Entreprendre 128

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Novembre | Décembre 2005

N° 128

ROUTE, RAIL, AIR, INTERNET

COMMENT LE LOT TRACE SA ROUTE RATIER-FIGEAC

ROBERT VITRAT PASSE LE TÉMOIN


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ENTREPRENDRE 128


Mauvaise habitude 4

DOSSIER Route, Rail, Air, Internet Comment le Lot trace sa route

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VITICOLE AMI L’ingéniosité au service des viticulteurs

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AGROALIMENTAIRE Castel-Viandes Un atelier de découpe connecté à l’abattoir

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SECURITE ENTREPRISE ZI de Biars-sur-Cère Les entreprises à la conquête de la sécurité

20

TRANSPORTS Grangié Le double pilotage

22

BANQUE ENTREPRISE La banque de France aux côtés des entreprises

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PLEIN CADRE Ratier-Figeac Robert Vitrat passe le témoin

28

TAXE PROFESSIONNELLE Encore des hausses en 2005

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ECONOMIE LOTOISE Une légère reprise en 2004

32

ENVIRONNEMENT S’engager dans le management environnemental

34

ENTREPRISE Journées de l’entreprise de la CCI Un temps précieux d’échange et de réflexion

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BLOC NOTES TOURISME

40

BLOC NOTES FORMATION

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BLOC NOTES COMMERCE

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REPERES ECO

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CONJONCTURE

Entreprendre Bimestriel Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Quai Cavaignac - 46000 Cahors Tél. 05 65 20 35 48 Directeur de la Publication : Michel Bès Conception, réalisation, régie publicitaire : Campagne de Presse Photos : Pierre Lasvènes, Michel Camiade Maquette : François Cadart Imprimerie : France Quercy / Cahors Commission paritaire : 1 402 ADEP NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005 ISSN : 0992 - 681 X Abonnement : 7,50 €

U

ne très mauvaise habitude risque de compromettre le retour d’une croissance significative sans laquelle aucun des grands problèmes de société auxquels nous sommes de plus en plus violemment confrontés ne trouvera solution. Je veux parler ici de cette fâcheuse tendance des collectivités locales à augmenter presque systématiquement chaque année les taux de leurs taxes, en particulier la taxe professionnelle dont nous observons depuis quinze ans l’invraisemblable inflation au niveau de notre département (voir pages 28 et 29). L’augmentation de ces taux de prélèvement devrait pourtant être exceptionnelle puisqu’ils s’appliquent sur des bases déjà révisées à la hausse. Des taux constants produisent le plus souvent des recettes en progression qui devraient logiquement suffire aux collectivités pour assurer leur train de vie. Hélas, sous couvert de «besoins» de tous ordres, on donne chaque année un coup de pouce aux taux afin de satisfaire quelques rajouts budgétaires dont l’utilité collective est souvent discutable. Résultat : dans le Lot, la collecte globale de T.P. connaît une progression moyenne de l’ordre de 5 à 6 % par an, en décalage important avec le contexte économique correspondant. Plus de 90 % des communes de notre département ont pourtant engagé une démarche intercommunale par la création de Communautés destinées en principe à mutualiser certains moyens. Hélas, ces nouvelles collectivités ne semblent pas jouer un rôle modérateur des dépenses mais plutôt alourdir l’appel à l’impôt en venant superposer une nouvelle structure. Les contribuables locaux, particuliers ou entreprises, observent-ils vraiment leur environnement immédiat et leurs services publics s’améliorer au rythme de la hausse constante de leurs contributions? Non, en général, mais ce qui semble plus grave dans un pays déjà fortement surendetté c’est qu’on est en train, insidieusement mais sûrement, d’étouffer le dynamisme et la croissance et de créer plus de problèmes qu’on pense en résoudre en prélevant toujours davantage dans les caisses des entreprises et les poches des particuliers. Les exceptionnelles capacités de créativité et d’adaptation de nos entreprises produisent forcément moins de richesses et d’emplois dans une société où les acteurs publics se contentent d’ajuster leurs recettes sans se soucier des impératifs d’une saine gestion de long terme. Si on oublie la nécessaire compétitivité dans un monde où elle devient la base impérative de tout acte de production, les explosions vont devenir quotidiennes. Trop c’est trop et même ceux des responsables politiques dont la culture économique est faible devraient comprendre que l’asphyxie des payeurs conduit inéluctablement à celle des dépenses publiques.

Jean-Pierre Lagane Président de la CCI du Lot

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DOSSIER

ROUTE, RAIL, A 2005 : ouverture de l’Internet très haut débit sur la zone du Sycala

2008 : ouverture de l’aéroport de Brive-Souillac

2011 : ouverture de l’axe routier entre Bretenoux-Biars et l’A20

2016 : Cahors-Paris en 4 heures par le train

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ENTREPRENDRE 128


DOSSIER

AIR, INTERNET Comment le Lot trace sa route

L’indispensable axe routier existera bien et il reliera le bassin d’activité de Bretenoux, Biars, Saint-Céré à l’autoroute A20 via Vayrac et Martel

La patience des entreprises lotoise a déjà été éprouvée de – trop – nombreuses fois. Cet été, le vent mauvais est venu du nord, lorsque le Conseil Général de Corrèze a décidé sans crier gare de se désengager d’un projet dans lequel il s’était investit avec le département du Lot depuis plus de dix ans. Un projet dont la pertinence avait pourtant été démontrée par plusieurs études et qui devait permettre de désenclaver, enfin, le nord–est de notre département. N’en parlons plus ?

trois vols quotidiens vers Paris, deux vers Lyon et deux autres vers Londres.

Si, au contraire : reparlons-en, pour mieux expliquer comment le Lot entend aujourd’hui dessiner la carte de son avenir. En l’occurrence, le Conseil Général du Lot a réagit en un temps record pour concevoir et valider un nouveau projet, propre au département. Concrètement : l’indispensable axe routier existera bien et il reliera le bassin d’activité de Bretenoux, Biars, Saint-Céré à l’autoroute A20 via Vayrac et Martel.

Enfin, les « moyens » de communication devaient impérativement compléter les « voies » de communication. Au-delà de la couverture complète du département pour la téléphonie mobile,dont le Gouvernement vient de réaffirmer qu’elle sera acquise début 2007 grâce à de nouveaux investissements, l’attente la plus forte des entreprises est évidemment d’accéder dès maintenant à l’Internet haut débit, et ce où qu’elles se trouvent dans le département. Le Conseil général du Lot a accéléré cette mise à niveau en signant une nouvelle convention avec France Télécom. Et pour palier les carences de l’opérateur sur les zones blanches qui subsisterons assurément – et dont le nombre et les limites ne seront dévoilées par lui que fin 2006 – les collectivités du Lot comme de Midi-Pyrénées se sont investies dans le développement d’offres alternatives.

L’autoroute, puisqu’il en est question, constitue bien un acquis et, au quotidien, une épine dorsale à partir de laquelle l’économie pourra irriguer l’ensemble de son tissu. Mais la route n’est pas le seul projet de communication pour lequel le Lot a entrepris de prendre son destin en main. Le développement du département pourra également s’appuyer, à partir du début de l’année 2008, sur la mise en service de l’aéroport de Brive - Souillac, qui proposera

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

De même, les projets de développement du réseau ferroviaire ont récemment été précisés – et présentés – par le Ministère des Transports. Si l’échéance semble plus lointaine dans ce cas (la mise en service est prévue pour 2016), cette nouvelle liaison par rail placera Cahors à quatre heures de Paris, contre cinq heures trente aujourd’hui.

Dans tous les cas, le Lot est maintenant engagé sur la voie d’un développement rapide. Et dont il est désormais le seul maître. Voici un panorama des leviers de croissance de l’économie lotoise.

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Le développement économique du bassin Bretenoux - Biars - Saint-Céré passe par un accès plus rapide à l’autoroute A20. Le nouveau tracé conçu par le département du Lot reliera Vayrac à l’échangeur de Cressensac vers Paris, via la D96, Martel et la RN140. L’ouverture totale de cet axe est prévue pour 2010-2011. Par ailleurs, un barreau entre Martel et l’échangeur de Souillac facilitera les trajets vers le sud.

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ENTREPRENDRE 128


DOSSIER ROUTE

LIAISON ROUTIÈRE ENTRE BRETENOUX-BIARS ET L’A20

Le Lot change d’itinéraire La récente volte-face du département de la Corrèze, avec lequel le Lot était engagé dans une réflexion commune depuis 1995, oblige le Conseil général du Lot à relever seul le challenge du désenclavement d’un bassin d’activité au fort potentiel économique.

Brive

Échangeur de Cressensac

bourgs de Puybrun, Bétaille, Vayrac, Condat et Les Quatre-Routes, elle franchissait le déli-

VAYRAC

cat passage de Turenne sous tunnel, et rejoignait l’échangeur de Noailles. Cet axe direct, aménageant une route existante, avantageait

MARTEL

non seulement les bassins lotois mais aussi ceux situés en Corrèze : les cantons de Beau-

SOUILLAC

BRETENOUX

Échangeur de Souillac

lieu et Meyssac en particulier. Pour faciliter les opérations, le Conseil géné-

Cahors

• La basse-vallée du Lot, difficilement amé-

ral du Lot acceptait même de co-financer le

nageable en voie rapide, doit bénéficier des

barreau Jugeals-Nazareth - Noailles à hauteur

améliorations de la RD856 sur le plateau de

de 950 000 euros. D’autre part, le Département

Sauzet, et de la RD873 vers Gourdon.

lançait des travaux de renforcement sur les

• La zone de Souillac dispose de son propre Rappelons, tout d’abord, l’historique du dos-

échangeur.

sier. Un dossier, dont les premières pages ont

tronçons de routes lotoises non concernés par les déviations, lesquelles donnaient lieu aux habituelles procédures de déclarations

été écrites en 1992. A l’époque, les collectivi-

A l’époque déjà, l’interrogation majeure consis-

d’utilité publique. De leur côté, les Corréziens

tés locales commencent à planifier la mise en

tait à déterminer la meilleure façon de faciliter

engageaient des études et des enquêtes préa-

oeuvre de dessertes destinées à relier les dif-

le transit des marchandises entre le bassin

lables, allant jusqu’à présenter lors d’une

férents bassins d’activités à l’autoroute. Où

de Bretenoux-Biars-Saint-Céré et l’autoroute.

réunion organisée à Brive la maquette du tun-

en sont ces liaisons aujourd’hui ?

La topographie, le patrimoine imposaient des

nel de Turenne.

• Pour le figeacois, la RD802 a été en grande

défis délicats à surmonter. Ceux concernant

partie réalisée en direction de l’échangeur

l’environnement et les conflits d’intérêts n’ont

de Montfaucon. Reste la por tion entre

pas tardé à s’ajouter, épaississant les incerti-

Cambes et Figeac, ainsi que la déviation de

tudes et retardant les opérations.

Face à la brutale et imprévisible décision de

la sous-préfecture.

Parmi les différentes solutions proposées,

nos voisins, le Conseil général du Lot a aussitôt

• Le gourdonnais doit être desservi par la RD801,

l’une semblait recueillir le consensus des élus

réagi. Son président, Gérard Miquel, s’est

vers ce même échangeur de Montfaucon.

lotois et corréziens : après déviation des

déplacé sur le ter rain afin d’envisager

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

La voie de la sagesse

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DOSSIER ROUTE

Gérard Miquel, président du Conseil général du Lot : « Nous prenons nos responsabilités » Dès

qu’il

a

eu

connaissance

du

renoncement des élus corréziens, en parcourant la presse le 11 juillet 2005, Gérard Miquel a rapidement réagi : « Je me suis rendu sur le terrain en août, accompagné des élus du nord du Lot et du vice-président du

quelques solutions strictement « lotoises ».

14,6 km de linéaire à aménager, dont le tracé

L’option la plus sage a été rapidement retenue :

neuf pour le barreau séparant la RD820 et la

il s’agit de la liaison Vayrac - Saint-Michel-de-

RN140. D’autre part, contournant le Puy d’Is-

Bannières - D96 - Martel - RN140 - échangeur

solud, les caractéristiques topographiques du

de Cressensac vers Paris, un barreau Mar-

tracé sont correctes : la pente moyenne du pro-

tel-Souillac étant créé pour la liaison vers le

jet est évaluée entre 3 et 4 %, ce qui ne péna-

Sud puisque dans un premier temps, l’échan-

lise pas le trafic poids lourds.

geur de Cressensac ne permet d’entrer qu’en direction de Paris.

Une solution techniquement intéressante, dont le coût se situe autour de 20 millions

Bien que plus long avec ses 33,5 kilomètres

d’euros, mais dont les délais de mise en oeuvre

entre Vayrac et l’échangeur de Noailles (contre

risquent d’être longs. Les premiers camions ne

23,8 Km pour le tracé mis à mal par la Cor-

fréquenteront pas cet axe avant 2010, dans le

rèze), le nouvel itinéraire ne donne lieu qu’à

meilleur des cas...

Conseil général en charge des travaux publics. Ce déplacement nous a permis de choisir le meilleur tracé possible, 100 % lotois. Présenté en séance extraordinaire dès le 12 septembre, il a été approuvé à l’unanimité », explique Gérard Miquel. Aussitôt, les études et procédures régle-

Ce qu’espèrent les transporteurs et les chefs d’entreprises

mentaires ont été lancées, tandis qu’il était demandé au Préfet de déclarer ce chan-

Face à ce nouveau retard dans la réalisation

rac pose surtout problème aux habitants, qui doivent

tier Projet d’intérêt général. « Nous devions

d’une sortie vitale vers l’autoroute A20, les

s’accommoder d’une situation très difficile. Pour

tout mettre en œuvre pour accélérer sa réa-

chefs d’entreprises du secteur Biars-Brete-

nous, ça n’est pas trop pénalisant : nous ralentissons,

lisation. Les acteurs économiques du nord-est

noux-Saint-Céré font le dos rond. Ils ont appris

nous redoublons d’attention, c’est tout. Par contre, la

lotois ne peuvent plus attendre. Nous sommes

à devenir fatalistes, mais leur patience est

traversée de Brive est une véritable épreuve pour nos

très attentifs au développement de ce secteur

mise à mal. Nous avons recontré trois trans-

chauffeurs », souligne Jean-Paul Masset.

et nous souhaitons soutenir les entreprises qui

por teurs et un chef d’entreprise parmi

Une heure trente pour parcourir les 40 kilo-

contribuent à sa richesse économique»,

d’autres. Ce dernier doit, coûte que coûte,

mètres jusqu’à l’autoroute, c’est long. Alors, la

conclut le Président Miquel.

expédier ses produits sans trop augmenter

perspective de réduire ce temps d’un bon tiers

son budget transport.

grâce à la liaison rapide ne sera pas sans incidence pour les professionnels : il suffit pour s’en

Les calendriers routiers annoncés par le Conseil général du Lot

convaincre de recenser les 80 semi-remorques

• Déviation de Puybrun en 2006.

tie les seules installations d’Andros.

qui, chaque jour, desservent en entrée ou en sor-

• Déviation de Vayrac en 2007. • Démarrage du chantier de la nouvelle route en 2009. • Ouverture totale de l’axe en 2010-2011. • Déviations nord et sud de Gourdon : démarrage des travaux en 2007, ouverture à la circulation en 2009. • Déviation de Figeac : début des travaux en 2006, ouverture en 2009. • Liaison Cahors-Mercuès : réaménagée pour l’été prochain. • Liaison Cahors-Tournon d’Agenais via Sauzet : réaménagement côte du Cluzel terminé en 2009. • Axe Figeac-autoroute via Cajarc et Lalbenque : suppression prochaine de virages près de la carrière Séguy.

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Transports Dumont

« Qu’on nous épargne la traversée de Brive » Marie-Paule et Jean-Paul Masset sont en première ligne : ils disposent de quinze ensembles

Transports Maury

routiers, mobilisés en priorité pour la société Andros. Ils doivent ef fectuer entre 30 et

« Nous empruntons déjà l’itinéraire prévu »

40 rotations hebdomadaires vers la capitale.

Jean-Pierre Maury conduit une entreprise

« La traversée des villages comme Puybrun où Vay-

de 32 salariés. Basée à Loubressac, elle trans-

ENTREPRENDRE 128


DOSSIER ROUTE

porte à longueur de semaines des fruits et

Je voudrais préciser que nos voisins nous ont

des légumes entre Lille et Toulouse. « Je

déjà largement enclavés en interdisant la tra-

trouve ce projet excellent. Il permet de ne pas

versée de Tulle, que nous empruntions par le

trop tirer sur la mécanique, il n’y a pas de

passé », explique-t-il.

grande côte. Je le connais bien puisque, depuis

Daniel Chaylac admet que, par fois, des

la fermeture pour travaux de la route de

camions circulent sur certaines portions de

Turenne-gare, nos chauffeurs l’empruntent.

petites routes entre Nespouls et Noailles, ce

Bien sûr, il y a quelques virages pour monter

qui n’est pas sans danger. Il aurait souhaité un

à Martel, mais ils seront supprimés.

aménagement de la côte des Matthieux pour

Et puis on ne traversera pas Martel, puisqu’on

rejoindre l’échangeur de Souillac, mais com-

coupera avant vers la nationale 140 », note-t-il.

prend que les impor tants terrassements

le Traiteur du Val-de-Cère, implantée sur la ZI de

Les ensembles routiers de Maury Primeurs

auraient entraîné un surcoût dissuasif pour

Biars. « C’est une bonne initiative. La défection de

circulent surtout la nuit, quand le trafic est

la collectivité chargée des routes.

la Corrèze montre que, parfois, il faut se débrouiller

faible. Comme tous les professionnels du sec-

seul. Mes marchandises partent par Brive, et la tra-

teur, le chef d’entreprise ne veut plus traverser

versée est fort délicate. Bientôt, elle risque même

Brive. « Pendant le chantier, par contre, nous

d’être interdite aux poids lourds », craint-il.

devrons trouver une autre solution. Et le temps

Le chef d’entreprise sous-traite l’activité trans-

qu’il soit terminé, je ne serai pas loin de la

port. Mais il en paie le prix, et espère mieux

retraite », souligne Jean-Pierre Maury.

maîtriser son budget grâce à cet itinéraire rapide. « Cela devrait également nous permettre de réduire sensiblement nos délais de déplacement », livre Pierre Mombertrand.

Traiteur du Val-de-Cère

« J’espère limiter mon budget transport » Pierre Mombertrand expédie chaque jour quatre camions au départ de l’entreprise familiale dont il est le directeur commercial,

Transports Chaylac « Les Corréziens nous ont enclavé » Daniel Chaylac dirige, lui aussi, une entreprise de transports largement dédiée aux confituriers du bassin de Biars. Il assure entre 15 et 20 rotations par semaine. « Il semble que la solution définie par le Lot soit la meilleure. Et compte tenu du revirement corrézien, nous devrons nous en contenter.

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DOSSIER RAIL

RAIL Paris-Cahors en 4 heures ?

Destinée à favoriser le développement économique, la future ligne permettrait de désenclaver le nord de Midi-Pyrénée.

L’annonce est alléchante. Elle émane du

Lors d’une réunion organisée dans les locaux

Quant au coût, du projet : il pourrait avoisiner

Ministre des Transports en personne, Domi-

de la Chambre de Commerce et d’Industrie de

1,3 milliard d’euros.

nique Perben. Cet énorme gain de temps (il

Brive, le 15 octobre dernier, la SNCF a déclaré

La liaison Limoges-Poitiers, inscrite dans le

faut aujourd’hui 5 h 30 minimum pour effec-

porter un intérêt soutenu à ce projet. Elle y dis-

programme Sud Europe Atlantique, devrait

tuer le trajet) serait le résultat dérivé de l’im-

cerne deux objectifs majeurs. D’une part, le

bénéficier de financements croisés public-privé,

plantation d’une ligne à grande vitesse entre

désenclavement du Limousin et du Nord de

déjà pratiqués dans d’autres pays européens.

Tours et Bordeaux, baptisée « Sud Europe

Midi-Pyrénées. La future ligne ouvrirait à 75 %

Centré sur le développement économique

Atlantique », permettant à des TGV de circu-

de la population française l’accès à Limoges et

régional, il pourrait être soutenu par des fonds

ler à plus de 300 km/h.

à sa région, contre 25 % aujourd’hui. D’autre

européens dans le cadre du Feder Objectif 2.

part, cette ligne offrirait un renforcement de

Nous ne saurions conclure ce point de vue

Dans le cadre de ce projet en effet, un tronçon

la traversée de l’Europe, avec l’avancée d’une

sur l’avenir du rail dans le Lot sans évoquer le

à grande vitesse long de 120 kilomètres, paral-

connexion Nord-Sud.

fret ferroviaire. Le dossier que nous avons

lèle à la ligne actuellement desservie par les trains express régionaux, relierait Poitiers à

récemment consacré à ce sujet, dans le n° 125

Un décret, début 2006 ?

Limoges. La durée d’un voyage Paris-Limoges

d’Entreprendre, recensait les difficultés rencontrées par quelques entreprises, dont la sur-

serait ainsi réduite à deux heures, Brive serait

On l’imagine, ce projet ambitieux n’est pas

vie était directement liée à ce mode de trans-

à trois heures de la capitale. Jusqu’en gare de

prêt d’être achevé. Espérons toutefois, qu’il

port. Trop peu de trains et de wagons mis à

Cahors, accessible par les voies classiques,

ne sera pas mis aux oubliettes, du fait de revi-

disposition de la société DAM à Thédirac, pour

le trajet ne dépasserait pas quatre heures.

rements politiques dont notre pays est coutu-

extraire les produits de carrière, une desserte

Dans cette perspective, encore soumise au

mier. En principe, le décret devrait être pris

potentiellement menacée à Bagnac-sur-Célé

conditionnel, la préfecture du Lot serait des-

début 2006. La procédure de mise en œuvre

risquant de pénaliser deux sites industriels...

servie par cinq trains quotidiens de type Corail

débuterait en 2007, tandis qu’on ne verrait

l’horizon du fret ferroviaire n’est pas totale-

Teoz aller-retour.

pas circuler les premières rames avant 2016.

ment dégagé dans notre département.

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ENTREPRENDRE 128


DOSSIER AIR

AIR Un aéroport tout neuf en 2008

Une piste longue de plus de deux kilomètres.

Peu après Cressensac, une route de création récente conduit vers un rond-point que domine un belvédère explicatif. Là, sur le causse qui étend son horizontalité entre Lot et Corrèze, le vaste chantier prend son rythme de croisière. Grâce aux schémas placés sous nos yeux, nous pouvons déjà imaginer la tour de contrôle, la piste, les bâtiments du futur aéroport de Brive-Souillac. Début 2008, cet équipement qui sera sans doute le seul de ce type implanté en France durant cette décennie, permettra aux Cadurciens de prendre l’avion après trois-quarts d’heure d’autoroute, et aux Figeacois après une heure à peine. Ces futurs passagers auront à leur disposition trois vols quotidiens sur Paris, deux sur Lyon en principe, et deux autres sur Londres en compagnie low cost. Au total, près de 16 500 mouvements sont prévus sur l’année. Par contre, ce site n’assurera aucune activité de fret ni de vol de nuit. La piste, longue de 2 100 mètres, pourra accueillir dans des conditions atmosphériques idéales des Airbus A320, des Boeing 737. Appelé à remplacer l’aéroport de Brive-Laroche, trop petit et jugé difficile d’abord, cet équipement va doter la région briviste - et le bassin souillagais - d’un formidable outil de développement. Près du carrefour autoroutier A20-A89.

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DOSSIER INTERNET

INTERNET HAUT DÉBIT Ressérer encore les mailles du filet Le maillage en ADSL du département se poursuit. Mais pour l’heure, seule une poignée d’entreprises lotoises peut accéder aux offres de très haut débit.

Aéronautique, agroalimentaire, télécommunications, transpor t, distribution… Quel que soit leur secteur d’activité, les entreprises lotoises ont un point en commun : toutes aspirent, légitimement, à pouvoir bénéficier de l’ADSL. Pour certaines, qui inter viennent en sous-traitance dans des domaines à forte valeur ajoutée, l’Internet à grande vitesse est même devenu un passage obligé pour communiquer avec les donneurs d’ordre. Mais un an après la signature d’une char te Dépar tement Innovant entre France Télécom et le Conseil Général du Lot, où en est le maillage en ADSL du département ? « Cette charte a permis d’accélérer les délais d’équipement en ADSL des centraux téléphoniques», répond Gérard Miquel, Président du Conseil Général du Lot. De fait, selon les chiffres fournis par la Direction régionale Midi-Pyrénées de l’opérateur, 83 centraux devraient être ouverts à l’ADSL à la fin de l’année, contre seulement 29 un an auparavant, sachant que France Télécom s’est engagé à raccorder l’ensemble des centraux téléphoniques du

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Lot d’ici à la fin de 2006. « Cette opération achevée, tous les abonnés résidant dans un rayon de cinq kilomètres autour d’un central pourront accéder au haut débit. Mais il restera des zones blanches», poursuit Gérard Miquel.

Ouverture du très haut débit sur le Sycala

Selon l’opérateur, 9 % de la population lotoise resterait ainsi inéligible à l’ADSL fin 2006, un chiffre que les collectivités locales jugent pour leur part sous-évalué. Pour résorber ces zones blanches, le Département a donc commencé à travailler en partenariat avec la Région qui a lancé, le 27 octobre, son plan d’action « Midi-Pyrénées numérique ». L’objectif de ce plan est d’aider, tant au plan financier que technique et juridique, les communes et les intercommunalités n’ayant pas accès à l’ADSL, à s’équiper de solutions alternatives, notamment au travers des technologies Wifi et Wimax. Pour autant, il sera difficile d’identifier précisément les contours des zones blanches avant la fin de 2006. D’ici là en effet, certaines zones relativement proches des centraux pourraient être raccordées à

Dans le domaine du très haut débit, des avancées significatives ont eu lieu cet été. Ainsi, depuis juillet, les entreprises implantées dans la Zone d’Activités Economique Le Sycala, ont accès aux offres ADSL très haut débit de l’opérateur, et peuvent « surfer » sur le Net à des vitesses de 8 Mbits/s, 16 Mbits/s, voire jusqu’à 100 Mbits/s, en accès optique. D’autres projets sont à l’étude pour le nord du département. En particulier, le projet d’une desserte en fibre optique des Zones d’Activités Economique de Figeac et de Cressensac. « Nous avons avancé sur ce dossier, qui ne pourra recevoir son aval que lors du vote du budget 2006, en janvier prochain », précise le Président du Conseil Régional. « Nous souhaitons exploiter au mieux l’existant, soit la fibre du réseau ASF et de la nouvelle ligne électrique à 3 600 volts, reliant

l’ADSL, et les collectivités locales n’ont bien sûr pas l’intention de concurrencer France Télécom sur ce terrain…

ENTREPRENDRE 128


DOSSIER INTERNET

Souillac à Cahors, et construire les tronçons manquants pour irriguer les ZAE ». Ce programme ambitieux, dont le montant pourrait osciller autour de 10 millions d’euros, a également pour objectif de favoriser l’arrivée de nouveaux opérateurs et de faire jouer la concurrence, pour que les entreprises lotoises puissent accéder à des offres économiquement plus offensives. Leur compétitivité est à ce prix.

Le haut débit leur est indispensable

Qualité de l’entreprise. Par ailleurs, TransQuercy effectue d’ores et déjà sur le Net les formalités de douane des produits qui lui sont confiés, sachant que cette procédure sera rendue obligatoire à partir de 2006. Enfin, l’entreprise utilise Internet dans le cadre de son activité de logistique. Une initiative qui lui a permis de remporter récemment l’appel d’offre de la Caisse Régionale du Crédit Agricole, portant sur la gestion du service économat de la banque pour quatre départements de Midi-Pyrénées (46, 81, 82 et 12). « Les agences passent leur commande en ligne une fois par mois. Nous stockons les fournitures (papier, enveloppes, etc.) sur place et, dès réception de la commande, nous préparons et nous livrons les colis demandés. Internet nous a permis d’optimiser nos délais de réaction et de simplifier les procédures, tout en réduisant les risques d’erreur », conclut la responsable Qualité de TransQuercy.

TransQuercy : « Nous supervisons en ligne le cheminement de toutes nos expéditions » Planifier les itinéraires, assurer un suivi des livraisons, effectuer les formalités de douane… : la société TransQuercy, franchise lotoise du réseau de transporteurs Géodis Calberson, utilise quotidiennement Internet dans son métier. « Chaque matin, nous nous connectons sur le site du groupe Geodis Calberson, où nous bénéficions d’un espace privatif, afin de consulter les récépissés expédiés la veille au soir par nos clients. Nous pouvons ainsi suivre dans le détail le cheminement de toutes nos expéditions. Nous faisons le point sur les colis qui ont été livrés, sur ceux qui sont encore en cours de livraison et sur ceux qui manquent à l’appel. Les récépissés présentant des anomalies sont automatiquement indexés pour être traités de façon spécifique. Nous pouvons également recevoir par Internet une photo attestant du bon état du colis à l’ouverture, ce qui peut s’avérer utile en cas de litige », explique Anne-Marie Monferrand, la responsable

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

Hit Music : « Nous communiquons quotidiennement avec nos fabricants chinois » Importateur et distributeur de matériels de sonorisation et d’éclairage, Hit Music a une particularité : l’entreprise fait fabriquer en Chine 70 % de ses produits. « Vingt fabricants chinois travaillent pour nous, explique Pierre Denjean, le directeur général de l’entreprise, qui commercialise ses produits sous ses propres marques (Audiophony, pour le son et Contest, pour la lumière). Nous sommes en contact quasi permanent avec nos sous-traitants. Nous échangeons en ligne des schémas, des photos numériques, ainsi que les documentations et les modes d’emploi des produits que nous rédigeons ici. Le haut débit nous a permis de

Les chiffres clé de l’ADSL dans le Lot • Plus de 63 000 lignes connectées à l’ADSL fin 2004, soit une couverture de 68 % de la population. • 83 centraux raccordés à l’ADSL fin 2005. • 37 centraux supplémentaires seront équipés en 2006. • 91 % de la population lotoise sera éligible à l’Internet haut débit (à 512 Ko) fin 2006, selon France Télécom. • 8 Mbits/s, 16 Mbits/s ou 100 Mbits/s : depuis le 21 juillet 2005, les entreprises implantées sur la ZAE Le Sycala sont éligibles aux offres de connexion très haut débit de l’opérateur.

raccourcir considérablement le délai de gestion de ces données et d’optimiser la remontée des informations techniques. » Par ailleurs, Hit Music qui commercialise ses produits exclusivement en indirect, au travers d’un réseau national de revendeurs, a équipé d’ordinateurs portables ses quatre commerciaux, basés à Cahors, Amiens, Nantes et Saint-Etienne. Lorsqu’ils sont en clientèle, ces derniers peuvent ainsi se connecter au serveur de l’entreprise pour recueillir les informations dont ils ont besoin, comme par exemple vérifier la disponibilité en stock d’un produit. Pour optimiser encore ses relations commerciales, Hit Music ouvrira le mois prochain un site Internet dédié à ses partenaires. Ses 530 revendeurs auront alors accès en temps réel au stock de l’entreprise et pourront passer leurs commandes en ligne, bénéficier d’un suivi de leurs livraisons et recevoir un historique de ces opérations. « Nous ne pouvions pas travailler de manière aussi efficace avec le bas débit, constate Pierre Denjean. C’est pourquoi nous avons souscrit en 2004, une offre alternative de connexion par satellite, à 1 Méga. Une solution efficace, mais très coûteuse. Depuis cet été, nous bénéficions d’une connexion ADSL à 8 Méga, beaucoup plus avantageuse en terme financier. Nous devrions réaliser une économie de l’ordre de 5 000 euros sur nos factures Internet cette année », se félicite le responsable.

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SOCIÉTÉ AMI L’ingéniosité au service des viticulteurs Derrière le sigle AMI (Atelier de Mécanique et Innovation), on découvre un ingénieur particulièrement inventif : Gérard Rives. La passion qui a toujours guidé sa carrière professionnelle : concevoir et réaliser des matériels « qui n’existent pas ». Si ses systèmes à remplir les outres à vins font merveille dans les caves, Gérard Rives avait auparavant apporté ses innovations à de nombreux secteurs d’activité. Explications.

Bagnac-sur-Célé, épicentre des vignobles fran-

Lot, l’opportunité s’est présentée à Bagnac-sur-

robinet inviolable. Sans compter que, par la

çais... Si vous n’êtes pas convaincu, consul-

Célé, où nous avons trouvé des locaux vacants.

même occasion, de l’air entre en abondance,

tez une carte : à mi-chemin entre la Provence

Il a suffit de téléphoner au numéro affiché sur

mettant en péril la conservation correcte du vin.

et l’Anjou et à proximité du Bordelais et de la

le bâtiment », résume Gérard Rives.

Bourgogne, on trouve l’est lotois. C’est l’une

L’actuelle expertise d’AMI est dans le rem-

des raisons qui ont convaincu le créateur

plissage de l’outre à vins. Lorsque l’on achète

d’AMI de s’installer dans ce bourg rural fron-

un carton de vin en vrac (appelé bag in box ou

talier du Cantal, une autre étant de se situer

BIB), on ne sait pas toujours que le précieux

Sitôt que Gérard Rives a pris connaissance

près de ses racines familiales, du côté de Saint-

nectar est emballé dans une poche double :

de ces difficultés, en 1997, il s’est attelé à la

Cirgues.

argentée pour l’opacité à l’extérieur, transpa-

résolution du problème. Son génie inventif l’a

Troisième raison : la possibilité de disposer de

rente au contact du liquide. De même, on ima-

conduit à concevoir une machine qui, dès sa

l’espace nécessaire. « Nous étions implantés

gine mal les difficultés éprouvées par les viti-

version de base, réalise toutes ces manœuvres

dans le Var, mais à l’étroit. S’il avait fallu

culteurs au moment d’enlever le bouchon, de

à la perfection, mesurant au millilitre près la

agrandir là-bas, cela nous aurait coûté très

remplir cette outre sans tenue (les plus volu-

quantité du vin. Surtout, le système assure

cher. Alors que nous étions en vacances dans le

mineuses contenant 30 litres) et de replacer le

au préalable le vide d’air, évitant toute oxyda-

14

Un vin AOC se conserve en « BIB » jusqu’à un an

ENTREPRENDRE 128


VITICOLE tion préjudiciable. On peut mettre en BIB un AOC de belle facture, il se conservera près d’un an. Résultat, deux bonheurs à la fois : celui des amateurs de grands crus et celui des viticulteurs, puisque le sac en question permet de vider les cuves afin de préparer la production de l’année suivante... et évite de céder à bas prix les volumes invendus aux négociants. « En 1998, j’ai présenté ces machines au salon Sitevi de Montpellier. Ensuite, j’ai dû accélérer la production sans cesser de perfectionner le mécanisme », explique Gilbert Rives, qui développe donc depuis 2003 ses inventions à Bagnac-sur-Célé, tout en participant à un nombre croissant de salons et d’expositions, depuis Angers jusqu’à Mâcon, en passant par Avignon ou Bordeaux Vinitech. Toute une gamme est ainsi née sous la marque Vinicav (marque déposée), dont des machines spécialement étudiées pour rentrer dans un véhicule break. Jusqu’aux chaînes très sophistiquées capables d’intégrer le formage du carton, son fermage par colle chaude ou le remplissage automatique des poches Gérard Rives, le fondateur d’AMI, développe ses inventions à Bagnac-sur-Célé.

quelle que soit leur capacité. Cer taines machines, directement connectées aux cuves et sous la conduite d’un seul opérateur, condi-

Inventeur ? Si le mot lui semble excessif, l’in-

tionnent jusqu’à 1,5 million de BIB par an !

géniosité est bien la qualité maîtresse du chef

sont fabriquées en inox, et surtout pas en métal

d’entreprise, qui préfère parler d’un talent de

couvert de peintures qui s’écaillent dans l’at-

Outres à vin vers l’Outre-mer

« transposition ».

mosphère acide des caves. Jamais une seule

Grâce à un revendeur, l’idée a même traversé

Avant les automates adaptés à la viticulture, les

il. La démarche commerciale est assurée par

les océans, jusqu’à la Réunion pour le rhum et

domaines explorés furent très nombreux :

des revendeurs locaux et des responsables

jusqu’au Togo pour les jus de fruit... Autres

machines à graver des circuits imprimés,

technico-commerciaux rattachés à l’entreprise.

exemples : un producteur varois de soupe de

matériels assurant un désherbage chimique

Pour gérer son quotidien, AMI a beaucoup

poisson a résolu ses équations de remplis-

sécurisé, équipements pour les 4x4 luttant

appris de la démarche Qualipem, équivalent de

sage grâce aux inventions de Gérard Rives,

contre les incendies, outillages pour fabriquer

la norme Iso 9000 (9001/2000) : elle en a tiré

tandis qu’un conserveur du Cantal les utilise

en série des bonbons-liqueurs et d’autres

des procédures bien adaptées à son activité.

pour ses compotes et coulis.

encore pour mettre en forme des gâteaux. En

A la réflexion, Bagnac-sur-Célé ne lui paraît-il

résumé, aucun défi ne résiste longtemps à

pas trop enclavé ? « Absolument pas. Nous trou-

son esprit innovant.

vons du matériel électrique à Aurillac, à Cahors

machine n’est revenue à l’atelier », explique-t-

ou Figeac. Et nous achetons les autres fournitures

Les moyens de la qualité

en région parisienne ou à Marseille. En résumé, nous ne connaissons pas le moindre problème

Parallèlement au système de remplissage,

d’approvisionnement », relève-t-il.

Gérard Rives met aujourd’hui la dernière main

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

à une machine dédiée à la préparation des

Parmi les prochains projets de Gérard Rives,

lames de parquet. « Encore une fois, l’idée est

il y a celui de transmettre son art et la somme

née d’une demande précise », constate Gérard

de connaissances qui enrichissent son savoir-

Rives. Lequel se déclare plus stimulé par la

faire. A l’approche de l’âge de la retraite, il

conception de prototypes que par la fabrication

s’agit désormais d’inventer et de créer les

en série ou le travail commercial. En ce qui

meilleures conditions pour que l’entreprise

concerne le service après-vente, Gérard Rives

poursuive son ascension. Nul doute qu’il

a là encore trouvé la parade : « Mes machines

gagnera également ce pari-là.

15


AGROALIMENTAIRE

CASTEL-VIANDES Un atelier de découpe connecté à l’abattoir A l’heure d’abandonner le site historique de Prudhomat et de choisir le futur emplacement de son atelier de découpe, Jacques Barbié n’a pas hésité longtemps. L’abattoir du Pays de Saint-Céré devenait le meilleur voisin possible dans l’optique de sa croissance. Dopée par la vente directe, de plus en plus pratiquée par les éleveurs sous la pression des consommateurs, l’unité aux couleurs familiales monte doucement ses volumes.

La semaine de Jacques Barbié se déroule en

« En 1895, mon ancêtre était déjà métayer sur

Ainsi, les carcasses ne subiront aucun choc

noir et blanc. Du lundi au mercredi, il endosse

les terres que nous exploitons encore aujour-

thermique, ni aucune rupture dans la chaîne

la blouse noire de l’acheteur et parcourt en

d’hui. C’est en 1947 que mon arrière-grand-

du froid.

bétaillère les fermes du Ségala ou du causse

père a pu les acheter. Mon père, lui, était com-

lotois, en quête de belles bêtes choisies sur

missionnaire aux halles de Paris. Il a fondé

pied : bœufs, veaux, agneaux et porcs. Puis, il

Castel-Viandes en 1973 », raconte Jacques Bar-

revêt la blouse blanche et dirige la partition

bié. Ce dernier a travaillé sur l’exploitation dès

dans ses nouveaux locaux de Saint-Céré,

l’âge de 15 ans, et contribué à engraisser annuel-

For t d’une unité de production flambant

accompagné de son épouse, Jocelyne, et de

lement jusqu’à 5 000 agneaux de Roquefort.

neuve et du renfort de son fils Sylvain titu-

son fils Sylvain. Désormais voisin du seul abattoir polyvalent du département, essentielle-

Un volume d’affaires en forte croissance depuis 2002

laire d’un BTS agroalimentaire décroché à

Optimiser son outil de production

Rodez, le chef d’entreprise envisage l’avenir avec sérénité. D’autant que depuis trois

ment dédié aux bovins, il rentre des carcasses, découpe les beaux morceaux. Au premier

En 1984, il reprend l’affaire à son compte. L’an-

ans, les volumes augmentent nettement,

rang desquels figure un fleuron gastrono-

née suivante, il bâtit l’atelier de découpe de

dopés par les prestations de découpe à la

mique, dont la qualité illustre le terroir du

Prudhomat, tout proche de la ferme familiale.

demande des éleveurs. Ainsi, sur un volume

Haut-Quercy, le veau élevé sous la mère.

Un outil de travail largement amorti, mais

total de 120 tonnes en 2004, cette formule a

aujourd’hui dépassé. « Aux prises avec des dif-

représenté les deux-tiers, et ce n’est qu’un

ficultés insolubles pour l’agrandir et le mettre

début. Car suite aux diverses crises ali-

aux normes, j’ai choisi de m’installer à proximité

mentaires qui ont touché la filière bovine

de l’abattoir. J’ai contacté Pierre Destic, Président

dans un passé récent, les agriculteurs pri-

de l’Intercommunalité du Pays de Saint-Céré,

vilégient de plus en plus la vente directe et

et pu obtenir un terrain pour installer mon ate-

le rappor t de confiance noué avec le

lier. Le site est opérationnel depuis août der-

consommateur. « Une cinquantaine d’éle-

nier », explique Jacques Barbié. Les réfrigéra-

veurs lotois, engagés dans des filières de qua-

teurs de l’atelier de découpe et de

lité, et répondant aux exigences définies par

transformation seront bientôt reliés à ceux de

les Services vétérinaires, font régulièrement

l’abattoir par un rail sous tunnel réfrigéré.

appel à nos compétences. Celà nous permet de

16

ENTREPRENDRE 128


Castel-Viandes en bref • Eurl fondée en 1973 à Prudhomat Jacques Barbié (au centre) secondé par son épouse, Jocelyne, et par son fils Sylvain, dans l’atelier de découpe de l’entreprise familiale.

mieux planifier notre travail : les fréquences

gieuses comme le château de la Treyne, ou

d’abattage oscillent de quinze jours à trois

encre des traiteurs, des cuisines collectives et

mois », précise Jacques Barbié.

quelques bouchers. Une société de vente

Le professionnel sert également, de temps

ambulante basée à Laval-de-Cère, « L’Epicier

en temps, des particuliers qui possèdent

à Domicile », distribue lors de ses tournées

un ou deux agneaux « pour tondre la

des pièces de viande et des produits trans-

pelouse ». Quand ils font abattre leurs ani-

formés (saucisses, steacks hachés...) de la

maux, l’atelier les découpe, réfrigère les pro-

marque Castel-Viandes, dont l’hygiène de

duits qui sont prêts pour la consommation

fabrication est garantie par les contrôles heb-

familiale, explique-t-il. Un nouveau marché

domadaires effectués par le laboratoire d’Au-

intéressant pour l’entreprise, dont l’activité

rillac. Les particuliers peuvent aussi com-

traditionnelle est impactée par le facteur de

mander directement à l’entreprise en

saisonnalité.

demi-gros : cinq kilos de saucisses et deux

• Affaire dirigée depuis 1984 par Jacques Barbié • Atelier de découpe installé en 1985 (sur 120 m2), déplacé en 2005 à SaintCéré (atelier-relais sur 360 m2) • Effectifs : quatre salariés, plus du personnel intérimaire selon les impératifs de l’activité. • 120 tonnes de viande travaillées en 2004, dont 40 tonnes en achat et découpe, et 80 tonnes en prestation de service • Pourcentage des viandes préparées en formule prestation de service : bovin 70 %, veau 15 %, porc 10 %, agneau 5 %.

gigots par exemple.

Privilégier la qualité des produits La grande distribution ? Castel-Viandes ne Les bêtes, achetées localement par Castel-

veut pas y penser. En revanche, le chef d’en-

Viandes sur des exploitations que l’entreprise

treprise envisage d’étendre son rayon d’ac-

connaît et apprécie depuis de nombreuses

tion géographique, tout en restant fidèle au

années, approvisionnent l’atelier de découpe.

principe qu’il s’est fixé : favoriser le contact

Les principaux clients de l’entreprise sont des

direct, tant avec ses fournisseurs qu’avec ses

restaurateurs, dont quelques tables presti-

clients.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

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SÉCURITÉ ENTREPRISE

ZI DE BIARS-SUR-CÈRE Les entreprises à la conquête de la sécurité Ces dernières années, plusieurs cambriolages ont mis en émoi les dirigeants des entreprises de la zone industrielle de Biars-sur-Cère. Dernière effraction en date, le 3 février dernier, lorsque des malfaiteurs ont fait main basse sur des matières premières usinées, pénalisant fortement la production. Il importait de réagir : depuis le 1er mai, 17 entreprises unies en groupement ont mis en place une parade. L’exemple pourrait aisément faire école ailleurs.

18

ENTREPRENDRE 128


SÉCURITÉ ENTREPRISE

A priori, quoi de plus vulnérable qu’une zone industrielle, désertée par ses occupants dès qu’arrive la fin de semaine ? Pour un cambrioleur, le champ paraît libre et la voie facile. De fait, ces dernières années, des vols à répétition ont perturbé et pénalisé plusieurs entreprises implantées sur la Zone Industrielle de Biars-sur-Cère, dans le nord du département. Le 3 février 2005, deux sites industriels sont visités et des matières usinées sont dérobées. L’inquiétude des chefs d’entreprises est à son comble. D’autant que ces opérations interviennent après d’autres effractions, ayant notamment données lieu à des dégradations et à des vols de matériel infor matique. A l’époque, certains chefs d’entreprises avouent en perdre le sommeil. D’autres, expliquent qu’ils effectuent désormais une tournée de surveillance dominicale pour se rassurer. La zone industrielle de Biars-sur-Cère, dans le nord du département.

Une première réunion pour passer à l’action

la société GIP, prestataire sélectionné, arpente

confrontés aux mêmes problèmes. « Ce type

déjà les routes de la zone au volant de son véhi-

d’initiative contribue à renforcer l’attractivité

Ces témoignages, collectés lors d’une pre-

cule. Dans sa mission sont inclues des rondes

d’un territoire économique. Notre site a

mière réunion en mairie de Biars, où de nom-

régulières et aléatoires dans les cours et les par-

d’ailleurs reçu la visite du nouveau sous-préfet

breuses entreprises sont représentées, pous-

kings bordant les bâtiments, dont les compte-

de Figeac, M. Turpin, le 11 octobre dernier»,

sent les dirigeants à l’action.

rendus sont soigneusement enregistrés.

glisse Michel Labaigt. De son côté, la Com-

Un premier groupe de travail rassemblant cinq

munauté des Communes étudie la mise en

entreprises se penche sur ce dossier délicat et

Depuis quelques mois, aux entrées de la zone

place de nouveaux équipements pour renfor-

rédige un cahier des charges. L’objectif est de

industrielle de Biars-sur-Cère, des panneaux

cer encore la sécurité de la zone.

faire appel à une société spécialisée pour sécu-

jaunes avertissent les personnes mal inten-

riser la zone, sitôt qu’elle est désertée par ses

tionnées que cet espace est désormais placé

occupants habituels. « Sachant que le coût glo-

sous surveillance. Ces affichages ont été com-

bal du gardiennage se montait à 2 400 euros HT

mandés par la Communauté des Communes

par mois, nous devions calculer le montant du

Cère et Dordogne, gestionnaire de la zone.

droit d’accès à la sécurité, et le coût du forfait

Mais les chefs d’entreprises souhaiteraient

Le Groupement d’entreprises de la ZI de Biars

mensuel pour chaque entreprise. Nous avons

que la collectivité s’engage encore davantage,

• Andros

modulé plusieurs formules, en fonction de la

notamment en prenant en charge le droit

• Arôbois

surface au sol et du degré de surveillance sou-

d’entrée que doivent payer les entreprises du

• CFM 46

haité par chaque entrepreneur », explique

groupement.

• Chaylac

Michel Labaigt, représentant l’entreprise Techniques et Formages et Président en exercice de l’Union des Entreprises Lotoises.

Une initiative qui pourrait faire écho

Au final, le montant du droit d’entrée est fixé à

• Dumont • Erilot • Le Traiteur du Val-de-Cère • Mambert

40 euros, et, à titre d’exemple, les plus petits

En guise de conclusion, Michel Labaigt recon-

adhérents du groupement déboursent entre

naît plusieurs vertus à ce groupement d’en-

70 et 100 euros par mois pour dormir, enfin, sur

treprises : la mise en oeuvre du dispositif de

leurs deux oreilles.

sécurité est la plus tangible, mais il s’y ajoute

• Moissinac

un profitable resserrement des liens entre les

• Richard

dirigeants et le dévelopement d’un réel esprit

• Riom

de groupe. D’autre part, cette initiative, lancée

• SOB

Rondes de surveillance et signalétique adaptée

• Manucère • Materne

par des entrepreneurs volontaires, qui reste

• Techniques et Formages

Trois mois seulement après les méfaits de

assez exceptionnelle au plan national, pourrait

• Tradifrais.

février, soit le 1er mai, un surveillant mandaté par

- et devrait- faire école sur d’autres sites,

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

19


TRANSPORTS

TRANSPORTS

GRANGIÉ Le double pilotage

Françoise et Denis Grangié ont repris le volant de la société de transports familiale, basée à CahorsRegourd. La première dirige l’entreprise où elle a musclé le secteur messagerie, avant d’être rejointe par son frère. En homme de terrain polyvalent, ce dernier supervise l’activité des camions et le domaine du déménagement.

Françoise et Denis Grangié pilotent l’entreprise fondée par leur père, Henri, en 1964.

Au cœur de la zone industrielle de Regourd, il

C’est l’activité messagerie, celle qui tisse le

En 1979, Henri Grangié fait bâtir les 900 mètres

quotidien des Transports Grangié. Une ligne

carrés de locaux actuels sur la zone indus-

régulière envoie vers Toulouse les produits en

trielle de Regourd.

provenance du Lot, tandis que dans l’autre

Deux ans plus tard, sa fille Françoise choisit de

sens, elle rapatrie vers Cahors les marchan-

s’investir dans l’entreprise. « A 18 ans, je sou-

dises entrant sur le territoire départemental.

haitais passer mon permis poids lourd. Ensuite,

« Nous sommes le correspondant de Gefco, nous

l’ampleur des tâches administratives, liées à la

prenons le relais en acheminant les colis jusqu’à

gestion de l’entreprise, m’en a dissuadé. Après

Regourd, puis en les dispatchant sur l’ensemble

deux années difficles, de 1986 à 1988, nous

du Lot. L’informatique nous aide à proposer

avons beaucoup développé notre activité de mes-

nos services selon les destinations et les oppor-

sagerie, au détriment du transport des pri-

tunités. Une fois chargés, les colis peuvent être

meurs, pommes et chasselas, vers Rungis »,

suivis à la trace », explique Françoise Grangié.

confie la responsable. Denis, son frère, la rejoint en 1994. Ce der-

Une expérience de plus de quarante ans

est aisé de repérer les lourds véhicules griffés

nier prend en mains l’activité déménagement, tout en apportant son savoir-faire dans le domaine de la messagerie quand la charge de

Transports Grangié. Ils occupent toute leur

D’innombrables colis sont passés sous le han-

place dans la cour de l’entreprise. Certains, de

gar depuis 1964, lorsque son père, Henri Gran-

dimensions plus modestes, sont stationnés le

gié, reprend l’affaire de taxi Sernam, créée

long des quais, attendant que les marchan-

par son oncle. Les premiers locaux, bien rudi-

dises tout juste débarquées des semi-

mentaires, étaient situés au coeur de Cahors,

Le déménagement, c’est un peu le fond de

remorques en provenance de Paris ou de Tou-

rue Nationale, sous l’habitation familiale. Puis

commerce de la société. Une ligne est privi-

louse soient chargées. Des étiquettes de

l’entreprise s’est installée rue Brives, dans des

légiée : Cahors-Paris, couverte une à deux

couleurs vives indiquent leurs destinations

locaux plus spacieux. En revanche, les camions

fois par mois. « Nous organisons nos déplace-

finales : Prayssac et la basse-vallée du Lot,

stationnaient sur les quais, provoquant de

ments le long de cet axe, en pratiquant les

Montcuq et le Quercy Blanc, etc.

sérieux embouteillages dans le secteur...

groupages. Par exemple, s’il y a une demande

20

travail l’exige.

Près de 200 déménagements par an

ENTREPRENDRE 128


L’entrepôt du transporteur, basé à Cahors-Regourd.

Transports Grangié en bref • Société reprise en 1964 par Henri Grangié

sur Mulhouse, nous assurons le trajet jusqu’à

sains, qui ont cessé leur activité. « Je ne me

Paris avant de confier les meubles à un trans-

plains pas de cette réduction d’activité, elle nous

porteur de l’Est, ou vice-versa. Pour ne pas

permet de mieux jouer sur les deux tableaux »,

partir ou revenir à vide, nous prenons lorsque

estime Françoise Grangié.

c’est possible des marchandises destinées à être

Plus regrettable en revanche, l’augmentation

rapatriées vers le Lot ou à sortir du départe-

continue des prix du carburant, à peine tem-

ment, comme des palettes de cartons de vins »,

pérée par la restitution de la Taxe intérieure

• 200 déménagements par an en moyenne

précise Françoise Grangié.

sur les produits pétroliers (TIPP) qui ne

• Flotte :

Comptabilisant près de 200 déménagements

concerne que les véhicules au-dessus de

par an, la dirigeante s’estime satisfaite, d’autant

douze tonnes. « Par fois, nos marges sont

que son équipe de « gros bras » fait preuve

réduites à la portion congrue», déplore la res-

d’un savoir-faire très apprécié. « Cela permet

ponsable. La flotte de véhicules de l’entre-

- 1 monte-meuble et plusieurs remorques

de préserver notre image de marque. Nous tra-

prise est en très bon état., sachant que lorsque

- 2 semi-remorques

vaillons avec des professionnels fidèles, certains

les factures d’entretien deviennent trop

salariés sont employés par l’entreprise depuis

lourdes, les camions sont remplacés.

- 4 camions de tailles diverses pour la messagerie.

1986. Lorsque nous recrutons un jeune, il faut

• Constituée en Sarl depuis 1995. • Effectifs : 8 salariés • Chiffre d’affaires : 305 000 euros environ, répartis pour moitié entre déménagement et messagerie

- 16 cartes grises - 3 camions de déménagement

• Surface : 900 mètres carrés.

compter un an pour qu’il soit pleinement opé-

A propos de l’avenir de sa profession, la res-

rationnel et autonome », constate-t-elle.

ponsable de la société Grangié réaffirme la nécessité de fidéliser encore et toujours la

En complément de cette activité, l’entreprise

clientèle, par la qualité du service rendu. « Nous

Grangié possède une trentaine de conteneurs

nous remettons sans cesse en question, c’est essen-

gardes-meubles, alignés dans le bâtiment, et

tiel pour aller de l’avant», conclue-t-elle.

dont la plupart sont pleins. « Cette formule est plus économique pour le client, car cela nécessite moins de main-d’œuvre. Au lieu de manipuler les meubles à l’unité, de les charger au domicile, puis de les décharger dans nos locaux, nous traitons des caisses entières de mobilier. J’ai récemment étoffé le nombre des conteneurs, mais je ne pourrai guère aller plus loin faute de place », constate Françoise Grangié.

Un contexte conjoncturel plus tendu Cette année, les deux secteurs messagerie et déménagement devraient s’équilibrer dans un chiffre d’affaire de la société, évalué à 305 000 euros. Le premier a légèrement diminué du fait de la perte de deux clients toulou-

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

21


SERVICES

LA BANQUE DE FRANCE AU Que se passe-t-il derrière les grilles et les murs de la Banque de France ? On sait que cette vénérable institution a connu, ces dernières années, quelques recadrages affectant son implantation territoriale. Pour autant, les entreprises peuvent-elles toujours profiter de ses services ? Les propos du directeur départemental, Michel François, sont clairs : les missions de terrain, parmi lesquelles figurent l’accompagnement économique, sont renforcées. Parmi toute une gamme de services, en témoigne le dispositif Géode qui permet à l’entreprise d’évaluer sa santé présente et d’orienter son avenir.

La Banque de France : créée en 1800,

ment du secteur bancaire, qui se refinance

membre du SEBC (Système Européen de

auprès de la Banque de France sur la base

Banques Centrales) depuis 1998 en qualité

des créances à court terme détenues auprès

de banque centrale nationale, elle est implan-

des entreprises bénéficiant des meilleures

tée dans chaque département français.

cotes. D’autre part, condensé d’une approche

Chacun pense connaître ses attributions,

critique intégrant les éventuels accidents de

pourtant il ne semble pas inutile de les rap-

parcours, impayés ou engagements ban-

peler dans un rapide panorama : elle met en

caires, la cote peut apporter aux établisse-

circulation les billets et les pièces, se charge

ments de crédit une aide précieuse à leur

de l’exécution en France des opérations de

prise de décision. A l’évidence, meilleure est

politique monétaire de la zone euro, produit

la cote d’une entreprise, meilleurs seront les

et diffuse des statistiques et études. Par

taux proposés par le banquier.

ailleurs, elle détient et gère les réserves de

« Toutes les entreprises sont recensées dans la

change, tient les comptes des établissements

base FIBEN. Celles qui sont économiquement

de crédit, surveille les systèmes de règle-

significatives, notamment par un chiffre d’af-

ment et moyens de paiement, fournit les

faires dépassant 750 000 euros, font l’objet

Il s’agit d’une prestation de service prenant

moyens

des

d’une collecte des documents comptables et

la forme d’une analyse de l’existant basée

banques. Elle rend aussi des services aux

d’une analyse pour l’attribution d’une cote.

sur les quatre derniers exercices, d’un dia-

collectivités publiques et participe à la pro-

Celle-ci est systématiquement communiquée

gnostic économique et financier. En trois

tection du consommateur, assurant le secré-

au dirigeant. Cette démarche offre l’occasion

demi-journées passées auprès du respon-

tariat des commissions de surendettement.

privilégiée d’un dialogue entre ce dernier et

sable, l’histoire et la trajectoire de l’entre-

son interlocuteur Banque de France », précise

prise sont passés au peigne fin par un expert

le directeur départemental, Michel François.

qui aura au préalable analysé les chiffres.

nécessaires

au

contrôle

Nous avons gardé pour la fin le domaine qui intéresse au premier chef les dirigeants d’entreprises. La Banque de France gère une base de donnée baptisée FIBEN, alimentée

Patrick Croissandeau, Adjoint au Directeur Départemental

Charge à lui d’évaluer les points forts et les

Géode : anticiper en connaissance de cause

par différentes sources : les banques, les

points faibles, de dégager les marges de manœuvre dans l’environnement concurrentiel, puis d’esquisser le champ des possibles.

greffes des tribunaux de commerce, enfin

Dans le même esprit d’accompagnement

Sur ce dernier plan, des simulations sont éla-

les entreprises elles-mêmes.

proposé aux entreprises, Géode permet

borées et testées, validant ou non les choix

Quelle est la destinée exacte de ces éléments ?

d’apprécier la situation présente d’une

envisagés. « Cette prestation Géode s’adresse

Ils sont utilisés afin d’attribuer une cote,

affaire afin de mieux préparer l’avenir. Elle

aux secteurs de l’industrie, du commerce de

laquelle reflète de façon synthétique la capa-

est basée sur un véritable lien de partenariat

gros, des services, du second-œuvre du bâti-

cité de l’entreprise à honorer ses engage-

entre la Banque de France et le dirigeant,

ment, qui sont cotées significativement. Elle

ments financiers à un horizon de trois ans.

aidant ce dernier par un regard différent de

est vendue au prix de 4 500 euros. Une sub-

Cette cote est nécessaire au bon fonctionne-

celui des partenaires financiers habituels.

vention du Conseil général, représentant 50 %

22

ENTREPRENDRE 128


SERVICES

UX CÔTÉS DES ENTREPRISES En savoir plus sur le dispositif Géode On peut contacter son interlocuteur habituel Banque de France : 318 rue Wilson à Cahors. Tél. 05 65 23 24 25. Ou écrire à l’adresse suivante : geode@banque-france.fr. On peut aussi consulter le site de la Banque de France : www.banque-france.fr, rubrique Organisation et activités / Services rendus.

du tarif, peut être obtenue. Il est par ailleurs intéressant de préciser que 54 % de nos clients ont opté pour un partenariat renforcé en souscrivant un contrat d’abonnement sur trois ans leur permettant de bénéficier d’un tarif privilégié », explique Patrick Croissandeau, adjoint au directeur départemental. Géode est conçu pour aider les entreprises à être

performantes

et

compétitives.

« L’objectivité et la neutralité reconnues de la Banque de France, tout comme la mise à disposition d’un spécialiste capable d’expliciter chaque concept utilisé, font partie des avantages de notre prestation. Nous agissons un peu comme un médecin privilégiant la prévention, délivrant des conseils en vue d’un seul objectif : préserver la bonne santé économique et financière, tant en phase d’exploitation courante qu’en période de défis et d’impératifs de développement. De nombreux dirigeants nous confient d’ailleurs combien la prestation les a aidés pour valider ou modifier leurs stratégies », conclut Michel François.

Les chiffres-clé des services aux entreprises* • 3,2 millions d’entités recensées dans FIBEN. • 44 000 entretiens avec des dirigeants d’entreprises. • 2 100 diagnostics financiers Géode. * en France, en 2004. Michel François, Directeur départemental

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

23


AÉRONAUTIQUE

RATIER-FIGE

Robert Vitrat passe le

Dans notre grand Sud-Ouest, une histoire des

Brive, il apprend que le Groupe Sportif Figea-

merciale. « Durant ces années-là, Ratier-Forest

liens entre rugby et entreprise reste à écrire.

cois, fraîchement promu en 3 e division,

a connu une croissance fulgurante et multiplié

L’une des plus belles pages pourrait être

cherche à se renforcer. Par ailleurs, le club

ses effectifs par dix. J’ai été heureux de contribuer

consacrée à Robert Vitrat. A 22 ans, bac clas-

offre l’opportunité d’un emploi intéressant au

à la résussite de cette entreprise, au sein de

sique en poche, l’étudiant lotois se dirigeait

sein de l’usine Ratier-Forest à Capdenac.

laquelle j’ai beaucoup appris. Au service export

tranquillement vers un parcours d’enseignant.

Entre 1962 et 1966, celui qui se définit comme

notamment, nous devions négocier avec des

Pourtant, le rebond capricieux d’un ballon

autodidacte gravit les échelons à grande

Russes, des Chinois, des Sud-Américains. Cela

ovale en a décidé autrement. Licencié au C.A.

vitesse : du service achats à la direction com-

a été très formateur », précise-t-il.

24

ENTREPRENDRE 128


EAC

La première entreprise du département vit un moment crucial de son histoire centenaire : Robert Vitrat se retire, Michel Ferey s’installe aux commandes de Ratier-Figeac. Préparée de longue date, étayée par une confiance mutuelle forgée au fil de décennies d’étroite complicité, la passation de pouvoir s’est réalisée en douceur. Nous avons rencontré les deux hommes.

e témoin trois ans plus tard, les quelques kilomètres qui séparent Capdenac de Figeac, où il installe la société. Suite au rachat de l’entreprise par le groupe UTC, en 1998, Robert Vitrat en devient le Président. L’âge avançant, il croit goûter à une semiretraite en 2001, en prenant la tête du Conseil de surveillance de l’entreprise. Mais l’échec de son successeur, Alain Guinaudeau, le conduit à reprendre les rennes de Ratier-Figeac, trois ans plus tard. « Aujourd’hui les résultats de l’entreprise ont été redressés. L’équipe, dirigée par Michel Ferey, a toute ma confiance. Mes relations professionnelles avec ce dernier ont débuté en 1972, lorsque je l’ai engagé comme commercial chez Ratier-Forest. En 1989, j’ai nommé Michel Ferey, directeur commercial de

Robert Vitrat : « L’engagement personnel n’est

Ratier-Figeac », rappelle Robert Vitrat.

rien sans un esprit d’équipe »

Dans un contexte économique difficile... ... Relever de nouveaux défis Nul doute qu’entre les deux hommes, de longues conversations ont porté sur l’avenir de

Equipementier, systémier, Ratier Figeac a su,

l’entreprise-phare du département. Le diri-

au fil du temps, diversifier son savoir-faire et

geant sur le départ n’a jamais caché ses inquié-

conquérir de nouveaux marchés, notamment

tudes face aux mers mauvaises que devra

Outre-Atlantique. Interrogé sur ce qu’il pu

affronter ce gros navire. « Les 35 heures han-

apporter à son entreprise, Robert Vitrat refuse

dicapent notre économie et faussent les règles du

de répondre à la première personne. Le

jeu de la concurrence internationale. La baisse

« nous » est de rigueur. « Nous avons réussi à

chronique des prix de vente, associée à la hausse

hisser Ratier-Figeac dans le peloton de tête des

constante des coûts de production, incite les

industriels français. Durant les meilleures

entreprises françaises à externaliser une part

années, les résultats nets de l’entreprise étaient

Robert Vitrat prend la direction générale de

croissante de leur production. Imaginez une

à deux chiffres, et grâce à la participation, le per-

l’entreprise en 1980. Déçu par les boulever-

équipe de France de rugby qui disputerait le

sonnel a pu percevoir jusqu’à 17 mois et demi

sements induits par le plan machine-outil, le

Tournoi, en ne jouant que 70 minutes, alors que

de salaire. La sous-traitance était passée de

dirigeant oriente la stratégie de l’entreprise

nos adversaires anglais disposeraient de

80 % à 20 %, nous en étions assez fiers », confie

vers le marché de l’aéronautique et franchit,

80 minutes...», lance Robert Vitrat.

Robert Vitrat.

Cap sur le marché de l’aéronautique

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

25


AÉRONAUTIQUE

Autre succès, l’essaimage dans le Figeacois :

Une expérience qu’il met à profit lors de son

une dizaine d’entreprises créées par d’anciens

retour à Figeac, comme directeur commer-

cadres Ratier sont actives aujourd’hui. « Sans

cial et du support client de Ratier. Le 1er avril

le savoir, nous avons jeté les bases de l’actuelle

dernier, il est pressenti pour prendre en

Mécanic Vallée», ajoute-t-il.

charge la direction générale de l’entreprise,

Soucieux de formation, Robert Vitrat est à

dont il prend la Présidence le 1er octobre. Au

l’initiative de l’école Ratier, d’où émergent

delà de sa parfaite connaissance des mar-

chaque année une quinzaine de bacheliers

chés aéronautiques, le nouveau dirigeant a

spécialisés en productique. De même, l’en-

su tisser de solides relations avec les action-

treprise a pesé de tout son poids sur la fon-

naires américains, en multipliant les séjours

dation de l’IUT figeacois.

Outre-Atlantique. Un atout majeur pour Michel

Un oeil aiguisé sur la stratégie de l’entreprise

Michel Ferey : « Ecouter sans craindre de décider »

Ferey, comme pour l’entreprise Ratier-Figeac, quand on sait combien la confiance de l’actionnariat est déterminante pour le dévelop-

Courtois, concentré sur son sujet et mesuré

pement d’une filiale.

Il faut insister quelque peu pour convaincre

dans ses propos, tel apparaît au premier abord

l’ancien patron de lever un coin de voile sur les

Michel Ferey. A 56 ans, ce Normand de nais-

qualités qu’il se reconnaît. « Je pense avoir été

sance vient de prendre les commandes de

humain, à l’écoute des problèmes de chacun.

Ratier-Figeac. Il connaît bien l’entreprise. « En

J’ai le sentiment d’avoir été compris et soutenu

1973, j’étais ingénieur des ventes chez Ratier-

Quelles autres qualités se reconnaît le nouveau

par mon équipe. L’accueil qui m’a été réservé,

Forest dans le secteur machines-outils. C’était

Pdg de Ratier ? « J’aime par dessus tout le tra-

lorsque les circonstances m’ont conduit à

alors l’avènement de la commande numérique »,

vail d’équipe. Je crois savoir écouter et rassem-

reprendre la direction de l’entreprise, en 2004,

se souvient celui qui a développé l’activité export

bler, mais un responsable doit avant tout savoir

m’a fait chaud au cœur », avoue-t-il. De retour

de l’entreprise, en Europe de l’Est et en Asie.

trancher et décider», répond-t-il.

à la tête du Conseil de surveillance qu’il doit pré-

En 1980, Michel Ferey accède au poste de

Quant à l’entreprise qu’il pilote désormais,

sider jusqu’en 2007, il gardera un œil aiguisé sur

directeur commercial. Deux ans plus tard, il

elle doit, à ses yeux, justifier pleinement ses

la stratégie de l’entreprise. Parallèlement, celui

est appelé à remplacer (une première fois)

succès d’hélicier, d’équipementier, de systé-

qui présida pendant un an la CCI du Lot est aux

Robert Vitrat qui prend en charge la direction

mier et de sous-traitant (A400M, A380, héli-

commandes de l’ADIMAC, une émanation de la

de Ratier-Figeac.

coptères, etc.), en continuant d’investir en recherche et développement, afin d’optimiser

DATAR pour le Massif Central. Un tel parcours professionnel aurait-il semé en route de

De solides investissements en R&D

Une bonne connaissance du marché américain

encore ses performances. Sur ce dernier point, la clé est de mieux maîtriser le travail des fournisseurs en terme de qualité et de délais.

quelconques regrets ? « Bien sûr, j’ai dû

Plusieurs voyages conduisent Michel Ferey

« Nous devons nous concentrer sur notre cœur

laisser un peu en marge ma vie fami-

vers les Etats-Unis. De 1984 à 1989, il préside

de métier, où nous disposons d’un réel savoir-

liale. Je compte bien me rattraper et

la filiale machine-outil de MFL (Machine Fran-

faire, et externaliser la fabrication de pièces

profiter de mes petits-enfants. Tout

çaise Lourde), qui est chargée d’installer

non stratégiques. Nous devons également veiller

comme j’ai l’intention de consacrer

Outre-Atlantique des réalisations signées

sur les prix dans le contexte très concurrentiel où

davantage de temps à mon loisir

Forest, Linné et Berthiez. Il apprend à dis-

nous évoluons», précise le Pdg. Pour cela, il fau-

favori, la chasse», confie Robert

cerner le caractère volontaire et pragmatique

dra savoir adapter la voilure de l’entreprise à

des Américains.

la force des courants porteurs.

Vitrat.

26

ENTREPRENDRE 128


Cabinet

Thierry Cubaynes Toutes Assurances - Placements - Retraite Une somme de compétences

Thierry CUBAYNES

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DE SH AU SS ES

FISCALITÉ LOCALE

professionnelle EN CO RE

TAXE Cela continue ! Cette fois, 7O % des communes

les communes en question sont générale-

contexte, le département du Lot, qui a aug-

du panel que nous analysons chaque année ont

ment celles qui affichaient en 1990 des taux

menté son taux d'un demi-point en 2005, reste

augmenté leur taux de taxe professionnelle en

particulièrement élevés.

malgré tout parmi ceux qui impose les taux

2005 alors que 6O % l'avaient fait en 2004 (ce

A l’inverse, sept communes ont fait progresser

les moins élevés de la Région.

qui se révélait déjà très pénalisant pour les

leur taux de plus de 100% au cours des quinze

Un nouvelle fois, le dynamisme économique

entreprises dans un contexte économique

dernières années, les records revenant à

du département sera inévitablement freiné

général difficile. La moyenne arithmétique des

Espère (+ 370 %), Assier (+ 336 %) ou Fontanes

par cette pression fiscale toujours croissante

taux fixés par les cinquante communes étu-

(+ 276%). Concrètement, ces trois communes

sur les entreprises.

diées est ainsi passée de 14,21 en 2004 à 14,40

se sont mises au niveau des autres, sachant

en 2005. Pour mémoire, ce même taux était de

qu’elles fixaient en 1990 des taux compris

11,67 en 1990...

entre 2,26 et 3,55, alors que la moyenne était de

Il faut cependant noter que dix communes

11,67 pour les cinquante communes du panel.

ont décidé de ne pas augmenter leur taux de

Quoi qu’il en soit, l'augmentation des sommes

base tandis que cinq autres ont voté une

collectées reste impressionnante : plus de

légère baisse de leur taux (en l’occurrence, il

56 millions d'euros en 2005 contre 33 en 1990.

s’agit de Bretenoux, Cahors, Pradines,

La progression frôle donc les 70% alors que,

Prayssac et Puy L'Evêque). Si l'on analyse

dans le même temps, le nombre d'entreprises

l'évolution des taux au cours de la période

assujetties à la taxe professionnelle n'a pro-

1990-2005, on observe également que onze

gressé que de 10 %. Autre constat embarras-

des cinquante communes du panel ont

sant: la région Midi-Pyrénées est l'une de

aujourd'hui des taux moins élevés qu'il y a

celles qui, avec le Limousin, fixent les taux les

quinze ans. Ces baisses ont une explication :

plus élevés du sud de la France. Dans ce

45,8% d’augmentation en 15 ans : Évolution de la Taxe Professionnelle collectée dans le Lot de 1995 à 2005

Nombre d’assujetis à la TP Produit de la TP collectée dans le Lot

1995

2005

Évolution 1995-2005

Évolution annuelle moyenne

10 734

11 872

+ 10,6%

+ 1,06%

38 651 998

56 356 097

+ 45,8%

+ 4,58%

Montant total en euros de la Taxe Professionnelle collectée dans le Lot (Région, Département, Communes, Grouppements de Communes, Taxes additionnelles). Sources : Direction des Services Fiscaux du Lot.

Tableau N°1

28

Cahors & Figeac : une certaine stabilité Taux des Taxes des PRINCIPALES VILLES de la Région Midi-Pyrénées et des départements limitrophes du Lot * (Déterminés et votés par les Conseils municipaux des villes correspondantes) VILLES

Auch (Gers) Albi (Tarn) Brive (Corrèze) Rodez (Aveyron) Tarbes (H.-Pyrénées) Périgueux (Dordogne) Foix (Ariège) Montauban (T.-et-Gar.) Cahors (Lot) Figeac (Lot) Aurillac (Cantal) Agen (Lot-et-Garonne)

Taxe Professionnelle 2003 2004 2005

20,71 22,24 20,32 19,93 18,69 18,26 18,45 18,06 16,73 17,34 17,21 14,37

21,41 22,10 20,23 20,00 18,37 18,23 18,53 18,02 17,86 17,33 17,16 16,71

22,83 22,44 20,16 19,67 18,30 18,13 18,52 18,02 17,77 17,57 17,14 16,79

* Les Taux des communes correspondent à la somme des taux communaux et de ceux des organismes de coopération intercommunale auxquels les communes peuvent adhérer : Syndicats, districts, communautés urbaines.

Tableau N°2

ENTREPRENDRE 128


FISCALITÉ LOCALE

Le Département dans la bonne moyenne

LE CLASSEMENT 2005

Taux des Taxes des DÉPARTEMENTS de la Région Midi-Pyrénées et limitrophes du Lot (Déterminés et votés par les Conseils généraux départementaux) DÉPARTEMENTS

Hautes-Pyrénées Tarn Gers Ariège Tarn-et-Garonne Aveyron LOT Haute-Garonne

Taxe Professionnelle 2003 2004 2005

13,11 13,30 13,37 12,85 11,64 12,09 11,74 10,37

13,24 13,55 13,62 13,07 12,16 12,09 11,74 10,61

14,40 14,09 14,04 13,73 12,80 12,39 12,21 10,92

Tableau N°3

La généralisation des intercommunalités dans l’ordre croissant

1996

2005

Intercommunalités (Nombre) 9 24 Communes faisant partie d’une intercommunalité (Nombre) 100 323 Proportion de communes faisant partie d’une intercommunalité 30% 95% 27 communes chefs-lieux de canton sur 29 font partie d’une Intercommunalité. Seules Limogne en Quercy et Bagnac sur Célé (Figeac Est) n’ont pas encore intégré une communauté de communes. Parmi les 17 communes qui ne sont pas en intercommunalité, on note deux communes relativement importantes : Capdenac et Rocamadour. 6 intercommunalités sur 24, soit 25%, ont opté pour la Taxe Professionnelle de zone.

Tableau N°4

Midi-Pyrénées : un des taux les plus élevés du sud de la France Taux de la Taxe Professionnelle des RÉGIONS du sud de la France (Déterminés et votés par les Conseils Régionaux) RÉGIONS Taxe Professionnelle dans l’ordre décroissant 2003 2004 2005

Languedoc-Roussillon MIDI-PYRÉNÉES Limousin Aquitaine Provence Alpes Cote d’Azur Auvergne

2,26 3,12 3,33 3,03 2,27 2,20

Tableau N°5

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

2,26 3,12 3,43 3,03 2,27 2,20

4,06 3,74 3,49 3,48 2,96 2,86

Taux de Taxe Professionnelle des chefs-lieux de cantons du département du Lot et des communes disposant d’une zone d’activités ou hébergeant des entreprises importantes (Classement croissant sur l’année 2005 ) Évolution : en % de 1990 à 2005 ; annuelle moyenne sur la période 1990-2005 COMMUNES

CAPDENAC PAYRIGNAC (*) BIARS SUR CERE (*) LAVAL DE CERE (*) ASSIER (*) BAGNAC SUR CELE CASTELFRANC (*) LE VIGAN (*) LHOSPITALET (*) PARNAC (*) FONTANES (*) SAINT GERY (*) MARTEL (*) SOUILLAC (*) LES QUATRE ROUTES (*) LALBENQUE (*) LIVERNON (*) LEYME (*) BRETENOUX (*) GRAMAT (*) MONTCUQ (*) LACHAPELLE AUZAC (*) ST LAURENT LES TOURS (*) SAINT CERE (*) LUZECH (*) ROCAMADOUR LATRONQUIERE (*) SOUSCEYRAC (*) SALVIAC (*) CASTELNAU MONTRATIER (*) CAMBES (*) LACAPELLE MARIVAL (*) ST GERMAIN DU BEL AIR (*) VAYRAC (*) PUY L'EVEQUE (*) GOURDON (*) PRAYSSAC (*) LABASTIDE MURAT (*) LAUZES (*) PAYRAC (*) ESPERE (*) LE MONTAT (*) MERCUES (*) CATUS (*) FIGEAC (*) CAHORS (*) PRADINES (*) CAJARC (*) LIMOGNE CAZALS (*)

1990 Taux

2004 Taux

5,65 10,00 7,97 7,90 2,46 8,94 4,03 9,28 10,04 6,29 3,30 5,16 15,77 7,44 8,16 11,63 12,68 9,50 14,71 12,22 18,00 12,64 5,75 13,00 10,84 13,30 15,46 13,50 18,88 16,00 9,00 10,16 20,92 16,26 20,61 9,55 15,00 13,47 13,54 16,01 3,55 6,34 7,26 14,39 11,62 12,80 13,98 22,48 19,54 16,50

8,28 10,00 10,14 10,16 10,59 10,50 10,88 12,09 11,97 11,83 10,66 12,23 12,56 12,43 12,38 12,62 12,82 12,80 13,57 13,33 13,16 13,40 14,00 14,00 14,09 14,31 14,86 14,60 15,28 15,48 15,31 15,72 15,91 15,83 16,29 16,01 16,60 16,08 16,45 16,47 15,70 16,06 16,47 16,88 17,33 17,86 17,99 18,55 18,76 19,55

2005 Taux Classement

8,61 10,04 10,30 10,31 10,73 10,76 11,59 12,20 12,28 12,36 12,41 12,49 12,56 12,64 12,69 12,81 12,87 12,88 13,05 13,33 13,38 13,61 14,00 14,00 14,16 14,31 14,86 15,19 15,36 15,48 15,80 15,82 15,91 15,93 15,93 16,01 16,17 16,23 16,53 16,58 16,69 16,87 17,08 17,19 17,57 17,77 17,83 18,63 18,76 19,68

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

1990-2005 moyenne/an Evolution (%) Evolution (%)

53,39 0,40 29,23 30,51 336,18 20,36 187,59 31,47 22,31 96,50 276,06 142,05 -20,36 69,89 55,51 10,15 1,50 35,58 -11,28 9,08 -25,67 7,67 143,48 7,69 30,63 7,59 -3,88 12,52 -18,64 -3,25 75,56 55,71 -23,95 -2,03 -22,71 67,64 7,80 20,49 22,08 3,56 370,14 166,09 135,26 19,46 51,20 38,83 27,54 -17,13 -3,99 19,27

3,49 0,03 1,95 2,03 22,41 1,36 12,51 2,10 1,49 6,43 18,40 9,47 -1,36 4,66 3,70 0,68 0,10 2,37 -0,75 0,61 -1,71 0,51 9,56 0,51 2,04 0,51 -0,26 0,83 -1,24 -0,22 5,04 3,71 -1,60 -0,14 -1,51 4,51 0,52 1,37 1,47 0,24 24,68 11,07 9,02 1,30 3,41 2,59 1,85 -1,14 -0,27 1,28

■ Augmentation de 50% et plus ■ Augmentation de 0 à 50% ■ Baisse (*) y compris taxes d’Intercommunalité Tableau N°6

29


2004 ÉCONOMIE LOTOISE

une légère reprise

Selon l’étude menée par la CCI, l’économie lotoise s’est légèrement redressée en 2004 après avoir enregistré deux bilans médiocres en 2002 et 2003. La dégradation des bénéfices relativise cependant le retour à la croissance du chiffre d’affaires (+ 2,8%). Le bilan de l’économie lotoise en 2004 donne du

L’industrie relève la tête

croissance en 2004 avec une progression

baume au cœur : la croissance du chiffre d’af-

L’industrie lotoise a marqué des points en

supérieure à 5%, alors que 2003 avait été

faires est en net redressement. La progression a

2004 et les améliorations concernent la

marquée par un recul de 0,4%. Dans le

en effet été de 2,8%, après un recul de 0,5% en

quasi-totalité des indicateurs : chiffre d’af-

détail, ce sont les entreprises du bâtiment

2003 et une timide progression de 0,5% en 2002.

faires, valeur ajoutée, autofinancement,

qui ont connu le redressement le plus

Cette amorce de reprise ne fera pas oublier aux

nombre de salariés ou investissements. Le

spectaculaire, puisque leur progression

entrepreneurs lotois les croissances remar-

principal regret reste que l’effectif salarié

atteint 7,3%, contre 4% pour le secteur des

quables des années 1999 à 2001 (jusqu’à 7,5% de

progresse beaucoup mois rapidement que la

travaux publics. Il faut noter le bond verti-

progression), mais confirme le retournement de

masse salariale : + 1,5% contre + 5,3%.

gineux des investissements (+ 342,3%), qui

tendance constaté par nombre d’entreprises du

Les meilleurs résultats ont été obtenus par

augure des perspectives de développe-

département dans notre magazine. Les résultats

les secteurs de la chimie-pharmacie et de la

ment favorables.

de cette étude exclusive de la CCI du lot reflètent

mécanique qui, de plus, bénéficient de pers-

la réalité comptable et financière des entreprises.

pectives de développement favorables pour les années à venir.

Résultats globaux des 155 entreprises du panel

Chiffre d’affaires Valeur ajoutée Autofinancement Nombre de salariés Frais de personnel

2003

2004

- 0,5%

+ 2,8%

+ 1%

+ 3,4%

- 2,8%

- 6,1%

+ 0,4%

+ 0,2%

2003

2004

En comparaison, les filières de l’agro-alimen-

Chiffre d’affaires

- 0,4%

+ 5,1%

taire et du bois ont connu une année 2004 en

Valeur ajoutée

+ 4,7%

+ 0,5%

demi-teinte, avec de faibles progressions en

Autofinancement

+ 2,7%

- 3,1%

terme de chiffres d’affaires et, surtout, des

Nombre de salariés

+ 3,3%

+ 1,2%

résultats économiques en baisse.

Frais de personnel

+ 6,4%

+ 5,2%

- 80,6%

+ 342,3%

+ 4,4%

- 4,9%

Investissements Résultat net 2003

2004

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

+ 2,8%

+ 3,4%

Chiffre d’affaires

- 0,4%

+ 5,5%

Investissements

- 28,4%

- 2,9%

Valeur ajoutée

+ 0,8%

+ 4,4%

Résultat net

+ 10,1%

- 19,7%

Autofinancement

- 14,1%

+ 0,3%

Le commerce de gros à la peine

Nombre de salariés

+ 0,9%

+ 1,5%

Comme ce fut le cas en 2003, le commerce

Parmi les indicateurs qui sont revenus au vert, on

Frais de personnel

+ 3,9%

+ 5,3%

de gros affiche des résultats relativement

note tout d’abord le retour à une forte croissance

Investissements

- 40,2%

- 18,9%

médiocres pour 2004. Les reculs concer-

du secteur industriel, qui affiche une progression

Résultat net

- 13,3%

+ 6,9%

nent le chiffre d’affaires (- 1,3%), le résultat

de 5,5% pour l’année 2004, après avoir connu une

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

net (- 0,6%), l’autofinancement (- 1,3%), l’ef-

bien triste saison 2003 (- 0,4%). Le regain d’acti-

fectif salarié (- 2,6%) et les investissements

vité est également impressionnant dans le

(- 52,8%). Dans ce contexte, les seules

domaine des BTP (+ 5,1% en 2004 contre – 0,4%

Le BTP de nouveau dynamique

hausses notables sont celles de la marge

en 2003) ou des concessionnaires automobiles (+

Les entreprises du bâtiment et des travaux

brute sur les achats (+ 1,7%) et de la valeur

3,6% en 2004 au lieu de - 1,9% l’année précédente).

publics ont, elles aussi, renoué avec la

ajoutée (+ 1,5%).

30

ENTREPRENDRE 128


ÉCONOMIE LOTOISE 2003

2004

2003

2004

- 1%

- 1,3%

Chiffre d’affaires

- 1,1%

- 2,5%

Grandes entreprises : une croissance coûteuse

+ 2,7%

+ 1,5%

Valeur ajoutée

- 1,3%

- 3,7%

Les dix principales entreprises lotoises ont

- 7,7%

- 1,3%

Autofinancement

- 8%

- 16,4%

résolu leurs problèmes de croissance en

Nombre de salariés

+ 1%

- 2,6%

Nombre de salariés

- 1,7%

- 4,7%

2004 : la progression du chiffre d’affaires

Frais de personnel

+ 3%

- 0,1%

Frais de personnel

+ 1,9%

- 1,3%

(+ 3,7%) fait en effet suite à deux reculs suc-

Investissements

- 19,3%

- 12,6%

cessifs en 2002 (- 3,7%) et 2003 (- 2,7%). Les

Résultat net

- 24,4%

- 62%

améliorations ont également concerné la

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

marge brute sur les achats et la valeur ajou-

Chiffre d’affaires Valeur ajoutée Autofinancement

Investissements

+ 33,3%

- 52,8%

Résultat net

- 21,8%

- 0,6%

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

tée. Ces progrès n’ont pourtant pas eu l’effet escompté sur les résultats d’exploitation de

La grande distribution marque une pause

Transports routiers : des résultats nets en hausse

ces grandes entreprises, qui ont globale-

La grande distribution à dominante alimen-

L’année 2003 avait déjà été particulièrement

50%, tandis que leur capacité d’autofinance-

taire a de nouveau progressé en 2004 (+ 1%

favorable pour les transporteurs lotois, qui

ment reculait de son côté de 13,5%.

en termes de chiffre d’affaires) mais dans

avaient enregistré une croissance record de

des proportions bien inférieures aux crois-

8,3%. La croissance fut certes moins marquée

sances des années précédentes (+ 4,7% de

en 2004 (+ 2,4%) mais l’amélioration du résul-

Chiffre d’affaires

croissance par an en moyenne au cours de la

tat net est remarquable (+ 284%). Ces bons

Valeur ajoutée

- 1,4%

+ 3,2%

période 1999-2003). Les problèmes ont plutôt

résultats sont d’ailleurs confortés par le bon

Autofinancement

+ 3,5%

- 13,5%

concerné les résultats économiques (résultat

comportement des entreprises de transport

Nombre de salariés

- 1%

- 0,3%

net et autofinancement en baisse) et la forte

dans les domaines de la valeur ajoutée, des

Frais de personnel

augmentation de la masse salariale (+ 7,5%),

investissements ou de l’autofinancement.

Investissements

ment vu leur résultat net chuter de près de

alors même que l’effectif est resté quasiment

Résultat net

stable (+ 0,3%). Par contre, la confiance

2003

semble bien là : les investissements se sont

Chiffre d’affaires

envolés (+ 162,9%), notamment dans le cadre

Valeur ajoutée

de projets d’extension des surfaces.

Autofinancement Nombre de salariés

2003

2004

Frais de personnel Investissements

Chiffre d’affaires

+ 3,2%

+ 1%

Valeur ajoutée

+ 6,3%

+ 4,9%

Autofinancement

+ 10,5%

- 2,6%

Nombre de salariés

+ 0,6%

+ 0,3%

+ 1%

+ 7,5%

Frais de personnel Investissements Résultat net

+ 212,1% + 162,9% + 17,3%

- 11,7%

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

Résultat net

2004

+ 8,3%

+ 2,4%

+ 10,6%

+ 4,2%

+ 4,2%

+ 12,3%

+ 5%

+ 1,2%

+ 8,1%

+ 3,4%

+ 410,3%

- 0,2%

- 76%

+ 284%

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

Concessions automobiles : les feux sont passés au vert Après deux années bien médiocres, en 2002 et 2003, les concessions automobiles ont retrouvé le chemin de la croissance (+ 3,6%).

Hôtellerie-restauration : baisse généralisée

Ce regain d’activité est amplifié par l’amélio-

L’hôtellerie-restauration reste le secteur qui

notamment, par les résultats nets des entre-

connaît les difficultés les plus importantes. Pour

prises (+ 40,6%).

ration de l’ensemble des indicateurs et,

l’année 2004, la totalité des indicateurs sont à la baisse, depuis le chiffre d’affaires jusqu’au résul-

2003

2004

- 2,7%

+ 3,7%

+ 1,3%

+ 2%

- 47,2%

- 40,7%

+ 56,4%

- 49%

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

Le panel observé L’étude annuelle de la CCI du Lot a porté sur 155 entreprises employant 6 900 personnes et réalisant un chiffre d’affaires total de plus de 1,3 milliard d’euros. Rappel : les dix plus grandes entreprises sont étudiées séparément pour éviter que leurs résultats influencent ceux des différents secteurs auxquels elles appartiennent. La progression du chiffre d’affaires des entreprises lotoises 1999 : 2000 : 2001 : 2002 : 2003 : 2004 :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . + 5,6% . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 6,5% . . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 7,5% . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 0,5% . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 0,5% . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 2,8%

2003

2004

tat net, en passant par la marge brute sur les

Chiffre d’affaires

- 1,9%

+ 3,6%

achats, la valeur ajoutée, les investissements et,

Valeur ajoutée

- 1,3%

+ 6,9%

Un taux de résultat en forte baisse

plus exceptionnel, la masse salariale. Celle-ci

Autofinancement

- 10,4%

+ 11,5%

Le résultat par rapport au chiffre d’affaires

recule en effet de 1,3%, alors que l’effectif a de

Nombre de salariés

- 1,3%

- 2,1%

son côté diminué de 4,7%. Ce secteur semble

Frais de personnel

ainsi doublement touché par une baisse de la

Investissements

fréquentation touristique et par de nouvelles

Résultat net

2000 : 2,5% 2004 : 1,5%

augmentations des charges.

(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

+ 1,1%

+ 0,2%

- 239,9%

- 130%

+ 23,2%

+ 40,6%

31


ENVIRONNEMENT

MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL S’engager sans tarder L’objectif est simple : produire propre, en pesant le moins possible sur son environnement. Les moyens sont à la hauteur des enjeux. Depuis l’analyse de l’existant jusqu’à la mise en place du système, mesures conduisant à la certification, l’entreprise est accompagnée par le dispositif régional du Management environnemental. Un bureau d’études spécialisé est présent à ses côtés, validant pas-à-pas les décisions prises dans le sens de méthodes mieux adaptées. Sur la base du contrat de plan EtatRégion, une subvention de 80 % adoucit sérieusement la facture du programme.

Protection de l’air et de l’eau, tri et valorisation des déchets, économie des énergies. En trois phrases, voici résumés les enjeux essentiels du Management environnemental. Le Lot se classe au premier rang régional par le nombre d’entreprises déjà engagées dans ce vaste programme aboutissant à la certification Iso 14001. L’Etat et la Région prennent à leur charge 80 % du coût de l’opération. Mais attirons l’attention des retardataires : fin 2006, ce financement s’arrêtera. Il est donc très urgent d’entamer la démarche !

Outre l’accès à des marchés qui exigent l’Iso 14001, cette démarche volontaire et progressive

Le Lot, département leader en Midi-Pyrénées

mobilise le personnel autour d’une action citoyenne, augmente la productivité par les économies qu’elle induit, améliore la prévention des risques, préserve la valeur patrimoniale de l’entreprise et valorise son image de marque. Le 29 septembre dernier, une réunion s’est tenue

A ce jour, pas moins de 38 entreprises lotoises sont engagées dans le dispositif régional du Management environnemental.

à Labastide-Murat afin de faire un point précis de la situation lotoise. Au bilan : un satisfécit pour notre département qui s’affiche comme le meilleur élève de la classe Midi-Pyrénées. Pour autant, les dirigeants qui n’auraient pas encore entamé leur démarche de Management environnemental ne doivent pas trop attendre : l’aide apportée par l’Etat et la Région prendra fin en décembre 2006. Les entreprises qui souhaitent bénéficier d'un accompagnement complet (jusqu'à la mise en place d’un système de

Quel interlocuteur à la CCI du Lot ?

management opérationnel) doivent s'engager

C’est Yasmina Loiseau qui est chargée de conseiller

dès maintenant pour disposer d'un délai suffi-

les chefs d’entreprises à propos du Management environnemental.

sant au bon déroulement de la démarche.

On peut la contacter au 05 65 20 35 30.

32

ENTREPRENDRE 128


ENVIRONNEMENT

• 3 sites sont déjà certifiés Iso 14001 grâce au dispositif régional

• 15 ont achevé la phase I Etat des lieux/plan d’actions

• 9 entreront en phase I en novembre 2005

- CM QUARTZ, Saint-Denis-Catus. Exploitation de carrière.

- ANDROS , Biars-sur-Cère. Transformation et conservation de fruits.

- CRDE, Mercuès. Systèmes électroniques, soustraitance aéronautique.

- LA QUERCYNOISE, Gramat. Abattage et découpe de palmipèdes gras.

- ANL France, Le Montat. Emballages plastiques.

- MAEC, Cahors. Matériel électrique, antenne parabolique.

- C3L, Espère. Fabrication de liants bitumeux pour la construction des routes.

- COOPERATIVE AGRICOLE SICASELI, LacapelleMarival. Approvisionnement agricole et gestion des magasins GammVert.

- MANUCERE, Biars-sur-Cère. Fabrication de mobilier en bois pour les collectivités.

• 4 ont achevé la phase II Gestion environnementale

- DECREMPS SA, Cahors. Extraction de carrière.

- INTERMARCHE Gourdon. Grande distribution.

- DESTREL SA, Gramat. Commerce d’ovins gros et demi-gros.

- FEM AERO, Figeac. Montages et cablages électromécaniques.

- LABORATOIRE DUCASTEL, Castelfranc. Fabrication de produits capillaires.

- CMPC, Cambes. Commerce de gros de produits chimiques.

- CÔTES D’OLT - SUD OUEST MILLÉSIMES, Parnac. Vinification, embouteillage, négoce

- LE GOFF PNEUS, Souillac. Collecte industrielle de pneus.

- AEROFONCTIONS, Faycelles. Montages pour l’industrie et l’aéronautique.

- GAEC des Mirandes, Girac. Elevage de porcs, naisseur-engraisseur, production de céréales et maïs.

- LES FERMIERS DE ROCAMADOUR, Alvignac. Fromagerie.

- CATUSSE, Montdoumerc. Conserverie.

- BROWN EUROPE, Laval-de-Cère. Tréfilage d’aluminium, d’acier haute température et autres alliages.

- PLANAVERGNE, Fontanes. Expédition, exportation de fruits et légumes.

- CVGSO, Castelfranc. Négoce en vins.

- CARREFOUR Cahors. Grande distribution.

- PIVAUDRAN, Souillac. Fabrication d’étuis de cosmétique et de parfumerie en aluminium. - SERMATI, Saint-Céré. Fabrication d’outillages, de pièces prototypes et de machines spécialisées.

• 4 sont en cours de phase II

- SIMECA, Vayrac. Pièces caoutchouc moulées.

- BARGUES (SA), Lavercantière. Transformation fruits secs salés.

- SOLEV, Martel. Métallisation sous vide, packaging parfumerie.

- CINETIC MACHINING, Saint-Laurent-les-Tours. Fabrication de machines-outils à métaux.

- SYDED, Catus. Centre de tri, déchetterie, compostage, quai de transfert ordures ménagères.

- PREVOST Environnement, Mercuès. Récupération, recyclage, location bennes, transport.

- VERDIER, Loubressac. Fromagerie.

- SIDENERGIE, Laval-de-Cère. Valorisation matière de traverses de chemin de fer.

• 3 sont en cours de phase I - FIGEAC AERO,Figeac.Mécanique aéronautique. - TECHNIQUES ET FORMAGES, Biars-sur-Cère. Travail des métaux, constructions aéronautiques et mécaniques. - SICASELI, coopérative agricole. Approvisionnement des agriculteurs en semences, fabrication des aliments de bétail, transformation de viande.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

33


ENTREPRISE

LES JOURNÉES D Un temps précieux d’échange et de réflexion Pris par leurs obligations professionnelles, les chefs d’entreprises n’ont guère le temps de se pencher avec un certain recul sur la pertinence de leurs pratiques ou de confronter leurs expériences à d’autres. Chaque automne, les Journées de l’Entreprise initiées par la CCI du Lot offrent l’occasion de faire le point avec un spécialiste et d’échanger autour de sujets fédérateurs.

Exportation, accueil touristique, optimisation

cor rectement ses rayons, échanger les

ville ne dépend pas que d’une poignée d’ac-

des performances, sécurité alimentaire, trans-

articles qui ne conviennent pas, bien gérer

teurs mais nécessite l’implication de tous. La

mission-reprise, gestion environnementale...

son fichier de clients... sont autant d’atouts

car te de fidélité fait par tie de ces petits

Voici quelques-uns des sujets qui figuraient au

qui constituent les bases du succès.

cadeaux qui enrichissent la relation commer-

programme de cette édition 2005 des Jour-

Un bon commerçant doit savoir donner avant

çant-client. Par ailleurs, les idées ne manquent

nées de l’Entreprise. En 13 dates, du 17

de recevoir, et admettre les ver tus de la

pas quand il s’agit de surprendre agréable-

octobre au 3 novembre, les responsables

démarche collective. L’attraction d’un centre-

ment : oser proposer des animations noc-

concernés pouvaient, le temps d’une confé-

turnes de temps à autres, c’est une façon de

rence gratuite, approfondir leurs connais-

« dépayser » favorablement le consommateur.

sances face à des intervenants de qualité. Dans le cadre de cet article, nous avons choisi de revenir sur quelques soirées, et de situer la teneur des propos recueillis dans le contexte des dispositifs proposés par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot.

Commerce : faire vivre et dynamiser son magasin Les deux soirées consacrées au commerce

C’est dans cet esprit que, depuis quelques années,la CCI du Lot anime des OMPCA (Opérations de modernisation des pôles commerciaux et artisanaux). A Saint-Céré,Souillac,Figeac et Gramat, de nombreuses boutiques ont su profiter de l’occasion pour se rénover et pour entamer une démarche collective,soutenues par les municipalités. Autant d’initiatives qui favorisent le dynamisme économique du département.

ont permis aux conférenciers de revenir sur des thèmes essentiels, tels que l’importance de l’accueil de la clientèle. Arborer un franc sourire dès le matin, observer son magasin en se

Transmission-reprise : comment évaluer et vendre son affaire ?

plaçant du point de vue du client, afficher clairement ses horaires d’ouverture, veiller sur la

Un expert-comptable, un banquier, un avo-

bonne tenue et les motivations de son per-

cat, un notaire, il ne fallait pas moins d’inter-

sonnel, bien éclairer sa boutique, achalander

venants pour faire un tour complet de cette

34

ENTREPRENDRE 128


ENTREPRISE

DE L’ENTREPRISE Pour tout renseignement, un seul numéro de téléphone : 05 65 20 35 41

problématique. Une problématique, dont l’importance ne peut échapper à personne : la pyramide des âges indique assez l’ampleur que prendra ce phénomène de transmissionreprise dans les prochaines années. Dans le Lot, près de la moitié des chefs d’entreprises atteignent ou dépassent la cinquantaine. Par ailleurs, ils sont plus d’un sur quatre à afficher 55 ans et plus. Face au dirigeant en âge de transmettre, les spécialistes martèlent inlassablement quelques vérités premières : y réfléchir longtemps à l’avance, consacrer le temps nécessaire à la négociation (entre six et douze mois), savoir s’entourer de conseillers compétents, privilégier la discrétion, mais surtout penser en premier lieu à l’entreprise et à sa pérennité. Il faut également par venir à accorder deux visions de l’entreprise, celle du cédant qui observe un patrimoine et celle de l’acheteur qui veut auditer un outil capable de produire des résultats dans un futur proche. D’où l’intérêt de pouvoir faire appel à une tierce personne éclairée (expert-comptable, avocat d’af-

La CCI du Lot propose plusieurs formules afin de simplifier la vie des porteurs de projets, qu’ils soient créateurs ou repreneurs. • Des journées d’informations répondent aux premières questions du repreneur ou du créateur en amont du projet. • Des appuis personnalisés sont offerts par les conseillers techniques des différents secteurs économiques. • La CCI peut favoriser la relation cédant-repreneur grâce à son « Catalogue des affaires à céder dans le Lot ». Elle peut aussi relayer les deux supports consulaires existant à l’échelle régionale : ACT Contact et son site internet, www.actcontact.net. • PMI Contact est un bulletin régional publié par la CRCI de Midi-Pyrénées. Le site internet est www.pmicontact.net. D’autre part, un service anonyme, PMI Contact confidentiel, donne accès aux opportunités d’affaires non publiées. • Vous vous interrogez sur les étapes à parcourir dans le but d’acquérir une affaire ? Le site www.leparcourscreation.com, créé par les CCI de la région avec l’appui de la CRCI, répond à vos attentes. • Enfin, les prêts d’honneur Quid (Quercy Initiative Développement) apportent une aide financière aux créateurs comme aux repreneurs. Remboursables sur deux ou quatre ans, ces prêts sans intérêt ni garantie émanent de la CCI du Lot appuyée par des partenaires économiques et financiers.

faires, banquier...) ou à un cabinet spécialisé.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

35


VIENT DE PARAÎTRE

PARC DE LOISIRS, ACTIVITÉS TOURISTIQUES : LES RÈGLES DU JEU Comment se lancer dans le montage de parcs à thème : enjeux et stratégie du développement de ce type de projet, montage de projet touristique, recherche de partenaires, choix d'un statut juridique, recherche de financements européens, etc.

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TOP ECONOMIQUE MIDI-PYRÉNÉES 2006 Les 1400 premières entreprises de Midi-Pyrénées sont ici répertoriées selon leurs chiffres d'affaires 2004 et leur secteur d'activités, avec les principaux dirigeants et responsables, leurs coordonnées, les effectifs, etc.

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Les créateurs, les repreneurs d’entreprises. Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registre du commerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID: • Activités industrielles ou de services pour l’industrie • Activités de négoce de forme indépendante • Activités d’artisanat de production • Commerce de détail en milieu rural • Services technologiques ou activités innovantes. En reprise seulement: BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.

80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjà été soutenus par QUID.

Ils sont assurés par : • L’Union Européenne, • L’Etat, • L’Union des Entreprises Lotoises, • Divers industriels du département, • La Banque Populaire Occitane, • La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, • Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, • Le groupe d’assurances Malakoff, • EDF, • Le Conseil général du Lot, • La Caisse des Dépôts et Consignations, • La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot.

Renseignements : Loïz Pierre Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Tél : 05 65 20 35 01 loiz.pierre@lot.cci.fr

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BLOC NOTES TOURISME

Salon Comités d’Entreprises à Toulouse : 13-14 octobre 2005

Salon professionnel « Mit International » à Paris : 12-14 octobre 2005

Les entreprises lotoises ont pu rencontrer leurs clients dans un espace convivial.

Comme chaque année, la CCI du Lot était présente parmi les exposants de la 27ème édition du salon Mit’ International (salon professionnel international du tourisme de groupes) sur un stand de 54 m2, avec 8 établissements du Lot : La 17e édition du salon CE de Toulouse organisé par Exposium s’est tenue les 13 et 14 octobre au parc des expositions. Ce salon a réuni 93 exposants, répartis en 4 secteurs d’activité dont le domaine du tourisme et des loisirs, qui représentait la moitié des stands présents. Pour la première fois, la CCI du Lot était présente, sur un stand de 12 m2, avec trois professionnels lotois, dont le Service Loisirs Accueil du Lot et 2 hôtels-restaurants. Durant les 2 jours, ce sont au total 36 contacts qui ont été établis : les demandes ont porté, soit sur des informations générales sur le Lot (accès, sites/activités, hébergements…), soit sur des demandes précises de programmes pour des groupes ou des individuels. Pour une première participation du Lot, il s’agit là d’une assez bonne opération, qui sera renouvelée en 2006, dans d’autres villes de moyenne proximité (Clermont-Ferrand et Lyon).

Echos service Tourisme Vallée de la Dordogne Depuis plusieurs années déjà, un travail supervisé par EPIDOR (Etablissement Public Territorial de Bassin Dordogne) a été entamé à l’échelle de la Vallée de la Dordogne afin d’ériger l’ensemble du bassin en destination touristique majeure. Suite à l’étude de marketing touristique qui a été réalisée, des actions coordonnées par EPIDOR et les acteurs du tourisme institutionnel ont débuté, en collaboration avec quelques professionnels de l’hôtellerie restauration. Parmi ces opérations, citons le lancement récent du guide Gallimard Vallée de la Dordogne en français, et dès janvier 2006, la sortie d’une édition en anglais. Dans un futur proche d’autres actions sont envisagées: - Une vélo-route le long de la Vallée, desservant les sites patrimoniaux majeurs, est à l’étude et devrait voir le jour à moyen terme. - Un site Internet portail ouvrant sur les sites des opérateurs touristiques publics et privés du bassin. - Des opérations évènementielles de qualité telles qu’un rallye de voitures anciennes le long de la Vallée pourraient se mettre en place.

38

- HR Beau Site (Rocamadour) - HR Le Lion d’Or (Rocamadour) - Auberge de la Garenne (Rocamadour) - HR La Vieille Auberge (Souillac) - HR Les Ambassadeurs (Souillac) - Hôtel Le Pont D’Or (Figeac) - Hôtel Kyriad (Cahors) - Le Petit Train de Cahors et les Croisières Fénelon Cette année encore, le stand du Lot était aménagé suivant un concept de stand ouvert où chaque exposant disposait d’une table bistrot, le pôle dégustation ayant été abandonné. Au total, 163 contacts ont été établis durant les 3 jours contre 155 contacts en 2004 pendant 4 jours, soit une augmentation de 5% sur le volume total et de 38% en fréquentation quotidienne. Beaucoup d’autocaristes sont venus voir leurs clients sur le stand et confirmer des commandes avec les prestataires du Lot. Le Manuel de Ventes a été très apprécié des autocaristes et agents de voyages : 80 manuels de ventes en français et une dizaine en anglais ont été remis. Le prochain Mit’ International se déroulera du 18 au 21 octobre 2006 à Paris Expo, porte de Versailles hall 7.2.

ENTREPRENDRE 128


BLOC NOTES TOURISME

Accueil de la CCI de Lérida le 8 novembre La CCI du Lot a accueilli le 8 novembre dernier une délégation de Lérida (Lleida) composée de membres de la Commission du Tourisme de la Chambre de Commerce et d’Industrie, de représentants du tourisme de la province de Lérida et d’hôteliers-restaurateurs membres de la Fédération de l‘hôtellerie. Cet accueil faisait suite à une demande de la CCI espagnole de rencontrer leurs homologues français ainsi que quelques professionnels lotois afin d’échanger leurs impressions sur des préoccupations communes liées au développement touristique. M. Vigouroux, Président de la Commission Tourisme-Hôtellerie, a accueilli le groupe espagnol dans les locaux de la CCI à Cahors. Après un mot d’accueil et les présentations respectives des régions, les participants ont pu débattre de plusieurs thèmes, notamment des financements des communes touristiques, de l’organisation du tourisme, des ressources humaines et de la formation. A l’issu de cette rencontre, la délégation espagnole a visité Cahors et son vignoble, Rocamadour et Souillac, avant de rejoindre Lérida le mercredi après-midi.

Présentation de la province de Lérida Région de la Catalogne intérieure, située à 1.20h de Barcelone, à la frontière de la France et de l’Andorre, la province de Lérida comprend environ 380 000 habitants dont 158 000 dans la seule ville de Lérida. Le secteur du tourisme représente 13.7% du PIB de la province et l’offre touristique se concentre principalement sur la zone pyrénéenne. La région abrite le plus grand domaine skiable du pays, plusieurs parcs naturels régionaux et nationaux ce qui permet d’offrir une large gamme d’activités de pleine nature, mais également 127 musées, 6 terrains de golf, 40 offices de tourisme, et une forte capacité d’hébergement marchand dont 400 hôtels offrant près de 20 000 lits-touristes.

Atelier-débat entre les participants lotois et espagnols.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

Workshop « Destination Nature » à Vichy : 4 octobre 2005 La CCI du Lot était présente à la 2e édition du Workshop Destination Nature qui s’est déroulé à Vichy le 4 octobre 2005, sur un stand « Lot Tourisme » avec le Service Loisirs Accueil. Cette nouvelle édition a réuni à l’occasion de cette journée de travail organisée autour de rendez-vous préprogrammés, 70 exposants français et plus de 110 toursopérateurs invités par Maison de la France en provenance du monde entier et intéressés par la thématique du tourisme vert. La CCI a établi 14 contacts : les demandes portaient principalement sur les randonnées pédestres et cyclo, le tourisme fluvial, les structures d’hébergements campings ou hôtels 2** (principalement), pour une clientèle groupe et familiale.

Workshop « Travel » à Bruxelles : 4 octobre 2005 Le 4 octobre, s’est tenue à Bruxelles la 6e édition du workshop « Travel ! », rendez-vous professionnel organisé par la Maison de la France Belgique en partenariat avec les Offices Nationaux du Tourisme de Grande-Bretagne, de Luxembourg et des Pays-Bas. Environ 150 exposants des 5 pays étaient présents, dont 75 stands français. Ce sont 400 professionnels belges qui ont visité le workshop, représentant des tour-opérateurs, autocaristes, agences de voyages, associations ou clubs. La CCI du Lot participait pour la 3ème fois, mais cette fois-ci sans professionnel lotois. Une dizaine de contacts ont été établis, ce qui correspond à une fréquentation similaire à celle de 2004. Les demandes portaient sur une information générale concernant la destination, et sur des informations plus précises avec conseils sur le choix des programmes et itinéraires ou sur les hôtels.

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BLOC NOTES FORMATION

Rentrée au Centre d’Étude des Langues La rentrée des cours de langues a eu lieu au Centre d’Étude des Langues de la CCI du Lot : - groupe collectifs adultes en anglais, espagnol, italien, - groupes junior en anglais, - et pour la première fois des cours collectifs d’initiation en chinois, arabe et portugais ont été mis en place Pour tous renseignements : Cathy Gabillard 05 65 20 35 05

e c n a n r e t l a ’ Lpourquoi pas vous?

Fonds Social Européen

Le Point A de la CCI au service des entreprises et des jeunes: • vous informe sur l’alternance : contrats de professionnalisation, et d’apprentissage • aide les jeunes dans leur orientation professionnelle, • facilite la mise en relation entre les entreprises et les jeunes • dispose d’une bourse de l’alternance (offres et demandes)

Contactez-nous : CCI Lot - Point A Tél 05 65 20 35 05

40

ENTREPRENDRE 128


BLOC NOTES FORMATION

Anglais, Allemand, Arabe, Chinois, Espagnol, Italien, japonais, Polonais, Russe, Français pour les étrangers

Cours en groupes tout public Cours individuels salariés Langues professionnelles (nous consulter) Club junior (7-11 ans) Cours de soutien (6ème à Bac+2) Renseignements et inscriptions : Centre d’Etude des Langues - CCI du Lot 107 quai Cavaignac - 46000 Cahors. Tél 05 65 20 35 05. Contact: Cathy Gabillard

Le programme des formations Créateur de site Web du 05/10/05 au 08/03/06 Préparation BEE Sportif 1er degré spécialités Rugby à XV et Tennis du 17/10/05 au 30/06/06 Programmation Internet du 27/10/05 au 09/12/05 CQP Assistant de vie du 02/11/05 au 18/07/06 Programmeur orienté Objet du 02/11/05 au 31/08/06 Préparation aux concours externes de secrétaire administratif du 02/11/05 au 02/06/06 Concevoir et gérer une base de données d’entreprise du 14/11/05 au 12/05/06 Accueil et secrétariat en anglais du 01/12/05 au 19/06/06 Lieu : Cahors, site Pyramide, Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Enseignement : cours interactif à distance, enseignement assisté par ordinateur, visioconférence, auto-formation. Renseignements et inscriptions : Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Site Pyramide – Tél 05 65 20 35 05. 107 quai Cavaignac – 46002 Cahors Cedex 9.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

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BLOC NOTES COMMERCE

Fêtes de fin d’année : Quelques conseils de prévention contre les vols et les agressions A l’approche des fêtes de fin d’année, qui sont généralement des périodes de plus forte consommation, il faut rappeler quelques conseils de prudence pour prévenir des risques de vols et d’agressions dans le commerce. « Avec l’argent, soyez prudent » : Evitez de garder en caisse de fortes sommes d’agent. Pour le transport des recettes, faites-vous accompagner, changez vos horaires, transportez l’argent sur vous plutôt que dans une sacoche. « Au moment de la fermeture du magasin, redoublez de vigilance » : vérifiez les abords de votre commerce, fermez bien toutes les issues et assurezvous du bon fonctionnement des alarmes. La prévention contre les risques de vols et d’agressions passe d’abord par des habitudes et des réflexes et par la mise en place de moyens simples de dissuasion. Le dépliant réalisé par la CCI du Lot et les Ser vices de Police et de Gendarmerie, il y a quelques mois, est plus que jamais d’actualité.

Bonnes fêtes de fin d’année et bonnes affaires aux commerçants lotois.

DONEO Premier Observatoire régional du commerce et des services La Région Midi-Pyrénées compte 46 809 établissements de commerces de détail, de services à la personne et cafés hôtels restaurants qui emploient 130 138 salariés. 94% des commerces de détail et services ayant un point de vente ont une surface de vente inférieure à 300 m2. La surface de vente moyenne d’un commerce de moins de 300 m2 est de 61 m2 et la surface de vente moyenne d’un commerce de plus de 300 m2 est de 1 201 m2. L’âge moyen des dirigeants est de 47 ans. 34% des dirigeants sont des femmes.

Cet outil d’aide à la décision a pour but de démontrer la vitalité du com-

Ces quelques chiffres sont extraits de DONEO, la première édition de

merce et des activités services aux particuliers en Midi-Pyrénées. Avec

l’Observatoire régional du commerce que viennent de réaliser les CCI de

plus de 46 000 entreprises, ce secteur d’activité est un élément fort de la

Midi-Pyrénées sous la maîtrise de la Chambre Régionale de Commerce et

politique régionale d’aménagement du territoire.

d’Industrie de Midi-Pyrénées et en partenariat avec l’INSEE, la Direction

Ce document a été officiellement présenté le lundi 21 novembre der-

de la Concurrence et de la Consommation et l’URSSAF.

nier à BLAGNAC en présence des personnalités politiques de la

Ce dossier a bénéficié du soutien financier de l’Europe, de l’Etat et du

Région Midi-Pyrénées, des représentants de la Direction Régionale du

Conseil Régional de Midi-Pyrénées.

Commerce et de l’Artisanat.

42

ENTREPRENDRE 128


REPÈRES ÉCO

FBTP 46 Derrière les palissades de chantier

Le BTP, un secteur d’avenir Le 7 octobre, 307 collégiens, lycéens et élèves lotois ont franchi les portes de deux chantiers habituellement interdits au public ; - La construction d’une halle de sport en ossature bois à Espère, Maître d’ouvrage : Communauté de Communes du Pays de Cahors, Maître d’œuvre : Atelier sol et Cité - L’agrandissement extension de l’IUT de Figeac, Maître d’ouvrage : COGEMIP et Ville de Figeac, Maître d’œuvre : Monsieur Nissou Les deux entreprises pilotes de cette « opération coulisses » étaient la Société SOPREM Menuiserie à Cahors et l’Entreprise De Nardi Gros Œuvre à Gourdon.

Accompagnés de leurs professeurs, ces jeunes

avec une très grande diversité de fonctions et

professionnels créés avec le Ministère du

garçons et filles ont découvert la diversité et la

de larges perspectives d’évolution.

Travail (formation AFPA) ;

richesse des métiers du BTP. Ils venaient des

Ouvrier professionnel, compagnon profes-

Les jeunes filles, nombreuses lors des visites

collèges de Figeac (Masbou et Jeanne d’arc)

sionnel, maître ouvrier, chef d’équipe, arti-

ont pu aussi découvrir que le BTP souhaitait

Bagnac, Cajarc, Lacapelle Marival, Cahors

san, chef d’entreprise… Mais aussi commer-

donner aux femmes la place qui leur

(Gambetta), Prayssac, Luzech, Montcuq, ainsi

cial,

projecteur,

revient… Une entreprise sur deux du bâti-

que du Lycée Louis Vicat à Souillac et de

conducteur de travaux, chef de chantier,

ment est co-dirigée par une femme. Sur les

l’Ecole des métiers à Cahors.

ingénieur d’affaires… Le Bâtiment est une

chantiers, la Profession a pour ambition de

Ils ont pu questionner les chefs d’entreprises

pépinière de métiers pour que s’expriment

recruter 30 000 femmes d’ici 2009.

présents ainsi que leurs salariés sur leur pas-

tous les talents, toutes les vocations, toutes

sion de construire et sur les perspectives

les envies.

Organisée par la Fédération du Bâtiment et

d’embauche du secteur. En 2004, le

Les possibilités d’évolution dans ces différents

des TP du Lot (FFB et FNTP), cette opéra-

Bâtiment a recruté au plan national plus de

métiers sont importantes et significatives. En

tion qui se déroulait pour la troisième année

95 000 personnes dont 20 000 créations

effet, plus de la moitié des chefs d’entreprises

dans toute la France, a été une indiscutable

nettes d’emplois. Dans le Lot, depuis plu-

du secteur sont d’anciens salariés.

réussite avec 300 chantiers et des milliers de

sieurs années, les effectifs augmentent et

Les formations aux métiers du BTP sont

visiteurs.

atteignent 3 300 salariés.

nombreuses et très diverses : il existe plus

A l’horizon 2010, les perspectives d’em-

de 100 diplômes du BTP (du CAP au

Rendez-vous l’an prochain, pour pouvoir

bauches représentent plus de 420 000 emplois

diplôme d’ingénieur) et plus de 100 titres

entrer à nouveau dans les coulisses du BTP.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

métreur,

dessinateur

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les brèves REPÈRES ÉCO LOT : Le safran, une couleur à la mode du Quercy

La Capeb se mobilise contre le retour de la TVA 19,6 %

Le développement de ERI

La CAPEB du Lot (Confédération Artisanale des Petites Entreprises du Bâtiment) estime à 169 le nombre d’emplois artisanaux menacés par le retour à une TVA à 19,6 %. Le taux actuel de 5,5 % aurait permis de réduire le travail clandestin et de créer de nombreux emplois dans le secteur de la construction, en plus de la baisse des Les Safraniers du Quercy, réunis en asso-

prix pratiqués par les ar tisans. La

ciation depuis 1999, travaillent à relancer

CAPEB a lancé une campagne de sensi-

la culture du safran dans le Lot et préser-

bilisation à ces problèmes à destination

ver ainsi un patrimoine en déclin. Ils sou-

des élus et des acteurs économiques du

haitent « obtenir un safran d’une pureté

département.

L’usine ERI accélère son développement :

totale » et, depuis 2002, sont engagés dans

« nous allons recruter un vingtaine de nou-

une démarche d’obtention du label rouge

veau salariés d’ici la fin de l’année 2005 »,

et de l’Indication Géographique Protégée « afin de certifier une qualité haut de gamme et de protéger le territoire ». Sans se placer en challenger de l’Iran, principal producteur mondial, ils souhaitent profiter de l’excellence des sols et des condi-

indique le nouveau directeur du site,

LOT : Une pépinière d’entreprises voit le jour dans le nouveau Parc d’Activités Quercypôle

Didier Lambrickx. Par ailleurs, ERI prévoit de poursuivre ses recrutements au cours du premier semestre 2006. L’entreprise compte ainsi disposer d’un effectif de quarante personnes en juin 2006. « Nous fina-

tions climatiques favorables, mis en évi-

lisons les tests des machines, explique Didier

dence par des études scientifiques, pour

Lambrickx, et nous entrons actuellement en

en relancer la culture.

phase de production ». Pour mémoire, il faut rappeler que ERI est une société « française à 100% » précise le responsable de l’usine.

Développement des services d’aide aux personnes agées Cahors obtient le label « Ville d’Art et d’Histoire »

Depuis la mise en place de l'Aide

Il aura fallu 6 ans de maturation pour que

Personnalisée à l'Autonomie (APA), le

les projets du parc d’activités et de la pépi-

secteur des ser vices aux personnes

nière d’entreprises soient inaugurés à

âgées s'est très fortement développé. En

Cambes, situé à 25 minutes de l’autoroute.

2004, il représentait 21 millions d'euros

Le Quercypôle s’étend sur 10 ha pour

de dépenses et 800 000 heures de travail.

l’instant et devrait couvrir 35 ha à terme.

Le travail à temps partiel étant fréquent

La pépinière d’entreprises Calfatech vient

dans ce secteur, on estime à 1 600 le

d’accueillir sa première jeune pousse. La

nombre d'embauches réalisées grâce à la

Communauté de communes du Pays

Après la médaille d’or des villes fleuries,

mise en place de l'APA. Ce développe-

Figeac-Cajarc se réjouit de l’aboutisse-

Cahors vient d’obtenir le label « Ville

ment concerne aussi bien les associa-

ment « de ces projets phares ». Une entre-

d’art et d’histoire ». Parmi les premiers

tions que les maisons de retraite.

prise de charpente et un groupe hôtelier

effets de cette distinction, l’embauche

L'augmentation du nombre de places

ont déjà fait savoir qu’elles souhaiteraient

d’un animateur du patrimoine et la for-

dans ces structures et leur évolution en

s’installer sur le parc. La CCI envisage

mation de guides conférenciers sont

Etablissements d'Hébergement pour

également d’y installer une maison des

d’ores et déjà programmées grâce aux

Personnes Agées Dépendantes (plus

entreprises regroupant plusieurs activités

aides de l’Etat. Une révision du règle-

médicalisées) sont déjà programmées

liées aux entreprises du Nord et de l’Est

ment du secteur sauvegardé de la ville

jusqu'en 2010.

du département.

est également évoquée.

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ENTREPRENDRE 128


les brèves REPÈRES ÉCO

Portes ouvertes dans deux éco-centres Un groupe d'entrepreneurs lotois s'est rendu aux centres de stockage et de valorisation de déchets de Catus et Mercuès pour

L’essor de JPN, fabricant de skate park

Création d’une ZAC à Cahors

une visite pédagogique. L'éco-centre de

La création d'une Zone d'Aménagement

et bois collectés chez les industriels, alors

Concerté (ZAC) à l'entrée ouest de Cahors

que l'éco-centre de Mercuès est spécialisé

vient d'être approuvée par le Conseil

dans le traitement du fer et des déchets dan-

Communautaire du Pays de Cahors. Après

gereux. Cette journée d'information organi-

enquête publique, la plaine de Labéraudie

sée par la CCI du Lot visait à mieux com-

devrait accueillir d'autres enseignes natio-

prendre les attentes et le fonctionnement

nales sur une zone de 2,8 hectares.

des prestataires de collecte de déchets.

composée de collectivités locales d'Ile-

Atelys peine a recruter des télétravailleurs

Salon International de l’Alimentation

de-France, du Nord et de l'agglomération

Atelys, société de télétravail spécialisée

La 22e édition du Salon International de

lyonnaise. Nicolas Bouysset, fondateur

dans la défiscalisation, rencontre des diffi-

l’Alimentation (SIAL) se déroulera du 22 au

de JPN, et sa petite équipe de quatre sala-

cultés pour embaucher dans le bassin figea-

26 octobre 2006 au Parc des Expositions de

riés entendent bien s'attaquer à de nou-

cois. Une trentaine de postes est à pourvoir,

Paris-Nord-Villepinte. Comme pour les édi-

velles régions et de nouveaux marchés,

à temps plein ou partiel. Michel Garcia,

tions précédentes, la participation des

tels que les complexes multisports.

directeur d’Atelys Figeac, encourage les

entreprises de Midi-Pyrénées est organi-

Après quatre ans d'existence, ils ont mul-

candidatures spontanées. Il rappelle qu’une

sée conjointement par la Chambre

tiplié par cinq le chiffre d'affaires de JPN,

formation intensive est assurée à l’em-

Régionale d’Agriculture et par l’Association

qui atteint aujourd'hui 900 000 euros.

bauche et qu’un système de tests de recru-

des Industries Alimentaires de Midi-

tement a permis de remédier au « turn

Pyrénées. Contact : M. Poux - Chambre

over » important dont pâtissait la société.

Régionale d’Agriculture – 05 61 75 26 00.

Catus traite des papiers, cartons, plastiques

Installée à Bretenoux, la société JPN fabrique et commercialise des skate park en inox. Sa clientèle est essentiellement

Début des travaux d’aménagement de l’aéroport Brive-Souillac

Les travaux d’aménagement du futur aéroport Brive-Souillac seront officiellement lancés samedi 15 octobre en présence de Dominique Perben, ministre des Transports, et de Bernadette Chirac. Un belvédère installé à 300 mètres de hauteur et surplombant le chantier sera également inauguré. L’aéroport devrait ouvrir début 2008, après 19 mois de chantier pour les opérations de terrassement, 8 mois pour les infrastructures aéronautiques, 13 mois pour les bâtiments et quelques mois supplémentaires pour les finitions. La réalisation du projet est estimée à 46 millions d’euros.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

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CONJONCTURE L’année économique 2005 se termine dans un climat plutôt mitigé, influencée positivement par le dynamisme remarquable de l’aéronautique régionale. Ce dynamisme s’appuie largement sur les compétences et le savoir faire des partenaires et sous-traitants départementaux. Dans un contexte de rattrapage de fin d’année, le sursaut des achats des ménages bénéficie essentiellement aux secteurs des biens de consommation et surtout à l’industrie agroalimentaire et à ses produits festifs. L’atonie de la consommation, les problèmes d’emploi, le renchérissement du coût des matières premières et des carburants, et plus généralement du coût de la vie ont été autant de facteurs qui ont contribué à barrer la route à une croissance franche, à dégrader la confiance, à entretenir un climat de morosité. La demande globale est ferme dans toutes ses composantes, l’agroalimentaire en étant un des premiers bénéficiaires. Les carnets de commandes sont consistants et le plan de charge des entreprises jugé satisfaisant, notamment dans les secteurs de la soustraitance mécanique et aéronautique ainsi que dans le bâtiment. L’appareil productif est utilisé à son niveau optimal. Les investissements se poursuivent pour renforcer les capacités de production dans certains secteurs, pour améliorer la productivité des chaînes de fabrication, pour mieux maîtriser la fiabilité et la sécurité des produits L’emploi pérenne reste stable dans un contexte de croissance modérée de l’activité et d’amélioration de la productivité des moyens matériels et humains. Les prévisions pour les prochains mois restent prudentes mais empreintes d’optimisme dans un contexte certes difficile mais ouvert à nombre d’initiatives et de démarches de progrès.

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AÉRONAUTIQUE Les rythmes de fabrication restent à des niveaux élevés. L’accélération des cadences de production pour la gamme Airbus va se poursuivre et bénéficier à l’ensemble des partenaires et sous traitants de la région.

MACHINES SPECIALES La machine outil et les biens d’équipements mécaniques affichent un plan de charge correct, avec des perspectives relativement optimistes compte tenu des besoins spécifiques croissants de l’ industrie régionale, et en particulier de l’aéronautique.

MÉCANIQUE GÉNÉRALE Le plan de charge et les carnets de commandes à moyen terme sont jugés satisfaisants. Le rythme de production déjà élevé va se maintenir au moins à son niveau actuel. Les besoins de sous-traitance aéronautique sont pressants et vont en s’accroissant dans le temps.

CONSTRUCTION ÉLECTRIQUE ET ÉLECTRONIQUE Le niveau d’activité du secteur est jugé normal, les prévisions sont plutôt optimistes compte tenu de la spécificité des productions locales et de la capacité des opérateurs à valoriser leur savoir faire.

BÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICS Bâtiment En gros œuvre, l’activité est jugée satisfaisante à la faveur de la bonne tenue de la construction et de la rénovation de logements ainsi que de la réactivation de la commande publique. En second œuvre, le carnet de commandes est garni et la demande plutôt pressante. Travaux publics Le beau temps d’arrière saison a permis d’avancer de nombreux chantiers dans de bonnes conditions. Le plan de charge et les perspectives à moyen terme permettent d’envisager le plein emploi des personnels et du matériel.

TRANSPORTS Transport de marchandises, messageries Le volume de fret s’accroît compte tenu de livraisons soutenues dans le secteur des biens de consommation, des cadeaux, des produits festifs en fin d’année. Le prix des carburants, toujours élevé, difficile à répercuter sur le prix des prestations pèse sur les trésoreries et la rentabilité des entreprises. Transports de voyageurs Le niveau d’activité est satisfaisant pour une offre qui privilégie des destinations étudiées, plutôt rapprochées, à bon rapport qualité prix. Le développement de l’édition et de l’envoi de catalogues apporte un plus à la profession en matière d’audience et de fidélisation de la clientèle.

BUREAUX D’ETUDES TECHNIQUES La charge de travail est correcte et la situation des carnets d’ordres confirme une fin d’année relativement bien orientée.

ENTREPRENDRE 128


CONJONCTURE

BOIS

VIN ET BOISSONS

FRUITS ET LEGUMES

Première transformation (scierie, parquet) L’activité est jugée normale par la majorité des professionnels. L’éloignement des sources d’approvisionnement et la dispersion de la clientèle constituent un handicap d’autant plus sensible que le coût des transports s’alourdit.

Vin de Cahors La récolte 2005 s’est faite dans de bonnes conditions et a permis de rentrer dans les chais des produits de bonne qualité. Les foires aux vins proposées par la grande distribution ont dynamisé les ventes mais n’ont plus le succès des premières éditions. Les achats de fin d’année liés à la gastronomie apportent un plus non négligeable au niveau des ventes.

Stations fruitières La récolte de noix est bonne aussi bien en quantité qu’en qualité. Le séchage et le conditionnement se poursuivent normalement. La demande à l’export est bien orientée notamment en direction des pays du Nord de l’Europe, Allemagne en particulier ; elle se substitue à un marché intérieur pour le moment peu actif. La récolte des pommes qui a bénéficié de bonnes conditions climatiques touche à sa fin. Les ventes tardent à se déclarer sur un marché jugé pour le moment attentiste.

LAIT ET FROMAGE

Produits transformés (confitures, avant-produits industriels) Le marché des confitures et compotes est normal bien que quelque peu marginalisé par une offre pléthorique de fruits frais ainsi que par les achats festifs. Les ingrédients alimentaires bénéficient de la forte activité de fabrication dans les industries alimentaires en prévision de l’approvisionnement des marchés de fin d’année.

Deuxième transformation (menuiserie du bâtiment) La demande est soutenue en relation avec le bon niveau d’activité dans la construction et la rénovation de logements.

FILIÈRE VIANDE Exportation de bestiaux A ce point de la campagne d’exportation la situation est globalement jugée satisfaisante par les professionnels. Le coût élevé des carburants renchérit l’acheminement des animaux et constitue toujours un handicap. Abattage et négoce de viande A l’approche des fêtes de fin d’année l’activité du secteur se revigore. La sur médiatisation des risques liés à la grippe aviaire et plus récemment l’affaire des steaks hachés surgelés contaminés ont des effets négatifs sur la consommation de viandes de volailles d’une part, sur la consommation de viandes rouges d’autre part. Un report est attendu en direction des viandes de qualité sous label ainsi que vers les produits gastronomiques à base de viande. Conserves fines L’activité est intense aussi bien en production qu’en conditionnement et expédition. Le niveau des commandes en cours est du même ordre de grandeur que l’an passé à la même époque, sachant que de nombreux achats se font de plus en plus par impulsion et au dernier moment. Malgré la baisse du pouvoir d’achat invoquée par de nombreux consommateurs les produits festifs en fin d’année restent une tradition solidement ancrée et participent aux plaisirs de la table.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

Lait de vache La baisse de la consommation de lait et les prix pratiqués à la production restent préoccupants et créent des tensions au niveau de la filière. La branche produits transformés frais tire vers le haut l’activité et contribue à l’écoulement et à la valorisation d’une partie significative de la production. Fromage de chèvre La demande se réactive d’autant qu’une part importante de l’offre chèvre, parmi laquelle l’AOC Rocamadour, rentre dans la catégorie des produits festifs particulièrement prisés en fin d’année.

TRAVAIL DU GRAIN Fabrication d’aliments du bétail Les besoins d’engraissement aussi bien en animaux de boucherie qu’en volailles accroissent la demande et dynamisent les activités de fabrication et de livraison. Le coût de l’énergie et des carburants a une incidence sur les marges et la rentabilité des entreprises difficile à récupérer. Biscuiterie Sur un marché concurrentiel fortement monopolisé par les grandes marques, les produits de qualité à connotation de terroir tirent avantage des achats festifs de fin d’année.

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CONJONCTURE

L’activité commerciale a de nouveau progressé en septembre 2005 et demeure en nette hausse sur un an. Cependant, les résultats sont variables selon les activités.

COMMERCE

Statistiques nationales Banque de France (évolution des chiffres d’affaires en valeur) Evolution CA en volume Alimentaire Viande Textile/habillement Chaussure Meuble Appareil ménager Electronique grand public Quincaillerie Bricolage Livre et papeterie Horlogerie bijouterie Automobiles neuves Automobiles occasion Ensemble du Commerce de détail

Septembre 05 / Septembre 04 1,6 3,5 4,8 7,4 2,7 1,2 1,6 6,6 3,2 - 1,6 - 2,1 0,7 3,1 2,3

9 mois 05 / 9 mois 04 - 1,8 1,0 0,8 - 0,3 1,7 - 1,0 0,4 - 0,4 0,8 - 1,3 - 1,2 4,4 5,8 0,3

Alimentation : Les ventes de denrées alimentaires se sont redressées en septembre. En cumul sur 9 mois, l’évolution est encore négative (-1,8%) dans le commerce d’alimentation générale, et ce, quelle que soit la forme de commerce : hypermarché, supermarché et commerce traditionnel. Les ventes de produits à base de viande sont en hausse de 1% sur les neuf premiers mois 2005.

Equipement de la personne : Bon mois de septembre dans les commerces d’habillement (+4,8%) et de chaussures (+7,4%), toutes formes de commerces confondues. Ces bons résultats compensent partiellement une année 2005 assez maussade. Il faut noter cependant que dans le vêtement, les commerçants traditionnels indépendants sont, en 2005, en perte de vitesse et que leurs chiffres d’affaires sont toujours en baisse (-2,5% en septembre et -1,9% sur les 9 premiers mois de l’année par rapport à 2004).

Equipement du logement : Bonne activité dans les commerces de détail du meuble, de l’électroménager, de l’électronique grand public, du bricolage et de la quincaillerie. En cumul sur 9 mois, seul les commerces de meubles sont en hausse (+1,7%), les autres activités stagnent ou sont en repli.

Culture loisirs : Baisse des chiffres d’affaires dans les librairies-papeterie (-1,6%) et dans la bijouterie (-2,6%) en septembre 2005. En cumul sur 9 mois les commerces de ces groupes sont en recul. Il reste trois mois pour renverser la tendance.

Automobile : Augmentation des ventes, en valeur, dans l’automobile d’occasion (+ 4,4% en septembre) et stagnation des ventes d’automobiles neuves (0,5%). En cumul sur 9 mois les progressions de chiffres d’affaires sont satisfaisantes (+ 4,4%).

48

ENTREPRENDRE 128


INDICATEURS

7 000

6 781

6 749

6 376

6 000 5 861

5 000

5 100

5 018

5 015

4 674

4 386

4 608

2005

2004

2003

2002

2001

2000

1999

1998

4 000

au 30 septembre 2005. 3 000 Un accroissement de 0,3 point 2 000 par rapport à septembre 2004. (8,6%)

1997

C’EST LE TAUX DE CHÔMAGE

8 000

1996

8,9%

DEMANDES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE

1 000

Jan. Oct. 05

Évolution %

1 587

5 403

5 556

+ 2,8

C’EST LE NOMBRE DE LOGEMENTS

12 453

12 399

- 0,5

IMMATRICULATION DE VÉHICULES 10 mois

10 mois

Jan. Oct. 04

Neufs Occasions

autorisés dans le Lot au cours des 9 premiers mois de 2005 Une progression de 9,1% par rapport aux 9 premiers mois de 2004 (1 455)

2,2% 446 96

+

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2005

829

800 650

700 600

526

500

662

648 575

578 481

576 449

400

2005

2004

2003

2002

2001

2000

100

1999

300 200

1998

C’est la variation triennale de l’indice du coût de la construction au deuxième trimestre 2005. 2e trimestre 2002 : 1 163 2e trimestre 2005 : 1 276

OFFRES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE

1997

9,72

C’est le montant des exportations lotoises au premier semestre 2005. Une hausse de 7,9% par rapport au premier semestre 2004 (89 millions d’euros).

dans le Lot au 1er semestre 2005. Une diminution de 8,8% par rapport au 1er semestre 2004 (489) SOURCE INSÉE

1996

C’est la variation annuelle de l’indice des prix à la consommation au 30 septembre 2005. Elle était de 2,1% un an auparavant au 30 septembre 2004.

MILLIONS D’EUROS

C’EST LE NOMBRE DE CRÉATIONS D’ENTREPRISES

0

49


PETITES ANNONCES

DEMANDE D’EMPLOI Tél. 05 65 20 35 17 Secrétaire / assistante commerciale trilingue (Italien, Anglais, Allemand) 128 E1 Collaboratrice expérimentée et performante (30 ans d’expérience) esprit d'initiative, autonome, fiabilité. Négociation avec clients et fournisseurs, traduction des dossiers techniques, tâches de secrétariat (accueil, agenda, filtrage téléphonique etc.). Réponse aux appels d'offres, suivi des commandes, rédaction de devis, facturation. Maîtrise de l'outil informatique. Disponibilité immédiate Responsable achats 128 E2 30 ans d’expérience dans l’industrie (production de biens d’équipements, aéronautique, automobile…) en tant que responsable fabrication, méthodes et achats. Compétences : management d’équipe, gestion de projets, développement d’unité de production, planification, suivi de production, négociation contrat, approvisionnements, définition de gamme, gestion des achats… Responsable commercial 128 E3 Définition stratégie commerciale, communication, commercialisation, conseil technique, négociation conditions d’achats (bureautique, télécommunication, informatique, véhicule…), réponses appels d’offres, suivi facturation. Secteurs d’activités : télécommunications, banque, centrale d’achats, mobilier de bureau. Ingénieur matériaux 128 E4 Génie des matériaux, contrôle qualité, recherche, techniques industrielles, suivi de fabrication.Expérience dans les secteurs d’activités suivants : industrie agroalimentaire, laboratoire de Recherche & Développement. Assistante polyvalente 128 E5 Administration des ventes, assistante commerciale, prospection et vente sédentaire. Assistante de direction, suivi de dossiers, animation et coordination du service. Aide aux services à la personne. Assistante polyvalente (anglais, espagnol) 128 E6 Assistante qualité, gestion des audits, suivi des procédures. Assistante commerciale trilingue (français, anglais, espagnol), gestion des commandes de vin France et Export. Guide touristique, accueil clientèle étrangère. Expérience en tant que commerciale. Secteurs d’activités : viticole, armateur, commerce, tourisme. Directeur Administratif Financier et Informatique 128 E7 Domaines de compétences : comptabilité et contrôle de gestion, finances, droit des Sociétés et droit fiscal, informatique et gestion de projet informatique, audit organisationnel, management d’équipe (13 personnes), gestion du personnel. Secteurs d’activités : agroalimentaire, automobile, cabinet comptable. Agent de développement touristique 128 E8 Titulaire d’un Master Sport, Tourisme et Développement local (Bac+5). Compétences : Diagnostic territorial, conception des stratégies de développement, coordination et évaluation des actions de développement. Suivi et montage de projets touristiques.

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OFFRE D’EMPLOI n°1

OFFRE D’EMPLOI n°3

TECHNICO-COMMERCIAL H/F Dans le cadre de notre développement commercial, nous recherchons 3 technico-commerciaux en charge du développement des ventes de chaufferie pré-fabriquée, de chaudière, etc…sur les zones géographiques suivantes : - Ile de France - Région Nord - Région Est (Alsace, Rhône-Alpes)

RESPONSABLE MAINTENANCE H/F Vous managez une équipe de 5 personnes dont le rôle est d'assurer la maintenance préventive et corrective d’une unité de production de 4500 m2, de la plate forme logistique et du siège : - définition et organisation des actions de maintenance afin d’accroître la productivité du matériel, intégration des moyens nouveaux, - définition et respect des procédures de sécurité, diagnostic et repérage des dysfonctionnements, organisation et réalisation des opérations de réglage, dépannage, de réparation.

Rattaché à la Direction Commerciale, vous assurez le développement et la prospection auprès des prescripteurs (Bureau d’Etude), des installateurs et des exploitants (industries et génie climatique) sur votre zone. Vous réalisez les prescriptions techniques et les propositions commerciales, en concertation avec les services interfaces de l’usine, et en assurez le suivi. De formation technique (Bac + 2 en génie climatique) et/ou commerciale avec une forte culture technique, vous avez une expérience réussie en commercialisation. Votre sens de l’organisation et votre capacité à être autonome vous permettront de développer votre portefeuille. Contrat : CDI Salaire : fixe + variable Voiture de fonction Merci d’adresser votre candidature (CV et lettre de motivation) en précisant le secteur géographique souhaité : Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, Pôle Emploi/RH A l’attention de Carine SOUQUET 107, Quai Cavaignac - BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9 ou carine.souquet@lot.cci.fr

OFFRE D’EMPLOI n°2 Technicien de maintenance H/F Vous serez placé sous la responsabilité du Responsable maintenance, vos missions : - Assurer la maintenance corrective et préventive d’éléments ou ensembles électriques (armoires électriques, compteurs.), électromécaniques (réparation de bobines, moteurs,..) électroniques. - Localiser et diagnostiquer pannes et anomalies - Réparer par remplacement ou remise en état des éléments défectueux - Contrôler et vérifier équipements et installations, procéder à des essais et tests - Assurer l’entretien courant à partir de consignes plans et programmes de maintenance - Respecter les règles de sécurité BTS électrotechnique, Bac Pro type EIE Expérience minimum souhaitée Habilitation électrique obligatoire Rémunération selon profil. 35 heures hebdomadaires en moyenne Lieu : Gourdon Envoyer CV et lettre de motivation à : Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, Pôle Emploi/RH A l’attention de Carine SOUQUET 107, Quai Cavaignac - BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9 ou carine.souquet@lot.cci.fr

De formation Bac + 2 (BTS Electrotechnique, Maintenance industrielle, MSMA, …..) vous avez une expérience minimum de 5 à 10 ans dans le domaine de la maintenance industrielle. Habilitation électrique indispensable Poste à pourvoir en janvier 2006 Contrat : CDI Lieu : GOURDON 46 Rémunération attractive selon profil 35 heures hebdomadaires en moyenne et prévoir des astreintes Envoyer CV et lettre de motivation à : Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, Pôle Emploi/RH A l’attention de Carine SOUQUET 107, Quai Cavaignac - BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9 ou carine.souquet@lot.cci.fr

OFFRE D’EMPLOI n°4 VENDEUR / VENDEUSE (CDD) Recherche un vendeur / vendeuse pour une bijouterie. - Accueillir et conseiller les clients, - vendre et réaliser les encaissements, - Participer à l’aménagement des vitrines et du magasin, Profil : - Formation commerciale appréciée - Expérience significative en vente - Utilisation des outils bureautiques Contrat : CDD 3 mois du 01-12-2005 au 28-02-2006 (de 25 à 35 heures hebdomadaires) Lieu de travail : Brive Salaire : SMIC Envoyer CV et lettre de motivation à : Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, Pôle Emploi/RH A l’attention de Carine SOUQUET 107, Quai Cavaignac - BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9 ou carine.souquet@lot.cci.fr

DEMANDE D’EMPLOI Tél. 05 65 20 35 17 OFFRE D’EMPLOI CCI / Carine Souquet VENTES & LOCATIONS Tél. 05 65 20 35 41

VENTES & LOCATIONS Tél. 05 65 20 35 41 SPORTSWEAR – ARTICLES DE SPORT128 V1 A vendre fonds de commerce « sportswear et articles de sport » dans ville touristique nord du Lot (vallée de la Dordogne) – Emplacement de premier choix en centre-ville proximité parking gratuit – Bonne notoriété locale (22 ans d’ancienneté) – Magasin rénové – Surface de vente 100 m2, réserve 25 m2 Bon chiffre d’affaires – Bonne rentabilité. CAVE A VINS 128 V2 A vendre fonds de commerce de cave à vins dans Sous-Préfecture du Lot – Bon chiffre d’affaires en progression constante – Parking – Alarme et climatisation – Etat des locaux neufs – Surface de vente 50 m2 et réserve 50 m2. BATIMENT A USAGE ARTISANAL OU DEPOT DE MARCHANDISES 128 V3 A vendre bâtiment à usage artisanal ou dépôt de marchandises à Lalbenque. Surface totale des bâtiments : 740 m2 répartis en 3 ateliers (un de 340 m2, 2 de 175 m2,un bureau de 50 m2) et un « algeco » de 50 m2. Surface du terrain 5 740 m2. LOCAL PROFESSIONNEL 128 V4 A vendre nord du Lot, local professionnel 2 130 m , libre, parking, à usage de préparation, stockage, expédition de produits frais comprenant une salle de préparation (50 m2), 2 chambres froides (20 et 15 m2) une cellule de congélation (15 m2), bureau et sanitaires. Bon emplacement. JEUX VIDEO ET VIDEO CLUB 128 V5 A vendre fonds de commerce jeux video et video club dans centre-ville de Figeac,achatvente de jeux video neufs et occasion,vente et restauration de DVD, 1 100 DVD et 700 VHS à la location, distributeur automatique en façade du magasin, 18 ans d’existence. Surface de vente 80 m2, réserves 160 m2, petit loyer. Bon C.A. en progression. COMMERCE TEXTILE ET FILS A TRICOTER 128 V6 Fonds de commerce textile, fil à tricoter, prêt à porter enseigne "PHILDAR" Affaire tenue depuis 22 ans - Surface de vente 70 m2 et réserve 70 m2 - 8 m de vitrines – Bail tous commerces. PRET A PORTER FEMININ 128 V7 A vendre fonds de commerce de prêt à porter féminin et accessoires de mode (possibilité pas de porte) dans centre-ville touristique du Lot (1 500 habitants) – Magasin neuf – Surface de vente 40 m2, réserve 7 m2. DROIT AU BAIL COMMERCIAL A CEDER A CAHORS 128 V8 A céder droit au bail rue commerçante Cahors – Loyer mensuel avec charges 372 ¤/mois - Surface de vente et réserve 70 m2. POLE COMMERCIAL NORD DU LOT 128 V9 A céder pas de porte dans ville de 3 500 habitants avec zone de chalandise de 27 000 habitants – Surface de vente 100 m_ avec bureau ettoilettes – 2 vitrines –Très bon emplacement dans principale rue commerçante – Possibilité toute activité commerciale sauf nuisances LOCAL INDUSTRIEL OU COMMERCIAL OU A USAGE D’ENTREPOT 128 V10 A vendre ou à louer local industriel ou commercial ou à usage d’entrepôt à SaintCéré. Situé en centre-ville, parking et cour fermée, surface 247 m2. Libre au 01/2006.

ENTREPRENDRE 128


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ENTREPRENDRE 128


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