Septembre | Octobre 2007
N° 139
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ES C R E M M CO SÉS SPÉCIALI CYCLE DANesSvilLleEs, vélos des champs…
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LES DÉFIS DE LA TRANSMISSION D’ENTREPRISES © Yuri Arcu
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Lazin - Fo
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Jean-Michel INESTA David THIRION une équipe de spécialistes dans tout le LOT
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J’ai fait un rêve
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DOSSIER LES DÉFIS DE LA TRANSMISSION D’ENTREPRISES
14-25 ENTREPRISES 14-15
CFM46 L’outillage industriel, de la conception à la réalisation
16-17
SINCAD Des systèmes de contrôle à la vue perçante
18-19
SIMEV Les experts des techniques du vide
22-23 JLFO Reconversion plein gaz pour le champion de moto-cross 24-25 SAUR L’eau potable jusqu’aux robinets du Lot rural 26-35 ENJEUX 26-27 GEIQ 46 L’emploi au cœur de la cible 30-31 Troubles musculo-squelétiques Préserver le capital santé des salariés 32-35 Commerces spécialisés dans le cycle Vélos des villes, vélos des champs… 37-55 L’ACTUALITÉ EN BREF 37
Repères Éco
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Tourisme
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Commerce
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Vient de paraître
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Formation Emploi
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Conjoncture
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Indicateurs
56-57 LES 20 ANS D’ENTREPRENDRE 2002-2004 : Un Lot désenclavé, mais pénalisé par les 35 heures 58
Petites annonces
Entreprendre Bimestriel Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Quai Cavaignac - 46000 Cahors Tél. 05 65 20 35 48 Directeur de la Publication : Michel Bès Conception & réalisation : Campagne de Presse Régie publicitaire : Editions Bucerep, Philippe de Vriendt, 05 63 05 84 66 Photos : Pierre Lasvènes, Michel Camiade Mise en page : François Cadart Imprimerie : France Quercy / Cahors ADEP S E Commission P T E M B R E -paritaire O C T O B: R1 402 E 20 07 ISSN : 0992 - 681 X Abonnement : 7,50 €
« J’ai fait un rêve » : l’expression lancée par Martin Luther King est parfaitement de circonstance. Ce rêve est que les entreprises françaises puissent enfin quitter la voie sans issue de la réduction du temps de travail. S’il est possible d’en parler aujourd’hui, c’est que ce rêve commence enfin à prendre corps : l’assouplissement de la réglementation sur les heures supplémentaires et l’évolution du droit du travail permettent en théorie d’envisager un retour progressif à la raison. C’est à la fois une très bonne nouvelle et l’occasion d’exprimer deux regrets. Voici le premier : ces « sept ans de réflexion » étaient-ils réellement indispensables pour se persuader que les 35 heures étaient une réforme inutile et inadaptée ? Il fallait en effet être bien présomptueux et inconscient pour engager la France dans cette impasse quand tous les autres pays du monde l’évitaient soigneusement. Que de temps perdu. Le rêve, s’il s’accomplit complètement, permettra aux entreprises lotoises, comme à celles des autres départements, de rééquilibrer leur rapport de concurrence avec leurs compétiteurs étrangers. La simplification du droit du travail nous placera ainsi dans une situation comparable à celle des grands pays industrialisés. Dès 1999, Entreprendre s’était fait l’écho de l’inquiétude des entrepreneurs, qui prédisaient avec raison que cette loi allait conduire à une forte baisse de la productivité et pénaliser les exportations. Dans ce contexte, le fait d’en revenir au système qui était en place jusqu’à la précédente décennie n’est en aucune façon une régression : c’est bien le meilleur moyen d’aller de l’avant. Voilà donc l’objet du second regret : faute d’avoir eu l’audace d’abroger purement et simplement la loi sur la réduction du temps de travail, on se limite à l’assouplir et, pour parler clairement, à la rendre encore plus complexe. Sur le terrain, les professionnels constatent en effet d’ores et déjà que, malgré leurs louables objectifs, les nouvelles dispositions seront difficiles à appliquer. Faisons un rêve : qu’une modification plus radicale de la législation du travail permette réellement à nos entreprises de retrouver leur compétitivité. Jean-Pierre Lagane Président de la CCI du Lot
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DOSSIER
Les
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transmis
entrepris
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DOSSIER
’ici 2020, près de 900 000 dirigeants d’entreprises prendront leur retraite. Pour l’économie française, l’enjeu est crucial : jamais le pays n’avait dû se préparer à un passage de témoin d’une telle ampleur. Les Chambres de Commerce et d’Industrie sont aujourd’hui les premiers facilitateurs de ce renouvellement des directions d’entreprises. Dans le Lot, comme dans la plupart des départements ruraux, les transmissions des sociétés ont pris le pas sur les reprises. Les explications de cette évolution sont connues, la principale étant que nombre d’entrepreneurs constatent tardivement que la valorisation de leur activité est bien inférieure à leurs attentes.
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La transmission de l’entreprise à des proches apparaît dans ce contexte comme la solution la plus rationnelle. Pour autant, une « transmission » ne se prépare pas moins qu’une cession. L’importance de la vague de départs à la retraite que va connaître le Lot au cours des prochaines années, au même titre que les autres départements, imposait de préciser les nouveaux cadres réglementaires et fiscaux de la transmission d’entreprise. De la même manière, nous sommes allés interroger les entreprises pour rendre compte de la façon dont elles préparent ou ont mené cette transition sans précédent.
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DOSSIER TRANSMISSIONS-REPRISES D’ENTREPRISES
clés
Les d’un passage de témoin réussi Dans le Lot, où la proportion d’entreprises familiales est importante, plus de 27 % des dirigeants ont aujourd’hui entre 55 et 65 ans. Au terme de leur carrière, nombre d’entre eux souhaitent légitimement pouvoir transmettre leur patrimoine professionnel, contribuant ainsi au maintien de l’activité et de l’emploi dans notre département. Tour d’horizon des informations, des conseils et des contacts utiles, ainsi que des nouvelles dispositions législatives et fiscales en faveur de la transmission - reprise.
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ENTREPRENDRE 139
DOSSIER TRANSMISSIONS-REPRISES D’ENTREPRISES
De nouvelles dispositions législatives pour favoriser la transmission Exonération des plus-values professionnelles Outre le dispositif d’exonération de l’imposition sur les plus-values pour les petites entreprises (qui réalisent un chiffre d’affaires HT inférieur à 250 000 € pour le commerce ou à 90 000 € pour les prestataires de services) en place depuis de nombreuses années, il existe depuis 2004, plusieurs mesures d’exonération des plus-values professionnelles qui favorisent la transmission d’entreprises à caractère artisanal, industriel, commercial ou libéral. Parmi celles-ci, on peut citer :
T
ous les spécialistes s’accordent sur le sujet : le renouvellement du tissu d’entreprises est un puissant moteur de dynamisme économique. Dans les faits, ce renouvellement s’opère de deux façons : d’une part, au travers de créations d’entreprises qui sont le plus souvent à l’initiative de jeunes entrepreneurs porteurs de projets innovants, et d’autre part, au travers d’opérations de transmission-reprise d’entreprises dont l’enjeu est tout aussi essentiel pour notre économie. En effet, il s’agit dans ce cas de figure de pérenniser l’existant, le savoir faire et le capital humain de l’entreprise, mais également de lui insuffler une nouvelle dynamique qui lui permette de poursuivre sa croissance sur le marché. En l’occurrence, les statistiques démontrent que les candidats à la succession ou à la reprise d’une entreprise gravitent fréquemment dans son environnement familial ou professionnel (salariés ou partenaires économiques). Une proximité qui permet d’éviter l’écueil d’une rupture brutale et qui facilite une transition en douceur dans le respect de la culture « maison » (management, processus et méthodes de travail, relation clientèle…). Dès lors, il n’est pas surprenant de constater que les meilleurs taux de réussite résultent de ces situations privilégiées. Ainsi, selon une enquête de Sofaris, les transmissions familiales ou réalisées avec des proches de l’entreprise, sans soubresauts d’ordre managérial ou culturel, présentent un taux de réussite supérieur de 40 % aux transmissions classiques.
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L’exonération en fonction de la valeur des éléments cédés
L’exonération en cas de départ à la retraite du cédant
(art.238, quindecies du CGI)
(art. 151, septies A du CGI)
La plus-value réalisée lors de la cession, à titre gratuit ou onéreux, des biens appartenant à une entreprise individuelle, d’une branche complète d’activité ou de l’intégralité de droits sociaux d’un associé d’une société de personnes, est exonérée totalement ou partiellement d’impôt si :
Un dispositif d’exonération totale des plus-values professionnelles s’applique, en cas de cession à titre onéreux, dans le cadre d’un départ à la retraite :
• La valeur des éléments cédés servant de base de calcul aux droits d’enregistrement n’excède pas 500 000 € : - exonération totale si la valeur des éléments cédés est inférieure à 300 000 €, - exonération partielle si cette valeur est comprise entre 300 000 et 500 000 €, • Il n’existe pas de lien de dépendance entre le cédant et le cessionnaire, pendant les 3 années suivant la cession à titre onéreux, • l’activité a été exercée pendant 5 ans au moins à la date de transmission. Pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés, cette mesure s’appliquera si : - elles emploient moins de 250 salariés, - elles réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 50 M€. La cession d’un fonds donné en locationgérance ouvre droit à l’exonération de plus-values si l’activité est exercée au moins depuis 5 ans au moment de la mise en location-gérance et si la transmission se fait au profit du locataire-gérant.
• d’un entrepreneur individuel, • d’un associé de société de personnes soumis à l’impôt sur le revenu cédant l’intégralité de ses droits dans la société dans laquelle il exerce son activité professionnelle. Pour bénéficier de ce nouveau régime : • le professionnel doit avoir exercé pendant 5 ans avant la cession, • l’entreprise cédée doit être une PME (comptant moins de 250 salariés et réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 50 M€), • le cédant doit arrêter, dans l’année suivant la cession, toute fonction au sein de l’entreprise et faire valoir ses droits à la retraite. Cette condition est assouplie par la Loi de Finances 2007 : le départ effectif et la cessation des fonctions peuvent intervenir douze mois avant ou après la cession à titre onéreux, • le cédant ne doit pas détenir plus de 50 % des droits sociaux dans la société cédée pendant les 3 ans qui suivent l’opération. Il est à noter que cette exonération peut s’appliquer, sous certaines conditions, dans le cas d’une location-gérance.
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DOSSIER TRANSMISSIONS-REPRISES D’ENTREPRISES
Dans notre département, doté d’un tissu dense de PME et TPE, les structures juridiques personnes physiques (commerçants, artisans-commerçants…) représentent 48 % des entreprises inscrites au fichier de la Chambre de Commerce et d’Industrie, et les Sarl à capital détenu majoritairement par la famille 42 % : soit un total de 90 % des entreprises répertoriées. Ce résultat témoigne du poids de l’entreprise familiale dans notre économie et de l’importance que revêt la transmission familiale dans ce contexte.
De la relève à la reprise Dans la plupart des entreprises que nous avons rencontrées, le repreneur est un enfant du dirigeant. Son arrivée aux commandes est l’aboutissement d’un long processus naturel au sein de la société, qui lui a permis de prendre progressivement la relève opérationnelle avant que la reprise ne soit effective au plan juridique. Cette approche constitue incontestablement un gage majeur de réussite. De la même manière, dans le cadre d’une transmission familiale, le dirigeant doit anticiper et prévoir, très en amont, un partage équitable de son patrimoine afin de ne léser aucun de ses héritiers dans le cadre de l’attribution successorale. Ainsi, lorsque plusieurs enfants sont pressentis pour prendre la suite, il doit en tenir compte à chaque étape de la vie de la société : investissements impor-
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tants, construction de locaux… Peutêtre aura-t-il intérêt à faire évoluer le statut de son entreprise où à créer une SCI (Société Civile Immobilière) ? Concrètement, le transmetteur peut s’appuyer sur un dispositif juridique suffisamment riche pour trouver la réponse la mieux adaptée à la situation : vente, donation simple, donation-partage, location gérance, apport en société, création d’une société holding, etc. Par ailleurs, le chef d’entreprise aura intérêt à mobiliser toutes les sources d’information et à faire appel à l’expertise de spécialistes du sujet (voir encadré). A cet égard, une enquête de l’IFOP réalisée auprès d’un panel de dirigeants envisageant de transmettre leur entreprise dévoile que 35 % de ces derniers confient aux experts comptables la mission d’accompagner leur opération de cession ou de transmission, contre 15 % qui se tournent vers les notaires et 10 % vers les services des Chambres Consulaires. Dans certains cas, il peut être également nécessaire de consulter ses partenaires financiers, un avocat spécialiste du droit des affaires, voire un cabinet spécialisé en rapprochement d’entreprises.
Plus de 80 % de transmissions réussies Selon le fichier de la Chambre de Commerce et d’Industrie, 44,7 % des chefs d’entreprises lotois ont aujourd’hui plus de 50 ans, tandis que 11,2 % d’entre eux ont dépassé la soixantaine. Doit-on pour autant en déduire que le vieillissement des managers en activité s’accentue au détriment du dynamisme démographique des entreprises ? En l’occurrence, les statistiques du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) tempèrent ce constat, en faisant état de 1 500 à 1 600 mouvements par an (inscriptions, modifications ou radiations). Ainsi, 30 % des entreprises lotoises, soit près d’une sur trois, est concernée et participe à un vaste brassage, facteur de renouvellement - et de rajeunissement du tissu économique local. Cette dynamique doit bien sûr être encouragée. Aujourd’hui encore, trop d’entreprises en bonne santé ferment leurs portes lors du départ à la retraite de leur dirigeant, faute d’avoir été
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DOSSIER TRANSMISSIONS-REPRISES D’ENTREPRISES
La CCI vous accompagne Afin d’accompagner les chefs d’entreprises dans leurs démarches de transmissions-reprises, la chambre consulaire propose une riche palette de services qu’il ne faut pas hésiter à solliciter. Voici quelques-uns des dispositifs qui vous sont accessibles : • Organisation de demi-journées d’information, chaque lundi matin tous les
Un site internet, www.pmicontact.net, reprend toutes les données du support.
quinze jours. Animées par des spécialistes
Il existe aussi à la CRCI le service PMI
du sujet, ces réunions permettent d’ap-
Contact confidentiel, qui permet aux
porter des réponses aux questions essen-
cédants et aux repreneurs d’accéder aux
tielles que se posent repreneurs et créa-
opportunités d’affaires non publiées.
teurs avant de concrétiser leur projet. • Un site internet, www.leparcourscrea• Appui personnalisé par des conseillers
tion.com, a été créé par les CCI de Midi-
techniques pour formaliser et valider le
Pyrénées en collaboration avec la CRCI. Il
projet.
détaille les différentes étapes que doit franchir le futur repreneur.
• Mise en relation cédants-repreneurs, à travers différents outils. La CCI du Lot
• L’association Quercy Initiative Dévelop-
propose notamment sur son site
pement est une plate-forme d’initiative
Internet (www.lot.cci.fr) un service de
locale mise en place par la CCI du Lot avec
bourse des locaux vacants et du foncier
d’autres partenaires. Elle accorde des prêts
d’entreprise. ».
d’honneur aux créateurs ou repreneurs d’entreprises de production ou presta-
• Au niveau régional, deux supports
taires de services à l’industrie. Ces prêts
consulaires proposent un large éventail
sont sans intérêt, sans garantie, rembour-
d’affaires à céder :
sables sur deux ou quatre ans avec un
- ACT Contact offre aux entreprises et aux particuliers, sous forme de petites
transmises. Souvent, ce dernier n’a même pas cherché à transmettre sa société par manque de temps, d’anticipation et de préparation, mais aussi par manque de communication avec des tiers qui pourraient être intéressés par le projet. Une enquête nationale de la Direction du commerce, de l’artisanat, des services et des professions libérales, réalisée auprès de dirigeants d’entreprises individuelles âgés de 55 ans et plus ayant cessé leur activité en 2004, fait apparaître que dans 55 % des cas, la fermeture a été entérinée sans tentative de cession ! La même enquête dévoile toutefois une autre réalité beaucoup plus positive, puisque 82 % des entrepreneurs individuels ayant cherché à céder leur affaire, ont vu se concrétiser leur projet.
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annonces,
des
opportunités
de
reprises et de transmissions d’entreprises commerciales, artisanales ou de services. Ces annonces sont classées par rubrique et par département. Elles proviennent des CCI et des Chambres de Métiers. Un site internet, www.actcontact.net, reprend toutes les données du support. - PMI Contact est un bulletin régional
éventuel différé de remboursement. • La CCI du Lot adhère à l’opération régionale « Transmission-Reprise » pilotée par la CRCI Midi-Pyrénées et financée par le Fonds social européen. Elle comprend trois volets : - la sensibilisation au travers de réunions d’information auxquelles participent les experts, - la visite conseil en entreprise pour détecter les besoins,
d’opportunité d’affaires édité par la
- le pré-diagnostic transmission-reprise
Chambre Régionale de Commerce et
qui établit un état des lieux, définit les
d’Industrie de Midi-Pyrénées. Il offre aux
besoins et précise les modalités d’ac-
entreprises industrielles des annonces
compagnement,
de rapprochement et de développement publiées sous forme anonyme.
- l’accompagnement réalisé à la demande de l’entreprise par un expert.
Pour tous renseignements : s’adresser à la CCI du Lot - Tél. : 05 65 20 35 41
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DOSSIER TRANSMISSIONS-REPRISES D’ENTREPRISES
SERMATI à Saint-Céré Sept ans pour bien comprendre les rouages
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ans l’usine saint-céréenne, une personne a facilité la transmission entre Pierre Destic et son gendre Xavier Mielvaque : sa fille, Karine Destic. Présente dans l’entreprise depuis treize ans en qualité de directeur administratif et financier, celle-ci était forcément la mieux placée pour aider son mari à s’asseoir dans le fauteuil de dirigeant. Car l’opération n’était pas si évidente au départ : Xavier Mielvaque a intégré Sermati voici huit ans avec un profil de commercial, sans trop connaître les métiers de la mécanique. Aussitôt, il a pris en charge l’implantation de Sermati au Canada et ce jusqu’en 2003 : on lui doit notamment les bonnes relations d’affaires avec le constructeur Bombardier. « C’est là que j’ai progressivement appris le métier, abordant les questions techniques. De retour en 2004, nous avons étendu nos compétences
de la machine spéciale et des outillages vers la production de pièces. Avec Pierre Destic, j’ai participé aux recrutements, aux investissements, couvrant tous les champs de l’entreprise. En 2006, j’ai abordé le volet financier auprès de mon épouse », explique Xavier Mielvaque. Pendant les années de cohabitation, le père et le gendre avaient préparé ensemble le terrain : la part industrielle dédiée à l’aéronautique a été réduite à 30 %, d’autres secteurs alimentant les ateliers : la Défense, l’énergie, la pétrochimie, le ferroviaire, de façon à amortir sensiblement les effets de cycles. Grâce à ce binôme de compétences très complémentaires, le passage de témoin s’est opéré sans secousse. L’encadrement a été restructuré avec l’arrivée d’un responsable qualité, un directeur commercial, un responsable des ressources
Xavier Mielvaque.
humaines et un directeur des achats. Aujourd’hui, à l’image du nouveau dirigeant, la moyenne d’âge des cadres a été abaissée à 43 ans. Quant à Pierre Destic, il a eu la sagesse de tirer un trait définitif le 1er janvier 2007. Maire de Saint-Céré depuis douze ans, on l’imagine très mal demeurer inoccupé. ■
AEM à Alvignac Un partage équitable entre les trois enfants
S
ylvain Vayrac avait vingt ans en 1989, quand il est entré dans l’entreprise familiale fondée en 1974. « Je l’ai vue naître et j’ai grandi avec, puisqu’elle était implantée au sous-sol de notre propre maison », se souvient-il. Pendant dix ans, le jeune homme bien décidé à reprendre le flambeau, a appréhendé les différentes composantes du métier : la technique bien sûr, mais aussi l’administratif et le commercial. Si bien qu’en 1999, lorsque son père a pris sa retraite, il était fin prêt à assumer ses responsabilités. D’autant qu’en 1994, un accident de la route frappant le dirigeant, Sylvain Vayrac et sa mère ont dû accélérer le mouvement. Au plan du patrimoine familial, la transmission de l’entreprise survenait dans un contexte de partage équitable : la sœur
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aînée disposait de sa part et montait une petite affaire à Sauzet, qu’elle a vendue plus tard pour installer un petit magasin d’alimentation. La jeune sœur Cécile, ingénieur en robotique et mécanique industrielle, a intégré AEM dont elle est co-gérante et a reçu sa propre part. Quant à Sylvain Vayrac, il a disposé de la nuepropriété de l’entreprise qu’il n’a racheté qu’en 2006, via une holding financière. « J’aurais dû le faire avant, car entre temps la société a vu sa valeur multipliée par trois. Mais le bon côté, c’est que cela permet à mes parents de mieux profiter de leur retraite », admet-t-il. Selon le chef d’entreprise, il est difficile de transmettre dans de bonnes conditions sans recourir aux conseils juridiques. Aujourd’hui, le petit atelier électrique trace son destin sans faiblir : aux côtés du
Sylvain Vayrac.
site d’Alvignac, il est implanté à Brive sous le nom d’Actilog sur des créneaux parallèles. Il vient d’investir dans un centre d’usinage pour optimiser la fabrication des armoires et coffrets électriques. Et gagne, bon an mal an, entre cinq et dix points lors de chaque exercice. ■
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DOSSIER TRANSMISSIONS-REPRISES D’ENTREPRISES
Hôtel-restaurant LE FÉNELON à Carennac Assurer le relais sans rompre le capital confiance
L
e Fénelon, une adresse de bonne notoriété dans un site de caractère en vallée de la Dordogne, méritait une transmission apaisée. Elle s’est dessinée de longue date entre Guy Raynal, le père, et son fils Philippe, dont l’attachement à l’affaire familiale, puis la formation à l’Ecole hôtelière de Souillac, annonçaient une reprise naturelle. Après quelques saisons destinées à voir du pays et à peaufiner son art, des stages chez le pâtissier Lenôtre et le chocolatier Thuriès, Philippe est revenu près des rives de la Dordogne en 1997. Il a pris la place de son père en cuisine, nécessité faisant loi : Guy Raynal était contraint par la maladie à lever notablement le pied. Aujourd’hui, aidé de sa mère, le chef d’entreprise âgé de 37 ans est le gérant de la Sarl. Fils unique, la succession n’a pas posé de problèmes en termes de partage. « S’il n’avait pas repris, c’est évident, nous aurions mis en vente », note le père, toujours prêt à donner la main aux fourneaux quand le besoin s’en fait sentir, pour les repas de groupe en particulier. Père et fils sont d’accord sur un point : il était essentiel d’éviter le trouble du côté
Guy Raynal, son épouse et leur fils Philippe.
de la clientèle, de risquer de rompre le capital confiance. Tout en apportant sa touche personnelle, Philippe Raynal s’attache à préparer les ris de veaux, spécialité paternelle reconnue dans les alentours, avec la même attention.
Convaincu qu’il y a de l’avenir dans une profession longtemps bousculée, Guy Raynal s’efforce d’en persuader son fils : les résultats très corrects, notamment dans l’arrière-saison qui se termine, lui donnent plutôt raison. ■
Établissements VIGOUROUX à Cahors Une succession planifiée en famille
A
nticiper et privilégier les passations de pouvoir en douceur. Telle est la démarche qui a toujours présidé aux transmissions successives de l’entreprise Vigouroux depuis 1887 : entre Germain (créateur du premier fonds de
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Georges et Bertrand Vigouroux.
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commerce de vins à Gramat) et son fils Gabriel tout d’abord, puis entre Gabriel et Georges dans les années 70 et, plus récemment enfin, entre Georges et Bertrand. De fait, entre son arrivée dans l’entreprise aux côtés de son père dès 1989 et la transmission effective de l’affaire en 2000, Bertrand Vigouroux a disposé du temps nécessaire pour prendre ses marques. « Il était important que mon père règle les questions d’héritage de son vivant. Tout a été planifié très tôt, les parts des deux sociétés – agricole et commerciale - distribuées aux trois enfants. J’étais le plus intéressé par la
reprise, c’est pourquoi j’ai décidé de suivre à la fois des études de commerce et d’œnologie. Savoir gérer, mais avant tout savoir faire du bon vin », résume Bertrand Vigouroux. Actionnaire privilégié, le fils est aujourd’hui directeur général et administre les trois domaines familiaux : châteaux de Hautesserre, de Mercuès et de LéretMonpezat. « Notre force est d’avoir visé le haut-de-gamme, la restauration gastronomique, les foires aux vins de qualité. Notre chiffre d’affaires se répartit à parts égales entre les professionnels, les
particuliers servis depuis les cinq Atriums et notre activité à l’export », précise Bertrand Vigouroux qui emploie 90 collaborateurs. Cette dernière activité constitue une cible privilégiée de développement : après le marché canadien exploré par son père depuis une trentaine d’années, Bertrand Vigouroux axe aujourd’hui ses efforts sur les Etats-Unis et l’Asie. « En France, le marché est saturé. Il faut cultiver les zones du monde où travail et service sont reconnus. Nous progressons chaque année de 20 % à l’export », constate-t-il avec fierté. ■
SOB PEINTURES à Biars-sur-Cère Quatre générations aux commandes
De gauche à droite : Guillaume, Philippe et Olivier Oinville.
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epuis 1952 et sa création conjointe par le père et le fils, Henri-Frédéric et Henri-Georges Oinville, l’entreprise SOB est demeurée entre les mains de la famille. Les deux fondateurs ont ensuite passé le témoin à Philippe Oinville, aujourd’hui président. A 52 ans, ce dernier a intégré en douceur ses deux fils Olivier et Guillaume, qui se partagent le fauteuil de directeur général. A 29 et
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27 ans, les deux héritiers ont respectivement sept et trois ans de maison. Olivier Oinville se sentait destiné à reprendre l’affaire familiale : après le bac, il s’est orienté vers des études de chimie-peinture. Il a travaillé la spécialité au BTSA de Lyon et passé une licence en colorimétrie. Pour Guillaume, par contre, le parcours s’est engagé plus tard : titulaire d’un bac audiovisuel, il avait choisi la voie des
techniques du spectacle avant de revenir vers le giron familial. Aujourd’hui, Olivier est en charge de l’aspect métier, lignes de production et recherche en laboratoire. Son frère est en revanche plus à l’aise dans la gestion et l’administratif de la société. Une ligne de partage renforcée par des stages de formation, qui affirme des complémentarités précieuses pour l’avenir de cette entreprise. SOB qui conçoit, fabrique et commercialise des peintures industrielles, des traitements anti-corrosion et des peintures de sol emploie cinquante salariés dans son usine de Biars-sur-Cère, plusieurs fois agrandie. Au fil de ces dernières années, Olivier et Guillaume Oinville ont pris leur place dans une affaire qui témoigne d’une belle vitalité. C’est une parfaite continuité qui préside aujourd’hui à la future transmission. « Nous mettons doucement en place les outils qui vont optimiser la production : l’équipement informatique a été modernisé, notamment le système logiciel qui permet au réseau de distributeurs de préparer les mélanges entre les bases et les pâtes de pigments concentrés. Bientôt, nous allons encore pousser les murs afin de disposer d’une plus grande surface de stockage. Nous arriverons à 7 000 mètres carrés couverts », précise Olivier Oinville. ■
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Société ALBAREILQUERCYNOX à Lachapelle-Auzac Du métier de technicien à celui de dirigeant
Jean-François Albareil.
V
oilà encore l’exemple d’une succession familiale préparée de longue date. En effet, Jean-François Albareil fréquentait déjà l’entreprise paternelle en 1983. Parti apprendre les métiers du froid chez un confrère toulousain, il a ensuite appréhendé progressivement les différentes activités de l’entreprise : le bureau d’études, le commerce, les outillages et les chantiers. « Mon père a pris sa retraite en 2003 et je suis officiellement aux commandes depuis janvier 2007, suite au rachat de ses parts de la société », confie Jean-François Albareil. Le suivi de la formation Métier-Dirigeant, à la CCI du Lot, lui a offert la possibilité d’approfondir les multiples aspects du management. Tout récemment, un prêt d’honneur Quid lui a permis d’entreprendre dans de bonnes conditions son projet de développement, basé sur une obligatoire diversification. « Depuis 1989, nous avons équipé de cuisines en inox de nombreux grands restaurants de la région ainsi que le lycée hôtelier de Souillac. Plus récemment, nous avons réalisé les cuisines centrales à Cahors et à Brive, celle de l’hôpital de Saint-Céré, et travaillé sur les installations de l’Hôtel du Département à Cahors. Mais ce marché étant par nature limité, nous nous sommes orientés vers de nouveaux débouchés, en particulier la vente de petit matériel hôtelier (vaisselle, batteries de cuisine…). Nous sommes entrés dans le groupe Advensis et notre magasin de Cahors est aujourd’hui dédié à ces gammes », précise Jean-François Albareil, dont la société a également intégré l’an dernier un autre groupement qui commercialise du mobilier professionnel. Ces nouvelles cordes à l’arc de l’entreprise qui emploie 16 salariés alimentent déjà son chiffre d’affaires à hauteur de 16 %. L’objectif est de porter ce ratio à 25 %. ■
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ENTREPRISES
CFM46
L’outillage industriel, de la conception à la réalisation Au commencement en 1993, CFM46 brillait par sa matière grise. Ce bureau d’études industrielles, concepteur de logiciels pointus, s’est transformé en poussant ses pions vers l’aval. Installé à Biarssur-Cère depuis 2005, il est aujourd’hui doté d’un atelier bien outillé et multiplie les prestations. Ses gros clients officient dans l’aéronautique, l’automobile, ou l’agro-alimentaire comme le confiturier Andros. Histoire d’un petit acteur qui, en toute discrétion, a pris une belle ampleur.
Dans son atelier, CFM46 conçoit et réalise des outillages d’usinage, d’assemblage, de formatage et de manutention.
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ans le paysage de la Mécanic Vallée, à l’est du département, nous avons l’habitude de rencontrer des chefs d’entreprises qui ont fait leurs armes sur place, démarrant tout en bas de l’échelle avant de fonder leur propre affaire. Tel est le cas d’Antonin Arbousset, qui a promené - et étoffé - son bagage de compétences dans cette partie du Lot traditionnellement vouée à la mécanique.
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Sermati, R2 Méca entre autres ont vu passer dans leurs effectifs ce Lozérien de naissance. Il a lancé sa propre entreprise, CFM46, en 1993. Un petit bureau d’études à l’époque dédié au dessin industriel, sur le site de Pommiers à Saint-Céré. Rapidement, la mayonnaise a pris : l’équipe est passée de deux à huit salariés et le chiffre d’affaires a triplé. Explication de ce joli départ, les trois axes complémentaires qui portent l’en-
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CFM46 en bref • Bureau d’étude mécanique fondé en 1993 à Saint-Céré par Antonin Arbousset. • Enrichi d’un atelier de fabrication en 2000. • Entreprise déplacée sur la zone industrielle de Biars-sur-Cère en 2005. • Répartition des activités : machines spéciales 18 %, outillage de fabrication 38 %, aéronautique 38 %, divers 6 %. • Effectifs : 25 salariés. • Moyens logiciels : Catia V4 et V5, CFAO Catia, Autocad, interface CADDS/IGES. Un contrôle qualité piloté par informatique.
treprise vers des courants à fort potentiel : la conception industrielle, le développement de logiciels sur mesure et l’indispensable formation pour les utiliser.
Une diversification judicieuse… Grand bond en avant : aujourd’hui, sans faire de vagues, CFM46 s’inscrit dans les entreprises majeures du nord-est lotois. Pourquoi et comment ? Le volet initial, études et conceptions, s’est enrichi d’une unité de fabrication en 2000. Un virage crucial, nécessairement complété cinq ans plus tard par l’installation dans un atelier-relais réalisé par la Communauté de Communes Cère et Dordogne. Une stratégie de développement maîtrisé, musclée par le rachat début 2007 du parc matériel d’une usine briviste, fermée pour cause de retraite du dirigeant. « Cette opération nous a permis de doubler à moindre coût nos capacités d’usinage. C’était indispensable pour la progression de notre activité et une meilleure organisation des tâches. La gestion de projets que nous sommes en train de consolider va nous permettre de répondre à des demandes plus importantes tout en conservant notre réactivité, un atout essentiel, et en prenant garde aux effets de cycles », souligne Patrice Grillet, responsable clientèle et chargé d’affaires chez CFM46. Le personnel s’est étoffé dans des proportions notables : désormais, 25 professionnels, de l'ingénieur au technicien, issus des domaines les plus variés de la mécanique, s’activent entre bureau
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d’études et atelier, un effectif appelé à grossir encore en dépit des difficultés inhérentes au recrutement. Globalement, la clientèle intéressée par les outillages de CFM46 peut se diviser en trois grands domaines : l’aéronautique, l’automobile et quelques grosses entreprises locales. En aéronautique, l’atelier biarnais répond aux commandes émanant des avionneurs tels Airbus, Latécoère via sa filiale Latecis, EADS, Socata et d’autres. « Nous sommes concernés par plusieurs programmes importants : de l’ATR à l’A380, le Falcon F7X de Dassault, les projets de l’avionneur brésilien Embraer, le TBM de EADS Socata, les hélicoptères Eurocopter. Nous concevons et réalisons les outillages d’usinage, d’assemblage, de formatage ou de manutention », explique Patrice Grillet.
… Au service de grands donneurs d’ordres Pour le secteur automobile, l’entreprise fournit les moyens de production ou de contrôle à destination d’équipementiers travaillant pour Renault, PSA et d’autres. Quant aux clients locaux, il s’agit essentiellement du confiturier Andros démarché voici deux ou trois ans par Patrice Grillet, plus quelques autres entités de départements voisins. « C’est intéressant pour eux comme pour nous, du fait de la proximité. Ils font appel à des compétences très diversifiées, par exemple pour adapter des machines à leurs besoins précis », précise le technico-commercial, bras droit du dirigeant Antonin Arbousset.
Si elle conservait au départ une place de choix, l’historique planche à dessins est définitivement reléguée au rayon des antiquités. Les logiciels actuels, différentes versions de Catia, autorisent un travail de CFAO (Conception Fabrication Assistée par Ordinateur) en 3D et alimentent directement l’atelier de leurs données numériques. « Nous nous battons sur la base de nos métiers, même s’ils sont aujourd’hui facilités par les outils informatiques. Nos qualités majeures sont la souplesse, la recherche technique, la vigilance face aux évolutions techniques. Le plus gros problème est dans la tension sur les prix qui ne se relâche pas », regrette Antonin Arbousset. Avec un carnet de commandes correctement garni, CFM46 irrigue de soustraitances le tissu local. Les liens de collaboration avec les grands voisins, Sermati et R2 Méca, se poursuivent au travers de quelques projets communs. A l’horizon, la démarche qualité Quali Pem devrait déboucher sur la certification Iso 9001 : simple question de formalité puisque les procédures sont déjà en place, exigence naturellement imposée par les grands donneurs d’ordres. Autonome, cette société à caractère familial qui ne bénéficie de l’appui d’aucun groupe financier, cultive la qualité et se développe sagement. Bientôt l’entreprise de Biars-surCère devra repousser les murs, à cause d’un parc machines en expansion. Un beau chemin parcouru en tout juste quatorze ans... ■
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SINCAD
Des systèmes de contrôle à la vue perçante
Fondée par Michel Cayment et Joël Delpeyroux, Sincad a développé une expertise dans le secteur des machines spéciales de contrôle par vision. Implantée à Bretenoux, cette entreprise innovante qui intègre des solutions clé en main à base de caméras matricielles ou linéaires bénéficie d’un potentiel de développement à la mesure de ses compétences en informatique et en mécanique.
Michel Cayment et Joël Delpeyroux.
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ertes, au premier regard, Sincad est un bureau d’études comme il en existe d’autres dans le périmètre de la Mécanic Vallée. Sauf que ses compétences s’exercent dans le domaine très spécifique de la vision industrielle. Retraçant le parcours de Michel Cayment, on comprend mieux ce qui a pu conduire cet ingénieur Lorrain d’origine à se rapprocher du Lotois Joël Delpeyroux pour implanter un bureau d’études à la campagne. En l’occurrence, Michel Cayment a été durant quinze ans responsable des développements des moyens de réparation et de contrôle des circuits primaires des centrales nucléaires chez Framatome à Chalon-sur-Saône. Une mission essentielle en matière de sécurité des installations : où l’homme ne pouvait pas aller pour cause de milieu hostile, lui était chargé de concevoir les
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robots de réparation et de contrôle. « De ce fait, je disposais de compétences pointues dans plusieurs domaines : informatique, mécanique, automatismes... C’est ce qui m’a permis de prendre de l’avance. Beaucoup d’informaticiens, par exemple, ont développé une expertise dans le domaine de la vision mais ne maîtrisent pas les aspects mécaniques », analyse-t-il.
La réunion de deux savoir-faire complémentaires Dans le cadre de son activité, Michel Cayment était alors en contact avec la société Sermati implantée à Saint-Céré et se rendait régulièrement dans le Lot en qualité de chargé d’affaires en machines spéciales. Notamment afin de travailler sur de gros outillages de contrôle à
La filiale française du géant de l’électronique grand public, Sony, a confié à Sincad la réalisation de cette machine qui contrôle la qualité de ses bandes magnétiques.
rayon X des pneumatiques pour Michelin. Il a finalement convaincu Joël Delpeyroux, son interlocuteur habituel chez Sermati, de créer ensemble Sincad, une société cumulant l’expertise de bureau d’études et d’ingénierie. Campés sur leurs expériences respectives, les deux hommes n’ont pas tardé à garnir le carnet de commandes de leur entreprise ; d’abord avec Solev à Martel, pour étudier les évaporateurs d’une chaîne de métallisation sous vide. L’année suivante, ils embauchaient deux dessina-
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Conçue et fabriquée par Sincad, cette machine peut lire et contrôler, à la vitesse de trois ampoules par seconde, les informations inscrites sur les ampoules pharmaceutiques fabriquées par la société verrière Schott.
teurs, puis décrochaient la réalisation d’un système pour Leroy-Somer. Sony France à Dax les contactait pour concevoir et réaliser un système de contrôle de défauts sur bandes magnétiques. Les défauts en question mesuraient un dixième de millimètre et il fallait les détecter sur des bandes défilant à dix mètres par seconde : Sincad a conçu cinq équipements, dotés de huit caméras chacun, pour ce client. De même, plusieurs machines de contrôles d’usinages ou de fabrications ont été réalisées pour des entreprises basées dans la région : pour Forest-Liné à Capdenac afin de surveiller la qualité des bandes de carbone, pour SAM Technologies à Decazeville, pour Cinétic Machining et RGI à Saint-Céré. Une étude d’outillage et des calculs par élément fini a également été conduite pour Seroma à Beaulieu-sur-Dordogne. Dans le même temps, Sincad a noué un partenariat étroit avec RGI et Seroma, au travers du projet OPERA piloté par Latecis.
Des projets innovants dans le secteur de la vision Dans les années 2003-2006, les activités machines spéciales se sont stabilisées, tandis que le pôle vision connaissait une expansion continue pour atteindre aujourd’hui 70 % du chiffre d’affaires
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Supervision des évaporateurs d’une chaîne de métallisation sous vide pour le fabricant de bouchons de parfums Solev.
de l’entreprise. A tel point que le recrutement d’un ingénieur supplémentaire spécialisé dans ce domaine est envisagé. Tout comme le déménagement de la société sur un site plus adapté que les actuels bureaux de Bretenoux, devenus un peu exigus. Car les projets se bousculent au portillon : la réalisation de plusieurs machines contrôlant la colorimétrie du zinc pour Umicore à Viviez, une autre vérifiant les écrous d’aviation chez Lisi à Villefranche-deRouergue, un prototype pour SAM Technologie. Par ailleurs, la société mobilise son équipe de recherche et développement sur un procédé de contrôle très précis et ultra-rapide trois objets à la seconde - des écritures sur des ampoules médicales pour le compte de Schott, leader mondial dans le secteur du verre. Doublé d’un système surveillant les éventuels défauts du verre, ce prototype est appelé à des applications multiples dans la lecture d’étiquettes, et des perspectives à l’export se dessinent. « Nous sommes les seuls à savoir lire à ce rythme-là. La mise au point de ce prototype a été très délicate », indique le chef d’entreprise, dont 95 % des réalisations sont classées « hyperconfidentiel ». En 2006 enfin, suite au dépôt d’un brevet relatif à un procédé de vision périphérique, Michel Cayment et Corinne Amadieu ont créé la SARL Emcitec.
Sincad en bref • Société fondée en 2000. • Effectifs : 6 personnes. • Chiffre d’affaires : 660 000 euros. • Moyens : Laboratoire de vision industrielle. Logiciels de CAO : Topsolid et Catia. Logiciel de calcul : Patran. Informatique. Langages : Delphi, C++…
Baptisé Circulens, ce procédé de vision périphérique intéresse déjà beaucoup les professionnels allemands de la bière. Il peut aussi bien servir pour le contrôle d'aspect, par exemple la perfection du filetage d'une vis et l'absence de copeaux résiduels, que pour le contrôle présence / absence, notamment de la date de fabrication et de péremption pour l'agroalimentaire, ainsi que pour de nombreuses autres applications. « Je compte profiter de l’avance technologique que nous avons acquise pour éviter les copies trop rapides », conclut avec pragmatisme Michel Cayment. ■
Action de la CCI du Lot L’association Quid a accordé un prêt d’honneur d’aide au démarrage à Sincad en 2001 et à Emcitec en 2006.
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SIMEV
Les experts des techniques du vide Spécialisée dans la maintenance et l’optimisation de pompes à vide industrielles de toutes marques, la société Simev propose également des services de reconditionnement d’équipement. Implantée à Vayrac, mais aussi dans la Drôme et en région parisienne, elle peut intervenir sur site et sur l’ensemble du territoire national.
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ondée en 2002 à l’initiative de Michel Fouquet, un spécialiste en ingénierie du vide, Simev (Société d’ingénierie et de maintenance d’équipements sous vide) a démarré son activité à Martel, dans les locaux de Solev, grâce au parrainage et au soutien financier de cette entreprise, dont les besoins en maintenance de pompes à vide industrielles étaient importants. Fin 2003, Simev s’installait à Vayrac, tandis que dans le même temps deux autres sites étaient créés pour mieux couvrir le territoire national : l’un près de Valence dans la Drôme, qui est aujourd’hui le siège social de l’entreprise sous l’autorité de Thierry Ollier. Puis une antenne technique et commerciale à Marigny-Champigny (Essonne), managée par Jean-Marc Cérémonie, qui assure en parallèle des prestations de dépannage sur site. Au total, six professionnels se partagent les tâches incombant à leur spécialité. Bruno Baland est l’agent de maîtrise et le responsable de l’atelier vayracois. Comme la plupart des experts dans ces
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Bruno Baland, responsable de l’atelier vayracois, intervenant sur une pompe.
dispositifs de pompage, il a travaillé un temps chez Leybold, un constructeur allemand qui fait référence en la matière. Il prend en charge des équipements parfois complexes, qui nécessitent d’être contrôlés ou rénovés. Son rayon d’action couvre la France entière. Il faut préciser que les industries exigeant de travailler sous vide touchent des domaines d’activités très divers : dans le Lot, nous avons évoqué Solev et ses évaporateurs qui permettent de diffuser les métaux sur l’ensemble d’une pièce. Même opération pour l’automobile et le revêtement chromé des cuvelages de phares pour un client d’Angoulême. Mais il faut ajouter de très gros donneurs d’ordres disposant de fours de traitement thermique
comme la Snecma, pour la fabrication d’aciers spéciaux dans le secteur de l’aéronautique.
Des secteurs d’activité diversifiés D’autres entreprises ont des besoins très spécifiques comme Onera (Office national de recherche et études aérodynamiques) à Toulouse qui utilise des souffleries sous vide, dont les pompes sont entretenues à Vayrac. Sur le fichier clients figure aussi la DCN (chantiers navals) de Nantes qui fait appel à Simev pour faire le vide dans une enceinte de sondage de faisceaux d’électrons, étape de la fabrication de pales d’hélices de
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Simev en bref • Fondée en 2002 par Michel Fouquet à Martel sur essaimage de Solev. • Trois sites : siège social à La Rochede-Glun (26), antenne francilienne à Marigny-Champigny (91), agence Sud-Ouest à Vayrac. • 6 salariés sur les trois sites. • Chiffre d’affaires : 800 000 euros. • Site internet : www.simev-maintenance.com.
des composants si nécessaire, sur toutes les marques et sur tous types de matériels. Nous sommes équipés d’un détecteur de fuites d’hélium qui permet de diagnostiquer les risques de pannes », explique Bruno Baland.
Le parc de pompes d'occasion proposées à la vente.
Un projet d’embauche et de déménagement
Cet appareil permet de détecter les fuites sur les pompes à vide défectueuses.
sous-marins ou du porte-avion Charlesde-Gaulle. La société PCC à Ogeu-lesBains, près de Pau, est équipée de fours de fusion du titane pour l’aéronautique et l’automobile : elle réalise notamment les tubulures alimentant les réacteurs et les corps de boîtes de vitesses pour Ferrari. Il n’est pas rare qu’une de ses pompes transite dans les ateliers lotois. A Limoges, une entreprise qui assure des tâches de découpe laser sur aciers et plastiques sollicite également les compétences de Simev. Dans le domaine agroalimentaire enfin, quelques grands noms nationaux figurent en bonne place sur la liste de ses
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clients : le groupe Euralys (ex Bizac à Brive et Rougier à Sarlat), Bigard à Valence, Nestlé, Socopa, Jean Caby, aux côtés de clients régionaux comme la Maison Godard spécialiste du foie gras à Gourdon : dans ce secteur, les prestations sont généralement dispensées sur les chaines pour faire circuler les boîtes de conserves par exemple. « Nos interventions sont planifiées à l’avance, souvent en juillet et en août, ou bien en septembre quand des problèmes apparaissent au redémarrage des chaînes. En général, nous profitons des vacances et de la mise en repos des machines pour vérifier, réparer voire remplacer
Qui peut le plus, peut le moins : aux côtés des très gros systèmes à palettes ou à pistons, d’une puissance atteignant les 50 000 mètres cubes de vide, Simev est capable de reconditionner des petits équipements de deux mètres cubes. Dans l’atelier de Vayrac, une collection de petites et moyennes pompes primaires en tous genres, révisées et garanties, est proposée à la vente. Des pompes roots et des pompes à diffusion, qui permettent de descendre encore plus bas en pression (jusqu’à 108 millibars), sont aussi disponibles en occasion pour les besoins industriels. En France, l’agent de maîtrise estime à une dizaine le nombre d’entreprises se partageant le secteur, hormis les constructeurs eux-mêmes. « Vu la demande, il y a de la place pour tous. Nous travaillons de façon intense, et il va falloir prévoir une embauche très rapidement pour me seconder. Enfin, pour faciliter l’accès des semi-remorques apportant les pièces parfois très lourdes et encombrantes, nous devrons prochainement déplacer nos installations. De préférence près d’un accès autoroutier, par exemple sur la future zone d’activités qui doit voir le jour près de Cressensac », confie le responsable. ■
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manufacture de porcelaine
Virebent
l’art vivant du patrimoine
Pour la cinquième fois depuis 2000, la Porcelaine du Lot a été récompensée pour l’excellence de son savoir faire. Cette fois, la manufacture Virebent, installée à Puy-L’évêque depuis 1924, a reçu le label « Entreprise du patrimoine vivant », attribué par le Ministère du Commerce et de l’Artisanat. Cette nouvelle récompense vient couronner le succès d’un projet de reprise d’entreprise mené en 1999 et accompagné dès sa genèse par la Banque Populaire Occitane. 20
n redécouvrant les clichés réalisés dans les années cinquante, on constate que la manufacture de porcelaine de Puy-L’évêque n’a décidément pas pris une ride en un demi siècle. Les bâtiments, placés tout en longueur de part et d’autre de la cour, continuent de reflèter les riches heures de cet artisanat d’exception. L’épopée de la famille Virebent avait commencé dès le 18e siècle : architectes et céramistes toulousains, les Virebent ont laissé leur empreinte sur de nombreux immeubles de la ville rose. La révolution industrielle guida ensuite leurs descendants sur les rives du Lot : ils s’installèrent à Puy-L’évêque en 1924, pour y développer une usine de composants électrotechniques en porcelaine blanche. En 1970, une nouvelle intuition les amenait à s’orienter vers les arts de la table. C’était l’époque où des potiers, des décorateurs et des designers prestigieux signèrent quelques-unes de leurs œuvres réalisées par la manufacture : des services complets, des vases et des luminaires. Pour autant, l’entreprise
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Des compétences maintes fois récompensées * 2007 : Entreprise du Patrimoine Vivant (Ministère des PME, du commerce et de l’artisanat). Un label attribué aux entreprises détenant un patrimoine composé d’un savoir-faire rare, reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles. * 2006 : Prix Egalité professionnelle (région Midi-Pyrénées). Il récompense les entreprises ayant mis en place une démarche volontariste et efficace en matière d’égalité des femmes et des hommes. * 2003 : Virebent entre au musée. Certains de ses modèles font aujourd’hui partie des collections permanentes du musée des arts décoratifs de Paris, preuve de la pertinence d’un atelier de céramique axé sur la création, qui privilégie et met en valeur le travail de la main. * 2001 : Prix national de la dynamique artisanale (Chambre des métiers et de l’artisanat - Banque Populaire Occitane). Parmi plus de 2 500 candidats, ce prix est remis à une entreprise artisanale qui témoigne de sa capacité à créer des emplois, innover, ou encore pérenniser et transmettre un savoir-faire. * 2000 : Trophée d’excellence du département du Lot (Chambre des métiers et de l’artisanat - Banque Populaire Occitane). Ce prix récompense l’excellence dans les métiers de l’artisanat. Il montre la spécificité d’entreprises artisanales qui s’expriment à travers leur savoir-faire.
devait faire face à des concurrents de plus en plus nombreux et, durant les années 90, elle semblait engagée dans un inéluctable déclin. L’heure de la reprise était venue.
De l’initiative au regain Un savoir-faire cultivé de si longue date ne pouvait que convaincre un jeune repreneur de tenter l’aventure. En l’occurrence, il s’est agit d’une repreneuse : Frédérique Caillet a eu la conviction d’avoir détecté un créneau porteur : les petites séries limitées, à mi-chemin entre l’artisanat indépendant et les grosses productions industrielles. Pour ce faire, elle s’est intelligemment appuyée sur des jeunes créateurs. Sans jamais renier les
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Berthoux, Gueneau et Mohy qui ont bâti la notoriété initiale : on trouve encore leurs œuvres, éditées en tirages limités, sur les tables de grands établissements. « La Banque Populaire Occitane a soutenu notre projet dès l’origine, explique Frédérique Caillet. Pour des entreprises comme la nôtre, il est essentiel que le mots partenariat et dialogue aient un vrai sens ». Depuis la manufacture relancée dans son art truste les récompenses et les prix. Ses plus belles pièces figurent en bonne place dans les pages des magazines spécialisés et participent aux plus grands salons, à Villepinte ou Francfort. Le chiffre d’affaires à l’exportation, vers les Etats-Unis, le Japon ou l’Europe du Nord, explose, dopé par l’excellente image des arts français de la table. « Aujourd’hui, nous travaillons surtout avec le designer Vincent Collin. Nous venons de mettre au point avec lui une gamme de porcelaine colorée, dont les pièces sont coordonnables à volonté », explique Frédérique Caillet. Par ailleurs, la boutique d’usine démontre l’immense variété des fabrications signées Virebent : aux côtés de la vaisselle et des accessoires de tables, figurent une multitude de vases, des luminaires de tous modèles, des tabourets, des bas-reliefs. Récemment, le catalogue s’est étoffé de grandes pièces décoratives : paravents, contours de portes ou de fenêtres. Depuis quelques années, le vieux four en brique a jeté ses derniers feux : il occupe en majesté la place centrale dans le musée, qui fait le bonheur des visiteurs. L’entreprise a investi dans du matériel moderne, dont un four à gaz qui peut monter sans faiblir à 1 400° : un investissement indispensable pour cuire et fixer les riches couleurs de la porcelaine. Hormis cette concession à la modernité, les gestes ancestraux sont toujours les mêmes : six personnes, capables chacune de mener des tâches différentes, perpétuent sagement une pratique artisanale de haut niveau. Porcelaine, grès ou faïence, en
Virebent est l'une des dernières manufactures de porcelaine fabriquant en France et à savoir travailler les trois principales familles de terre : la porcelaine, le grès et la faïence.
coulage, calibrage et pressage, ces professionnels maîtrisent leurs techniques sur le bout des doigts. Et la manufacture s’attache à pérenniser ces métiers précieux : un jeune mouleur vient de rejoindre l’équipe, témoin d’une attractivité particulièrement encourageante pour l’avenir. ■
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ENTREPRISES
JLFO
Reconversion plein gaz pour le champion de moto-cross Supercross de Grenoble.
Spécialisée dans l’organisation de manifestations sportives clé en main, la société JLFO est également à l’origine du concept de modules et protections gonflables Airprotek. Basée à Souillac, elle est dirigée par l’ancien champion de moto-cross Jean-Luc Fouchet. Histoire d’une passion dévorante.
Jean-Luc Fouchet (au premier plan à droite) et son équipe.
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ans la série des entrepreneurs intrépides, Jean-Luc Fouchet n’a pas eu peur de brûler les étapes. Pilote professionnel de moto-cross et supercross dans les années 80, ce dernier
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a connu son apothéose sportive en 1984, en décrochant un titre de champion de France. A partir de 1987, l’homme tirait progressivement un trait sur sa vie de pilote. Mais pas question pour autant
d’abandonner l’univers vrombissant des gros moteurs. Il fondait alors la société JLFO (Jean-Luc Fouchet Organisation) et mobilisait sa petite équipe dans l’organisation de manifestations dédiées aux sports mécaniques : le Supercross du Parc des Princes à Paris, puis l’Indoor international de Paris-Bercy inspiré des grands messes rugissantes de Californie. « En août 1984, je participais au motocross de Lacapelle-Marival. J’ai vu arriver un petit homme coiffé d’une casquette, Paul Graffoulière. Il m’a suggéré de créer un événement dédié à la moto à Reygades, un modeste village corrézien dont il présidait le comité des fêtes », explique-t-il. Jean-Luc Fouchet a relevé le défi en organisant un premier Supercross en 1985, puis un championnat de France en 1987. Depuis, ce petit village situé entre Beaulieu et Argentat est devenu une Mecque du moto-cross avec plusieurs
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JLFO en bref : • SARL fondée en 1987 par Jean-Luc Fouchet. • Chiffre d’affaires : 970 000 euros. • Effectifs : 8 salariés.
Tournois de beach soccer sur la plage du Prado à Marseille.
• Installée à Souillac depuis septembre 2005. • Organisation de plus de 20 manifestations par an.
Le plus grand rassemblement de pilotes MX en Europe
Une randonnée Quad gastronomique.
rassemblements majeurs chaque année que 800 pilotes de tous âges ne manqueraient pour rien au monde : l’Oxbow Mx, puis le Kenny Festival, sans compter des randonnées Quad tourisme et gastronomie très courues. Sur deux jours, 2 000 visiteurs sont accueillis, offrant un nouveau souffle à l’économie locale.
Au rythme échevelé de quelque 22 dates par an, les huit salariés de JLFO multiplient montages, démontages et transports. Si l’on consulte le calendrier 2007, on mesure immédiatement l’ampleur de la tâche : entre Supercross, Quad et Enduro, les étapes s’étendent de Lyon à Nice en passant par Barcelone, Genève, Moscou, Grenoble, Tours, Marseille... Des épreuves qui attirent toujours davantage les foules d’amateurs avertis et les adeptes d’émotions fortes. Mais il y a un revers à la médaille : ces manifestations mobilisent beaucoup moins les sponsors qu’auparavant. La loi Evin, tirant un trait sur la publicité pour les tabacs et cigarettes, a divisé par dix les budgets. « Désormais, nous sommes dans l’engrenage : il faut en faire toujours davantage pour un revenu qui, lui, reste quasiment stable », constate-t-il.
Paris, Barcelone, Genève, Moscou… Les réputations circulant à la vitesse de l’éclair et le jeune entrepreneur n’ayant pas froid aux yeux, le rayon d’action de JLFO s’est rapidement étendu : à ce jour, 300 événements majeurs de la moto tous terrains ont été orchestrés par ses équipes. « Nous devons tracer des pistes dans des sites inédits, comme le Palais Omnisports de Paris-Bercy. Imaginez que nous devons transporter 250 camions chargés de terre en pleine ville, puis nettoyer les lieux pour laisser l’espace à la glace du trophée Lalique. D’autres problèmes ont dû trouver leur solution au fil du temps, comme extraire les fumées d’échappements dans un lieu fermé. Nous avons tout appris, monter une structure, des tribunes, des sonos, solliciter les traiteurs, régler les questions de sécurité, commander les ambulances... », raconte Jean-Luc Fouchet.
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Airprotek, un concept exclusif Afin d’assurer une sécurité absolue pour les pilotes et d’offrir une meilleure visibilité aux partenaires et annonceurs, Jean-Luc Foucher a eu l’idée, en 2001, de concevoir les modules gonflables Airprotek. Auparavant en effet, il fallait ensacher deux semi-remorques de bottes de paille pour assurer la sécurité
sur le circuit. Testé lors de la coupe du monde d’enduro, le système s’est révélé à la hauteur des enjeux et s’adapte aujourd’hui à tous types de manifestations sportives ou ludiques, d’été comme d’hiver. Assemblés en chaînes, constitués en mur plat ou en pyramide, gonflés d’air et étanches, les éléments Airprotek répondent à toutes les attentes. Le studio Disney pour le tournage du film Taxi 2, des cascades en tous genres et des animations à Disneyland, ont ouvert la brèche et entraîné des commandes tous azimuts. « Nous louons ces modules dans toute la France pour baliser et protéger des terrains ou des circuits. Par exemple, pour les tournois de beach soccer ou de beach rugby organisés sur la plage du Prado à Marseille, nous avons deux kilomètres de boudins à maintenir en parfait état », souligne Jean-Luc Fouchet. Pourquoi ce dernier a-t-il choisi, en septembre 2005, d’installer son unité de fabrication et ses bureaux à Souillac ? Auparavant éclaté sur plusieurs sites en région briviste, il a simplement éprouvé le besoin de rassembler ses forces. La mairie de Souillac lui a proposé un terrain situé combe de Bramefond, à proximité de l’autoroute : une opportunité qui a enlevé sa décision. « Pour le moment, je me sens un peu seul tout au fond de cette nouvelle zone d’activité, mais on m’a promis qu’elle allait se remplir », explique le chef d’entreprise. Manifestement, Jean-Luc Fouchet adore relever des défis. Ni son équipe, ni ses sous-traitants ne s’en plaindront. ■
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saur L’eau potable jusqu’aux robinets du Lot rural Dans les villages de notre département, le sigle SAUR (Société d’Aménagement Urbain et Rural) est depuis de longues années synonyme d’un bien vital : l’eau. Son acheminement au travers d’un vaste réseau, son traitement, sa qualité et sa régularité au robinet du consommateur sont assurés par un groupe international dont le Centre Midi-Pyrénées est installé à Montcuq.
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ourner le robinet, un geste simple et habituel qui contraste avec la complexité de l’envers du décor, d’autant que celui-ci est situé sous nos pieds donc invisible... quand tout se passe normalement. Pour les professionnels qui véhiculent chaque jour les couleurs de la Saur sur nos chemins de campagne, il en va tout autrement : il s’agit de veiller à l’excellence de l’approvisionnement, à la constance d’une qualité irréprochable, mais aussi à prévenir les mille et un incidents, d’origine climatique ou autres, qui peuvent altérer la livraison de l’eau. Les six départements intégrés sous l’appellation Centre Midi-Pyrénées (Lot, Aveyron, Tarn, Haute-Garonne, Tarn-etGaronne, Ariège) de la Saur sont dirigés
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depuis le siège de Montcuq par Thierry Chatry. Il exploite et alimente 95 000 branchements, dont les deux-tiers sont situés sur le territoire lotois. Il est servi par 170 collaborateurs, dont 120 couvrent notre département. « Historiquement, c’est par la volonté politique des élus que le Lot rural est si largement desservi en partenariat fort avec la Saur. Cela date de l’époque où les réseaux d’adduction se sont constitués, voici plus d'une quarantaine d’années », rappelle Thierry Chatry. Dans ce passé pas si lointain, l’implication des collectivités locales, regroupées en syndicats intercommunaux, a permis l’avancée du confort au quotidien chez tous les habitants, y compris chez les plus isolés et en dépit des contraintes de toute nature, dont topographiques. Il apparte-
nait en effet à ces syndicats, couvrant des territoires non superposables aux actuels groupements de communes, d’assurer la construction du réseau, génie civil et canalisations, dont la durée de vie est évaluée autour de cinquante ans. La Saur, elle, se chargeait d’exploiter et d’entretenir ces installations pour des périodes de douze ans : systèmes électromécaniques, pompes, vannes, etc.
Informatique mobile et télésurveillance Sur contrats d’affermage ou de gérance, la Saur assure en tout temps la fourniture d’une eau de qualité optimale, dans le respect de ses missions de santé
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publique et de préservation de l’environnement. « A nous de réagir rapidement en situations difficiles comme le gel, la canicule, les orages ou les tempêtes, de prévoir les groupes électrogènes. Quand tout semble normal, nous veillons en permanence sur le réseau », explique Thierry Chatry. Pour que la toile d’araignée soit opérationnelle, plusieurs bureaux équipés en informatique via l’intranet et la téléphonie mobile sont dispersés sur le territoire : ils sont parfois situés dans des annexes de mairies. Tout est conçu pour limiter les déplacements autant que faire se peut. Une informatisation mobile, Mobitech, se met progressivement en place pour une communication permanente et une meilleure planification des tâches des agents selon les besoins d’un terrain caractérisé par la dispersion et l’isolement de la clientèle. Mais la clé de voûte du système s’appelle Geremi, un logiciel de télésurveillance qui enregistre en continu les informations sur 200 sites « sensibles » du département : réservoirs, stations de traitement, mesurant la qualité, la turbidité et le chlore. Ce veilleur inlassable, consultable à distance, gère les alarmes. Si besoin, le laboratoire d’analyses national et les ingénieurs en astreinte au plan régional sont immédiatement sollicités. Par ailleurs, et c’est tout naturel, les DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) exigent une communication rapide et précise lors des aléas, tant à l’attention des particuliers que des maires et des présidents de syndicats concernés : grâce à Gedicom, une filiale de France Télécom, un système informatique permet de prévenir 90 % des abonnés dans un délai très court, et signale ceux qui n’ont pu être touchés par le message.
Protéger et économiser la ressource Aux yeux du responsable, deux grands défis attendent les collectivités dans les années qui viennent : la protection de la ressource et le renouvellement du réseau. Sur le premier point, les ins-
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Thierry Chatry, responsable du Centre Midi-Pyrénées de la Saur.
Equipée depuis peu d'un système novateur de traitement par ultrafiltration membranaire, la station de production d'eau potable de la Source Bleue à Soturac alimente 19 communes du syndicat de la basse vallée du Lot.
tances départementales réfléchissent aux mesures à prendre et préparent l’interconnexion appelée à sécuriser l’ensemble du système. Récemment, La Source Bleue, résurgence située dans la Basse Vallée du Lot, vient d’être dotée d’une station de pompage ultra moderne. D’autre part, le grand aquifère de la Dordogne devrait être davantage exploité dans un proche avenir. Quant au renouvellement des réseaux, dont la plupart arrivent en bout de course et présentent de nombreuses fuites, certains syndicats ont su anticiper et se doter d’une économie financière afin d’entreprendre de coûteux travaux de rénovation. A titre d’exemple, à cause de la qualité dégradée du réseau, le ratio eau prélevée-eau délivrée au robinet n’atteint que 62 % en Quercy. Le centre d’exploitation de Montcuq sert également de plate-forme téléphonique pour l’ensemble de Midi-Pyrénées : vers lui convergent les appels, questions et réclamations des abonnés. Les tâches d’administration et de facturation incombent également au site lotois.
Le groupe Saur en bref • Trois actionnaires depuis un an : la Caisse des Dépôts et Consignations, Séché Environnement, Axa. • Le groupe comprend aussi Stereau, constructeur de stations de traitement, Coved, spécialisé dans la gestion des déchets, et Saur International. • La direction régionale Sud Ouest comprend 6 centres : Adour-Pyrénées, Charente-Maritime, Compagnie des Eaux de Royan, Corrèze-Périgord, Gascogne, Midi-Pyrénées.
Selon Thierry Chatry, la multiplication des piscines dans notre département tend à neutraliser les tentatives d’économie d’eau - par récupération des eaux pluviales par exemple. Par ailleurs, le nombre de branchements activés ces dernières années augmente de 2 % à chaque exercice, illustrant le dynamisme immobilier et notamment le boom des résidences secondaires. ■
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ENJEUX
GEIQ
46 De gauche à droite, Jordi Thocaven, Bruno Liscia et Jérôme Gedz. Assise, Monique Frescaline.
L’emploi au cœur de la cible
Depuis 1996, le Geiq 46 (Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification) remplit une mission vertueuse aux côtés des entreprises du BTP et des publics potentiellement intéressés par ces métiers. Participant à redorer l’image d’une activité très porteuse, ce groupement qui fédère une cinquantaine d’entreprises adhérentes, détecte les jeunes auprès des acteurs sociaux, les forme et les salarie. Au fil des années, d’autres secteurs ont rejoint le bâtiment.
C
’est un fait : l’activité du BTP est soutenue, mais les entreprises n’arrivent pas à recruter. Dans ce contexte, pourquoi ne pas faciliter la rencontre entre les jeunes demandeurs d’emploi et ces métiers très recherchés ? Pourquoi ne pas étendre le vivier des professionnels en présentant l’activité du bâtiment sous son profil le plus noble ? Depuis onze ans, le Geiq BTP 46 s’applique à cette mission. Adossé à une meilleure image des métiers qu’il a luimême contribué à forger, ce groupement géré par les entreprises du secteur
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avec l’appui de nombreux partenaires obtient des résultats probants. Déjà les salaires sont plus attractifs et les formations plus pointues, pour accéder à ces carrières qui encouragent l’ambition personnelle et débouchent souvent sur des créations ou des reprises d’entreprises. « Nous disposons des arguments nécessaires pour orienter des jeunes motivés et compétents vers nos métiers. Depuis quelques années, arrivent sur les chantiers des hommes et des femmes aux qualités très intéressantes et qui nourrissent des ambitions de long
terme. On opte beaucoup moins par défaut pour nos corps de métiers, et davantage par choix : c’est bon signe », souligne Jean-Luc Bex, président du Geiq BTP 46. La mission du groupement débute auprès des organismes travaillant au contact des jeunes en quête d’intégration professionnelle - Mission Locale, ANPE, associations intermédiaires - ou directement auprès des entreprises et des demandeurs qui envoient des candidatures spontanées. Des platesformes gros-œuvre sont échafaudées
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ENJEUX
Le Geiq BTP 46 en bref • 51 entreprises adhére ntes dans le Lot. • Volant de 70 salariés dans les entreprises adhérente s. • Chiffre d’affaires : 1,3 million d’euros. • Formations : 10 000 heu res en moyenne par an, soit 150 000 euros dépensés. • Une centaine de salarié s formés par an. Six ont décroché le CA P cette année. Les diplômes acc essibles sont le CAP, le BP, le brevet de ma îtrise, le BTS et de nombreux titres hom ologués. • Site internet : www.g eiq46.com Tél. 05 65 20 42 24
Le groupement organise pour chaque salarié un parcours individualisé sur le principe d’une alternance entre périodes de travail et de formation.
Avec une centaine de nouveaux professionnels formés chaque année, rares sont les entreprises du secteur qui ne comptent pas dans leurs effectifs un salarié du Geiq BTP 46.
chaque été dans les locaux de L’Ecole des Métiers de Cahors, permettant aux jeunes de tester leur envie de rejoindre les équipes du bâtiment.
les jeunes aux droits et aux devoirs inhérents à l’emploi salarié. Il faut parfois effectuer une véritable éducation au travail », précise Jean-Luc Bex.
Une formation aux métiers et à la culture d’entreprise
Une initiative qui fait école
Si le goût ou la vocation se confirme, un contrat en alternance entérine l’entrée dans la carrière. Derrière, le Geiq investit sur les formations : il en achète en moyenne 10 000 heures par an, pour un coût estimé à 150 000 euros. Pour cela, le groupement d’employeurs utilise les ressources de l’Ecole des Métiers, du lycée Louis-Vicat à Souillac, et d’autres institutions touchant à la sécurité comme les Pompiers par exemple. Par ailleurs, afin de répondre au plus juste aux nécessités du terrain, le Geiq a mis en place son propre organisme de formation : Icar. Deux professionnels se consacrent en permanence à cette mission. Au fil du temps, le Geiq a rédigé plusieurs référentiels esquissant les contours de métiers tels que poseur en menuiserie, poseur de canalisations et réseaux enterrés, maçons et plaquistes. Enfin, tout jeune entrant dans une entreprise reçoit un livret d’accueil, précisant l’organigramme et les procédures qu’il doit connaître afin de s’insérer correctement dans l’équipe. « Il convient de sensibiliser
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Au service des entreprises de son secteur, le Geiq BTP 46 dispose d’un volant d’effectif de l’ordre de 70 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 1,3 million d’euros : c’est donc le plus gros acteur du bâtiment dans le Lot. Sous l’autorité du directeur Bruno Liscia, il est animé par une équipe de cinq collaborateurs en charge des volets techniques et administratifs. « Les entreprises ne sont plus seules face à l’emploi : nous assurons le recrutement, le plan de formation et le suivi des salariés. En fait, nous sommes en quelque sorte leur responsable des ressources humaines », ajoute le président du Geiq BTP 46. « Le bâtiment est un secteur très porteur qui doit jouer son rôle d’ascenseur social. Il permet aux jeunes de s’installer à leur propre compte, de rester au pays et au plus près de chez eux : quasiment toutes les communes lotoises comptent au moins un artisan sur leur territoire », souligne de son côté Bruno Liscia. Avec une centaine de nouveaux professionnels formés chaque année, rares sont les entreprises du secteur qui ne comptent pas dans leurs effectifs un salarié du
Le Geiq au plan nationa l
• 102 Geiq répartis dan s 20 régions et sur 20 secteurs d’activ ités. • 3589 entreprises adh érentes, dont 74 % d’artisans et de PME. • 3688 contrats signés . • 1 million d’heures de formation. • 64 ,5 millions d’euros de chiffre d’affaires tot al.
Les partenaires du Geiq 46
• La Fédération du Bâtim ent et des Travaux publics • L’État • Le Conseil général du Lot • Le Conseil régional Mi di-Pyrénées • L’Union européenne • La Mission Locale dép artementale pour l’Insertion des Jeu nes • L’ANPE et l’Assedic • La Banque Populaire occitane, le Crédit Mutuel, la CCI du Lot, l’Union des Entreprises lotoises, l’AgefosPME, l’AREF-BTP Midi-Pyr énées…
Geiq BTP 46. Une bonne idée mérite d’être copiée : outre l’antenne aveyronnaise, qui dépend du groupement lotois, des professionnels d’autres branches d’activité ont adopté ce système il y a cinq ans, constituant un Geiq Multisectoriel. Dans notre département, sont concernés l’agroalimentaire avec le pôle foie gras du gourdonnais, les transports autour des entreprises Raynal et Bonnet, et le déménagement avec Souilhol. Au total, une douzaine d’entités ont fait le pari du collectif. A suivre… ■
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Sidenergie à Laval-de-Cère
L’esprit d’entreprendre au charbon Installé depuis dix ans à Laval de Cère, sur l’ancien site Pechiney, Sidernegie est aujourd’hui la seule entreprise en France capable de recycler les bois traités, tels que les traverses de chemin de fer, pour les transformer en charbon de bois. Un développement accompagné dès l’origine par le Crédit Agricole. Explications.
Sidenerg ie a fait l'a cquisition pour aug d'un trois me ièm bois de tr nter sa capacité de retraite e four averse. ment de s
ui pariait sur le succès de Sidenergie en 1997, lorsque l’entreprise s’est installée dans les vastes locaux (1 hectare de bâti) de l’ancienne usine Pechiney, au nord-est du Lot ? Le Crédit Agricole l’a fait, en se fiant à l’expérience et à la volonté des deux créateurs. Le tandem disposait en effet des
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deux composantes majeures du succès : la capacité d’innovation et la rigueur de gestion. Depuis, la banque a accompagné l’entreprise dans toutes les étapes de son développement et s’est engagée dans son nouveau projet de croissance. Un partenariat exemplaire qui mérite d’être détaillé.
Lotois d’origine, Patrick Rueyres a quitté SaintDenis-Catus pour suivre des études d’ingénieurchimiste, à Paris et à Montpellier. Ses premières missions le mènent notamment au CongoBrazzaville, où il découvre la production du charbon de bois et le rôle essentiel de ce combustible dans l’économie locale. De retour en
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L’accompagnement des entreprises au Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées
Patrick Rueyres et Marie-Louise Martin, les dirigeants de Sidenergie, accompagnés de Chrystèle Clauzel et Marie Echeverry, chargées d'affaires à l'agence Quercy Entreprises du Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées.
France, une première intuition le conduit à créer un site de production pilote dans la région lyonnaise, basé sur l’utilisation d’un four à très haute température de sa conception. A l’époque, il fabrique de petites quantités de charbon à partir de bois de récupération, glanés auprès des nombreuses industries du Rhône. Le projet prend une nouvelle ampleur en 1990, avec la découverte des énormes besoins de la SNCF, qui cherche des solutions pour le recyclage des traverses de chemin de fer. Si le gisement est formidable, Patrick Rueyres estime qu’il lui faut d’abord surmonter un obstacle de taille avant de transformer les traverses : il doit pouvoir éliminer la créosote, forme de goudron bactéricide utilisée pour leur protection. Après quatre années de recherche, en collaboration avec l’Institut Pasteur de Lyon, il propose un prototype de four qui permet d’éliminer tous les résidus. La température doit pour cela être comprise entre 450° et 500°. L’idée était la bonne : il peut garantir une détoxication totale du bois des traverses. Restait dès lors à obtenir les différents agréments sanitaires et à mettre en place un véritable outil industriel.
Du charbonnage au retraitement Deux opportunités permettent à l’entreprise de prendre un nouvel essor. Alors qu’il recherche un site pour installer son four à très haute température, Patrick Rueyres rencontre le maire de Laval de Cère, qui prépare le redéploiement du bassin économique après le départ de Péchiney. Concrètement, on lui propose de reprendre en 1997 une surface de 4,5 hectares, desservie par sa propre voie ferrée. Les traverses pourront être amenées directement au pied du four, par trains entiers. A partir de 1999, plus de 1 300 wagons par an seront ainsi déchargés à Laval de Cère.
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La seconde opportunité pouvait être accueillie à priori comme une nouvelle contrainte : en 2003, les bois de traverses sont requalifiés par les services de l’Etat et intègrent la catégorie des « déchets toxiques ». Au moment même où Sidenergie vient d’obtenir l’ensemble des agréments qui lui permettent d’exploiter ces bois traités, dont celui de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA), les changements réglementaires l’amènent à changer de métier : il ne s’agit plus seulement d’être charbonnier-carbonisateur, il faut désormais s’imposer comme spécialiste du retraitement de déchets dangereux. Le Crédit Agricole soutient l’entreprise dans cette nouvelle phase d’investissements et la mutation est réussie : le site est aménagé et certifié par les différents organismes. Quand à la SNCF, elle n’est plus seulement un fournisseur, elle devient un client.
Dans la cour des grands Depuis, Sidenergie n’a cessé d’accélérer son développement : l’unité de Laval de Cère peut traiter jusqu’à 18 000 tonnes de bois traités et son chiffre d’affaires a plus que doublé depuis 2004 pour atteindre 2,8 millions d’euros au cours du dernier exercice, clos en septembre. Désormais, l’entreprise projette son développement dans deux directions : accroître sa capacité de traitement et de production d’une part, diversifier sa production avec du charbon actif d’autre part. Comment est-ce possible ? Si Sidenergie déborde d’ingéniosité, elle peut également s’appuyer sur les capacités de gestion de Marie-Louise Martin, sa responsable financière : depuis sa création, l’entreprise a systématiquement tenu les engagements pris dans ses plans de développement à trois ans. Cette rigueur permet à Sidenergie de préparer sereinement sa croissance et ses nouvelles activités :
Plus de 75% des entreprises du territoire de Nord Midi-Pyrénées sont clientes du Crédit Agricole. Cette position de force est notamment expliquée par la densité de la présence du Crédit Agricole dans les quatre département de la région (Lot, Aveyron, Tarn et Tarn et Garonne) : 184 agences de proximité et 8 agences Entreprises. Le suivi et l’accompagnement des entreprises est assuré par trois types d’interlocuteurs : les chargés d’affaires, les assistants et les spécialistes. Les cinq chargés d’affaires de l’agence Quercy Entreprises sont ainsi en mesure de faire appel à l’ensemble des spécialistes du Groupe Crédit Agricole et de transmettre les informations aux assistants de l’agence pour qu’ils assurent le montage des dossiers et leur traitement administratif. Contacts de l’Agence Quercy Entreprises : Agence Lot Entreprises de Cahors 53, rue Larroumet – 46000 Cahors Tél. 05 65 36 14 43 / Fax : 05 65 36 13 10 E-mail : echange@ca-nmp.fr Espace Entreprises de Figeac / Villefranchede-Rouergue Tél. 05 65 89 73 94 / Fax : 05 65 65 12 71 E-mail : echange@ca-nmp.fr
d’ici 2009, l’effectif passera de 21 à 30 personnes et la capacité de traitement passera de 18 000 à 30 000 tonnes ; dans le même temps, elle aura achevé de valider le procédé de fabrication de charbon actif, de plus en plus utilisé dans les applications environnementales. En dix ans, Sidenergie est ainsi devenu l’un des rares acteurs français capables de rivaliser avec les géants du secteur, notamment allemands et scandinaves. Et lorsqu’on lui demande si le gisement de traverses en bois ne risque pas de s’épuiser, Patrick Rueyres explique en souriant : « on estime qu’il y a encore environ 50 millions de traverses sur les voies ferrées françaises et notre capacité de traitement est de 300 000 par an ». De fait, Sidenergie pourra continuer d’aller « au charbon » pendant encore plus de 150 ans… ■
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ENJEUX
Troubles musculo-squelettiques Préserver le capital santé des salariés Aujourd’hui, les troubles musculo-squelettiques (TMS) constituent la première maladie professionnelle en France. Ils sont responsables des trois-quarts des arrêts de travail et les cas augmentent de 20 % chaque année. Réfléchir à l’aménagement des postes de travail devient donc un impératif absolu. A ce titre, la démarche entreprise par ANL France est exemplaire.
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es troubles affectant les muscles et les os font des ravages au sein des entreprises. Le phénomène n’est certes pas nouveau et l’attention portée aux conditions de travail devrait théoriquement en limiter l’évolution. Ce n’est pas le cas sur le terrain. Avec 6,5 millions de jours de travail perdus au plan natio-
ANL France
nal, représentant 650 millions d’euros de frais couverts par les cotisations des entreprises en 2005, les TMS dont l’évolution suit une courbe ascendante, doivent être pris en considération. Mais comment définir en quelques mots ces affections particulières ? Elles surviennent au niveau des éléments anato-
miques qui permettent à l’homme de se mouvoir et de travailler. Elles résultent d’un déséquilibre entre les capacités fonctionnelles et les exigences de la situation de travail, notamment lorsque les possibilités de récupération sont insuffisantes (hyper-sollicitation). Elles affectent les tendons, les muscles, les
un exemple à suivre
Fabricant des contenants en plastique thermoformé sur dix chaînes de production, les ateliers d’ANL France installés sur la zone industrielle de Cahors Sud étaient exposés au risque des TMS : poids à soulever, postes soumis à vibrations, gestes répétitifs, soumettaient jusqu’ici le personnel à des conditions difficiles. Ce qu’a bien compris Filip Mertens, directeur de l’unité de production lotoise : à l’issue d’une réunion avec le Comité d’hygiène et de sécurité des conditions de travail, il a pris contact avec l’Inspecteur du Travail qui l’a aussitôt dirigé vers le Midact. Ce dernier organisme a effectué un diagnostic dans l’entreprise et rédigé son rapport : il ressortait que quelques adaptations pouvaient, dans un premier temps, améliorer déjà la situation sans engager trop de frais. « Nous avons modifié des cages à déchets pour limiter la hauteur des charges, placé des porte-cartons réglables suivant la taille des personnes, ajouté une scotcheuse automatique, installé des tapis antivibration et des sièges assis-debout sur certaines machines, mis aux normes des marches d’escaliers. Très impliqué, le personnel a pleinement joué son rôle », se félicite Filip Mertens. Des aménagements plus coûteux sont planifiés pour la suite, d’autant que deux nouvelles machines vont arriver courant 2008. « Nous travaillons avec le constructeur afin de les doter au départ de postes bien étudiés. D’autre part, nous nous efforçons de faire tourner les effectifs toutes les quatre heures afin qu’ils ne soient pas trop longtemps soumis aux mêmes manipulations, aux gestes trop répétitifs », explique le dirigeant. En une année à peine, grâce à l’expertise du Midact, ANL France aura répondu de façon satisfaisante aux attentes de son personnel et anticipé sur les risques inhérents aux TMS.
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Des appuis de repos ont été installés près des postes de travail.
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articulations au niveau du cou, du dos, des épaules, des bras, des mains et des membres inférieurs. Les douleurs induites par les efforts physiques ou les gestes répétés peuvent mener tout droit à l’incapacité de travail. De nombreuses professions sont visées par les TMS : les secteurs agro-alimentaire, du bâtiment et des travaux publics, de l’industrie en général sont en première ligne. Les cinq tableaux reconnus par l’Assurance Maladie précisent les contours de ces affections : • MP57 : affections péri-articulaires provoquées par certains gestes et postures de travail. • MP 69 : affections provoquées par les vibrations de certaines machinesoutils. • MP 79 : lésions chroniques du ménisque.
• MP 97 : affections chroniques du rachis lombaire dues aux vibrations. • MP 98 : affections chroniques du rachis lombaire dues aux charges lourdes. Il est du devoir de chaque dirigeant d’entreprise, notamment dans le cadre du document unique sur la prévention des risques professionnels, d’engager une réflexion sur le sujet des TMS afin de dépister les points noirs. Il suffit parfois de quelques aménagements peu coûteux pour réduire notablement la pénibilité des tâches, en étroite collaboration avec les salariés concernés. Agir en amont permet, en effet, d’éviter la menace de l’arrêt de travail et ses conséquences néfastes tant au plan technique qu’économique, pour l’entreprise comme pour la collectivité. ■
Le Midact : une précieuse assistance Le Midact a proposé de réaliser un « Diagnostic court » qui a permis d'identifier l'ensemble des contraintes du poste et des exigences de la production et d'analyser les différents types de solutions, ainsi que les avantages et les limites de chacune. Le « Diagnostic court » est une aide publique du Ministère de l'Emploi, du travail et de la cohésion sociale. Il a pour finalité d'aider les entreprises à traiter les questions de conditions et d'organisation du travail. Il vise aussi à associer les salariés et leurs représentants dans le traitement de ces questions. Il se déroule dans l'entreprise à partir d'entretiens individuels et collectifs et d'observations du travail. Sa durée est de 5 jours. Renseignements : www.midact.aract.fr
Action de la CCI du Lot La CCI du Lot s’engage avec ses partenaires dans la chasse aux TMS Attentive à tout ce qui concerne la prévention des risques professionnels, la CCI du Lot est partie prenante dans différents dispositifs visant à améliorer les conditions de travail : • Elle accompagne les entreprises pour l'évaluation des risques professionnels et l'élaboration du document unique. Le niveau des cages à déchets a été abaissé afin de faciliter les mouvements des salariés.
• Dans ce cadre, elle aide à prendre en compte le risque TMS dans le document unique de l'entreprise. • Par ailleurs, la CCI du Lot fait partie du groupe de travail départemental des préventeurs constitué notamment par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, des représentants des entreprises, la MSA (Mutualité sociale agricole), la Préfecture, les médecins du travail, les inspecteurs du travail, sous l’égide du Midact. Ce groupe de réflexion projette de mettre en place des actions collectives de prévention des TMS.
Grace à un système automatisé, l’opérateur n’a plus à se pencher pour réceptionner les barquettes.
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Renseignements : Elodie Fleurat-Lessard CCI du Lot - service Environnement tél. 05 65 20 35 30.
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cycle
Commerces spécialisés dans le
Vélos des villes,
vélos des champs…
Par nature, le Lot constitue un magnifique terrain de sports et d’aventures sur deux roues. Adeptes du vélo utile dans les villes, amateurs d’efforts solitaires ou partagés en version course sur les petites routes, chercheurs d’émotions musclées par les chemins pentus et caillouteux, chacun profite à plein de la topographie et des paysages. Accompagnant toutes ces pratiques, assistant les plus jeunes comme les aînés, les commerces spécialisés dans le cycle se taillent une place enviable dans notre département.
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es temps ne sont pas si lointains pour qu’on les ait oubliés : il y a une trentaine d’années, les marchands de vélo faisaient plutôt grise mine. A part quelques « mordus » emportés par la fièvre des compétitions, la pratique utilitaire était réduite à néant et on ne parlait pas encore du vélo santé. Ces commerces s’essoufflaient et personne n’aurait espéré un renversement de tendance. C’était compter sans ce jour bénit où le vélo tout-terrain a déboulé sur le marché, inspiré par le Mountain Bike tout droit arrivé des Etats-Unis. A posteriori, on peut mesurer l’effet d’aubaine : l’engouement des jeunes pratiquants, en particulier, a redonné le sourire aux professionnels. D’autant que les apports techniques induits par ces machines d’esprit turbulent et novateur ont regonflé tous les secteurs du vélo : la version citadine a su en tirer profit et évoluer vers l’assistance électrique, alternative intéressante pour qui veut aller chercher sa baguette de pain sans transpirer outre mesure en grimpant la côte. Mais c’est surtout le vélo de course qui, dans l’opération, a gagné de nouveaux attraits : plus robuste, multipliant les vitesses, allégé par les matériaux composites comme le carbone, il emporte l’adhésion de nombreux pratiquants, réguliers ou occasionnels.
Le vélo, de 7 à 77 ans… Le vélo a la côte auprès d’un très vaste public : les jeunes y trouvent matière à réaliser des exploits d’acrobatie ou des prouesses en version « tout terrain », sinon des compétitions sur route. Les adultes, les dames en particulier, préfèrent courir confortablement la campagne sur de belles montures « tout chemin ». En ville, les adeptes un peu plus âgés du vélo « électrique » se multiplient et les professionnels lotois commencent à écouler quelques unités. Ainsi à Cahors, un médecin a récemment essayé l’un de ces modèles pour faire ses visites tout en minimisant les difficultés de circulation comme de stationnement. Enfin, n’oublions surtout pas
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Le marché du vélo en chiffres Chiffre d’affaires : 1,353 milliard d’euros, dont 828,1 millions d’euros pour les vélos et 525 millions d’euros pour les accessoires.
Lieux d’achat des 3,5 millions de vélos qui ont été achetés en 2006 par les français : • 48 % dans les grands magasins de sport, • 28 % dans les grandes surfaces à dominante alimentaire (supermarchés et hypermarchés), • 12 % chez les commerçants indépendants spécialisés, • 12 % chez les commerçants indépendants spécialisés sous enseigne.
Répartition des ventes en Euros de vélos par forme de commerce : Le chiffre d’affaires de 828,1 millions d’euros généré par les ventes de vélos s’est réparti comme suit : • 36 % dans les grands magasins de sport, • 28 % dans les grandes surfaces à dominante alimentaire (supermarchés et hypermarchés), • 25 % chez les commerçants indépendants spécialisés, • 11 % chez les commerçants indépendants spécialisés sous enseigne.
les groupes colorés de cyclotouristes. La plupart ont les tempes grises, mais ils sont très nombreux à fréquenter les associations et les petites routes du département. On ne s’étonnera donc pas de constater que les commerçants spécialisés ont plutôt l’esprit à l’optimisme. Cela en dépit de la concurrence des grandes surfaces multisports, du moins pour les modèles bas de gamme : près de la moitié des vélos sont achetés dans les grandes enseignes sportives, en particulier les VTT et VTC. Les modèles de course, de ville, milieu et haut-degamme demeurent en revanche l’apanage des commerçants spécialisés, souvent d’anciens coureurs ou des passionnés de cyclisme, chez qui l’amateur averti peut trouver chaussure à son pied et le béotien les conseils éclairés dont il a besoin.
Un marché national estimé à plus de 1,3 milliard d’euros Tous les acteurs, c’est indéniable, profitent à plein de ce vent porteur qui installe la France au quatrième rang mondial des pays consommateurs de vélos
par habitant avec plus de 3,5 millions de cycles vendus en 2006. Sans compter bien sûr les très larges gammes d’accessoires et d’équipements, touchant au confort ou à la sécurité. Au total, le chiffre d’affaires national du secteur dépasse allègrement le milliard d’euros dont 32 % pour des engins fabriqués en France, sachant que la vague des importations se trouve endiguée par les mesures anti-dumping adoptées à l’égard des produits indiens et chinois à bas prix. De son côté, le Lot, n’échappe pas à cette embellie. Nous avons rencontré des professionnels qui savent tirer leur épingle du jeu. A Cahors, Figeac, Gourdon, Bretenoux, Saint-Céré, Prayssac et Souillac, ils disposent d’une clientèle résidente ou occasionnelle friande d’envolées touristiques sur deux roues. Ils vendent, réparent, entretiennent et souvent louent des vélos. Tous sont indépendants et pour la plupart, ils ont abandonné leur petit rayon de cycle motorisé ou de motoculture afin de se consacrer uniquement au vélo. Certains d’entre eux ont opté pour l’enseigne Vélo&Oxygen qui leur assure des conditions d’achat et une visibilité médiatique jugée intéressante.
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Sept professionnels analysent le marché
Serge Fabre le Carrefour du Cycle à Souillac : « Le vélo est avant tout une passion »
Jean-Marc Saint-Chamant à Saint-Céré : « Les produits sont devenus très spécialisés » Les Saint-Chamant travaillent dans le cycle depuis quatre générations, soit depuis les années 1895 ! Ils ont vendu des machines à coudre à Cahors, des camions, des voitures, des articles de pêche... et des vélos. C’est en 2000 que Jean-Marc Saint-Chamant a suivi le sillon familial en reprenant le magasin paternel. « La technologie a fait des bonds énormes. Les produits sont devenus très spécialisés, en particulier les VTT dont les amateurs font des usages très différents », constate-t-il. Assisté de son épouse et de sa mère, ce professionnel averti doit permettre au béotien de trouver le vélo adapté à ses attentes. « C’est là qu’il faut apporter un plus par rapport aux grandes surfaces ou au commerce en ligne : aiguiller le client en amont pour que son vélo ne reste pas abandonné dans un garage », affirme-t-il. Jean-Marc Saint-Chamant peut répondre à des demandes à la carte et monter un vélo de toutes pièces autour d’un cadre. En atelier, un mécanicien se charge des réparations des vélos et des scooters qu’il continue à traiter en parallèle.
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Encore un fondu de la petite reine : Serge Fabre est très impliqué dans les associations, il préside celle des Cyclotouristes du Lot et s’occupe de Souillac Cyclisme. Depuis 17 ans, cet ancien garagiste automobile se voue à sa première passion : le beau vélo. Il distribue les marques Giant et Lapierre, ce dernier installé à Dijon étant l’un des seuls fabricants français en course haut-de-gamme. « Quand le vélo a explosé, j’ai opté pour cette activité et repris ce magasin. J’ai aussitôt arrêté le secteur de la motoculture, ne voulant travailler que le cycle. Je suis autonome, sans contrat. Je travaille beaucoup avec le tourisme, mais cette année n’a pas été très bonne à cause du temps », souligne Serge Fabre, dont on vient consulter les talents dans un rayon d’une trentaine de kilomètres autour de Souillac.
Guy Guibal Nature Evasion à Gourdon : « Les touristes pratiquent le vélo loisir » L’enseigne Nature Evasion est en place à Gourdon depuis cinq ans. Elle est tenue par un autre passionné du vélo loisir, qui propose des engins de toutes marques en vente et location. « L’activité a été correcte cet été, grâce au temps pas trop chaud. J’ai des clients qui se rendent au festival de Gindou : à la descente du train, ils louent un vélo et continuent ainsi leur chemin. Je travaille également avec les résidents secondaires qui, lorsqu’ils arrivent ici, font réviser ou réparer leurs vélos. Et l’hiver, je me tourne vers la motoculture qui me fournit un complément d’activité », explique Guy Guibal.
Les magasins spécialisés « vélos et cycles » dans le Lot Bretenoux Cahors Gourdon Figeac Prayssac Saint-Céré Souillac
VELO & OXYGEN CYCLES C 7 NATURE EVASION VELO & OXYGEN BIKE A LOT VELO & OXYGEN CARREFOUR DU CYCLE
BLADIER Gérard ARADES Patrick GUIBAL Guy LACOSTE Dominique TRAN-DUC Thierry SAINT CHAMAND Jean-Marc FABRE Serge
(Source Fichier des entreprises – CCI du Lot)
Outre ces spécialistes, la clientèle lotoise peut acheter des vélos et cycles dans les magasins de motos, dans les grands magasins de sport INTERSPORT et SPORT 2000 et dans plusieurs grandes surfaces à dominante alimentaire, notamment dans les hypermarchés.
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ENJEUX
Thierry Tran-Duc Bike a Lot, à Prayssac : « Des VTT pour toutes les envies »
Gérard Bladier
Vente, réparation et location : ce professionnel amoureux du vélo propose ces trois prestations à ses clients. « On trouve chez moi tous types de vélos, mais je suis spécialisé en VTT, dont je commercialise une très large gamme », explique-t-il. Présent depuis trois ans dans la bassevallée, Thierry Tran-Duc se dit satisfait d’une activité qui tient bien la route.
à Bretenoux : « Nos clients attendent du conseil et des services »
Dominique Lacoste à Figeac : « Le VTT a relancé le vélo route » A Figeac, la famille Lacoste est associée aux cycles depuis quarante ans. C’est le père, Noël, qui a fondé l’affaire en 1968. Au départ, on trouvait outre les vélos en version utilitaire, des motos et des cyclomoteurs. Son fils Dominique a conservé cette activité jusqu’à fin 2006, avant de décider de tout miser sur le vélo. Son magasin est sous enseigne Vélo&Oxygen. Vaste, il propose des montures pour toutes les attentes, y compris des vélos de ville : les modèles à assistance électrique démarrent doucement. Les engins de descente pure, baptisés Enduro, ont ici leurs adeptes : ils partent vers le Lioran, empruntent le téléphérique et se livrent à leurs émotions favorites. « Globalement, je vends plus de vélos de route que de VTT. Equipés de jantes et de potences en carbone, les vélos de route sont beaucoup plus souples, plus confortables et plus légers qu’autrefois », note-t-il. En l’occurrence, Dominique Lacoste constate que de nombreux retraités achètent un vélo de route et investissent dans l’équipement complet : ils peuvent ici s’habiller de pied en cap et dénicher les accessoires indispensables. « Ils sont notamment réceptifs à tout ce qui concerne la sécurité », précise-t-il.
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Aux couleurs vertes et jaunes de Vélo&Oxygen, distribuant de ce fait les marques Bianchi et Gitane aux côtés des modèles tout terrain américains griffés Specialized, le magasin tenu par cet amoureux du beau cycle a ouvert voici dix ans à Bretenoux. Mais l’homme est dans la partie depuis 1972, autant dire qu’il sait de quoi il parle. « Chez moi, un temps, le VTT avait pris le dessus. Mais désormais, le vélo de route a rattrapé son retard et les deux se partagent le marché. Certains mordus disposent même de plusieurs machines pour répondre à leurs envies », analyse-t-il. Lui qui a vécu les heures grises du creux de vague, il y a vingt ans, mesure à quel point le tout terrain a ragaillardi l’activité du cycle. « On ne pratiquait plus guère le vélo utile pour aller travailler, et le vélo loisir n’était pas encore né », se souvient Gérard Bladier. Entre les gamins forgés aux acrobaties en BMX et les vétérans voués au cyclotourisme, l’éventail des âges est grand ouvert. « Souvent nos clients savent ce qu’ils veulent et sont parfaitement renseignés. Mais généralement, ils sont aussi demandeurs d’un conseil. C’est ce qui fait la différence par rapport aux sites de vente sur Internet par exemple », mentionne le spécialiste. Aidé de son épouse à la gestion et assisté d’un salarié mécano à l’atelier, Gérard Bladier fréquente les salons de Paris fin septembre et de Fréjus en octobre. « C’est nécessaire pour sentir les tendances et passer des commandes », conclut-il.
Patrick Arades Cycle 7 à Cahors : « Le vélo électrique citadin a le vent en poupe » Seul professionnel du vélo à avoir pignon sur rue à Cahors, Patrick Arades avait fondé Cycle 7 quai de Regourd avant de reprendre en 2002 le local du boulevard, laissé libre par M. Combes. Depuis quinze ans, ce champion qui s’est fait remarquer pour ses qualités de coureur sur route tient boutique et défend ses couleurs. « Mon activité est en progression constante. Dommage que la ville soit peu pourvue en pistes cyclables, mais la montée du vélo de ville est évidente », remarque-t-il. En milieu citadin, le retour du vélo utilitaire serait donc la bonne nouvelle. Le prix du carburant et les difficultés à se garer expliquent son succès. La version électrifiée se fraie un chemin, avec ses batteries cachées dans les sacoches, délivrant une autonomie jusqu’à 150 kilomètres. « J’en vends une dizaine par an, à des prix atteignant 1 500 euros en moyenne », précise Patrick Arades. Côté tendances, il souligne la vogue des vélos robustes, style facteurs américains, ou des vélos fitness pour la route, dotés de guidons plats. Pour les marques, il fait confiance à Giant, Lapierre, Specialized et Scott.
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Ratier-Figeac devient le premier constructeur d’hélices au monde Le géant américain Hamilton Sundstrand transfère la fabrication de ses moyeux d’hélices sur le site de Ratier Figeac. Un gros marché qui confère à l’entreprise lotoise le leadership du marché mondial des hélices.
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’est officiel : fin 2008, les usines américaines du groupe Hamilton Sundstrand cesseront la fabrication des moyeux d’hélices qui sera transférée sur le site de Ratier Figeac. L’entreprise phare du département a décroché cet important marché fin août, en proposant un projet compétitif face à la concurrence de prestataires spécialisés issus du monde entier. En l’occurrence, le site aéronautique lotois disposait déjà de la qualité de pôle d’excellence en matière de pales en matériaux composites au sein du groupe Hamilton Sundstrand. Sa faculté d’anticipation et d’innovation est désormais mondialement reconnue.
Afin de faire face à la montée en charge d’activité, Ratier Figeac va investir neuf millions d’euros, dans le cadre d’un programme soutenu par l’Etat, la Région et la Communauté de communes. Objectif : rénover une partie des bâtiments et doter l’atelier concerné de moyens de production adaptés. « Nous allons bénéficier de lignes d’outillages très modernes. Sur le plan du personnel en revanche, il n’est pas nécessaire de mettre en place des formations spécifiques : nous avions déjà, historiquement, l’expérience des moyeux pour des programmes tels que Transall et Atlantic. D’autre part, nous fabriquons actuellement des éléments mécaniques qui en sont proches. Il nous faut simplement monter en puissance pour relever le défi. Fin 2008, 100 % de la production sera réalisée sur notre site », souligne Michel Ferey, le Président de Ratier-Figeac. A l’horizon 2010, ce nouveau secteur représentera près de 40 % de l’activité globale de l’entreprise et la fabrication des pales en composite atteindra les trois millions d’unités.
Maintien des emplois En termes d’effectifs, le transfert de la production américaine permettra de maintenir la barre à 950 salariés. Quelques 50 à 60 spécialistes seront en charge des moyeux, ils proviendront d’autres services dont l’activité est appelée à s’éteindre progressivement : « Certaines lignes de produits n’entrent plus dans notre cœur de métier et sont destinées à être abandonnées au profit de ce nouveau secteur », précise le PDG de
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Michel Ferey, Président de Ratier Figeac : « Si un autre projet avait été choisi, nous pouvions être inquiets quant à la pérennité de notre activité hélices ».
Ratier-Figeac qui entend bien, en revanche, poursuivre ses productions dans le domaine des équipements de cockpit, actionneurs et équipements pour hélicoptères. Avec ce nouveau marché, l’usine figeacoise qui livrait il y a deux ans la première hélice destinée à l’avion militaire A400M (dont la mise en service interviendra en 2009), devient aujourd’hui le premier hélicier du monde. Attendu depuis longtemps, la concrétisation de ce projet vient conforter la dimension de la Mécanic Vallée dans son ensemble. Par ailleurs, au plan régional, c’est tout le pôle de compétitivité mondial Aéronautique, Espace et Systèmes embarqués qui en sort renforcé.
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les brèves REPÈRES ÉCO
Société Lavayssière à Figeac-l’Aiguille Deux jeunes repreneurs pour élargir l’activité Dans ce numéro largement dédié aux transmissions familiales, il faut réserver une place particulière à cette entreprise figeacoise. Fondée par Henri Lavayssière, puis reprise par son fils Marcel, elle est désormais placée sous la responsabilité d’un couple d’ingénieurs venus d’ailleurs. Une petite révolution culturelle dans une maison jusqu’ici aux couleurs familiales.
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osément, Nathalie et Hervé Humilière prennent leurs repères dans un univers industriel qu’ils connaissent et maîtrisent depuis des années. Tous deux ingénieurs, sortis de l’Ecole Centrale de Lyon, ces natifs des Deux-Sèvres ont suivi un cursus dédié à la métallurgie qui devait les mener tout droit vers les responsabilités qu’ils assument aujourd’hui dans le Lot, à la tête d’une belle entreprise spécialisée en tôlerie industrielle. « Nous caressions le projet de reprendre une société depuis quelques années, dans un métier que nous connaissons bien pour l’avoir exercé dans le domaine de la carrosserie de véhicules au départ. Cette affaire ne nous était pas inconnue, nous l’avions repérée dans son contexte de la Mécanic Vallée, identifiée par des brochures et les pages des annuaires professionnels », explique Nathalie Humilière.
Un échange de courrier avec le dirigeant prêt à passer le relais, une visite sur place et les choses n’ont pas traîné. Pourvu d’une solide expérience dans des postes à responsabilité, y compris dans la gestion au quotidien et dans les différentes facettes du métier de dirigeant, le couple dispose des atouts nécessaires à la réussite.
Etendre le champ d’activité de l’entreprise Encore accompagnés un temps par Marcel Lavayssière pour peaufiner précisément leur stratégie aussi bien technique que commerciale, les nouveaux dirigeants esquissent déjà quelques corrections de trajectoire afin de poursuivre à leur manière l’évolution de l’entreprise : le cœur de métier restera ce qu’il est, la tôlerie, avec études puis réalisation de carénages et de protections pour des unités de production industrielles. Mais l’objectif est défini : étendre le champ d’activité à de nouveaux secteurs. « Nous pensons pouvoir transposer nos compétences historiques dans des
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Nathalie et Hervé Humilière.
domaines comme l’énergie, l’agro-alimentaire, les transports. Ce qui nous permettrait de moins dépendre du secteur de la machine-outil », estiment-ils. Toutefois la première mission, encore en cours, est de rassurer les clients sur la transition douce et sur la continuité d’une affaire aux talents bien posés, servie par 25 professionnels parfaitement aguerris. « Les clients ne sont pas surpris, M. Lavayssière avait préparé le terrain. Le futur se présente bien, à nous de jouer et de pérenniser l’entreprise. Nous espérons simplement que ce bassin figeacois, un peu enclavé, sera correctement relié aux autoroutes dans un proche avenir », souhaitent les deux repreneurs. En effet, la déviation de Figeac par la zone de l’Aiguille près de laquelle ils sont implantés est en cours de réalisation et leur ouvrira des accès intéressants vers l’A20. A noter que les nouveaux dirigeants ont bénéficié d’un prêt d’honneur Quid d’aide à la reprise. Ils ont également reçu l’appui de la CCI pour participer à des salons professionnels.
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Le Lot économique sur le net • Annuaire des sites web d’entreprises lotoises • Les services et reprise d’entreprises • Offres de formation • Les études et annuaires disponibles • Demande de listes d’entreprises • Dossiers d’Entreprendre
www.lot.cci.fr
les brèves REPÈRES ÉCO Très haut débit pour les entreprises de Quercypôle
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près la zone d’activités du Sycala, équipée en 2005, la ZA de Quercypôle, à Cambes, vient d’être à son tour raccordée au réseau très haut débit déployé par France Télécom. Dans le cadre de la convention de partenariat signée le 17 juillet par l’opérateur et le Conseil Régional, France Télécom a confirmé la poursuite de son plan d’équipement en très haut débit du Lot. Ce plan, établi en concertation avec les collectivités locales et les acteurs économiques locaux prévoit l’installation, au cœur ou à proximité de chaque zone, d’un nœud de raccordement très haut débit relié au réseau de fibres optiques de l’opérateur et le déploiement progressif d’une boucle optique de desserte des entreprises. France Télécom a par ailleurs confirmé son objectif de desserte en très haut débit de 22 zones d’activités en MidiPyrénées d’ici fin 2007.
Andros actionnaire majoritaire de Solo Italia
L
eader français de la confiture, Andros conforte sa position sur le marché de l’ultra frais. Le groupe implanté à Biarssur-Cère a en effet pris cet été une participation majoritaire dans le capital de la société Solo Italia, basée à Ossona près de Milan. Spécialiste des fromages italiens et des desserts ultra frais haut de gamme, Solo Italia emploie près de 200 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros.
Embauche de salariés étrangers : une nouvelle disposition de vérification préalable
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La participation des exposants est soumise à un cahier des charges strict relatif à l’hygiène alimentaire, ainsi qu’au respect d’une charte de qualité pour la valorisation de l’image de Midi-Pyrénées.
fin de lutter contre l’emploi d’étrangers sans titre, une nouvelle disposition de la loi du 24 juillet 2006, entrée en vigueur le 1er juillet 2007, impose à l’employeur une vérification préalable auprès de l’administration de l’existence d’une autorisation de travail avant l’embauche. L’employeur doit saisir par courrier, daté signé et recommandé avec accusé de réception, ou par courrier électronique, le préfet au moins deux jours ouvrables avant la date d’effet de l’embauche. Cette demande doit comporter les principaux éléments d’état civil et de domiciliation de l’employeur et du ressortissant étranger (copie du titre de séjour valant autorisation de travail ou autorisation de travail si elle figure sur un document distinct). A défaut d’une réponse des services préfectoraux dans les deux jours, l’employeur est réputé avoir respecté cette formalité. A noter que le non respect de cette formalité est passible d’une sanction pénale.
Informations : Chambre Régionale d’Agriculture Midi-Pyrénées – BP 22107 – 31321 Castanet Tolosan Cedex – Tél. : 05 61 75 26 00 – Fax : 05 61 73 16 66 – email : accueil@mp.chambagri.fr
Informations : Direction départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle – Tél. : 05 65 20 31 09 – site Internet : www.travail.gouv.fr
Participation au Salon de l’agriculture de Paris
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omme tous les ans, le service de promotion de la Chambre Régionale d’Agriculture de Midi-Pyrénées organise la participation des exposants de la région au Salon international de l’agriculture, dont la 45e édition se tiendra du 23 février au 2 mars 2008 au Parc des Expositions, Porte de Versailles à Paris. Au cœur du secteur des Régions de France, le pavillon collectif Midi-Pyrénées proposera des stands d’information et de vente de produits régionaux, ainsi que des espaces de restauration et d’animation.
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les brèves TOURISME Tour’info, l'information touristique et pratique en tout lieu, à tout moment sur GSM, PDA et GPS
Eductour ITS Tour
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ourhit, c'est un concept inédit : la diffusion sur équipement mobile d'informations provenant directement des organismes publics touristiques et des professionnels du tourisme. De plus, Tourhit propose une information pratique de proximité et d’aide à la personne (santé, sécurité, services) afin de permettre au touriste d’accéder, là où il se trouve, à tout moment et selon ses centres d’intérêt, à une information publique ou privée en temps réel selon un mode d’accès habituel, pratique et convivial (GSM, PDA, GPS). Tourhit est un service de la Société Tour’info qui souhaite promouvoir et développer cette offre dans les régions françaises. Pour ce faire, elle recherche dans chaque région une personne physique ou morale, de préférence issue du tourisme ou du multimédia (presse régionale ou locale, vendeurs sites web ou façades promotionnelles) pour constituer son réseau commercial. L’activité consiste en la vente directe ou indirecte d’espace en base de données et d’un outil d’acquisition en temps réel pour les professionnels du tourisme et de la culture (hôtellerie, restauration, producteurs d’évènements, artisanat, commerce…).
Contact : Christian Dufour – email : christian.dufour@tourhit.eu Tél.: +32 (0)81 72 86 10 - Rue Jean Sonet, 23 - 5032 Isnes - Belgique
uite au Carrefour International du Tourisme de 2005 à Rocamadour, le tour-opérateur américain ITS Tours avait souhaité l’an dernier inviter ses meilleures agences distributrices dans la région et en particulier dans le Lot. Il revient cette année avec d’autres agences de voyages et le département est encore privilégié puisque le groupe y séjourne pendant trois jours et deux nuits, ce qui permet de découvrir la variété des sites touristiques mais aussi d‘organiser des visites professionnelles dans quelques établissements. L’Eductour est programmé entre le 24 et le 26 septembre et rassemble une quinzaine de participants.
Parution du Manuel des Ventes 2008 D
estiné aux professionnels du tourisme, le Manuel des Ventes 2008 de la CCI vient de paraître. Pour la seconde année, il est diffusé en format PDF sur CD-ROM, et présenté pour la première fois dans un boîtier cartonné servant également de support pour présenter le Lot et le contenu du CD. Disponible en français et en anglais, le Manuel des Ventes peut être consulté dans sa totalité ou par rubrique, téléchargé et même facilement imprimé. Il comporte de nouvelles rubriques (sites de découverte économique et montgolfières), davantage de prestataires (426 contre 392 en 2007) et plus d’informations. Au total, 116 pages de contacts, d’informations pratiques et tarifaires, pour aider les professionnels à élaborer de nouveaux produits touristiques et à programmer le Lot. Cette année encore, 40 prestataires touristiques sont annonceurs et disposent ainsi de davantage d’informations tout en devenant partenaire privilégié des actions de promotion de la CCI. La version 2008 est diffusée à 4 000 exemplaires, dont environ 3000 sont envoyés directement par routage à un fichier de contacts en France et à l’étranger. Pour plus d’informations : Anne Simon – Estelle Fournanty, Tél : 05 65 20 35 33
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les brèves COMMERCE Balade médiévale à Puy-L’Evêque
L
es commerçants et artisans de Puy-L’Evêque, soucieux de promouvoir leur commune et leurs magasins ont confié à l’artiste Jean-Pierre Verneuil, le soin de décorer le centre ancien de la ville. Une série d’une quinzaine de personnages et de décors, représentatifs des activités et des mœurs du Moyen-Age, ont été peints, grandeur nature, sur une matière synthétique et collés sur les murs au détour de rues et ruelles de PuyL’Evêque. L’objectif est, d’une part d’améliorer le cadre de vie et l’ambiance dans la ville et ainsi de favoriser l’attraction commerciale et, d’autre part, d’inciter les riverains, commerçants et propriétaires d’immeubles, à repeindre les murs, volets et façades. L’association des commerçants et artisans, rebaptisée « Action Puy-L’Evêque », a la volonté de redynamiser la commune et de relancer l’activité commerciale. Elle prépare d’autres opérations pour les mois à venir.
Sébastien Mazet, un des trois Compagnons du Goût Lotois
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ls sont désormais trois bouchers à arborer la charte des Compagnons du Goût : Ghislain Compozieux à Cahors, Eric Glemet à Bretenoux, et depuis peu Sébastien Mazet à Sousceyrac. Après un an d’exercice en qualité de patron boucher, ce dernier figure dans la liste prestigieuse. Natif de Calviac, en plein pays bovin, il a d’abord travaillé à Bretenoux avant de créer une affaire à Vayrac qu’il a revendu voici deux ans, afin de rejoindre son Ségala et d’implanter une très jolie boutique à Sousceyrac. « Je rentrais dans les critères des Compagnons du Goût : j’achète mes bêtes sur pied dans un petit rayon alentour, je travaille de bons produits frais, j’assure la traçabilité de toutes mes viandes, je défends mon métier avec passion. La plupart de mes produits de charcuterie sont fabriqués maison », affirme Sébastien Mazet.
sin, animation grillades l’été, dégustation de pâtés et de jambons du pays. « Je profite de la clientèle de passage et des résidents à la belle saison. Mais l’hiver, les Ségalins consomment de la viande ; c’est dans leur culture. Aussi, je travaille correctement toute l’année », se félicite Sébastien Mazet. Site Internet : www.compagnonsdugout.fr
Conformément à la charte des Compagnons du Goût, il organise périodiquement des animations : concours de fin d’année avec tickets à gratter pour gagner des produits de fêtes, opération jambon blanc pour Pâques avec le boulanger voi-
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VIENT DE PARAÎTRE
COMMENT GÉRER VOTRE MAGASIN
TRAVAILLER EN SOLO
Tous les commerçants n’ont pas eu la possibilité de suivre une école de commerce ou de gestion. C’est pour ces hommes et ces femmes, devenus commerçants par vocation ou par opportunité, que les auteurs ont rédigé cet ouvrage. Clair et pédagogique, ce livre pragmatique apporte des éléments de réponses aux questions que tout commerçant se pose, en matière de gestion financière et de trésorerie, de gestion des achats et des stocks, de management, de gestion des ressources humaines… En fin de chapitres, des questionnaires permettent de valider les connaissances acquises.
Solo, free-lance, pigiste, professionnel autonome… les termes ne manquent pas pour définir celles et ceux qui choisissent de travailler en indépendants, mais cette mission ne s’improvise pas ! Riche de conseils et d’adresses utiles, cet ouvrage dresse l’inventaire de la course d’obstacles à laquelle doit se livrer le candidat à l’indépendance : démarches administratives, avantages et inconvénients des différents statuts juridiques possibles, compétences requises, sources d’informations et de financements… Le tout présenté avec des simulations de cas et des modèles de documents.
En vente et en consultation au Centre de Documentation
En vente et en consultation au Centre de Documentation
QUID
ANNUAIRE SOUS-TRAITANCE INDUSTRIELLE MIDI-PYRÉNÉES L’édition 2007 de l’Annuaire de la Sous-traitance industrielle en Midi-Pyrénées vient de paraître. Ce guide professionnel se compose de trois parties complémentaires : un index alphabétique des entreprises référencées, un tableau des activités de sous-traitance permettant une recherche par domaine de compétences (Usinage – Mécanique, Tôlerie – Chaudronnerie, Equipement Machines Spéciales, Electricité – Electronique, Fourniture Industrielle, Services…), ainsi que des fiches techniques détaillées de présentation des entreprises.
En consultation au Centre de Documentation
Créateurs, repreneurs d’entreprises dans le Lot Un coup de pouce financier pour vous aider
Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer les fonds propres des créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sont remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’offre QUID est complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part des organismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.
Quid ?
Comment ?
Quels financements ?
Quercy Initiative Développement, association loi de 1901, plate-forme d’initiative locale.
Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie, sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans, éventuel différé de remboursement.
Pour qui ?
Combien d’entreprises ?
Les créateurs, les repreneurs d’entreprises. Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registre du commerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID: • Activités industrielles ou de services pour l’industrie • Activités de négoce de forme indépendante • Activités d’artisanat de production • Commerce de détail en milieu rural • Services technologiques ou activités innovantes. En reprise seulement: BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.
80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjà été soutenus par QUID.
Ils sont assurés par : • L’Union Européenne, • L’Etat, • L’Union des Entreprises Lotoises, • Divers industriels du département, • La Banque Populaire Occitane, • La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, • Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, • Le groupe d’assurances Malakoff, • EDF, • Le Conseil général du Lot, • La Caisse des Dépôts et Consignations, • La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot.
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Renseignements : Loïz Pierre Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Tél : 05 65 20 35 01 loiz.pierre@lot.cci.fr
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FORMATION EMPLOI
Réunion du Club Management RH Le 4 juillet dernier, s’est tenue à la CCI du Lot la 3e réunion du Club Management Ressources Humaines placée sous le thème de « la motivation des salariés : un outil de GRH ? ». Les entreprises présentes ont pu enrichir leurs connaissances sur la thématique traitée, échanger sur leurs pratiques et identifier quelques leviers d’action et d’amélioration. Malgré des différences en termes de secteur d’activité, de taille, de pratiques et de stratégies d’entreprise, les participants ont pu confirmer l’importance et l’impact de cet outil pour accompagner une gestion des ressources humaines efficace. La prochaine réunion du club qui se tiendra le 24 octobre 2007 traitera de « l’entretien annuel des salariés ». Contact : Nathalie FAURE - 05 65 20 48 66 nathalie.faure@lot.cci.fr
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IFV : clôture des formations La 7e promotion des Techniciens des forces de vente en contrat d’apprentissage et la 1ère promotion des Techniciens supérieur des forces de vente (demandeurs d’emploi en reconversion et salariés en contrat ou période de professionnalisation) ont soutenu leur mémoire de fin d’études, respectivement le 13 juillet et le 6 septembre, devant un jury de membres élus de la CCI du Lot, de chefs d’entreprise et de professionnels. Les candidats ont tous réussi ce dernier examen et se sont vu remettre pour 7 d’entre eux le diplôme de Technicien des forces de vente et pour 6 autres celui de Technicien supérieur des forces de vente.
Formation Mécanic Vallée Afin de poursuivre l’accompagnement des entreprises de la Mécanic Vallée en matière de développement économique et industriel, et dans le prolongement des 2 premiers cycles de formation organisés pour leurs dirigeants, les C.C.I. du Lot, de Rodez-Villefranche-Espalion, du Pays de Brive et de Tulle-Ussel proposent à compter du 23 octobre un nouveau programme de formation intitulé «Gestion et management d’une PME ». Contact : Christophe DUSSAUD - 05 65 20 48 70
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FORMATION EMPLOI
Le recrutement une étape stratégique dans la vie de l’entreprise
Recruter de futurs collaborateurs constitue une étape clé et déterminante pour le bon fonctionnement de l’entreprise mais également, pour son avenir. Si les réalités du terrain et les exigences de l’activité économique, obligent souvent les chefs d’entreprise à trouver des réponses urgentes et immédiates en matière de ressources humaines, il ne faut surtout pas, oublier les réels enjeux qui se dessinent derrière un recrutement. Le recrutement ne doit pas être considéré comme une simple étape dans le fonctionnement de l’entreprise, mais comme un véritable outil de sa gestion des RH. En réussissant un bon recrutement, c’est à dire en identifiant son besoin et en mettant en adéquation le bon profil et le besoin, l’entreprise prépare son avenir, anticipe sur sa gestion des compétences et s’inscrit dans une réelle pérennisation du poste et du candidat. Aussi, afin d’aider les entreprises lotoises à construire et à structurer leur recrutement, le pôle Emploi Ressources Humaines de la CCI du Lot propose un accompagnement personnalisé au recrutement.
Jean-Pierre Théron, directeur général de la SAS Décremps et Béton Théron : "Un soutient pertinent et efficace" Le dirigeant des établissements Décremps (à Cahors et SaintDenis-Catus) a fait deux fois appel au pôle Emploi et Ressources Humaines de la CCI du Lot : lors du recrutement de son responsable Qualité, Sécurité, Environnement l'an dernier, puis d'un agent administratif cette année. « Dans un premier temps, les chargés de mission du pôle Emploi Ressources et Humaines nous ont aidé à définir de façon très précise les profils des postes. Derrière, la Chambre de Commerce et d’Industrie s'est occupée de diffuser les annonces, de réceptionner les candidatures et d’opérer une première sélection », explique Jean-Pierre Théron. Sur une cinquantaine de CV reçus pour ces deux postes, la CCI en a retenu huit. De son côté, le dirigeant a décidé de rencontrer six candidats avant d'opérer son choix final. « Le recours au pôle Emploi et Ressources Humaines s’est avéré particulièrement pertinent lors du recrutement de notre responsable QSE. Ce poste de cadre exigeait en effet des qualités pointues. Nous n’avions pas le droit à l’erreur », conclut Jean-Pierre Théron.
Ce service est modulable selon les prestations souhaitées et accompagne l’entreprise à toutes les étapes clés du processus (analyse et identification du besoin, rédaction de l’annonce, choix du support de communication, tri et sélection des candidatures, entretiens RH et tests, synthèses, validation et intégration du candidat). Renseignement : Nathalie FAURE - Tel. 05 65 20 48 66 / nathalie.faure@lot.cci.fr
Club Management Ressources Humaines créez votre réseau RH et échangez sur vos pratiques Le Club management Ressources Humaines a été crée afin de permettre aux personnels de la fonction RH (responsable RH, responsable EmploiFormation, gestionnaire des carrières, chargé de mission, responsable administration du personnel de la paie et rémunération, etc.) des entreprises lotoises de se connaître, et de se rencontrer. ■ Une organisation souple Les conférences se déroulent sous forme d’exposés et de débats (2 heures en moyenne sur des thématiques choisies par la majorité des participants) et peuvent être animées selon les sujets abordés, soit par un intervenant extérieur, soit par un professionnel interne. Aucune cotisation n’est demandée pour adhérer au club.
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■ Des objectifs simples • Impulser et créer un réseau des personnels de la fonction RH. • Partager et échanger sur vos pratiques, vos valeurs et vos conceptions RH sur la base de thématiques (Réforme de la formation professionnelle, recrutement, politique de l’emploi, rémunération, gestion de conflit…) et de problématiques humaines de l’entreprise. • Tenter par le biais des échanges de pratiques d’apporter des solutions à certains problèmes concrets de l’entreprise (propositions techniques, échanges de bonnes pratiques, outils). Si vous souhaitez participer à ce réseau et aux débats à venir, contactez Nathalie Faure – Tel. 05 65 20 48 66 – Email : nathalie.faure@lot.cci.fr
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FORMATION EMPLOI
Le diagnostic Ressources Humaines UN OUTIL D’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES DANS LA GESTION DES COMPÉTENCES Le pôle Emploi / Ressources Humaines de la CCI du Lot propose un outil spécifique s’adressant à tous les chefs d’entreprises Lotois souhaitant faire le point sur leurs pratiques en matière de gestion et de développement de leurs Ressources Humaines.
■ Un objectif précis Ce service offert aux entreprises, permet à leur(s) dirigeant(s) de réaliser une cartographie de l’entreprise, de ses salariés et de ses pratiques en ressources humaines. Le diagnostic permet ainsi, de définir les bases de travail pour repérer des axes d’orientation, déterminer les actions à mettre en place et identifier les priorités stratégiques pour l’entreprise.
■ Une méthode souple Au cours d’une rencontre personnalisée, le dirigeant de l’entreprise et le conseiller Emploi / RH de la CCI renseignent un questionnaire abordant les problématiques suivantes : • Recrutement • Formation • Gestion et développement des compétences A l’issue de cette rencontre, le chargé de mission propose un nouvel entretien afin de présenter le diagnostic réalisé et les préconisations proposées (points d’amélioration et pistes d’action).
■ Un résultat personnalisé Le diagnostic permet au chef d’entreprise d’une part, de se positionner mais surtout, de prendre conscience des ressources internes dont il dispose, d’anticiper ses besoins et de s’y préparer (évolutions technologiques et changements d’organisation du travail). Cette approche prospective conduit ainsi, les entreprises à construire leur politique Ressources Humaines en intégrant : • la gestion des âges • le développement des compétences • le processus de recrutement • les systèmes de management
LE BILAN DE COMPÉTENCES UN ATOUT POUR LE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES DES ENTREPRISES ET DE LEURS SALARIÉS La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot vient d’être retenue par le conseil d’administration du FONGECIF MIDIPYRENEES pour réaliser des bilans de compétences au titre des années 2007 et 2008. Toute entreprise et tout salarié souhaitant bénéficier de ce dispositif peuvent désormais contacter la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot.
■ Les objectifs du bilan de compétences Pour l'entreprise, le bilan de compétences est un outil de gestion et de valorisation des ressources humaines pour : • mieux organiser la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences • favoriser la gestion des carrières et la mobilité professionnelle. Pour le salarié, le bilan de compétences s’inscrit dans une démarche de mobilité professionnelle et/ou personnelle avec pour objectifs de construire une stratégie de mobilité dans l’entreprise ou dans un autre secteur d’activité, d’aider à structurer une réflexion sur un avenir professionnel, d’accompagner une volonté d’évolution professionnelle, de préparer à la reconnaissance et à la Validation des Acquis de l’Expérience, d’étudier la faisabilité d’un projet professionnel précis et le cas échéant, de décliner ce projet en hypothèses de formation.
■ La réalisation du bilan de compétences Basé sur le volontariat du salarié, le bilan de compétences peut être réalisé dans le cadre d'un congé spécifique ou intégré dans le plan de formation de l'entreprise. La durée moyenne d’un bilan de compétences varie entre 15 et 24 heures réparties sur plusieurs semaines (8 semaines maximum).
■ Le congé de bilan de compétences Le salarié justifiant d'au moins cinq années d'activité salariée, dont 12 mois dans l'entreprise, peut demander une autorisation d'absence d'une durée maximale de 24 heures à son employeur pour réaliser un bilan de compétences. La rémunération du salarié est égale à celle qu'il aurait perçue s'il était resté à son poste de travail (dans la limite de 24 heures). Elle lui est versée par l'employeur, lequel est remboursé par l'organisme collecteur. La réalisation du bilan de compétences est subordonnée à la signature d'une convention par le salarié, l'organisme paritaire agréé au titre du congé individuel de formation (FONGECIF, ou dans certains cas, OPCA de branche) et la CCI du Lot.
■ Le bilan de compétences dans le cadre du plan de formation de l'entreprise Inscrit dans le cadre du plan de formation, le bilan de compétences est réalisé avec le consentement du salarié. La mise en œuvre du bilan fait l'objet d'une convention tripartite signée par l'employeur, le salarié et la CCI du Lot. Le coût du bilan de compétences est à la charge de l'employeur qui peut l’imputer sur son budget « plan de formation ». CONTACT :
CONTACT :
Nathalie Faure 05 65 20 48 66 nathalie.faure@lot.cci.fr
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CCI du LOT 05 65 20 48 60
Fongécif Midi-Pyrénées TOULOUSE Tel : 05 62 26 87 87 Fax : 05 62 26 87 81
ENTREPRENDRE 139
FORMATION EMPLOI
DÉVELOPPEZ LES COMPÉTENCES DE VOS COMMERCIAUX, UN LEVIER STRATÉGIQUE POUR VOTRE ENTREPRISE
TECHNICIEN SUPÉRIEUR DES FORCES DE VENTE
en contrat de professionnalisation en période de professionnalisation Formation diplômante de niveau BAC + 2 à partir du 16 octobre 2007. • Fréquence : 2 semaines en centre de formation et 2 semaines en entreprise. • Durée : 9 mois. • Type de public : - Salariés en CDI ou en CDD de 6 à 12 mois. - Demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus.
IFV SECTION APPRENTISSAGE
Partez gagnant, formez dès octobre 2007 vos futurs commerciaux
Vous recherchez des vendeurs ? Avez-vous pensé à l’apprentissage ? La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot vous propose sa section Institut des Forces de Ventes sous statut apprentissage. Son objectif est de former vos futurs vendeurs grâce à un programme particulièrement adapté aux missions actuelles attendues à un poste de commercial.
Rémunération minimale : de 41% à 61% du SMIC Incitations financières : Exonération des charges, prime à l’embauche, prime à l’effort de formation (suivant les cas).
• Pré-requis : BAC+2 technique (BTS, DUT, …) ou niveau BAC (toutes options) avec au moins 3 ans d’expérience professionnelle.
Public : jeunes de 18 à 25 ans.
• Contenu de la formation : - Prospecter de nouveaux clients. - Elaborer un plan d’action commerciale. - Mener des négociations commerciales. - Suivre et développer sa clientèle.
prise, au poste de travail ; une semaine par mois en formation à la CCI du Lot.
Contact : Christophe
Dussaud & Andrea Poterie
05 65 20 48 70 SEPTEMB R E-O CTOB R E 2007
Durée : 2 ans (400 heures par an) Fréquence : Trois semaines par mois dans votre entre-
Si cette formule vous intéresse, n’hésitez pas à contacter le service formation de la CCI du LOT au 05 65 20 48 70. E-mail : ccf@lot.cci.fr
DÉMARRAGE DE LA FORMATION : 1er OCTOBRE 2007 Inscriptions et recrutements jusqu’au 1er janvier 2008
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FORMATION EMPLOI
Centre d’Étude des Langues Pour apprendre, réapprendre ou se perfectionner en langue étrangère, le Centre d’Étude des langues de la CCI du Lot propose une offre de formation multiple en anglais, allemand, chinois, espagnol, italien, japonais, portugais, polonais et russe. Le Centre d’Étude des Langues s’engage à étudier la formule qui correspond le mieux à vos besoins et à vos disponibilités :
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individuels, collectifs, par téléphone, de conversation téléphonique, spécifiques (langues des affaires, techniques industrielles,…)
Pour tous renseignements : Cathy Gabillard 05 65 20 48 60
LES OUTILS DE MANAGEMENT POUR LA PME
L’alternance pourquoi pas vous?
UNE FORMATION POUR LES DIRIGEANTS DE TPE, PME-PMI En partenariat avec l’Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot organise à partir de février 2008 une action de formation particulièrement adaptée aux besoins des chefs d’entreprises ainsi qu’à leurs adjoints, notamment dans les PME et TPE. Dédiée au management et à la stratégie d’entreprise, cette formation a été conçue dans le but d’aider les dirigeants à progresser au quotidien dans le développement de leur structure et de leurs activités. Contact : Christophe Dussaud, christophe.dussaud@lot.cci.fr ou Andrea Poterie, andrea.poterie@lot.cci.fr
05 65 20 48 69 50
Fonds Social Européen
Le Point A de la CCI au service des entreprises et des jeunes : • vous informe sur l’alternance : contrats de professionnalisation et d’apprentissage • aide les jeunes dans leur orientation professionnelle, • facilite la mise en relation entre les entreprises et les jeunes • dispose d’une bourse de l’alternance (offres et demandes)
Contactez-nous : CCI Lot - Point A - Tél. 05 65 20 48 60
ENTREPRENDRE 139
FORMATION EMPLOI
FORMATION CONTINUE INTER-ENTREPRISES SEPTEMBRE - DÉCEMBRE 2007 Formation
Dates
Durée
Lieu
12 et 19 novembre 13 et 20 novembre
2 jours 2 jours
Cahors Cahors
26 novembre 6 et 7 décembre
1 jour 2 jours
Cahors Cahors
3 décembre
1 jour
Cahors
BUREAUTIQUE WORD Initiation EXCEL Initiation WORD Perfectionnement EXCEL Perfectionnement Découverte d’Internet / messagerie Outlook LANGUES Langues courantes et langues rares Anglais, Allemand, Espagnol, Français pour étrangers, Italien, Polonais, Portugais, Arabe, Chinois, Japonais…
nous contacter
Lot
Langue des affaires Toutes langues
nous contacter
Lot
Langues avec spécialités Commerce, Hôtellerie-restauration, Immobilier, Techniques industrielles, Tourisme, Viti-vinicole
nous contacter
Lot
MANAGEMENT ET GESTION Auditeur interne en management environnemental
9, 10 et 16 octobre
2,5 jours
Comptabilité d’entreprise
5 et 12 novembre
2 jours
Cahors, Figeac
Formation de tuteurs
5, 6 et 7 décembre
3 jours
Cahors
Gestion du stress
18 et 19 novembre
2 jours
Cahors
12, 13 et 14 novembre
3 jours
Cahors
13 et 14 décembre
2 jours
Cahors
3 décembre
1 jour
Cahors
à déterminer
3 jours
Cahors, Figeac
22 octobre
1 jour
Cahors
15 et 18 octobre
2 jours
Cahors, Figeac
12 novembre
1 jour
Cahors
nous contacter
3 jours
Cahors, Figeac, Gourdon ou Prayssac
management d’équipe Marchés publics Améliorer la qualité de l’accueil (téléphonique et physique)
Cahors
SÉCURITÉ, HYGIÈNE ET CONDITIONS DE TRAVAIL Habilitation électrique du personnel électricien et non-électricien Hygiène alimentaire SST (Sauveteur Secouriste du Travail) Recyclage SST LEVAGE - MANUTENTION, CACES CACES R389, R386, R372, R390 Recyclage conduite des engins de chantiers Permis C, Ec, QS
Sous réserve des places disponibles.
Pour vous inscrire ou pour toute information complémentaire, contactez-nous au 05 65 20 48 70 ou 05 65 20 48 69 ou par mail :
annick.machabert@lot.cci.fr
SEPTEMB R E-O CTOB R E 2007
SERVICE FORMATION EMPLOI Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot 107, quai Cavaignac - 46002 Cahors www.lot.cci.fr
05 65 20 48 70 51
CONJONCTURE
La conjoncture économique départementale, en cette période de l’année, est dominée par « l’effet rentrée » avec la reprise des fabrications dans les ateliers, la reconstitution des stocks ponctionnés pendant la trêve estivale, la préparation de la campagne de fin d’année pour les produits festifs et les cadeaux, la relocalisation de la consommation qui retrouve ses repères, les achats scolaires…
AÉRONAUTIQUE La production conserve un rythme soutenu, supérieur à celui de l’année passée à même époque. La visibilité à moyen et long terme s’améliore avec des prévisions d’activité en hausse compte tenu qu’il est nécessaire d’effacer quelques retards et d’assurer les nombreuses commandes tombées récemment.
Un ensemble de facteurs qui dynamise tout aussi bien l’appareil de production que les
MACHINES SPECIALES
structures de distribution. Une rentrée qui a effacé le plus rapidement possible la « période touristique » qui se termine, pour laquelle nous avons souligné l’impact qu’elle a sur notre économie ainsi que sa forte dépendance au temps. On peut dire, d’ores et déjà, qu’elle n’a pas été particulièrement avantagée par les conditions climatiques et poursuivre le bilan pour en préciser les conséquences. A ce jour, le repositionnement économique est réalisé et l’appareil de production est en ordre de marche. Une reprise facilitée par une conjoncture relativement bien orientée, tant en ce qui concerne les perspectives d’activité que le niveau de consommation des ménages. Les carnets de commandes s’étoffent et les plans de charge des entreprises offrent une bonne visibilité à moyen terme. Les capacités de production sont mobilisées, parfois fortement sollicitées comme dans l’agroalimentaire et tout ce qui gravite autour de l’aéronautique
La tendance de fond est toujours favorable et une progression de l’activité est attendue avant la fin de l’année. Le secteur aéronautique et sa bonne tenue sont plus que rassurants pour la profession en termes de niveau de prestations.
MÉCANIQUE GÉNÉRALE Les besoins de sous-traitance sont toujours pressants notamment en direction du secteur aéronautique ; ils devraient encore s’accroître dès la rentrée compte tenu de l’accélération prévue des cadences dans les ateliers de montage. Des investissements capacitaires et des recrutements sont d’ores et déjà envisagés.
CONSTRUCTION ÉLECTRIQUE ET ÉLECTRONIQUE Ce secteur, qui s’appuie largement sur les besoins générés par le dynamisme de l’aéronautique régionale et des activités de construction, fait état d’un carnet de commandes fourni ainsi que d’un plan de charge à même de mobiliser pleinement les moyens matériels et humains disponibles. Les prévisions à moyen terme sont plutôt optimistes.
et de la construction. Les investissements s’activent et contribuent à la modernisation de l’appareil de production ainsi qu’à l’amélioration de la productivité et des conditions de travail. Au niveau de l’emploi, l’intégration par l’économique se poursuit comme en témoignent la forte baisse du nombre des demandeurs d’emploi et la réduction du taux de chômage. Les prévisions pour les mois à venir sont plutôt optimistes et semblent se placer dans une perspective d’évolution positive
BUREAUX D’ETUDES TECHNIQUES La demande est soutenue sur l’ensemble des marchés et l’activité du secteur apparaît bien orientée. Les perspectives sont jugées favorables et les prévisions à moyen terme s’expriment avec confiance. L’aéronautique régionale, donneur d’ordres principal, sollicite le secteur en permanence aussi bien pour des solutions innovantes que capacitaires.
BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS Bâtiment En gros œuvre, l’activité repart avec un plan de charge jugé satisfaisant. Les carnets de commandes offrent une bonne visibilité sur 2007 ainsi que sur le début de 2008. Le ralentissement observé du nombre d’autorisations de construire n’inquiète pas les professionnels outre mesure, car ils estiment que le pic d’activité a été atteint courant 2006. En second œuvre, la demande est toujours pressante et les mesures fiscales destinées à soutenir la rénovation (TVA à 5,5%, isolation, économies d’énergie…) dynamisent le marché. Travaux publics Les travaux d’infrastructures et de réseaux alimentent le secteur grâce à la montée en charge des travaux routiers et au déblocage de chantiers par les collectivités locales. Les prévisions à moyen terme restent confiantes au vu de l’évolution des commandes.
TRANSPORTS Transport de marchandises, messageries La relance des fabrications dans les ateliers et la relocalisation de la consommation permettent aux transporteurs locaux de retrouver leurs marchés traditionnels. La possibilité d’ajuster leurs tarifs au cours des mois écoulés leur a permis, en partie, de récupérer la hausse des prix des carburants et de soulager leurs trésoreries. Transports de voyageurs La reprise des transports scolaires mobilise à nouveau matériel et personnel. Les voyages d’excursions, après la période estivale, sont à nouveau programmés. Un travail important sur les propositions et le regroupement des professionnels pour couvrir un éventail plus large, permet de fidéliser la clientèle existante d’une part et de s’ouvrir à de nouvelles cibles de clientèle d’autre part.
BOIS Première transformation (scierie, parquet) La scierie remonte rapidement en activité compte tenu d’une demande soutenue émanant du secteur de la construction, mais également de la SNCF pour la fourniture de bois sous rail. Les tensions sur les cours du bois brut semblent s’apaiser, ce qui laisse une plus grande latitude aux professionnels en matière d‘approvisionnement et de négociation des prix.
de la croissance.
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ENTREPRENDRE 139
CONJONCTURE
Deuxième transformation (menuiserie du bâtiment) Le plan de charge de redémarrage est conséquent, tant pour la fourniture de produits ouvrés pour la construction que pour la reconstitution des stocks. Les professionnels du secteur sont confiants quant à la pleine activité jusqu’à la fin de l’année.
FILIÈRE VIANDE Exportation de bestiaux La campagne d’exportation se précise, l’offre s’étoffe en quantité et qualité. La demande des principaux pays clients – Italie, Espagne, Portugal – est jugée normale. Le coût d’acheminement, compte tenu du prix des carburants et des précautions à prendre, pèse de plus en plus sur les marges. La réapparition de foyers de fièvre aphteuse sur le territoire européen motive la vigilance des opérateurs, acheteurs étrangers comme expéditeurs locaux. Abattage et négoce de viande La consommation de viande de boucherie retrouve ses standards de rentrée. Elle est plutôt atone car elle rentre actuellement en concurrence avec les achats scolaires qu’il s’agisse de fournitures ou de vêtements. Le syndrome de la grippe aviaire refait surface en certains points du territoire, ce qui n’est pas sans perturber le fonctionnement de la filière avicole dans son ensemble ainsi que les dispositions d’achat des consommateurs. Conserves fines L’activité de la filière gras, traditionnellement faible pendant la période estivale, a été dynamisée par la reconstitution des stocks et les ventes touristiques. L’entrée dans la campagne d’hiver se fait progressivement en mobilisant de façon plus importante les capacités de production ainsi que les moyens humains. Les carnets de commandes se garnissent et leur consistance à l’heure actuelle permet de tabler sur un volume de ventes au moins équivalent à celui de l’année passée.
entreprises grignotées par les coûts de l’effort commercial ainsi que par l’augmentation significative des prix de la matière sèche, du verre en particulier. Eaux embouteillées Après un démarrage forcé au début du printemps, les conditions climatiques plutôt moroses ont tempéré les ventes d’eaux embouteillées et permis de reconstituer les stocks. Le départ des derniers touristes se faisant, le secteur retrouve son niveau de ventes normal de saison.
LAIT ET FROMAGE Lait de vache Le niveau de collecte est au plus bas compte tenu de la période, mais il progresse régulièrement en volume au fur et à mesure que l’on avance dans la saison. L’augmentation de la demande, notamment au niveau international, et la revalorisation des prix à la production sont de bon augure en ce début de campagne, même si la première comme la seconde demandent à être confirmées dans la durée. Fromage de chèvre Les ventes touristiques se sont bien comportées et ont dynamisé la filière pendant la saison estivale. Les fabrications reprennent dans les ateliers pour reconstituer les stocks et relancer la campagne. La conjoncture est relativement favorable dans ce secteur et tout est mis en œuvre pour l’accompagner au mieux.
TRAVAIL DU GRAIN Fabrication d’aliments du bétail La demande s’accroît avec la mise à l’engrais des animaux de boucherie et plus encore des volailles, en particulier
les palmipèdes à foie gras. Les fabrications s’activent pour suivre au plus près et satisfaire cette demande. Les prévisions de livraisons pour la campagne sont établies sur la base de volumes comparables à ceux de l’année écoulée. Biscuiterie Les produits meringués destinés aux préparations glacées sont moins demandés qu’il y a quelques semaines. L’effet rentrée se précise pour les produits à grignoter ou proposés dans les structures scolaires. La concurrence sur les linéaires est forte, mais il existe une place grandissante pour des produits spécifiques et originaux à l’attention d’amateurs et de connaisseurs.
FRUITS ET LEGUMES Stations fruitières La campagne melons est pratiquement terminée, affectée en volume et en qualité par des conditions climatiques difficiles. Le niveau de consommation aurait été plus élevé si le beau temps et la température avaient stimulé les achats rafraîchissants. La récolte des pommes débute dans des conditions de volume et de qualité jugées normales ; il est encore prématuré pour évaluer le niveau des flux commerciaux et des prix pratiqués. Produits transformés (confitures, avant-produits industriels) Les confitures et les compotes bénéficient de l’effet rentrée ainsi que d’une demande relativement soutenue à l’international, notamment pour les spécialités à base de fruits rouges. Les avant produits industriels retrouvent leurs marchés avec la reprise des fabrications dans l’industrie alimentaire et la reconstitution des stocks après la ponction estivale.
VIN ET BOISSONS Vin de Cahors Les efforts en matière de commercialisation et la nouvelle stratégie de communication mise en place portent leurs fruits et se concrétisent progressivement au niveau des ventes, aussi bien sur le marché intérieur qu’à l’international. Des inquiétudes demeurent quant aux marges des
SEPTEMB R E-O CTOB R E 2007
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CONJONCTURE
CONJONCTURE COMMERCE
Août 2007 Statistiques nationales
Évolution des chiffres d’affaires en valeur (source : Banque de France) ÉVOLUTION CA EN VALEUR EN POURCENTAGE AOÛT 07 AOÛT 06 ALIMENTATION HORS BOUCHERIE 3,0 VIANDE 3,4 TEXTILE / HABILLEMENT - 1,7 CHAUSSURE - 1,9 MEUBLE - 1,0 APPAREILS ÉLECTROMÉNAGERS 2,3 ÉLECTRONIQUE grand public 9,1 QUINCAILLERIE 4,9 BRICOLAGE 3,7 LIVRE ET PAPETERIE - 2,7 HORLOGERIE / BIJOUTERIE 3,9 AUTOMOBILES NEUVES 4,3 AUTOMOBILES OCCASION 2,5 ENSEMBLE DU COMMERCE DE DÉTAIL 2,7
8 mois 07 8 mois 06 1,5 1,0 2,3 4,8 4,6 0,5 4,9 6,8 5,2 0,3 7,4 1,7 1,1 2,5
Sur les huit premiers mois de l’année 2007, l’activité dans le commerce de détail a progressé de 2,5 % par rapport à la même période de l’an passé.
ÉVOLUTION CA EN VALEUR ENSEMBLE DU COMMERCE DE DÉTAIL Dont petit commerce (hors automobile) Dont grande distribution
AOÛT 07 AOÛT 06 2,7 4,0 2,8
8 mois 07 8 mois 06 2,5 2,8 1,7
des affaires est positive : +2,3 % dans l’habillement et + 4,8 % dans le secteur de la chaussure.
Equipement du logement : Bon mois d’août dans les activités de matériel électroménager (+2,3 %). Par contre en cumul sur huit mois, la progression des ventes n’est que de 0,5 %. Dans les commerces de produits électroniques grand public (dont les ventes d’appareils de radio, télévision et vidéo), l’effet « coupe du monde de rugby » peut expliquer la bonne évolution des affaires au mois d’août (+9,1 %). En cumul sur huit mois, l’évolution de ce secteur est satisfaisante (+4,9 %). Dans les commerces de détail de quincaillerie et de bricolage, le mois d’août a été bon. La progression des chiffres d’affaires depuis le début de l’année 2007 est supérieure à celle de l’ensemble du commerce de détail.
Culture loisirs : Les ventes dans le secteur du livre et de la papeterie sont en baisse. Août n’a pas été bon (-2,7 %) et en cumul depuis le début de l’année, l’évolution est nulle (+0,3 %).
L’activité commerciale est en hausse depuis le début de l’année 2007 par rapport à la même période de 2006.
Bijouterie :
Alimentation :
Progression des chiffres d’affaires en valeur depuis le début de l’année.
Progression des ventes de 2,5 % depuis le début de l’année 2007 dans le secteur alimentaire. Cette progression bénéficie surtout à la grande distribution. Les alimentations traditionnelles indépendantes sont en recul de 1,5 %. Bon mois d’août dans le secteur de la boucherie et des métiers de la viande
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(+3,4 % en valeur). En cumul sur huit mois, la progression du chiffre d’affaires est de 1 %.
Equipement de la personne : Fléchissement des ventes en août dans l’habillement (-1,7 %) et la chaussure (-1,9 %). Cependant, sur les huit premiers mois de l’année 2007, l’évolution
Automobile : Août satisfaisant pour les ventes de véhicules neufs et d’occasion. Progression des chiffres d’affaires en valeur de respectivement 1,7 % et 1,1 % depuis le début de l’année 2007 par rapport à la même période de 2006.
ENTREPRENDRE 139
INDICATEURS
6 628
6 383
6 000 6 036
5 000
4 569
4 539
4 138
3 927
3 327
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
3 000 2 000
2000
4 000
1 000
905
IMMATRICULATION DE VÉHICULES 7 mois
4 621
4 275
5 212
1999
au 31 juillet 2007. Une diminution de 1,1 point par rapport à juillet 2006 (8,2%)
7 000
1998
C’EST LE TAUX DE CHÔMAGE
8 000
1997
7,1%
DEMANDES D’EMPLOIS AU 31 JUILLET
Évolution %
7 mois
Janvier à Juillet 06
Janvier à Juillet 07
Neufs
4 003
4 181
+ 4,4
Occasions
8 488
9 314
+ 9,7
C’est le nombre de logements autorisés dans le Lot au premier semestre 2007. Une diminution de 17,3% par rapport au premier semestre 2006 (1094)
110,4 2,0 16,3 MILLIARDS D’EUROS
SEPTEMB R E-O CTOB R E 2007
603
624
585
670
662 676
530 416
538
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
497
2000
C’est la variation triennale de l’indice du coût de la construction au premier trimestre 2006. 1e trimestre 2003 : 1 183 1e trimestre 2006 : 1 362
748
1999
15,13%
MILLIONS D’EUROS C’est le montant des investissements déclarés par les entreprises lotoises au premier semestre 2007. Un accroissement de 4,5% par rapport au premier semestre 2006 (15,6 millions d’euros)
OFFRES D’EMPLOIS AU 31 JUILLET 1200 1100 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0
1998
C’est le montant des exportations lotoises au premier semestre 2007 Une baisse de 4% par rapport au premier semestre 2006 (115 millions d’euros)
C’est le chiffre d’affaires des entreprises lotoises au premier semestre 2007, déclaré pour l’assujetissement à la TVA. Un accroissement de 5,3% par rapport au premier semestre 2006 (1,9 milliard d’euros)
1997
MILLIONS D’EUROS
55
1987-2007 : Les 20 a
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ue 5e époq
2002-2004 : Un Lot désenclavé mais pénalisé par les 35 heures
La période 2002-2004 est marquée par le désenclavement du département, au niveau routier avec l’ouverture de l’autoroute A20 en juin 2003 et sur le plan des communications avec la montée en puissance du haut débit. Pour autant, la première préoccupation des chefs d’entreprise lotois demeure la réduction du temps de travail, qui reste mal vécue dans tous les secteurs d’activité. RTT : les désillusions (1) Deux ans après la mise en place des 35 heures, Entreprendre était allé à la rencontre des chefs d’entreprise du département pour qu’ils précisent les premières conséquences de la réduction du temps de travail sur leur activité. Industrie, services publics, transports, services, restauration, viticulture : tous les secteurs évoquent tout d’abord une désorganisation sans précédent et la démotivation des dirigeants et des salariés. Déjà, au printemps 2002, plusieurs entreprises préparaient leur délocalisation. D’autres envisageaient à court terme des
licenciements. Toutes constatent de fortes augmentations de leurs coûts salariaux, allant de 10 % à plus de 40 % pour certaines activités, telles que les ambulances, qui ont plus largement recours au travail de nuit. Dans tous les cas, les entrepreneurs exprimaient à la fois leur désillusion et leur colère. « Le gâchis jusqu’où ? », s’interrogeait le magazine en couverture.
Le Lot panse sa fracture numérique (2) Six mois avant l’ouverture du dernier tronçon de l’autoroute A20, Entreprendre exa-
minait les autres voies du désenclavement du département. Parmi elles, les moins avancées restaient les infrastructures de télécommunication. L’ADSL n’était alors accessible que dans 5 agglomérations (Cahors, Gourdon, Figeac, Souillac et BiarsBretenoux-Saint-Céré) et plus de 25 communes n’étaient pas équipées pour la téléphonie mobile. L’enjeu était d’importance, car un nombre croissant d’entreprises conditionnaient déjà leur implantation ou leur maintien dans le Lot à la présence du haut débit. Après avoir multiplié les expériences avec des technologies alternatives
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ENTREPRENDRE 139
ans d’Entreprendre (satellite, Wi-Fi), les collectivités territoriales obtiendront de France Télécom que 85 % de la population lotoise puisse accéder au haut débit au 31 décembre 2006. L’engagement a été tenu, mais la proportion de 15 % reste importante : la moyenne nationale est désormais de 2 %.
Les Etats-Unis investissent dans le Lot (3) Moins de 5 ans après avoir intégré le groupe américain UTC, Ratier-Figeac décroche en 2003 l’un de ses plus beaux contrats : les hélices de l’Airbus A400M, les plus puissantes du monde. L’annonce pouvait rassurer les plus sceptiques : jamais l’entreprise lotoise n’aurait pu remporter un tel marché. Le montant de la commande représentait en effet 720 millions d’euros, soit 5 fois le chiffre d’affaires réalisé par le premier employeur du département en 2002. Parallèlement, l’entreprise Boin, un des fleurons de l’industrie agro-alimentaire lotoise, rejoignait le géant américain Hickx Nuse après s’être rapproché de Materne.
Dans ces deux cas, comme dans d’autres, le rachat d’entreprises lotoises par des groupes américains a bel et bien consolidé l’économie du département.
Viande : comment se forment les prix (4) En 2004, Entreprendre faisait le point sur la filière viande dans le Lot, fortement éprouvée par plusieurs crises sanitaires. L’enquête permettait tout d’abord de rappeler l’importance de l’activité pour le département, depuis les 7 000 exploitations pratiquant l’élevage jusqu’aux 106 boucheriescharcuteries et aux 50 rayons boucherie des supermarchés et hypermarchés, en passant par des organisations et des entreprises employant plusieurs centaines de personnes, telles que la CAPEL, le GEOC, Ratery, Crassat, Arcadie, Castelviande ou Pulsar. L’analyse mettait également en évidence les nouvelles contraintes de sécurité imposées à l’ensemble des professionnels et leurs inévitables conséquences sur les prix. La liste des intermédiaires, des
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tests sanitaires et des taxes était en effet devenue impressionnante : frais de collecte des animaux, prélèvements des organisations de producteurs, coûts de l’abattage, taxe pour déchets d’équarrissage, frais de transport, etc.
Le nouveau profil des restaurateurs lotois (5) Au début de l’été 2004, Entreprendre réalisait une enquête auprès des restaurateurs lotois pour mieux identifier les évolutions de la profession. Le département comptait alors plus de 500 établissements et les réponses des restaurateurs interrogés faisaient apparaître le nouveau profil de ces chefs d’entreprise particuliers : une moyenne d’âge de 43 ans, un effectif de 4 à 6 permanents et de 2 à 4 saisonniers, 79 places et un chiffre d’affaires de 250 000 à 300 000 euros. L’étude mettait également en avant l’importance du nombre de reprises, qui représentent 80 % des restaurants du Lot. A l’époque, 60 % des additions étaient d’un montant compris entre 10 et 20 euros.
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SEPTEMB R E-O CTOB R E 2007
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PETITES ANNONCES
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DEMANDE D’EMPLOI POUR CANDIDATURES Envoyer lettre de motivation et CV, sous référence Cand.Entrep./CCI à : CCI du Lot – Pole emploi/RH 107 Quai Cavaignac BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9 nathalie.faure@lot.cci.fr
Ingénieur mécanique 139 N 1 Mastère en conception mécanique, management de projet et techniques de l’information + DUT génie mécanique et productique, jeune diplômé, anglais courant.
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Assistante de direction 139 N 2 Masters en administration et gestion de l’entreprise + BTS anglais des affaires et communication. Maîtrise de l’anglais + notions d’allemand. Expérience d’1 an. Assistante de gestion/direction 139 N 3 BTS assistant de gestion PME - PMI. Expérience de 5 ans. Bonne pratique de l’anglais. Assistante administrative et commerciale 139 N 4 Profil 1 : 17 ans d’expérience professionnelle en secrétariat et commercial. Niveau Bac secrétariat. Temps partiel sur Cahors et alentours. Profil 2 : Formation d’assistante commerciale – 3 ans d’expérience. Profil 3 : Expériences variées en vente, commerce, encadrement, organisation et gestion (création et gestion de plusieurs petites entreprises). Niveau bac. Secrétaire administrative et comptable 139 N 5 Niveau Bac + 2. 20 ans d’expérience en secrétariat /comptabilité. Agent commercial 139 N 6 Bac + 2. Expérience de 6 ans en tant qu’agent commercial + 2 expériences en tant que gérant de commerces. Anglais courant commercial. Espagnol courant.
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VENTES & LOCATIONS Tél. 05 65 20 35 41 Dans le cadre du dispositif Transmission/ Reprise, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot un catalogue d’affaires à céder dans le département (annonces gratuites) à l’attention des candidats à la reprise de commerces.
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Certificat FIDUCIO
LE CERTIFICAT ÉLECTRONIQUE Véritable passeport pour la dématérialisation, il est exigé pour réaliser de nombreuses procédures via Internet.
Le certificat électronique est un fichier qui authentifie l’identité de la personne signataire, l’intégrité des documents échangés et l’assurance de leur non répudiation. Certains certificats assurent en option la confidentialité des documents en les cryptant. Le certificat électronique permet les opérations suivantes : réponses à des appels d’offres en marchés publics déclaration et règlement de la TVA par Internet (Télé TVA) déclaration et règlement de cotisations par e-mail (DUCS) déclarations sociales en ligne (Net-entreprises) déclarations d’achat et de cession de véhicules (Téléc@rte grise) Envoi de factures dématérialisées Signature de documents (contrats, bons de commandes, notes de frais, etc.) et des courriers électroniques (lettre simple ou recommandée électronique) Accès au compte fiscal en ligne Accès sécurisé à des services bancaires
Quelques jours suffisent pour obtenir un certificat, délivré sur un logiciel, une clé USB ou une carte à puce. Les tarifs varient entre 59 et 120 euros par an.
La demande de certificat électronique se fait auprès de La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Renseignements : 05 65 20 35 11 ou en ligne sur le site : www.chambersign.tm.fr