8. Phrase_Axe2

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F iche signalÊtique : les phrases complexes et multiples M atière : La phrase complexe et multiple Public visÊ : 6ème primaire/1ère secondaire CompÊtences sollicitÊes (sur base des Socles de compÊtences) : M acropages compÊtences LIRE 1, x 2

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ÉCRIRE

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14 Æ 22

3, 4 6, 12, 13

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CompĂŠtences Percevoir la cohĂŠrence entre phrases et groupes de phrases tout au long du texte o RepĂŠrer les facteurs de cohĂŠrence ƒ Mots ou expressions servant Ă enchainer les phrases ƒ 5HSULVHV GÂśLQIRUPDWLRQV GÂśXQH SKUDVH j OÂśDXWUH (anaphores) Orienter son ĂŠcrit en fonction de la situation de communication o En tenant compte des critères suivants : ƒ 'X SURMHW GX FRQWH[WH GH OÂśDFWLYLWp $VVXUHU OÂśRUJDQLVDWLRQ HW OD FRKpUHQFH GX WH[WH o Employer les facteurs de cohĂŠrence : ƒ Mots ou expressions servant Ă enchainer les phrases ƒ 5HSULVHV GÂśLQIRUPDWLRQV GÂśXQH SKUDVH j OÂśDXWUH (anaphores) : x Reprise par un pronom x Reprise par un substitut lexical, souvent soulignĂŠe par un dĂŠterminant dĂŠfini, un dĂŠterminant dĂŠmonstratif x Reprise par un dĂŠterminant possessif x RĂŠpĂŠtitions Utiliser les unitĂŠs grammaticales et lexicales o Utiliser de manière appropriĂŠe ƒ les structures de phrases ƒ les signes de ponctuation Associer les ĂŠlĂŠments verbaux Ă des ĂŠlĂŠments non verbaux

O bjectif global : ApprĂŠhender OHV GLIIpUHQWHV PDQLqUHV GÂśLQWpJUHU GHX[ RX SOXVLHXUV SURSRVLWLRQV GDQV XQH SKUDVH HW pYDOXHU OÂśHIIHW VW\OLVWLTXH HW OÂśLQWpUrW GÂśXQH WHOOH LQWpJUDWLRQ


O bjectifs particuliers : x 0HWWUH j OœpSUHXYH OD FRQQDLVVDQFH SUpDODEOH TXH OHV pOqYHV RQW GH OD QRWLRQ de phrase, en devant les repÊrer par des crochets dans un texte. x Comparer la dÊfinition que chacun a de la phrase et analyser les diffÊrences de repÊrage que celle-ci produit. x Produire une dÊfinition commune de la  phrase . x Dans une liste de phrases, repÊrer le(s) verbe(s) et indiquer leur nombre. x Intuitivement, classer les phrases  à plusieurs verbes conjuguÊs . x Retrouver les phrases  à un seul verbe conjuguÊ  qui sont à la base de chaque phrase  à plusieurs verbes conjuguÊs . x Associer chaque  phrase à plusieurs verbes  avec une structure schÊmatique proposÊe. x Donner un nom à chaque type de  phrase à plusieurs verbes . x Etablir une synthèse de ce qui a ÊtÊ compris sur les phrases à plusieurs verbes. x Chercher dans un rÊfÊrentiel  standard  les PRWV VXVFHSWLEOHV GœDSSDUDLWUH SRXU IDLUH le lien entre deux propositions. x 2EVHUYHU OœXWLOLWp HW OœHIIHW VW\OLVWLTXH GH OœLQWpJUDWLRQ SKUDVWLTXH JUkFH j XQ WH[WH composÊ uniquement de phrases uniques simples. x ReprÊsenter la structure de phrases donnÊes au moyen du code proposÊ. x CrÊer des phrases qui rentrent dans le canevas proposÊ. x Dans un texte composÊ uniquement de phrases uniques simples, repÊrer les lieux oÚ OœLQWpJUDWLRQ VHUDLW SUpIpUDEOH R XQ OLHQ VHUDLW QpFHVVDLUH HWF HQ YXH GœDPpOLRUHU OD qualitÊ de rythme et de style du texte. PrÊrequis : x La phrase (notion et/ou dÊfinition). Note liminaire : Nous choisissons de ne pas insister sur la terminologie, mais bien sur la variÊtÊ des compositions phrastiques possibles et leur effet sur le style. IO VœDJLW GH FRQVLGpUHU OœLQWpJUDWLRQ SKUDVWLTXH FRPPH XQ PR\HQ GH IDLUH SURJUHVVHU OœLQIRUPDWLRQ GœHQ DSSRUWHU sans alourdir le texte.


Guide pédagogique : La phrase complexe et multiple 1. En principe, les élèves de 6e primaire ou de 1re secondaire ont déjà entendu parler de la « phrase ͩ͘ YƵĞůůĞ ƋƵĞ ƐŽŝƚ ůĂ ĚĠĨŝŶŝƚŝŽŶ ƋƵ͛ŝůƐ ĞŶ ŽŶƚ ƌĞĕƵĞ ŽƵ ŝŶƚĠŐƌĠĞ͕ ŝů ůĞƵƌ ĞƐƚ demandé de réaliser cet exercice, dans le but précis de remettre à plat les connaissances antérieures des élèves. 2. Dans tous les référentiels de grammaire, la définition de la phrase est difficile à ĚĠůŝŵŝƚĞƌ͘ >Ă ĚĠĨŝŶŝƚŝŽŶ ĐŚŽŝƐŝĞ ƐĞƌĂ ĐĞůůĞ ĚĞ ů͛ĞŶƐĞŝŐŶĂŶƚ͕ ƐĂĐŚĂŶƚ ƋƵ͛ŝů ƉĞƵƚ Ɛ͛ĂƉpuyer sur les éléments suivants : -­‐ Au niveau du sens, une phrase est une unité de communication, comprenant au ŵŽŝŶƐ ƵŶ ƚŚğŵĞ ;ĐĞ ĚŽŶƚ ŽŶ ƉĂƌůĞͿ ĞƚͬŽƵ ƵŶ ƌŚğŵĞ ;ĐĞ ƋƵ͛ŽŶ Ěŝƚ Ě͛ƵŶ thème énoncé ou non dans cette même phrase) ; -­‐ Au niveau syntaxique, une phrase contient un noyau (correspondant généralement ĂƵ ƚŚğŵĞͿ Ğƚ ƵŶ ĂƉƉŽƌƚ Ě͛ŝŶĨŽƌŵĂƚŝŽŶ ĂƵ ŶŽLJĂƵ͕ ůĞ ƉƌĠĚŝĐĂƚ ;ĐŽƌƌĞƐƉŽŶĚĂŶƚ généralement au rhème). -­‐ Ƶ ŶŝǀĞĂƵ ƚLJƉŽŐƌĂƉŚŝƋƵĞ͕ ƵŶĞ ƉŚƌĂƐĞ͕ Ɛŝ ĞůůĞ ĞƐƚ ƵŶŝƋƵĞ ;ĂƵƚƌĞŵĞŶƚ Ěŝƚ ƋƵ͛ĞůůĞ Ŷ͛ĞƐƚ pas cordonnée ou juxtaposée à une autre phrase), commence par une lettre ŵĂũƵƐĐƵůĞ Ğƚ ƐĞ ƚĞƌŵŝŶĞ ƉĂƌ ƵŶ ƉŽŝŶƚ ;͘ ͊ ͍ ͙Ϳ͘ 3. On entend par verbe conjugué une forme verbale variant en temps et/ou en personne. Autrement dit, ne sont pas considérés comme verbes « conjugués » des formes verbales ă ů͛ŝŶĨŝŶŝƚŝĨ ŽƵ ĂƵ ƉĂƌƚŝĐŝƉĞ͘ 4. >͛ŽďũĞĐƚŝĨ ĞƐƚ ĚĞ ŵŽďŝůŝƐĞƌ ĐŚĞnj ů͛ĠůğǀĞ des connaissances antérieures ou des intuitions ĂĨŝŶ Ě͛ŽƉĠƌĞƌ ƵŶ ĐůĂƐƐĞŵĞŶƚ entre plusieurs phrases comprenant au moins 2 verbes. Il Ɛ͛ĂŐŝƚ ĚĞ ĨĂŝƌĞ ǀĞƌďĂůŝƐĞƌ ĐĞƐ ŝŶƚƵŝƚŝŽŶƐ Ğƚ Ě͛ĞŶ ĞdžƚƌĂŝƌĞ ůĞƐ ƉƌĞŵŝĞƌƐ ĐƌŝƚğƌĞƐ ƐƵƌ ůĞƐƋƵĞůƐ fonder le classement des phrases. 5. ƵĐƵŶĞ ƚĞƌŵŝŶŽůŽŐŝĞ Ŷ͛ĞƐƚ ĞŶĐŽƌĞ ĨŝdžĠĞ͘ >͛ŽďũĞĐƚŝĨ ĞƐƚ ĚĞ ĐŽŵŵĞŶĐĞƌ ă ƐĂŝƐŝƌ ůĞ ƉŚĠŶŽŵğŶĞ Ě͛ŝŵďƌŝĐĂƚŝŽŶ ĚĞ Ϯ ƉŚƌĂƐĞƐ ĞŶ ƵŶĞ͕ Ě͛ŝĚĞŶƚŝĨŝĞƌ ůĞƐ ĚĞƵdž ͨ phrases à un verbe » qui se sont en quelque sorte emmêlées, pour former cette grande phrase. 6. >͛ŝŶƚĠƌġƚ ĞƐƚ ĚĞ ƉƌĞŶĚƌĞ ƵŶĞ ƉƌĞŵŝğƌĞ ĚŝƐƚĂŶĐĞ͕ ĂĨŝŶ ĚĞ ĨŽƌŵĂůŝƐĞƌ͕ ĚĞ ǀŝƐƵĂůŝƐĞƌ ůĂ structure de ces phrases. 7. >͛ŽďũĞĐƚŝĨ ĞƐƚ ƋƵĞ ůĞƐ élèves synthétisent eux-­‐mêmes leur première compréhension ƋƵ͛ŝůƐ ŽŶƚ ĚĞ ůĂ ŵĂƚŝğƌĞ͘ ŶƐƵŝƚĞ͕ ůĂ ƉŚĂƐĞ ĚĞ ŵŝƐĞ ĞŶ ĐŽŵŵƵŶ ĂǀĞĐ ů͛ĞŶƐĞŝŐŶĂŶƚ ĚĞǀƌĂ ůĞƵƌ ƉĞƌŵĞƚƚƌĞ ĚĞ ƐĞ ŵĞƚƚƌĞ Ě͛ĂĐĐŽƌĚ ƐƵƌ ƵŶĞ ĨĂĕŽŶ ĚĞ ĐŽŶĐĞǀŽŝƌ ůĞƐ ĚŝĨĨĠƌĞŶƚĞƐ ƐŽƌƚĞƐ Ě͛ŝŵďƌŝĐĂƚŝŽŶ ĚĞ ƉŚƌĂƐĞƐ͕ ƐĂŶƐ ƚŽƵƚĞĨŽŝƐ ůĞƐ ŶŽŵŵĞƌ͘ >͛ŝŵƉŽƌƚĂŶƚ ĞƐƚ de saisir ce qui se joue avant de donner des étiquettes. 8. A ce moment, on approche la phase de dénomination, mais en veillant à consulter les élèves. Spontanément, quels termes colleraient le mieux, selon eux, à ce type Ě͛ŝŵďƌŝĐĂƚŝŽŶ ͍ /ů Ŷ͛ĞƐƚ ƉĂƐ ĞdžĐůƵ͕ ƉŽƵƌ ůĂ ƐƵŝƚĞ ĚĞ ůĂ ůĞĕŽŶ͕ ƋƵĞ ů͛ŽŶ Ɛ͛ĂĐĐŽƌĚĞ ƐƵƌ ƵŶ terme choisi par la classe pour sa transparence.


9. /ů Ɛ͛ĂŐŝƚ Ě͛ƵŶĞ ƉƌŽƉŽƐŝƚŝŽŶ ĚĞ ƚŚĠŽƌŝĞ͕ ŶŽŶ ƵŶ ĚŽŐŵĞ͘ >͛ĞŶƐĞŝŐŶĂŶƚ ǀĞŝůůĞƌĂ ă ƚƌŽƵǀĞƌ ů͛ĂƐƐĞŶƚŝŵĞŶƚ ĚĞƐ ĠůğǀĞƐ͕ ŽƵ ůĞ ĐĂƐ ĠĐŚĠĂŶƚ ă ĂĚĂƉƚĞƌ ĐĞƚƚĞ ƚŚĠŽƌŝĞ ƉŽƵƌ ƋƵ͛ĞůůĞ ƐŽŝƚ ƉůƵƐ parlante pour eux. 10. Chercher dans des référentiels une petite liste de termes régulièrement utilisés pour ce type de phrases, permet de donner des repères stables. Retenir une petite litanie de mots, après avoir compris le mécanisme (nous y insistons), permet de peaufiner la ĐŽŶŶĂŝƐƐĂŶĐĞ Ğƚ Ě͛ĂŝĚĞƌ ĂƵ ƌĞƉĠƌĂŐĞ ǀŝƐƵĞů͘ 11. Enfin, cette phase vise le point élémentaire de cette matière ͗ ƋƵĞů ĞƐƚ ů͛ŝŶƚĠƌġƚ ĚĞ ƚĞůůĞƐ manipulations sur les phrases simples et uniques. Il va sans dire que les élèves ƉƌŽĚƵŝƐĞŶƚ ĚĞƐ ƉŚƌĂƐĞƐ ŵƵůƚŝƉůĞƐ Ğƚ ĐŽŵƉůĞdžĞƐ ƐĂŶƐ ŵġŵĞ Ɛ͛ĞŶ ƌĞŶĚƌĞ ĐŽŵƉƚĞ͘ /ů ĞƐƚ ĚŽŶĐ ŝŵƉŽƌƚĂŶƚ ƋƵ͛ŝůƐ ƐĞ ƌĞŶĚĞŶƚ ĐŽŵƉƚĞ ĚĞ ů͛ŝŶƚĠƌġƚ ƋƵ͛ŝůƐ ŽŶƚ ă ůĞƐ ƵƚŝůŝƐĞƌ͘ WŽƵƌ permette cette distance, il faut leur permettre de se confronter à une production qui Ŷ͛ĞŶ ƵƚŝůŝƐĞ ĂďƐŽůƵŵĞŶƚ ƉĂƐ͘ >͛ŽďũĞĐƚŝĨ ĞƐƚ ĚĞ ĨĂŝƌĞ ůĂ ƉƌĞƵǀĞ ƉĂƌ ůĂ ŶĠŐĂƚŝǀĞ ƋƵĞ ůĞƐ phrases complexes ou multiples allègent le style du texte. 12. Cet exercice permet de manipuler les codes de structures, de reprendre une distance ludique. 13. Ceci permeƚ ĂƵdž ĠůğǀĞƐ Ě͛ĞdžĞƌĐĞƌ Ğƚ Ě͛ĂŝŐƵŝƐĞƌ ůĞƵƌ ĐĂƉĂĐŝƚĠ ă ƌĞƉĠƌĞƌ ůĞƐ ͨ lourdeurs » de style engendrées par des suites de phrases qui devraient être connectées ou ŝŵďƌŝƋƵĠĞƐ͘ /ů Ɛ͛ĂŐŝƚ ĚŽŶĐ ĚĞ ƐĞ ĨŝĞƌ ă ůĞƵƌ ŝŶƚƵŝƚŝŽŶ ĚĞ ůĞĐƚĞƵƌ Ě͛ƵŶĞ ƉĂƌƚ͕ Ğƚ ĂƵdž ƚLJƉĞƐ Ě͛améliorations ƉƌŽƉŽƐĠĞƐ Ě͛ĂƵƚƌĞ ƉĂƌƚ͘ WŽƵǀŽŝƌ ǀĞƌďĂůŝƐĞƌ ů͛ĂŵĠůŝŽƌĂƚŝŽŶ ă ĂƉƉŽƌƚĞƌ ĞƐƚ encore une démarche de remobilisation des compétences acquises au cours de cette séquence. 14. >Ă ĐŽŵƉĂƌĂŝƐŽŶ ĚƵ ƚĞdžƚĞ ƉƌŽĚƵŝƚ ƉĂƌ ů͛ĠůğǀĞ ĂƵ ƚĞdžƚĞ ƐŽƵƌĐĞ ŶĞ ĚŽŝƚ ƉĂƐ ġƚƌĞ ůĞ ůŝeu de la ĐŽƌƌĞĐƚŝŽŶ ƵŶŝůĂƚĠƌĂůĞ͘ /ů Ɛ͛ĂŐŝƚ Ě͛ƵŶĞ ƐŝŵƉůĞ ŝĚĞŶƚŝĨŝĐĂƚŝŽŶ ĚĞƐ ƐŝŵŝůŝƚƵĚĞƐ Ğƚ ĚĞƐ ĚŝĨĨĠƌĞŶĐĞƐ ĚĂŶƐ ůĞƐ ĐŚŽŝdž Ě͛ŝŵďƌŝĐĂƚŝŽŶ ĚĞƐ ƉŚƌĂƐĞƐ͕ ĚŽƵďůĠĞ Ě͛ƵŶ ũƵŐĞŵĞŶƚ ĞƐƚŚĠƚŝƋƵĞ basée sur un critère subjectif : le caractère plus ou moins agréable de la lecture. Par ailleurs, certains endroits du texte source peuvent également être allégés, que ce soit au niveau de phrases à imbriquer, ou de substituts à remplacer. >͛ĠůğǀĞ ƉĞƵƚ ĚŽŶĐ ƉƌŽƉŽƐĞƌ des améliorations à ce texte.


LES  PHRASES  COMPLEXES  ET  MULTIPLES   Dans  le  texte  ci-­GHVVRXV UHSqUH OHV SKUDVHV GÂśDSUqV OD GpILQLWLRQ TXH WX HQ FRQQDLV       1    /RXLV )H\ULqUHV GRLW IDLUH XQ VWDJH G¡XQH VHPDLQH FRPPH WRXV OHV pOqYHV GH troisième. Sa grand-PqUH OXL FRQVHLOOH G¡DOOHU voir chez sa coiffeuse, qui prend souvent des apprentis. Mais le père de Louis, chirurgien, dĂŠcrète que la coiffure, c¡HVW Sour les ratĂŠs, les analphabètes. Louis se tait, mais il observe &RPPH LO Q¡D ULHQ WURXYp G¡DXWUH LO HQWUH FRPPH VWDJLDLUH FKH] MaĂŻtĂŠ Coiffure. Et lĂ il se GpFRXYUH SRQFWXHO WUDYDLOOHXU HQWUHSUHQDQW GRXp /¡DWPRVSKqUH GH ILqYUH joyeuse, les conversations avec les clientes, les odeurs des laques et des colorants, le carillon de la porte, les petits soucis et les grands drames de Mme 0DwWp )LIL &ODUD HW *DUDQFH WRXW O¡DWWLUH DX VDORQ ,O V¡\ VHQW ELHQ FKH] OXL 'qV OH GHX[LqPH MRXU /RXLV VDLW TX¡LO DXUD HQYLH GH UHVWHU SOXV G¡XQe semaine chez MaĂŻtĂŠ Coiffure, mrPH VL VRQ SqUH V¡\ RSSRVH  MaĂŻtĂŠ  Coiffure,  Marie-­Aude  Murail,  Ecole  des  Loisirs   Phrase  1  :      Phrase  2  :      Phrase  3  :      Phrase  4  :      Phrase  5  :      1  Â


Phrase 6 : ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« Phrase 7 : ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« Phrase 8 : ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« Phrase 9 : ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« Phrase 10 : ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« &RPSDUH DYHF G¶DXWUHV pOqYHV HW YpULILH] que vous avez les mêmes réponses : Combien de phrases avez-­vous comptées ? Avez-­vous délimité les mêmes phrases au même endroit ?

Elève 1

Elève 2

Elève 3

6L YRXV Q¶DYH] SDV OHV PrPHV UpSRQVHV j FHV GHX[ TXHVWLRQV LO LPSRUWH TXH YRXV YRXV PHWWLH] WRXV G¶DFFRUG VXU OD définition de lD SKUDVH« Æ Mise en commun / Rappel : QX¶HVW-­FH TX¶XQH SKUDVH ? 2 ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« «««««««««««««««««««««««««««««««««««««

2


Reprenons  les  phrases  du  texte.  Dans  chaque  phrase  donnĂŠe,  souligne  le(s)  verbe(s)  conjuguĂŠ(s)  et  indique  leur  nombre.    3   Phrases Â

Nombre  de  verbes  conjuguĂŠs  1 Â

Louis  Feyrières  doit  IDLUH XQ VWDJH GœXQH VHPDLQH FRPPH WRXV OHV pOqYHV de  troisième  Sa  grand-­PqUH OXL FRQVHLOOH GœDOOHU YRLU FKH] VD FRLIIHXVH TXL SUHQG

Â

souvent  des  apprentis.  Mais  le  père  de  Louis,  chirurgien,  dÊcrète  que  la  coiffure FœHVW SRXU OHV

Â

ratĂŠs,  les  analphabètes.  Louis  se  tait,  mais  il  observe. Â

Â

&RPPH LO QÂśD ULHQ WURXYp GÂśDXWUH LO HQWUH FRPPH VWDJLDLUH FKH] 0DwWp

Â

Coiffure  Et  lĂ Â il  se  dĂŠcouvre  ponctuel,  travailleur,  entreprenant,  douĂŠ  ! Â

Â

/ÂśDWPRVSKqUH GH ILqYUH MR\HXVH,  les  conversations  avec  les  clientes,  les Â

Â

odeurs  des  laques  et  des  colorants,  le  carillon  de  la  porte,  les  petits  soucis  HW OHV JUDQGV GUDPHV GH 0PH 0DwWp )LIL &ODUD HW *DUDQFH WRXW OÂśDWWLUH DX salon.  ,O VÂś\ VHQW ELHQ FKH] OXL Â

Â

Dès  le  deuxième  jour /RXLV VDLW TXœLO DXUD HQYLH GH UHVWHU SOXV GœXQH

Â

VHPDLQH FKH] 0DwWp &RLIIXUH PrPH VL VRQ SqUH VÂś\ RSSRVH    Reprends  à  prĂŠsent  les  phrases  oĂš  il  y  a  au  moins  deux  verbes  conjuguĂŠs  et  compare-­les.  A  première  vue,  quelles  seraient  leurs  similitudes  et  leurs  diffĂŠrences  ?      4    1. Sa  grand-­PqUH OXL FRQVHLOOH GÂśDOOHU YRLU FKH] VD FRLIIHXVH TXL SUHQG VRXYHQW GHV DSSUHQWLV  2. 0DLV OH SqUH GH /RXLV FKLUXUJLHQ GpFUqWH TXH OD FRLIIXUH FÂśHVW SRXU OHV UDWpV OHV analphabètes.  3. Louis  se  tait,  mais  il  observe.  4. ComPH LO QÂśD ULHQ WURXYp GÂśDXWUH LO HQWUH FRPPH VWDJLDLUH FKH] 0DwWp &RLIIXUH.  5. 'qV OH GHX[LqPH MRXU /RXLV VDLW TXÂśLO DXUD HQYLH GH UHVWHU SOXV GÂśXQH VHPDLQH FKH] 0DwWp &RLIIXUH PrPH VL VRQ SqUH VÂś\ RSSRVH    3  Â


Essaie de retrouver les deux/trois phrases « à un seul verbe conjugué » qui sont à la base de celles-­ci. 5 1. Sa grand-­PqUH OXL FRQVHLOOH G¶DOOHU YRLU FKH] VD FRLIIHXVH TXL SUHQG VRXYHQW GHV DSSUHQWLV x «««««««««««««««««««««««««««««««« «««««««««««««««««««««««««««««««« x

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2. 0DLV OH SqUH GH /RXLV FKLUXUJLHQ GpFUqWH TXH OD FRLIIXUH F¶HVW SRXU OHV UDWpV OHV analphabètes. x «««««««««««««««««««««««««««««««« «««««««««««««««««««««««««««««««« x

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3. Louis se tait, mais il observe. x «««««««««««««««««««««««««««««««« «««««««««««««««««««««««««««««««« x

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4. &RPPH LO Q¶D ULHQ WURXYp G¶DXWUH LO HQWUH FRPPH VWDJLDLUH FKH] 0DwWp &RLIIure. x «««««««««««««««««««««««««««««««« «««««««««««««««««««««««««««««««« x

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4


5. 'qV OH GHX[LqPH MRXU /RXLV VDLW TX¶LO DXUD HQYLH GH UHVWHU SOXV G¶XQH VHPDLQH FKH] 0DwWp Coiffure, même si son père V¶\ RSSRVH x

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x

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5


7HQWH PDLQWHQDQW G¶DVVRFLer chaque phrase à une structure proposée. Attention, tu as 5 phrases pour 4 structures : il y a donc une structure qui convient pour deux phrases. 6 A

B

C

D

Phrase1

Phrase 2

Phrase 3

Phrase 4

Phrase 5

Si tu devais rassembler ces structures de phrases, comment le ferais-tu ? Compare pour ce faire les structures bleu et jaune ci-dessus. Explique ton classement. ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« «««««««««««««««««««««««««««««««««««««

6


Après mise en commun et discussion avec ton professeur, vous avez classé et regroupé certaines structures de phrases. Comment les avez-vous classées ? Explique avec tes mots en faisant une synthèse claire de ce que tu as compris. 7 ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« ««««««««««««««««««««««««««««««««««««« «««««««««««««««««««««««««««««««««««««

Quel nom leur donnerais-tu spontanément ? -

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««««««««««««««««««« Les phrases du type : « La fille TXH M¶DL DLGpH pour le devoir de math fait maintenant semblant de ne pas me connaitre ! »

-

««««««««««««««««««« Les phrases du type : « Mon papy voudrait vraiment TXH VD YRLVLQH 6LPRQH V¶LQWpUHVVH un peu à lui »

-

««««««««««««««««««« Les phrases du type : « E lle a débarqué avec ses gros sabots et elle a demandé à voir le patron »

7


8QH WKpRULH SRVVLEOHÂŤ

9

1. La structure oĂš la proposition jaune est bien sĂŠparĂŠe de la proposition bleue

La phrase qui a une structure du type C est gÊnÊralement appelÊe phrase multiple, parce que les deux propositions qui la constituent sont indÊpendantes (on dit aussi que ce sont deux phrases uniques) HOOHV QH VRQW SDV LQWpJUpHV OœXQH GDQV OœDXWUH HW QœRQW pas GœÊlÊment commun. Mais ces deux propositions constituent une seule phrase grâce à un lien. Louis  se  tait  mais   il  observe.  Proposition 1 : Louis se tait Proposition 2 : Il observe L ien : mais 2. Les structures oÚ la proposition jaune est intÊgrÊe dans la proposition bleue. Structure A

Structure B

Les structures A et B1 renvoient à des phrases dites complexes, car les propositions qui la FRQVWLWXHQW VRQW LPEULTXpHV OœXQH GDQV OœDXWUH (la jaune est totalement ou partiellement intÊgrÊe dans la bleue). Exemple de structure A : Sa  grand-­PqUH OXL FRQVHLOOH GœDOOHU YRLU FKH] VD FRLIIHXVH,  qui  prend  souvent  des  apprentis.  Proposition 1 : Sa grand-PqUH OXL FRQVHLOOH GœDOOHU YRLU FKH] sa coiffeuse Proposition 2 : Sa coiffeuse prend souvent des apprentis L ien : qui                                                  1

 La  structure  D  est  semblable  à  la  structure  B,  mais  elle  contient  deux  propositions  jaunes  en  lLHX HW SODFH GÂśXQH seule  dans  la  B. Â

8 Â Â


Il y a un ÊlÊment commun : la coiffeuse, reprise par qui dans la deuxième proposition. On appelle la proposition 2 une subordonnÊe relative.  SubordonnÊe ª SDUFH TXœHOOH HVW imbriquÊe dans la proposition 1 (elle est  ordonnÊe sous  la proposition 1), et  relative , SDUFH TXœHOOH HVW LQWURGXLWH SDU XQ SURQRP UHODWLI FœHVW-à -dire un pronom qui renvoie à un antÊcÊdent dans la proposition 1 (ici :  sa coiffeuse ). Cherche dans une grammaire quelques mots pouvant servir de lien pour ces propositions.    Exemples de structures B LH SqUH GH /RXLV FKLUXUJLHQ GpFUqWH TXH OD FRLIIXUH FœHVW SRXU OHV UDWpV OHV analphabètes.  Proposition 1 : Le père de Louis, chirurgien, dÊcrète (quelque chose). Proposition 2 : L a FRLIIXUH FœHVt pour les ratÊs, les analphabètes. L ien : que /D VHFRQGH SURSRVLWLRQ HVW LQWpJUpH GDQV OD SUHPLqUH j OD SODFH GœXQ VLPSOH FRPSOpPHQW (ou dÊterminant) de verbe. 2Q OœDSSHOOH JpQpUDOHPHQW subordonnÊe complÊtive. Cherche dans une grammaire quelques mots pouvant servir de lien pour ces propositions. 10   

&RPPH LO QÂśD ULHQ WURXYp GÂśDXWUH LO HQWUH FRPPH VWDJLDLUH FKH] 0DwWp &RLIIXUH.  Proposition 1 : Il entre comme stagiaire chez MaĂŻtĂŠ Coiffure Proposition 2 : ,O QÂśD ULHQ WURXYp GÂśDXWUH L ien : comme /D VHFRQGH SURSRVLWLRQ HVW LQWpJUpH GDQV OD SUHPLqUH j OD SODFH GÂśXQ VLPSOH FRPSOpPHQW (ou dĂŠterminant) de phrase. Le lien est très fort entre ces deux propositions, puisque la proposition 1 (il entre comme stagiaire chez MaĂŻtĂŠ coiffure) HVW OLpH DX IDLW TXÂśLO QÂśD ULHQ WURXYp GÂśDXWUH (proposition 2). On appelle gĂŠnĂŠralement cette proposition 2 subordonnĂŠe complĂŠment de phrase. 9  Â


Cherche dans une grammaire quelques mots pouvant servir de lien pour ces propositions. ÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤ ÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤ ÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤ

Mais au fait, Ă quoi cela sert-LO GÂśDSUqV WRL Ge mettre plusieurs propositions dans une seule phrase ? Pourquoi ne pas les laisser indĂŠpendantes, et les faire se suivre en les sĂŠparant par des ĂŠlĂŠments de ponctuation ? 11 3RXU WÂśDLGHU j UpSRQGUH UHOLV OH WH[WH GX GpEXW PDLV FHWWH IRLV WRXWHV OHs propositions sont sĂŠparĂŠes les des autres dans des phrases distinctes.

/RXLV )H\ULqUHV GRLW IDLUH XQ VWDJH G¡XQH VHPDLQH FRPPH WRXV OHV pOqYHV GH troisième. Sa grand-PqUH OXL FRQVHLOOH G¡DOOHU voir chez sa coiffeuse. Sa coiffeuse prend souvent des apprentis. Le père de Louis, chirurgien, dÊcrète quelque chose : lD FRLIIXUH F¡HVW SRXU OHV UDWpV OHV DQDOSKDEqWHV /RXLV VH tait. Il observe. ,O Q¡D ULHQ WURXYp G¡DXWUH ,l entre comme stagiaire chez MaïtÊ Coiffure. Là il se dÊcouvre ponctuel, travailleur, HQWUHSUHQDQW GRXp /¡DWPRVSKqUH GH ILqYUH joyeuse, les conversations avec les clientes, les odeurs des laques et des colorants, le carillon de la porte, les petits soucis et les grands drames de Mme 0DwWp )LIL &ODUD HW *DUDQFH WRXW O¡DWWLUH DX VDORQ ,O V¡\ VHQW ELHQ FKH] OXL 'qV OH deuxième jour, Louis sait quelque chose : LO DXUD HQYLH GH UHVWHU SOXV G¡XQe semaine chez MaïtÊ Coiffure. Son père V¡\ RSSRVH

Quel effet cela crĂŠe-t-il ? ÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤ ÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤ ÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤÂŤ

10 Â Â


3KUDVH SDU SKUDVH FRPSDUH OÂśHIIHW GÂśXQ ÂŤ assemblage Âť de phrases par rapport Ă des phrases isolĂŠes qui se suivent. Phrases simples et uniques

Phrases assemblĂŠes

Sa grand-mère luL FRQVHLOOH G¡DOOHU YRLU

Sa grand-PqUH OXL FRQVHLOOH G¡DOOHU YRLU

chez sa coiffeuse.

chez sa coiffeuse, qui prend souvent des

Sa coiffeuse prend souvent des

apprentis.

E ffet crĂŠĂŠ

apprentis. Le père de Louis, chirurgien, dÊcrète

Le père de Louis, chirurgien, dÊcrète que

quelque chose.

OD FRLIIXUH F¡HVW SRXU OHV UDWpV OHV

/D FRLIIXUH F¡HVW SRXU OHV UDWpV OHV

analphabètes.

analphabètes Louis se tait.

Louis se tait, mais il observe.

Il observe. ,O Q¡D ULHQ WURXYp G¡DXWUH

&RPPH LO Q¡D ULHQ WURXYp G¡DXtre, il entre

Il entre comme stagiaire chez MaĂŻtĂŠ

comme stagiaire chez MaĂŻtĂŠ Coiffure.

Coiffure. Dès le deuxième jour, Louis sait quelque

'qV OH GHX[LqPH MRXU /RXLV VDLW TX¡LO

chose.

DXUD HQYLH GH UHVWHU SOXV G¡XQH VHPDLQH

IO DXUD HQYLH GH UHVWHU SOXV G¡XQH

chez MaïtÊ Coiffure, même si son père

semaine chez MaĂŻtĂŠ Coiffure.

V¡\ RSSRVH

6RQ SqUH V¡\ RSSRVH

11 Â Â


Exercice ReprĂŠsente les phrases suivantes au moyen du code proposĂŠ plus haut.

12

Exemple Les garçons sont au fourneau. LHV ILOOHV UHJDUGHQW OD WpOpYLVLRQ (OOHV QœDLPHQW SDV FXLVLQHU

Les garçons sont au fourneau et leV ILOOHV UHJDUGHQW OD WpOp SDUFH TXœHOOHV QœDLPHQW SDV cuisiner.

1. Tu prends tes jambes Ă ton cou, et surtout tu ne te retournes pas. Tu fonces !

2. ArrĂŞte de crier sur ton lapin et pardonne-OH 7X YRLV ELHQ TXÂśLO HVW GpVROp

3. Coupe un peu de basilic et de persil, et mÊlange-OHV DYHF OHV °XIV EDWWXV

4. -ÂśDGRUH le boudin PDLV MÂśDL SHXU SDUFH TXH PD PDPDQ GLW TXÂśRQ GHYLHQW FH TXÂśRQ PDQJH.

5. Si tu voulais avoir un teint de poupĂŠe, il fallait manger de la guimauve au poivre rose.

6. Connais-WX OÂśKRPPH TXL D YX OÂśKRPPH TXL D YX OÂśRXUV qui rodait dans le bois ? Â Â 12 Â Â


Crée une phrase pour chaque structure proposée. 1)

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2)

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3)

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4)

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5)

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Lis le conte ci-dessous 7X UHSpUHUDV DVVH] UDSLGHPHQW TXœLO HVW WUqV PDO UDFRQWp HW TXœLO HVW truffÊ de tournures qui le rendent très lourd et mal fichu. Dans le tableau qui suit ce conte, tu trouveras quelques exemples typiques de phrases trop lourdes. Propose une amÊlioration et, en comparant avec celle que ton voisin propose, identifiez OH W\SH GœDPpOLRUDWLRQ j DSSRrter. 13

Il Êtait une fois une petite fille. On appelait la petite fille Chaperon Rouge. On lui avait donnÊ ce nom pour une raison. La raison est que sa maman lui avait fait un très joli bonnet rouge. A l'Êpoque, les bonnets s'appelaient des chaperons. Au village, on la voyait arriver. On disait quelque chose.  Tiens voilà le Petit Chaperon Rouge ! . Le petit Chaperon Rouge avait une grand-maman. La grand-maman vivait seule à l'autre bout de la forêt. La vieille dame très âgÊe ne sortait pas beaucoup de sa maison. Un jour sa maman lui dit quelque chose.  Grand-maman est malade. J'ai fait ce matin des galettes. Ta grand-maman aime ces galettes. Sois gentille. Va les lui porter avec ce fromage et ce petit pot de confiture. Ne quitte pas le sentier, pour une raison. La raison est que Papa a vu des loups. Les loups rôdaient dans la forêt. Le Petit Chaperon Rouge promit de se mÊfier. Toute joyeuse, elle mit sa cape rouge et son bonnet rouge. Elle prit son petit panier. Sa maman recommanda quelque chose.  Ne traine pas en chemin. Ne parle à personne. Reviens avant la tombÊe de la nuit.  Le Petit Chaperon Rouge lui donna un gros baiser. Le Petit Chaperon Rouge partit. Il sautillait. Tout près de là , un loup affamÊ rôdait dans le bois. Il vit l'enfant. Miam! miam! L'eau lui monta à la bouche. Il se lÊcha les babines. Il pensait au succulent diner. Il allait faire le succulent diner. Il s'approcha de la petite fille.  Bonjour!  lui dit-il. Le Petit Chaperon Rouge se mit à trembler. Il apercevait le loup. Le loup reprit. Il souriait jusqu'aux oreilles.  Comment t'appelles-tu? . /¡HQIDQW rÊpondit peureusement quelque chose.  Le Petit Chaperon Rouge . Et le loup GHPDQGD TXHOTXH FKRVH G¡XQH YRL[ GRXFH Š OÚ vas-tu comme cela?  Une voix si douce que la petite fille se sentit aussitôt rassurÊe. Le Petit Chaperon Rouge expliqua quelque chose.  Je vais chez ma grand-mère. Elle habite tout au bout du sentier.  Le loup connaissait très bien la petite maison. Il dit quelque chose.  Excuse-moi. Je suis pressÊ. J'ai ÊtÊ ravi de faire ta connaissance. A bientôt! 

14 Â Â


A ces mots, il s'enfuit à toutes jambes dans la forêt. Il avait pris un raccourci. Il arriva bon premier devant la maison de la grand-mère. Toc, Toc. Il frappa. La vieille dame demanda quelque chose du fond de son lit. «Qui est là? ». Le loup susurra quelque chose. « Le Petit Chaperon Rouge ! ». Le loup était très doué pour les imitations. La grand-mère, toute joyeuse de voir sa petite fille, s'écria quelque chose. « Tire la chevillette et la bobinette ! ». Le loup tira la chevillette. La porte s'ouvrit. La grand-mère sursauta d'effroi. Elle supplia quelque chose. « Laisse-moi en vie . Je te donnerai toutes mes provisions. » Le loup avait un projet plus urgent. Il se précipita sur la grand-mère. Il lui arracha sa chemise de nuit et son bonnet de dentelle. Il enferma la vieille dame dans une armoire. Sans perdre une seconde, il enfila la chemise et le bonnet. Il se coucha dans le lit. Il tira la couverture de laine jusqu'à son nez. Il attendit. Pendant ce temps, le Petit Chaperon Rouge arriva avec son panier de provision et un beau bouquet de fleurs. Elle avait pris le temps de cueillir le beau bouquet de fleurs. Elle frappa à la porte. Toc, Toc! Le loup demanda quelque chose en imitant la voix de la grand-mère. « Qui est là ? ». « Le Petit Chaperon Rouge ». Le loup V·pFULD TXHOTXH FKRVH © Tire la chevillette et la bobinette! ». La petite fille se haussa sur la pointe des pieds. Elle tira la chevillette. Elle entra. Toute souriante, elle se dirigea vers le lit de la vieille grand-mère. EOOH V·DSSURFKD (lle se dit quelque chose. Sous son bonnet, sa grand-mère avait vraiment une drôle de tête ce jour-là. « Oh, grand-mère! Tu en as de grands yeux! » Le loup dit quelque chose en gloussant. « C'est pour mieux te voir, mon enfant! » « Tu en as de grandes oreilles! » « C'est pour mieux t'entendre, mon enfant ». Le Petit Chaperon Rouge V·pFULD TXHOTXH FKRVH © Et tes dents! Tu en as de grandes dents! » Le loup hurla quelque chose. « C'est pour mieux te manger, mon enfant ! ». Il rejeta la couverture. Griffes en avant, il se précipita vers la petite fille. Elle cria de toutes ses forces. Elle s'échappa vers la porte. Elle tremblait beaucoup. Elle n'arrivait pas à l'ouvrir. Le papa du Petit Chaperon Rouge coupait du bois tout près de là. Entendant des cris, il courut à toute allure vers la maisonnette. Il arriva, il aperçut le loup et le 15


Petit Chaperon Rouge à travers la fenêtre. Il se précipita. D'un coup de hache, il tua le loup. Il était temps! Avec ses griffes, l'animal avait déjà accroché la robe du Petit Chaperon Rouge. Le bûcheron serrait son enfant contre son F±XU MXVTX·j un moment. Ils entendirent des coups. Les coups venaient de l'armoire. C'était la grand-mère, bien sûr ! La grand-mère était très heureuse de les voir. Elle les embrassa tous les deux. Le bûcheron apporta le loup très loin de la maison. La grand-maman fit promettre quelque chose au Petit Chaperon Rouge. Elle ne devrait plus jamais parler à aucun loup. Même si le loup avait l'air très gentil. Heureusement, les galettes, le fromage et le pot de confiture étaient encore dans le panier. Le Petit Chaperon et sa grand-maman s'en régalèrent. Elles se promirent quelque chose. Elles se verraient plus souvent. Adaptation libre de Charles Perrault, Le Petit Chaperon Rouge

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Séquence à améliorer Il était une fois une petite fille. On appelait la petite fille Chaperon Rouge. Le Petit Chaperon Rouge expliqua quelque chose. « Je vais chez ma grand-mère. Elle habite tout au bout du sentier. » « Ne quitte pas le sentier, pour une raison. La raison est que Papa a vu des loups. » Il se précipita sur la grand-mère. Il lui arracha sa chemise de nuit et son bonnet de dentelle. Il enferma la vieille dame dans une armoire. Sans perdre une

7X SURSRVHV O¶DPpOLRUDWLRQ VXLYDQWH«

Ton voisin, quant à lui, SURSRVH O¶DPpOLRUDWLRQ VXLYDQWH«

Choix de modification : mise en commun avec la classe

Dénomination de O¶DPpOLRUDWLRQ DSSRUWpH A mélioration 1

A mélioration 2

A mélioration 3

A mélioration 4

17


seconde, il enfila la chemise et le bonnet. Il se coucha dans le lit. Il tira la couverture de laine jusqu'Ă son nez. Il attendit.

18 Â Â


'DQV OH UHVWH GX WH[WH UHSqUH OHV DXWUHV HQGURLWV TXL WœRQW SRVp SUREOqPH j OD OHFWXUH HW souligne-les dans la cRXOHXU GX W\SH GœDPpOLRUDWLRQ j DSSRUWHU. Par exemple, tu pourras souligner en orange les phrases oÚ une subordonnÊe relative serait prÊfÊrable. Ex : Le petit Chaperon Rouge avait une grand-maman. La grand-maman vivait seule à l'autre bout de la forêt. Tu pourrais en effet amÊliorer cette sÊquence en fusionnant les deux phrases : Le petit Chaperon rouge avait une grand-maman qui YLYDLW VHXOH j O¡DXWUH ERXW GH OD IRUrW Une fois ces sÊquences soulignÊes, rÊÊcris tout le texte en y opÊrant les modifications que tu as jugÊes nÊcessaires.

19 Â Â


Finalement, compare le texte que tu as écrit avec le texte « modèle » que voici. Estimes-tu que ton texte est aussi agréable à lire que celui-ci ? Si non, que pourrais-tu encore améliorer dans ta production ou quelles améliorations proposerais-WX j O¶DXWHXU GH FH WH[WH? 14 Il était une fois une petite fille qu'on appelait Chaperon Rouge. On lui avait donné ce nom parce que sa maman lui avait fait un très joli bonnet rouge. Et, à l'époque, les bonnets s'appelaient des chaperons. Au village, quand on la voyait arriver, on disait: « Tiens voilà le Petit Chaperon Rouge ». Le petit Chaperon Rouge avait une grand-maman qui vivait seule à l'autre bout de la forêt. La vielle dame très âgée, ne sortait pas beaucoup de sa maison. Un jour sa maman lui dit: « Grand-maman est malade, j'ai fait ce matin des galettes que ta grand-maman aime tant, sois gentille, va donc les lui porter avec ce fromage et ce petit pot de confiture. Mais ne quitte pas le sentier, car papa a vu des loups qui rôdaient dans la forêt. Le Petit Chaperon Rouge promit de se méfier puis, toute joyeuse, elle mit sa cape rouge, son bonnet rouge et elle prit son petit panier. Ne traine pas en chemin recommanda la maman. Ne parle à personne et reviens avant la tombée de la nuit. Le Petit Chaperon Rouge lui donna un gros baiser et partit en sautillant. Or, tout près de là, un loup affamé rôdait dans le bois. Soudain il vit l'enfant. Miam! miam! l'eau lui monta à la bouche et il se lécha les babines en pensant au succulent dîner qu'il allait faire. Mais pas ici, pensa-t-il. On pourrait me voir de la maison. Il s'approcha de la petite fille. - Bonjour! lui dit-il. Le Petit Chaperon Rouge se mit à trembler en apercevant le loup, mais celui-ci reprit en souriant jusqu'aux oreilles : - Comment t'appelles-tu? - Le Petit Chaperon Rouge, répondit peureusement l'enfant. - Et où vas-tu comme cela? demanda le loup d'une voix douce. Une voix si douce que la petite fille se sentit aussitôt rassurés. - Je vais chez ma grand-mère, expliqua le Petit Chaperon Rouge. Elle habite tout au bout du sentier. 20


Le loup connaissait très bien la petite maison. - Excuse-moi, dit-il, je suis pressé. J'ai été ravi de faire ta connaissance. A bientôt! A ces mots, il s'enfuit à toutes jambes dans la forêt et, ayant pris un raccourci, il arriva bon premier devant la maison de la grand-mère. Toc, Toc, il frappa. - Qui est là? demanda la vieille dame, du fond de son lit. - Le Petit Chaperon Rouge! susurra le loup, qui était très doué pour les imitations. - Tire la chevillette et la bobinette ! s'écria la grand-mère, toute joyeuse de voir sa petite fille.

Le loup tira la chevillette et la porte s'ouvrit. La grand-mère sursauta d'effroi. - Laisse-moi en vie, supplia-t-elle. Je te donnerai toutes mes provisions. Mais le loup avait un projet plus urgent. Il se précipita sur la grand-mère, lui arracha sa chemise de nuit, son bonnet de dentelle, et il enferma la vieille dame dans une armoire. Sans perdre une seconde, il enfila la chemise et le bonnet, puis se coucha dans le lit, tira la couverture de laine jusqu'à son nez, et il attendit. Pendant ce temps, le Petit Chaperon Rouge, arriva avec son panier de provision et un beau bouquet de fleurs qu'elle avait prit le temps de cueillir. Elle frappa à la porte. Toc, Toc! - Qui est là? demanda le loup, imitant la voix de la grand-mère. - Le Petit Chaperon Rouge. - Tire la chevillette et la bobinette! s'écria le loup. La petite fille se haussa sur la pointe des pieds, tira la chevillette et elle entra. Toute souriante, elle se dirigea vers le lit de la vielle grand-mère. Mais, en s'approchant, elle se dit, que, sous son bonnet, sa grand-mère avait vraiment une drôle de tête ce jour-là. 21


- Oh, grand-mère! Tu en as de grands yeux! - C'est pour mieux te voir, mon enfant! dit le loup en gloussant. - Tu en as de grandes oreilles! - C'est pour mieux t'entendre, mon enfant. - Et tes dents! s'écria le Petit Chaperon Rouge. Tu en as de grandes dents! - C'est pour mieux te manger, mon enfant ! hurla le loup. Il rejeta la couverture, et griffes en avant, il se précipita vers la petite fille. Criant de toutes ses forces, elle s'échappa vers la porte, mais elle tremblait tellement qu'elle n'arrivait pas à l'ouvrir. Or, le papa du Petit Chaperon Rouge coupait du bois tout près de là. Entendant des cris, il courut à toute allure vers la maisonnette. En arrivant, il aperçut le loup et le Petit Chaperon Rouge à travers la fenêtre, il se précipita et, d'un coup de hache, tua le loup. Il était temps! Avec ses griffes, l'animal avait déjà accroché la robe du Petit Chaperon Rouge. Le bûcheron serrait son enfant contre son F±XU, lorsqu'ils entendirent des coups frappés dans l'armoire. C'était la grand-mère, bien sûr ! La grand-maman était très heureuse de les voir et les embrassa tous les deux. Le bûcheron apporta le loup très loin de la maison. La grand-maman fit promettre au Petit Chaperon Rouge de ne plus jamais parler à aucun loup, même s'il avait l'air très gentil. Heureusement, les galettes, le fromage et le pot de confiture étaient encore dans le panier. Le Petit Chaperon et sa grand-maman s'en régalèrent tout en se promettant de se voir plus souvent.

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