Nouvelles Frontières

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Directeur de publication Patrick Daum Contributions écrites François Cheval Sylvain Besson Suzanne Carrel-Lantelme ; Nelly Déprés Responsable des publications / Coordination éditoriale Jasmine Covelli Suivi technique Jorge Alves Crédits photographiques Bertrand Meunier p 2, 4 à 9 ; Claire Chevrier p 10 à 14, 19 ; Mario Giacomelli p 20 à 25 ; Lewis Baltz p 26 à 31. Réalisation, suivi de fabrication Libel, Lyon (www.editions-libel.fr) Graphisme et mise en page Xavier Mercier, Libel Impression Imprimerie Ott, Wasselonne

Musée départemental du Bugey-Valromey 01260 Lochieu – France Téléphone : + 33 (0)4 79 87 52 23 Musée Nicéphore Niépce 28, Quai des Messageries 71100 Chalon-sur-Saône – France Téléphone : + 33 (0)3 85 48 41 98 www.museeniepce.com Édition Conseil général de l’Ain Conservation départementale des Musées de l’Ain 34, rue général Delestraint 01 000 Bourg-en-Bresse – France Téléphone : + 33 (0)4 74 32 10 60 / Télécopie : + 33 (0)4 74 32 66 53 www.musees.ain.fr

Et si les photographes actuels étaient les meilleurs experts pour une lecture du paysage rural et son rapport à la ville et à l’environnement ? Leurs témoignages, représentatifs des courants de la photographie européenne et internationale, questionnent et font découvrir un monde complexe. L’urbanisme non maîtrisé des grandes métropoles du monde : Rio de Janeiro, Bombay, Le Caire… se traduit chez Claire Chevrier par des séries sur l’étendue des villes à l’infini. De son côté, Lewis Baltz porte un regard critique sur les détritus urbains dans les zones rurales, les traces laissées un peu partout par les activités humaines. Au contraire, Mario Giacomelli a réalisé de très beaux effets de paysages siciliens géométrisés, au graphisme complexe, obtenus par des retouches et photomontages...

Édition Conseil général de l’Ain Conservation départementale des Musées de l’Ain

PRIX : 14,90 EUROS ISBN : 978-2-907981-25-5

9 782907 981255

SOMMAIRE

NOUVEL FRON VELLES NTIÈRES

p. 3

Avant-propos (Patrick Daum)

p. 4

Bertrand Meunier

p. 10

Claire Chevrier

p. 15

Infortuné Virgile, pauvre Du Bellay... (François Cheval)

p. 20

Mario Giacomelli

p. 26

Lewis Baltz

p. 32

Biographies

LE PAYSAGE DANS LA PH PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE


Bertrand Meunier, Banlieue de Dongguan, province du Guangdong, Chine, dĂŠcembre 2006


AVANT-PROPOS

Après l’exposition « Les médiateurs de la terre » présentée en 2007-2008, le musée départemental du Bugey-Valromey, musée du Conseil général de l’Ain, poursuit dans le cadre de ses expositions temporaires, l’exploration des rapports de l’homme au territoire, par le biais de la photographie contemporaine. « Nouvelles frontières » présente cinq photographes professionnels d’envergure nationale et internationale (Lewis Baltz, Claire Chevrier, Mario Giacomelli, Bertrand Meunier, Jean-Luc Mylayne) et offre au grand public un accès à des œuvres photographiques significatives témoignant des tendances actuelles de la photographie. Les activités événementielles en photographie contemporaine se faisant rares en dehors des grands centres urbains, nous sommes convaincus que cette manifestation positionnera le musée départemental du Bugey-Valromey comme lieu de diffusion, de réflexion et d’échange en mobilisant les visiteurs autour des enjeux du paysage, de sa signification, sa représentation et sa préservation. Cet évènement fut l’occasion de nouer un partenariat avec le musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône. Je tiens à remercier très chaleureusement François Cheval, Conservateur en chef des musées de Chalon-sur-Saône, Sylvain Besson, Chargé des collections et l’ensemble de l’équipe du musée Niépce, qui ont accompagné ce projet avec autant d’enthousiasme que d’efficacité. PATRICK DAUM Conservateur départemental des Musées de l’Ain 3


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Dongguan, province du Guangdong, Chine, décembre 2006 Foshan, province du Guangdong, Chine, décembre 2006 Lanzhou, province du Gansu, Chine, octobre 2006 Village de Xiaobengbu, province de l'Anhui, Chine, décembre 2006 Banlieue de Baoji, province du Shaanxi, Chine, octobre 2006 Village du Xinwan, province de l’Anhui, Chine, décembre 2006

BERTRAND MEUNIER

(de haut en bas et de gauche à droite)

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Limites 02, Le Caire, 2005 Paysage-miniature 04, Le Caire, 2005 Croisement-ville 02, Bombay, 2002 Limites 03, Le Caire, 2005 Limites 01, Le Caire, 2005

CLAIRE CHEVRIER

(de haut en bas et de gauche Ă droite)

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INFORTUNÉ VIRGILE, PAUVRE DU BELLAY… PAR FRANÇOIS CHEVAL

Nous en avons fini avec le sublime. Dans des boîtes à chaussures, remisons dans quelque armoire les images d’une nature admirable et oublions ce fourre-tout de sentimentalisme où, pêle-mêle se pressent Gaspard Friedrich, la figure altière de Chateaubriand face à la mer, convenue dans sa pose romantique, et les poèmes assommants de Vigny. Le moderne, c’est-à-dire la marchandise, n’a que faire de ces montagnes d’azur, de ces monts gelés et fleuris et de ces lacs argentés. Infortuné Virgile, pauvre Du Bellay, il en va ainsi du monde qui n’a que faire de vos déclamations passionnées à la création. Les élégiaques, les bucoliques et les odes au grand Tout, ces paysages de votre enfance, ou de vos retraites apaisées ont délaissé cette terre pour rejoindre les dieux disparus, divinités champêtres, Pan, le vieux Silvain, et les nymphes sœurs ! Vous n’enverrez plus dix pommes d’or à vos amis et vous ne reverrez plus, hélas, de vos petits villages… Des forces qui n’ont plus rien de divines, se mesurent dans ce champ magnétique que l’on appelait naguère le paysage. L’enjeu de ce combat — les titans en frémissent — la lutte pour la possession de la terre : la propriété privée. La nature n’est pas indifférente aux obsessions de l’humanité ; ses sols ne sont que des terrains à bâtir ; ses vastes terroirs, des terres à défricher ; ses territoires, des conquêtes ; et à perte de vue ce ne sont qu’exploitations et au près, des parcelles. Ararat, Olympe ou Mont Fuji, les identités mythiques exhibent sur le papier une destination que les dieux, dans leur débandade, ont abandonnée aux hommes. Dès lors, quelle que soit notre place face à ce qui est devant nous, la seule question que nous posons à la nature et à ses représentations est de savoir qui en est le maître. Certains regards maîtrisés et altiers tiennent de la vision de l’aigle ; ils ne sont que le résultat de l’usage intensif et répété de la rapine, de l’extorsion et du saccage. Comme Joubert, le photographe aimerait voir en beau. « Qui ne voit pas en beau est mauvais peintre, mauvais ami, mauvais amant. Qui ne voit pas en beau n’a pas pu élever son esprit, jusqu’aux natures, ou son cœur jusqu’à la bonté1 ». L’heure a tourné, la chimie, qui a inventé le photographe, a semé la dévastation. La curiosité, qui a justifié ses excursions et ses expéditions, a avili, pire banalisé les sites. Les villes et leur architecture, qui s’accordaient si bien à ses optiques assurées, en se métamorphosant en mégapoles — ces excroissances inquiétantes — se dérobent à la prise de vue. Et les photographes qui ont soutenu la conversion de la nature en cadastre se résignent, sans alternative aucune, à enregistrer et moraliser. Le photographe s’approche méfiant et circonspect face à la modernité. Il ne s’avance plus dans le paysage comme l’ont fait avant lui les pionniers, en peintres, en dessinateurs, en observateurs chargés d’encadrer des fragments. À Yosemite Valley, le 15


photographe américain accompagnait, fidèle, le géomètre au service des compagnies de chemins de fer. L’appareil sur le dos, il mettait en scène le dépeçage des derniers restes d’un monde virginal. Il feignait l’innocence et la droiture alors qu’il participait à l’inventaire préalable au grand partage. Plus tard, John Ford et Ansel Adams, tous deux la queue entre les jambes, entreprirent, avec des panoramiques grandioses ou d’étonnants tirages, de suspendre ce moment où la sensation de l’immensité de l’espace rentre en harmonie avec l’élévation de l’âme. Mais rien n’y fera. Le sublime avait sombré et dans ces déserts où s’était joué le sort du paysage, en Arizona, au Sahara, dans les steppes asiatiques, dans ces territoires enfin vidés de leurs natifs, un nouvel épisode de la lutte pour la domination de l’espace-monde débutait ; la course à la maîtrise de l’atome, début et fin du paysage. On ne pouvait échapper à la redéfinition des termes de l’objet posé devant l’objectif. À « la belle époque », Demachy et Puyo, ces bourgeois voluptueux, s’étaient réfugiés dans les bois, batifolaient au bord des étangs avec de jeunes modèles, rejetant le trivial, en sécurité dans leurs propriétés. À l’été, ils partaient goûter les joies de la mer. Le pictorialisme, cette ode réactionnaire à la fertilité et à l’hédonisme, cet univers factice peuplé de sylphides, s’est brisé, misérable, dès le premier coup de canon d’août 14. La première guerre mondiale a condamné la photographie à la fragmentation. De ses ballons captifs, à l’étroit dans les « coucous » des premières escadrilles de renseignement, le photographe s’est mis en quête d’indices et de simplification des informations. Conséquence de la machine et de l’industrie, il a fallu faire face à la complexification des relations entre les choses et les hommes ; une vision technique, précise, qui allait à l’encontre d’une appréhension globale et distante. La guerre finie, la terre retournée et les villes rasées, les stéréoscopes et les livres souvenirs ont répandu l’image de l’hybridation funeste du monde ; séquelles physiques, le sol était devenu ferraille, le métal s’accouplait au végétal. Tout s’était recouvert de poussière. La main de l’homme cédait la place à la technique et à la science pour exploiter la terre. Quant au regard, il suivra pour un temps les indications des guides pour la visite des champs de batailles ; fixé sur le sol, sur les tombes et les monuments aux morts, il ne pouvait pas porter plus loin qu’aux frontières, vers ces montagnes à l’est, au-delà desquelles vivaient les barbares. La nostalgie ou la mélancolie nous habitent depuis ces temps où se sont confondus la sauvagerie et le progrès. L’Histoire, celle que l’on nous inflige, pose sans discontinuité des sédiments, plus dévastateurs les uns que les autres. Même si nous savons que l’état de nature, ce sentiment rousseauiste, ne nous est plus accordé, ce que nous reprenons des générations précédentes se dégrade inexorablement. Nous en sommes arrivés à déposer la notion même de paysage. Vanishing point. Alors, pour que nos émotions ne nous submergent, il nous faut évacuer les images de ces terres retournées, de ces forêts défoliées, de ces barrages gigantesques. Elles nous laissent hébétés. La clairvoyance morale de l’échec, nous l’accordons au

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photographe. Finalement, lâchement, c’est à lui que nous confions la responsabilité et le discernement. Il n’est pas un photographe censé qui ne fasse de la description de ce mouvement fatal l’objet de son œuvre. Dans le dernier tiers du vingtième siècle, le style apposé à la photographie de paysage s’autorise toutes les tournures. On est en quête de nouvelles pistes, de ces espaces particuliers, de ces « non-lieux », ou bien de ces « lieux de crime2 » qui donneraient la mesure de l’écart entre la beauté et la vérité. On n’a de cesse de traquer la vulgarité du sens commun, de poursuivre la fausse évidence, celle qui échappe à toute particularisation. L’insignifiant inspire. Le photographe, compère du détective, observe les marques de l’Histoire. Il scrute les bouleversements de l’action de l’homme sur le milieu. Sa responsabilité, il l’engage dans une description froide et objective des phénomènes. Photographe, certes, mais aussi sociologue, sémiologue, géographe, il accompagne l’État dans son analyse des « mutations » à l’occasion de missions pompeuses et sans conséquences. Que reste-t-il de ces grandes commandes ? Sans nul doute, le photographe choyé par l’administration se retrouve bien mieux armé qu’autrefois. Il a assuré sa méthode. Dès lors, c’est un incessant va-et-vient entre la série, la répétition, qui explicite le récit contemporain. Le métier consiste à décliner avec lucidité. Le champ visuel de l’espace s’est singulièrement rétréci et uniformisé pour que l’on n’ait guère envie de bourlinguer et de conter. Il n’y a plus, désespérant constat, qu’une iconographie du dérisoire et de la désolation, une mise en accusation des apparences, de ces simulacres du naturel. C’est ainsi que la photographie renoue avec le genre pictural de la vanité par ses rappels incessants à la ruine, aux conséquences de l’inscription au cadastre de l’espace où nous vivons, biologique, et pourtant mis à mal par la représentation bureaucratique et ses registres. Rendre compte de structures paysagères devient alors la réponse abstraite au chiffre et à la géométrie. Aux lots, aux parcelles, aux unités individuelles d’habitation, aux distributions inégales, le photographe oppose un scénario contradictoire. Il désigne des constructions historiques nécessaires et politiques. Le point de vue unique, ce par quoi on a tenté de nous faire croire au beau et au sublime, la perspective, est reléguée elle aussi dans ce débarras, à côté de la vieille boîte à chaussures. Ce qu’il y a de grave dans la perspective, comme outil, c’est qu’elle imposait le spectacle de la nature comme la nature même. Belle machine rhétorique3,

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elle nous faisait prendre des vessies pour des lanternes, l’artifice pour le réel, et bouffie par l’image illusoire d’un beau universel, elle nous faisait renoncer aux représentations antinomiques du monde. Ce monde qui ne s’appréhende et ne s’apprécie qu’en fonction de nos origines et nos pratiques diverses, entre la survie, la résistance et la conscience. À l’orée de la ville moderne, la mégapole, vivent des paysans qui n’en sont plus. Il s’y agglutine, il n’y a pas d’autre mot, des ouvriers « délocalisés ». Frères en misère, mais concurrents dans la quête d’un espace de conservation, ils sont les héritiers des personnages de Dickens. Rien ne change dans la description des taudis, la fange de São Paulo vaut bien celle du Londres de la révolution industrielle. Mon pauvre Engels ! Retirés, sur les collines alentour, où même l’air ne sent plus bon, d’autres contemplent ces quartiers où règne l’anarchie. La mégapole est la figure moderne du Léviathan, ce monstre qui nous dévorera. Si nous nous retirions pour contempler ces choses d’en haut. Prenons de l’altitude. Non pas le point de vue hautain, celui, orgueilleux, des gens bien nés. Non, imaginez des champs comme des dessins, et si beaux que l’on dirait des formes gravées par des géants. Des traces de labour qu’un poète a commandées à un paysan, comme des entailles dans la pierre, et reportées sur une feuille. La disgrâce de la perspective n’est pas pour nous déplaire. Et ce grand chambardement ravive notre disposition à fabriquer et inscrire des signes dans le paysage : « des espaces interminables, au-delà, de surhumains silences4 »… Le photographe, plus que l’artiste contemporain, ne serait-il pas le dernier gardien des invariants ? Il exhume des profondeurs des formations à redécouvrir. La terre comme signe et non plus peinture est une expérience de l’attente, une ombrelle colorée égarée dans un champ, un passereau attendu patiemment, un rebut dans la poussière… Être soi-même un piaf, se recouvrir de cendres, s’enfouir dans la couleur… En enregistrant ces petits riens, par la provocation que représente la perte de temps et d’énergie, le photographe nie le temps de la marchandise et du chiffre et nous offre ce spectacle déroutant et salutaire du désaveu et de tous les refus : marché, concurrence, croissance, progrès, etc. Cela ne nous réconciliera pas avec le monde, il est trop tard, mais ces fragments de conscience, ces indices multipliés… Voilà.

1

Joubert. Pensées. Choix et introduction par Georges Poulet.

Bibliothèque 10-18. UGE. 1807. P. 220. 2

Walter Benjamin ; « Ce n’est pas pour rien que les photographies d’Atget ont été

comparées à celles du lieu d’un crime. Mais chaque centimètre carré de nos villes, n’est-il pas le lieu d’un crime ? Chaque passant un coupable ? N’est-ce pas la tâche du photographe – descendant des augures et des haruspices – de dévoiler la culpabilité et désigner les coupables dans ses images ? » 3

Anne Cauquelin. L’invention du paysage. Paris, PUF, 2004.

4

Giacomo Leopardi, Œuvres, trad. Fr F.-A Alard, P. Jacottet et G. Nicole, Del Duca, Paris, 1964, p. 1659.

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Presa di coscienza sulla natura, 1983 Presa di coscienza sulla natura, 1983 Giorno di festa, 1961 Presa di coscienza sulla natura, 1979 Presa di coscienza sulla natura, 1960 Presa di coscienza sulla natura, 1958

MARIO GIACOMELLI

(de haut en bas et de gauche Ă droite)

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Heartlands Sanitary Landfill, n°4, États-Unis, 1985 San Quentin Point, États-Unis, 1985 San Quentin Point, États-Unis, 1985 Sans titre, États-Unis, 1986 San Quentin Point, États-Unis, 1985

LEWIS BALTZ

(de haut en bas et de gauche à droite)

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Directeur de publication Patrick Daum Contributions écrites François Cheval Sylvain Besson Suzanne Carrel-Lantelme ; Nelly Déprés Responsable des publications / Coordination éditoriale Jasmine Covelli Suivi technique Jorge Alves Crédits photographiques Bertrand Meunier p 2, 4 à 9 ; Claire Chevrier p 10 à 14, 19 ; Mario Giacomelli p 20 à 25 ; Lewis Baltz p 26 à 31. Réalisation, suivi de fabrication Libel, Lyon (www.editions-libel.fr) Graphisme et mise en page Xavier Mercier, Libel Impression Imprimerie Ott, Wasselonne

Musée départemental du Bugey-Valromey 01260 Lochieu – France Téléphone : + 33 (0)4 79 87 52 23 Musée Nicéphore Niépce 28, Quai des Messageries 71100 Chalon-sur-Saône – France Téléphone : + 33 (0)3 85 48 41 98 www.museeniepce.com Édition Conseil général de l’Ain Conservation départementale des Musées de l’Ain 34, rue général Delestraint 01 000 Bourg-en-Bresse – France Téléphone : + 33 (0)4 74 32 10 60 / Télécopie : + 33 (0)4 74 32 66 53 www.musees.ain.fr

Et si les photographes actuels étaient les meilleurs experts pour une lecture du paysage rural et son rapport à la ville et à l’environnement ? Leurs témoignages, représentatifs des courants de la photographie européenne et internationale, questionnent et font découvrir un monde complexe. L’urbanisme non maîtrisé des grandes métropoles du monde : Rio de Janeiro, Bombay, Le Caire… se traduit chez Claire Chevrier par des séries sur l’étendue des villes à l’infini. De son côté, Lewis Baltz porte un regard critique sur les détritus urbains dans les zones rurales, les traces laissées un peu partout par les activités humaines. Au contraire, Mario Giacomelli a réalisé de très beaux effets de paysages siciliens géométrisés, au graphisme complexe, obtenus par des retouches et photomontages...

Édition Conseil général de l’Ain Conservation départementale des Musées de l’Ain

PRIX : 14,90 EUROS ISBN : 978-2-907981-25-5

9 782907 981255

SOMMAIRE

NOUVEL FRON VELLES NTIÈRES

p. 3

Avant-propos (Patrick Daum)

p. 4

Bertrand Meunier

p. 10

Claire Chevrier

p. 15

Infortuné Virgile, pauvre Du Bellay... (François Cheval)

p. 20

Mario Giacomelli

p. 26

Lewis Baltz

p. 32

Biographies

LE PAYSAGE DANS LA PH PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE


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