VERTU numéro 11

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vertu international masculin & singulier

n° 11 - Mars Avril 2009

www.vertu.fr

events

musique

photo

cinéma

Primo Cup Monaco

Victoires de la Musique 2009

Steve Hiett Chen Man

Milk de Gus van Sant

Piaget Spirit Awards

Enrique Iglesias

Ronald N.Tan

Cheri de Stephen Frears

Amel Bent

11 EXEMPLAIRE

GRATUIT FREE SAMPLE France € 6,50 - Suisse CHF 10,50 Exemplaire GRATUIT

paris design

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édito par jacques alos

Est-on toujours en droit de rêver? Dans un contexte difficile ou le superflu est diabolisé en l’attente de jours meilleurs, que nous reste t-il comme motivation pour aller de l’avant, ne pas se résigner à limiter nos désirs? Que ferons nous de la fête et de ses excès, des pertes de contrôle qui amusent nos souvenirs toute une vie? Régulation, limitation, sont venus changer la donne d’un monde balancé entre amusement et pédagogie, et dans laquelle les folies et les excès ponctuent de façon admirable la chronologie de nos vies. Un monde de plus en plus technologique qui nous distance pourtant davantage les uns des autres, et où la recherche d’émotions perd peu à peu de sa simplicité. Aujourd’hui le luxe a glissé lentement vers une notion pourtant bien différente qu’est le privilège. Privilège pour cer-

Editeur : CGA - BP 57 06403 CANNES Cedex Tél : 04 93 68 13 13

tains de s’offrir, sur un désir compulsif, un bijou, une voiture, un sac, sans avoir à calculer, privilège pour d’autres de pouvoir partager des instants de bonheur avec l’être aimé, un ou une amie, sa famille. Que peut-on faire du luxe sans ce bonheur? N’est-il pas au contraire un témoin, ponctuel ou non de ces relations intenses qui nous relient? Pour beaucoup, ce luxe débute dans un aéroport, à quelques heures d’une destination de découverte, de repos, ou de travail. Le luxe s’est symboliquement annexé à l’éphémère, pris dans la spirale du temps qui ne nous autorise malheureusement plus à apprécier le détail des choses en lieu de leur valeur monétaire. Si la vie domestique a tendance à l’oublier, ce sont les voyages, je le disais plus haut, qui ont créé cette nouvelle vision. S’occuper de

e-Mail a2009@infoazur.com

Ont collaboré à ce numéro: Roland Abele, Jacques Alos, Yannick Tallarida, Caroline Boudet-Lefort, Thierry Calmont, Marc Abdon Manuel Jorge, Bernard Pesanty, Laurent Boulanger, Vanessa Masson

soi est devenu le vrai luxe, offrir autant à sa peau qu’à ses yeux le meilleur de notre savoir, n’est ce pas la clé d’une véritable reconstruction? Les voyages construits aujourd’hui autour ce cette symbolique se sont multipliés, mais restent encore ellitistes. Nous cherchons dans ces pages non pas à faire un listing des places à robinets d’or, mais plutôt des moments qui semblent sortis de l’impossible, qui semblent ne pas s’adresser à nous, et pourtant, une fois l’obstacle psychologique franchi, révèlent bien plus qu’une chambre d’hôtel au coût excessif. C’est ainsi que les spas, la relaxation, sont devenus des critères incontournables du voyage, mais aussi d’un certain lifestyle à l’assaut du stress.

Osez franchir ces portes, faites-le, car une fois la principale refermée, il est trop tard.

Publicité : +33 603 42 1333

Imprimé en UE Redacteur en Chef: Jacques Alos Dépôt Légal : à parution N° ISSN 1255-8559

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destination : irlande

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C’est une autre façon de voir un voyage que nous vous proposons avec cette découverte de l’Irlande.

Oublier la destination baignade (on a tout notre temps pour ça sur la côte), et découvrir la nature, si possible hors saison pour en apprécier toute la splendeur, avec cette sensation permanente d’être un spectateur privilégié d’un musée sans limites. C’est ce que ce pays offre, spontanément, avec humilité, au voyageur qui ose s’éloigner de ses aéroports.Beaucoup d’histoire, de tourments, qui ont apporté une sérénité enviable à ses habitants.

Il y a l’Irlande du cinéma, celle qui nous est depuis toujours dépeinte avec une certaine rigueur, que ce soit au travers de misère sociale ou de malheureux conflits ancestraux, et il y a ce pays, magnifique, authentique, à l’apparence immuable et sauvagement attractive. L’Irlande a su se moderniser et se rendre efficace pour l’économie et le tourisme sans défigurer son environnement. Si ce sont principalement les anglo saxons qui s’y rendent en vacances, la bonne desserte depuis les aéroports de Nice et Marseille ouvrent désormais la porte à des vacances différentes pour les provençaux. La clé de cet envoûtement, que vous arriviez à Cork ou à Dublin, sera d’opter pour une itinérance presque à l’aveugle tant les surprises sont nombreuses et agréables. Côté dates, on appréciera volontiers la fraicheur estivale, mais aussi l’ensoleillement maximal qu’offre la fin du printemps. Mais qu’importe, pour avoir réalisé ce reportage photo dans la période pire de l’année (fin Janvier), voyez ce que cela donne! Une destination qui respire bon, vous resource, et comble du plaisir, vous offre un luxe gastronomique et hôtelier à prix plutôt raisonables.

Toutes photos ©Hunt /RA/JA/LB

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Kenmare, a quelques kilometres de Killarney, révèle une splendide palette de couleurs

Dublin

Killarney

La recherche de dolmens peut s’avérer un jeu passionnant , la côte en dénombre pas moins de 800, toujours avec leur présence mystique et mystifiée

Cork

Nous sommes fin Janvier, la période la plus froide de l’année, et pourtant le Gulf Stream permet cette douceur et le maintien d’une végétation luxuriante. Les moutons lascifs face à la mer n’y sont pas une légende, ils font partie du décor.

Magique, à en perdre ses moyens.

Le Gap of Dunloe est l’expérience de randonnée la plus fabuleuse qui soit. Départ de Killarney

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destination : irlande

couleurs d’ irlande dublin cork killarney dingle

L’hiver bat encore son plein et pourtant l’Irlande offre sa plus large palette de couleurs, dans une diversité de paysages saisissante. En quelques kilomètres seulement, la région de Kerry - Killarney offre tour à tour des montagnes rocheuses et désertiques, parsemées de lacs d’altitude dont la beauté est à couper le souffle, mais aussi des vallées verdoyantes et chaleureuses, où les ocres hivernaux contrastent avec magie aux herbes vertes et sauvages. Plus près des côtes, elles s’inclinent sous la légère brise iodée. Le tableau est idyllique: la côte tout aussi désertique révèle quelques villages (oui, ce sont bien des villages, les immeubles n’y existent pas), et ça et là perdues, des demeures colorées pleines de vie.

Si la découverte d’une nature intacte doit rester la principale motivation d’un voyage, une journée pluvieuse se révèle idéale à la rencontre de demeures historiques, livrant sans délai les émotions certainement pas très éloignées de ceux les ayant habité. Compagne idéale du receuillement et du rapprochement des êtres heureux, l’Irlande a cette capacité insoupçonnée.

Dublin

Killarney

Cork

Muckross House: «la» visite qui s’impose lors d’un séjour à Killarney. L’emplacement est tout simplement un appel à la rêverie, accompagné d’expos très documentées. C’est un don fait à l’état. vl6

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à seulement une vingtaine de minutes de Killarney, la côte extrêmement découpée en «fingers» offre quasiment partout ce type de paysage, en toutes saisons. Ici, à proximité de Kenmare, février 2009.

L’hygrométrie est telle qu’aux abords des rivières, après les pluies, ce type de paysage est relativement fréquent, révélant une magnificence silencieuse époustouflante.

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couleurs d’ irlande dublin cork killarney dingle

Les amateurs de paysages un peu plus extrêmes apprécieront le cercle de Dingle, au nord de Killarney. Les îles et presqu’îles innombrables aux contours déchirés qui s’y succèdent ont des accents sauvages des plus remarquables. Des liaisons fréquentes avec ces îles sont opérées par bateau; l’office de tourisme de Killarney ou même votre hôtel vous aideront à les rejoindre, ils sont assez introuvables. La peninsule est aussi le théâtre d’une foule de sites archéologiques, nous plongeant dans l’univers celtique fait d’amoncellements de pierres, forts et huttes de bergers, perchées le plus souvent à flanc de falaise. Abandonnées, et laissées là telles quelles, elles témoignent du désarroi des familles contraintes à quitter le pays sous la famine. Enfin, la visite de Dingle, port de pêche vivant et plaisant, émerveille au détour des couleurs vives de chacune de ses maisons et chalutiers.

Un port de pêche aux couleurs somptuaires, intact de toute urbanisation à outrance, il offre à ses restaurateurs le meilleur de la mer. Qui plus est, il recèle une véritable attraction: «fungie le dauphin» y est une vraie légende depuis 25 ans maintenant.

Jacques Alos & Roland Abele

La plage de Inch, longue de plus de 5km, devient un hotspot de surf & kite par grand vent vl8

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Le petit port de Dunquin, zone d’embarquement des moutons vers les Îles Blasket.

Ci dessous, la pointe ouest se montre agressive et hostile

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Dingle

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destination : irlande

nuits de killarney dublin cork killarney dingle

Une vue de l’entrée du Killarney Plaza, face au parc national www.killarneyplaza.com +353 (0)64 21100

Une telle authenticité aux alentours du village de Killarney l’ont inévitablement tranformé en un resort du tourisme. Mais ses promoteurs, conscients et convaincus de son capital charme, l’ont habilement adaptée à la montée en charge de la demande en nuitées. Il en résulte une offre inouïe question hôtellerie, avec une prépondérance au luxe qui n’est pas sans rappeler la Côte d’Azur.

Nous avons arrêté notre choix sur ces hôtels de style différents, mais tous haut de gamme; classique, chic ou zen, ils rendront votre séjour aussi complet qu’agréable. Si la perfection est atteinte avec le récent Killarney Plaza (son spa Molton Brown est un délice) les autres hôtels voisins sont tout aussi recommendables: The Ross, le Killarney Avenue mais aussi à la sortie de la ville le superbe Lake Hotel. Le Park Kenmare à une vingtaine de kilometres est idéal pour son contact à la nature, bonne idée si vous louez une voiture et faites une halte en allant vers Cork. Bons à connaître, car n’apparaissent pas toujours sur les moteurs de réservation courants. Allez donc directement sur leurs sites respectifs.

A 2 pas du Killarney Plaza, le très typique irlandais Killarney Avenue www.odonoghue-ring-hotels.com +353 (0) 64 21111

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Hôtel tendance Design moderne The Ross dénote agréablement (ci dessous, chambre aux accents fushia) www.theross.ie +353 64 6631855 Tourisme Irlande officiel www.irlande-tourisme.fr

Site d’internautes passionnant www.terresceltes.net

Ambiance chic et bistrot au Café du Parc du Killarney Plaza www.killarneyplaza.com/cafe_du_parc +353 (0)64 21111

Location Vehicule www.budget.com

Trains Irlandais www.irishrail.ie

Selection Restaurants www.goodfoodireland.ie

direction Cork, le Park Hotel Kenmare, dans une sublime bâtisse (le spa à gauche en bas) www.parkkenmare.com +353 (0) 64 6641200 le Spa du Killarney Plaza, le «Molton Brown» www.www.killarneyplaza.com +353 (0) 64 21111 Le superbe Lake Hotel, à la sortie de Killarney (et ci dessus son salon) www.lakehotel.com +353 64 31035

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couleurs de cork dublin cork killarney dingle

L’Université de cork

Dublin

La deuxieme ville d’Irlande se trouve au sud-ouest de l’île à une heure de route de Killarney. Ancienne cité marécageuse longeant le lit du Lee, sa configuration n’a eu de cesse d’évoluer au gré des marchés portuaires internationaux, le plus typique étant autrefois celui du beurre. Aujourd’hui remodelée en ville urbaine, elle n’en a pas oublié son passé portuaire et ses canaux, ayant conservé son lifestyle d’antan. Abritant les installations de la bière Murphy’s, (le graal irlandais) elle est la rivale de toujours de Dublin, qui elle, vit au rythme de la Guiness, et avec laquelle elle dispute le statut de branchouille, tirant pleinement parti de ses contrastes en plein centre ville. Les couleurs y sont comme partout en campagne aussi audacieuses, les formes aussi, témoignant d’une importante jeune population. Cork est aussi un paradis de la gastronomie, regroupant dans son conté de nombreux chefs attachés à la proximité de la pêche et de la mer.

Jacques Alos & Roland Abele

L’opéra de Cork vl12

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Killarney

Cork

Une des plus anciennes rues de Cork, lumineuse par ciel couvert avec son ton ocre

Le marché anglais, antre de la gastronom méditerranéenne

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gastronomie**

Eglise protestante Sainte Anne Shandon.

C’est pour un plaisir presque théâtral que le chef Graeme Campbell opère dans ses restaurants de l’Hotel Hayfield Manor, un havre de paix juste à côté de l’Université. Direction l’Orchid où il met en scène les produits locaux, avec une pointe de nonchalance exotique surprenante de modernité, dans cet environnement plutôt classique et surrané. Dans une farandole de simultanéité plus coutumière du spectacle que de la gastronomie, on s’attend au pire mais les accents citronnés surmontés de la pointe de Wasabi viennent sublimer le tartare de saumon et homard, faisant oublier une ambiance un peu trop nerveuse.

Jacques Alos & Roland Abele

Luminaires en hommage aux bateaux vikings

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La visite de l’ancienne prison de Cork révèle des moments effroyables de l’histoire des prisonniers

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cork

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Le très original Cork International Airport Hotel www.corkinternationalairporthotel.com +353 (0)21 454 9800

La plus grande surprise hotelière se situe à l’aéroport de Cork, qui a le bon goût d’abriter cet hôtel (Cork International Airport Hotel) au design fabuleux au sein même du terminal, ôtant l’angoisse d’un départ raté. Chambres spacieuses et confort absolu y sont appréciables, mais c’est dans le lobby et les parties communes que les détails de déco sont le plus frappants. Pour plus d’étoiles, ce sera direction le centre ville pour un séjour au Jurys ou au Hayfield Manor. A l’exterieur de Cork (véhicule obligatoire), nous conseillons le Castlemartyr Resort, un hôtel très récent adossé à un chateau du XVIIème. Cork n’est pas une ville de luxe, mais cela ne l’empêche pas d’avoir bon goût et d’offrir à ses hôtes le meilleur du service

Classique et chic Hayfield Manor www.hayfieldmanor.ie/ +353 (0)21 484 5900 vl14

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destination : irlande destination : irlande

DUBLIN DUBLIN

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La douceur hivernale de Dublin surprend: on l’imagine sombre et glauque, elle est colorée et festive. Le développement du quartier Temple Bar (une mine à bars musicaux, restos branchés bourré de touristes)en est témoin, au grand desarroi des habitants attachés aux traces historiques de son évolution, chahutée depuis toujours par des combats, conflits mais aussi instabilités politiques. Depuis la construction de la nouvelle europe et sa monnaie, elle a connu une franche modernisation qui la rend méconnaissable en seulement une vingtaine d’années. Véritable vivier à emplois, elle est devenue très vite cosmopolite, où le polonais est omniprésent suivi de près du français; il n’est pas rare en effet de pouvoir s’y exprimer dans notre langue, les écoles hôtelieres françaises fournissant bon nombre de stagiaires et empoyés bien formés. La visite de la ville se fait principalement à pied, les différents quartiers étant reliés au centre historique en bordure de la Liffey, la riviere qui la divise entre nord et sud. Il ne faut pas hésiter à entrer dans les bâtiments pour découvrir une richesse architecturale insoupçonnée, et se faire accompagner d’un guide qui saura synthetiser sa richesse historique depuis nos amis les Vikings.

Le quartier «latin» donne à Dublin un petit air de Hollande sur la berge nord de la Liffey.

A noter une superbe promenade en bois la surplombant, construite pour le millenium en même temps que le ‘Spire’, une colonne/aiguille de plus de 120 mètres

A proximité du centre d’art moderne, on découvre un quartier paisible

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La nuit, les ponts de Dublin s’égayent de mille feux

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Le ciel de Dublin est souvent orageux, décuplant sur les facades claires la luminosité de ses promontoires. Une ville dont il ne reste quasiment rien d’antérieur au XIXème, ayant été quasiment totalement détruite

le chateau de Dublin

La brasserie Guiness se visite, livrant les secrets de l’origine d’un lifstyle international

Dublin s’ouvrant sur la mer regorges de curiosités maritimes superbes

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DUBLIN

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Si les églises constituent comme toujours le cœur de visite dans les capitales, Dublin offre également celle de son parlement, intéressante, mais surtout celle du superbe Trinity College, qui abrite le fameux Livre de Skells, (enfin, quelques pages) le plus bel héritage médiéval qui puisse encore exister. Bien plus incroyable est pourtant la librairie (en accès libre) se trouvant au dessus de la boutique. Dublin regorge de surprises, l’idéal est de se rendre, dès son arrivée à l’office du Tourisme dèjà très remarquable. Ils vous indiqueront les meilleurs moyens pour vous déplacer, visiter, et profiter ainsi au maximum de votre séjour. Que vous aimiez l’art moderne, les spectacles, la nature ou l’architecture, c’est sous chacun des angles que peut être abordée cette ville, qui connait un véritable essor, la faisant changer de «robe» à chaque saison.

Un grand merci aux différents guides et offices qui ont contribué à l’ecclectisme de ce reportage. par Jacques Alos & Roland Abele

Un pont ferré aux piles majuestueuses qui enjambe la Leffe. les détails y sont superbes

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Ci dessous: Au cœur de Temple Bar, un café oratoire, se vouant au sens ethymoloconcert dont la scène s’ouvre sur une plagique de la rencontre…! Et la chemicette. Certaines églises ont perdu leur sens née Guiness, tout un symbole!

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destination : dublin

gastronomie dublin cork killarney dingle

La grande fierté de l’Irlande est d’avoir su ré-inventer sa cuisine traditionelle, non pas pour en diluer son originalité, mais au contraire mieux l‘étreindre, et lui apporter des saveurs nouvelles voire exotiques. Un challenge que de nombreux chefs aiment à relever, livrant avec raffinement les meilleurs poissons imaginables.

Deux adresses remarquables pour gourmets exigeants.

Le quai nouveau, son Palais des Congrès flambant neuf, sa promenade de lucioles

Eglises, cathédrales riches et imposantes rappellent la persistance du culte catholique dans cette partie sud de l’Irlande

A noter: régulièrement, Dublin organise des journées, week end «gastronomie», pour inciter les restaurants haut de gamme à réduire leur prix d’accès, mais aussi aux moyens de gamme de se faire distinguer en s’inscrivant dans une charte de qualité. On retrouve également cet esprit dans l’excellent site goodfoodireland.ie, qui répertorie les meilleures adresses d’Irlande, qui prône en priorité l’harmonie avec les produits locaux.

L’Ecrivain - 109a Lower Baggot St D2 www.lecrivain.com +353 1 6611919 Les Irlandais aiment son côté sophistiqué français, nous aimons son raffinement local; Derry Clarke apporte à l’Ecrivain ce juste compromis entre finesse, originalité des saveurs, mais surtout qualité de l’instant. Au delà d’une cuisine élégante et très légère, c’est toute une histoire de la gastronomie irlandaise qui est résumée dans sa carte, arrivant à la perfection à séduire nos papilles avec des ingrédients inattendus, presque bannis: exemple du délice de choux fleur parfumé aux truffes…

Tea Room - Clarence Hotel www.theclarence.ie +353 (0) 1 4070800 Autre chef d’inspiration française, Mathieu Melin compose au Tea Room des menus aménagés par la saisonnalité des produits irlandais. Anoblissant des denrées jugées difficiles, il accomplit un tour de force esthétique et gustatif, qui vous emmène loin, loin des préjugés. Félicitations pour cette audace discrète.

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destination : irlande

hôtels de

dublin

dublin version 5* St Helen Radisson , Dylan Hotel & Clarence

Une vue extérieure du Radisson SAS St Helen 5* www.radisson.com +353 1 218 6000

Dublin excelle dans le haut de gamme, livrant palaces, resorts et boutique-hôtels ultra léchés dans un environnement il n’y a pas si longtemps poussiéreux et humide. Le luxe british, stylé et soigné envahit les lobbys cosys, le blanc et les couleurs balayant les bois rustiques. Dublin a la prestance d’une capitale internationale, offrant ces dernières améliorations de l’hôtellerie dans des styles bien différents. A noter à la sortie de la ville, au sud, dans le quartier huppé Dublin4, les jardins enchanteurs du St Helens; les adeptes de la vie urbaine préfereront l’immersion citadine extrême au Dylan ou au Clarence, le fameux hôtel de Bono (du groupe U2, toujours en attente de leur building ultra moderne à l’entrée dui port de Dublin…) Trois adresses, trois ambiances haut de gamme dont ces quelques photos livrent un résumé plutôt fidèle.

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La vue du penthouse au Clarence Hotel www.theclarence.ie +353 1 407 0800

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Chic, sobre, central: le Clarence Hotel 5* www.theclarence.ie +353 1 407 0800

Une vue extĂŠrieure du Radisson SAS St Helen (ci contre le lobby) www.radisson.com +353 1 218 6000

Elegance moderne au Dylan Hotel 5* www.dylan.ie +353 1 6603000

Elegance moderne au Dylan Hotel www.dylan.ie +353 1 6603000 MARS-AVRIL 09

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Piaget Polo FortyFive Chronograph Piaget Polo FortyFive Automatic

PIAGET INDEPENDENT SPIRIT AWARDS Santa Monica CA/USA Fondée en 1984, cette cérémonie portait alors le nom FINDIE awards. Depuis 22 ans, ce rassemblement plutôt que festival honore le film indépendant. Les plus grand nom du cinéma international s’y sont rendus, en tant que jury, ambassadeur ou simple nominé; on y a vu Tom Cruise, Samuel Jackson, Quentin Tarantino, George Clooney. Tous viennent célébrer ce moment difficile qu’est le financement du cinéma. Etre (et rester) indépendant, c’est prendre beaucoup de risques, faire honneur aux auteurs, acteurs, avec un regard différent sur le boxoffice.

De prestigieuses marques soutiennent cet engagement de qualité, nous avons choisi de commémorer celui du célèbre horloger joailler PIAGET, venu embrasser avec les nombreux artistes cet événement de qualité. Occasion également convenue de présenter les nouvelles collections de montres et bijoux, dont la lumineuse Limelight immédiatement adoptée par Anne Hathaway, mais aussi la Polo FortyFive, réinterprétation de la célèbre collection qui fête son 30ème anniversaire…et semblait aller comme un gant à Aaron Eckhart!

Eclatantes, ces collections sont des nouveautés du SIHH. Aaron Eckhart Andie McDowell

Teri Hatcher

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© Photos : John Shearer

Palmarès

Second rôle féminin Penelope Cruz - Vicky Christina Barcelone Second rôle masculin James Franco - Milk Piaget producteur Heather Rea - Frozen River, Ibid Rôle principal Michey Rourke - The Wrestler Rôle féminin Melissa Leo - Frozen River Film The Wrestler Réalisateur Tom McCarthy - The Visitor Scénario Woody Allen - Vicky Christina Barcelone Film étrangé Entre les murs Premier Film Synecdoche New York Documentaire Man on wire Premier scénario Dustin Lance Black - Milk John Cassavetes Award In search of midnight kiss Robert ALtman Award Synecdoche New York

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C’est la rencontre entre la technologie, le design et la pureté que propose cette nouvelle collection fêtant la 30ème anniversiare de sa ligne Polo. Les nouveaux modèles Piaget Polo FortyFive sont fait de titanium, une première pour la marque.

Pour réinterpréter l’esthétique originale, en augmenter légèrement son diamètre et tirer ainsi parti de la légèreté de ce matériau, Piaget l’a confié à des créateurs au top de la sensibilité et de l’élégance, chose rare pour un bijou à vocation sportive.

Mécanismes audacieux, contrastes astucieux de métal brossé ou satiné, assorti de gommes anthracite, le résultat est simplement stupéfiant d’harmonie.

Lifting discret donc pour une marque qui s’ouvre de plus en plus sur les mondes nouveaux. RA

Mickey Rourke

Penelope Cruz

James Franco

Lucy Liu

John Waters

Cameron Diaz

Claire Danes & Hugh Dancy

Jessica Alba

Limelight Paradise ”Mer Tropicale” Le paradis sur terre... Une collection inspirée de l'univers marin, végétal et animal, des tropiques.

Nouveauté SIHH 2009.

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les 111 ans de

Schwarzkopf

Münich Préshow avec les invites et l’exposition

C’est en 1898, il y a 111 ans, que le chimiste Hans Schwarzkopf ouvrait sa petite droguerie au cœur de Berlin. 4 années plus tard seulement il commercialisait, sous son nom, une poudre que les femmes du monde entier ont immédiatement adopté, étant une alternative séduisante aux pénibles et coûteuses huiles et essences. La mode a vite suivi: les cheveux se sont raccourcis, l’émancipation féminine suivait son train. Avec elles, et les stars de cinéma, la marque a vite évolué, offrant toujous plus de simplicité et de charme aux coiffures stylisées. C’est en 1927 que le premier shampoing liquide vit le jour, suivi de près par le premier conditioneur, plus proche en fait d’un hair gloss, bien adapté au style charleston des année 30. Vint ensuite le premier shampoing non alcalin, et enfin la premiere permanente à froid. (Jusqu’alors, les permanentes se faisaient à chaud, à la limite même de la brûlure du cheveu). Le mouvement hippie donne naissance à la coloration, tandis le les réflexions sur la planète ont incité la production massive à base de plantes et produits naturels, ainsi que l’abandon des CFC. C’est depuis les années 2000 que les écoles, trainings et concours tiennent la marque à la pointe, avec les sorties récentes de got2b, repair formulas, Q10 et autres produits technologiquement avancés, qui si recemment étaient encore englués de scepticisme, seront demain des produits acclamés, y compris dans le segment homme où la demande est forte, que ce soit pour les cheveux blancs ou la perte.

Schwarzkopf a toujours été à la pointe de l’innovation, il n’est donc pas étonnant que les professionnels du monde entier fassent confiance à la marque à la tête noire. Aujourd’hui, c’est la marque phare du groupe Henkel, et c’est sans complexe et sans conteste qu’elle affiche une joie démesurée pour fêter ce chiffre somme toute clin d’œil aux troits traits de génie de leurs labos. Une fête évidemment donnée à Munich, qui fut une occasion superbe de coiffer les models les plus en vogue de la planète.

Happy B-day, Schwarzkopf!

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Le Model Allemand Eva Padberg

Hairshow Anne V., Amanda Moore & Karoline Amaral

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Le POWER GEL TAFT ABSOLU’ FIX permet une tenue absolue avec un niveau de fixation 7 encore jamais atteint! Il résiste à la plus rude des épreuves grâce à une technologie waterproof offrant une véritable protection contre l'eau, grâce à une nouvelle formule ultra puissante aux agents mégafixants (testée en immersion pendant 20 minutes).

Model Bojana Panic & Norbert Koll (Schwarzkopf)

Alhistis Milioni, Tina Mueller (Henkel) & Susanne Kreusch

Holger Stromberg & Hans Van Bylen (Henkel)

Eva Padberg

Franziska Knuppe, Eva Padberg, Armin Morbach & Petra Winte à la soirée Schwarzkopf

Bojana Panic

© Photos : Thomas von Aagh, Markus Kehl, Miguel Villagran

Hairshow ”Essential Look”

Hairshow ”Looks for you” Emina, Jennifer Messelier & Eva Padberg

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spectacle les ballets de monte carlo faust

Grimaldi forum Salle des Princes Monaco Dates 29 et 30 Avril 20h30 01,02 Mai 20h30 03 Mai 16h Parkings Grimaldi Forum (payant)

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MARS-AVRIL 09

Réservations 00 377 99 99 3000 Tarifs de 8 à 29 € Cast Chorégraphie et Lumières : Jean-Christophe Maillot, Musiques : Franz Liszt et Bertrand Maillot Scénographie : Rolf Sachs Costumes : Philippe Guillotel

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Tout juste arrivée de sa tournée au Japon, la compagnie des Ballets de Monte-Carlo prépare les prochaines représentations du ballet FAUST chorégraphié par Jean-Christophe Maillot, du 29 avril au 03 mai 2009 sur la scène du Grimaldi Forum. Ce spectacle, qui pactise avec le succès lors de sa création en 2007 à Monaco, reçoit l’année suivante à Moscou le prestigieux Benois de la danse

Faust. Un nom qui a toujours résonné comme celui d’une quête de la jeunesse éternelle, quitte à vendre son âme au diable. Méphisto est venu tenter le vieux docteur Faust et faire un pacte avec lui : il lui rendra la jeunesse et lui donnera l’amour de Marguerite en échange de son âme. Ce pacte sera réduit à néant par le mot « amour », mot que le démon ne connaît pas. Ainsi, grâce à Marguerite, Faust va jouer au plus fin avec le diable, tentateur et pervers.

Faust est le héros universel de multiples œuvres littéraires, musicales, plastiques, cinématographiques… Sa légende, née au XVIe siècle en Allemagne, inspira aussitôt l’auteur Anglais Marlowe, avant de subir de nombreuses transformations et d’être souvent détournée dans de multiples adaptations fantaisistes. La chorégraphie de Jean-Christophe Maillot reste fidèle au mythe faustien en respectant son caractère fantastique et sa dimension romantique. Sur un rythme soutenu, parfois haletant, la chorégraphie tire le fil de ce récit connu. La transposition du thème n’est pas dans le développement de l’histoire, mais dans une composition plastique d’une extraordinaire beauté où tout a valeur de signe et de symbole grâce au mouvement des formes souligné par le jeu

des ombres et des lumières. Le drame repris par Goethe a inspiré Berlioz et Gounod dont les œuvres sont connues, mais la partition choisie est celle de Franz Liszt à laquelle Bertrand Maillot a ajouté ses propres compositions.

Avec cette chorégraphie d’une force et d’une profondeur peu communes, Jean-Christophe Maillot amène de l’étrange dans la conception de personnages de chair et de sang pour

symboliser le Bien et le Mal. Le mal absolu est représenté par le diable qui fait chuter les âmes avec une habilité «diabolique». Marguerite est un idéal féminin qui figure le Bien. Montrée dans son innocence lumineuse et sa sensualité candide de jeune fille, elle est suivie jusque dans sa chute cruelle et sa rédemption « in extremis ».

Faust, au savoir docte et érudit de magicien alchimiste qui tire ses pouvoirs

…/…

photographies Marie-Laure BRIANE Hans GERRITSEN

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spectacle les ballets de monte carlo faust

…/… de son alliance avec le démon, est le faire valoir de cette lutte entre le Bien et le Mal. Très inspirée, la chorégraphie reste cepen-

dant concentrée sur l’histoire d’amour tragique de Faust et Marguerite dont les corps hurlent leur besoin d’amour, les désirs insatisfaits, la tendresse volée. La douleur et le chagrin sont au bout de chacun de leurs gestes, leurs bustes et leurs bras se libèrent comme pour crier. La danse se fait voluptueuse autant qu’effervescente et rageuse.

Comment raconter une histoire à partir d’attitudes, de mouvements, d’élans? Comment construire une fiction chorégraphique ? Comment passer des mots à la danse ? Les situations s’enchaînent en tableaux vifs, remarquablement dessinés et différenciés. Chaque geste semble cher-

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cher sa syntaxe qui pourrait s’organiser en mots, en phrases, pour inventer une œuvre inattendue, percutante, intense, mystérieuse. Le mysticisme, très signifié dans la traduction de Gérard de Nerval, est sans cesse sensible dans cette danse époustouflante de réalisme et de vigueur, d’une souplesse exemplaire dans l’exécution qui fait progresser le suspense à une cadence étonnante. La technique sublime chaque mouvement des corps avec de fabuleux jeux de lumières.

Aussi réjouissons-nous de la reprise de « Faust » que les Ballets de Monte Carlo ont déjà présenté avec succès à Monaco fin 2007, avant une brillante tournée qui leur a permis d’obtenir à Moscou le prestigieux Benois de la danse. Ils nous offrent un jeu magique de grâce, servi par une troupe que l’on sait excellente. Un spectacle de danse très dense !

Caroline Boudet-Lefort

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cinéma a decouvrir en salles

Chéri De Stephen Frears avec Michelle Pfeiffer, Rupert Friend Retrouver à l’écran à la fois Michelle Pfeiffer et Kathy Bates, - qui plus est sous la direction de Stephen Frears- fait partie de ces choix évidents qui nous y conduisent les yeux fermés. Si l’on pense sans détour au succès fulgurant qu’il obtint à la fin des années 80 avec Les Liaisons Dangereuses, c’est avec un savant mélange d’ironie et de plaisir qu’il s’adonne à nouveau au film d’époque, s’ouvrant les portes du faste et des troublantes attractions. C’est donc le passionné de littérature qui nous convie à cette adaptation du roman de Colette , avec en filigrane un rejet efferant des codes extérieurs de la noblesse française. Mais il en nait rapidement une complexité qui trouble ce propos: il dénonce, mais à force de lourdeur il en devient presque contemplatif. Frears aimerait tant parler d’élégance d’esprit, de coutumes convenantes, mais il convient à travers sa caméra à n’en garder que ces codes qu’il rejette. Pointant fortement cette espèce de pauvreté qui enlaidit principalement le discours de ces femmes, certainement autant usées par la rancœur que par l’âge, il en devient presque misogyne. On sent il est vrai une légère ambiguité dans cette dénonciation presque immature, légère, et l’admiration qu’il semble lui vouer. Sa peinture sociale liée à l’inaltérable supériorité du désir emboite le pas d’un cadre déjà vu et malheureusement déjà somptueusement retranscrit.

Il se plait c’est vrai à honorer la prestance, le maintien, et la dose d’efforts que l’humain est prêt à déployer par amour et dévotion; mais le cliché n’est pas loin: mesquineries et jalousies en font le liant, laissant de côté le souci de la surprise et par là même l’absence de fièvre à laquelle on accepterait de succomber. A noter la bande son composée par Alexandre Desplat plutôt réussie.

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Rachel se marie De Jonathan Demme Avec Anne Hathaway, Rosemarie DeWitt, Bill Irwin

Présenté au dernier Festival de Venise, Rachel se marie témoigne d’une liberté de penser et d’un art du récit qui appartiennent à un esprit fort et à un authentique cinéaste. Jonathan Demme revient à la fiction après quelques documentaires de talent et, si Le Silence des agneaux reste son plus grand succès à ce jour, Rachel se marie est l’un des films les plus inspirés de son éclectique carrière. Comme son titre le dit, le film raconte l’histoire d’un mariage. Rachel épouse un noir. Sa famille blanche de la bourgeoisie du Connecticut accueille la famille noire sans nul racisme, cela semble même une pure évidence et ce n’est pas le propos du film. Le personnage principal n’est d’ailleurs pas Rachel, mais sa sœur (Anne Hathaway) ancien mannequin qui sort d’une longue cure de désintoxication. Le retour au bercail de cette jeune femme, instable et fragile, perturbe chacun différemment. Anne Hathaway ajoute une humanité et une sensibilité désarmantes à ses incertitudes de junkie déboussolée.

Elle a le charme des oubliées, des dédaignées, de celles qui sont l’objet de rancœurs et de fantasmes. Faut-il toujours régler ses comptes en famille ? Le mariage pourra-t-il avoir lieu ? Cette image de famille traumatisée et qui a du mal à communiquer pourrait être la métaphore d’une société plus ample. Si cette famille essaie de trouver une façon de communiquer ce pourrait être identique pour le pays. Prises de paroles, conflits, discussions. Un stupéfiant tour de table permet à chacun de se présenter et ainsi d’exposer sa manière d’exister. La musique, très importante, accompagne et souligne toute prise de parole. Ce mariage serait-il celui de la parole et de la musique ? Peut-être ! CBL

X-Men Origins: Wolverine de Gavin Hood avec Hugh Jackman, Danny Huston Nous attendions tous l’acteur le plus séduisant au monde monter les marches à Cannes aux côtés de Ryan Reynolds (deadpool) pour le prochain festival. Mais ce revival n’aura pas lieu. Hugh Jackman assumera ce spin-off en dehors des spotlights du festival. Car c’est bien lui le héros, et non le personnage des studios Marvel qu’il incarne pour la quatrième fois. Ce personnage d’ailleurs qui a bien eu le temps de se peaufiner peu à peu. Il fait partie sa vie, il le maîtrise: ce loup charmeur l’a conduit à la une de tous les magazines internationaux. Une espèce de rage interne qui colle bien avec le peu que l’on sait de Gavin Hood, le réalisateur qui fut oscarisé avec son premier film Mon nom est Tsotsi; c’est donc un double challenge qui s’offre à cette équipe, marquant d’un nouveau virage l’image saturée, un peu trop geek des Xmen. Un style qui ne laisse pas la place à l‘écran pour un personnage en particulier, à contrario de la BD qui elle, en quelques situations cerne bien ces différences. Mais déjà, depuis le début, Hugh crevait l’écran, à en rendre impatient la sortie de ce Wolverine, qui ne subira donc pas le crash-test cannois épouvantable. Doit-on le regretter? Sans doute pas, Cannes n’étant pas le meilleur moment, le meilleur public pour un film de science fiction qui parle de mal être, de vengeance et aussi, un peu d’amour. Tout ce que Hulk l’incompris n’a jamais réussi, se cache sans doute derrière les espoirs embarqués par ce spin-off, véritable pari de réalisation, qui promet sinon la perfection, le regard neuf d’un cinéaste qui excelle dans les différents niveaux de lecture. JA vl30

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Dans la brume électrique De Bertrand Tavernier Avec Tommy Lee Jones, John Goodman, Peter Sarsgaard New Iberia, Louisiane. Le détective Dave Robicheaux est sur les traces d'un tueur en série qui s'attaque à de très jeunes femmes. De retour chez lui après une investigation sur la scène d'un nouveau crime infâme, Dave fait la rencontre d'Elrod Sykes.

La grande star hollywoodienne est venue en Louisiane tourner un film, produit avec le soutien de la fine fleur du crime local, Baby Feet Balboni. Elrod raconte à Dave qu'il a vu, gisant dans un marais, le corps décomposé d'un homme noir enchaîné. Cette découverte fait rapidement resurgir des souvenirs du passé de Dave. Mais à mesure que Dave se rapproche du meurtrier, le meurtrier se rapproche de la famille de Dave...

C’est de sa passion qu’il partageait avec Philippe Noiret pour le roman noir qu’est née l’idée de cette adaptation qui nous conduit dans une Louisianne meurtrie,

visiblement accablée par la nature mais aussi dans certains recoins par la noirceur de l’âme humaine. Le parcours très atypique de Bertand Tavernier fait donc une halte chez les «grands» américains.

Tommy Lee Jones apporte sans conteste toute la distance et sérénités inhérents au personnage enqêteur, il a également contribué plutôt activement à l’écriture du scénario, en personnalisant à l’extrême certaines scènes, fait rarissime dans ce monde cloisonné. Mais le film noir est toujours en bute aux mêmes ecueils: apporter le plaisir et la saveur de passions littéraires, et alimenter le rythme cinématographique d’aujourd’hui.

De l’œuvre personelle au thriller prévisible, Tavernier navigue en eaux troubles, préférant nous livrer une ambiance, presque un regret. Admirable sous ce dernier aspect. JA

Sois Sage de Juliette Garcias, avec Anaïs Demoustier, Bruno Todeschini, Nade Dieu Une jeune femme sillonne les routes à bord d'une camionnette. Elle a 20 ans. Elle est boulangère ambulante dans une campagne désertée. Se fait appeler Eve. Se dit portée par une histoire d'amour exceptionnelle. Et s'enchante de se rapprocher chaque jour un peu plus de l'homme qu'elle est venue retrouver. Cet homme qui l'a délaissée. Qu'elle n'a plus le droit de voir. Mais qu'elle veut reconquérir pour donner un sens à ce qu'ils ont partagé alors et, peut-être, comprendre qui elle est.

Briser le tabou silencieux de l’inceste, c’est le sujet que ce film de Juliette Gar-

cias voudrait bien nourrir. Si des films récents (Delta, Un Lac) osent aborder avec une relative aisance les attractions latérales, les débordements parents / enfants sont toujours aussi lourds et difficiles. Ce film parle davantage du désir que d’acte, tendant à rendre palpables les nuances autour du mythe œdipien. Mais les traces que laissent ces messages au départ amoureux se révèlent de véritables trahisons. Le discours est aphone, perpétuellement dans le détail, le tactile, laissant entrevoir une sensibilité exarcerbée et douloureusement séductrice. RA

PONYO de Hayao Miyazaki, distribué par Disney Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d'une falaise qui surplombe la Mer Intérieure. Un beau matin, alors qu'il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau. Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l'est par elle.

Le petit garçon lui promet de la protéger et de s'occuper d'elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto - un sorcier autrefois humain qui vit tout au fond de la mer - la

force à revenir avec lui dans les profondeurs. Bien décidée à devenir humaine, Ponyo s'échappe pour retrouver Sosuke.

Mais avant de prendre la fuite, elle répand l'élixir magique de Fujimoto, l'Eau de la Vie, dans l'océan…

Chaque œuvre de Miyazaki se regarde comme une perle philosophique, tirée à grands traits de génie. Celle ci, plus ronde et enfantine révèlera aux plus âgés une subtile vision de la filiation.

Car survolé, cela reste un superbe conte pour enfant.

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agenda ”Avril pluvieux fait mai joyeux.”

Avril

Comment figurer dans le programme : 04 93 68 03 00

Samedi 11 Avril

Jeudi 2 Avril [ Soirée Saphrodite Night Cleopatra à Antibes [06]

10 € la nuit la plus hot de la côte… défilé de sous-vêtements

Vendredi 3 Avril [ Concert Jay Jay Johanson Cargo de Nuit à Arles [13] 21h, 21.70 € [ Concert Ben Ricour Salle Juliette Greco à Carros [06] 20h30, 16.70 € [ Concert Thomas VDB Salle Oméga à Toulon [83] 19h, 14-17 € [ DJ Set Jack de Marseille Spartacus à Cabriès [13] 23h, 13 €

[ Festival 06 en Scène Acropolis à Nice [06]

20h30, gratuit avec Jean-Louis Murat, Rinôcerôse, In Extenso et Mandrac

[ Concert Zaho Espace Julien à Marseille [13] 20h30, 21.70 € [ Concert Herman Dune Esp. Malraux à Six Fours les Plages [83] 21h, 13 € [ Concert Michel Jonasz Salle Jules Vernes à Bandol [83] 20h45, 42 €

Dimanche 12 Avril

Samedi 4 Avril 20h30

[ Concert Anaïs et Manu Larrouy Dock des Suds à Marseille [13]

20h30, 28 € Anaïs à la Fnac Centre Bourse à 17h30, entré libre

[ Concert Benabar Nikaia Zenith à Nice [06] [ Concert Isabelle Boulay Théâtre Galli à Sanary s/Mer [83] [ Festival Don’t belive the Hype Salle des Fêtes à Valbonne [06]

20h, 30 € 20h45, 52 €

20h, 15.70 € avec Michael Mayer, Alex Under, Nicolas Masseyeff…

[ Théâtre Les monologues du pénis Terrasse des Arts à Grasse [06] 20h30, 7.50-15 € avec Michael Mayer, Alex Under, Nicolas Masseyeff… [ Spectacle Patrick Bosso La courte echalle Esp. Charles Trenet à Salon de pce [13] 21h, 30 €

[ Soirée In bed with Bi-Pole Friche / Belle de Mai à Marseille [13]

20h, 13 € avec Scratch Massive, Zong, Tribeqa, Jako, Maron, Zon…

[ DJ Set Niki Belucci Minimal à Juan les Pins [06]

25 €

[ Festival Blue Note 2009 Espace Julien à Marseille [13]

20h, 24.20 € avec China Moses, Raul Midon et Raphaël Lemonnier … Raul Midon et Raphaël Lemonnier

[ Concert Keziah Jones Théâtre Lino Ventura à Nice [06] 20h30, 11-14 € [ Danse Deux Sens Théâtre en Dracénie à Draguignan [83] 20h30, 15.70 €

Jeudi 9 Avril [ Concert Benabar et Charlotte Marin Le Dôme à Marseille [13] 19h30, 30 €

Vendredi 10 Avril

avec Alexkid, Nicolas Massayeff et Houserebel

21h 23h

[ Concert Justin Nozuka L’Usine à Istre [13] 21h, 16.70 - 19.70 € [ Concert Legendary Tiger Man Le Poste à Galène à Marseille [13] 21h, 12 €

20h30, 17 €

avec Au Revoir Simone

21h 21h, 19 €

Jeudi 16 Avril [ Concert Thomas Dutronc Dock des Suds à Marseille [13] 20h30, 28 € [ Concert Anaïs Esp. Malraux à Six Fours les Plages [83] 21h, 20 € [ Concert Clare & The Reasons…

Théâtre Denis à Hyères [83] 21h, 7-13 € …ainsi que Tamara Williamson

[ Cinéma Soirée de Clôture Cannes Cinéma Espace Miramar à Cannes [06] 18h30, 8 € projections de ”Commis d’office” et ”Contol” + buffet

Vendredi 17 Avril [ Soirée Carnaval de Rio Cleopatra à Antibes [06] avec la troupe Elleitte du Carioca

Mardi 7 Avril

[ Concert Stéphane Guillaume MJC Picaud à Cannes [06] [ DJ Set Jmae Holden et Luke Abott Spartacus à Cabriès [13] [ Soirée Toxic Disko Minimal à Juan les Pins [06]

[ Concert Justin Nozuka Intermédiaire à Marseille [13] [ Concert Squarepusher Le Poste à Galène à Marseille [13]

Mardi 21 Avril

[ Concert Alice Russel et Ysaé Cabaret Aléatoire à Marseille [13] [ Festival Les Femmes s’en mêlent Le Poste à Gelène à Marseille [13]

Mercredi 15 Avril

Danse avec Vincent Blanc

21h, 17 €

Mercredi 22 Avril

veille de jour férié

[ Soirée Mousse Exceptionnelle Cleopatra à Antibes [06] le première soirée mousse de l’année et de France

[ Spectacle Icare Théâtre de la Licorne à Cannes [06]

[ DJ Set DJ Paulette Minimal à Juan les Pins [06] [ Concert Felipecha Le Poste à Galène à Marseille [13]

[ DJ Set Damian Lazarus et Jack de Marseille Cabaret Aléatoire à Marseille [13] 23h, 11-12 € [ Festival Bol de Funk Théâtre Denis à Hyères [83] 22h, 20 € avec The Herbaliser, DJs Tony S & Freddy Jay et Dj Oil

[ Concert Holden Intermédiaire à Marseille [13] 22h30, gratuit [ DJ Set Guem Le Poste à Galène à Marseille [13] 21h, 18.70 € [ Concert Anaïs Salle du Canton à Monaco [98] 21h, 26.80 € [ Concert Dani Salle Juliette Greco à Carros [06] 20h30, 21.70 €

Vendredi 24 Avril [ Concert/Soirée Les Movers Revival Cleopatra à Antibes [06] [ DJ Set Jack de Marseille Inner Vision Album Tour Minimal à Juan les Pins [06] [ Spectacle Mado fait son Show de Noëlle Perna Salle du Canton à Monaco [98] [ Concert Cranes et No Wave Party Le Poste à Gelène à Marseille [13]

Samedi 25 Avril [ Concert Jane Birkin Esp. Malraux à Six Fours les Plages [83] 21h, 25 € [ Concert Nicolas Bacchus Le Bicok à Marseille [13] 22h [ Concert CocoRosie et Nevchehirlian Théâtre du Gymnase à Marseille [13] 21h, 38 € [ Théâtre Le Dindon d’après Grorges Feydeau Théâtre Croisette à Cannes [06] 20h30, 24-37 €

Dimanche 26 Avril [ Concert Lenny Kravitz et Nneka Le Dôme à Marseille [13]

20h, 51 €

Mercredi 29 Avril [ Concert Charlie Winston Théâtre Lino Ventura à Nice [06]

Jeudi 30 Avril

COMPLET 20h30, 15.70 €

veille de jour férié

[ Soirée Tahitienne Cleopatra à Antibes [06] ouverture exceptionnelle avec spectacle, surprises…

Samedi 18 Avril [ DJ Set Guem Esp. Culturel Altitude 500 à Grasse [06] 20h30 [ Spectacle Dani Lary Le Dôme à Marseille [13] 21h30 [ DJ Set Paul Kalkbrenner Spartacus à Cabriès [13] 23h [ Spectacle Denis Marechal Théâtre Porte d’Italie à Toulon [83] 19h et 21h

[ Mini-Concert Charlie Winston Fnac Centre Bourse à Marseille [13] 17h30, gratuit [ DJ Set Richie Hawtin Spartacus à Cabriès [13] 21h, 25-30 €

Les Programmes ne sont donnés qu’à titre indicatif - La rédaction décline toute responsabilité en cas de changement ou annulation

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manifestations

04/09

Nouvelle saison de l’art vivant

Comment figurer dans le programme 04 93 68 03 00

Jacques Monory TIGRE

[ Expo Vivre l’Art - Collection Venet Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux [06] jusqu’au 24/05 [ Expo Pierre Theunissen sculptures, peintures, oeuvres sur papier 1979-2008 La Malmaison à Cannes [06] jusqu’au 26/04 [ Expo Picasso 1945-1949 l’ère du renouveau Musée Picasso à Antibes [06] jusqu’au 21/06 [ Expo Faces à Faces dessins de Partice Ricord Musée Peynet à Antibes [06] du 11/04 au 11/10 [ Expo L’Algérie vue à travers un téléphone par Marc Abdon - photographie Fnac à Cannes [06] du 11/04 au 11/05 [ Expo Tigre par Jacques Monory Fondation Marguerite et Aimé Maeght à Saint-Paul [06] du 04/04 au 14/06 [ Expo Persistance de la vision par Dorax - peintures, sculptures, poèmes Galerie Art France à Nice [06] du 03/04 au 22/05 [ Expo Ciselure & Peintures par Audrey Barelli Chapelle Sancta Maria de Olivo à Beaulieu sur Mer [06] du 10 au 25/04 [ Théâtre Caligula de Albert Camus avec Fabien Baïardi, Jean-François Bony…

Théâtre Gyptis à Marseille [13] jusqu’au 04/04 [ Théâtre Et dieu crea les folles Théâtre Ségurane à Nice [06] jusqu’au 26/04 [ Théâtre Un mariage follement gay La grande Comédie à Marseille [13] jusqu’au 04/04 [ Théâtre Médée Théâtre l’Athanor à Marseille [13] jusqu’au 08/04 [ Festival Rencontres//02 - Komm’n Act Bernardines, Compagnie, Minoterie… à Marseille [13] jusqu’au 19/04 [ Théâtre Terrien de et avec Yannick Jaulin Théâtre les Salins à Martigues [13] le 03 et 04/04 [ Théâtre Ils s’aiment de M. Robin et P. Palmade Esp. des Arts & de la Culture à Biot [06] le 25 et 26/04 [ Théâtre J’arrive de et avec Fabrice Donnio Théâtre de la Marguerite à Antibes [06] du 01 au 04/04 et du 08 au 11/04 [ Théâtre Mange ta soupe avec Vincent Trupiano, Luc Antoni et fabrice Raspati Théâtre de la Marguerite à Antibes [06] du 15 au 17/04 et du 23 au 25/04 [ Théâtre Le Bougeois Genilhomme de Molière avec Philippe Car Théâtre de Grasse à Grasse [06] le 02 et 03/04 [ Théâtre Entre autres avec Jean Rochfort Théâtre de Grasse à Grasse [06] le 16 et 17/04 [ Théâtre Manu Joucla et Eric Massot s'engagent !

Théâtre le 11 à Cap d'Ail [06] du 16 au 18/04 [ Théâtre Fabrice Abraham One man Show Théâtre des Oiseaux à Nice [06] du 01 au 12/04 [ Théâtre Tano One man Show Théâtre des Oiseaux à Nice [06] du 15/04 au 03/05 [ Théâtre Marius et Marinette de Marius Karmo avec Virginie Théâtre des 3 Act à Marseille [13 du 17/04 au 16/05 [ Théâtre l’Amour est aveugle mais le mariage lui rend la vue Théâtre des 3 Act à Marseille [13] du 23 au 25/04 [ Théâtre Retour de Madison d’Eric Assous Théâtre Le Bocal à Nice [06] du 10 au 12/04 [ Théâtre Carmina Sensus video installation de Jean-Pierre Giovanelli Galerie Depardieu à Nice [06] du 10 au 12/04 [ Sport Monte-Carlo Rolex Master à Monaco [98]

du 11 et 19/04

[ Festival Sony World Photography Awards 2009 Palais de Festivals à Cannes [06]

du 14 et 19/04

Nouvelle lecture de la collection du 3 avril au 14 juin 2009

06570 Saint-Paul, France

[ Ballet Faust chorérgraphe Jean-Christophe Maillot avec la cie de Ballets de Monte-Carlo Grimaldi Forum à Monaco [98] du 29/04 et 03/05 [ Spectacle Yvette Leglaire Théâtre Le Village à Nice [06]

du 07 et 11/04

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DVD

sélection des sorties DVD Monsieur Horten de Bent Hamer

Séraphine

!

de Martin Provost

DE COUPR

CŒU

Partant d’un regard particulièrement amusant sur la mise à la retraite d’un homme qui n’a jamais eu de choix, le cinéaste nous dresse un tableau scandinave succulent, drôle et parfois sur le fil de l’émotion. Si le rythme plutôt lent puis disloqué peut déconcerter, il est au contraire franchement adapté aux changements qui opèrent sur l’esprit de cet homme, qui va découvrir (enfin) le temps. Magique

Une décoration supplémentaire pour Yolande Moreau qui assume avec un attachement troublant ce rôle d’artiste de l’ombre, rendant fidèlement l’image qu’elle s’est construite au fil des ans, impeccable et racée. Le film, lui manqe un peu de soutien dans son phrasé, nous laissant nous emporter dans les clichés du biopic habituels, en somme une cavalcade de sentiments contrastés.

Capricorn One

Mamma Mia

de Peter Hyams

de Phyllida Lloyd

Beaucoup de cynisme et un regard amusé sur les média dans les années 70. Aujourd’hui, le monde beaucoup plus sceptique réagit différemment à l’idée de complot planétaire, mais nous découvrons là un film symptomatique de cette époque, tiraillée entre l’envie de technologie, de rêve, et une réalité moins optimiste politiquement méprisable. Sujet follement captivant, toujours actuel!

Jovial, enchanteur, ce film séduit les foules, qu’elles soient hermétiques à ABBA ou complètement fan.

Cette adaptation du mince scénario à l’origine du spectacle qui a fait le tour du monde, la version ciné se présente plus comme une grosse farce rigolote qu’un hommage ou autre biopic ennuyeux.

Meryl Streep pète la forme, et moi n’ennui. Heureusement on y sourit très souvent!

Beignets de tomates vertes

Appaloosa

de Jon Avnet

de Ed Harris

J’ai gardé un souvenir magique de ce film et sa resortie (DVD accompagné des recettes de cuisine) m’a donné envie. Oui mais voilà, la revanche façon barakomania c’est déjà un peu loin, les recettes font pitié, et le film quant à lui, a pris un coup de vieux dont je ne me suis pas remis. Une erreur je l’accorde, à réserver aux amateurs de gros sentiments bien lourds et larmoyants. C’est juste démodé.

Chaque apparition de Vigo Mortensen à l’écran est vécu par les cinéphiles comme un grand moment, et ce film ne déroge pas à la règle. Sur le fond, il reprend avec talent les codes des western de la droiture et d’honneur. Sur la forme il se révèle d’une grande rigueur, réussissant le pari d’un duo de fortes têtes rares à l’écran, dans un genre dépassé aujourd’hui par des mœurs bien allégées

Le Banc

Braquage à l’anglaise

de Gérard Sibleyras

de Roger Donaldson

Une pièce qui sonne toujours juste, écrite avec finesse pour deux acteurs plus habitués à faire rire les salles que les faire réfléchir ou penser. Le résultat est stupéfiant de vraisemblance, de spontanéité; plus subtils, ils gagnent en profondeur, même si le fait de les apprécier laisse toujours planer une attente hilarante. A voir pour les nombreuses leçons sur la vie que le sujet évoque.

Un rôle taillé sur mesure pour Jason Statham qui endosse avec un peu de difficultés cependant la comparaison avec son ainé «Braquage à l’italienne».

Le film se veut calqué sur les événements réels, et la réalité c’est jamais vraiment ni speed ni excitant.

On l’a peut-être trop vu au seuil de la mort sauter de buildings en feu, ou conduire avec les pieds…

Jason pateauge un peu, mais c’est quand même bon.

Even Cowgirls get the blues de Gus Van Sant

Gus van Sant tel que je l’aimais, incisif, décalé, onirique, par moments jubilatoire. Il maitrisait tout jusqu’à l’excés. Aujourd’hui c’est le néant qu’il maitrise, la déception. Alors pour retrouver cette verve juvénile courrez sur ce film plein de sarcasmes boiteux, d’impasses scabreuses qui innondent l’écran d’une liberté sans limites… et une vision plutôt plaisante du monde gay. Un must.

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EXPO photo «l’algerie vue à travers un telephone»

Marc abdon photographe Juste douze mois pour s'approcher d'une Algérie vaste et contrastée. Juste deux millions de pixels pour saisir quelques images de ce pays et de son peuple si attachant.

Prises sur le vif, ces photos de Marc Abdon montrent qu'il est possible - quoique frustrant- de faire de la photographie, avec 95 grammes de matériel. prise de voir la possibilité d’en faire une exposition.

J’avais tiré le meilleur de ce téléphone, et il me le rendait bien, en affichant de véritables photographies.

Cela m’a rappelé la saga du Kodak Folding. Le premier appareil qui tenait dans une poche de veste, et qui a suivi des générations de photographes amateurs, dans le monde entier, de 1890 à 1960, et ce, presque sans changement de technique. Un modèle d’appareil qui tient sur le marché pendant 70 ans, on en est bien loin aujourd’hui…» Ces photos n’avaient pas d’intention, elles représentent le ressenti d’un voyageur visiblement impressionné par de tels contraste. «L’Algérie est un pays immense, fertile et contrasté» continue-t-il. «Le peuple algérien est très C’est à une expo pour le moins originale et pleine d’interrogations que nous convie la Fnac de Cannes en exposant cette série de clichés sur le thème de l’Algérie. Ce photographe plus habitué aux objectifs, boitiers et autres magiques reflex d’hier et d’aujourd’hui s’est vu contraint d’utiliser un moyen moderne et courant, pour saisir ces instants qui l’ont immédiatement inspiré. «Je n’étais pas parti en Algérie pour faire un reportage», nous raconte-t-il, presque autant surpris qu’amusé par cette prouesse. « Je ne pouvais pas être moins bien équipé qu'avec mes 95 grammes de matériel! Mais je voulais garder une trace, un petit souvenir, dans un pays où il très délicat de faire des photos. C’est en classant toutes ces images que j’ai eu la bonne surattaché à sa culture et à sa terre ; il est aussi accueillant, chaleureux, et j’ai la chance, aujourd’hui, d’y avoir des amis».

Le tiers de photos exposées ont été prises à bout de bras, cadrées au jugé, en conduisant sa voiture.

Une démarche louable exposée jusqu’au 6 Mai à JA la Fnac de Cannes L'Algérie vue à travers un téléphone Du 11 avril au 11 mai 2009 à la FNAC de Cannes Rencontre avec le photographe autour de son exposition et de son travail, mercredi 6 mai 2009 à 17h30

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musique par Roland Abele

Huit ans après le succès mondial rencontré avec leur premier album ‘Melody A.M.’, voici ‘Junior’, le troisième opus du duo norvégien Röyksopp qui peut les réconcilier avec leur fans égarés après la sortie en 2005 de ‘The Undersanding’, leur second album un peu décevant.

Röyksopp Il faut avouer que le premier extrait ”Happy up here”, qui fait également office de titre d’ouverture de l’album, ressemble étrangement à leur tube planétaire ”Eple”. Mais qui va s’en plaindre?! On remarque également une très forte présence vocale sur les autres titres, à commencer par la star suédoise Robyn sur ”The girl and the robot”, une chanson technopéra, mélodramatique et géniale, ainsi que Karin Dreijer Andersson la voix envoûtante du duo techno norvégien iconoclaste The Knife, la délicieuse Lykke Li et Anneli Drecker, déjà présente sur ”Melody A.M.” avec ”Spark”. Même si ”Junior” renoue avec leurs premiers amours, la mélancolie s’est un peu endurcie voire envolée. On retrouve beaucoup plus de titres dance, bouleversés par des sons électro. Mention spéciale pour ”Vison One”, ”You don’t have a clue” et ”Miss it so much” qui n’est pas sans rappeler les meilleurs années de Air, sans oublier le ”Röyksopp Forever”, une sorte de rock opéra progressif et mégalo, chargé de cordes pompeuses, dont le duo est particulièrement friand. Une mise en bouche délectable avant de s’attaquer à ”Senior”, le second volet prévu pour la fin de l’année. www.royksopp.com

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Röksopp Junior

Wall of Sound / EMI

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”On veut faire de la musique qui soit à la fois calme et énergique”

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NEWS ///Le nouvel album de Christophe Willem s’intitule ”Caféine” et sortira le 25 mai /// Katy Perry songe déjà à un nouvel album studio /// ”Stand And Deliver” une reprise de Adam and the Ant sera sans doute la nouvelle chanson de No Doubt avec Gwen Stefani en tête /// Retardé un seconde fois, le nouvel album de Nolwenn Leroy ne paraîtra finalement qu’à la rentrée /// Le légendaire groupe U2 a demandé aux deux Français de Justice de remixer le premier single de leur nouvel album /// Cinema Bizarre annoncent leur retour avec un nouvelle album pour le 22 mai

Après un kyrielle impressionnante de remixes pour des artistes de renoms tels que Soulwax, Robyn, Mylo, Depeche Mode ou encore Röksopp, Rex the Dog aka Jake Williams nous gratifie de son premier album. Artiste électro inspiré et talentueux, il dessine, fait des vidéos et crée des animations en rapport avec sa musique. Son clip ”Bubblicious” est simplement génial tout comme son album qui contient des nouveaux titres, les singles et 2 remixes, dont celui réalisé pour The Knife!

Le premier album de Greg Cerrone est certes bien produit et contient un son efficace, mais ce genre de musique est déjà en excès dans les bacs de nos disquaires. J’aurais aimé entendre un son plus avant-gardiste avec une audace et une originalité digne de son père.

Au lieu de bourrer le disque de 18 titres, il aurait mieux fait de se cantonner sur une dixaine, mais bon c’est pas toujours facile de porter le nom d’une légende du Disco, soyons donc indulgents…

Le projet Doc Almond conjugue les horizons des deux helvètes Christophe Calpini et Franco Casagrande. Le premier, leader du group Mobil in Motion, a toujours été entouré d’instruments électroniques, l’autre, artiste central de la scène actuelle suisse, est un guitariste et vocaliste au timbre de crooner. Ce premier album dévoile une bande son onirique et agréable, au groove minimaliste, teinté de pop, folk, jazz, soul et un soupçon d’électro.

Ce groupe en provenance de Californie propose un slalom musical étonnant et ludique, avec une succession de chansons lumineuses aux influences très diverses.

Electro, folk, pop, rock, hip-hop, tout est réuni avec parcimonie et maîtrise déstiné à faire danser les plus fénéants.

Ecoutez ”No wedding cake”, un titre électropop acidulé ou encore l’irrésistible ”Cabel TV” et succombez vous aussi au charme disparate de Fôl Chen.

www.myspace.com/dogalmond

www.myspace.com/folchen

www.gregcerrone.com

Voix intimiste, rythmes souples et sons cristallins, bienvenue dans le monde onirique de Loney Dear alias Emil Svanängen. Multi-istrumentaliste et ancien cycliste professionnel, ce Suédois n’est pas à son premier coup d’essai.

Après 4 albums au succès persistant mais intimistes, voici son nouvel opus aux orchestrations frémissantes, truffés de fragments électros qu’il affectionne particulièrement. Un univers riche et cosy pour un songwriter sensible et unique venu du froid. www.loneydear.com

www.rexthedog.net

Rex the Dog

The Rex The Dog Show Cooperative / Naïve

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Gerg Cerrone

Dog Almond

Taking Control On the Air

Fôl Chen

Feathers & Sun •••• • •

Absinthe Music / Abeille Musique

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Good city for dreamers Audio Kitchen / Discograph

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www.general-elektriks.com

Bubbles / Differt-Ant

Dear John

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Asthmatic Kitty / Differ-Ant

Attention, le son du français RV Salters, déménage grave et malgré quelque passages plus COUPR calmes, dont la très belles balCŒU lades ”Cottons of inertia” et le sublime ”Bloodshot eyes”, cet album se pose uniquement sur des oreilles expertes! Débordant d’originalité et d’audace, l’artiste éxilé aux States, propose un trip électrique et passionnant ponctué par des synthés psychédéliques et des riffs de guitares déchainées. Il suffit d’écouter ”David Lynch moments” ou ”Helicopter” puis ”La nuit des éphémères” ou ”Gathering all the lost lovers” pour s’imprégner pleinement de l’ambiance à la fois survoltée et The Whitest sirupeuse de cet album.

Rules

General Elektriks

Loney Dear

Part 1: John Shade…

Boy Alive •••••

Delabel / EMI

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Formé en 2003 à Berlin, The Whites Boy Alive est une formation qui réunit Sebastian Maschat, Daniel Nentwig, Marcin Öz et le norvégien Erlend Øye (Kings of Convenience). ”Rules”, le second album sous cette formation, propose un voyage sautillant et radieux à travers des chansons électro-pop classieuses au groove inné et d'une élégance distinguée. Un disque précieux, paré d’innombrables perles easy-listening comme ”Gravity” ou ”Intentions” et de bijoux dance dont ”Courage” ou ”Island”, sublimé par la voix exceptionnelle d’Erlend Øye, révélé par Röksopp à travers leurs tubes ”Eple” et ”Pore Leno”! www.whitestboyalive.com

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musique

Compilation, Maxi & EP

www.polar-music.com www.benseonline.com

www.lacasamusica.com

Bensé

Album - Nouvelle Version

A Prime Music / Naïve

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Polar

La Casa

French Songs Virgin / EMI

Les trucs abimés •••••

3ème Bureau / Wagram

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•••• I Rue Stendhal

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I Warner

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Composé de Jean François Péculier et Pierre Le Feuvre, La Casa est un duo français au potentiel évident. Leur premier album, mélange de folk texane et de french rock fait déjà l’unanimité auprès des professionnels, qui les classent quelque part entre les Mano Negra et Mickey 3D. A la fois festif (”La lune”) et nostalgique (”Les trucs abîmés”), les chansons délivrent toujours un brin de soleil, avec comme fil conducteur une guitare acoustique.

I Warner

Après trois albums interprétés en anglais, le chanteur suisse-irlandais Polar, renouvelle l’expérience francophone. En effet ”French Songs” n’est pas seulement son cinquième mais également son second disque enregistré dans la langue de Molière.

Encouragé par Miossec, cette démarche l’a mené sur des rivages plus folk, avec des influences anglo-saxonnes indéniables accompagnées de textes riches et délicats.

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D’origine niçoise, Bensé nous offre, guitare sous le bras, une ballade hors du temps entre pop et folk façon US, parsemée de textes tendre et sincères. Simplement intitulé ”Album”, son premier CD contient 2 duos, l’un avec Tété, l’autre avec la charmante Rose, avec qui il partage non seulement une chanson, mais également la vie.

Un disque sensible avec de belles mélodies, produit par Yann Arnaud, a qui l’on doit le dernier album de Syd Matters.

I Because

Parmi l’invasions incessante d’artistes français dépourvus du mondre intérêt sonore, il existe heureusement quelques exceptions qui font grimper la moyène, à commencer par les trois suivants.

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AlbumS Français

I Virgin / EMI

www.hedkandi.com

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I Warner

HedKandi / Socadisc

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2 CD

Kandi Lounge

I Warner

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[1] Extrait du dernier album de Camille ”Home is where it hurts” se voit remixé par Matthew Herbert, David Rubato et Lovelock. Juste Enorme! [2] Troisième et sans doute meilleur extrait du dernier album de Ysa Ferrer, ”Sens Interdit” jouit d’un grand nombres de remixes époustouflants, destinés aux dancefloors exigeants. [3] Coup d’envoi du projet ”Madame Aime”, qui consiste à faire chanter des chansons connues par des actrices françaises. Emma de Caunes qui s’y colle la première avec une reprise banale de ”Les histoires d’A” [4] Virage électro-pop pour l’ancien Roi Soleil avec ”Adulte & Sexy”, qui donne le ton de son nouvel album qui s’annonce plus personnel et plus mature. [5] Véritable événement, la sortie de ”Bullet”, le premier extrait du prochain album d’Archive, marque le retour du groupe dans le registre pop et mélodique. [6] Repéré sur MySpace, Smiimy est LA sensation électro-pop du moment et son premier single ”Wake up” va qu’augmenter l’engouement. [7] Extrait de son album ”Sexuality”, Sébastien Tellier remet le couvert avec 2 nouvelles versions de ”Roche”, dont l’excellent ‘Breakbot remix’.

[8] Mr Oizo est de retour avec un second EP extrait de son album ”Lamb’s Anger”. A part ”Pourriture X” l’ensemble est franchement brouillon et limite inécoutable…

I Record Makers

Objet convoité des rayons compilations, les diverses séries de la maison HedKandi procurent à chaque écoute un plaisir auditif infaillible. ”Kandi Lounge” propose une nouvelle sélection élégante et racée de ce qui ce fait de mieux en matière électro, avec une orientation généreuse vers des rivages funk, soul et disco. 22 titres non-mixés sur 2 CD, avec entre autres un Re-Edit du fameux ”Beggin”, le nouveau Mr. Scruff, Lykke Li avec l’entêtant ”I’m good i’m gone” remixé par Fred Falke, l’ex chanteuse de Moloko, Róisín Murphy avec l’excellent ”Let me know”, l’impertinence désarmante de Asia Argento sur ”Live fast die old” de Murk, Crazy Penis et bien d’autres. Simplement indispensable!

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Amel bent interview par Nathalie Crespeau & Thierry Calmont

Un timbre de voix exceptionnel et unique, une énergie débordante, un charisme irradiant, une humilité à toute épreuve… nous sommes littéralement tombés sous le charme de cette jeune fille qui n’a pas la langue dans sa poche et qui est restée la même malgré le succès: ce métier ne l’a pas changée, elle s’amuse toujours autant, elle savoure et profite de chaque instant et est toujours étonnée lorsqu’on fait appel à elle! En 2004 on découvre Amel Bent dans l’émission Nouvelle Star dont elle finira troisième, puis elle sort son premier album, ”Un jour d’été” (Disque de Platine avec 650’000 ventes) qui contient les tubes ”Ma philosophie” (coécrit avec Diam’s, N°1 des ventes

singles), ”Le droit à l’erreur” et ”Ne retiens pas tes larmes”. En 2007, elle sort son second disque, ”À 20 ans”, d’où est extrait le single polémique ”Nouveau Français”. Alors qu’elle travaille actuellement sur son troisième opus, prévu pour cette automne, elle à été choisie par Disney pour interpréter le thème principal de High School Musical 3, avec ”Je m’en vais”, une chansons produite par Kore. Ce dernier a fait appel à ses talents vocaux sur ”Crois en tes rêves” feat. Mohamed Reda, le nouveau single extrait de la RaïN’B Fever 3.

Enfin, elle collabore à de nombreux duos qui sont autant pointus (Rohff) que grands publics (Gérard Darmon).

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Amel bent

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interview

Quels sont tes projets discographiques?

Je suis en train de faire les maquettes de mon troisième album qui devrait sortir en septembre 2009.

Je veux faire quelque chose de bien alors je bosse beaucoup dessus. Parallèlement, je n’ai jamais fait autant de projets et de collaborations. Je chante un titre, ”Pardon mon amour”, sur l’album ”On s’aime” de Gérard Darmon, signé Marc Lavoine et Marc Esposito, qui raconte l’histoire d’amour entre une Palestinienne et un Israélien sur fond de guerre. Bien sûr, j’interprète la Palestinienne. Quand on l’a enregistré, on n’aurait jamais pu penser qu’il allait autant être d’actualité! Je fais un duo, ”Hysteric love”, sur l’album de Rohff, ”Le grand écart”, qui traite de l’amour qui rend dingue, hystérique. Dans le refrain, je crie, je n’ai jamais autant sorti mes tripes de ma vie. (NDLR : Amel fredonne)

cepté car mes petits frères et sœurs sont fans, ils connaissent toutes les chansons, les chorées…

Lorsque je leur ai annoncé, ma petite sœur s’est mise à pleurer. Donc j’ai enregistré le single ”Vivre Ma Vie” qui est l’adaptation française de ”Walk away”. On a tout refait et c’est le seul titre de l’album en français. Comme j’étais sur la lancée de ”RaïN’B Fever 3”, j’ai proposé de le faire avec Kore.

D’ailleurs, on va encore collaborer ensemble sur mon nouvel album.

Le single ”Crois En Tes Rêves” est très autobiographique. C’est un peu ton histoire?

Je l’ai écrit comme si je me mettais à la place d’un petit jeune et c’est ce que j’aurais aimé entendre au moment où moi je voulais chanter. Je n’osais y croire, je me disais que je n’y arriverais jamais…

C’est un message positif, je pousse les gens à croire en leurs rêves!

As-tu encore des rêves à réaliser?

Non, je me laisse emporter par le move. On m’appelle et les projets arrivent. Et même quand on m’appelle, je n’y crois pas, comme lorsque Rohff m’a appelée pour faire le featuring sur son album. Il a une vraie crédibilité, donc je savoure tous ces moments. Pour moi, c’était déjà un rêve lorsque j’ai collaboré avec Diam’s ou La Fouine. Mais je suis aussi contente de faire des duos dans la variété comme avec Pascal Obispo ou Charles Aznavour.

Il y a une réelle émotion qui se dégage de ”Crois En Tes Rêves”. Tu as pensé à quoi en l’interprétant?

J’étais tellement submergée d’émotion qu’en chantant j’ai eu la voix cassée. J’ai énormément pensé à mon cousin qui n’est pas dans une situation très facile. Il adore le rap. C’est ma moitié, on est nés en même temps. Il a ce rêve d’être rappeur, je l’ai aidé en lui demandant de poser sur mon album, je l’ai emmené sur une télé, il a participé à mon ”Planète Rap”… C’est super dur pour lui. Il a raté mes trois concerts parisiens. La chanson ”Parti trop tôt” sur mon premier album est dédiée à son grand frère. Il est très malheureux. Je suis super sensible, des fois je pleure en interprétant mes chansons, et là, quand je l’ai écouté avec lui, les larmes coulaient.

Comment t’es-tu retrouvée sur la B.O.F. de ”High School Musical 3”?

Le plus simplement du monde: les gens de Disney m’ont appelé et j’étais très contente. Attend, c’est Mickey… (Rires). Ils m’ont demandé d’être l’ambassadrice du film en France et d’en assurer la promo, cela ne pouvait pas se refuser! J’ai tout de suite ac-

”Je suis super sensible; parfois, je pleure en interprétant mes chansons”

Ca va être un changement radical de son?

Je ne vais pas tout faire avec Kore. Je vais aussi être à la composition, j’ai demandé à mon pianiste Yann s’il pouvait être mes mains sur le nouvel album. Ce que je vais chanter, il va essayer de le retranscrire en notes de musique. On va essayer et je vais tenter d’être à la base de mes mélodies…

Tu prends ton temps à chaque fois entre chaque album!

Oui, mais parce que je veux aussi vivre ma vie. Je suis partie en vacances en Sardaigne avec mes copines pendant deux semaines. J’ai même éteint mon portable. Ca a été mes seules vacances. Et puis, il ne faut pas oublier que je suis encore en tournée jusqu’en mars 2009. Je n’arrête pas! Je pars dix jours aux Antilles, puis je vais à Moscou, Kiev…

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Il y a une de tes chansons dont j’ai particulièrement aimé le message, c’est ”Nouveau Français”.

Elle a une histoire incroyable. Je l’ai aimée, je l’ai rejetée et finalement je l’aime de nouveau. Il y en a qui disaient que c’était pro-Sarkozy et donc il y a eu un amalgame qui m’a beaucoup dérangée.

Tu n’as pas pris la grosse tête!

Avec ma famille, je n’ai pas intérêt. Ma mère m’a éduquée de manière stricte! Je me souviens encore la première fois où je suis rentrée tard sans la prévenir: j’ai sonné à 1 heure du matin, elle m’a ouvert et m’a dit ”La nouvelle star? La nouvelle merde, oui!”. Puis m’a refermé la porte au nez. (Rires) Je ne peux donc pas me la péter car maman me remet à chaque fois à ma place.

Moi j’ai adorais ta chorée à la ”Hollaback Girl”, quel bel hommage à Gwen Stefani.

Voilà, toi, tu as tout compris! (NDLR : Amel chante ”Hollaback Girl”) On est tous des nouveaux Français, il n’y a pas que les enfants d’immigrés. Tout le monde, c’est un message d’unité! Je ne voulais pas diviser les gens. Je sentais au fond de moi qu’il y avait un certain malaise. Si j’avais cru en cette chanson, peut-être que tout le reste ne serait pas arrivé. Je vais continuer avec mes propres mots, comme ça il ne pourra plus y avoir d’amalgames malheureux.

Nathalie Crespeau & Thierry Calmont

Album RaïN’B Fever 3 (Artop Records / Wagram Music) Extrait ”Crois en tes rêves” feat.

Mohamed Reda B.O.F. High School Musical 3 Nos Années Lycée (Walt Disney Records / EMI) Extrait ”Vivre ma vie” Internet www.amelbent.com

© Photographies Sonia Sieff & D.R.

”Je pousse les gens à croire en leurs rêves!”

Ce qui est étonnant c’est lorsqu’on parle de toi, tu es toute timide et réservée, et tu réponds comme si on parlait de quelqu’un d’autre, comme si cela n’était pas à toi que tout cela arrivait. Tu es d’une modestie exemplaire!

Arrête, ça me met mal à l’aise.

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interview par Thierry Calmont

enrique iglesias Fin des 90’s : petit dernier de la famille Iglesias, Enrique débarque dans la chanson aux côtés des autres stars « latines » qui cartonnent (Ricky Martin, J-Lo, Juanes, Thalia…). 13 ans plus tard, ce sont plus de 50 millions de disques vendus à travers le monde et une carrière internationale qui n’a plus rien à envier à celle de son père !

En travaillant avec les plus grands de la pop tels Mark Taylor (Cher), Mark « Spike » Spent (Björk, Madonna, Pet Shop Boys), Max Martin (Britney, Coldplay) ou encore Anders Bagge (Céline Dion, Janet Jackson), le bel hispanique s’est forgé une réputation et une crédibilité que peu d’artistes peuvent revendiquer... à seulement 33 ans !

Quand on écoute ton « Greatest Hits », on est saisi par ton évolution musicale : tu es passé de la Latin Pop au gros son urbain R’n’B. Quand j’ai commencé, j’avais à peine 20 ans et le côté Latin Pop était tout à fait ce qui me correspondait à l’époque, car proche de mes origines. C’est ancré en moi et je crois qu’il y aura toujours une touche latine dans chacun de mes albums. J’ai commencé à chanter en espagnol, je continue à le faire, mais ma carrière « internationale » m’a permis à la fois

de me renouveler et d’explorer d’autres horizons musicaux.

Cela dit, je me considère avant tout comme un artiste de pop et déteste tourner en rond. Ca m’ennuierait beaucoup de faire à chaque fois la même chose et c’est pour cela qu’au fur et à mesure, j’ai fait évoluer mon style vers quelque chose de plus urbain. L’écriture de mon album « Insomniac » a été une période de doutes. Je ne savais plus trop quelle direction prendre, certains m’ont même conseillé de faire du Hip-Hop… sauf que ce MARS-AVRIL 09

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enrique iglesias interview par Thierry Calmont

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n’est ni mon style, ni ce que j’écoute, ni un mouvement auquel je m’identifie. J’ai décidé d’aller vers un son plus urbain car les sonorités des productions actuelles me plaisent beaucoup. Le R’n’B a beaucoup évolué ces dernières années et est devenu la nouvelle pop : les rythmes sont plus dance ou up-tempo, on a retrouvé des mélodies très pop, des sons de synthé… tout ce que j’aime… donc c’était une vraie suite logique pour moi. D’ailleurs, mon prochain album studio sera plus dans cette veine-là. Au départ, « Takin’ Back My Love » devait justement en être un des premiers titres…et puis on s’est dit qu’il serait parfait pour le « Greatest Hits ». Sauf qu’au final, je repars encore à zéro pour mon prochain album ! (Rires).

live devant des milliers de gens me procure de telles sensations que c’est un véritable moment d’extase pour moi. C’est sur scène que j’oublie tout, mes angoisses, mes doutes, mes défauts. Ca peut vous faire halluciner, mais c’est le seul moment où je me sens vraiment beau !

Justement quel a été le déclic de ce duo avec Ciara ?

Je l’apprécie beaucoup et nous avons pas mal de points communs, à commencer par le fait qu’elle a vécu dans plein d’endroits différents quand elle était jeune. C’est une fille sexy et dynamique. Nous nous sommes rencontrés par l’intermédiaire du producteur RedOne. Au moment où nous travaillions sur « Takin’ Back My Love », il bossait en parallèle sur des titres pour Ciara. De fil en aiguille, nous avons enregistré le titre ensemble !

RedOne a produit le tube « Just Dance » de Lady GaGa. Aimes-tu son univers artistique ?

Ca ne m’étonne pas que vous me posiez la question !

La plupart des gays adorent Lady GaGa et il y a de quoi… Je la connaissais avant que ça cartonne, justement grâce à mes potes gays, car elle est passée plusieurs fois performer dans des clubs à Miami. C’est quelqu’un d’extraordinaire, nous nous sommes rencontrés récemment et je n’exclus pas le fait de travailler avec elle. Nous avons tous les deux le sens de l’humour et nous sommes « intenables » ! (Rires). C’est quelqu’un de brillant, aussi bien dans l’écriture que dans la réflexion, elle est très mature. Elle est à fond dans ce qu’elle fait, mais garde les pieds sur terre. Enfin une nouvelle artiste qui arbore fièrement les couleurs et valeurs de la pop music. J’aime aussi son côté décadent, son goût pour la culture club (les remixes…) et quelle icône pour les gays ! Elle a tout d’une grande.

Grâce à elle, tous les producteurs avec qui elle a travaillé (RedOne, Akon…) ont réintroduit la notion de « gay » -au premier sens du terme, à savoir joyeux, plein de vie- dans leur musique. Et ça fait du bien!

Un ancien duo figure sur le « Greatest Hits » avec une artiste de légende : Whitney Houston. Es-tu resté en contact et comment as-tu vécu sa déchéance physique : les drogues…

Ce duo avec Whitney restera certainement un des temps forts de ma carrière car en effet, c’est une vraie légende et certainement une de mes chanteuses préférées. J’ai été affecté, pour ne pas dire déçu par ce qui lui est arrivé. C’est une immense artiste, à la voix incroyable doublée d’un charisme évident. Qu’elle en arrive là est une réelle tragédie et j’en veux surtout à son entourage d’avoir contribué à ce qu’elle touche le fond à ce point. Nous ne sommes plus en contact… et je crois d’ailleurs que plus grand monde ne l’est…

Tu chantes « Addicted », alors à quoi es-tu accroc ?

Si vous parlez de drogues, à rien ! Je bois très peu et ne me suis jamais drogué. Pourtant les occasions ont été nombreuses, mais la drogue est quelque chose dont j’ai très peur car je sais qu’avec moi, ça pourrait être fatal. J’ai beaucoup de mal à me débarrasser des choses que j’aime. Je me suis toujours dit : « Si un jour, j’en prends et que ça me plaît, ce sera un véritable cauchemar et certainement le début de la fin… ». La chose dont je suis vraiment accroc, c’est la musique : jouer en

« Tired Of Being Sorry » était entré directement N°1 des ventes en France devant Madonna et son « 4 Minutes ».

Tu as dû être fier ?

Pour la petite histoire, j’étais très anxieux quant aux résultats de ce single en France. C’était un véritable challenge et avec Nâdiya, nous y avons mis beaucoup de temps, de travail et de passion. Mon manager a voulu me faire croire au départ que le titre était un véritable flop, à peine rentré dans le Top 50. La blague n’a été que de courte durée car j’ai reçu 10 minutes après un email de ma maison de disques m’annonçant qu’il entrait directement N°1 ! Je n’y croyais pas, car pour moi, être à la fois N°1 en France et devant Madonna, relevait du miracle. J’ai été très fier et n’aie de cesse de remercier le public Français à ce sujet. J’ai même appelé ma mère pour lui annoncer la nouvelle, alors qu’ensemble on ne parle jamais business.

“ Le côté latinpop est ancré en moi, je crois qu’il y aura toujours une touche latine dans chacun de mes albums “

C’est la plus grosse vente de singles de l’année 2008, un véritable record depuis Crazy Frog en 2005.

Vraiment ? Je ne savais pas qu’on allait être le plus gros succès de 2008. C’est impressionnant ! On a déjà célébré notre disque d’Or en juin dernier avec Nâdiya et mon équipe, mais je vois qu’il va encore falloir déboucher une bouteille. (Rires). A cause de vous, je vais finir par devenir complètement alcoolique ! (Enormes rires). Le plus incroyable, c’est que la France a encore beaucoup d’influence sur le plan musical vis-à-vis des autres pays, bien plus que l’Angleterre par exemple. « Tired Of Being Sorry » a littéralement dépassé les frontières. Grâce à son succès en France, le titre, qui avait déjà été travaillé en anglais sur les autres territoires, a été de nouveau Top 20 de l’airplay Européen, a cartonné en Belgique comme en Suisse, mais a aussi suscité l’intérêt du public canadien et portugais. Pour moi, la France a toujours été un pays à part : Paris est MARS-AVRIL 09

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ma ville préférée, j’adore votre culture et j’y passe toujours de très bons moments. Avant « Insomniac », mes titres cartonnaient partout… sauf chez vous ! Le public français n’est pas un public acquis par définition, il se mérite… mais je pense qu’aujourd’hui, les Français ont réellement compris qui j’étais.

Penses-tu que Nâdiya peut faire une carrière à l’étranger car votre nouveau duo, « Miss You », est sur ton « Greatest Hits » international ?

Nâdiya est une fille incroyable, elle m’a fait un effet bizarre... Elle fait partie de ces personnes que tu as déjà l’impression de connaître quand tu les rencontres : un peu comme une amie de longue date. Elle est à la fois

beaucoup mieux acceptés, cela dit, j’ai de plus en plus l’impression qu’après une nette amélioration de la perception des hétéros vis-à-vis de l’homosexualité, on stagne, pour ne pas parler de récession. Je sais qu’en France, c’est la même chose et que vos politiques ont 10 ans de retard par rapport à certains autres pays européens au niveau des droits des gays. C’est quand même incroyable que la France, pays des Droits de l’Homme, qui n’a pas connu de dictature contrairement à certains pays européens comme l’Allemagne ou l’Espagne, où l’adoption comme le mariage gay sont désormais acceptés, soit toujours incapable de donner les mêmes droits à tous ses citoyens !

Une campagne va avoir lieu en faveur du mariage gay : Brad Pitt et Steven Spielberg ont donné 100.000 dollars chacun et des artistes comme Jessica Sutta des Pussycat Dolls vont porter des tee-shirts dans une campagne d’affichage dans toute la Californie. Serais-tu prêt à le faire ?

Tant que c’est un tee-shirt, oui, car je porte moins bien le string que Jessica ! (Enormes rires).

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douce et forte, elle sait ce qu’elle veut, elle ne fait pas de bla-bla, et surtout elle aime vraiment la musique : je crois qu’elle est prête à conquérir le monde ! Nous avons tellement aimé travailler ensemble sur « Tired Of Being Sorry » que nous avons souhaité y donner une suite. J’aimais beaucoup l’original , mais je dois reconnaître que la version avec Nâdiya a vraiment apporté quelque chose de plus. J’ai regretté qu’elle ne figure pas dans l’édition internationale de mon album « Insomniac ».

Dans « Miss You », tu chantes même en français.

C’est une sorte de clin d’œil et de remerciement à mon public français. Ca a été très dur car mon français est juste catastrophique ! Je ne sais dire que « oui », « non », « ça va bien » et « dans la douche ». (Rires).

N’y voyez pas une quelconque invitation, je vous vois venir… (Enormes rires).

En Californie, il y a eu un référendum « pour ou contre le mariage gay » et finalement le non l’a emporté. Quelles sont tes réactions ?

C’est juste inacceptable ! J’ai beaucoup d’amis gays et je ne comprends toujours pas, qu’en 2009, avec Internet et tous les moyens d’information que nous avons, on soit incapable d’accepter le mariage gay, notamment en Californie ! Je regrette ce côté puritain et faux-cul de certains américains et je peux vous dire que quand j’ai appris ça, je me suis senti plus espagnol qu’américain ! J’avais encore plus honte quand ils ont annoncé que ce sont justement les « minorités ethniques », comme ils les nomment, qui ont voté massivement contre. Comment peut-on, quand on est soi-même victime de discriminations et qu’on lutte contre, continuer d’alimenter le circuit à sa manière.

Ca n’a pas de sens ! J’ai beaucoup de chance car dans le milieu artistique, les gays sont présents partout et

Dans la chanson live « Be With You », tu prends le portable d’une fan et tu te photographies le caleçon ou le sexe ? Tu as toujours un grand sens de l’humour, alors provocation ou amusement ?

C’est de l’amusement et c’est vrai que je l’ai fait sur plusieurs concerts. Ca me fait toujours rire de voir la réaction des gens car ils ne s’y attendent pas ! Au final, je ne sais pas vraiment ce que je prends en photo, car tout est fait sur le moment… tant que la photo n’est pas floue, je pense que personne ne portera plainte…

(Enormes rires).

Thierry Calmont

Album ”Greatest Hits” Extraits « Takin’Back My Love »

Featuring Ciara Internet enriqueiglesias.com

© Photographies: Al Silfen

”Nâdiya est une fille incroyable, elle m’a fait un effet bizarre; J’aimais beaucoup l’original de « Tired Of Being Sorry », mais je dois reconnaître que la version duo a vraiment apporté quelque chose de plus”

En visionnant tes clips, je me suis rendu compte qu’ils étaient tous pareils : des filles nues, toi sur un lit ou torse nu entrain de les embrasser ou de leur faire l’amour. C’est le cliché du fantasme hétéro par excellence, n’as-tu pas trouvé ces clips ennuyeux et peu créatifs ?

Contrairement à certains artistes qui adorent passer 4 jours à tourner leurs clips, je ne suis pas très fan de ce genre d’exercice : on attend beaucoup, souvent dans des conditions pénibles, les sommes investies sont parfois colossales par rapport au résultat et devoir me voir et revoir sous tous les angles 50 fois me dérange.

Encore une fois, ça peut paraître paradoxal, mais je n’aime pas me voir en photo, à la télé, ou autre. Je ne suis pas du tout narcissique et jusqu’à maintenant, mis à part quelques exceptions, je ne suis jamais tombé sur des synopsis qui m’ont transcendé. Il y a certain de mes clips que j’aime beaucoup, comme celui de « Do You Know? », car il y a justement de l’humour et je me moque un peu de ma propre image.

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hotellerie contemporaine

Paris

design detour aux hôtels

Five - KUBE - LUMEN

C’est indéniable, la capitale internationale du romantisme a du mal à s’adapter aux nouvelles tendances, au design, et plus généralement au modernisme technologique. Mais, ça et là, pilotés par des directeurs ô combien esthètes, certains hôtels offrent ce qu’il y a de plus rare et difficile à concilier: le design extrême associé le plus souvent à l’hyper luxe d’une ou quelques suites.

Dans cette étape parisienne, nous avons retenu trois hôtels qui se différencient par cette recherche d’esthétisme, de volupté, qui ne se mesure pas en étoiles ou mètres carrés, mais en sensations, émotions inquantifiables. Ce sont ces émotions-là qui marquent à jamais l’esprit, ouvrant notre regard sur l’environnement, mais aussi, et c’est probablement plus rare, sur soi-même.

La suite «One by the Five» fait partie de ces fleurons du modernisme avancé. Les couleurs, les brillances ou les lumières content une histoire, qui évolue de son palier … au septième ciel.

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hôtels

du

monde

Paris version Design Ce que l’on cherche dans le design, c’est avant tout une réponse à une sensibilité: aux formes, aux couleurs, mais aussi aux lumières. Dans ce refus du concensus, les décorateurs atteignent des summums d’audace, parfois exhubérantes, mais le plus souvent fines et recherchées. A deux enjambées du Louvre et dans une superbe bâtisse hausmanienne, nous trouvons en l’Hotel Lumen l’exemple parfait de cette synergie voluptueuse, qui allie les contraintes hôtelières, et le désir de fantaisie que l’on connait chez son directeur Herman Bal.Visiblement impressionné par son environnement délectueux (les joailliers de la place Vendôme, mais aussi les artistes fréquentant l’Opéra, ou encore les trésors en perpétuel mouvement du Louvre), on y retrouve ce petit côté dandy et cosy parisien dans un environnement des plus stylés. Normal, son aménagement a été confié à deux grands noms de l’architecture (Alain Daronian) et du design (Claudio Colucci).

On retrouve cette fantaisie dans le quartier latin, à proximité de

Hôtel Lumen - 15, rue des Pyramides - Paris 1 www.hotel-lumenparis.com + 33 (0)1 44 50 77 08

la célèbre rue Mouffetard dans un hôtel d’une discretion absolue: le Five Hôtel, qui propose un univers très «girly» où là encore, lumières et sophistications discrètes jonglent avec les couleurs, magnifiant les œuvres sur laque de l’artiste Isabelle

Hôtel Lumen

Emmerique. Chaque chambre a son identité visuelle, jusqu’à son empreinte olfactive que les habitués réclament avant leur arrivée. Philippe Vaurs et Pascal Laffon l’ont conçu comme un écrin, et avec l’aide de Vincent Bastie, on réalisé ce monde de couleurs intenses. Plus aérienne, la suite «One by the Five» créée par Sandrine Alouf se décrit davantage comme une invitation au plaisir, à l’évaporation des interdits qui plongent ses hôtes dans un véritable voyage sensoriel.

Enfin plus au nord de Paris, là où les mixités font loi, là où la musique et les échanges artistiques répondent à une aspiration trendy, nous trouvons le Kube, internationalement connu pour son design, son Ice Room, et pour les plus «music lovers» ses soirées plutôt boostées au son de décibels (Girly Wednesday).

Elles maintiennent ce lieu aussi convivial qu’ellitiste, à l’image de sa décoration faite de contrastes, entre la pureté du blanc des chambres, et l’ambiance fin de nuit select d’un club lounge où la vie serait sans fin… vl8

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Jacques Alos & Roland Abele

Hôtel Lumen

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Séjourner dans une suite, c’est redonner un peu de magie dans nos repères bousculés, envahis par les tracas du voyage. Plus théâtral, le plaisir y est décuplé…

Le Kube - 1-5, passage Ruelle - Paris 18 www.kubehotel.com + 33(0)1 42 05 2000

Le Kube - 1-5, passage Ruelle - Paris 18 Des chambres à la magie blanche propices au resourcement et au repos des plus zen.

The Five Hôtel - 3, rue Flatters - Paris 5 www.thefivehotel.com + 33(0) 1 43 31 74 21

Suite One by the Five

Hôtel Lumen - 15, rue des Pyramides - Paris 1 Design luxueux, moderne, affriolant, qui bénéficie d’un emplacement idéal à deux pas du Louvre et de l’Opéra. Son luxe suprême? Sa terrasse au pied de l’église St Roch

Le Kube -Hôtel

The Five Hôtel

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Paris version Design

Depuis sa création, la Ice Room se révèle être d’une douceur incomparable; par un jeu de lumières translucides elle vient éveiller en vous le désir des sensations scandinaves. Outre les dégustations affriolantes, le givre deviendra le tableau d’une nuit que votre humeur artistique se plaira à recouvrir de mots et empreintes fugaces. Le Kube ne vieillit pas, il se bonifie même, restant avant tout une expérience des plus surprenantes.

hôtels

du

monde

Ci contre: la décoration hivernale du patio au Kube, une chambre scintillante au Five Hôtel et plus à droite deux vues du quartier de la rue Mouffetard, ruelle typique au marché qui fleure bon le terroir et les produits naturels.

Fin de la boucle: l’ivresse des couleurs et des lignes nous conduit irrémédiablement au plaisir du vrai.

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The Five Hôtel

Le Kube Hôtel

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références: www.preferredhotelgroup.com www.designhotels.com www.splendia.com

C’est dans un quartier très populaire, à quelques enjambées de Montmartre que ce dresse cette magnifique bâtisse restaurée avec respect, et qui offre un des lobbys les plus surprenants.

Le Kube Hôtel

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Galerie Maeght 42 rue du Bac 75007 PARIS Accès Métro ligne 12 «Rue du Bac» Calendrier des expos > Steve HIETT "Visiontrack" 5 Février 2009 - 14 Mars 2009 Exposition de 17 photographies emblématiques et de 10 photographies exclusives faites à la Fondation Maeght pour L'Oréal. > Gérard GASIOROWSKI "AWK" 19 Mars 2009 - 10 Mai 2009 La Galerie Maeght déploie l’Académie Worosis Kiga, telle que Gérard Gasiorowski l’a présentée en 1982.

voyage en instantanés

Steve Hiett visiontrack

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Les brillances, les surfaces glossy, les bleus saturés : tous ces ravages domptés avec glamour font la signature de ce photographe de génie. Il avait, du temps de la vague Newton et Bourdin, apporté un avant gardisme fou, un regard sur la femme aussi désabusée que perdue, à la recherche permanente de quelque chose qui fuit. Leurs jambes lisses et fragiles n’en finissaient plus d’exprimer plus de passions que leurs visages glacés d’angoisse. Steve Hiett n’a que trés peu exposé; c’est lors d’un passage à la fondation pour un shooting avec L’Oréal que l’idée de cette expo est venue. 17 de ses photos les plus emblématiques, retra-

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GALERIE maeght

paris

C’est après avoir démarré une activité de reliure et d’imprimerie qu’en 1936 Aimé Maeght ouvre à Cannes sa première galerie. Puis, en 1946, il l’installe à Paris. Y seront exposés les plus grands artistes reconnus internationalement. Cette passion pour l’art contemporain le conduira plus tard à créer à Saint Paul ce centre désormais connu de tous, ainsi qu’une autre galerie à Barcelone. Un amour pour les artistes dont la qualité constante met en exergue la douce marginalité. Un autre lieu signé Maeght où l’on peut en outre se procurer de rares lithos et gravures, ainsi que des ouvrages plaisants et pas excessifs.

Toutes photos © Photo Galerie Maeght, Paris

çant sans détour son évolution criante de créativité, ont été transférées sur format géant et rendues ainsi visibles de tous. Beaucoup de novices crient au déjà-vu, oubliant par là de regarder les dates des clichés… Pour accompagner l’exposition, NEWYORKPARIS publie un ouvrage (tirage limité à 2000 exem-

plaires) les reproduisant toutes, accompagné d’une conversation avec JP Goude. Partie integrante du paysage publicitaire international, cette expo rappelle avant tout l’immence sens artistique de la photographie de mode, lorsqu’elle était encore encadrée de tabous.

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GALERIE maeght

paris

série « Red Beauty »

chen Man chine

C’est un travail d’une audace presque déconcertante que la jeune chinoise Chen Man livre aux passionnés de photo. Usant des outils d’arts graphiques les plus pointus, elle réussit à innover là où la création est en butoir, en réalisant des compositions follement désobligeantes. De l’harmonie jusqu’à la dégradation totale, elle maîtrise les sensations du regard, les exploite tel un maître de séduction. Pourrait-on réellement encore parler de découverte prometteuse? Ce serait tellement réducteur. Faisant s’envoler les tabous, c’est avec une rapidité fulgurante que sa carrière s’est en-

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volée, acclamée par les magazines internationaux.C’est cet hiver à la Galerie Maeght que l’on a pu ainsi (enfin) mettre un lien sur ces œuvres immédiatement reconnaissables, mais jusque là éparpillées: photos, covers, mais aussi affiche d’une expo sur la chine au célèbre V&A museum de Londres. Chen Man entretient un style glamour et provoc, distillant ça et là, imperceptiblement, ses visions d’une chine devenue délicieusement féministe, au point de réduire la masculinité de l’unique homme de sa collection, à un syndrôme fantaisiste de soumission totale.

Jacques Alos

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Toutes photos © Photo Galerie Maeght, Paris

Victoires

de la

musique

Victoires 2009 28 février 2009 Zénith - France 2 Sont récompensés . Artiste interprète masculin de l'année: Alain Bashung . Artiste interprète féminine de l'année: Camille . Album de chanson/variétés de l'année: "Bleu Pétrole" (Alain Bashung) . Album pop/rock de l'année: "L'homme du monde" (Arthur H) . Artiste/groupe révélation du public de l'année: Sefyu . Artiste/groupe révélation scène de l'année: BB Brunes . Album révélation de l'année: "Ersatz" (Julien Doré) . Album de musiques urbaines de l'année: "Dante" (Abd Al Malik) . Album de musiques du monde de l'année: "Tchamantché" (Rokia Traoré) . Artiste de musiques électroniques ou dance de l'année: Martin Solveig . Chanson originale de l'année: "Comme un manouche sans guitare" (Thomas Dutronc) . Spectacle musical/tournée/concert: Alain Bashung .Vidéoclip: "Les limites" (Julien Doré) . DVD musical: "Divinidylle Tour" (Vanessa Paradis)

Johnny Hallyday, Christophe Maé, Axel Bauer

Sauf mention contraire, photos © Jacques Morel, David Manaud - France 2

C’est un exercice très convoité - mais aussi très difficile - que de résumer par une série de prix, une année de créations musicales, de scènes, de live, et d’événements musicaux. Un exercice où doit triompher l’amour pour la musique et les artistes, dans un contexte financier et politique des plus tendus. Les Victoires de la Musique, à l’instar des autres cérémonies internationales, privilégient le contenu, la matière, l’émotion; c’est ce qui en fait son originalité, son poids, son essence. Incompressibles, les 4 heures de performances «live» rappellent la diversité culturelle française incroyable, ses contrastes, ses ecueils aussi… Du dur compromis entre l’entertainment qu’attend une chaine télé, et de la lourdeur qu’impose un tel concert live en direct, il s’en dégage pourtant toujours une grande émotion: celle de voir, au moins pour un soir, des artistes émus, heureux, reprendre conscience du bonheur qu’ils apportent aux gens. Rien de plus normal Alain Bashung

donc que ce soit France 2 qui honore cette fête, au même titre que les autres actions culturelles.

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paris, 28 février 2009

cérémonie

du live en direct

victoires de la musique 2009

Thomas Dutronc

Si l’essentiel de la soirée fut l’incomparable hommage rendu à Alain Bashung -évidemment pour son dernier album Bleu Pétrole, mais indirectement pour sa prodigieuse carrière-, la soirée fut ponctuée de moments artistiques assez surprenants cette année, prouvant encore l’étendue de la diversité des choix, y compris chez les professionnels.

Faut-il le rappeler, les Victoires ne récompensent pas les succès ou les ventes, mais des choix qu’un panel de professionels suggèrent. Cela donne un ecclectisme fou dans la sélection, qui produit la plus grosse difficulté, celle de trouver un rythme à l’émission. Tout va vite, très vite même: à peine réalisé que Johnny Halliday chante accompagné par son fils, Christophe Maé et Axel Bauer, qu’on voit débarquer Alain Chamfort, puis Etienne Daho. Diable! Sans avoir eu le temps d’apprécier la présence de Jean Loup Dabadie enfin récompensé, avant les honneurs de l’Académie, ou encore les quelques notes de Julien Clerc, criantes de nostalgie. Ils chantent, parlent, remercient des gens que l’on ne connait pas, mais on lit secrètement un bohneur qui les rend accessibles. Tour à tour, ces Victoires affinent notre jugement, nous oblige à découvrir, écouter parfois, des styles musicaux qui n’entreraient pas dans notre salon. Un rappeur un peu fou, un autre un peu poète, une rockeuse déjantée, un conteur décalé sont tous sur la même ligne, devant convaincre un public qui pour la plupart du temps ne connait pas ces artistes. Le turn-over est important, pourrait on souhaiter à Julien Doré, aux Do, à Thomas Dutronc de nous réserver des années durant encore, cette émotion jubilatoire d’une jeunesse ennivrante.

A signaler cette année, un ton plus léger, plus speed, exit les revendications; on l’a bien compris, il faut sauver coûte que coûte l’exception culturelle française, même si pour l’apprécier beaucoup ne veulent plus payer le prix fort. C’est un combat qui nous oppose tous, mais qui dans l’émotion ne nous a jamais autant réunis. Et parce qu’après le stress rien ne vaut une belle soirée, c’est au Cabaret Sauvage que la fête a battu son plein, sous les décibels de Greg Cerrone, Ô combien efficace!

Roland Abele vl16

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Julien Doré

BB Brunes

Micky Green

©Photo DR

Greg Cerronne

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Moriarty

Mademoiselle K

Sefyu

©Photo MH/Hunt

Martin Solveig

Jean Loup Dabadie

©Photo RA/Hunt

©Photo MH/Hunt

Yael Naïm

Une organisation sans failles, une direction artistique motivée et convaincante, ont rendu la prestation de Nagui plus légère que les précédents duos, mais on aurait aimer s’éloigner davantage du style «Taratata».

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nautisme

Primo cup

Trophée credit suisse

La traditionelle première régate de l’année acceuillait pour son 25ème anniversaire une nouvelle classe que les amoureux de nautisme acclament: le Longtze Premier («fils du dragon»). Une première suivie de près par les prestigieux investisseurs, qui trouvent en cette période de froid hivernal, matière à réchauffer le cœur des adeptes de sensations fortes toutes voiles dehors.

toutes photos ©HUNT/AR/LB

Photo © Bruno Cocozza / YCM

Le célèbre Yacht Club de Monaco, organisateur de cette rencontre, a de quoi se réjouir: outre son succès retentissant, cette 25ème édition sonnait le glas de la morosité, voyant les sponsors s’intéresser de plus en plus à ces niches sportives ô combien satisfaisantes. Sous un soleil éclatant et sur le plan d’eau monégasque plein de surprises, une foule de passionnés étaient rivés sur les performances stupéfiantes de ces nouvelles séries issues des meilleures technologies. Pas étonnant que l’on y découvre les amateurs de précision ou de performances tels Koné, Lufthansa ou Hublot dans ses sponsors. Des changements de vents incessants, jusqu’à une brise soutenue ont poussé les équipages au bout de leur expérience, durant ces 2 week ends chargés en échanges et bonne humeur. Une rencontre sous le signe de la performance, abordable, le prix des embarcations étant toujours plus accessibles. Un vent qui donne des ailes.

Jacques Alos

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Le Longtze Premier issu des travaux de l’équipe du DEFI pour la Coupe de l’America est un véritable killer, qui se permet des pointes à 17 nœuds avec un accastillage minime. Observez la maniabilité de ce sporboat!

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La diversité de la dotation constitue également une des spécificités de l’épreuve monégasque. Lors de la remise des prix, et alors que Vincenzo Onorato s’est vu remettre un Chronographe Hublot et Nicolas Bérenger la tape de bouche du Yacht Club de France, les trois premiers de chaque série ont également reçu des dotations en vêtements Slam de la ligne Advanced Technology Sportswear, remis par Beppe Casalini, Président de Slam.

Parallèlement à cette dotation, le lingot d’or, estimé à plus de 2.000 euros et mis en jeu par le Credit Suisse (Monaco), représenté par Alain Ucari, Directeur du Credit Suisse (Monaco), a été remporté par l’Italien Pietro Diamanti du J/24 Jamaica

C’est finalement Kone qui l’emportera dans ce match serré devant Lufthansa et White, après 7 courses

C’est Courrier Dunkerque qui sort vainqueur du groupe MUMM après 7 courses. Magnifique

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art ASIATIQUE tresors de la chine antique - nice

Musée des Arts Asiatiques Nice - Zone Parc Phoenix/Aéroport Accès Bus : Lignes 9, 10, 23 arrêt "Arénas" Train : SNCF, Métrazur Gare St-Augustin Parkings Parc Phoenix (payant) Horaires le musée accueille le public tous les jours sauf le mardi de 10h à 17 h Visites commentées Deux types de visites sont proposés : l'une, silencieuse et personnelle, à partir d'audioguides dont l'utilisation est gratuite, l'autre, collective et organisée, avec un guide-conférencier qui assure l'accompagnement des groupes.

En octobre dernier, le Musée des Arts Asiatiques fêtait son dixième anniversaire. Dix ans déjà ! Dix ans que ce lieu merveilleux nous procure des émotions exotiques avec une collection sans cesse élargie de chefs-d’oeuvre où le choc esthétique et le témoignage historique attisent un attrait justifié pour ces pièces rares.

C’est à l’architecte japonais Kenzo Tange que l’on doit sobre chef-d’oeuvre de marbre qui se reflète dans une pièce d’eau. Bâtiment moderne, aux lignes dépouillées et harmonieuses, il exprime l’équilibre et la sérénité. Tout est grâce et beauté afin d’inciter à la méditation et au détachement. L’architecture est symbolique, reposant sur les formes géométriques fondamentales du carré et du cercle, symboles, en Asie, de la terre et du ciel. Autour d’un élégant escalier en ellipse, quatre salles forment des bulles exotiques à part, hors des modes, hors du temps, consacrées aux civilisations chinoise, japonaise, indienne et à l’Asie du Sud-Est. Ainsi dans la salle dédiée à l’Inde, on peut admirer une peinture à l’or de Krishna enchantant des Bouvières, une vl20

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Grâce à une passerelle, l’acheminement du parcours nous conduit dans le cadre intime du pavillon du Thé, où une cérémonie nous initie à un art traditionnel en renouant avec l’ancien rite qui associe la

statue du dieu Ganesha dansant, Durga Devi dans un des aspects de la déesse mère du Bengale (des statuettes sont préparées chaque année pour ses célébrations). Pour l’Asie du Sud-Est, admirons un ossuaire en forme de buffle d’eau venu des Célèbes (Indonésie) ou un linteau sculpté cambodgien. Le Japon expose des objets et paravents en laque, une armure de seigneur de l’époque Momoyama et, à l’entrée de la salle qui lui est dédiée, un cheval en terre cuite du IVe s, notre sculpture favorite pour ses lignes épurées.

STATUETTE FUNÉRAIRE, Chine, Royaume de Chu, Epoque desRoyaumes Combattants, IV-IIIe siècle av. J.-C ©Michel Gurfinkel

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contemplation des objets d’art à la simplicité apparente de dégustation du thé.

C’est par l’escalier central surplombant le lac que l’on atteint le premier étage entièrement dédié au bouddhisme.

Quelques magnifiques pièces exposées indiquent que cette philosophie unificatrice de l’Asie s’est répandue le long des routes de la soie. Le même escalier rejoint le sous-sol où sont présentées les expositions temporaires aux thèmes variés mais qui traitent toujours de ce lien permanent, purement asiatique, de « tradition et de modernité » et permettent à chacun d’accéder à une connaissance de l’Asie et de ses diverses cultures.

Actuellement – jusqu’au 13 avril – sont présentés les « Bois de l’immortalité », des trésors de la Chine antique collectionnés par Jacques Barrère. Il s’agit de sculptures découvertes dans des tombeaux situés dans des régions riches et fertiles au climat chaud et humide. Ces conditions climatiques ont permis à ces objets taillés dans du bois, brut ou laqué, d’être merveilleusement conservés alors qu’ils datent de 475-221 av J-C. Peu à peu la laque, appréciée pour sa légèreté

civilisation chinoise sur des pratiques chamanistes et des cérémonies funéraires.

Les Chu vivaient et mouraient entourés « d’esprits » avec lesquels ils étaient en relation constante. Le guerrier d’alors, seigneur féodal, régnait sur des exploitations agricoles aux allures de palais fortifiés.

Dans sa tombe, entouré de ses armes, d’objets d’orfèvrerie, de serviteurs en bois et de totems protecteurs, le guerrier était apprêté pour affronter l’éternité.

D’autant qu’il était accompagné de gar-

lièrement apprécié, et le cheval, compagnon du guerrier, était inhumé à ses côtés.

Le reste du parcours du musée tient de la découverte, puisque la fascination se prolonge avec les magnifiques sculptures de Wang Keping. Les œuvres de cet artiste sont séparées des sculptures du Royaume des Chu par plus de deux mille ans, prouvant que l’art en Chine s’avance résolument vers la modernité. Quelquesunes de ces pièces témoignent d’un art puissant aux lignes massives et simples, à l’image de ces extraordinaires souches des bois sombre à peine sculptées mais aux formes mi-animal, mi-homme, êtres massifs qui enflamment l’imagination et amplifient les mythes.

Dans cette double exposition du soussol, les œuvres sont mises en valeur par des éclairages qui subliment les pièces exposées et montrent la somptuosité des collections. Lorsqu’on pénètre dans ces salles, on ressent un peu de ce pur plaisir du collectionneur de haut vol, cette ivresse que donne la présence des objets par leur empreinte. Ainsi pourra-t-on découvrir, au détour de cette réunion inédite d’œuvres, ce que le collectionneur partage avec ces créateurs d’hier et d’auHANIWA -Japon petites sculptures d’argile datant du VIe siecle ©Michel Gurfinkel

diens, créations parmi les plus originales de l’art Chu. Représentés sous forme de dragons, les yeux proéminents, la langue pendante, les crocs apparents, ceux-ci étaient destinés à effrayer les esprits néfastes autant que les pilleurs de tombes.

Pour le protéger dans l’au-delà, des armes étaient mises à portée de la main du guerrier, comme elles l’avaient été durant sa vie. D’une grande charge symbolique, un bestiaire merveilleux l’entourait, des animaux domestiques ou sauvages, à plumes, à poils, à écailles, ou à carapace telle la tortue. De plus, des animaux fantastiques s’ajoutaient aux gardiens de tombes : chimères rampantes, tigres ailés

jourd’hui. et qui pourrait être la recherche du divin, la quintessence du sacré. Cette passionnante exposition démontre avec brio que l’histoire de l’art est une science en permanente évolution.

CBL

GARDIEN DE TOMBE À DOUBLE TÊTE, Chine, Royaume de Chu, Epoque des Royaumes Combattants, IVe-IIIe siècles avant J.-C. ©Michel Gurfinkel

et sa grande résistance, avait supplanté le bronze tant dans les objets rituels que dans ceux de la vie de tous les jours. Venant du Royaume Chu, ces sculptures révèlent un aspect peu connu de la

ou crapauds-dragons, tous étaient autant d’alliés pour le protéger le guerrier et l’aider à affronter la peur de la mort. Le daim, reconnu pour ses pouvoirs magiques de porte-bonheur, était particuMARS-AVRIL 09

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musique Enfant tumultueux de la scène pop britannique et bloggeuse à grande gueule, l’indomptable Lily Allen revient avec un nouvel album qui va faire taire toutes les mauvaises langues.

Lily Allen Alcools, drogues, gros mots et échanges musclés avec des paparazzi, la jeune Lily fait couler beaucoup d’encre dans la presse people, jusqu’à devenir plus célèbre pour ses déboires que pour son talent de chanteuse/compositrice. Il faut dire que cette jeune anglaise n’a pas sa langue dans la poche, que ce soit dans sa vie privée, ou dans ses chansons.

Deux ans après le succès mondial de ”Alright, Still”, son premier album qui contenait le tube ”Smile”, la voici de retour chaude comme la braise avec un nouvel opus intitulé ”It’s not me, it’s you”. Un disque bouillant avec une succession de tubes potentiels dans lequel elle dit ses quatre vérités et chante ce qu’elle pense de la société. Sensible avec ”Chinese”, incisive sur ”F*** you” et révoltée dans ”The Fear” le premier extrait, Mademoiselle Allen assure sur tout les plans. Un son moderne, entre pop acidulée et électro-folk enjoué, couronné par sa voix RA douce, angélique et forte à la fois. en concert le 6 mai au Bataclan à Paris www.lilyallenmusic.com www.lilyallen.over-blog.com

DE COUPR

CŒU

Lily Allen

It’s not me, it’s you Regal / EMI

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MARS-AVRIL 09

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NEWS /// Le nouvel album de Tori Amos sortira au printemps /// Mika enregistre avec une chorale gospel à Los Angeles /// Nouvel album de Olivia Ruiz le 13 avril /// Bientôt le nouvel album des Pet Shop Boys et un titre ecrit pour Dame Shirley Bassey /// Dannii Minogue c’est entourée des même producteur que sa ‘grande’ sœur pour son grand comeback /// Une nouvelle ligne de vêtements par Madonna /// Grande premiere pour Disney, Daft Punk composeras la BO dela très attendue suite du film Tron /// Christina Aguilera à fait appel au son électro-rock de Ladytron pour son nouvel album

Accoutumée aux charts, la petite australienne sort en ce début d’année un album ‘bestof ’ réunissant des remixs sortis entre 2000 et 2009 de ses plus grands tubes. Un heure de dancefloor en compagnie des plus grands producteurs dance et électro du monde, à commencer par les Chemical Brothers, Mylo, Fischerspooner, Sebastien Leger, Bini & Martini ainsi que La Riots sur ”Boombox”, une bombe inédite qui annonce que du bon pour la suite!

Malgré un succès incontesté au Japon et en Russie, Ysa Ferrer a du mal à étendre son fanclub français déjà très fidèle. Son second album Kamikaze, sortie initialement en 1998, vient d’être réédité sous le titre Kamikaze 2.0.

Agrémenté des deux titres supplémentaires ”Flash in the Night” et ”Mourir pour elle”, cette nouvelle version en édition limitée offre un CD bonus avec des remixes rares ou inédits, dont le très plaisant ‘Funky Club Remix’ de ”Tu sais, i know”!

www.kylie.com

www.ysaferrer.com

Figure légendaire et digne représentant du mouvement acid-jazz, Incognito, (avec JeanPaul Maunick en tête), a enregistré pas moins de 12 albums en 25 ans. ”Tales from the beach”, leur dernier opus en date, a été salué par les fans et les critiques.

Pour marquer ce succès, Incognito a demandé aux meilleurs DJ européens de remixer leurs titres favoris de l’album. Même si un parfum nostalgique plane sur chaque titre, les nouvelles versions deep-house sont d’un groove irrésistible.

La réputation du DJ Fabrice Lig a depuis longtemps dépassé la frontière de sa Belgique natale. Son sens du rythme, l’harmonie des mélodies et un groove résolument deep-house on séduit plus d’un de ses confrères. Désastres écologiques et prises de consciences comme fil conducteur, son second album, sous le pseudo Soul Designer, livre un voyage spirituel et vibrant ponctué d’occasionnels discours parlés et quelque rares invités comme le grand Ken Ishii! www.fabricelig.com

www.incognito.org.uk

Incontournable des clubs au moment de sa sortie en ‘68, l’album de The Mohawks, est un véritable classique du genre. Samplé par la génération hip-hop, source d’inspiration pour d’autres, ”The Chap” refait surface avec six titres supplémentaires, dont 2 versions longues. Allan Hawkshaw qui a été à l’origine de ce projet éphémère, poursuivra sa belle carrière en tant que compositeur de génériques TV, B.O. de films et arrangeur pour Olivia Newton-John, Bowie, Birkin ou Gainsbourg… tout est dit!

2 CD

Kylie Minogue

Ysa Ferrer

Boombox Capitol / EMI

Kamikaze 2.0 + RMX ••••••

Lovarium / Rue Stendhal

Hobo

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www.charliewinston.com

Soul Designer

More tales remixed Edel / Wagram

Belle gueule, allure faussement vagabonde, look soigneusement débraillé, voici Charlie Winston, l’une des grandes révélations 2009. Né dans une famille d’artistes bohème, il a été compositeur pour des courts métrages et le théâtre, jusqu’à ce qu’il rencontre Peter Gabriel, pour qui il assure la première partie des concerts. Après une premier album auto-produit, voici ”Hobo”, une œuvre d’une sensibilité frissonnante et d’une maturité artistique rarissime, avec une mention spéciale pour ”Kick the bucket” et ”Tongue tied”. Un tendre dandy folk au sang imbibé de soul, équipé d’une voix douce et puissante à découvrir d’urgence!

Charlie Winston Atmospherique / Wagram

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Incognito

The Mohawks

Evolutionism ••••••

The Pierces

Thirteen tales of love and revenge Lizard King / Naïve

The Champ ••••••

Third Ear / La Baleine

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Vampisoul / Differ-Ant

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Originaire de l’Alabama aux Etats Unis, les deux sœurs Pierces ne disposent pas seulement d’une plastique irréprochable, elles composent surtout des chansons d’une convoitise irréfutable. Nourri par des sonorités folk, pop et électro, leur troisième album dévoile, derrière une pochette hypocritement angélique, treize chansons paisibles et poétiques, avec un soupçon de révolte et d’espièglerie. Un cocktail qui a déjà séduit les producteurs des séries Gossip Girl (avec le titre ”Secret” et ”Three wishes”) ainsi que Dexter. Ne ratez pas cette découverte et écoutez vite l’excellent ”Boring” ou le sublime ”Lights on”! www.thepiercesmusic.com

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musique

Compilations Le label britannique Azuli propose a travers cette compilation mixée, une sélection léchée de leurs meilleurs titres club sortis en 2008, ainsi que quelque nouveautés sorties en début de cette année. Un voyage international avec des tubes qui on fait vibrer Miami, enflammé Ibiza et envahi les dancefloors du monde entier avec entre autres Overzero, Chab feat. JD Davis, Muzzaik et la brillante Sam Obernik dans un titres très afro-house.

The best of Azuli09

www.azuli.com ••••••

Azuli / Acoustic / Socadisc

Situé dans le Tumb Plaza, un complexe culturel à Shanghai, Lapis Thai est un restaurant fusion ou musique lounge et gastronomie ne font qu’un. Au menu de cette compilation, 2 menus, comprenant 20 titres au parfums orientaux et occidentaux. Le premier propose une sélection très ‘locale’ avec des sonoritées tai sur fond lounge très relaxants, comme sur le sublime ”Maja” de Cantoma. Le second, aux influences bossa, est un soupçon plus rythmé.

On y croise des artistes plus populaires comme Quantic, A Man Called Adam ou encore Koop avec leur sublime ”Waltz for Koop”!

High Note Records / Import

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Ministry of Sound / Acoustic / Socadisc

Si vous cherchez une bande son pour accompagner votre dîner romantique ou si vous souhaiter épater vos amis avec un fond sonore ultra distingué, inutile de chercher plus loin. Late Afternoon Jazz a réuni sur deux disques une ensorcelante sélection de 20 titres jazzy, interprétés par des chanteuses talentueuses comme Stacy Kent. Le premier disque vous plonge dans une ambiance douce et cotonneuse, avec de véritables bijoux, le second, toujours aussi jazzy, est un soupçon plus rythmé, avec des classiques comme ”Sunny” ou encore ”Quisas, quisas, quisas”.

2 CD

Lapis Thai

Toujours chez le fabuleux label taïwanais High Note, le second volume de Music in Style est une pure merveille. Une sélection électro-lounge vaporeuse, élégante et délicate. Même si l’ensemble est principalement destiné à la rêverie, le premier disque contient quelques titres un tantinet plus rythmes sans jamais entrer dans une mouvance house. Le second CD par contre, semble flotter dans un moelleux et accueillant nuage près du septième ciel, en compagnie de perles comme ”Blue Love” de Al-pha-x ou ”This House” de Asheni!

2 CD

Late Afternoon Jazz •••••

2 CD

Clubbers Guide 2009

High Note Records / Import

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2 CD

Music in Style 2 High Note Records / Import

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Le légendaire label Ministry of Sound nous gratifie d’une nouvelle avalanche de tubes destinée aux plus endurents des clubbers. 40 titres sélectionnés par Dipesh Parmar et mixé par Kev & Cass. Un véritable concentré chaud et électrique, fortement déconseillé aux cardiaques, avec des bombes dance dont le dernier Tiga, Atfc avec le fameux ”Bad habit”, Guru Josh, les Thing Things, Shakedown, House Daddiez, Dirty Vegas, le fameux Joey Negro et j’en passe! www.ministryofsound.com

Enregistré live en octobre 2008 lors de la 14e édition du gigantesque festival de musique électronique ”Nature One” en Allemagne, voici une compilation mixée par le célèbre DJ germanique Chris Liebing. Pour ma part je trouve que l’ensemble manque cruellement de lumière. Le choix des titres est dark, le mix monotone et l’ambiance du coup, terriblement lugubre. Si vous aimez la techno glauque, stérile et soporifique vous ne serez pas déçu. Moi je passe mon chemin.

Autre mix live, celui de l’homme vert aka Dr. Lektroluv, enregistré lors du festival Pukkelpop en août 2008.

Certes guère plus radieux, mais le choix des titres (23 en tout) semble bien plus inspiré que chez son confrère Liebig. On y retrouve Fischerspooner avec ”Danse en France”, John Acquaviva, Jacknife Lee, Moby, Sebastian, Kid Cudi avec l’imposant ”Day ‘n’ Night”, Digitalism, Alex Gopher et j’en passe. Un disque violent ou l’on ne s’ennuie pas une seconde, avec des grosses basses, un rythmes frénétique, des guitares saturées et une maîtrise du mix irréprochable.

Chris Liebing

Dr. Lektroluv

Live at Nature One 2008

CL Recordings / La Baleine

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Live at Pukkelpop ‘08 News / La Baleine

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cinéma a decouvrir en salles

Harvey MILK De Gus Van Sant avec Sean Penn, Josh Brolin, Emile Hirsch On connait la passion discrète du réalisateur pour la cause gay, qui généralement emballe la presse, les spectateurs et producteurs les plus réticents avec une virtuosité extrême. La dernière palme qui lui fut attribuée à Cannes certainement perçue comme une «validation» de son attachement, lui laissait ainsi champs libre pour mettre les deux pieds, sans détour, sans caméra virevoltante ni onirisme, dans «le» sujet bateau: l’émancipation homosexuelle. Cadeau sur un plateau à celui qui oserait endosser le rôle de l’indomptable Harvey Milk. La «victime» c’est Sean Penn, qui repart avec un Oscar. Classique: chaque sujet sur l’homosexualité traité avec intelligence, receuille les louanges non pas pour le film, mais sur l’acteur qui l’a incarné: il y est, en fait, sensé accomplir le rôle le plus complexe de sa carrière. On sait jamais: avoir des prédispositions serait suspicieux, on reconnait bien là l’hypocrisie hollywoodienne, une des bases les plus solides et influentes de l’homophobie planétaire. Cela malgré tout n’empêche pas Gus van Sant de semer ça et là des petites bombes à retardement. Son film retrace certes la vie secouée d’un activiste gay, mais entre les lignes, on y perçoit la notion de doute, ce doute sur une condition mal acceptée et que malgré tout le poids social entretient. Gus van Sant démontre une incapacité à concilier l’homogénéisation, et les excès qu’appellent les revendications. Ce que les lobbys gays vivent aujourd’hui rappelle sans équivoque ces mêmes conflits d’il y a quarante ans. Changer la poilitique c’est faisable, changer les gens une autre histoire, pas la sienne. Si la théâtralisation de son assassinat violons à l’appui rassurent heureusement sur ses capacités cinématographiques, l’absence de finalité laisse cependant un sentiment d’amertume, conscient d’avoir laissé filer une idéologie, au bénéfice du pédagogiquement correct. Sur ce point là, je suis déçu: j’attendais de lui un signe, une main tendue. Rien, il s’est conduit en journaliste… avec un cahier des charges. «Plus belle la vie» fait mieux. JA MARS-AVRIL 09

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Synecdoche New York De Charlie Kaufman Avec Philip Seymour Hoffman, Samantha Morton, Catherine Keener, Michelle Williams

La présentation à Cannes fut un désastre: incompris, ennuyeux, une bonne majorité de la presse attendait autre chose de Charlie Kaufman, sans doute plus dans le registre fantaisiste. A l’encontre de tous, je suis sorti enchanté, et il est vrai, bousculé par cette psychanalyse en direct, ce nuage de pensées à la fois réglées avec rigueur, mais qui semblaient aussi échapper à tout contrôle. L’installation de la lente dépression est décrite avec une richesse émotionelle intense, subtile, nous laissant sur le carreau c’est vrai par ses multitudes d’allegories, trop pesantes, ou trop furtives: en tout cas jamais au bon moment, celui où nous sommes capables d’analyser. Ce film installe une rare ambiance, à la fois douce et oppressante, et au fur et à mesure de sa construction et de sa complexité grandissante, nous ressentons ce besoin aussi grandissant de faire le tri de ces émotions, de ces images obsédantes (la plus caricaturale étant celle de la maison de la secrétaire en feu, magique). J’ai envie de crier au génie, mais je me sens un peu seul: peut être que sa poésie intense n’était pas assez annoncée, peut être aussi que son aspect léché valorisait trop une certaine vacuité nonchalante. Non, il n’en est rien: le film est, je le reconnais plutôt confus; mais de cette confusion est née une émotion, qu’importe la connaissance ou non de la synecdoque. Ne rien comprendre est peut être une necessité, car même si son propos est chronologique, logique et linéaire, ce sont des fausses pistes, la réalité de son propos se trouvant dans les méandres d’un inconscient blessé. JA

en vrac, les autres sorties Mars 2009 Je manque de place pour les développer, mais je ne saurais trop vous conseiller le superbe Tokyo Sonata de Kiyoshi Kurosawa, qui s’éloigne de son registre favori, l’étrange, pour nous livrer une fable douce et élégante sur la famille japonaise, ses valeurs, ses malheurs.

S’il emprunte le chemin du très apprécié «Emploi du Temps», il s’en démarque totalement en optant pour le tandem humour-suspense dont il maitrise désormais tous les rouages. Kurosawa est en effet connu pour les ambiances uniques qu’il installe, cette fois appuyé par une bande son des plus sensuelles. A voir sans hésitation. Oubliez le documentaire avec Madonna, il est franchement mauvais et surtout n’apporte rien. Je me suis frnachement ennuyé avec le film de Walter Salles dont on attendait beaucoup. je vous conseille en outre le film Un Lac, de Philippe Grandrieux dont le synopsis et le style sont assez proches de Delta (page ci contre), nous plongeant en symbiose charnelle avec la nature. Moite, terne, asphyxiant presque, son parti pris cinématographique lui aussi axé sur l’abstraction, l’austérité, appuie encore sur la note émotion, sans fluctuations, sans doute. Un autre regard sur l’amour, sur les choses qui évoluent en silence et qui crient sous nos yeux. Un film remarqué à Venise l’été dernier à ne pas manquer. Enfin, Un Tir dans la Tête, de Jaime Rosales que l’on doit vivre comme une expérience, est interessant pour son côté froid et consternant, reproduit avec un technique interessante (vision éloignée), mais quand même assez pénible à suivre. Pas de quoi mettre fin au terrorisme. JA vl26

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LOIN DE LA TERRE BRÛLÉE De Guillermo Arriaga, avec Charlize Theron, Kim Basinger Guillermo Arriaga, le scénariste attitré du cinéaste mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu (Amours chiennes, 21 grammes, Babel) est passé pour la première fois à la réalisation en tournant Loin de la terre brûlée. Il conserve son goût pour les scénario-puzzles, les mises en abyme, les gouffres espace-temps et aime imaginer les fragments de destins, des moments d’existence qui finissent par s’assembler et donner sens au film. De moins en moins habile pour trop se complaire – ou se limiter – à ce procédé, il tisse des liens de plus en plus invisibles entre toutes ces histoires enchevêtrées. Dans Babel c’était dans l’espace, ici s’ajoute le temps. Pour Arriaga plane l’effrayante certitude que chaque acte, aussi insignifiant puisse-t-il paraître, ne peut que rejaillir sur un enchaînement aux conséquences imprévues. Un terrible

souvenir d’incendie flotte sur tout le film comme une balise obsédante. L’histoire ne serait guère crédible sans le solide tempérament des actrices. Même si Arriaga n’a pas le talent d’Inarritu pour diriger les comédiens, Kim Bassinger surprend en femme infidèle qui cherche à maintenir vie familiale et aventure sentimentale. Charlize Theron, orgueilleuse et endurcie, verrouillée dans sa souffrance, se retrouve soudain vacillante quand son passé resurgit. Constamment sur la défensive, elle refuse de voir que sa seule ennemie est elle-même et brade son corps en l’offrant à qui veut.Toujours rongée de culpabilité, elle garde même après avoir changé d’identité, une immense blessure dont la plaie à vif ne peut se refermer. Cette torture intérieure reflète la violence et la solitude du monde tel qu’on l’a fait CBL

DELTA de Kornel Mundruczo avec Orsolya Toth, Félix Lajkó, Lili Monori Ce fut un coup de cœur lors de sa présentation à Cannes, il y obtint le prix de la Critique. Delta est un fil qui travaille sur le ressenti, sur cet espèce d’attachement, de désir indéfinissable qui plane sur certains êtres et souhaitent un jour rompre avec les conventions sociales, ne pas résister aux aspirations de la nature, qu’importent les lois que les humains ont créé par ignorance. Deux êtres s’aiment, se découvrent, par quel sacrilège devraient ils en être interdit? Loin de toute approche racoleuse, le film nous plonge dans une véritable reconstruction: psychologique,

mais aussi de l’espace. Il n’y va pas doucement d’ailleurs, usant la métaphore avec une douceur incisive, leur faisant construire au bout d’une passerelle très instable, un solide refuge prêt à acceuillir leur amour incestueux. Complexe, feutré, les mots deviennent inutiles, laissant place aux gestes et regards. Le besoin naïf de sécuriser leur union ne survit pas au delà de cette passerelle symbolisant le monde extérieur, l’autre. Un rythme lent, certes, mais qui nous donne le sentiment d’être guidé par la nature qui, elle, ne s’encombre pas de préjugés.

RA

la vague de Dennis Gansel avec Jürgen Vogel, Frederick Lau C’est à un véritable carrefour de l’étrange que nous conduit ce film au synopsis très alléchant. Partant d’une idée pédagogique franchement bateau (peut -il y a voir à nouveau en allemagne une dictature?), c’est un film plutôt interessant sur l’adolescence que l’on découvre, avec ses clichés, manières, et autres habitudes du genre. On a même droit à la panoplie habituelle censée représenter une classe ‘de jeunes’. Mais ce qui nous frappe sans doute le plus, à chemin égal entre le jeu, la rigolade et aussi la

pédagogie, c’est la façon dont peut ressortir un discours au départ simple, et le poids qu’il prend une fois dans les mains d’un groupe. C’est là toute la nuance de ce film, qui traite avant tout des modes d’apprentissages de la réflexion chez les ados, selon leur appartenance à un groupe, un style, ou simplement à la solitude. Effrayant, surprenant, mais heureusement pas assez sérieux pour nous ennuyer, alternant suspense et rejet. Proche de Das Experiment sur la forme, mais au propos plus dilué sur le monde actuel RA MARS-AVRIL 09

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DVD

séléction des sorties DVD The Dark Knight de Christopher Nolan

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Si l’on regrette par moment les clins d’œil second degré des précédentes éditions de la saga, c’est pour mieux s’approprier un personnage fait aussi de faiblesses et de défis. La prestation du regretté Heath Ledger, incomparable, laisse un petit vent glacial entrer en vous qui met la performance sans état d’âme de Christian Bale au second plan. Réussi, plus glauque que noir, c’est étourdissant.

Bienvenue au Cottage de Paul Andrew Williams

DE COUPR

CŒU

Une surprise particulièrement agréable, drôle et vivifiante, dans une atmosphère totalement gore.

C’est au premier sourire jaune que l’on bascule, comprenant le degré de bêtise auquel on est confronté. Mais une bêtise organisée, avec un acteur hors pair Reece Shearsmith, que l’on doit suivre absolument en VO au risque de perdre sa fantaisie honteusement oubliée au doublage!

L’incroyable Hulk

C’est dur d’être aimé par des cons

de Louis Leterrier

de Daniel Leconte

Le bonhomme vert qui déchire ses pantalons n’est décidément pas le meilleur copain des réalisateurs.

Chacun y ajoute sa pâte, sa signature, et pourtant, il n’en sort jamais rien. Pas que ce soit mauvais (les effets spéciaux sont hallucinants), simplement que le personnage de fugitif a quelque chose de trop distant pour nous émouvoir. Il reste un film d’action décapant, concis, prédestiné aux scéances DVD

Le film était porté par une angoisse dans un contexte assez fébrile. Les tensions et les caricatures se sont calmées, tout est en surface rentré dans l’ordre, mais il n’est pas ininteressant d’en savoir un peu plus sur cette période de menaces, de procédures et autres joutes éditoriales internationales pour retrouver la réalité des enjeux. Liberté d’expression: oui, mais à quel prix?

La Soledad

Florence Foresti & Friends

de Jamie Rosales

au Palais des Sports

Jamie Rosales aime user de techniques pour exprimer un point de vue. tel un brian de palma écumé de ses prouesses virtuoses, il utilise le split screen non pas pour montrer la simultanéité, mais pour la possible interprétation différente selon l’angle et la position de vue. C’est interessant, instructif, mais ça n’en fait pas une scéance home ciné en famille. A reserver aux cinéphiles, eux, ravis.

Florence Foresti a eu l’idée de construire ce spectacle avec d’autres comiques qui font une apparition; le rire n’est pas toujours au rendez-vous c’est parfois même gênant. On n’est pas au Palais des Sports, donc on peut zapper à l’arrivée d’Arthur, c’est même recommandé; mais il n’est, faut l‘avouer, pas seul responsable du manque général de liant dans cette alternance de flops et de sourires

Le sel de la mer

Anne Roumanoff Michel Boujenah

de Anne-Marie Jacir

!

Une véritable surprise que ce film vicéral qu’a réalisé Anne marie Jacir, visiblement émue par les ravages du conflit israelo-palestinien. La nouvelle jeunesse tente à s’adapter et construire avec les autres, mais il subsiste à juste titre les rancœurs inévitables. Un film émouvant, simple, qui en appelle à la valeur des terres natales, en l’occurence la mer, disparue par un redecoupage de frontieres…

Collection Nagisa Oshima

avec L’obsédé en plein jour / Été Japonais :

Même principe que Foresti, Anne Roumanoff et Michel Boujenah ont invités des amis humoristes à les rejoindre sur la scène de Olympia, dans le cadre du Festival Paris fait sa Comédie. Sketches cultes, duos inoubliables et coup de cœurs personnel, les deux artistes en font qu’a leur tête. 1h30 de rires, avec de nombreux bonus et inédits.

Collection Kijû Yoshida avec Purgatoire erotica - Coup d’état / Promesse - Les

Double suicide / A propos des chansons paillardes au Japon / Le retour des trois soulards

hauts de hurlevent / Aveux, théories, actrices / Adieu, clarté d’été - Femmes en miroir

Si les films les plus connus restent Furyo et Max mon Amour, Nagisa Oshima enregistre à son actif une quarantaine de films, où cette sélection s’interesse aux années 60, les plus tourmentées et bien entendu symptômatiques de la nouvelle vague japonaise. Il pourrait résumer à lui seul son peuple, adulé des cinéphiles, conscient d’une esthétique populaire bizzarement décalée.

Yoshida est avant tout un adepte de la beauté qui aux côtés de Oshima a voulu révolutionner l’expression artistique. Son chemin cinématographique, plus atypique, le conduira vers son lutime œuvre, celle qui a hanté son esprit et profondément balisé son travail: Femmes en Miroir, un chef d’œuvre intemporel, réponse à l’angoisse d’une vie, au pardon des générations.

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Battlestar Galactica © Universal Pictures

Battlestar Galactica Saison 4 - Partie 1 / 4 DVD

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La seule série de science fiction qui tienne la route, intelligente et surtout se démarque des codes actuels fait de bruits incessants, pouvoirs ou monstres siliconés. Battlestar est un invitation à la réflexion sur soi même, ses croyances, d’une force rare et qui pose aussi beaucoup de questions sur notre existence. Ouf, tout ça oui, mais dans un cadre plutôt plaisant, des personnages complexes et charmants, d’un incroyable optimisme qui ne fait plus guère recette. Sublime, fin et racé.

Kyle XY Saison 2.0 / 4 DVD

A la fin de la première saison, le mystère sur la réelle identité de Kyle et pourquoi il n’a pas de nombril, restait entier. Voici la suite des aventures énigmatiques du très intelligent Kyle XY, dans la quelle on découvre peu à peu ses origines et ses pouvoirs secrets. Le coffret de cette série captivante, contient en plus des 13 épisodes, 12 scènes coupées, une fin alternative et 2 documentaires.

New York Unité Spéciale Saison 6 / 6 DVD

Nommée à 15 reprises aux Emmy Awards, NewYork Unitée Spéciale est sans doutes l’une des plus passionnantes série policière. L’équipe est confrontée a des crimes particulièrement atroces et les obligent à tirer parti du moindre indice dont ils disposent. Diffusée en France depuis bientôt 9 ans, voici donc 23 nouvelles affaires palpitantes, en compagnie de Christopher Meloni (OZ).

Le Cœur a ses Raisons Saison 3 /

Stéphane Rousseau et Marc Labreche dans Le cœur à ses raisons © France Télévision

DE COUPR

CŒU

Il reste encore des gens à convaincre, mais Brenda est désormais dans le top ten des crises de rires du monde francophone. Marc Labrèche en inventant ce personnage dans la saison 2 de la série Le cœur a ses raisons a tout simplement fait voler en éclats la barrière canadienne, tout d’abord sur internet (le fameux sketche de l’étoile) mais surtout lors de la diffusion erratique sur NRJ12 que tout le monde a plus ou moins raté. C’est donc une occasion unique maintenant que la saison 3 est sortie en DVD de se refaire la totale à son rythme.

Rire garanti, dérision, pastiche: on est dans la parodie, grasse, mais aussi simple et bon enfant. Tout y est bon, aucun rôle n’est à jeter, qui plus est le chouchou des français Stephane Rousseau y tient un rôle clé.

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agenda clubbing, concerts

Mars

”Quand mars se déguise en été, Avril prend ses habits fourrés.”

Pour figurer dans le programme renseignements :04 93 68 03 00

Vendredi 6 Mars

Mercredi 18 Mars

[ Soirée Panorama - La nuit rouge Minimal Club à Juan les Pins [06]

[ Concert Patricia Kaas Théâtre Galli à Sanary sur Mer [83]

Dj Ahm Trick, Houserebel et Akwa Skotom

Jeudi 19 Mars [ Concert Zaza Fournier Espace Julien à Marseille [13]

[ Soirée Max Birthday Cleopatra à Antibes [06] [ Soirée Rock da House Minimal Club à Juan les Pins [06] Dj Fresh et Nick Nexx

e+c 15 €

[ Concert Martin Rappenau Espace Julien à Marseille [13] 20h30, 21.70 € [ Ballet Les Ballet Jazz de Montreal Théâtre Croisette à Cannes [06] 20h30, 20-28 €

Mardi 10 Mars

20h30, 8 €

Vendredi 13 Mars 20h30, 27 €

dans le cadre du Festival avec le Temps 20h30, 24 € 20h45, 40 €

Dj Sarah Main (Pacha Ibiza) et Renaud Truchi

[ Spectacle Antony Joubert Théâtre Porte d’Italie à Toulon [83]

20h45, 45 € 17 à 20h

Vendredi 20 Mars [ Concert Rokia Traoré Théâtre Lino Ventura à Nice [06]

20h30 de Ray Cooney avec Francois Perrin, Jean-Luc Moreau…

Samedi 21 Mars [ Concert General Elektriks Cargo de Nuit à Arles [13] 21h30, 16.70 € [ Spectacle High School Musical Le Dôme à Marseille [13] 14h30 et 17h, 29.50 € [ Danse Compagnie Bale de Rua Palais de Festivals à Cannes [06] 20h30, 20-28 € [ Concert Richard Galliano Théâtre de la Licorne à Cannes [06] 20h30 [ Danse (Not) a Love Song de Alain Buffard Châteauvallon à Ollioules [83] 20h30

20h45, 40 €

Dimanche 22 Mars [ Spectacle High School Musical Le Dôme à Marseille [13] 14h30 et 18h, 29.50 €

Samedi 14 Mars

Mardi 24 Mars 20h30, 20 € 20h30, 28 €

20 €

[ Concert Grace Cargo de Nuit à Arles [13] 21h30, 13.50-9.70 € [ Concert Serge Lama Palais de la Mediterranée à Nice [06] 20h30, 43 €

Vendredi 27 Mars [ Soirée Magic Night Cleopatra à Antibes [06]

de Ray Cooney avec Francois Perrin, Jean-Luc Moreau…

20h30 de George Feyeau avec David Ayala, Emline Boyart…

[ Soirée Election Mister Cleopatra Cleopatra à Antibes [06] [ Concert Stanislas ARTEA à Carmoux [13] [ Concert Yuri Buenaventura La Palestre à Le Cannet [06] [ DJ Set Sarah Main Minimal Club à Juan les Pins [06]

[ Concert Maxime le Forestier Théâtre Galli à Sanary sur Mer [83] [ Vernissage Gérard Gasiorowski Galerie Maeght à Paris [75]

[ Théâtre Chat et Souris Palais de Festivals à Cannes [06] 20h30, 24-37 €

[ Théâtre La puce à l’oreille Théâtre en Dracénie à Draguignan [06]

[ Concert Thomas Dutronc Gr.Théâtre de Provence à Aix [13] [ Concert Grand Corps Malade Théâtre Galli à Sanary sur Mer [83] [ Concert Laurent Garnier l’Usine à Istre [13] [ Concert La Casa Le Poste à Galene à Marseille [13]

20h30, 17 €

dans le cadre du Festival avec le Temps

spectacle et surprises

[ Concert La Grande Sophie Espace Julien à Marseille [13]

20h45, 55 €

10 €

Samedi 7 Mars

[ Concert Francesco Trisano Schlime Théâtre les Salins à Martigues [13]

Jeudi 26 Mars

[ Spectacle Anne Roumanoff Théâtre Galli à Sanary sur Mer [83] 20h45, 44 € [ Concert Serge Lama Salle Jules Vernes à Bandoles [83] 43 € [ Danse La edad de oro Théâtre en Dracénie à Draguignan [06] 20h30

avec grand Illusioniste

[ DJ Set Ivan Smagghe, Battant & Tim Paris Cabaret Aléatoire à Marseille [13] 21h30 [ Concert Frédéric Galliano…

Docks des Suds à Marseille [13] 18h30, 15 € …Les Bantous de la Capitale et Yom

[ Humour Nicolas Canteloup Le Dôme à Marseille [13] 44 € [ Concert Grace & guest Oméga Live à Toulon [83] 21h, 10-16 € [ Spectacle Les indifférents Théâtre de la Licorne à Cannes [06] 20h30 [ Spectacle Anthony Kavanagh Grimaldi Forum à Monaco [98] 20h30, 35 €

Samedi 28 Mars [ Spectacle Nicolas Canteloup Acropolis à Nice [06] [ Spectacle Liane Foly Grimaldi Forum à Monaco [98] [ Concert Mônica Passos Sextet Châteauvallon à Ollioules [83]

20h30, 44-49 € 20h30, 35 € 20h30

Dimanche 29 Mars [ Spectacle Patrick Timsit Grimaldi Forum à Monaco [98]

20h30, 35 €

The one man stand-up show

[ Spectacle Valérie Lemercier Dôme à Marseille [13]

20h30, 35 €

Mardi 31 Mars [ Danse Febre Théâtre en Dracénie à Draguignan [06]

20h30 de Tais Vieira avec Luiz Henrique, Joo Carlos Silva… [ Théâtre Musical Jardin Humain de Rodirgo Garcia Théâtre de Grasse à Grasse [06] 19h30, 13-18 €

de et avec Israel Galvan 21h, 13-15 €

Mardi 17 Mars [ Concert Patricia Kaas Acropolis à Nice [06] 20h30, 48 € [ Concert Emily Loizeau & Agnes Bihl Espace Julien à Marseille [13] 20h30, 27 €

Mercredi 25 Mars [ Concert Thomas Fersen Espace Julien à Marseille [13] 20h30, 32 € [ Concert Stacey Kent Esp. Malraux à Six Fours les Plages [83] 21h, 25 €

Les Programmes ne sont donnés qu’à titre indicatif - La rédaction décline toute responsabilité en cas de changement ou annulation

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manifestations

03/09

Pour figurer dans le programme renseignements :04 93 68 03 00

[ Expo Staquet Photograpies de Marcel Taquet et Jacques Saquet Musée de la photographie André Villers à Mougins [06] jusqu’au 01/03 [ Expo Pier Paolo Calzolari Quand le rêveur meurt que reste-t-il du rêve Fondation Maeght à Vence [06] jusqu’au 22/03 [ Expo Gérard Gasiorowski La calligraphie à la fête des sens Galerie Maeght à Paris [75] du 19/03 au 10/05 [ Expo Vivre l’Art - Collection Venet Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux [06] jusqu’au 24/05 [ Expo Joaillerie Contemoraine d’exception Espace Solidor à Cagnes-sur-Mer [06] jusqu’au 08/03 [ Expo Art et Causes Week Espace Muséal Villeneuve Bargemon à Marseille [13] du 17 au 21/03 [ Expo Regards ciselure et peinture de Audrey Barelli centre culturel La Coupole à La Gaude [06] du 13 au 19/03 [ Expo Olivier Toma La calligraphie à la fête des sens Palm Beach à Cannes [06] du 01 au 31/03 [ Théâtre Le cri de la feuille de Fabienne Galula et Fabrice Feltzinger Théâtre Le Bocal à Nice [06] du 27/02 au 01/03 [ Théâtre Le démon de midi une comédie de mœurs féroce de Michèle Bernier Théâtre le Village à Nice [06] jusqu’au 01/03 [ Théâtre Un mariage follement gai de Thierry Dgim Théâtre des Oiseaux à Nice [06] du 04/02 au 01/03 [ Théâtre 4 Pièces en 1 Acte de Sacha Guitry, avec Martin Lamotte…

Théâtre Princesse Grace à Monaco [98] du 12 au 15/03 [ Théâtre Big Show avec Scott, Muriel et Joe Théâtre Princesse Grace à Monaco [98] du 20 au 22/03 [ Théâtre 4 Pièces en 1 Acte de Sacha Guitry, avec Martin Lamotte…

Théâtre de Grasse à Grasse [06] le 19 et 20/03 [ Théâtre Moitié-Moitié de Daniel Keen avec cie La nuit blanche Espace des Arts & de la Culture à Biot [06] le 28 et 29/03 [ Théâtre Les Caméléons d’Achille de et avec Corinne et Gilles Benizio Théâtre les Salins à Martigues [13] le 13 et 14/03 [ Théâtre Sur un air de Tango de Isabelle Toledo avec Olivier Marchal Théâtre le Village à Nice [06] du 06 et 08/03 [ Théâtre Parfums d’intimité de et avec Michel Tremblay et Christian Bordeleau Théâtre le 11 à Cap d’Ail [06] du 19 et 21/03 [ Théâtre Florent Peyre Poétique et Névrotique Théâtre le 11 à Cap d’Ail [06] du 26 et 28/03 [ Théâtre Enfin Visible de et avec Fred Trémège Théâtre Scène sur Mer à Antibes [06] du 18 au 21 et du 25 au 28/03 [ Théâtre L’hommage à Lucette de et avec Daniel Villanova Théâtre des Oiseaux à Nice [06] du 04 au 22/03 [ Théâtre Cantabile avec The London Quartet Théâtre de Grasse à Grasse [06] le 27 et 28/03 [ Théâtre Rhinocéros ou comment résister de Eugène Ionesco Théâtre Antibea à Antibes [06] le 20 et 22/03 [ Théâtre Huis clos de Jean-Paul Sartre Théâtre de la Cité à Nice [06] du 06 au 29/03 [ Théâtre Caligula de Albert Camus avec Fabien Baïardi, Jean-François Bony…

Théâtre Gyptis à Marseille [13] le 31/03 et 04/04 [ Théâtre Et dieu crea les folles de Théâtre Ségurane à Nice [06 du 31/03 et 26/04 [ Opéra Il Pirata Opéra de Marseille [13] du 13/02 au 02/03 [ Cinéma Printemps du cinéma 2009 tous les films sont au tarif unique de 3,50 € Les cinéma participants le 22 et 24/03 [ Grand prix international d”u Monde de la culture et des arts” M.C.A. Gare Maritime à Cannes [06] le 22 et 28/03 [ Festival Théatre Pluri(elles) des femmes, leurs danses et leur cultures Le Mérlan de Marseille [13] jusqu’au 15/03 [ Festival 14e Festival Russe Théâtre, cinéma, concerts, cabarets, expositions Théâtre Toursky de Marseille [13] du 10 au 22/03 [ Festival Avec le Temps Festival de la chansons française Espace Julien de Marseille [13] du 13 au 25/03 avec La Grande Sophie, Jean-Louis Murat, Emily Loizeau, Agnès Bilh, Zaza Fournier…

[ Festival Théatre XIIe Femin’Art les arts déclinés au Féminin à Antibes / Juan-les-Pins [06]

du 06 au 14/03

VENDREDI

24 RIL AV

NTON SALLE DU CA

MONACO 12 10 +377 93 10 36 04 97 25 81

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ronald N.tan photographe Los Angeles, Californie

portrait par jacques alos

L’ère numérique a révolutionné le monde de la photo, mais aussi sa perception, lui volant sa vocation initiale: défendre un art, un regard. Mais si la technicité a radicalement changé le profil du photographe itinérant, celui du chasseur d’instants, lui, n’a pas pris une ride. Il révèle une passion sans limite à la beauté des formes, des lumières. C’est ce qu’a entrepris Ronald N.Tan, en calquant sa vie sur ses rêves, qu’il pourchasse désormais avec une acuité d’une douceur exquise.

Cette passion pour la photo, Ronald l’a découverte sur le tard, alors qu’il était prédestiné à des études sur la physique appliquée: étant issu d’une famille plutôt bourgeoise de Birmanie, où il naquit en 1981, et où elle officie traditionellement dans le secteur médical. Sans doute les cours d’optique et de diffusion de la lumière ont-ils titillé l’artiste qui sommeillait en lui: toujours est-il qu’il se met rapidement à vouloir exhalter la beauté des reflets, des contrastes. Naturellement attiré par la mode et la presse, il choisit à 25 ans de s’installer en Californie, et de relever le challenge d’une vie toute tracée.

Il n’a pas droit à l’erreur: aussi, avec la précision d’un métronome, il étudie, cherche, améliore ses connaissance, tout en essayant de combattre le regret du confort. Les débuts ne sont pas simples, mais son travail se remarque assez vite après avoir travaillé sur des books plutôt soignés. Il gagne très vite son premier désir: se spécialiser dans la mode masculine et la beauté, dont il décrit sa fascination avec aisance: «la photographie est la combinaison parfaite entre l’art Tommy Wnuk © ronald n. tan www.ronaldntan.com

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et la science», suggère-t-il presque timidement, sousestimant sans doute son pouvoir de valorisation.

Mais avec une grande humilité il rajoute «Chacun des modèles que j’ai photographié durant ces trois dernières années m’a aidé à m’améliorer, me comprendre et surtout découvrir à quel point il y avait de la beauté chez les hommes». C’est clair et louable.

Réclamé désormais par les agences pour les covers de magazines internationaux en Australie, Espagne, France et Allemagne, il accomplit non seulement une ascension stupéfiante, tout en gardant cette dose de recul qui le rend un soupçon fragile. Un artiste qui remue un secteur endormi, c’est trop rare pour ne pas le souligner.

Jacques Alos Tym Roders @ Jett Models British Columbia

Adam C. Phebus @ Vision Los Angeles

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Parutions magazines : DNA (Australia – February/March 2009) AX National (Australia – January 2008; June 2008; November 2008) BelloMag.com (USA) Vanity (Spain – September 2008) reFRESH (UK – July/August 2008) blu (Germany – April 2008) BeautifulMag.eu (France) M-MENSUEL (France – November 2007; May/June 2008) Horizon Barcelona (Spain – September 2007)

BRADLEY A. MORONE Hair/MUA: Angela Renee

www.angela-renee.com

ronald N.tan

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photographe Los Angeles, Californie

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0,50 euros par envoi + prix d’un SMS

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