Revue de presse - OLA CUBA - lille3000

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EXPOS, ÉVÉNEMENTS... GARE SAINT SAUVEUR, HOSPICE COMTESSE, DANS LA VILLE... LILLE

19. AVRIL 02. SEPT. 2018

LE PRINTEMPS 2018

GARE SAInt SAuvEuR

Stainless, Occidente con Esteroides, installation, 12th Habana Biennale, 2015 © Stainless

OLA CUBA !

DOSSIER REVUEDE DEPRESSE PRESSE[f]



NATIONALE


Lundi 13 août 2018

« Je vous emmène à Cuba, et donc pas besoin de billet d’avion, direction Lille à la Gare Saint Sauveur, pour une exposition consacrée aux artistes cubains » Julie Pressac


Samedi 11 août 2018

Agenda Museum - Du 11 au 18 Aout

« Une exposition protéiforme, esthétique et bien sûr politique »


Mardi 3 juillet 2018


Lundi 2 juillet 2018

L’IMAGE DU JOUR

Yoan Capote, Immanence.

Photo : Jonas Verbeke.

2015, charnières, bois, armatures en métal. 450 x 450 x 300 cm. Collection Peabody Essex Museum.

Castro rouillé

Quel grinçant pied de nez aux statues de dictateurs que cette tête géante de Fidel Castro, creuse comme un masque antique et faite de vieux débris ! Star de la fascinante exposition lilloise « Ola Cuba », ce visage haut de 4,50 mètres domine la gare Saint-Sauveur et son ambiance de squat urbain où une trentaine de jeunes artistes cubains, as de la récup’, posent un regard critique sur leur île. L’œuvre est composée de milliers de charnières de portes rouillées, collectées par l’artiste Yoan Capote auprès des habitants de La Havane en échange de neuves importées. Un effort collectif reléguant définitivement le dirigeant communiste, mort en 2016, au rayon des antiquités ! Mais aussi un rappel des cicatrices laissées par un demi-siècle d’isolement et d’embargo américain : un pays où le temps s’est arrêté, laissant place à la beauté tragique du délabrement et de la ruine, si prisée des touristes… JOSÉPHINE BINDÉ « Ola Cuba », jusqu’au 2 septembre. Gare Saint-Sauveur (boulevard Jean-Baptiste-Lebas) et musée de l’Hospice Comtesse (32, rue de la Monnaie) à Lille.

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Été 2018


nier, Luis Manuel Otero Alcántara, plasticien mis au nom du socialisme. Pour ses idées, Luis de 30 ans, et Yanelys Nuñez Leyva, historienne a lui-même fait de la prison, et Yanelys perdu de l’art de 28 ans, ont orchestré ce festival in- son poste au magazine Revolución y Cultura. dépendant dans des ateliers d’artistes, grâce A l’heure de l’ouverture économique de l’île, aux réseaux sociaux et malgré les intimida- tous deux ont l’ambition de proposer un autre tions du président Raúl Castro puis de son suc- horizon que celui du «business sauvage encoucesseur Miguel Díaz-Canel. Ce n’est pas là leur ragé par l’Etat pour contrôler la population». premier fait d’armes. Tout a commencé en Ils finalisent, en ce moment, un autre musée 2006 avec leur création d’un musée en ligne en ligne, celui de l’art politiquement dérande la dissidence. «On voulait redonner son sens geant : «Un musée “liquide” qui se dévelopJuillet 2018pera sur Internet, mais qui pourra se matériaà ce mot que la révolution a confisqué, expliquent Yanelys et Luis. Fidel Castro avait été liser ponctuellement dans des lieux privés», le dissident de Fulgencio Batista avant d’être précisent-ils. Une façon d’échapper à la cenà son tour contesté par Oswaldo Payá.» Puis en sure, toujours très présente dans le pays. C janvier 2018, le tandem Luis-Yanelys a frappé encore plus fort en présentant au centre PomFaustine Prévot

FESTIVAL

A Lille, l’art contemporain cubain se fait une place au soleil

V Ola Cuba !, à la gare Saint-Sauveur de Lille, jusqu’au 2 septembre. Contact: lille3000.eu/ola-cuba

oici l’une des premières grandes expositions consacrées à l’art cubain en France. Organisée par l’association culturelle Lille 3000, Ola Cuba ! réunit les œuvres de trente-cinq plasticiens, photographes et vidéastes de l’île. Ces artistes reconnus vivent souvent une partie de l’année en Europe ou aux Etats-Unis. Nés après la révolution de 1959, ils ont subi l’autoritarisme du pouvoir castriste et les privations causées par l’embargo américain, et leurs créations sont le reflet de cette histoire. L’un d’eux, Yoan Capote, 41 ans, a ainsi sculpté un portrait géant de Fidel Castro avec des milliers de charnières pour symboliser les portes que le castrisme a fermées au nez des Cubains.

22 GEO Abonnez-vous sur geomag.club L’ŒIL DE GEO

Notre sélection de films, expos, livres et DVD sur un thème.

ROMAN

A l’ombre de l’Angola

CUBA

La Havane, début des années 1980. Ernesto perd son père, enrôlé dans l’armée cubaine pour soutenir l’indépendance de l’Angola. Il hérite du statut de «fils du héros», mais se met à enquêter sur cette guerre lointaine. Un roman touchant, sur la quête d’identité d’un individu pris dans les filets de l’histoire officielle.

A Cuba, pour libérer l’art de l’emprise étatique, un collectif a lancé une biennale à la Havane et monté un «musée en ligne» (museodeladisidenciaencuba.org).

Le Fils du héros, de Karla Suarez, éd. Métailié, 20 €.

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LA DISSIDENCE VERSION 2.0

C

e sont les instigateurs de la première #00Bienal de La Havane, alternative à la célèbre biennale officielle. En mai dernier, Luis Manuel Otero Alcántara, plasticien de 30 ans, et Yanelys Nuñez Leyva, historienne de l’art de 28 ans, ont orchestré ce festival indépendant dans des ateliers d’artistes, grâce aux réseaux sociaux et malgré les intimidations du président Raúl Castro puis de son successeur Miguel Díaz-Canel. Ce n’est pas là leur premier fait d’armes. Tout a commencé en 2006 avec leur création d’un musée en ligne de la dissidence. «On voulait redonner son sens à ce mot que la révolution a confisqué, expliquent Yanelys et Luis. Fidel Castro avait été le dissident de Fulgencio Batista avant d’être à son tour contesté par Oswaldo Payá.» Puis en janvier 2018, le tandem Luis-Yanelys a frappé encore plus fort en présentant au centre Pom-

pidou, à Paris, un faux testament en vidéo du Líder Máximo, comme l’a surnommé la presse française, où il s’excusait pour les crimes commis au nom du socialisme. Pour ses idées, Luis a lui-même fait de la prison, et Yanelys perdu son poste au magazine Revolución y Cultura. A l’heure de l’ouverture économique de l’île, tous deux ont l’ambition de proposer un autre horizon que celui du «business sauvage encouragé par l’Etat pour contrôler la population». Ils finalisent, en ce moment, un autre musée en ligne, celui de l’art politiquement dérangeant : «Un musée “liquide” qui se développera sur Internet, mais qui pourra se matérialiser ponctuellement dans des lieux privés», précisent-ils. Une façon d’échapper à la censure, toujours très présente dans le pays. C Faustine Prévot

FESTIVAL

A Lille, l’art contemporain cubain se fait une place au soleil

V Ola Cuba !, à la gare Saint-Sauveur de Lille, jusqu’au 2 septembre. Contact: lille3000.eu/ola-cuba

oici l’une des premières grandes expositions consacrées à l’art cubain en France. Organisée par l’association culturelle Lille 3000, Ola Cuba ! réunit les œuvres de trente-cinq plasticiens, photographes et vidéastes de l’île. Ces artistes reconnus vivent souvent une partie de l’année en Europe ou aux Etats-Unis. Nés après la révolution de 1959, ils ont subi l’autoritarisme du pouvoir castriste et les privations causées par l’embargo américain, et leurs créations sont le reflet de cette histoire. L’un d’eux, Yoan Capote, 41 ans, a ainsi sculpté un portrait géant de Fidel Castro avec des milliers de charnières pour symboliser les portes que le castrisme a fermées au nez des Cubains.

DOCUMENTAIRE

Tournée des avant-gardes Rappeurs, breakdancers, graffeurs… Représentants des cultures urbaines de La Havane qui refusent d’être adoubés par les agences d’Etat et sont seulement tolérés par le pouvoir, ils sont les héros de cette série documentaire. Ils ne peuvent vivre leur passion qu’à la marge et se font connaître sur les réseaux sociaux. Cuba underground, de Juliette Touin, sur Arte Creative : arte.tv/fr/videos/ RC-014306/cuba-underground

DVD

Un second souffle en pleine crise Lui, lecteur dans une fabrique de cigares. Elle, blanchisseuse dans un hôtel. Au milieu des années 1990, à La Havane, ville ruinée par la chute de l’URSS, ce couple âgé peine à joindre les deux bouts. Jusqu’au jour où il récupère un caméscope. Un film sur le combat ordinaire des Cubains pendant cette crise aiguë. Candelaria, de Jhonny Hendrix Hinestroza, éd. Blaq Out, 19 €, sortie le 7 août.

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Juillet 2018


Jeudi 21 juin 2018

LILLE A L’HEURE CUBAINE

La capitale des Flandres accueille des oeuvres d’artistes de Reynier Leyva Novo, alias Chino, supprime, lui, la présence du l’île et présente un reportage historique de Marc Riboud de leader des photos officielles. Ne reste que la foule, la révolution 1963. rendue au peuple. Jorge et Larry évoquent, eux, la répression en reconstituant une cellule typique de la Villa Marista à La Havane, 1. Pour un art de la débrouille où sont interrogés les prisonniers. Des propositions éloignées de Soumis à des contraintes politiques et matérielles, le travail des l’idée reçue d’une scène cadenassée par la censure. plasticiens cubains est évidemment loin d’être évident sur leur île. Comment s’exprimer dans un pays dirigé par un parti unique et astreint à un embargo ? Dans le cadre de lille3000, la Gare Saint 3. Pour un moment historique Sauveur, à Lille, présente avec l’exposition Ola Cuba, quelques Le Musée de l’Hospice Comtesse, dans le Vieux-Lille, présente un réponses poétiques et ingénieuses signées d’une trentaine de reportage de Marc Riboud réalisé à La Havane en novembre 1963. jeunes artistes contemporains. Yoan Capote utilise des hame- Le photographe accompagne le journaliste Jean Daniel pour une çons pour représenter la mer, barrière naturelle des habitants, rencontre avec Fidel Castro, un an seulement après la crise des Elizabet Cervino sculpte des figures humaines en terre qu’une missiles avec les Etats-Unis. Pour tuer l’ennui d’un rendez-vous vaporisation d’eau transforme peu à peu en boue (Fango), sou- qui tarde à se concrétilignant ainsi le caractère éphémère et changeant du monde, Os- ser, Riboud flâne dans les valdo Gonzalez crée un monolithe ambré simplement en reliant rues, capte les visages trois structures avec du scotch d’emballage. A Cuba, créativité des travailleurs. Malheurime forcément avec système D. reusement, il n’est pas au côté de Fidel Castro quand celui-ci apprend l’assassinat de JFK à Dallas. Jean Daniel recueille les premières réactions du leader communiste. Ce scoop et les images de Marc Riboud seront publiées dans L’Express du 28 novembre qui fait sa Une sur Bobby Kennedy, «Le prochain Kennedy». L’article s’intitule «Avec Castro à l’heure du crime» 2. Pour la critique du régime La figure de Fidel Castro est omniprésente dans l’ancienne gare de marchandises. Yoan Capote compose le visage du leader Maximo en soudant des milliers de charnières de portes rouillées (ImmaOla Cuba. Lille (Nord). Gare Saint Sauveur, jusqu’au 2 sepnence), symboles de la fermeture de l’île et de son immobilité. tembre. Musée de l’Hospice comtesse, jusqu’au 1 juillet.


Mercredi 13 juin 2018

La série cubaine du photographe Marc Riboud s’expose à Lille dans la cadre de la manifestation “Ola Cuba !” qui célèbre à travers évènements et expositions – dont une à la gare Saint-Sauveur sur la création contemporaine – la culture et l’histoire de l’île.

Quelque chose comme la vie, une vie paisible qui, sans encombre semble-t-il, se passe. Comme un sentiment d’attente dans les rues de La Havane. En voyage à Cuba et accompagné du journaliste Jean Daniel, le photographe de l’agence Magnum Marc Riboud documente en 1963 l’ordinaire et ne dissimule pas sa présence. En témoignent toutes ces personnes qui posent, ces regards évasifs ou perçants qui scrutent la camera. Interrogateurs ou surpris, ils nous prennent à témoin. Quel avenir pour Cuba un an après la crise des missiles engagée avec les Etats-Unis ? Un couple s’enlace, une ouvrier pose sa tête sur son bras, un dactylo en sueur, une horde de femmes et puis, cette jeune milicienne lunaire, accoudée à un bureau dans une petite baraque précaire. Rien

d’extraordinaire, vraiment. Une atmosphère humide et expectative, qui épouse ou parfois contraste avec l’assurance et la fougue du gardien des lieux, Fidel Castro. Marc Riboud a pu le rencontrer dans l’intimité d’une chambre d’hôtel et toute une nuit avec son acolyte Jean Daniel de L’Express. Et cela, quelques heures avant l’assassinat de John Kennedy. A Lille, un fragment d’histoire. Du 5 mai au 1er juillet, musée de l’Hospice Comtesse, rue de la Monnaie. Pour le programme complet de la manifestation «Ola Cuba!» à Lille, c’est ici.


Cette bande de skateurs alignés sur le Malecón à La Havane brosse un portrait très actuel de la jeunesse cubaine. Présenté en partie à l’exposition « Ola Cuba ! » de la Gare Saint Sauveur, le travail du photojournaliste Nicola Lo Calzo questionne également au musée de l’Hospice Comtesse, la liberté d’expression et ses pratiques dans la Cuba contemporaine. Des clichés inédits mis en perspective de la série mythique du grand photographe français Marc Riboud réalisée en 1963.

Sur l’ensemble des photos sur Cuba de Nicola Lo Calzo, présentées dans l’exposition de l’Hospice Comtesse à Lille, celle de ce groupe de skateurs prise en 2015 semble isolée. Nicola Lo Calzo explique : « Mes photos naissent de rencontres jamais préméditées. J’ai pris ce cliché sur le Malecón, le célèbre front de mer de La Havane où se rassemblent les jeunes le soir pour faire la fête, la journée pour faire du sport. J’ai hésité avant d’intégrer cette photo à la fin du livre Regla à l’origine de l’exposition. Pour moi, ce groupe représente une jeunesse cubaine tournée vers les États-Unis, qui cherche et trouve de nouveaux modèles de reconnaissance sociale, en dépassant celui proposé par la Révolution ». À 39 ans, quand il ne travaille pas pour le New Yorker, le New York Times, ou encore Le Monde, le photojournaliste s’est engagé dans un ambitieux projet sur les pratiques identitaires dans les sociétés postcoloniales en lien avec la mémoire de la traite négrière et de l’esclavage. Une démarche réfléchie qui donne à chacune de ses photos une valeur de témoignage historique inestimable. Intitulé Cham, ce projet rassemble différentes séries en Afrique, en Amérique et dans les Caraïbes. Le photographe réalise quatre voyages à Cuba entre 2015 et 2016, dont un au moment de l’enterrement de Fidel Castro. Lorsque la procession funéraire emmène les cendres de l’ancien « père de la révolution » de Santiago à La Havane, sur un parcours long de 900 kilomètres retraçant le trajet emprunté après la victoire en 1959, il capte dans le cortège la mise en scène orchestrée au millimètre et la force spontanée et émotionnelle de l’évènement. Les sentiments contradictoires de la foule suspendue entre inquiétude et espoir traversent ces images. Cette série, présentée à la Gare Saint Sauveur, introduit l’exposition « Regla » de l’Hospice Comtesse. Car si « Regla » est le nom d’un port en périphérie de La Havane, c’est aussi le mot qui signifie « ordre » et désigne par métonymie le régime, tout en évoquant les « règles » qui définissent des pratiques religieuses afro-cubaines anciennes attirant aujourd’hui de nombreux jeunes.

Nicola Lo Calzo précise : « Dans la photographie, tel Édouard Glissant, je revendique le droit à l’opacité. Je ne cherche pas à donner des réponses, je pose des questions et je n’ai pas la prétention de tout comprendre. La pensée occidentale exige souvent que tout soit transparent. Au contraire, pour saisir la complexité du monde, il faut respecter cette part des réalités qui échappe et s’oppose au désir de compréhension absolue. Mon projet Cham, dont « Regla » est le chapitre cubain, cherche à rendre compte de la complexité des héritages de l’esclavage colonial, ses résistances et ses abolitions. C’est une révolte contre l’oubli et l’occultation de la mémoire en Europe et dans les sociétés postcoloniales. » Inspiré par les grands penseurs du colonialisme comme Édouard Glissant, James Baldwin, Achille Mbembe ou Frantz Fanon, Nicola Lo Calzo puise ses références aussi bien dans la littérature, que la peinture ou le cinéma, convoquant les photographes Lisette Model, Diane Arbus et Malick Sidibé, aux côtés de Piero della Francesca, Pasolini et Fellini. Le cachet artistique de ses images pose des énigmes, révèle sans dévoiler les faces cachées, microcosmes de liberté et de résistance. Interdit par le pouvoir, le hip hop occupe une place particulière. La jeunesse cubaine s’approprie un modèle culturel américain pour construire un espace de contestation et de liberté d’expression à l’intérieur du système castriste. Le photographe reste transparent sur sa démarche documentaire par une scénographie qui propose aussi des photos non retenues, montrant en amont tout le travail de sélection, comme une photo de ces mêmes skateurs sur le monument de Máximo Gómez, autre lieu emblématique du Malecón. En prenant possession de toute la largeur de la rue sur la photo finalement choisie, la détermination s’amplifie. Nicola Lo Calzo rappelle : « Ces jeunes n’ont pas de contestation politique : ils revendiquent plutôt une manière d’exister qui ne respecte pas le cliché cubain. Il y a dix ans, s’afficher en tant que skateur était inimaginable. C’est encore perçu comme une forme de subversion de l’espace public. » Derrière ces skateurs arborant les attributs d’une contestation tournée vers l’Amérique, toute la force de cette photo se joue dans les regards, dans le défi lancé à l’avenir et l’affirmation de la liberté. « L’identité du regard n’existe que dans la relation à l’autre » résume le photographe. Ola Cuba ! Musée de l’Hospice Comtesse Du 5 mai 2018 au 1 juillet 2018 Musée de l’Hospice Comtesse www.lille.fr Ola Cuba ! Gare Saint Sauveur Du 19 avril 2018 au 2 septembre 2018 ! n 0 G . n :=3>> . www.lille3000.eu


Revue de presse culturelle - 8h47 Mardi 5 juin 2018

«Les artistes proposent une vision critique et ironique de leur réalité» Patrice Romedenne


Culture&Savoirs

20 l’Humanité Mardi 5 juin 2018

Mardi 5 juin 2018

ARTS PLASTIQUES

«!Ola Cuba!», les arts plastiques en vedette

Tous les moyens d’expression artistique existent dans l’île des Caraïbes, où une jeune génération de plasticiens, désinhibés et reconnus sur la scène internationale, a débarqué dans la capitale des Flandres, invitée par Lille 3000.

C

Lille (Nord), envoyée spéciale. ’est peu de dire que, depuis quelques semaines, Lille vit au rythme de Cuba. À l’initiative de Lille 3000, des expositions géantissimes se sont installées à la gare Saint-Sauveur et au musée de l’hospice Comtesse. Une trentaine d’artistes, dont certains ont produit sur place, ont donc débarqué, avec leur créativité débordante, dans la capitale des Flandres. Et ni une ni deux, inspirés par la professeure activiste Tania Bruguera, ils ont fait valdinguer les idées reçues sur les problématiques agitant les esprits cubains. Du coup, la presse locale affiche sa surprise face à une créativité si peu cadenassée. Car si cette génération d’artistes, découverte grâce à la galerie Continua, lors de la Biennale de Venise 2017, par la jeune commissaire de l’exposition, Justine Weulersse, a le plus souvent choisi de rester à Cuba, d’y vivre et d’y créer, il ne faudrait pas croire que, dépourvue de sens critique, elle s’est couchée devant le régime.

Des artistes nés lors de la « période spéciale »

La situation est plus complexe. Et s’il est une censure qui frappe les esprits, c’est le poids de la censure économique. Nés entre 1967 et 1988, ces jeunes pousses artistiques se sont formées lorsque l’embargo américain frappant cruellement l’île, et l’effondrement de l’URSS ayant entraîné l’abandon de son aide, Fidel Castro avait décrété une « période spéciale », laquelle annonçait une pénurie touchant jusqu’aux produits de première nécessité. Un peintre explique sa période bleue par le manque d’autres teintes. Les sculpteurs ont recours aux matériaux les plus pauvres, du bois le moins cher peint en rouge à la terre travaillée qui, soumise à brumisation, se décompose en boue des origines. Bref, l’artiste doit avant tout triompher des contraintes et il arrive que cela donne plus de sens à son projet ! Il en est ainsi de la représentation d’une mer sinistre, genre rideau de fer ou tombeau, au moyen de milliers d’hameçons et de clous, par Yoan Capote. Quant à sa très charismatique figure inachevée de

Milicienne de garde dans le quartier de Vedado, à La Havane, de Marc Riboud. Marc Riboud

Fidel Castro, c’est sa longue collecte du matériau utilisé qui éclaire l’œuvre : faite de vieilles charnières de portes usagées immobilisées par soudure, elles ont été recueillies auprès de particuliers et d’institutions auxquels le plasticien a fourni, en échange, des charnières neuves importées. Une histoire bien cubaine ! Autre œuvre frappante, la vidéo d’Adrian Mélis. Devant la caméra, il soumet son père, qu’il a mis a nu, à un flot de questions déstabilisantes sur ce que la situation de Cuba remet en cause de ses convictions castristes et de sa vie. Ainsi interpellé, le père, terrassé, est impuissant à formuler des réponses. Son visage parle pour lui et c’est terrible ! Un seul artiste étranger, le photographe italien Nicola Lo Calzo, participe à cette exposition avec son reportage sur le par-

cours du convoi funéraire transportant les cendres de Fidel Castro selon l’itinéraire pris par lui, en 1959, alors qu’il venait de renverser la dictature.

Marc Riboud, Fidel Castro, Jean-Daniel et la chambre d’hôtel

Au musée de l’hospice Comtesse, où on est accueilli par une image de Fidel Castro prise en 1994 par Gérard Rancinan, en bord de mer, face aux États-Unis, comme un défi, de nombreuses cimaises sont réservées à l’enquête inédite de Nicola Lo Calzo sur les religions et sociétés secrètes aux racines africaines auxquelles adhèrent les Cubains ordinaires. Enfin, clou de ce périple cubain, le regard de Marc Riboud sur l’Île. En ce mois de novembre 1963, sa photo de rue est luxuriante,

hyper sensuelle, presque musicale. On le sent séduit par la mixité, la langueur, la fluidité de circulation des corps. Il parvient aussi à entrer dans les usines. Suit son incroyable scoop, très réputé, sur Fidel débarquant dans la chambre d’hôtel de Jean Daniel, futur directeur du Nouvel Observateur, qui vient de rencontrer J.F. Kennedy à la Maison-Blanche. La planchecontact de ces moments, d’autant plus historiques que JFK sera assassiné le lendemain à Dallas, nous renseigne sur l’incroyable expressivité de Castro… MAGALI JAUFFRET

Entrée gratuite. Jusqu’au 1 juillet au musée de l’hospice Comtesse et jusqu’au 2 septembre à la gare Saint-Sauveur, à Lille. er


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Libération Lundi 4 Juin 2018

Lundi 4 juin 2018

CULTURE/

EXPOS

Escala de valores, de Mabel Poblet, a été réalisé avec la participation d’habitants d’un quartier populaire de La Havane. JONAS VERBEKE

«Ola Cuba!», l’art de la débrouille des enfants de la crise Une trentaine de jeunes artistes cubains investissent la gare Saint-Sauveur à Lille pour livrer une vision critique et ironique de l’état de leur pays.

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ne Peugeot dont la carrosserie a partiellement fondu, comme une motte de beurre, et dont la tôle liquéfiée s’échappe en coulées grasses. Cette impertinente installation de Humberto Diaz, intitulée Afluente #2, accueille les visiteurs dans la cour de la gare Saint-Sauveur, à Lille (Nord) et situe le propos: la vision critique et ironique des artistes cubains d’aujourd’hui sur leur réalité. Ici, la voiture individuelle que l’immense majorité des Cubains ne pourront jamais s’offrir devient un mirage, un rêve en vrac. «Ola Cuba!» expose le travail d’une trentaine d’artistes de l’île, même si plusieurs d’entre eux

se déplacent régulièrement à l’étranger. Dans un pays privé de matières premières et qui survit grâce au tourisme et aux envois de dollars des expatriés, Osvaldo González a réglé la question des matériaux chers et rares: il utilise le gros ruban adhésif beige qu’on trouve partout. Tendu sur de grands cadres de bois, il en fait des paravents et, par superpositions, joue sur la lumière et l’intensité de la couleur qu’il compare à celle de l’ambre, créant l’illusion d’une matière noble avec du jetable.

Guirlandes. Le temps est aussi au cœur de la réflexion d’Elizabet Cerviño, un groupe de sculptures d’argile, monumental et éphémère. Arrosées d’un jet d’eau chaque minute, elles ramollissent et s’affaissent au fil des jours. Quand l’expo fermera ses portes, début septembre, qu’en restera-t-il ? De vagues formes humaines ou des monticules de boue? A La Havane,

Mabel Poblet a demandé à plusieurs familles d’un quartier populaire de découper dans les journaux des articles ou des photos qui les ont interpellés. Ces petits fragments, une fois plastifiés puis reliés entre eux, forment des dizaines de guirlandes

«J’ai beaucoup aimé travailler avec des habitants de La Havane, j’ai montré qu’on pouvait devenir artiste sans avoir étudié l’art, en valorisant ses propres capacités.» Mabel Poblet plasticienne

suspendues en hauteur, une jungle de papier où le visiteur est invité à tracer son chemin ou à se perdre. «J’aime cette idée d’interaction, du spectateur qui se place au cœur de l’œuvre, confie l’artiste, née en 1986. J’ai utilisé un matériau très répandu à Cuba, le papier journal. Nous avons trois quotidiens, qui ont tous les mêmes critères éditoriaux et diffusent peu ou prou les mêmes informations. L’accès à Internet étant très limité, la presse écrite est un moyen d’information important, surtout pour la population âgée. J’ai beaucoup aimé travailler avec des habitants de La Havane, j’ai montré qu’on pouvait devenir artiste sans avoir étudié l’art, en valorisant ses propres capacités. L’installation fait partie du projet Patria où j’interroge l’histoire de Cuba dans un dialogue avec la société qui m’entoure.» Un peu plus loin, les énormes parts de gâteaux factices, bariolées de couleurs pop, marquent les esprits. De ces pâtisseries démesurées sur-

gissent une multitude de langues, et des slogans politiques détournés. L’ironie est claire pour les Cubains: les tartes d’anniversaire, surchargées de crème, font partie de l’imaginaire populaire. Le Havanais José Capaz, membre du collectif Stainless, assume sa fonction critique : «Le gâteau, c’est d’abord beaucoup de sucre de canne, qui a longtemps été le produit national par excellence. Les langues symbolisent l’arme principale de la révolution : la parole, que Fidel Castro utilisait dans ses discours-fleuves. A Cuba, nous adorons parler, argumenter, debattre. Le gâteau renvoie aussi aux fêtes familiales, en particulier quand un parent revient de l’étranger. C’est l’occasion d’affrontements, de discussions interminables qui virent au chaos idéologique, les interlocuteurs vivant dans des sociétés et des systèmes économiques très différents.» José Capaz se déplace souvent au Mexique et aux Etats-Unis pour présenter son travail. Un moyen pour lui rapporter des produits introuvables dans son pays : «Je travaille beaucoup avec de la résine de polyester, hors de prix, qui sert à construite les coques de bateaux.» Il vit dans le faubourg de Regla, «le Brooklyn de La Havane, s’amuse t-il. Un quartier où se sont installés de nombreux artistes, et où on accède en bateau».

«Marteaux neufs». La commissaire de l’exposition, Juliette Weulersse, a travaillé en étroite collaboration avec la conseillère artistique cubaine Laura Salas Redondo, sans doute une des meilleures spécialistes des nouvelles tendances de la création cubaine. Elle rapporte une anecdote au sujet d’une œuvre de Carlos Garaicoa, probablement l’artiste le plus célèbre parmi ceux présentés à Lille. «Son installation Deleuze et Guattari Fixing the Rhizome a fasciné le public de la galerie Continua à La Havane. Et pas seulement en raison de la réputation internationale de l’artiste: cette accumulation de dizaines de marteaux neufs était surréaliste dans un pays où les ustensiles de bricolage sont des produits de luxe. Des hommes, en particulier, passaient de longues minutes à les contempler, presque en extase. Dans le contexte cubain, cet hommage à deux philosophes français a pris une dimension inattendue.» FRANÇOIS-XAVIER GOMEZ Envoyé spécial à Lille OLA CUBA ! Gare Saint-Sauveur, Lille (59). Jusqu’au 2 septembre. Entrée gratuite. Rens. : www.olacuba-lille3000.com


Vendredi 18 mai 2018


ie aime :

Jeudi 17 mai 2018

La Vie aime : pas du tout.

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si vous y tenez.

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CULTURE spectacles~expos

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STAINLESS

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THÉÂTRE En 1914, l’aviatrice Louise Coligny-Châtillon Guillaume Apollinaire THÉÂTRErencontre En 1914, l’aviaalors qu’il s’apprête à s’engager ce Louise Coligny-Châtillon sur le front. L’air tantôt mutin, contre Guillaume Apollinaire tantôt enfantin, celle que le poète rs qu’il s’apprête à s’engager affectueusement le front. L’airprénomme tantôt mutin, « mon lit avec empressetôt enfantin, celle que Lou » le poète ment les lettres passionnées que énomme affectueusement lui envoie son amant, animé, mon Lou » lit avec empressemalgré l’horreur nt les lettres passionnées que de la guerre, par une impressionnante énergie envoie son amant, animé, vitale et créatrice lgré l’horreur de la guerre, par grâce à sa muse. D’abordénergie quotidiens et enflammés, e impressionnante les textes évoluent : le rythme et LE PAYS DE CASTRO vu par la génération née ale et créatrice grâce à sa muse. dans la « période spéciale » des années 1970-1980 s’estompent. Le spectacle bord quotidiensl’ardeur et enflammés, (Occidente con Esteroides, installation, 2015). s’orchestre textes évoluent : le rythme etautour de deux LE PAYS DE CASTRO vu par la génération née dans la « période spéciale » des années 1970-1980 périodes : celle d’avant-guerre et EXPO C’est un fascinant patchwork racontent leur Cuba, recomposent son hisdeur s’estompent. Le spectacle con Esteroides, 2015). de couleurs et de dégradés de (Occidente gris, de phocelle du Moana Ferré, seule toire, installation, mettent en lumière ses populations, rchestre autour defront. deux tographies, de vidéos et d’installations, sur scène et lumineuse dans sa son architecture, culture, témoignent iodes : celle d’avant-guerre et EXPO C’est un fascinant patchwork racontentde leur Cuba, recomposentsa son hisrobeFerré, blanche, à ces et de peintures degris, sculptures Une en à la fois d’un de mémoire et d’une de couleurs dégradésetde de pho-éphémères. le du front. Moana seuledonne corps toire, mettent lumière sestravail populations, superbes écrits, aussi à la de vidéos exposition aussi composite peut l’être envie formidable d’ouverture, de liberté. et d’installations, de que scène et lumineuse dans sa maistographies, son architecture, sa culture, témoignent la vie à Cuba, entre terre et mer, et travail personne ils peintures sont adres- et de sculptures Avec force, humour, parfois, e blanche, donne corps auxquels à ces éphémères. Une à laespoirs fois d’un de mémoire etimpertinence d’une sés : une femme frivole aussidésillusions. Ellepeut rassemble avec poésie souvent, ces perbes écrits, mais aussi à la moderne, exposition composite que l’être 35 artistes envie formidable d’ouverture, deœuvres liberté.(explicitées dans etils sensuelle. On est emporté et des terre regards, desespoirs sensibilités, des force, modes des cartels très abordables) la vie à Cuba, entre et mer, et Avec sonne auxquels sont adreshumour, impertinence parfois, interpellent, d’expression d’une incroyable diversité. ému par la force et ladésillusions. beauté de Elle bousculent, révèlent dans surtout l’insatiable : une femme moderne, frivole rassemble 35 artistes avec poésie souvent, ces œuvres (explicitées et enregards, vers, Toute une génération née dans lescartels annéestrèscréativité d’uninterpellent, pays… en attente. sensuelle. On ces est poèmes, emporté en et prosedes des sensibilités, des modes des abordables) redécouvre. Une très 1970-1980, frappée de plein bousculent, fouet par la révèlent surtout l’insatiable CÉCILE ROGNON d’expression d’une incroyable diversité. u par la force que et la l’on beauté de belleet parenthèse « période a suivi la rupture du Jusqu’au s poèmes, en prose en vers, de lyrisme. Toute une génération néespéciale » dans lesqui années créativité d’un pays… en2 septembre, attente. à la gare Saint-Sauveur, SALICETI frappée bloc soviétique. Loin des les œuvres Lille (59). www.lille3000.eu/ola-cuba e l’on redécouvre. Une trèsCATHERINE 1970-1980, de plein fouet parclichés, la CÉCILE ROGNON 23 juin, le parenthèse Jusqu’au de lyrisme. « période spéciale » qui a suivi la rupture du Jusqu’au 2 septembre, à la gare Saint-Sauveur, e au Lucernaire, Paris (VIbloc ). soviétique. Loin des clichés, les œuvres Lille (59). www.lille3000.eu/ola-cuba CATHERINE SALICETI d’un site décisif sur le plan géopo- l’héroïne, a tenu les comptes de squ’au 23 juin, www.lucernaire.fr L’Épopée du canal litique. On apprend au passage que son époux, banquier, pendant Lucernaire, Paris (VIe). de Suez de la Liberté fut d’abord quatre ans. Elle w.lucernaire.fr d’un site décisif surlalestatue plan géopol’héroïne, a tenu les comptes de a élevé leur petite L’Épopée du canal pour exposiEXPO Les trompettes de imaginée fille, reléguant litique. On apprend au passage queSuez ! sonUne époux, banquier, pendantau second plan ses de Suez tion habile qui éclaire l’histoire du a élevé l’opéra Aïda et lades images désirsleur depetite nature, de poésie et statue de la Liberté fut d’abord quatre ans. Elle Proche-Orient. projetées grand écran d’absolu. Mais imaginée pour Suez ! Une exposi- NALY EXPO Les d’époque trompettes de sur fille,GÉRARD reléguant au second plan sesle temps est venu le visiteur, Jusqu’au 5 août, de dire tion transporté habile qui éclaire l’histoire du désirs de nature,pour l’opéra Aïda etaccueillent des images de elle poésie et non. Ses mots ont à l’Institut du monded’absolu. arabe, Mais le alors le jour deProche-Orient. l’inauguration NALY dureté d’époque projetéesen surÉgypte grand écran GÉRARD tempslaest venudu silex. Sidération du canal de Suez,Jusqu’au en 1869. Du Paris (Ve). www.imarabe.org du Ses mari.mots Elleont s’en va. Pour revenir, accueillent le visiteur, transporté 5 août, pour elle de dire non. rêve d’un pharaon,àill’Institut y a plus vaincue, quelques heures plus tard. dude monde arabe, en Égypte le jour de l’inauguration alors la dureté du silex. Sidération 2 000 ans, on La Révolte du mari. Elle s’en va. Récit d’une émancipation avortée, Paris (Ve). www.imarabe.org du canal de Suez, en 1869.jusqu’à Du aujourd’hui, Pour revenir, suitil la pièceplus de Villiers rêve d’un pharaon, y naissance a plus de de cette voie comvaincue, quelques la heures tard. de l’Isle-Adam creusée Ferdinand de THÉÂTRE Décor sobre a quelque chose d’impitoyable que 2 000 ans, jusqu’àmerciale aujourd’hui, on par Récit d’une émancipation avortée, La Révolte pour relier la Méditerranée pour un spectacle la coup dede fouet. d’une précision diabosuit la naissance deLesseps cette voie compièce Villiersles deacteurs, l’Isle-Adam et Ferdinand la mer Rouge. Des pièces Dans un espace lique, saisissent merciale creusée par de THÉÂTRE Décor sobre intimiste a quelquequ’aichose d’impitoyable que au bond. Il y a des des guisent lesfouet. lumières, comésemble Lesseps pour relierarchéologiques la Méditerranéede l’Antiquité, pour un spectacle coup de lesdeux acteurs, d’une rêves, précision diabo-nous dire l’auteur, maquettes de bateaux de diens prennent Elle (Julie- auqu’il faut et la mer Rouge. Des pièces Dans unetespace intimiste qu’ai-place. lique, saisissent bond. Il yaccomplir a des dans l’instant, avant ne soit trop tard. Mesdes tableaux, mais aussi Marie Parmentier) est assise, le nous archéologiques demachines, l’Antiquité, des guisent les lumières, deux comé- rêves, semble direqu’il l’auteur, des photos, desprennent extraits place. corps maintenu robe sage JOËLLE GAYOT maquettes de bateaux et des de films, diens Elle (Julie- par qu’il une faut accomplir dansreçu ! l’instant, de discours de Nasser, l’homme stricte. Lui (Olivier Cruveiller) va Jusqu’au 15 juillet, au théâtre de avant qu’il ne soit trop tard. Mesmachines, des tableaux, mais aussi Marie Parmentier) est assise, le MOANA FERRÉ Poche-Montparnasse, Paris (VIe). politique qui nationalisa canal etpar vient dominateur. reçu ! JOËLLE des photos, des films, des extraits corps lemaintenu uned’un robepassage GAYOT donne vie avec ardeur

Ola Cuba ! Ola Cuba !

BELLE JOBARD

ARD


.com Vendredi 11 mai 2018

Au début des années 1990, avec l’embargo américain maintenu depuis 1962, la chute du Mur de Berlin plonge Cuba dans une crise économique sans précédent. Sans les importations du bloc soviétique, l’île manque de tout et nombreux sont ceux qui fuient. Les artistes exposés en ce moment à la Gare Saint Sauveur de Lille ont choisi de rester. Ils sont peintres, photographes, plasticiens, vidéastes, graphistes… Fidèles à leur pays, où ils ont leur atelier, ils ont pour la plupart été formés à l’Institut supérieur des beaux-arts de la Havane. Mais leur art témoigne des difficultés concrètes et des entraves à la liberté d’expression. Cette exposition, près de deux ans après la mort de Fidel Castro, à un moment charnière de l’histoire cubaine, invite à se laisser emporter par la vague, cette « ola » d’énergie créatrice, et à écouter le vent de liberté qui souffle au large de l’île…

1. MATIÈRE SYMBOLIQUE

Confronté à la pénurie, le plasticien Yoan Capote a mis le matériau au cœur de son travail, comme sur ces toiles figurant l’océan, tissées avec des milliers d’hameçons. Si l’aspect métallique évoque le scintillement cinétique des flots, la présence d’hameçons ensanglantés rappelle le nombre de migrants morts en mer. Dans le même esprit, le portrait monumental de Fidel Castro se dresse comme le masque d’une divinité tutélaire. L’œuvre intitulée Immanence, est composée de

centaines de charnières de portes rouillées récupérées chez des particuliers et des institutions à Cuba en échange de nouvelles importées de l’étranger. « Ce long processus de collecte de matériel est sans doute l’aspect le plus important de l’installation » souligne l’artiste. Alors que la charnière symbolise la flexibilité et l’ouverture, une fois soudées dans le visage du Lider Maximo, elles figent l’avenir dans la figure du dictateur. Au sol, les onze portes symbolisent les présidents américains qui se sont succédés depuis 1959 jusqu’à l’espoir suscité par Barack Obama avant que Donald Trump ne claque une nouvelle fois la porte.

2. RESPECT AUX AÏEULES

Dans des caissons lumineux apparaissent en noir et blanc à taille humaine des jeunes femmes afro-cubaines, fantômes ressuscités venus d’époques différentes. Certaines sont vêtues de robes blanches comme des robes de mariées, qui servaient en réalité à célébrer le rite de passage des jeunes filles à l’âge adulte. Artiste engagée contre le racisme et pour la défense du droit des femmes, Susana Pilar témoigne toujours dans ses œuvres de la double discrimination que subissent les femmes à la peau noire. Pour cette série, elle s’est inspirée de son histoire personnelle, en fouillant dans sa généalogie, alors qu’elle s’est


.com ment comme un rideau que le visiteur peut traverser. Il s’agit pour l’artiste de se réapproprier l’information, et de revendiquer une lecture subjective allant à l’encontre des médias officiels qui publient toujours les mêmes images et les mêmes textes. Par l’éclatement des formes et des points de vues, la décontextualisation permet d’exprimer une vision alternative de l’actualité.

6. LES RESSORTS DE LA SOLIDARITÉ

découvert des ascendances africaines et chinoises. En rendant hommage à ses aïeules, elle redonne vie à toutes les oubliées de l’Histoire.

1980 et 1990, le visiteur est invité à découvrir l’intérieur de la cellule en regardant à travers deux glory holes. Une manière de placer le spectateur en voyeur pour déterrer les refoulés et de pointer l’obscénité de la mémoire cubaine, tout 3. DÉSILLUSION ET AMERTUME À l’écran un vieil homme torse nu, chez en évoquant l’univers queer, longtemps lui avec un arrière-plan, un calendrier et persécuté à Cuba. la photo datée du jour où il a rencontré Fidel. Le vidéaste, Adrian Mélis a choisi de filmer son père comme un homme 5. IMAGINAIRE DE LA CENSURE ordinaire de sa génération, pour lui de- Pendant quatre ans, l’artiste Mabel mander comment il voyait avec recul Poblet a invité des familles cubaines à son engagement au régime. Peu de mots découper les images dans la presse offiviennent pour expliquer le désenchante- cielle comme le principal journal Granma. ment face au bilan des 60 dernières an- Chaque famille a ensuite recomposé son nées et le père finit par se servir un verre histoire, uniquement en images. Plastide rhum comme par dépit. Les regards fiées puis enfilées et pendues en guiret le silence entrecoupé de soupirs suf- landes, toutes les images réunies forfisent à exprimer l’indicible désillusion. Portrait amer de cet « homme nouveau », que promettait Fidel et la Révolution et qui aujourd’hui ne peut ni accepter ni admettre ni même formuler l’échec et les espoirs déçus.

4. DEVOIR DE MÉMOIRE

Jorge Hernández et Larry González forment un couple dans la vie et dans la création. Ils ont choisi de rendre hommage aux prisonniers politiques persécutés en reconstituant une cellule de la villa Marista de la Havane, centre de détention dépendant du ministère de l’Intérieur, où les opposants étaient détenus dans l’attente de leur jugement et dans des conditions très difficiles, pour des durées indéterminées. Attiré par les voix de cinq chanteuses populaires cubaines très engagées dans les années

La série de photographies Farmers est née d’une commande de portraits documentaires. Le photographe Michel Pou Díaz, impressionné par la vie des gens qu’il rencontrait a décidé de poursuivre la démarche dans un travail plus personnel. Bio avant l’heure, à cause de l’embargo qui les empêchait d’importer engrais et pesticides, les paysans cubains n’ont pas le droit de s’installer dans les villes sans autorisation gouvernementale. Ces mesures adoptées pour endiguer l’exode rural ont conduit, au milieu de communautés qui manquaient de tout, à restructurer de nouvelles solidarités dans les campagnes. « Il existe chez ces gens une distinction innée, une dignité et une intelligence rares nées d’une vie de labeur et d’une certaine conception de la société. Ils sont comme une partie de nous que l’on ne voit pas. », écrit l’artiste. De ces portraits aux sourires vrais germe comme le petit espoir d’une renaissance.


Lundi 7 mai 2018

«Ola Cuba expose la diversité et la force de la scène artistique cubaine» Isabel Pasquier


Du jeudi 3 au mercredi 9 mai 2018 culturematch/expo

«!Fango!», d’Elizabet Cerviño, 2012, 11e Biennale de La Havane.

UNE VAGUE CUBAINE DÉFERLE SUR LILLE

Lille 3000 accueille «!Ola Cuba!!!», l’avant-garde de l’art contemporain cubain. Des jeunes créateurs qui nous ont ouvert les portes de leurs ateliers. Reportage à La Havane. PA R CO R I N N E T H O R I L LO N

I

ls ont le passé comme source d’inspiration, l’avenir comme horizon. Ces artistes ont connu les heures sombres des «!années spéciales!», quand, après la chute du mur de Berlin, l’Union soviétique a lâché Cuba. Ils ont pourtant choisi de rester sur leur île et sont les témoins de ses mutations actuelles. Roberto Diago porte le même nom que son grand-père – premier peintre afro-cubain reconnu – et la mémoire de l’esclavage. Ses toiles comme des cicatrices en voie de guérison ou ses installations composées de boîtes en fer rouillées sont un vibrant hommage à ses ancêtres et aux chaînes dont ils ont su se libérer. Très attaché à son pays, il ne présente rien à l’étranger qu’il n’ait auparavant exposé à Cuba. Il constate avec inquiétude la montée du racisme dans le monde!: les exactions de Boko Haram au Nigeria lui ont inspiré «!Ciudad en Rojo!», une installation audacieuse figurant des maisons en feu. A La Havane, les belles américaines s’alignent fièrement le long des hôtels historiques du Parque Central lorsqu’elles ne sillonnent pas les ruelles de la vieille ville et le Malecon, emblèmes du passé colonial. Avec «!Afluente!», Humberto Diaz questionne la place de la voiture sur l’île et pourfend «!Immanence!», de Yoan Capote, 2015, Jack Shainman Gallery.

1 8 PARI S M ATC H DU 3 AU 9 MA I 201 8

A PARTIR DU 5 MAI, le consumérisme. Il va surprendre les LE MUSÉE DE L’HOSPICE visiteurs de la gare Saint-Sauveur avec une Peugeot 607, à moiCOMTESSE ACCUEILLERA tié plantée dans l’asphalte, qui se UNE EXPOSITION DE PHOTOS répand sur l’esplanade. Elizabet DU FRANÇAIS MARC RIBOUD Cerviño raconte à travers ses perET DE L’ITALIEN NICOLA formances le cycle de la vie. «!Fango!» est une œuvre de terre éphémère LO CALZO. composée de neuf statues à taille humaine qui vont se dissoudre lentement sous l’effet de l’eau jusqu’à redevenir boue. «!Open Tomb!» de José Yaque, est aussi une expérimentation très poétique!: 3!000 bouteilles en verre recyclées rebouchées à la cire, que l’artiste a remplies d’eau ou de miel pour y laisser macérer des fleurs et des fruits. Une célébration des métamorphoses de la nature pour Yaque, également peintre, qui est aujourd’hui dans sa période bleue… faute d’autres couleurs à sa disposition!! Avec peu de matériaux, blocus international oblige, la scène artistique cubaine n’en est pas moins reine de la débrouille. Et se fait fort d’accomplir des miracles esthétiques avec des supports inattendus. Osvaldo Gonzalez utilise ainsi des rouleaux de Scotch et s’inspire de son quotidien pour d’étonnantes installations qui jouent avec l’ombre et la lumière. Pour la série «!Teoria y practica!», Duvier del Dago éclaire de simples fils afin de créer des œuvres holographiques en 3D bluffantes. Quant à Chinito, il récupère des figurines religieuses ou décoratives fabriquées dans un quartier pauvre de La Havane pour son «!Education sentimentale!», clin d’œil ludique à Flaubert et dénonciation des fantasmes sexuels d’une île refermée sur elle-même. D’autres artistes critiquent le système avec humour, comme le collectif Stainless, qui, avec ses gâteaux kitsch en résine colorée, dénonce l’échec de la «!grande Zafra!», ce programme insensé de monoculture de sucre lancé dans les années 1970 par Castro. «!Immanence!» de Yoan Capote, réalisé en 2015 du vivant du Lider Maximo, qui refusait qu’on le représente, est une sculpture monumentale unique. Elle reprend les traits de son visage constituée de charnières de porte rouillées, échangées contre des neuves… symbole d’une société sclérosée par l’embargo. Dans les rues de Cuba, où la politique est partout et la publicité nulle part, les affiches des graphistes du collectif Nocturnal se revendiquent comme des métaphores visuelles pour amener les gens à réfléchir. Et il y a matière à penser à l’avenir. Car, par un hasard étrange, Lille 3000 a été inaugurée le jour même où Raul Castro a laissé la présidence à Miguel Diaz-Canel. ■ «!Ola Cuba!!!», Lille 3000, jusqu’au 2 septembre.


Mai 2018


Serendipia propose un regard neuf sur la société cubaine et la création contemporaine

Dimanche 29 avril 2018

LILLE À CUBA, OMBRE ET LUMIÈRE Débarquant dans le Nord sous un soleil éclatant pour visiter l’expo Ola Cuba, on pourrait imaginer que ce n’est pas l’île des Caraïbes qui s’est transportée à Lille, mais bien la capitale des Flandres qui s’est installée à La Havane. Surtout quand on jette un œil au potager urbain qui borde la Gare Saint Sauveur : un petit air d’Alamar flotte dans l’atmosphère… Mais Cuba n’est pas que lumière et l’ambiance à l’intérieur de la grande halle est pour le moins contrastée.

2008. Ils et elles sont tous déjà bien représenté.es sur la scène internationale. D’ailleurs la plupart des œuvres sont des prêts de Galleria Continua ou d’autres collections européennes, quant elles n’ont pas été produites spécialement pour l’événement. Cette exposition est donc le portrait d’une génération née à la charnière de deux époques, celle de l’isolement et celle de la présence au monde. De là, à la qualifier de nouvelle vague, comme le titre de l’expo semble le suggérer (ola = vague), c’est un poil excessif dans la mesure où ces artistes ne constituent pas un groupe homogène, ni dans leurs choix esthétiques ni dans leurs positions politiques vis-à-vis de leur pays, qui vont de l’adhésion militante (Kcho) à la prise de risque critique (Reynier Leyva Novo, jorge & larry). Et c’est très bien comme ça : l’art n’a pas de nationalité, à la différence des artistes qui, eux, sont libres de la revendiquer ou pas. Bref, je ne vais pas vous infliger ma vision du catalogue complet des œuvres présentées mais je vous propose plutôt une promenade subjective que vous compléterez en allant y voir par vous mêmes !

D’ailleurs on est cueilli à l’entrée par une série photographique de Humberto Díaz et Daniel Silvo : des arrêts de bus, des arrêts de bus et encore des arrêts de bus… des tirages d’un format anormalement long, alignés le long Individualités d’un long mur gris. À la différence des Flandres dépeintes par André Dhôtel dans Le pays où l’on n’arrive jamais, Cuba Monochrome versus explosion de couleurs serait le pays où l’on attend toujours. Bonne entrée en matière. Fango, d’Elizabet Cerviño, est une installation évolutive : les statues de terre crue sont destinées à revenir lentePortrait de groupe ment à la boue sous l’effet d’une brumisation constante. La trentaine d’artistes présenté.es sont né.es entre 1967 Mais avec la chaleur inattendue de ce mois d’avril, la déet 1988 et ont donc connu le período especial, ce long composition s’est produite plus vite que prévu ! moment où le pays a semblé s’arrêter net faute de carburant, à tous les sens du terme. Plusieurs ont fréquenté la Au fond, Juntos pero revueltos, un mur d’affiches réalisé chaire Arte de Conducta de Tania Bruguera entre 2003 et par le collectif Nocturnal (Giselle Monzon, Nelson Ponce,


Edel Rodriguez, Raul Valdés et Michelle Miyares), Une ode à la sérigraphie pétrie de références cinématographiques et de pop culture.

Pendant 4 ans, des familles cubaines ont découpé des images dans la presse pour contribuer à l’œuvre Escala de Valores, de Mabel Poblet. Mais tout le monde sait que les deux journaux principaux ont exactement les mêmes contenus éditoriaux… Alors transformer cette monotonie en pluie scintillante, c’est un geste artistique que j’apprécie particulièrement. D’autant qu’au passage, Zizou semble nous faire de l’œil. Mais ceci est une autre histoire…

Architectures inventées ou observées La ville idéale de Carlos Garaicoa scintille dans la nuit mais elle est fragile et refermée sur elle-même. Quelques années plus tard, Alejandro Gonzalez observe avec une attention d’entomologiste l’étrange monument de béton qui marque l’entrée d’Alamar. Il est ici reproduit avec un minimum de moyens : du carton ondulé photographié en noir et blanc, lui conférant le statut d’archive.

Quand l’image se met en mouvement

Le temps qui passe

J’ai gardé pour la fin mes deux découvertes du jour : deux vidéos récentes à aller voir sans tarder !

À l’impact émotionnel de l’installation de Susana Pilar, s’ajoute le trouble de voir les visiteuses s’y arrêter longuement : Les portraits de femmes de sa famille (et d’elle-même me semble-t-il), photographiées dans la splendeur de leurs robes de débutantes, nous plongent dans une méditation douce-amère sur le statut des femmes afro-descendantes, à Cuba comme ailleurs.

Dans The new man and my father (référence à ce fameux Homme Nouveau en construction depuis 1959), Adrian Melis interroge son père sur un bilan impossible à admettre. Il ne filme pas les réponses mais seulement des silences, des soupirs et des sourires désolés. Rarement un plan fixe aura aussi bien résumé l’état d’esprit d’une génération. Et l’amour filial aussi, malgré tout.

José Yaque choisit le monde végétal pour mettre en lumière la transformation du vivant au fil du temps : emprisonnés dans 3 000 bouteilles cachetées, des fragments de végétaux de Cuba et d’Italie se décomposent doucement depuis plus de 10 ans. L’ensemble est fascinant parce qu’il évoque des souvenirs totalement différents selon la distance à laquelle on le regarde : de loin j’y vois un bar à cocktails et de près, un laboratoire d’expériences bizarres…

Leandro Feal est LE photographe du moment à Cuba. Cet hiver, il était présent simultanément dans 3 galeries de La Havane (Taller Gorría, Servando et Figueroa-Vives). Apparemment, ça ne l’empêche pas de faire la fête : sa vidéo Hotel Roma est un brillant montage de près de 20 000 photos, prises lors de soirées arrosées sur le toit du bar du même nom, dans Habana Vieja.

Quand l’image scintille

Elle dessine le portrait de la génération d’après : celle qui du slogan sea, sex and sun retient essentiellement la proposition du milieu et voit rarement la lumière du jour, tout occupée à profiter de l’ouverture économique, de la musique techno et des cocktails plus alcoolisés que dans les bars à touristes.

La série Isla de Yoan Capote impressionne par la technique employée : des milliers de hameçons et de clous y accrochent la lumière comme les vagues de l’océan sous un soleil un peu plombé. « La mer est un obsession pour Minorité privilégiée (artistes, entrepreneurs, cubain.es de toute population insulaire » dit-il. Beauté limpide et signi- l’étranger…) ou figures de proue d’un mode de vie qui va fication radicale en eaux troubles ! se généraliser ? Pour l’heure, ils sont tous d’une beauté diabolique dans l’objectif du photographe. Celine Gruyer


Samedi 28 avril 2018

«Ola Cuba», regard d’artistes cubains sur le passé et l’avenir de leur pays à la gare Saint-Sauveur de Lille

Cuba est à l’honneur à la gare Saint-Sauveur à Lille avec l’exposition «Ola Cuba» jusqu’au 2 septembre. L’occasion de découvrir à travers les œuvres de plus de 35 artistes une liberté d’expression inédite et encore fragile. Des créations qui racontent l’histoire d’un pays en pleine mutation. Cuba qui vit une phase importante de son histoire est en ce moment au cœur de l’actualité. LE REGARD RARE DES ARTISTES CUBAINS SUR LEUR PAYS L’exposition «Ola Cuba» à la gare Saint-Sauveur de Lille donne l’occasion de découvrir les oeuvres de 35 artistes reconnus dans leur pays. Chose inenvisageable il y a à peine quelques années, certains ont même fait le déplacement pour des créations originales dans la capitale des Flandres.

évolution. Leurs oeuvres ont souvent un double niveau de lecture : un premier niveau immédiat souvent fondé sur l’esthétique, au message simple et universel, et un deuxième niveau avec une construction plus poussée en référence immédiate à l’héritage et à l’actualité cubains.

Ils sont peintres, photographes, vidéastes, plasticiens, graphistes ou architectes. Tous ont commencé leur carrière dans Si l’épopée de la révolution est le plus souvent abordée dans les années 90. Ils posent leur regard sur l’effondrement du bloc leurs oeuvres foisonnantes, l’exposition montre également communiste, la crise économique qui en a découlé et la mort d’autres facettes de ce pays : l’engagement dans des camrécente de Fidel Castro. pagnes d’alphabétisation, dans les sciences, la médecine et les arts, le soutien à des mouvements de libération en Afrique TOUS LES THÈMES DE LA VIE CUBAINE SONT ABORDÉS ou en Amérique Latine ou encore la solidarité pour Cuba dans Ces artistes profondément attachés à leur île posent un regard le monde. sur l’histoire de leur pays et depuis la fin de l’ère Castro son


Mercredi 25 avril 2018


L'AGENDA EN FRAN Edward Weston, Nude (1936), collection photographique du musée Réattu.

ARLES 20 au jeudi 26 avril 2018 Du vendredi

150 ans d’art On célèbre cette année le 150e anniversaire de l’ouverture au public de la maison du peintre Jacques Réattu, devenue musée des Beaux-Arts d’Arles. Pour l’occasion, un dispositif 20yAVRIL 2018 ses collections sous exceptionnel présente la forme d’un accrochage associant librement les œuvres de Réattu à celles de peintres qu’il L'AGENDA EN FRANCE a collectionnées (Simon Vouet, Antoine Coypel) Edward Weston, Nude (1936),et de dialogue avec divers artistes (Zadkine, il y a tout juste un siècle dans la Sarthe. collection photographique du musée Réattu. découvrir au château de Poncé Brassaï, Dora Maar…). Jusqu’au 30Àdès décembre. ce week-end et jusqu’au 23 mai. www.mmaufra2018.com www.museereattu.arles.fr

Cuba al Norte !

ESPRIT WEEK-END

Cuba al Norte !

JUSQU’AU 16 JUIN

FUTUROSCOPE

En voiture avec Sébastien Loeb Devenir le copilote de Sébastien Loeb ? Voilà la nouvelle attraction du parc de la Vienne, dans laquelle on embarque avec le plus grand champion de rallye de tous les temps. Équipé d’un casque de réalité virtuelle en 6K et à 360°, assis dans un siège baquet motorisé sur six axes : sauts, virages, dérapages, secousses… Rien ne vous sera épargné dans cette attraction VR5D unique au monde ! www.futuroscope.com

PONCÉ-SUR-LE-LOIR

Rétrospective Maufra À 50 km de Tours, l’exposition « Maxime Maufra. Son parcours de Pont-Aven à la vallée du Loir » retrace la vie artistique de ce peintre, l’un des rares proches de Gauguin et l’un des fondateurs de l’École de Pont-Aven, disparu Photo de Nicola Lo Calzo, série « Regla ».

Un air de salsa cubaine va résonner à partir de ce week-end à la gare Saint-Sauveur de Lille. « Ola Cuba ! » présente 29 artistes cubains qui exposent leur travail (photographie, peinture, installation…) et témoignent de la scène artistique émergente d’une île qui s’ouvre à nouveau au monde. Jusqu’au 2 septembre. www.lille3000.eu

Maxime Maufra, Crépuscule jaune à Loctudy.

IL EST TEMPS DE RÉSERVER ROGER WATERS EN TOURNÉE Le génie créatif des Pink Floyd est de retour pour une tournée européenne baptisée « Us + Them ». Il interprétera les grands classiques de son groupe mythique (des albums « The Dark Side of the Moon », « The Wall », « Animals », « Wish You Where Here »…) et de nouvelles chansons de sa carrière solo. Roger Waters sera à Lyon le 9 mai, à Paris les 8 et 9 juin et enfin à Lille le 16 juin pour des shows annoncés spectaculaires, dans la lignée des Pink Floyd. www.rogerwaters.com

DR PAUL WESTCOMBE

8 – L E S EC HOS WEEK- EN D

FUTUROSCOPE

En voiture avec Sébastien Loeb Devenir le copilote de Sébastien Loeb ? Voilà la nouvelle attraction du parc de la Vienne, dans laquelle on embarque avec le plus grand champion de rallye de tous les temps. Équipé d’un casque de réalité virtuelle en 6K et à 360°, assis dans un siège baquet motorisé sur six axes : sauts, virages, dérapages, secousses… Rien ne vous sera épargné dans cette attraction VR5D unique au monde ! www.futuroscope.com

PONCÉ-SUR-LE-LOIR

Rétrospective Maufra À 50 km de Tours, l’exposition « Maxime Maufra. Son parcours de Pont-Aven à la vallée du Loir » retrace la vie artistique de ce peintre, l’un des rares proches de Gauguin et l’un des fondateurs de l’École de Pont-Aven, disparu Photo de Nicola Lo Calzo, série « Regla ».

Un air de salsa cubaine va résonner à partir de ce week-end à la gare Saint-Sauveur de Lille. Photo « Ola Cuba ! » présente 29 artistes cubains qui exposent leur travail (photographie, peinture, installation…) et témoignent de la scène artistique émergente d’une île qui s’ouvre à nouveau au monde. Jusqu’au 2 septembre. www.lille3000.eu

Maxime Maufra, Crépuscule jaune à Loctudy.

NICOLA LO CALZO/L’AGENCE À PARIS/DOMINIQUE FIAT

LILLE

LILLE

Cuba al Norte !

En voiture avec Sébastien Loeb Devenir le copilote de Sébastien Loe Voilà la nouvelle attraction du parc de la Vienne, dans laquelle on embar le plus grand champion de rallye de U JUSQU’A les temps. Équipé d’un casque de réa 16 JUIN virtuelle en 6K et à 360°, assis dans u baquet motorisé sur six axes : sauts, dérapages, secousses… Rien ne vous épargné dans cette attraction VR5D au monde ! www.futuroscope.com CENTER FOR CREATIVE PHOTOGRAPHY/THE UNIVERSITY OF ARIZONA FOUNDATION/ADAGP, PARIS, 2018

Papier créatif À Nancray, à 15 km de Besançon, « Paper is not dead » est une très créative exposition d’artistes contemporains qui explorent tous les graphismes, entre art visuel, tatoo art et street art. Une quarantaine d’artistes sont à découvrir au Musée en plein air des maisons comtoises et dans divers lieux partenaires. Jusqu’au 7 juillet. www.maisons-comtoises.org Ludovic Bischoff

FUTUROSCOPE

COLLECTION PRIVÉE/CHASSE MARÉE/EDITION DE L’ESTRAN

150 ans d’art On célèbre cette année le 150e anniversaire de l’ouverture au public de la maison du peintre Jacques Réattu, devenue musée des Beaux-Arts d’Arles. Pour l’occasion, un dispositif exceptionnel y présente ses collections sous la forme d’un accrochage associant librement les œuvres de Réattu à celles de peintres qu’il a collectionnées (Simon Vouet, Antoine Coypel) et de dialogue avec divers artistes (Zadkine, Brassaï, Dora Maar…). Jusqu’au 30 décembre. www.museereattu.arles.fr

NICOLA LO CALZO/L’AGENCE À PARIS/DOMINIQUE FIAT

ARLES

il y a tout juste un siècle dans la Sarthe. À découvrir au château de Poncé dès ce week-end et jusqu’au 23 mai. www.mmaufra2018.com

CENTER FOR CREATIVE PHOTOGRAPHY/THE UNIVERSITY OF ARIZONA FOUNDATION/ADAGP, PARIS, 2018

Edward Weston, Nude (1936), collection photographique du musée Réattu.

PAUL WESTCOMBE

BESANÇON

Papier créatif À Nancray, à 15 km de Besançon, « Paper is not dead » est une très créative exposition d’artistes contemporains qui explorent tous les graphismes, entre art visuel, tatoo art et street art. Une quarantaine d’artistes sont à découvrir au Musée en plein air des maisons comtoises et dans divers lieux partenaires. Jusqu’au 7 juillet. www.maisons-comtoises.org Ludovic Bischoff

LILLE

COLLECTION PRIVÉE/CHASSE MARÉE/EDITION DE L’ESTRAN

ARLES

150 ans d’art On célèbre cette année le 150e anniversaire de l’ouverture au public de la maison du peintre Jacques Réattu, devenue musée des Beaux-Arts d’Arles. Pour l’occasion, un dispositif exceptionnel y 2018 présente ses collections sous 20 AVRIL la forme d’un accrochage associant librement L'AGENDA EN FRANCE les œuvres de Réattu à celles de peintres qu’il a collectionnées (Simon Vouet, Antoine Coypel) et de dialogue avec divers artistes (Zadkine, BESANÇON Brassaï, Dora Maar…). Jusqu’au 30 décembre. www.museereattu.arles.fr

DR

ESPRIT WEEK-END

PONCÉ-SUR-LE-LOIR

Rétrospective Maufra IL EST TEMPS DE RÉSERVER À 50 km de Tours, l’exposition « Max ROGER WATERS ENMaufra. TOURNÉESon parcours de Pont-Aven Le génie créatif des Pink Floyd est de du Loir » retrace la vie artistique de c retour pour une tournée européenne baptisée « Us + Them ». Ill’un interprétera des les rares proches de Gauguin et grands classiques de son groupe mythique fondateurs (des albums « The Dark Side of the Moon », de l’École de Pont-Aven, d « The Wall », « Animals », « Wish You

Where Here »…) et de nouvelles chansons de Nicola Lo Calzo, série « Regla ». de sa carrière solo. Roger Waters sera à Lyon le 9 mai, à Paris les 8 et 9 juin et enfin à Lille le 16 juin pour des shows annoncés spectaculaires, dans la lignée des Pink Floyd. www.rogerwaters.com

Un air de salsa cubaine va résonner à partir de ce week-end à la gare Saint-Sauveur de Lille. « Ola Cuba ! » présente 29 artistes cubains qui exposent leur travail (photographie, – L E S ECHO S W EEK-ENet D témoignent de la peinture, 8installation…) scène artistique émergente d’une île qui s’ouvre à nouveau au monde. Jusqu’au 2 septembre. www.lille3000.eu

Ma Ma Cr ja àL

8 – L E S E C H OS W E E K - E N D


Culture Rail

Samedi

Évènement ■

21 avril

Lille

L’ancienne gare de Saint-Sauveur se met à l’heure cubaine

© Yoan Capote and Jack Shainman Gallery, New York

Un immense portrait d’un Fidel Castro décharné, figure antique débarrassée de sa casquette et de son éternel cigare, qui prend forme grâce à des milliers de charnièresrouillées de porte, soudées entre elles, que l'artiste a patiemment acquis en troquant. À chaque fois qu'il revenait d'un voyage à l'étranger, Capote rapportait des charnières neuves qu’il échangeait dans son voisinage contre de vieilles charnières rouillées. Une manière d’aborder l'impact de l'embargo américain (en vigueur à partir de 1961) sur le patrimoine architectural de Cuba, tout en suggérant l'intense contrôle sur le peuple qu’ont exercé pendant plus de 50 ans les forces sociales et politiques du pays. Cette œuvre de Yoan Capote, baptisée Immanence et achevée en 2015 soit un an avant la mort du « Lider Maximo », est l’une de celles qui sont exposées dans l’ancienne gare de Lille-Saint Sauveur. Celle-ci accueille, tout comme plusieurs sites à Lille (musée de l’Hospice Comtesse, parc Jean-Baptiste-Lebas, centre commercial Euralille, jardin Vauban, etc.) jusqu’au 2 septembre 2018 l’exposition lille3000 « Ola (Suite page 37)

Vendredi 20 avril 2018

Culture Rail Télé-dimanche

© Mabel Poblet

Télévision ■ Cinéma ■ Théatre ■ Radio ■ Internet ■ Musique■ Évènement ■

(Suite de la page 34) Cuba!! ». Une série d'événements qui se veut la vitrine de la scène artistique et de la culture cubaine. 35 artistes de l’île caribéenne y présentent leurs œuvres. Tous nés entre la fin des années 60 et le milieu des années 80, leur recherche artistique a coïncidé avec la « période spéciale en temps de paix » déclarée par Fidel Castro il y a 25 ans. Une « perestroïka » en trompe-l’œil – ouverture économique plus que politique, où les artistes ont dû patiemment conquérir leur liberté de créer et de penser. Un droit toujours complexe à exercer pleinement aujourd'hui. Cette « nouvelle vague » artistique cubaine, peintres, photographes, vidéastes, plasticiens

© Roberto Diago

© Elizabet Cervino

34 ◆ La Vie du Rail - 20 avril 2018

© Marc Riboud

ou graphistes démontrent toute sa vitalité dans l’ancienne gare lilloise de Saint-Sauveur, une infrastructure dédiée pendant des décennies au trafic de marchandises. Ouverte en 1865 et définitivement close en 2003 après la mise en service de la plateforme multimodale Delta 3 de Dourges, elle est devenue aujourd’hui un haut lieu culturel de la métropole nordiste. Le site a été repensé par Franklin Azzi, un architecte spécialisé dans la réhabilitation des friches industrielles. Ouvert en 2003, à l’occasion de Lille 3000, Lille-Saint-Sauveur a donné un nouveau destin à l’antique infrastructure ferroviaire. Aujourd’hui, avec l’exposition « Ola Cuba!! », la structure culturelle prouve une fois de plus qu’il y a une vie après le train possible pour les gares désaffectées et qu’elle peut être très belle. S. D. La Gare Saint Sauveur, boulevard Jean-Baptiste-Lebas, Lille. Métro!: Lille-Grand-Palais ou Mairie-de-Lille. Tél.!: 03 20 31 30!00. www.garesaintsauveur.com.

Paris

La Station - Gare des mines reprend ses quartiers d’été


Jeudi 19 avril 2018

L’artiste cubaine Mabel Poblet Ni festival, ni biennale, lille3000 poursuit et approfondit ce dynamisme toujours plus fédérateur avec des rendez-vous renouvelés chaque année à la Gare Saint Sauveur, du printemps à l’automne, autour d’expositions, d’installations, d’événements festifs et conviviaux chaque week-end pour toute la famille. La manifestation invite à la découverte des cultures à travers des artistes contemporains d’ici ou d’ailleurs. Elle interroge de multiples domaines: l’économie et les nouvelles technologies, l’art de vivre en ville et la construction de la ville de demain, la spiritualité, et plus généralement les questions de société et de civilisation. Cette année et dès le 19 avril 2018, lille3000 propose de nous emmener au cœur de Cuba.

ARCO Madrid, la Biennale de Venise et compte plus de 20 expositions personnelles à son actif. Ses œuvres ont en outre été exposées au American Museum of Art à Washington DC, au Tampa Museum of Art en Floride – qui a acquis certaines de ses oeuvres pour sa collection permanente – et au Ludwig Forum à Aachen en Allemagne.

avec les autres”. L’installation qui sera présentée à Lille a été créée pour la Biennale de Venise 2017 et s’intitule “Escala de Valores” (Echelle de Valeurs). Cette pièce, qui fait partie de la série “Patria” (Patrie), est composée de plusieurs centaines de fils transparents sur lesquels sont attachés des découpes de journaux -plastifiées- récoltées ces cinq dernières années. Il s’agit uniquement de nouvelles L’oeuvre de Mabel est en relation diissues de la presse cubaine officielle: recte avec sa propre expérience de vie: trois titres qui regroupent l’unique son identité en tant que jeune femme presse disponible et autorisée à Cuba. ayant grandi dans la Cuba de Fidel Il s’agit à travers cette oeuvre d’analyser Castro et plus généralement sa relation la société et ses valeurs. L’importance avec la société. Si son oeuvre est très donnée, ou pas, à telle ou telle noupersonnelle, elle ne relève pas du senti- velle et la redondance de l’information mentalisme. crée une échelle de valeurs propre à la Son travail, qu’il soit photographique, société cubaine et à la notion de Patrie qu’il s’agisse d’installations cinétiques qu’elle souhaite pour elle-même. ou encore de performances, est précis Représentée par Chloé Trivellini d’Is- et exécuté avec soin. Il raconte bien Cette installation gigantesque avec ces land Cultura, Mabel Poblet exposera plus que les pièces ne le montrent quelques 5m de hauteur et 3m de large ses oeuvres à l’occasion de lille3000. au premier coup d’oeil. À travers ses est conçue de telle sorte que le public Cette artiste, considérée comme l’une oeuvres et partant de son propre point puisse la traverser et se perdre dedans des stars montantes de la scène artisde vue, la société cubaine est à la fois comme l’on se perd dans le tumulte tique contemporaine cubaine, présente racontée et interrogée. Mabel dit elle- des informations, bien que dans le un travail éclectique, comportant des même de son travail: “Mon travail est cas cubains, les informations soient techniques mixtes, de la photographie, basé sur mes propres expériences de éparses et répétitives. des installations cinétiques et des per- vie, passées ou présentes et sur l’imformances. À seulement 32 ans, Mabel pact qu’ont mes souvenirs, devenus Poblet a déjà participé aux grandes des oeuvres, sur mon présent. Je fais foires internationales telles que Art allusion à des actions intimes qui sont Miami, PARC Peru, SP Arte Brazil, le résultat des relations que j’entretiens


Du 16 au 22 avril 2018

21 avril

DU CÔTÉ DE FILLS MONKEY CHEZ DURAS Tambours battants Cannes bis

En 1984, P Bernard Pivot recevait Marguerite Duras. Claude Gallou et Sylvie Boivin revisitent cette émission d’Apostrophes 21 Ola Cuba ! en calavril quant leur jeu sur celui des protagonistes. Décapant. A Paris, studiohebertot.com. assé l’effet de surprise de leur premier spectacle, il n’était pas forcément évident pour ce duo de batteurs foufous de se renouveler et de revenir avec un deuxième spectacle aussi fort. Et pourtant, ils l’ont fait ! Aidés par leur metteur en scène Daniel Brière, Sébastien Rambaud et Yann Coste placent même la barre encore un peu plus haut avec We Will Drum You. Forts de leur succès, ils bénéficient également de plus de moyens, ce qui permet de remarquables interactions entre l’humain et la technologie. Mais chut, on s’en voudrait d’en dire davantage ! A Paris (Le Comedia) jusqu’au 27 mai, puis en tournée, fillsmonkey.com.

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM PANAFRICAIN

Quinzième édition de ce passionnant festival ! L’occasion de découvrir cinquante films venus de trente pays.

A Cannes, du 18 au 22 avril, fifp.fr.

Expo haute en couleur(s)

CHEMIN PAPIER

Cette exposition nous plonge dans les univers colorés de quatorze illustrateurs : BlexBolex, Paul Cox… A Chaumont jusqu’au

16 sept., centrenationaldugraphisme.fr.

Hasta siempre

Femme Actuelle   74

Femme Actuelle   74

Expo haute

CHEMIN PA

Cette expo dans les un quatorze ill lex, Paul Co

Hasta siempre ÉVÉNEMENTS À NE PAS MANQUER

CUBA DU NORD

A Lille, la gare Saint-Sauveur propose un aller simple pour La Havane. Elle accueille les œuvres de 35 artistes cubains qui nous font voyager vers leur île, leur imaginaire, loin des clichés touristiques. Du 19 avril au 2 sept., lille3000.eu.

Gai comme un pinson

LE SIFFLEUR

Fred Radix est un drôle d’oiseau, virtuose du sifflement, qui fait son nid dans des théâtres… Drôle et musical !

Dates de tournée sur lesiffleur.com.

S.RISPAIL; FRANTIŠEK KUPKA, LE ROUGE À LÈVRES N°II, 1908 © ADAGP, PARIS 2018 © MUSÉES DE STRASBOURG / PHOTO N. FUSSLER; FRANTIŠEK KUPKA, AUTOPORTRAIT, 1910, RÉPUBLIQUE TCHÈQUE, PRAGUE© ADAGP, PARIS 2018 © NATIONAL GALLERY IN PRAGUE 2018

sorties

En 1984, Bernard Pivot recevait Marguerite Duras. Claude Gallou et Sylvie Boivin revisitent cette émission d’Apostrophes en calquant leur jeu sur celui des protagonistes. Décapant. A Paris, studiohebertot.com.

A Cannes, du 1

Ola Cuba !

SEMAINE DU 16 AU 22 AVRIL

DU CÔTÉ DE CHEZ DURAS

de découv venus de tr

16 sept., centr

Par Pierre Fageolle DENIS ROUVRE; NICOLA LO CALZO, ILIANA, DANCER OF TUMBA FRANCESCA LA CARIDAD D’ORIENTE, SANTIAGO DE CUBA, 2015 © NICOLA LO CALZO, L’AGENCE À PARIS, DOMINIQUE FIAT; PINOCCHIO, 2017 © PAUL-COX; MAGALI STORA;

agenda

batteurs foufous de se renouveler et de revenir avec un deuxième spectacle aussi fort. Et pourtant, ils l’ont fait ! Aidés par leur metteur en scène Daniel Brière, Sébastien Rambaud et Yann Coste placent même la barre encore un peu plus haut avec We Will Drum You. Forts de leur succès, ils bénéficient également de plus de moyens, ce qui permet de remarquables interactions entre l’humain et la technologie. Mais chut, on s’en voudrait d’en dire davantage ! A Paris (Le Comedia) jusqu’au 27 mai, puis en tournée, fillsmonkey.com.

CUBA DU NORD

A Lille, la gare Saint-Sauveur propose un aller simple pour La Havane. Elle accueille les œuvres de 35 artistes cubains qui nous font voyager vers leur île, leur imaginaire, loin des clichés touristiques. Du 19 avril au 2 sept., lille3000.eu.

Gai comm

LE SIFFLE

Fred Radix seau, virtuo qui fait son théâtres…

Dates de tourn


Vendredi 13 avril 2018

««

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Avril - mai - juin 2018

Entre ouverture progressive

FIGER L’INSTANT

grande île des Antilles est Cette transition suscite une vive attention du monde politique, lumière de ces perspectives,

Maison & Jardin magazine Mars 2018 67



INTERNATIONALE


Du mercredi 23 au mardi 29 mai 2018 Editions : Bruxelles, Wallonie

LILLE OLA CUBA ! Jusqu’au 2 septembre à la gare Saint Sauveur, boulevard Jean-Baptiste Lebas, Lille, www.lille3000.eu Lille continue à se réinventer et plonge cet été dans une ambiance cubaine. Parmi les multiples activités envahissant la ville, on ne ratera pas cette exposition présentant 35 artistes tous nés entre la fin des années 60 et le milieu des années 80. Des créateurs porteurs d’une fragile liberté d’expression et d’un espoir en l’avenir. J.-M.W.


Dimanche 6 mai 2018

«Ola Cuba!», la exposición de los artistas cubanos que diseñan un nuevo horizonte

« Una exposicion muy representativa del arte cubano» Santiago Lopez

La ciudad francesa de Lille ha transformado los muros de su antigua estación de tren Saint Sauveur para acoger la propuesta de más de 35 artistas cubanos. Pintores, fotógrafos y arquitectos, nacidos entre los años 60 y 80, que han bebido de la misma formación artística y ahora crean un nuevo horizonte para Cuba. En un juego de palabras, «Ola Cuba!» es el saludo al arte que habla sobre Cuba, pero también hace refeencia a esa nueva oleada de artistas que representan una nueva imagen y concepción sobre el país. Esta exposición, que estará disponible hasta septiembre en la ciudad de Lille, al norte de Francia, ha llenado una antigua estación de trenes con obras de pintores, fotógrafos, video artistas, diseñadores y arquitectos cubanos, entre otros. Todos ellos comparten la particularidad de haber nacido en la isla caribeña entre la década de los 60 y los 80, y tener una formación que se enmarca en la época de Fidel Castro. Artistas fieles a su país, inspirados en las migraciones, los paisajes de cielos y mares, y la arquitectura, que usan su pasado para crear un nuevo capítulo en la historia de Cuba, sobre todo ahora que todo está por escribir.


Vendredi 27 avril 2018


Vendredi 20 avril 2018

Lille (Francia), 20 abr (EFE) Nacidos entre finales de los sesenta y mediados de los ocehnta, más de 35 artistas cubanos diversos y comprometidos reivindican su energía creativa en la exposición «Ola Cuba!» de la ciudad francesa de Lille.

Entre la pluralidad de creaciones destaca la pieza «Escala de Valores», imaginada por Mabel Poblet y empezada hace cinco años, que recopila informaciones e imágenes sacadas de la prensa nacional.

Pintores, fotógrafos, artistas plásticos o arquitectos forman parte de la muestra organizada por Lille3000, programa cultural promovido por el Ayuntamiento de esa ciudad del norte de Francia en la antigua estación de trenes Saint-Sauveur.

«Diferentes familias cubanas colaboraron en la creación de la obra, ya que recortaron todas las noticias e imágenes de los periódicos que iban leyendo en su día a día», explicó a Efe Poblet.

A través de una gran diversidad de obras que se podrán contemplar hasta el 2 de septiembre, algunas de las cuales son interactivas o efímeras como «Fango» (2012), de Elizabet Cerviño, en la que las figuras de arcilla desaparecerán con el tiempo, los artistas hablan sobre la memoria o la apertura de su país al mundo. Las esculturas, instalaciones o pinturas no solo transmiten al público mensajes sobre la historia de Cuba, sino que amplían el campo de reflexión para llevarlo al terreno de la arquitectura, de la naturaleza, de la diversidad étnica o de las migraciones. «Todo empezó con la visita de la alcaldesa Martine Aubry a La Habana tras haber recibido la invitación del codirector de la Galleria Continua Lorenzo Fiaschi, un espacio fundado en Italia en 1990 y que existe en Cuba desde hace tres años», dijo a Efe la consejera cultural cubana de la muestra, Laura Salas Redondo.

Estos papeles unidos entre sí por hilos podrían simbolizar una «lluvia de información» de una prensa «con criterio editorial único» y, al mismo tiempo, invitan a imaginar una noticia desde otra perspectiva, «viendo las imágenes sin el texto», añade. Otra obra impactante es la de José Yaque, titulada «Tumba Abierta» (2007-2009), que reúne más de 3.000 elementos vegetales, plantas, raíces, cortezas, frutas o flores contenidos en botellas que colocó en una gran estantería como reflejo del «ciclo de la vida» gracias a la su constante transformación. «Es una acumulación de todo lo que encuentro por mi paso. Empezó a crecer en Cuba y siguió en Italia, donde posteriormente la presenté en la Bienal de Venecia, como parte del pabellón de Cuba», indicó el artista a Efe.

Esta generación de artistas, creadora de nuevos horizontes, sirve como testigo para ilustrar los cambios de la sociedad cubana, concluyen los organizadores de la muesEl juego de palabras con los términos «hola» y «ola» surgió tra, que los considera portadores «de una libertad de exde la necesidad de expresar la creatividad de los artistas presión todavía frágil, pero inédita». EFE mediante una metáfora y, a la vez, recordar «las inclemencias del tiempo» que conoce la isla caribeña.


Dimanche 22 avril 2018

“Ola Cuba” lleva a Francia reflexiones críticas de jóvenes artistas cubanos En Lille estará la exposición colectiva Ola Cuba que reúne a 35 artistas plásticos, fotógrafos, escultores y diseñadores jóvenes cubanos que exponen sus obras en el centro cultural Gare Saint-Sauveur, y pretenden demostrar la vitalidad del arte contemporáneo cubano, sobre todo la creatividad de artistas nacidos a finales de los años setenta o principios de los ochenta y que comenzaron a trabajar durante el llamado Periodo Especial.

flores, cortezas e insectos, reflejo del ciclo de la vida en su constante transformación. Entre las instalaciones también está la reconstrucción en talla, a cargo del dúo Jorge y Larry, de una celda en la que fueron confinados disidentes, escritores, homosexuales, religiosos y otros seres humanos de conducta impropia. La celda cuenta con estruendosos sonidos musicales y dos agujeros por donde el espectador puede asomarse.

El juego de palabras con los términos Ola y Hola surge de la necesidad de metaforizar tanto el saludo a la realidad nacional como la alusión a la ola generacional de jóvenes artistas, e incluso a ciertas inclemencias del tiempo perceptibles en el oleaje que azota el Malecón. El gran espacio de la antigua estación de trenes de Saint Sauveur ha sido acaparado por Ola Cuba, que incluye obras de pintores, fotógrafos, artistas plásticos o arquitectos quienes se expresan en los más diversos tonos, tanto críticos y graves como irónicos y humorísticos, siempre con la intención de aportar las reflexiones de los jóvenes sobre el pasado y el presente de la Isla. Entre los artistas representados se cuenta el ya reconocido José Yaque, con Tumba abierta, una instalación que estuvo en la Bienal de Venecia y que comprende cerca de tres mil botellas selladas que contienen diversas plantas,

presos en la historia nacional.

También hay obras interactivas o efímeras como Fango, de Elizabet Cerviño, en la que las figuras de arcilla van desapareciendo con el tiempo. Escala de valores, de Mabel Poblet, fue comenzada hace cinco años y recopila informaciones e imágenes sacadas de la prensa nacional que conforman un collage de intencionada reflexividad sobre los últimos acontecimientos im-

Según información de la agencia EFE, “esta generación de artistas, creadora de nuevos horizontes, sirve como testigo para ilustrar los cambios de la sociedad cubana” y portan “una libertad de expresión todavía frágil, pero inédita”. La cita de Lille es reconocida entre las más importantes citas mundiales de arte contemporáneo, como la Bienal de Venecia. La presente exposición de arte cubano se


Vendredi 20 avril 2018

Una ola de artistas cubanos invade la ciudad francesa de Lille Nacidos entre finales de los sesenta y mediados de los ocehnta, más de 35 artistas cubanos diversos y comprometidos reivindican su energía creativa en la exposición «Ola Cuba!» de la ciudad francesa de Lille. Pintores, fotógrafos, artistas plásticos o arquitectos forman parte de la muestra organizada por Lille3000, programa cultural promovido por el Ayuntamiento de esa ciudad del norte de Francia en la antigua estación de trenes Saint-Sauveur. A través de una gran diversidad de obras que se podrán contemplar hasta el 2 de septiembre, algunas de las cuales son interactivas o efímeras como «Fango» (2012), de Elizabet Cerviño, en la que las figuras de arcilla desaparecerán con el tiempo, los artistas hablan sobre la memoria o la apertura de su país al mundo. Las esculturas, instalaciones o pinturas no solo transmiten al público mensajes sobre la historia de Cuba, sino que amplían el campo de reflexión para llevarlo al terreno de la arquitectura, de la naturaleza, de la diversidad étnica o de las migraciones. «Todo empezó con la visita de la alcaldesa Martine Aubry a La Habana tras haber recibido la invitación del codirector de la Galleria Continua Lorenzo Fiaschi, un espacio fundado en Italia en 1990 y que existe en Cuba desde hace tres años», dijo a Efe la consejera cultural cubana de la muestra, Laura Salas Redondo. El juego de palabras con los términos «hola» y «ola» surgió de la necesidad de expresar la creatividad de los artistas mediante una metáfora y, a la vez, recordar «las inclemencias del tiem-

Fotografía facilitada por el Ayuntamiento de Lille (Francia), de la exposición «Ola Cuba!», organizada por Lille3000 en la antigua estación de trenes Saint-Sauveur (Francia), en la que más de 35 artistas cubanos diversos y comprometidos reivindican su energía creativa a través de pinturas, esculturas, fotografías e instalaciones que transmiten al público mensajes sobre la historia de Cuba.

po» que conoce la isla caribeña. Entre la pluralidad de creaciones destaca la pieza «Escala de Valores», imaginada por Mabel Poblet y empezada hace cinco años, que recopila informaciones e imágenes sacadas de la prensa nacional. «Diferentes familias cubanas colaboraron en la creación de la obra, ya que recortaron todas las noticias e imágenes de los periódicos que iban leyendo en su día a día», explicó a Efe Poblet. Estos papeles unidos entre sí por hilos podrían simbolizar una «lluvia de información» de una prensa «con criterio editorial único» y, al mismo tiempo, invitan a imaginar una noticia desde otra perspectiva, «viendo las imágenes sin el texto», añade. Otra obra impactante es la de José Yaque, titulada «Tumba Abierta» (20072009), que reúne más de 3.000 elemen-

tos vegetales, plantas, raíces, cortezas, frutas o flores contenidos en botellas que colocó en una gran estantería como reflejo del «ciclo de la vida» gracias a la su constante transformación. «Es una acumulación de todo lo que encuentro por mi paso. Empezó a crecer en Cuba y siguió en Italia, donde posteriormente la presenté en la Bienal de Venecia, como parte del pabellón de Cuba», indicó el artista a Efe. Esta generación de artistas, creadora de nuevos horizontes, sirve como testigo para ilustrar los cambios de la sociedad cubana, concluyen los organizadores de la muestra, que los considera portadores «de una libertad de expresión todavía frágil, pero inédita».


Vendredi 20 avril 2018

Ola de arte cubano en Lille

Nacidos entre finales de los 70 y mediados de los 80, más de 35 artistas cubanos reivindican su energía creativa en la exposición “Ola Cuba!” en la ciudad francesa de Lille.

de Valores”, imaginada por Mabel Poblet y empezada hace cinco años, que recopila informaciones e imágenes sacadas de la prensa nacional. “Diferentes familias cubanas colaboraron en la creaPintores, fotógrafos, artistas plásticos y arquitectos for- ción de la obra, ya que recortaron todas las noticias e man parte de la muestra organizada por Lille3000, progra- imágenes de los periódicos que iban leyendo en su día a ma cultural promovido por el Ayuntamiento de esa ciudad día”, explicó Poblet a Efe. del norte de Francia en la antigua estación de trenes Saint-Sauveur. Estos papeles unidos entre sí por hilos podrían simbolizar En la exposición, abierta hasta el 2 de septiembre, los una “lluvia de información” de una prensa “con criterio artistas hablan sobre la memoria o la apertura de su país editorial único” y, al mismo tiempo, invitan a imaginar una al mundo. Dentro de su gran diversidad, no faltan obras noticia desde otra perspectiva, “viendo las imágenes sin interactivas o efímeras como “Fango” (2012), de Elizabet el texto”, añade. Cerviño, en la que las figuras de arcilla desaparecerán con Otra obra impactante es la de José Yaque, titulada el tiempo. “Tumba Abierta” (2007-2009), que reúne más de 3,000 elementos vegetales, plantas, raíces, cortezas, frutas Las esculturas, instalaciones o pinturas no solo transo flores contenidos en botellas que colocó en una gran miten al público mensajes sobre la historia de Cuba, sino estantería como reflejo del “ciclo de la vida” gracias a la que amplían el campo de reflexión para llevarlo al terreno su constante transformación. de la arquitectura, de la naturaleza, de la diversidad étni- “Es una acumulación de todo lo que encuentro por mi ca o de las migraciones. paso. Empezó a crecer en Cuba y siguió en Italia, donde “Todo empezó con la visita de la alcaldesa Martine Aubry a posteriormente la presenté en la Bienal de Venecia, como La Habana tras haber recibido la invitación del codirector parte del pabellón de Cuba”, comentó Yaque. de la Galleria Continua Lorenzo Fiaschi, un espacio fundado en Italia en 1990 y que existe en Cuba desde hace tres Otros artistas presentes en la muestra son Abel Barroso, años”, dijo a la agencia Efe la consejera cultural cubana Duvier Del Dago, Alexis Leyva “Kcho”, y Wilfredo Prieto. Laura Salas. Esta generación, creadora de nuevos horizontes, sirve El juego de palabras con los términos “hola” y “ola” surgió como testigo para ilustrar los cambios de la sociedad de la necesidad de expresar la creatividad de los artistas cubana, según los organizadores de la muestra, que los mediante una metáfora y, a la vez, recordar “las incleconsidera portadores “de una libertad de expresión todamencias del tiempo” que conoce la Isla. vía frágil, pero inédita”. Entre la pluralidad de creaciones destaca la pieza “Escala


Vendredi 20 avril 2018

«La ciudad de Lille, en el norte de Francia, se pone a tono con Cuba» M.C. Piña


Mercredi 18 avril 2018

Lille se convierte en vitrina del arte contemporáneo cubano LA CRÓNICA CULTURAL Por María Carolina Piña

En momentos en los que la isla caribeña vive un momento político histórico tras décadas de liderazgo castrista, la ciudad de Lille, en el norte de Francia, ha hecho una invitación a 35 artistas cubanos, en el marco de la exposición colectiva “Ola Cuba”. La ciudad de Lille se puso a tono con Cuba a través del arte contemporáneo de la isla. La exposición “Ola Cuba” reúne a 35 artistas plásticos, fotógrafos, escultores y diseñadores jóvenes cubanos que exponen sus obras en el centro cultural Gare Saint-Sauveur.

El gran espacio de la antigua estación de trenes de Saint Sauveur ha sido acaparado por esta vasta exposición. Las obras de Ola Cuba son militantes, diversas, cómicas. En todo caso, son el testimonio y reflexión de una generación joven que interroga su pasado y presente.

Entre los artistas, varios que ya tiene un recorrido en ferias y bienales internacionales. Es el caso de José Yaque quien presenta «Tumba abierta”, una instalación que estuvo en la Bienal de Venecia y que comprende cerca de 3000 botellas selladas que contie“Ola Cuba” es una muestra colectiva única que busca nen diversas plantas, flores, cortezas e insectos. mostrar la vitalidad del arte contemporáneo cubano, forjado en medio de las limitaciones propias de la Otra propuesta, mucho más política, es la del dúo isla comunista y que hoy día es reconocido en impor- «Jorge y Larry». Es la reconstrucción a talla real tantes citas mundiales, como la Bienal de Venecia o de una celda perteneciente a alguna de las tantas en Francia. La mayoría de estos artistas vivieron y prisiones cubanas en las que se encerraron a disicomenzaron a trabajar durante el llamado “período dentes, escritores y homosexuales. La instalación especial, el momento en el que la Unión Soviética consta de un estruendoso elemento musical y de retiró su apoyo a la isla y ésta entró en una dura cri- dos agujeros por donde el espectador puede asosis económica. marse, como si se tratara de voyerista. “Hace mucho que no se hacía algo tan grande en torno al arte contemporáneo cubano en Francia. Cuba tiene mucha tradición y artistas que vale la pena descubrir. Después de la revolución, Fidel decidió crear lo que junto al Che llamó la ‘Escuela más grande del mundo’. Y a partir de ahí ha habido una tradición de enseñanza. La mayoría de estos artistas vienen de esa escuela, que es el Instituto Superior de arte de La Habana”, explicó a RFI la curadora de esta exposición Laura Salas Redondo.

“La historia política de mi país es una temática para el arte. Y más de un artista en esta exposición se ha inspirado en la realidad cubana para inyectar cierta carga política en sus obras”, aseguró Larry, artista del dúo “Jorge y Larry”. “Ola Cuba” en Lille se extiende hasta el mes de septiembre, con una programación que incluye también instalaciones, cine y música.


Avril 2018 CULTURE

FRANCE De gauche à droite et de haut en bas : Milicienne dans le village de Guamo, Marc Riboud, 1963, exposé au festival “Ola Cuba !” à Lille. Le Printemps, Romaine Brooks, présenté dans l’exposition “La Porte des rêves”, à Yerres. Mami Wata, anonyme (Bénin), au Château-musée Vodou à Strasbourg.

Sorceress’s spell EXHIBITIONS AROUND FRANCE EX ALTING THE IMAGE OF WOMAN AND HER WILES.

Plac e au x mag iciennes

Plusieurs expositions printanières célèbrent l’image de la femme, enchanteuse ou engagée, et ses sortilèges. Par Françoise Monnin

L’ESPRIT POSSÈDE UN SEXE si l’on en croit l’actuelle exposition strasbourgeoise qui montre des représentations traditionnelles d’Afrique de l’Ouest figurant la femme dans toute sa splendeur magique : pilier de la vie familiale et garante des cultes. Plus vénéneuses, les enchanteuses actuellement dévoilées à Yerres appartiennent à une aussi fameuse que discrète collection de peintures symbolistes française, très spectaculaire. Soit 163 pépites, datant de l’aube du XXe siècle : fleurs, princesses, mythes, allégories… de Méduse à Hélène de Troie, des Parques aux vampires, les chevelures s’enroulent et les drapés tombent, avec un érotisme intense. Plus contemporaines, les femmes photographiées ou radiographiées, et les hampes modelées en grès rehaussées d’émaux, par Myriam Mihindou, artiste franco-gabonaise actuellement célébrée à Vallauris et à Paris, évoquent les transes et les

transmissions. Vibrations et frissons garantis. Tandis qu’à Lille, le festival “Ola Cuba !” salue la fin des “années Castro”, en faisant la part belle aux images de femmes engagées. Laborieuses ou pensives, absolument splendides, elles sont métamorphosées en héroïnes par les objectifs, les cadrages et les contrastes, de Nicola Lo Calzo, Marc Riboud ou Michel Pou Díaz. Toutes, oiseaux rebelles. Toutes, Carmen de Bizet. “Prends garde à toi !”

9 2 / A I R F R A N C E M A DA M E

“VAUDOU AU FÉMININ”, jusqu’au 10 octobre, Château-musée Vodou, 4, rue de Koenigshoffen, Strasbourg. chateau-vodou.com “LA PORTE DES RÊVES”, du 7 avril au 29 juillet, Maison Caillebotte, 10, rue de Concy, Yerres. proprietecaillebotte.com ӂQO=KPJFPPFLKP ҭ JVOF=J MIHINDOU”, jusqu’au 14 mai, Musée national Pablo Picasso, place de la Libération, Vallauris. musee-picassovallauris.fr. Et à la galerie Maïa Muller, 19, rue Chapon, MXlbm FFFe. maiamuller.com ӂLI= ?R>= ұӃҮ du 19 avril Xo m]jn]gZl]Ү \Xhm nion Lille. olacuba-lille3000.com

PHOTOS DR MARC RIBOUD/THOMAS HENNOCQUE, CHÂTEAU VAUDOU / COLLECTION ARBOGAST

The supernatural is feminine, or so implies the exhibition at the Voodoo Museum in Strasbourg, showing traditional West African representations of the woman as a magical Ƅ`ol]ҫ Qa] femmes even more fatales on view at the Maison Caillebotte in Yerres are from a superb collection of early 20th-cennols Bl]h[a msgZiebmn qildmҫ J]\omXҮ E]e]h i^ QlisҮ pXgjbl]mҬ Qa]s ]ro\] ]linb[bmg bh [Xm[X\]m i^ aXbl Xh\ Zli[X\]ҫ Fh SXeeXolbm and Paris, the works of the Franco-Gabonese artist Myriam Mihindou evoke trances and nlXhmgbmmbihҫ =h\ bh Ibee]Ү na] ӂLeX ?oZXұӃ festival highlights images of Cuban women X[nbpbmnm Zs jaini`lXja]lm ebd] Kb[ieX Ii ?XeuiҮ JXl[ ObZio\ Xh\ Jb[a]e Mio @bXuҫ


EYES WILD OPEN

This eye-opening show honours transgressive photography – including off-kilter documentary works by US greats Robert Frank and William Klein. Until 22 April, €5.50, Botanique, 1210, botanique. be / Cette expo percutante met la photographie transgressive à l’honneur avec des œuvres documentaires décalées de grands noms américains tels que Robert Frank et William Klein.

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Bozar’s latest show traces the still life’s enduring appeal, from the late Baroque era to the 20th century. It may not sound like the liveliest of genres, but you might be surprised by some of the pieces by Spanish masters such as Picasso (pictured), Goya and Miró. Until 27 May, free under-6s–€16, Bozar, 1000, bozar.be / La dernière expo du Bozar retrace l’essor des natures mortes, de la fin du baroque au XXe siècle. Certes, ce genre peut manquer de vivacité mais on sera sans doute surpris par les œuvres vitaminées de maîtres espagnols comme Picasso (photo), Goya ou Miró.

LILLE

SPEEDY GRAPHITO

SPANISH STILL LIFE

Avril 2018

LILLE

Catch the new solo show by Paris street art pioneer Olivier Rizzo, whose satirical images of Disney characters and manga have adorned cities around the globe since the 1980s. 13 April–2 June, free, New Square Gallery, 59000, newsquaregallery.com / Ne manquez pas l’expo solo de l’artiste de rue, Olivier Rizzo, dont les mangas et personnages de Disney satiriques ornent les rues du monde entier depuis les années 80.

LILLE

OLA CUBA!

Spring has officially sprung in Lille with this vivid exhibition of 29 Cuban artists – part of the triennial Lille3000. The focus is on the generation active during the so-called ‘Special Period’, after the collapse of the Soviet Union (and its subsidies to Cuba) in 1990. 19 April–2 September, free, Gare Saint Sauveur, 59800, lille300.eu / Le printemps est bien arrivé à Lille avec cette exposition haute en couleur sur 29 artistes cubains dans le cadre de la triennale Lille3000. Elle s’intéresse à la génération active durant ce qu’on appellera la « période spéciale », après l’effondrement de l’Union soviétique (et l’arrêt de ses subventions à Cuba) en 1990.

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Ever wondered what it was like to witness the eruption that buried Pompeii? This immersive show uses 3D reconstructions and rare archaeological finds to rewind the clock to 79AD. Until 15 April, free under-6s–€16, Bourse de Bruxelles, 1000, expopompeii.be / Revivez l’éruption qui a enseveli Pompéi. Cette expo interactive présente des reconstitutions en 3D et des découvertes archéologiques rares pour vous transporter jusqu’en l’an 79.

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POMPEI: THE IMMORTAL CITY

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CE, PARIS, 1961 ©CHRISTER STRÖMHOLM, STROMHOLM ESTATE; PABLO PICASSO, JARRA, VELA Y CACEROLA ESMALTADA, 1945 © SABAM BELGIUM 2018; SPEEDY GRAPHITO, WITH LOVE, 2018, COURTESY GALERIE PROVOST-HACKER; NICOLA LO CALZO, ILIANA, DANCER OF ARIDAD D’ORIENTE, 2015 © NICOLA LO CALZO, L’AGENCE À PARIS, DOMINIQUE FLAT.

BRUSSEL S

BRUSSEL S

POMPEI: THE IMMORTAL CITY

IMAGES: COBRA & CAPRICE, PARIS, 1961 ©CHRISTER STRÖMHOLM, STROMHOLM ESTATE; PABLO PICASSO, JARRA, VELA Y CACEROLA ESMALTADA, 1945 © SABAM BELGIUM 2018; SPEEDY GRAPHITO, WITH LOVE, 2018, COURTESY GALERIE PROVOST-HACKER; NICOLA LO CALZO, ILIANA, DANCER OF TUMBA FRANCESCA LA CARIDAD D’ORIENTE, 2015 © NICOLA LO CALZO, L’AGENCE À PARIS, DOMINIQUE FLAT.

Agenda Brussels & Lille

BRUSSEL S

Bozar’s latest show traces the still life’s enduring appeal, from the late Baroque era to the 20th century. It may not sound like the liveliest of genres, but you might be surprised by some of the pieces by Spanish masters such as Picasso (pictured), Goya and Miró. Until 27 May, free under-6s–€16, Bozar, 1000, bozar.be / La dernière expo du Bozar retrace l’essor des natures mortes, de la fin du baroque au XXe siècle. Certes, ce genre peut manquer de vivacité mais on sera sans doute surpris par les œuvres vitaminées de maîtres Agenda Brussels & Lille espagnols comme Picasso (photo), Goya ou Miró.

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IMAGES: COBRA & CAPRICE, PARIS, 1961 ©CHRISTER STRÖMHOLM, STROMHOLM ESTATE; PABLO PICASSO, JARRA, VELA Y CACEROLA ESMALTADA, 1945 © SABAM BELGIUM 2018; SPEEDY GRAPHITO, WITH LOVE, 2018, COURTESY GALERIE PROVOST-HA TUMBA FRANCESCA LA CARIDAD D’ORIENTE, 2015 © NICOLA LO CALZO, L’AGENCE À PARIS, DOMINIQUE FLAT.

rks by US greats Robert Frank d William Klein. Until 22 April, 50, Botanique, 1210, botanique. / Cette expo percutante met hotographie transgressive à onneur avec des œuvres umentaires décalées de nds noms américains tels que bert Frank et William Klein.


LOCALE


Vendredi 31 aoรปt 2018


Jeudi 30 Août 2018

Journal de l’été 19/20

« L’exposition du moment »


Mercredi 15 aoรปt 2018


Samedi 30 juin 2018


Jeudi 28 juin 2018


Mardi 19 Juin 2018


LE BREXIT, MIROIR AUX ALOUETTES OU RÉELLE OPPORTUNITÉ ? P.28

#82

LE MENSUEL DES DÉCIDEURS DES HAUTS-DE-FRANCE

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CONGESTION ROUTIĂˆRE

LES DÉCIDEURS AU BORD DE LA CRISE DE NERFS

Juin 2018

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LA LOGISTIQUE EN PLEIN BOOM P.10

DÉTENTE

En 2018 la salle de spectacles Le MÊtaphone - symbole de la reconversion du 99bis - souffle ses cinq bougies. Pour l'occasion, la Grande chaufferie organise le 28 juin concerts, reprÊsentations d’arts de rue, des projections, rencontres et parcours de dÊcouverte des sites industriels en reconversion dans le Bassin minier. Rendez-vous le 28 juin 2018 à la Grande chaufferie 9-9bis à Oignies. Billetterie sur www.9-9bis.com

ŠD.R

Le Bassin minier fait peau neuve

Parade et tambours napolĂŠoniens Les rues d'Arras accueilleront un dĂŠfilĂŠ de tambours napolĂŠoniens le 30 juin, rythmĂŠ par l'orchestre d’harmonie d’Arras et les Tambours de la CĂ´te d’Opale. AccompagnĂŠs de chorĂŠgraphes, les musiciens mettront en musique des pièces de l'ĂŠpoque, de la Place des HĂŠros jusqu'au musĂŠe des beaux-arts. Le 30 juin Ă partir de 14 h 30. DĂŠpart : la Place des HĂŠros d’Arras.

Š9-9bis - CAHC

Au programme de la 16e Êdition du festival itinÊrant Latitudes Contemporaines : de la danse, du thÊâtre, de la musique mais aussi des performances et des temps de dÊbats. Toutes les crÊations contemporaines seront mises à l'honneur à Lille, en Hauts-de-France et en Belgique. Du 5 au 24 juin 2018. www.latitudescontemporaines.com

ŠJonas Verbeke

Ses Ĺ“uvres picturales l'ont conduite Ă Paris, Lyon ou encore San Francisco. Aujourd'hui, Marion Titival les prĂŠsente au Melting Art Gallery Ă Lille. Marion Tivital tire son inspiration des friches, des paysages ou des emballages du milieu industriel. Sa volontĂŠ : "soulever le voile de la fausse monotonie de ces paysages". A dĂŠcouvrir jusqu'au 9 juin 2018 www.meltingartgallery.com

ŠMeltong Art Gallery

Retour des Latitudes Contemporaines

Lille aux couleurs de Cuba L'ĂŠvĂŠnement "Ola Cuba !" de Lille3000 permet de dĂŠcouvrir, dans les lieux culturels emblĂŠmatiques, les expos et installations d'une trentaine d'artistes cubains. Ils sont peintres, photographes ou plasticiens. Leur point commun : une carrière qui dĂŠbute dans les annĂŠes 90 lors de la ÂŤ peĚ riode speĚ ciale Âť deĚ crĂŠteĚ e par le ÂŤÂ lider maximo  de la dictature cubaine il y a 25 ans. Jusqu'au 2 septembre 2018. Infos sur www.garesaintsauveur.com, au 03 20 31 30 00 ou au musĂŠe de l'hospice comtesse : 03 28 36 84 00.

Marion Tivital au Melting Art Gallery

Visites souterraines à Compiègne

Caudry s'expose en Leavers

Le musÊe des dentelles et broderies de met en lumière la dentelle Leavers dans l'exposition "#RÊinventer La Dentelle". PrÊsentation de pièces vestimentaires de luxe, crÊations de designers, projections de dÊfilÊs... L'occasion de (re)dÊcouvrir le savoir-faire du pôle dentellier caudrÊsien. Jusqu'au 16 septembre 2018. www.musee-dentelle.caudry.fr - 03 27 76 62 03.

ŠD.R

Que cachent les souterrains du Palais de Compiègne ? Un confÊrencier de la RÊunion des musÊes nationaux - Grand-Palais livrera quelques secrets de l'antre du château au grand public les samedis et dimanches du mois de juin. Du 9 au 17 juin 2018. www.palaisdecompiegne.fr. RÊservation obligatoire.

ŠD.R

Éco121 Juin 2018

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> culture

ŠRAPHAEL LUGASSY Graphisme Yannick Le Vaillant

DÉTENTE

> culture

ŠD.R

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LOGISTA HOMETECH VEUT DEVENIR NATIONAL P.35

Le 7e art en musique à Beauvais Pour les 40 ans de l'association culturelle Asca, le conservatoire du Beauvaisis organise le 15 juin un concert autour du cinÊma. L'orchestre interprÊtera les musiques de films cÊlèbres pendant la diffusion de leurs bandes-annonces au cinÊma Agnès Varda. 15 juin 2018 à 20 h, au cinÊma Agnès Varda à Beauvais. EntrÊe libre. www.asca-asso.com

Éco121 Juin 2018


DOSSIER

CULTURES DE PRINTEMPS

Mai-Juin 2018

Ola Cuba à la Gare Saint Sauveur. "Afluente", installation d'Humberto Diaz

© Dan. R.

DOSSIER

LE PRINTEMPS À LILLE S’ANNONCE RICHE EN ÉVÉNEMENTS CULTURELS : DE OLA CUBA, À LA NUIT DES MUSÉES, EN PASSANT PAR WAZEMMES L’ACCORDÉON OU LE FESTIVAL DES LATITUDES CONTEMPORAINES... IL Y EN A POUR TOUS LES GOÛTS. ET SURTOUT, N’OUBLIEZ PAS DE PROFITER DES BONS PLANS CULTURELS (À LIRE EN PAGE 23).

18 // LILLE MAG N#132 MAI-JUIN 2018

LILLE MAG N#132 MAI-JUIN 2018 // 19

LILLE AU RYTHME DE CUBA C’EST PARTI POUR OLA CUBA, QUI MARQUERA LE PRINTEMPS ET L’ÉTÉ À SAINT-SAUVEUR, AU MUSÉE COMTESSE ET PARTOUT EN VILLE.

© Dan. R.

C

Nous découvrons, à travers une exposition colorée et très esthétique, l’ancien et le nouveau Cuba. La performance est de taille, et une douzaine d’œuvres ont même été réalisées sur place, comme celle signée Humberto Diaz, installée à l’extérieur (voir nos coups de cœur, ci-contre). « Lille est une très belle ville, son charme réside dans la bonne conservation de ses bâtiments », confie l’artiste. Après s’être plongé dans l’univers sud-africain (Afriques Capitales) en 2017 ; après avoir vécu au rythme cubain (jusqu’en septembre 2018) grâce aux expositions mais aussi aux bals et autres concerts, lille3000 fera la part belle au Mexique, invité spécial de la saison Eldorado (ouverture en avril 2019). Le rendez-vous est pris. ■ Par Clément Landouzy

20 // LILLE MAG N#132 MAI-JUIN 2018

NOS COUPS DE CŒUR

On ne peut passer à côté de l’installation d’Humberto Diaz, « Afluente » (photo p. 18-19). D’abord parce que la voiture à moitié encastrée dans le sol est la porte d’entrée de l’expo. Et puis parce qu’elle a un sens : il s’agit d’une Peugeot, seule marque française autorisée à Cuba ; et du véhicule coule un liquide variant entre le bleu du pétrole et celui de la mer, symboles du développement et de la crise d’un pays comme Cuba. « Immanence » : Yoan Capote a érigé un portrait de Fidel Castro (photo ci-dessus) grâce à des charnières, du bois et des armatures en métal. L’œuvre fait 4,50 m d’envergure ! « Fango » (traduisez « boue »), d’Elizabet Cerviño, a été réalisée sur place. Faite d’argile et d’eau, elle montre des hommes et des femmes à taille humaine qui se décomposent lentement. Un regard intéressant sur un monde éphémère et changeant (notre photo). ■ Par C.L. Expo gratuite. olacuba-lille3000.com

© Dan. R.

e sera passionnant à voir », nous promettait Justine Weulersse, commissaire des expositions Ola Cuba à la Gare Saint-Sauveur et au musée de l’Hospice Comtesse (voir Lille Mag n° 131). Après avoir vu l’expo de Saint-So chapeautée par lille3000, nous ne pouvons que lui donner raison. Et nous ne sommes pas les seuls : plus de 14 000 visiteurs ont franchi les grilles de la Gare le 19 avril, premier jour d’ouverture au public. C’est de bon augure. Ola Cuba est l’une des premières expositions d’envergure consacrées à l’art cubain, en France. On dit même qu’il s’agit de la plus grande jamais proposée en Europe. L’île des Caraïbes en fait rêver plus d’un, mais son histoire reste finalement peu connue du grand public. Elle est racontée de bien belle manière à Lille grâce à 35 artistes qui ont tous connu (et été influencés par) les années 1990 et le régime Castro, mais aussi ces dernières années marquées par l’ouverture progressive au monde. « Nous n’étions pas certains, au début, d’obtenir les autorisations de sortie du territoire de certaines œuvres, mais la commissaire a réalisé un travail formidable », se réjouit Martine Aubry. Et d’ajouter : « Cuba, c’est sa danse, ce sont ses nuits… Mais c’est aussi son art. »


Vendredi 18 mai 2018


Vendredi 18 mai 2018

Loisirs Exposition « Ola cuba ! » : la suite à l’Hospice Comtesse LILLE.

Cuba est à l’honneur cette année, avec Lille 3000. Après l’inauguration de l’exposition « Ola Cuba ! » à Saint-Sauveur s’ouvre une seconde partie à l’Hospice Comtesse. Dans le cadre de la saison culturelle 2018 de Lille 3000 dédiée à Cuba, une exposition de photographies est installée à l’Hospice Comtesse de Lille, en ce moment et jusqu’au dimanche 1er juillet. Une occasion de retracer des pans de l’histoire du pays et de ses habitants, au travers du regard de deux professionnels de l’image.

et une bonté qu’on ne peut pas oublier au moment où le jugement de l’histoire est sévère avec le régime castriste.

« Le peuple de Cuba est là »

Démarrage en fanfare Après un démarrage en fanfare à la gare Saint-Sauveur où 35 œuvres d’artistes contemporains cubains ont déjà vues par 49 000 visiteurs en dix jours (selon le décompte peut être un peu généreux, mais déjà dépassé fait par Martine Aubry), la folie Cuba se répand dans Lille. Une cinquantaine de boutiques présentent les photos de voyage des Lillois, et on se dit qu’évolution des techniques oblige, la photographie est bien cet art moyen dont parlait Bourdieu, de mieux en mieux maîtrisé.

Deux expositions en une L’hospice Comtesse présente - dans la clarté d’un été qui s’impose doucement - deux expositions photographiques de premier plan. Celle de Marc Riboud, qui photographie le Cuba de 1963 dans la jeunesse de sa révolution, quand l’insouciance et la croyance en

Le photographe italien Nicola lo Calzo suit le cortège funéraire de Fidel Castro. (©Sylvie Payet)

la création d’un homme nouveau sont encore fortes. La ville est encore belle, les gens y sont amoureux, tendres, confiants, les voitures américaines sont encore rutilantes. Cuba attire tous les regards. Sont présentées aussi les photos historiques d’une nuit complète passée dans une chambre d’hôtel entre Jean

Daniel et Fidel Castro, la veille de l’assassinat de Kennedy. Pour être historiques, ces photos déjà présentées au festival Visa pour l’image de Perpignan il y a près d’un an, diffusent une émotion forte, celle d’un leader politique tout à sa passion de transformer son pays et le monde. Il l’exprime par de grands gestes

En introduction, mais en couleur à l’univers noir et blanc de Marc Riboud, se trouvent présentées une série de photos de Nicolas lo Cazo, la regla : le Cuba d’aujourd’hui toujours empli de ses traditions ancestrales, coloniales, ses croyances propres, ses églises. Une espèce d’envers du décor qui a perduré pendant toutes les décennies de la révolution. En contrepoint avec SaintSauveur, vous trouverez une présentation de la série Caravana : au moment où la dépouille du Lider Maximo refait le chemin de la conquête du pouvoir, l’ensemble de la population est sortie. Beaucoup expriment leur admiration. Tous attendent. « Le peuple de Cuba est là », écrit le photographe. Après 58 ans d’un gouvernement à parti unique, ils n’ont guère eu le choix que d’attendre à attendre. Jean-Michel Stievenard ■ Exposition visible jusqu’au dimanche 1er juillet 2018 à l’Hospice Comtesse de Lille (32, rue de la Monnaie). Ouvert le lundi de 14 h à 18 h et du mercredi au dimanche de 10 à 18 h. Entrée libre.


Mercredi 16 mai 2018

Exposition « Ola Cuba ! » : la suite à l’Hospice Comtesse Cuba est à l’honneur cette année à Lille (Nord), avec Lille 3000. Après l’inauguration de l’exposition «Ola Cuba !» à Saint-Sauveur s’ouvre une seconde partie à l’Hospice Comtesse.

Lille – Culture. Dans le cadre de la saison culturelle 2018 de Lille 3000 dédiée à Cuba, une exposition de photographies est installée à l’Hospice Comtesse de Lille (Nord), en ce moment et jusqu’au dimanche 1er juillet 2018. Une occasion de retracer des pans de l’histoire du pays et de ses habitants, au travers du regard de deux professionnels de l’image. DÉMARRAGE EN FANFARE Après un démarrage en fanfare à la gare Saint-Sauveur où 35 œuvres d’artistes contemporains cubains ont déjà vues par 49 000 visiteurs en dix jours (selon le décompte peut être un peu généreux, mais déjà dépassé fait par Martine Aubry), la folie Cuba se répand dans Lille. Une cinquantaine de boutiques présentent les photos de voyage des Lillois, et on se dit qu’évolution des techniques oblige, la photographie est bien cet art moyen dont parlait Bourdieu, de mieux en mieux maîtrisé. DEUX EXPOSITIONS EN UNE L’hospice Comtesse présente – dans la clarté d’un été qui s’impose doucement – deux expositions photographiques de premier plan. Celle de Marc Riboud, qui photographie le Cuba de 1963 dans la jeunesse de sa révolution, quand l’insouciance et la croyance en la création d’un homme nouveau sont encore fortes. La ville est encore belle, les gens y sont amoureux, tendres, confiants, les voitures américaines sont encore rutilantes. Cuba attire tous les regards. Sont présentées aussi les photos historiques d’une nuit complète passée dans une

chambre d’hôtel entre Jean Daniel et Fidel Castro, la veille de l’assassinat de Kennedy. Pour être historiques, ces photos déjà présentées au festival Visa pour l’image de Perpignan il y a près d’un an, diffusent une émotion forte, celle d’un leader politique tout à sa passion de transformer son pays et le monde. Il l’exprime par de grands gestes et une bonté qu’on ne peut pas oublier au moment où le jugement de l’histoire est sévère avec le régime castriste. « LE PEUPLE DE CUBA EST LÀ » En introduction, mais en couleur à l’univers noir et blanc de Marc Riboud, se trouvent présentées une série de photos de Nicolas lo Cazo, la regla : le Cuba d’aujourd’hui toujours empli de ses traditions ancestrales, coloniales, ses croyances propres, ses églises. Une espèce d’envers du décor qui a perduré pendant toutes les décennies de la révolution. En contrepoint avec Saint-Sauveur, vous trouverez une présentation de la série Caravana : au moment où la dépouille du Lider Maximo refait le chemin de la conquête du pouvoir, l’ensemble de la population est sortie. Beaucoup expriment leur admiration. Tous attendent. « Le peuple de Cuba est là », écrit le photographe. Après 58 ans d’un gouvernement à parti unique, ils n’ont guère eu le choix que d’attendre à attendre. Jean-Michel Stievenard


Jeudi 10 mai 2018


Lundi 7 mai 2018

Hello ! Me revoilà ici pour vous présenter la deuxième partie de l’exposition Ola Cuba ! fraichement installée au musée de l’Hospice Comtesse, en plein coeur du vieux-lille. J’ai eu la chance de pouvoir assister au vernissage de l’exposition et comme je vous ai partagé la semaine dernière les photos des oeuvres exposées à la Gare Saint Sauveur, je poursuis aujourd’hui avec les photos de cette seconde exposition. Axée en totalité sur la photographie (à l’exception de 3 trois objets exposés), nous découvrons le travail sur Cuba de deux grands photographes: Marc Riboud et Nicola Lo Calzo. Sont exposées ici, des clichés d’une grande rareté de Fidel Castro, et des images incroyablement vivantes et colorées de Cuba au travers de ses habitants et ses traditions. Je vous laisse découvrir les images ci-dessous de cette exposition et j’espère que cela vous plaira. Je vous dis à très bientôt sur le blog ou sur instagram ;)


Lundi 7 mai 2018

Aujourd’hui, préparez-vous pour un départ outre atlantique. confiées aux artistes Abel Barroso, Reynier Leyna Novo a.k.a Direction les cigares et le rhum, direction Cuba, la belle île Chino, Glenda Leon et Yornel Martinez Elias. des Caraïbes. Ensuite, petit tour digestif à la ferme urbaine : potager hors A l’occasion de la dixième saison du printemps Lille3000, la gare sol en plein cœur de la ville, et projet collaboratif de la ville de Saint Sauveur de la ville de Lille nous invite à voyager à travers Lille, la maison Régionale de l’Environnement et des Solidariles eaux turquoises. Peintres, photographes, vidéastes, archi- tés, les associations nature, les jardiniers volontaires, et bien tectes, plasticiens ou encore graphistes, 35 artistes, dont la sur les habitants du quartier. Le principe est simple : on vient majorité a démarré sa carrière dans les années 90. Certains chercher nos graines au comptoir à graines, on les fait geront même fait le voyage pour des productions in situ. Parmi eux mer chez nous, on les replante dans le jardin collectif et on les : Humberto Diaz, Roberto Diago, Yoan Capote, et tant d’autres. entretient. Si, tout de même, ce concept reste assez éloigné de votre quotidien, vous pouvez toujours participer, occasionLes œuvres sont engagées, sensibles, reflet de mémoires et nellement ou régulièrement aux ateliers : élaboration de pâtes de rêves. Retour sur la « Période spéciales » de Fidel Castro, fraiches, fabrication de papier recyclé, étude des engrais et sur la crise économique dont le soutien dépendant de l’URSS, des plantes comestibles. Vous qui rêviez depuis toujours de sur l’embargo des Etats-Unis, sur la migration. Retour sur des faire pousser un avocatier… C’est le moment ! témoignages uniques et historiques. Puisque vous êtes sur place : un petit tour à l’exposition Ola Durant 5 mois, la ville de Lille va s’animer, sur les marchés, dans Cuba de la gare Saint Sauveur. C’est quand même le sujet prinles parcs, les commerces. Vous y découvrirez des concerts, cipal. des bals, de la danse, ou du cinéma. Bref, de quoi recolorer notre soleil lillois. Et finalement, pour les plus téméraires, direction le musée de l’Hospice Comtesse pour une expo photos. C’est gratuit, Quelques petites idées : et vous faites d’une pierre deux coups avec deux artistes. Le premier c’est Marc Riboud. Il a rencontré Fidel Castro quelques Grasse matinée (parce que c’est toujours une bonne idée), puis heures avant l’assassinat de J.F. Kennedy. Et une série de phopique-nique à l’Hotel Europa, rebaptisé Hotel Cuba pour l’occa- tographies en est ressortie. On se croirait presque dans la sésion. Il s’agit d’un hôtel dont les chambres ont été confiées à rie Scandal. Le deuxième, c’est Nicola Lo Calzo, qui tient à nous des artistes. Une fois ce sera un petit salon, une autre fois, montrer l’envers du décor cubain et présente la série Regla. une chambre froide, ou encore un garage. Bref, laissez-vous Traditions ancestrales et coloniales, réunies sous une belle surprendre. Vous pouvez réserver les chambres gratuitement, palette historique. de 30 minutes à 1 heure, pour toute sorte d’occasion : pour demander votre belle en mariage, pour faire vos devoirs, pour L’exposition Ola Cuba de la gare Saint Sauveur est visible vous disputez avec votre meilleur.e ami.e ou simplement pour jusqu’au 02 Septembre 2018. Et l’exposition Ola Cuba du musée écouter tranquillement votre musique, ou admirer le travail de l’Hospice Comtesse est visible jusqu’au 01 Juillet 2018. artistique. Pour cette occasion cubaine, les chambres sont


Dimanche 6 mai 2018


Samedi 5 mai 2018


Mai 2018


Jeudi 3 mai 2018


Mercredi 2 mai 2018


Mercredi 2 mai 2018


Lundi 30 avril 2018


Lundi 30 avril 2018

Bonjour à tous ! Fraichement installée à la Gare Saint Sauveur, l’exposition Ola Cuba ! se démarque par un univers coloré et musical ou l’on y découvre les œuvres de plus de 35 artistes cubains. L’ensemble de l’exposition nous dépeint Cuba à travers une génération d’artistes qui a évolué sous l’embargo imposé par les États-Unis et dont les oeuvres sont porteuses d’une liberté d’expression encore fragile. Ils abordent ici la question de la mémoire et de l’ouverture au monde mais aussi du temps qui passe. Un buste de Fidel Castro tel une statue grecque, l’impact du temps sur une oeuvre de glaise soumise à un environnement hostile, l’histoire d’un pays, à travers l’évolution de sa flore mise en bouteille... voilà le genre d’oeuvre incroyable que l’on peut trouver ici. J’ai beaucoup aimé cette exposition assez monumentale, un travail incroyable en amont a du être fait pour produire la plupart de ces oeuvres, je pense notamment à la collection de 3000 plantes en bouteilles récoltées sur des années, c’est une exposition que je vous recommande vraiment de faire (en plus l’entrée est gratuite, pourquoi s’en priver?) j’y ai passé un agréable moment et j’ai appris beaucoup de chose sur cette île encore isolée il n’y a pas si longtemps et sur leur façon d’appréhender le monde autout d’eux. Je vous laisse ici avec les photos de l’exposition, j’espère que vous aurez aimé cet article. À bientôt !


Dimanche 29 avril 2018


Samedi 28 avril 2018


Vendredi 27 avril 2018


aha. alim Sferdjella. sur flonflons.eu ■

Elena Pankratova (Ortrud), Ingela Brimberg (Elsa von Brabant), La Monnaie Chorus. © Baus / La Monnaie De Munt

Lohengrin mis en scène par Olivier Py au Théâtre de la Monnaie jusqu’au 6 mai

Un Lohengrin appelé à faire date

L

e théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, prend date en présentant une mise en scène d’une grande intelligence historique et politique de Lohengrin par Olivier Py, sublimée par la direction musicale d’Alain Altinoglu. En situant « le plus politique et le plus programmatique des opéras de Wagner » en 1945 dans les décombres de l’Allemagne nazie en ruines, oine. © DR Olivier Py fait sens. Le metteur en scène s’en explique d’ailleurs avant le spectacle dans une brève et claire adresse au public, sorte de mise en perspective canadienne Mélissa Laveaux sera 16-17.qxp_Copie de Q10 - Q11 26/04/2018 13:11 Page1 sans naïveté ni instrumentalisation, permettant ert à l'Aéronef le mercredi 2 mai, de « révéler l’œuvre par ses conséquences e carte blanche à son label, No ultimes comme un cauchemar prémonitoire ». Elle a sorti le 2 février un très bel Au spectateur d’en juger, cartes en [ 1321 ] du ensuite 27 avril au 3 mai 2018 itré Radyo Siwèl, où elle explore Liberté-Hebdo le mains. de ses origines haïtiennes, notamLes trois actes se succèdent en un théâtre délar le début du XXe siècle. ■ bré, aux vitres brisées, aux murs noircis dont tient encore debout une enceinte monumentale demi-circulaire, vestige de loges, dont les

2 mai a Laveaux à l’Aéronef

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étages sont occupés par un chœur hiératique et sombre. Par-devant, subsiste une scène de tréteaux dessous laquelle sortiront comme d’une catacombe après bombardement quelques-uns des protagonistes.

Du 27 avril au 3 mai 2018 Un diamant noir

S’agissant de la musique — dont Frantz Liszt disait : « Au commencement c’est une large nappe dormante de mélodie, un éther vaporeux qui s’étend » —, le chef français Alain Altinoglu en déploie, à la tête de l’orchestre de La Monnaie, toute la richesse soyeuse aux mille nuances et couleurs et fait vibrer l’auditoire (conquis) tant par la somptuosité mystérieuse et dramatique de la matière orchestrale que par les accents saisissants et bouleversants des masses chorales (chef des chœurs Martino Faggianni), figurant le peuple spectateur impuissant, tour à tour implorant et déplorant. Présent sur scène telle une muette énigme avant que d’apparaître comme l’envoyé des

ARTS & CULTURE

Lille / 4 mai Wazemmes sent déjà bon l'accordéon EXPOSITION

dieux, Eric Cutler incarne un Lohengrin d’imposante et protectrice stature portant sur les épaules, sûr de sa force comme un lutteur de foire, l’enfant présumé mort ; le ténor américain éclaire d’un timbre lumineux les nuances secrètes infinies du personnage dont le nom doit être tu. La distribution avec beaucoup de prises de rôles est très homogène et de haute volée. La soprano russe Elena Pankratova (Ortrud) se distingue par une forte présence scénique et une détermination maléfique projetée d’une voix superbe toute de fureur et d’éclats. Cette nouvelle création bruxelloise est un diamant noir. Paul K’ROS

Lohengrin, de Richard Wagner, direction musicale Alain Altinoglu ; orchestre symphonique et chœurs de La Monnaie ; mise en scène Olivier Py. A découvrir jusqu’au 6 mai au théâtre de La Monnaie, à Bruxelles.

Ola Cuba ! à Lille Une génération cubaine meurtrie mais fière

La soirée du vendredi 4 mai marquera l'ouverture du festival Wazemmes l'accordéon. Elle sera également l'occasion de fêter les cinq ans de la salle Le Grand Sud. Vingt artistes, et non des de Lille accueille Cuba ! font donc partie de cette génération moindres, La sontGare invitésSaint-Sauveur pour cette soirée puisque à la fois meurtrie mais fière, fidèle à son jusqu’au 2 septembre prochain c’est celle de la vinbgtième édition du festival.l’exposition pays dans lequel elle met son espoir et son Tous en ont Cuba déjà foulé au moins une foisde les “lille3000”. Ola ! dans le cadre énergie créative, refusant de le quitter. planches. ont acceptéles avecœuvres enthousiasme de de trenteElleIlsprésente de plus faire leur retour pour ce grand soir. cinq artistes cubains : peintres, photo- Sous un embargo imposé à Cuba par les aveaux. À l’affiche : Dick Annegarn, Raúl Barboza, os Staropoli États-Unis dès 1961, ces artistes sont porplasticiens, Jacquesgraphes, Bonnaffé, vidéastes, Alejandro Barcelona, Pascal graphistes, teurs d’une liberté d’expression encore fraarchitectes. Leur particularité est d’être nés Contet, Daniel Colin, Dominique Cravic et Claire gile mais inédite, qui dépasse les contours Elzière,àMamani Keita, Loïc Lantoine, Bernard 1960 et le Cuba entre la fin des années Lubat, milieu Bruno Maman, Daniel Mille - Nina des années 1980, donc d’avoir du possible. Avec une grande subtilité, ils Moratodébuté - l'Albumleur - Marc Perrone &dans Marie-Odile carrière les années 1990, abordent la difficile question de la Chanteran – Sanseverino - Lionel Suarez au moment de la « période spéciale » décla- mémoire mais aussi de l’ouverture au Rachid Taha. ûre de la scène rock depuis vingtElena Pankratova (Ortrud),etIngela Brimbergrêves. (Elsa von Brabant), La Monnaie Chorus. © Baus / La Monnaie De Munt monde à d’autres par Fidel Castro. Invité :rée Salim Sferdjella. s, le groupe No One Is Innocent, L’exposition se déploiera également parRésultant des conséquences de la dislocaRéservez sur flonflons.eu ■

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gne, Oignies / 18 mai e Is Innocent urnée dans le 62

de son Frankenstein sorti le 30 ez Verycords, a entamé une tourle mènera, entre autres, le 17 mai é Sam à Boulogne-sur-Mer et le 18 phone à Oignies. ■

: musée de l'Hospice Lohengrintout misdansenLille scène par Olivier Py au Théâtre de la Monnaie jusqu’au 6 mai Comtesse, commerces, bars, cinémas,

tion du bloc de l’URSS, cette époque est celle d’une importante crise économique pour l’île, qui dépendait du soutien de l’Union soviétique. Les artistes de Ola

Loïc Lantoine. © DR

Lille / 2 mai Mélissa Laveaux à l’Aéronef

L'artiste canadienne Mélissa Laveaux sera en concert à l'Aéronef le mercredi 2 mai, pour une carte blanche à son label, No Format. Elle a sorti le 2 février un très bel album, titré Radyo Siwèl, où elle explore le folklore de ses origines haïtiennes, notamment sur le début du XXe siècle. ■

Un Lohengrin appelé à faire date bibliothèques.

L

e théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, prend date en présentant une mise en scène d’une grande intelligence historique et politique de Lohengrin par Olivier Py, sublimée par la direction musicale d’Alain Altinoglu. En situant « le plus politique et le plus programmatique des opéras de Wagner » en 1945 dans les décombres de l’Allemagne nazie en ruines, Olivier Py fait sens. Le metteur en scène s’en explique d’ailleurs avant le spectacle dans une brève et claire adresse au public, sorte de mise en perspective sans naïveté ni instrumentalisation, permettant de « révéler l’œuvre par ses conséquences ultimes comme un cauchemar prémonitoire ». Au spectateur ensuite d’en juger, cartes en mains. Les trois actes se succèdent en un théâtre délabré, aux vitres brisées, aux murs noircis dont tient encore debout une enceinte monumentale demi-circulaire, vestige de loges, dont les

Iliana, danseuse de tumba francesca, La Caridad d’Oriente, Santiago de Cuba, série Relga 2015. © Nicola Lo Calzo, L’Agence à Paris, Dominique Fiat

étages sont occupés par un chœur hiératique et sombre. Par-devant, subsiste une scène de tréteaux dessous laquelle sortiront comme d’une catacombe après bombardement quelques-uns des protagonistes.

Un diamant noir S’agissant de la musique — dont Frantz Liszt disait : « Au commencement c’est une large nappe dormante de mélodie, un éther vaporeux qui s’étend » —, le chef français Alain Altinoglu en déploie, à la tête de l’orchestre de La Monnaie, toute la richesse soyeuse aux mille nuances et couleurs et fait vibrer l’auditoire (conquis) tant par la somptuosité mystérieuse et dramatique de la matière orchestrale que par les accents saisissants et bouleversants des masses chorales (chef des chœurs Martino Faggianni), figurant le peuple spectateur impuissant, tour à tour implorant et déplorant. Présent sur scène telle une muette énigme avant que d’apparaître comme l’envoyé des

dieux, Eric Cutler incarne un Lohengrin d’imposante et protectrice stature portant sur les épaules, sûr de sa force comme un lutteur de foire, l’enfant présumé mort ; le ténor américain éclaire d’un timbre lumineux les nuances secrètes infinies du personnage dont le nom doit être tu. La distribution avec beaucoup de prises de rôles est très homogène et de haute volée. La soprano russe Elena Pankratova (Ortrud) se distingue par une forte présence scénique et une détermination maléfique projetée d’une voix superbe toute de fureur et d’éclats. Cette nouvelle création bruxelloise est un diamant noir. Paul K’ROS Lohengrin, de Richard Wagner, direction musicale Alain Altinoglu ; orchestre symphonique et chœurs de La Monnaie ; mise en scène Olivier Py. A découvrir jusqu’au 6 mai au théâtre de La Monnaie, à Bruxelles.

Ola Cuba ! à Lille Une génération cubaine meurtrie mais fière EXPOSITION

Mélissa Laveaux. © Romain Staros Staropoli

Boulogne, Oignies / 17 et 18 mai No One Is Innocent en tournée dans le 62

Valeur sûre de la scène rock depuis vingtcinq ans, le groupe No One Is Innocent,

> La Gare Saint-Sauveur de Lille accueille jusqu’au 2 septembre prochain l’exposition Ola Cuba ! dans le cadre de “lille3000”. Elle présente les œuvres de plus de trentecinq artistes cubains : peintres, photographes, vidéastes, plasticiens, graphistes, architectes. Leur particularité est d’être nés à Cuba entre la fin des années 1960 et le milieu des années 1980, donc d’avoir débuté leur carrière dans les années 1990, au moment de la « période spéciale » déclarée par Fidel Castro.

Cuba ! font donc partie de cette génération à la fois meurtrie mais fière, fidèle à son pays dans lequel elle met son espoir et son énergie créative, refusant de le quitter. Sous un embargo imposé à Cuba par les États-Unis dès 1961, ces artistes sont porteurs d’une liberté d’expression encore fragile mais inédite, qui dépasse les contours du possible. Avec une grande subtilité, ils abordent la difficile question de la mémoire mais aussi de l’ouverture au monde et à d’autres rêves.


Vendredi 27 avril 2018

Un été chaud à Saint-Sauveur, avec « Ola Cuba ! » LILLE.

Depuis le week-end dernier et jusqu’au 2 septembre, la gare Saint-Sauveur va vibrer au rythme des îles, avec « Ola Cuba ! ». On vous présente cette nouvelle saison portée par Lille 3 000, qui présente les œuvres d’une trentaine d’artistes. Lille 3 000 continue son exploration des villes et des pays résilients, ceux où on relève la tête, avec sa saison culturelle intitulée « Ola Cuba ! ». Cette nouvelle exposition présentée à la gare Saint-Sauveur explore plusieurs aspects de la vitalité de la création plastique en présentant les œuvres de 35 artistes.

Créativité insulaire On s’étonne de découvrir comment, dans un pays que l’on croyait cadenassé, une telle créativité a pu s’exprimer. Comment Yoan Capote, cet artiste qui a fait importer un container de charnières neuves, produit introuvable dans le pays soumis à embargo, a pu les échanger contre des charnières usagées qui portent le poids de leur histoire et deviennent la matière première d’un buste monumental du Lider Maximo. Fidel Castro, dans toute sa force. Parmi plusieurs vidéos on peut y voir, The New man and my father. Adrian Melis, l’artiste interroge son père en plan serré et lui pose des questions qui restent sans réponse sur le sens de son engagement, le sens de sa vie, le sens du régime. Le père reste impavide-

ment muet, se gratte le nez, se touche l’oreille, les cheveux et ne répond rien, comme s’il ne savait quoi répondre. Seul moment de communication : quand son fils réalisateur lui demande de lui verser un peu de rhum, et on les devine boire silencieusement leur verre, en méditant sur ce qui est devenu indicible. Martine Aubry préfère disserter sur une autre œuvre de Yoan Capote Isla : l’île et ses 170 kilomètres d’océan seulement qui la séparent de la Floride et qui apparaissent tellement infranchissables que l’artiste la figure en hameçons dans lesquels les candidats à l’exil ne peuvent qu’être attrapés. Dès le jour du vernissage, le public lillois souvent très jeune s’est rué sur ce qui va être, à coup sûr, un événement majeur de l’été !

Des photos à l’Hospice Comtesse La saison se poursuit à l’hospice Comtesse du 5 mai au 1 er juillet par une exposition des photographies du photographe italien Nicola Lo Calzo sur l’envers du décor cubain pendant que Marc Riboud montre les photographies d’un extraordinaire dialogue entre Fidel

Ce jeudi 19 avril, jour de vernissage, la gare Saint-Sauveur et son prolongement - le parc Lebas - sont redevenus le centre de la vie collective métropolitain. À droite : Yoan Capote Imanence, une œuvre qui accueille le visiteur et donne le ton de l’exposition.

Castro et le journaliste français Jean Daniel dans une chambre d’hôtel de la Havane. Une nuit complète, quelques heures avant l’assassinat de Kennedy qui bouleverse le monde. Jean-Michel Stievenard

■ « Ola Cuba », exposition installée en ce moment et jusqu’au 2 septembre 2018 à la gare Saint-Sauveur de Lille (boulevard Jean-Baptiste Lebas), du mercredi au dimanche de 12 h à 19 h.

Entrée gratuite, ouvert tous les jours fériés. Autre partie de l’exposition à découvrir à l’Hospice Comtesse, au 32 rue de la monnaie, ouvert le lundi de 14 à 18 h et du mercredi au dimanche de

10 h à 18 h. Entrée libre également.


Jeudi 26 avril 2018


Jeudi 26 avril 2018

C’est le printemps à la Gare Saint-Sauveur et avec lui une nouvelle expo, des temps forts et un beau programme à découvrir chaque semaine. Du 19 avril au 2 septembre 2018, l’espace lillois va s’animer avec Ola Cuba ! rassemblant des œuvres étonnantes de plus de 35 artistes cubains. Au menu : des grandes installations, des photos, des vidéos, des peintures… C’est parti pour le voyage ! Place à la diversité pour cette nouvelle exposition concoctée par Lille 3000 avec des peintres, photographes, vidéastes, plasticiens, graphistes, architectes… tous nés à Cuba entre la fin des années 60 et le milieu des années 80. Leurs œuvres sont sensibles (drôles aussi… comme l’impressionnante voiture en train de fondre de Humberto Diaz installée devant la gare Saint-Sauveur) et souvent engagées. Elles parlent d’histoire, d’architecture (on adore l’œuvre de Roberto Diago), de diversité ethnique, de migrations… et puis il y a beaucoup de couleurs, de musique. Pour les enfants, n’hésitez pas à demander le livret facile à lire et à comprendre qui leur permettra de mieux entrer dans l’expo. Qui dit nouvelle expo dit aussi nouvel Hôtel Europa autour d’un principe simple : un étrange hôtel dont les pièces sont confiées à des artistes et qui peuvent être réservées gratuitement de 30 minutes à 1 heure pour y fêter toutes sortes d’événements… Les chambres de ce nouvel hôtel rebaptisé Hôtel Cuba sont cette fois confiées à Abel Barroso, Reynier leyna, Noko aka Chino, Gleda Leon et Yornel Martinez Elias. Par ailleurs, Ola Cuba !, c’est aussi un beau programme de concerts, spectacles, projections, temps forts à découvrir un peu partout à Lille… et à vivre en famille.


Jeudi 26 avril 2018

Un été chaud à la gare SaintSauveur, avec « Ola Cuba ! »

Depuis son inauguration le jeudi 19 avril et jusqu’au dimanche 2 septembre 2018, la gare Saint-Sauveur de Lille (Nord) vibre au rythme des îles, avec « Ola Cuba ! ». Lille Actu vous présente cette nouvelle saison culturelle portée par Lille 3 000, qui présente les œuvres de 35 artistes.

de communication : quand son fils réalisateur lui demande de lui verser un peu de rhum, et on les devine boire silencieusement leur verre, en méditant sur ce qui est devenu indicible.

Martine Aubry préfère disserter sur une autre œuvre de Yoan Capote Isla : l’île et ses 170 kilomètres d’océan seulement qui la séCRÉATIVITÉ INSULAIRE parent de la Floride et qui apparaissent tellement infranchissables On s’étonne de découvrir comment, dans un pays que l’on croyait que l’artiste la figure en hameçons dans lesquels les candidats à cadenassé, une telle créativité a pu s’exprimer. Comment Yoan l’exil ne peuvent qu’être attrapés. Capote, cet artiste qui a fait importer un container de charnières neuves, produit introuvable dans le pays soumis à embargo, a pu Dès le jour du vernissage, le public lillois souvent très jeune s’est les échanger contre des charnières usagées qui portent le poids de rué sur ce qui va être, à coup sûr, un événement majeur de l’été ! leur histoire et deviennent la matière première d’un buste monumental du Lider Maximo. Fidel Castro, dans toute sa force. DES PHOTOS À L’HOSPICE COMTESSE La saison se poursuit à l’hospice Comtesse du 5 mai au 1er juillet Parmi plusieurs vidéos on peut y voir, The New man and my father. par une exposition des photographies du photographe italien NicoAdrian Melis, l’artiste interroge son père en plan serré et lui pose la Lo Calzo sur l’envers du décor cubain pendant que Marc Riboud des questions qui restent sans réponse sur le sens de son enga- montre les photographies d’un extraordinaire dialogue entre Fidel gement, le sens de sa vie, le sens du régime. Le père reste impa- Castro et le journaliste français Jean Daniel dans une chambre videment muet, se gratte le nez, se touche l’oreille, les cheveux et d’hôtel de la Havane. Une nuit complète, quelques heures avant ne répond rien, comme s’il ne savait quoi répondre. Seul moment l’assassinat de Kennedy qui bouleverse le monde.


Mercredi 25 avril 2018


Mardi 24 avril 2018

24/04/2018 09:23

La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)


Lundi 23 avril 2018


Lundi 23 avril 2018

«Un évènement, forcément, la nouvelle exposition de la Gare Saint Sauveur»


23/04/2018 09:32

La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)

Samedi 21 avril 2018

https://journal.lavoix.com/liseuse/crop/cropped.php?filename=15244687015add8bdd4e90d

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Lundi avril2018 2018 Samedi 2123 avril

https://journal.lavoix.com/liseuse/crop/cropped.php?filename=15244687015add8bdd4e90d

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Vendredi 20 avril 2018

et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément a a propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)


Vendredi 20 avril 2018

Un avant-goût d’Ola Cuba, l’expo lille3000 qui vient d’ouvrir

L’exposition Ola Cuba vient d’ouvrir ses portes à la gare Saint-Sauveur alors que cette île mythique vit la fin de la dynastie Castro. De quoi donner des ailes aux artistes invités par Lille3000. Plus qu’une exposition d’art contemporain, c’est une rencontre qui parle au monde.


Vendredi 20 avril 2018

«Des créateurs, à la liberté d’expression encore fragile, mais inédite» Y. Asernal


Jeudi 19 avril 2018

L’exposition Ola Cuba ouvre ce soir à la Gare Saint Sauveur

Ça y est ! La nouvelle édition de Lille 3000 démarre ce soir, avec le vernissage de l’exposition Ola Cuba à la Gare Saint Sauveur. Vozer est allé faire un tour dans ce chouette morceau de La Havane qui s’est planté en plein Lille.

Les techniques utilisées et les styles sont variés, et une dizaine d’œuvres sont des productions originales, réalisées in situ (sur place quoi).

De la sculpture, de la peinture, des installations, des tranches de vie cubaine en vidéo et aussi l’Hotel Europa, Sous un soleil presque cubain, l’odeur de la menthe devenu Hotel Cuba pour l’occasion (vous pouvez réserver fraîche des mojitos en préparation et les notes d’un mor- la chambre pour 30 minutes ou une heure). Il y a de tout, ceau de Buena Vista Social Club flottent dans l’air. La Gare et chez Vozer, on a trouvé ça très beau. Et en bonus, vous Saint Sauveur s’est parée des couleurs (et de l’ambiance) avez jusqu’au 2 septembre pour aller admirer tout ça, de Cuba pour l’inauguration de l’exposition phare de Lille alors pas de panique ! 3000 : Ola Cuba. Le vernissage de l’exposition, c’est ce soir à partir de 19 Pour l’occasion, 35 artistes cubains de tous bords ont été heures à la Gare Saint Sauveur. conviés: peintres, photographes, plasticiens, vidéastes…


Mercredi 18 avril 2018 A partir du 19 avril 2018, le Printemps à la Gare Saint Sauveur est de retour. Pour cette nouvelle saison, la ville de Lille, en partenariat avec lille3000, accueille de nombreuses associations culturelles qui ont concocter des weekends pour toute la famille : concerts, spectacles, goûters d’anniversaire, cinéma jeune public, Ferme urbaine, Bistrot de St So… EXPOSITION OLA CUBA ! – 19 AVRIL AU 02 SEPTEMBRE 2018 La Gare Saint Sauveur accueille « Ola Cuba ! » qui présente les œuvres de plus de 35 artistes cubains dont une dizaine de productions. Ces artistes sont peintres, photographes, vidéastes, plasticiens, graphistes, architectes… Ils présentent la particularité d’être nés à Cuba entre la fin des années 60 et le milieu des années 80, d’avoir donc débuté leur carrière dans les années 90, au moment de la « Période spéciale » déclarée par Fidel Castro il y a 25 ans. Résultant des conséquences de la dislocation du bloc soviétique, cette époque définit une importante crise économique pour l’île qui dépendait du soutien de l’URSS. Les artistes de « Ola Cuba ! » font donc partie de cette génération, à la fois meurtrie mais fière, fidèle à son pays dans lequel elle met son espoir et son énergie créative, refusant de le quitter. Les artistes de cette génération ont évolué sous l’embargo imposé par les États-Unis. Ils sont porteurs d’une liberté d’expression encore fragile mais inédite, abordant tout aussi bien la difficile question de la mémoire mais aussi de l’ouverture au monde et à d’autres modèles, à d’autres rêves. Sensibles, engagées, éclairées, drôles, diversifiées, leurs œuvres parlent d’Histoire, d’architecture, de diversité ethnique, de paysages de ciels, de terres et de mers, de migrations, d’isolement, de musique, de couleurs, de rupture et d’héritages. Ces artistes, avec force et subtilité, se sont forgés leur propre vision.

HÔTEL CUBA – 19 AVRIL AU 02 SEPTEMBRE 2018 Depuis son ouverture en 2009, l’Hôtel Europa connait un véritable succès. Le principe est simple : il s’agit d’un étrange hôtel dont les 5 pièces sont confiées à des artistes. Tantôt chambres, tantôt salons ou hall d’entrée, parfois salle de karaoké, « Chambre froide » ou encore garage de bikers, ces espaces deviennent de véritables installations plastiques qui évoquent des pages d’histoire, font référence à des villes comme Berlin, Varsovie ou Moscou, ou s’adaptent a la thématique de la saison. Le public s’y promène, s’allonge sur un lit, écoute de curieuses musiques… Le plus : ces chambres peuvent être réservées, gratuitement, de 30 min à 1h, pour y fêter toute sorte d’évènement : baptême, anniversaire, demande en mariage, pot de départ en retraite… Cette année, à l’occasion de l’exposition Ola Cuba !, l’hôtel est rebaptisé Hôtel Cuba ; les chambres sont confiées à Abel Barroso, Reynier Leyna Novo a.k.a. Chino, Glenda León et Yornel Martínez Elias.

LA FERME URBAINE – À PARTIR DU 31 MARS 2018 La Ferme urbaine de la Gare Saint Sauveur continue au printemps 2018. Participez aux plantations de ce grand potager collectif ! 1) Venez chercher vos graines ! – du 31 mars au 29 avril 2018 Mercredi au dimanche : 12h à 18h30 2) Faites Germer ! – A la maison 3) Venez replanter vos jeunes pousses – 12 au 27 mai 2018 ; Samedis 12, 19 et 26 mai 2018 de 14h à 18h30 ; Dimanche 13, 20 et 27 mai 2018 de 14h à 18h30 ; Lundi 21 mai 2018 de 14h à 18h30 4) Entretenez vos plants Mercredi au dimanche : 12h à 18h30


Jeudi 19 avril 2018

Ola Cuba !, une invitation à (re)découvrir l’histoire cubaine « Avec un temps presque à la cubaine », Martine Aubry a salué représenter un visage inachevé. Il est accompagné de deux tala présence du beau soleil lillois au rendez-vous en ce Printemps bleaux intitulés « Isla », tissés d’hameçons représentant un danger 2018. C’était une occasion spéciale pour ouvrir le bal à Ola Cuba ! de la migration. L’appel de la mer, du départ est ici à la fois merveilleux et dangereux pour la population cubaine. BIENVENUE À OLA CUBA ! [...] Le Printemps 2018 à la Gare Saint-Sauveur accueille dès le 19 avril L’Hôtel Europa, qui connaît un grand succès depuis son ouverture en l’exposition lille3000 qui présente les œuvres de 35 artistes cu- 2009, a été transformé par des artistes pour devenir « l’Hôtel Cuba bains, une dizaine de productions et 70 installations. Ces artistes » tapissé d’affiches vintages cubaines mais aussi américaines. sont entre autres des peintres, photographes, vidéastes… qui nous proposent des œuvres d’Histoire, d’architecture et des designs aux Pour terminer, le couleurs des héritages cubains et de leurs ruptures. « Sloppy Joe’s Bar Dream » de Carlos Garaicoa est la reconstitution d’un vieux bar de la Havane réputé pour avoir accueilli de grandes stars américaines. Une devise : « Paix, Liberté, Pain ». Trois mots pour renvoyer aux espérances des grands mouvements d’immigration qui ont marqué l’Histoire. Ce qu’on peut retenir de Cuba : les Mojitos, l’art, la danse mais aussi et surtout l’ouverture au monde ! Cet intérêt pour Cuba, son Histoire, sa culture mais aussi depuis qu’Obama a émis l’idée d’une réouverture, deviennent l’occasion pour Martine Aubry de faire vivre Lille au rythme cubain. La maire de Lille, dès les propos d’Obama, s’est rendue « tout de suite à Cuba » avec Didier Fusillier et Justine Weulersse (commissaire), pour (re)découvrir le pays et la population locale. Accompagnée des autorités culturelles, la ville de Lille a donc décidé d’organiser des expositions, des bals, des séances cinéma… pour amener la gaieté cubaine dans les quartiers lillois.

Pour profiter au maximum de l’exposition, n’hésitez pas à lire les cartels mais aussi à poser des questions pour avoir plus d’informations. LILLE AUX COULEURS DE CUBA Les lillois pourront retrouver dans la ville de nombreux événements sur les rythmes cubains.

A commencer par le Week End Cuba #1 jusqu’au 22 avril à la Gare Saint-Sauveur. On retrouvera le samedi 21, l’exposition « Cuba l’époLES ARTISTES RACONTENT LEUR PAYS pée révolutionnaire », la diffusion du film « La Bella del Alhambra » Ces nombreux artistes tout droit venus de Cuba, nous racontent d’Enrique Pineda Barnet, la conférence « Les femmes cubaines » l’histoire de l’île à travers leurs œuvres, pour certains créées sur par Magali Kabous. place. Puis le dimanche 22, le documentaire « Nosotros la musica », le concert de La Casa de Pépé et enfin la conférence « L’héritage afroA l’extérieur de la Gare Saint-So, on aperçoit une Peugeot qui cubain et son reflet dans le cinéma » par Emmanuel Larraz. sombre dans le sol et semble se dissoudre. « Afluente » d’Humberto Diaz montre la différence que symbolise la voiture à Cuba. L’artiste Du 5 mai au 1er juillet, le Musée de l’Hospice Comtesse accueillera a choisi la Peugeot Silver 607 pour cette exposition à Saint-Sauveur les séries cubaines du grand photographe Marc Riboud et de l’itacar c’est un modèle de base en France, voire banal. lien, Nicola Lo Calzo. A l’intérieur, on entre en immersion dans le pays avec l’œuvre « Immanence » de Yoan Capote. Il présente un buste de Fidel Castro, Lille sera donc teintée de concerts, d’initiations aux danses locales, tel un personnage de l’Antiquité. De vieilles charnières de portes de bals, de cinémas mais aussi de festivals à la cubaine ! donnent forme au portrait, devenant des éléments immobiles pour


Mardi 10 Avril 2018

La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)

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Dimanche 1er avril 2018


Mars-Avril 2018


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Dimanche 25 mars 2018

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Vendredi 9 mars


Dimanche 4 mars 2018

Lille 3000 : Une saison culturelle sous le signe du soleil, avec « Ola Cuba ! », Gare Saint-Sauveur Lille (Nord) verra une saison culturelle estivale ensoleillée, avec « Ola Cuba ! ». L’exposition de Lille 3000 sera installée à la Gare Saint-Sauveur d’avril à septembre 2018.

Cuba est le pays autour duquel se développe la saison culturelle estivale 2018 de Lille 3000

Cette année, la Gare Saint-Sauveur de Lille (Nord) décline sa saison culturelle estivale autour de Cuba, avec l’exposition simplement intitulée « Ola Cuba ! », qui sera installée du jeudi 19 avril au dimanche 2 septembre 2018. Lille 3000 expose les raisons de ce choix : « Entre ouverture progressive et réconciliation avec les États-Unis, la plus grande île des Antilles est aujourd’hui en pleine mutation. Cette transition suscite une vive attention du monde politique, économique et culturel.»

nés dans les années 1980 ont su critiquer avec humour la société dont ils En plus de cela, des œuvres de Lilsont les acteurs de demain » estime lois seront ajoutées à l’exposition. Lille 3000. Jusqu’à fin février, Lille 3 000 avait lancé un appel à images sur le thème Partout dans Lille de Cuba. Vous verrez peut-être Lille 3 000 annonce qu’« Ola Cuba ! les photos de voyageurs que vous » se déploiera partout dans la ville : connaissez qui y sont partis en vaGare Saint Sauveur, Musée de l’Hos- drouille, qui sait ! pice Comtesse, chez les partenaires de la structure et commerçants, dans les bars, cinémas, bibliothèques… Infos pratiques : « Ola Cuba ! », exposition visible du À Saint-So, vous trouverez des insjeudi 19 avril au dimanche 2 septallations, des photographies, des tembre 2018 à la Gare Saint-Saupeintures et plusieurs grandes veur (17, boulevard Jean-Baptiste Jeunes artistes cubains productions. La gare rassemblera Lebas à Lille). Entrée gratuite. Visites Un pays d’inspiration multiple, donc, dans sa grande majorité le travail ouvertes du mercredi au dimanche, dont vous pourrez découvrir l’œuvre d’artistes nés dans les années 70de 12 h à 19 h. Pour en savoir plus, de ses artistes, marqués par une His- 80, imprégnés par les années 1990, consultez le site officiel de la Gare toire riche en événements. qui marquent une rupture radicale Saint-Sauveur. «Si l’art de Cuba est marqué par l’his- avec la dislocation du Bloc soviétique toire de sa révolution puis de sa fer- (Chute du mur de Berlin, disparition meture, les jeunes artistes cubains de l’URSS). Amandine Vachez


Lundi 26 février 2018 Lundi 26 février 2018 Lundi 26 février 2018 Lundi 26 février 2018

La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droitsaux d’auteurs et nécessitent une déclaration préal copie, la reproduction et lasont diffusion droitsetd’auteurs et nécessitent une déclara La copie, laLa reproduction et la diffusion soumissont auxsoumis droits d’auteurs nécessitent une déclaration préalab dispositions du code dedulacode propriété intellectuelle. (Art L.335-2 etL.335-2 L.335.3) de laintellectuelle. propriété intellectuelle. (Art et L.335.3) dispositionsdispositions du code de la propriété (Art L.335-2 et L.335.3)

auteurs et nécessitent une déclaration préalable,préalable, conformément aux droitsetd’auteurs et nécessitent une déclaration conformément aux uteurs nécessitent une déclaration préalable, conformément aux L.335.3) L.335-2 et L.335.3) L.335.3)


Dimanche 4 fevrier 2018

L’exposition de printemps de SaintSauveur, c’est toujours un petit événement pour les Lillois. C’est signe que le beau temps revient, que les festivités d’été sont lancées, et que les terrasses n’auront plus besoin d’être chauffées. Cette année, Lille3000 voit plus grand : l’exposition Ola Cuba va déborder des murs de la gare pour envahir la ville.

d’être colorée, joyeuse et musicale. Revendicative et critique, également, puisque les artistes qui exposeront sont de cette génération qui n’a pas connu la révolution mais en subit encore les conséquences sur cette île ostracisée par une partie de la communauté internationale, à la culture fleurissante mais à l’économie vacillante.

Allez, ce n’est pas si loin que ça, le mois d’avril. C’est à peine dans deux mois. Et comme pour nous donner la patience d’attendre gentiment ces jours meilleurs, Lille3000 vient de dévoiler son programme de printemps. Ola Cuba sera le nom de l’exposition à la gare Saint-Sauveur, mais également la marque derrière laquelle se cacheront tout un tas d’événements dans la ville, prévus entre le 19 avril et le 2 septembre.

concours photo d’ampleur pas négligeable. Si vous êtes déjà passés par cette belle île des Antilles et qu’à tout hasard, vous avez fait quelques photos et que dans le lot, il y en a quelques unes qui ressortent particulièrement, n’hésitez pas à les envoyer à photoscuba@lille3000.com avant le 16 février. Si votre série est sélectionnée, vous pourrez avoir la fierté de la voir exposée dans l’un des Puis il y a le reste de la ville. Il va fal- commerces partenaires de l’événeloir attendre un peu avant d’avoir les ment. il faut minimum 5 photos en contours précis du programme, mais bonne qualité (300 dpi). Faites nous ce qu’on peut d’ores et déjà vous le plaisir de donner un titre et un dire, c’est que Cuba va envahir la ville descriptif à votre série. Allez hop ! A : l’hospice Comtesse, la Maison Folie vos archives de vacances. Wazemmes et même les commerçants de la ville marcheront dans la Lucie Delorme combine. Bars, restaurants, bibliothèques… Apparemment, le thème choisi par Lille3000 cette année fédère les acteurs de la ville. Il paraîtrait même qu’il y aura un bal salsa.

Bon, il y a donc, d’abord, la traditionnelle expo de printemps à Saint-So, la première de l’année, qui promet

Appel à images D’ailleurs, vous aussi, vous pouvez participer : Lille3000 lance un


105 Centre Euralille CS 80053 F-59031 Lille Cedex www.olacuba-lille3000.com - www.lille3000.com - www.garesaintsauveur.com


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