PARTICIPEZ AUX JOURNÉES DE L’ENTREPRISE du 9 au 25 OCTOBRE 2006 (programme en page 38) Septembre | Octobre 2006
N° 133
Inondations
le coût du risque
Le Lot économique sur le net
www.lot.cci.fr • Annuaire des sites web d’entreprises lotoises • Les services et reprise d’entreprises • Offres de formation • Les études et annuaires disponibles • Demande de listes d’entreprises • Dossiers d’Entreprendre
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La taille & l’efficacité 4-13
DOSSIER Les risques d’inondation
14-25 ENTREPRISES 14-15
Jauzac Toute la menuiserie sur mesure
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Biscuiterie Delfour Les armes d’un rebond décisif
18-19
AppliDiace La chasse à l’adhérence dans le culinaire et l’industrie
22-23 Passedat L’amour du végétal 24-25 Gemat & Ageloc Les engins de travaux publics se refont une santé 26-33 ENJEUX 26-27 La seconde jeunesse de l’animation 28-29 AJ Productions Comment créer l’événement 30-31 Prévost Environnement Des métiers et une économie de salubrité publique 32-33 Premier bilan en demie teinte de la saison touristique 2006 34-35 INITIATIVE CCI 34-35 Centre d’Étude des Langues Soutien pour une économie polyglotte 37-50 L’ACTUALITÉ EN BREF 36-38 Repères Éco 39
Commerce
40-41 Tourisme 42
Vient de paraître
43-45 Formation 46-48 Conjoncture 49
Indicateurs
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Petites annonces
Entreprendre
Q
uelle pourrait être la meilleure nouvelle pour l’économie lotoise ? L’implantation d’un ou plusieurs géants de l’industrie avec la création de centaines d’emplois ? Si le « miracle » survenait, ce serait formidable mais restons réalistes. On peut en effet se demander s’il n’est pas illusoire, voire dangereux, de ne rêver notre avenir qu’en misant sur l’arrivée hypothétique de très grandes entreprises. C’est une chose « d’attendre » les bonnes nouvelles. C’en est une autre de les faire naître. Dans le contexte actuel, nous devons plutôt fixer notre regard sur un horizon plus sûr: le développement économique du Lot passera – et passe d’ores et déjà – par la création de centaines de très petites entreprises. Et c’est dans le cadre de ce constat que notre département doit prendre son destin en main. Car s’il est sans doute vain de se focaliser sur d’improbables créations de grands sites industriels, nous avons par contre tout à gagner à favoriser l’éclosion et la croissance de ce qu’il est désormais convenu d’appeler les « TPE ». Le Lot y gagne déjà beaucoup, notamment grâce à l’action de plus en plus concertée des différentes structures chargées, sur place, de son développement. Inutile, donc, de scruter l’horizon avec l’espoir de voir poindre une monumentale bonne nouvelle : les véritables bonnes nouvelles sont déjà là, sous nos yeux. Et chacun à sa place peut en être un acteur déterminant.
En toute logique, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot prend une part active dans l’accompagnement de ces jeunes entreprises et favorise l’émergence de nouvelles synergies, associant aussi bien les collectivités territoriales que les banques et les chefs d’entreprise. Ce n’est pas nécessairement la taille qui fait et fera l’efficacité mais plutôt une volonté quotidienne et commune d’agir pour favoriser toutes les initiatives d’entreprendre. J-P. L. Président de la CCI du Lot
Bimestriel Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Quai Cavaignac - 46000 Cahors Tél. 05 65 20 35 48 Directeur de la Publication : Michel Bès Conception, réalisation, régie publicitaire : Campagne de Presse Photos : Pierre Lasvènes, Michel Camiade Mise en page : François Cadart Imprimerie : France Quercy / Cahors Commission paritaire : 1 402 ADEP SEPTEMB R E-O CTOB R E 2006 ISSN : 0992 - 681 X Abonnement : 7,50 €
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Inondat
le co没t
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t du risque
oir les biens et les personnes mis en péril par un phénomène naturel mal maîtrisé n’est pas supportable. C’est particulièrement vrai dans le Lot, où près de huit communes sur dix sont exposées au risque d’inondation, soit 287 sur 360. De fait, l’enjeu concerne l’ensemble de l’économie lotoise, depuis les entreprises jusqu’aux administrations et aux collectivités, en passant par les particuliers. Au-delà des règlementations, parfois contestées du fait des contraintes potentiellement lourdes qu’elles imposent, les Plans de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) ont plusieurs mérites : définir et identifier les zones sensibles, évaluer avec lucidité le risque d’inondation, anticiper les mesures à prendre pour éviter des catastrophes préjudiciables à tous les riverains.
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Par deux fois au cours de la dernière décennie, le département a pu mesurer l’ampleur du risque. De nombreux chefs d’entreprises de l’entrée sud de Cahors gardent ainsi le triste souvenir de la crue ravageuse du Bartassec en janvier 1996, et chacun a encore en mémoire les images d’un Lot et d’un Célé gonflés par des précipitations démesurées, en décembre 2003. Dans Entreprendre n° 117, nous revenions sur cet épisode climatique au cours duquel une quarantaine d’entreprises riveraines du Lot et du Célé avaient été sinistrées. Les installations hôtelières et touristiques, en particulier, avaient payé un lourd tribut aux inondations. Par ailleurs, quelques commerces ou entreprises industrielles n’avaient pas échappé à la crue : l’atelier de mécanique Bourrel à Bagnac-sur-Célé, la distillerie Lafarguette à Castelfranc, les établissements Reutenaueur, Titard Automobiles, l’Union laitière du Quercy, l’hôtel-restaurant La Chartreuse à Cahors annonçaient des dégâts importants. La facture globale étant elle, estimée à environ 3,5 millions d’euros. Certes, l’Etat était alors intervenu pour atténuer le choc, grâce à un dispositif d’aide exceptionnelle en faveur des entreprises touchées dans leurs installations, leurs stocks ou en terme de perte d’exploitation. Mais audelà, les pouvoirs publics se devaient de réagir en accélérant le dispositif particulier dénommé PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondations), chapitre essentiel désormais intégré au Plan de Prévention des Risques Naturels. En quoi consiste concrètement le PPRI ? Quel est son impact sur le développement économique ? Vers qui les entreprises doivent-elles se tourner pour obtenir de l’aide et des conseils ? Ce dossier propose un point complet sur les enjeux des risques d’inondation. SEPTEMB R E-O CTOB R E 2006
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Le stade Lucien Desprats à Cahors, décembre 2003.
Le Lot a ses risques et périls Le PPRI est l’outil dont s’est doté l’Etat en 1995 par le biais de la loi Barnier, renforçant la protection de l’environnement. Plus précisément, il s’agit d’un dispositif destiné à préserver les vies humaines et à réduire les coûts des dommages causés par une inondation. Le PPRI a quatre finalités principales : • établir une cartographie aussi précise que possible des zones à risque, • maîtriser l’urbanisation en interdisant les implantations humaines dans les zones les plus dangereuses, • réduire la vulnérabilité des installations existantes, • préserver les capacités d’écoulement et d’expansion des crues. Les éléments composant un PPRI sont donc : le rapport de présentation, le document cartographique délimitant les zones réglementées et le règlement fixant les règles applicables dans ces zones délimitées. Le PPRI est établi par le Préfet du département et, sous son autorité, par la DDE. Bien sûr, les élus des villes concernées et leur service de l’urbanisme participent à son élaboration. Une étude est d’abord réalisée afin de déterminer à travers l’histoire, les hauteurs de référence sur différents points des communes. Ensuite, une phase de concertation est entamée avec les municipalités dans le but d’affiner la carte des aléas.
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Suite à cette étape, une carte des enjeux prend en compte l’état de l’urbanisation existante et ses développements envisageables. Du croisement des aléas et des enjeux, apparaît un plan de zonage qui précède la rédaction du règlement. Lorsque le PPRI a été élaboré sur l’ensemble du bassin concerné, le projet est soumis à l’avis des conseils municipaux puis à une enquête publique. Modifié ou non, il est approuvé et devient effectif et opposable aux tiers. Le préfet et le maire se partagent la responsabilité d’informer les populations : il revient au représentant de l’Etat d’établir un Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) listant les communes placées sous la menace. Il recense les risques identifiés, leurs conséquences prévisibles sur les personnes et les biens, les mesures de protection limitant les effets, les dispositifs de surveillance et d’alerte. Il appartient au premier magistrat, destinataire d’un Dossier communal synthétique (DCS), de relayer l’information par le biais d’un Document d’information communal sur les risques majeurs
(DICRIM), librement consultable par les résidents, particuliers ou entreprises. Le PPRI se fixe pour première exigence de réduire les risques par des règles relatives à l’occupation des sols et à la construction des futurs biens. Mais il émet aussi des prescriptions applicables aux biens existants. Les servitudes d’utilité publique qu’il contient sont intégrées dans le Plan local d’urbanisme (PLU) auquel toute demande de construction doit être conforme : cellesci peuvent être interdites, limitées à certaines catégories de biens, ou assujetties à l’emploi de matériaux résistant à une immersion prolongée. Dans certaines zones, les activités peuvent être autorisées à condition de prendre les dispositions nécessaires pour supporter une submersion prolongée. Les entreprises, notamment, doivent respecter quelques impératifs particuliers : • protéger les stockages, surtout des produits polluants, • déclarer ces derniers ainsi que les mesures de protection mises en place auprès des assureurs, • surélever les équipements électriques, les citernes, • isoler les réseaux, les compteurs, les ascenseurs. Quant aux ICPE (Installations classées pour la protection de l’environnement), certaines peuvent être interdites en fonction de leur nature, ou limitées aux extensions. Les mesures de protection exigées doivent être concrétisées dans un délai de cinq ans, à compter de la date d’entrée en vigueur du PPRI.
Le dispositif d’annonce des crues Deux services d’annonce des crues (SAC), hébergés par les Directions Départementales de l’Equipement, se partagent le territoire lotois : celui de Montauban pour le bassin du Lot-Célé et celui de Périgueux pour la Dordogne, la Cère et le Céou. En janvier 2005, le Préfet du Lot a diffusé un règlement d’annonce des crues propre au département. Il prescrit les
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dispositions selon lesquelles seront transmis les avis relatifs aux crues. Trois stades d’évolution ont été envisagés : • La mise en état de vigilance : tout ou partie du service est mobilisé. • La mise en état de pré-alerte : quand le niveau d’eau atteint des seuils définis, le Préfet met en pré-alerte les services concernés. • La mise en état d’alerte : le Préfet met en alerte les services concernés et les maires des communes affectées par la montée des eaux. Ces derniers sont, depuis peu, informés par le serveur d’alerte de la préfecture. A Cahors, la cote de vigilance est fixée à 3 mètres, la pré-alerte à 3,30 m, l’alerte à 3,50 m. A Figeac, la vigilance est déclenchée à 0,60 m, la pré-alerte à 0,70 m, l’alerte à 0,80 m.
Les plans de secours, l’information préventive Les communes concernées par un PPRI doivent établir un Plan communal de sauvegarde : son objectif est d’organiser la mise en alerte et l’information des personnes en matière de secours et d’accompagnement des populations. Fin 2004, la commune de Cahors a établi un Plan communal d’organisation
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des secours pour les risques majeurs (verglas, neige, inondations). Par ailleurs, la Communauté de Communes du Pays de Cahors s’est dotée d’un système d’alerte ciblé sur une zone : il permet de prévenir très vite, par différents moyens adaptés (téléphone, e-mail, fax, SMS ou autre), les résidents de tout risque imminent.
Les règles du zonage : les cas de Labéraudie et du Bartassec Le zonage réglementaire résulte de la délimitation des niveaux d’aléas et des objectifs de gestion des zones inondables. Plusieurs types de zones ont ainsi été définis : • La zone verte est réservée à l’expansion des crues, qu’il s’agisse des zones d’aléa fort ou faible. Elle est en général très peu urbanisée, l’activité agricole y est dominante. • La zone orange est équipée et urbanisée. Pour la crue de référence, les hauteurs de submersion sont supérieures à un mètre d’eau ou les vitesses de courant supérieures à 0,50 m/s (aléa fort). Elle comprend deux sous-zones, O1 et O2. - O1 est une zone urbanisée de façon dense où, compte tenu de la conti-
nuité du bâti et de la mixité des usages entre logements, commerces et services, il est admis d’aménager les constructions existantes moyennant certaines prescriptions. - O2 est une zone équipée, où compte tenu des enjeux urbanistiques et économiques, des opérations de constructions nouvelles pour des usages particuliers et dans des conditions d’aménagement précises, pourront être admises. • La zone bleue est déjà urbanisée. Pour la crue de référence, les hauteurs de submersion sont inférieures ou égales à un mètre d’eau et les vitesses de courant sont inférieures ou égales à 0,50 m/s (zone d’aléa faible). Il est possible, à l’aide de prescriptions, de préserver les biens et les personnes. • La zone rouge comprend la totalité des zones submersibles des petits bassins versants à régime torrentiel où les pentes fortes et l’absence de plaine d’expansion contribuent à considérer ces zones comme soumises à aléa fort.
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Dordogne, Cère et Bave
Cahors en décembre 2003.
Quels risques d’inondation dans le Lot ? De nombreux cours d’eau parcourent le département. De façon variable, ils peuvent provoquer des inondations plus ou moins graves. La situation justifie le fait que 287 communes sur 360 peuvent être concernées par ces aléas : seuls les causses de Gramat et de Limogne sont à l’abri de ces phénomènes. Rappel des principales rivières « à risque ». • Le Lot et ses affluents le Célé et le Vers. • La Dordogne et ses affluents : la Cère, la Bave, la Sourdoire, la Tourmente, l’Ouysse, la Borrèze, le Céou. • Le Frances et l’Alzou qui se perdent dans les causses. • Les affluents de la Garonne : la Barguelonne, la Lupte et le Lendou.
Lot et Célé Le bassin versant du Lot couvre 11 400 km2, dont un tiers est situé dans le Massif Central avec la possibilité de crues de type Cévenol. Les crues du Lot se produisent essentiellement de novembre à mars mais les crues de fin de printemps existent (crues « des cerises »). Le Lot est peu sensible aux pluies orageuses sauf dans sa partie amont (Lozère). On observe régulièrement sur chaque crue une montée de 10 à 20 centimètres par heure à Cahors. La dernière crue se situait dans cette moyenne. Le bassin versant du Célé n’est que de 600 km2 à Figeac. Du fait
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de sa taille réduite et de sa forme circulaire, il est sensible aux précipitations orageuses, avec des vitesses de montée plus forte que sur le Lot, pouvant atteindre plus de 50 cm par heure. Les crues se produisent essentiellement de novembre à mai, mais on constate quelques crues en juin et septembre.
• Les plus hautes eaux mesurées : sur le Lot à Cahors : sur le Célé à Figeac : Janv. 1728 : 9,94 m Sept. 1843 : 4,65 m Mars 1783 : 10,03 m Déc. 1906 : 4,30 m Fév. 1823 : 9,17 m Janv. 1912 : 3,95 m Janv. 1994 : 5,30 m Janv. 1994 : 2,89 m Déc. 2003 : 7,21 m Déc. 2003 : 3,61 m
La vallée de la Dordogne lotoise est une longue vallée alluviale à large plaine inondable, longue de 57 km de Beaulieu à Souillac. Elle traverse les causses du Quercy avant son entrée en Périgord. Les crues se concentrent pendant la saison froide (de novembre à mai), avec une diminution des crues estivales depuis la mise en service des grands barrages. Les crues sont rapides et peuvent atteindre une grande puissance. La plupart des crues de la Cère ont lieu durant la saison froide (décembre, janvier, février) et les quinze plus fortes crues se sont produites entre novembre et mars. Cependant des crues supérieures à 2,50 m à Bretenoux (cote de submersion grave) sont parfois constatées entre avril et juillet. Les crues moyennes de la Bave à Saint-Céré (supérieures à 1,70 m) sont étalées sur toute l’année avec de fortes eaux de printemps et d’été.
• Les plus hautes eaux mesurées : sur la Dordogne à Souillac : Déc. 1944 : 6,60 m Déc. 1952 : 6,30 m Janv. 1962 : 5,80 m Janv. 1982 : 5,45 m Fév. 1990 : 4,85 m Janv. 1994 : 4,68 m sur la Cère à Bretenoux : Mars 1912 : 3,12 m Janv. 1915 : 3,02 m Déc. 1940 : 3,00 m Déc. 1982 : 2,32 m Déc. 1993 : 1,97 m Nov. 2000 : 1,36 m sur la Bave à Saint-Céré : Oct. 1960 : 4,04 m Juill. 1982 : 3,00 m Mai 1983 : 2,32 m Mai 1994 : 2,30 m
Céou-Bléou, Barguelonne Les crues du Céou se concentrent lors de la saison froide, avec une quasiabsence durant les mois d’été. Les deux
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crues historiques sont celles d’octobre 1960 et de janvier 1996.Le bassin versant de la Petite Barguelonne est de 70 km2. La violence de la crue du 10 janvier 1996, comparable à celle d’octobre 1960, a été provoquée par une averse d’intensité et de durée exceptionnelles, exactement sur le bassin, avec 100 mm d’eau mesurés le 9 janvier à Montcuq.
Un impératif majeur : la maîtrise de l’urbanisme Dans les zones définies comme sensibles par rapport au risque d’inondation, il s’agit de préserver les champs d’inondation de tout aménagement : ne pas remblayer les zones d’expansion des crues, et surtout ne pas construire dans ces zones. Il fallait donc soumettre ces zones, identifiées comme très exposées, à un règlement spécifique.
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D’où la création des PPRI dont voici le point précis à ce jour : • PPRI bassin de Cahors, approuvé le 12 janvier 2004 (concerne six communes). • PPRI Célé amont, approuvé le 20 janvier 2003 (neuf communes). • PPRI Dordogne amont, prescrit le 26 juillet 1999 (21 communes). • PPRI Dordogne aval, prescrit le 25 avril 2003 (23 communes). • PPRI Lot aval/Vert et Masse, prescrit le 10 juillet 2003 (28 communes). • PPRI Lot moyen/Célé aval, prescrit le 20 octobre 2004, modifié (21 communes). • PPRI Petite Barguelonne, prescrit le 29 octobre 2004 (5 communes).
En l’absence de PPRI, la maîtrise de l’urbanisme dans une zone à risque est assurée par l’application de l’article R111-2 du Code de l’urbanisme : il permet de contrôler l’urbanisation si les projets sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique.
Des études préalables à l’établissement du PPRI sont par ailleurs en cours pour : • PPRI Lot amont (18 communes Lot et Aveyron). • PPRI Céou-Bléou (22 communes).
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État, collectivités et entreprises : les nouvelles synergies Une bonne gestion des risques d’inondation passe une forte collaboration entre les différents intervenants. Entreprendre a recueilli les témoignages de la Communauté de Communes du Pays de Cahors, de la Mairie de Figeac, de la Direction Départementale de l’Equipement du Lot, de responsables de magasins et de porteurs de projets.
Marc Vignères, directeur du pôle Urbanisme et Développement de la Communauté de Communes du Pays de Cahors : « Le conseil aux entreprises est déterminant »
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elon Marc Vignères, il faut clairement distinguer deux types de risques : les crues torrentielles et les crues de plaines. « Les premières sont rapides, imprévisibles, aléatoires. En pays de Cahors, elles touchent essentiellement le Bartassec et les combes qui l’alimentent : là, les restrictions au développement sont draconiennes. Quant aux secondes, elles concernent le Lot, peuvent être importantes mais leur lenteur permet d’anticiper.
L’Etat y ouvre des possibilités de construction, mais elles sont assorties de prescriptions lourdes », explique le directeur du service Urbanisme. Des événements récents ont rafraîchi la mémoire des candidats au développement : la crue destructrice de 1996, transformant le paisible Bartassec en torrent, a fait prendre conscience des périls liés aux intempéries. La sécurité publique étant placée sous la compétence du maire, la Ville comme la Communauté se doivent de prendre en compte ces réalités. « Le PPRI est une servitude d’utilité publique, son règlement est annexé au document d’urbanisme : il s’impose au PLU », rappelle Marc Vignères. Dans ses missions, la Communauté de Communes du Pays de Cahors est chargée de l’entretien des berges du Lot, afin d’améliorer le libre écoulement des eaux. Par ailleurs, elle doit favoriser le développement économique : c’est dans ce cadre qu’elle va prochainement urbaniser la ZAC de Labéraudie afin que des entreprises commerciales puissent s’installer, face au magasin Conforama. « Avec la contrainte de bâtir sur pilotis, les parkings occupant le sous-sol des surfaces de vente », souligne Marc Vignères, qui estime que les premiers permis de construire devraient être délivrés début 2007. Quant à la collectivité, elle doit conserver à l’état naturel une large bande riveraine du Lot et placer des bassins conformes à la loi sur l’eau : il est important de garder les eaux pluviales pour limiter l’apport dans la rivière, lequel menacerait à son tour les zones d’activités de Regourd ou d’Englandières. Par contre, l’entrée Sud de Cahors pose un problème autrement épineux. Classée
en zone rouge, soit l’aléa maximum, la zone d’activités est aujourd’hui figée : ce qui pénalise lourdement les entreprises qui souhaitent s’installer ou agrandir leurs locaux. « La Communauté de Communes est en discussion avec les services de l’Etat pour tenter de débloquer la situation. A long terme, des bassins de rétention placés en amont pourraient contenir l’eau. Mais ça ne sera pas suffisant : il faudrait aussi élargir, approfondir ou déplacer le lit du Bartassec. Car on imagine difficilement déplacer des enseignes comme Carrefour ou But », explique Marc Vignères. Actuellement, il est possible de surélever un bâtiment d’un étage, mais sur plan commercial, la solution reste pénalisante. Des bureaux peuvent certes y prendre place, mais pas l’hébergement de personnes ou le logement, tous deux strictement interdits. Grâce à un dialogue constructif avec l’Etat, des extensions peuvent être autorisées si elles sont placées dans le sens d’écoulement du courant, et si elles vont de pair avec la démolition de vieux murs risquant d’y faire obstacle. Par ailleurs, en rénovant la voirie du chemin de Bellecroix, la Communauté de Communes du Pays de Cahors souhaite favoriser l’implantation d’entreprises le long de cet axe qui échappe aux contraintes définies par la zone rouge. « Dans tous les cas, nous sommes présents pour faciliter les dialogues entre l’Etat et les chefs d’entreprises. Notre mission est de les assister, les conseiller dans le cadre des négociations, face à des préconisations qui sont parfois d’une certaine complexité », conclut Marc Vignères.
Marc Vignères
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Yannick Fresquet, porteur de projet plaine de Labéraudie à Cahors : « Un parcours semé d’obstacles »
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epuis cinq ans, Yannick Fresquet se bat pour réaliser son projet : implanter deux magasins plaine de Labéraudie afin de lutter contre l’évasion commerciale vers Brive ou Montauban. « J’ai l’intention de créer deux enseignes à Cahors sur cette zone d’aménagement concerté : Mr Bricolage et Fly, sur une surface totale de 6 500 mètres carrés. J’ai déjà des commerces du même type à Agen mais, originaire du Lot, j’ai envie de participer au dynamisme de Cahors », concède Yannick Fresquet. En effet, s’ouvrant de ses intentions à quelques amis et aux maires successifs de Cahors, il a écouté leurs mises en garde quant au caractère inondable de la zone. « Quand j’ai acheté ces 30 000 mètres carrés en plaine, fin 2001, j’ai certes pris un risque important. Mais je suis d’un naturel têtu, et j’ai pensé que la situation finirait bien par s’arranger », lâche-t-il. Une rencontre avec Chantal Jourdan, Préfète du Lot à l’époque, a rendu un certain optimisme au porteur de projet :
elle s’est montrée intéressée par son initiative, et a pris la décision d’autoriser les constructions sur une bande éloignée des rives du Lot. « Je dois rendre justice à Marc Lecuru, Maire de Cahors, M. Ducros, adjoint au Maire, ainsi qu’à Marc Vignères : ils se sont battus pour que le PLU soit modifié afin d’implanter des commerces. Mais à chaque étape, on prend du retard et c’est dommage. De mon côté, pour tenter d’accélérer les choses, je vais présenter le projet finalisé au début de l’automne avec mon architecte et dans la foulée, demander le permis de construire. J’ai obtenu l’aval de la CDEC (Commission départementale d’équipement commercial) pour Mr Bricolage, et j’ai bon espoir de le décrocher pour Fly », affirme Yannick Fresquet. Tout en regrettant deux surcoûts pénalisants : le ticket d’entrée exigé par la Communauté de Communes du Pays de Cahors, en qualité d’aménageur, lui semble un peu élevé en fonction d’une zone de chalandise limitée à 80 000 habitants. Et, bien sûr, l’obligation d’implanter ses commerces sur pilotis pour un plancher à 1,30 m du sol naturel. Un ascenseur permettra aux clients, stationnés en sous-sol, d’atteindre le niveau commercial. « L’investissement global va atteindre les 4,5 millions d’euros. Mes architectes doivent consulter bientôt l’architecte des Bâtiments de France pour définir l’aspect des façades. Les travaux devraient commencer courant 2007. J’espère une ouverture début 2008 », annonce Yannick Fresquet. Les deux magasins devraient permettre la création de plus de 30 emplois.
Guy Dumas, responsable du bureau des risques majeurs et environnement à la DDE du Lot : « Chaque commune est un cas particulier »
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’ingénieur de la DDE est en première ligne du dispositif PPRI : c’est lui qui est en charge des risques majeurs.
Guy Dumas
«
L’historique, le profil des vallées, la nature des alluvions, la hauteur des eaux et la vitesse du courant déterminent le classement en zones d’aléas forts et faibles. Pour le Bartassec, tout est en zone rouge depuis la crue de 1996. Auparavant, on a construit très librement car le risque n’était pas mesuré. Aujourd’hui, peut-être faudra-t-il détourner le lit là où c’est possible, et créer des espaces de surverse-tampon », confie Guy Dumas. Pour la plaine de Labéraudie, force est d’appliquer les préconisations de l’Etat : édifier sur pilotis afin que les planchers soient situés au-dessus des plus hautes eaux. « Le surcoût à la construction peut être chiffré autour de 15 à 20 % », estime l’ingénieur de la DDE. Concernant le reste du département, Guy Dumas s'attache à observer qu'à Figeac, dès le début des années 90, des précautions ont été prises pour la gestion des sites d'activités économiques situés en lieux inondables par le Célé. « A la sortie ouest, le magasin Aldi a été construit sur pilotis et le restaurant McDonald‚s a été surélevé. Quant à la zone d‚activités de Laffarayrie, son niveau a été remonté et elle est protégée par une digue. Par ailleurs, cette zone ne sera pas prolongée vers Ceint-d‚Eau afin de préserver les aires d‚expansion des
Yannick Fresquet
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DOSSIER LES RISQUES D’INONDATION eaux », indique-t-il.
Maurice Pons, responsable des travaux à la mairie de Figeac : « Nous pouvons informer les chefs d’entreprise à tout moment »
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’après Maurice Pons, responsable des travaux, voirie, eau et assainissement aux services techniques de la mairie de Figeac, la Ville va se doter d’un Plan Communal de Sauvegarde (PCS) afin, notamment, de pouvoir prévenir les dirigeants d’entreprises aux heures de fermeture. « La commune est équipée d’un système d’information géographique, base de données qu’il suffira d’enrichir », explique Maurice Pons. Par ailleurs, dans le cadre du contrat de rivière Célé, des opérations de nettoyage des berges sont conduites régulièrement, tandis que le lit du cours d’eau est curé pour faciliter l’écoulement. Récemment, le système de canalisation des eaux pluviales a été amélioré : un bassin d’orages a été installé aux Miattes. Pour l’application correcte du PPRI, un accord a été trouvé avec le magasin Champion : celui-ci a pu assurer son extension en s’orientant différemment, dans le sens d’écoulement des eaux, et en s’éloignant des rives. A Laffarayrie, zone d’activités rehaussée et protégée par une digue, sept grosses pompes connectées sur le réseau pluvial permettent de vider la zone en cas de crue prolongée. « La nouvelle usine Ratier est située en totalité au-dessus de la crue centennale », précise Maurice Pons.
Marc Esculié
Marc Esculié, magasin Sport 2000 à Figeac : « Nous avons placé des barrages provisoires »
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e magasin Sport 2000, avenue JeanJaurès, a été victime de graves dégâts en 2003 : 37 centimètres d’eau ont envahi le local commercial, entraînant la perte de vêtements et articles de sports pour une valeur chiffrée à 300 000 euros. « On n’avait pas vu d’eau ici depuis 50 ans. Le rond-point au bout du pont du Gua dessine une cuvette et nous envoie les eaux. Dans le cadre du PPRI, on nous a demandé de rehausser le bâtiment avec une chape de 7 centimètres. De notre côté, nous avons pris une décision de bon sens : placer des batardeaux à l’entrée du magasin quand le risque est signalé », explique Marc Esculié. De leur côté, les responsables du magasin Aldi situé à la sortie ouest de Figeac ont dû prévoir une construction surélevée par des pilotis : une contrainte imposée pour l’obtention du permis de construire. « Nous avons ouvert en 2002, et le parking a été inondé en 2003. Le client est certes obligé de monter quelques marches, mais il peut aussi utiliser le plan incliné qui sert pour les caddies et les personnes à mobilité réduite », confie la responsable du magasin.
Maurice Pons
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Jauzac Toute la menuiserie sur mesure Les trois couleurs de la société Jauzac, jaune, bleu et noir, apparaissent un peu partout dans le Lot au gré des chantiers. Pour les nombreux professionnels, collectivités ou particuliers qui font appel aux compétences de cette entreprise, elles sont synonymes de qualité. La petite menuiserie fondée par le grand-père en 1925 est devenue une belle affaire, moderne et parfaitement équipée. Bientôt, à l’entrée du site, une aire d’exposition va prendre place. Au beau milieu trônera l’antique locomobile, témoignant de l’audace du fondateur et de l’esprit familial qui règne encore au sein de l’entreprise. Depuis 1988 et l’arrivée de Bernard et Jean-Louis Jauzac, la troisième génération tient les rênes. Trois ans après leur prise de fonction, les jeunes patrons ont racheté un atelier cantalien et rénové un parc machines piloté par ordinateur.
Des techniques anciennes, comme l’assemblage en queues d’aronde
Bernard Jauzac
L
e nom de Jauzac rayonne depuis 80 ans à Girac, dans le nord lotois. Trois générations se sont succédées aux commandes de l’entreprise fondée par le grand-père de Bernard et Jean-Louis Jauzac ; un homme solide qui se levait dès quatre heures du matin pour mettre en chauffe sa locomobile (machine à vapeur montée sur roues pouvant être déplacée pour actionner des engins agricoles). Pour lui, l’année était partagée entre deux activités : l’été, la vapeur actionnait la batteuse et l’hiver, la scie. Lors des intersaisons, l’aïeul ne restait pas inactif pour autant puisqu’il s’occupait à
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tailler ses charpentes. Son fils Maurice a pris le relais dans les années soixante, équipé au départ d’une modeste scie circulaire. Il livrait ses meubles à vélo, tirant son « carretou ».
Au-delà du bois, l’entreprise travaille l’aluminium et le PVC.
Jauzac Entreprise travaille trois matières principales : le bois bien sûr, mais aussi l’aluminium et le PVC. Sa signature de qualité se retrouve sur des réalisations globales en second œuvre bâtiment : menuiserie, ébénisterie, agencement de magasin, charpente, couverture, zinguerie, vitrerie, isolation, plafonds suspendus. Au plan géographique, l’entreprise a étendu son champ d’intervention audelà des limites du département : « Nous intervenons sur cent kilomètres à la ronde, sauf pour les fournitures de charpentes et de menuiseries PVC qui nous amènent parfois plus loin », précise Bernard Jauzac. Il n’existe guère de missions impossibles pour les spécialistes de la maison : le sur-mesure, le cousu main caractérisent leurs réalisations. Adapter
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d’énergie fossile pour sa mise en œuvre. Par ailleurs, le confort chaleureux qu’il dégage et ses propriétés acoustiques et thermiques sont incomparables », souligne Bernard Jauzac.
Améliorer sans cesse son outil de travail Le parc de machines est piloté par informatique.
Des menuiseries intérieures cousues main.
les cotes à un environnement biscornu ne perturbe pas le savoir-faire de ces trente-sept professionnels. Les charpentes sont dessinées par informatique et, depuis peu, taillées par un robot. « La machine usine selon le plan. Elle prend les pièces, les manipule, perce et encastre. Elle permet même de retrouver des techniques anciennes comme l’assemblage en queues d’aronde, que nous avions abandonné car ça coûtait trop cher », souligne le chef d’entreprise. Pourvu de cet outil très performant, l’atelier le rentabilise en livrant des charpentes à des confrères. Autre domaine porteur, la maison à ossature bois. Des particuliers sollicitent souvent l’entreprise pour monter euxmêmes, en partie ou en totalité, le nid confortable qu’ils ont reçu en kit : une tendance qui s’est développée avec les 35 heures, selon Bernard Jauzac. Parmi les chantiers récemment assurés par l’entreprise en direction de marchés publics, citons la halle de Saint-Céré, le musée Chirac à Sarran (Corrèze), un mur à ossature de bois en forme de vague à l’hôpital de Gourdon, la rénovation de l’hôpital de Montfaucon en mobilier et menuiseries, des VVF à Gramat et à Gluges, l’aire-jardin des Causses du Lot sur l’autoroute A20. « Le bois demeure une valeur sûre. Le sommet de Kyoto l’a mis à l’honneur car il consomme moins
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Pour autant, toute médaille a son revers. Ici ce sont les difficultés à se procurer des bois et des métaux de qualité, car pour faire face à son développement brutal, la Chine mobilise les matières premières et dérégule les marchés. « Nous consommons surtout du peuplier, mais il faut passer par des importateurs hongrois ou roumains pour obtenir les quantités et les qualités suffisantes. Trop souvent, les meilleurs bois français partent à l’étranger », regrette-t-il. Globalement, Bernard Jauzac se déclare satisfait de la conjoncture du marché du second œuvre bâtiment : la charge de travail demeure soutenue. Mais il reste vigilant car les 35 heures ont contribué à élever les taux horaires. Par ailleurs, il faut faire face aux charges qui pèsent sur une entreprise de plus de trente salariés ; les répercuter, sans trop augmenter les prix pour rester concurrentiel. Au final, ce sont les marges qui souffrent... Dans ce contexte, le dirigeant tient à améliorer sans cesse son outil de travail : désormais dissociés, les ateliers bois, alu et PVC ont été modernisés, sous une surface couverte qui a grignoté du terrain. Tous les espaces de travail, mais aussi les séchoirs à bois, sont chauffés grâce à la combustion des déchets. Continuer à rendre les tâches moins pénibles, moins dangereuses et plus efficaces, automatiser quand c’est possible, s’équiper d’un
autre robot destiné à la menuiserie et à la conception d’escaliers sont au programme de ces prochaines années. La formation des jeunes, quant à elle, a toujours figuré au centre des préoccupations de l’entreprise : chaque année, deux apprentis sont retenus sur candidature spontanée, afin d’apprendre leur métier dans les ateliers de Girac. Titulaire de onze qualifications Qualibat, correspondant aux onze métiers exercés par son personnel, l’entreprise de Girac garantit dix ans ses ouvrages. Le patron est fier de sa participation au Pôle du bois à Tulle, une prestigieuse vitrine destinée à promouvoir le matériau noble et ses filières. Dans ce cadre, Jauzac a pris part à un chantier qui a réclamé 800 mètres cubes de bois pour fabriquer un amphithéâtre, un hall d’accueil, des bureaux et des salles d’exposition.
Jauzac Entreprise en bref • Entreprise familiale, reprise en 1988 par Bernard et Jean-Louis Jauzac. • Effectifs : 37 salariés plus une dizaine d’intérimaires. Deux apprentis par an. • Surface couverte : 7 000 mètres carrés. • Chiffre d’affaires : 3,8 millions d’euros, en progression régulière de 5 à 10 % par an. • Répartition de la clientèle : 30 % marchés publics, 30 % particuliers, 40 % commerces, entreprises, artisans, professionnels. • Démarche commerciale assurée par Bernard Jauzac, avec notamment une participation aux salons Bâtimat et Expobois.
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ENTREPRISES
Biscuiterie Delfour Les armes d’un rebond décisif Fondée en 1977, la biscuiterie Delfour a essuyé plusieurs tempêtes, se forgeant dans l’adversité le caractère et les armes de la relance. Portrait d’une petite entreprise agroalimentaire qui, en toute lucidité, s’est donné les moyens de retrouver des eaux plus calmes. grandes surfaces et des collectivités. Les biscuits Delfour figurent ainsi en bonne place dans les grandes enseignes du quart Sud-Ouest de l’Hexagone ; une soixantaine de super et hypermarchés, où des merchandiseurs sous contrats s’occupent du meilleur placement des produits dans les linéaires. Cette formule est encore peu pratiquée à l’époque.
Un marketing soigné
Aurélie & Patrick Delfour.
A
u-dessus de Vers, dont on aperçoit les falaises, le plateau boisé dissimule la biscuiterie Delfour qui fêtera l’an prochain son trentième anniversaire. Dans une autre vie, Patrick Delfour était éducateur. Mais en 1977, ce dernier décide de fonder sa société, profitant du savoir-faire développé depuis deux générations par sa belle famille. Son beau-père, en particulier, occupait sa retraite en concoctant des recettes gourmandes. Dans les années 70, ses biscuits artisanaux – notamment la Maryleine - surent se faire remarquer des épiciers de Cahors. En complément de ce produit-vedette, Patrick Delfour, qui est à l’époque installé à Cieurac, conçoit de nouvelles spécialités alléchantes : croquants, cakes aux amandes et gâteaux aux noix. Le succès est au rendez-vous, puisqu’en 1982 ses biscuits artisanaux trouvent
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leur place dans les linéaires de la grande distribution. La jeune entreprise étoffe alors ses effectifs et emménage dans des locaux plus spacieux sur les falaises de Vers, tout près du Mas de Saboth. Son chiffre d’affaires enregistre une croissance exponentielle jusque dans les années 90, quand la crise économique frappe de plein fouet une affaire malgré tout fragilisée par son expansion rapide. La quinzaine de salariés de la biscuiterie est alors réduite d’un bon tiers.
La niche des produits du terroir Le contexte économique s’améliore à partir de 1995. L’entreprise reprend son rythme de croisière. Elle traite alors, annuellement, un million d’œufs et commercialise ses productions auprès des
En 2002, l’entreprise lance des études de marché coûteuses pour repositionner ses gammes dans la niche sélective des produits régionaux et rajeunir son image auprès des grandes surfaces. « Face à la baisse des ventes, nous avons dû réduire la voilure des effectifs commerciaux et réviser nos prix de vente pour cibler le créneau du haut-de-gamme. J’estime que nous sommes encore dans la phase de reconstruction », confie Patrick Delfour. Pour le biscuitier de Vers, cette phase de reconstruction passe tout d’abord par le développement de la qualité. Ainsi, sa fille Aurélie, titulaire d’un diplôme de Responsable qualité et environnement en agroalimentaire, a rejoint la biscuiterie pour prendre en charge ce domaine ainsi que l’administration de l’entreprise. « La normalisation est devenue très contraignante en matière d’hygiène et de sécurité », souligne-t-elle. Autre pilier essentiel de cette reconstruction : le marketing pour dynamiser l’image de l’entreprise. Les biscuits maison sont désormais conditionnés dans plusieurs types de packaging adaptés aux différents modes de consommation
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ENTREPRISES
La biscuiterie Delfour en bref * Fondée en 1977 par Patrick Delfour. * Volume de production annuel : 160 tonnes.
Un packaging de qualité pour promouvoir l’image d’un produit artisanal et naturel.
* Parts de marché : 75 % GMS, 25 % collectivités. * Effectif : 8 personnes, dont 5 en production et l’équivalent d’une personne à temps plein pour le placement des produits dans les linéaires. * Force de vente : un agent commercial en région parisienne. Conditionnement des produits avant expédition.
des clients. Ces emballages de qualité, signés « Désiré Delfour, pâtissier en Quercy », véhiculent une image de bon produit artisanal et naturel, sans colorant ni conservateur. La biscuiterie fait également le choix de l’innovation en proposant quelques produits inédits, comme cette spécialité à la farine de châtaignes ou cette recette de cake préparée pour les fêtes de fin d’année. « Aujourd’hui, nous réalisons 75 % de nos ventes en super et hypermarché, contre 25 % avec les collectivités. Nous fabriquons aussi quelques spécialités pour des boutiques de produits régionaux, sur lesquelles ces commerçants apposent leur propre étiquette. Ce secteur se développe bien, surtout en saison estivale dans la région de
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Sarlat pour les gâteaux aux noix qui sont devenus notre principal vecteur de notoriété », note Patrick Delfour. Aujourd’hui, pour les huit salariés de l’entreprise, les maîtres mots restent rationalisation et optimisation. A terme, l’investissement dans du matériel plus moderne sera inévitable, afin de limiter une part de main-d’œuvre trop importante. Dans le futur, la biscuiterie quittera-t-elle son site bucolique mais contraignant par manque d’infrastructures ? Sans doute, mais ce n’est pas la priorité actuelle. « Nous avons connu des années difficiles, mais nous sommes toujours là et nous croyons en notre avenir », tient à conclure Patrick Delfour, épaulé par sa fille qui partage la même philosophie.
L’entreprise produit chaque année 160 tonnes de biscuits.
Action de la CCI du Lot La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot a accompagné la biscuiterie Delfour. Elle l’a orientée vers le FRAII. Conseil qui a permis l’obtention d’une subvention pour le financement partiel de l’étude de marché réalisée en 2002 et de la campagne de marketing de l’entreprise.
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ENTREPRISES
Christian Mariage, directeur commercial d'AppliDiace, et Jean-Bernard Hueber, responsable de la productique.
AppliDiace La chasse à l’adhérence dans le culinaire et l’industrie Spécialisée à l’origine dans le revêtement d’ustensiles culinaires, AppliDiace fait aujourd’hui ses armes dans le secteur de l’industrie agro-alimentaire. L’entreprise vayracoise, devenue filiale du groupe Sofiplast en 2000, a rationalisé ses processus de production et développé sa dynamique commerciale.
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ar quel hasard un groupe d’envergure nationale, solidement campé sur le marché des revêtements spéciaux, peut-il se retrouver propriétaire d’une petite unité implantée à Vayrac ? Remontons le fil du temps et de l’histoire… En 1977, Jean-Paul Hède installe sa fonderie d’aluminium baptisée Diace, près des
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emploie aujourd’hui une soixantaine de salariés. En 2000, Jean-Paul Hède décide de céder au groupe Sofiplast la branche culinaire de son activité. Rebaptisée AppliDiace, la nouvelle entité démarre dans des conditions difficiles : quelques clients importants lui ont tourné le dos attirés par les sirènes de la délocalisation. Pour Georges Ceaux, Pdg du groupe Sofiplast, il est urgent de redonner confiance aux donneurs d’ordres en restaurant la qualité des produits. Cette stratégie de reconquête passe par l’embauche d’un responsable de la productique, Jean-Bernard Hueber, en 2002, puis d’un directeur commercial, Christian Mariage, en 2005.
Savoir-faire et faire savoir rives de la Dordogne. Il remporte ses premiers succès en tapissant d’une couche antiadhésive des poêles à frire et autres ustensiles culinaires. Le marché, aux mains de grandes marques, montrant quelques faiblesses, il se diversifie dans les pièces pour le bâtiment, l’automobile et l’aéronautique, un secteur où son entreprise
Dans le giron de Sofiplast, l’entreprise optimise ses processus de production et développe sa politique commerciale dans le Sud-Ouest, jusqu’alors délaissé par le groupe. « Aujourd’hui, sur la base de notre expertise dans le téflonage,
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ENTREPRISES plast Le groupe Sofi
en 1989, il x-en-Velin (69) Fondé à Vaul ance, dont Fr treprises en regroupe six en le revêtens écialisées da cinq sont sp ns la chauace, et une da ment de surf strielle. dronnerie indu fiplast est le groupe So Depuis peu, ose d’une sp di logne, où il Po en té an pl im uction. unité de prod sont étendus d’intervention Ses domaines ire, ménager, , agroalimenta : papier, textile rgie, caouthimie, sidéru chimie, pétroc plasturgie, , obile, fluides m to au c, ou ch llage. verre et emba
nous avons décidé d’attaquer l’industrie agroalimentaire en complément de notre marché historique des ustensiles culinaires, fortement concurrencé par les Chinois », explique Christian Mariage. Depuis un an, AppliDiace frappe aux portes d’entreprises susceptibles d’exprimer des besoins correspondant à son savoir-faire. Dans le Lot, les premiers contacts ont été pris avec Andros, Gerson, Tradifrais, Solev et Maec – Groupe Cahors. Désormais, ces sociétés confient à l’entreprise vayracoise le revêtement de moules, de pièces pour l’emballage ou le thermo scellage, de vis d’alimentation, de mélangeurs, de stérilisateurs, de cylindres, de balancelles... Par ailleurs, de nombreux essais sont en cours. « Sitôt qu’ils ont un souci particulier, nos clients ont pris le réflexe de nous appeler », se félicite le directeur commercial. Quoi de plus adhérant que des pâtes à bonbons ou à gâteaux, de la confiture, des matières plastique, du caoutchouc, de la peinture ou du vernis ? Chaque problème
AppliDiace en bref • Née en 2000 du rachat de la branche culinaire de Diace, fondée en 1977. • Effectifs : 6 salariés plus des intérimaires. • Spécialité : revêtements spéciaux, téflonage. • Secteurs : ustensiles culinaires, industrie agroalimentaire. • Chiffre d’affaires : 444 000 euros en 2005.Prévisions 2006 :550 000 euros.
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L'opération de sablage, avant la pause du revêtement.
est étudié, des essais sont réalisés puis des prototypes sont testés afin que le revêtement adéquat soit appliqué. Toutes les solutions peuvent être garanties aux normes de qualité alimentaire.
La synergie d’un groupe De nombreux industriels des départements voisins - biscuiteries, viennoiseries, distilleries, fromagers et artisans du foie gras - ont reçu la visite de Christian Mariage. « Notre atout principal réside dans notre faculté d’adaptation : nous sommes capables de concevoir, réaliser et traiter des pièces de toutes formes et tous usages jusqu’à dix mètres de long, grâce à la synergie entretenue au sein du groupe », précise le directeur commercial. Entrant dans les ateliers par palettes entières, les pièces neuves sont nettoyées, dégraissées, sablées au corindon - une alumine agréée pour l’alimentaire puis revêtues d’une, deux ou trois couches d’un fluoropolymère cuit au four à 430 degrés. Sur les pièces en inox haut-de-gamme, le procédé « arc-jet » projette des particules qui consolident le revêtement. Dans le petit laboratoire d’essais sont imaginées des solutions inédites, répondant à des besoins très spécifiques : par exemple, revêtir une planche de bois d’une résine à froid certifiée à la norme alimentaire.
Les pièces, revêtues de polymères, s'apprêtent à passer au four.
L’entreprise emploie six salariés, des anciens de Diace restés fidèles à son repreneur, qui sont secondés par un volant d’intérimaires quand les coups de feu l’exigent. « Aujourd’hui, notre courbe de croissance est orientée à la hausse et la prospection commerciale va porter de nouveaux fruits. Mais nous restons prudents quant à l’avenir : pas question de prévoir des embauches avant d’avoir bien stabilisé l’affaire », conclut, avec pragmatisme, Christian Mariage.
Action de la CCI du Lot La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot accompagne l’entreprise dans ses projets de développement et de modernisation.
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PUBLI-REPORTAGE
Sous la plage, le dé Avec la Plage aux Ptérosaures, le Lot dispose d’un nouveau site d’exception qui, après 13 ans d’efforts, est devenu un véritable projet de développement local, associant recherche, pédagogie, culture et tourisme. Une démonstration d’esprit d’entreprise insufflée par Emile. Présentations.
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uel est le rapport entre la préservation du patrimoine mondial, la recherche scientifique et le développement de l’économie du département du Lot ? Ne cherchez pas plus longtemps, Emile a déjà donné la réponse, sans le savoir. C’était il y a 140 millions d’années. Concrètement, Emile arpentait ce jour là la plage de Crayssac, près de Cahors. A l’époque, le site était situé au sud d’une île de taille encore modeste, qui pourrait contenir les régions actuelles de Bretagne, Pays de la Loire, Centre, Limousin et Midi-Pyrénées. En l’occurrence, nous savons qu’Emile avait décidé de longer le bord de cet océan, joliment baptisé Thetys, qui séparait alors le Quercy de l’Aquitaine, laquelle était encore soudée à la péninsule ibérique. Pour être plus précis, cela se passait juste après le début de la marée descendante. Qu’a-t-il dit ? Rien, Emile n’a rien dit. Il a simplement laissé, pour l’éternité, trente trois traces de pas. Des traces qui révéleront la plupart de ses secrets. Personne n’a jamais songé à reprocher à Emile ce si long silence. De fait, il n’était qu’un « ptérosaure »,
La Banque Populaire soutient le projet de la Plage aux Ptérosaures depuis les premières campagnes de fouille.
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c’est-à-dire un reptile volant. Pour sûr, il ne se doutait pas que ces traces anodines allaient avoir de si grandes conséquences sur la paléontologie, l’éducation, le tourisme, l’économie et, au final, sur ce que l’on nommera, des millions d’années plus tard, le « développement durable ». Pour mieux aider Emile à com-
Français d’Etude du Jurassique. Alors qu’ils quittent le restaurant « La Chartreuse », deux des scientifiques pensent avoir repéré une dépression anormale sur une dalle de la terrasse. C’est ainsi que l’on put voir Pierre Hantzpergue, de l’Université de Poitiers et Paul Bernier, de l’Université de Lyon, se
C'est la nuit, avec une lumière rasante, que la Plage aux Ptérosaures révèle le mieux les traces des reptiles volants, vielles de 140 millions d'années.
prendre les conséquences positives de sa déambulation balnéaire, il faudrait pouvoir lui conter la renaissance de la plage aux ptérosaures, il y a dixneuf ans de cela.
Le hasard et la passion C’était une belle journée de l’automne 1987. Les plus éminents géologues et paléontologues français étaient réunis à Cahors dans le cadre d’une excursion du Groupe
mettre à quatre pattes pour mieux examiner la faille. Leur verdict est sans appel : ils sont devant une empreinte de dinosaure. La seule question devient dès lors : « d’où viennent ces dalles ? ». Les recherches conduisirent à la carrière de pierre exploitée par Antoine Pereira, à Crayssac. Propriétaire du site, il se prête au jeu et facilite les premières fouilles. Après analyses, il apparaît que le site est exceptionnellement riche. Attestés par les scientifiques, les
résultats conduisent à organiser des fouilles d’envergure, sous la direction de Jean-Michel Mazin, Directeur de recherche au CNRS. Les premières découvertes laissent peu de place au doute : la carrière est une plage fossile unique et chaque nouvelle campagne de fouilles conduit à réévaluer à la hausse l’ampleur de la découverte. La communauté scientifique internationale s’empare du sujet, relayée par les médias. Les universités de Lyon, de Toulouse et de Poitiers s’associent pour réunir autour du chantier toutes les compétences nécessaires. En 2001, après huit années d’exploitation, tous ceux qui interviennent sur le site en arrivent à la même conclusion : la découverte de la Plage aux Ptérosaures de Crayssac est de premier ordre mais il faut de nouveaux moyens et un projet pour exploiter pleinement les résultats des fouilles, pour les rendre accessibles au public, pour concevoir et animer des visites pour le public scolaire, pour permettre aux fouilleurs bénévoles de se restaurer, pour amener l’électricité sur le site ou – plus urgemment – pour protéger les milliers de traces contre les intempéries. En l’occurrence, les scientifiques se mobilisent et 80% des paléontologues mondiaux répondent à l’invitation lancée en 2001 : ils se réunissent à Toulouse, visitent le
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PUBLI-REPORTAGE
éveloppement site de Crayssac et affirment d’une seule voix qu’il n’existe aucun site comparable sur la planète. Le consensus est tel que le propriétaire du site, Antoine Pereira, propose de le vendre à la Communauté de Communes de Catus pour… 1 euro.
Emile et une nuit A la nuit tombante, lorsque les derniers rayons du soleil sont quasiment horizontaux, c’est à ce moment qu’Emile ressurgit de l’ère jurassique pour mettre tout le monde d’accord, quand la lumière rasante révèle la plus longue trace de ptérosaure jamais observée dans le monde. Un spectacle qui fera disparaître toutes les réticences. Du haut de ses 20 centimètres et lourd de ses 120 grammes, le petit ptérosaure a ainsi réussi à réunir toutes les bonnes volontés autour d’un constat simple : les fouilles menées à Crayssac ont permis d’infirmer une thèse erronée, mais qui a eu force de loi ces deux derniers siècles, selon laquelle les ptérosaures marchaient sur deux pattes. Cette seule découverte a légitimé le fait que la Plage aux Ptérosaures de Crayssac devienne le premier chantier paléontologique d’Europe et a convaincu les partenaires privés comme les collectivités territoriales, depuis la Mairie de Crayssac jusqu’au Conseil Général du Lot, en passant par la Communauté de Communes de Catus, d’apporter de nouveaux moyens au projet. Convaincue, la Banque Populaire
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Occitane l’a été dès l’ouverture du chantier, en 1993. Depuis, elle n’a jamais cessé de renforcer son assistance au projet et à l’Association de Gestion et de Développement du Site Paléontologique de la Plage aux Ptérosaures (AGDS3P). Un soutien résolu et clairvoyant aujourd’hui récompensé par la concrétisation des nouveaux projets de la Plage aux Ptérosaures : lancement d’une nouvelle campagne de fouilles d’envergure à partir de 2008, nomination d’un nouveau comité scientifique, construction d’un bâtiment pour protéger le chantier de la pluie et du gel, ouverture d’un musée, période de
club d’astronomie de Gigouzac, etc. En ce qui concerne les apports de la Plage aux Ptérosaures pour la région, une donnée suffit à les résumer : le nombre de visiteurs de la Plage aux Ptérosaures devrait décupler à partir de 2008 et dépasser 30 000 par an. Très concrètement, cette évolution se traduit par le fait que la Banque Populaire Occitane accompagnera le site paléontologique de Crayssac au-delà du mécénat pour jouer pleinement son rôle de banque, au service du développement local. De fait, la pierre de Crayssac ellemême a pris une toute autre valeur. L’aventure exemplaire de la Plage aux
Les traces découvertes à Crayssac ont permis de reconstituer avec précision la physionomie d'Emile et d'apporter la preuve qu'il se déplaçait avec quatre pattes.
visite étendue de deux mois (juillet et août) à huit mois (du 1er mars au 31 octobre), conception d’une mallette pédagogique, création de parcours « nature », partenariats avec les organismes de protection de l’environnement, animation avec le
Ptérosaures est également une démonstration : la valorisation du patrimoine et la recherche scientifique peuvent conduire à des projets pédagogiques, touristiques, culturels et économiques. Le tout au service d’un développement durable et local.
Emile, Lucien, Maurice… et les autres Emile n’était pas seul. Depuis le début des fouilles, les traces identifiées ont permis de révéler que plus de 50 races d’animaux fréquentaient l’ancienne plage de Crayssac. Encore faut-il noter que le site n’a livré à ce jour que 10% de ses trésors et qu’une centaine d’années sera probablement nécessaire pour mettre à jour l’ensemble des traces. Parmi les nombreuses découvertes faites à Crayssac, la communauté scientifique retient en premier lieu l’abondance de traces de ptérosaures. Auparavant, on savait peu de choses sur ces reptiles volants, ancêtres des oiseaux. La première représentation fidèle du ptérosaure est née de l’association des équipes de Crayssac et de celles du site de Solnhofen, en Bavière, richement pourvu en squelettes de ptérosaures. En réunissant l’ensemble des données, les scientifiques ont pu déterminer sa taille, son mode et sa vitesse de déplacement, sa posture ou son mode de locomotion, le tout avec une marge d’erreur inférieure à 5%. C’est ainsi que l’on a retrouvé plusieurs compagnons d’Emile, dont le « grand » Lucien (deux fois plus lourd, avec ses 250 grammes) et le « petit » Maurice (12 centimètres de haut pour 50 grammes). La taille modeste des ptérosaures de Crayssac ne doit pas faire oublier que certains de leur congénères pouvaient avoir une envergure de plus de 12 mètres, c'est-à-dire celle d’un bel avion de tourisme. Dans tous les cas, le modeste Emile a réussi à élever la Plage aux Ptérosaures au rang de référence internationale. Avant 2004, la célèbre National Geographic Society ne s’était déplacée en France que trois fois, pour réaliser des films sur le Louvre, Versailles et la grotte de Lascaux. Elle est revenue une quatrième fois… à Crayssac.
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Passedat
L’amour du végétal A Camy, nichée au cœur du vignoble de Cahors, la société Passedat déploie ses pépinières et développe une activité de création et d’entretien de parcs et jardins. Particuliers, entreprises et collectivités font appel aux compétences de cette équipe de douze spécialistes, portée par le respect de la plante et du sol. Une pépinière de trois hectares, où s’épanouissent conifères, fruitiers, pieds de vigne et rosiers.
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ntre Luzech et Castelfranc, près des rives du Lot, les pépinières de l’entreprise Passedat renforcent l’ambiance bucolique et paisible d’un paysage où la nature, disciplinée par l’homme, exprime toutes ses vertus. Ici, l’amateur de jardinage peut parcourir trois hectares de parcelles de plein champ et faire son choix parmi la grande variété d’arbres et d’arbustes, guidé par trois professionnels qui ont réponse à tout. De même, sur les 7 500 mètres carrés consacrés aux cultures hors sol - une surface multipliée par dix ces dernières années – le passionné de végétaux peut s’emplir les yeux de plantes en godets, en conteneurs ou en pots, de la petite vivace au très gros olivier centenaire. « Nous veillons à respecter le végétal, que nous arrachons au meilleur moment pour ne pas compromettre sa reprise. Nous conseillons à nos clients de venir faire leur choix durant l’été, quand la plante est en feuilles et en fleurs. Elle est alors réservée et préparée pour l’hiver, saison
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idéale pour planter. Elle ne séjournera pas longtemps en jauge. Par ailleurs, nous soignons nos produits comme s’ils devaient rester longtemps sur place. Nos plantes ne sont pas « forcées » en serre », explique Denis Passedat. Ingénieur en agriculture. Ce dernier, accompagné de son épouse Christine qui est titulaire d’un DUT de comptabilité, défend les valeurs auxquelles il est attaché depuis qu’il a repris l’affaire des mains de son père, José-Yvon, en 1988.
Développer la vente au détail sur place Depuis peu, quittant le parking, le visiteur est accueilli dans un petit bâtiment, où il peut se renseigner préalablement, consulter les catalogues, ou glaner un conseil judicieux avant d’être aiguillé vers les pépinières. Denis Passedat entend, en effet, renforcer son activité de vente au détail sur site, en complément des marchés locaux auxquels il
participe au printemps : « Jusqu’ici, les gens hésitaient parfois à s’arrêter, pensant que nous ne commercialisions que des plantes en gros », constate-t-il. Dans ce nouveau bâtiment, la clientèle peut également trouver un éventail de produits de jardinage : engrais et produits phytosanitaires, terreaux, tuteurs, attaches, matériel d’arrosage… Lors d’un événement important, une fête, un anniversaire ou un mariage, il est possible de déposer sa liste de cadeaux chez Passedat. De plus, pour la prochaine saison, l’entreprise proposera à ses clients une carte de fidélité. Le second domaine d’expertise de Passedat s’exerce dans les parcs et les jardins. Plantations, entretien de pelouses et de terrains de sport, pose de clôtures, d’éclairages de jardins ou de systèmes d’arrosages intégrés et automatiques, élagage, débroussaillage, petits terrassements, aménagements d’allées ou d’abords de piscines, installation de pergolas... rien n’arrête les cinq spécialistes maison assistés de
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ENTREPRISES
leurs deux apprentis. Des ouvriers dont la fidélité à l’entreprise et l’expérience garantissent la qualité du travail. « Nous adaptons nos services à la nature et à la taille du chantier, nous répondons présents et nous établissons gratuitement un devis quel que soit le budget dont dispose notre client, et ce qu’il s’agisse d’un particulier, d’une entreprise ou d’une collectivité. En ce qui concerne l’entretien, nous proposons des forfaits annuels ou des interventions ponctuelles », précise Denis Passedat.
Promouvoir l’« Agriculture durable » Soucieuse de travailler dans le respect de l’environnement, la société Passedat est titulaire d’un certificat d’applicateurdistributeur de produits phytosanitaires à usage agricole et assimilés, et voit ses compétences reconnues dans l’application de ces traitements. Menant plus loin son engagement, l’entreprise dispose de sa propre aire de compostage enregistrée par la préfecture du Lot en qualité d’installation classée pour la protection de l’environnement. Passedat traite ainsi la totalité de ses déchets verts mais aussi quelques apports ponctuels, comme les rafles (grappes sans raisins) en provenance de la cave coopérative Les Côtes
Denis et Christine Passedat
d’Olt à Parnac. La société peut également fournir à ses clients labélisés Iso 14 001 une attestation de suivi de leurs déchets verts. Bien sûr, le compost obtenu est disponible à la vente, en vrac ou criblé en sac. Par ailleurs, Passedat respecte les principes de l’« Agriculture durable » : l’entreprise pratique la lutte raisonnée, non systématique, contre les maladies des plantes. Elle utilise et encourage les apports de fumure organique issue du compost, complétés par des engrais minéraux à libération lente et à dosage optimisé. L’ensemble de ces pratiques vertueuses est évidemment mis en œuvre lors des réalisations de chantiers d’espaces verts.
L’entreprise Passedat en bref • Fondée dans les années 70 à Camy (Luzech) par José-Yvon Passedat. • Constituée en société en 1988 et dirigée depuis par Denis Passedat et son épouse Christine. • 3 hectares de pépinières plein champ, 500 m2 de serres froides, 7 500 m2 de cultures hors sol. • Effectifs : 9 salariés, 3 apprentis. • Chiffre d’affaires : 0,5 million d’euros pour la pépinière et les espaces verts, en progression régulière. • Quelques références clients en création et entretien d’espaces verts : Banque Populaire Occitane, Banque de France, EdF, Leclerc Pradines, Mc Donald’s, Meubles Guiral, Préfecture du Lot, SNCF, Syded, ainsi que plus d’une quarantaine de communes lotoises et de nombreux domaines viticoles.
Action de la CCI du Lot L’entreprise Passedat a bénéficié de l’assistance de la CCI du Lot dans deux domaines : • la rédaction et la mise en place du document unique, conjointement à la MSA, • la mise en œuvre de sa plateforme de compostage, en collaboration avec la Chambre d’Agriculture. Le nouveau bâtiment dédié à l’accueil des clients.
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ENTREPRISES
Gemat & Ageloc
Les engins de travaux publics se refont une santé D’énormes engins au profil de dinosaures reprennent des forces sur les hauteurs de Figeac. Rachetés d’occasion par Thierry Génin, en majorité à de grands groupes français, ils repartiront repeints et rajeunis vers les pays européens, l’Afrique, l’Asie, le Moyen-Orient ou ailleurs. Portrait d’un entrepreneur frappé par « la folie du très gros ».
A
Pech d’Alon, le site de l’entreprise Gemat - et de son soustraitant Ageloc - étend ses 5 000 mètres carrés clôturés sur un petit causse. Impossible de le manquer : d’énormes engins de travaux publics occupent l’espace, signalant un atelier de rénovation plutôt imposant. Né en région parisienne, Thierry Génin a lancé son activité en 1993 dans le sillage de son père installé à Lille, avec lequel il partageait une même passion. Il a un temps déplacé ses monstres impressionnants à Toulouse, avant de gagner Figeac en 2000. Deux entités sont placées sous la responsabilité de ce jeune patron : Gemat (comme Génin Matériel) pour l’activité de négoce, et Ageloc, l’atelier en charge de restaurer ces engins fatigués par des années de bons et loyaux services. Car la donne est simple : Thierry Génin rachète ces matériels à de grands groupes français ou européens. Le dollar bas lui permet aussi d’acheter à bon prix aux EtatsUnis. Un séjour réparateur au Pech d’Alon, entre les mains de véritables sorciers de la mécanique grand format, et les
mastodontes embarquent sur le bateau à Marseille, au Havre, à Zeebrugge ou à Rotterdam, vers leur destination finale. Stationnée devant l’entrée de l’atelier, une grosse pelle mécanique achetée en Hollande s’apprête ainsi à faire le bonheur d’un entrepreneur sénégalais. De marque Caterpillar, elle ne posera pas le moindre problème à l’acheteur africain en terme de pièces détachées ou de réparation. Plus loin, est garé un lourd engin de terrassement en bon état, arrivé d’Islande où il était traité avec beaucoup d’égards et ne fonctionnait qu’à la belle saison ; une affaire intéressante pour le négociant.
80 % du CA à l’export La meilleure vitrine de l’entreprise, c’est son site internet : www.gemat.com. « De nombreux clients étrangers nous découvrent par ce biais et font ensuite connaissance avec le Lot. Nous réalisons 80 % de nos ventes à l’export, depuis quelques années vers l’Afrique, très gourmande en matériel rénové. Thierry Génin
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ENTREPRISES
L’entreprise achète 95 % de ses engins en France. Rénovées, les machines seront expédiées vers l’Afrique ou le Moyen-Orient.
Avant la chute du dollar, en 2001, je réalisais plus de 60 % des affaires avec les pays d’Europe », précise Thierry Génin, qui maîtrise bien la langue anglaise. Son épouse, en charge de la partie administrative de la société, lui apporte son aide lorsqu’il s’agit de clients hispanophones. En France, entre 500 et 1 000 négociants occupent ce marché très spécifique. Mais la plupart sont des intermédiaires, seuls 10 % d’entre eux assurent le stockage des engins et des pièces détachées. « Je ne prends que des machines entières et en état de fonctionnement, je refuse les épaves », souligne Thierry Génin. Bien sûr, ce métier exige une connaissance approfondie des marchés extérieurs et des filières. « Le crédit documentaire de banque à banque est le moyen de paiement le plus sûr pour l’acheteur comme pour le vendeur. Par ailleurs, je suis assez fier de bénéficier du dépôt sous douane, car nous sommes très peu nombreux dans ce cas. Le matériel n’est pas dédouané en entrée ni en sortie. C’est pour moi comme un label de sérieux », poursuit le dirigeant. Parfois, les procédures du négoce sont d’une étrange simplicité. Témoin, cette machine expédiée vers le Kazakhstan : le client a pris contact avec l’entreprise par téléphone et a versé l’argent dans les meilleurs délais, en 72 heures, l’af-
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Des spécialistes de la mécanique grand format.
faire était conclue. Une autre fois, c’est une énorme centrale d’enrobage capable de débiter 250 tonnes à l’heure qui a gagné l’Algérie, démontée et chargée sur douze semi-remorques. Fréquemment, Thierry Génin fait appel à quelques collègues lorsqu’il a besoin d’un produit spécifique - routier, forestier ou autre - pour ses clients. « Il n’existe pas de rapports de concurrence entre nous : dans cette branche, nous sommes obligés de fonctionner en réseau », confie-t-il.
Sociétés Gemat & Ageloc en bref • Société de négoce Gemat, fondée en 1993 à Lille, déplacée à Toulouse puis à Figeac en 2000. Deux personnes,Thierry Génin et son épouse Catherine à l’administration. • Société Ageloc fondée à Figeac en 2001. Deux salariés mécaniciens. • Surface de stockage des engins : 5 000 mètres carrés. Surface de l’atelier de rénovation : 150 mètres carrés. • Achats : 95 % en France, le reste aux Etats-Unis.
Un nouvel atelier de 300 mètres carrés
• Ventes : 80 % à l’export vers l’Afrique, l’Asie, le Moyen-Orient. 80 % des clients sont des revendeurs.
Régulièrement classé parmi les premiers exportateurs lotois par la presse économique, Thierry Génin s’apprête à moderniser son site : le futur atelier prendra ses aises dans 300 mètres carrés ; des bureaux seront créés pour accueillir la clientèle, ainsi que le siège de la société actuellement basé en ville. Treize ans après, la passion reste entière dans le regard du chef d’entreprise : « J’éprouve la passion du très gros. Quand je vois arriver ces énormes engins, je suis comme un gamin comblé », conclut-il, le sourire aux lèvres.
• Chiffre d’affaires : 1,5 à 2 millions d’euros, en stabilité.
Action de la CCI du Lot La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot accompagne l’entreprise dans : - l’aménagement de son stockage de déchets et l’installation d’un séparateur hydrocarbure dans le cadre de l’opération Vallée du Lot, - les informations et les formalités à l’international.
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ENJEUX ANIMATION
La seconde jeunesse de l’
animation
Les métiers de l’animation et de l’événementiel sont longtemps restés l’apanage de grandes agences, immanquablement implantées dans les métropoles régionales. Une donne qu’une nouvelle génération d’entrepreneurs compte bien bouleverser. Présentation de deux initiatives lotoises : fanou-anime.com et, pages suivantes, AJ Productions.
S
téphane Constant a juste 28 ans lorsqu’il se présente devant l’imposant siège du groupe Unilever, à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-deSeine. Le jeune homme de Gourdon n’est pas impressionné pour autant : il a confiance en son projet. En l’occurrence, il va proposer à la multinationale américaine d’organiser de A à Z une tournée des discothèques, en dix étapes, pour assurer la promotion de l’une de ses marques phares, Ice Tea de Lipton. De fait, Stéphane Constant ressortira du siège d’Unilever le sourire aux lèvres. Son ambitieux projet a été retenu. Cela se passait en 2005. Depuis, tout s’est enchaîné. Fort de cette première référence importante, Stéphane a créé son entreprise au début de l’année 2006 et a mené à bien son tour de France estival,
tout en multipliant ses interventions dans le Lot, qu’il ne tient surtout pas à délaisser. « Non seulement je compte bien développer mon activité dans le département mais, de plus, je constate qu’il est de plus en plus facile d’avoir un rayon d’action à l’échelle nationale depuis notre région. Les moyens de transport et de communication sont désormais au point ». Comment devient-on « créateur de concepts et d’animations », comme Stéphane Constant a baptisé son métier ? En l’occurrence, en commençant par suivre une formation de pâtissier à Souillac. Une entrée en matière à priori surprenante mais qui lui ouvre les portes du prestigieux hôtel Crillon, place de la Concorde, à Paris. C’est là qu’il découvre « le monde de la nuit », dans lequel il entend jouer les premiers rôles. Il abandonne donc les fourneaux pour gravir un à un les échelons qui mènent au sommet des discothèques, c'est-à-dire dans la cabine du disc-jockey. C’est peu de le dire, devenir « DJ » ne fut pas… du gâteau.
DJ Fanou Après huit ans, Stéphane Constant a pourtant réussi à se faire un nom : DJ « Fanou », comme l’ont toujours surnommé sa famille et ses amis. Ce début de renommée aurait pu inciter le jeune lotois à passer les frontières de l’Hexagone mais il a
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une conviction : « il y a beaucoup de choses à faire ici, en province ». Concrètement, Stéphane Constant ne limite pas son champ d’action aux soirées parisiennes : « il existe des milliers de rendez-vous festifs dans le sud-ouest et je veux être un interlocuteur privilégié des comités des fêtes et des collectivités pour que chacun de leurs évènements prenne une nouvelle ampleur ». De fait, il devient un marchand de rêve capable d’habiller villes et villages aux couleurs des quatre saisons : l’été, les festivités ou les marchés de nuit peuvent accueillir sa discothèque mobile en plein air ; l’automne, il sait animer les centre-ville avec des dizaines de « créatures » déguisées, des marionnettes géantes ou des « astrobulles » ; l’hiver, il est capable de transformer un village de plaine méridional en station de haute
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montagne grâce à des canons à neige, des chalets en bois et des lutins géants ; au printemps, les festivités peuvent à l’envi être ponctuées par des jets de mousse ou de C02. Fanou-Anime intervient également dans les entreprises, lors de lancements de nouveaux produits ou à l’occasion de journées portes ouvertes.
Fanou-anime.com sur Lot L’entreprise de Stéphane Constant est assurément représentative de cette nouvelle génération d’entreprises de services qui tirent profit de la généralisation de l’Internet à haut débit pour s’implanter à distance des grandes agglomérations. L’implantation de ces nouveaux métiers génère par ailleurs une activité additionnelle pour des prestataires tels que les cabinets comptables. En l’occurrence, le cabinet SOLOREC, à Souillac, assiste fanou-anime.com pour la gestion des intermittents du spectacle. Sans renoncer à son implantation lotoise, la jeune entreprise vient de déplacer son siège social : elle a quitté Saint-Projet pour s’installer à Saint-Céré « où j’aurai plaisir à accueillir les grandes multinationales », précise Stéphane Constant avec un franc sourire.
Plutôt les coups que les coûts Le programme des festivités est alléchant, mais comment imaginer leur coût ? « Mon leitmotiv est de m’adapter aux structures qui me sollicitent, de construire ensemble un projet et de définir des objectifs en ce qui concerne le nombre de visiteurs et les revenus », explique Stéphane Constant. C’est avec ce discours qu’il a convaincu les responsables de la Fête du Cassoulet de Castelnaudary d’expérimenter cet été son nouveau concept de « DJ Symphonic Show », au cours duquel il est accompagné par un violon. « En live », bien sûr. De la même manière, il a tenu la vedette durant la Foire de Figeac avec ses « astrobulles ». « Peu importe la taille de la ville ou du village, conclut Stéphane Constant, car le public vous rend vingt fois ce que vous lui donnez. J’ai ainsi participé cet été à une fête organisée à Uzech-lesOules, près de Gourdon. Ils ont enregistré plus de 2 000 entrées payantes alors que le village ne compte qu’une centaine d’habitants ! ». Ce succès là, pour un ancien pâtissier, c’est forcément « la cerise sur le gâteau »….
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ENJEUX ANIMATION
Le salon du Mariage, organisé à Montauban par AJ Productions.
La petite agence créative des grands projets Audrey Mourgues & Jessica Bürger
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Salons, congrès, séminaires, concerts, assemblées générales, festivals : le marché de l’événementiel ne cesse de se développer, dans le Lot comme au niveau national. Pour autant, le département ne comptait pas jusqu’à présent d’entreprise dédiée à l’organisation de manifestations. Une lacune qu’est venu combler AJ Productions. Avec succès.
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n moins de trois ans, AJ Productions, qui se définit comme « La petite agence créative des grands projets » a réussi à s’imposer comme l’un des tout premiers acteurs de l’organisation de manifestations et d’événements dans le Lot. Une performance qui ne doit rien au hasard : les deux jeunes entrepreneuses (Audrey Mourgues a 25 ans et Jessica Bürger 27) ont franchi toutes les étapes de la création d’entreprise avec une détermination impressionnante, leur premier objectif étant de « faire leurs preuves ». Une démonstration de volonté qui en a convaincu beaucoup, dans le département et au-delà : le salon de l’auto, les concerts au Parc des Expositions de Cahors, les journées techniques de la CAPEB, la coordination de l’opération « Agneau du Quercy » pour la Chambre d’Agriculture, le forum des commerciaux du groupe AXA au Château des Bouysses, à Mercues, l’Assemblée générale du Rotary Club du Sud Ouest, les Printanières du Sport et de l’Entreprise à Bretenoux, ou encore le Salon du Mariage, la Nuit de la Danse et les spectacles de la salle Eurythmie, à Montauban et, ce mois d’octobre, le congrès des sapeurs-pompiers à Pau.
Tous les métiers de l’événementiel Un démarrage prometteur pour cette entreprise, d’autant plus que AJ Productions a le plus souvent été retenue pour intervenir à nouveau lors des éditions suivantes. Mieux, l’entreprise a commencé à remporter des appels d’offres, face à des concurrents d’envergure nationale. Ces trois prochaines années, AJ Productions gérera ainsi la sécurité incendie pour toutes les manifestations importantes organisées sur le site d’Eurythmie, c'est-à-dire toutes celles qui doivent réunir plus de 400 personnes. Quels sont ses arguments ? « Une implication très forte, résume Jessica Bürger. Le fait d’être une jeune société dirigée par deux femmes de moins de trente ans exige d’être plus performant sur tous les plans. En l’occurrence, nous démontrons chaque fois, que nous avons des compé-
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tences complémentaires et que nous sommes l’une comme l’autre polyvalentes. Nos clients peuvent nous voir la veille de la manifestation en tenue de chantier alors que nous installons des projecteurs à sept mètres de hauteur et nous découvrir le lendemain matin à l’arrivée des visiteurs vêtues d’un tailleur. Ce faisant, nous démontrons que nous maîtrisons l’ensemble des métiers qui entrent en jeu dans l’organisation d’événements, le cas échéant sans avoir besoin de faire appel à d’autres sous-traitants ».
Des compétences pluridisciplinaires Le fait est que les deux chefs d’entreprises peuvent mettre en avant une solide formation : Jessica Bürger est diplômée de l’Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle de Nice et Audrey Mourgues est titulaire d’un BTS Audiovisuel option Administration de Production et des Spectacles Vivants. Sitôt diplômées, elles ont multiplié les expériences dans le Lot, en s’investissant tour à tour dans le Salon de l’Artisanat lotois ou le Blues Festival de Cahors. Audelà, elles ont voulu assurer le plus grand nombre de fonctions afin de pouvoir proposer une prestation complète : régisseur de courts-métrages et publicités (Mercedes, Gaz de France), cameraman pour Télé Toulouse, assistante de communication au Festival de Cannes, assistante de production au Salon du Bourget, journaliste au Festival du Film de Berlin et de Monte-Carlo, assistante de production pour le CNES ou Alcatel Space, etc. Enfin, elles ont complété leur formation afin de pouvoir assurer elles-mêmes la sécurité incendie lors des manifestations et ont décroché les diplômes du SSIAP (Service de Sécurité Incendie et d’Assistance aux Personnes).
Des projets d’envergure nationale et internationale Au final, elles sont parvenues à développer dans le Lot des activités qui ont longtemps constitué le pré carré des grandes agences installées dans la capi-
tale ou dans les métropoles régionales. Le tout à partir du Méric, hameau de Montdoumerc, au sud de Cahors. Cette installation campagnarde ne limite-t-elle pas leurs ambitions ? « Les projets qui sont en passe d’aboutir tendent à démontrer le contraire. Nous allons ainsi coordonner une opération nationale de promotion du rugby, fondée sur l’utilisation de stades mobiles et labellisée par la fédération. Nous pensons également devenir nous-mêmes organisateurs d’un salon dans le Lot. Enfin, nous envisageons de proposer nos prestations à l’étranger, sachant que nous maîtrisons parfaitement l’anglais, l’espagnol et l’allemand », explique Jessica Bürger qui, avant de devenir lotoise il y a plus de quinze ans, a grandi à Berlin et à Munich. Tout irait-il pour le mieux dans le monde de l’animation d’événements ? « Il nous reste de nombreux challenges à relever, reconnaît Jessica Bürger. Le premier, qui n’est pas le moindre, est que nous ne disposons toujours pas du haut débit Internet. Ensuite, nous devons compléter nos compétences dans les techniques de l’animation avec des formations commerciales et marketing, auxquelles nous avons accès grâce à la CCI du Lot (NDLR : voir encadré). Enfin, nous développons de nouvelles activités afin de rester mobilisées durant la période estivale ». En l’occurrence, AJ Productions a lancé avec succès des prestations d’organisation de mariages « clés en main ». Un concept né aux Etats-Unis et qui, à priori, peut sembler peu adapté aux besoins des lotois. « Ce n’est plus vrai, relève Audrey Mourgues. Les jeunes couples apprécient d’avoir une estimation précise du coût de leur mariage et de ne pas être complètement mobilisés par les préparatifs ». AJ Productions sait décidément « créer l’événement ».
Action de la CCI du Lot La Chambre de Commerce et d'Industrie du Lot accompagne AJ Productions depuis sa création en 2004. Aide au démarrage, financement de formations et actions pour le développement commercial en partenariat avec l'ADEFPAT.
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ENJEUX ENVIRONNEMENT
Groupe Prévost Des métiers et une économie de salubrité publique On s’éloigne heureusement d’un temps où les déchets, qu’ils émanent des particuliers, des entreprises ou des collectivités, étaient abandonnés à leur triste sort dans la nature. Aujourd’hui, la préservation de l’environnement engendre des métiers reconnus et valorisés, depuis la collecte et le tri sélectif jusqu’aux filières de recyclage, en passant par le traitement. Dans le Lot, le groupe Prévost, fort de cinquante spécialistes dûment formés sur ces différents métiers, occupe une position centrale dans le dispositif.
L
e geste est enfin entré dans les mœurs. Un particulier dispose désormais sur son pas de porte de deux poubelles : l’une pour les déchets ménagers, l’autre pour les emballages et les matières recyclables. Dans les entreprises, le tri pose évidemment des problèmes autrement dimensionnés, mais l’opération est identique : dans l’économie actuelle, tout ce qui peut être valorisé doit l’être afin de minimiser l’impact de l’enfouissement résiduel. « J’ai découvert le métier il y a vingt ans, auprès de mon père. Lui même avait connu son propre père battant la campagne pour récupérer les peaux de lapins, la plume, le duvet... On était alors bien loin des décrets officiels : le traitement coûtait peu, l’industriel n’était pas enclin à trier ses déchets », se souvient Jérôme Prévost.
De façon volontariste, l’entreprise a accompagné la vague d’industrialisation du pays de Cahors. Ainsi, Maec, Cablauto et Dubois Industries, étaient pourvus des premières bennes dès 1977. « Le tri était encore bien sommaire, on ne reprenait que les papiers et les cartons. Les matières plastiques sont arrivées plus tard dans le circuit, avec les augmentations successives du prix du pétrole. Aujourd’hui, le coût des matières premières montant en flèche, le recyclage s’impose de luimême », analyse Jérôme Prévost. Au fil du temps, l’entreprise-phare de ce secteur a dû adapter ses services et ses métiers. Désormais, elle est capable de proposer des solutions globales, en sa qualité d’interlocuteur unique auprès des chefs d’entreprises. A commencer par une assistance au tri sélectif, grâce à la sous-traitance en interne : des hommes de chez Prévost sont présents dans les locaux industriels, charge à eux d’assurer les opérations. « Ratier-Figeac, par exemple, dispose de nos spécialistes. C’est une formule qui soulage le personnel de l’entreprise et évite les nonconformités qui, au final, coûtent très cher. Cela permet aussi de mettre en place une traçabilité sérieuse », explique Jérôme Prévost. Derrière, les véhicules spécialisés enlèvent ces matières : fers et métaux, papiers, cartons et plastiques, déchets industriels banals et spéciaux. Ces tonnages rejoignent le tout nouveau site Prévost à Mercuès, baptisé Déméter. Là les déchets sont
stockés et transformés. Les métaux sont découpés, pressés et compactés, après avoir été triés et isolés des indésirables : encombrants, produits dangereux, bouteilles de gaz...
Une normalisation en constante évolution Au total, sur une année, pas moins de 15 600 tonnes de ferrailles et de métaux transitent sur la vaste plate-forme. Quant aux déchets présentant un risque par leur toxicité potentielle, émanant des hôpitaux par exemple, ils sont placés dans un bâtiment particulier et surveillés en conséquence. Les géobox (boîtes en matière plastique réservées au transit des déchets dangereux) sont contrôlées dès leur arrivée sur le site et stockées par famille dans des casiers dédiés. Les déchets seront ensuite expédiés vers les filières de valorisation spécialisées. Le poids de ce secteur très surveillé atteint les 1 500 tonnes annuelles. Autre métier en évidence dans cette entreprise innovante, la veille technologique réglementaire. L’un des techniciens du groupe s’attache à suivre l’évolution des lois et des décrets, ce qui n’est pas une mince affaire dans un domaine en perpétuelle avancée. A mesure des besoins identifiés, les gammes de services s’étoffent. Ainsi, un hydrocureur porte désormais les cou-
15 600 tonnes de ferrailles et de métaux transitent chaque année sur la plate forme du groupe Prévost.
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ENJEUX ENVIRONNEMENT
Le tout nouveau site de l’entreprise à Mercuès.
leurs de Prévost Environnement : destiné aux liquides dangereux, il pompe et transporte ces derniers en toute sécurité. Le particulier doté d’un assainissement individuel toutes eaux peut faire appel à ce véhicule pour nettoyer son bac à graisses par exemple. Toujours dans le chapitre de la diversification, l’entreprise confie des véhicules adaptés avec chauffeur pour assister les agriculteurs dans leurs tâches, notamment au moment des vendanges ou à la saison des ensilages.
Traitement des déchets électroniques et désamiantage Prévost dispose également de l’Ecocentre de Catus, seul centre de tri des déchets industriels banals dans le Lot. L’entreprise s’inscrit dans le schéma départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés et noue un partenariat intelligent avec le Syded. L’installation, classée
pour la protection de l’environnement en cours de certification par le Management environnemental, traite 12 800 tonnes de déchets par an. Ses lignes de tri et de presse voient passer des papiers des cartons et des matières plastiques. Un broyeur pour le bois complète le dispositif. Collectés dans les déchetteries et auprès des industriels, les bois propres et ceux qui ont subi un traitement quelconque sont broyés et criblés pour générer des plaquettes utilisables sous plusieurs formes : fabrication de panneaux d’aggloméré, litières pour animaux, alimentation des réseaux de chaleur et des chaufferies collectives comme celle qui fonctionne à Nuzéjouls. Les copeaux peuvent, en outre, servir de décor coloré dans les plates-bandes paysagères. Jérôme Prévost ne manque pas d’idées visant à conforter sa position de leader pour l’avenir. Ainsi, il va prochainement traiter les déchets d’équipements électriques et électroniques et mettre en place une collecte des métaux chez les
artisans qui le souhaiteront. Enfin, l’entreprise attaque le secteur délicat du désamiantage, et entend offrir des prestations d’archivage sécurisé aux entreprises qui ont besoin de libérer de l’espace. Autant de nouveaux métiers complémentaires destinés à se développer au sein d’une entreprise de conviction, particulièrement dynamique.
L’entreprise travaille en partenariat avec le Syded.
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ENJEUX TOURISME
Premier bilan encourageant pour la saison 2006 Si elle n’est pas encore achevée, la saison touristique 2006 commence à livrer ses premiers enseignements. Les résultats confirment la continuité de la croissance d’une année sur l’autre, notament grâce à une nouvelle hausse de la fréquentation durant l’arrière saison.
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a saison 2006 semble se terminer comme elle avait commencé, c’està-dire bien. En effet, les mois de mai et de septembre ont été reconnus comme satisfaisants par la majorité des professionnels interrogés par le Comité départemental du tourisme. Juin en revanche, mois de la coupe du monde de football, a été jugé plus mitigé. S’inscrivant dans la lignée de ces dernières années, le mois de juillet a, quant à lui, laissé une impression morose aux acteurs de la filière tourisme. La fin de la coupe du monde et les fortes chaleurs ont pesé sur le début du mois, et il a fallu attendre le 14 juillet pour enregistrer, enfin, un frémissement significatif. Fort heureusement, la part de la clientèle étrangère belge, néerlandaise et espagnole en particulier, a progressé de façon assez sensible.
La plupart des sites de visites en plein air annoncent toutefois une érosion de leur taux de fréquentation. La plus forte demande s’est concentrée sur les activités gratuites, à pratiquer en famille. En raison des températures caniculaires, les lieux de baignade ont logiquement attiré en grand nombre les estivants, qui ont profité des piscines, mais également des rivières et des plans d’eau. En août, l’arrivée massive des clients européens s’est confirmée, Belges et Espagnols en tête. Ces touristes compensent en partie la versatilité du marché national. La bonne fréquentation s’est poursuivie jusqu’aux alentours du 20 août, avec un traditionnel record pendant le week-end prolongé du 15.
Pourtant, ces visiteurs de l’été ont dû faire face à une météo très capricieuse. Beaucoup en ont profité pour découvrir les sites touristiques ou randonner sur les chemins du Lot.
Les prémices d’une bonne arrière saison Comment se présente l’automne ? Les enjeux sont importants, sachant que les deux mois d’été ne représentent que 50 % de la fréquentation annuelle. En l’occurrence, les tendances de l’arrière saison sont plutôt favorables. Ainsi, la plupart des acteurs économiques espèrent au minimum un maintien des chiffres par rapport à l’an passé. Mais c’est sans doute la météo qui détient la clé essentielle : un bel été indien et les résultats sont quasi assurés. Une impression que partagent d’ailleurs les Offices de Tourisme. Sur un plan plus général, le secteur du tourisme est impacté par un certain nombre de tendances lourdes. En particulier, les vacanciers privilégient de plus en plus les séjours courts et multiples, étalés au fil de l’année, au détriment des traditionnelles « grandes vacances » du mois d’août. Par ailleurs, les décisions de départ sont plus souvent prises au dernier moment, grâce à Internet et en fonction des opportunités tarifaires. Enfin, la gestion du budget vacances est marquée par une certaine rigueur. Bon nombre de professionnels notent enfin une grande part d’improvisation et d’inorganisation de la part de vacanciers.
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ENJEUX TOURISME
Paroles de professionnels Cyrielle Gouygou et Robert Menot,
Philippe et Dominique Gaubert,
hôtel Belvédère à Rocamadour « Notre deuxième saison, sachant que nous avons racheté cet établissement en mars 2005, s’est bien passée, et les chiffres indiquent une progression sensible, notamment en juillet et en août. L’avant-saison a été très correcte, et l’arrière-saison se présente plutôt bien. Nous avons peut-être reçu moins de visiteurs, mais ils ont dépensé un peu plus. Nous avons dix-huit chambres, une pizzeriabrasserie et un restaurant : c’est un bon équilibre, qui correspond à la façon de consommer de nos clients. D’autant que ces derniers peuvent profiter de la piscine. En juillet et en août, nous faisons travailler une quinzaine de personnes. »
Hôtel des Bains à Figeac « Sur l’ensemble de l’année, nos chiffres seront en baisse. La fréquentation d’avant-saison, entre mars et juin, a été médiocre : un événement culturel comme le Chaînon manquant, annulé cette année, a pesé lourdement par son absence. Juillet et août ont été simplement moyens, avec une clientèle se déplaçant moins du fait de la hausse du prix du carburant, et qui privilégie un étalement de ses vacances sur l’année ; cette évolution est surtout sensible du côté des familles françaises. Heureusement, les étrangers nous permettent de sauver un peu la saison : beaucoup de Belges et d’Allemands, mais également de plus en plus d’Australiens, de Néo-Zélandais et de Québécois. Enfin, les randonneurs sur le chemin de Compostelle constituent un apport non négligeable, principalement en avant et après saison. Septembre et octobre seront bons, sans toutefois rattraper l’orientation générale à la baisse de cette saison. »
Frédéric Costes, camping Rivière de Cabessut à Cahors « En tenant compte du mauvais temps en août, nous tirons convenablement notre épingle du jeu. Juin a été égal à l’an passé. Juillet a été très bon à partir du 10, nous avons affiché complet et les gens ont souvent prolongé leur séjour jusqu’en août. Début septembre a été intéressant, jusqu’à ce que le temps se gâte. Heureusement que nous disposons de dix mobil-homes, qui ont été occupés comme l’an dernier. Notre clientèle est française en majorité, mais les étrangers sont en progression, surtout les Espagnols qui sont très agréables. Par contre, pour la première année, nous subissons la concurrence de l’aire gratuite pour camping-cars implantée à Cahors : c’est pénalisant pour nous. »
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Gilles Dajean, Cap Nature à Pradines « Nous enregistrons une fréquentation correcte, bien qu’en-deçà de l’an passé. En début de saison, chaotique en fonction de la météo, les effectifs de scolaires ont été en augmentation, équilibrant une certaine chute des clientèles régionales. En juin-juillet, la fréquentation des individuels a enregistré une baisse que les groupes, associations, collectivités et entreprises ont en partie compensé. Nous avons noué des relations avec des campings hollandais et, durant les mois de juillet et août, les étrangers ont représenté environ 60 % de notre clientèle. Globalement, les parents accompagnent leurs enfants mais ne participent pas en
raison d’un resserrement du budget loisirs. A nous de privilégier les tarifs familles dans l’avenir. Pour septembre, les demandes sont faibles. Je pense qu’au final, il nous manquera environ 20 jours par rapport à l’an passé. J’aimerais que le territoire lotois communique davantage et soigne les signalétiques routières en jouant la carte collective. »
Jacques Ratier, restaurant La Récréation aux Arques « Nous avons vécu une saison formidable. Comme l’an passé, la fréquentation s’est maintenue à un très bon niveau. Fort de nos quatorze ans d’existence, notre notoriété est désormais bien établie. Nous avons notamment beaucoup d’Américains, qui font un détour pour visiter le village des Arques mis en lumière dans un ouvrage paru OutreAtlantique. De nombreux Néerlandais fréquentent également notre établissement. Seul point noir, nous avons connu quelques difficultés à recruter du personnel. »
Sophie Levet, villages-vacances de Saint-Sozy (Le Port) et Saint-DenisMartel (château de Termes) « La saison s’est bien passée pour nous, commençant par un printemps plutôt bien orienté. Nous avons reçu quelques groupes en juin, puis des familles en juillet-août. Par contre, début juillet a été un peu difficile et l’arrière-saison ne se présente pas au mieux. Au restaurant de Saint-Sozy, nous avons constaté que les clients serraient toujours davantage leur budget. En termes de nationalités, nous recevons dans nos bungalows 95 % de Français. »
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INITIATIVE CCI CENTRE D’ÉTUDE DES LANGUES
Soutien pour une éc Dans le cadre de son service dédié à la formation, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot abrite un Centre d’Etude des Langues. Bien équipée en matériel pédagogique, servie par des intervenants de qualité qui enseignent une dizaine de langues, cette structure s’adresse à tous : dirigeants et salariés d’entreprises auxquels elle propose des prestations sur mesure, mais aussi demandeurs d’emploi, retraités, étudiants… Présentation.
D
ans les locaux du Centre d’Etude des Langues, l’ambiance est studieuse en ce début d’année scolaire. Une douzaine de collégiens et de lycéens cadurciens sont absorbés par leurs révisions d’anglais, sous l’autorité de l’intervenante missionnée par la Chambre de Commerce et d’Industrie. Ces jeunes élèves ne sont qu’un exemple de la diversité des publics que l’on peut croiser quai Cavaignac, venant s’initier aux rudiments ou se perfectionner dans une dizaine de langues, dont le français pour quelques étrangers. « Nous ne souhaitons pas limiter le panel de nos formations linguistiques. Par exemple, le néerlandais, le hongrois ou le grec ne font pas partie de nos propositions de base, mais si nous avons des demandes nous pouvons engager un intervenant pour y répondre », explique Christophe Dussaud, responsable du service Formation-Emploi intégré à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot. Sans surprise, l’anglais figure toujours au premier rang des langues choisies. Il est actuellement enseigné par la moitié des vingt intervenants dont beaucoup sont
d’origine britannique, ce qui est idéal pour cultiver son accent et s’imprégner de la culture du pays. Si depuis quelques temps, l’espagnol gagne du terrain, l’allemand en perd au contraire, tandis que le polonais et le russe restent peu demandés ; cette dernière langue étant enseignée suite à un besoin exprimé par le Centre d’Etudes de Gramat.
Le chinois a le vent en poupe Depuis l’an passé, l’éventail des formations proposées s’étend également au chinois, à l’arabe et au portugais : ces pays nouent en effet de plus en plus de liens industriels ou commerciaux avec le nôtre, comme en témoigne l’exemple de ce salarié de Maec – Groupe Cahors qui a dû apprendre le chinois à la suite de l’implantation de l’entreprise dans ce pays. Récemment, le Centre d’Etude des Langues a reçu en formation trois enfants que leurs parents souhaitaient initier à la langue chinoise. Pour faire face à l’afflux de demandes, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot a recruté de nouveaux intervenants.
Au plan opérationnel, le Centre d’Etude des Langues dispose d’une batterie complète d’outils pédagogiques. Dans des locaux qui viennent d’être réaménagés de façon rationnelle, les participants peuvent utiliser un laboratoire de langues adapté aux conversations. Ecrans de télévision par satellite offrant un accès à plusieurs chaînes internationales, presse spécialisée ou généraliste, sont à la disposition des utilisateurs qui souhaitent approfondir leur connaissance économique, sociale ou culturelle, du pays étranger dont ils apprennent la langue. Bien évidemment, Internet est largement sollicité pour ses vertus didactiques. Par ailleurs, une importante CD-thèque et DVD-thèque offre un choix éclectique de films en version originale. Enfin un « valiphone », instrument d’apprentissage par simulation de la conversation téléphonique, complète ce dispositif.
Des formations à la carte pour les professionnels A qui s’adressent ces formations linguistiques ? En termes de fréquentation, les dirigeants et les salariés d’entreprises,
Les formations à l’anglais restent les plus demandées.
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ENTREPRENDRE 133
INITIATIVE CCI CENTRE D’ÉTUDE DES LANGUES
conomie polyglotte tous domaines d’activités confondus, sont majoritaires. Plusieurs prestations leur sont offertes, en inter ou intra-entreprise. Dans ce dernier cas, le formateur se déplace sur site, comme cela a été le cas récemment au Centre d’Etudes de Gramat et à la société Pioch basée à Saint-Céré. Le Centre d’Etude des Langues propose à ces professionnels des services d’interprétariat et de traduction, ainsi que des formations adaptées à leur secteur d’activité ou à leur métier : anglais des affaires, technique, commercial, et même médical. La formule est très souple et se décline à la carte. Ainsi, une formation spécifique va permettre aux agents du Codis (Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours) d’acquérir le vocabulaire de l’urgence en anglais. D’autres formations, ciblant par exemple le secteur de l’automobile, de l’agro-viticole et du funéraire, sont en cours de préparation. Autre cible privilégiée : les acteurs de la filière tourisme, en particulier les Offices de Tourisme, qui expriment une forte demande de formation aux langues étrangères. De son côté, le personnel du Foyer des Jeunes Travailleurs, à Cahors, a bénéficié récemment d’une session de formation à l’anglais orientée vers l’accueil des ressortissants britanniques.
Accompagner les jeunes dans l’apprentissage des langues étrangères Au-delà des entreprises et des collectivités, les formations proposées par le Centre d’Etude des Langues sont ouvertes à tous les publics, depuis les retraités, jusqu’aux enfants âgés de quatre ans, en passant par les demandeurs d’emploi, les étudiants, les lycéens et les collégiens. Les sessions peuvent être individuelles ou collectives, mais les formations peuvent aussi être dispensées par téléphone.
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Les animateurs du service : Christophe Dussaud (responsable formation emploi), Andrea Poterie (en charge du dispositif Langue professionnelle spécialisée), Cathy Gabillard et Annick Machabert (assistantes au Centre d'Etude des Langues).
En journée ou en soirée, des formations sont organisées dans les principales villes du département : Cahors, Figeac, Souillac, Gourdon et Prayssac. « Nous souhaitons jouer la carte de la proximité et ne pas pénaliser les demandeurs non cadurciens. Nos formations peuvent déboucher sur une validation des compétences linguistiques offrant l’opportunité de présenter des examens : Certificats Européens des Langues, Test of English Communication (TOEIC), Business Language Testing Service (BULATS) », précise Christophe Dussaud. Parallèlement, des cours de préparation aux examens du Bac ou de BTS sont proposés aux jeunes étudiants. Pour les plus petits, les Clubs Baby et Junior permettent d’initier les enfants à la langue de leur choix, grâce à des jeux, des livres de comptines et des logiciels ludiques. Enfin, en collaboration avec le Conseil Régional de Midi-Pyrénées, un dispositif baptisé Langues professionnelles spécialisées offre au demandeur d’emploi ou au salarié d’entreprise la possibilité de suivre une formation à une langue étrangère ciblée sur cinq secteurs : l’agro-viticole, le commercial,
Des outils multimédia au service de l’apprentissage.
l’immobilier, le tourisme-hôtellerie (réception) et les loisirs. Ce cursus qui s’étend de février à juin, s’adresse en priorité aux personnes titulaires d’un diplôme de niveau bac+2.
Langues étrangères enseignées : Anglais, Allemand, Arabe, Chinois, Espagnol, Italien, Japonais, Polonais, Portugais, Russe.
Centre d’Etude des Langues
CCI du Lot
05 65 20 48 60 www.lot.cci.fr
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les brèves REPÈRES ÉCO
QUID : de nouvelles ambitions pour l’économie lotoise Créée en 1993 à l’initiative de la CCI du Lot, l’association Quercy Initiative Développement (QUID) a accordé plus de cent prêts d’honneur à des créateurs ou repreneurs d’entreprise, pour un montant total de 750 000 euros. Afin de se doter de nouveaux moyens, QUID a signé en septembre dernier deux conventions, avec le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées et la Banque Populaire Occitane. Explications. « Deux constats nous ont conduit à renforcer les moyens d’action de l’association, explique Michel Hibon, Président de Quercy Initiative Développement et PDG du Groupe Cahors et de sa filiale MAEC. Le premier concerne la multiplication des créations d’entreprises de services et le second concerne la montée en puissance du phénomène dit du « papy boom », qui exige de nouvelles aides à la reprise d’entreprise ». Concrètement, QUID a entrepris de multiplier par trois le nombre de projets soutenus chaque année : dès cette année, l’objectif est de passer à 25 contre 8 en moyenne avant 2005. Un programme ambitieux qui a incité l’association à mettre en place de nouveaux partenariats, notamment avec le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées et la Banque Populaire Occitane. Un chiffre suffit pour prendre la mesure du nouvel élan de Quercy Initiative Développement : d’ici 2009, le montant total des prêts accordés par l’association dépassera celui des prêts accordés depuis la création de QUID, en 1993, soit 750 000 euros. Ces nouveaux moyens permettront d’élargir le champ d’action de QUID dans plusieurs directions. Tout d’abord, les prêts seront accessibles à de nouvelles activités, telles que le négoce
Signature de la convention de partenariat par Michel Hibon, Président de Quercy Initiative Développement et Jean-Luc Mafre, Sous-Directeur du Crédit Agricole NMP, responsable des marchés professionnels et agricoles et Didier Salgado, responsable des marchés professionnels.
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indépendant, le commerce de détail en milieu rural, l’artisanat de production ou les services technologiques et innovants pour le territoire. Ensuite, les prêts pourront être accordés au cours des cinq premières années d’exercice et plus seulement durant la phase de lancement, notamment à l’occasion de création d’emplois ou d’un programme d’investissement. Enfin, les chefs d’entreprise pourront désormais solliciter ces prêts sans garantie ni intérêts, par deux fois. Dans ce contexte, l’intervention des banques est renforcée sur deux plans : d’une part, elles contribuent financièrement au fonds de prêts de QUID ; d’autre part, elles auront la possibilité de doubler les prêts à taux 0% aux créateurs d’entreprises. Chaque année, les dix plates-formes d’initiatives locales de MidiPyrénées permettent la création ou le maintien de plus de 2 000 emplois. En prenant une nouvelle dimension, QUID va fortement accroître sa contribution au développement de l’économie locale, dans un contexte où le nombre de dirigeants d’entreprise qui atteignent l’âge de la retraite ne cesse de progresser : alors que seuls 30 % des prêts accordés par QUID concernaient jusqu’à présent des reprises d’entreprise, cette proportion devrait être supérieure à 50 % dès 2007.
Signature de la convention de partenariat par Michel Hibon, Président de Quercy Initiative Développement et Alain Condaminas, Directeur Général de la Banque Populaire Occitane.
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les brèves REPÈRES ÉCO Les avocats du Lot s’engagent dans le conseil aux entreprises Le 18 septembre dernier, la CCI du Lot accueillaient avocats et chefs d’entreprise à l’occasion d’une conférence débat. Une première qui correspond à une évolution importante de la profession d’avocat. « Les avocats doivent développer leur action en dehors des tribunaux et se focaliser davantage sur le conseil aux entreprises, explique Maître Laurent Bélou, Bâtonnier de l’Ordre. Au niveau national, 80% du chiffre d’affaires de la profession sont d’ores et déjà réalisés grâce à des prestations de conseil, contre seulement 20% pour les activités judiciaires. Le Lot n’en est assurément pas à ce niveau mais il va rapidement évoluer vers un équilibre entre ces deux activités ». Une évolution qui devrait être d’autant plus rapide que les avocats, jusqu’à présent limités dans leurs actions de communication (la publicité leur était interdite) peuvent désormais mener des actions d’information vers les entreprises. En l’occurrence, on compte aujourd’hui 45 avocats dans le Lot. Dans le cadre de la semaine nationale « Avocats et Entreprises », organisée du 18 au 22 septembre, les avocats lotois sont ainsi venus rappeler les actions qu’ils pouvaient mener, depuis le choix de la forme juridique de l’entreprise jusqu’à la gestion d’un redressement judiciaire, en passant par le droit social et fiscal. « La tradition veut malheureusement que l’on fasse appel à l’avocat lorsque le feu est déjà déclaré, explique Maître Bélou. Il nous appartient de faire évoluer les mentalités en communiquant mieux et en donnant la plus grande visibilité sur les honoraires, qui doivent désormais faire l’objet de devis et de conventions ». Dans ce contexte, la réunion du 18 septembre sera suivie par d’autres actions des avocats vers les entreprises. « Nous sommes à la fois conseillers des entreprises et chefs d’entreprise nous-mêmes. Il est logique que nous partagions les mêmes préoccupations », conclut Maître Bélou. Afin de concrétiser cet engagement, le Conseil de l’Ordre des avocats avait d’ailleurs sollicité la CCI du Lot pour organiser dans ses locaux une séance « délocalisée », le 5 septembre dernier. « Les avocats doivent développer leur action en dehors des tribunaux et se focaliser davantage sur le conseil aux entreprises », explique Maître Laurent Bélou, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats.
Changement d'enseignes pour Pieron à Cahors Depuis le 1er septembre 2006, l’enseigne Pieron a disparu pour devenir Téréva et Crossroad Aciers. Situé dans la zone d’activité de Regourd, cet établissement exerce deux activités de vente aux professionnels : la distribution de matériel de plomberie, sanitaire, thermique et climatisation d’une part et de produits sidérurgiques d’autre part. La nature de ces activités demeure inchangée.
Passage de relais à la parfumerie Pouli à Cahors C’est l’un des plus ancien commerce de Cahors qui disparaît avec le changement d’enseigne de la parfumerie Pouli. La boutique, tenue depuis ses débuts en 1959 et jusqu’à aujourd’hui par Jeanine Pouli, appartient désormais à la chaîne internationale Marionnaud. Les trois employées déjà présentes ont conservé leur emploi.
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Succès pour les 8e rencontres de la Mecanic Vallée Organisées à Figeac par l’association Mecanic Vallée, ces rendez-vous d’affaires ont rassemblé le 29 septembre industriels, donneurs d’ordre et organismes associés du Lot, de l’Aveyron et de la Corrèze. Signe de la réussite de cette nouvelle édition, le nombre de donneurs d’ordre, 26 cette année, est en progression et on y les grands groupes, comme Airbus, Michelin, Astrium, Vachette ou encore Gache Chimie. Plus de 600 rendez-vous ont ainsi été organisés cette année. Complément d’information : www.mecanicvallee.com Contact : contact@mecanicvallee.com
Disparition d'une figure de commerce saint-céréen
Disparition de M. Charles Thibeaud
Josette Souparis a longtemps tenu, jusqu'en 1992, un commerce de jouets et d'articles de puériculture sur la place de la République. Elle a été Présidente de l'Association des commerçants de SaintCéré au cours des années 80. Elle a également été Présidente de l'Office du tourisme de 1984 à 2003.
Le décès de Charles Thibeaud est survenu le 11 septembre dernier. Du début des années 80 et durant près de dix ans, il a été délégué départemental pour le Lot de l'association EGEE. Par l'intermédiaire de cette association, il a soutenu les entrepreneurs dans leur projet de création ou de transmission d'entreprises. Il a ainsi œuvré pour la sauvegarde et le développement de l'emploi dans le département.
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les brèves REPÈRES ÉCO
Les journées de l’entreprise une initiative de la CCI du Lot du lundi 9 octobre au mercredi 25 octobre 2006 SECTEUR
DATE
INDUSTRIE
TOURISME
COMMERCE
LIEU
THEMES
INTERVENANTS
Animateur responsable
10/10 Cahors
La responsabilité pénale de l’employeur
Maître CAYROU
Service Formation Emploi
12/10
Souillac
Transmission / Reprise : Bien préparer sa transmission
Avocat, Expert comptable, notaire, Banque, CCI
17/10
Cahors
Nouveaux exportateurs : quels outils pour démarrer (lancement d’un guide de l’exportateur réalisé par la CCI)
Jean-Michel de Bellerive CRCI Midi-Pyrénées
Marcel DARNAUD
19/10 Figeac
Intelligence économique
M.DUBARRY-BARBE – ministère de l’intérieur
Loïz PIERRE et Laurent POUDRE
09/10 Cahors CCI
Conférence débat : l’hôtellerie rurale ; un défit pour le Lot
Mark WATKINS Anne SIMON Consultant Coach Ominium Stéphanie NEDELEC
16/10 Saint Céré
Les politiques tarifaires pour les hébergements touristiques (12 participants maximum)
Jean-Pierre Santy Consultant Hotel Action
Francis GIORA, DRT Midi-Pyrénées
23/10 Cahors
Le commerce non sédentaire le rôle des placiers
CCI, syndicat des commerçants non sédentaires
24/10 Labastide Murat
Le rôle et les objectifs des associations de commerçants
25/10 Figeac
Transmettre son Commerce
Avocat, Expert comptable, notaire, Banque, CCI
Visite du salon SESAT à Montauban Organisation de la visite avec des professionnels lotois
CCI 46 et 82
13/10
Cahors
Jean-Pierre GARCIA
20/10 Figeac
Les produits verts dans l’Industrie
ADEME, association Horizon
17/10
Internet Haut Débit en zone rurale
Alsatis, CR Midi-Pyrénées, CG du Lot, France Télécom, Mairie de Souillac
Souillac (Golf)
Stéphanie NEDELEC Jean-Pierre GARCIA
Jean-Pierre GARCIA Yasmina LOISEAU
Le bois une nouvelle source d’énergie ADEME, CG 46, (valorisation des sous produits bois et CCI, CR MP, SYDED visite de la chaufferie de Nuzéjouls
Renseignements et inscription :
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Anne SIMON Stéphanie NEDELEC
24/10 Rocamadour Le Plan Qualité France : intérêt et modalités de l’entrée dans la démarche
ENVIRONNEMENT 10/10 Montauban
TOUS SECTEURS
Loïz PIERRE
Yasmina LOISEAU Gabrielle MAUVOIS Laurent POUDRE
05 65 20 35 01 ENTREPRENDRE 133
les brèves COMMERCE Un nouveau Bureau pour Cahors Actif Le Conseil d’Administration de l’association des commerçants de Cahors a élu son Bureau le 14 septembre dernier. PRESIDENT VICE PRESIDENT VICE PRESIDENT VICE PRESIDENTE TRESORIER TRESORIER ADJOINT SECRETAIRE SECRETAIRE ADJOINTE
BENOIT Dominique NOUGARET Hubert PERIN Roland VITRAT Laurence SOL François TEISSIER Jean Paul BERTRAND Christophe NOVARINO M. Christine
LE MEPHISTO TOUT POUR L’EMBALLAGE LES DELICES DU VALENTRE ACTIVITE DE SERVICE TABAC LE BALTO LA CIVETTE AXA Assurance POMPES FUNEBRES
Cahors Actif poursuivra l’action engagée depuis trois ans et, dans les prochaines semaines, va définir le programme d’animation de Noël 2006 et suivre de très près le déroulement des travaux de modernisation du boulevard Gambetta qui débutera. Une réunion de concertation avec la Mairie de Cahors aura lieu dans les tous premiers jours d’octobre.
Dominique Benoît, Président
PUY L’EVÊQUE : De nouveaux locaux pour accueillir des artisans et des commerçants La municipalité de PUY L’EVEQUE mène depuis plusieurs années un programme de revitalisation du bourg ancien qui englobe divers enjeux pour la commune, dont les principaux sont le redéploiement démographique, la protection du patrimoine bâti et le développement commercial et touristique. Le fil conducteur reliant les différents projets de la commune est le développement économique en s’appuyant sur le potentiel que constituent le site, la rivière et la remise en navigabilité. Dans le quartier de la Cale, en bordure de la rivière Lot et près de la halte nautique, la Mairie propose des locaux dans lequel des commerçants et des artisans pourraient s’installer pour y présenter et vendre leurs productions. Voici ci-après leurs caractéristiques et les contacts à prendre : PUY L’EVÊQUE, HALTE NAUTIQUE Maison de la Cale : A louer, bail commercial, local d’accueil « halte nautique » sur rivière Lot – Licence IV : bar, petite restauration dans immeuble abritant un atelier d’artisan d’art et salles d’expositions. Possibilités de logement sur place et de développement d’activités nautiques. Edifice majeur patrimonial et architectural. Fort potentiel touristique. Ouverture prévue en mai 2007. Contact et dossier de candidature ; Mairie : 05 65 30 81 45 PUY L’EVÊQUE, ATELIER ARTISAN D’ART Maison de la Cale : A louer bail commercial, atelier artisan d’art 76 m2 dans immeuble sur rivière Lot abritant halte nautique et salles d’expositions. Possibilités de logement sur place. Ouverture prévue en mai 2007. Edifice majeur du riche patrimoine architectural. Fort potentiel touristique. Contact et dossier de candidature ; Mairie : 05 65 30 81 45 PUY L’EVÊQUE, ATELIER ARTISAN D’ART Maison du Lavoir : A louer bail commercial atelier artisan d’art 81 m2 dans immeuble réhabilité près de la rivière Lot, à proximité de la Maison de la Cale, édifice majeur patrimonial et architectural abritant une halte nautique, un atelier d’artisan d’art et des salles d’expositions. Ouverture prévue en mai 2007. Fort potentiel touristique. Contact et dossier de candidature ; Mairie : 05 65 30 81 45
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les brèves TOURISME Formations du service tourisme : le marketing et l’anglais plébiscités Le service tourisme de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot participe à l’organisation de formations à destination des professionnels du tourisme, deux d’entre elles sont particulièrement suivies : • Positionnement marketing dans l’Hôtellerie de Plein Air : Sous l’impulsion de la Fédération Régionale de l’Hôtellerie de Plein Air, en collaboration avec l’ADEFPAT et l’Association des campings du Lot, la CCI propose depuis le mois de janvier, à douze gestionnaires de camping, une formation au positionnement marketing. Celle ci a pour but de proposer aux professionnels d’améliorer en permanence leur niveau de prestations et d’investir en cohérence avec les attentes de la clientèle. Cette formation se décompose à la fois en journées individuelles, au cours desquelles la consultante du cabinet d’ingénierie touristique, QAPPA, intervient chez chaque gestionnaire, et en journées collectives à la CCI. La dernière journée collective du 12 septembre était consacrée à la communication et à l’étude des supports de promotion de chacun des prestataires. • En anglais aux professionnels du tourisme du Pays de Souillac : En partenariat avec l’Office de Tourisme de Souillac et le Service Formation Emploi, quinze professionnels du tourisme vont suivre une formation en anglais, entre la Toussaint et Noël. En fonction de leur demande, deux formats sont proposés : * La première, intensive, se déroulerait sur dix demi-journées réparties sur quinze jours après le 11 novembre. * La seconde s’organiserait sous forme de séances de deux fois deux heures par semaine sur une durée de sept semaines et demie, entre Toussaint et Noël également. L’ensemble des professionnels souhaite travailler sur la compréhension et l’expression orale ainsi que l’acquisition de techniques liées au maniement de supports écrits, comme les réponses de réservation par Email et par Fax. Une réunion avec la formatrice, qui déterminera au cours d’un test des groupes de niveau, est programmée le 13 d’octobre.
Renseignements : Service Tourisme de la CCI du Lot
05 65 20 35 22
Participation aux salons professionnels de la saison La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot sera présente à deux salons professionnels au cours du dernier trimestre 2006. Des professionnels et/ou le Service Loisirs Accueil participeront également à ces manifestations :
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Le Mit International : huit professionnels lotois se rendront à ce rendez vous incontournable du tourisme de groupe, du 18 au 21 octobre prochain à Paris. Le Workshop destination vignoble : du 18 au 20 octobre prochain à Bordeaux, la CCI, le SLA et un professionnel, participeront pour la première fois à ce Workshop visant à promouvoir la France des vins auprès des professionnels étrangers du tourisme.
ENTREPRENDRE 133
les brèves TOURISME Conférence de Mark Watkins sur l’Hôtellerie Rurale Le 9 octobre à Cahors Dans le cadre des journées de l’entreprise 2006, la Commission Tourisme organise une conférence-débat intitulée « L’hôtellerie restauration en milieu rural : un défi pour le Lot ». Elle sera animée par Mark Watkins, responsable du cabinet de conseil Coach Omnium, qui a récemment réalisé une enquête sur l’état de l’hôtellerie rurale et proposé des pistes de réflexion pour son adaptation aux nouvelles attentes des clientèles.
Georges Vigouroux et Alain Godard honorés Le 14 juillet dernier, Monsieur Georges Vigouroux a été fait Chevalier de la Légion d’Honneur. Cette prestigieuse distinction récompense l’action et le dynamisme du chef d’entreprise aux multiples facettes : celui qui a osé replanter des vignes à Hauteserre et par la même relancé la notoriété de tout le vignoble de Cahors jusqu’aux Etats Unis, mais également celui qui a fait renaître le Château de Mercuès en un hôtel de Luxe 4* Relais et Château. Georges Vigouroux occupe actuellement les fonctions de Vice-Président de la Chambre de Commerce et est également Président de la Commission Tourisme. Début octobre, c’était au tour d’Alain Godard de recevoir la légion d’honneur.
Cette rencontre dans le contexte lotois permettra un échange riche entre les professionnels de l’hôtellerie restauration, les élus et les techniciens présents à cette manifestation programmée le 9 octobre prochain à 15h00 en salle Estival de la CCI. Cette conférence-débat est organisée en partenariat avec le Comité Départemental du Tourisme, le Syndicat Hôtelier CPIH et l’association des Logis du Lot. 2 autres conférences sont organisées par le service tourisme : - Formation « Les Politiques Tarifaires dans l’Hôtellerie » le 16 octobre. - Conférence « Le Plan Qualité France » le 24 octobre.
Les Eductours de l’automne Le service tourisme a organisé deux Eductours au mois de septembre. Ces accueils de professionnels intégrés à un programme de découverte de l’Aquitaine et de Midi-Pyrénées d’une semaine, visent à présenter les richesses touristiques du département, dans le but d'accroître la programmation de la destination. Ainsi, les 17 et 18 septembre derniers, 20 agents de voyage américains ont fait escale dans le Lot. Au programme : la découverte de Souillac, de Rocamadour, de Gourdon et une visite des jardins secrets de Cahors. Les 27 et 28 septembre, ITS TOURS, agent de voyage spécialisé dans les petits groupes et les individuels regroupés, et son réseau de distributeurs ont découvert les charmes de Rocamadour, de Figeac et de la Vallée du Lot.
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VIENT DE PARAÎTRE CHAMBRE DE COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE DU LOT
LE COMMERCE DE DÉTAIL ALIMENTAIRE DANS LE DÉPARTEMENT DU LOT
LE COMMERCE DE DETAIL ALIMENTAIRE DANS LE DEPARTEMENT DU LOT Cette étude de la CCI du Lot porte sur le commerce de détail alimentaire de moins de 300 m2 et a été réalisée dans le cadre des travaux de la commission départementale d’adaptation du commerce rural. L’enquête a été réalisée à partir du fichier des entreprises enregistrées au Registre du Commerce et des Sociétés, les résultats ayant été complétés par les données de l’Observatoire régional du commerce et des services (DONEO).
TOUTE LA FRANCHISE
MIDI-PYRENES : LE TOP ECONOMIQUE
Edité par la Fédération française de la franchise (FFF), ce guide propose une information complète sur les enjeux qui concernent désormais plus de 40 000 entreprises au niveau national (nombre de franchisés en 2006). Concrètement, l’ouvrage réunit l’ensemble des données nécessaires aux franchisés comme aux candidats à la franchise : textes, chiffres, présentation des réseaux et services accessibles.
La 19e édition du Top Economique 1 400 de MidiPyrénées recense l’ensemble des entreprises régionales qui contribuent au développement économique du territoire. Ce guide propose par ailleurs des analyses par branche d’activité qui expliquent les excellents résultats de l’industrie de Midi-Pyrénées à l’export : ils ont progressé de 10% en 2005, soit une croissance deux fois et demi plus forte que la moyenne nationale.
Consultable au Centre de Documentation
Consultable au Centre de Documentation
Consultable au Centre de Documentation
QUID
Créateurs, repreneurs d’entreprises dans le Lot Un coup de pouce financier pour vous aider
Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer les fonds propres des créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sont remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’offre QUID est complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part des organismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.
Quid ?
Comment ?
Quels financements ?
Quercy Initiative Développement, association loi de 1901, plate-forme d’initiative locale.
Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie, sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans, éventuel différé de remboursement.
Pour qui ?
Combien d’entreprises ?
Les créateurs, les repreneurs d’entreprises. Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registre du commerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID: • Activités industrielles ou de services pour l’industrie • Activités de négoce de forme indépendante • Activités d’artisanat de production • Commerce de détail en milieu rural • Services technologiques ou activités innovantes. En reprise seulement: BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.
80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjà été soutenus par QUID.
Ils sont assurés par : • L’Union Européenne, • L’Etat, • L’Union des Entreprises Lotoises, • Divers industriels du département, • La Banque Populaire Occitane, • La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, • Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, • Le groupe d’assurances Malakoff, • EDF, • Le Conseil général du Lot, • La Caisse des Dépôts et Consignations, • La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot.
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Renseignements : Loïz Pierre Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Tél : 05 65 20 35 01 loiz.pierre@lot.cci.fr
ENTREPRENDRE 133
FORMATION
LES OUTILS DE MANAGEMENT POUR LA PME UNE FORMATION POUR LES DIRIGEANTS DE TPE,PME-PMI En partenariat avec l’Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot organise à partir du mois de mars 2007 une action de formation particulièrement adaptée aux besoins des chefs d’entreprises ainsi qu’à leurs adjoints, notamment dans les PME et TPE. Une réunion d’information s’est tenue le 20 septembre afin de présenter le contenu et le déroulement de cette formation opérationnelle dédiée au management et à la stratégie d’entreprise dans le but d’aider les dirigeants à progresser au quotidien dans le développement de leur structure.
LA GESTION DE L’ENTREPRISE UNE FORMATION DESTINÉE AUX DIRIGEANTS DE TPE Le service Formation Emploi de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot propose à compter d’octobre 2006 une formation de 2 jours destinée aux dirigeants de TPE et à leurs adjoints. L’objectif de cette formation est de traiter les notions essentielles de comptabilité générale et de gestion d’entreprise en vue de faciliter les tâches des chefs d’entreprises au quotidien et de leur permettre de se consacrer au développement de leur structure.
30 octobre et 6 novembre 2006 (sous réserve, les dates pourront être modifiées)
à la Maison Commune Emploi Formation à Figeac Le contenu : Les obligations légales de l’entreprise Le bilan et le compte de résultat Le fond de roulement
La trésorerie L’autofinancement Le cycle d’exploitation
Contact : Christophe Dussaud, christophe.dussaud@lot.cci.fr ou Andrea Poterie, andrea.poterie@lot.cci.fr
Ces thèmes pourront être élargis en fonction des besoins et des demandes des participants.
05 65 20 48 70
05 65 20 48 69
S EAPRTSE -M M AB V R EI L- O2 C0T0O6B R E 2 0 0 6
Contact : Andrea Poterie, andrea.poterie@lot.cci.fr
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FORMATION
Centre d’Étude des Langues Pour apprendre, réapprendre ou se perfectionner en langue étrangère, le Centre d’Étude des langues de la CCI du Lot propose une offre de formation multiple en anglais, allemand, chinois, espagnol, italien, japonais, portugais, polonais et russe. Le Centre d’Étude des Langues s’engage à étudier la formule qui correspond le mieux à vos besoins et à vos disponibilités :
cours cours cours cours cours
individuels, collectifs, par téléphone, de conversation téléphonique, spécifiques (langues des affaires, techniques industrielles,…)
Pour tous renseignements : Cathy Gabillard 05 65 20 48 60
e c n a n r e t l a ’ Lpourquoi pas vous?
Fonds Social Européen
Le Point A de la CCI au service des entreprises et des jeunes: • vous informe sur l’alternance : contrats de professionnalisation, et d’apprentissage • aide les jeunes dans leur orientation professionnelle, • facilite la mise en relation entre les entreprises et les jeunes • dispose d’une bourse de l’alternance (offres et demandes)
Contactez-nous : CCI Lot - Point A Tél. 05 65 20 48 60
FORMATION
IFV SECTION APPRENTISSAGE
NOUVELLE FORMATION
Pour former vos futurs vendeurs dans des conditions intéressantes
TECHNICIEN SUPÉRIEUR DES FORCES DE VENTE OUVERTURE LE 30 OCTOBRE
Vous recherchez des vendeurs ? Avez-vous pensé à l’apprentissage ? La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot vous propose sa section Institut des Forces de Ventes sous statut apprentissage. Son objectif est de former vos futurs vendeurs grâce à un programme particulièrement adapté aux missions actuelles attendues à un poste de commercial.
Rémunération minimale : de 41% à 61% du SMIC
Incitations financières : Exonération des charges, prime à l’embauche, prime à l’effort de formation (suivant les cas).
Public : Jeunes de 18 à 25 ans titulaires d’un BAC toutes options (ou niveau) ou ayant suivi une première ou deuxième année universitaire.
Durée : 2 ans (400 heures par an)
Fréquence : Trois semaines par mois dans votre entreprise, au poste de travail ; une semaine par mois en formation à la CCI du Lot. Si cette formule vous intéresse, n’hésitez pas à contacter le service formation de la CCI du LOT au 05 65 20 48 70. E-mail : ccf@lot.cci.fr
DÉMARRAGE DES FORMATIONS : 2 OCTOBRE 2006 Inscriptions et recrutements jusqu’au 2 janvier 2007 SEPTEMB R E-O CTOB R E 2006
Créé en 1985 à la demande des professionnels, le réseau des Instituts des Forces de Vente, première filière française de formation à la vente, est aujourd’hui constitué de 62 instituts qui forment chaque année entre 1 500 et 2 000 commerciaux. Ouvert dans le Lot en 1988, l’Institut des Forces de Vente s’emploie depuis 18 ans à professionnaliser les futurs vendeurs de ses entreprises ressortissantes, afin de pallier leurs difficultés à recruter des collaborateurs commerciaux. Pour compléter son offre de formation actuelle de niveau IV avec la formation Technicien des Forces de Vente et qualifier des collaborateurs commerciaux à un niveau supérieur, l’Institut des Forces de Vente de la CCI du Lot, en partenariat avec l’IFV de la CCI du Pays de Brive, va ouvrir fin octobre la formation de Technicien Supérieur des Forces de Vente, homologuée à niveau III (BAC+2). Cette nouvelle formation aura pour objectif de professionnaliser des commerciaux opérationnels capables de gérer un secteur de vente et de négocier à haut niveau de décision. Elle s’adressera à des demandeurs d’emploi en reconversion professionnelle et à des salariés en contrat ou période de professionnalisation disposant préférentiellement d’un BAC+2 technique (BTS,DUT) ou d’un BAC avec au moins trois ans d’expérience professionnelle. Enfin, cette formation diplômante se déroulera en alternance selon un rythme de 2 semaines en centre de formation et 2 semaines en entreprise.
Contact : Christophe Dussaud /Andrea Poterie 05 65 20 48 70 45
CONJONCTURE
L’effet « rentrée » est l’élément dominant de la conjoncture économique départementale en cette période de l’année avec la reprise des fabrications dans les ateliers, la reconstitution des stocks ponctionnés pendant la trêve estivale, la préparation de la campagne de fin d’année pour les produits festifs et les cadeaux, la relocalisation de la consommation locale qui retrouve ses standards habituels : Un ensemble de facteurs qui stimulent l’activité et apportent du dynamisme. Une rentrée qui clôture la saison touristique et la période des soldes d’été, dont le bilan est plutôt mitigé, jugé moyen, mais dont la teneur est au moins égale sinon supérieure à celle de régions voisines comparables. A ce jour, le repositionnement économique est réalisé avec ses principaux indicateurs au vert : reprise de la croissance, reprise de la consommation des ménages, niveau d’activité, plan de charge, carnets de commandes… A un an d’intervalle, presque tous les secteurs affichent une hausse sensible de leur niveau d’activité. La demande est ferme, orientée à la hausse, tant dans sa composante intérieure qu’étrangère. Les carnets de commandes se garnissent et offrent une bonne visibilité à moyen terme. Les capacités de production sont bien utilisées, parfois fortement sollicitées comme dans l’agroalimentaire et dans tout ce qui touche à l’aéronautique et au bâtiment. Les investissements se poursuivent et participent à l’effort d’amélioration de la productivité et de la sécurité. Les offres d’emploi et les recrutements sont mieux positionnés et plus actifs qu’un an auparavant. Les difficultés à trouver de la main d’œuvre immédiatement opérationnelle et la préservation des marges, en raison de la hausse des prix de certaines matières premières et charges d’exploitation, constituent actuellement deux préoccupations majeures pour nos opérateurs économiques. Les prévisions pour les prochains mois, au-delà du caractère technique et saisonnier de la reprise, sont plutôt optimistes, car il semble que l’on s’inscrive dans une tendance plus structurelle d’évolution positive.
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AÉRONAUTIQUE La production conserve un rythme soutenu, supérieur à celui de l’an passé à même époque. Les capacités de production sont largement utilisées et des investissements ont été réalisés pour les adapter, afin de maintenir les cadences. La sous-traitance locale est mise à contribution et ses carnets de commandes sont étoffés et à même d’assurer le plein emploi des moyens de production au delà de cette année 2006.
MACHINES SPECIALES La tendance de fonds est toujours favorable et une progression de l’activité est attendue avant la fin de l’année. L’aéronautique régionale constitue un point d’ancrage fortement demandeur et une référence vis à vis d’autres donneurs d’ordres sur le marché intérieur, mais également à l’international.
MÉCANIQUE GÉNÉRALE Les besoins de sous-traitance sont pressants, notamment pour l’aéronautique et ils vont en s’accroissant dans le temps. Le niveau d’activité est bon et la rentrée se fait dans une perspective d’accélération de la production. Quelques tensions se manifestent sur les approvisionnements en matière de disponibilité et de coût.
CONSTRUCTION ÉLECTRIQUE ET ÉLECTRONIQUE Les entreprises font état de carnets bien garnis et de perspectives bien orientées pour la fin de l’année. Les carnets de commandes sont régulièrement enrichis et apparaissent consistants. L’aéronautique et le bâtiment sont toujours des donneurs d’ordres importants pour ce secteur.
BUREAUX D’ETUDES TECHNIQUES Le marché est porteur, l’ensemble des indicateurs est à la hausse et les carnets de commandes régulièrement approvisionnés ; ils assurent d’une bonne visibilité jusqu’à la fin de l’année. La mise en œuvre de nouveaux matériaux, l’évolution des technologies, les besoins de productivité et de sécurité dans les entreprises sont autant de facteurs favorables à la créativité et aux prestations d’ingénierie technique.
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS Bâtiment En gros œuvre, l’activité est bien orientée et la rentrée se fait avec un plan de charge jugé satisfaisant. La demande publique devrait progresser au cours des prochains mois. En second œuvre, la demande est toujours pressante et ne marque pas de signe d’essoufflement au moins pour les prochains mois à venir. Travaux publics Les carnets de commandes sont satisfaisants et à même d’assurer le plein emploi des moyens matériels et humains de production. Des perspectives d’ouvertures de chantiers accessibles à nos entreprises locales se profilent et permettent une bonne visibilité à moyen terme.
TRANSPORTS Transport de marchandises, messageries La relance des fabrications et la relocalisation de la consommation permettent aux transporteurs locaux de retrouver leurs marchés traditionnels. A un an d’intervalle, l’amélioration de la conjoncture est perceptible. Quelques hausses de tarifs sont pratiquées à la révision des contrats ou à la signature de nouvelles affaires, afin de minimiser l’impact du carburant sur les comptes d’exploitation des entreprises. Transports de voyageurs La reprise des transports scolaires mobilise à nouveau matériel et personnel. Les voyages d’excursion, après la parenthèse estivale, sont à nouveau programmés. La diversité de l’offre, son adaptation à tout type de clientèle ainsi que le temps libre contribuent à conforter les carnets de commandes.
BOIS Première transformation (scierie, parquet) La scierie remonte rapidement en niveau de production compte tenu d’une demande soutenue en provenance des secteurs du bâtiment et du bricolage. Le renchérissement des approvisionnements en bois bruts se confirme et motive une revalorisation tarifaire de rentrée. Deuxième transformation (menuiserie du bâtiment) Le plan de charge de redémarrage est jugé satisfaisant ; les carnets de commandes se garnissent avec la bonne
ENTREPRENDRE 133
CONJONCTURE
orientation des activités de construction et de rénovation. Les moyens de production sont bien utilisés ; le recrutement de main d’œuvre qualifiée pose toujours problème.
FILIÈRE VIANDE Exportation de bestiaux La campagne d’exportation se précise, l’offre s’étoffe en quantité et qualité. La demande des pays clients – Italie, Espagne, Portugal essentiellement – à cette époque de l’année est jugée satisfaisante. Le coût d’acheminement des animaux est toujours élevé compte tenu du prix des carburants ; il pèse d’autant sur la marge des exportateurs. Abattage et négoce de viande La consommation de viande de boucherie retrouve ses standards de rentrée. Le retour en confiance des consommateurs porte ses fruits à la faveur de l’effort d’information et de transparence des opérateurs du secteur. Cette bonne appréciation bénéficie à l’ensemble des viandes, en particulier aux viandes de volailles dont la consommation avait fortement chuté, mais également à l’agneau et au porc. Conserves fines L’entrée dans la campagne d’hiver mobilise les fabricants de conserves et plats cuisinés. Ils adaptent progressivement leurs capacités de production, ainsi que les moyens humains mis à disposition grâce au recours habituel au personnel saisonnier et à l’intérim. Les carnets de commandes se garnissent et leur consistance marque une légère avance par rapport à l’année passée à même époque.
LAIT ET FROMAGE Lait de vache La collecte, à son niveau le plus bas de l’année, progresse en volume au fur et à mesure que l’on avance dans la saison. Les problèmes de prix et la rémunération des producteurs ne sont pas totalement résolus, mais l’assurance d’un bon écoulement de la production est pratiquement acquise. Fromage de chèvre La rentrée s’annonce normale et dans la continuité des précédentes, même si l’on constate au niveau national une légère stagnation dans les ventes de fromages. L’appellation « Rocamadour » renforce sa notoriété, laquelle bénéficie localement à la promotion de l’ensemble des produits chèvre qui l’accompagnent.
TRAVAIL DU GRAIN Fabrication d’aliments du bétail La mise à l’engrais des animaux de boucherie, mais également des volailles, soutient la demande qui va en s’accroissant au fur et à mesure que l’on rentre plus avant dans la saison. Les professionnels évaluent les besoins de fabrication et de livraison à un niveau comparable à celui de l’an passé à même époque. Biscuiterie L’effet « rentrée » se précise avec une demande bien orientée en produits à grignoter et à consommer entre les
repas, notamment dans les structures scolaires. Les produits meringués connaissent leur baisse saisonnière de la demande, mais déjà les consultations reprennent pour satisfaire les besoins des fabrications festives de fin d’année.
FRUITS ET LEGUMES Stations fruitières La campagne melons est terminée ; affectée en volume par la sécheresse estivale, elle a été qualitativement satisfaisante et les opérateurs ont pu garantir aux producteurs un niveau de prix acceptable pendant toute la saison. La récolte des pommes débute dans des conditions de volume et de qualité jugées satisfaisantes. La noix poursuit sa maturation sans problèmes sanitaires majeurs ; les premières récoltes de noix fraîches vont avoir lieu sous peu. Produits transformés (confitures, avant-produits industriels) Les confitures bénéficient de l’effet « rentrée » mais également d’une conjoncture qui semble s’améliorer. La demande intérieure progresse mais surtout les ventes à l’international, notamment pour les fabrications spécifiques à base de fruits rouges. Les avant produits industriels retrouvent leur marché avec la reprise des fabrications dans l’industrie alimentaire et la reconstitution des stocks après la ponction estivale. Les négociations pour la fourniture d’ingrédients à destination des productions festives de fin d’année sont déjà engagées.
VIN ET BOISSONS Vin de Cahors La nouvelle récolte s’annonce bien en quantité et surtout en qualité. Soutenues par un effort commercial important les ventes se redressent significativement sur le marché intérieur et plus encore à l’international. Les foires aux vins proposées par la grande distribution constituent un événement commercial important pour la filière; elles captent l’attention du consommateur sur le produit vin en déclinant un assortiment accessible à tous. Eaux embouteillées Avec le départ des derniers touristes et le retour à des conditions climatiques normales, les ventes d’eaux embouteillées fléchissent et retrouvent leur niveau normal de saison.
SEPTEMB R E-O CTOB R E 2006
47
CONJONCTURE
CONJONCTURE COMMERCE er 1 semestre et juillet 2006 Statistiques nationales Évolution des chiffres d’affaires en valeur (source : Banque de France) ÉVOLUTION CA EN VALEUR ALIMENTAIRE VIANDE TEXTILE / HABILLEMENT CHAUSSURE MEUBLE APPAREILS ÉLECTROMÉNAGERS ÉLECTRONIQUE Grand public QUINCAILLERIE BRICOLAGE LIVRE ET PAPETERIE HORLOGERIE / BIJOUTERIE AUTOMOBILES NEUVES AUTOMOBILES OCCASION ENSEMBLE DU COMMERCE DE DÉTAIL
JUIN 06 JUIN 05 3,9 7,4 - 2,9 - 0,5 2,1 - 8,1 27,0 - 1,3 2,0 - 3,8 5,0 - 0,9 - 4,6 3,7
1er semestre 06 1er semestre 05 1,6 3,6 0,7 - 0,3 0,1 - 0,5 8,8 0,9 1,2 - 2,1 3,4 1,3 - 1,2 2,0
JUILLET 06 JUILLET 05 3,0 - 1,3 4,7 2,4 - 3,0 12,4 2,3 2,6 4,6 - 2,4 5,7 - 1,4 - 7,9 1,9
7 mois 06 7 mois 05 1,7 2,8 1,3 0,3 - 0,2 1,5 7,7 0,8 1,7 - 2,2 3,7 1,2 - 1,7 2,0
Alimentaire : l’activité est dans l’ensemble satisfaisante depuis le début de l’année 2006. Les chiffres d’affaires sont en progression. Les commerces de viande (boucheries, charcuteries et rayons viande de la grande distribution) sont en hausse sur les sept premiers mois 2006 (avec cependant une légère baisse au mois de juillet).
Evolution CA en valeur
Juillet 06/Juillet 05
Ensemble du Commerce de détail Dont petit commerce (hors automobile) Dont grande distribution
Equipement de la personne :
Equipement du logement :
Après un mois de juin maussade, les ventes dans l’habillement en juillet (mois des soldes) ont progressé par rapport à juillet 2006, et en cumul sur sept mois les chiffres d’affaires en valeur sont en augmentation (+ 1,3 %). Il faut observer que les ventes de vêtements dans les hypermarchés sont en baisse et qu’elles stagnent dans le commerce traditionnel. Les grands magasins et les succursalistes enregistrent les meilleures progressions. Chaussures : faible augmentation des chiffres d’affaires dans l’ensemble depuis le début de l’année. Avec les soldes, le mois de juillet a été positif et permet d’enregistrer une petite progression depuis le début de 2006 (+0,3 %).
Meuble : mois de juillet 2006 en baisse par rapport à juillet 2005. Stagnation des ventes sur les sept mois 2006 par rapport aux mêmes mois 2005. Appareils ménagers : belle progression des chiffres en juillet qui permet aux activités de ce groupe d’être en progression sur les sept premiers mois de l’année. Electronique grand public : spectaculaire augmentation des chiffres d’affaires. Quincaillerie bricolage : bon mois de juillet et légère progression des affaires depuis le début de l’année.
48
Autres activités : Librairie papeterie : secteur d’activité en repli en 2006.
7 mois 06/ 7 mois 05
1,9
2,0
- 0,5
2,5
3,2
0,9
Horlogerie bijouterie : activité satisfaisante en juin et juillet 2006. Automobile :mois de juillet maussade pour les véhicules d’occasion et neufs. Depuis le début de l’année, baisse des ventes de véhicules d’occasion (-1,7%) et faible progression des ventes de véhicules neufs (+0,2%). Ensemble du commerce de détail : Depuis le début de l’année 2006, l’activité de commerce de détail est en progression.
Dans l’ensemble, toutes activités confondues, le courant d’affaires a davantage progressé dans le petit commerce que dans la grande distribution généraliste. En cumul sur sept mois, le commerce de détail enregistre une hausse de 2,0 %. ENTREPRENDRE 133
INDICATEURS
6 383
4 569
6 mois
4 621
4 539
5 212
4 138
3 927
2004
2003
2002
2 000
2001
3 000
2000
4 000
1 000
1,9%
IMMATRICULATION DE VÉHICULES Janvier à Juin 05
4 275
2006
6 036
5 000
2005
6 000
1999
au 31 juillet 2006. Une diminution de 0,7 point par rapport à juillet 2005 (8,9%)
6 628
7 000
1998
C’EST LE TAUX DE CHÔMAGE
8 000
1997
8,2%
DEMANDES D’EMPLOIS AU 31 JUILLET
+
Évolution %
6 mois Janvier à Juin 06
Neufs
3 509
3 474
- 1,0
Occasions
7 416
7 324
- 1,2
C’est la variation annuelle des prix à la consommations au 30 juin 2006 Elle était de 1,7% un an auparavant au 30 juin 2005
1,90 15,60 111,1 MILLIARDS D’EUROS
SEPTEMB R E-O CTOB R E 2006
624
585
670
416
676
662
530
538
2006
2005
2004
2003
2002
2001
497
2000
C’est la variation triennale de l’indice du coût de la construction au premier trimestre 2006. 1e trimestre 2003 : 1 183 1e trimestre 2006 : 1 362
603
1999
15,13%
MILLIONS D’EUROS
C’est le montant des investissements déclarés par les entreprises lotoises au premier semestre 2006. Une diminution de 1,0% par rapport au premier semestre 2005 (15,75 millions d’euros)
OFFRES D’EMPLOIS AU 31 JUILLET 1200 1100 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0
1998
C’est le montant des exportations lotoises au premier semestre 2006 Une hausse de 14,9% par rapport au premier semestre 2005 (96,7 millions d’euros)
C’est le chiffre d’affaires des entreprises lotoises au premier semestre 2006, déclaré pour l’assujetissement à la TVA. Un accroissement de 3,8% par rapport au premier semestre 2005 (1,83 milliards d’euros)
1997
MILLIONS D’EUROS
49
PETITES ANNONCES
DEMANDE D’EMPLOI Responsable technique 133 J 1 Maîtrise complète des processus de réparation et de maintenance sur des parcs de matériels roulants (VL, PL, engins de chantiers) fixes (compresseurs, groupes éléctr. matériels pneu., hydraul.) - Création d’ateliers, services de maintenance complets : embauche, supervision, gestion admin. du personnel technique, mise en place de magasins de pièces détachées, Connaissance marquée du milieu pétrolier. Espagnol parlé et écrit. Anglais parlé. Utilisation courante des outils bureautiques et de GMAO. Encadrement :jusqu’à 80 personnes. Niveau de Formation : Brevet de Mécanicien Diéséliste & de Dessinateur Industriel Secteur(s) Géographique(s) Recherché(s) : France entière, Étranger. Secrétaire comptable 133 J 2 Formation BEP-CAP secrétariat et Bac pro comptabilité ; 2 ans d’expérience en cabinet comptable ; maîtrise des logiciels SageCoala, Ciel-Compta, Ciel-Gestion, Word, Excel, Outlook ; mobilité Lot et départements limitrophes ; travail en équipe, sérieux et esprit d’initiative. Responsable structure touristique 133 J 3 17 ans d’expérience : Management (encadrement du personnel, organisation et pilotage de l’activité, gestion des ressources humaines) – Communication (création et promotion de produits touristiques, suivi et relances commerciales, mailings, salon du tourisme national et international) – Gestion (suivi du CA, budget prévisionnel, compte de résultats, gestion des stocks). Métreur BTP 133 J 4 10 ans d’expérience en - Conception d'installations (installation électrique en courants forts et faibles), définition des matériels, établissement des schémas et des plans, calculs selon les normes, réalisation de systèmes de sécurité incendie dans les ERP ou autres - Métrés et devis- (répondre aux appels d'offres en respectant toutes les données des CCTP et CCAP et préparation des pièces demandées aux dossiers) - Suivi d'opérations (apporter une assistance technique aux conducteurs de travaux, chefs de chantier ou bureaux d'études, assurer les rendez-vous de chantier ou les commissions de sécurité) - Domaines d'intervention : secteur tertiaire, hôpitaux, industrie, habitat.
Négociatrice immobilière / Bilingue anglais 133 J 7 Plus de 15 ans d’expérience commerciale, service à la clientèle haut niveau, marketing (analyse de marché, ciblage, création de média publicitaire), connaissance de nombreux marchés internationaux, négociation de contrats internationaux – Expérience professionnelle : chaînes hôtelières de Californie. Magasinier / Vendeur 133 J 8 Inventaire, approvisionnement, contrôle, stockage et rangement du magasin – conseil et vente aux entreprises, artisans et particuliers, prise de commandes, établissement bons de commandes, livraison des commandes. Expérience professionnelle : peinture et bâtiment. Conducteur Poids lourds Permis A, B, C, FIMO.
133 J 9
Gestionnaire RH 133 J 10 Gestion administrative du personnel (déclarations, contrats de travail, visites médicales…) - Appui législatif des opérationnels (code du travail, accords internes, convention collective) - Saisie et contrôle des éléments de salaires, traitement des réclamations paie - Elaboration et suivi des dossiers 1% logement, mobilité, prévoyance et fongecif Traitement des procédures disciplinaires Relations avec les organismes sociaux, I.T, préfectures, I.R.P - Préparation des réunions avec les I.R.P, actualisation des tableaux de bord - Maîtrise des logiciels de bureautique : Excel, Word, Lotus Note, Hypervision et outils internet - Formation : maîtrise AES mention administration générale - Expérience professionnelle : sociétés de service TRAVAIL / PRODUCTIVITE 133 J 11 Double compétence ergonomie et organisation du travail, 37 ans, 10 ans d’expérience dans tous secteurs d’activité, TPE, PME-PMI et grands groupes. Evaluation des risques professionnels - Diagnostic et amélioration des conditions de travail (postures, bruit, charge physique, stress, etc.) Maintien dans l’emploi de salariés handicapés, Assistance à la conception, Implantation des locaux, Amélioration de l’efficacité et gains de productivité.
Secrétaire comptable 133 J 5 Bac STT et 1er et 2nd degrés en comptabilité, tenue informatisée des stocks, travaux dactylographiés, classement, courrier, archivage – connaissances logiciels Word, Excel, CIEL.
Chauffeur-livreur/manutentionnaire 133 J 12 Agent de distribution (tri, organisation,livraison), employé de chaîne ( préparation des commandes, entretien). Travail d’équipe ou autonome avec le respect des différentes normes imposées. Bonne adaptation, très motivé et une envie certaine pour réussir. Formation : Niveau bac Génie Mécanique. Expérience professionnelle : Employé des postes, Employé de chaîne.
Vendeur / commercial 133 J 6 10 ans d’expérience, prospection clientèle professionnelle et particuliers, tenue de boutique, implantation des rayons, gestion de stock, suivi CA, management (formation apprentis) – Expérience en grande distribution, prêt à porter, attaché commercial, gestionnaire commercial – CAP Vente / Commerce.
Chargée de relation publiques / Assistante commerciale 133 J 13 15 ans d’expérience – Prospection, relations clients grands comptes, promotion d’images, conception, organisation et réalisation d’enquêtes de satisfaction, élaboration de plaquettes, exploitation de bases de données, préparation d’expositions et salons
50
Cuisinier - Chef cuisinier cuisine collective / Formateur 133 J 14 20 ans d’expérience dans la restauration – 5 ans d’expérience en tant que formateur – 1 an d’expérience en tant qu’économe en collectivité Directeur Agence intérim 133 J 15 25 ans d’expérience en Intérim : développement commercial, management, gestion, ressources humaines, droit social Secrétaire de Direction 133 J 16 Plus de 20 ans d’expérience – intéressée également par CDD ou remplacement Menuisier (second œuvre bâtiment) 133 J 17 Plus de 20 ans dans la rénovation et l’aménagement d’intérieur - (aménagement de cuisine, salle d’eau, placard, cloison, peinture, réalisation de plan en 3D...) et plus particulièrement tout ce qui se rapporte au bois et à l’espace intérieur de l’habitat du particulier. Assistante de direction 133 J 18 Autonome et dynamique, bon relationnel, 18 ans d’expérience en secrétariat, notion compta. et paye, informatique, infographie, cherche poste sur Cahors, Prayssac ou Puy-l’Evêque. Assistante commerciale/marketing 133 E 1 Gestion commerciale, suivi clientèle, gestion administrative. Mise en place et gestion de la communication, de la stratégie commerciale et marketing. Marketing stratégique et opérationnel. Formation : Maîtrise en Sciences de Gestion (bac+4) suivi d’un Master Marketing (bac+5). Secrétaire 133 E 2 Assure les tâches de secrétariat (courrier,frappe et mise en forme de documents), gestion des agendas et des déplacements, organisation de manifestations, prise de rendez-vous, suivi de dossiers, gestion du standard. Bureautique : pack Office. Comptable assistant 133 E 3 Réalisation de l’ensemble de la comptabilité de l’entreprise (bilan, déclarations, assurances, facturation…). Gestion du secrétariat, suivi administratif des activités. Formation : niveau DECF (Diplôme d’Etude Comptable et Financière). Expérience professionnelle : immobilier, étude, grands magasins spécialisés.
DEMANDE / OFFRE D’EMPLOI : Carine Souquet
Tél. 05 65 20 48 66 Jérôme Serier
Tél. 05 65 20 48 67 Candidature (lettre de motivation et CV) à adresser S/Réf C/ECCI à :
CCI du Lot - Pôle Emploi/RH 107, Quai Cavaignac BP 79 46002 CAHORS cedex 9 carine.souquet@lot.cci.fr
ENTREPRENDRE 133
PETITES ANNONCES
Assistant de gestion 133 E 4 Administration commerciale (devis, suivi des livraisons, facturation, gestion clientèle et gestion des stocks, relance et gestion des litiges). Réalise la comptabilité client et fournisseur. Assure le secrétariat (standard, accueil des clients, courrier, classement et les tâches administratives). Formation : BTS assistant de gestion. Bureautique : maîtrise des logiciels Word, Excel, Access, Sage, Outlook, Publisher, G.P.A.O. Commercial 133 E 5 Développement du portefeuille de clients, recherche de prospects (professionnels et particuliers). Technico-commercial : réalise le métrage, conseille la clientèle pour l’agencement et les matériaux. Expérience professionnelle confirmée dans les secteurs d’activités : ébénisterie, agencement cuisines et bains, menuiseries. Agent d’accueil (tourisme), réceptionniste, agent de voyage, chargé de mission tourisme. 133 E 6 Conception, commercialisation, promotion de produits touristiques, accueil de la clientèle par téléphone et au comptoir, élaboration de devis, secrétariat, connaissance en management stratégique, analyse financière, gestion hôtelière et de la restauration, maîtrise du logiciel AMADEUS, des outils de bureautique (Pack office) et Internet. Formation : BTS Ventes et Productions touristiques et Licence IUP Management des Equipements Touristiques. Expérience : Stage en agence de voyage : vente et service groupes, service promotion/communication du Comité Départemental du Tourisme du Lot.
OFFRE D’EMPLOI Employé(e)s polyvalent(e)s - Vente (temps partiels). Préparateur(trice)- Cuiseur (diplôme non exigé mais sensibilité à la cuisson). Adjoint(e) de Direction avec expérience similaire dans commerce de type alimentaire pour l’ouverture d’un commerce Pains Viennoiseries Traiteur Pâtisserie. Contrat : CDI. Lieux de travail : CAHORS. Responsable Communication et Marketing (H/F) pour une société spécialisée dans la conception et la réalisation de points de ventes « produits régionaux ». Expérience souhaitée. CDI. Poste basé dans le Nord du Lot, déplacements nationaux fréquents.
VENTES & LOCATIONS PEPINIERE GENERALE 133 V 1 ( jardinerie, gros, demi-gros et détail) A vendre, département du Lot, proximité de Cahors, activité d'exploitation de pépinière générale (jardinerie, gros, demi-gros et détail)
SEPTEMB R E-O CTOB R E 2006
- terrains, bâtiments, matériel et fonds de commerce - 5 à 10 salariés suivant saison. Bon emplacement en bordure de route, références, excellente notoriété, clientèle locale fidélisée de collectivités, artisans paysagistes et particuliers ; expédition en gros sur le grand Sud de la France. Possibilité de développement ;accompagnement du repreneur prévu. Conviendrait à professionnel du secteur souhaitant s'investir et disposant d'une capacité financière en rapport avec la valeur de l'entreprise. Conditions de cession et prix à débattre.
SAINT-CERE PRET A PORTER FEMININ 133 V 10 Fonds de commerce de prêt-à-porter féminin à Saint Céré - Emplacement de 1er ordre - Rue principale de Saint-Céré - Magasin de 50 m2 avec réserves - Bon état - Loyer mensuel 344,69 euros.
PRËT A PORTER FEMININ 133 V 2 A vendre fonds de commerce de prêt à porter dans rue principale ville nord du Lot (3 500 habitants) – Très bon emplacement – Locaux neufs – 3 vitrines – Surface de vente 50 m2.
PUY-L’EVEQUE LOCAL COMMERCIAL 133 V 12 A louer à Puy L’Evêque dans la Grand’rue (rue commerçante) et dans immeuble rénové un local commercial de 44,50 m2 refait à neufDisponible en décembre 2006. Pour tout contact, s’adresser à la Mairie de Puy L’Evêque Tél. 05 65 30 81 45
SOUILLAC BAIL COMMERCIAL 133 V 3 A céder bail commercial (tous commerces sauf nuisances) à Souillac – Local commercial de 100 m2 avec réserve de 50 m2 Emplacement exceptionnel : place du marché en centre-ville. PRAYSSAC LOCAL PROFESSIONNEL 133 V 4 A louer à Prayssac local professionnel de 85 m2 en rez de chaussée et 85 m2 à l’étage – 2 entrées, 2 vitrines – Loyer à débattre – Bail précaire ou bail 3, 6, 9. PRAYSSAC PRODUITS REGIONAUX, VINS, PLATS A EMPORTER 133 V 5 Dans Prayssac centre-ville à vendre fonds de commerce de produits régionaux, vins, plats à emporter – Emplacement N°1 – Local climatisé – Avec ou sans licence IV – Terrasse et parking. LOCAL COMMERCIAL 133 V 6 Local commercial dans centre-ville (10 000 habitants) sur boulevard commerçant - Facilité de stationnement - Surface 100 m2 - 2 vitrines de 4 m chacune - Travaux de modernisation récents - Bail spécialisé - Actuellement arts de la table, liste de mariage, décoration, cadeaux avec possibilité vente appareils électroménagers, tapisserie, meubles et ameublements, articles de Paris, fleurs ainsi que toutes les activités annexes et connexes. BIJOUTERIE FANTAISIE, CADEAUX 133 V 7 A vendre fonds de commerce de bijouterie fantaisie, cadeaux artisanaux dans ville de 20 000 habitants - Situation idéale en centre ville touristique - Surface de vente 20 m2 avec 4 m2 de réserve - Petit loyer Activités ciblées - Pas ou peu de concurrence - Relais colis. NORD DU LOT BOUCHERIE CHARCUTERIE 133 V 8 Dans ville de 3 500 habitants du nord du Lot (pôle commercial très dynamique) à céder fonds de commerce de boucherie charcuterie. BIARS-SUR-CERE STATION DE LAVAGE 133 V 9 A vendre station de lavage autos/motos situé à Biars sur Cère sur axe Biars - Beaulieu - 2 pistes de lavage couvertes - 1 aire d'aspirateur - Equipements de qualité - Local technique Possibilité d'aménagements complémentaires (piste, portique).
SAINT-CERE LOCAL INDUSTRIEL OU COMMERCIAL 133 V 11 A louer local industriel ou commercial ou à usage d’entrepôt à Saint-Céré situé en centre-ville – Surface 217 m2 + 2 garages + parking - Local situé dans cour fermée.
EQUIPEMENT DE LA MAISON (ELECTROMENAGER, DECORATION, CHAUFFAGE,..) 133 V 13 Cause retraite affaire à céder située dans un pôle commercial dynamique dans le nord du Lot avec gros potentiel clientèle - Bon emplacement - Surface de vente 1 000 m2 avec parking privé, réserve et bureau (350 m2) Agencement magasin en bon état - Chiffre d’affaires intéressant . NORD DU LOT BOUCHERIE CHARCUTERIE ALIMENTATION 133 V 14 A vendre fonds de commerce de boucherie charcuterie alimentation dans village touristique de 324 habitants (nord du Lot). Chiffre d'affaires en progression - Ventes en magasin, tournées et marchés (3 jours /semaine) - Laboratoire aux normes - magasin équipé bon état (alimentation, vitrine réfrigérée, balance, caisse...) - Bon emplacement en centre du village Conviendrait à un couple de professionnels.
VENTES & LOCATIONS Tél. 05 65 20 35 41 Dans le cadre du dispositif Transmission/ Reprise, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot édite un catalogue d’affaires à céder dans le département (annonces gratuites) à l’attention des candidats à la reprise de commerces.
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