Newsletter des Colonnes

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n° 1 – mai 2013

LA

n e w s l e t t e r dc

La lettre d’information de la l d c à Tanger

Paraît chaque mois

Coup de cœur

L’H ôpital d ’AHMED BOUANANI

P.2

Premières lignes

A nalphabètes de RACHID O.

Édito

Première Toute l’équipe de la librairie à le plaisir de vous présenter aujourd’hui la première livraison de sa newsletter mensuelle. Vous y retrouverez, tous les mois, nos coups de cœurs, un focus sur un écrivain, un livre ou un éditeur, une sélection de nouveautés en grand format ou en poche, un extrait permettant de découvrir un nouvel auteur et son livre en vous confrontant directement au texte... tout ce que nous avons retenu, en somme, de l’actualité du livre et de l’édition. Nous espérons que ce nouveau sup­port nous permettra de partager nos passions de libraire et les plaisirs de la lecture, mais aussi que ces quelques pages viendront encore enrichir les dis­cussions et les échanges que nous proposons à la librairie.

Histoire

L a revue S ouffles de KENZA SEFRIOUI

Événements

L’AGENDA de la L ibrairie

&Essai, Histoire, l a sélection de livres du mois Lit térature,

P.4

P.5

P.9

A. Serhane, E. Amran El Maleh, J. Haddad… www.librairie-des-colonnes.com


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Coup de cœur

L’H ô p i ta l d ’AHMED BOUANANI F in

d ’ une longue at t en t e p our certains , d é cou -

v ert e p our d ’ au t res , l es œ u v res l i t t é raires d ’ ah -

me d bouanani re v iennen t en f in en p l eine lumi è re .

P remi è re

é tonnan t

paru t ion , chez

« r é ci t

DK

é d i t ions , av ec un

en noir e t b l anc ».

(Re)découver te L’Hôpital paraissait pour la première fois en 1990, mais un faible tirage, une diffusion médiocre, firent que ce texte disparut aussi rapidement qu’il se présenta au monde, et sans plus de bruit. Quelques lecteurs gardèrent le souvenir d’une œuvre étonnante et puissante, d’une langue riche et imaAhmed Bouanani, L’HÔPITAL, DK gée mais le livre demeurait introuvable. Vingt-trois ans plus tard les édiéditions, 2013, 40 dh. tions Verdier en France et DK éditions au Maroc le rééditent enfin, sous l’impulsion d’Omar Berrada, de David Ruffel et de la fille de l’auteur, Touda Bouanani. Parallèlement les films d’Ahmed Bouanani, mort en 2011, sont montrés dans les plus grands musées, en France, aux États-Unis, et le public tangérois découvre, ou redécouvre, un artiste aux multiples talents à l’occasion de lectures, de débats, de projections, lors des Correspondances de Tanger ou lorsque la Cinémathèque lui consacre quatre soirées d’un cycle « Cinéma, archives et poésie ». Quel que soit l’art qu’il pratique – cinéma, littérature, dessin… –, la même atmosphère sombre, le même engagement viscéral, le même ancrage dans un contexte social et politique trouble se fait jour. La réédition de l’Hôpital le montre amplement. Le récit plonge ses racines dans l’expérience même de l’auteur et du séjour qu’il fit dans un hôpital pour tuberculeux mais, au-delà de tout ce qu’il y aurait pu y avoir de personnel, entre rêves et fictions, s’y révèlent toute la dureté de l’enfermement et l’impérieuse nécessité de la résistance. On prend conscience alors, reprenant les mots de David Ruffel, que les œuvres d’Ahmed Bouanani, « diamants bruts arrachés à l’oubli, nous reviennent aujourd’hui, plus nécessaires que jamais ». C’est de notre humaine condition qu’il est question.

+

« On ne franchit pas impunément le grand portail de l’hôpital. Dans un institut situé aux confins d’une ville, un homme se trouve brutalement plongé dans un espace-temps indéfini, en marge de la réalité et de la conscience. Il décrit la vie quotidienne de ce microcosme où s’invente une mythologie de la survie. L’Hôpital est le tableau sidérant d’un enfermement que trouent le vol des mouettes dans le ciel, l’écoute du ressac de l’océan, les bruits des radios voisines, les récits et les jeux des pensionnaires, l’affabulation et la convocation de la mémoire. C’est aussi l’odyssée d’une communauté et d’un homme qui ne vont nulle part lorsqu’il n’y a plus rien à dire. » [extrait de la présentation de l’éditeur]

R Pour entendre la poésie de Bouanani : une lecture par Touda Bouanani et Omar Berrada au musée du Jeu de

Paume à Paris, enregistrée l’année dernière. R Pour en savoir plus sur le livre : la chronique de Salim Jay parue dans le journal Le Soir, la critique de Jean-Philippe Gazier dans Mediapart ou l’article de Ghita Zine dans La Vie éco. R Le prochain numéro de la revue NEJMA sera entièrement consacré à Ahmed Bouanani et on pourra y retrouver toute les facettes de cet étonnant cinéaste-écrivain-poète-dessinateur- photographe…


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Focus

DK

DISPONIBLES À LA LIBRAIRIE

é d i t ions DK, c ’ es t

l a maison d u l i v re ,

l a f orme .

On

D ar E l K i tab . U ne

maison gaie e t co lor é e o ù l ’ on a l l ie l e f on d e t y t rou v e l ’H ô p i ta l d ’A hme d

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nani , en bonne com pagnie av ec q uat re v o lumes d e t e x t es e t con f é rences d u p hi loso p he

B enmakh lou f .

Ali

Motifs à se réjouir

DROIT DE SAVOIR & DÉSIR DE CONNAÎTRE Une série de chroniques, toutes unies par la même conviction, engageant à une réflexion critique. Une voie philosophique, animée par le doute, sur laquelle se croisent l’art, la littérature, la vie pour apaiser un désir dont l’enjeu est capital. (60 dh)

o

C’EST DE L’ART L’art est porteur d’un véritable projet de connaissance. Quand il voit, l’œil n’est pas innocent. Il nous permet de rendre convenable une vérité qui, autrement, nous serait insupportable. (90 dh)

o

VOIX PHILOSOPHIQUES Traitant aussi bien de philosophie arabe que des sciences et techniques d’aujourd’hui, de nos passions ou de la fragitilité du corps, un livre qui s’est lancé le défi de faire des « maquettes » d’analyse à travers des micro-raisonnements du type de ceux qui nous mobilisent dans notre vie quotidienne. (60 dh)

o

VOUS REPRENDREZ BIEN UN PEU DE PHILOSOPHIE

DK éditions, travaille acutellement à la publication de nouveaux textes d’Ahmed Bouanani. Des inédits cette fois-ci, issus des archives de l’auteur, vont être donc portés à notre connaissance d’ici peu.

Dignité, droits humains, civilisa­tion, civilité, justice sociale, solidarité, responsabilité, ces notions sont au cœur de l’exigence démocratique. Chacune est abordée en lien avec les problèmes qui se posent ici et maintenant. Et lorsque Ali Benmakhlouf effectue un retour sur l’histoire de la pensée, au travers du « miroir des princes », c’est encore de notre temps qu’il parle, mettant au centre d’une réflexion sur les façons de gouverner, la question de la bonne foi. (70 dh)


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Premières lignes

Analphabètes d e RACHID O. Quelques lignes pour découvrir, tous les mois, un livre nouveau en se confrontant directement au texte. Ce mois-ci, les deux premières pages du cinquième roman de Rachid O., Analphabètes, qui vient de paraître chez Gallimard.

Maintenant, mon père est un vieil homme qui a les yeux constamment levés au ciel pour guetter quelque chose qui jure avec sa lassitude. Et dès qu’il est dans le salon, il contemple aussi depuis sa place habituelle un tableau accroché au mur, assis à même le tapis, les jambes repliées sous lui. Mon père se plaint qu’on ne veuille pas le laisser partir s’installer dans son village natal pour y vivre et mourir paisiblement. C’est vrai que, là-bas, le silence qui règne procure une sensation de paix totale. Pourtant, tout autour, le paysage est d’une aridité presque absolue, mais pas plat. Quoique les distances soient courtes, lorsque la poussière se lève haut, on ne peut plus voir la ferme d’en face et elle obscurcit le soleil. Avec des bouts de champs de blé et quelques arbres, la terre est dure et desséchée. Il y a cette bruyante éolienne qui jette son ombre forte sur la vieille maison de mes grands-parents et la découpe en deux. — Ce n’est pas grave. Le ciel, au bled, à côté de lui tous les autres ciels sont pâles. Il est d’un bleu si intense que la couleur de la terre n’est jamais noire ou grise, puis il arrive que la pluie tombe sans cesse et plus rien n’est pareil après. C’est comme quand je te vois cliquer sur ton ordinateur et que l’écran change instantanément, eh bien, c’est la même chose avec cette terre, rapidement elle retrouve des belles formes qui s’imposent. À chaque fois que je sortirai le matin, le paysage changera le panorama qui me permettra de me dire que c’est précisément ça l’allure d’un paradis : d’abord les collines aux couleurs du désert puis les oliviers d’un vert luxuriant. Quand tu viendras me rendre visite, tu pourras te promener dans un bout de terre que j’aurais entretenu moi-même, dans une allée propre, imagine, qui serait bordée de chaque côté de roseaux plantés à la main, pas trop élevés pour que tu puisses admirer les dunes voisines au-dessous de la montagne et, si fou que tu sois de la ville, tu auras l’impression, comme je t’ai dit, que c’est un carré de paradis que j’aurais travaillé avec obstination. Alors qu’ici je ne cesse de croiser et de décroiser les bras en attendant ma mort. Ici, ça y est, je suis vaincu, me dit mon père en remplissant les verres de thé. Son paysage se déroulait devant moi, déployant sous mes yeux de gracieuses variantes d’être mon père. J’imaginais, et apparaissaient aussi des habitants de ce village se tenan debout, souriants, à l’ombre d’un i guier, attendant son retour. L’odeur sucrée du thé m’enveloppait comme un nuage invisible. Il y a ce silence entre nous que je reconnais où j’ai l’impression que la moindre respiration crée plus de rapprochement entre moi et mon enfance avec lui que chez n’importe quel autre enfant. C’est dû au fait que, tant que mon père est vivant, il sera possible de retourner en arrière de cette manière. R a c h i d O., ANALPHABÈTES, Gallimard, 2013, 128 pages, 125 dh.


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Histoire/Sciences humaines

La F in

r e v u e S o u f f l e s (1966-1973) de KENZA SEFRIOUI

1960, d é bu t d es ann é es 1970, un grou p e d e j eunes gens , romanciers , p o è t es , cin é as t es , p ein t res , fai t v i v re une re v ue e t sou l è v e d es es p oirs . C’ es t ce t t e his toire q ue fai t re v i v re K enza S e f rioui , d es ann é es

d ressan t par l à m ê me un p ort rai t in é d i t d es mou v emen t s l i t t é raires e t con t es tataires au l en d emain d u

P rot ec torat .

Vent de liber té « Ce mince opuscule contient de la dynamite. Les hommes qui nous parlent ont déjà laissé derrière eux le temps des gammes et des vocalises. Ils ont moins de 30 ans, mais, à travers une expérience mouvementée, douloureuse du monde, ils témoignent d’une lucidité, d’une présence rares », commente un critique de Politique-Hebdo à la parution de la revue Souffles en 1966. Menée par Abdellatif Laâbi, la revue comptera 17 livraisons (dont 5 numéros doubles). Dans chacune se mêlent les prises de position en forme de manifestes, les peintures ou gravures, les poèmes, les textes théoriques sur le cinéma ou la littérature, jusqu’à ce que la photographie viennent s’y ajouter et que la politque, au sens premier du terme, prenne une place de plus en plus grande. Mohammed KhaïrEddine, El Mostafa Nissaboury, Abdelkébir Khatibi, Ahmed Bouanani, Abraham Serfaty, Tahar Ben Jelloun et beaucoup d’autres y signeront des textes. En 1972, cependant, le pouvoir en place prend une décision radicale : Abdellatif Laâbi et Abraham Serfaty sont arrêtés, la revue ne paraîtra plus. Pendant un an un petit groupe basé à Paris fait paraître encore quelques numéros, puis tout s’arrête. Plateforme d’un mouvement littéraire et intellectuel, elle était devenue la tribune du mouvement marxiste-léniniste, en prise sur toutes les questions qui secouaient le Maghreb, et le Tiers-Monde.

Une étude pionnière Le livre de Kenza Sefrioui est un récit passionnant de cette période encore peu étudiée. S’appuyant sur un long travail de recherche et de nombreux entretiens avec les participants, effectués dans le cadre d’une thèse de doctorat en littérature comparée, il s’attache à lier les différents aspects d’une aventure unique au Maroc. Autant que de littérature c’est donc d’histoire qu’il est question, et de politique, dans une époque où tout s’enchevètre. On s’apercevra sans doute à la lecture que certaines questions, prises de positions ou attitudes pourraient bien être toujours d’actualité.

+ R

K e n z a S e f r i o u i , LA REVUE SOUFFLES (1966-1973), préface d’Abdellatif Laâbi, éditions du Sirocco, 458 pages, 90 dh. RENCONTRE avec KENZA SEFRIOUI à la librairie vendredi 24 mai

Tous les numéros de la revue Souffles (en français) et Anfas (en arabe) sont consultables dans une version numérisée, au format pdf, sur le site de la BNRM.


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Essai/Sciences humaines

de Après

Superman est arabe JOUMANA HADDAD

« t u é S ch é h é raza d e », J oumana H a d d a d , iconoc l as t e e t com bat i v e , s ’ at ta q ue à S u p erman . A v ec v erv e e t d é rision , c ’ es t à une nou v e l l e mascu l ini t é e t à l ’ é tab l isse men t d e nou v eau x ra p p ort s en t re hommes e t f emmes q u ’ e l l e en a p p e l l e . av oir

Ce n’est pas de super -héros dont nous avons besoin « Tuer Schéhérazade », nous expliquait Joumana Haddad dans son précédent livre , « c’est à la fois vivre et penser en femme libre, en femme arabe et libre, comme il en existe tant, qu’on s’interdit de voir et d’entendre ». Faisant pendant à celui-ci, son nouvel ouvrage nous engage à nous débarrasser de Superman, du surhomme viril et autoritaire, de l’hypermâle machiste et omnipotent. Comme le premier, ce livre mêle témoignage personnel, humour, poésie et réflexion. Son but : combattre la misogynie et le patriarcat qui prennent racine dans les trois monothéismes et qui prédominent dans les sociétés arabes. C’est donc un combat pour la dignité et pour les droits des femmes. C’est un combat politique aussi parce qu’un véritable Printemps arabe ne pourra vraiment advenir que si l’on arrête de mettre à l’écart la moitié de la population. Mais Superman n’est pas l’invention des seuls hommes. Les femmes ont leur part de responsabilité, perpétuant les valeurs machistes, notamment au cours de l’éducation de leurs enfants. Si une « nouvelle masculinité » doit advenir, ce sera par un travail commun. Il faudra pour cela que de nouveaux rapports s’établissent entre les sexes. Il faudra également que chacun et chacune reprenne possession de son corps. Joumana Haddad, SUPERMAN EST ARABE, Actes Sud, 240 pages, 163 dh.

Alors que paraît Superman est arabe, Actes Sud réédite en format de poche J’ai tué Schéhérazade. Ces « confessions d’une femme arabe en colère », de la poète et journaliste libanaise, qui ont été traduites en une douzaine de langues, sont donc de nouveau disponibles à un petit prix.

+

J o u m a n a H a d d a d , J’AI TUÉ SCHÉHÉRAZADE, Actes Sud, 160 pages, 54 dh.

R Une interview en vidéo de Joumana Haddad sur le site de la chaîne d’information France 24, à l’occasion de la parution de Superman est arabe.


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Littérature L’H o m m e q u i m a r c h e s u r l e s f e s s e s d ’ABDELHAK SERHANE

Un « Banquet » arabe insolite et insolent « Le narrateur, écrivain de son état, est accueilli dans une ville marocaine par de vieux amis, parmi lesquels se trouve le cul-de-jatte Rouida qui s’apprête à fêter son prochain mariage. Il accuse l’écrivain de faire de leurs vies misérables la matière de ses romans. Sous l’égide de ce dernier une longue soirée de beuveries et de dialogues débute alors, où les récits scabreux et grivois se mêlent aux débats politiques ou aux réminiscences violentes et dramatiques. On est séduit par la liberté de ton, la sensualité irréligieuse qui baigne cette sorte de “Banquet” arabe dont le ton acerbe et polémique transparaît aussi bien dans l’évocation des problèmes sociaux et politiques du Maroc (terrorisme, corruption) que dans la manière dont la figure de l’écrivain (à la fois témoin engagé et “voyeur” nombriliste) est ici mise en scène et questionnée. » [présentation de l’éditeur] A b d e l h ak S e r h a n e , L’HOMME QUI MARCHE SUR LES FESSES, Seuil, 276 pages, 125 dh.

Littérature Lettres à moi-même

d ’E D M O N D

AMRAN EL MALEH

Dialogue solitaire « La pudeur aurait voulu que je ne livre pas au public cette amitié qui dure depuis plus de soixante ans. J’ai même songé à un tutoiement au commencement de cette lettre, mais c’eût été d’une familiarité indiscrète, et, d’autre part, j’ai pensé que le respect à l’égard de soi-même, chose si rare de nos jours, se devait de l’éviter. » Se percevoir « double, voire même étranger, sinon étrange à soi-même », c’est de ce sentiment qu’Edmond Amran El Maleh nous fait part dès l’ouverture de ce livre, le dernier qu’il publia, en 2010. Un sentiment qui justifie cette entreprise au premier abord insensée : entamer une correspondance avec soi-même. Mais dans ce « récit épistolaire » empreint de poésie, il n’est pas seulement question d’exploration de soi, ce sont aussi des pans entiers de l’histoire de France (où il réside à partir de 1965) qui sont données à revivre. Inclassable, hors-norme, ce livre constitue sans doute la porte d’entrée idéale pour parcourir l’œuvre d’un auteur majeur, Grand prix du Maroc en 1996, et pourtant encore trop méconu. E d m o n d A m ra n EL M a l e h , LETTRES À MOI-MÊME, Le Fennec, 104 pages, 20 dh. Également disponibles à la librairie : ABNER ABOUNOUR, AÏLEN OU LA NUIT DU RÉCIT, MILLE ANS, UN JOUR, PARCOURS IMMOBILE.


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Sélection

nouveautés

EN BREF

Histoire

Essai

Littérature

D a n i e l R i v e t , HISTOIRE DU MAROC, Fayard, 456 pages, 325 dh.

A b d e l fat ta h K i l i t o , JE PARLE TOUTES LES LANGUES, MAIS EN ARABE, Actes Sud, 144 pages, 150 dh.

M ar i e N d i ay e , LADIVINE, Gallimard, 2013, 416 pages, 140 dh.

GRAND FORMAT POCHE Littérature

Littérature

Récit

M at h i as É n ar d , PARLE-LEUR DE BATAILLES, DE ROIS ET D’ÉLÉPHANTS, Acte Sud, 2013, 176 pages, 57 dh.

E m m a n u e l C arr è r e , LIMONOV, Gallimard, « Folio », 2013, 496 pages, 102 dh.

S y lva i n T e ss o n , DANS LES FORÊTS DE SIBÉRIE, Gallimard, « Folio », 2013, 304 pages, 87 dh.


L

JEUDI 2 MAI à 18h00 à la librairie

RENCONTRE/DISCUSSION

FRANÇOIS BEAUNE HISTOIRES VRAIES DE MÉDITERRANÉE

ÉVÉNEMENTS RENCONTRES S I G N AT U R E S DISCUSSIONS L E C T U R E S MAI 2013

Il y a un an, nous recevions François Beaune qui nous présentait le projet Histoires vraies de Méditerranée, singulier périple d’un écrivain qui se faisait collecteur d’histoires dans 13 ports, 13 pays afin de constituer une bibliothèque d’anecdotes et de récits ordinaires ou étonnants. Au terme de son voyage, il revient à Tanger nous raconter son aventure, nous faire part des histoires glanées ici et là et écouter les vôtres.

DU 8 MAI AU 12 MAI

au Palais des Institutions italiennes SIGNATURES

SALON INTERNATIONAL DE TANGER DES LIVRES ET DES ARTS

Seront présents sur notre stand pour des séances de signatures :

NICOLE DE PONTCHARRA LA CHAMBRE DES CONSOLATIONS (Non lieu éditions)

RACHID TAFERSITI TANGER, RÉALITÉS D’UN MYTHE (Zarouila éditions)

SYLVAIN TESSON

DANS LES FORÊTS DE SIBÉRIE (Gallimard)

LUCILE BERNARD

DERNIÈRES NOUVELLES AVANT LE JOUR (L’Harmattan)

La librairie sera présente au Palais des Institutions italiennes pendant toute la durée du salon.

JEAN-BAPTISTE LEROUX TANGER (Actes Sud)


VENDREDI 24 MAI à 18h00 à la librairie

RENCONTRE/DISCUSSION

KENZA SEFRIOUI LA REVUE SOUFFLES (1966-1973) Espoirs de révolution culturelle au Maroc

(éditions du Sirocco)

Pour recevoir toutes nos informations, être tenu au courant des rencontres et événements, recevoir notre newsletter, laissez votre adresse mail à la librairie ou inscrivez-vous sur notre site Internet

La librairie est ouverte du lundi au samedi de 10h à 20h www.librairie-des-colonnes.com


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