Bonhomme, créée à Tours en 1935 par un fondateur éponyme, est en effet devenue, au fil des années, la référence absolue des professionnels (plombiers, canalisateurs, spécialistes de l’assainissement, collectivités locales) qui utilisent, installent ou maintiennent des canalisations PVC. Cette situation de leadership incontestée – près de 30 % de part de marché pour certaines catégories de produits –, l’entreprise de négoce la doit avant tout à la qualité de son implantation commerciale et de son réseau de distribution. Frans Bonhomme s’appuie ainsi sur un remarquable maillage de 370 points de vente et d’enlèvement
banque Lazard, avait repris en 1994 Frans Bonhomme dans le cadre d’un premier LBO avant de céder sa participation six ans plus tard à… Cinven, associé aux fonds PAI et Astorg, puis de la reprendre en 2003 dans le cadre d’une nouvelle opération de LBO. Soit quatre changements de main en une douzaine d’années. Caroline
Grégoire Sainte-Marie, la nouvelle présidente du groupe, aura pour principale tâche de reconduire la martingale gagnante d’une société qui a facilité l’arrivée d’un nombre important de ses collaborateurs à son tour de table. JCS
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2008
EBE 2008
1
FRANS BONHOMME
TUYAUX ET RACCORDS PLASTIQUES
JOUE-LES-TOURS (37)
2
JOHN DEERE FRANCE
MATERIEL AGRICOLE
SARAN (45)
3
MARS PF FRANCE
ALIMENTS POUR ANIMAUX DE COMPAGNIE
4
MR BRICOLAGE
CENTRALES D'ACHATS NON ALIMENTAIRES
5
BARILLA HARRY'S FRANCE
PAIN ET DE PATISSERIE FRAICHE
CHATEAUROUX (36)
6
PLASTIVALOIRE (GROUPE)
PLASTURGIE
LANGEAIS (37)
253 444 000
34 651 000
7
THERMOR PACIFIC
APPAREILS ELECTRO-MENAGERS
ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45)
190 353 255
25 709 128
8
IBIDEN DPF FRANCE
PRODUITS CERAMIQUES
COURTENAY (45)
9
LABORATOIRES SERVIER
PHARMACIE
GIDY (45)
10
COMATELEC
APPAREILS D'ECLAIRAGE
ST-FLORENT-SUR-CHER (18)
11
EPIS CENTRE
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
12
BEAUFOUR IPSEN INDUSTRIE
PHARMACIE
13
VERLINDE
14 15
741 000 000
127 000 000
1 194 612 166
115 969 901
ST-DENIS-DE L'HOTEL (45)
804 631 333
39 191 431
LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45)
177 227 000
36 803 000
491 418 251
36 258 239
78 140 844
24 435 949
150 008 359
19 824 472
68 500 245
17 892 024
BOURGES (18)
683 098 407
17 886 471
DREUX (28)
142 489 963
17 302 607
EQUIPEMENTS DE LEVAGE ET DE MANUTENTION
VERNOUILLET (28)
107 132 946
15 945 007
LABORATOIRES 3M SANTE
PHARMACIE
PITHIVIERS (45)
154 971 545
15 248 745
ETS HORTICOLES GEORGES TRUFFAUT
FLEURS
VINEUIL (41)
363 448 963
14 511 886
16
CINQ SUR CINQ
COMMERCES DE DETAIL EN MAGASIN SPECIALISE CHARTRES (28)
305 044 047
14 076 684
17
MAQUET
APPAREILS D'ECLAIRAGE
ARDON (45)
106 253 721
13 899 155
18
PPG DISTRIBUTION
MATERIAUX DE CONSTR. ET D'APP. SANITAIRES
ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45)
322 893 240
13 427 851
19
SICMA AERO SEAT (ZODIAC AEROSPACE)
SIEGES D'AVIONS
ISSOUDUN (36)
196 457 072
12 967 524
20
SITA CENTRE OUEST
ENLEV. ET TRAIT. DES ORDURES MENAGERES
MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37)
98 417 719
12 909 225
21
LORILLARD
MENUISERIE BOIS ET MATIERES PLASTIQUES
CHARTRES (28)
87 854 877
12 284 934
22
SEALED AIR
EMBALLAGES EN MATIERES PLASTIQUES
EPERNON (28)
283 468 637
12 261 079
23
PFIZER PGM
PHARMACIE
POCE-SUR-CISSE (37)
127 879 685
11 998 598
24
CALDEO
COMBUSTIBLES
ST-JEAN-DE-BRAYE (45)
532 612 515
10 761 433
25
FRAGRANCE PRODUCTION
PARFUMS
CHARTRES (28)
233 349 136
10 584 742
26
VORWERK SEMCO
APPAREILS ELECTRO-MENAGERS
CLOYES-SUR-LE-LOIR (28)
79 277 497
10 310 350
27
TDA ARMEMENTS
ARMEMENT
LA -FERTE-ST-AUBIN (45)
28
LAITERIES HUBERT TRIBALLAT
FROMAGES
RIANS (18)
29
AUXITROL
INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE BOURGES (18)
30
SOPHARTEX
PHARMACIE
VERNOUILLET (28)
31
HERVE THERMIQUE
GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE
JOUE-LES-TOURS (37)
32
ST MICROELECTRONICS TOURS
COMPOSANTS ELECTRONIQUES
TOURS (37)
221 165 973
8 242 222
33
FENWAL FRANCE
APPAREILS MEDICO-CHIRURGICAUX
LACS (36)
71 279 544
8 084 734
34
CENTRAL TRAILER RENTCO
LOCATION MATERIELS DE TRANSPORT TERRESTRE MEUNG-SUR-LOIRE (45)
26 122 149
8 059 125
35
DAHER AEROSPACE
PIECES TECHNIQUES EN MATIERES PLASTIQUES
ST-JULIEN-DE-CHEDON (41)
245 419 969
7 767 837
36
FAMAR ORLEANS
PHARMACIE
ORLEANS (45)
101 823 860
7 717 683
37
FCI AUTOMOTIVE FRANCE
COMPOSANTS ELECTRONIQUES
EPERNON (28)
115 379 305
7 472 324
38
AGEMOB INTERNATIONAL
BIENS DE CONSOMMATION
LA CHAPELLE-ST-URSIN (18)
45 258 202
7 039 772
39
SUCRERIE DE TOURY
SUCRE
TOURY (28)
74 674 766
6 917 173
40
KVERNELAND GROUP FRANCE
MATERIEL AGRICOLE
ST-JEAN-DE-BRAYE (45)
41
ITM REGION PARISIENNE
DISTRIBUTION
GARANCIERES-EN-BEAUCE (28)
42
LOCAPHARM
LOCATION BIENS PERSONNELS ET DOMESTIQUES LE POINCONNET (36)
43
ANTARTIC
EAUX, SODAS, JUS DE FRUITS
ST-MARTIN-D'ABBAT (45)
122 339 085
6 240 976
44
SANDVIK HOLDING FRANCE
ADMINISTRATION D'ENTREPRISES
ORLEANS (45)
152 233 284
5 942 701
45
STROMAG FRANCE
ORGANES MECANIQUES DE TRANSMISSION
LA GUERCHE-SUR-L'AUBOIS (18)
42 212 906
5 721 547
46
ROGER
MATERIAUX DE CONSTR. ET APP. SANITAIRES
PATAY (45)
23 588 655
5 366 751
47
UNIROUTE
TRANSPORTS ROUTIERS INTERURBAINS
ST-DOULCHARD (18)
67 815 998
5 283 279
48
DELTA INFORMATIQUE
EDITION DE LOGICIELS
TOURS (37)
28 371 231
5 230 118
49
INOVA FRANCE
ENLEV. ET TRAIT. DES ORDURES MENAGERES
ST-BENOIT-LA -FORET (37)
142 111 251
5 034 684
50
JABIL CIRCUIT AUTOMOTIVE
CARTES ELECTRONIQUES
MEUNG-SUR-LOIRE (45)
231 048 387
4 924 263
76 525 766
9 189 681
193 911 748
9 073 721
62 851 691
8 914 138
50 349 904
8 896 226
288 562 708
8 567 988
146 525 356
6 730 096
13 815 096
6 617 422
81 913 987
6 482 957
La Lettre Valloire - Décembre 2009 21
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
51
LEXMARK INTERNATIONAL
MACHINES ET EQUIPEMENTS DE BUREAU
52
MAC KEY FOOD SERVICE
VIANDES DE BOUCHERIE
53
CHAVIGNY
MATERIAUX DE CONSTR. ET APP. SANITAIRES
ST-OUEN (41)
96 327 445
4 812 392
54
FORCLUM VAL DE LOIRE
GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE
JOUE-LES-TOURS (37)
79 105 269
4 734 448
55
ACIAL
MEUBLES DE BUREAU ET MAGASIN
ST-AIGNAN (41)
47 555 854
4 685 178
56
CTVL
MAISONS INDIVIDUELLES
BAULE (45)
71 708 532
4 681 916
57
GBC
NEGOCE DE MATERIAUX DE CONSTRUCTION
TOURS (37)
82 795 052
4 538 649
58
ATP
LOCATION BIENS IMMOBILIERS
ORLEANS (45)
38 615 060
4 461 994
59
GAULT ET FREMONT
CARTONNAGES
ST-PIERRE-DES-CORPS (37)
37 853 567
4 443 702
60
SOCIÉTÉ DE MAINTENANCE PÉTROLIÈRE
MATERIELS DE TRAVAUX PUBLICS
CHATEAU-RENARD (45)
25 271 205
4 380 641
61
IN-LHC
TRANSMISSIONS HYDRAUL. ET PNEUMATIQUES
CHATEAUDUN (28)
74 689 857
4 265 800
62
CARRIER REFRIGERATION FRANCE
EQUIP. AERAULIQUES ET FRIGORIFIQUES
ROMORANTIN-LANTHENAY (41)
30 849 122
4 250 435
63
SPERIAN FALL PROTECTION FRANCE
ARTICLES EN TEXTILE
VIERZON (18)
30 337 960
4 245 756
64
DACTYL BURO DU CENTRE
DISTRIBUTION FOURNITURES DE BUREAU
BOURGES (18)
107 358 975
4 083 278
65
CLEN
MEUBLES DE BUREAU ET DE MAGASIN
ST-BENOIT-LA-FORET (37)
35 346 961
3 977 852
66
ANDAC GESTION
AUXILIAIRES D'ASSURANCE
TOURS (37)
14 188 017
3 965 351
67
DEXIA INGENIERIE SOCIALE
AUXILIAIRES D'ASSURANCE
LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45)
12 394 095
3 871 674
68
DAMES DIS (LECLERC)
HYPERMARCHES
LA VILLE-AUX-DAMES (37)
68 139 003
3 870 461
69
SURGELES DISVAL
PRODUITS SURGELES
CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45)
84 993 904
3 819 824
70
VENDOME DISTRIBUTION (LECLERC)
HYPERMARCHES
VENDOME (41)
80 250 770
3 818 171
71
ALSTEF AUTOMATION
EQUIP. DE LEVAGE ET DE MANUTENTION
BOIGNY-SUR-BIONNE (45)
39 800 264
3 762 298
72
BALSAN
TAPIS ET MOQUETTES
ARTHON (36)
86 980 483
3 759 905
73
SORODIS (LECLERC)
HYPERMARCHES
ROMORANTIN-LANTHENAY (41)
68 751 142
3 744 613
74
TATEX
MESSAGERIE, FRET EXPRESS
TOURS (37)
155 299 857
3 696 329
75
KRONOFRANCE
PANNEAUX DE BOIS
SULLY-SUR-LOIRE (45)
176 818 970
3 688 029
76
GESTION FORMATION PREVOYANCE ET SERVICES/GFP
TRAITEMENT DE DONNEES
CHARTRES (28)
16 067 504
3 467 590
77
RACCORDS TUBES INOX INDUSTRIE
CONSTRUCTIONS METALLIQUES
VASSELAY (18)
14 726 792
3 334 787
78
LIGERIENNE BETON
ELEMENTS EN BETON POUR LA CONSTRUCTION
ST-PIERRE-DES-CORPS (37)
45 627 963
3 287 858
79
JOHNSON CONTROLS CENTRE
MACHINES
LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45)
32 940 694
3 187 967
80
REDEX
MACHINES POUR LA METALLURGIE
FERRIERES-EN-GATINAIS (45)
41 891 930
3 173 596
81
SYSTEME INGENIERIE TELECOM
INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES
NOGENT-LE-ROTROU (28)
12 897 599
3 163 918
82
COGEP
ACTIVITES COMPTABLES
ST-DOULCHARD (18)
23 175 226
3 145 066
83
BONARGENT GOYON
FABRICATION DE CHAUX
ST-GAULTIER (36)
24 113 388
3 127 211
84
SENSAS
ALIMENTS POUR ANIMAUX DE FERME
FONTENAY-SUR-EURE (28)
27 962 599
3 068 883
85
USG FRANCE
PROFILAGE A FROID PAR FORMAGE OU PLIAGE
DREUX (28)
37 907 660
3 065 719
86
CHAUX ET MATERIAUX D'AMBOISE
MATERIAUX DE CONSTR. ET APP. SANITAIRES
NAZELLES-NEGRON (37)
48 704 818
2 975 000
87
AXE SYSTEMS
MECANIQUE GENERALE
ROMORANTIN-LANTHENAY (41)
16 875 752
2 955 429
88
SECO TOOLS FRANCE
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
BOURGES (18)
74 917 668
2 945 979
89
LES VOLAILLES DE LA VALLEE DE LA BRAYE
VIANDES DE VOLAILLE
SAVIGNY-SUR-BRAYE (41)
65 882 370
2 941 301
90
FRANCIAFLEX
ELEM. EN MATIERES PLAST. POUR LA CONSTR.
CHECY (45)
99 701 238
2 908 810
91
MIRION TECHNOLOGIES (IST FRANCE)
INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHN.
FUSSY (18)
7 659 861
2 890 824
92
GEORGES MONIN
EAUX DE VIE NATURELLE
BOURGES (18)
36 051 076
2 884 314
93
DUBUS INDUSTRIES
MACHINES OUTILS
MALESHERBES (45)
23 027 044
2 824 251
94
SATI
TRAITEMENT DE DONNEES
CHAMBRAY-LES-TOURS (37)
17 845 740
2 785 473
95
SAINTE LIZAIGNE
ARTICLES DE ROBINETTERIE
STE-LIZAIGNE (36)
31 714 210
2 757 305
96
GUINAULT
MOTEURS ET TRANSFORMATEURS ELECTRIQUES ST-CYR-EN-VAL (45)
97
AGRALYS
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
LA CHAPELLE DU NOYER (28)
98
DERET
SERVICES ANNEXES A LA PRODUCTION
SARAN (45)
4 731 342
2 711 763
99
SAVOIE FRERES
MACONNERIE GENERALE
CHAMBRAY LES TOURS (37)
34 615 619
2 707 700
ENTREPOSAGE NON FRIGORIFIQUE
SARAN (45)
20 161 582
2 681 928
100 AMAZON FRANCE LOGISTIQUE
22 La Lettre Valloire - Décembre 2009
CA 2008
EBE 2008
ORLEANS (45)
256 982 171
4 838 061
FLEURY-LES-AUBRAIS (45)
162 170 517
4 825 543
19 241 957
2 742 959
269 048 449
2 726 030
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2008
EBE 2008
101 AEB ELECTRICITE
INSTALLATION ELECTRIQUE
ST-GERMAIN-DU-PUY (18)
11 820 917
2 672 982
102 MEDIBIO 45
LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES
MONTARGIS (45)
13 336 088
2 652 691
103 ANCIENS ETABLISSEMENTS BRANGER/AEB
LOCAT. DE MACH. ET EQUIP.S POUR LA CONSTR.
MONTHOU-SUR-CHER (41)
52 248 781
2 596 671
104 AGRI 37
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
REIGNAC-SUR-INDRE (37)
75 371 373
2 569 656
105 INEO RESEAUX CENTRE
LIGNES ELECTRIQUES ET DE TELECOMMUNIC.
VILLEMANDEUR (45)
34 547 717
2 563 893
106 INVACARE POIRIER
MATERIEL MEDICAL
FONDETTES (37)
87 920 200
2 552 230
107 SOCIETE D'ORTHODONTIE FRANCAISE
MATERIEL MEDICAL
ROCHECORBON (37)
18 642 670
2 549 500
108 MINOTERIE CANTIN
MEUNERIE
REUILLY (36)
44 052 059
2 540 816
109 POLINORSUD
TRAITEMENT DE DECHETS SOLIDES
AVOINE (37)
45 284 306
2 528 224
110 COROLLE
JEUX ET JOUETS
LANGEAIS (37)
24 260 510
2 523 155
111 FAMAR PROPERTIES
ADMINISTRATION D'ENTREPRISES
ORLEANS (45)
4 612 329
2 496 943
112 SOTEP
PIÈCES MECANIQUES
CHOUDAY (36)
9 426 847
2 467 064
113 ESS FOOD
VIANDES DE BOUCHERIE
ORLEANS (45)
88 100 602
2 435 648
114 PLEE CONSTRUCTIONS
MACONNERIE GENERALE
CHANCEAUX-SUR-CHOISILLE (37)
17 812 266
2 419 467
115 ENRAF MARINE SYSTEMS
INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHN.
BOURGES (18)
19 044 517
2 349 691
116 DANIEL ALLAIRE
CONSERVATION DE LEGUMES
ST-AIGNAN-DES-GUES (45)
13 519 384
2 319 218
117 W 41 TP
EQUIPEMENTS POUR LA CONSTRUCTION
PARCAY-MESLAY (37)
40 792 626
2 313 924
118 ALAIN GUENOT
CEREALES CULTURES INDUSTRIELLES
ST-FLORENT (45)
16 143 857
2 313 584
119 ETS HEBERT
MEUNERIE
CHARTRES (28)
47 357 773
2 258 286
120 GROUPE LECOQ
MATERIEL AGRICOLE
BOISVILLE-LA-ST-PERE (28)
58 555 055
2 254 655
121 ETS RAGONNEAU
SABLES ET DE GRANULATS
ST-AVERTIN (37)
10 562 858
2 232 583
122 RETOTUB
CONSTRUCTIONS METALLIQUES
VIERZON (18)
20 261 018
2 191 891
123 POMMIER
MATERIEL AGRICOLE
VIABON (28)
11 532 527
2 179 771
124 SETEC
CHAUSSEES ET SOLS SPORTIFS
DIORS (36)
25 468 984
2 177 591
125 CENTRADIS
MATERIEL AGRICOLE
ST-CYR-EN-VAL (45)
63 778 907
2 170 094
126 INEO CENTRE
INSTALLATION ELECTRIQUE
ORLEANS (45)
57 369 842
2 161 902
127 SPPE
COMBUSTIBLES
CHATEAU-RENARD (45)
6 313 200
2 152 640
128 EXTRUSION SERVICES
TRANSFORMATION DE L'ALUMINIUM
LUCE (28)
39 208 235
2 151 070
129 LOWARA FRANCE
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
PARCAY-MESLAY (37)
16 693 245
2 122 635
130 JAYBEAM WIRELESS
EQUIPEMENTS DE TRANSMISSION
AMBOISE (37)
21 412 054
2 079 215
131 TRANSPORTS TENDRON
TRANSPORTS ROUTIERS
AMILLY (45)
28 453 509
2 070 097
132 MAURY IMPRIMEUR
IMPRIMERIE
MALESHERBES (45)
111 255 203
2 065 682
133 MJB
CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES
CHATEAUROUX (36)
15 466 944
2 060 399
134 COFREN
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
VIERZON (18)
16 846 089
2 052 655
135 SLM
LOCATION BIENS IMMOBILIERS
CHATEAUROUX (36)
3 630 768
2 041 911
136 AXFLOW
MACHINES-OUTILS
MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37)
24 970 091
1 887 874
137 MENUISERIE GERARD DUBOIS
MENUISERIE BOIS ET MATIERES PLASTIQUES
SEPMES (37)
14 068 400
2 012 036
138 SAFIL
MEUBLES
BONNY-SUR-LOIRE (45)
11 954 815
2 008 704
139 HL DISPLAY FRANCE
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS
ST-AVERTIN (37)
46 014 208
2 004 784
140 INDENA
PHARMACIE
TOURS (37)
29 597 128
1 951 874
141 CORNET
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
ORGERES-EN-BEAUCE (28)
89 520 617
1 949 503
142 LAPROVET
PHARMACIE
NOTRE-DAME-D'OE (37)
9 964 470
1 937 151
143 BRIAND ET GERARD CONSTRUCTION METALLIQUE
CONSTRUCTIONS METALLIQUES
VOVES (28)
11 112 191
1 920 302
144 DELPHARM TOURS
PHARMACIE
CHAMBRAY-LES-TOURS (37)
24 398 028
1 912 735
145 KEOLIS TOURS
TRANSPORTS URBAINS DE VOYAGEURS
ST-PIERRE-DES-CORPS (37)
28 538 897
1 900 513
146 AREM
EQUIPEMENTS AERAULIQUES ET FRIGORIFIQUES ST-BRISSON-SUR-LOIRE (45)
12 896 880
1 883 169
147 NGK SPARK PLUG INDUSTRIES EUROPE
EQUIPEMENTS AUTOMOBILES
MEUNG-SUR-LOIRE (45)
22 535 147
1 882 851
148 SACCAP
ARTICLES DE ROBINETTERIE
BLOIS (41)
17 647 350
1 877 624
149 AGINCO
DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE
DREUX (28)
10 679 253
1 871 630
150 IDI COMPOSITES INTERNATIONAL EUROPE
PLASTURGIE
VINEUIL (41)
54 222 878
1 859 000
24 La Lettre Valloire - Décembre 2009
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2008
EBE 2008
151 GELCO
EQUIPEMENT DE LA MAISON
TOURS (37)
35 399 955
1 810 697
152 VAN LEEUWEN TUBES
MINERAIS ET METAUX
CHALETTE-SUR-LOING (45)
78 342 247
1 803 355
153 PROJECT MECANIQUE DE PRECISION
MECANIQUE GENERALE
VENDOME (41)
12 436 530
1 786 812
154 FERME DE LA MOTTE
FRUITS ET LEGUMES
TALCY (41)
18 294 087
1 777 854
155 LESENS CENTRE VAL DE LOIRE
INSTALLATION ELECTRIQUE
TOURS (37)
19 795 378
1 762 159
156 CONCEPT URBAIN
AMEUBLEMENT
PARCAY-MESLAY (37)
6 232 547
1 743 536
157 ORCOM CENTRE
ACTIVITES COMPTABLES
ORLEANS (45)
7 135 679
1 733 407
158 NEFAB
EMBALLAGES EN BOIS
SALBRIS (41)
18 060 697
1 718 145
159 CTSP CENTRE
TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES
BOURGES (18)
24 801 129
1 715 388
160 SOCIETE DE MECANIQUE DE THIRON GARDAIS
EQUIPEMENTS AUTOMOBILES
THIRON-GARDAIS (28)
20 309 034
1 715 126
161 HENRI BOURGEOIS
VITICULTURE
SANCERRE (18)
15 071 340
1 708 531
162 JF STOLL LEMKEN
MATERIEL AGRICOLE
ST-JEAN-DE-BRAYE (45)
48 524 579
1 702 761
163 PERDIS
HYPERMARCHES
ST-PERE-SUR-LOIRE (45)
43 970 927
1 700 130
164 COLFAX IMO POMPES
POMPES
TOURS (37)
12 688 002
1 685 144
165 ENTREPRISE JEROME
TRAVAUX PUBLICS
TOURS (37)
19 490 307
1 685 060
166 VERGNET HYDRO
COMPRESSEURS
SARAN (45)
10 505 905
1 675 663
167 THEVENIN
MENUISERIE BOIS ET MATIERES PLASTIQUES
ST-CYR-EN-VAL (45)
44 453 389
1 645 022
168 SEML GEDIA
ELECTRICITE
DREUX (28)
33 168 538
1 635 074
169 VERMON
INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHN.
TOURS (37)
15 670 281
1 629 512
170 INDRAERO-SIREN
AERONAUTIQUE
LE PECHEREAU (36)
66 245 847
1 614 636
171 PARTNER JOUET
BIENS DE CONSOMMATION
TAUXIGNY (37)
74 951 593
1 612 931
172 ARAIR ASSISTANCE
ACTIVITES HOSPITALIERES
TOURS (37)
21 056 932
1 608 884
173 SITRAM
ARTICLES DE MENAGE
ST-BENOIT-DU-SAULT (36)
30 027 847
1 591 418
174 HOLGER CHRISTIANSEN FRANCE
EQUIPEMENTS AUTOMOBILES
OLIVET (45)
7 037 982
1 588 721
175 BARBAT RECYCLAGE
RECUPERATION ET RECYCLAGE
BLOIS (41)
30 539 599
1 585 744
176 POSTFORMING
AMEUBLEMENT
FONDETTES (37)
8 755 089
1 581 970
177 EBL CENTRE
OUVRAGES D'ART
LA CHAPELLE-ST-URSIN (18)
16 312 423
1 576 288
178 ETA
CARROSSERIES AUTOMOBILES
RIANS (18)
21 859 535
1 575 573
179 BIOEXCEL
LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES
ST-DOULCHARD (18)
6 915 935
1 570 731
180 DATACARD GLR
INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES
SEMOY (45)
21 794 694
1 562 719
181 GENIE FRANCE
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
GALLARDON (28)
6 663 984
1 554 140
182 DEMOSPEC
INSTRUMENTS D'OPTIQUE
ST-LOUP-DES-VIGNES (45)
4 945 679
1 553 153
183 TEN PLUS
MACHINES SPECIALISEES
CHERISY (28)
4 804 677
1 535 889
184 COOPERATIVE AGRIDIS
CENTRALES D'ACHATS NON ALIMENTAIRES
FOSSE (41)
151 476 977
1 513 595
185 ESTEVE
MACHINES POUR L'INDUSTRIE AGROALIM.
RIANS (18)
14 737 715
1 510 235
186 ROTO CENTRE
IMPRIMERIE
SARAN (45)
8 347 646
1 501 020
187 SANITRA FOURRIER
EPURATION DES EAUX USEES
JOUE-LES-TOURS (37)
39 985 321
1 499 831
188 IMAGERIE 37
PRATIQUE MEDICALE
TOURS (37)
6 036 970
1 499 180
189 BURBAN PALETTES RECYCLAGE
RECYCLAGE DE PALETTES
ORMES (45)
29 895 629
1 489 100
190 SERVAIS
VIANDES DE VOLAILLE
DROUE (41)
21 434 186
1 488 678
191 HITACHI COMPUTER EUROPE
EQUIPEMENTS INFORMATIQUES
ARDON (45)
224 768 182
1 485 977
192 ERODE
DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE
YEVRES (28)
11 535 811
1 463 167
193 C+ BIO
LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES
NOGENT-LE-ROTROU (28)
7 411 267
1 460 901
194 LESTRA
TEXTILE
NAZELLES-NEGRON (37)
32 197 938
1 459 358
195 ENTREPRISE ASSELINE
PEINTURE
GIEN (45)
9 848 226
1 458 902
196 EGGER FLOOR PRODUCTS FRANCE
MATERIAUX DE CONSTRUCTION
TOURS (37)
19 047 707
1 446 259
197 GUAINVILLE INTERNATIONAL
VEHICULES AUTOMOBILES
GUAINVILLE (28)
17 550 283
1 424 590
198 STERIS SURGICAL TECHNOLOGIES
MATERIEL MEDICAL
SARAN (45)
18 921 423
1 419 504
199 LA BERRICHONNE FOOTBALL
ACTIVITES SPORTIVES
CHATEAUROUX (36)
6 945 089
1 413 948
200 MEDIPREMA
MATERIEL MEDICAL
TOURS (37)
9 466 077
1 407 720
26 La Lettre Valloire - Décembre 2009
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2008
EBE 2008
201 SOLODIS (LECLERC)
HYPERMARCHES
PERRUSSON (37)
45 396 699
1 406 794
202 SAIRP COMPOSITES
PLASTURGIE
ST-JEAN-DE-BRAYE (45)
18 494 793
1 405 282
203 CARTONNAGES INDUSTRIELS MEHUNOIS
CARTONNAGES
MEHUN-SUR-YEVRE (18)
17 338 366
1 404 993
204 AMYCEL
CHAMPIGNONS
VENDOME (41)
8 218 134
1 402 717
205 GIBERT CLAREY IMPRIMEURS
IMPRIMERIE
CHAMBRAY-LES-TOURS (37)
10 348 743
1 401 686
206 ECLAIRAGES ROGER PRADIER
APPAREILS D'ECLAIRAGE
ST-MAUR (36)
207 BLOCH
CONSTRUCTION DE BATIMENTS
CHAMBRAY-LES-TOURS (37)
208 VERANDALUX
QUINCAILLERIE
GIEN (45)
209 INTERFACE CEREALES
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
DREUX (28)
210 SEG
TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES
GOURNAY (36)
211 APLUS SANTE
ADMINISTRATION D'ENTREPRISES
BOURGES (18)
212 DLD (SUPER U)
HYPERMARCHES
LOCHES (37)
213 PERADON
CONSTRUCTION DE BATIMENTS
ST-FLORENT-SUR-CHER (18)
214 BAURAL
MATERIEL AGRICOLE
CHAMPIGNY-EN-BEAUCE (41)
215 SORADIS (LECLERC)
HYPERMARCHES
CHINON (37)
216 CERALLIANCE
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
LEVROUX (36)
78 404 048
1 316 421
217 SOCIETE B 2 V
GESTION DE SUPPORTS DE PUBLICITE
ORLEANS (45)
12 512 950
1 304 811
218 DEMEURES TERRE ET TRADITION
PROMOTION IMMOBILIERE
BAULE (45)
18 738 313
1 303 749
6 843 904
1 386 742
16 908 034
1 379 021
16 756 355
1 344 738
168 701 766
1 342 556
3 497 331
1 338 375
3 838 328
1 337 646
32 295 006
1 336 476
8 779 092
1 332 489
4 386 002
1 327 997
35 189 639
1 320 292
219 FRANCEL
INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHN.
GALLARDON (28)
27 042 186
1 299 762
220 BALGENDIS (LECLERC)
SERVICES COLLECTIFS
TAVERS (45)
52 308 147
1 299 230
221 ANGELO MECCOLI & CIE
HYPERMARCHES
AZAY-SUR-CHER (37)
37 708 989
1 298 737
222 COMAREG - NOUVELLE REPUBLIQUE
GESTION DE SUPPORTS DE PUBLICITE
ST-AVERTIN (37)
16 831 826
1 287 793
223 FOURNIER PERE ET FILS
VITICULTURE
VERDIGNY (18)
9 536 220
1 270 297
224 ATELIER D'ARCHITECTURE CLAUDE BLANCHET
ARCHITECTURE
TOURS (37)
2 760 426
1 260 606
225 GMO DEVELOPPEMENT
SERVICES ANNEXES A LA PRODUCTION
TOURS (37)
2 238 715
1 259 922
226 KONGSKILDE FRANCE
MATERIEL AGRICOLE
ORLEANS (45)
27 126 035
1 245 277
227 BINEAU AGRI SERVICE
PRODUITS CHIMIQUES
FLEURY-LES-AUBRAIS (45)
17 647 186
1 242 520
228 NEVES INDUSTRIE
CHARPENTES ET DE MENUISERIES
ST-OUEN (41)
7 046 198
1 238 065
229 SETCARGO INTERNATIONAL
AFFRETEMENT
ORMES (45)
77 204 574
1 236 449
230 SELAR DIRECT LABO ANALYSES BIOLOGIE
LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES
TOURS (37)
10 567 144
1 235 991
231 DISVAL/SILOR
COMMERCE DE GROS ALIMENTAIRE
CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45)
51 786 903
1 233 937
232 SOCIETE DE FORMATIQUE ET FINANCIERE
ADMINISTRATION D'ENTREPRISES
ORLEANS (45)
5 683 500
1 220 181
233 EXPLOITATIONS FORESTIERES BARILLET
SCIAGE ET RABOTAGE DU BOIS
CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45)
33 218 811
1 217 082
234 SEBEMEX
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTR.
PARCAY-MESLAY (37)
10 761 414
1 212 544
235 GIRAULT
ACCESS. POUR TOILETTAGE CHIENS ET CHATS
BALLAN-MIRE (37)
6 262 695
1 211 464
236 JEAN DE BERRY
ACTIVITES HOSPITALIERES
ST-DOULCHARD (18)
5 937 280
1 211 284
237 ARTENAY SEVENDAY
TRAVAIL DES GRAINS
ARTENAY (45)
59 459 466
1 208 616
238 ATER
ENQUETES ET SECURITE
SORIGNY (37)
9 004 147
1 199 299
239 ETS COXE ET FILS
BOISSONS
COUDDES (41)
9 414 975
1 194 983
240 LABORATOIRES D'ANALYSES BERRY SOLOGNE
LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES
ROMORANTIN -LANTHENAY (41)
8 683 339
1 193 877
241 RECAM SONOFADEX
EQUIPEMENTS AUTOMOBILES
NOUAN-LE-FUZELIER (41)
82 590 776
1 190 587
242 KLEBER MALECOT
EQUIPEMENTS POUR LA CONSTRUCTION
NEUVILLE-AUX-BOIS (45)
46 527 727
1 175 770
243 SCAC AUTOMOBILES
VEHICULES AUTOMOBILES
BOURGES (18)
66 361 408
1 174 933
244 ANTEA
INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES
ORLEANS (45)
51 193 856
1 174 461
245 ESLAB
LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES
CHECY (45)
3 896 415
1 172 000
246 ADES ECLAIRAGE
BIENS DE CONSOMMATION
VERNOUILLET (28)
247 EUROFEU SERVICES
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
SENONCHES (28)
5 593 710
1 169 471
31 769 799
1 169 351
248 INTERSPORT
VEHICULES AUTOMOBILES
ST-CYR-SUR-LOIRE (37)
61 709 405
1 166 462
249 BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS DE L'ORLEANAIS
MACONNERIE GENERALE
ORLEANS (45)
19 797 326
1 160 471
250 CREUZOT MICHEL
ACTIVITES COMPTABLES
GIEN (45)
6 984 262
1 152 271
28 La Lettre Valloire - Décembre 2009
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2008
EBE 2008
251 WAREHOUSING AND PAUW FRANCE
PROMOTION IMMOBILIERE
CHATEAUROUX (36)
4 303 533
1 147 328
252 LES MAISONS DE STEPHANIE
MAISONS INDIVIDUELLES
ST-AVERTIN (37)
8 059 637
1 138 341
253 CEG
PLASTURGIE
COULLONS (45)
9 478 524
1 137 757
254 VERTUMNE
PRODUITS CHIMIQUES
GALLARDON (28)
26 495 942
1 132 404
255 EURO WIPES
PARFUMS ET PRODUITS POUR LA TOILETTE
NOGENT-LE-ROTROU (28)
20 843 899
1 131 353
13 412 765
1 123 811
4 647 112
1 123 606
256 M. DUBUIS ET CIE
OUTILLAGE MECANIQUE
VILLEBAROU (41)
257 DERET LOCATION
MATERIELS DE TRANSPORT
VERNEUIL-SUR-INDRE (37)
258 CHARTRES ENROBES
PRODUITS MINERAUX NON METALLIQUES
LUCE (28)
13 024 358
1 118 514
259 RASORI
ELEMENTS EN BETON POUR LA CONSTRUCTION
ST-GEORGES-SUR-EURE (28)
10 682 142
1 091 494
260 HERBY INDUSTRIE
ARTICLES DE MENAGE
LA LOUPE (28)
10 634 727
1 088 475
261 MATERIAUX REUNIS
MATERIAUX DE CONSTRUCTION
CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45)
30 190 936
1 086 479
262 JEAN HERVE
INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE
CLION (36)
7 430 756
1 084 060
263 A NEMERY ET CALMEJANE
BIENS DE CONSOMMATION
TOURS (37)
11 967 584
1 083 353
264 PRODIA
RECUPERATION ET RECYCLAGE
FLEURY-LES-AUBRAIS (45)
31 527 156
1 079 871
265 JEAN ROGGIANI
PEINTURE
CHALETTE-SUR-LOING (45)
7 056 195
1 075 751
266 WELSER PROFILES
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
CHARTRES (28)
10 146 789
1 071 696
267 HASLOUIN PERE ET FILS
RECUPERATION ET RECYCLAGE
PUISEAUX (45)
4 594 323
1 071 572
268 VOISIN JEAN
TERRASSEMENTS, DEMOLITION
BEAUMONT-LA-RONCE (37)
8 911 553
1 067 426
269 MANGEARD FILS
LOCATION DE MACHINES ET EQUIPEMENTS
JOUE-LES-TOURS (37)
7 894 779
1 065 444
270 PINXYL
PEINTURE
MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37)
5 897 597
1 060 736
271 CONSTRUCTION IDEALE DEMEURE
CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES
TOURS (37)
10 662 155
1 058 373
272 DUSOLIER CALBERSON
MESSAGERIE, FRET EXPRESS
PARCAY-MESLAY (37)
135 332 949
1 057 254
273 AEROWATT
INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES
SARAN (45)
10 835 332
1 055 725
274 TI GROUP AUTOMOTIVE SYSTEMS
TUBES EN ACIER
NAZELLES-NEGRON (37)
63 957 557
1 054 968
275 ORSINI
MEUBLES DE BUREAU ET DE MAGASIN
OUARVILLE (28)
4 249 039
1 051 295
276 LE POIDS LOURD DROUAIS
VEHICULES AUTOMOBILES
VERNOUILLET (28)
18 889 948
1 049 640
277 RISOUD PRECISION
MECANIQUE GENERALE
AUBIGNY-SUR-NERE (18)
10 803 375
1 048 485
278 PISSIER
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
OUZOUER-LE-MARCHE (41)
31 797 702
1 047 739
279 SOFRIA
INDUSTRIES ALIMENTAIRES
BRIARE (45)
25 954 041
1 047 206
280 MARCHAND
MACONNERIE GENERALE
CHARGE (37)
10 529 501
1 036 600
281 BEIRENS
CHEMINEES INDUSTRIELLES
BUZANCAIS (36)
15 651 439
1 034 675
282 TONNELLERIE VALLEE DE L'EURE
LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES
CHARTRES (28)
6 104 339
1 031 128
283 LES EDITIONS INFORMATIQUES COMPTABLES
EDITION DE LOGICIELS
ST-OUEN (41)
4 996 518
1 028 377
284 PLOMBELEC
QUINCAILLERIE
MEUNG-SUR-LOIRE (45)
15 636 530
1 024 169
285 HOUDARD
MATERIAUX DE CONSTRUCTION
LUCE (28)
23 047 298
1 012 109
286 DURAND
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
L'ILE-BOUCHARD (37)
19 451 260
1 010 824
287 SLF TOURS
ENTREPOSAGE FRIGORIFIQUE
PARCAY-MESLAY (37)
5 304 164
1 009 839
288 BAUDIN CHATEAUNEUF
CONSTRUCTIONS METALLIQUES
CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45)
289 COMEXO
CONDIMENTS ET ASSAISONNEMENTS
CHATEAU-RENARD (45)
290 NASSE ET MARCHAND TRANSFERT
DEMENAGEMENT
ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45)
291 DS SMITH LAROUSSE
EMBALLAGES EN BOIS
TIGY (45)
292 LES SABLIERES DU THIEULIN
SABLES ET DE GRANULATS
293 LARDIERGAZ 294 PARC DE BONNEVAL 295 RESIDENCE SAINTE CECILE
130 896 617
1 009 785
18 934 910
1 005 158
8 163 087
991 721
19 565 294
988 239
LE THIEULIN (28)
4 628 082
985 334
CARBURANTS
ST-PIERRE-DES-CORPS (37)
5 202 572
984 353
PRODUCTION D'ELECTRICITE
ALLUYES (28)
2 276 166
983 243
ACCUEIL DES PERSONNES AGEES
ORLEANS (45)
3 146 657
982 930
296 STE ETUDE REALISATION MONTAGE
MATERIEL AGRICOLE
ST-DENIS-LES-PONTS (28)
4 164 818
981 992
297 ETS GILBERT METHIVIER
MATERIEL AGRICOLE
BRAY-EN-VAL (45)
41 169 373
974 393
298 BRISARD NOGUES VAL DE LOIRE
CONSTRUCTIONS METALLIQUES
ST-DENIS-LES-PONTS (28)
10 637 164
974 064
299 LIMPA NETTOYAGE
NETTOYAGE
ORLEANS (45)
33 460 174
971 234
300 AVREDIS (LECLERC)
HYPERMARCHES
ST-LUBIN-DES-JONCHERETS (28)
49 992 344
971 112
30 La Lettre Valloire - Décembre 2009
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2008
EBE 2008
301 CITROEN ORLEANS
VEHICULES AUTOMOBILES
OLIVET (45)
302 TRELLEBORG INDUSTRIAL
ARTICLES EN CAOUTCHOUC
SANCHEVILLE (28)
60 439 791
969 293
4 141 463
964 479
303 TRIHOM
FORMATION CONTINUE
AVOINE (37)
304 INVACARE FRANCE
MATERIEL MEDICAL
FONDETTES (37)
6 579 692
961 957
15 558 663
305 SERT
GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE
CHARTRES (28)
5 225 779
961 073 959 186
306 LHOTELLIER R2A
PLASTURGIE
CONTRES (41)
307 POSTFORME
AMEUBLEMENT
NOGENT-LE-ROI (28)
5 803 381
952 854
12 782 890
950 652
308 LEPEIL
LOCATION DE BIENS IMMOBILIERS
AMILLY (45)
2 732 863
943 293
309 SAGET SN
FABRICATION DE BRIQUES
COULLONS (45)
2 467 155
942 700
310 BROCHARD
MATERIAUX DE CONSTRUCTION
BOURGES (18)
23 677 998
936 127
311 MDM
PROMOTION IMMOBILIERE
SARAN (45)
18 751 162
935 778
312 ONEX CONSTRUCTEUR
CONSTRUCTIONS METALLIQUES
JOUE-LES-TOURS (37)
8 085 476
932 813
313 SCHRUB
MATERIELS ELECTRIQUES
BALLAN-MIRE (37)
9 643 750
932 357
314 CARRIERES DU BOISCHAUT
SABLES ET DE GRANULATS
CHATEAUMEILLANT (18)
4 276 859
929 743
315 SDEC
INSTRUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE REIGNAC-SUR-INDRE (37)
4 091 555
929 668
316 GROUPE BENARD
MATERIEL ELECTRIQUE
ST-PIERRE-DES-CORPS (37)
317 LABORATOIRE ANDRE LESCAROUX
LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES
CHATEAUROUX (36)
318 DIRECTLOG
DISTRIBUTION DE PRODUITS PHARMACEUTIQUES SARAN (45)
319 EPMO
MECANIQUE GENERALE
LA CHAUSSEE-ST-VICTOR (41)
320 SAS DU GORD (INTERMARCHE)
SUPERMARCHES
CHARTRES (28)
23 800 656
911 509
321 NEGOTOURS
PRODUITS A BASE DE VIANDE
TOURS (37)
10 660 310
911 061
322 ROBUST
ENTREPOSAGE NON FRIGORIFIQUE
CHARTRES (28)
4 061 125
908 670
323 INTERABA
VIANDES DE BOUCHERIE
MONTS (37)
10 313 629
897 505
15 039 925
917 895
8 927 475
915 188
6 815 058
913 186
9 933 931
912 681
324 GALVA 45
TRAITEMENT ET REVETEMENT DES METAUX
ESCRENNES (45)
26 612 437
895 569
325 SUPLISSON
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
COULLONS (45)
16 245 504
894 477
La Lettre Valloire - Décembre 2009 31
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
326 MASCHIO GASPARDO FRANCE
MATERIEL AGRICOLE
LA FERTE-ST-AUBIN (45)
327 ATRIUM IV
PROMOTION IMMOBILIERE
INGRE (45)
328 LES JARDINS FLEURY
SUPPORTS JURIDIQUES DE PROGRAMMES
329 ALOMBARD
MATERIEL ELECTRIQUE
330 CLIMATELEC
GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE
CA 2008
EBE 2008
13 041 260
893 574
7 623 660
892 637
FLEURY-LES-AUBRAIS (45)
7 550 282
890 006
ST-PRYVE-ST-MESMIN (45)
45 300 634
888 390
CONTRES (41)
17 851 247
888 233
331 COOPERATIVE DES AGRICULTEURS DU CHINONAIS
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
LA ROCHE-CLERMAULT (37)
17 856 724
887 587
332 TP BAT
CONSTRUCTION DE BATIMENTS
CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45)
16 435 099
887 237
333 ENTREPRISE JEAN PIERRE DUBUGET
MACONNERIE GENERALE
BOURGES (18)
9 151 588
887 002
334 BOUTARD
QUINCAILLERIE
ST-OUEN (41)
18 075 652
884 500
335 SODC
PRODUCTION ET DISTRIBUTION DE CHALEUR
ORLEANS (45)
10 109 440
883 817
336 EQUIP'LABO
AMEUBLEMENT
NAZELLES-NEGRON (37)
11 486 548
883 539
337 TFE ORLEANS
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
SARAN (45)
17 099 858
882 770
338 TRANSPORTS LUCIEN ROBINET
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
SARAN (45)
21 548 907
882 236
339 FORMATYPE
EQUIPEMENTS AUTOMOBILES
CHERISY (28)
8 819 128
881 446
340 PHARMACIE DE LA LOIRE
PHARMACIE D'OFFICINE
GIEN (45)
6 377 247
879 084
341 LA MONTGOLFIERE
HYPERMARCHES
AMBOISE (37)
58 545 604
873 357
342 SOCIETE FINANCIERE ET GESTION TRIBALLAT
SERVICES ANNEXES A LA PRODUCTION
RIANS (18)
4 109 133
871 667
343 CHIMIE MACHINES SERVICES HIGH TECH
RECUPERATION ET RECYCLAGE
LUIGNY (28)
8 240 673
870 960
344 VEOLIA TRANSPORT CENTRE
TRANSPORTS ROUTIERS DE VOYAGEURS
CHATEAUROUX (36)
345 GALLIER
GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE
ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45)
346 DARDONVILLE
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
VILLEMANDEUR (45)
347 ARCANTE
TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES
BLOIS (41)
348 CARTOR SECURITY PRINTING/CSP
IMPRIMERIE
MEAUCE (28)
349 CENTRE VEHICULES INDUSTRIELS
VEHICULES AUTOMOBILES
350 VOSS DISTRIBUTION
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
351 ORLEANS LASER
DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE
6 585 083
870 329
14 265 609
866 420
6 270 989
865 538
12 281 926
864 641
8 204 617
862 368
CHAMBRAY-LES-TOURS (37)
24 072 447
861 779
VERNOUILLET (28)
10 014 266
859 550
ORLEANS (45)
3 719 313
858 224 857 768
352 M2H
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
CHARTRES (28)
10 938 465
353 ENTREPRISE LAIRE
CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES
ST AIGNAN (28)
19 653 891
855 981
354 DECOUPAGE INDUSTRIEL DE PRECISION/DIP
DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE
FERRIERES-EN-GATINAIS (45)
4 504 698
855 496
355 RIOLAND MAROQUINIERS
ADMINISTRATION D'ENTREPRISES
VICQ-SUR-NAHON (36)
6 922 812
852 860
356 MAISONS ATRIA
CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES
BLOIS (41)
4 555 585
848 488
357 AFFINITY LA CHAPELLE
ALIMENTS POUR ANIMAUX DE COMPAGNIE
LA CHAPELLE-VENDOMOISE (41)
45 478 179
848 269
358 LES VERGERS DE DAGOBERT
LOCATION DE BIENS IMMOBILIERS
SARAN (45)
4 236 985
846 890
359 CEBIPHAR
RECHERCHE PHARMACEUTIQUE
FONDETTES (37)
4 370 405
846 176
360 DSOM ETANCHEITE
ETANCHEIFICATION
SARAN (45)
9 059 372
845 252
361 MAISONS ERICLOR
CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES
CHAMBRAY-LES-TOURS (37)
14 410 110
842 024
362 DS SMITH CHOUANARD
EMBALLAGE
COULLONS (45)
14 906 082
840 841
363 SAMI PROMOTION
PROMOTION IMMOBILIERE
ORLEANS (45)
5 000 428
839 431
364 MCSA SIPEM
MECANIQUE GENERALE
VIERZON (18)
17 252 316
839 366
365 TDC
DISTRIBUTION ELECTRIQUE
LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45)
366 TRANSPORTS HOUARI
TRANSPORTS ROUTIERS
INGRE (45)
367 BIORLAB
LABORATOIRES D'ANALYSES MEDICALES
368 TOURAINE EMBALLAGE RECYCLAGE 369 CENTRE D'HEMODIALYSE DE L'ARCHETTE 370 LOCADEL
5 963 103
836 123
11 346 336
835 982
ORLEANS (45)
4 835 061
835 863
RECUPERATION ET RECYCLAGE
LA RICHE (37)
14 220 420
835 382
ACTIVITES HOSPITALIERES
OLIVET (45)
4 518 332
829 222
LOCATION DE MATERIELS DE TRANSPORT
VERNOUILLET (28)
3 673 767
827 866
371 COMPTOIR FORESTIER
MATERIAUX DE CONSTRUCTION
CHALETTE-SUR-LOING (45)
17 314 099
826 050
372 PAUL ROBERT INDUSTRIE
DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE
INGRE (45)
12 037 032
820 873
373 GAM INGENIERIE
INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES
OLIVET (45)
31 805 781
820 338
374 SOCIETE CENTRALE DE VIABILITE
TRAVAUX PUBLICS
SARAN (45)
5 148 965
817 548
375 ETIENNE DAZARD ET FILS
MACONNERIE GENERALE
BONNEVAL (28)
4 151 584
817 001
32 La Lettre Valloire - Décembre 2009
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2008
EBE 2008
376 JOSKIN BOURGES
MATERIEL AGRICOLE
LE SUBDRAY (18)
377 CHIMIREC PPM
PRODUITS CHIMIQUES
LA ROCHE-CLERMAULT (37)
378 SOCIETE DE RESEAUX DHENNIN
TRAVAUX PUBLICS
ORGERES-EN-BEAUCE (28)
6 727 186
814 250
379 CHAMBORD LIQUEUR ROYALE DE FRANCE
PRODUITS AGROALIMENTAIRES
COUR-CHEVERNY (41)
7 754 794
804 923
380 VAUVELLE
TRAVAUX PUBLICS
VARENNES-CHANGY (45)
16 484 239
802 823
17 476 743
815 352
7 557 061
814 379
381 REVIL
MACONNERIE GENERALE
VILLEMANDEUR (45)
7 931 752
802 714
382 IMPERATOR INDUSTRIES
DECOUPAGE, EMBOUTISSAGE
OUCQUES (41)
5 720 138
801 644
383 SLBO
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
ST-DOULCHARD (18)
24 985 101
801 445
384 ARTPROM
PROMOTION IMMOBILIERE
TOURS (37)
5 460 906
799 608
385 KEOLIS BLOIS
TRANSPORTS URBAINS DE VOYAGEURS
BLOIS (41)
8 198 039
798 210
386 APPAOO
MECANIQUE GENERALE
MENARS (41)
5 771 183
797 996
387 OREP
EMBALLAGE
LOCHES (37)
34 590 302
797 372
388 ETABLISSEMENTS MALARD
MACONNERIE GENERALE
ST-DENIS-EN-VAL (45)
9 162 007
794 236
389 DECOUPES SYSTEMES DIAMANT
MACONNERIE GENERALE
MARDIE (45)
390 VIOUX DUBOIS
MATERIEL AGRICOLE
LE POINCONNET (36)
391 ACR DISTRIBUTION CENTRE 392 IVARS BALLET ARCHITECTES
6 041 088
793 010
20 774 949
790 850
FOURNITURES POUR PLOMBERIE ET CHAUFFAGE SEMOY (45)
7 040 592
788 737
ARCHITECTURE
TOURS (37)
3 087 177
787 709
393 SENALIA UNION
ENTREPOSAGE NON FRIGORIFIQUE
CHARTRES (28)
19 320 218
784 685
394 RDSL
ROUTAGE
ST-LUBIN-DE-LA-HAYE (28)
15 728 364
784 658
395 ORCOM ET ASSOCIES
ACTIVITES COMPTABLES
VILLEMANDEUR (45)
3 186 845
777 367
396 ALEXIS ROBERT
QUINCAILLERIE
VILLEMANDEUR (45)
9 148 493
777 036
397 SERVIT
VEHICULES AUTOMOBILES
TOURS (37)
18 996 570
776 346
398 PROLUDIC
ARTICLES DE SPORT
VOUVRAY (37)
22 667 512
774 920
399 MEKAMICRON
MECANIQUE GENERALE
BLOIS (41)
4 062 410
774 666
400 JAVAUX
PLASTURGIE
MAINTENON (28)
6 213 036
774 501
La Lettre Valloire - Décembre 2009 33
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2008
EBE 2008
401 CROIXMARIE
MENUISERIE BOIS ET PVC
ST-JEAN-DE-BRAYE (45)
8 189 644
771 666
402 SKY ACCES
LOCATION D'EQUIPEMENTS POUR LA CONSTR.
BLOIS (41)
9 649 084
767 787
403 JURIS FRANCE
EDITION DE LOGICIELS
ORMES (45)
5 773 062
767 274
404 ISI ELEC
INSTALLATION ELECTRIQUE
ST-DENIS-DE-L'HOTEL (45)
5 089 806
766 197
405 USINES DE ROSIERES
APPAREILS ELECTRO-MENAGERS
LUNERY (18)
45 286 714
765 634
406 PROTECTION 24
ENQUETES ET SECURITE
VINEUIL (41)
14 597 800
762 271
407 BUSSIERE
IMPRIMERIE
ST-AMAND-MONTROND (18)
20 650 674
761 182
408 CALBERSON LOIRET
MESSAGERIE, FRET EXPRESS
SARAN (45)
40 918 053
761 004
409 GOURNAY DISTRIBUTION (HYPER U)
HYPERMARCHES
VERNOUILLET (28)
47 318 816
760 934
410 COMET
FOURNITURES POUR PLOMBERIE ET CHAUFFAGE INGRE (45)
24 248 211
760 081
411 SEYFERT PAPER
PAPIER ET CARTON
DESCARTES (37)
59 154 848
759 388
412 FINANCIERE DOURS
ADMINISTRATION D'ENTREPRISES
CHARTRES (28)
3 551 617
759 363
413 EMKA FRANCE
SERRURES ET DE FERRURES
BOURRE (41)
13 971 135
757 577
414 YVON BOYER
MECANIQUE GENERALE
ST-HILAIRE-LES-ANDRESIS (45)
415 AS AVENIR 2000
SUPERMARCHES
BAULE (45)
416 MARTIN AUBAILLY ALLEZY ET ASSOCIES
ACTIVITES COMPTABLES
417 SOPEP
GESTION DE SUPPORTS DE PUBLICITE
418 TFE TOURS
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
PARCAY-MESLAY (37)
4 250 299
757 416
32 043 713
757 347
ORLEANS (45)
2 630 222
756 594
ORLEANS (45)
7 197 068
756 553
33 821 131
754 957
419 ENTREPRISE TRAVAUX DU BATIMENT DU CHER
CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES
BOURGES (18)
6 631 810
753 351
420 COMPTOIR BARILLET DES BOIS ET MATERIAUX SAS
MATERIAUX DE CONSTRUCTION
CHATEAUNEUF-SUR-LOIRE (45)
16 567 541
753 291
421 SET
AMENAGEMENT URBAIN ET FONCIER
TOURS (37)
16 352 286
753188
422 THERMIE SOLOGNE 37
GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE
ST-PATERNE-RACAN (37)
7 930 305
751 533
423 TIB
CARROSSERIES AUTOMOBILES
BREZOLLES (28)
10 530 711
751 499
424 SNEF
INSTALLATION ELECTRIQUE
ST-DOULCHARD (18)
9 143 211
751 048
425 OUVRARD TOURAINE
MATERIEL AGRICOLE
STE-MAURE-DE-TOURAINE (37)
18 296 385
747 618
426 CHARBONNIER
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
ROMORANTIN-LANTHENAY (41)
7 639 080
747 161
427 TW METALS
MINERAIS ET METAUX
ST-AY (45)
7 078 639
747 140
428 FRANCE FLEXO
IMPRIMERIE
GARANCIERES-EN-BEAUCE (28)
7 819 177
746 848
429 LE GRAND MOULIN DE BALLAN
MEUNERIE
BALLAN-MIRE (37)
6 941 338
746 715
430 STANDIS
AMEUBLEMENT
SALBRIS (41)
10 059 078
745 423
431 AZYNOX
TRAITEMENT ET REVETEMENT DES METAUX
ESVRES (37)
41 008 745
745 418
432 PROMILL STOLZ
MATERIEL AGRICOLE
SERVILLE (28)
10 154 852
744 092
433 GARAGE THIREAU
VEHICULES AUTOMOBILES
CHARTRES (28)
20 470 276
743 132
434 TRANSMANUCENTRE
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
INGRE (45)
2 940 972
741 001
435 COOPERATIVE AGRICOLE DE BONNEVAL
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
BONNEVAL (28)
69 454 774
739 138
436 CHENON
TRAVAUX D'ASSAINISSEMENT ET DE VOIERIE
MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37)
2 875 781
737 673
437 GILBERT AUTRET ARCHITECTURE
ARCHITECTURE
ORLEANS (45)
2 092 865
737 657
438 CIBER
PRATIQUE MEDICALE
BLOIS (41)
2 353 796
737 526
439 SCIENTIFIC ATLANTA FRANCE
EQUIPEMENTS DE TRANSMISSION
GELLAINVILLE (28)
5 237 789
737 185
440 MODUSLINK FRANCE
IMPRIMERIE
ORLEANS (45)
27 656 615
735 599
441 CHESNEAU AGRITECH
MATERIEL AGRICOLE
MER (41)
26 855 945
734 667
442 CARATY POUPART LAFARGE ARCHITECTURE
ARCHITECTURE
TOURS (37)
2 863 633
733 988
443 CAVE DES PRODUCTEURS DES GRANDS VINS
CHAMPAGNISATION
VOUVRAY (37)
8 017 823
732 059
444 CATIN
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
RICHELIEU (37)
6 839 879
731 103
445 GOBEL
ARTICLES DE MENAGE
JOUE-LES-TOURS (37)
4 564 970
730 898
446 SCOMA
EQUIPEMENTS AUTOMOBILES
LA LOUPE (28)
6 959 382
728 978
447 A Z TOURAINE
FRUITS ET LEGUMES
PARCAY-MESLAY (37)
29 780 464
728 768
448 SECURITE ET SIGNALISATION
ARTICLES METALLIQUES DIVERS
CHAMBOURG-SUR-INDRE (37)
72 831 936
726 917
449 AMI
PRODUITS CHIMIQUES
TAUXIGNY (37)
17 308 209
723 697
450 DURAND MONTOUCHE
ADMINISTRATION D'IMMEUBLES
ORLEANS (45)
4 651 285
722 972
34 La Lettre Valloire - Décembre 2009
Cette page prolonge chaque trimestre dans le magazine de La Lettre Valloire les opinions et réactions des élus de la CCI Touraine sur l’actualité économique de nos territoires. Ces « posts » courts sont également publiés sur Touraine Eco le blog (http://www.touraine-eco.com/leblog) et ouverts aux commentaires des internautes.
11 DÉCEMBRE 2009
CCI
TOURAINE
ACCOMPAGNER LES JEUNES AUJOURD’HUI POUR PREPARER L’AVENIR DE DEMAIN Les jeunes de moins de 26 ans sont les premières victimes de la crise. Comme le dit Gérard Bouyer, vice-président de la CCI Touraine en charge de l’Emploi et de l’Insertion dans le dernier numéro de Touraine Eco le Mag : « Lʼavenir sʼécrit avec les jeunes ».
Le gouvernement, avec le plan d’urgence pour l’emploi des jeunes, a mis en place des mesures concrètes pour plus de 500 000 jeunes. La CCI Touraine relaie et accompagne le plan auprès des entreprises pour les sensibiliser les convaincre sur l’opportunité de ce dispositif d’urgence qui favorise l’insertion professionnelle des jeunes dans nos entreprises, le développement de compétences. Les mesures exceptionnelles et immédiates de primes et d’exonérations concernent à la fois le contrat d’apprentissage, le contrat de professionnalisation, le contrat initiative emploi ou l’embauche d’un stagiaire en CDI, autant de mesures pour aider les entreprises à s’inscrire dans cette démarche et former des compétences adaptées à leur besoin spécifique. Les services de la CCI sont à l’écoute des entreprises pour répondre à leurs questions, leurs interrogations sur le déploiement de ce plan.
ACTUALITÉ MANIFESTATIONS Participez à la troisième édition des Rencontres Touraine Ecobiz pour : Développez vos réseaux d’affaires ! Rencontrez de nouveaux clients ou fournisseurs ! Diversifiez votre activité ! Echangez, découvrir ! MARDI 19 JANVIER 2010 De 13 h 30 à 19 h 30 Contact : 02 47 47 20 00 rte2010@touraine-ecobiz.fr
Engageons nous ensemble auprès des jeunes. Roger Mahoudeau, président de la CCI Touraine
LA CCI TOURAINE LANCE UN SITE DÉDIÉ À L’APPRENTISSAGE www.je soutienslapprentissage.fr
Toutes les informations utiles sur l’apprentissage et notamment un zoom sur la taxe d’apprentissage avec calcul automatisé
Forum des solutions de l’e-entreprise : "Comment répondre à un appel d'offre par voie électronique ?" MARDI 26 JANVIER 2010 Beaulieu-les-loches MARDI 02 FÉVRIER 2010 Nazelles-Négron Contact : 02 47 47 20 00 scouprie@touraine-ecobiz.fr
« Simplifier vous la taxe »
C’est l’engagement de la CCI, en tant qu’organisme collecteur de la taxe d’apprentissage. Soutenir l’emploi des jeunes, c’est aussi financer des formations professionnelles qualifiantes pour favoriser les emplois de demain.
COORDONNÉES
CCI Touraine 4 bis, rue Jules Favre BP 41028 37010 TOURS CEDEX 1 02 47 47 20 00 oheno@touraine.cci.fr
http://www.touraine-eco.com/leblog
Entreprises
Palmarès
Rang Raison sociale
Domaine d’activité
Ville
CA 2008
EBE 2008
451 SOCIETE FRANCAISE DES GALERIES CD
MAGASINS POPULAIRES
TOURS (37)
8 934 025
717 831
452 CHAUDRONNERIE BAULOISE
CHAUDRONNERIE-TUYAUTERIE
BAULE (45)
7 127 112
717 431
453 GBB
VEHICULES AUTOMOBILES
TOURS (37)
6 386 245
717 153
454 DIS TOURS NORD (LECLERC)
HYPERMARCHES
TOURS (37)
47 401 860
716 959
455 CALFO
SUPERMARCHES
ST-MARCEL (36)
17 904 976
715 769
456 AMPLITUDE AUTOMOBILES
VEHICULES AUTOMOBILES
CHAMBRAY-LES-TOURS (37)
29 909 549
712 037
457 HELES
MESSAGERIE, FRET EXPRESS
BOURGES (18)
10 680 309
711 878
458 FRASEM
CEREALES ET ALIMENTS POUR LE BETAIL
LUTZ-EN-DUNOIS (28)
4 637 933
710 179
459 MCSA CELERC
MECANIQUE GENERALE
LA GUERCHE-SUR-L'AUBOIS (18)
8 728 946
707 986
460 GTM TOURS
INGENIERIE, ETUDES TECHNIQUES
PARCAY-MESLAY (37)
23 266 221
705 764
461 MRCI
MESSAGERIE, FRET EXPRESS
ST-DOULCHARD (18)
33 325 192
705 540
462 RAGOT
MACONNERIE GENERALE
GIEN (45)
12 837 121
700 628
463 LAVAL
BIENS DE CONSOMMATION
CHEDIGNY (37)
14 338 884
699 798
464 BONNIN
COMMERCES DE GROS ALIMENTAIRES
INGRE (45)
7 599 691
699 289
465 JEAN ET FILS
MATERIEL AGRICOLE
GEHEE (36)
24 637 501
696 431
466 LABORATOIRE BAILLY CREAT
PHARMACIE
VERNOUILLET (28)
10 566 644
694 911
467 IMAGERIE MEDICALE DU GATINAIS
PRATIQUE MEDICALE
MONTARGIS (45)
5 009 865
692 179
468 SODIM
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
FLEURY-LES-AUBRAIS (45)
7 639 803
690 284
469 L'HEUDE ET L'HEUDE ARCHITECTES
ARCHITECTURE
ORLEANS (45)
2 765 582
689 043
470 THERMIE CLIMAT DISTRIBUTION
FOURNITURES POUR PLOMBERIE ET CHAUFF.
MEUNG-SUR-LOIRE (45)
6 708 934
688 659
471 PROSECO
ISOLATION
VINEUIL (41)
9 416 230
688 434
472 DYADEM
INFORMATIQUE
PARCAY-MESLAY (37)
38 928 821
687 074
473 LA SOMADIS (SUPER U)
SUPERMARCHES
CHISSAY-EN-TOURAINE (41)
21 167 129
684 239
474 CHARTRES POIDS LOURDS
VEHICULES AUTOMOBILES
CHARTRES (28)
24 961 183
683 751
475 PGS CENTRE
INSTRUMENTS DE MUSIQUE
COLTAINVILLE (28)
10 753 155
682 208
476 GALLAUD
ELEMENTS EN BETON POUR LA CONSTRUC.
BADECON-LE-PIN (36)
14 563 198
679 238
477 GROUPE MONIN
ADMINISTRATION D'ENTREPRISES
BOURGES (18)
2 085 030
679 186
478 SITRANS ENTREPOSAGE
ENTREPOSAGE NON FRIGORIFIQUE
GELLAINVILLE (28)
5 479 503
678 386
479 JALOUNEIX ET ASSOCIES
AUXILIAIRES D'ASSURANCE
ORLEANS (45)
3 270 851
678 201
480 TRANSPORT BOUDET
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
ST-FLORENT-SUR-CHER (18)
12 548 163
675 994
481 PROTERMA
GENIE ELECTRIQUE ET THERMIQUE
GARGILESSE-DAMPIERRE (36)
4 923 018
674 279
482 FERME DES ARCHES
FRUITS ET LEGUMES
TERMINIERS (28)
18 498 024
672 099
483 FORMES ET SCULPTURES INDUSTRIE
PLASTURGIE
BLERE (37)
9 436 067
671 441
484 JORDENEN
BIENS DE CONSOMMATION
LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45)
8 385 834
671 051
485 SELVI LORRIN
VEHICULES AUTOMOBILES
FONTENAY-SUR-LOING (45)
12 901 794
670 616
486 COOPERATIVE MARTIN
MACONNERIE GENERALE
LUÇAY-LE-MALE (36)
14 784 618
670 418
487 RIWAL FRANCE
LOCATION D'EQUIPEMENTS
MIGNIERES (28)
9 481 526
669 854
488 OPTIPHARM
CENTRALE D'ACHAT
CHATEAUROUX (36)
6 175 833
669 296
489 CRT CONTRÔLE
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
GALLARDON (28)
3 660 585
668 803
490 ODYSUR PAPIN SERVICES
TRANSPORTS ROUTIERS DE MARCHANDISES
BOURGES (18)
4 064 397
667 380
491 EUROFEU
MACHINES D'USAGE GENERAL
LE MESNIL-THOMAS (28)
492 MALPE
CARROSSERIES AUTOMOBILES
493 SAVN 494 SOCIETE GIENNOISE DE CHAUDRONNERIE 495 LES PONOTS
21 161 054
666 498
LOUANS (37)
2 927 313
665 975
FOURNITURES ET EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
LUCE (28)
7 787 038
662 034
CONSTRUCTIONS METALLIQUES
GIEN (45)
8 425 774
651 660
LEGUMES MARAICHAGE
ST-PATERNE-RACAN (37)
2 617 307
650 763
496 PARIS BREST
VEHICULES AUTOMOBILES
LUCE (28)
19 068 731
650 722
497 DISTRIFIL
TEXTILES
NIHERNE (36)
7 553 411
649 451
498 GEOMEXPERT
METREURS, GEOMETRES
VILLEMANDEUR (45)
4 878 398
645 240
499 AF CHASSET
OUTILLAGE MECANIQUE
DUN-SUR-AURON (18)
2 886 721
644 398
500 CAMPING CARS DE TOURAINE
VEHICULES AUTOMOBILES
VERETZ (37)
9 624 723
644 272
36 La Lettre Valloire - Décembre 2009
Entreprises
Stratégie
Pierre Marol
tient bon la barre
d’Alstef
Confronté à la baisse drastique de son activité de conception de solutions de manutention et de convoyage de bagages pour l’aéroportuaire, l’orléanais Alstef Automation s’attend à une année 2010 très délicate. Mais pas question, pour l’heure, de tailler dans les effectifs : le pdg Pierre Marol souhaite tout au contraire faire de cette mauvaise passe un intense moment de mobilisation.
«N
ous allons essayer de traverser cette passe difficile en tentant de préserver l’emploi. Les 190 salariés d’Alstef ne sont pas une variable d’ajustement » martèle Pierre Marol. Lucide, le président de l’entreprise orléanaise s’attend à une année 2010 « très délicate ». Mais pas question que cette annus horribilis soit synonyme de plan social. Installée à Boigny-sur-Bionne (45), Alstef Automation s’est positionnée sur le marché de la conception, de l’installation et la maintenance de solutions automatisées de stockage destinées aux opérateurs de logistique, « une activité qui pèse près de 15 M€ et assure environ un bon tiers de la facturation » juge Pierre Marol. Les deux autres tiers du chiffre d’affaires sont assurés par des applications très intégrées de transbordement, de convoyage, de tri et de contrôle de bagages exploitées dans les aéroports. Il s’agit notamment de ces fameux carrousels équipés de tapis roulants autour desquels des hordes de voyageurs attendent fébrilement la livraison de leurs sacs et de leurs valises… 38 La Lettre Valloire - Décembre 2009
Si la charge de la partie logistique, plutôt stable dans le temps, sera sauvée en 2010 grâce à deux contrats remportés auprès du distributeur Leclerc et du groupe Lactalis pour l’équipement de leurs entrepôts, il n’en est pas de même pour la partie aéroportuaire. « Ce marché connaissait traditionnellement une forte croissance, mais la crise a eu raison des investissements et des grands projets d’équipement ou de renouvellement des installations » poursuit Pierre Marol, qui
résume en une formule la gravité de la situation : « Nous n’avons pas signé de gros contrats pour 2010 ». Du coup, et compte tenu des délais de réalisation et de paiement, les perspectives ne sont guère réjouissantes. « Au mieux, le CA d’Alstef s’établira l’an prochain à un niveau compris entre 30 et 35 M€, contre plus de 45 M€ en 2009. Inutile d’espérer davantage ». Certains managers commenceraient déjà à envisager la réduction des effec-
Alstef Automation histoire d’un LBO réussi C’est en 2006 qu’Alstef Automation a fait l’objet d’une reprise par ses salariés, via une opération de LBO. L’entreprise, qui appartenait à l’origine au groupe Alstom, était à l’époque la propriété du britannique Babcook, « un spécialiste de la maintenance industrielle et du facilities management », se souvient Pierre Marol. C’est en apprenant que l’industriel anglo-saxon souhaitait se séparer de l’usine française et ne conserver que celle de Leicester que ce dernier tente le coup. Le projet de LBO, quasi-exclusivement financé par emprunt bancaire, associera donc Pierre Marol (à hauteur de 50,1 %), quatre cadres dirigeants (25 %) et près de 90 salariés de l’entreprise pour les 25 % restants. Pour l’heure, et en dépit du ralentissement provoqué par la crise mondiale, les protagonistes de cette opération n’ont pas à rougir de leur parcours. Le CA est en effet passé de 26 M€ en 2006 à près de 46 M€ en 2009. Une progression qui s’est réalisée dans un contexte de rentabilité tout à fait honorable. Ainsi, en 2008, la société a réalisé un CA de 39,8 M€ pour un résultat net de 2,5 M€.
tifs. Pierre Marol a choisi une approche toute différente. « Nous allons bien sûr essayer de réduire les coûts, mais il n’est pas question, pour l’instant, de toucher à la masse salariale. » Bien entendu, la proximité affective entre ce patron de PMI et ses salariés - dont une petite centaine est présente au tour de table, à hauteur de 25 % (voir encadré) - explique ce parti-pris, mais elle n’épuise pas le sujet. « Il me paraît tout à fait contre-productif de se séparer de précieux savoirfaire et des multiples qualifications si difficiles à obtenir et à préserver. Ces moments difficiles constituent,
traditionnellement à ce poste un montant qui représente trois fois nos obligations légales » explique Pierre Marol, qui insiste sur la nécessité de maintenir cet effort, a fortiori par gros temps. « Notre métier d’intégrateur-assembleur de solutions requiert des compétences très diverses en mécanique, électronique, électromécanique, informatique qui ne s’improvisent pas et qui doivent être renouvelées en permanence. C’est une obligation indiscutable ». Enfin, la direction d’Alstef a bien l’intention d’achever le programme d’investissement en
n’est jamais garanti, mais je suis convaincu que les fondamentaux d’Alstef sont bons. Tout est en place pour bénéficier de la reprise qui ne va pas manquer de se produire… » avance son président. Reste qu’un renforcement du haut de bilan de l’entreprise viendrait sans doute opportunément consolider l’édifice. « Il est, en effet, fort probable que nous ouvrions notre capital, sans doute d’ici à deux ans » prévient Pierre Marol. Jean-Christophe Savattier
Nous allons bien sûr essayer de réduire les coûts, mais il n’est pas question, pour l’instant, de toucher à la masse salariale ” au contraire, de formidables opportunités de mobilisation. » Tout le monde sur le pont ! Tel sera donc le leitmotiv de la direction d’Alstef Automation pour 2010. Le couteau entre les dents, Pierre Marol a décidé d’aller chercher du business « là où il se trouve ». Cap sur les pays émergents : Alstef Automation, qui exploite déjà deux filiales au Canada et en Turquie, devrait prochainement compter trois autres pied-à-terre au Brésil, au Maroc et en Chine, sans doute en cheville avec des opérateurs locaux. « Autant notre activité logistique est plutôt centrée sur la France en dépit de quelques exceptions (Belgique, Egypte), autant l’activité aéroportuaire est totalement tournée vers l’international » explique le président d’Alstef qui précise sa stratégie. Pas de plan B : « Il s’agit avant tout de redoubler d’efforts commerciaux afin de pouvoir donner en pâture à notre bureau d’études, qui emploie près de 60 collaborateurs, de beaux projets et ceci le plus tôt possible, idéalement en début d’année ». Par ailleurs, le manager n’a pas l’intention d’abdiquer sur le front de la formation. « Nous consacrons
cours - environ 1 M€ avec l’acquisition du terrain - qui va se concrétiser en 2010 par la construction d’un nouveau bâtiment industriel. « L’une des caractéristiques de notre activité est qu’elle ne consomme pas beaucoup de fonds propres » avance Pierre Marol. « En revanche, nous devons faire preuve d’une grande vigilance à l’égard du poste créances clients. » Ces derniers auraient en effet, la crise aidant, plutôt tendance à retarder davantage le règlement de leurs factures. L’ensemble de ces dispositions permettra-t-il à Alstef de traverser le gué sans plus d’encombres ? « Bien sûr, rien
La Lettre Valloire - Décembre 2009 39
Entreprises
Managers
Pôle Emploi
Une fusion par gros temps En un an, Pôle Emploi a dû digérer la fusion de l’ex-ANPE et de l’ex-Assédic. Une opération compliquée par les différences de statut des deux effectifs. Le tout dans un contexte de crise économique aiguë et de forte remontée du chômage. En région Centre, rien n’a été laissé au hasard par le management pour accompagner le parcours des 1 600 agents.
Jean-Yves Cribier
40 La Lettre Valloire - Décembre 2009
n se serait bien passé de la crise », reconnaît en soupirant Jean-Yves Cribier, directeur régional de Pôle Emploi Centre depuis le 1er janvier. Car la fusion entre l’ex-ANPE et feu l’Assédic est intervenue au pire moment, celui d’une des plus violentes crises économiques qu’ait connue le pays depuis la fin des Trente Glorieuses. Chacun peut comprendre qu’engager le rapprochement de deux établissements aux cultures aussi différentes, faire cohabiter les 1 600 collaborateurs de la région Centre sous un même toit et harmoniser leurs statuts, le tout dans un contexte de forte progression du chômage (+ 30 % depuis le début de l’année), relève de la gageure. Pourtant, les deux organismes se préparaient depuis plusieurs mois à la fusion. Jean-Yves Cribier en a vécu toutes les étapes : dès 2007, le temps de la réflexion au sein d’un groupe de travail constitué autour de quelques cadres de l’Assédic, puis la nomination comme délégué régional pour le Centre, au mois de juillet 2008, enfin la prise de ses fonctions actuelles à la création de Pôle Emploi, six mois plus tard. Plus d’un an de labeur où la question managériale a été de tous les instants. Avant d’engager les troupes dans la bataille, il faut bien s’assurer que chaque officier est à sa place. La première phase a donc consisté à « structurer la colonne vertébrale » du nouvel organisme. Au sommet, le directeur régional, assisté de deux directrices régionales adjointes : Florence Dumontier (l’ex-directrice régionale de l’ANPE, en charge du
réseau) et Virginie Coppens-Ménager (ex-Assédic du Centre, en charge des fonctions support). Tout juste audessous, les 25 cadres supérieurs et les 70 de l’encadrement opérationnel (les directeurs de pôles, de sites, les responsables d’équipes et de services) qui, dès la fin du premier trimestre, avaient reçu ou s’étaient vu confirmer leur place dans le dispositif.
le vœu », souligne Virginie CoppensMénager. Pour accompagner le changement, Pôle Emploi a consenti un effort exceptionnel : 90 000 heures de formation ont été dispensées en 2009, soit en moyenne 50 heures par salarié, pour un coût équivalent à 6 % de la masse salariale. « Les agents en contact avec les de-
Les 62 sites hérités de l’ANPE et de l’Assédic ont été regroupés en une trentaine de pôles ” Cette phase s’est accompagnée de la refonte du réseau. Les 62 sites hérités de l’ANPE (36) et de l’Assédic (26) ont été regroupés en une trentaine de pôles, dotés chacun d’un site d’accueil de la clientèle et d’un site de back office pour le traitement des dossiers. Cette nouvelle configuration en préfigure une seconde, qui sera étalée sur les deux prochaines années. À son terme, les 62 sites existants auront laissé place à 33 agences Pôle Emploi, toutes installées dans de nouveaux locaux, à l’exception de 3 d’entre elles (Loches, Argenton-sur-Creuse et Aubigny-surNère) qui ne déménageront pas. La seconde étape, la plus délicate à conduire sur le plan managérial, consistait à assurer la mutation et le transfert des personnels restants, soit 1 400 agents, issus pour les deux tiers de l’ex-ANPE et dotés d’un statut de droit public, et pour un tiers de l’exAssédic, possédant donc un contrat de travail. Le délicat redécoupage des tâches ne pouvait être mené qu’avec l’accord des intéressés. Dans un premier temps, chacun a été invité à remplir une fiche de vœux. Dans un second, à se positionner sur un poste. Entre le maintien au sein de l’agence, dédiée, dans la nouvelle configuration, soit à l’accueil des demandeurs d’emploi, soit à la gestion des dossiers, ou la poursuite du traitement des dossiers par métier, « c’est souvent le secteur professionnel qui a emporté
mandeurs d’emplois, soit environ un millier de nos collaborateurs, doivent maîtriser un tronc commun de connaissances à nos métiers. Cela a demandé 7 à 8 jours de formation pour chaque conseiller , explique Virginie Coppens-Ménager. De la même façon, chaque agent doit être capable de conduire un entretien unique. La plus grande partie a été formée durant l’été pendant 2 jours. » En appui de ces formations, 7 conventions (1 par département et 1 spécifique, pour le personnel du siège d’Orléans) ont été organisées au mois de juin sur le territoire régional : une demi-journée pour chacune, rythmée par des tables rondes associant enca-
drement et collaborateurs, une séance de questions-réponses et la diffusion d’un reportage vidéo faisant témoigner agents, demandeurs d’emplois et recruteurs. En parallèle, Pôle Emploi a recruté pour faire face à la brusque remontée du chômage. Une bonne centaine de nouveaux agents ont rejoint ses effectifs dont, pour une bonne part, des CDD transformés en CDI. Il reste pourtant du chemin à parcourir. La formation des agents sera poursuivie ; encore 5 % de la masse salariale y sera consacrée en 2010. Mais, en matière de ressources humaines, le grand chantier sera l’explication et l’information sur la convention collective nationale, dont on vient de boucler les négociations. Si le cas des ex-Assédic est réglé, la nouvelle convention se substituant à l’ancienne, celui des ex-ANPE est plus délicat puisqu’il faudra choisir entre le maintien du statut de droit public ou le passage au contrat de droit privé. Jean-Yves Cribier ne se fait pas d’illusions : « Il faudra l’année tout entière », admet-il. Reste à espérer que l’amélioration de la conjoncture économique facilitera le franchissement de cette ultime étape. François-Xavier Beuzon
Pôle Emploi a son baromètre social Ceux qui sont allés en Irlande disent qu’on peut vivre les quatre saisons dans la même journée. Le climat social d’une entreprise comme Pôle Emploi est aussi changeant. Pour bien saisir son évolution, le guichet unique de l’emploi a utilisé des outils déjà mis en place par l’Assédic, comme le baromètre social. « Deux fois par mois, nous demandons à l’encadrement de nous communiquer des informations sur le climat régnant dans les équipes, explique Virginie CoppensMénager. Nous demandons aux cadres d’exprimer un ressenti, mais aussi de suggérer des améliorations. » Sur ce baromètre sommaire, un soleil traduit le beau fixe, un nuage le début d’une inquiétude, et une averse la franche dégradation des conditions sociales. Les données sont, pour le moment, à la disposition de l’équipe de direction. Cet avertisseur permet de prévenir les malaises, au même titre que le dispositif de détection des risques psycho-sociaux, et de désamorcer les conflits, voire, au pire, des drames humains. « En plus de notre réseau d’assistantes sociales, nous avons ouvert une ligne d’écoute, 24 h / 24, pour les collaborateurs en difficulté », ajoute Virginie Coppens-Ménager.
La Lettre Valloire - Décembre 2009 41
Entreprises
Managers
EIC utilise
l’argument TGV
À la recherche de profils pointus en informatique et comptabilité, l’éditeur de logiciels comptables vendômois EIC est passé par le salon Provemploi. Objectif : attirer de jeunes cadres parisiens prêts à franchir le périphérique pour goûter les joies de la vie de province. Et chacun y trouve son compte.
C
omment recruter au-delà de son bassin d’emploi et attirer de nouveaux collaborateurs dans une petite ville de province ? En participant, entre autres, au salon Provemploi à Paris, spécialement dédié à la mobilité professionnelle à destination des régions. Basé à Vendôme (41), la SSII EIC a réitéré cette année une première expérience réussie, en passant à la vitesse supérieure. « Nous sommes en train de lancer un projet de réécriture de nos logiciels comptables dans un nouveau langage C# (C Sharp). Nous nous orientons donc vers la constitution d’une équipe composée essentiellement d’informaticiens ou de comptables possédant une expérience en cabinet », précise Manuel Bouchet, responsable marketing. Cette seconde participation à Provemploi a donc, une nouvelle fois, permis à EIC de rencontrer bon nombre de candidats et de collecter des CV intéressants. Les recrutements, pour la plupart liés au projet, sont en cours. L’équipe comptera, à terme, 40 personnes basées sur un plateau 42 La Lettre Valloire - Décembre 2009
jouxtant la gare TGV de VendômeVilliers-sur-Loir. Pour conduire son projet, fondé sur le déploiement et la maîtrise de technologies novatrices, EIC doit élargir
ses recherches pour dénicher des compétences souvent issues de SSII et de cabinets comptables. Confrontée à un bassin d’emploi restreint, Monique Malnou, la DRH d’EIC, a saisi l’intérêt
Coup double pour Arthur et Guénola Au départ, rien n’aurait laissé penser d’Arthur Kergommeaux qu’il quitterait aussi rapidement son job parisien. Puis, un détour « par hasard » au salon Prov’emploi, l’offre attractive d’une entreprise en développement et un entretien concluant ont abouti à un nouveau challenge, doublé d’un emménagement à Vendôme… Interrogée un an après leur installation, sa femme Guénola ne regrette pas un instant sa vie d’avant : « Nous sommes gagnants sur tous les points : job à responsabilités pour mon mari, poste adéquat pour moi (responsable métier chez EIC), hausse de notre pouvoir d’achat, mode de garde adapté à notre fille de 2 ans… le tout dans un cadre de vie beaucoup plus spacieux et agréable puisque nous habitons une grande maison pour un loyer deux fois moins élevé qu’à Paris. » Conquis par la vie en province, le jeune couple ne se voit pas revenir à Paris, mais admet avoir eu de la chance de trouver EIC. Pour Guénola, « ce fut décisif car on ne peut évidemment pas lâcher son job sans assurer ses arrières professionnels ». Ainsi, avant de franchir le pas, le ménage a fait des calculs pour bien mesurer les conséquences de ce changement de vie en incluant tous les coûts incompressibles liés à l’immobilier, alimentation, transports, loisirs, garde d’enfants… Une telle mutation, ça se prépare.
Entreprises
Managers
de ce nouveau mode de recrutement qui permet de rencontrer des Parisiens ou des Franciliens motivés par la vie en province. « L’an passé, notre stratégie s’est révélée payante puisque parmi une soixantaine de candidats rencontrés, nous avons recruté Arthur Kergom-
ses techniques, focus sur les opportunités professionnelles et les évolutions de carrière proposées par EIC, déroulé des aides destinées à faciliter la mobilité des candidats et de leur famille. « Nous travaillons avec une agence de relocation susceptible de proposer jusqu’à dix biens immobiliers en une
Grâce au TGV, rallier Paris prend moins d’une heure. Ce qui peut être déterminant dans un choix de vie de famille ” meaux pour un poste de manager. Quelques mois plus tard, sa femme nous a rejoints. Cette année, notre objectif est de multiplier ce type de recrutements où chacun trouve son compte : des compétences nécessaires à notre développement d’une part, un cadre de vie et des conditions intéressantes d’autre part. À nous de savoir vendre l’entreprise aussi bien que la vie ici… » Pour ce faire, Monique Malnou a rôdé
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journée. Sa connaissance pratique de la ville et de la région facilite le choix et peut intervenir dans la prise de décision finale », fait-elle remarquer. Viennent ensuite les points forts de la Région Centre et du Vendômois en particulier. « Certes, sans mer ni montagne, nous sommes conscients que notre région n’est pas la première destination à laquelle on pense ! Mais les dessertes autoroutière et ferroviaire sont des atouts. Grâce au
TGV, rallier Paris prend moins d’une heure. Ce qui peut être déterminant dans un choix de vie de famille : l’un peut travailler ici à Vendôme, quand l’autre poursuit son activité parisienne ou banlieusarde avant une installation plus définitive », argumente la DRH. Situation géographique idéale, qualité de vie reconnue… Chez EIC, on aime vanter les mérites de la région tout en étant conscient de ses limites. « La taille de la ville et la baisse de salaire sont les freins les plus fréquemment évoqués par les candidats envisageant une installation en province. Alors bougera, bougera pas ? Face à cette question cruciale, le mieux est de mettre dans la balance d’une part son pouvoir d’achat et son mode de vie, d’autre part les atouts et les contraintes liés à la migration. Sachant que dans la majorité des cas, l’arrivée d’un enfant puis d’une fratrie est souvent l’élément déclencheur qui pousse à la mobilité professionnelle et familiale », conclut Monique Malnou. Capucine Becker
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Entreprises
Agroalimentaire
cDo met Cargill et McKey
à plein régime
Ignorant la crise, McDonald’s, le géant américain de la restauration rapide, poursuit sa progression en Europe. Les deux fournisseurs orléanais de produits carnés, Cargill et McKey, augmentent les cadences.
M
cDonald’s continue de dévorer la France. Et il y a fort à parier que le festin va durer. Selon une étude du cabinet Xerfi sur la restauration rapide, après une croissance moyenne de 5,5 % par an entre 2000 et 2008, soit près de 50 % de progression sur la période, les sandwicheries, kebabs, pizzerias et autres fast food vont se stabiliser en 2009 et repartir à la hausse en 2010, bénéficiant d’un report de la clientèle des restaurants traditionnels. Dans ce 46 La Lettre Valloire - Décembre 2009
contexte, McDo profite de la prime au leader. Après les grandes agglomérations puis les villes moyennes, l’enseigne américaine s’implante désormais dans St-Cyr-en-Val 31 000 tonnes de poulet transformées en 2009 110 M€ de CA 255 salariés
les sous-préfectures. McDo a ainsi ouvert une trentaine de nouveaux restaurants en France cette année, dont un à Loches (37). A priori, le lien est vite fait entre la crise, la recherche d’une alimentation au meilleur rapport qualité-prix (environ 11 € le plateau moyen de deux repas chez McDo) et le boom de la restauration rapide. Pas si simple : le secteur reste encore atomisé. Au-delà des marques les plus connues (McDo, Quick, Kentucky Fried Chicken, Paul, Brioche dorée, Pomme de pain...), les sandwicheries, saladeries et croissanteries représentent 85 % de ce tissu commercial alimentaire. Pour 1 hamburger, il se vend toujours 9 sandwiches. McDo et ses challengers, Quick et le petit nouveau Subway ont donc encore des marges de progression. « La conjoncture n’est pas l’unique levier de notre performance », insiste Alexandra Martin, porte-parole du groupe McDonald’s en France. La moyenne d’âge de la clientèle vieillit Fleury-lès-Aubrais 50 000 tonnes de steaks hachés en 2009 (35 000 en 2005) 160 M€ de CA en 2008 150 salariés
et les consommateurs McDo sont à la recherche de produits plus diététiques. Si le Big Mac reste indétrônable, l’offre en produits « équilibrés » s’étoffe, comme des tranches d’ananas à croquer, explique Bertrand Sauveur, patron de 7 restaurants dans le Loiret et dans la Nièvre. Ou encore des salades composées : « Elles nous rapportent pas mal d’argent, alors que nos marges sont ridicules sur les sandwiches, par exemple », reconnaît ce franchisé. Point fort de McDo : la qualité constante, quel que soit le lieu d’implantation du point de vente. Cette réussite est à mettre aussi au crédit des fournisseurs, comme les orléanais McKey, qui prépare les steaks hachés des célèbres hamburgers, et Cargill, qui confectionne les non moins célèbres nuggets de poulet pané. Les deux entreprises surfent sur le succès McDo. Outre l’aspect folklorique de la relation acheteur-fournisseur - il n’y a pas de contrat écrit et « on se tape dans la main », assure un négociateur -, la bible est un cahier des charges « maison » appelé MAAP, très inspiré du standard agroalimen-
a implanté en 1993 une usine à StCyr-en-Val, en banlieue orléanaise. Elle y transforme 30 000 tonnes de morceaux de poulet panés, dont les deux tiers sont consommés en France. Le tiers restant va nourrir les clients italiens, espagnols ou hollandais... « Nous avons investi 10 M€ ces cinq dernières années, dont 2 M€ sur une machine de mise en forme montrée en exemple dans le monde entier par les acheteurs de McDo », raconte Basile
taire britannique BRC (British Retail Consortium). « McDo a mixé plusieurs normes de qualité pour élaborer le sien », résume Eric Billier, directeur commercial de Cargill. Ce géant américain de l’agroalimentaire, qui emploie 180 000 personnes dans le monde, est l’un des fournisseurs de McDo en Europe. Basée à Minneapolis (Minnesota), la société
Tchikladzé, ingénieur agro passé chez le volailler Doux avant de prendre la direction de l’usine orléanaise. Les 250 salariés travaillent 6 jours sur 7 dans une usine qui ressemble à un hôpital, où la cigarette est bannie, même à l’extérieur du bâtiment de production. « La sécurité alimentaire est vitale pour toute la filière McDo, indique Eric Billier. Nos nuggets sont
Merim se positionne sur les Mac Drive D’autres entreprises régionales, plus petites et hors filière agroalimentaire, ont gagné la confiance de McDo. Fournisseur de la signalétique pour des restaurants McDonald’s dans toute l’Europe, Merim pousse les murs. Jean-Jacques Mulleris, pdg de cette société de 60 salariés, investit ainsi 1 M€ pour étendre son usine de St-Gaultier (36). Elle sera opérationnelle au début d’année 2010. « C’est tellement urgent que nous déménageons au fur et à mesure de la construction », décrit cet ingénieur, par ailleurs président de Shop Expert Valley, le cluster spécialisé dans les aménagements de magasins. Fabricant
de panneaux signalétiques et d’équipements pour la restauration (conteneurs d’huiles usagées), Merim vient de prendre position sur le vaste chantier de renouvellement des aires de livraison Mac Drive. « Nous avons équipé 4 restaurants. Et McDo envisage de rénover ses 4000 points de vente en Europe », se réjouit Jean-Jacques Mulleris, dont le CA devrait progresser cette année de 25 %, à 10 M€.
consommés dans 3 000 restaurants chaque jour, soit 1 million de clients, dont 450 000 enfants. Nous traquons le moindre millimètre d’os, la moindre impureté. » Cargill est concurrencé sur le marché européen par un autre sous-traitant américain, Esca, implanté en Allemagne. Par ricochet, le site orléanais active toute une filière de la volaille avec les usines Doux dans le Loiret et le Cher et, dans le Finistère, avec le volailler Boscher. Autre industriel du Loiret bénéficiaire de l’appétit des Européens pour le Big Mac : McKey. Créée en 1987 et filiale à 100 % de Keystone Foods, McKey France emploie 150 personnes dans son usine de Fleury-lès-Aubrais. L’usine tourne 20 heures sur 24 et transforme quelque 2 millions de steaks hachés à destination des restaurants français, mais aussi belges, italiens, danois, hollandais, espagnols et marocains. Son CA s’est élevé à environ 160 M€ en 2008. « Fournisseur de McDo depuis 45 ans, McKey fonctionne à livre ouvert avec son client. C’est à dire en toute transparence », témoigne Arnaud Rochard, l’un des responsables de cette multinationale américaine. Contrepartie de cet attachement hors norme : McKey et Cargill n’ont pas d’autres clients. Pour le moment, cette exclusivité suffit parfaitement à leur bonheur. Stéphane Frachet
La Lettre Valloire - Décembre 2009 47
Entreprises
Agroalimentaire
Le soixante-huitard Jean Hervé a gardé ses valeurs intactes Avec 1 % de ses ventes, Jean Hervé a déjà construit dix écoles, trois collèges et un lycée à Madagascar. Aujourd’hui, l’entreprise de confiserie bio de Clion-sur-Indre embauche et investit dans un nouveau projet en Haïti.
Jean Hervé et sa fille Marie, chargée de la fabrication
«L
e bio, c’est un marché qui se porte tout seul », assure Jean Hervé, créateur de l’entreprise éponyme en 1982, qui s’enorgueillit d’une « croissance organique de 15 % l’an depuis trente ans ». Pour répondre à la demande, Jean Hervé multiplie les équipements, toujours les mêmes : des fours de séchage des fruits secs, des meules de granit qui les réduisent en poudre, des lignes de conditionnement. La surface des bâtiments est passée de 1 200 à 4 300 m2 avec l’extension en cours (1,2 M€), et l’effectif de 1 à 28 personnes aujourd’hui, 31 demain, pour un CA 2009 de 8 M€. Jean Hervé fabrique 180 produits, essentiellement des poudres et des pâtes à tartiner à base de fruits secs : les amandes et les noisettes viennent de Sicile, ainsi que la pistache de Bronté, le sésame arrive d’Egypte et d’Inde,
48 La Lettre Valloire - Décembre 2009
soit, avec l’arachide et la noix de cajou, 1 200 tonnes de matières premières achetées chaque année. Les produits sont directement commercialisés à la boutique de Clion, sur internet, sur les salons bio grand public et quelques manifestations professionnelles avec, pour unique outil de propagande, un lot 10 000 petites cuillères sur chaque stand pour faire goûter. Cet autodidacte breton a commencé sa vie professionnelle en Savoie : « Avec des copains post-soixante-huitards, nous voulions créer un village artisanal dans un hameau abandonné. J’ai démarré avec un pressoir à huile » et le rêve s’est vite évanoui. Il acquiert alors 200 m2 à Chambéry en 1981 et se lance dans la purée d’amande (amande broyée), base du lait d’amande, qui constitue encore le fer de lance de la maison Jean Hervé. Lorsqu’il apprend qu’un bâtiment de La Vie Claire est à vendre à Clion, avec les machines, il
n’hésite pas : « J’ai acheté l’atelier en 1992 à Pierre Botton qui venait tout juste d’acquérir l’affaire auprès de Bernard Tapie ». La démarche de commerce solidaire est chère au cœur du patron, histoire « d’aider des gens qui n’ont rien. Nous y consacrons 1 % de notre chiffre d’affaires chaque année, soit un total de 428 000 € à ce jour ». A Madagascar, Jean Hervé a construit dix écoles, trois collèges et un lycée avant de prendre la route d’Haïti où un nouveau projet porte sur deux écoles et un lycée, en partenariat avec une structure financée par EDF pour les orphelins. Après une vie professionnelle bien remplie, Jean Hervé s’apprête à passer la main à deux de ses filles, Maïa et Marie, et à son gendre. Il a confiance : « J’ai choisi les produits pour le long terme ».
Odile Ménard
La poire d’Olivet change de mains Implantées à Olivet, près d’Orléans, les sociétés Godeau & Fils et Covifruit - cette dernière doit sa notoriété à la commercialisation de la fameuse eau-de-vie de poire d’Olivet - ont discrètement changé de mains dans le courant de l’automne. Joël Godeau, le fils du fondateur de ce négociant de fruits et légumes très implanté dans l’Orléanais, a en effet cédé le contrôle des deux sociétés à Hervé André, un ancien de la grande distribution. La transaction a été accompagnée par le cabinet de conseil en cession-acquisition JCG Entreprises. Godeau & Fils (5,1 M€ de CA) avait repris la coopérative vinicole et fruitière d’Olivet (Covifruit) en 2001. La « poire d’Olivet » est tirée de plus de 500 tonnes de poires William’s cueillies à la main, héritage des arbres fruitiers plantés au Moyen-Âge par les moines de Micy. Covifruit (1,2 M€ de CA) distille, chaque année, environ 17 500 litres d’alcool titrant entre 45° et 50° et commercialise également des liqueurs, apéritifs, vins, jus de fruit et différents produits du terroir.
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Entreprises
Mécanique
Si pour vendre plus,
on essayait la location ?
Pour doper sa production de machines à banderoler les palettes, Eric Rassinoux a décidé non plus seulement de les vendre, mais aussi de les louer.
I
nnover, c’est parfois faire du neuf avec de l’ancien. Eric Rassinoux, patron d’Atecmaa Packaging à Terminiers (28), le démontre avec son nouveau concept « Banderoler-Eco. com ». Pour donner une impulsion nouvelle au marché des machines à banderoler les palettes (système qui entoure les palettes d’expédition de film plastique, les transformant en véritables momies), ce dynamique patron les propose depuis cet été aussi à la location : il a même conçu, avec l’agence de communication chartraine Green and
White, un site internet dédié (www. banderoler-eco.com). A partir de 174 € par mois, un industriel peut louer une machine semi-automatique, avec pré-étirage du film et contrat full services. « Dès le premier mois, le client gagne 330 € de consommables » promet le site internet. Le tout assorti d’un engagement de 24 à 60 mois avec possibilité de sortie à tout moment. Une vraie révolution signée Atecmaa Packaging qui devrait consolider sa position de leader sur un marché dont elle détient déjà une part de 15 %. « Nous offrons à nos clients une alternative à l’investissement dans une période tendue, explique Eric Rassinoux. En même temps, nous
pouvons désormais répondre à une demande ponctuelle, par exemple pour une activité saisonnière. » Mais ce n’est pas tout. Atecmaa Packaging qui, avec sa société sœur Rassinoux Production (tôlerie de précision), emploie une soixantaine de salariés pour 6,7 M € de CA, met sur le marché une nouvelle machine « charnière », qui sera un compromis entre les machines semi-automatiques, qui coûtent entre 3 000 et 9 000 €, et les automatiques, dont les prix s’étagent de 50 000 € à… près de 300 000 €. Il en coûtera environ 45 000 € à l’acheteur. Eric Rassinoux vient de la présenter, avec une nouvelle génération de machines, au salon Europack de Lyon. FXB
Les ambitions de P3I pour Kopec Verloës Jean-Marie Rudent, patron de P3I, veut s’appuyer sur Kopec Verloës à Romorantin pour constituer un groupe industriel de pointe.
R
epreneur en juin dernier à la barre du tribunal de commerce de Blois de Kopec Verloës (SKV) et de ses 23 salariés romorantinais (25 aujourd’hui), Jean-Marie Rudent souhaite constituer un groupe de mécanique de précision « polyvalent, depuis la conception de pièces mécaniques de haute précision jusqu’à leur production ». Vaste ambition pour cet ancien consultant industriel et ancien manager, qui est le fondateur de Production Industrielle Intégrée Intensive (P3I). A 47 ans, Jean-Marie Rudent s’est décidé à mettre les mains dans le cambouis. Au début de cette année, il donne de la consistance à son holding en 50 La Lettre Valloire - Décembre 2009
reprenant EFOPC, un mécanicien de précision implanté à Herblay (95), une ancienne filiale de la multinationale japonaise ARRk. EFOPC est spécialisé dans le prototypage industriel et en particulier le « reverse engineering », qui permet de fabriquer des pièces à partir des modèles finaux en utilisant des lasers et des caméras. Aujourd’hui, EFOPC emploie 30 salariés et réalise 3,1 M€ de CA. Parmi les clients de P3I, la Snecma, EADS, la RATP, la SNCF ou encore PSA. « Pour les deux structures, je propose des prestations de plus en plus étendues à nos clients », avance Jean-Marie Rudent, qui s’attaque à un marché
occupé en partie par des industriels comme Daher, Mecachrome ou Alstom. « Quand le marché repartira, il y aura moins d’acteurs, mais des contraintes nouvelles de qualité et de spécialisation », prédit-il. Cette stratégie offensive relance SKV, déboussolée par le décès de son ancien pdg Jacques Hérault, intervenu le 30 août 2008. « Cette société possède de nombreux atouts, en particulier des qualifications pour l’industrie aéronautique et une clientèle diversifiée », assure Jean-Marie Rudent. D’autres acquisitions sont envisagées dans ce secteur de la mécanique de précision. Stéphane Frachet
Du nouveau chez Duchesne à Château-Renault L e 24 septembre, Joël Duchesne (ci-contre) et son fils Loïc étaient fiers de présenter leur nouveau centre de découpe laser Amada. Cet équipement, doté d’un magasin avec chargement et déchargement automatisés, trône depuis cet été dans les ateliers de la petite entreprise de tôlerie-chaudronnerie de Château-Renault (37). « Le centre Amada nous permet de couper trois fois plus vite des tôles acier jusqu’à 20 mm d’épaisseur »,
explique Loïc Duchesne, cogérant de l’entreprise fondée par son père en 1981. « Il gère automatiquement les coupes, de moins de 0,8 mm à 15 mm d’épaisseur, et peut tourner, si besoin, 24 h / 24 et 7 j / 7. » L’investissement (800 000 �) est d’importance pour une entreprise d’une vingtaine de salariés qui réalise 2,2 M� de CA. Mais il devrait permettre d’approcher de nouveaux clients dans les secteurs du bâtiment, de l’agencement
Scanplan étoffe Argenton-sur-Creuse La Scanplan, qui conçoit à Luant, au sud de Châteauroux (36), des machines spéciales pour les industries automobile et agroalimentaire, ainsi que des machines de flocage, se développe sur la Z.I. des Narrons à Argenton-surCreuse (36). La société dirigée par Jean-Marc Poirier (environ 1 M€ de CA, 12 salariés, dont la moitié dans l’atelier) a ainsi racheté les locaux argentonnais (1 000 m2) de la Cimac ; elle y prévoit des travaux d’aménagement et d’extension (environ 100 m2) qui permettront d’étoffer ses activités d’ingénierie et de bureau d’études sans, pour autant, compromettre son installation à Luant. L’investissement, qui s’élève à 310 000 €, devrait permettre la création de 6 emplois.
R À LOUE
de magasin ou du matériel agricole. « Avec l’ancienne machine, je plafonnais à 10 mm d’épaisseur. Maintenant, je peux proposer des plaques de 20 mm et cela nous ouvre des marchés », reprend Loïc Duchesne. Pour maîtriser parfaitement ce nouvel outil, qui n’existe qu’à une vingtaine d’exemplaires au Japon, il a fallu deux mois de formation au personnel concerné.
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02 47 70 22 32 La Lettre Valloire - Décembre 2009 51
Entreprises
Informatique
Cofisoft rêve d’Europe Spécialisé dans les logiciels de gestion dédiés aux transports, aux logiciels de gestion et aux exploitants de carrière, le castelroussin Cofisoft entend devenir un acteur européen sur ces marchés.
L
’éditeur castelroussin de logiciels Cofisoft, spécialisé dans le développement de logiciels de gestion pour les transporteurs, les exploitants de carrières et les TP (24 salariés, 2,2 M€de CA en 2008) engage un important programme de développement. Guillaume Beauregard, le pdg de l’entreprise qu’il a rachetée en 2007, entend en effet faire de Cofisoft « un éditeur de gabarit européen dans ces spécialités d’ici à huit ans ». Le patron connaît la difficulté de la tâche puisqu’il dirigea pendant quelques années l’export de l’éditeur Géoconcept, un spécialiste des logiciels de cartographie… Ce plan stratégique va tout d’abord passer par « une plus grande industrialisation de nos process et des produits ». Puis Cofisoft, qui répugne à
passer par des distributeurs, prévoit de procéder à des acquisitions externes de petits éditeurs locaux en Allemagne, en Espagne, en Italie et au RoyaumeUni qui seront filialisés. Par ailleurs, Guillaume Beauregard entend aussi effectuer plusieurs rachats en France d’éditeurs aux savoir-faire complémentaires. Un premier achat d’une cible de 0,5 M€ devait être annoncé prochainement à l’heure où nous écrivons ces lignes. Il a également prévu d’effectuer l’acquisition en 2011/2012 « d’un éditeur d’une taille beaucoup plus importante (entre 60 et 80 % du CA actuel de Cofisoft) ». Si le timing est respecté, l’éditeur castelroussin devrait réaliser d’ici à huit ans un CA de 8 M€ dont 25 % à l’export. L’entreprise, qui était installée à l’étroit
sur la zone aéroportuaire (ZIAP), a accru ses capacités immobilières : elle a déménagé à la fin novembre dans les anciens locaux de la Trésorerie générale de Châteauroux (36) après l’exécution de travaux de réaménagement. L’investissement s’est élevé à plus de 700 000 €. Jean-Christophe Savattier
AXN Informatique mise sur le sur-mesure
I
nstallée à Vendôme (41), Mondoubleau (41) et à Montoiresur-le-Loir (41) où se situe son siège social, la société de services en ingénierie informatique AXN connaît une croissance rapide. Cette structure d’une vingtaine de collaborateurs réalise, en effet, un CA compris entre 1,5 et 2 M€ qui « a doublé en quatre ans » nous indique une porte-parole de l’entreprise dirigée par Nicolas Arnoux. Multi-spécialiste de l’informatique, AXN doit ce succès à la diversité de son offre (conception et hébergement de sites internet, développement et mise à disposition de logiciels spécifiques 52 La Lettre Valloire - Décembre 2009
et métiers sur mesure) « mais aussi à la proximité et à la réactivité de ses équipes ». Les entreprises-clientes, qui comptent de 1… à 100 salariés, apprécient cette logique qui s’appuie sur des plates-formes logicielles hébergées sur le web en mode SAAS
(Software as a service). En adhérant à ce mode astucieux, elles n’ont, en effet, plus qu’à louer ces logiciels téléchargeables − ou une partie de leurs fonctionnalités…− sans avoir à se préoccuper des tâches de maintenance ou de mises à jour.
Cohésium-Telmotiv et Actème deviennent Netwave L’éditeur toulousain de logiciels Linéasoft (2 M€ de CA), spécialisé dans les logiciels de gestion de vente à distance (VAD), a repris cet été Actème, implantée à St-Cyr-sur-Loire (37), une entreprise réalisant pour le compte de tiers des campagnes de vente à distance. Cette dernière s’était, au préalable, renforcée via l’acquisition de l’activité de marketing téléphonique du tourangeau Cohesium-Telmotiv. L’ensemble (40 collaborateurs, 2,5 M€ de CA) a d’ailleurs été rapatrié sur St-Cyr. Les deux sociétés tourangelles sont désormais contrôlées par le holding familial Netwave de Jean-Luc Bernard, le pdg de Linéasoft.
Entreprises
Pharmacie
Jean-Pierre Dubuc, président de Polepharma et porte-parole de PharmaValley
« La PharmaValley réduira les menaces de délocalisation industrielle » Jean-Pierre Dubuc, le directeur des opérations industrielles d’Ipsen, estime que le cluster de production PharmaValley, dont il est le porte-parole, réduit les menaces de délocalisation qui pèsent sur les capacités de production pharmaceutiques régionales. premier bassin pharmaceutique européen. Celui-ci concentre en CentreNormandie 60 % des effectifs et 50 % de la production française. Pour ces raisons, le médicament made in France continue de jouir d’une réputation mondiale. La concentration de l’activité des laboratoires pharmaceutiques sur un nombre plus restreint d’unités de production constitue cependant un risque non négligeable.
L
a Lettre Valloire : Le risque de délocalisation plane-t-il sur la pharma française ? Jean-Pierre Dubuc : L’industrie pharmaceutique française est l’une des plus performantes au monde. Notre pays subit parfois les effets négatifs d’une réglementation plus stricte qu’ailleurs ou de mesures de distorsion de concurrence, telles que l’impossibilité, à ce jour, de produire avant l’heure H les génériques de princeps en passe de perdre leur brevet*. Mais ses atouts demeurent : une exigence de sécurité jamais démentie, une main d’œuvre de haute qualité… ou encore le développement de clusters à visibilité internationale, tel que PharmaValley, 54 La Lettre Valloire - Décembre 2009
LV : L’existence d’un cluster est-il l’antidote à ce phénomène ? J.-P. D. : Ce mouvement pousse les industriels à réaliser des arbitrages au sein même de leurs groupes, en rassemblant sur un seul site des activités portées par plusieurs filiales. PharmaValley, qui organise des séminaires pour les directeurs d’usines dédiés à ces problématiques d’attractivité, peut jouer un rôle d’appui majeur dans ces arbitrages. LV : La France est-elle encore un pays d’accueil des investissements pharmas ? J.-P. D. : Depuis cinq ans, c’est un total de 850 M€ d’investissement qui ont été engagés sur le territoire interrégional de PharmaValley. Le contexte n’est pas à l’installation de nouvelles unités de production. Ce qui n’empêche pas de nouveaux investisseurs de choisir la France et des bassins comme ceux de PharmaValley qui offrent un environnement préparé et fertile. LV : Des stratégies de spécialisation peuvent-elles être payantes ? J.-P. D. : La spécialisation de la France
doit être la qualité et la compétitivité. La France mérite d’être reconnue comme un pays où le médicament est le plus sûr et le plus compétitif au monde. Plus concrètement, la France est en effet en train de dessiner, par le biais du Leem − le syndicat des industriels du médicament − et des clusters sur lesquels il s’appuie, une organisation en trois grands pôles de référence : un pôle alsacien spécialisé dans le développement des biotechnologies, un pôle lyonnais autour du vaccin, et PharmaValley, le pôle français de la production pharmaceutique issue de la chimie classique. LV : Mais est-il opportun de se positionner sur le terrain des molécules chimiques ? J.-P. D. : La chimie fine et les médicaments issus de cette chimie classique auront encore une grande place demain, même si la moitié des produits en développement sont aujourd’hui issus des biotechnologies. La spécialisation de PharmaValley, c’est son excellence en matière de production secondaire de médicaments chimiques, mais aussi le positionnement sur les thématiques clés du développement et de la production de demain : bioproduction, galénique innovante ou imagerie… Propos recueillis par Jean-Christophe Savattier
* Le Comité stratégique des industries de santé (CSIS) organisé le 26 octobre dernier sous le patronage du Président de la République a prévu de lever ce verrou.
Entreprises
Immobilier
Veolia aux Deux-Lions L
e groupe Veolia regroupera au début du mois d’avril divers services tourangeaux de sa division Environnement sur 3 200 m2 de bureaux, dans l’un des trois premiers immeubles du programme Acti Campus, sur la ZAC des Deux-Lions à Tours. Au total, entre 150 et 200 personnes rejoindront ce bâtiment aux normes BBC (consommation d’énergie de 43,05 kW/h par m2, inférieure aux normes requises) : la direction régionale Atlantique de Dalkia, actuellement installée aux Granges-Galand à St-Avertin, le centre opérationnel Dalkia de la rue Michel Colombe, au centre-ville, et une direction de Veolia Eau. Le même programme Acti Campus, développé par le groupe Lelièvre, la Caisse des Dépôts et la Société d’équipement de la Touraine (SET), accueille déjà ce dernier sur 760 m2 au RdC du premier immeuble. Le second étage, de même surface, reste à commercialiser, ainsi que le deuxième immeuble du programme, d’une surface de 1 700 m2, qui fait toutefois l’objet de négociations avancées avec un occupant unique. La commercialisation est assurée en exclusivité par l’agence IEL de Tours.
Un nouvel immeuble
d’affaires à la gare de Tours Début octobre, Bouygues Immobilier a inauguré un ensemble immobilier de 10 000 m2 de SHON, comprenant l’immeuble de bureaux Central Station, la résidence hôtelière Citea et un immeuble de logements avec commerces en RdC. Les bâtiments sont situés rue Édouard Vaillant, à proximité de la gare de centre-ville. Les 3 340 m2 de surfaces de bureaux, réparties sur 6 niveaux, ont été intégralement achetées par la Foncière Inea. Elles ont été louées par le conseil en immobilier d’entreprise Arthur Loyd Boille-Immobilier au tribunal d’instance de Tours et à la société Daher, qui en prendra possession en début d’année. À l’heure où nous écrivons ces lignes, une surface représentant environ un tiers de l’immeuble restait à placer. La gestion de la résidence hôtelière, constituée de 99 chambres destinées à des séjours de moyenne et longue durée, a été confiée à Citea, une filiale de Lamy et de Pierre & Vacances. 56 La Lettre Valloire - Décembre 2009
Des projets orléanais en stand-by Orléans, plusieurs projets immobiliers tertiaires tardent à sortir des cartons. La Sogeprom, le bras armé immobilier de la Société générale, envisage de construire à proximité de la gare un ensemble de 12 000 m2 qui comprendrait un hôtel. La Cirmad, filiale promotion de Bouygues, a également mis à l’étude un programme de 8 000 m2 sur l’îlot de la Râpe, mais le projet − qui devait abriter les services de l’entreprise de BTP Dalla Vera, également filiale de Bouygues − semble en stand-by. Enfin, le groupe Lazard précité envisage de lancer la construction de plusieurs modules en R+1 d’une surface unitaire de 1 500 m2 sur la ZAC du Moulin à Olivet ; le programme pourrait se déployer au total sur au moins 5 000 m2.
Bureaux près de la rocade de Chartres
L
e promoteur chartrain I2C lance un important programme de bureaux d’environ 3 000 m2 de SHON au Coudray, près de Chartres (28). L’emprise est située rue Claude Bernard, à proximité de la rocade intérieure de l’agglomération chartraine. Il comprend trois immeubles en R+1 et devrait être livré au troisième ou au quatrième trimestre 2010. Les surfaces sont proposées à la location (entre 115 et 125 € HT le m2 / an) ou à l’achat (entre 1 250 et 1 350 € HT le m2). La commercialisation des bâtiments 4 (1 000 m2) et C (740 m2) a été confiée au conseil en immobilier d’entreprise IEL. D’ores et déjà, près de la moitié des surfaces ont fait l’objet d’une réservation ; une entreprise a déjà retenu l’un des trois bâtiments.
Entreprises
Chantiers
INDRE La CdC du Pays d’Issoudun va consacrer 3,5 M€ à la création d’un village d’entreprises sur la ZI de la Limoise, à Issoudun. Les travaux, qui débuteront en mars 2010, comprendront la construction de 4 modules de 1 000 m² ainsi que l’aménagement d’une desserte vers la RN 151.
CHER Un lotissement d’une centaine de logements devraient se construire au lieu-dit Les Pétaudes, à St-Amand, dont les deux tiers seront consacrés aux seniors. Il y aura également une maison d’accueil, une salle de restauration et une salle de gym. Livraison prévue en 2011. A St-Germain-du-Puy, un lotissement de 250 logements devrait voir le jour dans le quartier des Chailloux, sur 14 ha. La livraison est prévue pour la rentrée 2011. Une bibliothèque devrait voir le jour en 2011 à La ChapelleSt-Ursin. Le permis de construire sera déposé en janvier et l’appel d’offres destiné aux entreprises en avril. Le début des travaux est prévu en septembre.
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EURE-ET-LOIR Un ensemble de 130 logements, une maison des services et un pôle médical vont voir le jour dans le quartier Beauvoir, à Châteaudun. Les travaux de cet immense chantier de 65 M€ devraient commencer en 2010. L’Opac Habitat Drouais vient d’engager un programme de réhabilitation portant sur 197 habitations sur le Lièvre d’Or, à Dreux. La 1ère tranche de cette opération sera livrée fin 2010 et portera sur 26 logements collectifs. L’investissement se monte à 42 M€. Par ailleurs, 41 logements seront livrés en septembre prochain boulevard Pasteur ainsi que 41 pavillons à Comteville et 26 maisons en bois rue de Bretagne. La salle paroissiale de la Cité, à Chartres, est en cours de
démolition afin de laisser place à la construction d’ici à fin 2011 d’une nouvelle salle de 700 m² qui disposera d’une salle polyvalente modulable et de salles d’activités. L’opération se monte à 2,5 M € . La Maison pour tous, située avenue de la République, sera également détruite et remplacée par des logements. A Courtalain, une maison de retraite de 83 lits de 4 500 m² est en construction. Les travaux, d’un montant de 10 M € , devraient être terminés en octobre 2010. L’hypermarché Leclerc de St-Denis-les-Ponts entame la construction d’une galerie commerciale de 3 500 ², dont 1 500 m² de boutiques. Les travaux devraient être terminés mi-2010.
LOIR-ET-CHER Un projet d’installation de commerces et logements sur 4 ha entre La Motte et La Petite Motte à Tour-en-Sologne va voir le jour dans le cadre du Contrat de projets Etat-Région. Montant des travaux : 2,3 M € , dont 1,6 M€ restera à la charge de la CdC du Pays de Chambord.
LOIRET Les travaux de restructuration de la station d’épuration de Malesherbes va se traduire par la construction d’une nouvelle usine sur l’actuel site. Le montant des travaux devrait s’élever à 5,8 M€ sans les avenants ni les options. L’inauguration est prévue courant 2010. Les travaux pour la construction d’un centre culturel de 1 130 m² sur le Campus d’Orléans-La Source devraient commencer à la fin du mois d’octobre pour une livraison en avril 2011. Il abritera une salle de musique amplifiée ainsi qu’un théâtre de 165 places.
INDRE-ET-LOIRE Le conseil municipal de Monnaie vient de valider l’avant-projet et le projet de plan d’épandage. Un appel d’offre devrait prochainement être lancé pour sélectionner les entreprises candidates.
Le projet de déviation à Jargeau par un pont sur la Loire est en bonne voie. Une étude d’impact est programmée pour 2010, suivie en 2011 de la DUP. 2010 et 2013 seront consacrées aux acquisitions foncières et les travaux pourraient débuter en 2014 pour une livraison en 2016.
Des Mécènes à l’Opéra La loi du 1er août 2003 permet aux entreprises, comme aux particuliers, de participer au financement des œuvres et des artistes en déduisant fiscalement une partie des sommes versées. L’Opéra de Tours a créé une association pour recueillir ces dons. epuis quelques années, les entreprises se lancent dans une alternative raisonnée au sponsoring : le mécénat. A la fois acte désintéressé pour soutenir des initiatives artistiques ou humanitaires, mais aussi moyen de renforcer la notoriété et l’image des entreprises, le mécénat est, pour certains, une véritable démarche qualité pour l’entreprise ou, plus modestement, un gage de relations publiques efficace.
D
Encouragé par la loi du 1er août 2003, qui permet aux entreprises de bénéficier d’avantages fiscaux importants, le mécénat a ainsi permis à de nombreux projets culturels de trouver les moyens humains, financiers ou matériels nécessaires à leur aboutissement. Le mécénat offre, en effet, l’avantage de pouvoir être versé en espèces ou en nature, par exemple sous forme de prestations. En choisissant de devenir mécène, l’entreprise bénéficie d’une réduction fiscale de 60 % du montant du don (dans la limite de 0,5 % de son chiffre d’affaires). Pour un particulier, la déduction fiscale est de 66 % du montant du don dans la limite de 20 % de son revenu imposable. Outre l’aspect fiscal, il est possible d’obtenir de l’artiste une contrepartie équivalente à 25 % maximum du montant du don. Par exemple, des places de spectacle ou des entrées pour une exposition. Localement, si de nombreuses initiatives ont vu le jour depuis la promulgation de cette loi (Centre culturel Saint-Martin de Tours, Artistes et Entreprises, Musée des Beaux-Arts de Tours, Association entre Loire et Chère), certaines existent depuis déjà quelques années. C’est le cas de Diva/Club Entreprises, pour l’Opéra de Tours, qui vise à promouvoir les spectacles de la saison lyrique, les concerts de l’Orchestre Symphonique ou les activités jeune public. Les dons s’échelonnent entre 1 500 et 15 000 € pour des avantages qui varient de la mise à disposition de certains lieux (Foyer du public, salle de 1 000 places), à celle de places de spectacles et d’espaces publicitaires.
Contacts : Emilie Landeroin, à l’Opéra de Tours & Orchestre Symphonique Région Centre 02 47 60 20 30 - e.landeroin@ville-tours.fr - www.operadetours.fr
© François Berthon
Outre son intérêt philanthropique, l’acte de mécénat revêt une signification importante pour l’entreprise. Tout porte à croire que ce sont également ces motivations qui ont poussé quelque 200 chefs d’entreprises à franchir les portes de l’Opéra de Tours le 7 octobre dernier pour assister à la répétition Générale de La Clémence de Titus de Mozart, mise en scène par Alain Garichot et dirigée par Jean-Yves Ossonce, lors d’une soirée spécialement dédiée au mécénat à l’Opéra de Tours et co-organisée avec Mécénat Touraine Entreprises.
Carnet
INDRE-ET-LOIRE Caroline Grégoire Sainte-Marie (droit, Sciences Po) est la nouvelle présidente et directrice générale de Frans Bonhomme, le n°1 français de la distribution de tubes et raccords plastiques dont le siège est à Joué-lès-Tours. Elle succède à Michel Pic. Caroline Grégoire Sainte-Marie était précédemment présidente pour la France et la Belgique de Tarmac, un fabricant de produits en béton, après un passage chez le cimentier Lafarge.
RÉGION
INDRE-ET-LOIRE Olivier Delpech vient d’être nommé directeur de l’usine Michelin de Joué-lès-Tours. Il succède à Yannick Leben, qui est nommé responsable des activités industrielles de la ligne Produits génie civil à Clermont-Ferrand.
Sébastien Meunier vient d’être nommé chef d’agence Centre de SPIE Communications, société majeure en matière de services informatiques et réseaux télécoms. Il était auparavant directeur d’Europe Sécurité Télécommunications, une filiale de SPIE Sud Ouest.
EURE-ET-LOIR Magali Charbonneau, directrice de cabinet du préfet d’Eure-etLoir, Jean-Jacques Brot, vient de quitter son poste pour rejoindre Tahiti, où elle a été nommée directrice de cabinet du Hautcommissaire de la République en Polynésie française.
Ludovic Chaker vient de prendre ses fonctions de directeur de cabinet du maire de Joué-les-Tours. Ce diplômé de Langues’O, du Celsa et de Sciences Po, a auparavant travaillé deux ans à Shanghai au consulat général de France.
LOIR-ET-CHER Pascal Renoux quitte son poste de directeur de l’Office public de HLM Terres de Loire Habitat de Blois. Il sera remplacé par Jacques Borbon.
LOIRET A l’issue de la réunion régionale du Prisme (Professionnels de l’intérim, services et métiers de l’em-
LOIR-ET-CHER
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ploi) qui s’est déroulée récemment à Orléans, les adhérents de la région Centre-AuvergneLimousin ont réélu Philippe Gobinet président. Ce dernier est président du groupe Partnaire dont le siège est à Orléans.
Il était précédemment vice-président en charge de la recherche et de la valorisation. Youssoufi Touré succède à Gérald Guillaumet. Jean-François Rocchi, inspecteur général de l’administration, vient d’être nommé président du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), basé à Orléans. Nommé en Conseil des ministres, il succède à Philippe Vesseron.
LOIRET Christian Verdy quitte la direction de l’usine Georgia Pacific de Gien, poste qu’il occupait depuis 1992. Son successeur est Bruno Voisin, précédemment directeur de l’usine de Kunheim (68). Frédéric Potier, directeur de cabinet du préfet du Loiret et de la Région Centre Bernard Fragneau, quitte son poste pour rejoindre le ministère de l’Intérieur. Il sera remplacé par Etienne Laguarigue de Survilliers. Brunon Pénichon prend la succession d’Yvon Barbou au poste de secrétaire général de la Chambre des métiers et de l’artisanat du Loiret. Il suivra le chantier du nouveau centre de formation continue Pôle de développement des entreprises qui verra le jour en avril 2010. Youssoufi Touré vient d’être élu président de l’Université d’Orléans.
Vincent Mouret, directeur général de Wirecom Technologies depuis le mois de mars, s’est attelé à la tâche de restructuration de la start-up orléanaise. Après avoir levé 1,5 M€ de fonds au printemps, Wirecom espère boucler une augmentation de capital d’environ 2 M€ auprès des actionnaires historiques de la société. Cet apport d’argent frais permettra de nettoyer le bilan et d’envisager un retour à l’équilibre à l’issue du prochain exercice. D’ici à cette date, le spécialiste des solutions de maîtrise de l’énergie dans le bâtiment n’échappera probablement pas à une réduction d’effectif.