Revue de presse - SPORTFOTO

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O T O F T R SPO

EXPOS

( E L L I L . S T N E M ITIONS, ÉVÉNE

REVUE DE PRESSE

F)


NATIONALE


Événement

Beau succès pour cette 1re édition WWW.LECYCLE.FR

N° 501 Novembre 2018

Oncy-sur-École (Essonne) – La première édition de la Raymond Martin a rassemblé 322 participants Valais été bien appréciés des concurrents. sous un franc soleil de fin d’été. Les deux parcours de cette cycloLeont LE MAGAZINE N°1 DES PRATIQUANTS TS

ÉVASION

Règlement UCI

ndré Leroux à la tête l’AAOC Wissous avait le sourire après que la première édition de la Raymond Martin s’est déroulée le dimanche 16 septembre. Après un premier rendez-vous raté en 2017, faute de préinscriptions suffisantes, l’édition 2018 a rassemblé 322 concurrents venus essentiellement de la région parisienne, mais aussi de Belgique. Un satisfecit pour André Leroux qui voit les efforts entrepris récompensés. « On ne savait pas où on allait en lançant cette épreuve et on est heureux d’avoir rassemblé plus de 300 personnes. C’est aussi une belle satisfaction pour les 150 bénévoles qui ont œuvré pour que la journée se déroule sous les meilleurs auspices. » Le fait que ce soit l’avant-dernière manche du

Trophée Passion a aussi dûDavid enLappartient Les bonnes affaires décider quelques-uns. Les de fin de saison La meilleure parcours vallonnés tracés entre technique pour s’abriter dansLoiret un peloton Comment Essonne, Seine-et-Marne et travailler sa puissance DOSSIER ont vu une répartition presque Préparez égale entre le grand circuitvotre de vélo pour 150 km et le petit parcours de ’:HIKLPJ=]UZZU^:?a@p@k@b@a" 90 km. En séparant l’heure de départ de 1 h 30 entre les deux distances, l’avantage était d’être sûr de rouler avec des compagnons de route qui partaient pour le même objectif. Présent au départ, Raymond Martin, l’ancien meilleur grimpeur du Tour de Raymond Martin, ancien meilleur grimpeur du Tour de France 1980, concentré France 1980, a aussi enfourché au départ mais heureux de voir que les cyclosportifs ont répondu présent. son vélo pour l’occasion. Et Gros (VC Vincennes) termine à Italien, lui aussi souvent présent comme très souvent sur les la 69e place au scratch, à 17 mn sur les cyclosportives françaises, cyclosportives d’Île-de-France, Alessandro Poli (Team Trapletti) c’est un Belge qui l’a emporté, de la tête. La deuxième édition en moins de 4 heures. À noter que en l’espèce Bram Schittecatte, a déjà été annoncée pour le la première féminine, Stéphanie du GranfondoTeam.be, devant un 15 septembre 2019 ! F.P. OCCASION

(président de l’UCI)

ÉTUDES

ENTRAÎNEMENT

Essai

L’HIVER

Cannondale SystemSix Hi-Mod Un vélo aéro polyvalent

AND : 5,80 € - BEL/LUX. : 6,60 €- DOM : 6,60 € ESP/PORT. CONTI/ITAL/GRÈCE : 6,40 € - TOM : 1 060 CFP - CANADA : 10 $ CAD MAROC : 70 MAD - SUISSE : 9, 30 CHF - TUNISIE : 9,80 TND

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Vendredi 26 Octobre 2018

La Petite Reine s’expose

C. MONTAC

A

Des parcours enchanteurs

 LE POIDS DES VÉLOS SERA LIBÉRALISÉ À PARTIR DE 2020 

HAUTSDEFRANCE > SPORTFOTO Exposition

La Petite Reine s’expose Lille (Nord) – Les amoureux de la photographie de sport sont comblés par le grand rendez-vous culturel de la rentrée lilloise, où le cyclisme occupe une place prépondérante.

J. GEYS

L’

Eddy Merckx lors du Tour 1969.

événement SportFoto, qui se déroule depuis début septembre dans le cadre du programme culturel Lille3000, regroupe plus de trente expositions consacrées à la photographie de sport. La gare Saint-Sauveur, située boulevard Jean-Baptiste-Lebas, accueille une dizaine de présentations dédiées au cyclisme et aux jeux Olympiques. De nombreuses thématiques sont consacrées à la Petite Reine. Une partie de l’exposition est réservée au Tour de France 1969 d’Eddy Merckx. Les clichés de l’artiste belge Jef

Geys, décédé cette année, relatent les étapes du premier triomphe du « Cannibale » sur la Grande Boucle. Un succès qui servira d’ailleurs de support au Grand Départ du Tour de France 2019 à Bruxelles. Le thème Vélolavie expose la passion cycliste dans les Hauts-de-France à travers les grandes épreuves, les petites courses ou les sorties du dimanche. Les clichés de ce chapitre sont l’œuvre de Xavier Lambours, photographe fondateur de l’agence Métis et lauréat du Prix Nicéphore Niépce en 1998. La dernière thématique principale consacrée à la discipline a pour

objet Paris-Roubaix. Cette exposition comprend des photographies de presse, en partenariat avec le quotidien nordiste La Voix du Nord, une carte blanche au photographe Tim De Waele durant le Tour de France 2018 et une projection du film Poulet-Roubaix, un dimanche en enfer d’Alain Bujak et Richard Delaume. Inaugurée par Martine Aubry, maire de Lille, et quelques sportifs nordistes de renom, SportFoto connaît depuis un franc succès. Et il reste encore quelques jours, jusqu’au 4 novembre, pour vous y rendre. B.B.

100 Le Cycle // N° 501

17/10/2018 13:22

RÉGIONS

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NOS CORRESPONDANTS : > Île-de-France : Frédéric Pondevie, « Le Cycle », 12, rue Mozart, 92587 Clichy cédex. Tél. : 01 41 40 32 32. > Hauts-de-France : Bertrand Boulenger. E-mail : bouleber@orange.fr

ÎLEDEFRANCE > LA RAYMOND MARTIN Événement

Beau succès pour cette 1re édition A

ndré Leroux à la tête l’AAOC Wissous avait le sourire après que la première édition de la Raymond Martin s’est déroulée le dimanche 16 septembre. Après un premier rendez-vous raté en 2017, faute de préinscriptions suffisantes, l’édition 2018 a rassemblé 322 concurrents venus essentiellement de la région parisienne, mais aussi de Belgique. Un satisfecit pour André Leroux qui voit les efforts entrepris récompensés. « On ne savait pas où on allait en lançant cette épreuve et on est heureux d’avoir rassemblé plus de 300 personnes. C’est aussi une belle satisfaction pour les 150 bénévoles qui ont œuvré pour que la journée se déroule sous les meilleurs auspices. » Le fait que ce soit l’avant-dernière manche du

Trophée Passion a aussi dû en décider quelques-uns. Les parcours vallonnés tracés entre Essonne, Seine-et-Marne et Loiret ont vu une répartition presque égale entre le grand circuit de 150 km et le petit parcours de 90 km. En séparant l’heure de départ de 1 h 30 entre les deux distances, l’avantage était d’être sûr de rouler avec des compagnons de route qui partaient pour le même objectif. Présent au départ, Raymond Martin, l’ancien meilleur grimpeur du Tour de France 1980, a aussi enfourché son vélo pour l’occasion. Et comme très souvent sur les cyclosportives d’Île-de-France, c’est un Belge qui l’a emporté, en l’espèce Bram Schittecatte, du GranfondoTeam.be, devant un

C. MONTAC

Oncy-sur-École (Essonne) – La première édition de la Raymond Martin a rassemblé 322 participants sous un franc soleil de fin d’été. Les deux parcours de cette cyclo ont été bien appréciés des concurrents.

Raymond Martin, ancien meilleur grimpeur du Tour de France 1980, concentré au départ mais heureux de voir que les cyclosportifs ont répondu présent.

Italien, lui aussi souvent présent sur les cyclosportives françaises, Alessandro Poli (Team Trapletti) en moins de 4 heures. À noter que la première féminine, Stéphanie

Gros (VC Vincennes) termine à la 69e place au scratch, à 17 mn de la tête. La deuxième édition a déjà été annoncée pour le 15 septembre 2019 ! F.P.

HAUTSDEFRANCE > SPORTFOTO Exposition

La Petite Reine s’expose Lille (Nord) – Les amoureux de la photographie de sport sont comblés par le grand rendez-vous culturel de la rentrée lilloise, où le cyclisme occupe une place prépondérante.

J. GEYS

L’

Eddy Merckx lors du Tour 1969.

événement SportFoto, qui se déroule depuis début septembre dans le cadre du programme culturel Lille3000, regroupe plus de trente expositions consacrées à la photographie de sport. La gare Saint-Sauveur, située boulevard Jean-Baptiste-Lebas, accueille une dizaine de présentations dédiées au cyclisme et aux jeux Olympiques. De nombreuses thématiques sont consacrées à la Petite Reine. Une partie de l’exposition est réservée au Tour de France 1969 d’Eddy Merckx. Les clichés de l’artiste belge Jef

Geys, décédé cette année, relatent les étapes du premier triomphe du « Cannibale » sur la Grande Boucle. Un succès qui servira d’ailleurs de support au Grand Départ du Tour de France 2019 à Bruxelles. Le thème Vélolavie expose la passion cycliste dans les Hauts-de-France à travers les grandes épreuves, les petites courses ou les sorties du dimanche. Les clichés de ce chapitre sont l’œuvre de Xavier Lambours, photographe fondateur de l’agence Métis et lauréat du Prix Nicéphore Niépce en 1998. La dernière thématique principale consacrée à la discipline a pour

objet Paris-Roubaix. Cette exposition comprend des photographies de presse, en partenariat avec le quotidien nordiste La Voix du Nord, une carte blanche au photographe Tim De Waele durant le Tour de France 2018 et une projection du film Poulet-Roubaix, un dimanche en enfer d’Alain Bujak et Richard Delaume. Inaugurée par Martine Aubry, maire de Lille, et quelques sportifs nordistes de renom, SportFoto connaît depuis un franc succès. Et il reste encore quelques jours, jusqu’au 4 novembre, pour vous y rendre. B.B.

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Mercredi 24 Octobre 2018

Quelle culture


Lundi 22 Octobre 2018

À Lille, panoplie du sport en images Jacques Chirac ou encore Trezeguet et Thierry Henry qui rient d’un La ville met à l’honneur le sport à travers la photographie. Spécialistes des JO, passionnés de football ou encore amateurs même tenant dans un bus. de cyclisme…tous ont rendez-vous dans divers lieux culturels. Dans la buée des bières Ils ont les visages droits, les yeux relevés vers le haut et ils vous Le football qui inonde toute la société. En Angleterre, Ken dardent d’un air impérieux. Des enfants photographiés par Pauce Grant prend les supporteurs de sa ville natale, Liverpool. Petits qui posent dans leurs tenues de footballeur. Le photographe a fait le portrait des clubs de la région. Il a fait poser chaque enfant matchs au coin d’une rue, beuverie dans la buée des bières d’un pub, affrontements de hooligans avec la police…des individuellement et a ensuite monté l’image pour faire croire tableaux authentiques et saisissants que ce photographe a qu’ils étaient tous ensemble dans une étrange photo de groupe, réussi à produire en disant combien ce sport comptait dans son solennelle et figée. environnement. Tel est l’accueil réservé aux visiteurs du Tripostal de Lille qui Une authenticité qui se poursuit à l’Hospice Comtesse où sont offre un espace d’exposition consacré au ballon rond. Vous y présentées des images de boxe et de sportsde combat. Samuel trouverez les photographies du club de Lille, dans les années Lebon et Elodie Valentin ont suivi le dédale de Licia Boudersa, 1950 jusqu’à nos jours, des clichés d’Harald Hauswald qui a pris championne d’Europe de boxe anglaise, qui a dû affronter le en photographie des supporters berlinois de la RDA à la fin des années 1980 ou encore le récit en image de la victoire de la France machisme très présent dans ce milieu d’hommes et parvenir à se hisser à ce niveau de la compétition. Laurent Gudin, lui, de la coupe du monde 2018 grâce à l’œil des photographes de photographie des boxeurs depuis quatorze ans. Il attrape des l’AFP. À ce titre l’exposition propose un émouvant hommage en visages abîmées, des mains burinées et la sueur qui déborde montrant pour la première fois les photographies de Stéphane de corps éreintés. Au fond de la salle, un espace est dédié à Meunier, auteur du célèbre documentaire Les yeux dans les Mohamed Ali. Des impressionnantes photographies montrent la bleus,qui suivait alors le parcours des champions de 1998. Ses photographies témoignent de la fougue autant que de la fraternité rage de vaincre de ce sportif rôdé à toute épreuve et qui lâche un cri rugissant de victoire, les bras levés en l’air avec ses gants qui traversaient alors les joueurs de l’équipe de France. « Je rouge sang, quand le documentaire de Leon Gast, When we crois que cette fraternité est la condition pour gagner» affirme were king, est projeté à côté, témoignant de l’intelligence de cet le photographe qui dit avoir voulu faire des « photographies de famille » dans une certaine « intimité ». En découlent des images homme qui disait : « il faut voler comme un papillon et piquer comme une abeille ». pleines de transports où Bixente Lizarazu, torse nu, papote avec


Instant T

Chaussettes

À la Gare Saint Sauveur, le cyclisme est à l’honneur. Xavier Lambours révèle les dessous des courses dans le Nord de la France. On voit notamment des habitants de petits villages attendre au bord des routes le passage de ces vélos qui filent à toute allure ou bien l’épuisement des coureurs bardés de boue sur leurs tenues de couleur. À côté, Jef Geys a photographié le tour de France de 1969 qui a vu la victoire d’Eddy Mercxx.

Drôles et étonnantes sont les photographies des JO de 1924 organisés à Paris. Il y a notamment un portrait de l’équipe de France de football de l’époque qui tranche nettement avec les joueurs d’aujourd’hui et donne un air définitivement old school à ce sport.

Un sport qui ne pourrait pas exister sans la présence d’un personnage clé et pourtant discret : l’arbitre. C’est le sujet étudié En parallèle sont montrés des photographies des JO. David Burnett par Simone Perolari, qui en a fait le portrait dans des disciplines a saisi les contorsions des sportifs des JO de Londres, Sochi, aussi variées que le hockey sur gazon ou l’haltérophilie. À chaque Rio et Pyeongchang tout autant que Bob Martin à qui la ville a fois, il montre un accessoire indispensable à l’arbitre. Pour le tir à consacré un hommage en choisissant, selon elle, les meilleurs l’arc, il faut, par exemple, un disque en plastique pour mesurer le tir, pour la pétanque, une sacoche avec divers outils ou bien pour clichés de sa carrière. Le photographe britannique arrive à fixer l’instant T de situations sportives exceptionnelles comme les la boxe des gants en plastique à cause du sang des athlètes. La palme revient peut-être au judo qui nécessite des chaussettes plongeons de nageurs sur la même ligne ou la descente furieuse d’un skieur qui laisse derrière lui une traînée semblable à la fumée spéciales. « C’est tout un monde» affirme Simone Perolari et d’ajouter : « finalement on connaît très peu les arbitres. C’est ce d’un incendie. qui m’a étonné quand j’ai commencé à travailler sur ce sujet. Pour le football, l’arbitre se promène avec plein d’accessoires dans les poches. Dix ou douze. C’est Robocop». Jean-Baptiste Gauvin


Vendredi 19 Octobre 2018

SportFoto à Lille

près de 10 000 visiteurs ère à déambuler s de ce grand festival.

Playmobil, 76), du 31 octobre ◗ SportFoto, à Lille (59), jusqu’au 4 novembre, au Tripostal, avenue Willy Brandt ; à la gare Saint-Sauveur, 17 boulevard Jean-Baptiste Lebas ; au musée de l’Hospice Comtesse, 32 rue de la Monnaie ; et au Palais des Beaux-arts, 18 bis rue de Valmy. Ouvert de 10 h à 18 h (musée et Palais des Beaux-arts) ; de 10 h à 19 h (Tripostal) ; de 12 h à 19 h (gare). Fermés le mardi. Tél. 03 28 52 30 00. www.lille3000.eu © Stéphane Meunier Le sport est connu pour être fédérateur, dans la victoire comme dans l’échec. Avec cette exposition photographique, la ville a décidé de mettre à l’honneur trois activités qui la représentent : la boxe, le football et le cyclisme, parmi d’autres sports à découvrir. Bien sûr, la victoire de la Coupe du monde de football 2018 par notre équipe sera mise en avant. Dans le train pour Lyon, avant France-Danemark. Zinédine Zidane et Vincent Candela. ▶

◗ Foire à la paperasse et bourse toutes collections, à Pinon (02), le 1er novembre, à la salle des fêtes, place Charles de Gaulle. Ouvert de 8 h à 17 h. Tél. 06 51 55 47 52. Collectionneurs passionnés, inconditionnels de la chine, visiteurs curieux… ils sont près d’un demi-millier à venir chaque année à Pinon vers la Toussaint, faisant doubler la population de ce village le temps d’une grande foire multicollection. Sur les stands s’empileront les livres et vieux papiers, cartes postales, timbres, monnaies, médailles, photos et affiches, mais aussi miniatures, figurines, et jouets… Un large choix en perspective ! Ce rendez-vous annuel, organisé par l’Association des Collectionneurs de Laon et Environs (ACLE), soufflera ses 29 bougies cet automne.

▲ Ils étaient près de 10 000 visiteurs l’année dernière à déambuler dans les allées de ce grand festival.

◗ Festival Playmobil, à Rouen (76), du 31 octobre

© ACLE

© Matou

mbre, à la Halle place de la Basse. mercredi au samedi, 8 h, et le dimanche, 7 h. Tél. 02 32 10 91 82. Club-de-Normandie n Playmo Club die posera ses valises our cette 3e édition, sa surface d’exposition ser encore plus s, dont de nombreuses ons de scènes Les visiteurs auront sibilité d’acheter s et de profiter es de magie !

▲ Une belle réalisation du collectionneur Christophe Lhomme sur la base d’un Citroën type H rallongé.

au 4 novembre, à la Halle aux Toiles, place de la Basse. Ouvert du mercredi au samedi, de 10 h à 18 h, et le dimanche, de 10 h à 17 h. Tél. 02 32 10 91 82. Playmo-Club-de-Normandie L’association Playmo Club de Normandie posera ses valises à Rouen. Pour cette 3e édition, elle double sa surface d’exposition pour proposer encore plus de dioramas, dont de nombreuses reconstitutions de scènes historiques. Les visiteurs auront aussi la possibilité d’acheter des figurines et de profiter de spectacles de magie !

◗ SportFoto, à Lille (59), jusqu’au 4 novembre, au Tripostal, avenue Willy Brandt ; à la gare Saint-Sauveur, 17 boulevard Jean-Baptiste Lebas ; au musée de l’Hospice Comtesse, 32 rue de la Monnaie ; et au Palais des Beaux-arts, 18 bis rue de Valmy. Ouvert de 10 h à 18 h (musée et Palais des Beaux-arts) ; de 10 h à 19 h (Tripostal) ; de 12 h à 19 h (gare). Fermés le mardi. Tél. 03 28 52 30 00. www.lille3000.eu © Stéphane Meunier Le sport est connu pour être fédérateur, dans la victoire comme dans l’échec. Avec cette exposition photographique, la ville a décidé de mettre à l’honneur trois activités qui la représentent : la boxe, le football et le cyclisme, parmi d’autres sports à découvrir. Bien sûr, la victoire de la Coupe du monde de football 2018 par notre équipe sera mise en avant. Dans le train pour Lyon, avant France-Danemark. Zinédine Zidane et Vincent Candela. ▶

Collectionneur&Chineur n° 280 • 19 octobre 2018

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Mardi 16 Octobre 2018

L’intimité des Bleus durant la Coupe du monde de 98 immortalisée par Stéphane Meunier L’auteur du magnifique documentaire Les Yeux dans les Bleus a suivi les joueurs de l’équipe de France, en toute intimité, lors de la Coupe de 1998.

Si on est loin du vif de l’action, ce projet frappe tout de même en plein cœur, faisant vibrer la corde sensible de notre fierté nationale et de nos souvenirs de jeunesse, et il vise tout pile l’endroit où résonne encore, dans Jusqu’au 4 novembre, le festival SportFoto à Lille met en notre mémoire collective, la nostalgique musique de avant la photographie sportive. Dans le cadre de cette Gloria Gaynor, «I Will Survive». célébration, le football fait l’objet d’une exposition riche et collective au cœur de la ville. Parmi les photographes «Coupe du monde», de Stéphane Meunier, dans le cadre mis en avant, notre œil s’est arrêté sur la série nostalde l’exposition collective «Football et photographies gique de Stéphane Meunier. En noir et blanc, il a docud’auteurs», à voir au festival SportFoto (Lille), jusqu’au 4 menté, avec un regard délicat, les joueurs et l’ambiance novembre 2018. qui régnait dans cette compétition. 1998, année victorieuse. Donnia Ghezlane-Lala Le documentaire qu’il a réalisé durant la Coupe du monde de 98 s’accompagne aujourd’hui d’une série photo. Vingt ans après, elle révèle les coulisses de cette victoire. On voit les visages qui ont marqué l’histoire du football français : Laurent Blanc, Fabien Barthez, Lilian Thuram et bien sûr, Zinédine Zidane. Dans une profonde intimité et spontanéité, cette série témoigne de l’effervescence des matchs qui se retrouve jusque dans les vestiaires, de l’amitié du groupe, nous montre des baisers sur des boules à zéro et des parties de cartes jouées dans les trains. Au site Lense, le photographe confie : «Le foot incarne plein de choses aujourd’hui. Il faut être intelligent pour gagner une Coupe du monde. Ce n’est pas vrai que le foot est pour les gens bêtes : il y a plusieurs sortes d’intelligence et le sport en incarne une. […] On ne peut pas vraiment dire que cette série, c’est de la photographie sportive. Les photos sont prises loin des matchs, loin de l’action, donc il n’y a pas la même agitation et précision que dans une photo de performance. […] Je poursuivais des émotions, des instants précis où il y avait un sentiment humain qui me paraissant intéressant à saisir.»


Lundi 15 Octobre 2018

“Sporfoto” à Lille : l’incroyable épopée de la photo sportive Jusqu’au 4 novembre, toute la ville de Lille accueille “Sportfoto”, un marathon géant consacré à la photo de sport. Focus sur l’histoire de ce genre singulier né dans l’émotion des stades, à la croisée de l’art et du documentaire… et politique sans en avoir l’air !

Ce besoin viscéral de garder une trace du record n’a pas attendu la photographie pour exister : dès les tous premiers jeux, les sculpteurs de la Grèce antique figeaient dans le marbre les corps triomphants — mais c’était plus long... Quoi de mieux que la photo, alors, pour saisir au vol ce moment précis où l’athlète fait Le photographe sportif est un drôle d’animal. Il rôde aux vibrer la foule, dépasse les limites de l’humain et frôle le abords des terrains, parqué dans un enclos spécial avec cercle des dieux ? ses congénères où se livre une lutte sans pitié pour grappiller le meilleur angle. Aussi tendu que l’athlète qu’il tient dans son viseur, il retient son souffle. Lui non 1908, la première grande image plus n’a pas droit à l’erreur. Son exploit sera de capter la Avant la fin du XIXe siècle, les appareils ne sont bonne image. Celle de l’instant décisif… pas encore assez rapides et mobiles pour suivre le champion. Pour des images sur le vif, il faut attendre les Ce besoin viscéral de garder une trace du record n’a jeux Olympiques d’Athènes de 1896, grâce au premier pas attendu la photographie pour exister : dès les Kodak portable doté de cent vues par pellicule. La tous premiers jeux, les sculpteurs de la Grèce antique première grande image du genre paraît en 1908 : à bout figeaient dans le marbre les corps triomphants — mais de forces, le jeune Dorando Pietri brise en vainqueur la c’était plus long... Quoi de mieux que la photo, alors, ligne d’arrivée du marathon olympique de Londres après pour saisir au vol ce moment précis où l’athlète fait s’être écroulé cinq fois ! C’est l’année du lancement de vibrer la foule, dépasse les limites de l’humain et frôle le La Vie au grand air : truffée de photos, cette première cercle des dieux ? revue consacrée à l’actualité sportive contribue à forger la légende des athlètes. SUR LE MÊME THÈME Peu à peu, les appareils se font plus petits, plus Entretien légers, plus précis. Capables de capter nettement, “La féminité des sportives a toujours été une obsession” dans les Années folles, la joueuse de tennis Suzanne Jusqu’au 4 novembre, toute la ville de Lille accueille Lenglen faisant le grand écart dans les airs ! En 1948, la “Sportfoto”, un marathon géant consacré à la photo de sport. Focus sur l’histoire de ce genre singulier né dans l’émotion des stades, à la croisée de l’art et du documentaire… et politique sans en avoir l’air ! Le photographe sportif est un drôle d’animal. Il rôde aux abords des terrains, parqué dans un enclos spécial avec ses congénères où se livre une lutte sans pitié pour grappiller le meilleur angle. Aussi tendu que l’athlète qu’il tient dans son viseur, il retient son souffle. Lui non plus n’a pas droit à l’erreur. Son exploit sera de capter la bonne image. Celle de l’instant décisif…


photographie est assez performante pour concurrencer l’œil humain : baptisée « Magic Eye », la première caméra de photo-finish enregistre l’ordre des arrivées à l’épreuve du 100 mètres des JO de Londres… au millième de seconde près. Exposés à Lille, ces documents « juges de paix » de la firme Omega se changent en œuvres d’art. Les JO, lieu du frisson collectif Les JO de Paris en 1924, dont des clichés historiques sont présentés à la gare Saint-Sauveur, se dotent du tout premier village olympique, et voient affluer plus de six cent vingt-cinq mille spectateurs et une foule de photographes. Plus que jamais, les Jeux deviennent le lieu du frisson collectif et de la démonstration de force politique, un grand théâtre international où se révèlent les tensions historiques… qui atteignent des sommets à Berlin en 1936, lorsque, sous les yeux de Hitler, le sprinter noir américain Jesse Owens bat son concurrent allemand à l’épreuve du saut en longueur ! Sur une photographie prise lors des entraînements par Lothar Rübelt, les deux sportifs rient, complices : l’image devient un symbole iconique d’égalité et de respect. Un pied-de-nez à l’idéologie nazie… Le poing ganté de noir vers le ciel Désormais, les photographes sportifs s’intéressent autant à la performance qu’aux émotions qui l’entourent. En 1968, les athlètes noirs américains Tommie Smith et John Carlos, vainqueurs de l’épreuve du 200 mètres, boudent leur médaille aux Jeux de Mexico. Debout sur le podium, les yeux rivés au sol, ils brandissent vers le ciel un poing ganté de noir pour protester contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis. John Dominis, du

magazine Life, immortalise l’instant : c’est le cliché de sa carrière. Le lendemain, le jeune Raymond Depardon capte un autre poing levé : celui de l’Américain Lee Evans, vainqueur du 400 mètres, coiffé, lui, du béret des Black Panthers. Le reporter français s’impose déjà comme le grand témoin des Jeux, en particulier de leurs dimensions humaine, sociale et politique. S’il passe à côté du saut record de Bob Beamon (il le photographie cependant après l’exploit, sous la pluie, une couverture sur la tête !), Depardon ne rate ni l’effrayante silhouette cagoulée d’un preneur d’otages aux JO de Munich de 1972 ni, en 1976, le corps en lévitation de la petite gymnaste roumaine Nadia Comaneci, dont la grâce fait oublier la guerre froide à des millions de spectateurs éblouis.w Les années 2000 aux couleurs vives Compositions graphiques, points de vue décalés : à partir des années 2000, les photographes rivalisent d’originalité dans la forme. Quitte à s’armer d’un drone pour une vue aérienne, ou d’un robot pour capter le corps du nageur Michael Phelps… sous l’eau ! Mis à l’honneur au Tripostal et au palais des Beaux-Arts de Lille, le Britannique Bob Martin (champion de l’instant décisif, avec à son palmarès plus de soixante prix dont le World Press Photo) signe quant à lui de spectaculaires images aux couleurs vives où plongeuses, joueurs de tennis et snowboardeurs se retrouvent figés dans les airs, au plus haut sommet de l’action. A Lille, tous les sports sont de sortie : la boxe (les noir et blanc contrastés de Laurent Gudin se cognent aux images historiques de Mohamed Ali sur le ring par Sports Illustrated), le ballon rond (de la Coupe du monde 1998 aux clubs amateurs de la banlieue ouvrière de Liverpool vus par Ken Grant), ou encore le cyclisme avec l’image poignante du désespoir de George Hincapie, prostré, couvert de boue dans les douches du vélodrome de Roubaix ! Sans oublier la mise en scène de sportifs en dehors des performances officielles – un art né dans les années 1950, où les boxeurs sont saisis de face, gants aux poings, prêts à dérouiller le spectateur – brillamment illustrée à Lille par deux photographes français : Gérard Rancinan, avec sa série de champions sublimés pour Paris Match en 1996, et Denis Rouvre, dont les récents portraits en clair obscur mettent à nu l’innocence cabossée d’enfants boxeurs thaïlandais et d’intenses lutteurs sénégalais barbouillés de poudre mystique… Un K.O. par l’image ! Joséphine Bindé


Dimanche 14 Octobre 2018

Le corps à l’épreuve du sport

« Si vous ne savez pas quoi faire, allez à Lille ! » « Allez voir la superbe exposition SportFoto » « Du foot à la boxe, c’est sublime »


Dimanche 14 Octobre 2018

Fans de sports et de photos rendez-vous à Lille pour ce beau doublé.

Fans de sports et de photos rendez-vous à Lille pour ce beau doublé. A vos marques, prêts, partez ! Vivre en direct et revivre les grands moments de l’histoire du sport à travers des images iconiques, des reportages et des installations, voilà ce que nous propose ce festival réjouissant. Des grands noms de la photographie de sports, spécialistes légendaires, amateurs éclairés, auteurs photographes, tous sont présents pour nous faire vibrer et nous émouvoir devant l’action spectaculaire, celle qui envoie le ballon droit au but, le tour de pédale ultime, le saut dans le vide, l’exploit absolu, le beau geste, le dernier round, immortalisant ainsi tour à tour des héros d’un jour. Mais pas seulement. y a tout le reste, les moments de repos des équipes à la lisière de l’ennuie, les visages tuméfiés et nobles des boxeurs de l’après combat, les larmes des supporters et leurs chants, que l’on entend presque tant les photos sont parlantes. Les entrainements des pros et des futurs pros très jeunes, les petits clubs et les grands clubs et les belles découvertes. Tous ces arrêts sur image s’adressent à chacun d’entre nous, puisant dans notre histoire familière et nos souvenirs d’enfance, hommages touchants et vibrants qui fixent pour toujours ces instants uniques et décisifs. On y va ! Evelyne Eveno


Lundi 08 Octobre 2018

Le sport en clichés

« Une manifestation sportive et culturelle » « SportFoto montre la place du sport à Lille » R. Duvernay M. Allouche P. Bequet


Vendredi 05 Octobre 2018

Sportfoto : Le photo-journalisme et le sport s’invitent à Lille ! Jusqu’au 4 novembre, la ville de Lille accueille plusieurs expositions aménagées dans ses lieux culturels. Regroupées sous l’appellation « Sportfoto », elles racontent à travers la photographie des instants de l’histoire du sport. Que vous soyez fanatique des Jeux Olympiques, amateur de vélo ou simple curieux, il y en aura pour tous les goûts ! À vos marques, prêts, partez ! « Des images qui racontent des histoires ». Telle est la devise phare de cet évènement que nous propose depuis septembre dernier la ville de Lille. Sportfoto a pour objectif de remplir les lieux culturels lillois de discipline sportive, à travers le regard de photographes et la narration d’anecdotes autour du sport. Au coeur du projet, la participation de dizaines de professionnels présents dans le monde entier. Le résultat est là : on retrouve une vingtaine d’expositions regroupées aux quatre coins de la ville (et jusque dans la rue), chacune dédiées à une ou plusieurs disciplines bien précises, et dont la beauté et la sincérité nous laissent bouche-bée. Au-delà de la vision du photographe, il nous est proposé de littéralement « vivre » le sport : il n’y a donc pas que des photos affichées sur un simple mur de musée. Aux magnifiques clichés proposés s’associent des affiches grandeur nature disposées dans le centre de Lille, des vidéos et montages retraçant pour la plupart des exploits sportifs, et diverses installations proposant aux visiteurs qui les retrouveront de s’adonner par exemple au BMX, à la boxe et au saut à la perche ! Comme l’explique la brochure récupérée en début de visite, l’objectif est de susciter en nous l’émotion, la passion et la nostalgie. Bref, tout un panel d’activités intéressantes tant pour les enfants que pour adultes, et parlant à un spectateur avertis tout aussi bien qu’au sportif conquis. Football, boxe et photographes talentueux L’essentiel du contenu des expositions de Sportfoto est concentré dans quatre lieux culturels de la ville de Lille : le Tripostal, la gare Saint Sauveur, le palais des beaux-arts, et le musée de l’hospice comtesse. Ce dernier par exemple est hôte d’une multitude de photographies spécialisées dans la boxe et les sports de combat. La plupart des visiteurs reconnaîtront alors des clichés du magazine américain Sport Illustrated, mais la majorité sera à coup sûr fascinée par les images du film de Leon Gast sur le combat le plus mémorable de Mohamed Ali, « When we were kings » (récompensé par l’académie des Oscars pour le meilleur film documentaire en 1997). On en ressort essoufflé, mais pas au bout de nos peines. En route pour le Tripostal et son éloge au football : c’est sûrement le lieu le plus fourni en expositions, avec des clichés retraçant les Coupes du Monde 1998 et 2018 ainsi que leur dénouement paré de bleu, mais aussi la découverte par des photographes espagnols d’un sport géorgien unique en son genre : le Lelo. Toujours la balle au pied, vous chausserez les crampons de Maradona le temps d’un voyage aux allures cinématographique

en Argentine, avec une escale en Angleterre où l’on pourra découvrir que le ballon est intrinsèquement lié à l’histoire de la ville de Liverpool, pour enfin terminer au fond des cages avec de magnifiques clichés illustrant la ferveur des supporters du LOSC depuis 1946 jusqu’à nos jours. La grande boucle et les Jeux mis à l’honneur La partie qui va suivre est à nos yeux la plus réussie. On parle ici de l’éloge à la bicyclette réalisée à la Gare Saint Sauveur. Les fans de la grande boucle seront plus que séduits. Ici, le cyclisme est exposé à travers toutes ses coutures : des clichés de l’édition 2018 du Tour de France et son parcours montagneux, la grande boucle 1969 d’Eddy Merckx, et l’histoire de la course cycliste la plus redoutée du monde, Paris-Roubaix. Les clichés sont disposés sur les murs et suspendus au plafond de la gare, et accompagnés pour la plupart d’extraits audio et vidéo plongeant le visiteur dans l’histoire de ces évènements. La grande boucle est ainsi illustrée par la voix du célèbre commentateur de France 2, Thierry Adam. Le « Cannibale » a droit à plusieurs dizaines de clichés argentiques rien que pour lui. Enfin, « l’enfer du Nord » est plus que poignant : la peur, l’excitation et la souffrance cohabitent sereinement avec la joie et le soulagement, à travers une série de photos chronologique et émouvante. Sportfoto : à ne louper sous aucun prétexte En définitive, les expositions proposées par Sportfoto remplissent un rôle majeur de mémoire. Ces moments de joie, de tristesse, de peur et d’espoir à jamais inscrits dans des statistiques sont des éléments, des souvenirs de notre histoire. Le sport est une discipline à part entière, et il est capable de susciter bien plus que de l’émotion. C’est une véritable passion à laquelle tout le monde peut adhérer. C’est pour cela que Sportfoto est faite pour tout le monde. Amis Lillois, touristes passagers, sportifs dans l’âme, lâchez vos bières, cartes et autres crampons, et venez admirer et profiter au moins une fois de ce retour en arrière spectaculaire. Nicolas Farmine


Jeudi 04 Octobre 2018

Expo photo : SportFoto Lille à la gloire du sport Boxe, football ou encore cyclisme, découvrez les expositions à la gloire du sport au Sportfoto de Lille du 6 septembre au 4 novembre 2018. C’est au Palais des Beaux-Arts, au Musée de l’Hospice Comtesse, à la Gare Saint-Sauveur et au Tripostal que sont présentées les expositions gratuites de SportFoto organisé par Lille3000. Un peu plus de 28 artistes exposent leurs oeuvres qui retracent des évènements sportifs historiques passant de Mohamed Ali à la victoire des Bleus cet été. Palais des Beaux-Arts : Tribute to Bob Martin Bob Martin est l’un des plus grands photographes dans le domaine du sport. Toujours présent sur les grands évènements sportifs depuis les années 80, il collabore avec de nombreux journaux comme Paris Match ou The New York Times. Il présente ici une vingtaine de ses meilleures photographies sportives notamment sur le handisport. Exposition à retrouver aussi au Tripostal. Musée de l’Hospice Comtesse : Boxe, sports de combat Quatre sujets sont présentés au Musée de l’Hospice Comtesse : Boxeurs de Laurent Gudin avec sa série Après l’effort. Une série de portraits de sportifs saisis au vif tout juste après une performance. Mohamed Ali, le magazine américain The GOAT révèle les dix meilleures photographies du boxeur Mohamed Ali. Poids plume par Samuel Lebon et Elodie Valentin, une série de photos sur la boxeuse Licia Boudersa et son parcours de championne de France en boxe anglaise catégorie plume en 2016 et championne d’Europe en 2017. Et enfin Contempory Heroes de Denis Rouvre qui photographie les enfants boxeurs en Thaïlande avant, pendant et après leur montée sur le ring. Gare Saint-Sauveur : Cyclisme et jeux olympiques La Gare Saint Sauveur accueille, elle, une dizaine d’expositions dont Les JO de David Burnett avec des photographies qui retracent les JO de Londres (2012), de Sotchi (2014), de Rio (2016) et de Pyeongchang (2018). Mais aussi Paris-Roubaix avec la Voix du Nord, Tim de Waele, Alain Bujak et Richard Delaume qui présentent ensemble à la fois des photographies mais aussi un film à ce sujet. Omega de Photofinish, une série de photos réalisés par la première caméra Photofinish baptisée « Magic Eye » qui permet aux juges de voir la position exacte des athlètes au moment du franchissement de la ligne d’arrivée. Puis Paris 1924 et Best Of Rio, c’est grâce à un prêt du patrimoine olympique du Comité International Olympique (CIO) de photographies que ces deux séries sont disponibles. Au menu, les JO de 1924 et ceux de Rio de 2016. Tripostal : Football et photographies d’auteurs Au Tripostal ce sont encore des dizaines d’expositions photographiques et vidéos qui vous attendent. Avec entre autres : Sur le toit du monde par des reporters et

photographes de l’AFP qui vous font revivre sur grand écran tous les moments qui ont marqué la Coupe du Monde de football 2018, comme le but exceptionnel de Benjamin Pavard et le photographe Yuri Cortez enseveli sous les joueurs croates qui célébraient un but contre l’Angleterre. Lelo de Cristina Aldehuela et Jordi Perdigo qui nous font découvrir un sport inconnu originaire du sud-ouest de la Georgie, le Lelo. Icônes par Gérard Rancinan dont les portraits de personnalités et notamment des plus grands champions ont fait le tour du monde et vous sont présentés. Enfin Maradona, un gamin en or, un film documentaire présenté par Jean-Christophe Rosé et Benoît Heimermann. Alors que Jean-Christophe se plonge dans les images d’archives, Benoît écrit les textes pour réaliser ce documentaire sur le parcours de Maradona. Pour l’occasion, des installations dans la ville et les environs ont été mises en place. Huit installations à travers lesquelles le public découvrira des séries de photos toujours en rapport avec le sport. Vous pourrez trouver: Arbitres de Simone Perolari à la vielle Bourse, Jour de gloire au stade Pierre Mauroy à Panocity, Lille, votre terrain de sport produit par l’ESJ (Ecole Suéprieur de Journalisme) dans les mairies de Lille, Lomme et Hellemmes, Boxers de Laurent Gudin sera à deux endroits : Galeries Auchan et Centre de shopping V2, Lille métropole basket un parcours photos dans tous les commercent du centre-ville et enfin à la ferme d’en haut découvrez une exposition de Laurent Perbos Sculpture Club, des objets de tous les jours revisité en sculptures. Un ensemble de photographies, de vidéos et de sculptures que vous pouvez découvrir ou redécouvrir jusqu’au 4 novembre 2018.


Mardi 02 Octobre 2018

« Religion, rugby, célébration, brutalité. Des mois d’observation condensés en quelques heures d’affrontements. » Le couple de photographes espagnols Cristina Aldehuela & Jordi Perdigó s’intéresse aux religions et à la manière dont les traditions impactent nos sociétés. Ils présentent à Lille, à l’occasion de Sportfoto, leur projet Lelo burdi, consacré à un sport traditionnel et violent pratiqué en Géorgie. Un récit de société poignant. Entretien. Fisheye : Qu’est-ce que la photographie représente pour vous ? Cristina Aldehuela : La photographie a changé ma façon de vivre. Elle est un moyen de donner la parole aux gens et d’exprimer nos émotions. La photographie permet aussi de vivre de nouvelles expériences, de connaître et comprendre le monde. Jordi Perdigó : J’aime raconter des histoires, découvrir de nouveaux lieux et rencontrer de nouvelles personnes. En photographiant, je peux réaliser tout cela. Je considère le 8ème art comme étant une clé qui ouvre toutes les portes. Quelle approche photographique défendez-vous ? Cristina Aldehuela : J’aime parler aux gens avant de les photographier. J’essaie autant que possible de connaître mes sujets avant les shooting. Je ne veux pas que mes modèles sentent que je suis une intruse dans leur vie. Il s’agit de les mettre le plus à l’aise possible. Jordi Perdigó : je développe une approche différente selon chaque histoire. Parfois je n’ai que cinq minutes pour réaliser mes projets, parfois, des mois. Il faut s’adapter à chaque situation. Je suis certain d’une chose. Je veux que mes images fassent bouger les gens, qu’ils leur fassent ressentir quelque chose… Je ne m’intéresse pas du tout à la photographie de portrait ou aux photos arrangées, j’aime montrer le monde tel qu’il est devant moi. Pouvez-vous présenter brièvement votre série Lelo burti ? Nous avons réalisé Lelo Burti (ndlr lélo bourti en français) en mai 2014. Il s’agit d’une histoire qui combine la religion, le sport et les traditions locales géorgiennes. C’est un récit qui fonctionne à plusieurs niveaux. Il a le « facteur wow » associé à la violence du sport, et une lecture anthropologique des traditions d’un pays spécifique. Nous vivions en Géorgie à ce moment-là. Pâques approchait et on se demandait quelles étaient les traditions pratiquées durant cette fête religieuse.


Un match de lélo bourti doit marquer les esprits, souhaitez-vous partager un souvenir précis avec nous ? Cristina Aldehuela : Un jour, alors que je promenais dans un cimetière pour réaliser quelques clichés, j’ai rencontré un jeune homme qui se recueillait près d’une tombe. Même s’il ne parlait pas un mot d’anglais, il a réussi à m’indiquer où étaient enterrés ses parents, décédés dans un accident de voiture. Pendant un moment, j’ai pensé à ma famille et Quel est ce sport mystérieux ? à mes parents. Et puis, le garçon a sorti une bouteille d’un Une fois par an – le dimanche de Pâques – deux équipes de alcool fort et fait maison. Nous avons bu quelques verres en deux villages du sud-ouest de la Georgie s’affrontent. L’obl’honneur de sa famille. Il a versé le reste sur le sol, là où se jectif ? Apporter le ballon fabriqué le matin même, jusqu’au trouvaient ses parents. Aujourd’hui encore, je pense à ce ruisseau de son village. Il est déposé comme offrande sur la tombe d’une personne disparue. Il n’y a pas vraiment de règle moment. J’étais une étrangère et il a décidé de partager ce moment spécial avec moi. et tous les coups sont permis. C’est une tradition ancienne Jordi Perdigó : J’ai quant à moi été frappé par l’attitude des dont personne ne connaît vraiment les origines. Certains gens qui ont joué ce match. 30000 hommes constitués en racontent que c’est un moyen de commémorer les combats mêlée s’affrontent pour un ballon. Des gens blessés, des menés contre les Russes durant le 19ème siècle. D’autres y voient les prémices du rugby moderne. Pour nous, le lélo burti hommes qui crient et pleurent et des voisins qui jouent les est le résumé parfait de notre expérience en Géorgie. Relisupporters. Et en même temps, on observait une camaradegion, rugby, célébration, amitié, brutalité. Des mois d’obser- rie entre eux. J’ai vécu un moment spécial, tout comme eux. vation condensés en quelques heures d’affrontements. Pourriez-vous résumer cette série en trois mots clés ? Qu’est-ce que vous témoignez de la société avec ces images ? Passion, brutalité, communautaire. Nous voulions montrer l’importance de la tradition. Le lélo Bourti n’est pas qu’une tradition sportive locale, elle est un Anais Viand rendez-vous essentiel pour les habitants du village. Tous attendent le match avec impatience. Si la victoire permet d’honorer leurs amis et leur famille décédés, il s’agit-là d’un évènement qui fédère. En Espagne, beaucoup d’activités sont organisées durant cette période et la Géorgie nous semblait si religieuse…Nous nous sommes renseignés sur de potentiels rendez-vous similaires. Des Géorgiens nous ont raconté le récit associé à un petit village, Shukhuti, situé dans l’ouest du pays : le jeu du lélo burti , pratiqué le dimanche de Pâques.

Quelles sont les sources d’inspiration pour cette série ? Les photographes qui nous ont inspirés pour cette série sont les mêmes qui nous guident dans nos projets personnels. Nos favoris ? Gilles Peress et son œuvre iranienne, le livre España Oculta de García Rodero, les images de guerre signées James Nachtwey et les clichés de rue d’Alex Webb pour n’en citer que quelques-uns. Que vous a appris ce projet ? Lelo Burti est notre premier projet en duo. Sur place, nous avons travaillé en solo. Si la photographie se pratique en solitaire, il nous a fallu apprendre à travailler en équipe. C’est au moment de l’éditing que le véritable travail de coopération commence. Ce n’est pas facile et cela implique beaucoup de va-et-vient. Mais en même temps, toute cette discussion ne fait qu’améliorer les images finales. Car chaque image doit être justifiée et expliquée. En menant ce travail en duo, nous avons gagné en patience et nous avons appris à travailler en équipe. Et ce n’est pas toujours évident de travailler avec son compagnon. Et puis, en tant que photographes documentaires, nous sommes convaincus d’une chose : que nous devons faire l’histoire après l’avoir vécue. Alors qu’aujourd’hui, la tendance est plutôt contraire : les gens veulent documenter les histoires qu’ils ont en tête ou qu’ils ont repérées sur Internet, sans jamais les voir.


Mardi 02 Octobre 2018

Au-delà des clichés


Lundi 1er Octobre 2018

Sportfoto, pari gagnant Galeries, musées, festivals : la photographie de sport n’est pas vraiment une habituée des cimaises. À tort, comme le montre « Sportfoto », à Lille. La proposition de Jean-Denis Walter faite à Didier Fusillier, directeur de Lille 3000, de créer un événement à partir du sujet démontre son intérêt. En une trentaine d’expositions, l’ancien responsable photo de L’Équipe Magazine, aujourd’hui galeriste, élargit la vision sur trois disciplines emblématiques de la région des Hauts-de-France : le football, le cyclisme et la boxe. À chacune ses propres espaces en accès libre. Féru de sport ou non, on se prend à la lecture des documentaires sur Maradona ou Mohamed Ali demandant de réserver du temps. Le choix des travaux donne de fait la mesure de la diversité des récits, des approches et des traitements esthétiques. Au Musée de l’hospice Comtesse, la plastique des Sumo et des lutteurs sénégalais ou thaïlandais de Denis Rouvre, dont les regards croisent ceux des visages tuméfiés des boxeurs après le combat, de Laurent Gudin. La démarche est aux antipodes des célèbres photographies prises sur le vif de Neil

Leifer sur Mohamed Ali ou de celles de Samuel Lebon sur la Lilloise Licia Boudersa, championne de France de boxe anglaise 2016 et d’Europe 2017. À la gare SaintSauveur, les archives de La Voix du Nord sur la mythique course Paris-Roubaix et le Tour de France 1969 d’Eddy Merckx vu par le Belge Jef Geys condensent d’autres bribes de passions, de vies et d’époques que l’on retrouve dans les images de Xavier Lambours sur les cyclistes. Le passage aux archives du Comité international olympique projette de son côté dans l’univers des J.O. et dans quelques images emblématiques de David Burnett. Au Tripostal, autre ambiance sur fond de Coupe du monde de foot 1998 et 2018, sans oublier un retour sur les grands moments du LOSC Lille depuis 1946, mais aussi sur des récits décalés, là encore pertinents. Le rapport au foot des habitants de Liverpool raconté par Ken Grant se découvre ainsi sans jamais rentrer dans un stade, tandis que l’histoire des joueurs et des supporters du FC Union de Berlin développée sur trente ans par Harald Hauswalf porte les liens qui les unissent de génération en génération. Christine Coste


Octobre 2018

SportFoto, pari gagnant


774 Dom/Gr/Ita/NL/Port : 9,50 € BeL/Lux: 9,20 € esP: 9,70 € Ch: 15 Fs CaN: CaN$ 12,25 GB: £7,80

Dans les rêves de sigmund Freud Caravage au musée Jacquemartandré

BASQUIAT à la Fondation

Louis Vuitton

M 05525 - 774 - F: 7,90 E - RD

oCtoBre 2018

La fureur

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Les collections privées reviennent au musée marmottan monet

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Octobre 2018

régions

hhh indispensable hh bravo h bien

l’amour dans tous sEs états À lEns

26 septembre

avec quelque deux cent cinquante sculptures, peintures et objets d’art occidentaux répartis en sept sections, de l’antiquité à nos jours, la nouvelle exposition du Louvre-Lens explore les relations amoureuses, fondatrices janvier de toute communauté humaine. L’amour ne fut pas toujours exalté comme il l’est de nos jours. dans l’antiquité, alors que la femme, vue comme une menace pour l’homme, se trouvait bridée dans la sphère publique, la perpétuation du lignage avait été le prisme de la valorisation du couple humain. Le christianisme, à travers la figure de la vierge marie, fit évoluer le statut de la femme, entre idéalisation et stigmatisation, jusqu’à ce que le courant courtois médiéval propose dans les relations entre les sexes un équilibre plus respectueux de la partenaire féminine. dès lors, arts et littérature se chargèrent d’explorer toutes les phases du transport et des jeux amoureux, la société restant attachée, jusqu’au xixe siècle, à une idée de filiation qui poussait les couples à accepter des unions arrangées. Privilégiant, dans ce domaine, une liberté liée à la satisfaction de l’instant, notre monde actuel marquerait-il, entre mythe et mystification, le triomphe de l’amour ou bien celui des pulsions et des caprices ? C’est en tout cas avec notre époque, riche des ambiguïtés portées par les revendications individuelles, que se clôt cette originale exposition, courant, côté peinture, de Fragonard à Niki de saint Phalle. H. g.

21

hh « amour », musée du louvre-lens, 03 21 18 62 62, www.louvrelens.fr

résErvEz votrE billEt sur ConnaissanCEdEsarts.Com

lE Corps En aCtion À lillE

Erna aaltonEn la sobrE À touCy

6 septembre-4 novembre

8 septembre-8 novembre

Riche de deux cent huit clubs sportifs, la Ville de Lille propose une vingtaine d’expositions photographiques liées à la pratique sportive en mettant l’accent sur le football, au Tripostal, sur le cyclisme et les jeux olympiques, dans l’ancienne gare Saint-Sauveur, et sur la boxe à l’Hospice Comtesse. Occasion de découvrir, loin des figures médiatisées du sport, la diversité des pratiques nordiques et celle de ses acteurs et spectateurs anonymes. H. g.

Cité d’une région de potiers, la ville de Toucy, dans l’Yonne, s’est érigée depuis 1995 en centre français incontournable de la création céramique contemporaine. En cette fin d’été, l’artiste finnoise Erna Aaltonen, bien connue des lecteurs de « Connaissance des Arts » (n°739), est à nouveau invitée avec une vingtaine d’œuvres récentes. Techniquement très compliquées, leurs formes à la sobriété toute matricielle s’accompagnent d’irisations de couleurs fascinantes qui placent Erna Aaltonen parmi les plus grands peintres et sculpteurs des arts du feu de notre temps. H. g.

h « sportFoto », tripostal, gare saint sauveur, musée de l’Hospice Comtesse et autres lieux, lille, 03 28 52 30 00, http://lille300.eu

h « Erna aaltonEn. au-dElÀ dEs spHèrEs », galerie de l’ancienne poste, toucy, 03 86 74 33 00, galerie-ancienne-poste.com

Ci-dessus James Pradier, Satyre et bacchante, 1834, marbre, H. 125 cm Paris, musée du Louvre ©PHoto de Presse rmN-GP.

À gauche mine Kazapoglu, Training Simone Biles at the balance beam, 2016, photographie ©2016, Comité iNterNatioNaL oLymPique/miNe KasaPoGLu.

À droite erna aaltonen, Chiara, 2016, H. 22 cm, Emma, 2018, H. 32 cm, Nadia, 2018, H. 20 cm, grès ©Z. ZaKowsKi.

34 l oCtobrE 2018 / CoNNaissaNCe des arts

CDAA0774_034_BK662346.pdf


Octobre 2018

Exporama Panorama des petites et grandes expos Date : octobre 2018 Page de l'article : p.1,26,27,28,...,33 Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 71250

Date : octobre 2018 Page de l'article : p.1,26,27,28,...,33

Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 71250 Page 2/9

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Vélolavie, 2004 ©Xavier Lambours/Signatures

tes annonces précédées d une fleche signalent les expositions masures et/ou conseillées psr /a redaction de Chasseur d Images •fr 01 Confrontations photo Des dizaines dexpos a Gex et hors les murs dont celle de linvte dhonneur Vncent Mtiniei Temps fort du festival le weekend du 12 au 14 octobre a lespace Perdtemps de Gen Du 27 septembre au 20 octobre lieux divers a Ge» Yvonne les Bams Ferney Voltaire Saint Gens Pouilly et Vesancy Gex www confrontations photo org 05 Albanie, montagnes secrètes (19001940) Exposit on proposée par association Ecrits de Lumere Jusquau 14 novembre Maison du Berger Les Borels Champoleon •> 05 Automne photographique en Champsaur Expositions conferences tables rondes et animations autour de la figure d Alexandra David Neel Du 6 au 7 octobre Salle polyvalente de Manse Forest Saint Julien 06 Cap d Ail Photos de Pascal Bast en Jusquau 30 septembre Villa Les Camelias 17 av Raymond Giamaglia Cap dAil Oi El archive de la memona Musees du Louvre Orsay Prado Ihyssen Depuis

Tous droits réservés à l'éditeur

2000 Juan Manuel Castro Prieto déambule dans les galeries des plus grands musees pour realiser des prises de vue tres personnelles d œuvres appartenant a notre patrimoine culturel Jusquau 23 septembre Musee Fragonard 14rueJeanOssola Grasse 06 Hude Expo collect ve Jusquau 22 septembre Opioin Gallery 11 chemin du village Opio 06 Prix HSBC Photos d Antoine Bruv et Petros Efstathiad lauréats 2018 du Prix HSBC et d Olivia Gay recpiendaire du Prix Joy Hendenks Jusquau 16 septembre Musee de la photographie Andre Villers et Galerie Sintitub Moug ns 06 Sept Off 20' Festival de la photographie medterraneenne expos projections concert Du 22 septembre au 13octobre Li»uxdivers Nice vence 06 Wildlife Photographe! of the Year Presentation des 100 mages lauréates dè ledition 2017 du célèbre concours photo nature Jusquau 31 aout Marineland 9 lue des chevaliers Antibes 09 Chemins de photos Festival organise par I association Dl 19 70 expos en plein ait et grand format dans 20 villages du imouxm Laurageais et Pays de Mirepoix Thème explore par cette 5e editon icenes de vies Jusquau 30 septembre Dans diverses communes de lAudeetdelAnege

09 La forêt de Rambouillet Les lumieres de la foret de Rambouillet havre de sérénité photographie au fl des saisons par Nicolas Belcourt Jusquau 30 septembre Hall du Centre hospitalier du Vald\Anege Foix 10 La grue cendrée reine des lacs Expo d» photos de Christine lemasson en partenariat avec la LPO Champagne Ardenne Du 2 octobre au 3 novembre Médiathèque bd Gambetta Troyes 11 Invisibles Photos de Claude Craveroet Gerardo Regnam Jusquau 29 septembre Galerie Remparts 14 rue des remparts Durban Corbieres 4 13 150 dart au Reattu Œuvres issues de> collections du musee dont une bonne part de photos (Weston Boubat Rousse etc) Jusquau 30 decembre Musee Reattu 10 rue du Grand Prieure Arles •» 13 491 Rencontres dAries Une trentaine d expositions autour de pluseurs thématiques parmi lesquelles Les Etats Un s hier et aujourdhui Lannee 1968" et Lhumanite augmentée Quèlques noms Robert frank Raymond Depardon Cristma de Middels Ann Ray Jane Evelyn Atwood Todd Hido Jusquau 23 septembre Lieux divers Arles 13 Alpines Entre portrait »t photo de paysage une serie de Manon Kabac Du 6

octobre au 29 déœmb'e Bibliotheque municipale av du Ga liardet Belcodene 13 Bete i lame Photos objets documents sur le merinos dAries Jusquau 31 decembre Musee des Alp Iles pl Favier Saint Remy de Provence 13 Compagnons La relation homme chien vue par la Néerlandaise Charlotte Dumas Du 19 septembre au 24 novembre Fia r Galerie 11 rue de la Calade Arles 13 Fan Tan 50 œuvres (photos sculptures installations) de lartiste ch noisAiWeiwei Jusquau 12 novembre MUCEM 201 quai du Port Marseille 13 Finis terrae La mer la terre le e el trois composantes essen! elles des photos de Luca Lup Jusquau 13 octobre Galerie Anne Clergue 12 plan de a cour Arles •* 13 Manger a Isd Le repas gastronomique francais a travers I evolution de la photograph e de 1900 a nos (ours (des autochromes aux images de Ipornfood) Jusquau 30 septembre MUCEM 201 qua du Port Marseille 13 Meres, Maries marais Photograph es peintures sculptures sons témoignent de la place des femmes en Camargue Jusquau4novembre Maison de Camargue mas du pont du Rousty Arles

•M3 PhofAix2018 Le festival creuse cette annee les regards de photographes autrichiens et français Lin parcours dexpos dans la ville complète le d spositif Du 4 octobre au 31 decembre Fontaine Obscure 24 av Poncet AIX er provence 13 Picasso, mon ami Protos réalisées par Lucien Clergiie entre 1953 date de sa rencontre avec Pablo Picasso et 1973 date de la mort de ce dernier Jusqu au 28 octobre Chateau des Baux de provence Les Baux de Provence 13 Véronique Ellena Rétrospective consacrée a louvre de Veronique Ellena photographe des choses simples auxquelles elle conte beauce! noblesse dans ses portraits paysages et natures mortes delicatemert mis en scene Jusqu au 30 decembre Musee Reattu 10 rue du Grand Pneure Arles 14 30 ans, 30 photos Presentation des 30 dernieres photos lauréates du coucou is World Press Photo Jusquau 15 septembre MemorzldeCaen esplanade General Eisenhowe Gen 14 Parures Les photos de Christine Mathieu explorent les collections textiles coiffes et parures en dentelle Jusqu au 30 septembre Musee de Normandie Caen -M 4 Pnx Bayeux Calvados Normandie des correspondants de guerre Cette25e edition dufestvalapourma rrane Christiane Amanpour Comme d habitude expos

inédites ("Raconter la guerre" "Venezuela la chute d'un rêve1), orojections, debats et conferences Du 8 au 14 octobre Lieux divers.14400 Bayeux wwwprrxbayeuxorg 16 • Cavadee Fête tamoule a lîle Maurice photographiée par Christian Babin Du 29 au 30 septembre Espace Salamandre de Barbezieux, 4, avenue de Vignola, Barbezieux Saint Hilaire 416-FestivalBarrobjectif2018 25 expositions en plein air, dont un hommage a Stanley Greene, et deux consacrées a l'invite d'honneur Emin Ozmen Ateliers,conferences Du15au23 septembre ' Maine, Barro 17 Ostréiculture(s) Photos de Ben|amm Caillaud sur les pratiques et paysages ostréicoles du bassin de (varennes Oleron Jusqu'au 1" octobre Esplanade de la Citadelle du Château d'Oleron Oleron 19 - Natura l'Œil Festival international de photographie animalière et de nature Jusquau 15 septembre Lieux divers, en plein air, Egletons 21 - Empreinte Mise en regard des photos de Vincent Munier (faune arctique) et des sculptures d Olivier Courty (animaux sauvages) Jusquau 7 octobre Musee F Pompon, 3 pl du Dr Rodore Saulieu 21 • Humour, insolite, instant décisif

Tous droits réservés à l'éditeur NANTES8 2852205500506

Cliches réalises par les adhérents du club photo de Prenois Jusqu'au 16 septembre Office de tourisme 1 pl de l'église, Saint Seine Abbaye 21 Rue saute chien Reportage de Thomas Journel dans une ferme au croisement de I Auxois et du Morvan Du 28 septembre au 29 novembre L'Atelier des Berceurs, 12 roc Gueneau, Soussey surBrionne •» 22 • 40' Estivales du Irégor Presentation de 130 cliches représentatifs du fonds photographique de Llmagene Jusquau29septembre Limagerie 19rue Jean Savidan, Lannion 22-Jean-Marie Perier, mes années 60 Rétrospective en 150 photos, des yeyes aux grands couturiers Jusquau 16 septembre Le petit echo de la mode Pôle culturel, place du Maillet, Chatelaudren 24 • Home Photos aériennes de Yann Arthus Bertrand Jusqu'au 16 septembre Ancien Evêche, Sarlat 24-Six regards sur la Nature Photos de Jean Pierre Fnppiat, Yannick Gouguenheim, Bastien Riu, Herve Texier, Julien Bordes et David Guigue Du 26 au 30 septembre Ancien Evêche, Sarlat 25 • 1925-1935, une décennie bouleversante Plus de 150 tirages originaux et une centaine de revues d epoque (issus de prèts exceptionnels des collections RogerVïollet et de celles du

musee NicephoreNiepce)temoignertt des bouleversements esthetiquessurvenus en France entre 1925 et 1935 Jusquau 16 septembre Musee du château des ducs de Wurtemberg, Montbeliard 25 - Festival Photographie Besançon 2018 Une trentaine de photographes exposants, dont l'invite d'honneur Marc Paygnard Animations, conferences, atelierscompletentl'evenement Du 13 au 14 octobre KURSAAL, 2 place du theatre, 25000 Besançon 25 On verra .. Les photographes du collectif K 10/17 donnent leur interprétation de ce début de phrase ' On verra Du I" au 21 octobre Eli Les Oiseaux 48 rue des to Besançon 26 18' Rencontres de la photo de Chabeuil 34 expos dont celtes des invites d honneur Erased' de Bertrand Meunier et Ethiopiques de William Ropp Conferences animations et workshops complètent le programme Du 15 au 23 septembre lieux divers, Chabeuil 26 - Cinq Expo collective dAnneyron Photo Club Jusquau 30 septembre Médiathèque, 5 bis rueV Hugo, Anneyron 26 - Photos animalières Photos de Jean Jacques Bertin Jusquau 21 octobre ukraine Le Baz'Art des Mots 1 pl de la maine, Hautenves 26 - Seul Expo collective dAnneyron

Photo Club Jusqu'au 30 septembre Hall de la Maine Anneyron 28 Insectes sociaux guêpes, fourmis, abeilles Dispositifs ludiques et photos de Damien Bouger illustrant les comportements sociaux des colonies de guêpes, fourmis et abeilles Jusquau 19 ]anvier2019 Compa,pontdeMainvilliers Chartres 29 • Fantaisies des pierres Photos de Raphael Salzedo, textes de Sandrine Pierrefeu Jusqu'au 30 novembre Maison des mineraux, Saint Hernot, Crozon •> 29 • Festival photo du Guilvinec "L'Homme et la Mer" Huit photographes a l'affiche de cette 8e edition Charles Marion, Christophe Hargoues, Frederic Brios, Gilles Nicole!, Jeremie Kerguelen, Morgan Maassen, Patrice Clement et Zacharie Rabehi Jusqu'au 30 septembre Lieux divers, Le Guilvinec 29 -Tribu/s du monde Mains et gestes de travailleurs de la terre photographies par Anne de Vandiere Jusqu'au 30 septembre Atelier des Capucins, 25 rue de Pontaniou, Brest 31 - Constant, au-delà des frontières Expo proposée par le collectif Vertige 60 images réalisées par 12 photographes dans la ville roumaine de Constanta photovemge free fr Jusqu'au B octobre Camping Namaste.Puyssegur

Jusqu'au 4 novembre, Lille (59) va vivre au rythme trépidant de "SportFoto", un nouveau festival dédie, S surprise, à la photo sportive sous toutes ses formes Des spectaculaires cliches de David Burnett réalisés lors des JO aux mises en scène de Gerard Rancman, la discipline couvre en effet un champ bien plus large qu'on ne pourrait le croire Le festival se concentre autour de trois pôles le Musee de l'Hospice Comtesse sert de ring aux adeptes des sports de combat, leîripostal accueille travaux d'au leurs et reportages autour du football, et la gare Saint-Sauveur réunit les spécialistes des JO et du cyclisme, au premier rang desquels Xavier Lambours dont la série "Vélolavie" chante l'irrésistible charme des petites courses dominicales et des grandes classiques

NANTES8 2852205500506


PHOTO

N°319 OCTOBRE 2018

RÉPONSESPHOTO

RÉPONSES

PORTFOLIO

www.reponsesphoto.fr

DANS LES YEUX DE PIERROT MEN

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o CHOISIR cpf c Q LA BONNE Od 4 PHOTO P3 PRATIQUE

TESTS COMPLETS FUJIFILM X-T100 SONY RX100 VI SIGMA 105 F:1,4 TAMRON 100-400

n° 319 octobre 2018

RÉPONSESPHOTO

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Photo de rue, reportage, portrait, voyage, sept photographes expliquent leur méthode d’éditing

L’HYBRIDE PRO SELON

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D : 7€ - BEL : 6,30€ - ESP : 6,70€ - GR : 6,70€ - ITA : 6,70€ - LUX : 6,30€ DOM S : 6,50€ - PORT CONT : 6,70€ - MAR : 73DH - CH : 8,50FS TUN : 16DTU - CAN : 9,75$CAN - TOM S : 900CFP - TOM A : 1600CFP

Octobre 2018

Julien Bolle

Agenda

FESTIVALS

Tout le sport en images

O W

“SportFoto” à Lille (59), du 6 septembre au 4 novembre. www.sportfoto-lille3000.com

Cet automne, Lille vibre au rythme du sport avec un riche programme d’expos à travers la ville. Photographies, mais aussi vidéos et installations permettent de découvrir des regards d’auteurs sur le sujet. portfolio n’est plus, vive SportFoto ! En 2017, l’excellent festival de photographie de sport de Narbonne avait annulé sa cinquième édition à la dernière minute. On retrouve aujourd’hui son directeur artistique, Jean-Denis Walter, derrière ce nouvel événement, organisé avec l’équipe de Lille 3000. Une relocalisation qui s’annonce donc prometteuse tant en termes de sélection que de lieux d’exposition. Le public pourra ainsi découvrir un intense programme, mêlant archives historiques (Paris-Roubaix, Coupe du monde 1998, J. O. de Paris 1924…) et regards contemporains, répartis par thèmes à travers les sites emblématiques de la cité lilloise : boxe & sports de combat au Musée de l’Hospice Comtesse, football et photos d’auteurs au Tripostal, cyclisme et Jeux olympiques à la gare Saint-Sauveur, ainsi que des expositions d’images fixes ou animées à la Vieille Bourse, au Palais des Beaux-arts, au stade Pierre-Mauroy… Entre esthétique de l’action, enjeux sociaux, représentation du corps, émotion brute et nostalgie, l’image sportive se montre plus complexe et profonde qu’elle n’y paraît.

©HARALD HAUSWALD-OSTREUKZ

©DENIS ROUVRE

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Ci-dessus, épreuve de cyclisme aux J. O. de Rio 2016 par David Bunett. À gauche, un extrait de la série “Contemporary Heroes” de Denis Rouvre, et un cliché réalisé par Harald Hauswald, en 1988, dans le stade An der Alten Försterei de Berlin. Ci-dessous, extrait de la série “Lelo”, par Cristina Aldehuela & Jordi Perdi, et Simone Biles s’entraînant pour l’épreuve de gymnastique artistique aux J. O. de Rio 2016 devant l’objectif de Mine Kasapoglu.

©CIO- MINE KASAPOGLU

©CRISTINA ALDEHUELA & JORDI PERDIGO

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n°319 octobre 2018 • Réponses PHOTO 95


Chien-Loup

LIVRES

THÉÂTRE

ROMAN. Dans un village isolé du Lot, à un siècle d’intervalle, Françoise par Sagan l’auteur nous conte la sauvagerie de notre univers.

C

’est l’été. Chaud, puissant, étouffant… Lise, une ancienne actrice, se réjouit de passer trois semaines dans cette maison coupée de tout, en pleine nature. Franck, producteur de cinéma désespérément accroché à ses mails et à son portable, a pourtant accepté ces vacances par amour, mais sent la panique monter en lui face à cette faune et cette nature sauvages, d’où surgit un énorme chien-loup. C’est là qu’un siècle plus tôt, un dompteur allemand a trouvé refuge, avec ses lions et ses tigres, alors que la Première Guerre mondiale précipitait le monde dans le chaos. Serge Joncour nous promène d’une époque à l’autre, où la sauvagerie, tapie dans l’ombre, est toujours prête à surgir. Angoissant. C MARINA KACAN

EEE Du 29 Septembre au 15 Octobre 2018

Agenda loisirs

L’Unité Alphabet

ROMAN. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les pilotes britanniques Bryan et James

se crashent en Allemagne. Pour échapper à la mort, ils simulent la folie et se retrouvent à l’Unité Alphabet, le service psychiatrique d’un hôpital militaire, sous l’identité de hauts fonctionnaires nazis. Mais seul Bryan parvient à s’échapper… Trente ans plus tard, il tente de retrouver son ami. Haletant et passionnant. C J. O. E E E E De Jussi Adler-Olsen, éd. Albin Michel, 640 p., 22,90 €.

Good morning, Mr. President ! TÉMOIGNAGE. Quand elle répond à une annonce pour un poste de sténo à Washington, Rebecca, 26 ans, ne s’imagine pas qu’elle va atterrir… à la Maison-Blanche, où elle sera chargée de retranscrire les discours de Barack Obama. Des amours ou amitié qui se nouent aux voyages officiels à bord d’Air Force One, cette Bridget Jones va vivre des aventures extraordinaires qu’elle nous fait partager avec dérision. C C. C. E E E De Rebecca Dorey-Stein, éd. Nil, 450 p., 20 €.

EXPOSITION

LILLE3000. Mohamed Ali et Zidane prennent leurs quartiers à Lille ! Leurs portraits figurent parmi les clichés présentés dans la vingtaine d’expositions consacrées par la ville à la photographie de sport. L’occasion de revoir des images mythiques, de découvrir les portraits des sportifs locaux, mais aussi de revivre les émotions de la dernière Coupe du monde dans un espace voué au football, le Tripostal. C É.C.

du Lucernaire, à Paris. Tél. 01 45 44 57 34.

Parents modèles COMÉDIE. Camille et Simon sont heureux d’emménager avec leurs trois enfants dans un bel appartement. Mais c’était compter sans les visites inopinées (et très drôles) d’une bellemère amnésique, d’un frère désœuvré, d’une « ex » allumeuse… Le comble, c’est que les acteurs Alain Chapuis et Marie Blanche , seuls en scène, incarnent à eux deux la quinzaine de personnages ! C C. C.

Zazie

E E E Essenciel, Six et Sept, 16,99 €.

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agenda

LOISIRS

LIVRES

Chien-Loup

THÉÂTRE

ROMAN. Dans un village isolé du Lot, à un siècle d’intervalle, Françoise par Sagan l’auteur nous conte la sauvagerie de notre univers.

C

’est l’été. Chaud, puissant, étouffant… Lise, une ancienne actrice, se réjouit de passer trois semaines dans cette maison coupée de tout, en pleine nature. Franck, producteur de cinéma désespérément accroché à ses mails et à son portable, a pourtant accepté ces vacances par amour, mais sent la panique monter en lui face à cette faune et cette nature sauvages, d’où surgit un énorme chien-loup. C’est là qu’un siècle plus tôt, un dompteur allemand a trouvé refuge, avec ses lions et ses tigres, alors que la Première Guerre mondiale précipitait le monde dans le chaos. Serge Joncour nous promène d’une époque à l’autre, où la sauvagerie, tapie dans l’ombre, est toujours prête à surgir. Angoissant. C MARINA KACAN E E E De Serge Joncour, éd. Flammarion, 480 p., 21 €.

L’Unité Alphabet ROMAN. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les pilotes britanniques Bryan et James se crashent en Allemagne. Pour échapper à la mort, ils simulent la folie et se retrouvent à l’Unité Alphabet, le service psychiatrique d’un hôpital militaire, sous l’identité de hauts fonctionnaires nazis. Mais seul Bryan parvient à s’échapper… Trente ans plus tard, il tente de retrouver son ami. Haletant et passionnant. C J. O. E E E E De Jussi Adler-Olsen, éd. Albin Michel, 640 p., 22,90 €.

Good morning, Mr. President ! TÉMOIGNAGE. Quand elle répond à une annonce pour un poste de sténo à Washington, Rebecca, 26 ans, ne s’imagine pas qu’elle va atterrir… à la Maison-Blanche, où elle sera chargée de retranscrire les discours de Barack Obama. Des amours ou amitié qui se nouent aux voyages officiels à bord d’Air Force One, cette Bridget Jones va vivre des aventures extraordinaires qu’elle nous fait partager avec dérision. C C. C. E E E De Rebecca Dorey-Stein, éd. Nil, 450 p., 20 €.

EXPOSITION

Sportfoto

PORTRAIT. Perruque blonde sur la tête, robe rehaussée d’un collier, les épaules timidement rentrées, Caroline Loeb ressemble de manière frappante à l’auteure de Bonjour tristesse. Dans cette pièce tirée de Je ne renie rien – un ouvrage qui rassemble les interviews de Françoise Sagan –, le personnage se raconte avec tendresse, dérision et fausse naïveté. Sagan nous parle, nous émeut et nous fait rire. C C. C. E E E Jusqu’au 10 novembre, au théâtre du Lucernaire, à Paris. Tél. 01 45 44 57 34.

Parents modèles COMÉDIE. Camille et Simon sont heureux d’emménager avec leurs trois enfants dans un bel appartement. Mais c’était compter sans les visites inopinées (et très drôles) d’une bellemère amnésique, d’un frère désœuvré, d’une « ex » allumeuse… Le comble, c’est que les acteurs Alain Chapuis et Marie Blanche , seuls en scène, incarnent à eux deux la quinzaine de personnages ! C C. C. E E E Jusqu’au 19 janvier 2019, du mardi au samedi, à la ComédieCaumartin, à Paris. Tél. 01 47 42 43 41.

LILLE3000. Mohamed Ali et

Zidane prennent leurs quartiers à Lille ! Leurs portraits figurent parmi les clichés présentés dans la vingtaine d’expositions consacrées par la ville à la photographie de sport. L’occasion de revoir des images mythiques, de découvrir les portraits des sportifs locaux, mais aussi de revivre les émotions de la dernière Coupe du monde dans un espace voué au football, le Tripostal. C É.C. PAS VU Jusqu’au 4 novembre, à Lille. www.lille3000.eu

DISQUE

POP. Ce dixième album est synonyme d’exploration pour l’excoach de The Voice, qui va chercher du côté de l’électro. Un son sophistiqué, qui emballe à merveille des textes évoquant sa vie personnelle ou les dérives du monde. En tous sens, remuant. C J. B.

PAS VU Jusqu’au 4 novembre, à Lille. www.lille3000.eu

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E E E Jusqu’au 10 novembre, au théâtre

E E E Jusqu’au 19 janvier 2019, du mardi au samedi, à la ComédieCaumartin, à Paris. Tél. 01 47 42 43 41.

Sportfoto

© PHIL RIOT - RICHARD SCHROEDER - SPORTFOTO/SERVICE DE PRESSE ; DR.

© PHIL RIOT - RICHARD SCHROEDER - SPORTFOTO/SERVICE DE PRESSE ; DR.

De Serge Joncour, éd. Flammarion, 480 p., 21 €.

PORTRAIT. Perruque blonde sur la tête, robe rehaussée d’un collier, les épaules timidement rentrées, Caroline Loeb ressemble de manière frappante à l’auteure de Bonjour tristesse. Dans cette pièce tirée de Je ne renie rien – un ouvrage qui rassemble les interviews de Françoise Sagan –, le personnage se raconte avec tendresse, dérision et fausse naïveté. Sagan nous parle, nous émeut et nous fait rire. C C. C.

Zazie

DISQUE

POP. Ce dixième

album est synonyme d’exploration pour l’excoach de The Voice, qui va chercher du côté de l’électro. Un son sophistiqué, qui emballe à merveille des textes évoquant sa vie personnelle ou les dérives du monde. En tous sens, remuant. C J. B. E E E Essenciel, Six et Sept, 16,99 €.


lus learur ue andem va paret et préserver les C C. C. nt.

0 p., 19,90 €.

Origine du monde, Jacques Pierre, paisible historien e série de photos qu’un but : mettre ènera des bords suit avec plaisir e poésie. C É. C.

0 €.

la is né nt ux e. L’auteur y disure, télé, radio… C M. K.

DANSE. Le nouveau spectacle des Ballets Caracalla mêle Orient et Occident. Envoûtant ! réée au Liban en 1968 par Abdel Halim Caracalla, la compagnie, qui regroupe plusieurs dizaines de danseurs, est considérée comme l’une des plus talentueuses du Moyen-Orient. Ne ratez donc pas sa venue car ses passages à Paris sont rarissimes – le dernier date de 2010. Ce ballet contemporain propose Dudes 29Mille septembre au 15 octobre 2018 une version revisitée et Une Nuits, avec un choix musical étonnant : Schéhérazade de Nikolaï Rimski-Korsakov et le Boléro de Maurice Ravel joués par des instruments orientaux. Les chorégraphies mêlent savamment identité orientale et techniques occidentales (notamment celle de l’Américaine Martha Graham). Ce spectacle aux costumes éblouissants révèle les charmes mysC THOMAS ROBERT térieux de l’Orient.

C

SPORTFOTO

E E E E Les 13 et 14 octobre au Palais des Congrès ,à Paris. www.indigo-productions.fr

Sportfoto

EXPOSITION. Mohamed Ali et Zinédine Zidane prennent leurs quartiers à Lille ! Leurs portraits figurent parmi les clichés présentés dans la vingtaine d’expositions que la ville consacre à la photographie de sport. L’occasion de revoir des images mythiques, de découvrir les portraits des sportifs locaux, mais aussi de revivre les émotions de la dernière Coupe du monde au Tripostal, un espace dédié au football. C É. C. PAS VU Jusqu’au 4 novembre, à Lille. www.lille3000.eu

Françoise par Sagan

PORTRAIT. Perruque blonde sur la tête, les épaules timidement rentrées, Caroline Loeb ressemble de manière frappante à l’auteure de Bonjour tristesse. Dans cette pièce tirée de Je ne renie rien, un ouvrage qui rassemble les interviews de Françoise Sagan, le personnage se raconte avec tendresse, dérision et fausse naïveté : son enfance insouciante, la notoriété ES les virées dans arrivée tropLIVR vite, SPECTACLES/EXPOSITION les casinos, Good l’amour désilMorning,et Mr.ses President ! lusions… Durant plus d’une R parle, nous heure, Sagan nous C C. C émeut et nous fait rire. TÉMOIGNAGE. Les folles aventures d’une jeune sténo à la Maison-Blanche sous la présidence Obama.

ebecca, 26 ans, a du mal à joindre les deux bouts en cumulant les jobs d’enseignante remplaçante et de vendeuse à Washington. Quand elle répond à une petite annonce pour devenir sténographe, elle ne s’imagine pas qu’elle va être propulsée à la Maison-Blanche, avec pour mission de retranscrire les discours de Barack Obama. Elle doit aussi accompagner le Président aux quatre coins de la planète sur Air Force One ou sur… Air Teuf, surnom donné à l’avion qui transporte les journalistes et dans lequel la ceinture n’est pas obligatoire, au contraire des cocktails. L’auteure, qui ressemble à une Bridget Jones gaffeuse et naïve, nous entraîne avec humour et dérision dans les coulisses de la résidence présidentielle et dans C CORINNE CALMET la folie des voyages officiels. Savoureux.

Les Mille et Une Nuits

E E E Au théâtre Lucernaire, à Paris,

DANSE. Le nouveau spectacle des Ballets Caracalla mêle Orient et Occident. Envoûtant !

jusqu’au 10 novembre. www.lucernaire.frC E E E De Rebecca Dorey-Stein, éd. NiL, 450 p., 20 €.

Poursuite au bout du monde

POLAR. Agent du FBI, Kate O’Hare passe le plus clair de son temps à traquer Nicolas Fox, un gentleman-escroc de renommée internationale. Sa hiérarchie la contraint un jour à faire équipe avec lui pour retrouver une statuette volée dans un musée, que les États-Unis doivent restituer à la Chine. Le tandem va parcourir la planète afin de retrouver le précieux objet et préserver les C C. C. relations diplomatiques. Un récit drôle et haletant.

réée au Liban en 1968 par Abdel Halim Caracalla, la compagnie, qui regroupe plusieurs dizaines de danseurs, est considérée comme l’une des plus talentueuses du Moyen-Orient. Ne ratez donc pas sa venue car ses passages à Paris sont rarissimes – le dernier date de 2010. Ce ballet contemporain propose une version revisitée des Mille et Une Nuits, avec un choix musical étonnant : Schéhérazade de Nikolaï Rimski-Korsakov et le Boléro de Maurice Ravel joués par des instruments orientaux. Les chorégraphies mêlent savamment identité orientale et techniques occidentales (notamment celle de l’Américaine Martha Graham). Ce spectacle aux costumes éblouissants révèle les charmes mysC THOMAS ROBERT térieux de l’Orient.

Télé-Loisirs 117

E E E De Janet Evanovich et Lee Goldberg, éd. Charleston, 300 p., 19,90 €.

Les Nuits d’Ava

ROMAN. Le lien entre l’actrice Ava Gardner et L’Origine du monde,

le tableau de Gustave Courbet ? Pour Jacques Pierre, il n’en existe aucun, jusqu’à ce que ce paisible historien de province découvre l’existence d’une série de photos tenues secrètes. Dès lors, il n’aura plus qu’un but : mettre la main sur ces clichés. Sa quête le mènera des bords de la Loire à ceux du Tibre, où on le suit avec plaisir dans ce roman plein de fantaisie et de poésie. C É. C. E E E De Thierry Froger, éd. Actes Sud, 304 p., 20 €.

Anatomie de l’horreur

ESSAI. Le maître prolifique du fantastique et de la

terreur ne nous livre pas ici un nouveau roman mais une part de son monde secret. Ce dernier a donné matière à des histoires effrayantes, qui ne seraient finalement que des subterfuges nécessaires aux peurs que l’on n’ose pas affronter dans la vie réelle. L’auteur y distille par ailleurs ses influences – cinéma, littérature, télé, radio… C M. K. Une bible pour les passionnés du genre.

E E E E Les 13 et 14 octobre au Palais des Congrès ,à Paris. www.indigo-productions.fr

Sportfoto

EXPOSITION. Mohamed Ali et Zinédine Zidane prennent leurs quartiers à Lille ! Leurs portraits figurent parmi les clichés présentés dans la vingtaine d’expositions que la ville consacre à la photographie de sport. L’occasion de revoir des images mythiques, de découvrir les portraits des sportifs locaux, mais aussi de revivre les émotions de la dernière Coupe du monde au Tripostal, un espace dédié au football. C É. C. PAS VU Jusqu’au 4 novembre, à Lille. www.lille3000.eu

Françoise par Sagan

PORTRAIT. Perruque blonde sur la tête, les épaules timidement rentrées, Caroline Loeb ressemble de manière frappante à l’auteure de Bonjour tristesse. Dans cette pièce tirée de Je ne renie rien, un ouvrage qui rassemble les interviews de Françoise Sagan, le personnage se raconte avec tendresse, dérision et fausse naïveté : son enfance insouciante, la notoriété arrivée trop vite, les virées dans les casinos, l’amour et ses désillusions… Durant plus d’une heure, Sagan nous parle, nous C C. C émeut et nous fait rire. E E E Au théâtre Lucernaire, à Paris, jusqu’au 10 novembre. www.lucernaire.fr

E E E De Stephen King, éd. Albin Michel, 620 p. 24,90 €. Télé-Loisirs 117

© UNIVERSAL PICTURES FRANCE ; J. PRÉBOIS/STUDIOCANAL ; IOVINO/METROPOLITAN FILMEXPORT ; AD VITAM ; DR ; CARACALLA DANCE THEATRE ; SPORTFOTO/SERVICE DE PRESSE.

C CORINNE CALMET

Les Mille et Une Nuits

© UNIVERSAL PICTURES FRANCE ; J. PRÉBOIS/STUDIOCANAL ; IOVINO/METROPOLITAN FILM AD VITAM ; DR ; CARACALLA DANCE THEATRE ; SPORTFOTO/SERVICE DE PRESSE.

Président aux ir Force One ou avion qui transn’est pas obligaressemble à une avec humour et dentielle et dans


Samedi 29 Septembre 2018

Sportfoto, quand le sport devient art pour Lille3000

« Marathon artistique » « La ville devient un grand terrain de sport » « Des clichés d’une rare beauté »


Mardi 25 Septembre 2018

Sorties : Les expos à ne surtout pas rater cet automne Sportfoto à Lille Avis aux fans de sport, jusqu’au 4 novembre 2018, l’exposition Sportfoto envahit plusieurs lieux culturels emblématiques de la ville de Lille pour mettre en avant des images fixes ou animées dont le sport est le dénominateur commun. L’idée ? Explorer la grande histoire du sport et “mettre en lumière la dimension artistique de l’image sportive, la force de son propos et sa capacité à faire vibrer en nous les cordes de l’émotion, de la passion ou de la nostalgie”, selon l’ancien photojournaliste Jean-Denis Walter. Un rendez-vous aussi sportif qu’émotif.


Mardi 24 Septembre 2018

Le festival lillois SportFoto met à l’honneur le football dans une grande expo photo L’’exposition «Football et photographies d’auteurs», au Tripostal à Lille, célèbre le ballon rond et ses adeptes. Jusqu’au 4 novembre prochain, l’exposition «Football et photographies d’auteurs», au sein du festival SportFoto, met à l’honneur le football vu par des photographes nonspécialistes du genre. Tous ont «la volonté de raconter des histoires autour du ballon rond», en mettant en avant des aspects de ce sport qui leur tient à cœur. Au programme, plusieurs séries aussi diverses que variées : l’équipe de France 98 avec des clichés de Stéphane Meunier (le réalisateur du mythique documentaire Les Yeux dans les Bleus), la dernière grande épopée du LOSC en 2011 sous les ordres de Rudi Garcia, ou encore un documentaire sur le plus grand footballeur argentin de l’histoire, Maradona, un gamin en or. Et plein d’autres encore. L’’exposition «Football et photographies d’auteurs», au Tripostal à Lille, célèbre le ballon rond et ses adeptes. Dans le train pour Lyon, avant France-Danemark. Zinédine Zidane et Vincent Candela. (© Stéphane Meunier) Sur le site officiel du festival, un long descriptif est réservé à cet événement «constitué d’une vingtaine d’expositions qui explorent la grande histoire du sport et en racontent des plus petites qui la composent.» L’objectif : «mettre en lumière la dimension artistique de l’image sportive, mais aussi la force de son propos et sa capacité à faire vibrer en nous les cordes de l’émotion, de la passion ou de la nostalgie.» «Football et photographies d’auteurs», exposition dans le cadre du festival SportFoto à Lille, jusqu’au 4 novembre 2018 Abdallah Soidri


Samedi 22 septembre 2018

SportFoto, place à la culture physique Boxe, vélo, football, JO... Lille accueille jusqu’au 4 novembre un festival de la photographie de sport. Reportage. Le photographe et le sportif de haut niveau ont en commun la répétition des gestes, le soin apporté à la préparation, la maitrise de «l’instant décisif» cher à Henri Cartier-Bresson et surtout le verdict immédiat du résultat. Reléguée le plus souvent au rang d’illustration, la photographie de sport méritait un événement à la hauteur de ses auteurs. C’est chose faite avec SportFoto qui accomplit ses premières foulées dans cinq lieux historiques de Lille (gare Saint-Sauveur, Tripostal, palais des Beaux-Arts, musée de l’Hospice comtesse, Vieille Bourse). L’idée de SportFoto, qui reprend le concept du festival Sportfolio de Narbonne, est née dans l’esprit de Jean-Denis Walter, ancien directeur photo et rédacteur en chef de L’Equipe Magazine, aujourd’hui à la tête d’une galerie parisienne spécialisée dans la photographie de sport. «A la galerie et dans les foires photo, je croisais régulièrement Didier Fusillier, conseiller artistique de Lille3000 [et président de La Villette, à Paris]. Je lui ai proposé de créer un événement dédié au sport. Une matière formidable, consensuelle, rassembleuse et intergénérationnelle. Il a transmis mon dossier à Martine Aubry. Quarante-huit heures plus tard, la maire de Lille était chez moi pour en discuter.» Nous sommes à l’automne 2017. L’édile du Nord voit dans cette thématique un moyen d’attirer dans les institutions culturelles lilloises un public qui n’en pousse jamais les portes. Sur la trentaine d’expositions de SportFoto, 80% mettent ainsi l’accent sur trois disciplines ancrées dans la région : le football, le cyclisme et la boxe. Jean-Denis Walter ne cache pas son désir d’inscrire SportFoto dans la durée. «A la fin de cette édition, on décidera de sa reconduction, peut-être sous la forme d’une biennale. Cela dépendra notamment de la fréquentation.» Si tout n’est pas encore parfait - un effet d’accumulation, des accrochages répétitifs, des tirages parfois trop petits - on salue l’ambition de faire de ce festival d’images, intégré à Lille3000, un grand rendez-vous populaire qui devrait permettre à la discipline de gagner en reconnaissance. En attendant, découverte de quelques-uns des temps forts de SportFoto.

Une certaine idée du football Au Tripostal, le ballon rond occupe une grande partie du terrain avec le récit en images de la dernière Coupe du monde par les photographes de l’AFP (15 correspondants lors de la finale!). Les visages rayonnants de Pavard, Mbappé et compagnie dialoguent à vingt ans d’intervalle avec les clichés noir et blanc pris par Stéphane Meunier (Les Yeux dans les Bleus) dans l’intimité de la victorieuse bande à Zizou. Jean-Denis Walter fait le choix de l’émotion. Il montre le foot sous un angle fédérateur, populaire et positif. Le public local revit les belles heures du LOSC de l’après-guerre (1946-1954) et de la saison 2010-2011, celle du doublé coupe-championnat. Le plus beau témoignage de la force du football est celui de Harald Hauswald sur le FC Union Berlin. Le photographe raconte 25 ans d’histoire du club de l’ex-RDA. Gangrenée dans les années 1980 par le hooliganisme, l’institution berlinoise incarne aujourd’hui la nostalgie pour l’Allemagne de l’Est. Chaque année, en décembre des milliers de passionnés se rassemblent dans le stade pour entonner l’hymne local et des chants de Noël à la lueur des bougies. «Normalement les clubs ont des fans, mais chez nous, ce sont les fans qui ont un club», résume un fidèle. En 2008, ni le club, ni la ville n’ayant les moyens d’engager des travaux de rénovation de l’enceinte de 23 000 places, ce sont les supporters qui ont relevé les manches, permettant au FC Union Berlin de garder sa place dans l’élite. A découvrir aussi, les vibrantes images de Ken Grant, qui depuis les années 1980, saisit la passion du football à Liverpool au sein de la classe ouvrière, les scousers, sans jamais mettre les pieds dans les deux stades de la ville : Anfield et Goodison park où évoluent les frères ennemis, les Reds du Liverpool FC et les Blues d’Everton. Le regard unique de Bob Martin SportFoto rend un bel hommage à Bob Martin, l’un des meilleurs photographes de sport, lauréat de multiples récompenses. Ses images sont exposées au Tripostal et au Palais des Beaux-Arts. Le cliché du nageur espagnol Javier Torres aux Jeux paralympiques d’Athènes en 2004 condense toutes les qualités de l’Anglais : son sens de la composition, son style graphique (on dirait un tableau de David Hockney), sa préparation méticuleuse, son goût de l’inédit et... sa chance.


La prise de vue, à l’aplomb du plot de départ, fige le nageur au moment de pénétrer dans l’eau sans ses prothèses, posées sur une chaise. La photo a bien failli ne jamais exister. Au moment du départ, Bob Martin travaille à l’autre bout du bassin. Le temps de rejoindre la passerelle sous la toiture, une position négociée un an auparavant avec le Comité international olympique, il est trop tard. Les athlètes se sont déjà élancés. Heureusement pour le photographe, un faux départ lui offre l’opportunité de réaliser une de ses photos les plus fortes. «Un jour, le magazine Sports Illustrated m’a accordé une place dans l’équipe de photographes chargés de couvrir le prestigieux Masters de golf d’Augusta, aux Etats-Unis, raconte Bob Martin. Un privilège rare pour un Anglais. J’ai travaillé très dur et 28 de mes clichés ont été retenus parmi la centaine publiée dans un numéro spécial. J’étais très fier. Le directeur de la photographie m’a dit : ‘’Tu as fait du bon boulot, mais l’important c’est de décrocher la Une. C’est comme ça que les gens vont se souvenir de toi’’. J’ai pris une leçon. Aujourd’hui, j’essaie de me démarquer des milliers d’autres photographes en trouvant des angles qui produiront un contenu particulier. Mes photos ne sont pas meilleures, mais différentes. Pour y arriver il faut être têtu et chanceux. Le sport plus compliqué à photographier pour moi, c’est le football. Il est très facile d’obtenir une bonne image mais très difficile d’obtenir quelque chose d’unique.» Place aux Jeux A la Gare Saint-Sauveur, les visiteurs passent en quelque pas des JO de 1924, à Paris, à ceux de Rio, en 2016. A travers ce voyage dans le temps, c’est l’essence du sport qui est mise en avant. Comparée aux shows contemporains, la cérémonie d’ouverture de l’olympiade parisienne, au Stade de Colombes, frappe par sa modestie. Le comte Justinien Clary, président du Comité national olympique français, se tient sur une minuscule tribune décorée des mythiques anneaux. Pourtant, c’est cette édition qui marque avec ses 625 000 spectateurs, ses plus de 1 000 journalistes accrédités et son village olympique, l’entrée des jeux dans une nouvelle ère. Le best of des images de Rio présente le travail de quatre photographes (Mine Kasapoglu, Jason Evans, John Huet et David Burnett) qui privilégient la recherche de l’esthétisme à celle de la performance. Sur ce dernier point, rien ne peut égaler la vérité spectaculaire de la célèbre photofinish, mise au point pour les JO de Londres en 1948 par la firme Omega.

Le coin des puncheurs Licia Boudersa à la pesée avant son combat pour le titre de championne d’Europe à Lille, le 20 janvier 2017.Licia Boudersa à la pesée avant son combat pour le titre de championne d’Europe à Lille, le 20 janvier 2017.(Samuel Lebon/Hans Lucas) Avec un ring installé au coeur de l’ancienne salle des malades du XVe siècle, le musée de l’Hospice comtesse a des allures de salle de boxe. En levant la tête, on découvre de sublimes portraits de lutteurs sénégalais, de boxeurs thaïlandais et de sumotoris, signés Denis Rouvre. Sur les murs, s’étend le travail de Laurent Gudin sur le noble art. On reconnaît quelques tronches de champions, mais des légendes auraient été les bienvenues. Samuel Lebon présente un reportage trop court, dommage - sur la championne poids plume locale Licia Boudersa (elle disputera le championnat du monde des poids plume le 29 septembre au Palais des Sports Saint-Sauveur à Lille). Au fond, dix photos mythiques de Sports Illustrated retracent avec punch la fabuleuse carrière de Mohammed Ali. Mais l’image la plus marquante est celle plus grande que nature de Georges Carpentier, l’enfant du pays, champion du monde des poids mi-lourds en 1920, époque où la boxe fascinait des foules immenses. Son incroyable destin de sportif et d’homme du monde aurait mérité une expo en soi. À bicyclette Que serait le Nord sans la petite reine ? La Gare Saint-Sauveur déroule l’odyssée de Paris-Roubaix à travers des clichés pris depuis 1959 par les photographes de presse de la Voix du Nord. «L’Enfer du nord» martyrise les corps et les mécaniques, pousse les seigneurs de la pédale jusqu’à la limite. La course pavée et le Tour de France sont des épreuves, au sens propre. Elles fabriquent des héros, des légendes et des drames. Le 20 juillet 1969, un homme marche sur la lune, un Belge roule sur la France. Eddy Merckx remporte sa première victoire sur la Grande Boucle. Il est alors suivi par son compatriote photographe, Jef Geys, qui transforme son reportage en chronique sociologique, s’arrêtant sur les visages des fans et des curieux sur le bord de la route. Né en 1955, Xavier Lambours, lui, s’intéresse aux classiques comme aux petites courses du dimanche matin, magnifiant les amateurs et la lumière du nord. Sa série s’intitule Vélolavie. Tout un programme. Julien Bordier


Mercredi 19 septembre 2018

LILLE // SPORTFOTO

De près ou de loin, vous avez sans aucun doute connu cet été, comme tous les Français, l’effervescence de la Coupe du monde de football et surtout, l’allégresse de la victoire. Que ce soit avec de tels championnats ou à travers les Jeux Olympiques, il n’y a pas à dire, le sport rassemble et provoque en chacun, un bousculement émotionnel. L’exposition SportFoto illustre parfaitement la force de cette activité historique et en révèle davantage sur sa charge esthétique. Dans différents lieux culturels de la ville de Lille, les photographies, vidéos et installations mettent à l’honneur conjointement la boxe, le football, le cyclisme et les autres, dans une belle perspective artistique. On y (re)découvre les grands moments de l’Histoire du sport ainsi que ses anecdotes, à travers l’œil de photojournalistes comme David Burnett mais aussi d’artistes contemporains, telle que l’italienne Simone Perolari. Devant ces œuvres emblématiques, même les sportosceptiques seront agréablement surpris.


Mercredi 19 septembre 2018

La photographie de boxe par Laurent Gudin à SportFoto Du 6 septembre au 4 novembre, Sportfoto – Lille3000 rend hommage à la photo de sport dans plusieurs lieux de Lille. Rencontre avec Laurent Gudin, portraitiste des champions de la boxe. Le sport est un thème photographique fascinant parce qu’il porte en lui tout ce qui peut donner lieu à une bonne image : la force esthétique, mais aussi la charge émotionnelle. Il assume une aura d’autant plus puissante qu’il évoque des souvenirs forts et profonds. Mettre en avant cette typologie de photographie est l’objectif de SportFoto – Lille3000, exposition englobant plusieurs endroits dans la ville comme le Tripostal, la Gare Saint Sauveur, le Musée de l’Hospice Comtesse, le Palais des Beaux-Arts, sous le commissariat de Jean-Denis Walter et Hélène Demicheli.

culture, tout se passe bien, évidemment.« Des boxeurs, il met en avant le caractère souvent docile, souvent apaisé et en harmonie avec eux-mêmes. « Le boxeur n’est pas un type bagarreur, il y a une histoire de revanche derrière chaque boxeur mais cela reste sur le ring », raconte le photographe.

Passionné par le mouvement, par le rythme et les beaux gestes, Laurent Gudin s’ouvre désormais à un domaine qui ressemble étonnement à la boxe : la danse. La danse, porteuse de combats, d’histoires passionnantes, de héros ordinaires, offre des possibilités photographiques inédites. Récemment, le photographe a donc commencé à suivre le mouvement du voguing parisien mené par Kiddy Smile, qui dans son genre, est lui aussi un boxeur. « Pédé, noir, fils d’immigré« , c’était écrit sur son t-shirt lors de son passage à l’Élysée. Une nouvelle Laurent Gudin, avec ses portraits saisissants époque s’ouvre, qui promet à Laurent Gudin des belles de boxeurs, nous plonge dans une atmosphère opportunités de tirer le portrait de combattants d’un particulière : celle du sport après l’effort. Ce sont des nouveau genre. visages imprégnés de transpiration, des nez yeux tuméfiés, des sourires ou des expressions de fatigue, Costanza Spina que ce photographe aime prendre en photo, plus que le geste athlétique en soi. La victoire, représentée de manière héroïque, comme si l’on regardait des gladiateurs des temps modernes déployer leur force. « Il y a une particularité dans la boxe, qui rend ce sport différent des autres. Ce n’est pas un jeu. Tu te cognes vraiment. Tu ne peux pas en faire toute ta vie. Le corps est fortement affecté par cette pratique », explique Laurent Gudin. C’est en suivant le champion français Souleymane Mbaye, que le photographe s’intègre dans le milieu de la boxe et, accompagné de son célèbre ami, arrive à accéder aux backstages des plus grands événements. Car oui, photographier des boxeurs nécessite d’une certaine street cred. « C’est parce que j’étais avec Souleymane que j’ai pu avoir la confiance du milieu. Quand les gens comprennent que tu n’as aucun problème avec une couleur de peau ou une certaine


Mercredi 19 septembre 2018

Lille célèbre le sport en images Une série d’expositions à travers la ville tente de faire venir la population dans les musées par le biais de la thématique sportive. Faire venir les habitants à la culture grâce au sport : l’intention est louable ; la réalisation, plus compliquée. A Lille, une nouvelle manifestation nommée « Sportfoto », organisée jusqu’au 4 novembre par Lille 3000, vise à élargir l’horizon de tous les sportifs – en herbe ou à la retraite, les pratiquants et ceux du canapé. « Notre politique culturelle parvient à toucher beaucoup de monde, résume la maire de Lille, Martine Aubry. Mais il reste un échec, les jeunes des quartiers qui ne viennent pas. On s’est dit qu’avec ce projet, on pouvait à la fois amener ces gamins à la culture et valoriser le sport. » Début septembre, un week-end rempli d’animations sportives a permis aux Lillois (maire comprise !) de traverser les hauts lieux de la culture, de l’Opéra à l’Hospice Comtesse, baskets aux pieds, lors d’un trail nocturne. Mais l’essentiel de la manifestation consiste en des expositions gratuites de photos, jusqu’au 4 novembre, dans trois lieux phares de la ville – Tripostal, Hospice Comtesse et gare Saint-Sauveur –, conçues par Jean-Denis Walter, ex-rédacteur en chef à L’Equipe magazine et désormais directeur d’une galerie de photos de sport à Paris. Ambitions trop nombreuses Sans doute les ambitions de départ étaient-elles trop nombreuses pour cette première édition, qui vise à la fois à célébrer les trois sports rois de la région – cyclisme, football et boxe –, à mettre en valeur les clubs et les bénévoles locaux, à prôner « les valeurs du sport » et à faire découvrir des auteurs à l’approche originale. Sans doute aussi la passion et la communion propres à l’amour du sport ne se marient-elles pas toujours bien avec l’esprit critique propre à la démarche artistique. Toujours est-il que les expositions, tiraillées entre toutes ces exigences, au lieu de se limiter à quelques projets bien choisis, tournent souvent au pot-pourri foutraque. On aurait aimé ainsi en apprendre plus sur Georges Charpentier (1894-1975) : ce premier champion du monde français de boxe, originaire de Liévin, a fini sa carrière comme… danseur de claquettes. Il est représenté ici à travers une seule reproduction à l’Hospice Comtesse qui réunit autour d’un ring nombre de travaux divers sur le thème de la boxe.

L’aventure de l’équipe de France 1998 valait bien d’être rappelée grâce au fameux documentaire Les Yeux dans les Bleus et les images prises par son auteur Stéphane Meunier dans l’intimité des joueurs. L’évocation de la victoire de 2018 laisse, elle, sur sa faim. Alors qu’il y aurait tant à faire sur le contrôle des images par les joueurs actuels, il faudra se contenter des meilleurs moments et des portraits des joueurs par l’AFP. L’exposition consacrée à l’un des maîtres de la photo sportive, le Britannique Bob Martin, champion du geste saisi en plein vol, aurait mérité une présentation plus ample et non pas répartie sur deux lieux. Célébration des héros Bien souvent, la célébration sans recul des héros, petits ou grands, l’emporte sur tout le reste. Même Pauce, embauché pour photographier les mini-champions des clubs locaux, réussit à leur faire perdre toute leur part d’enfance et de spontanéité. Pour obtenir une photo « parfaite », il a photographié chaque enfant un par un, avant de coller le tout dans de fausses images collectives où les petits posent comme des guerriers, auréolés d’une lumière de star et prêts à en découdre. Il y a pourtant, au Tripostal, des travaux pas toujours bien mis en valeur, mais qui méritent le détour. Ken Grant, en noir et blanc, photographie le foot à Liverpool sans jamais aller sur un stade, en témoignant de la vie des « Scouseurs », les habitants de sa ville, supporteurs des deux grands clubs. A Berlin, Harald Hauswald suit dans des images très vivantes, depuis les années 1980, la destinée du club du FC Union. Club rebelle avant la chute du Mur, un temps repaire de hooligans, il réunit aujourd’hui les « Ostalgiques ». Chaque Noël, les supporteurs viennent entonner des chants de Noël dans le stade vide. Ils ont récemment passé des week-ends à rénover le stade pour sauver le club de la disparition. Des images qui racontent, au-delà du sport, un pays et une histoire. Claire Guillot


Mardi 19 septembre 2018

En images : à Lille, le football est mis à l’honneur dans une grande exposition photo Le football est mis à l’honneur lors du festival SportFoto et l’exposition «Football et photographies d’auteurs», au Tripostal à Lille. Ouverte depuis le 6 septembre et jusqu’au 4 novembre prochain, elle met à l’honneur le football vu par des photographes non-spécialistes du genre. Tous ont «la volonté de raconter des histoires autour du ballon rond», en mettant en avant des aspects de ce sport qui leur tient à cœur. Au programme, plusieurs séries aussi diverses que variées : l’équipe de France 98 avec des clichés de Stéphane Chaumier, le réalisateur du mythique Les yeux dans les Bleus, la dernière grande épopée du LOSC en 2011 sous les ordres de Rudi Garcia, ou encore un documentaire sur le plus grand footballeur argentin de l’histoire, Maradona, un gamin en or. Et plein d’autres encore. Sur le site officiel de l’exposition, un long descriptif est réservé à cet événement «constitué d’une vingtaine d’expositions qui explorent la grande histoire du sport et en racontent des plus petites qui la composent.» L’objectif : «mettre en lumière la dimension artistique de l’image sportive, mais aussi la force de son propos et sa capacité à faire vibrer en nous les cordes de l’émotion, de la passion ou de la nostalgie.» Abdallah Soidri


Mardi 18 septembre 2018

Les Bleus par Stéphane Meunier à SportFoto Du 6 septembre au 4 novembre, SportFoto – Lille3000 rend hommage à la photo de sport dans plusieurs lieux de Lille. Rencontre avec Stéphane Meunier, auteur de la fameuse série Les yeux dans les bleus, retraçant l’intimité des joueurs de l’équipe de France de 1998. (Photo d’ouverture : © Stéphane Meunier) Le sport est un thème photographique fascinant parce qu’il porte en lui tout ce qui peut donner lieu à une bonne image : la force esthétique, mais aussi la charge émotionnelle. Il assume une aura d’autant plus puissante qu’il évoque des souvenirs forts et profonds. Mettre en avant cette typologie de photographie est l’objectif de SportFoto – Lille3000, exposition englobant plusieurs endroits dans la ville comme le Tripostal, la Gare Saint Sauveur, le Musée de l’Hospice Comtesse, le Palais des Beaux-Arts, sous le commissariat de Jean-Denis Walter et Hélène Demicheli. Dans ce cadre exceptionnel, les photographies de Stéphane Meunier sont comme un manifeste de cette discipline. Pour autant, elles dépassent l’image de sport en se focalisant sur des clichés intimes. C’est en suivant les bleus en 1998 que le photographe réalise son documentaire culte Les yeux dans les bleus, film et série photo illustrant la vie des jeunes footballeurs en dehors des matchs. C’est-à-dire dans cet entre-deux étrange entre une compétition et l’autre où la tension descend et les sportifs relâchent leurs muscles, les corps décontractés. « On ne peut pas vraiment dire que cette série c’est de la photographie sportive », affirme Meunier. « Les photos sont

prises loin des match, loin de l’action, donc il n’y a pas la même agitation et précision que dans une photo de performance. » En revanche, cette série frappe droit au cœur, en montrant d’autres facettes du sport qui en font toute sa beauté. L’intimité d’une équipe, la flegme contradictoire de ces sportifs ultra efficaces sur le terrain, l’amitié, les regards rêveurs. « Je poursuivais des émotions, des instants précis où il y avait un sentiment humain qui me paraissait intéressant à saisir », nous explique le photographe. Un travail « spontané », simple, qui permettait de suivre le doute, la joie, la douleur à la minute même où les joueurs les dévoilaient sur leurs visages. Plus le geste sportif, la série mettait alors en avant l’attitude d’un sportif. « Des fois je ne cadrais même pas. Je sentais le moment, je sortais la caméra, c’est tout. » La dynamique d’une équipe en compétition, qui monte en concentration jusqu’au combat, telle est l’émotion que le reporter veut mettre en valeur. « Cette année, j’ai regardé tous les match de toutes les équipes », confie le photographe, passionné invétéré de cette discipline. « Le foot incarne plein de choses aujourd’hui. Il faut être intelligent pour gagner une coupe du monde. Ce n’est pas vrai que le foot est pour les gens bête : il y a plusieurs sortes d’intelligences et le sport en incarne une ». Un acharnement, un parcours aussi long que des études de médecine, une carrière qui commence et se termine étant jeunes, une force mentale rare : tel est le monde du football vu par Meunier, qui fait revivre dans ces clichés un moment rentré dans l’histoire du sport d’un point de vue inédit. Costanza Spina


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ita

4,20 € | mardi 18 septembre 2018 | n° 3 775 | 73e année | francefootball.fr | all 4,50 € • ant 4,70 € • aut 5,60 € • bel/lux 4,50 € • can 8,50 $c • ch 5,70 FS • eSp/and 4,50 € • gb 4 £ • gr 5,60 € • guy 5,30 € • 4,50 € • mar 47 mad • nl 4,50 € • por cont 5,60 € • reu 4,70 € • tun 9,50 din | iSSn 0015-9557 | photos richard martin - alberto gandolfo/Sipa - mark leech/offside/presse Sports - pierre lahalle

Guide

p. 24

SPÉCIAL LIGUE DES CHAMPIONS

Ligue des champions

2018-19

Benjamin Cremel/L’Équipe

france football

EntrEtiEn SALAH : «BIEN SÛR QU’ON PEUT LE REFAIRE!»

banc d’essai

LES VRAIS

OBJECTIFS DU PSG, DE LYON ET DE MONACO p. 16

dossier

MBAT UN COHEFS DE C

LA CHASSE GARDÉE DES

FAVORIS p. 10

Agüero (Manchester City), Cristiano Ronaldo (Juventus Turin), Salah (Liverpool), Neymar (Paris-SG) et Griezmann (Atletico Madrid).

analyse

QUI POUR FAIRE MIEUX QUE CR7 ET MESSI ? p. 62

Mardi 18 septembre 2018

Lille aux photos

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81 france football 18.09.18

fun zone

conso

l’humeur de faro

Lille aux photos

DR - Franck Faugère

Sportfoto, à Lille jusqu’au 4 novembre 2018, répond de manière évidente à cette question à travers un parcours itinérant dans la capitale nordiste regroupant une vingtaine d’expositions, toutes gratuites, mais a aussi pour ambition d’«inciter les jeunes et les moins jeunes à la pratique d’un sport, quel qu’il soit», expliquait Martine Aubry, maire de la ville organisatrice. L’amateur de football y trouvera son compte sous bien des angles avec notamment le travail original de Pauce sur la jeunesse locale, un focus bienveillant et nostalgique sur le LOSC, mais aussi un retour sur les champions du monde 98 vus de l’intérieur par Stéphane Meunier, auteur du documentaire les Yeux dans les Bleus, le regard exclusif et continu de Ken Grant sur sa ville de Liverpool, celui décalé de Serguey Noviko sur la Russie ou encore ces hooligans est-allemands de Eisern Union découverts par Harald Hauswald dès les années 80. Courez-y. www.sportfoto-lille3000.com.

quiz

Connaissez-vous ?

Les poules de C1

C’est la reprise de la Ligue des champions et le retour de la phase de groupes. Une révision s’impose. 1. Depuis quand le format la compétition s’appuie-t-il sur trente-deux équipes réparties en huit groupes de quatre ? a. 1996-97. b. 1999-2000. c. 2002-03. d. 2007-08.

de poules, sur le terrain de l’Olympiakos, dès la 2e minute ? a. Neymar. b. Lionel Messi. c. Seydou Doumbia. d. Marouane Fellaini.

2. Parmi ces équipes, laquelle a le plus souvent remporté son groupe ? a. Real Madrid. b. Bayern Munich. c. Chelsea. d. FC Barcelone.

a. Benfica. b. Anderlecht. c. Qarabag. d. Monaco.

3. Quelle est la seule équipe à ne pas avoir inscrit un seul point en phase de groupes la saison dernière ?

4. Parmi ces buteurs de la première journée de l’an passée, lequel a marqué le premier but de la phase

Réponses 1. b. 2. d, à 19 reprises, contre 15 pour le Real, 14 pour le Bayern et 11 pour Chelsea. 3. a, 3 points pour Anderlecht, 2 pour Qarabag et Monaco. 4. c, avec le Sporting Portugal, vainqueur 3-2 en Grèce.

DR

Que serait aujourd’hui le sport si les photographes n’avaient pas existé?


Lundi 17 septembre 2018

Sportfoto, le sport s’expose à Lille Lille accueille jusqu’au 4 novembre prochain le festival de la photo de sport Sportfoto, avec 26 expositions dans différents lieux historiques de la ville. Le Festival Sporfoto à Lille s’inscrit dans une politique culturelle très dynamique depuis l’événement Lille3000 lancée en 2004. A l’initiative de cet événement d’envergure consacré à la photo de sport, un ancien rédacteur en chef et directeur de la photo de L’Équipe Magazine, Jean-Denis Walter qui a également lancé à Paris depuis quelques années une galerie complètement dédiée à la photo de sport de haut niveau. Sportfoto invite le public à une belle déambulation autour d’une vingtaine d’expositions disséminées dans des lieux historiques de la ville, comme la Gare SaintSauveur ou des anciens sites industriels comme le Tripostal. Au programme, football, cyclisme, et de la boxe avec plusieurs expositions dans le Musée de l’Hospice Comtesse.

elle participe ici-même à Lille, à Saint-Sauveur aux championnats du monde et elle est bien partie pour être championne du monde » .

Notre coup de coeur? La série « Après l’Effort » de Laurent Gudin Laurent Gudin s’est lui aussi intéressé au monde de la boxe et expose une série « Après l’Effort », qu’il a mené Dès l’entrée, on découvre les clichés du photographe sur différents sports (arrivée du marathon, du ParisPauce qui a fait poser les enfants des six clubs de boxe Roubaix...), dans une démarche plus intimiste. Il a réalisé locaux, comme s’ils étaient de vrais champions. Puis à l’intérieur, une scénographie anime le lieu autour d’un ring des cadrages serrés sur les visages ou sur les mains des installé pour que les jeunes boxeurs du coin puissent faire boxeurs juste après le combat. Pour lui, « chaque sport a ses spécificités. Avec la boxe comme le marathon, des démonstrations. c’est là que tu vois le plus l’épuisement dans le regard, le visage. Ils ont tiré à fond sur la machine. » Une première La série 100% boxe « Poids Plume » rencontre avec le boxeur Souleymane M’Baye lui a fait On retrouve ensuite le travail de Samuel Lebon « Poids découvrir tout un univers loin des clichés que la boxe peut Plume » sur la championne d’Europe Licia Boudersa véhiculer. réalisé en tandem avec l’auteur Elodie Valentin. Cette dernière a découvert la boxe anglaise en s’inscrivant Pour lui, les boxeurs sont émouvants. « Tu te fais casser dans un club local où elle se faisait coacher par Licia. la figure devant ta femme, tes enfants, ton entraîneur, Comme l’explique le photographe, « une première photo prise de Licia à la pesée avec une brassière Super Woman à la télé avec la lumière sur toi ». Laurent Gudin fait en sorte de réaliser sa photo au plus tôt à la sortie du a servi de déclencheur ». Ils l’ont ensuite suivi pendant combat, avant l’entrée au vestiaire, pour qu’ils soient un an et demi dans ses entraînements, ses galas, ses encore dans l’émotion du combat. Après toute cette compétitions et ont ainsi découvert tout un univers très intensité, il y a, selon lui, une espèce d’abandon, un particulier et mal connu du grand public. regard un peu perdu avec l’extrême fatigue, dont se dégage une tristesse, une mélancolie. « On le perçoit Samuel Lebon et d’Elodie Valentin avait comme objectif chez Mike Tyson par exemple en interview. Il a une voix de réaliser un reportage de longue haleine à dimension douce, timide qui ne correspond pas du tout à la masse sociale sur un environnement et un contexte sociode muscle qu’il représente, surexcité sur le ring. Il y a culturel à part. « On a voulu amener un sujet très plein de boxeurs chez qui on retrouve cette douceur loin local dans la mythologie de la boxe en noir et blanc, du ring. explique Samuel Lebon. Surtout que le 29 septembre,

Carine Lepied


Samedi 15 septembre 2018

SportFoto se la joue collectif Retranscrire un récit de société Harald Hauswald a choisi de photographier le FC Union pour raconter la vraie histoire de la RDA et le photographe russe Sergey Novikov documente son pays à travers ses terrains de foot amateurs. Pour Cristina Aldehuela et Jordi Perdigo aussi, les jeux de balles sont un moyen de retranscrire un récit de société. Ce duo a photographié des joueurs de Lelo – un sport mystérieux mêlant religion et traditions. « Une fois par an en Géorgie, deux équipes venues de village différent s’affrontent. L’objectif ? Déposer le ballon de l’autre côté d’un ruisseau, en guise de présent à un personne décédée », résume brièvement Denis Walter. « À travers le sport, on peut tout raconter », précise ce dernier. Le Tripostal accueille enfin quelques icônes de la photo de sport : Bob Martin ou encore Gérard Rancinan. Deux artistes inspirés par les Jeux olympiques.

Jusqu’au 4 novembre, à l’occasion de Sportfoto, un nouveau projet de Lille 3000, le sport et la photo envahissent Lille. Un, deux, trois partez… pour un tour d’horizon stimulant ! « On a décidé de mettre en valeur le sport et mettre à l’honneur les clubs de la ville », annonçait Martine Aubry, la maire de Lille, jeudi 6 septembre, à l’occasion de l’inauguration de Sportfoto. Avec ses 200 clubs de sport et ses 56 disciplines, Lille se targue d’être une ville sportive. « Nous sommes persuadés que ces images donneront envie aux jeunes et moins jeunes de faire du sport », poursuit la maire, convaincue des vertus positives des activités culturelles et physiques. « Ce thème est fascinant parce qu’il porte en lui tout ce qui peut donner lieu à une bonne image : la force esthétique, mais aussi la charge émotionnelle », précisent les commissaires d’exposition Jean-Denis Walter et Hélène Demicheli. Pour ce nouveau projet de Lille 3000, le duo a décidé de mettre en valeur trois disciplines : le foot, le cyclisme et la boxe. Une immersion au pays du ballon Le marathon commence au Tripostal avec une dizaine d’expositions consacrées au sport le plus pratiqué en France : le foot. Pour l’occasion, le sol s’est transformé en terrain vert et les employés de vestiaire ont vêtu leur maillot noir et blanc, devenus arbitres pour l’occasion. Une immersion au pays du ballon. Une dizaine de photographes révèlent des clubs plus ou moins renommés. Les champions en devenir de Pauce, portraitiste parisien, s’intéresse à la pratique du foot dans les quartiers lillois, Lomme et Hellemmes. Le rôle du collectif est indéniable, en témoigne ses images grand format. Point d’honneur à l’équipe locale à travers trois expositions : LOSC, les années folles, 1946-1954, Losc, la grande année, 2011 et Losc, l’aventure continue, 2018. Pour ces deux dernières, les photographes de la Voix du Nord et de l’agence de presse Panaromic ont mis à disposition des images. Un dispositif intéressant dynamise la séquence : un écran diffuse en continu les images de l’équipe au fil des matchs. La coupe du monde 1998 est évidemment mise à l’honneur par les travaux de Stéphane Meunier et le film légendaire de Gilles Cayette, dans Les Yeux dans les Bleus.

L’enfer du nord Les Jeux olympiques sont d’ailleurs mis à l’honneur à la Gare SaintSauveur, un immense espace accueillant des événements de notoriété. Cyclisme d’abord. Avec les collections du Musée Olympique de Lausanne, le spectateur retrouver les temps forts des éditions d’été et d’hiver des JO de Paris (1924), de Los Angeles (1984) et de Rio (2016). L’occasion de (re)découvrir les puissants clichés de David Burnett qui magnifient les athlètes. Le visiteur pourra également revivre « l’enfer du nord », la course emblématique de la région, ou le Tour de France 2018. Émotions garanties pour tous les férus de sport, un brin nostalgiques. La boxe, un sport photogénique Prochaine étape ? Le Musée de l’Hospice Comtesse, dédié à la boxe et au sport de combat. Ici encore, les commissaires d’exposition ont tenu à planter le décor. Un ring trône au milieu de l’espace et à ses côtés, trois expositions consacrées au sport de combat. « Nous avons des clubs de boxe formidables » avait prévu plus tôt Martine Aubry. Samuel Lebon et Élodie Valentin ouvrent la danse avec Poids Plume, une série consacrée à Licia Boudersa, championne de France en boxe anglaise catégorie plume en 2016 et championne d’Europe en 2017. Un reportage mêlant mots et images. Le deuxième croché est signé Laurent Gudin. Ce photographe qui suit depuis 10 ans des sportifs de haut niveau présente, ici, des boxeurs après l’effort. Il capte chez ces sportifs tantôt terrifiants, tantôt touchants une grande palette d’émotions. Plus loin, quelques clichés mythiques de Sports Illustrated (prestigieux hebdomadaire de l’histoire du sport) pour le troisième round. Parmi eux, le fabuleux cliché signé Neil Leifer représentant la victoire de Mohamed Ali le 14 novembre 1966, une photo arienne à la fois pure et puissante. « La perfection graphique », commente Denis. Les portraits flottants (clichés pendus au plafond) de Denis Rouvre finissent de nous achever. Décidément, la boxe est un sport photogénique qui mérite de se pencher davantage sur le sujet (articles à venir). Simone Perolari joue sur tous les terrains puisqu’il expose ses Arbitres, diptyques consacrés à des sportifs de l’ombre, à la gare Saint-Sauveur et au musée de l’hospice comtesse comme dans les quartiers lillois. Parce que le sport se pratique aussi à l’extérieur, Sportfoto se déploie dans toute la ville. Anais Viand


Samedi 15 septembre 2018

Terrain vague

Terrain vague Par

GILLES RENAULT

praticable par les traces noirâtres d’un incendie et ses grandes pubs défraîchies où l’usage de l’anglais paraît notoirement hors sujet. «Le stade, en tant que typologie de construction, peut être considéré comme le centre des événements, des manifestations sportives et de divertissement, mais il exerce une influence sur le tissu social et physique de nos villes dans une plus large mesure que tout type de construction» précise Sergey Novikov, dont la série, Grassroots, révèle également, par-delà le prétexte sportif, des vestiges de fête foraine, des cheminées menaçantes de centrale nucléaire, ou des vaches en train de paître le long de la ligne de touche. Présentée (sous forme de diaporama) en partenariat avec les Rencontres d’Arles et l’Institut pour la photographie des Hautsde-France, l’exposition du photoreporter basé à Moscou fait partie de la trentaine de projets scandant Sportfoto, prototype d’un festival ambitieux et reconductible, en cas de succès, selon la maire, Martine Aubry. Principalement axé sur le football («Scousers», une belle série en noir et blanc de Ken Grant sur les prolos de Liverpool, le FC Union, club historique de Berlin, appréhendé en photo et vidéo sous l’angle sociétal par Harald Hauswald…), le cyclisme («Véloavie» de Xavier Lambours, ParisRoubaix vu par la Voix du Nord…) et la boxe (la carrière de Mohamed Ali telle que suivie par le magazine Sports Illustrated…), celui-ci occupe cinq lieux majeurs de la ville, dont le Tri postal et la gare Saint-Sauveur. GILLES RENAULT 30 u

GRASSROOTS de SERGEY NOVIKOV dans le cadre de Sportfoto, à Lille, jusqu’au 4 novembre, entrée libre.

Libération Samedi 15 et Dimanche 16 Septembre 2018

Libération Samedi 15 et Dimanche 16 Septembre 2018

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IMAGES / PLEIN CADRE

Terrain vague Par

GILLES RENAULT

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Degtyarsk, Yekaterinburg region, 2015. PHOTO SERGEY NOVIKOV

Degtyarsk, Yekaterinburg region, 2015. PHOTO SERGEY NOVIKOV

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e 15 juillet, une formidable clameur retentissait dans le stade Loujniki de Moscou. Entendue aux quatre coins du globe, celle-ci faisait écho au titre de champion du monde de football décerné sous un déluge de pluie et de paillettes à l’équipe de France. Puis, le lendemain, en Russie comme ailleurs, la vie reprenait son cours et, avec, la pratique d’un sport au ras des pâquerettes, dans le plus strict anonymat des épreuves amateures où, comme disait l’autre, l’essentiel reste de participer, quels que soient le niveau, l’âge et l’état de fraîcheur, voire, pour les plus dissolus, le taux d’alcoolémie de la veille au soir. Hormis le fait qu’elle est située à Degtyarsk, un bled de l’oblast de Sverdlosk, sur les contreforts de l’Oural, on ignore tout de l’affiche (sic) sur laquelle le photographe russe Sergey Novikov a jeté son dévolu. Sinon que, sentant le match du dimanche matin à plein nez, elle oppose les blancs et les oranges et qu’un joueur s’apprête à aller tirer un corner. Mais, à vrai dire, la pelouse même occupe à peine un quart de l’image et cela ne doit rien au hasard, dans la mesure où le propos tourne précisément autour de sa périphérie immédiate, destinée à fournir un édifiant éclairage – grisaille pléonastique comprise ! – sur l’apparent dénuement, ou, à l’inverse, les désirs brutaux d’ascension, de cette autre Russie, cantonnée en marge des festivités. A cet égard l’enceinte de Degtyarsk fait sens, avec ses tribunes surdimensionnées laissant deviner les rêves de grandeur évanouis du club local (possiblement alimentés par les subsides de quelque oligarque douteux ?), son public inexistant (un couple debout avec bébé, venu encourager le frangin ou le cousin, et basta), sa piste d’athlé rendue im-

e 15 juillet, une formidable clameur retentissait dans le stade Loujniki de Moscou. Entendue aux quatre coins du globe, celle-ci faisait écho au titre de champion du monde de football décerné sous un déluge de pluie et de paillettes à l’équipe de France. Puis, le lendemain, en Russie comme ailleurs, la vie reprenait son cours et, avec, la pratique d’un sport au ras des pâquerettes, dans le plus strict anonymat des épreuves amateures où, comme disait l’autre, l’essentiel reste de participer, quels que soient le niveau, l’âge et l’état de fraîcheur, voire, pour les plus dissolus, le taux d’alcoolémie de la veille au soir. Hormis le fait qu’elle est située à Degtyarsk, un bled de l’oblast de Sverdlosk, sur les contreforts de l’Oural, on ignore tout de l’affiche (sic) sur laquelle le photographe russe Sergey Novikov a jeté son dévolu. Sinon que, sentant le match du dimanche matin à plein nez, elle oppose les blancs et les oranges et qu’un joueur s’apprête à aller tirer un corner. Mais, à vrai dire, la pelouse même occupe à peine un quart de l’image et cela ne doit rien au hasard, dans la mesure où le propos tourne précisément autour de sa périphérie immédiate, destinée à fournir un édifiant éclairage – grisaille pléonastique comprise ! – sur l’apparent dénuement, ou, à l’inverse, les désirs brutaux d’ascension, de cette autre Russie, cantonnée en marge des festivités. A cet égard l’enceinte de Degtyarsk fait sens, avec ses tribunes surdimensionnées laissant deviner les rêves de grandeur évanouis du club local (possiblement alimentés par les subsides de quelque oligarque douteux ?), son public inexistant (un couple debout avec bébé, venu encourager le frangin ou le cousin, et basta), sa piste d’athlé rendue im-

praticable par les traces noirâtres d’un incendie et ses grandes pubs défraîchies où l’usage de l’anglais paraît notoirement hors sujet. «Le stade, en tant que typologie de construction, peut être considéré comme le centre des événements, des manifestations sportives et de divertissement, mais il exerce une influence sur le tissu social et physique de nos villes dans une plus large mesure que tout type de construction» précise Sergey Novikov, dont la série, Grassroots, révèle également, par-delà le prétexte sportif, des vestiges de fête foraine, des cheminées menaçantes de centrale nucléaire, ou des vaches en train de paître le long de la ligne de touche. Présentée (sous forme de diaporama) en partenariat avec les Rencontres d’Arles et l’Institut pour la photographie des Hautsde-France, l’exposition du photoreporter basé à Moscou fait partie de la trentaine de projets scandant Sportfoto, prototype d’un festival ambitieux et reconductible, en cas de succès, selon la maire, Martine Aubry. Principalement axé sur le football («Scousers», une belle série en noir et blanc de Ken Grant sur les prolos de Liverpool, le FC Union, club historique de Berlin, appréhendé en photo et vidéo sous l’angle sociétal par Harald Hauswald…), le cyclisme («Véloavie» de Xavier Lambours, ParisRoubaix vu par la Voix du Nord…) et la boxe (la carrière de Mohamed Ali telle que suivie par le magazine Sports Illustrated…), celui-ci occupe cinq lieux majeurs de la ville, dont le Tri postal et la gare Saint-Sauveur. GILLES RENAULT GRASSROOTS de SERGEY NOVIKOV dans le cadre de Sportfoto, à Lille, jusqu’au 4 novembre, entrée libre.


Samedi 15 septembre 2018


Vendredi 14 septembre 2018

La matinale de Public Sénat

« Un très bel événement. »


Samedi 13 septembre 2018

Exposition SportFoto Ça parle de quoi ? Ne manquez pas la grande exposition «SportFoto» qui s’installe dans différents lieux de Lille du 6 septembre au 4 novembre 2018. Photographies, vidéos, installations et animations autour du monde du sport attendent petits et grands... SportFoto : 30 expos inédites Dès la rentrée, lille3000 organise «SportFoto», une superbe exposition qui envahit la ville pendant 2 mois. Rendez-vous au Tripostal, à la Gare Saint Sauveur, au Musée de l’Hospice Comtesse, au Palais des Beaux Arts ainsi que dans différents lieux de la ville (Centre Euralille, galleries Auchan...) pour découvrir des centaines d’oeuvres consacrées au photojournalisme sportif. Retour sur l’histoire des différents sports, leurs événements et personnalités marquants, images mythiques... C’est le moment de découvrir l’art de la photographie sportive et les clichés incroyables qu’elle a produits depuis ses débuts jusqu’à nos jours. Au programme des différents lieux participants : Au Tripostal : «Football et photographies d’auteurs» À la Gare Saint Sauveur : «Cyclisme et Jeux Olympiques» Au Musée de l’Hospice Comtesse : «Boxe et sports de combat» Au Palais des Beaux Arts : «Tribute to Bob Martin» Des visites en famille Pour rendre l’expérience ludique et pédagogique pour les petits comme pour les grands, les familles ont l’opportunité de participer à une visite guidée pour explorer les expositions du Tripostal ou de la Gare Saint Sauveur, en compagnie d’un médiateur culturel. Gare Saint Sauveur : les jeudis et vendredis à 18h, les samedis et dimanche à 14h et 15h. Durée : 1 heure. Gratuit, sur inscription à l’accueil (30 minutes avant le depart de la visite)

Tripostal : les samedis à 11h et 16h, les dimanches à 16h. Durée : 1 heure. Gratuit, sur inscription à l’accueil (30 minutes avant le depart de la visite) Pour l’événement, le Tripostal propose également des visites insolites aux familles de sportifs ! Le principe ? Enfiler son plus beau jogging et découvrir l’exposition du musée en petites foulées. Chaque dimanche à 10h30. Durée : 1h30. Gratuit, sur inscription au 03.20.14.47.60, à l’adresse billetterie@lille3000.com ou sur place le jour même (dans la limite des places disponibles) Des ateliers créatifs pour les enfants Lille3000 n’a pas oublié les enfants : les jeunes artistes de 6 à 12 ans sont invités à participer à des ateliers créatifs au Tripostal. Différents thèmes sont abordés au cours de ces séances. Retrouvez les détails du programme de l’événement sur le site officiel de lille3000.


Jeudi 13 septembre 2018

Pour 2018 SportFoto met le grand braquet

lille3000 propose un nouveau cycle d’expositions axées sur la photographie, le sport. C’est cette rencontre entre ces deux passions qui sont mises en avant au sein d’une vingtaine d’expositions réparties sur différents lieux culturels de la ville de Lille : le Tripostal, la Gare Saint Sauveur, le musée de l’Hospice Comtesse, ainsi que des espaces dans le Palais des Beaux-Arts ou l’intérieur de la magnifique Vieille Bourse.

documentaire de Jean-Christophe Rosé et Benoît Heimermann sur Maradona : Maradona, un gamin en or. On ne nous précise en revanche pas si le plus beau but du monde, est le premier ou le second, marqué contre l’Angleterre de Thatcher.

Souvent à destination de la presse spécialisée, le sport est ici mis en valeur grâce aux photographies. De nombreux exposants sont contemporains tandis que certains ne sont présents que dans les mémoires des plus connaisseurs, pour les clichés dont certaines remontent à la fin des années 1940, lorsque le LOSC justement, dominait le football français d’après-guerre.

Le football n’est heureusement pas le seul sport mis en en valeur, puisque le thème de la boxe envahit le plus beau des lieux des exposition, le musée de l’Hospice Comtesse. Un ring grandeur nature est posé au centre : tout autour le spectateur peut s’arrêter sur l’hommage à Mohamed Ali, dont les représentations sont pour la plupart captées par Niel Leifer. La technique très exigeante de la photo appliquée aux événements sportifs apporte parfois des miracles de réussite, comme la vue de haut du ring, au moment d’une victoire par KO.

Au Tripostal, le football est mis en valeur avec les trois séries de photos sur le LOSC, la deuxième étant consacrée à l’année du doublé Coupe-Championnat en 2011, tandis que la troisième, projetée, est consacrée à l’actuelle saison dont seuls quatre matchs ont été disputés : elle s’alimentera de nouvelles photographies au cours des deux mois. Ces séries ont été proposées par la Voix du Nord et le LOSC.

Le cyclisme, sous toutes ses formes, proposés par les photographes Xavier Lambours ou Jef Geys, ainsi que les Jeux Olympiques et paralympiques, sont prépondérants sur le site de la Gare Saint Sauveur. Ainsi, une série de clichés de Davis Burnett, Jason Evans, John Huet et Mine Kasapoglu qui étaient invités lors de l’édition des Jeux Olympiques de Rio, à capter les instants sportifs à travers d’autres angles que les journalistes traditionnels accrédités.

Toujours sous le signe du football, le rez-de-chaussée du Tripostal s’alimente d’expositions aussi saisissantes que celles de Pauce, portraitiste reconnu dans le domaine du sport : il a réalisé un travail de photographies de groupes et de portraits individuels de jeunes sportifs issus de 18 clubs de Lille. La particularité ? Avoir photographié un à un chacun des footballeurs ou autres sportifs, avant de réaliser le montage, consistant à les replacer à côté de leurs camarades, sur l’endroit même où la photographie a été prise. Chacune a son lieu qui lui est propre, que ce soit près d’une sortie d’autoroute ou devant le mur d’une friche industrielle.

Le tennis est présent dans toute la ville de Lille. Les lieux publics les plus fréquentés, comme la Grand’Place, le Parvis de la Treille, l’Îlot Comtesse, la place François Mitterrand et la place du Théâtre, grâce aux photographies des artistes Antoine Couvercelle, Philippe Montiny et Jean-Charles Caslot, viennent à la rencontre des habitants. Ils remémorent ainsi les souvenirs de la demi-finale et de la finale de la Coupe Davis 2017 gagnée par la France, au stade Pierre Mauroy dans cette même Métropole Européenne de Lille.

Le football, c’est aussi nous rappeler le hooliganisme à l’approche des années 1990 en RDA lorsque s’affrontaient en derby le FC Union contre le Dynamo Berlin (le «club de la Stasi»). En racontant sur vingt-cinq ans l’histoire du club FC Union Berlin, l’auteur, Harald Hauswald, explore aussi l’histoire de cette Allemagne au sortir du système est-allemand vers une réunification, assimilée à une perte progressive de solidarité pour certains des plus fragiles.

Enfin, entre la Grand’Place et la place du Théâtre, le visiteur pourra pénétrer dans la cour de la Vieille Bourse, où tout autour des bouquinistes sont mis en valeur les arbitres de sports très divers, ainsi qu’une caractéristique qui leur est propre. Ainsi la chaise d’arbitre de tennis, le set d’arbitrage pour que la pétanque soit pratiquée dans de justes conditions, ou encore le revolver et le micro, pour les arbitres respectifs de courses cyclistes de piste et de Tour sont présentés tour à tour. Sans être des athlètes, le visiteur prend conscience ici qu’aucune discipline n’est possible sans eux.

Sans contradiction dans une époque où l’on demande de plus en plus aux photographes de faire de la vidéo ou l’inverse pour les monteurs, nous retrouvons des clichés en noir et blanc de Stéphane Meunier, réalisateur du documentaire Les Yeux dans les Bleus (1998) au plus près des joueurs. La Coupe du Monde nous emporte aussi en 1986, avec la diffusion complète de l’excellent

La ville de Lille met grandement à l’honneur le sport dans ces expositions pour tous âges. Les rencontres entre deux publics, parfois distincts que sont les curieux du sport ou de la photographie, promet déjà de l’empressement, et ce quelques mois avant Eldorado, la 5ème édition thématique de lille3000. Rendezvous fixé au printemps 2019.


Mardi 11 septembre 2018

Foot : des supporters anglais hors des stades Exposées à Lille dans le cadre du festival Sportfoto, les images du photographe anglais Ken Grant racontent combien la passion pour le foot déborde dans les rues, les pubs et les boutiques de fish & chips de Liverpool. Portfolio. L’Angleterre est le berceau du football moderne. L’histoire le démontre bien, de la création de la première fédération de football en 1863, instaurant des règles universelles, jusqu’à la toute-puissance de la machine à cash qu’est aujourd’hui la Premier League, le championnat anglais. C’est également outre-Manche que le ballon rond s’est imposé comme un sport populaire : grâce, notamment, au tarif abordable des places dans les stades, la working class britannique s’est appropriée le foot et la sous-culture qui en découle. Très vite, des bandes de jeunes, des ouvriers, des familles, ont afflué dans les tribunes pour chanter, lever les bras et acclamer les artistes représentant, balle au pied, leur ville ou leur quartier. Mais, en Angleterre, la culture foot dépasse largement les 90 minutes d’un match. Le travail photographique du Ken Grant en atteste. Né en 1967 à Liverpool, il n’a cessé d’immortaliser les supporters en dehors des stades. Notamment dans sa ville natale, où les habitants vibrent soit pour les Reds du Liverpool FC (et leur célèbre You’ll never walk alone), soit pour les Blues d’Everton. Dans une superbe série photo, exposée à Lille dans le cadre du festival Sporfoto jusqu’au 4 novembre, Ken Grant a capté la ferveur qui anime les liverpuldiens dans les rues, les pubs, les boutiques de fish & chips… On peut voir à quel point le foot rythme la vie des habitants de la Mersey – et plus largement des Anglais. Comme pour rappeler qu’à l’heure du foot business, ce sport reste un vecteur de lien social et, aussi, une lumière dans un quotidien parfois grisâtre. Portfolio Louis Dabir


Dimanche 09 septembre 2018

Marathon photo à Lille Debout en pleine brousse sur son rocher-podium, un coureur de fond éthiopien prend fièrement la pose. Une femme d’un village voisin lui tend un gobelet d’eau en guise d’offrande. Nous sommes en 1996 : déjà double champion du monde sur 10 000 mètres, le jeune Haile Gebreselassie fait partie des favoris des JO d’Atlanta quand Gérard Rancinan l’immortalise dans une série de portraits pour l’hebdomadaire Paris Match. Brillamment mis en scène, l’ensemble est actuellement exposé à Lille dans le cadre de l’événement « Sportfoto », nouvelle édition du programme culturel Lille 3000. La règle est simple : durant deux mois, toute la ville célèbre le sport à travers la photographie ! À la Gare SaintSauveur, des clichés récents et vintage mettent à l’honneur les Jeux olympiques et le cyclisme tandis que le Palais des Beaux-Arts rend hommage au photographe sportif Bob Martin, champion de l’instant décisif. Au Tripostal, place au ballon rond avec notamment des souvenirs du mondial 1998 et une plongée documentaire (signée Sergey Novikov) dans le football amateur de la Russie postsoviétique, que prolongent, à la Vieille Bourse, les arbitres solitaires de Simone Perolari. Le musée de l’Hospice Comtesse, lui, se met aux sports de combat avec des photos historiques de Mohamed Ali ou encore la sublime série Contemporary heroes de Denis Rouvre, portraits en clair-obscur où des poids lourds du sumo se heurtent à l’innocence cabossée des enfants boxeurs de Thaïlande : ces petits garçons, au regard guerrier, ont été envoyés sur le ring pour nourrir leurs familles. On croisera aussi d’intenses lutteurs sénégalais, recouverts d’une poudre mystique fournie par les marabouts de Dakar… Gare à l’uppercut ! Joséphine Bindé


SEPTEMBRE - OCTOBRE 2018

NUMÉRO SPÉCIAL

32

TOUS UX LES DE MOIS

PROFESSION PHOTOGRAPHE N°32 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2018

NOIR & BLANC

RENCONTRE

CHRISTINE SPENGLER

PORTFOLIO

JEAN-LOUIS FEL DOSSIER

LE NOIR ET BLANC

Septembre - Octobre 2018

FESTIVALS

SPORTFOTO DES IMAGES QUI RACONTENT DES HISTOIRES

Beijing Cycling, Rebecca Romero, Jeux Olympiques de Beijing © Bob Martin

Du 6 septembre au 4 novembre prochain, la ville de Lille accueille SportFoto, un événement photographique qui, comme son nom l’indique, réunit des images fixes ou animées dont le sport est le dénominateur commun.

SportFoto se déploie au Tripostal, à la Gare Saint Sauveur, au Musée de l’Hospice Comtesse et dans toute la ville et rassemble des photographies, des vidéos et des installations. Cet événement est constitué d’une vingtaine d’expositions qui explorent la grande histoire du sport et en racontent des plus petites qui la composent. Il cherche à mettre en lumière la dimension artistique de l’image sportive, mais aussi la force de son propos et sa capacité à faire vibrer en nous les cordes de l’émotion, de la passion ou de la nostalgie. Le thème du sport est fascinant parce qu’il porte en lui tout ce qui peut donner lieu à une bonne image : la force esthétique, mais aussi la charge émotionnelle. Il associe à son côté spectaculaire une forme de profondeur qui vient des histoires et des souvenirs qu’il génère. SportFoto rassemble à la fois le travail de photographes qui marquent les premiers grands moments de l’histoire du

photojournalisme sportif et de ses premières icônes jusqu’à des auteurs plus contemporains, spécialistes ou non, qui s’intéressent à ce thème dans tous ses aspects, y compris sa dimension sociale.

Berlin-Est : l’Union Berlin. Son travail traite de la chute du Mur, des problèmes posés par la réunification pour la jeunesse est-allemande, la quête d’identité pour les anciens également.

Parmi les photographes exposés, Gérard Rancinan et ses «  Icônes  », des portraits grandioses mais fidèles ; Bob Martin et quelques-unes des ses meilleures photographies sportives, notamment celles sur le handisport ; Stéphane Meunier et son exposition commémorant les vingt ans de la victoire des bleus lors de la Coupe du Monde de football en 1998. Le film documentaire, Les yeux dans les bleus, réalisé par Stéphane Meunier en 1998 pour la chaine de télévision Canal +, sera projeté. Il relate la vie de groupe des joueurs de l’équipe de France de football durant la Coupe du Monde et du staff qui les encadrait. Toujours dans le domaine du football, Harald Hauswald expose des photos argentiques en noir et blanc sur l’histoire de l’Allemagne de 1988 à nos jours à travers un club de football de

Autre exposition, celle qui présente dix photos mythiques, réalisées par les plus grosses pointures du staff du célèbre magazine américain, Sports Illustrated, pour revisiter The Greatest of all time, le boxeur Mohamed Ali. Sur le même thème, Laurent Gudin partage ses portraits de boxeurs saisis sur le vif, à l’issue d’un combat, d’une performance. Sans oublier les séries « Lamb », « Sumo » et « Black eyes » de Denis Rouvre.    E.Q.

76 PROFESSION PHOTOGRAPHE

Infos pratiques Expositions du 6 septembre au 4 novembre 2018 Week-end SportFoto dans le centre ville de Lille, les 8 et 9 septembre 2018 www.sportfoto-lille3000.com


Emmanuel, est un défenseur Cécile de France dans de toutes les libertés. La marquise Mademoiselle de Joncquières. refuse son statut de femme faible et se libère du qu’en-dira-t-on et f des carcans sociaux de l’époque. Mais les moyens qu’elle emploie sont condamnables car elle écrase d’autres femmes pour satisfaire sa vengeance. Elle agit, elle refuse de subir, mais, dans son cas, féministe ne veut pas dire sainte. Vous connaissiez votre partenaire Édouard Baer ? Très peu. On avait fait une petite vidéo pour les César. Ce rôle, cette SPÉCIAL ACCESSOIRES décontraction, cette distinction, cette sincérité lui vont comme un gant. La manière très naturelle et si intelligente qu’il a de parler de lui, de ce qu’il ressent, correspond e siècle. J’étais par ailleurs ravie que aussi beaucoup aux personnages duOnXVIII ose le maximalisme Laure Calamy joue la confidente de la marquise. C’est moi qui ai suggéré son nom : nous sommes amies depuis l’école de la rue Blanche, il y a vingt ans. C’est la première fois que l’on vous voit dans une partition si cruelle. C’est vrai. Pourtant, je viens du théâtre et j’ai appris à tout jouer. Mais le cinéma vous catalogue très vite en fonction de votre faciès, de votre corpulence, Du 07 au 14 septembre 2018 des autres films, et on a plus souvent tendance à m’offrir des personnages sains, altruistes, solides. Emmanuel est allé au-delà, malgré ses hésitations de départ : il m’a enfin proposé un rôle de « méchante », une couleur qui manquait à ma palette !

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de pièces de la collection Chalençon. Du 8 au 16 septembre. labiennaleparis.com

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autour de la photo de sport, elle retrace aussi bien les épopées que les exploits obscurs, saisis par les plus grands dans 20 lieux à Lille. Du 6 septembre au 4 novembre. sportfoto-lille3000.com

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jusqu’au 4 novembre grâce à SportFoto : une vingtaine d’expositions visibles dans la ville, à la gare SaintSauveur, au musée de l’Hospice Comtesse, au palais des Beaux-Arts et au Tripostal. C’est là que l’on pourra admirer ce cliché spectaculaire et émouvant d’un enfant de Soweto, en Afrique du Sud, utilisant un vieux lit rouillé en guise de trampoline. Une image forte prise en 1996 par le photographe sportif anglais Bob Martin, lauréat de plus de soixante prix. V. R.


Mercredi 05 septembre 2018

Photo : Neil Leifer/www.neilleifer.com/Exposition SportFoto, Lille.

Mercredi 5 septembre 2018 - N° 1556

L’IMAGE DU JOUR

Le sport vu de haut

14 novembre 1966, Championnat du monde des poids lourds à Houston, Texas (USA). Mohamed Ali bat Cleveland Williams.

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Une photo exceptionnelle pour un éminent journal, le bien nommé Sport Illustrated, créé en 1954 et qui a compté jusqu’à 23 millions de lecteurs. Sa spécificité ? Des photographes qui ont hissé l’image de sport au rang d’art. Ici, Neil Leifer immortalise le K.O. de Cleveland Williams par Mohammed Ali, en 1966, à Houston. Une vue plongeante immortalisant le moment clé de ce combat, dont le cadrage et la distance n’oblitèrent pas l’ambiance. Cette icône, et neuf autres parues dans l’hebdomadaire américain, constituent une des vingt expositions de SportFoto, manifestation dédiée à la photo et la vidéo de sports d’hier et d’aujourd’hui. De David Burnett à Xavier Lambours, en passant par Gérard Rancinan et Denis Rouvre, la capitale des Hauts-deFrance donne rendez-vous aux légendes dans le cadre de Lille3000. SOPHIE BERNARD SportFoto

du 6 septembre au 4 novembre dans différents lieux à Lille. lille3000.eu


Samedi 1er septembre 2018

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Mercredi 29 août 2018

Les expos et festivals en France

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2018 / BEL, LUX, ALL, PAYS-BAS : 8,90 € / CAN $13,50 / DOM S 8,90 € / ESP, ITA, GRE, PORT CONT. 10,30 € / TOM 1280 XPF / CH 12,40 CHF / MAROC 82 MAD / TUN 8.20 TND PHOTOGRAPHIE J H LARTIGUE © MINISTÈRE DE LA CULTURE - FRANCE / AAJHL (DƒTAIL DÕAPRES NƒGATIF PLEIN)

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AUTOMNE 2018

OLIVIERO TOSCANI “LE CONSENSUS ? JE M’EN FOUS ” ÉDUCATION À L'IMAGE L’ÉTAT D’URGENCE CHASSE À COURRE CHASSE POUR TOUS MATT HENRY ENQUÊTE À HOODOO ISLAND BIENVENUE À POLKA

JACQUES HENRI

IMMIGRATION LES ANNÉES DE LA HONTE

LARTIGUE

PAR FRANÇOIS HOLLANDE

MÉMOIRE EN COULEURS

ROHINGYAS L’EXODE DES SANS-PATRIE

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“Florette, plage de Monte-Carlo, 1958”

Chaque photo a son histoire

UNE ODYSSÉE SIBÉRIENNE. CLAUDINE DOURY

polka carnet visuel

Les expos et festivals en France

Lille, du 6 septembre au 4 novembre.

Institut de France, Paris VIe, du 27 octobre au 25 novembre.

© Denis Rouvre.

© Claudine Doury.

SPORTFOTO

PLANCHE(S) CONTACT

Depuis 2010, le festival, dont Polka est partenaire, invite chaque année des photographes à poser leur objectif sur Deauville. Pour cette 9e édition, qui se tiendra du 20 octobre au 25 novembre, une carte blanche a été confiée à Vincent Delerm. Outre le résultat de quatre résidences et les travaux de jeunes talents, dont Alexandre Chamelat (photo), les visiteurs pourront découvrir une rétrospective de Roger Schall qui les plongera dans le passé de la cité balnéaire normande, entre 1934 et 1950.

© Alexandre Chamelat, pour Planche(s) Contact.

POLITIQUES DU VISIBLE. DOROTHEA LANGE

Jeu de paume, Paris VIIIe, du 16 octobre 2018 au 27 janvier 2019. © The Dorothea Lange Collection / The Oakland Museum of California.

FESTIVAL 360°. PANORAMA DE LA PHOTOGRAPHIE TRANSCULTURELLE

Dijon Métropole, jusqu’au 15 décembre. © Gohar Dashti.

MARTINE FRANCK

DIALOGUES WITH SOLITUDES. DAVE HEATH

Le Bal, Paris XVIIIe, du 14 septembre au 23 décembre.

Pour l’inauguration de son nouveau lieu, dans le Marais, la Fondation Henri Cartier-Bresson rend hommage à sa cofondatrice Martine Franck, décédée en 2012. La rétrospective imaginée par Agnès Sire est une plongée dans l’œuvre engagée et souvent joyeuse de la photographe belge, membre de l’agence Magnum. Qu’il s’agisse de jeux d’enfants ou de paysages japonais, les clichés en noir et blanc pétillent de vie et de malice. A (re)découvrir du 6 novembre 2018 au 10 février 2019.

DE L’AUTRE CÔTÉ. JEANNE MANDELLO, HILDEGARD ROSENTHAL ET GRETE STERN

Maison de l’Amérique latine, Paris VIIe, du 12 octobre au 20 décembre. © Hildegard Rosenthal / Courtesy of Instituto Moreira Salles.

© Dave Heath / Courtesy o f M i c h a e l To r o s i a n .

© Martine Franck / Magnum Photos.

PHOTAUMNALES

Beauvais, du 15 septembre au 31 décembre. © Li Sung Hua.

Et dans les galeries... LA BEAUTÉ DES LIGNES, CHEFSD’ŒUVRE DE LA COLLECTION GILMAN ET GONZALEZ-FALLA

Propriété Caillebotte, Yerres, du 15 septembre au 2 décembre.

© Cig Harvey.

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SANTÉ. MATHIEU PERNOT

Centquatre, Paris XIXe, du 13 octobre 2018 au 6 janvier 2019. © Mathieu Pernot.

• LE PALAIS DES MONSTRES DÉSIRABLES. HERVÉ GUIBERT Les Douches la galerie, Paris Xe, du 7 septembre au 20 octobre. • FLORES Galerie Camera obscura, Paris XIVe, du 7 septembre au 20 octobre. • HONNEUR AUX ÉDITEURS Galerie Le Réverbère, Lyon, du 8 septembre au 29 décembre. • TROIS HISTOIRES IRANIENNES. BABAK KAZEMI, MORVARID K ET MOHSEN RASTANI Galerie Folia, Paris VIe, du 14 septembre au 27 octobre. 137


Aoรปt 2018



Mardi 28 août 2018

SportFoto à Lille, l’événement photo de la rentrée

À partir du 6 septembre et pendant deux mois, Lille se met au sport. Au programme, football, cyclisme, boxe ou encore handisport s’exposent dans une vingtaine de manifestations. Focus sur trois lieux majeurs où photojournalisme côtoie photographie artistique et sociale.

sumotoris. Au Musée de l’Hospice Comtesse, les héros contemporains rencontrent les légendes mythiques grâce au talent de Laurent Gudin et des photographes de Sports illustrated. Mohamed Ali se prépare pour un nouveau round…

Boxe et sports de combat au Musée de l’Hospice Comtesse

Pour cette étape au Tripostal, plus d’une dizaine d’artistes internationaux rentrent en jeu. On y apprendra même de nouvelles disciplines, comme celle du Lelo venue de Géorgie. Pratiqué une seule fois par an entre deux villages du Sud-Ouest du pays, le Lelo consiste à amener un ballon jusqu’au ruisseau du village. Aucune règle ne domine, mis à part le poids excessif du ballon rempli de sable, d’eau et de vin. Cristina Aldehuela et Jordi Perdigo livrent des images poignantes de ces hommes pris de frénésie, bataillants ou victorieux.

En Thaïlande, les enfants boxeurs montent sur le ring pour la survie de leur famille. Le regard téméraire, les traits éreintés, ils posent pour Denis Rouvre à la sortie du match, couverts d’une sueur dramatique. Avec la série Sumo née de la même démarche, le photographe dépeint l’univers des combats, légaux ou illégaux et profondément culturels. En 2010, World Press Photo récompense ses portraits de lutteurs sénégalais puis en 2013, accorde le deuxième prix à ses

Football et photographies d’auteur au Tripostal

Cyclisme et Jeux Olympiques à la Gare Saint Sauveur Les grands événements sportifs se déroulent à la Gare Saint Sauveur. Après les Jeux Olympiques vus par David Burnett puis le Tour de France raconté par Xavier Lambours, on s’arrêtera devant la course infernale du Paris-Roubaix. La souffrance musculaire et l’amertume de l’échec gagneront du terrain grâce aux photographes de La Voix du Nord. Dans le dernier espace, les photographes de l’Agence France-Presse célèbreront la victoire de l’équipe de France de Football lors de la dernière Coupe du Monde, histoire d’éterniser un bonheur national fugace… Aurélia Antoni


Mercredi 18 juillet 2018


Juillet - Aout 2018


Lundi 9 juillet 2018

Dans la cour du 11 rue de Thionville au cœur du Vieux Lille, où sera installé l’Institut. Photo Julien Lanoo

L’Institut pour la photographie, initié en 2017 par Xavier Bertrand, vient d’annoncer son implantation au cœur de Lille. Faisant de la ville l’emblème d’une région de l’image. Le secret avait été bien gardé et c’est le vendredi 6 juillet, à la fin de la semaine professionnelle des Rencontres d’Arles que l’Institut pour la photographie des Hauts-de-France a dévoilé son implantation. Lors d’une conférence de presse, Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, en compagnie de Martine Aubry, maire de Lille, ont révélé la future adresse de l’institution : au 7-11 rue de Thionville, en plein cœur du Vieux-Lille. Situé à quinze minutes à pied des gares de Lille Flandres et de Lille Europe, l’ancien hôtel particulier, autrefois lycée professionnel ÉdouardLalo, prévoie des espaces d’exposition et de conservation de 1 500 m2 sur un site de 3 600 m2 en tout. Le montant des travaux pour réhabiliter ce bâtiment historique est chiffré à 7,5 millions d’euros. Prévue pour une ouverture à l’horizon 2020-2021, la nouvelle structure envisage d’employer, à terme, près de vingt personnes. Des expositions lilloises et arlésiennes Née à la suite d’un rapport de Sam Stourdzé, directeur des Rencontres d’Arles, et à l’initiative de Xavier Bertrand, la future institution est pilotée par Anne Lacoste, ancienne conservatrice

au musée de l’Elysée à Lausanne, passée par le Getty Museum à Los Angeles. Le producteur et collectionneur Marin Karmitz – également trésorier du conseil d’administration des Rencontres d’Arles – en est le président. Les relations tissées entre les Rencontres et l’Institut en sont donc renforcées, puisqu’à terme, des expositions pensées à Lille pourront être vues à Arles et vice-versa. Parmi les missions de ce nouveau lieu (diffusion, conservation, recherche, pédagogie et édition), l’Institut s’est notamment fixé un objectif de taille : accueillir sous forme de dépôts ou de donations, les archives des grandes figures de la photographie, avec, en sus, un accompagnement juridique pour leur gestion patrimoniale. L’ambitieux projet qui se profile déjà comme un acteur essentiel du paysage de la photographie, propose dès le mois d’octobre un colloque gratuit sur le sujet de la conservation et de la valorisation du patrimoine photo aux Archives nationales du monde du travail à Roubaix (le 19 octobre). en lien et en compétition avec D’autres musées Naturellement, le futur Institut modifiera l’offre photo dans la région. Les villes de Roubaix, Loos, Denain, Soissons qui avaient fait acte de candidature à son accueil pourraient profiter de

son programme hors les murs. Idéalement situé à quasi équidistance de Londres, Bruxelles, Paris et Amsterdam, il entend aussi jouer de sa position stratégique. La Fondation A Stichting en Belgique créée à l’initiative d’Astrid Ullens de Schooten, au sud de Bruxelles, sur le site des anciennes usines Bata, apparaît comme un partenaire de choix, à trente minutes de Lille. Au même titre, les trois entités spécialisées en photo dans la région, ont été consultées (le Centre régional de la Photographie de Douchy-les-Mines, la maison Diaphane, pôle photographique en Picardie, situé à Clermont-del’Oise et la Maison de la photo à Lille). C’est cette dernière qui craint le plus de la nouvelle tête de pont en plein centre-ville, d’autant plus que la Maison de la photo rencontre des difficultés budgétaires. Autre arrivée dans le paysage des Hauts-de-France, Sportfoto, une nouvelle manifestation d’ampleur consacrée aux images sportives. Cet événement (vingt expositions) verra le jour à la rentrée dans le cadre de Lille3000 au Tripostal, à la Gare SaintSauveur et au musée de l’Hospice Comtesse, juste à côté du futur Institut. Après l’accueil du festival Séries Mania, la ville et la région renforcent un peu plus leur positionnement dans la culture populaire, l’image et le patrimoine photographique.


Vendredi 6 juillet 2018

Du 6 septembre au 4 novembre 2018 se tiendra à Lille SportFoto, un évènement entièrement consacré au sport. Une vingtaine d’expositions de photographies, de vidéos, et d’installations exploreront, partout dans la ville, la grande histoire du sport. (Photo d’ouverture : © Cristina Aldehuela & Jordi Perdigo) Le sport comme dénominateur commun, l’image comme médium. L’évènement SportFoto propose une immersion dans ce thème aussi vaste que fascinant, alliant esthétique et émotion. Au Tripostal, à la gare Saint-Sauveur, au musée de l’Hospice Comtesse et partout dans la ville seront exposés les images des plus grands photographes du sport. Un évènement pour mettre en lumière la dimension artistique, la puissance de l’image sportive, et sa capacité à éveiller la passion.

Seront exposées les images des premières icônes du sport, à la lumière du talent des précurseurs du photo-journalisme sportif, mais également les travaux de photographes contemporains, qui explorent différentes facettes du sport. L’occasion notamment de se replonger dans la victoire des bleus en 1998, dans la carrière exceptionnelle de Mohamed Ali sous les objectifs des photographes du prestigieux magazine « Sports Illustrated », ou encore d’y redécouvrir les portraits de Denis Rouvre, avec ses séries « Sumo », « Lamb » (prix World Press Photo 2010) ou « Black Eyes ».


Lundi 2 juillet 2018

SPORTFOTO : DU 6 SEPTEMBRE AU 4 NOVEMBRE 2018 La première édition de SportFoto débute dans quelques semaines. Au programme, une vingtaine d’expositions tournant autour d’un seul et même thème : le sport ! Football, boxe, cyclisme, tennis… SportFoto fait la part belle aux disciplines sportives. Et pas qu’un peu ! Le festival qui se déroulera à Lille du 6 septembre au 4 novembre 2018 s’est donné comme objectif d’explorer « la grande histoire du sport » tout en « mettant en lumière la dimension artistique de l’image sportive » avec des images fixes ou projetées dans la ville. L’occasion notamment de (re)découvrir les sumos de Denis Rouvre, de revivre la victoire de Muhammad Ali contre Cleveland Williams en 1966 ou encore la Coupe du Monde de 1998 au Musée de l’Hospice Comtesse, à la Gare Saint Sauveur ou encore au Tripostal. En plus des expositions mentionnées plus haut, pendant près de deux mois, SportFoto invitera notamment à découvrir Boxeurs de Laurent Gaudin rassemblant dix années de travail réalisés auprès de sportifs de haut niveau (lutteurs, boxeurs..), Icônes de Gérard Rancinan dévoilant des portraits de personnalités, Lelo de Cristina Aldehuela et Jordi Perdigo sur une discipline du même nom pratiquée en Georgie, Tribute to Bob Martin, une rétrospective consacrée au photographe anglais notamment connu pour ses portraits d’Avi Torres prises lors des Jeux Paralympiques d’Athènes mais aussi Eisern Union d’Harald Hauswald des images argentiques en noir et blanc s’interrogeant entre autres sur les conséquences de la chute du Mur sur la jeunesse est-allemande.

Ken Grant, Terrains de foot de Poulton, quartier de Liverpool, années 80, Série Scousers © Ken Grant

Tout au long de la manifestation, il sera aussi possible de découvrir deux séries consacrées au Losc (club de football professionnel de Lille) prises dans les années 50 et en 2011, Scousers de Ken Grant réalisée à Liverpool, Maradona, un gamin en or de Jean-Christophe Rosé sur le célèbre footballeur argentin et Vélolavie de Xavier Lambours dédiée au cyclisme. La liste complète des exposition peut être consultée sur le site de la manifestation.

Laurent Gudin, Alexandre Cosmo, vainqueur de la Kings Cup, Bangkok, place Sanam Luang, 5/12/2009 © Laurent Gudin

Cristina Aldehuela & Jordi Perdi, Sport traditionnel de Georgie, série Lelo, 2015 © Cristina Aldehuela & Jordi Perdigo


Juillet - Aout 2018

STÉPHANE MEUNIER

“JE FAISAIS PARTIE DU DÉCOR” par Alexandra Nawawi

18 juin 1998, Stade de France. Zinédine Zidane vient de se faire expulser lors du match contre l’Arabie saoudite. « Au moment où il sort du terrain, tel un sphinx, tout le monde tremble. Plusieurs personnes essaient de m’arrêter, mais je le suis en filmant. Ils avaient peur que je déclenche ses foudres. Ça s’est passé très calmement : je suis entré dans le vestiaire avec lui, il ne m’a pas parlé. Jusqu’au moment où il voulait enlever le strap posé sur les muscles de son dos. Il m’a demandé de l’aider. J’ai arrêté de filmer pour le faire. Je me suis éloigné et j’ai pris la photo. » 82

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ous l’entendez ? Ce petit air qui se faufile avec habilité dans un coin de votre tête, cette joyeuse mélodie de Gloria Gaynor qui fait remonter à la surface les souvenirs d’un certain été 98. Quand on découvre les photos méconnues de Stéphane Meunier, auteur du célèbre documentaire « Les Yeux dans les Bleus », elle se fredonne presque par automatisme. Il y a vingt ans, quand il fait le pari, qui paraîtrait aujourd’hui un peu fou, de suivre l’équipe de France de football durant toute la Coupe du monde, le journaliste n’est pas spécialisé dans le sport... ni dans la photographie. Il travaille depuis plusieurs années chez Capa pour l’émission « 24 Heures », diffusée toutes les semaines sur Canal Plus. « Cette manière de filmer au plus près des gens, Depardon l’avait théorisée dans les années 80 avec “Reporters” et “Faits divers”. A Capa, nous l’avons popularisée », explique Gilles Cayatte, monteur et coauteur des « Yeux dans les Bleus ». C’était l’époque où la téléréalité n’existait pas, où les téléphones portables ne se brandissaient pas à la moindre occasion. « La caméra était perçue comme moins intrusive, moins voyeuse. On ne s’en méfiait pas comme aujourd’hui », se souvient Stéphane Meunier. A l’approche de la Coupe du monde, pendant l’hiver 97-98, le réalisateur ne se voit pas rester les bras croisés sans vivre l’événement. Il propose à Charles Biétry de faire un film dans l’intimité de l’équipe de France, ce que le directeur des sports de la chaîne cryptée accepte tout de suite – ils avaient travaillé ensemble sur les JO d’Atlanta deux ans plus tôt. « Ça me plaisait beaucoup de retrouver cette adrénaline, cette pression des compétitions sportives. Je n’en avais pas l’habitude, mais j’adorais leur grande intensité narrative. Même si j’étais présenté par Canal Plus [qui détenait les droits du foot à l’époque], je savais que j’allais devoir défendre ma position auprès du staff. » Il se rend donc à Clairefontaine pour rencontrer l’encadrement des joueurs. Face à lui, les trois responsables de l’équipe : Philippe Tournon, qui gérait la communication, Henri Emile, l’intendant des Bleus, et évidemment le sélectionneur, Aimé Jacquet. « Lui avait une vision assez généreuse du projet, se rappelle le journaliste. Il le percevait comme un moyen de fixer les souvenirs des joueurs. Pour qu’ils gardent une trace de leur passage en équipe de France et de la Coupe du monde dans leur pays. “C’est extraordinaire, ils ne se rendent pas compte !” me disait-il. » C’est lors de cette première rencontre, au Centre national du football, que l’idée de la photographie a germé. « Ils m’ont posé des questions sur le dispositif. Je leur ai expliqué que j’allais être tout seul, et je leur ai montré mon sac à dos. J’y avais tout mis : micro, caméra, tout mon matos... Ce n’était pas imposant, donc pour eux c’était OK. A ce moment-là, l’un des trois me lance : “Et si le président de la République vient dans le vestiaire, est-ce que tu peux faire la photo ?” J’ai répondu que oui, bien sûr. Et c’est comme ça que je suis allé m’acheter un appareil photo ! » Avant de donner son accord final, Jacquet veut être sûr que le journaliste va bien s’intégrer à son groupe. « On va à Tignes et on voit », tranche-t-il. L’aventure de Stéphane avec les Bleus débute donc en mai 1998, lors du premier stage de préparation des joueurs dans les Alpes. Le réalisateur commence à filmer, à s’acclimater à cette bande de jeunes et sort de temps en temps son appareil photo, dont il se sert « comme d’un carnet de notes ». A l’époque, Zinédine


Zidane a 25 ans, Thierry Henry et David Trezeguet, les benjamins, 20 ans, et Bernard Lama est le doyen à 35 ans. Dans les couloirs, sur les pistes de ski ou au réfectoire, ça chambre et ça rigole. « Je ne cherchais pas à faire des belles photos, je déclenchais par réflexe. J’avais toujours mon petit Olympus automatique dans ma poche et ma caméra à la main. Ce qui explique que de temps en temps les cadrages soient un peu approximatifs ! Très vite, c’est devenu un élément de détente et de liberté. Pour moi d’abord : j’étais là pour tourner, j’avais cette pression. Mais aussi dans ma relation avec eux. Avec la caméra je devenais invisible, mais pas avec mon appareil. Devant l’objectif, ils posaient, jouaient, se marraient... En plus, je n’avais pas d’ambition particulière, ce qui n’était pas le cas pour mon film. A la fin, c’était comme si je photographiais ma famille ! Je faisais partie du décor. » Cette liberté, ce côté « entre copains », c’est bien ce qui fait la saveur des «Yeux dans les Bleus ». Des photos, mais aussi du film. Le documentaire, diffusé dès le surlendemain de la victoire du 12 juillet, a sidéré pour cette raison. « On était dans les startingblocks ! se souvient de son côté Gilles Cayatte. Le montage s’est quasiment fait en temps réel. Avec ma collègue Régine Jusserand, on voulait vraiment raconter une histoire d’hommes, d’entente, de cohésion. Presque comme si Stéphane était devenu leur pote. C’est pour ça qu’on a mis le plan de Bixente Lizarazu qui fait pipi contre un arbre pendant un footing tout au début. On voulait sous-entendre que si le mec a réussi à avoir des images aussi intimes, c’est qu’il est totalement en phase avec les joueurs ! » De ces deux mois intenses, Stéphane a rapporté 36 pellicules en noir et blanc. Tout y est : les douches, les massages, les chambres, les entraînements... « C’était “open bar” ! » s’étonne encore l’ancien directeur photo de « L’Equipe Magazine » Jean-Denis Walter, fondateur de la galerie qui porte son nom, spécialisée dans le sport et qui expose la série cet été*. « Stéphane allait partout ! Et il n’a subi aucune censure de Jacquet ou des joueurs. Un photographe professionnel aurait pu gagner leur confiance, mais pas tout à fait comme ça. Et un matériel plus performant aurait sans doute été plus intrusif. Son travail a un côté assez exceptionnel : ça n’a plus été possible après 98. Aujourd’hui, ce type d’images est monté par les dirigeants d’une équipe, ou alors n’existe pas du tout ! » Ces clichés sont restés longtemps dans l’ombre du documentaire triomphal. Il y a bien eu un livre édité chez Canal Plus en octobre 1998, mais le tirage est resté confidentiel (800 exemplaires). « Quand je les ai pris, ce n’était pas dans l’idée de les publier. C’était comme ça. Mais parfois, je me rendais compte que j’étais le seul à pouvoir immortaliser certains moments. Je l’ai fait aussi pour eux. » Dans le vestiaire, quand Zidane range ses crampons après s’être fait expulser lors du match contre l’Arabie saoudite, il est là. Dans le car, quand « les gars » s’en vont rejoindre le stade le jour de la finale, il est présent. Et après la victoire, quand toute l’équipe reprend à l’unisson l’entraînant refrain, on se dit que lui aussi chantonne dans sa tête. « La lala la laaaa... »

12 juillet 1998, Stade de France. « J’ai fait cette photo juste avant la finale, pour la mémoire. C’est comme un autel, il y a tous les attributs du capitaine : le fanion, le brassard... Je l’ai prise aussi pour Didier [Deschamps]. Pour qu’il ait un souvenir de ce moment. »

* A la galerie Jean-Denis Walter, Paris VIIe, du 6 juil. au 10 sept. Les tirages originaux sont disponibles à la galerie. A voir aussi : exposition de la série dans le cadre de l’événement SportFoto de Lille3000, au Tripostal, Lille, du 6 sept. au 4 nov. JUIN – JUILLET – AOÛT 2018

83


Juillet 2018

AGENDA

JUSQU’AU 4 NOVEMBRE SPORTFOTO

Rio 2016 OG, Synchronized Swimming, team Women - Training, team of Japan (JPN) 3rd Photo : David Burnett

L’événement phare de la rentrée culturelle lilloise explore la photographie de sport à travers une vingtaine d’expositions proposées dans plusieurs lieux de la ville. « SportFoto rassemble à la fois le travail de photographes qui ont marqué les premiers grands moments de l’Histoire du photojournalisme sportif et de ses premières icônes ainsi que des artistes plus contemporains, qui abordent ce thème dans tous ses aspects, y compris sa dimension sociale », explique Jean-Denis Walter, commissaire de la manifestation. Entre autres disciplines, le football, le cyclisme et la boxe sont mis à l’honneur. Au programme notamment, l’exposition Mohamed Ali the GOAT (Greatest Of All Time) par les photographes de Sports Illustrated dévoile une dizaine de clichés mythiques réalisés par les plus grandes signatures du prestigieux hebdomadaire américain qui a compté jusqu’à 12 millions d’abonnés. L’exposition partagera les cimaises du Musée de l’Hospice Comtesse avec Les boxeurs français de Laurent Gudin ainsi que les séries Lamb et Sumo de Denis Rouvre, respectivement lauréates d’un prix World Press Photo en 2010 et 2013. Coupe du Monde oblige, une grande exposition commémorera au Tripostal les vingt ans de la victoire des bleus en 1998 avec des images de Stéphane Meunier. Une commande spéciale illustrera, vingt ans plus tard, la Coupe du Monde 2018.

Où Lille Sergeï Bubka, Février 1996, campagne ukrainienne à proximité de Donetsk Photo : Gérard Rancinan

Alexandre Cosmo, vainqueur de la Kings Cup, Bangkok, 2009 Photo : Laurent Gudin

I

32 LE MONDE DE LA PHOTO

Quand du 6 septembre au 4 novembre 2018 lille3000.eu/sportfoto

Sumo, 2013 Photo : Denis Rouvre


Mercredi 6 juin 2018

SPORTFOTO, expositions, événements du 6 septembre au 4 novembre 2018

Tripostal, Gare Saint Sauveur, Musée de l’Hospice Comtesse, dans la ville de Lille…

Tribute to Bob Martin Le sport au cœur, Portraits d’une passion – Gérard Uféras

En septembre, Lille devient un grand terrain de sport.

Football

Pendant deux mois le public aura l’occasion de croiser Zidane, Nadal, Mohammed Ali ou encore d’illustres participants du Paris-Roubaix. Ainsi, le Tripostal, la Gare Saint-Sauveur, L’Hospice Comtesse mais aussi les rues de la ville mettront en lumière le sport et ses acteurs en exposant des photographies et des vidéos à travers une vingtaine d’expositions.

Coupe du monde – Stéphane Meunier Eisern Union – Harald Hauswald LOSC Scousers – Ken Grant Sergey Novikov, photographie du football post-sovétique En partenariat avec les Rencontres d’Arles et l’Institut pour la Photographie des Hauts de France Maradona, un gamin en or – Jean-Christophe Rosé

SPORTFOTO, DES IMAGES QUI RACONTENT DES HISTOIRES Boxe et Sports de Combat Mohamed Ali par les photographes de Sports Illustrated Les Boxeurs Français – Laurent Gudin Lamb & Sumo, Black Eyes – Denis Rouvre Photographie d’auteurs Icônes – Gérard Rancinan Champions en devenir – Pauce Lelo – Cristina Aldehuela & Jordi Perdigo

Cyclisme Vélolavie – Xavier Lambours Paris-Roubaix Le Tour de France 1969 d’Eddy Merckx – Jef Geys En partenariat avec les Rencontres d’Arles et l’Institut pour la Photographie des Hauts de France Série Vélolavie, 2004 © Xavier lambours Jeux Olympiques


JAPAN NOW ÉTÉ 2018

CULTURE & LIFESTYLE — HAUTS-DE-FRANCE PARIS FANTASISTA UTAMARO

KYARY PAMYU PAMYU

TSUTOMU SUGIURA

BIARRITZ

Été 2018

Agenda des expositions Agenda ÉTÉ 2018

ENVOYEZ-NOUS vos actualités culturelles sur bontemps.mag@gmail.com

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JUSQU’AU

06.01.19

17.08.18

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23.08.18

lespianosfolies.com

Septembre

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mam.paris.fr – Paris

– Le Touquet

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MUSÉE D’ART MODERNE

FESTIVAL LES PIANOS

lille3000.eu – Lille

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– ZAO WOU-KI

FOLIES

LILLE 3000

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Avec « l’espace est

10e édition pour ce

– SPORTFOTO

et Hauts de France

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festival de musique

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un bel hommage

classique réunissant

records et charge émo-

PHOTAUMNALES

à l’émérite peintre

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15e édition pour ce

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qui explore en images

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des lieux enchanteurs.

l’Histoire du sport dans

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plusieurs lieux de la ville.

pour thème « Où loge

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24.08.18

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31.12.18

la mémoire ».

26.08.18

touquetmusicbeach.fr

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mcjp.fr – France

– Le Touquet

bainsdeminuitproductions.

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JAPONISMES 2018 –

TOUQUET MUSIC

com – Villeneuve-d’Ascq

myfestivart.com – Amiens

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JUSQU’EN

FÉVRIER 2019

LE

08.09.18 21.09.18

AU

22.09.18

ÂMES EN RÉSONANCE

BEACH FESTIVAL

STRAWBERRY FEST

FESTIVAL FESTIV’ART

Plus de 50 événements

Seconde édition

Psyché, indé et presque

Nouvelle édition pour

sur toute la France pour

pour ce festival sur

païen, le Strawberry

ce festival pluridiscipli-

célébrer le 160e anni-

la plage avec de belles

Fest revient plein de

naire à l’esprit bohème

versaire des relations

signatures musicales,

promesses avec Holy

avec en tête d’affiche

diplomatiques entre

Phoenix, 2 Many Dj’s,

Waves, Ulrika Spacek et

Ibeyi, Kimberose et de

le Japon et la France.

Breakbot, Cassius…

autres guests.

nombreux autres invités.


LOCALE


Mercredi 14 Novembre 2018

Il n’y a pas photo, c’était un succès 23

SPORTS LILLE

Mercredi 14 novembre 2018

Il n’y a pas photo, c’était un succès Art Organisée à Lille

C’est un joli succès pour une première. Avec 165 306 visiteurs en deux mois, l’exposition Sportfoto a connu un véritable engouement. Entièrement gratuit, l’événement organisé par Lille 3000 et la mairie de Lille, organisé du 6 septembre au 4 novembre, était consacré à la photo de sport. Et a connu une réussite qui a plusieurs explications. V Parce que le thème était porteur. Jamais Lille n’avait consacré une exposition aussi large à la photo de sport. En mettant en valeur des sports et des événements populaires dans la région, comme le foot, la boxe, le vélo et notamment la course Paris-Roubaix, les organisateurs ont visé juste. « Le sport est un thème vraiment fort et universel, résume Jean-Denis Walter, commissaire de

F. Launay / 20 Minutes

pendant deux mois, l’expo «�Sportfoto�» a attiré plus de 165 000 visiteurs

Les clubs de la ville ont été mis en valeur par le photographe Pauce. l’exposition et photographe de sport. Et puis, la photographie est assez facile d’accès. C’est un art partagé. Tout le monde fait des photos, tout le monde en consomme, tout le monde en regarde. Et quand on en voit d’un certain niveau, c’est un peu comme quand vous faites la bouffe et que vous allez dans un grand resto. Vous vous dites : “Ah ouais, d’accord.” » V Parce que l’expo était itinérante. La boxe au musée de l’Hospice Comtesse, le foot au Tripostal, le vélo et les

Jeux olympiques à la gare Saint-Sauveur, sans oublier les photos exposées à la Vieille Bourse et au musée des Beaux-Arts… Pendant deux mois, plusieurs monuments de la ville ont ouvert leurs portes à la photo de sport. Une itinérance qui a forcément contribué au succès de l’exposition. « C’était la première fois qu’on faisait une même exposition dans des lieux différents, reconnaît Olivier Célarié, directeur de la communication de Lille 3000. Il y a eu aussi beaucoup

de choses dans la ville, et c’est vrai qu’il y a eu une belle fréquentation. » « On a essayé de varier les styles de photos, les photographes, les héros en fonction des lieux. Et les gens poussaient les portes de lieux dans lesquels ils n’avaient pas l’habitude d’aller », indique, de son côté, JeanDenis Walter. V Parce que l’expo a attiré un public différent. La gratuité a forcément aidé au succès populaire. Mais pas seulement. Car « Sportfoto » a attiré un public un peu différent de celui qui fréquente habituellement les expositions. « On a eu un public qu’on ne voit pas tout le temps. Dans l’exposition, il y avait pas mal de photos de clubs et de sportifs lillois. Donc beaucoup de sportifs sont venus avec leur famille », explique Olivier Célarié. « C’était aussi un thème rassembleur pour toutes les générations. C’était une exposition qui replongeait dans le passé mais il y avait aussi des choses du présent. C’était vraiment open. Il y en avait pour tout le monde », estime Jean-Denis Walter, qui est déjà prêt à plancher sur une deuxième édition. François Launay Affaire à suivre.


Mardi 30 Novembre 2018

Carton plein confirmé pour l’expo SportFoto

La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)


Vendredi 02 Novembre 2018

C’est le dernier weekend pour voir Sportfoto Vous les avez vus dans la ville, ces deux derniers mois. Ces grandes photos de sportifs installées un peu partout. Et à chaque fois vous vous êtes dit qu’il faudrait aller faire un tour aux expos qui y sont associées. Dernière chance ce weekend.

Bob Martin aux Beaux-Arts Bob, c’est un photographe de renommée internationale qui a parcouru le monde en quête de belles images sportives. Le mec a tout couvert, des Jeux Olympiques aux coupes du monde de foot en passant par des grand chelem de tennis… Il méritait bien une exposition.

Oui, parce que Sportfoto, l’événement culturel de cette rentrée estampillé Lille3000, touche à sa fin. Vous n’avez plus que jusqu’à dimanche pour vous rendre dans Voilà, vous avez le choix et tout un weekend pour en l’un des quatre lieux dédiés à ce mariage entre le sport profiter. Le site de Lille3000 qui en parle, ça ne fait et la photo. Revue de détail. jamais de mal. Le foot au Tripo Grande histoire d’amour, le foot et la photo. S’il y a bien un sport photogénique, c’est celui-là. Le Tripo vous raconte tout ça à travers l’objectif d’une dizaine d’artistes photographes internationaux. Certains sont photojournalistes, d’autres sont artistes, mais tous se sont rapprochés au plus près du terrain pour saisir l’instant où tout se passe. Le cyclisme et les J.O. à Saint-So Paris-Roubaix, ça vous dit quelque chose ? Vous suivez le Tour chaque été ? Allez à Saint-So. Si les Jeux Olympiques vous bottent, il y a quelques petites expositions qui vous plairont aussi. La Gare Saint-So accueille une dizaine d’expositions autour des Jeux et du cyclisme. Boxe et sports de combat à l’Hospice Comtesse Un peu amusant de mettre la bagarre dans un ancien hôpital, non ? Dans le musée de l’Hospice Comtesse, vous trouverez votre bonheur visuel si vous êtes plutôt versé boxe et arts martiaux. Dans la salle des malades (ça ne s’invente pas), plusieurs séries de photos sont consacrées aux grands champions des disciplines.

Lucie Delorme


Mercredi 31 Octobre 2018

SportFoto, une exposition à 100 000 à l’heure !

La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)

on et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément aux e la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)


Mercredi 23 Octobre 2018

L’agenda

« SportFoto a donc un double objectif : faire découvir des expositions photographiques dans toute la ville et mettre en valeur les clubs bénévoles et pratiquants lillois »


Jeudi 18 Octobre 2018

Idées sorties à Lille pour les Vacances de la Toussaint 2018

Jusqu’au 04 novembre 2018, l’Automne à la Gare Saint Sauveur propose dans le cadre de Sportfoto, une dizaine d’expositions dédiés au Cyclisme et aux Jeux Olympiques. Retrouvez également une série de week-ends pour toute la famille en partenariat avec la Ville de Lille et de nombreuses associations de la métropole lilloises : concerts, spectacles, goûters d’anniversaire, cinéma jeune public, Ferme urbaine, Bistrot de St So…

Jusqu’au 04 novembre 2018, le TriPostal de Lille présente des œuvres de plus d’une dizaine d’artistes internationaux à travers des séries photos et projections dédiées au football et aux travaux d’auteurs. Ils sont portraitistes, photojournalistes, parfois les deux, et ont tous en commun la volonté de raconter des histoires autour du ballon rond. De la pratique amateur, au LOSC et ses supporters ou ceux de Liverpool, en passant par la discipline unique et intense du lélo, ils se sont attachés à retranscrire les émotions, l’engouement et la nostalgie que livre ce sport.


Mercredi 17 Octobre 2018

Ce dimanche, les champions de footstyle tâteront avec vous du ballon au Tripo Depuis septembre, le Tripo accueille SportFoto, la grosse expo de cet automne. Et pour continuer sur sa lancée sportive, Lille3000 y organise ce dimanche un aprem dédié au footstyle, cette discipline où une jongle se transforme en acrobatie. On vous décortique le programme dominical qui va ne pas manquer de champions.

On ne vous quitte pas sans vous offrir gracieusement le programme détaillé des festivités : Initiation au football freestyle de 14 heures à 16 heures avec les pros(l’équipe Footstyle) qui donneront des conseils et vous apprendront (enfin tenteront de vos apprendre) les bases du freestyle au public Un stand de petits-ponts, vous savez ce geste Bon, déjà, pour ceux qui ne suivent pas les pros du technique qui fout la honte à celui qui le subit footstyle, petit retour sur ce que c’est que cette (#BienvenueDansMonEnfance). Deux petits buts discipline : le football freestyle de son nom complet, seront installés dans un espace délimité avec une c’est un peu l’art de faire de l’acrobatie stylée avec règle simple : marquer trois buts ou mettre un petit un ballon de foot. pont à l’adversaire. Alors c’est le moment de défier vos potes mais aussi un expert en la matière (ah, Dis comme ça, on a en tête l’image de notre petit tout de suite, on fait moins les malins). frère qui essaye d’enchaîner dix jongles à la suite de manière totalement non gracieuse. Sauf que là, Grande compétition de Freestyle Football de 16h15 on parle quand même d’athlètes qui allient agilité, à 18h30. En gros, c’est une battle où les champions adresse et gymnastique. s’affrontent et où vous votez pour celui que vous avez préféré. Après il y aura remise de coupe et Et info à ne pas négliger : non seulement on est en la petite séance de dédicaces et photos qui fait champions du monde pour mettre la balle au fond toujours plaisir. du but, mais on l’est aussi en footstyle. Gautier Le tout sera ambiancé par le DJ Dann Lee. Ah, et on Fayolle est même sept fois champion du monde en a oublié de vous parler du dress code : n’oubliez pas show solo et quatre fois en duo. On n’a pas compté de venir en arborant votre plus beau maillot de foot. combien ça faisait d’étoiles à mettre sur le maillot Les maillots de l’Equipe de France à une étoile seront mais vous pourrez directement lui poser la question tolérés, on vous promet. ce dimanche car il sera là pour vous faire des démos et vous apprendre les rudiments de la discipline dans Le petit lien vers l’event Facebook et on vous rappelle laquelle il excelle. au passage que c’est ce dimanche 21 octobre , au Tripostal et que c’est gratos, bien évidemment. Comme on se doute que vous ne serez pas les seuls au Tripo pour le rencontrer, Gautier Fayolle sera avec Justine Pluchard des compères : Clem Keym, (Clement Reubrecht, un mec de chez nous pour ceux qui sont allé au lycée avec lui) qui est juste quadruple champion du monde en duo, Jordan Footstyle, (Jordan Meunier de son vrai blaze) qui est vice-champion du monde en duo et plein d’autres encore.


Dimanche 14 Octobre 2018

L’exposition Sportfoto s’invite dans les quartiers Jusqu’au 4 novembre 2018, l’exposition Sportfoto continue d’animer les quartiers de Lille (Nord). Zoom sur un bel événement. Depuis quelques jours, la Ville de Lille (Nord) inaugure de nouvelles expositions de l’événement Sportfoto. Dans les quartiers, les clubs amateurs sont mis à l’honneur. Mercredi 10 octobre 2018, Laurent Guyot, adjoint délégué à la présidence du conseil de quartier de VaubanEsquermes inaugurait une exposition photos en salle Charles Pacôme, à Lille (Nord). La série de photos, réalisées par Julien Sylvestre, photographe de la ville, est consacrée au club amateur de volley-ball, Sport Joie. Cette inauguration fait partie des premières réalisées dans les quartiers lillois dans le cadre de l’événement Sportfoto. Boxe, football, cyclisme Sportfoto met en avant trois grandes disciplines sportives à Lille, la boxe, le football et le cyclisme. L’événement s’invite aussi dans les quartiers pour mettre en valeur les clubs amateurs. Des photographes de la Ville, des étudiants de l’ESJ Lille et l’artiste Pauce ont réalisé plusieurs séries consacrées aux clubs amateurs lillois.

Lors de l’inauguration de l’exposition sur le club de volley-ball Sport Joie, Laurent Guyot a rappelé l’importance de tels événements pour mettre en avant les clubs locaux. Nous voulions mettre en avant les petits clubs, ils font partie de la vie des quartiers lillois. C’est important de valoriser le sport associatif et les bénévoles qui y travaillent ». Pour Sonia, présidente de Sport Joie, c’est une fierté d’accueillir cette exposition : Nous sommes très heureux de voir cette série de photos. Le club existe depuis 1962, et tout le monde travaille dur pour le faire vivre. C’est une belle récompense ». La dernière inauguration d’exposition de quartier aura lieu lundi 15 octobre, à 19h à Bois Blanc, à la Piscine Marx Dormoy pour les clubs Aviron Union Nautique et Luc Water-Polo. Charlotte Huguerre


Mercredi 10 Octobre 2018

Le beau mélange du sport et de l’art

Le beau mélange du sport et de l’art Exposition Des photographies permettent de découvrir

Une série sur le foot

A découvrir, également, toute une série sur le football, avec le Losc, les jeunes pousses amateures de Lille et, pour les nos-

éenne

emière réalisateurs

européens (création)

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ère séance,

Gratuit. Du mercredi au dimanche, de 10 h à 19 h, jusqu’au 4 novembre, au Tripostal, avenue WillyBrandt, Lille. Programme sur www.lille3000.eu

Mercredi 10 octobre 2018

Dans les étoiles du cinéma. Avant sa sortie nationale, le 17 octobre, Le Majestic propose de découvrir First Man, de Damien Chazelle. Ryan Gosling y interprète Neil Armstrong qui s’apprête à partir pour l’une des missions les plus dangereuses de l’Histoire : aller sur la Lune.

Tarifs : de 5 à 12 €. Vendredi à 12 h 30, à l’Auditorium du Nouveau Siècle, place Mendès-France, Lille. www.onl.fr

Tarifs : de 6,80 à 9,50 €. Vendredi à 20 h, au Majestic, 54, rue de Béthune, Lille. www.lemajesticlille.com

Bonne nouvelle : même si vous n’êtes pas fan de sport, vous n’êtes pas obligé de fuir l’exposition Sportfoto. En témoigne l’excellent travail de Bob Martin, exposé, en partie, au Tripostal. Le photographe réussit à sublimer les athlètes olympiques et paralympiques grâce à un travail de repérage minutieux, des cadrages parfaits et des arrière-plans travaillés. Ce type de photo, finalement très technique, arrive à laisser passer une poésie unique. En témoigne cette prise de vue du nageur handisport Javier Torres, à Athènes en 2004 (en photo), qui fait penser à un tableau de David Hockney.

19e édition

parmi lesquels Jean-Paul Rouve, Vincent Cassel, Ludivine Sagnier, Pierre Niney, Corinne Masiero, Vianney, Agnès Jaoui, Kheiron…

A découvrir au Tripostal, les belles compositions de Bob Martin. talgiques, les photos prises par Stéphane Meunier en 1998, lors du documentaire culte Les Yeux dans les Bleus. D’autres expositions, sur la boxe et le cyclisme, sont à découvrir au Palais des Beaux-Arts, à l’Hospice Comtesse et à la Gare Saint-SauNicolas Montard veur.

Une série sur le foot

A découvrir, également, toute une série sur le football, avec le Losc, les jeunes pousses amateures de Lille et, pour les nos-

Compétition Européenne

9 longs-métrages en première française et en présence des réalisateurs

dans le cadre de Live entre les Livres.

Films de l’actualité, Visions de l’Est, Découvertes européennes, Focus sur la Pologne, Cinémas du monde, présence des équipes

Conflits dans les Balkans

Tarifs : de 5 à 9 €. Jeudi et vendredi à 19 h 30 au Biplan, rue Colbert, Lille. www.lebiplan.org

12 films incontournables dont plusieurs inédits, table ronde le 3/11

Good Cop, Bad Cop

14 films cultes américains, européens et asiatiques, ciné-concert (création)

Festival des enfants

Avant-premières, Ma Première séance, Ciné-goûter, ateliers, scolaires

Rens. au 03 21 59 56 30 www.arrasfilmfestival.com

Le jazz revient à Tourcoing. Retour du Tourcoing Jazz Festival avec des midis de découverte gratuits. A ne pas manquer, mardi, la venue d’Enrico Rava

Pratique

Gratuit. Du mercredi au dimanche, de 10 h à 19 h, jusqu’au 4 novembre, au Tripostal, avenue WillyBrandt, Lille. Programme sur www.lille3000.eu

Bons plans

70 inédits et avant-premières

Gratuit, samedi à 17 h à la médiathèque, chaussée de l’Hôtel-de-Ville, Villeneuve-d’Ascq. www.liveentreleslivres.fr

Miroirs étendus

Drôle de partition à l’ONL. Premier concert Flash de la saison. An Index of Metals, une partition écrite par Fausto Romitelli en 2003, est un requiem entre opéra-vidéo et immersion, où l’on entend du hard rock, les Pink Floyd et du rock psychédélique.

Exposition Des photographies permettent de découvrir une autre facette du foot, du cyclisme ou de la boxe

Un air de Lascaux à Lille. A 40 ans, Jean-Claude Darouin est au bout du rouleau. Raison de plus 2-11 novembre 2018 150 invités pour se réfugier au fond de la grotte de Lascaux, où il s’improvise guide conférencier et s’interroge sur le sens de sa vie. Lascaux Blues, le retour à la grotte est présenté par la compagnie Les Baladins.

2000204883VD

Gratuit, samedi à 17 h à la médiathèque, chaussée de l’Hôtel-de-Ville, Villeneuve-d’Ascq. www.liveentreleslivres.fr

Miroirs étendus

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Guide

Envoyez vos bons plans à : sortir-lille@20minutes.fr

Le beau mélange du sport et de l’art

dans le cadre de Live entre les Livres.

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Pratique

Bons plans

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talgiques, les photos prises par Stéphane Meunier en 1998, lors du documentaire culte Les Yeux dans les Bleus. D’autres expositions, sur la boxe et le cyclisme, sont à découvrir au Palais des Beaux-Arts, à l’Hospice Comtesse et à la Gare Saint-SauNicolas Montard veur.

Bob Martin

s ve, el, rre Niney, ianney, ron…

A découvrir au Tripostal, les belles compositions de Bob Martin.

Drôle de partition à l’ONL. Premier concert Flash de la saison. An Index of Metals, une partition écrite par Fausto Romitelli en 2003, est un requiem entre opéra-vidéo et immersion, où l’on entend du hard rock, les Pink Floyd et du rock psychédélique.

Dans les étoiles du cinéma. Avant sa sortie nationale, le 17 octobre, Le Majestic propose de découvrir First Man, de Damien Chazelle. Ryan Gosling y interprète Neil Armstrong qui s’apprête à partir pour l’une des missions les plus dangereuses de l’Histoire : aller sur la Lune.

Tarifs : de 5 à 12 €. Vendredi à 12 h 30, à l’Auditorium du Nouveau Siècle, place Mendès-France, Lille. www.onl.fr

Tarifs : de 6,80 à 9,50 €. Vendredi à 20 h, au Majestic, 54, rue de Béthune, Lille. www.lemajesticlille.com

Voyage musical. Maakeda nous offre de l’électro fraiche et sombre. Le duo du Nord s’inspire des pays du Sud pour écrire une musique surprenante, proposée par l’association Dynamo

UPI France

Bonne nouvelle : même si vous n’êtes pas fan de sport, vous n’êtes pas obligé de fuir l’exposition Sportfoto. En témoigne l’excellent travail de Bob Martin, exposé, en partie, au Tripostal. Le photographe réussit à sublimer les athlètes olympiques et paralympiques grâce à un travail de repérage minutieux, des cadrages parfaits et des arrière-plans travaillés. Ce type de photo, finalement très technique, arrive à laisser passer une poésie unique. En témoigne cette prise de vue du nageur handisport Javier Torres, à Athènes en 2004 (en photo), qui fait penser à un tableau de David Hockney.

Bob Martin

une autre facette du foot, du cyclisme ou de la boxe

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Mercredi 10 octobre 2018

Envoyez vos bons plans à : sortir-lille@20minutes.fr

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10

Guide

Un air de Lascaux à Lille. A 40 ans, Jean-Claude Darouin est au bout du rouleau. Raison de plus pour se réfugier au fond de la grotte de Lascaux, où il s’improvise guide conférencier et s’interroge sur le sens de sa vie. Lascaux Blues, le retour à la grotte est présenté par la compagnie Les Baladins. Tarifs : de 5 à 9 €. Jeudi et vendredi à 19 h 30 au Biplan, rue Colbert, Lille. www.lebiplan.org

Le jazz revient à Tourcoing. Retour du Tourcoing Jazz Festival avec des midis de découverte gratuits. A ne pas manquer, mardi, la venue d’Enrico Rava Quartet. Le musicien, presque octogénaire, a joué avec les plus grands, comme Michel Petrucciani. A partir de samedi à Tourcoing. Programmation complète sur tourcoing-jazz-festival.com


Du 06 au 12 Octobre 2018

Lille Capitale de la photo de sport


Vendredi 05 Octobre 2018

La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)


Vendredi 28 Septembre 2018

Cette vidéo va vous donner envie d’aller voir l’expo sur la boxe de Sportfoto Les photos de Laurent Gudin, exposées dans le cadre de Sportfoto à Lille, sont aussi percutantes qu’un uppercut ! Son terrain de jeu ? La boxe. Une vidéo, réalisée par « Tous les jours curieux », à partir des oeuvres du photographe, devrait vous donner envie de courir à l’expo Sportfoto. Pendant deux mois, la ville va vivre au rythme de plusieurs grandes expositions célébrant les noces fécondes de la photographie et du sport, embrassant champions et anonymes, signatures mythiques et travaux contemporains, événements planétaires et chemins de traverse.

Parmi les photographes exposés, Laurent Gudin. Il suit les compétitions de sportifs de haut niveau depuis plus de dix ans : drivers, cyclistes, boxeurs, lutteurs, coureurs. Dans la série « Après l’effort », il rassemble ses portraits d’athlètes saisis au vif, à l’issue d’une course, d’un combat, d’une performance. Mais c’est la boxe qui occupe une place majeure dans son travail comme le montre l’exposition Sportfoto à l’Hospice Comtesse à

Lille. Pour mettre en avant cette série de clichés, l’appli Tous les jours curieux (magazine autour de la photo) a réalisé une vidéo où l’on peut également entendre le photographe parler de son travail.


Mercredi 26 Septembre 2018

12H/13H - FRANCE BLEU MIDI Jean-Denis Walter commissaire de l’expo Sportfoto à Lille

« Il y a de très belles photos sur les Jeux Olympiques » « Découverte d’une tradition : le Lelo » « SportFoto : de très belles expositions »


Vendredi 21 septembre 2018

SportFoto, nouveau rendez-vous dans l’agenda lillois 28 CROIX DU NORD VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2018 ACTU.FR/LILLE

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tisme qui va de Mozart à Stravinsky en passant par Wagner.

Petrouchka Et pour terminer cette soirée inaugurale, Petrouchka de Stravinsky créée en 1911 par Nijinski et composée deux ans avant le Sacre du Printemps. « Il y a là-dedans une sorte de magie sonore, de transformation mystérieuse d’âmes mécaniques qui deviennent humaines par un sortilège dont jusqu’ici vous me paraissez l’inventeur unique », dit Claude Debussy, à propos de Petrouchka. Une pièce qu’Alexandre Bloch affectionne particulièrement, tout comme les œuvres qui tournent autour du répertoire des Ballets Russes de Diaghilev. Françoise Objois ■ Fête orchestrale, concerts d’ouverture de la saison de l’o.n.l., jeudi 27 et vendredi 28 septembre, à 20h au Nouveau Siècle, Place Mendès France à Lille. Orchestre national de Lille dirigé par Alexandre Bloch. Tél. 03 20 12 82 40. Site : onlille. com.

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er, ou Ghyslain Wattrelos auteur de MH370 - Une vie détournée. Ceux qui ressent à la permaculture qui n’est pas ne technique de jardinage mais une rche écologique iront à Mouscron à la ntre de Grégory Derville, grand spéciade la question.

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nombreuses animations sont par ailprévues comme la Dictée pour tous, mps de lecture partagée, un déjeuner c/auteurs, des puces aux livres, un troc cettes, un atelier de cuisine avec Camille oix (Top Chef saison 9) et pour les plus geux un running le dimanche matin ho au livre d’Estelle Denis, Demain, y mets. Françoise Objois

Revivez les grands moments d’exploits sportifs, et les coulisses des grandes compétitions, avec Sportfoto. (©A. Vachez/ Croix du Nord)

Entre la braderie du renouveau et les journées du patrimoine, la Ville de Lille a voulu s’intéresser à un autre public encore : celui des sportifs. Au-delà des tentatives plutôt sympathiques mais inachevées d’entraîner les sportifs dans de nouveaux défisdécouvertes comme le 1 500 mètres en ligne droite et le long trail urbain, le sport prend pied dans la saison culturelle, avec Sportfoto. Clichés inédits Pour les expositions photo on reconnaît la patte de Lille 3 000, et sa volonté de ne pas réserver la culture aux seules choses consacrées, mais de s’intéresser à toutes les créations culturelles. Sa volonté aussi de ne pas se contenter du public averti mais d’aller chercher de nouveaux publics, peu habitués des musées et des galeries d’exposition. Ici, les sportifs sont la première cible. Tous ceux qui le lundi matin décortiquent La Voix des sports et ses photos locales, tous ceux qui cherchent d’abord dans le journal les pages sportives devraient se précipiter à la gare Saint-Sauveur ou au Tri postal. Les photos sont là : celles des sportifs, les footballeurs ici, les cyclistes là. Les expositions proposent au regard des photos inédites de moments que l’on croyait connaitre par cœur : celles de l’odyssée des bleus en 1998 qui permet de découvrir des photos restées inconnues de Stéphane Meunier, le réalisateur du film Les Yeux dans les bleus. En même temps qu’il filmait l’aventure en train de se transformer en légende, il lui arrivait de

prendre des photos en noir et blanc. Des moments de pause dans une saga menée à un rythme forcé. Poser le regard sur un de ces moments c’est en retrouver la profondeur qui l’inscrit d’une certaine manière dans l’éternité.

Les journalistes deviennent artistes Pour un Bob Martin exposé modestement dans un recoin de l’atrium du Palais des beaux-arts, qui a publié son travail dans les plus grands magazines photos, la plupart des photos proposées sont celles de nos quotidiens. L’équipe de Lille 3000 a pu bénéficier de l’extraordinaire fonds photographique de La Voix du Nord qui, avec ses 17 photographes, a conservé un pool de production d’images hors du commun. Qu’il s’agisse de l’histoire de Paris-Roubaix (une photo par édition des années cinquante jusqu’en 2018). Ou de l’histoire du LOSC, celle des années cinquante puis les années heureuses à partir de Vahid Halihodzic, jusqu’au triomphe de 2011 avec Rudy Garcia. Sur les cimaises, les photos ne sont pas signées. Tout se passe comme si le photographe s’effaçait devant son sujet, seul auteur de l’exploit, et chaque photographe devant le collectif qui lui a permis de produire cette photo-là. Jean-Michel Stievenard ■ Exposition Sporfoto, installée jusqu’au 4 novembre dans plusieurs lieux de la ville (gare Saint-Sauveur, Tri postal, Hospice Comtesse, Palais des Beauxarts, Vieille bourse….). Programme complet et infos pratiques disponibles sur le site : sportfotolille3000.com.

Carton plein pour le MAC

Le théâtre municipal de Saint-Omer, alias le MAC (Moulin à café) a rouvert ses portes pour les Journées européennes du patrimoine, le week-end dernier. Une ouverture en grande pompe, puisque de nombreuses animations étaient proposées. Un événement qui était, au vu des visites, très attendu. La Ville de Saint-Omer précisait, cette semaine : « Le théâtre à l’italienne de Saint-Omer, tant attendu par les Audo-

Loisirs

CROIX DU NORD VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2018 ACTU.FR/LILLE

A l’Orchestre national de Lille, c’est la fête de rentrée !

28

SPOrTFOTO, NOuVeAu reNdezVOuS dANS L’AgeNdA LiLLOiS

En ce mois de septembre, c’est aussi la rentrée pour l’Orchestre national de Lille. Zoom sur le concert d’ouverture, prévu les 27 et 28 septembre. tisme qui va de Mozart à Stravinsky en passant par Wagner.

Pour son concert d’ouverture de saison, prévu les 27 et 28 septembre au Nouveau Siècle de Lille, Alexandre Bloch, directeur de l’o.n.l. depuis tout juste deux ans, a choisi d’emmener son orchestre sur les chemins de la création (Magnus Lindberg), de la musique française (Jacques Ibert) et de la musique du début du XXe siècle dans ce qu’elle a de plus éblouissante (Stravinsky). Après l’Orchestre Philharmonique de New York puis celui de Londres, Magnus Lindberg inaugure sa résidence de deux ans à l’ONL Il sera en 2018-2019 en binôme avec Benjamin Attahir qui lui, entame sa seconde année.

Tempus fugit Ce concert sera pour Magnus Lindberg l’occasion de proposer au public lillois la création française de Tempus Fugit créée à Helsinki en 2017. Cette œuvre qui célèbre la libération de la Finlande - le pays où est né Magnus Lindberg - de l’occupation russe en 1917, renoue avec le passé musical du compositeur. Entre maitrise du langage orchestral qui se souvient parfois de l’école spectrale et de son maître Gérard Grisey - avec qui il étudia

Petrouchka

Magnus Lindberg entame sa résidence à l’o.n.l., en septembre 2018. (©Philip Gatward)

- néo-romantisme et utilisation des vieux ordinateurs de ses débuts en 1980, Tempus Fugit résume bien la grande maîtrise de l’orchestration de Magnus Lindberg.

Concerto pour flûte Après la musique contemporaine, c’est Jacques Ibert et son Concerto pour flûte (1934) qui sera à l’honneur. Saluons la venue d’Emmanuel Pahud, la

star des flûtistes, qui mène une carrière internationale de soliste en parallèle avec le poste de première flûte à l’Orchestre Philharmonique de Berlin. La musique de Jacques Ibert, quelque part entre l’impressionnisme français et l’expressionisme germanique, exprime avant tout une liberté toute personnelle non dénuée d’humour. Son concerto très virtuose, comme tout concerto qui se respecte, affiche un éclec-

Et pour terminer cette soirée inaugurale, Petrouchka de Stravinsky créée en 1911 par Nijinski et composée deux ans avant le Sacre du Printemps. « Il y a là-dedans une sorte de magie sonore, de transformation mystérieuse d’âmes mécaniques qui deviennent humaines par un sortilège dont jusqu’ici vous me paraissez l’inventeur unique », dit Claude Debussy, à propos de Petrouchka. Une pièce qu’Alexandre Bloch affectionne particulièrement, tout comme les œuvres qui tournent autour du répertoire des Ballets Russes de Diaghilev. Françoise Objois ■ Fête orchestrale, concerts d’ouverture de la saison de l’o.n.l., jeudi 27 et vendredi 28 septembre, à 20h au Nouveau Siècle, Place Mendès France à Lille. Orchestre national de Lille dirigé par Alexandre Bloch. Tél. 03 20 12 82 40. Site : onlille. com.

Bientôt le Festival de la biographie, à Neuville-en-Ferrain La vie des autres… La 23e édition du Festival de la biographie, qui aura lieu à Neuville-en-Ferrain les samedi 29 et dimanche 30 septembre prochains, sera placée sous le signe de la gourmandise terrestre et livresque. Des auteurs seront présents pour témoigner de leur vécu. (©Affiche officielle du Festival de la

Vivre et rêver à partir du vrai Pourquoi lire une biographie ? Parce que la vie des autres nous intéresse et que c’est une manière de faire connaissance avec l’aventure d’une vie. Quel plus beau voyage que celui du lecteur à travers une multitude de sujets portés par la voix personnelle que l’auteur prête à celui dont il raconte la vie, à moins que ce soit sa propre vie que l’auteur mette en scène. En lisant une biographie, nous apprenons à vivre et aussi à rêver à partir d’histoires vraies. Nous découvrons des métiers ou des parcours étonnants ou atypiques. Dans un salon du livre, il y a deux moments forts, les dédicaces et les rencontres d’auteurs. Au cours des premières, le lecteur peut dialoguer en tête à tête avec l’auteur. Pas trop longtemps évidemment, surtout quand la file des fans s’allonge derrière lui. Dans les forums, l’auteur se livre au jeu des questions réponses avec un-e journaliste et partage avec le public la passion de sa vie.

Auteurs présents À Neuville-en-Ferrain, les auteurs sont heureux de rencontrer leur public dans une ambiance conviviale. Lors de cette 23e édi-

biographie)

tion, il sera question d’art et de spectacles avec Thierry de Carbonnières, comédien dans Plus belle la vie, Danièle Gilbert, présentatrice vedette de Midi-Première dans les années 70 (surnommée la « Grande Duduche »), ou Hervez-Luc, fondateur de la Cie de l’Oiseau Mouche. L’histoire sera aussi à l’honneur avec Alain Cadet (Lille occupée 1914-1918), Luc Deroubaix (BD Waterlitz-Austerloo), Bernard Leconte (Louis XIV, Martine et moi) ou Gregory Célerse (Sauvons les enfants).

Témoins de faits marquants Jeunes lecteurs, cuisine, sport, société… on parlera de tout ça mais pas seulement, car un des volets qui attire souvent beaucoup de monde, ce sont les témoignages. À noter cette année la présence du Dr Jean-Pierre Cohen (Je ne vous abandonnerai pas), un chirurgien qui combat le cancer à hauteur d’homme, de Jean-Michel Fauvergue (Patron du RAID - Face aux attentats terroristes), l’homme qui était au Bataclan, à Vincennes, à St Denis et partout où nous sommes en

danger, ou Ghyslain Wattrelos auteur de Vol MH370 - Une vie détournée. Ceux qui s’intéressent à la permaculture qui n’est pas qu’une technique de jardinage mais une démarche écologique iront à Mouscron à la rencontre de Grégory Derville, grand spécialiste de la question.

Animations variées et pour tous De nombreuses animations sont par ailleurs prévues comme la Dictée pour tous, un temps de lecture partagée, un déjeuner public/auteurs, des puces aux livres, un troc de recettes, un atelier de cuisine avec Camille Delcroix (Top Chef saison 9) et pour les plus courageux un running le dimanche matin en écho au livre d’Estelle Denis, Demain, je m’y mets. Françoise Objois ■ Festival de la biographie, samedi 29 et dimanche 30 septembre 2018, Centre André Malraux, Rue Fernand Lecroart, Neuville-en-Ferrain. Tél. 03 20 11 67 69.

Revivez les grands moments d’exploits sportifs, et les coulisses des grandes compétitions, avec Sportfoto. (©A. Vachez/ Croix du Nord)

Entre la braderie du renouveau et les journées du patrimoine, la Ville de Lille a voulu s’intéresser à un autre public encore : celui des sportifs. Au-delà des tentatives plutôt sympathiques mais inachevées d’entraîner les sportifs dans de nouveaux défisdécouvertes comme le 1 500 mètres en ligne droite et le long trail urbain, le sport prend pied dans la saison culturelle, avec Sportfoto. Clichés inédits Pour les expositions photo on reconnaît la patte de Lille 3 000, et sa volonté de ne pas réserver la culture aux seules choses consacrées, mais de s’intéresser à toutes les créations culturelles. Sa volonté aussi de ne pas se contenter du public averti mais d’aller chercher de nouveaux publics, peu habitués des musées et des galeries d’exposition. Ici, les sportifs sont la première cible. Tous ceux qui le lundi matin décortiquent La Voix des sports et ses photos locales, tous ceux qui cherchent d’abord dans le journal les pages sportives devraient se précipiter à la gare Saint-Sauveur ou au Tri postal. Les photos sont là : celles des sportifs, les footballeurs ici, les cyclistes là. Les expositions proposent au regard des photos inédites de moments que l’on croyait connaitre par cœur : celles de l’odyssée des bleus en 1998 qui permet de découvrir des photos restées inconnues de Stéphane Meunier, le réalisateur du film Les Yeux dans les bleus. En même temps qu’il filmait l’aventure en train de se transformer en légende, il lui arrivait de

prendre des photos en noir et blanc. Des moments de pause dans une saga menée à un rythme forcé. Poser le regard sur un de ces moments c’est en retrouver la profondeur qui l’inscrit d’une certaine manière dans l’éternité.

Les journalistes deviennent artistes Pour un Bob Martin exposé modestement dans un recoin de l’atrium du Palais des beaux-arts, qui a publié son travail dans les plus grands magazines photos, la plupart des photos proposées sont celles de nos quotidiens. L’équipe de Lille 3000 a pu bénéficier de l’extraordinaire fonds photographique de La Voix du Nord qui, avec ses 17 photographes, a conservé un pool de production d’images hors du commun. Qu’il s’agisse de l’histoire de Paris-Roubaix (une photo par édition des années cinquante jusqu’en 2018). Ou de l’histoire du LOSC, celle des années cinquante puis les années heureuses à partir de Vahid Halihodzic, jusqu’au triomphe de 2011 avec Rudy Garcia. Sur les cimaises, les photos ne sont pas signées. Tout se passe comme si le photographe s’effaçait devant son sujet, seul auteur de l’exploit, et chaque photographe devant le collectif qui lui a permis de produire cette photo-là. Jean-Michel Stievenard ■ Exposition Sporfoto, installée jusqu’au 4 novembre dans plusieurs lieux de la ville (gare Saint-Sauveur, Tri postal, Hospice Comtesse, Palais des Beauxarts, Vieille bourse….). Programme complet et infos pratiques disponibles sur le site : sportfotolille3000.com.

Carton plein pour le MAC

Le théâtre municipal de Saint-Omer, alias le MAC (Moulin à café) a rouvert ses portes pour les Journées européennes du patrimoine, le week-end dernier. Une ouverture en grande pompe, puisque de nombreuses animations étaient proposées. Un événement qui était, au vu des visites, très attendu. La Ville de Saint-Omer précisait, cette semaine : « Le théâtre à l’italienne de Saint-Omer, tant attendu par les Audomarois après 45 ans de fermeture, a rouvert ses portes à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine pour y accueillir plus de 3 000 personnes en seulement deux jours. » Le 19 septembre, plus de 200 mécènes étaient présents à une soirée de remerciements. Une nouvelle ère qui s’ouvre sous les meilleurs auspices, pour le MAC.


Jeudi 20 Septembre 2018


Samedi 15 septembre 2018

SportFoto à travers la ville 16/09/2018

La Voix du Nord - Consultez le journal numérique

La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)


Samedi 09 septembre 2018

La photo de sport a droit à une grande et belle expo à Lille L’exposition « Sportfoto » prend ses quartiers dans plusieurs lieux emblématiques de Lille jusqu’au 4 novembre… Concilier culture et sport. Voilà l’objectif de l’exposition Sportfoto qui se déroule du 6 septembre au 4 novembre dans plusieurs lieux emblématiques de la ville. Entièrement gratuite, l’événement, parrainé par Vahid Halilhodzic, exentraîneur du LOSC, et par le boxeur Daouda Sow, vice-champion olympique en 2008, met à l’honneur les sportifs célèbres ou anonymes. Trois sports, très populaires dans la région (foot, boxe, cyclisme), sont particulièrement mis en valeur. Découverte des lieux. Le foot s’installe au tri Postal. Entre amateurs, LOSC et équipe de France, il y en a vraiment pour tous les fans de foot. Des photos intimes des Bleus de 98 sont ainsi exposées en noir et blanc. Mais la nouvelle génération n’a pas été oubliée avec plusieurs photos du dernier Mondial. Le Losc a aussi son expo avec des photos du fameux doublé de 2011 mais aussi des années 1950, époque où Lille dominait le foot français. Enfin, tous les clubs de la ville de Lille ont été mis en avant avec des photos géantes des équipes de jeunes qui ont pris la pose comme les pros. Une série très sympa réalisée par le photographe Pauce.

« On a des images mythiques, avec les grands champions mais il y a aussi nos clubs, nos bénévoles. On veut relier le lien entre culture et sport à savoir les émotions et le collectif. J’espère que ça amènera beaucoup de jeunes, qui ne viennent jamais dans ces lieux, à y venir et à y revenir », explique Martine Aubry, la maire de Lille. La boxe, sport roi de l’Hospice Comtesse Aménagé comme une vraie salle de boxe avec des portraits de grands champions et d’anonymes, avec un ring au milieu, la salle consacrée à l’expo dans l’Hospice Comtesse est sans doute la plus belle réussite de Sporfoto. On y suit notamment en images le parcours de la Lilloise Licia Boudersa qui visera sur ses terres le 29 septembre le titre de championne du monde. On y découvre aussi les plus belles photos de la carrière de Mohammed Ali, considéré comme le plus grand boxeur de tous les temps. « On peut y voir ce qui est pour moi la plus grande photo de l’histoire du sport, celle du K.-O. de Cleveland Williams contre Mohamed Ali. C’est une photo de Neil Leifer. Il y a tout dans cette image : le propos documentaire, la force esthétique. C’est une œuvre magistrale », estime Jean-Denis Walter, Saint-Sauveur, temple du vélo et des Jeux L’Enfer du Nord a trouvé sa place à la gare Saint-Sauveur. Paris-Roubaix, la classique régionale la plus célèbre du monde, est bien exposée aux côtés de

cyclos amateurs qui se sont fait tirer le portrait. ancien directeur de la photo à L’Equipe et commissaire de l’exposition. Le Tour de France n’est pas non plus oublié avec des clichés de la dernière édition. Et puis, le grand événement planétaire que sont les Jeux olympiques ne pouvait pas être oublié avec de nombreuses photos des différentes éditions, anciennes comme celle de Paris 1924 et très récente avec les Jeux de Rio de 2016. Bref, il y en a vraiment pour tout le monde. Et si ça marche, l’expo pourrait devenir récurrente dans le calendrier lillois. « Si ça marche bien, le modèle pourrait être pérennisé peut-être tous les deux ans. Je ne doute pas de trouver la matière », s’enthousiasme déjà JeanDenis Walter. A la découverte du Lelo, un sport unique au monde Parmi toutes les pépites de Sportfoto, la partie consacrée au Lelo, à l’entrée du Tri Postal, est sans doute la plus fascinante et totalement dingue. Jean-Denis Walter nous donne les explications. « On découvre une tradition d’un village de Géorgie. C’est un sport qui ne se découvre qu’en un seul lieu, un seul jour par an et entre deux villages. Ils se disputent un ballon qu’ils doivent porter de l’autre côte d’une rivière mais il n’y a pas de règles. L’équipe victorieuse gagne un ballon qu’ils vont poser sur la tombe de quelqu’un récemment disparu. C’est incroyable », conclut le commissaire de l’exposition. Et c’est forcément à voir.


Samedi 08 septembre 2018

SportFoto SportFoto est le nouvel événement culturel (100% gratuit) de Lille3000 au Tripostal, à la Gare Saint Sauveur, au Musée de l'Hospice Comtesse et dans la ville jusqu'au 4 novembre 2018. Pour débuter en sport cet évènement le 8 et 9 septembre, le sport s'invite dans les lieux culturels. Au programme une initiation à la boxe au coeur du Musée de l'Hospice Comtesse, courir un 100m rue Faidherbe... La Gare Saint Sauveur accueille une dizaine d’expositions dédiées au cyclisme et aux Jeux Olympiques. Série photo de Xavier Lambours sur les Quatre jours de Dunkerque et le célèbre Paris-Roubaix. Le Palais des Beaux-Arts est investi par Bob Martin spécialiste dans la photographie de sport, c’est lui qui a inspiré la nouvelle vague de photographie de sport. Le Musée de l’Hospice Comtesse accueille plusieurs séries de photographie dédiées à la boxe et aux sports de combat. Le Tripostal présente les oeuvres de plus d’une dizaine d’artistes internationaux à travers des séries photos et projections dédiées au football et aux travaux d’auteurs. Ils proposent un point de vue unique et un arrêt sur image insoupçonné au coeur de la prouesse sportive pour en dégager le caractère esthétique et universel qui puisse être apprécié autant par les connaisseurs que par les néophytes de ces disciplines. SportFoto s’expose également dans la ville de Lille, Lomme et Hellemes. Notamment à la vieille bourse avec le travail de Simone Perolanie. Et 5 panocity à découvrir dans toutes la ville.


09/09/2018

La Voix du Nord - Consultez le journal num

Samedi 08 septembre2018

Sportfoto, pLEIN LES YEUX Et pLEIN L’AtHLÈtE

La Voix du Nord - Consultez le journal numérique

La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformém L.335.3)

https://journal.lavoix.com/lavoixdunord/?&_ga=2.260690190.205365062.1536504750-1357185242.1536504750#VDN/VDN/web,2018-09-08,28LILL


Vendredi 07 septembre 2018 2291-CN-p608-LILLE-III.qxp_Mise en page 1 06/09/2018 22:19 Page1

8 N° 2895 VENDREDI 7 SEPTEMBRE 2018

GRAND LILLE

CNEWS.FR

LOTO, SPORTS, RECONSTITUTION HISTORIQUE, MARCHÉ ARTISANAL..

NOS IDÉES SORTIES DU WEEK-END HELLEMMES

VILLENEUVE-D’ASCQ

Un festival de foodtrucks C’est le retour des «popotes roulantes» : de nombreux foodtrucks de la région y donnent rendez-vous aux gourmands pour faire découvrir leurs spécialités. Demain, 18h à minuit. Parc Engrand. 5/6€.

A la découverte de la teinture et du tissage Le parc Asnapio propose de découvrir le monde de la teinture végétale et du tissage à travers de nombreuses activités accessibles à tous. De la simple cordelette en fibres végétales ou animales, au tissage sur les métiers à tisser de nos ancêtres, en passant par un atelier de teinture au pastel et à l’indigo. Dimanche, 14h a(18h, rue Carpeaux. Gratuit.

Loto artistique au Louvre-Lens Le musée propose un loto aux visiteurs. Rassemblés autour d’une reproduction de la mosaïque florale de Yayoi Kusama, les participants devront tirer au sort des symboles correspondant à des cartes dissimulées au milieu des motifs végétaux de la frise. Derrière chaque image, une question sur l’une des œuvres découvertes plus tôt en visite est posée. Dimanche, 14h (à partir de 4 ans). 99, rue Paul-Bert. Tarif : 3 € à 6 €. Sur réservation : 03 21 18 62 62.

LILLE

L’art du sport à l’honneur L’exposition Sportfoto est le nouveau temps fort de Lille 3000. Des moments marquants du sport, capturés par des artistes, sont exposés partout dans la ville. Avec de nombreuses animations. Demain et dimanche. Gratuit. Programme complet : lille.fr

© MUSÉE DU LOUVRE-LENS

LENS

Le musée du Louvre-Lens propose dimanche un loto pour petits et grands.

ROUBAIX

Courir pour la bonne cause Les traditionnelles Foulées de Ludopital sont de retour. Courir ou marcher, vous avez le choix. Plusieurs parcours sont proposés aux participants. Le but est de lever des fonds pour soutenir le travail de l’association qui intervient auprès des enfants malades. Dimanche, dès 9h. Parc Barbieux. De 3 € à 10 €.

SECLIN

Reconstitution historique Le Fort de Seclin organise une reconstitution historique de la Seconde Guerre mondiale mettant en scène Américains et résistants français. Les visiteurs y verront des blindés, des véhicules militaires et une infirmerie. Samedi, 14h à 18h, et dimanche, 10h à 17h. Tarif : 6 €, 4 €, gratuit pour les moins de 8 ans.

Un festival à consommer avec modération La Brasserie Moulins d’Ascq organise une Fête du Houblon. L’occasion de découvrir comment est brassée la bière. Au programme, musique, pétanque, jeux, brassage, récolte du houblon et visites de la brasserie. Dimanche, 9h à 18h. Brasserie Moulins d’Ascq, 270, rue des Fusillés. Gratuit.

WAMBRECHIES

Marché artisanal au port Des artisans et créateurs de la région proposent leurs bijoux, vêtements, accessoires, peintures et sculptures sur le port de plaisance. L’occasion également de profiter de balades en bateau. Dimanche, 10h à 19h. Port de plaisance, quai de l’Ecluse.

AGENDA SPORTIF

© SUPERSTOCK/SIPA

TOUS À «L’AVENTURE FITZEN» À LIÉVIN !

Le salon dédié à l’activité physique et au bien-être attend 3 000 visiteurs.

ÉVÉNEMENT Envie de découvrir le strong, le body zen, le pilates ? Envie de vous essayer à la zumba, au tai chi, au cardio combat, à la capoeira ou au qi gong ? Ne cherchez plus, la première édition de l’Aventure Fitzen vous attend, ce dimanche, durant toute la journée, à l’Arena Stade couvert de Liévin. Ce salon, dédié à l’activité physique et au bien-être, est une grande première dans la région. De 9h à 20h, cet événement est le rendez-vous idéal pour mettre en pratique les bonnes résolutions de la rentrée et découvrir de nouvelles disciplines. Des cours géants au beau milieu de l’Arena liévinoise aux ateliers plus intimes, en passant par les conférences et autres initiations, l’Aventure Fitzen, c’est la promesse de passer une journée à la fois sportive et zen, entre amis ou en famille. On attend plus de 3 000 participants sur la journée…

ATHLÉTISME Ce samedi, avec l’Urban Trail de Lille, se présentera une occasion unique de conjuguer défi sportif et découverte culturelle ! Après un passage dans la Citadelle puis l’hospice Comtesse, direction l’Opéra de Lille avant de traverser le Musée des beaux-arts. Un 5 km chronométré et un 1 500m en ligne droite seront également proposés. RALLYE AUTO La 41e édition du Rallye du Béthunois commence aujourd’hui et prendra fin dimanche. Près de 190 concurrents participent à l’épreuve, étape de la Coupe de France des Rallyes. Parmi ceux-là, l’enfant du pays, Stéphane Lefebvre, qui tentera de conserver sa couronne à bord de sa Citroën Xsara WRC. En tout, une petite quinzaine de spéciales permettront au public d’en prendre plein la vue.


Samedi 08 septembre2018

agenda 09/09/2018

La Voix du Nord - Consultez le journal numérique

La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)


Samedi 08 septembre 2018

LE SPORT S’EXPOSE EN PHOTOS À LILLE Sportfoto, c’est le grand rendez-vous sport et culture de la rentrée à Lille. Trois disciplines sont à l’honneur : le football, la boxe et le cyclisme. Martine Aubry, la Maire de la capitale des Flandres, a inauguré avec un beau plateau de parrains et de marraines ces expositions. Elles vous feront apprécier l’image dans le sport et découvrir ou redécouvrir des lieux emblématiques lillois comme le Palais des Beaux-Arts, l’Hospice Comtesse, le Tripostal ou la Gare SaintSauveur. A voir jusqu’au 4 novembre. « Avec 208 clubs, 23 000 licenciés et 60 000 pratiquants libres dans notre ville, le sport mérite bien une mise en valeur », souligne Martine Aubry. SportFoto qui se déroulera du 6 septembre au 4 novembre a un double objectif : faire découvrir de grandes expositions photographiques dans toute la ville et mettre en valeur les clubs, bénévoles et pratiquants lillois.

football au Tripostal, le cyclisme et les jeux olympiques à la Gare Saint-Sauveur et la boxe à l’Hospice Comtesse. Le public pourra découvrir des images mythiques, des grands noms de la photographie d’art et du sport. Parallèlement, SportFoto s’invite aussi dans les quartiers où un portraitiste reconnu, Pauce, a réalisé un travail photographique auprès de 18 clubs issus des trois sports choisis pour cette édition. Il a fait poser des jeunes avec l’attitude de grands champions. Ses photos seront exposées dans chacun des quartiers lillois. Enfin, un travail a aussi été mené par les étudiants de l’Ecole de Journalisme sur la vie dans les clubs du bénévole au pratiquant.

Enfin, Sportfoto est le rendez-vous de marraine et parrains prestigieux : Yohann Diniz, champion du monde du 50km marche, Amandine Henry, joueuse emblématique de l’équipe de France de football et de l’Olympique Lyonnais, Vahid Halilhodžić, le légendaire Les 20 expositions sont organisées par lille3000 entraîneur du LOSC, Daouda Sow, médaillé d’argent en collaboration avec Jean-Denis Walter, ancien aux Jeux de Pékin en boxe (poids légers) et Laurent photojournaliste à l’Equipe. Pour lui, celles-ci vont « Desbiens, porteur du Maillot jaune sur le Tour et explorer la grande histoire du sport et mettre en lumière vainqueur des 4 jours de Dunkerque. la dimension artistique de l’image sportive, la force de son propos et sa capacité à faire vibrer en nous les Le 6 septembre, jour de l’inauguration, d’autres sportifs cordes de l’émotion, de la passion ou de la nostalgie. » furent présents comme Franck Béria, Loïc Rémy et José Fonte du LOSC, Laëtitia Chapeh et Héloïse Mansuye de Un focus est mis sur trois sports traditionnels à Lille l’équipe féminine lilloise et Licia Boudersa qui disputera et dans la région. Vous pourrez les retrouver dans le championnat du monde des poids plumes le 29 des lieux culturels emblématiques de la ville avec : le septembre au Palais des Sports Saint-Sauveur à Lille.


Samedi 08 septembre 2018

Le cyclisme s’expose à Lille Si, vous passez dans la métropole lilloise, n’hésitez pas à venir découvrir Sportfoto. C’est le grand rendez-vous sport et culture de la rentrée à Lille. Le cyclisme est l’une des trois disciplines mises à l’honneur avec une magnifique exposition sur ParisRoubaix. Mais, ce n’est pas la seule… Trois disciplines sont à l’honneur : le football, la boxe et le cyclisme. Ces expositions, vous feront apprécier l’image dans le sport et découvrir ou redécouvrir des lieux emblématiques lillois comme le Palais des Beaux-Arts, l’Hospice Comtesse, le Tripostal ou la Gare Saint-Sauveur. Elles sont organisées par lille3000 en collaboration avec JeanDenis Walter, ancien photo-journaliste à l’Equipe. Parmi les différentes expositions à voir sur la petite reine :

Paris-Roubaix : en partenariat avec le journal La Voix du Nord, des clichés de presse de la mythique course cycliste du Paris-Roubaix témoignent de son histoire singulière dans le paysage sportif de la région mais aussi celui du pays. À travers cette exposition, c’est toute la difficulté et le dépassement de ses limites physiques qu’exploreront les témoignages photographiques de cette course que l’on appelle l’Enfer du Nord. Le Tour de France 1969 d’Eddy Merckx : Durant l’été 1969, l’artiste belge Jef Geys décide de suivre leTour de France. Passionné de cyclisme, Geys a photographié, comme tant de ses compatriotes, les étapes de ce qui devait être la première victoire d’Eddy Merckx. le résultat a été une série d’images mêlant le sociologique, le géographique et l’artistique, et se concentrant autant sur les fans et les curieux que sur les concurrents.

Vélolavie, de Xavier Lambours, est plus qu’un récit imagé de cette ‘ passion cycliste ‘ des petites Vous pourrez aussi y découvrir d’autres expositions courses et sorties du dimanche, bord des routes, sur l’histoire du LOSC, les Jeux Olympiques. Alors, vélodromes, publics et champion des grandes n’hésitez pas à faire ‘ un petit arrêt sportif ‘ à Lille. classiques, Paris-Roubaix, Tour de France 2001,... c’est aussi une démonstration superbe des lumières dans les Hauts-de-France.


Vendredi 07 septembre 2018

JT 19/20 France 3 Hauts-de-France

« Performances et émotions sur papier glacé. » « De la violence du sport à l’émotion artisitique. » « Des photographies sportives prises sur le vif, parfois à l’instinct, d’autres véritablement misent en scène. »


Vendredi 07 septembre 2018

LE LOSC PRÉSENT POUR L’INAUGURATION DE SPORTFOTO

« SportFoto, l’événement de la rentrée »


Vendredi 07 septembre 2018

La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)


Jeudi 06 septembre 2018

La copie, la reproduction et la diffusion sont soumis aux droits d’auteurs et nécessitent une déclaration préalable, conformément aux dispositions du code de la propriété intellectuelle. (Art L.335-2 et L.335.3)


Mercredi 05 septembre 2018


Lundi 03 septembre 2018

Sportfoto, la grosse expo de l’automne, débarque dans tout Lille cette semaine Mais si, vous savez. Lille 3000 organise toujours un truc à la rentrée, histoire de se remettre dans le bain de la culture tranquillement. Cette année, c’est le sport et la photo qui sont mis à l’honneur. Et bien sûr, c’est sur tout un tas de sites de la ville, et jonché d’événement. La saison sportive culturelle est lancée à Lille. Allez, pouf. Tout le monde s’y met. Le football, c’est pour le Tripostal. Le cyclisme et les jeux olympiques, c’est pour la gare Saint-Sauveur. Le musée de l’Hospice Comtesse se chargera de la boxe et des sports de combat. Et pour le Palais des Beaux-Arts, un hommage à Bob Martin, photographe sportif de renom, s’il en est. Voilà, vous avez le choix de n’en faire qu’un ou de tous les faire. De toute façon, vous avez le temps. Ces expositions resteront en place du 6 septembre au 4 novembre, donc tout va bien. Vous croyez que c’est fini ? Que nenni. Il n’y a pas que des expos, il y a aussi des événements qu’on vous conseille de viser pour vos prochaines sorties. En fait, un événement qui va durer deux jours, pour être tout à fait honnête. Ce weekend, là, qui arrive, vous seriez bien inspirés de mettre un jogging (et pas pour une séance de Netflix). Un peu partout dans la ville, vous allez pouvoir vous initier à des tas de sports, qui se pratiquent en club ou en association dans la métropole, bien sûr. On vous met le programme en point boulettes, tiens. Samedi Place de la République, de 10 heures à 17 heures, athlétisme Place du Théâtre, 13 heures à 21 heures, basket Vieille Bourse, de 13 heures à 20 heures, arts martiaux Euralille, de 13 heures à 20 heures, football freestyle Musée de l’hospice Comtesse, de 13 heures à 20 heures, boxe Place François-Mitterrand, de 13 heures à 20 heures, football Gare Saint-Sauveur, de 13 heures à 20 heures, sports urbains Dimanche Place du Théâtre, de 10 heures à 18 heures, basket Vieille Bourse, de 10 heures à 18 heures, arts martiaux Rue Faidherbe, de 10 heures à 18 heures, athlétisme Musée de l’Hospice Comtesse, de 10 heures à 18 heures, boxe Place François-Mitterrand, de 14 heures à 18 heures, échasses urbaines Gare Saint-Sauveur, de 10 heures à 18 heures, sports urbains


Septembre 2018


Mercredi 29 août 2018

Lille. Culture : l’exposition Sportfoto lâche une vague d’adrénaline sur la ville Sportfoto, une exposition dédiée au sport, sera installée dans plusieurs lieux de Lille (Nord), du 6 septembre au 4 novembre 2018. Détails sur le nouveau projet de Lille 3000.

lui confère une dimension plus humaine et sociale. Des équipes amateurs, en passant par le sacre du LOSC en 2011, l’ambiance mythique du club de Liverpool, cette exposition Pendant deux mois – du jeudi 6 septembre vous fait vivre les plus belles au dimanche 4 novembre 2018 – heures du football ; l’exposition Sportfoto sera présentée dans à la Gare Saint-Sauveur : elle des lieux incontournables de la ville de Lille accueillera quant à elle une (Nord). Le nouveau projet culturel de la dizaine d’expositions dédiées rentrée, porté par Lille 3000, retracera, par au cyclisme et aux Jeuxle biais d’expositions dédiées uniquement à Olympiques. Sportfoto en la photo sportive, l’histoire de nombreuses profite pour mettre en avant disciplines telles que le football, la boxe, le une course mythique de la région : le Pariscyclisme et d’autres représentées aux Jeux Roubaix. Par le biais des photos de Tim de Olympiques. Waele vous revivez les grands moments d’une des courses les plus emblématiques L’événement sera également l’occasion du circuit. À travers de multiples photos de rendre hommage à Bob Martin, célèbre vous traversez les émotions des coureurs photographe sportif. et des athlètes olympiques. L’exposition sur les Jeux-Olympiques est en partenariat Revivre des grands moments avec le musée Olympique de Lausanne, Cet événement permettra aux visiteurs ce qui permet de découvrir des photos de revivre des grands moments d’histoire d’archives de Paris 1924 ; au travers de photos qui ont marqué le à l’Hospice Comtesse : le Nord est une journalisme sportif. « Des images qui région de Boxe, à l’image de Georges racontent des histoires » selon les mots de Carpentier premier français champion du Jean-Denis Walter, qui définit ici Sportfoto. monde de boxe anglaise qui est originaire Car la photo de sport est porteuse d’une du Nord. Vous retrouverez grâce aux clichés histoire remplie de passion et de nostalgie. de Laurent Gudin des photos de combats remplies de passion et d’émotions. De la Détail des expositions boxe amateur à professionnelle, des grands Voici un aperçu de ce que vous pourrez noms comme Ali ou Alexandre Cosmo cette découvrir dans la ville : exposition donne aux sports de combat toutes leurs lettres de noblesse ; au Tripostal : Il accueille une exposition au Palais des Beaux-arts : le musée rend dédiée au football et aux photos d’auteurs. hommage à un illustre photographe de Vous serez amenés à découvrir des images sport, le britannique Bob Martin. Cet d’exception qui ont traversé l’histoire. homme qui a consacré sa carrière à la Une dizaine d’artistes internationaux, photographie de sport en a fait un art. pas forcément spécialistes dans la photo Ce génie de la photographie sportive a de football, sont exposés sur les murs du remporté 60 prix internationaux et a été Tripostal. L’exposition donnera un point élu meilleur journaliste de l’année 2017 ; de vue différent de la photo de sport et à la Vieille Bourse : La vieille Bourse

accueille une exposition de personnes, sans qui le sport ne serait rien : les arbitres. Simone Perolari, photographe italien, décide de manière originale, de représenter les arbitres de différents sports. En utilisant un diptyque il donne à ses œuvres une démarche instructive ; dans la ville entière : Lille 3 000 profite une nouvelle fois de l’exposition Sportfoto pour exposer dans des lieux stratégiques de la ville des véritables panneaux. Ces panneaux reviennent notamment sur la victoire en Coupe Davis de l’équipe de France l’automne dernier. De nombreuses autres expositions seront à découvrir durant ces deux mois, dans les mairies de quartier en partenariat avec l’ESJ, École supérieure de journalisme de Lille. Le photographe Pauce et Lille 3000 en accord avec 18 clubs de football de Lille, Hellemmes et Lomme font le portrait des stars de demain. En bref, Lille va connaître un automne riche en sport, en permettant aux curieux de découvrir les plus belles histoires du sport mondial. Une chose reste à dire : vite, que ces expositions débutent ! B.Degreve


Dimanche 29 juillet 2018



Lundi 23 juillet 2018

Sportfoto : Le Sport S’incruSte danS L’art à La rentrée

on n’a pas fini d’entendre parler sport ou même d’en voir. à la rentrée, Lille (nord) propose des expositions sur la thématique du sport un peu partout dans la ville. lille 3000 + sport = Sportfoto. C’est ainsi que pourrait être résumé le projet de la mairie de Lille (Nord). À partir du jeudi 6 septembre il sera possible d’emmener les fans de sports en terrain inconnu : les musées. Ne vous énervez pas, tout le monde s’y retrouvera. Le programme sera toute fois très sport ce jeudi d’inauguration : – 14 h 30 au Tripostal : Football & photographies d’auteurs – 16 h à la Vieille Bourse : Arbitres de Simone Perolari – 16 h 30 au Musée de l’Hospice Comtesse : Boxe et sports de combat – 17 h 15 au Palais des Beaux-Arts : Tribute to Bob Martin – 19 h 30 à la Gare Saint Sauveur : Cyclisme et Jeux Olympiques. Vernissage D’autres événements se tiendront dans le reste des quartiers de la ville, mais on n’en sait pas plus pour le moment. Cependant, une autre date est à marquer : celle du weekend du 8 et 9 septembre. Un spécial Sportweekend se déroulera dans la ville avec arts martiaux, piste de 100 mètres, trail urbain… Plus d’informations sont à venir pour cet événement sport.


Samedi 23 juin 2018



105 Centre Euralille CS 80053 F-59031 Lille Cedex T +33 (0)3 28 52 30 00 - F +33 (0)3 28 52 20 70 www.lille3000.com - www.garesaintsauveur.com - www.sportfoto-lille3000.com


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