Vertu numéro 10

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vertu international masculin & singulier

n° 10 - Janvier Février 2009

www.vertu.fr

tourisme

musique

salons

cinéma

Week end au Bel Ami - Paris

Christina Aguilera

Millionaire Fair Amsterdam

Benicio del Toro est le «Che»

Archivision Marseille

«The Wrestler», Lion d’or à Venise

Les Suites du Nevada - Tignes

Midem & NRJ Music Awards 2009 Anggun Cindy lauper

10 EXEMPLAIRE

GRATUIT FREE SAMPLE France € 6,50 - Suisse CHF 10,50 Exemplaire GRATUIT

ski & spas

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0,50 euros par envoi + prix d’un SMS

Service professionnel édité par TELEMAQUE - RCS 403427701

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édito par jacques alos

Le luxe fait partie du quotidien des uns, tout en occupant le quotidien des rêves des autres. Il apporte cette fraicheur de vivre, cette aspiration à la relaxation et au bien être. Si son imagerie principale reste profondément ancrée dans la diamanterie, les voitures de sport et la haute couture, les années deux mille ont apporté ce nouveau courant qui explose aujourd’hui: la recherche du bien être. Le bien-être est une valeur inquantifiable, au sens que l’on ne peut pas lui donner de chiffre. Le bien-être est une composante du bonheur, avec là aussi des proportions tout a fait différentes d’un individu à l’autre. C’est un nouveau marché qui le gère, et les salons commerciaux s’y consacrant se multiplient autour de la planète: le bien être, la tranquilité, le repos, se vendent davantage dans une société qui se ré-

Editeur : CGA - BP 57 06403 CANNES Cedex Tél : 04 93 68 13 13

vèle de plus en plus anxyogène. Personne n’échappe au stress, il existe simplement des méthodes pour le «réparer». Cela va d’une simple scéance de méditation jusqu’au voyage lointain dans des complexes elitistes. Chacun a sa vision de sa propre réparation, et la simple vue de photos a le plus souvent un effet incroyable sur la notion de besoin qui va suivre. Dans nos reportages, c’est pour cette raison que nous privilégions de plus en plus les hôtels que nous visitons. Ils sont devenus souvent plus importants que la destination, car apportent, dans le haut de gamme, tout ce que l’on peut attendre d’un déplacement. En combinant le design avec le style et désormais la technologie, une chambre d’hôtel peut faire l’objet d’un week end, histoire d’adopter un lifestyle hautement réparateur. La côte d’azur

e-Mail J2009@infoazur.com

Ont collaboré à ce numéro: Roland Abele, Jacques Alos, Yannick Tallarida, Caroline Boudet-Lefort, Thierry Calmont, Mathieu Falleti Manuel Jorge, Bernard Pesanty

étant une destination de rêve, on pourrait croire qu’on n’en part jamais; c’est faux. Vivre sur la côte est aussi très stressant, les aléas de circulation, les pics de fréquentation de plus en plus rapprochés incitent les couples retraités aisés, mais aussi de couples gays, gros consommateurs de voyage, à s’en éloigner de plus en plus souvent. Puissent nos pages transmettre aux amoureux de l’envol, l’originalité de nos idées et choix, car une fois la décision prise, le niveau de luxe c’est vous qui le fixerez, en modelant la durée ou le nombre d’étoiles de votre séjour… Cette année, nous allons continuer à vous faire découvrir des destinations, événements et lieux improbables qui remplissent avec joie les discussions entre amis.

Un choix décisif, la nuit ayant perdu de sa fièvre.

Publicité : +33 603 42 1333

Imprimé en UE Redacteur en Chef: Jacques Alos Dépôt Légal : à parution N° ISSN 1255-8559 JANVIER-FÉVRIER 09

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destination : pays bas

millionaire amsterdam - dec 2008

Les couples fortunés étant toujours plus nombreux chaque année, le marché des produix dits de luxe s’est considérablement développé dernièrement. Salons, expos, déco, explosion de l’hôtellerie haut de gamme… Avec, en filigrane, une hantise de l’ennui qui promet les audaces les plus folles, jadis exclusives de la nightlife.

Il fut un temps où le luxe se partageait entre quelques marques, adresses et services premium, vite dépassés par la demande expresse des nouvelles fortunes, ou simplement des amoureux des (très) belles choses, attirés par un art de vivre différent. Ces horizons nouveaux sont certes motivés par ces nouvelles richesses, c’est entendu, mais aussi par les goûts d’une nouvelle génération aux standards de vie très divers, au désir commun de voyages, distractions et de bien être. La fête, les décibels, qui font eux aussi désormais partie du luxe, donnent l’occasion d’une gigantesque fête pour le gala d’ouverture de ce salon, ouvert en fanfare par la plantureuse Pamela Anderson. Beaucoup de raffinement, un zeste de cliquant: une douce combinaison en parfaite harmonie avec cette version de la Hollande qu’offre Amsterdam.

Toutes photos ©Hunt /RA/LB

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spéciale pays bas

Le luxe investit principalement le domicile, les hôtels. Avec une offre combinée de technologies de plus en plus esthétiques, les salons peuvent prétendre enfin à de la véritable finesse.

Pour exemple, ce téléviseur Loewe, devenu une œuvre d’art que l’on se plait à exposer. www.loewe-fr.com

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destination : pays bas

millionaire amsterdam - dec 2008

Les codes habituels du haut de gamme sont malmenés dans le très haut de gamme: là où Rolls Royce s’octroyait jadis l’image suprême du luxe, sont venus s’installer des entreprises qui personnalisent à l’extrême les produits déjà haut de gamme, que ce soit en automobile, nautisme ou même haute couture. On trouve ainsi dans les allées de ce salon majestueux des bijoux d’esthétisme, que nous avons peu l’occasion de croiser en temps normal. Pour l’intérieur aussi: les foyers de la jet-set étant généralement plus spacieux que d’ordinaire, les décorateurs doivent faire face à des problèmes différents de gestion de l’espace. Il est impensable de vouloir décorer soi même un appartement qui dépasse très souvent les 300 m2. Un bonheur pour un architecte décorateur que de travailler de tels espaces. Un art de vivre qui s’enseigne, avec des écoles à la fois hôtelières que de maintien, histoire de perdurer ce «je ne sais quoi» d’irréel et si séduisant.

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Wiesmann, voitures d’exception; ici la GT MF5 www.wiesmann-mf.com

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destination : pays bas

millionaire amsterdam - dec 2008

Enfin, pas de luxe sans joaillerie. Amsterdam, «la» ville du diamant par excellence, a honoré avec prestance ce symbole universel du luxe et de la perennité en acceuillant au sein du Millionaire Fair les joailliers les plus réputés, accompagnés de près par les artistes horlogers, eux aussi véritables magiciens du temps.Temps lui aussi devenu précieux, et tout ce qui peut en faire gagner est devenu lui aussi symbole de privilège: bateaux, limousines, mais aussi vols privés dans des jets incroyablement tendance, soulagent ces lifestyles des inconvenients de déplacements répétés.

Enfin, et puisque ce qui relie toujours les gens en toutes criconstances c’est la joie et la fête, ces quelques photos témoigneront du délice d’un shopping vraiment pas comme les autres. Rendez vous en 2009 pour une autre série de rendez-vous Millionaire Fair, dans les capitales les plus en vogue.

Jacques Alos & Roland Abele

Solid Air, Private Jet Airline www.solid-airline.com

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Galerie VQ qui exposait les œuvres de Lorenzo Quinn www.vazquez.nl

Ouverture triomphale de Pamela Anderson

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interview par Alain Bugnard

Anggun Après le très pop-rock ”Luminescence” (certifié Disque de Platine en France et à l’Export), l’exquise Indonésienne nous revient avec un album aux consonances r’n’b/hip-hop, dans la lignée de son récent duo avec Diam’s, ”Être une femme”.

Un nouvel opus aux couleurs urbaines, réalisé par Tefa & Masta, les producteurs de la rappeuse, que la voix et la personnalité d’Anggun habillent à merveille, et qui saura même séduire les réfractaires au genre! On notera également les participations de Sinik, Faf Larage ou encore Big Ali à cette ”Élévation” dont ”Si tu l’avoues” et ”Si je t’emmène”, avec Pras des Fugees, sont les premiers extraits. Vive, pétillante, débordante d’humour, de sensualité et de fraîcheur, Anggun se révèle une jeune femme délicieuse, épanouie, intelligente et philosophe, osons même dire une personnification de la femme idéale! Elle revient sur son incursion dans le milieu du hip-hop français, son expérience de mère et ses relations privilégiées avec les gays. Elle sera prochainement en tournée dans toute la France et à l’étranger.

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Ton duo avec Diam’s annonçait un virage urbain que tu as totalement pris avec ce nouvel album. Désirais-tu t’illustrer dans ce registre ou as-tu laissé venir à toi les artistes du genre que tu inspirais?

J’ai toujours aimé collaborer avec des artistes différents. Je trouve que les interprètes français ne se le permettent pas assez. Il y a, en France, des clans musicaux: la grande famille de la variété, du rock, du hip-hop… Tout le monde se connaît, mais personne ne travaille ensemble! A ma grande surprise, les producteurs de Diam’s, Tefa & Masta, m’ont appelée au moment où je cherchais des idées pour mon nouveau disque. J’avais adoré le dernier album de Nelly Furtado avec Timbaland, ”Loose”, l’exemple parfait de ce que je voulais faire: un métissage super sexy de pop et de hip-hop. Tefa & Masta tombaient donc à pic!

mière fois, je ne dresse plus de barrière entre ma vie d’artiste, de femme et de maman. Peut-être à cause de ce statut de mère qui est nouveau pour moi. Cet album m’a littéralement soulevée de terre.Tefa & Masta ont éclairé des facettes de ma personnalité que je n’avais jamais exploitées, musicalement, vocalement, lexicalement. Ce furent de véritables révélations. Je me sens beaucoup plus sûre de moi, professionnellement, humainement. Le terme ”Elévation” traduisait

Que t’a apporté cette collaboration sur les plans professionnel et humain?

Sur le plan professionnel, je n’ai jamais été aussi torturée! Tefa & Masta sont impitoyables! Jamais des producteurs ne m’ont imposé tant de rigueur dans la manière de poser ma voix ou d’articuler, puisqu’ils me demandaient de chanter avec le moins d’accent possible! Normalement, j’enregistre une chanson en deux heures. Avec eux, il m’en fallait au moins cinq! C’est ainsi que j’ai fait deux tentatives de fugue dont une réussie: j’ai claqué la porte du studio! (Rires). Quand je suis revenue le lendemain, ils ont bloqué la porte de la cabine avec une chaise pour prévenir tout désir d’évasion! Sur le plan humain, l’ambiance était merveilleuse. Ils ont été adorables.

On imagine les artistes de hip-hop comme des gros bras qui te parlent mal, limite t’insultent. En fait, ils ne mangent pas de McDo mais des trucs bios, ne boivent pas d’alcool, font du sport, aiment leur maman. Au final, je leur ai dit: ”Les mecs, vous ne me faites pas rêver!”. Je croyais risquer ma vie, devoir porter un gilet pare-balles…

J’étais très déçue. Ce qu’il y a de bien aussi avec le clan hip-hop, c’est que d’autres artistes sont venus à nous: Sinik, avec ses beaux yeux bleus, Faf Larage, finalement très tendre, infiniment poli et drôle, et Big Ali avec qui je souhaitais travailler depuis longtemps.

Ton précédent album s’intitulait ”Luminescence”, celui-ci ”Elévation”, des titres évoquant la spiritualité, le développement personnel. Désires-tu témoigner d’une philosophie de vie?

Faire un disque, c’est extraire beaucoup de choses de soi. Mes chansons ont toujours reflété un sentiment personnel ; celles du dernier album sont carrément autobiographiques. Pour la pre-

”La stabilité sentimentale n’est pas liée à la sexualité!”

donc parfaitement mon état d’esprit. La maternité n’est pas non plus étrangère à ce regain d’assurance: en même temps que je m’exprimais artistiquement, je concevais un être humain.

J’avais l’impression que rien ne pouvait m’arriver, que j’étais une Wonder Woman! Ma fille m’a révélé à quel point cela pouvait être une force que d’être une femme. Désolée les mecs! ”Tout est écrit là-haut”, nous as-tu précédemment confié, reprenant ainsi le leitmotiv de ”Jacques Le Fataliste” de Diderot. Es-tu fataliste?

Les Asiatiques croient énormément au destin.

Pour eux, rien n’est le fruit du hasard. Qu’est-ce que la fortune? Dieu se baladant incognito! Mais JANVIER-FÉVRIER 09

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il y a les lignes de nos mains: sur la gauche, ce qui est écrit, et sur la droite, ce que l’on peut changer. Si on est fataliste, on croit à la main gauche, si on est combattant, on provoque notre destin: ”Be the master of your destiny!”, comme le suggère Madonna! Mon éducation accorde plus d’importance à la main gauche, mais en même temps, je vis en Europe où on ne croit plus tel-

Terre”?

L’Homme a en effet trop tendance à se croire tout permis, mais la réalité le rattrape. N’est-il pas trop tard pour se poser la question: ”Pouvons-nous encore faire ce dont nous avons envie sans nuire à la planète?”. Je viens de donner le jour à une fille, je me dois donc d’être optimiste pour elle et pour moi. Mais c’est respecter notre environnement que de se poser ces questions et de vivre et penser aussi en fonction de la nature.

De plus en plus nombreuses sont les femmes à témoigner de la grossesse et de la naissance comme un moment cauchemardesque de leur existence brisant ainsi un tabou. As-tu bien vécu ce passage au statut de mère?

Merveilleusement bien. J’aimerais de nouveau être enceinte! J’avais de beaux cheveux, de beaux ongles. Le regard des autres change, on t’ouvre les portes, on t’offre toujours une place assise ou un verre d’eau. Mais une fois que le bébé est né, tu redeviens transparente! Pire, les gens t’évitent pour ne pas être importunés! Mon amoureux me trouvait douce, calme: je me sentais en harmonie avec moi-même comprenant mieux le sens de mon corps.

”Enceinte, le regard des autres change, on t’ouvre les portes”

Parmi les débats qui animent la société, figurent des questions sur l’adoption et du mariage pour les couples gays. As tu un points de vue sur ces questions?

lement en Dieu. Je n’en suis pas pour autant moins croyante, mais je n’appartiens à aucune religion. Je suis née musulmane, j’ai grandi avec l’Islam, mais suis allée en école catholique. La spiritualité reste donc très importante pour moi, mais l’Occident m’a appris à douter. Les religieux témoignent d’une croyance aveugle en Dieu et sont peut-être plus heureux puisqu’ils ne se posent pas de questions. L’Occident intellectualise: faut-il juste croire ou se poser les bonnes questions pour croire?

Renoncer peut être considéré comme une défaite vis-à-vis de l’existence, mais accepter les lois terrestres permet aussi de mieux vivre en harmonie avec la nature. N’est-ce pas finalement ce que suggère ta chanson ”Un jour sur vl12

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Je pense que ton quotient intellectuel, ta capacité à aimer et élever un enfant te définissent bien plus que ton orientation sexuelle. La preuve est qu’on entend souvent parler de couples hétérosexuels maltraitant leurs enfants.Toute personne saine d’esprit est capable d’éduquer un enfant. Et je suis totalement pour l’union gay sans quoi mes copains se sentiraient trahis! Je connais des garçons qui vivent ensemble depuis 15 ans alors que du côté de mon mec, tous les couples hétéros divorcent. Comme quoi la stabilité sentimentale n’est pas liée à la sexualité!

Tu nous disais justement que beaucoup de tes amis étaient gays. Quels liens astu tissé avec eux et que t’ont-ils apporté dans ton développement personnel?

Bizarrement, je n’ai pas de copines et depuis l’école, 98% de mes copains sont gays! L’Indonésie n’est pas l’Iran, il n’y a pas de tabous sur l’homosexualité. A Djakarta en tout cas. Cela me poursuit: 80% de mon public est représenté par des hommes dont 60% de gays! Mon ex-maquilleur me disait d’ailleurs: ”T’es pas une fille, mais un pédé!”. J’aime beaucoup leur franchise, leur regard sur la vie, leur humour, leur intelli-

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gence, leur conversation que je trouve bien plus intéressante que celle des hétéros! Et je peux parler chiffon avec eux. Un ami me disait: ”Tu sais Anggun, tu es la femme que j’aimerais être, j’aimerais tellement avoir ton placard!”. (Rires).

Tu es porte-parole de l’ONU. En plus d’apporter des moyens de subsistances aux populations dans le besoin, ne penses-tu pas qu’il serait primordial de les aider à optimiser leurs ressources pour empêcher les puissances financières de spolier leurs matières premières et de les exploiter?

Le micro-crédit fait des petits et se révèle une formule efficace.Tu prêtes 20 à 40 euros pour financer un projet -ce qui n’est rien pour toi-, tu le vois évoluer, se réaliser et tu es remboursé. Je suis aussi ambassadrice de ”Défi pour la Terre”, l’association de Nicolas Hulot. Mais pour toutes ces causes, il y a toujours un double discours.

Tout le monde sait que la fonte de la calotte glaciaire risque d’entraîner des désastres écologiques, mais en même temps, certains ont tout intérêt qu’elle fonde puisqu’il y a du pétrole en dessous! J’ai même vu un reportage sur le phénomène financé par Total! C’est dire à quel point certains peuvent s’acheter une bonne conscience pour dissimuler une volonté beaucoup moins noble. Quand comprendront-ils que, si nous détruisons toutes les forêts et écosystèmes, ce ne sera pas l’argent qui pourra nous nourrir? Mais ceux qui dirigent le monde sont encore dans cette folie-là…

Quels sont tes projets?

Me marier l’année prochaine avec le père de ma fille! Je dois, en plus de la promotion de l’album et la tournée, chercher une belle robe, choisir le lieu de la cérémonie et le témoin! 2009 promet d’être un excellent cru!

Album ”Élévation” Édition simple & Édition limitée 2 CD’s (Versions française et anglaise) Extraits ”Si tu l’avoues” & ”Si je t’emmène” avec Pras des Fugees.

(Heben Music / Warner Music)

Internet www.anggun.com © Photographies: D.R.

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archivision &

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En quittant Saint Tropez pour s’installer à Marseille, le rendez-vous annuel des architectes a évidemment bousculé ses codes d’origine, faisant de ce rassemblement professionel, plutôt convivial, autour de l’équipement et de la décoration intérieure, un événement prémium dans une ville en plein élan. Architectes, collectionneurs, frabicants de matériaux armés de nouveautés à faire craquer les plus réticents: ils sont venus honorer une profession qui est devenue un art…

Toutes photos ©Hunt /RA/LB

C’est sous ce nouvel angle que la manifestation a trouvé son ton: la nouveauté, qui répond aux exigences de design et d’ergonomie.

La multiplication des directions probables dans une décoration intérieure est telle aujourd’hui, que ce pélerinage remet un peu d’ordre dans les idées, les bouscule, les affronte même; Archivision remet au goût du jour l’idée générique : ne pas créer de «norme».

Les dernières années qui ont vu triompher la tendance minimaliste, ont aussi vu la créativité s’essoufler. Il était donc grand temps d’élargir le champs d’application des possibilités de décoration, des tendances. Notre seul regret, c’est de voir le métier d’antiquaire se placer en retrait face aux nouvelles difficultés. Pourtant, quel bonheur de pouvoir concilier aujourd’hui une harmonie entre patrimoine culturel, et matières nouvelles par contraste.

Les possibilités techniques sont là, le savoir-faire aussi; mais il restera toujours cette magie de l’agencement de toutes ces nouvelles folies visuelles. Tel un chef d’orchestre, l’architecte décorateur étudie, assemble, sépare, réorganise l’espace, pour le rendre non seulement agréable à tous les sens possibles, mais surtout lui donner une âme, une signature.

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Réunir des matériaux différents, voire antagonistes est toujours un défi. C’est Lamellux, manufacture de boisieries, qui a remporté le prix de l’innovation 2008 en optimisant ces alternances bois/résine, dont le résultat est stupéfiant de qualité. Les déclinaisons portes/ameublement offrent des possibilités sans limites, au raffinement inégalable. www.lamellux.com

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Le luxe hôtelier a fait une entrée remarquable dans le yachting haut de gamme: peu étonnant donc de voir arriver les jaccuzi sur les ponts les plus audacieux.

Valérie Redel (Artdouche) Aurélie Marcel (Marazzi) et Brigitte Bordelongue (Lamellux) lauréats des prix de l’innovation (respectivement produit, design et technique)

l’art de l’induction chez DeDietrich

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région paca

archivision &

interiors yachting

marseille - dock des suds

la domotique, après de nombreuses années de gestation, offre enfin des solutions réellement efficaces et plaisantes à utiliser

Tree - la plus sensuelle des créations en robinetterie proposée par Teorema www.teoremaonline.it

Si la domotique, la fibre optique et autres explosions technologiques sont entrés en force dans ce secteur, celui de l’artisanat de luxe a renforcé, lui, son catalogue, en proposant des objets, des combinaisons et des formes jusqu’ici impossibles. Une lutte s’est ainsi engagée entre la tradition et la modernité, avec parfois des mariages heureux qui les honorent. Moderniser l’habitat, tout en lui conférant ces nouveaux privilèges, un nouveau défi que relèvent les défenseurs de l’authentique… sachant que parfois, aussi, sa simple illusion peut promettre des sensations parfaitement justifiées.

Tout n’est qu’affaire de budget et de volonté, de plonger sa vie et son environnement dans la volupté.

Jacques Alos & Roland Abele www.arnould.com Lalique, toujours au premier plan pour les amateurs de merveilles artisanales

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www.lalique.fr

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Plaisir du bois jusque dans son bain: baignoire «Bollino» www.ceccato.be

La décoration est aussi un art de la Table au pouvoir de séduction souvent sous-estimé Les Grandes Tables à La Friche

H2X, refernce an matière de yachting de luxe, s’esxposait sur le vieux port de Marseille

Un exemple d’intégration du QuickDrain, ce procédé d’évacuation exclusif ultra plat et quasi invisible, pour des sdb toujours plus épurées www.artdouche.fr

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agenda ”Jour de l'an beau, mois d'août très chaud”

Janvier Vendredi 9 Janvier

[ MIDEM Talent Sessions Magic Mirrors à Cannes [06]

[ Théâtre Oscar de Claude Magnier Palais de Festivals à Cannes [06]

20h30, 37 €

[ Danse Break the Floor Palais de Festivals à Cannes [06]

20h30 compétition de breakdance - 8 meilleurs équipes d’Europe

Vendredi 16 Janvier

dès 11h45 : Magnifico dès 18h45 : Monica Giraldo et Rotary Downs

… April March et Kid Francescoli 21h, 5 €

avec Paral-lel et NTH Synthesis

[ Théâtre Les Caprices de Marianne Théâtre de Licorne à Cannes [06]

20h30 de Alfred de Musset, compagnie Les Tréteaux De France [ Théâtre Le vol d’Icare compagnie Grand Bal Crep des Lices à Toulon [83] 20h30 [ Théâtre La Douleur ainsi que le 17/01 Châteauvallon à Ollioules [83] 20h30 de P. Chéreau et T. Thieu Niang, avec Dominique Blanc

Samedi 17 Janvier [ Concert Jack Terrasson - Piano Solo Théâtre Denis à Hyères [83] 21h, 16 € [ MIDEM NRJ Music Awards 2009 Palais de Festivals à Cannes [06] sur Invitation et en direct sur TF1 [ Humour Armelle Voyage en Armelie Théâtre Galli à Sanary sur Mer [83] 20h45, 30 €

[ Concert Ayo Dock des Suds à Marseille [13] 20h30, 29,50 € [ Concert Chris Brown Le Dôme à Marseille [13] 20h, 39,60 € [ MIDEM Talent Jazz Majestic à Cannes [06] entrée avec badge ou invit.

Dimanche 18 Janvier [ MIDEM Talent Jazz Majestic à Cannes [06]

entrée avec badge ou invit. avec Anne Paceo Triphase et Dave Stapleton

[ MIDEM Talent Sessions Magic Mirrors à Cannes [06]

badge ou invit. dès 11h45 : Yodelice et Scott Mc Keon Band dès 18h45 : Sliimy et The Ghost

Lundi 19 Janvier [ Concert Bumcello Cité de la Musique à Marseille [13] 20h30, entrée libre sur réservations dès 23h45 avec Benjamin Diamond, Detroit Grand Pubhas, Bomb Squad et Shaa’ir Func - entrée avec badge ou invit.

[ MIDEM Talent Sessions Magic Mirrors à Cannes [06]

badge ou invit. dès 11h45 : Matthew Andrae et Ndidi Onukwulu dès 18h45 : Mamas Gun, Charlie Winston et Blue October

[ MIDEM Pschent Party Palais de Festivals à Cannes [06]

badge ou invit. dès 22h : José Maria, Shazz, Variety Lab feat. Donovan, Kannibal Kiss, Ashley Beedle, Mister Mike, Groove Armada et Masomenos

[ Théâtre Parle-moi d’Amour L’Odéon à Marseille [13]

20h30, 37 € de Philippe Claudel, avec Michel Leeb et Caroline Silhol

Mercredi 21 Janvier [ MIDEM Talent Jazz Majestic à Cannes [06]

dès 18h - badge ou invit. avec Frøy Aagre et Magnus Lindgren's Batucada Jazz

[ MIDEM Talent Sessions Magic Mirrors à Cannes [06]

[ Vernissage Vivre l’Art - Collection Venet 18h Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux [06] [ Festival Industrial #13 MJC Picaud à Cannes [06] 19h30, 12 € avec The Neon Judgement, Absolute Body Control, Ex_Tension et 9 Elma

dès 18h avec Misinterprotato et Dorantes 19h30, 18,70 €

[ Soirée BEE L’Embobinause à Marseille [13]

[ MIDEM Electronic Night Palais de Festivals à Cannes [06]

badge ou invit.

Mardi 20 Janvier

Samedi 10 Janvier

[ Concert Bertrand Burgalat…

Café Julien à Marseille [13]

Pour figurer dans le programme : 04 93 68 03 00

Dimanche 25 Janvier [ Concert ORCPACA Théâtre de la Licorne à Cannes [06]

16h30, 27 € sous la direction de Philippe Bender avec Aldo Ciccolini [ Théâtre Les 4 vérités de Marcel Aymé Théâtre Galli à Sanary sur Mer [83] 17h, 42 € avec Marthe Mercadier, Raymond Acquaviva…

Jeudi 29 Janvier [ Concert Julien Clerc Le Dôme à Marseille [13]

40,20 €

Vendredi 30 Janvier [ Concert Julien Clerc Zénith Omèga à Toulon [83] 42 € [ Théâtre Le clan de veuves de Ginette Garcin 21h Théâtre Françis Gag à Nice [98] [ Théâtre Prévert et Imprévus de Prévert et Kosma Espace Magnan à Nice [06] 21h [ Danse Speeed (59 minutes chrono) Théâtre de Licorne à Cannes [06] 20h30 chorégraphe : Marco Cantalupo, Katarzyna Gdaniec

badge ou invit.

dès 11h45 : John Shannon et HOGNI

[ Théâtre Aux prises avec la vie courante Châteauvallon à Ollioules [83]

20h30

d’Eugène Savitzkaya, mise en scène Stéphane Gasc

Jeudi 22 Janvier [ Théâtre Le grand inquisiteur de Dostoeïevski Théâtre Antibea à Antibes [06]

Vendredi 23 Janvier [ Théâtre Aux prises avec la vie courante…

Théâtre de Licorne à Cannes [06] 20h30 de Eugène Savitzkaya, compagnie L'Employeur

[ Théâtre Parasites de Marius Von Mayenburg Châteauvallon à Ollioules [83] 20h30 [ Danse Petites histoires.com compagnie Accrorap Théâtre en Dracenie à Draguignan [83] 20h30

Samedi 31 Janvier [ Concert Benjamin Diamond Cargo de Nuit à Arles [13] 21h30, entrée libre [ Concert Keziah Jones et Kristie Warren Dock des Suds à Marseille [13] 20h30 [ Concert Lynda Lemay Palais des Congrès à Marseille [13] 43,50 € [ Spectacle Femmes mise en scène : Isabelle Servol Espace Magnan à Nice [06] 21h [ Soirée de lancement 30e Performance d’Acteur Théâtre Croisette à Cannes [06] 20h30, 28 € avecMarianne Sergent, Topick, Christophe Alévêque…

[ Concert Les plus belles chansons de films Théâtre de la Licorne à Cannes [06] 20h30, 10 €

Samedi 24 Janvier [ Concert Sporto Kantes Le Poste à Galène à Marseille [13] 21h, 17 € [ Théâtre Pyjama pour six de Marc Camoletti 21h Théâtre Françis Gag à Nice [06]

par le groupe de variété Xanksara

[ Théâtre l’Oral et Hardi de Jacques Bonnaffé Châteauvallon à Ollioules [83] 20h30 [ Spectacle Laurent Baffie est un sale gosse Théâtre Galli à Sanary sur Mer [83] 20h45, 40 €

Les Programmes ne sont donnés qu’à titre indicatif - La rédaction décline toute responsabilité en cas de changement ou annulation

Mieux se comprendre pour mieux vivre sa vie et son couple • Dialogue face à face • Médiation pour couples • Psychothérapie Systémique

Marc Abdon : 06 61 89 02 94 vl18

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manifestations

01/09 [ Expo Les photographe de Matisse leur art, leur œuvre Musée Matisse à Nice [06] jusqu’au 15/01 [ Expo Staquet Photograpies de Marcel Taquet et Jacques Saquet Musée de la photographie André Villers à Mougins [06] du 05/12 au 01/03 [ Expo Mike Nelson Villa Arson à Nice [06] jusqu’au 01/02 [ Expo Futur Antérieur Musée site archéologique à Nice [06] jusqu’au 28/02 [ Expo Space to Sale Artist’ Show II avec les œuvres de T. Lagalla, F. Mattei…

Espace à Vendre à Nice [06] du 05/12 au 07/02 [ Expo Pier Paolo Calzolari Quand le rêveur meurt que reste-t-il du rêve Fondation Maeght à Vence [06] du 06/12 au 22/03 [ Expo La Passoonata commisaire invitée: Suzette Ricciotti Les Perles à Barjols [83] du 17/01 au 08/02 [ Expo Vivre l’Art - Collection Venet Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux [06] du 25/01 au 24/05 [ Expo Pierre Theunissen La Malmaison et Jardin Grand Hotel à Cannes [06] jusqu’au 08/02 [ Théâtre Le Coursier de Alfred Théâtre du Cours à Nice [06] jusqu’au 01/02 [ Théâtre Good Bye Charlie de George Axelrod, avec Marie-Anne Chazel Théâtre Princesse Grace à Monaco [98] du 29/01 au 01/02 [ Théâtre Le démon de midi une comédie de mœurs féroce de Michèle Bernier Théâtre le Village à Nice [06] du 02/01 au 01/03 [ Théâtre La belle époque Spectacle solo de Martine Pujol Théâtre de la Cité à Nice [06] du 16/01 au 18/01 [ Théâtre Un grand cri d’Amour de Josiane Balasko Théâtre de la Cité à Nice [06] du 23/01 au 01/02 [ Théâtre Satané Dieu! de Jean-Louis Fournier avec Alain Daumer Théâtre Antibea à Antibes [06] du 16/01 au 18/01 [ Théâtre Le journal d’un Fou de Gogol avec Dominique Czapski Théâtre Antibea à Antibes [06] du 23/01 au 25/01 [ Théâtre Rencontres de Guy Foissy avec Emmanuelle Lorre et Philippe Lecomte Théâtre Antibea à Antibes [06] du 30/01 au 01/02 [ Théâtre La cantatrice chauve de Eugène Ionesco, compagnie Série Illimitée Espace Magnan à Nice [06] du 16/01 au 25/01 [ Théâtre Comme si tout avait un sens Théâtre Alexandre III à Cannes [06] du 23/01 au 25/01 [ Théâtre Chevals de et par Azimuth & Bourgatoff Scène sur Mer à Antibes [06] du 07/01 au 10/01 [ Théâtre Le cri de la feuille de Ingmar Bergman Espace des Arts & de la Culture à Biot [06] le 24/01 et 25/01 [ Théâtre S’agite et se pavane compagnie Plancher là-dessus Théâtre du Merlan / La Criée à Marseille [13] le 16/01 et 24/01 [ Théâtre Marius et Mariette de Marius Karmo Théâtre des 3 Acts à Marseille [13] le 15/01 et 17/01 [ Théâtre Macbeth de Heiner Müller d’après Shakespeare Théâtre les Bernardines à Marseille [13] le 13/01 et 25/01 [ Théâtre Les Chausettes de Daniel Colas, avec Michel Galabru Théâtre Tourzky à Marseille [13] du 08/01 au 10/01 [ Théâtre Genese N°2 de Galin Stoev, Ivan Viripaev et Antonina Velkanova Théâtre Le Merlan à Marseille [13] du 29/01 au 31/01 [ Théâtre Les monologues du penis de Carlos Goncalves Théâtre La petite Comédie à Marseille [13] du 09/01 au 28/02 [ Humour Mr Fraize de et avec Marc Fraize Théâtre des Oiseau à Nice [06] du 14/01 au 01/02 [ Humour Jérôme Commandeur se fait discret Café Théâtre le 11 à Cap-d’Ail [06] du 08/01 au 10/01 [ Humour Denis Maréchal passe la second!

Café Théâtre le 11 à Cap-d’Ail [06] du 15/01 au 17/01 [ Humour Eric Beart le Gentlemen imitateur Café Théâtre le 11 à Cap-d’Ail [06] du 22/01 au 24/01 [ Humour Les caméléons d’Achille avec Corinne et Gilles Benizio Théâtre Princesse Grace à Monaco [98] du 08/01 au 11/01 [ Humour Ils s’aiment de Muriel Robin et Pierre Palmade Théâtre Françis Gag à Nice [06] le 09 et 10/01 [ Humour Anthony Joubert Saison 1, textes par Eric Collado Scène sur Mer à Antibes [06] du 21/01 au 31/01 [ Marché Professionel Midem Palais de Festivals à Cannes [06] du 18/01 et 21/01

CIE NOUEZ-VOUS présente

Avec Fabienne GALULA et Fabrice FELTZINGER Mis en scène par Christian BUJEAU et Marie-Laure DESCOUREAUX

SAMEDI

24 & DIMANCHE 25 JANVIER

ESPACE DES ARTS & DE LA CULTURE Chemin de la Fontanette - BIOT 04 93 65 07 02 / 06 03 13 86 14 JANVIER-FÉVRIER 09

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musique

Dido

Il a fallu attendre cinq longues années pour que la jeune britannique nous gratifie d’un nouveau joyau sonore d’une limpidité imparable.

Attirée par la musique classique dès son plus jeune âge, Dido Armstrong maîtrise la flûte, le piano et le violon dès l’âge de 10 ans. Elle monte même sur scène avec un ensemble de musique classique qui organise quelques tournées au Royaume-Uni. Alors que la musique classique semble être sa destinée, Dido découvre à 16 ans la mythique chanteuse de jazz Ella Fitzgerald, et se fascine pour le nouveau groupe électro créé par son frère Rollo, Faithless. Depuis, la petite sœur s’est fait un nom et a vendu plus de 40 millions vl20

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par Roland Abele

Un doux et bienveillant voyage, dépourvu de toute agitation

d’exemplaires de ses disques a travers le monde. N’attendez pas une révolution de ce troisième album, il à été coulé dans le même moule que ses deux précédents bijoux, et tant mieux!

Produit par Jon Brion, connu notamment pour ses musiques de films et pour son excellent travail auprès de Fiona Apple, Kayne West et Rufus Wainwright, l’album compte plusieurs collaborateurs: son frère Rollo, Mick Fleetwood ou encore Brian Eno sur le sublime ”Grafton Street”. Ambiance feutrée, mélodies berçantes, orchestrations envoûtantes et voix cristalline, il n’y a pas de doute, c’est le bonheur. Du titre d’ouverture, le magnifique premier extrait ”Don’t belive in love”, jusqu’à la chanson de clôture, le somptueux ”Nothern Skin”, chaque titre est une invitation à la rêverie. www.didomusic.com

DE COUPR

CŒU

Dido

Safe Trip Home Sony-BMG

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NEWS ///

Tout comme pour le ‘very best-of remixed’ en 2006, cet album propose des versions dance de quelques titres présents sur le dernier album de Moby, ”Last Night”. Moins techno-house que les précédents, ces nouveau remixes sonnent davantage disco et sont réalisés par la nouvelle vague de producteurs électro, à commencer par The Shapeshifters, Freemansons, ou encore Holy Ghost sur une version ultra disco de ”I love to move here”. www.moby.com

Musicien germanique aux multiples pseudos, Sasu Ripatti livre (ici sous l’étiquette Luomo) un nouvel album électro-house plus accessible et très pop.

Habituellement sans vocaux, l’écriture des textes ainsi que l’interprétation à été confiée à des artistes de renom, tels que le très sexy Jake Shears des Scissor Sisters, le très sollicité Sascha Ring de Apparat ou encore la légendaire voix house Robert Owens! Un disque chaleureux et groovy, chose rare sur une scène électro souvent trop glaciale. www.myspace.com/luomomusic

Moby Mute / EMI

Jazzanova

Convivial ••••••

Découvert par radio Nova et épaulé par Louise Attaque, Ludo Pin fait partie de cette nouvelle génération qui bouleverse la scène française. Univers assez hybride, entre une pop maniable et une trip-hop affûté, agrémenté par des influences

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Verve / Universal Jazz

permettant aux DJs et producteurs de faire leurs propres remixes! Le CD bonus offre des radio edits et club mixes ainsi que 5 versions chill out. Indispensable et époustouflant! www.myspace.com/freemansons

folk et électro, le tout interprété par un chant narrateur ni slam, ni rap. Après avoir savouré ”3 seconde”, le superbe premier extrait, écoutez vite ”J’ai encore” et ”Epoque”. www.ludopin.com

Installé à Londre, le compositeur et producteur indien Nitin Sawhney est un génial touche-à-tout, qui multiplie les expériences musicales aussi improbables que palpitantes.

Toujours entouré d’artistes plus au moins prestigieux, tel que Anoushka Shankar, Paul McCartney sur ”My Soul” et Tina Grace sur le fascinant ”October Daz”, Nitin lève le voile sur son 8ème album, qui est une véritable caresse auditive. Un mélange de trip-hop et de jazz, aux orchestrations ailées, parfumé aux envoûtantes senteurs asiatiques.

Duo en musique et couple marié dans la vie, The Submarines ont composé ce second album dans une harmonie parfaite. Une pop aérienne et enjouée, avec des touches oldscool et psychédéliques sur certains titres, et de fines notes électroniques sur d’autres.

Le single "You me and the Bourgeoisie" a été utilisé pour illustrer le spot pub i-Phone. Un disque (un peu court) qui respire la bonne humeur et la joie de vivre. www.thesubmarines.com

www.nitinsawhney.com

Nitin Sawhney

Of all the things

Huume Rec. / La Baleine

Reconnus pour leurs remixes club époustouflants, réalisés pour les plus grandes stars de la planète, le trio Freemasons sort son premier album. Il réunit la totalité de leurs productions, agrémentée de samples, accapellas, loops et autres bruitages,

En très peu d’années le collectif berlinois Jazzanova est devenu une véritable référence en musique actuelle. Souvent copiée mais jamais égalée, leur fusion unique de nuJazz, bossa, broken beat, folk, soul et d’électro, a inspiré plus d’un. L’arrivée de leur nouvel opus va renforcer encore plus leur statut de leader.

Une belle collection de chansons frissonnantes, avec des invités de choix, comme Ben Westbeech sur le très Motownesque ”I can see”, la légèreté immaculée de The Thief sur ”Lie” ou encore le swing irrésistible de Bembe Segue sur ”Moring Space”. www.jazzanova.com

Luomo

Last Night Remixed

Grand retour de Prince qui prévoit de sortir 3 albums en 2009, dont un aux sonorités électro /// La vie de Mariah Carey en comédie musicale. Le nom de Leona Lewis à été entendu pour l’incarner sur scène /// La diva Eartha Kitt nous à quitté à l’age de 81 ans /// Warner Music demande à YouTubes de retirer les vidéos de leurs artistes, faute d’accord financier /// Après Oasis, Blur envisage de reformer le groupe en 2009 /// Retour également des Destiny’s Child /// Possible mariage entre Rihanna et Chris Brown

The Submarines

London Underground •••••

Cooking Vinyl / Pias

Honeysuckle Week

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Nettwerk / Pias

DE COUPR

CŒU

2 CD

Freemasons

Unmixed - Edition Spéciale Loaded / Discograph

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Ludo Pin Ludo Pin

Audiogram / Discograph

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cinéma rentrée 2009

Paolo Sorrentino, réalisateur du pétillant «Il Divo»

Cette rentrée 2009 a failli passer dans les oubliettes cette perle italienne signée Paolo Sorrentino: Il Divo, coup de cœur Cannes 2009 (il y a d’ailleurs raflé le prix du Jury), sorti dans la discrétion la plus absolue. Mais attention, s’il excelle dans sa mise en scène toujours aussi virtuose, dynamique et plutôt branchée, le véritable bonheur de ce film est l’interprétation exceptionelle de Toni Servillo, qui allège le propos complexe et en introduction trop académique.

Malgré les distances qu’il prend avec tout, il parvient, force de jeux de verbe, à nous séduire, à nous hypnotiser; c’est sans doute cette capacité qui l’a conduit aux rennes du pouvoir. Stupéfiant. Un peu moins drôle et présenté aussi à Cannes, Los Bastardos dépeint la confrontation entre la misère et l’excès, le besoin et la négligence; psychologiquement violent, il traduit hélas, en images, les conséquences d’un abandon, admirablement retranscrit à l’écran.

Plus grand public, le réalisateur Dany Boyle (à qui l’on doit une série de films tous aussi branchouillars que décalés) revient à la charge sur le thème de l’argent facile avec un drame cette fois niché en Inde, destination cinématographique très à la mode. Slumdog Millionaire est à l’image de la caméra de son réalistaeur: speed, déroutante et fascinante, pleine d’énergie et d’espoir.

En un mot, il magnifie le genre humain et diable, qu’est ce que ça fait du bien.

Le clin d’œil sordide du mois reste pour moi cette tentative de Sam Mendes, pas très compréhensible de nous vendre le couple du siècle Winslet/Caprio, sur un air de mélo des plus sirupeux. Pas convaincu, et surtout en l’attente de retrouver l’immense finesse du réalisateur d’American Beauty. Pour le fun, je vous invite à découvrir le film de Thierry Boscheron, qui avec Les Vieux sont Nerveux arrive avec une hésitante méthodique à nous dire des choses que l’on ne veut pas entendre: comme si son mirroir grossissant et déplaisant avait une fonction sociale de défouloir évidente.

JA

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Toni Servillo Slumdog Millionaire

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nuit de chien de Werner Schroeter avec Pascal Greggory, Bruno Todeschini Adapté en français d’un roman de l’Uruguayen Juan Carlos Onetti, Nuit de chien suit les déambulations d’un homme revenu dans une ville déchirée par une guerre civile pour sauver une femme qu’il a aimée. Assailli par tous ses passés, politique, amoureux, militaire, le héros se heurte au déchaînement de cruauté et de lâcheté provoqué par l’imminence du danger. Une milice violente terrorise la ville, des partis rivaux s’affrontent : corruption, meurtres, violence qui va jusqu’au sadisme. Tous les personnages sont ambigus, même les femmes, seules traces d’humanité dans ce monde de brutes.

Abonné aux films expérimentaux, Werner Schroeter n’a jamais hésité à toutes les outrances stylistiques et à de brillantes variations où l’on retrouve sa fascination pour le baroque et l’opéra. Dans ce poème cruel et désespéré, il fait de nous des complices de cette danse de mort où l’innocence est forcément condamnée face à la montée de la haine.Tous les acteurs sont excellents : Pascal Grégory, Sami Frey, Amira Casar, Elsa Zylberstein, Bruno Todeschini, Eric Caravaca …

Ce basculement dans l’horreur peint aux couleurs de l’opéra a été mal compris par le public de la Mostra de Venise qui n’a vu que l’outrance de ce mélo-fantastique, sans fidèle reconstitution : on est dans l’imaginaire d’un réalisateur hanté par la mort. (Il vient d’être gravement malade d’où son silence depuis 2002). Son compatriote Wim Wenders lui a remis un Lion d’Or pour l’ensemble de son œuvre. Une œuvre unique CBL

Benicio del Toro Cannes 2008 ©Hunt/LB

CHe - 1ere partie de Steven Soderbergh avec Benicio Del Toro, Demian Bichir Par tee-shirts, drapeaux ou autocollants interposés, le visage iconique de Che Guevara continue d’incarner pour de nouvelles générations la force des convictions : il représente la rébellion juvénile et l’idéalisme. Steven Soderbergh réalise un film de quatre heures et demie sur ce héros à la fois mythique et controversé : pari gagné ! La première partie retrace les victoires de la guérilla en marche vers La Havane, la deuxième partie – sur les écrans 3 semaines plus tard – montre l’échec de la guérilla dans la montagne bolivienne. De le prise de Cuba, de l’expérience avortée du pouvoir, de la fuite sup-

posée en Afrique, le film ne dit rien ou presque.

Sans glorifier le personnage, il le montre sans traitement psychologique ni héroïsme hollywoodien. L’aspect limite documentaire n’empêche pas de conforter l’image d’un Christ rouge au cœur pur. Benicio Del Toro tient haut la main son personnage, l’énergie stupéfiante qu’il dégage semble rejaillir sur tous les autres. A Cannes, personne n’aurait osé lui contester son prix d’interprétation masculine, il est totalement le Che. Convaincant tout en échappant au poster !

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pleins feux Georges Sammut, cinéaste

Sans droits de distribution, les projections ne peuvent se faire qu’auprès d’un public limité non-payant. Aussi précipitez-vous à la projection organisée par « Les Cinémas du Couple » de « L’Autre Vincent » à partir d’extraits de « Van Gogh, le suicidé de la société » d’Antonin Artaud (salle des Associations – Place Garibaldi à Nice) le samedi 17 janvier à 16 h.

Enfouissant son rêve d’entrer à l’IDHEC après le Bac, Georges Sammut gardait bien ancré en lui son désir de réaliser des films. Alors voilà ! Avec toujours le même amour pour le cinéma qui le taraudait, il s’est fait son cinéma et a tiré le fil de son imagination…

Avec une caméra Super 8 d’abord, il bricole quelque 25 courts et moyens métrages pour des adaptations de textes de Marguerite Duras, Georges Bataille, Robert Coover….

L’accès à un matériel vidéo, ensuite, lui offre beaucoup plus de facilités, surtout quand s’y ajoutent, plus tard, les miracles de l’ordinateur.

Les sujets à impulsion littéraire sont choisis avec le psychanalyste Daniel Cassini – son complice de longue date – qui pose aussi le premier regard sur la réalisation en suggérant ou cautionnant des idées tourbillonnantes reproduites sur l’écran en ensembles d’abstractions. C’est Daniel Cassini qui, en 1996, lui propose de réaliser une adaptation de l’un des fameux « Cinq cas » de Freud, « L’Homme aux loups », un film d’une demie heure qu’il est convié à présenter lors d’un colloque de psychanalyse. Ce n’est plus Freud qui s’intéresse à l’Art, mais l’Art qui s’intéresse à Freud.

Sans moyens matériels ni techniques, mais entre rêve et poésie, Georges Sammut relève ce défi exaltant. Il choisit des plans disparates de célèbres films classiques et reconstruit, à sa manière, l’espace mental du patient le plus connu de Freud. Une voix off donne sa cohérence à cette évocation poétique, et surtout vl24

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pas pédagogique. Ainsi commence l’aventure artistique de Georges Sammut…

Avec résolution et acharnement, il réalise plusieurs films en fouillant dans un stock d’images et de sons, faisant de la récupération en tous genres, et se lançant dans un bricolage d’emprunts, de collages, de surimpressions, mais toujours avec le fil conducteur d’un texte de référence : Georges Bataille encore, Lautréamont, Jacques Vaché, Antonin Artaud, Guy Debord… En 98, il réalise un film sur la fondation de l’Internationale Situationniste grâce à l’utilisation détournée d’images d’archives et d’extraits de films. Quand il a besoin d’interprètes il fait appel à des amis proches qui s’associent volontiers à cette création artistique aux sensations subliminales.

Pour ce travail de mosaïque, Georges Sammut explore sa filmographie singulière afin de choisir des fragments : une image qui s’ouvrira sur une autre, et ainsi de suite, jusqu’au point où ces éclats éparses aboutissent à la magie de la fiction. Les abîmes du rêve et de l’imagination sont entrelacés, hallucinations et fantasmes se donnent la main pour une farandole d’images suggestives. Nous sommes loin de cette reproduction du réel qui envahit le ci-

néma d’aujourd’hui. Avec l’objectif démentiel de rendre vraisemblable ce troc d’images, Georges Sammut invente des échappées imaginaires et une série d’arabesques à la complexité crescendo. Ses films deviennent une expérience de fond où l’on s’égare dans le labyrinthe diffracté des plans. De fait, ils pourraient se résumer à quelque gigantesque convulsion visuelle et sonore, assaillie de pulsions, de corps de désir, de tumultes envoûtants.

Georges Sammut doit faire preuve d’une concentration exceptionnelle pour ne pas perdre pied dans la complexité de ses scénarios. Le spectateur aussi. Sans doute ses films gagnent-ils à être vus plusieurs fois, afin de décrypter la cohérence de cet assemblage d’images aux effets oniriques. Le mieux est de se laisser aller, même si le film est dérangeant : ressentir – plutôt que comprendre – toutes les traces poétiques qui s’inscrivent en nous.

CBL

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télévision Cannes

mipcom

© Logo / Passion

Un avant-goût des programmes de demain

RuPaul © Fremantle

dans ”RuPaul’s Drag Race”

Images et vidéos sur: http://rupaulsdragrace.logoonline.com www.rupaulsdragrace.com www.rupaul.com www.passiondistribution.com

Alors, bien évidement il y a beaucoup de choses pas très passionnantes ou pas adaptées au marché français, mais dans ce magma de programmes venus des quatre coins du globe, il y a tout de même quelques news croustillantes, à commencer par le retour triomphal de la plus glamour des Drag Queens, RuPaul! Son émission, basée sur le même principe que la Nouvelle Star, consiste à trouver ”America’s Next Supermodel Drag Queen”. Le premier des huit

© NBC / Universal

dans ”Merlin”

épisodes sera diffusé le 9 février prochain sur la chaîne américaine de la communauté gay ‘Logo’.

Lancée le 20 Septembre dernier sur la BBC, la nouvelle série fantastique produite par Fremantle raconte les aventure du magicien Merlin.Très satisfaits des scores et vu le succès des ventes aux pays étrangers, dont la France (Studio Canal), une seconde saison est déjà en préparation.

Avenir moins certain pour Knight Rider, le remake du fameux K2000. Diffusé depuis fin septembre sur NBC, il a encaissé une baisse d’audience assez significative.

Du coté de chez Warner il faut retenir la série à frisson Fridge. Produit par J.J. Abrams (Lost, Alias et le prochain film Star Trek), avec un budget colossal de 10 mio pour le pilote et 2 mio par épisode, elle est devenue la série la plus regardée par les américains.

Pour finir, il faut signaler la venue à Cannes de Jude Law pour présenter, en compagnie du réalisateur Jérémy Gilley, un documentaire poignant, tourné en Afghanistan. RA

Justin Bruening dans ”Knight Rider” © Warner Bros.

Tous les ans en Octobre se déroule à Cannes l’un des plus important marchés de l’audiovisuel au monde, le MIPCOM. Tout les principaux acteurs du divertissement sont présents pour acheter, vendre, financer et distribuer les nouveaux programmes susceptibles de figurer, un jour peut-être, sur votre programme Télé.

Colin Morgan

Anna Torv et Joshua Jackson dans ”Fringe” © Reed Midem

© Logo / Passion

RuPaul’s Drag Race

Jérémy Gilley et Jude Law présentent ”The Day After Peace” vl25

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selection des sorties DVD

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L’abribus

Les chevaliers du fiel

de Philippe Elno

best fof

L’auteur de la piece a du mal à se mettre dans la peau de son personnage : en un mot il le joue mal.

Mais le talent de Florence Foresti est suffisant pour insuffler une dose de second degré à cette farce, pour qu’on oublie ce détail et qu’on s’y plaise. La piece prend alors une tournure fantaisiste drôle à souhaits, et qui tire malgré tout dans la satire d’un monde que nous aimons tous. Bravo pour ce regard amusé.

Ça roule plutôt bien pour les deux compères toulousains Éric Carrière et Francis Ginibre; Histoire d’attendre la tournée de leur nouveau spectacle,(La Brigade des Feuilles, à mourir de rire) quoi de mieux qu’un bon best-of! Premier édité, il nous replonge dans les meilleurs moments des chasseurs, de la coiffeuse, sans oublier la libido et pour une petite émotion: la sequence Nougaro qu’ils appréciaient beaucoup

Au-delà de l’illusion

Sans arme, ni haine, ni violence

de Gillian Armstrong

de Jean-Paul Rouve

Les aléas de distribution ont privé ce film gorgé de poésie d’une sortie en salles. Le duo Catherine ZetaJones/Guy Pearce fonctionne pourtant parfaitement et rend bien à l’écran l’ambiguité d’une attirance sans doute contestable. Le film jette un gros doute sur les pratiques de la voyance, et délivre quelques secrets du grand magicien. C’est pas très «sport» comme philosophie, mais c’est pourtant si vrai…

Le plaisir de ce film tient essentiellement à la sympathie que déploie Jean Paul Rouve, ce talentueux acteur que l’on a vu décoller pendant une période. Ce film est d’ailleur issu de ce tournant où il a tenu à passer derrière la caméra. Mais le résultat est moite, on ne sait trp que penser de cette confrontation avec un reporter qui biaise et plombe le rythme. Félicitations pour l’ambiance 70ies, la vraie pin-up du film!

Tachiguishi

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de Mamoru Oshii

JANVIER-FÉVRIER 09

par Jacques Alos

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Futurama de Peter Avanzino

Si Mamoru Oshii est incontestablement un maître à penser doué pour les artifices animés, sa dernière composition nous abandonne des les premières minutes dans un discours beaucoup trop dense et confus. En s’accrochant tels des fans invétérés, on arrive tant bien que mal à se frayer un chemin dans son délire, et il finit bien par nous amuser… Mais à quel prix! Confus mais artistiquement unique, comme toujours avec Oshii.

Si vous n’êtes pas fan de la série, passez votre chemin, cela ne vous fera pas rire et vous nous en voudrez. Si par contre vous êtes de ceux qui se tordent de rire devant les âneries de ce dessin animé, ce deuxième film plus loufoque que le précédent est cependant un peu moins abouti. On s’ennuie et c’est vrai, bien que ce soit un pur plaisir de prolonger la série, on reste bien en manque de rigolade.

Sex and the City - Le Film

Comiques de Toujours

de Michael Patrick King

Jacqueline Maillan

L’adaptation cinématographique de la série tv tant ovationnée par les médias était un pari osé. Le résultat plutôt drôle a cependant un penchant trop appuyé sur la comédie romantique et ses codes habituels: mariages, préparatifs, etc. En s’éloignant ainsi du propos de la série, elle a certes gagné en bons sentiments (il y en a des brouettes), mais perdu de sa fièvre métropolitaine et donc son public masculin.

La série «Comiques de toujours» est assez inégale et en fait surprend par sa conception, même si les documents d’archives sont succulents. N’étant en fait que composé d’extraits télévisés, ils ne vont jamais jusqu’au bout du propos, laissant ce désagréable sentiment de regarder une émission tv comme une autre.

Mais le plaisir de revoir la grande Maillan est inaltérable, même si tout a bien vielli, parfois trop.

Outpost

Tout Kaurismäki

de Steve Barker

coffret 25 ans de cinéma 12 DVD

Sept mercenaires sont envoyés dans un ancien bunker au fin fond d'une forêt non loin du Kosovo. Leur mission: escorter durant les prochaines 48h un homme d'affaire à un fortin de guerre abandonné. Une fois sur place, ils prennent conscience que le lieu n'était autre que le théâtre d'expériences scientifiques nazis. Alors qu'ils découvrent qu'ils ne sont pas seuls, ils vont rapidement découvrir ce qu'ils font là..

Le plus international des réalisateurs finlandais compilé dans une collection époustouflante. Un cinéma fait d’a^preté et de douceur, le réalisateur se complaisant dans les témoignages de naiveté, de soumission et de droiture. Sa vision du monde ouvrier est sa signature: belle et colorée; il compose autour d’eux des scènes fétiches intallées comme des tableaux vivants.

Un maître mal connu, malgré un grand prix à Cannes.

DE COUPR

CŒU

Macbeth

Jag

de Mark Brozel

série TV saison 4

Ce téléfilm tourné par la BBC reprend la thématique principale du Macbeth de Shakespeare, transposé dans le monde d’aujourd’hui, fait aussi d’asservissement au travail, de maîtres jugés incapables, et de trônes très convoités, poussant les meilleurs amants aux pires décisions. Tout y est: vengeance, remord, questionnement, jalousie, le suicide étant l’ultime jouissance. Une agréable vulgarisation.

Quatrième saison d’une série qui encompte à l’heure actuelle 10 et fait toujours un carton. (France 4 diffuse à l’heure actuelle à nouveau la saison 1) Bons sentiments patriotiques à profusion, c’est indéniables, mais pour une cause finalement interessante.

Honneur et devoir dans la marine américaine, c’est l’occasion de quelques clichés pas toujours désagréables non plus, ne serait ce que par son casting!

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voyages

destination pays bas EindhovenLa Hayemaastrichtamsterdam

Kruisherenhotel Maastricht

Den Haag - Centre historique

Parmi les douze provinces qui constituent les Pays Bas, notre reportage est consacré à trois d’entre elles, les plus urbaines et facilement accessibles depuis la Côte d’Azur. Si Amsterdam obtient la faveur immédiate du plus grand nombre, nous allons ensemble découvrir trois autres villes méconnues, qui se révéleront être de véritables trésors touristiques.

Lorsque le printemps arrivera, il sera plus aisé de circuler en campagne, mais pour l’heure, nous parlerons de visites culturelles, et côté détente de leur point commun: leur capacité à absorber les folies de shopping les plus invraisemblaVan Abben Museum - Eindhoven bles. La Hollande (il est permis de faire l’erreur géographique) s’illustre avec générosité, laissant transparaître un bonheur de vivre rare.

Amsterdam

par Jacques Alos & Roland Abele - Crédit photos : ©Hunt 2009 JANVIER-FÉVRIER 09

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destination : pays bas

eindhoven

city

la ville du design

Eindhoven aurait pu rester parmi ces villes européennes totalement inconnues, faisant rarement la «une» internationale. Mais le développement récent et remarqué de son aéroport et sa région nous a inspiré pour aller fouiller cette destination à priori secondaire… et quelle surprise!

Effectivement, à part quelques retransmissions sportives, Eindhoven n’occupe pas souvent le haut de l’affiche. Mais pour tout amateur d’art ou plus spécialement de design, la question est tout autre.

Eindhoven occupe le premier rang national en matière d’arts plastiques et contemporain, c’est visible dès l’aérogare: Philips, ou plus exactement l’histoire de la marque occupe beaucoup d’espace. Et c’est d’ailleurs la restructuration complète de la ville suite à la délocalisation de ses usines qui en fait à la fois son charme et son espoir d’évolution. Les friches industrielles, peu à peu, sont réhabilitées en des espaces pour l’instant chic et tendance, à des prix presque souvent ridicules pour un centre ville. C’est donc l’endroit rêvé pour que les jeunes créateurs, mais aussi les étudiants en haute technologie s’y installent. Vous l’aurez saisi: c’est une ville jeune, en plein essor, et qui bénéficie de ressources assez substancielles pour définir son avenir sur de jolies notes. L’architecture assez souvent antagoniste n’hésite pas à installer de jolies tours destinées à l’habitation, a contrario de l’ensemble de l’europe qui les destine à des bureaux. Il s’en découle une joyeuse mixité. Le must? Découvrir cette ville lors du festival Glow, étincelant de magie.

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Première grande surprise de cette destination nouvelle: son lien étroit qu’elle entretien avec l’art. Symboles: l’étourdissant musée VanAbbe (ci dessus) et le Designhuis (ci contre), véritable vivier d’artistes de grand talent

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Une perle d’interactivité que cette expo éphémère.

Un paradis pour skater en plein centre ville

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destination : pays bas

eindhoven la ville des lumières

Les espaces d’art concret sont nombreux à Eindhoven, le premier qui saute aux yeux est évidemment le VanAbbe Museum, créé à l’origine par la donation à la ville d’une collection prodigieuse d’objets et tableaux. Outre son architecture des plus vertigineuses, il offre au visiteur un réel appel au vagabondage, cette nécessaire perte de temps qui vous en dit plus sur les œuvres vous entourant alors. Les collections se succèdent à un rythme effreiné, inutile d’en faire le listing ici. Il a aussi la bonne idée d’avoir pour voisin le très interessant Designhuis, sorte d’apologie du style, de magnificence de l’inutile; vous y entrez pour jeter un œil, et y restez finalement des heures. Dans cette lignée, vous apprécierez sans doute le Temporary Art Center, qui dans le style totalement décalé et subversif vous incite à plus d’introspection.

Mais la grande originalité d’Eindhoven, c’est la relation historique qu’elle entretien avec la lumière, pour avoir été à l’origine des usines Philips. Un superbe petit musée subsiste d’ailleurs, coincé entre un immense centre d’art et une tour resplendissante. Le site Kunstlicht in de Kunst abrite des expos autour de la lumière et de sa perception des plus pointues. Le même lieu héberge également un tout petit musée sur l’histoire de la lumière, qui lui, ne peut se visiter que sur rendez vous par groupe. Lumière, mais aussi halos, réflections: toutes ces variations sont déjà présentes ici à Eindhoven, alors qu’elles commencent à peine à faire changer le processus d’éclairage public dans le monde. Moins de lumière, mais beaucoup plus d’illustration, de ‘design’ lumineux. Un point d’avance qui ne manque pas de séduire le plublic envieux d’avantgardisme.

Une ville franchement différente du lifestyle habituel, encore intacte des mauvaises conceptions sur le tourisme. Bien qu’encore en chantier, le quartier des friches industrielles est franchement prometteur, à l’image de ce que les Docks ont l’ambition d’offrir à Marseille.

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glow

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Eindhoven city center Strijp-S café

Eindhoven city center Stads Venlo, très agréable en soirée

Eindhoven city center Van Abbemuseum Café Restaurant Stads : Paradijslaan 48 www.stads.nl

Hotels Sandton www.sandton.nl

Festival Glow www.gloweindhoven.nl

Musee VanAbbbe www.vanabbemuseum.nl

Musee Designhuis www.designhuis.com

hotels Question hôtellerie, nous avons placé nos exigences de façon différente, Eindhoven n’étant pas une ville de palaces, (à l’exception d’un Sofitel 5* qui manque généralement de magie), nous étions plus attentifs à l’emplacement et aux services. C’est auprès des hôtels Sandton que nous avons trouvé grâce, avec successivement un 3* divinement bien placé dans le centre ville, mais aussi le superbe Chateau de Raay à quelques kilomètres en direction de Maastricht. Finesse, tradition, mais aussi espace

Chateau de Raay - Barloo raffinement subtil et sobre

culturel, font de cet établissement une halte fort agréable en plein cœur de forêt. Plus qu’une nuit d’hôtel, vous y découvrez un havre de tranquilité. Pour dîner, nous vous conseillons les villages d’Arcen ou Venlo qui offrent des cadres Sandton City Center Eindhoven design moderne & service premium

somptueux; dans le centre d’Eindhoven le très en vogue Stads vous plongera en quelques secondes dans le côté trendy et plutôt convivial de la ville.

Eindhoven, destination jeune, est un vrai bonheur à petit prix.

Hotel Château de Raay : Raayerveldlaan 6, Barloo www.chateauderaay.nl +31 (0)77 - 3214000 JANVIER-FÉVRIER 09

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destination : pays bas

maastricht luxury … et délicieux blasphemes !

Pour beaucoup d’entre nous, Maastricht n’est pas une ville; au plus un «mot», synonyme des débuts chaotiques de la nouvelle Europe. L’envie d’en savoir plus sur ce mythe, nous conduit naturellement vers ce bout de pays à l’extrémité sud de la Hollande, coincé entre la Belgique et l’Allemagne… et là stupeur: «le» coup de cœur tant attendu !

Imaginez le charme de Paris, le bonheur du shopping de Londres, la gastronomie hispano-new yorkaise, et enfin l’hôtellerie nouveau siècle. Vous obtenez ce que l’on attend d’un week-end découverte, assommé par le charme de ses rues et de sa qualité de vie, visible dès la première seconde. Maastricht n’a pas une âme: elle en a plusieurs, en réplique à vos aspiration. Vous la voulez joyeuse? Elle l’est, nostalgique? un simple regard à gauche, un détail vous saisira.

Vous la voulez jeune? Le multitudes de cafés, commerces très tendance s’offrent à vous. Vous la voulez romantique, les restaurants étoilés ne manquent pas. C’est un mirroir en attente de vos émotions. Chaque rue, chaque recoin dans cette ville a quelque chose à raconter, tant son histoire et architecture sont mouvementés, transformés par les guerres mais aussi les fléaux naturels. La résumer est une hérésie, pire: une offense. La seule douce émotion dont nous aimerions vous parler, c’est de cette sensation qui vous gagne lorsque vous poussez la porte de la grande librairie, en centre ville. Mais chuut! laissez aller votre curiosité. Nous avons volontairement noyé le reportage photo dans un méli-mélo qui n’en dit pas long, mais qui vous donnera sans doute des frissons le jour où vous y aurez posé vos valises, le temps d’une visite…

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La place centrale entièrement piétonne et pavée offre tous les soirs ce spectacle ravissant de l’illumination de l’Hôtel de Ville

Rive Gauche, Rive Droite…

Opposées et si complémentaires.

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Rendez vous : Maastricht acceuille du 13 au 22 Mars 2009 le TEFAF le plus grand salon au monde des arts et antiquités Renseignements www.tefaf.com

spéciale pays bas

Les anges s’ennuient, les diablotins s’amusent, pendant que les adultes s’informent sur leur problème…

N’est ce pas cela le monde réel?

Selexyz, plus qu’une bibliothèque: une relecture de nous mêmes.

Avec un nombre considérable d’étudiants, la ville sait déployer les codes de la fête, de la musique et des décibels, dans une grande sobriété

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destination : pays bas

maastricht nights kruisherenhotel *****L

Si Maastricht a ce luxe et raffinement innés qui nous ont séduit au premier coup d’œil, son lifestyle a des excès un peu borderline qui peuvent dérouter certains esprits trop apeurés par l’audace. Notre affection particulière pour l’architecture et le design ont dans cet hôtel trouvé un point de paroxysme, constitué d’une petite dose blasphématoire, mais qui en y regardant de plus près se révèle comme un hommage sans limite aux racines de la religion, à savoir l’hospitalité.

Une librairie, un hôtel… des églises transformées: on en a connu, on y a même fait d’énormes fêtes, décadentes à souhaits à New York au Limelight. Mais ici, au Kruisherenhotel, quel respect, quelle humilité face à cette folie financière entreprise par Camille et Judith Oostwegel. Fruit d’une passion pour la restauration et la mise en valeur du patrimoine historique, cet hôtel complète la série entreprise dans la région de Zuid Limburg, toujours dans une dévotion sans mesure, pour les ruines et vestiges du passé.

La métaphore n’aura jamais été aussi forte par cette entrée, qui nous rend hésitant, ne sachant trop si c’est l’enfer ou le paradis qui nous y convie. Le Kruisherenhotel est presque fantômatique, une apparition furtive qui vous demande plus de concentration, de distance avec vos émotions pour l’apprécier pleinement. Mais ces lignes ne demandes qu’à être suivies. Une fois le pas élancé, le silence s’installe, laissant s’échapper une petite musique ultra léchée depuis le café, en place de l’autel. A partir de là, tout est magique: service, chambre, ambiance; mais le temps semble aussi s’accélérer.

Alors un bon conseil: restez-y au moins 2 nuits, car la première ne suffira pas à apaiser vos émotions receuillies dans cette ville magique.

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Une grande nuance symbolise cette restauration: l’exigence de la commune à pouvoir revenir à une configuration initiale sans travaux, a impliqué de construire cet hôtel dans l’église et le couvent.

Aucun mur n’est utilisé, aucune structure n’est sollicitée.

Hotel Kruisherenhotel Maastricht : Kruisherengang 19-23 www.kruisherenhotel.com +31 (0)43 329 20 20

Un jardin, un arbre; la symbolique omniprésente, fruit de plusieurs architectes de renommée internationale

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entrée, sortie: quelle créativité!

La Hollande est assez coutumière de la privatisation des espaces lithurgiques. A Maastricht, outre le Kruisherenhotel (ci contre), c’est la fameuse librairie Selexyz, une restauration d’un autre style, qui pimente le débat sur l’opportunisme ou la nécessité sociale d’une telle provocation. Les idées ne sont pas arrêtées en Hollande, la culture et la discussion en permanence ouverts aux confrontations. Un lieu à découvrir avant même d’avoir ouvert ses valises, qui vous fera fuir à jamais des rayons de la Fnac.

gastronomie *** Le coup de grâce de cette farandole d’émotions libérées à Maastricht se trouve dans la gastronomie. Quel plaisir, choix et finesse! Une espèce de cohérence générale sur la qualité semble s’être installée du plus simple au plus recherché des restaurants. Depuis les classiques Soul & Bowl, en passant par la quintescence italienne chez Florian, jusqu’aux étoiles du Beluga, on atteint des sommets de qualité à des prix encore bourgeonnants. Il faut s’y rendre maintenant, pendant que cette effervescence naissante n’a pas encore conquis le grand public.

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destination : pays bas

den haag

peace

la haye - la hague

A la fois historique et balnéaire, la ville de La Haye n’est connue des français que pour son tribunal penal international. Glorieuse référence, mais largement en deçà des capacités qu’elle déploie pour le bonheur de ses visiteurs.

Den Haag, la Hague ou la Haye désignent la même ville au Sud Ouest d’Amsterdam. Calée entre un modernisme fulgurant et un patrimoine historique des plus enviables, elle sait tour à tour se faire romantique, culturelle, mais aussi hôte de business haut de gamme. Il n’est donc pas étonnant d’y trouver une offre de luxe tant hôtelière que gastronomique. C’est d’ailleurs ce côté là qui nous retiendra, habitants de la côte d’Azur, plus que ce littoral certes attrayant, mais qui n’a pas un intérêt supérieur à nos yeux.

L’architecture de cette ville est particulièrement intéressante, réunissant en des espaces assez proches toutes les tendances de son évolution. Si l’art Nouveau y est visiblement prépondérant, les influences hispaniques issues de la vague maniériste portugaise sont assez fréquents; il suffit de relever la tête dans les rues consacrées au shopping pour s’en apercevoir.

Mais c’est du côté de l’art que la ville aime à se distinguer. avec Holland Art Cities qui se déroule en trois actes jusqu’en 2011 la Hague prend une place prépondérante dans la diffusion de l’art sous toutes ses formes. Quoi de plus normal pour une cité aux honneurs royales, hôte de plus d’une quarantaine de musées. La perle? Le Mauritshuis mondialement connu; c’est en effet ici que l’on peut y decouvrir entre autres les chefs d’œuvre de Vermeer, sous la protection omniprésente de la cigogne, son emblème.

A ne pas manquer: l’exposition Love! Art! Passion! au Gemeentemuseum, de février à Juin 2009

Mauritshuits museum

www.hollandartcities.com www.denhaag.com (FR) www.gemeentemuseum.nl

le bord de mer, dec 2009.

Ambiance sépia début de siècle, (couleurs originales) vl36

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www.mauritshuis.nl

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Quels que soient les aspirations culturelles, la ‘Jeune Fille à la Perle’ de Vermeer ou encore la ’Leçon d’anatomie’ de Rembrandt rencontrent toujours un succès fulgurant.

La Haye - Mauritshuis Museum

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destination : pays bas

den haag

style

urbaine et chic

Outre la surprise de découvrir une ville qui se développe dans une esthétique de gigantisme, La Hague nous gratifie tout au long de notre visite d’une valorisante place faite à l’art. Sculptures, buildings, magasins, font tous l’objet d’une attention particulière, venant tempérer le choc d’une ambiance néo futuriste.

Le design est partout. Cela commence par un respect total de l’héritage architectural, jusqu’aux projets pharaoniques qui sont entrepris dans une optique simple: développer la ville, tout en améliorant la vie de ses habitants. Pas de compromis disgrâcieux, pas d’encombrement inutiles. Comme partout les projets sont décriés, rencontrent des oppositions féroces. Mais une fois réalisés, le bon sens l’emporte devant la réussite. C’est exactement la cas de cette portion souterraine du centre ville (qui a donné une station de métro avec du parquet au sol!) L’affichage reste discret, la signalitique parfaitement dosée. On est loin des atrocités commises par la côte d’azur en matière d’urbanisation, et la principale sensation qui s’en dégage est que l’on s’y sent bien. Peu de voitures, l’ensemble du centre ville est piéton. C’est un choix audacieux qui porte ses fruits. Cela ne surprend donc personne que dans cet environnement, le design et le bon goût fassent loi. A commencer dans la restauration. Un soin particulier est mis dans la décoration; la Hollande qui excelle dans les audaces d’ordinaire clinquantes, sait mesuser -quand il le faut- ses excès. Cela donne de véritables petits bijoux que l’on se plait à fréquenter. Le quartier historique regorge de détails, de finesses, le shopping qui va avec est sans doute un des plus agréable de hollande. Et c’est la vie qui va avec qui s’en trouve plus harmonieuse. La présence de nombreux vélos

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Le cabinet d’architectes Zwarts and Jansma est à l’origine de cette somptueuse station de métro, qui s’est avérée à la fois un gouffre financier mais aussi une réalisation exemplaire. Témoignage impeccable de la place de l’art dans nos vies urbaines

Restaurants Puck et PiP: deux versions en un même lieu pour un rendez-vous trendy

Restaurant Maxime: le raffinement d’une décoration surpassée par sa cuisine

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Restaurant Puck : sous vos yeux le délice prend forme

n’est pas aussi gênante qu’elle l’est à Amsterdam. Le rythme de vie beaucoup plus lent, est en parfaite adequation avec ce lifestyle qui allie modernité, nouvelles tendances, et respect des traditions et du patrimoine. La Hague est définitivement une destination chic, sans en avoir les prétentions tarifaires.

gastronomie

Le Parkhotel offre un contraste d’architecture plaisant, dont le principal bonheur vous sera dévoilé au petit déjeuner (photo ci dessous) dans une salle somptueuse, au milieu de la nature, en plein centre ville…

Maxime & Calla’s, deux adresses sûres

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www.restaurantmaxime.nl www.puckpip.nl

La gastronomie fait partie de l’art de vivre à la Haye, tout comme nous l’avons vu à Maastricht; de grandes similitudes les entourent d’ailleurs.

Nous aimerions vous faire découvrir un monument de qualités dans le cœur de la cité historique: Maxime est un de ces rares lieux où l’ambiance, la déco et le service s’harmonisent avec une telle délicatesse, que les prouesses du chef y sont décuplées. Marcel van der Kleijn y sert une cuisine raffinée, goûteuse, qui honore les produits à priori désorientants pour les mener à leur paroxysme. Un don, à prix raisonable. Pour une cuisine plus trendy, nocturne, il ne faut absolument pas manquer le Puck, qui sert une cuisine aux influences asisatiques d’une finesse exquise.

Hotel ParkHotel : Molenstraat 53 www.parkhoteldenhaag.nl +31 (0)70 362 43 71

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amsterdam

hype

au carrefour des plaisirs

S’offrir un week-end à Amsterdam en hiver, c’est renoncer au charme des canaux, ou encore à la beauté des marchés aux fleurs qui en font sa gloire universelle en d’autres saisons. Mais c’est aussi pénétrer dans un monde culturel si intense, que le week end que vous y aurez prévu se révèlera, très vite, bien insuffisant…

Amsterdam a cette faculté: pouvoir vous émerveiller partout où vous êtes; il suffit de pousser une porte, ou pas. De l’émotion que délivre le célébrissime musée Van Gogh à la stupéfaction générale devant la ronde de Nuit de Rembrandt au Rijksmuseum, en passant par les diamantaires Gassain ou les galeries de l’Eglise Nouvelle, la palette est vaste question expos, la liste semble sans fin. Le hasard des rues peut aussi guider votre choix; après avoir flâné dans le très charmant quartier de Jordaan, rien de plus normal que de s’arrêter à la Maison Anne Franck, véritable relecture de la seconde guerre. Une pause café s’imposera, juste le temps d’avaler par exemple au Winkel un délicieux apple pie, histoire de resaisir ses esprits vagabonds. Pour vous aider dans ces déambulations, il existe un package (Amsterdam Card) très pratique, comprenant tout un lot de visites, un pass pour les trams, et même un city-tour en péniche. Le guide annexé facilitera grandement votre orientation.

D’une manière générale, l’office de tourisme et une visite minutieuse de son site web préalable à votre départ est franchement nécessaire. Sans quoi le seul souvenir que vous garderiez serait celui d’une «zone rouge», franchement oubliable. Cette ville est une véritable initiation à l’art, et s’il y est omniprésent, l’ironie aussi; beaucoup de déclinaisons humoristiques ou adaptations habillent les murs des boutiques, restaurants et autres lieux de convivialité.

Vous la retrouverez aussi dans la rue: les habitants prennent un rare plaisir à vous informer, n’hesitez donc pas à demander votre chemin ou même un avis. Une atmosphère paisible mais aussi pesante, lorsqu’en fin de journée vous comptabilisez le nombre de fois où un vélo a failli vous écraser. Ne négligez donc pas vos soirées, elles sont essentielles pour apprécier pleinement ce délice. vl40

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Amsterdam se révèle idéale pour le shopping, que ce soit dans les grands magasins (ici De Bjenkorf sur la place Dam), ou toutes ces petites boutiques artisanales ou

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gastronomie

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L’offre gastronomique d’Amsterdam a sérieusement évolué ces dernières années. Désormais il est assez simple de se restaurer avec goût dans des atmosphères des plus plaisantes. Notre prédilection un zeste trendy nous conduit naturellement vers le Envy,(ou son homologue Navy) reproduction de la socialisation à l’italienne; on y apprécie le goût exquis des produits du terroir, façonnés par des zestes de voyages indonesiens. Subtil mélange qui prend forme dans un espace créé par le cabinet Concrete Architectural Associates, aux réalisations aussi audacieuses que discretes.

Ne partez pas d’Amsterdam sans avoir essayé la Brasserie Harkema, où règne une ambiance ‘entracte’ fortement séduisante; ses prix en font un rendez vous incontournable, subtil et joyeux.

Restaurant Envy : Prinsengr 381 www.envy.nl

Brasserie Harkema : Nes 67 www.brasserieharkema.nl

Coupole attenante au Renaissance Hotel, entièrement rénové en 2009; idéalement situé à 2 pas de la gare, il est un choix judicieux pour une immersion immédiate et totale dans le coeur d’Amsterdam.

Hotel Renaissance Marriott : Stadhouderskade 12 www.amsterdammarriott.com 31 20 6075555

Rijksmuseum

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destination : pays bas

amsterdam

d&l

dining & lodging au College Hotel

Le modernisme, le design, ce n’est pas le point fort d’Amsterdam, plus préoccupé par le maintien d’un lifestyle particulièrement diversifié, qu’à offrir un espace de nouveauté à ses visiteurs. On serait donc tentés dans cette ville de privilégier les services, le nombre d’étoiles, mais au risque de passer à côté de véritables perles…

C’est le cas de The College Hotel, qui à quelques minutes seulement du centre ville, et à pied des musées les plus réputés, vous offre dès votre arrivée cette sensation de vivre un moment unique. Tout d’abord par sa décoration, qui a fait un véritable honneur à son histoire: à la fois discret, hype, et délicieusement tendance, elle reprend sans aucune uniformité un style à la fois bien local, tout en s’inspirant des atmosphères cosy british.

A l’étage, dans les chambres, c’est un pur style métropolitain, qui n’est pas sans rappeler le côté branché et littéraire de Manhattan. Vous l’aurez compris, TCH est plus une expérience qu’une garantie labellisée. Un personnel en surnombre, (professionnel ou en formation) y travaille avec minutie, parfois de façon perfectible, le visage rougi: c’est ce qui en fait son charme exquis. Et lorsque l’on se penche sur la note, on décide d’y revenir très vite. Un lieu emblématique, à conseiller depuis le chasseur jusqu’au bar, à l’ambiance incroyable pour un hôtel de cette classe.

Jacques Alos & Roland Abele

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De multiples salons deviennent ces espaces très conviviaux en soirée, où le «finger food» rivalise avec le restaurant gastronomique voisin, une véritable initiation au raffinement à ne pas manquer

Hotel The College Hotel : Roelof Hartstraat 1 www.collegehotelamsterdam.com 31 (0) 20 571 15 11

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ski & gastronomie

destination neige hautes alpes - les 3 vallées - tignes Les Alpes Maritimes qui excellent dans le haut de gamme sur le littoral, peinent encore à trouver leurs marques lorsqu’il s’agit de la saison de ski: maigre compensation paillatives, elles montrent vite leur limite à tous points de vue. Il était peut être simplement utile de rappeler que pour deux heures de route supplémentaires, c’est un tout autre programme qui s’offre à vous, fait de magie blanche, de gastronomie ou même de fêtes sans fin. A condition d’y mettre le prix, les vacances à la neige peuvent vous offrir ces instants exquis, puisqu’il y en a pour tous les goûts et styles.

Toutes photos ©Hunt /RA/JA

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destination : neige

les Hautes alpes Montgenevre - Serre Chevalier

Au prix d’un trajet plus long mais ô combien plus agréable que les interminables lacets nous conduisant aux stations de la «côte», quel bonheur une fois arrivés dans les Hautes Alpes que la vision de ces paysages; accompagnés d’un ensoleillement idéal, ils remplissent d’emblée la première mission des vacances…

Effectivement, que vous choisissiez l’itinéraire Turinois ou la route Napoléon, comptez 5 heures. C’est sans doute bien là le seul inconvénient d’une infidélité à Isola, Auron ou Valberg; infidélité qui se transforme en divorce après seulement quelques heures dans cette région, où le savoir vivre est roi. Station de ski, Station thermales, tourisme effreiné; rien ne semble les différencier sur le principe; ce sont des régions à emploi saisonnier, et cette simple évocation pourrait suffire à nous rebuter. Il n’en est rien: le goût de l’authentique, la qualité des relations que les professionels ont toujours développé avec leurs hôtes ont calqué un développement intelligent du tourisme, dans un respect le plus total avec la nature.

Chacune se démarque avec une propre spécificité, rapidement identifiable; si Serre Chevalier aime à véhiculer une image de vivacité, de forme, Montgenèvre elle, vous surprendra par son côté chic et zen. Par sa discrétion, cette dernière attire en effet une nouvelle clientèle haut de gamme qui recherche le confort, l’espace et la sérénité. Une offre luxueuse commence à s’y développer, dopée par sa proximité immédiate avec le domaine skiable italien qui fut le théâtre des jeux de Turin en 2006. On y trouve le somptueux hôtel Chalet Blanc, premier de la sorte à offrir le luxe et le design, signe d’un attrait nouveau vers cette station vierge de bétonnade, et au calme inouï, Toutes photos ©Hunt /RA/LB vl4

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La Station de Serre Chevalier, elle, jouit de sa proximité et de ses liaisons avec Briançon; urbaine, jeune, elle correspond idéalement à des vacances entre amis où le sport et l’amusement font loi. Les Grands Bains de Monêtier, (vaste complexe de valorisation de ses eaux thermales) auront raison des petites fatigues et constituent un surpenant mélange de repos et de divertissement. Pour un séjour haut de gamme, mieux vaut se tourner vers les locations de chalets, l’offre hôtelière étant, autant se l’avouer, plutôt familiale standard. Nous avons tout de même trouvé un véritable hâvre de paix à l’Hôtel Alliey, qui à côté de chambres plutôt cosy montagnardes, offre avec surprise un spa des plus contemporains et efficaces pour une restructuration en douceur après une journée de ski. Les amateurs de luxe seront facilement conquis par la pléïade de chalets aménagés pour une offre de prestige. Une organisation sans faille qui transforme une simple location meublée en vacances dignes d’un 5* international, dans la discrétion la plus totale. (www.chalet-prestige.com)

Lobby du Chalet Blanc

La toute nouvelle résidence MMV

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destination : neige

les Hautes alpes Montgenevre - Serre Chevalier

Comme le font la plupart des professionels du tourisme en montagne, ceux des hautes Alpes se sont grandement diversifiés et proposent une multitudes d’activités en dehors du ski brut: si la randonnée en raquette est celle qui recueille le plus de suffrages, nous avons eu un petit coup de cœur pour la sortie nocturne, qui permet en cette région l’obervation des étoiles dans des conditions exceptionelles. Conviviale et privilégiée, cette approche de la montagne vous permettra des discussions et découvertes impossibles la journée. L’autre activité à essayer absolument, c’est la Grooming School, la première au monde, qui permet de se faire plaisir au volant d’une dameuse: sensations garanties, des courses sont même organisées. A découvrir en exclusivité cette saison.

Gastronomie

Une vue de la Grande Ourse, un des chalets haut de gamme www.chalet-prestige.com +33 (0)4 92 24 2711

Un tendance à la qualité s’est installée dans le voisinage de Briançon, avec quelques adresses fort recommendables qui se permettent encore des notes raisonables. L’attachement à leur région incite les meilleurs chefs à magnifier les recettes locales, ou encore parfois apporter aux exotismes la note alpine qui vous innonde les sens. Nous recommandons le très tendance Triptyque (Briançon), les délices du Loup Blanc (Chantemerle), et bien sûr le travail remarqué par la succession de Romain Desrue à la Maison Alliey, (Monetier), tous constituant un renouveau appréciable de la profession.

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Hotel Le Chalet Blanc : hameau de l’Obelisque www.hotellechaletblanc.com +33 (0)4 92 44 2702

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Tourisme Hautes Alpes www.hautes-alpes.net

Hotels Chalet Blanc Montgenèvre www.hotellechaletblanc.com

Résidences MGM www.cgh-residences.com

Résidences MMV www.mmv.fr

Chalets Prestige www.chalet-prestige.com

Hotel Le Chalet Blanc : la Table Blanche www.hotellechaletblanc.com

la route qui conduit de Serre Chevalier à Montgenèvre ne présente aucune difficulté, et offre un panorama des plus séduisants

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destination : neige

Courchevel 1850 SAVOIE - les 3 Vallées

Si un jour vous avez imaginé un monde où le luxe est roi, scintillant de mille feux, et où l‘argent ne serait que prétexte, c’est sans doute à Courchevel que vous pensiez. Rien n’y est accessible pour le vacancier traditionel, mais rien n’y est «standard» non plus. Du domaine skiable gigantesque et offrant tous les styles imaginables, aux hôtels les plus luxueux au monde, en passant par les tables les plus convoitées, les superlatifs manquent à cette station qui a bien changé depuis les premiers amours avec les sports de glisse.

Il n’existe pas au monde de concentration du luxe aussi importante qu’à Courchevel, dans sa version 1850 c’est entendu. Virage entamé dans les années 90 avec l’arrivée d’une clientèle majoritairement russe, qui a dopé les investissements et favorisé toute une chaîne professionelle du tourisme spécialisée dans le haut de gamme. Souvent appelée St Trop des neiges (ou Paris XXIème, c’est moins glam), elle a cette particularité à la fois douce et amère de la gestion de l’éphémère. A Courchevel, les sollicitations sont nombreuses, les possibilités de loisirs infinies; mais elle reste sensibles aussi aux exigences d’une nouvelle vague revenant aux sources de la montagne, et cherchant le repos et la sérénité. Ajoutez à cela une concentration de magiciens des saveurs, vous obtenez l’endroit idyllique pour des vacances étincelantes. A condition de ne pas compter, car ce rêve pourrait se révéler frustration. Et à Courchevel, la barre est placée très haute. Excessive pour certains, la qualité est cependant globalement inégalable. Reste à opérer les bons choix, en préférant les établissement qui vous ressemblent.

Voici en quelques mots et images les adresses qui résument avec honorabilité l’atmosphère si trendy de cette station magique.

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Si vous arrivez en avion privé, le panorama inoubliable qu’offre le survol des trois vallées restera la première émotion de votre séjour. Si vous arrivez à la station par les voies terrestres, vous aurez la resource de vous rendre à l’altiport, l’aéro club y propose des package vraiment abordables et sécurisants

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Gastronomie *** Si l’on devait résumer ce qui différencie Courchevel d’une autre station, c’est sans doute l’offre gastronomique intense, colorée, étonnament urbaine qui y règne. Même une pause déjeûner en altitude se réserve désormais longtemps à l’avance! La quantité de bonnes tables permet un éventail joyeux de styles et de saveurs. La bonne nouvelle, c’est l’extrême qualité des restaurants d’hôtels, autrefois jugées passables, qui certes vont de pair avec l’hôtellerie haut de gamme, mais permettent également un petit extra franchement agréable pour les vacanciers résidentiels. Là encore, penser à différencier volupté et esprit festif dans vos choix. Le bonus: Courchevel semble être la plus belle cave à vin au monde…

La table du Mélézin cadre avec quintessence le minimalisme légendaire des Amanresorts. Une cuisine à la fois méditerranéenne et innocemment complexe se cache derrière les fantaisies visuelles de plats concentrés sur la légéreté, pour des nuits douces et câlines. Le petit déjeûner, lui, va bien au-delà de sa mission et vous lâchera sur les pistes encore émerveillé de croustillances diverses…

C’est avec une curiosité particulière que tous les fins gourmets se rendent à la table du Saint Roch pour y découvrir les talents culinaires de Ronan Kernen; son jeu favori? Les associations de saveurs exotiques, mêlées aux plats traditionels français, leur donnant un zeste de fantaisie inattendu, un rien déboussolant, et qui en quelques fourchettes vous ravissent vos idées préconçues. Bravo.

Une envie de motoneige, luges, package de soirées à thème, dîner d’anniversaire ou soirées dans une yourte? C’est l’affaire de Chardon Loisirs, réputé pour la diversité et qualité de ses activités extra-ski. +33 (0)4 79 08 39 60

Le Cap Horn, près de l’Altiport, reste une adresse totalement inattendue, à découvrir pour son esprit festif, overbooké et incontournable, pour les adeptes du ski & fun version jet set.

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ski & spa

hotels

du

monde

le mélézin - courchevel 1850 Joyau d’une sobriété inégalable, le Mélézin se dresse avec noblesse face aux pistes tant convoitées de la célèbre station; de sa robe extérieure impressionante, il n’en subsiste une fois entré que le côté protectionniste, sécurisant, d’une adresse pleine de nostalgie respirant les années 60 et la découverte du plaisir blanc. Façonné puis restauré par l’architecte Ed Tuttle, il en a conservé son esprit, tout en offrant le charme si particulier des hôtels Aman: pureté des lignes, minimalisme, charme discret écumé de tout maniérisme.

Si l’esprit des Indes y est subtilement présent, il s’efface avec discrétion au profit des plaisirs du ski, en famille ou en couple. Un plaisir qui prend toute sa mesure lors du retour, dans un espace spa des plus luxueux, agréable et reposant. Le maître mot d’un séjour au Mélézin est sans doute la détente extrême, presque un abandon aux sensations les plus exquises; dans un esprit de continuité exemplaire sur lequel veille Hélène Serane, il libère une petite touche nostalgique, émouvante et rassurante, bien agréable dans ce carrefour du luxe qu’est devenu la station de Courchevel. JA

les adresses du groupe tournier La famille Tournier est le véritable mythe de Courchevel: à la fois responsable de sa démesure, elle est aussi probablement à l’origine du lien privilégié que cette station entretien avec le luxe international. En réalisant les paris les plus fous, et en investissant massivement sur l’hôtellerie et la restauration haut de gamme, ils ont contribué à la perennité et surtout à la vente à l’étranger de la «marque» Courchevel. Aujourd’hui, aussi décriés qu’adulés, leurs établissements aussi différents que symboliques attirent une clientèle branchée richissime, mais dont les exigences nécessitent régulièrement de profonds remaniements. C’est ainsi que même si le superbe Saint Joseph -dont le classicisme explose aux yeux- doit véhiculer un charme immuable, la réfection du Lana et cet hiver, l’ouverture de l’étincelant Saint Roch, prouvent avec quelle diversité le luxe prend possession de la station. Un luxe sans égal, bluffant, audacieux, violemment tendance, mais qui se permet aussi d’être simple et convivial. Un esprit ‘haute couture’ qui sied parfaitement aux humeurs festives. RA vl10

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Le Mélézin - Courchevel 1850 - Rue de Bellecôte www.amanresorts.com +33 (0) 4 7908 0133

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Le Saint Joseph - Courchevel 1850 - Rue Park City www.lesaintjoseph.com +33 (0)4 79 08 1616

Le Mélézin - Courchevel 1850 - Rue de Bellecôte www.amanresorts.com +33 (0) 4 7908 0133

Le Saint Roch - Courchevel 1850 - Rue de Bellecôte www.lesaintroch.com +33 (0) 4 79 08 0266

Le Lana - Courchevel 1850 www.lelana.com +33 (0)4 79 08 0110

La décoration la plus remarquée de cettte saison: au spa du Saint Roch, les limites imaginables du luxe ont été dépassées

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destination : neige

les ménuires architecture & patrimoine

Difficile de se faire une idée de la station des Ménuires après le cataplasme publicitaire vécu avec le parrainage David Douillet. Si l’effet «famille» y est une réussite, il a au contraire éloigné toute une frange de la population qui ne s’y reconnait pas. Et pourtant, une fois sur place, et effacées de sa mémoires ces images déconcertantes, c’est un paradis blanc qui s’offre à vous, véritable hommage au design et à l’architecture, qui mérite d’être vu sous un autre angle.

Pas question de blâmer ces choix; les Ménuires & Saint Martin de Belleville sont avant tout des destinations familiales, heureuses, qui font simplement la chasse à toute forme de changement, faute de références culturelles. Mais il est temps de tenir un autre discours: devant nous se dressent un peu partout des prouesses architecturales sublimes des années soixante, aux lignes uniques et criantes de modernisme, aux ardoises anthracite qui dans un contraste époustouflant donnent à la montagne et au manteau neigeux une prestance sans égale. Oui, l’architecture de cette station est un véritable joyau: l’œil un brin esthète le remarquera dès son arrivée.

C’est d’ailleurs après avoir traversé les ravissants villages de Saint Marcel et Saint Martin (eux à préserver coûte que coûte) que la petite pincée d’adrénaline occasionée par autant d’audace aura son meilleur effet. La montée en gamme de la station avec l’arrivée des Clarines & Chalets du Gypse (CGH), et de l’Hôtel Kaya**** permettront avec cette nouvelle clientèle de rendre enfin à cette station toute l’étendue de sa richesse : une qualité incomparable du domaine skiable, un panorama délectueux dans une ambiance détendue et sportive, qui ne demande qu’à connaître un essor dans le qualitatif.

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Saint Martin de belleville

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Plusieurs générations architecturales se partagent l’espace, toutes en harmonie avec les lignes si audacieuses des années 60. Un pur plaisir pour les amateurs d’art contemporain

Une effervescence particulière règne tout au long de ces villages interconnectés de manière astucieuse. C’est en effet par un jeu habile de remontées mécaniques que séjourner dans un petit chalet cosy dans le village voisin, se révèle pratique tout comme l’est une résidence au pied des pistes du cœur de station aux Ménuires. L’incitation à y accomplir des activités annexes y est grande: une foule de possibilités de randonnées (raquettes, un succès fou cette année), mais aussi un centre sportif, patinoire et installations aqua ludiques. Mais le gros de notre surprise va vers cette formidable piste de luge inaugurée cette saison, et qui à elle seule mérite le déplacement. Roc n’Bob est en effet une piste enneigée modelée dont l’équivalent serait le bobsleigh, sans ses dangers et limites. Passée la journée-type du ski, vers 16h30 à l’heure où d’ordinaire on se presse pour rentrer le plus souvent affamés, se déclenche une frénésie palpable aux abords de la remontée vers cette piste incroyablement fun: sur 4 km et avec un dénivelé de 450m, les 22 virages relevés vous offriront ces sensations oubliées de la vitesse et de la conduite pour le plaisir de tous âges. une idée lumineuse que cette création radicalement fun.

Restaurant le Grenier, au sein de l’Hôtel Saint Martin exhalte le plaisir d’un déjeûner ensoleillé, dans le calme et la volupté

Bois noir, ardoises anthracites autorisent des reflets imprévus, soulignant des dessins à la sobriété ravageuse JANVIER-FÉVRIER 09

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destination : neige

les ménuires

vallée de belleville

hébergement & gastronomie

Résidence - Chalets du Gypse - les Ménuires www.cgh-residences.com +33 (0) 4 79 09 4500 - résa : +33 (0) 4 50 33 1096

Tradition et modernité s’affrontent sur la commune de Saint Martin de Belleville: il en résulte une compétition à l’excellence qui ravit les visiteurs. Le haut de gamme y trouve enfin ses marques, sans doute inspirés par l’incroyable notoriété acquise par la famille Meilleur à la Bouitte.

Un exemple criant de concensus entre ces contrastes, où finalement le bon goût autorise toutes les formes d’excès…

Il était temps que l’offre s’étoffe. Depuis les étoiles de Saint Marcel, puis l’ouverture très remarquée en 2006 de Hôtel Kaya, un signe fort a été donné dans la station, pour une étendue vers le luxe des possibilités d’acceuil. Le constructeur montagnard haut de gamme CGH ne s’y est pas trompé et trouve un succès immédiat avec sa résidence des Chalets du Gypse. La différence des goûts et des moyens n’étant plus un facteur discriminatoire comme ce le fut dans les années 80, l’envie de détente, de design et surtout d’espace se fait de plus en plus sentir, y compris dans les familles. L’aménagement de spas et espaces restructurants après-ski incitent les vacanciers à vivre leurs vacances avec plus de zénitude, même chez les plus jeunes, en couples ou entre amis. On se plait désormais à tout âge de découvrir les plaisirs culinaires (la carte Ephémère du Kaya en est un exemple criant de qualité pour une demi pension).

Les temps changent, et à contrario d’autres stations plus spécialisées dans le luxe, les Ménuires offriront à un public plus aisé des services premium sans la lourdeur habituellement intrinsèquement liée. Réel antidote au clinquant, c’est sans doute le meilleur compromis entre espace, luxe et convivialité que de programmer son séjour ski dans cette vallée stupéfiante.

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Restaurant le K - Chalet Hôtel Kaya - Village de Reberty www.hotel-kaya.com +33 (0) 4 79 41 4200

Chalet Hôtel Kaya - Village de Reberty www.hotel-kaya.com +33 (0) 4 79 41 4200

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le choix du connaisseur : la bouitte C’est dans le petit village de Saint Marcel juste avant d’arriver aux Ménuires, que l’on souhaiterait que le temps s’arrête. Depuis quelques années, il voit sa renommée passer toutes les frontières, sous l’impultion du succès de René et Maxime Meilleur (photo en bas à dte). Un combiné père & fils, qui se résume en un hommage permanent donné aux saveurs, et ce depuis une trentaine d’année. A la base, l’amour de la région, de ses petits détails qui en font tout le charme, ponctuent les saisons et les traditions. Mais ils voulaient en faire plus, évoluer, améliorer ce qui était déjà pourtant parfait. Un perfectionisme qui se transmit aux alentours, et alors même qu’il y officiait dans un registre rural, son univers avait déjà conquis les palais les plus fins. Les médias et les étoiles ont lié le tout: aujourd’hui cette affaire familiale est devenue l’antre du goût, c’est une évidence, mais aussi du savoir-vivre. La Bouitte est devenue une auberge luxueuse certes, mais d’une séduisante humilité, menée par une famille qui accepte avec joie et le sourire aux lèvres le statut de bataillon d’exception, travaillant presque au service de la région. Il est vrai que ‘on vient de plus en plus loin goûter aux saveurs qu’ils proposent, eux qui pourtant à l’origine avaient bien d’autres horizons pour leur avenir.

Une générosité maintes fois récompensée par les professionels; mais le plus appréciable, c’est de loin la satisfaction de Le talent qu’ils déploient va bien au delà du goût: présentation et aussi cinétique spirituelle leurs convives, l’émotion qu’ils décrivent

La Bouitte - Vue de la Suite Léa www.la-bouitte.com +33 (0) 4 79 08 9677

au détour d’un plat, d’une saveur, ou d’un vin.

Honorable attitude, convivialité: le sens du travail d’équipe n’a jamais atteint de tels sommets.

A noter que la carte prévoit un menu dégustation franchement abordable, voulant rester accessible à tous. Notre petit conseil: osez un WE au printemps: agrémenté de ballades, ce moment restera gravé à vie dans vos esprits.

JA & RA La Bouitte - Saint Martin de Belleville Hameau de St Marcel www.la-bouitte.com +33 (0) 4 79 08 9677

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destination : neige

TIgnes Sport et design extremes

Une escapade montagnarde qui se termine à Tignes, qui derrière son image jeune dynamique et branchée, s’est offert une évolution vers le luxe des plus remarquables. Si les Suites du Névada peuvent être qualifiées sans hésitation de nouvelle référence en matière de luxe montagnard, elles s’inscrivent directement dans la lignée déjà rencontrée un peu partout, de la recherche d’espace et de relaxation.

Tignes est effectivement la station des sports extrêmes, et maintenant du design. En toutes saisons, on y skie, surfe, danse; on y plonge même, sous la calotte glacée de son lac.

Tignes attire le monde de très loin, réputée pour son enneigement exceptionnel mais aussi son équipement hors norme. Les jeunes s’y pressent, l’ambiance y est speed et sportive. Mais le soir venu, une fois rangés les instruments qui torturent nos jambes et genoux, quel bonheur qu’une restructuration dans un espace voué au calme et à la détente! C’est ce qu’offrent les hôtels et résidences de luxe qui s’y sont récemment implantées. Un luxe discret, cotonneux: on y vient pour s’effacer, devenir anonyme et profiter d‘espaces d’exception à l’abri des marques et critères de richesse visibles. Le style nouveau et moderne s’affranchit volontiers de l’ambiance extérieure, offrant dans un contraste maximal le meilleur de la sérénité. Tignes avait besoin de ce nouveau concept qui, il est vrai, reste du domaine du rêve pour la plupart des vacanciers, mais trouve du côté d’une nouvelle clientèle la possibilité de s’amuser dans une station à la vivacité indéniable. Ajoutez à cela une organisation hors pair de navettes, parkings et autres services, vous obtenez une station propre, sereine, et où l’agitation n’est pas forcément localisée au porte monnaie. La preuve en est cette fête gigantesque organisée pour le nouvel an. Brillant mélange de genres, qui ne demande désormais qu’à être connu des esthètes un peu plus aisés, c’est vrai…

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le val claret

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tignes : jeune et gastronome

La gastronomie a un nom à Tignes, celui de Jean Michel Bouvier, un chef au parcours atypique, plus interessé par l’art de recevoir que les obligations marketing qu’imposent les étoiles.

C’est en tout cas au bénéfice de Tignes où il a ouvert son premier restaurant «Chalet Bouvier», qu’il a délaissé Chambéry et son passé glorieux. Soucieux d’offrir et de transmettre le meilleur de la montagne, de ses traditions, il a choisi cette station où désormais il officie également à la Table en Montagne, offrant aux clients des Suites du Névada la table la plus remarquable de la région. Retour au goût, aux saveurs, exit les visions moleculaires, il est dans le vrai.Tout y est parfait, du petit dej au dijestif de minuit…

Toutes les formes de’hébergement existent à Tignes; Val Claret est un peu plus haut de gamme; le Nevada et la ferme du Val Claret www.cgh-residences.com les suites de Val Claret www.chalets-tignes.com

La Table de Montagne aux Suites du Nevada : Tignes Val Claret www.les-suites-du-nevada.com +33 (0)4 79 01 1143

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ski & spa

hotels

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les suites du nevada - Tignes Val Claret Si Tignes conserve une réputation mondiale de centre de sport extrême, c’est désormais le luxe qui y prend place. Avec l’ouverture de cet hôtel au raffinement extrême, la station continue sa mutation, opérée par le géant des résidences haut de gamme CGH. Les Suites du Névada, antre de l’élégance et du design, offrent une ambiance unique, faite de modernité extrême (la domotique y est omniprésente), mais aussi de respect des codes de la montagne; le mélange est subtil, franc et racé, tout en apportant une dose de confort ouaté. Le bois brut s’accorde aux pierres anthracites, adoucies par un éclairage presque symphonique: le contraste est partout, chaleureux. Un must du design contemporain qui n’oublie pas son rôle hôtelier: le service premium. Une adresse qu’il faut découvrir au plus vite, au cœur d’une station intime, et qui a la bonne idée d’offrir une des meilleures tables de la région. Coup de cœur de cet hiver. JA

Plusieurs architectes de renom ont conçu ce paradis de la décoration, qui surpasse le respect des matériaux traditionels de la montagne.

Un grand bravo pour l’atmosphère qui s’en dégage.

Le Whitney Bar

Espace Spa vl18

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Les Suites du Nevada : Tignes Val Claret www.les-suites-du-nevada.com +33 (0)4 50 33 1096

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théâtre

grasse: une programmation fine et remarquée

Le théâtre de Grasse vous accueille • du mardi au vendredi inclus et de 14 h à 18 h30 • le mercredi et samedi matin de 10 h à 13h30 • une heure avant le début des représentations • par téléphone 04 93 40 53 00 à partir de 9 h • par télécopie 04 93 40 53 04 Un tarif forfaitaire (2€) est accordé pour vos soirées au théâtre, dans les parkings Notre-Dame-des-Fleurs et Martelly, situés à 50 m du théâtre

Jean Rochefort, remarqué dans «Entre Autres»

©photo Dunn Meas

Le Théâtre de Grasse a présenté « La Douleur », récit autobiographique de Marguerite Duras sur l’attente du retour de son mari déporté dans un camp allemand durant la guerre. Patrice Chéreau signe la mise en espace de ce journal intime sur l’absence et la peur qui régnait alors, surtout si l’on était dans la Résistance. Mais le plus grand succès de ce spectacle revient sans conteste à Dominique Blanc, saisissante de vérité et de sobriété dans ce personnage tout en douleur. Standing ovation pour cette remarquable artiste !

Toujours au Théâtre de Grasse, un autre acteur de renom, Jean Rochefort viendra en Avril présenter « Entre Autres » déjà joué à Nice. Le comédien se raconte en rendant hommage à certains des auteurs qui l’ont accompagné, de Primo Levi à…

Boby Lapointe dont il récite l’hilarant « Avanie et framboise ». Avec son élégance habituelle et son humour pince-sans-rire, il dévoile ses goûts pour, entre autres, Miller, Verlaine, Barthes, Prévert, Cioran, Carver, Apollinaire « Et souviens-toi que je t’attends ». Accompagné par l’accordéon de Lionel Suarez, il se raconte en truffant toutes ces citations d’anecdotes tel un coup de fil d’Audiard. Tout est en vrac

comme les souvenirs dans la mémoire !

Il y ajoute quelques imitations dont celles d’une taupe enthousiasmée par l’arrivée du printemps, d’un éléphant à la trompe envahissante, du coït du lion, sans oublier le caméléon et le chimpanzé lubrique !

Un vent de légèreté souffle et, lorsqu’il chante Charles Trenet, c’est un grand moment d’émotion….

Mi-février, nous pourrons voir à Nice « Bar Franco-italien », écrit par Myriam Tanant suite à une commande du Théâtre de l’Europe de Turin. Le spectacle est bilingue (1), offrant une image très vivante de l’émigration italienne en France au milieu du siècle dernier. A travers des petites scènes de la vie quotidienne, trois générations se confrontent et s’interrogent sur leur identité parlant avec toute l’ambivalence possible de leurs racines, de la dignité des aïeux, de l’abandon de leur terre, de la transmission et du pays où ils vivent. Parler de l’émigration italienne c’est parler de toute émigration, aussi la pièce a-t-elle provoqué de multiples discussions à l’issue des représentations à la Cartoucherie de Vincennes et en Italie. La mise en scène est assurée par Jean-Claude Penchenat qui interprète lui-même un fils d’Italien en quête de ses racines. La sincérité et l’authenticité sont

liées à des traces autobiographiques : l’auteur et le metteur en scène ont des origines italiennes. Jean-Claude Penchenat a déjà écrit et monté « Place Garibaldi », souvenir de son enfance à Nice.

On ne peut trahir son passé !

CBL (1) l’italien est sur-titré en français ©photo Dunn Meas

Dominique Blanc JANVIER-FÉVRIER 09

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art contemporain le mamac nice Hiver 2009

MAMAC Promenade des Arts 06364 Nice cedex 4 Accès Tramway : arrêt Garibaldi ou Cathédrale-Vieille Ville Bus 4, 7, 9, 10 : arrêt Klein/Defly Bus 16 : arrêt Pont Barla ou Promenade des Arts Bus 17 : arrêt Pont Barla ou Defly Bus 3 : arrêt Garibaldi ou Cathédrale-Vieille Ville Parkings Promenade des Arts, Marshall Horaires Tous les jours de 10 h à 18 h Visites commentées Tous les mercredis à 15 heures sur réservation à partir de cinq personnes Normal : 3 € - Réduit : 1,50 € Groupes sur rendez-vous (de 15 à 25 personnes) : 54 €

Inauguré en 1990, le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice offre au public diverses propositions de la création artistique d’avant-garde du début des années 60 à celle de nos jours. Car, outre la collection permanente, il présente des expositions temporaires et choisit souvent des thématiques appropriées à divers artistes.

Tout en marbre, le bâtiment est massif, vaste puisqu’il englobe le Théâtre National de Nice, la Médiathèque et donc le MAMAC avec ses salles spacieuses qui permettent d’exposer des pièces volumineuses et d’admirer les peintures avec le recul nécessaire. Dès l’esplanade, le visiteur est accueilli par des sculptures de Niki de Saint Phalle et de Calder. A l’entrée du Musée il découvre une « accumulation » d’Arman et une peinture monumentale de Claude Viallat. Ainsi le voilà déjà dans l’ambiance pour découvrir le passionnant et fastueux fond permanent, dont nous citerons Yves Klein, Martial Raisse, César, Christo, Villéglé, Spoerri, Tinguely, Andy Warhol, et tant d’autres aux noms si prestigieux qu’ils mériteraient d’être tous mentionnés. vl20

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Ajoutons quand même la fameuse Ecole de Nice, à l’honneur sur son propre territoire avec Ben, Fluxus, etc. En 2001, Niki de Saint Phalle a fait don de 190 de ses

Ecole de Nice Mamac de NICE Promenade des Arts

œuvres au Musée, aussi dès l’année suivante une rétrospective lui avait-elle été consacrée.

Le Chemin de Peinture Jusqu’au 31 mai 2009, une importante exposition réunit Gérard Gasiorowski, Denis Castellas, Valérie Favre, Stéphane Pencréac’h et Alun Williams. Le principe de cet accrochage est une mise en dialogue des démarches de ces artistes qui se rejoignent dans une interrogation constante sur l’essence de la représenta-

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tion. L’enjeu en est le processus créatif entre abstraction et figuration. Le titre de l’exposition « Le Chemin de peinture » vient d’un concept développé par Gérard Gasiorowski (mort en 1986) dans diverses expositions passées qui montraient le rapport entre la grande Histoire et son histoire personnelle, indissociables l’une de l’autre. Ces cinq artistes semblent parmi les plus innovants pour révéler une forme picturale de l’Histoire, celle qui aime se faire mal, se détruire, désigner ses peurs et ses faiblesses. La liberté de l’image et l’audace traduisent le malaise de l’époque et sont emblématiques d’une forme d’idéal gangrené. Brouiller les lignes, effacer les volumes, superposer les images, laisser deviner la présence antérieure d’une forme comme élément de mémoire où le temps est maître du jeu. Ce brouillage pictural est un bras d’honneur adressé au brouillage politique de l’époque, dans une société également traumatisée par le 11 septembre 2001. En innovant une peinture contemporaine, l’Histoire et la peinture se rencontrent et tentent une autre vision de l’art comme représentation de l’Histoire. Peindre n’est pas dissociable d’une forme d’intégrité intellectuelle liée au sujet traité, la seule reconstitution esthétique serait une faute éthique. Il s’agit d’inventer un potentiel d’histoires à imaginer où chacun peut donner sa propre interprétation.

l’aide d’une mémoire historique. Ils transforment l’art pictural en véritable aventure. L’ensemble des œuvres de Gérard Gasiorowski baigne dans une tonalité de bleus gris qui poussent à la méditation

Gerard Gasiorowski Mamac de NICE Promenade des Arts

avec des figures féminines fondamentales, telle cette déesse aztèque représentée dans « Naissance » qui évoque les Arts Premiers. Toujours dans les gris, quatre toiles rendent hommage à Cézanne en reprenant ses motifs. Denis Castellas procède par effacements, superpositions,

Valérie Favre Mamac de NICE Promenade des Arts

En sortant de l’escalator, un tableau d’Alun Williams, au titre évocateur « Portrait au-delà de la conscience » donne le ton de ce qui attend le visiteur. Une réflexion commune rapproche les cinq artistes qui ne se contentent pas de reproduire la réalité, mais l’interprètent à

réunifications de l’Italie. Une tache de peinture rouge sur chaque toile symbolise la fameuse tache de sang sur la chemise de Garibaldi. Nous retrouvons cette averse de taches rouges sur une autre

transparences, pour un travail sur le temps et la mémoire sous-jacente. Ces strates accumulées laissent parler l’inconscient et non pas l’illusion de la réalité.

Alun Williams donne toute une série de « Garibaldi à New York » alors que le célèbre Niçois s’y était exilé entre deux

série de peintures concernant Jules Verne situées entre fiction et réalité, qui flirtent dans un hyper réalisme aux scénarios fort imaginaires : ainsi Jules Verne se baignant dans la piscine de Charles Aznavour! Mais le monde du spectacle concerne surtout Valérie Favre qui se l’est approprié en passant du « Mulholland Drive » de David Lynch au monde fantastique des frères Grimm. On évolue dans un univers de narrations encore proches des contes de l’enfance aux récits cruels et merveilleux. Entre expressionnisme et baroque, Stéphane Pencréac’h atteint le rêve avec des armoires à souvenirs où les portes s’ouvrent sur des photos de lieux et de personnes. Cependant les visages torturés sont traités à la manière de Bacon.

Ne sommes-nous pas plutôt dans des cauchemars ? Particulièrement avec son « Autoportrait au loup » : une tête de loup qui montre des crocs menaçants en relief.

L’art n’est jamais neutre et ce « chemin » ne peut laisser personne indifférent.

Chaque tableau est tissé de divagations intérieures, de légendes urbaines, d’interrogations politiques lapidaires, qui prouvent que chacun de ces peintres est un faiseur d’expériences picturales épidermiques. A condition de regarder les tableaux, et de ne pas se contenter de simplement les voir.

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week-end à paris… hôtel bel ami - saint germain des prés

L’hôtel se caractérise par une présence artistique soutenue dans ses espaces communs. Théâtre de nombreuses expositions, chaque vernissage est un moment chic et détendu. Février sera le mois de la sculpture avec les œuvres de Olivier Chalmin, artiste espagnol.

Le week end de la Saint Valentin, il deviendra espace de shopping ephémère, pour choisir à deux, dans une ambiance sobre et détendue, le cadeau «ciment» d’un amour partagé. Surprises, cadeaux et accueil pétillant… du 7 au 14 Février

Hotel Bel Ami : 7-11 rue Saint Benoît www.hotel-bel-ami.com +33 (0)1 - 42 61 5353

Paris la capitale du romantisme a mis du temps, mais s’est enfin décidée à redéfinir ses codes. Et cela change tout en matière d’hôtellerie: l’approche du bien-être et du raffinement évoluant vers un design de qualité, mais aussi vers sa modernité, il n’est pas étonnant de voir les meilleures adresses de Paris offrir de nouveaux espaces prémium, designés par les meilleurs décorateurs.

Le cas du Bel Ami, ce petit bijou de raffinement ouvert il y a un peu moins de dix ans, en est l’exemple même. Voulant offrir à ses hôtes le meilleur séjour possible, son directeur Vincent Tissier a fait appel au décorateur Pascal Allaman pour la décoration et l’équipement de son dernier étage, destiné à un confort premium . Le résultat? Trois suites absolument ravissantes qui vous donnent, le temps de votre séjour, la sensation d’y avoir toujours vécu: par l’utilisation de meubles aux formes sobres et raffinées, et de matériaux aussi nobles que chaleureux. L’accent est mis, vous l’aurez compris, sur l’état d’esprit produit, libéré de toute contrainte, à l’image du célèbre croisement artistique et littéraire historiques du quartier. Et si toutefois subsistait une once de stress, l’espace bien-être par Payot en aurait raison.

Si d’aventure un petit coup d’œil par la fenêtre -qui dévoile avec délice l’Église St Germain- vous invitait à la flânerie dans les ruelles adjacentes, c’est sans doute la meilleure des idées que d’y ralentir le temps, au hasard des innombrables talents que constituent cet environnement. Choisir le Bel Ami pour son séjour à Paris, c’est certes faire preuve de bon goût, mais aussi d’une certaine allégeance aux œuvres de l’esprit, et sa liberté.

Jacques Alos & Roland Abele vl22

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le temps d’une expo Ron arad à beaubourg jusqu’au 16 mars 2009

Ce n’est point dans l’univers littéraire que sera assorti notre week end parisien: direction Beaubourg, qui accueille jusqu’à la mi-Mars une retrospective de l’œuvre de Ron Arad, ce designer architecte britannique qui marque notre époque de ses créations, mais aussi de son esprit visionnaire…

Difficile de résister à la tentation de délaisser les grands maîtres du Louvre, pour s’aventurer dans ce monde courbé et insaisisable que propose Ron Arad depuis une vingtaine d’années. Remarqué internationalement par la fameuse étagère Bookworm (en 1973) c’est dans ses projets architecturaux dignes de la science fiction que son cabinet connait le

triomphe, en dématérialisant et exhaltant les courbes. De son amour pour les ellipses et paraboles, il en livre une éblouissante collection, faite de matériaux en tous genres et dont on perçoit rapidement le dénominateur: le reflet, l’illusion. Solides, fermes, ces courbes permettent l’assise, mais aux risques et périls de celui qui les sollicite. L’artiste est facétieux, sans doute porteur encore de la jouissance lisible de pouvoir livrer (enfin) une œuvre majeure: le Musée du Design de Holon, en phase d’achèvement La reproduction à l’echelle du lobby de l’opéra de Tel Aviv met en opposition l’enfermement, mais également une idée de retournement, de deuxième peau qui demande à surgir. Enfin consacré, comme le fut en son temps Stark, ce moment de gloire parisien est pour le visiteur une révélation sur le processus créatif d’un artiste dont on est en droit d’attendre encore plus. Jacques Alos

Ron Arad NO DISCIPLINE 20 novembre 2008 - 16 mars 2009 11h00 - 21h00 Galerie sud Centre Pompidou vl23

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cannes

midem 2009 la musique ne supporte pas la crise

Le rendez vous international de la musique offrait une bien pâle mine cette année à Cannes, lors du 43ème Midem. Non par ses exigeances de qualités, mais dans un contexte de crise tel, que même les meilleures choses ont eû du mal à trouver leur écho…

C’est en effet dans un espace réduit que se sont succédé à un rythme effreiné les meilleurs talents internationaux du moment, à la recherche d’un écho international. Le douloureux problème des droits d’auteur qui met en conflit les labels, les internautes, mais aussi les gestionnaires de droits et les fournisseurs de contenu, bref, la terre entière, n’arrivent toujours pas à imaginer la distribution de demain. Chaque année un nouveau modèle économique tente sa chance, pour s’avouer vaincu quelques mois plus tard. Ce ne sont pas les idées qui manquent, simplement un consensus.

Les principaux distributeurs ont fait un effort en supprimant les DRM, mais diable, c’était une hérésie! Et il a fallu cinq ans pour qu’ils l’admettent. Les artistes, la création, ne sont pas vraiment en danger; c’est le modèle qu’ils proposent qui ne fonctionne plus. L’ «album», le best-seller des deux decennies passées, voit son avenir en rouge, de même que le single. Alors artificiellement, avec l’aide des gouvernements, un coup de pouce est donné à sa perennité, tout en misant sur ce qui a toujours rempli les caisses: la scène. Cela ne fait aucun doute, les mois qui viennent ne vont pas révolutionner le marché. Les tentatives de «no label» se sont révélées douteuses, et le flicage sur internet pas du goût de tous.

Heureusement, sur scène, les artistes eux, ne voient pas cela ainsi, et offrent toujours le meilleur d’eux-même. La preuve en fût, cette année encore, le plaisir rencontré face à des scènes endiablées, feutrées, rêveuses ou enragées, mais jamais ennuyeuses.

JA & RA

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cannes

red carpet

nrj music awards ‘09

cérémonie sur fond de crise

Froid glacial, actualité morose, rien n’empêchait la foule de se presser à la montée des marches traditionelles du Palais des Festivals pour ces 10èmes NRJ Music Awards.

Oui, mais…

Le public était en effet massivement rassemblé, devant ce rendez vous qui a perdu peu à feu de sa ferveur en région. A force d’annullations, de démentis, de faux directs, la lassitude s’est installée; Les Pussycat Dolls à Cannes qui ne montent pas les marches, ou même Indochine qui enregistre la veille, c’est incensé. On fait donc avec «les restes»; c’est ainsi que Mylène Farmer regagne le haut de l’affiche, et que ni Madonna ni Jennifer Lopez ne figurent dans la rétrospective des 10 ans.

Les choix artistiques de cette cérémonie qui sont fortement discutables, réservent tout de même quelques rares moments délicieux, à côté de flops ahurissants. Le public cible, trop jeune pour l’image glamourous que Cannes voudrait lui apporter, accuse l’abandon des stars internationales. Restera t il une âme charitable qui maintienne cette fête annnuelle? Rien n’est si sûr, après cette gaffe monstrueuse du présentateur Nikos.

Mylène Farmer vl26

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Katy Perry

Erika Moulet

Duffy

Victoria Silvstedt

Alesha Dixon

Natasha Saint Pier

Shai’m

Jenifer

Nadiya

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Akon

Olivier Baroux

Tomer Sisley

William Baldé

David Trezeguet

Grégoire

Axelle Laffont

Lousy Joseph

Julien Doré

Christophe Maé Sheryfa Luna

Sofia Essaïdi et Christopher Stills de Cléôpatre

Zaho

Antony Kavanagh Sadrine Quetier

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Seal

Youri Djorkaeff

Martin Solveig

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midem classique

Eglise Gutierrez salue son public aux côtés de Philippe Bender

Le MIDEM est le rendez-vous incontournable de l’industrie musicale. Chaque année, du monde entier, des professionnels de tous les secteurs de la filière – du disque au spectacle vivant – se réunissent pour détecter les nouvelles tendances. Loin d’être aussi généreux en concerts dans toute la ville que ces dernières années, le MIDEM 2009 a cependant offert « aux professionnels de la profession » et aux Cannois deux merveilleuses soirées de musique classique : Opera Night et Midem Classicals Awards.

La Nuit de l’Opéra a enthousiasmé le MIDEM. Quatre jeunes pensionnaires du Centre National d’Artistes Lyriques, futures voix d’opéra de demain, Sophie Desmars, soprano Française, Ai Wu, mezzo Chinoise, Ji Hyun Kim, ténor Sud-Coréen, et Ronan Debois, baryton français, ont délicieusement modulé vocalises et airs connus du répertoire d’opéra, accompagnés par Philippe Bender et l’Orchestre Régional de Cannes Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un plaisant quartetto finale de Haydn concluait la première partie de cette Nuit de l’Opéra. Mais celle qui était la plus attendue était Eglise Gutiérrez. Diva moulée dans une robe constellée de paillettes dorées, elle est une brillante soprano cubano-américaine dont la voix peut atteindre des aigus pleins et chaleureux. Son agenda est déjà très chargé pour les années

à venir, à commencer par Florence où dès février elle interprétera Lucia de Lammermoor. Au MIDEM, son récital, placé sous le signe du bel canto, était voué aux grandes héroïnes romanesques qui provoquent le maximum d’émotions. Sa voix, au registre fort étendu, a soulevé applaudissements et ovations.

Généreuse, elle est revenue chanter quelques bis afin de satisfaire un public comblé par cette divine diva.

Le lendemain, la 5ème édition du Midem Classicals Awards a récompensé 36 disques et 9 DVD sélectionnés parmi les labels internationaux. Un vibrant hommage a été rendu au célèbre ténor Carlo Bengonzi mondialement reconnu pour sa carrière phénoménale (aux côtés de la Callas entre autres).

Quelques images d’archives d’une représentation du « Bal Masqué », donné à Tokyo en 1967, ont permis au public du Palais des Festivals de réentendre sa magnifique voix dans un de ses airs de prédilection, et la salle, comble, lui a offert une émouvante standing ovation. Entre les remises de prix, les instants étaient ponctués de quelques superbes interprétations, dont on ne peut oublier la délicieuse jeune pianiste virtuose, Lise de la Salle (également maîtresse de cérémonie), le contre-ténor « à la voix d’ange » Nicola Porpora, le guitariste Sharon Isbin au jeu très subtil, la clarinettiste Sabine Meyer…. Bref, que des talents pour un des plus forts moment du 43ème MIDEM !

CBL

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musique

Christina AGUILERA

Quelques mois avant la sortie de son quatrième album, la chanteuse américaine aux quatre octaves nous livre une sorte de rétrospective sous forme de compilation mythique.

Présenté de façon chronologique, ce best-of de Chrisitina Aguilera démarre avec ”Genie in a bottle”, son premier grand tube qui l’a faite connaître au monde entier, suivi par ”What a girl want”, ”I turn to you” et ”Come on over”, tous extraits de son premier album sorti en 1999 et qui s’est vendu à 16 millions d’exemplaires. En suivant des collaborations diverses dont un duo avec Ricky Martin sur ”Nobody wants to be lonely” et ”Lady Mar-

malade” en compagnie de Lil’Kim, Mya et Pink. De son second album sorti en 2002 (12 millions ex vendus), on retrouve ”Dirrty”, ”Fighter” et le magnifique ”Beautiful”, qui lui a permis de remporter un troisième Grammy Award. Quand à son mythique troisième album ”Back to basic”, elle a réuni l’excellent ”Ain’t no other man”, ”Candyman” et ”Hurt”. A la fin de ce best-of on découvre des nouvelles versions de ”Genie in a bottle” et de ”Beautiful”, ainsi que deux nouveau titres, qui amorcent un virage plus électro-pop et nous donne un petit avant-goût de son futur album, prévu pour cet été. Notez également que l’édition deluxe comprend un DVD regroupant 10 clips.

CD+DVD

www.christinaaguilera.com www.christinacenter.net

Christina Aguilera

Keeps gettin’ better A decade of hits - Deluxe Edition RCA / Sony-BMG

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NEWS ///

Britney semble vouloir rattraper le temps perdu. Tout juste un un après la sortie de ”Blackout”, son album ‘secours’ qui marqué son grand retour, elle revient avec un nouvel opus intitulé ”Circus”.

Pop, électro, r’n’r, ballades… l’album propose un éventail varié et très plaisant de l’univers Britney, avec quelques très bons titres dont l’excellent ”Lace and Leather” ainsi que le bonus track ”Radar”, fortement inspiré de ses deux précédents tubes, ”Toxic” et ”Womanizer”. www.britney.com www.britneyspears.com

Pour son troisième album solo (un ”faux” double album, puisque la durée totale des deux disques affiche 63mn), Beyoncé a choisi de scinder sa personnalité. Deux disques donc, avec un premier qui propose des chansons d’amour monocordes sans grand intérêt (excepté pour ”Halo” et ”If i were a boy” et un second qui contient des titres plus rythmés, dont le superbe ”Video Phone”, ”Diva” et le single ”Single Ladies”. Un retour en demi-teinte donc, pour cette reine du r’n’b. www.beyonceonline.com www.beyonce.com

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Columbia / Sony-BMG

Connu pour ses collages inventifs d’anciens sons et samples jazzy sur fond électro minimaliste, Mr. Scruff revient avec un nouvel album, à la hauteur sa réputation. Malgré quelques petites exceptions, chaque titre vous donne envie de vous lever et de bouger aux rythmes chaloupés d’une trip-hop racée et d’acid-jazz bariolé. L’album contient de nombreux invités de marque, dont Roots Manuva, Quantic et Alice Russell sur ”Music takes me up”, un titre qui s’annonce déjà comme un grand classique! www.mrscruff.com

Alice Russell

24 Hours

2 CD

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Parlophone / EMI

Que ce soit sur ses albums, dans ses concerts ou sur ses multiples apparitions chez ses potes (Bonobo, Quantic Soul Orchestra, Mr. Scruff), Alice Russell ne cesse de surprendre. Véritable diva soul dans son pays l’Angleterre, sa voix d’or gorgée de soul et de funk embellit les chansons old-school et électro-funk déjà parfaites avec une liberté insolente et une pèche communicative. Entièrement composé par Alice elle même, ce quatrième album contient également une reprise de ”Crazy”, mainte fois interprétée dans ses concerts! www.alicerussell.co.uk

Tom Jones

I am… Sasha Fierce

Circus

Tom Jones est une légende vivante, capable de plaire indifféremment aux jeunes et aux plus agès, aux noirs et aux blancs, aux branchés et aux classiques.

Du cultissime ”Sex Bomb” au retentissant “It’s Not Unusual” (100 millions ex. vendus), en passant par le générique de James Bond, ses tubes sont indémodables! Le voici de retour avec un album étonnant, au penchant ‘60 tout en sonnant très actuel. Beaucoup de bijoux sonores, dont ”Sugar daddy” ecrit par Bono ou encore le titre caché à la fin du sublime ”24 hours”. www.tomjones.com

Beyoncé

Britney Spears Zomba / Jive / Sony-BMG

4 ans après La Femme Chocolat, Olivia Ruiz enregistre actuellement son troisième album /// Nouvelle album du groupe mytique Depeche Mode pour Avril prochain /// Julien Doré décroche son premier rôle au cinéma /// 1 concert suplementaire pour Tina Turner à Bercy le 29 avril /// Nouveau look et virage électro pour Emmanuel Moire /// Robbie Williams c’est remis à l’écriture en compagnie de quelque grosses pointures /// Nouvel album en automne pour Charlotte Gainsbourg /// Madonna envisage de prolonger sa tournée de quelque dates

Differ-Ant

Rares sont les artistes actuels capable de transmettre fidèlement la passion et la richesse de la musique soul. Voici la contribution française au phénomène old-scool, représenté jusqu’à présent par des artiste outre-mer, tel que Amy ou Duffy. Auteur, compositeur et interprète, Sophie Delila distille sur son nouvel album (un peu court) un son très métissé, teinté de soul et de folk, qui n’a rien à envier à ses consœurs du top 50. Bien au contraire! Il suffit d’écouter ”Nature of the crime” ou ”Mey Mister” pour s’en rendre compte!

Mr. Scruff Ninja Tuna Ninja Tune / Pias

www.myspace.com/forbrighterdays

Brighter Days

Pot of gold •••••

Brighter Days, hommage non dissimulé au sublime classique house de Cajmere et Dajae, est le résultat d’une fusion charpentée entre un amateur de musiques électroniques et un musicien de jazz. Un disque construit sur une solide base house offert par Jeff Sharel, un DJ électro aux penchant deep et dub évident, ponctué par des escapades haïtiennes et recouvert d’une quantité généreuse de jazz, approvisionné par Julien Lourau, un saxophoniste de talent sans limites.

Brighter Days ••••••

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Comet / Modulor

Sophie Delila Hooked

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www.sophiedelila.com

ULM / Universal

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interview par Thierry Calmont

CINDY lauper Milieu des 80’s, les deux plus grandes stars féminines de la Pop Music étaient Madonna et Cyndi Lauper. Cette dernière a sorti 11 albums et 40 singles (”Girls just want to have fun”, ”Time after time”, ”True colors”…), vendu plus de 25 millions de disques, fut la première artiste à classer cinq singles extraits d’un premier album, ”She’s so unusual”, dans le Top 10 US, et a reçu un Grammy Award en 85 en tant que Meilleur Nouvel Artiste…

Son palmarès est impressionnant, mais depuis ses débuts Cyndi n’oublie pas qu’elle n’a qu’une famille: étant proche de sa sœur lesbienne, Elen, elle décide d’être la porte-parole puis l’avocate de la vl32

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cause des populations marginales. En 2007, elle organise une tournée, le ”True Colors Tour”, afin de récolter des fonds pour les associations, mais aussi pour lutter contre les discriminations, faire la promotion de l’égalité, revendiquer les mêmes droits civiques pour tous et inciter les Américains à se battre contre le Sida. L’année passée, la tournée a parcouru 25 villes dans 25 états américains avec un show époustouflant de 3 heures, où comiques et chanteurs comme Rosie O’Donnell, Joan Jett,The B-52’s, Colton Ford,The Puppini Sisters, ou encore Andy Bell de Erasure se partageaient la vedette. Parallèlement, la flamboyante et extravagante Cyndi revient sur le devant de la scène avec un nouvel album à son image, ”Bring Ya To The Brink”, qui contient déjà les deux tubes ”Same Ol’ Story” et ”Into The Nightlife”. Les plus grands producteurs-remixeurs dance y ont participé (Richard Morel, Basement Jaxx, Kleerup, Dragonette…)!

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D’où vient cette ferveur dans l’engagement aux côtés des populations marginales?

Je suis très proche des gays, et de voir leur droits civiques inexistants et bafoués partout dans le monde me dérange. Il y a tellement de lois qui protègent les couples, alors qu’aucune ne protège les couples de même sexe. Je suis pour que le mariage entre personnes soit légal et égal partout dans le monde et je me battrai pour cela.

ont leur propre destin en main, mais s’ils ne vont pas voter, qu’ils n’oublient pas que d’autres iront et choisiront pour eux. Du coup, après, ils auront l’impression qu’on leur dicte leurs actes. Il faut éduquer les gens et leur expliquer comment fonctionne la

C’est d’ailleurs ce que tu fais aux EtatsUnis avec la tournée ”True Colors” dont tu es l’initiatrice.

C’est la seconde année consécutive que nous faisons cette tournée et il y a tant à faire… Cette année, le concept était de parcourir 25 états américains à travers 25 villes avec un plateau d’artistes aussi variés que des chanteurs, des comiques… peu importe leur sexualité tant que les artistes sont là pour soutenir les droits. Nous avons eu la chance d’avoir Rosie O’Donnell qui est une des plus grandes animatrices de talk-shows américains et qui a été une des premières femmes célèbres à faire son coming out, mais aussi d’autres artistes gays tels Andy Bell, Colton Ford… Des divas, égéries de cette communauté, comme Deborah Cox, des nouveaux venus tels The Puppini Sisters ou The Clicks et The B-52’s ont choisi le ”True Colors Tour” pour faire leur grand retour sur scène. Nous avons récolté des fonds pour les associations qui sont en première ligne pour la défense des droits, comme le Stonewall Community Foundation...

Es-tu satisfaite et fière du résultat?

Nous l’avons fait, nous avons fait de l’excellent travail, et je suis encore debout… (Rires). Mais ce qui me réjouit le plus, est d’avoir vu autant de joie et d’espoir dans les yeux des spectateurs et des artistes présents. Cela donne beaucoup d’espoir pour l’avenir et les gens sentent qu’ils ne sont pas seuls dans leur coin à se battre. Je suis consternée de voir qu’aux Etats-Unis, il y a plus de gens qui votent pour élire leur ”American Idol” (la ”Nouvelle Star” américaine) que leur Président! Comment voulez-vous alors que les choses changent dans notre pays? Durant la tournée, nous avons donc informé les gens sur le fait que voter aux élections présidentielles était primordial pour leur avenir.

Que penses-tu de la démarche de Boy George qui a fait une chanson pro-Barack Obama, ”Yes We Can”, en reprenant des extraits du discours du même nom?

Personnellement, j’ai moi aussi participé à une chanson pro-Obama avec Dave Stewart et Bono, ”American Prayer”, dans laquelle le Sénateur apparaît. Boy George est un artiste très brillant, c’est quelqu’un que j’aime beaucoup. Mais je suis d’abord et avant tout une artiste et je ne veux pas tout mélanger!

En tant que chanteuse, je travaille beaucoup avec l’association HRC (Human Rights Campaign) qui incite les gens à voter. Je ne veux pas dire aux gens comment voter, je ne veux pas que l’on pense que je suis pour un camp plutôt qu’un autre. Je préfère rester impartiale et appeler les gens à aller faire leur devoir électoral. S’ils veulent que leur vie change, ils

politique. S’ils s’en sentent exclus, alors qu’ils aillent voter… et ils en feront partie!

En dehors de l’aspect politique, as-tu quand même pris du plaisir à faire cette tournée?

Durant tous les concerts, je n’ai pas arrêté de travailler car il y avait plein de choses à gérer et à régler. Mais j’ai beaucoup rigolé et tous les soirs, j’ai entendu de la super bonne musique. Les tableaux étaient magnifiques et j’étais habillée en Statue de la Liberté avec un drapé rainbow dans une torche illuminée. C’était à la fois tout un symbole, mais aussi très émouvant! ce n’est pas la première fois que l’on te retrouve envoloppée dans le drapeau arc en ciel?

(Rires) C’est marrant parce que les gens vont finir par croire que je suis tous les jours habillée en Statue de la Liberté et en rainbow flag (Rires). Ce n’est pas très pratique pour faire les courses chez WalMart! (Énormes rires) Lors de la tournée, un de mes amis était habillé en Abraham Lincoln et jouait du violon sur ”True Colors”. Tout un symbole car Lincoln s’est battu pour les droits civiques et il était Républicain. La première fois que je me suis vue en Statue de la Liberté avec le drapeau arc en ciel, j’avais l’impression de voir la réincarnation de Mae West.

Tu as toujours été excentrique et flam-

”Je suis consternée de voir qu’il y a plus de gens qui votent pour élire leur ‘American Idol’ que leur Président!”

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boyante!

Ah, mes amis voudraient me voir tous les jours de l’année en diva sur des platform-shoes et dans des tenues excentriques. Pour la tournée, j’arrivais dans une tenue démente, je chantais un titre et il fallait déjà que je parte me changer, mais entre-temps il y avait plein de choses à régler. Pour moi, l’idéal serait de faire cette tournée dans des tenues et surtout des chaussures rock’n’roll! (Rires). Être une égérie gay n’est pas facile tous les jours … cela nécessite beaucoup de travail! (Rires). Quand je n’avais pas le

Côté textes, quelles ont été tes sources d’inspiration?

Ce sont des poèmes sur ma vie, mais le plus difficile a été de les adapter en musique. Cela m’a demandé beaucoup de travail, car il a fallu que je change les harmonies. Des fois, je ne chante pas vraiment, mais je parle en rythme. J’admire beaucoup les rappeurs ou les slameurs car c’est vraiment un art la façon qu’ils ont de débiter les textes.

Cela devient un véritable travail artistique de trouver la mélodie… J’ai alors beaucoup bossé et plus je m’y mettais, plus j’avais dans mon cœur des réminiscences de Marvin Gaye et de Curtis Mayfield au niveau des harmonies. En final, cela sonne comme du Cyndi Lauper! temps de me changer, je me faisais engueuler par mon entourage, mais ces tenues, c’était une vraie torture à porter. Je me souviens qu’un soir, j’étais tellement meurtrie dans un des vêtements qu’au dernier moment, j’ai voulu le balancer et descendre les escaliers complètement nue. (Rires).

Ta nouvelle vidéo ”Into The Nightlife” est quand même à ton image!

Extravagante, je sais! La robe est magnifique, c’est une Alexander McQueen. Je suis dans un club et plein de gens s’embrassent autour de moi…

Parlons un peu de ton nouvel album, ”Bring Ya To The Brink”, qui nous rappelle la Cyndi des 80’s qu’on aime tant. (Énormes rires) Je ne voulais faire un nouvel album qu’à une seule condition: c’est qu’il soit à mon image! Je désirais par-dessus tout de la dance music énergique. J’ai alors commencé à rencontrer plein de producteurs, remixeurs… Dans ma tête, je savais ce que je voulais! Quand tu es dans un groupe, tu crées de la musique ensemble. Là, je voulais trouver un son avec les équipes avec lesquelles j’allais collaborer. J’ai craqué sur Jeremy Wheatley (Duffy, Sam Sparro, Sophie Ellis-Bextor, Moby…) quand je l’ai rencontré car je trouvais qu’il avait la même conception de la musique que moi. Il a été un peu mon juke-box! J’ai adoré ”Supernature”, l’album qu’il a fait avec Goldfrapp. En fait, ce que je redoutais le plus, c’était de faire de la dance sans personnalité et sans chanteuse. Je m’explique: dans la dance music, à force de tout trafiquer, à la fin, on n’entend plus la chanteuse ou bien elle n’est pas mise en avant par rapport à la musique. Je ne voulais pas de tout ce

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Mes deux titres préférés sont dans des styles différents: ”Rocking chair” dans lequel il y a un rappeur et ”Lyfe” qui est un mélange de jazz et de R’n’B. ”Rocking chair” a été réalisé par les Basement Jaxx.

J’aime beaucoup ”Lyfe” que j’ai écrit avec mon batteur. Je trouvais qu’il n’était pas complet donc j’y ai rajouté un musicien hindi Hip-Hop et le résultat est exactement ce que j’avais imaginé.

Tu avais déjà rendu un hommage vibrant à Marvin Gaye en reprenant ”What’s going on” en 1986!

Une superbe chanson signée par un immense artiste.

Sur les photos, tu ressembles à une desperate housewive en train de faire le ménage, entourée de boules à facettes.

Elle ne fait pas le ménage, elle s’en fout. Elle est toujours dans la Party, elle est dans son trip et le monde peut s’écrouler autour d’elle. Elle refuse ce monde avec toutes ces corvées qu’il y a à faire. J’ai une petite pensée particulière pour le nain de jardin qu’on voit sur toutes les photos. Il apparaît également en guest dans la vidéo de ”Into The Nightlife”.

Album ”Bring ya to the brink” Extraits ”Same ol’Story” & ”Into the nightlife” avec Pras des Fugees.

(Jivepic / Sony BMG)

Internet www.cyndilauper.com

© Photographies: D.R.

”On va finir par croire que je m’habille tous les jours en Statue de la Liberté dans un rainbow flag!”

bidouillage électronique et sonore sans âme et surtout qu’il n’y ait pas de création musicale entre les membres de l’équipe. Je voulais qu’on arrive à trouver un équilibre entre l’organique, ma voix, et le synthétique, la musique électro. C’est une histoire de connexion humaine!

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musique

Compilations & Maxi

www.jamielewis.ch DE COUPR

CŒU

2 CD

In the mix

Tapes

Jamie Lewis Purple Music / Import

Body Language 7

The Rapture •••••

!K7 / Pias

Matthew Dear ••••••

Physical / La Baleine

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•••••• Sony Music

4

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••••• EdBanger / Warner

3

Kitsuné / Topplers

www.matthewdear.com

2

5

6

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www.therapturemusic.com

1

XL / Naïve

Le mix du septième volume de la fameuse série Body Language à été confié à Matthew Dear, figure incontournable de la scène électronique américaine, aussi connu sous les noms d'Audion et False.

Au programme des nouveautés et talents qui risquent de marquer l'année à venir. Le disque commence avec une série de titres deep-house pointue mais accessible pour passer progressivement sur une vague plus électronique avec des titres électro hypnotiques, avec entre autres DJ Koze et Matthew Dear him-self.

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Invité par le label !K7, le groupe New-Yorkais The Rapture propose un hommage old school à la musique dansante à travers un choix très classieux et érudit de titres hip-hop, funk, disco et house.

Déniché entre les années 70 à aujourd’hui, les 22 titres qui composent cette compilation raviront les fins connaisseurs de sons vintage, avec comme fil conducteur le son novateur d’une scène underground bouillonnante d’originalité. Une joyeuse collection de titres festifs et originaux entre électro avantgarde et vintage revival.

Sony Music

Mondialement connu pour ses sets soulfuly vocal deep-house de haute qualité, le DJ-producteur suisse Jamie Lewis cumule les collaborations avec la crème de la crème house.

Que ce soit sur le sublime ”The Light” de Michelle Weeks, avec Billy Ray Martin, Etienne de Crecy ou encore sur le dernier Cerrone, chaque intervention est une réussite. Sa nouvelle double compilation, un concentré de tubes club dont le dernier Jimpster, Ike Therry, Osunlade ou encore l’indémodable ”Mifune” de Âme, vous fera danser jusqu’à épuisement total.

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CŒU

Purple Music / Import

DE COUPR

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Discograph

High Note / Import

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www.hinote.com.tw/eng

2 CD

Chic Boutique Music

[1] En prélude de son nouvel album, voici ”Gold” la nouvelle bombe d’Antoine Clamaran, interprétée par Shamel Shepard, qui enflammera sans le moindre éffort les pistes de danse. [2] Le duo Ocean Drive, accompagné par la djette parisienne Orsika propose ”Some People (ton désir)”, un titre électro-dance parfaitement taillé pour les dancefloors. [3] Paru initialement en 1977 ”Tattoo Woman”, le nouveau single de Cerron, est remis au goût du jour par Jamie Lewis et ravira tous les amoureux de discohouse. [4] Le nouveau maxi de DJ Mehdi contient un titre exclusif, le funky old-scool ”Tunisia Bambaata” et 2 remixes de ”Pocket Piano”, l’un réalisé par Joakim qui dure 10 mn, l’autre plus dark par Brodinski. [5] The Shoes livre un maxi 4 titres, avec ”America” et ”Keep that control”, 2 titres dirty électropop un peu trop chaotiques. [6] La Roux avec ”Quicksand” est LA nouvelle hymne électro/new-wave de chez Kitsuné, avec des remix fracassants. [7] Tiré de l’album de Friendly Fires, ”Paris” est un titre euphorique et brillamment pop. Les remixes house, en particulier celui de Aeroplane et d’Arto Mwambé le rendent enore plus sublime! [8] En attendant le nouvel album de Trentemoller, voici un maxi avec un enregistrement live du frissonnant ”Miss you”, ainsi que quelque remixes, dont celui de Mikael Simpson pour ”Mona”.

Poker Flat / La Baleine

Les compilations du label taïwanais High Note sont de véritables objets de collection, avec des boitiers grand format, graphisme très soigné et sélection musicale sans faute. Chic Boutique Music ne déroge pas à la règle en proposant des titres ou remix totalement inédits en Europe. Le premier disque contient une sélection plutôt électro-lounge avec une version sublime de ”Heartbeat” le tube de Robyn et un tout nouveau remake stupéfiant de ”Slave to the Rhythm” par la grande Dame Shirley Bassey. Nettement plus ‘chabada’, le second disque dévoile une sélection vocal-house mixée avec les derniers tubes 100% club, dont Loveshy avec une relecture séduisante du tube ”AM to PM” de Christina Milian.

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cinéma a decouvrir en salles

A l’heure où le cinéma d’auteur connait sa période de plus grand doute, comment ne pas apprécier la volonté et persévérance de nos réalisateurs français qui continuent à nous livrer leurs propres visions artistiques, laissant de côté (quand c’est possible) les considérations de marketing. Il est donc franchement agréable de retrouver à l’écran le travail de François Ozon, chouchou des médias malgré des errances pas toujours compréhensibles, et il faut l’avouer, des choses assez moyennes. Il s’adonne avec son nouveau film Ricky à un exercice fantastico-onirique sur le bonheur, déroutant, ambitieux pour certains, raté pour d’autres. S’écarter des sentiers tracés pour le grand écran est devenu de plus en plus casse gueule, maudit parfois. C’est dans cette impasse que vous l’aurez compris, la presse salue généralement l’audace, l’envie d’un autre cinéma, l’envie de lui redonner son statut de 7eme art . Dans cette optique, quelle joie de retrouver à l’écran une nouvelle œuvre d’Etienne Faure, qui nous avait il y a quelques années émus avec «In Extremis». Profondémment ancré dans l’univers littéraire, il est sans doute un des rares cinéastes aujourd’hui à faire honneur à l’esprit nouvelle vague; il nous livre dans «Des Illusions» une reflexion sur le doute et les impasses libertaires qui nous conduisent aux choix pas toujours prévisibles. Son cinéma se vit avec délicatesse, même si le ton parfois nous fait reculer, partiellement ennuyé par trop de démonstration. On est bien loin des exigeances du box office, qui parfois nous donne, somme toute, quelques bonnes surprises: à l’affiche du dernier David Fincher, Brad Pitt incarne le démon de sa propre vie: le temps qui passe. Quelle magie, quel ensorcellement pouvait on trouver à ce process pour qu’il cesse de s’abattre sur la jeunesse et la beauté? Le cinéma bien sûr, avec tout ce qu’il permet d’effets spéciaux et d’idées. Mis à l’écran avec un peu trop de plaidoirie autour de son physique , le fantasme décrit dans L'Etrange histoire de Benjamin Button a cependant pris forme de façon habile, nous laissant somme toute face à un autre problème, celui de la perennité de l’amour, qui n’a que faire de l’abandon ou de la séparation.

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Aurelien Wiik dans «des Illusions» d’Etienne Faure

François Ozon

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THE WRESTLER de Darren Aronofsky, avec Mickey Rourke, Marisa Tomei, Evan Rachel Wood Lion d’or à la Mostra de Venise 2008,The Wrestler est l’histoire d’un double retour.

D’abord celui de Darren Aronofsky (Requiem for a Dream, très intrigant et The Fountain, très indigeste) dont c’est le film le plus réussi grâce à son respect de la narration hollywoodienne et à sa fascination pour un milieu sportif réel. Mais surtout The Wrestler est indissociable du stupéfiant come-back de Mickey Rourke qui a conquis public et presse à Venise.

Ex-gloire des années 80, l’acteur était absent depuis des lustre des écrans où il était arrivé en bad boy séducteur. Avec sa rage féline, Mickey Rourke restera une icône indélébile en interprétant ce lutteur de légende, Randy Robinson, surnommé le Bélier. Un personnage qui lui

ressemble, cumulant gloire et descentes en enfer, dans la boxe comme au cinéma.

Crinière peroxydée, visage méconnaissable, déglingue physique mais pectoraux en béton. Rourke se donne sans compter dans ce portrait de catcheur vieillissant, malade et ruiné, qui refuse de raccrocher les gants. Il essaie de recoudre les fils défaits de sa vie d’homme – paternité foirée, histoire d’amour en friche – tout en encaissant les coups qui menacent de stopper net son cœur fragilisé. Malgré son parfum de mélo à l’ancienne, certains développements de chute, rachat, amour du vieil athlète sont traités avec un rythme haletant CBL

L’AUTRE de Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard avec Dominique Blanc, Cyril Gueï Avec L’Autre, les deux réalisateurs de Dancing – qui restera à tout jamais un film culte – ont enchanté Venise en septembre dernier. Bernard, plasticien, et Trividic, cinéaste, vivent ensemble et leur cinéma se ressent de leur double mode d’expression : on pourrait dire du « cinéma expérimental » ou « de recherche ». Pourtant ils ne sont pas indifférent à la narration puisqu’ils ont librement adapté L’Occupation, un roman d’Annie Ernaux sur la jalousie d’une femme pour une autre qui s’introduit mentalement dans chaque instant de sa vie.

Avec ce film très singulier, le duo reste fi-

dèle à son style entre quotidien et fantastique et octroie à cette histoire banale une dimension surprenante, empreinte de désinvoltures baroques ou de stylisations incongrues à la lisière de l’installation d’arts plastiques. Pour sa prestation prodigieuse de jalouse abandonnée – quoique ce soit elle qui signifie d’abord la séparation -, Dominique Blanc, exceptionnelle comme toujours, a reçu le prix d’interprétation féminine. Elle nous fait doucement pénétrer dans des zones sensibles, sans bousculer, jouant la folie sur la limite, sans caricaturer CBL

Donne-moi la main de Pascal-Alex Vincent, avec Victor Carril, Alexandre Carril, Anaïs Demoustier Le film commence par un dessin animé qui explique le point de départ de l’histoire : deux jumeaux adolescents quittent la boulangerie paternelle pour un road-movie vers l’Espagne dans le but d’assister aux funérailles de leur mère. Dès ce préambule, le problème de rivalité est signifié, comme dans toute relation trop fusionnelle. Très rapidement le dessin se transforme en film avec deux jumeaux, identiques et différents, qui vont, de rencontre en rencontre où la sexualité est toujours présente, comprendre le sens de l’érosion de leur relation. Fusion, séparation, retrouvailles :

tout est prévisible.

Après quelques courts métrages présentés dans divers festivals importants, dont Cannes, Pascal-Alex Vincent réalise son premier long métrage inspiré par les grands road-movies américains des années 70. Il y ajoute le thème de la gémellité, du double sous forme de la ressemblance et de la similitude. Un grand sujet pour un film qui s’en tient cependant au minimum.

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selection des sorties DVD Eldorado

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de Bouli Lanners

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par Jacques Alos

DE COUPR

CŒU

My name is Hallan Foe de David MacKenzie

Coup de cœur lorsqu’il fut présenté à Cannes, le film de Bouli Lanners est une incroyable et subtile étude de l’addiction; l’un est accroc à la drogue, l’autre à la déchéance. Sous couvert de drôlerie, il nous livre un terrible tableau de l’attirance entre deux personnages abandonnés par la vie, pour qui un simple acquiescement délivre de nombreux maux. Ce tableau idyllique ne trébuche pourtant pas, et va jusqu’au bout de son propos

Coincé entre quelques clichés invraisemblables, le film est pourtant d’une rare justesse, délicate et borderline, qui accompagne la détresse adolescente avec une légère nonchalance agréable et touchante.

Jamie Bell coutumier de ces rôles plutôt difficiles lui donne une puissance poétique inattendue et il tient le film à lui seul. On sent que l’on est très près du chef d’œuvre, sans l’atteindre. Magique quand même

La Cité des Hommes

Voyage au centre de la terre

de Paulo Morelli

de Eric Brevig

Fernando Meirelles (Blindness) avait crée en 2002 une série TV qui eut un retentissement médiatique important; c’est là une adaptation ciné qui fouille entre les bonheurs de La cité de Dieu et la misère environnante, faite d’espoir et d’optimisme, mais aussi de violences et desespoir. Pas aussi puissant que son prédecesseur, englué dans un besoin de message positif plus évident, mais au résultat époustouflant

Il y a une erreur de cible sur ce remake du célèbre film adapté du roman de Jules Vernes: le film tourné pour une exploitation partielle en 3D perd principalemnt son interêt en projection normale; ajoutez y le passage en DVD, un doublage assez moyen, vous obtenez un divertissement sans doute efficace, mais pour enfants. La version DVD 3D n’apporte guère plus sur la forme, si ce n’est quelques effets bien inutiles

Dorothy

Wanted

de Agnès Merlet

Timur Bekmambetov

Un film étrange qui a du mal à trouver son style. Et pourtant, le jeu d’acteurs plutôt de qualité réussit à convaincre dans un registre assez difficile. Possédée, hystérique, quel est donc ce mystère qui entoure cette petite fille? Le plus étrange, c’est que d’emblée les codes du genre sont donnés; mais on s’obstine à croire à autre chose, plus ficelé. En gros de bonnes idées, mais qui laisse en attente trop souvent.

Le sujet de la BD originale, et qui fut repris par Minority Report avait de quoi ouvrir les voies du n’importe quoi; mais passées quelques invraisemblances inéluctables au genre, c’est une Angélina Jolie éperduement désinvolte que l’on retrouve avec surprise.

L’ensemble truffé d’effets spéciaux rend la scéance dynamique et sonorisée, mais laisse un sentiment bizzare sur sa conclusion. A voir armé de chips.

Bataille à Seattle

Surveillance

de Stuart Townsend

de jennifer Lynch

En 1999, de gigantesques manifestations se sont opposées à la tenue de la conférence de la toute-puissante OMC à Seattle. Jamais l'opposition n'avait été aussi forte, aussi frontale et aussi violente... Ces cinq jours qui ébranlèrent le monde et marquèrent spectaculairement la naissance d'un altermondialisme planétaire livrent enfin leurs secrets et leurs enjeux... A apprécier avec un recul suffisant…:)

La fille de David Lynch n’est pas bizzare, elle est carrément glauque et perverse! C’est d’ailleurs dans ce registre que ce film déroute et excelle, laissant le spectateur interpréter sa propre version, se transformant en juge ultime. Car c’est là tout l’intérêt du film: il donne aux histoires les interprétations différentes selon les protagonistes, donnant lieu à des scènes horribles et drôles à la fois. Créatif, jeune, branché

Affaire de famille

des Racines et des Ailes

de Claus Drexel

l’île de la Réunion

Un père sans histoire, une femme dévouée, une fille studieuse... Une famille en apparence bien tranquille voit sa vie bouleversée par la découverte d'un sac de sport rempli de billets. Bientôt l'image se fissure, le jeu des faux-semblants commence..

Résultat passable que ce film dont l’interêt est plus médiatique (miou miou, qui signait décidement son retour). Mais élagué de ces aprioris, on apprécie.

Interessante, documentée, l’émission fortement inspirée du succès de Thalassa nous embarque sur l’ôile de la réunion, à la rencontre des habitants, des paysans, agriculteurs, pour nous dévoiler un eu plus de la richesse culturelle de ce pays qui nous est si proche. Architecture, coutumes, tout ce qu’il faut savoir sur les raisons d’une éventuel classement en site protégé par l’Unesco.

Loin de Sunset Boulevard

Vu du Ciel 4

de Igor Minaev

2 émissions de Yann Arthus Bertrand

Un film étrange, à la fois alimenté par les clins d’œil amusés aux régimes totalitaires, et à l’esprit résistant tout autant que collabo. Mais derrière une avalanche de moyens (les scènes chorégraphiées sont jubilatoires) subiste un style trop théâtral manquant de mesure et rendant l’ensemble beaucoup trop lent.

Fresque ambitieuse, sur le fond réussie, qui ne triche pas sur le désir homosexuel et ses éceuils.

On aimerait bien qu’il se taise, arrête de sourire et nous laisse admirer les images qui se passent de commentaires. C’est pourtant un réel plaisir, malgré les incessantes leçons qui nous sont données sur la protection de la nature. Peu de solutions, beaucoup de problèmes levés, on n’est pas dans le journalisme, mais plutôt dans le voyage de salon. Alors coupez le son et passez le en fond d’écran, c’est magique!

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dvd

Escapades Gourmandes Avec un goût pour l’authentique et les relations humaines qui dépassent le cadre de la gastronomie, la «Carte Postale Gourmande» de jean Luc Petitrenaud a conquis la france par le palais!

Crédit photo : (c) Photo Nathalie Guyon (c) 2008 MK2 SA - France 5 - MK2TV

Dévorez le coffret Gourmand, avec ses 12 Escapades en DVD et ses recettes régionales pour créer l'événement autour de votre table ! Sillonnez les régions de France, leurs beaux villages et leurs magnifiques paysages avec Jean-Luc Petitrenaud, à la recherche de toutes leurs merveilles culinaires. Savourez leurs plus grandes spécialités et écoutez les secrets de gastronomes pour rendre ces mets véritablement JA uniques !

Les escapades de Petitrenaud Coffret Gourmand

Jean-Luc Petitrenaud

12 DVD + Calendrier / 79,99 € / MK2

théâtre

Le Cri de la feuille Après plus de 600 représentations au Théâtre de la Passerelle à Paris et un grand succès dans le off d’Avignon durant quatre festivals, ”Le Cri de la feuille” est représenté dans notre région, cette comédie délirante de Fabienne Galula et Fabrice Feltzinger qui s’en sont donnés à cœur joie pour critiquer la vogue des groupes de recherche épicurienne et de course au bonheur.

feuille pousse son cri - tout à fois plaintif et comique - le spectateur ne peut que rire aux éclats !

Le spectacle est mis en scène par Catherine Lauverjon de la compagnie ”Rouge Ephémère” et joué par des comédiens passionnés: Laurence Merlin, Christophe Boutevin, Serge Millet et Philippe Testori.

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Vend 27, Sam 28 février à 20h30 et Dim mars à 16h au Théâtre Le Bocal à Nice O4 92 15 17 34 Vend 24, Sam 25 avril à 21h et Dim 26 à 16h au Théâtre le Village à Nice 04 93 82 42 21

Ainsi quatre citadins en pleine crise existentielle se retrouvent dans un coin paumé de campagne pour un stage de développement personnel. Seuls deux stagiaires se présentent : une enseignante dépressive et un chef d’entreprise rigide qui vient d’être abandonné par sa femme.

L’animateur rêve d’un monde meilleur, tandis que son assistant est loin d’être efficace. Rien ne pourra se passer comme prévu… Quand la JANVIER-FÉVRIER 09

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livres

LES GRANDS ESPACES

Une garçonnière épurée et moderniste du promoteur immobilier Herbert Sambol, située dans une tour en verre et acier de Richard Meier au fond de West Village. Aménagée par Shelton, Mindel & Associates.

Photo : Michael Moran

Esprits créatifs, artistes inspirés ou créateurs en tout genre, ils affluent tous vers la Grosse Pomme, afin de s’imprégner de son énergie artistique et pour puiser leur inspiration dans la vie quotidienne de la plus bouillonnante des capitales.

Après les nouveaux intérieurs de la Côte et ceux de Paris, voici une nouvelle visite passionnante à travers différents appartements et lofts de New-York. Cette ville qui a toujours été une terre d’accueil pour les âmes imaginatives, semble avoir pris un nouveau départ depuis les événements du 11 sep”Vivre 66 étages au tembre. Plus créative et résolument singudessus des soucis de lière, elle dévoile des lieux d’une richesse la ville modifie votre étourdissante. Que ce soit dans un style misens esthétique et linimaliste, rétro, industriel ou dans une déco bère votre ésprit” extravagante et multicolore à outrance, chaque intérieur est unique et provoque une émotion. Sélectionné par Angelika Taschen, cet ouvrage nous ouvre les portes des appartement de gens connus, comme le musicien Rufus Wainwright, l’actrice Julian Moore, la star du X Vanessa del Rio, le designer Vladimir Kagan ou encore l’artiste/réalisateur Julian Schnable. Tous dégagent RA un envie folle d’originalité et d’évasion.

Angelika Taschen Peter Webster

Nouveaux intérieurs New-Yorkais 300 pages / 24 x 31,6 cm / 29,90 € / Taschen

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Les prévisions sur notre planète se détériorent de jour en jour. Voici un livre qui vous propose un regard plus ‘tempéré’ sur le fameux réchauffement climatique.

En effet dans cet ouvrage, Nigel Lawson, ancien secrétaire d’État à l’énergie en Grand-Bretagne analyse avec une clairvoyance désarmante les enjeux du réchauffement climatique sur les plans scientifique, économique, politique et

éthique. Extrêmement documenté, simple et non dénué d’humour, ce livre démontre que la pensée dominante ne repose pas toujours sur des bases solides et que les solutions proposées s’avèrent souvent inapplicables, voir dangereuses. Au-delà de sa réflection politiquement incorrecte, ”Un appel à la raison” amène avant tout à réfléchir à des solutions de développement durables plus réalistes et efficaces et à ne pas céder à la panique propagée par ceux pour qui l’écologie rime souvent RA avec profit.

Nigel Lawson

Un appel à la raison 154 pages / 15 x 24 cm / 12,95 € / K&B

Aussitôt rêvé, aussi tôt fait! Ce livre regroupe les inventions les plus incroyables, imaginées par nous, les hommes.

Dinner in the Sky www.dinnerinthesky.com

Pour certaines personnes parler au conditionnel est aussi impossible que de dîner dans le ciel. Mais voilà, pour la modique somme de 9000 € vous allez pouvoir inviter vos 20 meilleurs amis et déguster un canard laqué à 50 mètres du sol! Vous souhaitez vous marier dans une église gonflable au milieu de votre jardin? Pas de souci! Ce ‘gros’ livre dévoile, photo et lien internet à l’appui, 200 projets, lieux, objets ou services complètements barrés et souvent absurdes. Des inventions insolites, comme les collants qui hydratent, le jean qui fait mincir, le wonderbra version homme, on y découvre également des merveilles architecturales et technologiques pas si cinglées que ça… RA

Nicolas Marçais Philippe Marchand

Crazy Stuff

411 pages / 19 x 19 cm / 29,90 € / MK2

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manifestations

février 09 [ Expo Staquet Photograpies de Marcel Taquet et Jacques Saquet Musée de la photographie André Villers à Mougins [06] jusqu’au 01/03 [ Expo Futur Antérieur Musée site archéologique à Nice [06] jusqu’au 28/02 [ Expo Space to Sale Artist’ Show II avec les œuvres de T. Lagalla, F. Mattei…

Espace à Vendre à Nice [06] du 05/12 au 07/02 [ Expo Pier Paolo Calzolari Quand le rêveur meurt que reste-t-il du rêve Fondation Maeght à Vence [06] jusqu’au 22/03 [ Expo La Passoonata commisaire invitée: Suzette Ricciotti Les Perles à Barjols [83] jusqu’au 08/02 [ Expo Vivre l’Art - Collection Venet Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux [06] jusqu’au 24/05 [ Expo Pierre Theunissen La Malmaison et Jardin Grand Hotel à Cannes [06] jusqu’au 08/02 [ Expo Monstration de Johann Le Guillerm, Cirque ici Théâtre de Grasse à Grasse [06] du 04/02 au 18/02 [ Expo Joaillerie Contemoraine d’exception Espace Solidor à Cagnes-sur-Mer [06] jusqu’au 08/03 [ Théâtre Le cri de la feuille de Fabienne Galula et Fabrice Feltzinger Théâtre Le Bocal à Nice [06] du 27/02 au 01/03 [ Théâtre Le démon de midi une comédie de mœurs féroce de Michèle Bernier Théâtre le Village à Nice [06] jusqu’au 01/03 [ Théâtre Les monologues du penis de Carlos Goncalves Théâtre La petite Comédie à Marseille [13] jusqu’au 28/02 [ Théâtre Chevals avec Bernard Azimuth et Bourgatoff Le 11 à Cap d’Ail [06] du 12/02 au 14/02 [ Théâtre Banane ! de Eric Collado Le 11 à Cap d’Ail [06] du 05/02 au 07/02 [ Théâtre Aux deux Colombes de Sacha Guitry Théâtre Galli à Sanary sur Mer [83] du 12/02 au 14/02 [ Théâtre Couple XXL de Tom Dewars Théâtre Segurane à Nice [06] du 06/02 au 15/02 [ Théâtre Desperate Houseveuves Théâtre de l’hôtel Scribe à Nice [06] du 17/02 au 25/02 [ Théâtre La vie devant soi de Romain Gray, avec Myriam Boyer Théâtre de Grasse à Grasse [06] le 18 et 19/02 [ Théâtre Vous prendrez bien 2 louches avec Jérôme de Warzée et Claudine Rion Café Théâtre de la Porte d’Italie à Toulon [83] le 06 et 07/02 [ Théâtre Comme ils disent de et avec Pacal Rocher et Christophe Daupin Café Théâtre de la Porte d’Italie à Toulon [83] le 13 et 14/02 [ Théâtre Chat et Souris de Ray Cooney, avec Françis Perrin et Jean-Luc Moreau Théâtre Princesse Grace à Monaco [98] du 12/02 au 14/02 [ Théâtre Cuisine et Dépendances de Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri Théâtre Francis Gag à Nice [06] du 13/02 au 15/02 [ Théâtre Histoires d’Hommes de Xavier Durringer Théâtre Francis Gag à Nice [06] le 27 et 28/02 [ Théâtre Un mariage follement gai de Thierry Dgim Théâtre des Oiseaux à Nice [06] du 04/02 au 01/03 [ Théâtre La machine infernale de Jean Cocteau Théâtre Athanor à Marseille [13] jusqu’au 21/02 [ Théâtre Ma femme s’appelle Maurice de Raffy Shart Divalo Théâtre à Marseille [13] le 20 et 21/02 [ Théâtre Evelyne House of Shame de Christophe Haleb Le Merlan à Marseille [13] le 13 et 14/02 [ Théâtre Vice-Versa de Will Self, avec Sophie Cattani, Antoine Oppenheim…

Montévidéo à Marseille [13] du 17 au 25/02 [ Théâtre Marius & Mariette de Marius Karmo, avec Virginie Les 3 Act à Marseille [13] du 12 au 14/02 [ Théâtre Un càcou et une cagole Le 16/19 à Marseille [13] jusqu’au 21/02 [ Théâtre Masculin Plurielle Le Flibustier à Aix en Provence [13] du 03 au 25/02 [ Théâtre Les monologues du pénis Le 16/19 à Marseille [13] du 20 au 28/02 [ Théâtre Vol au-dessus d’un nid de coucous de Jane Labiche Théâtre des 3 Acts à Marseille [13] du 19 au 22/02 [ Opéra Il Pirata Opéra de Marseille [13] du 13/02 au 02/03 [ Humour Martiny one man show vl42

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Comment figurer dans le programme : 04 93 68 03 00

Le 11 à Cap d’Ail [06] du 26/02 au 28/02 [ Humour La tuerie de l’année de et par Laurent Violet Théâtre de la Marguerite à Antibes [06] du 04/02 au 14/02 [ Humour Seul avec moi ! de et par Gabriel, mise en scène Pierre Lericq Théâtre de la Marguerite à Antibes [06] du 18/02 au 28/02 [ Humour Lady Namite Théâtre des 3 Acts à Marseille [13] du 05 au 07/02 [ Humour Le Schizo de et avec Vincent Trupiano Théâtre des 3 Acts à Marseille [13] du 12 au 14/02 [ Humour La grande messe par Merri Théâtre des 3 Acts à Marseille [13] du 19 au 21/02 [ Cirque National de Chine Troupe Acrobatique de Dalian Palais des Festivals de Cannes [06] le 14/02 et 15/02 [ Cirque Secret de Johann Le Guillerm, Cirque ici Théâtre de Grasse à Grasse [06] du 06/02 au 15/02 [ Hommage Autour de Bergman projection, lecture, conférence…

Espace Magnan à Nice [06] du 18/02 au 28/02 [ Festival de la BD Bulle de Neige Salle des Ancolies à Valberg [06] le 14 et 15/02

MARDI

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NICE 20H00

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Crédit photos : Ludovic Di Orio

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