Novembre | Décembre 2008
N° 146
E: FILIÈRE VITICOL
N I T S E D N O S À E C A F S R O H A LE C
béraudie a L e d C A Z a L : S CAHOR n ce monte en puissa DEGAS : Au bonheur des danseuses
Hasards de l’actualité
A
04-14 DOSSIER Filière viticole : le Cahors face à son destin 15-17
ÉCONOMIE LOTOISE
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2007 : Priorité à la rentabilité
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Comment les entreprises lotoises préparent 2009
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ENTREPRISES
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Rey Surgelés Des recettes traditionnelles et inédites de pâtisseries crues surgelées
20-21 Rose Pression Du vin et des bulles… 22-33 ENJEUX 22-24 Cahors : la ZAC de Labéraudie monte en puissance 26-27 L’an 1 de ERDF & GRDF 29-31 Pôle commercial et touristique d’Alvignac Une nouvelle dynamique 32-33 Directive européenne REACH Pour les entreprises, il est urgent d’anticiper 34-36 PLEIN CADRE 34-36 Degas Au bonheur des danseuses 35-55 L’ACTUALITÉ EN BREF 37
Repères Éco
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Tourisme
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Commerce
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Vient de paraître
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Formation Emploi
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Conjoncture
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Indicateurs
u moment même où la filière viticole lotoise se positionne par rapport à la mise en place d’une structure régionale, les chambres de commerce et d’industrie viennent de décider à une très large majorité de mettre en place une vaste réforme de leur organisation en donnant au niveau régional une place déterminante. Plus que centenaires, les CCI représentent les entreprises de leur territoire, leur apportent un appui technique, gèrent un très grand nombre d’équipements publics (ports, aéroports, parkings, etc.) et forment des millions de jeunes et de salariés. Si leurs compétences et leurs services n’ont cessé de s’étendre, leur organisation territoriale n’a pas changé depuis leur création. D’évidence, elle ne correspond plus à la réalité d’une économie en pleine mutation. La mise en commun de leurs moyens et leur intégration dans un réseau efficace, permettant de réelles économies d’échelle, se sont trop souvent heurtées aux conservatismes. C’est une situation paradoxale pour des organismes dirigés par des chefs d’entreprise qui sont par ailleurs confrontés tous les jours au changement et à la concurrence. Pour sa part, la CCI du Lot s’est immédiatement inscrite dans le projet le plus ambitieux qui, largement adopté par le réseau des chambres consulaires, devrait se mettre en place dans les prochains mois. L’enjeu est bien de rendre un meilleur service à un moindre coût à des entreprises qui en ont particulièrement besoin dans la période difficile que nous traversons.
56-58 PETITES ANNONCES
Entreprendre
Jean-Pierre Lagane Président de la CCI du Lot
Bimestriel Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Quai Cavaignac - 46000 Cahors Tél. 05 65 20 35 48 Directeur de la Publication : Loïz Pierre Conception & réalisation : Campagne de Presse Régie publicitaire : Editions Bucerep, Philippe de Vriendt, 06 50 71 57 76 Mise en page : François Cadart Imprimerie : France Quercy / Cahors Commission paritaire : 1 402 ADEP : 0992 681 N OISSN VEM B R E -- D É CXE M B R E 2 0 0 8 Abonnement : 7,50 €
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DOSSIER VIN DE CAHORS
Organisation de la filière :
Le Cahors face à son destin e Cahors doit-il rejoindre la nouvelle interprofession des vins du Sud-Ouest ou doit-il poursuivre seul la stratégie développée depuis deux ans ? Ce dossier n’a pas vocation à trancher. Son but est plutôt de faire un état des lieux chiffré et de donner la parole aux principaux intervenants, depuis les responsables de la région MidiPyrénées jusqu’aux négociants et aux producteurs, en passant par l’Union Interprofessionnelle des Vins de Cahors, qui s’était largement exprimée dans les deux précédents dossiers que ce magazine a consacré à la filière viticole lotoise, en juillet 2007 et au printemps 2008.
L
Quels que soient les avis de chacun, le consensus se fait autour d’un constat essentiel : la consommation de vin a diminué de moitié en France au cours du siècle dernier et elle va encore chuter de 30 % au cours des quinze prochaines années ; la seule et unique solution pour éviter l’arrachage des vignes consiste donc à exporter davantage. La tâche n’est pas simple,car près de 90 % du chiffre d’affaires généré par le Cahors reste dépendant du seul marché français. La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot s’est engagée à accompagner les entreprises de la filière dans le développement de leur activité à l’export, en collaboration avec la CRCI et les autres CCI de Midi-Pyrénées. Les différentes actions prévues pour l’année 2009 sont également précisées dans ce dossier. Dans tous les cas, il paraît certain qu’une solution sera trouvée pour unir les forces à l’échelle régionale. La vraie question devient aujourd’hui de savoir à quelle échéance elle se fera jour.
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Personne n’ignore que la filière doit apporter une réponse de façon urgente, car les autres vignobles français, et plus encore les autres pays producteurs de vin, ne marquent aucune pause dans leur progression.
Le bassin viticole Sud-Ouest en chiffres Production : 360 millions de bouteilles, dont : - 206 millions de bouteilles de vins blancs - 154 millions de bouteilles de vins rouges et rosés - 27 % en appellations d’origine - 59 % en vins de pays - 14 % en vins de table Entreprises : - 1 000 caves particulières - 21 caves coopératives - 20 négociants Emploi : - 2 900 salariés dans les exploitations - 500 salariés dans les caves coopératives Valeur de la production de vins : - Supérieure à 800 millions d’euros Source : Observatoire Economique Vins et Eaux de vie du Sud-Ouest ( janvier 2008). Ces données portent uniquement sur la viticulture en Midi-Pyrénées et intègrent les chiffres du Cahors qui fait partie du Bassin Sud-Ouest.
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Une superficie de 39 000 hectares de vignes répartis à 50 % entre vignerons indépendants et coopérateurs. NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008
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DOSSIER VIN DE CAHORS
Les engagements du Conseil Régional de Midi-Pyrénées Le Conseil Régional de Midi-Pyrénées s’est engagé en 2006 dans une initiative de structuration de la filière viticole du Sud-Ouest. Ce travail a conduit à la création d’une interprofession des vins du Sud-Ouest, qui réunit près de 40 appellations d’origine contrôlée et de vins de pays. Quel est l’intérêt pour le Cahors de rejoindre cette nouvelle structure ? Les réponses de Martin Malvy, Président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, et de Jean-Claude Blanchou, Conseiller Régional et Président de la commission Agriculture et Agroalimentaire. La création d’une interprofession des vins du Sud-Ouest est-elle une idée récente ? Le Conseil Régional de Midi-Pyrénées a joué un rôle essentiel dans la création d’un organisme représentatif des vins du Sud-Ouest. En 2006, ce travail a tout d’abord conduit à la création d’une association qui a réuni l’ensemble des appellations du grand Sud-Ouest, hors les vins de Bordeaux.
L’appellation Cahors a logiquement participé aux premières réunions. Fin 2006, la nécessité de créer une interprofession à l’échelle du bassin s’est imposée et le Conseil Régional a décidé de consacrer une enveloppe de 11 millions d’euros à la structuration de la filière sur la période 2007 à 2009. Cela représente plus de 12 % des ressources allouées par la Région au secteur agricole. En septembre
2008, l’Union Interprofessionnelle des Vins du Sud-Ouest a été la première interprofession de bassin reconnue par l’Etat. C’est une belle reconnaissance du travail de la Région et surtout du chemin parcouru par l’Interprofession. Qu’est-ce qui a motivé la mise en place de cette structure ? Cette démarche est tout d’abord fondée sur un constat simple : la consommation de vin ne cesse de baisser en France et il est indispensable de s’unir pour trouver des débouchés à l’export. L’alternative est simple : soit on exporte davantage, soit on arrache les vignes. Au-delà de l’enjeu que cela représente pour la filière viticole, c’est un problème d’aménagement du territoire. Dans le Lot, par exemple, cela bouleverserait le fragile équilibre économique de l’ensemble de la vallée.
Le constat de Martin Malvy, Président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées :
Le 20 octobre dernier, dans le Gers, Martin Malvy a rencontré les membres de l’Interprofession, à l’occasion des vendanges du lycée de Riscle.
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« Fin 2006, la nécessité de créer une interprofession à l’échelle du bassin s’est imposée et le Conseil Régional a décidé de consacrer une enveloppe de 11 millions d’euros à la structuration de la filière sur la période 2007 à 2009. Cela représente plus de 12% des ressources allouées par la région au secteur agricole. »
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DOSSIER VIN DE CAHORS
ventes ? On peut se poser ces questions, mais ce n’est pas au Conseil Régional d’y répondre. Dans tous les cas, l’UIVC pourrait poursuivre sa stratégie au sein de l’interprofession des vins du Sud-Ouest.
Jean-Claude Blanchou
Si, un jour prochain, des difficultés majeures apparaissent, les responsables de la filière ne pourront pas expliquer qu’ils n’ont pas été informés de la menace. Les producteurs, eux, pourront effectivement dire qu’on ne leur a pas fourni une information complète. Nous ne sommes pas favorables à une solution qui conduirait à laisser un grand nombre d’entre eux sur le bord de la route. Le Cahors a toutes les qualités pour s’imposer comme le leader de cette grande interprofession. Le temps presse, mais il n’est pas trop tard.
La solution ne pourrait-elle pas être de créer une fédération des interprofessions qui, outre le Cahors, réunirait d’autres appellations qui n’ont pas rejoint UIVSO, comme le Jurançon ou le Bergerac ? Plusieurs solutions sont étudiées mais on ne peut pas oublier que les mots ont un sens : il est difficile de parler d’une « fédération » lorsqu’on est seulement deux acteurs de la région MidiPyrénées, l’UIVC d’un côté et l’UIVSO de l’autre. Il faut en effet rappeler que le Jurançon et le Bergerac sont situés en Aquitaine. Plus concrètement, la raison d’être d’une telle fédération serait de mener des actions communes, ce qui n’est concevable que si chacun apporte sa contribution. Les vignobles qui cotisent à l’UIVSO comprendraient mal que les ressources bénéficient à des appellations qui refusent de rejoindre leur interprofession. C’est un principe d’équité que
Le Plan régional de soutien à la viticulture a connu un nouveau développement, jeudi 13 novembre, avec le vote d’une subvention globale de 132 678 euros en faveur de l’Interprofession des Vins du Sud-Ouest. chacun peut comprendre. Dans tous les cas, le saupoudrage des ressources n’est plus de mise. Quelles sont les premières actions menées par l’UIVSO ? Il faut comprendre que le bassin des vins du Sud-Ouest ne peut pas attendre plus longtemps pour aller de l’avant. D’ores et déjà, la Région a soutenu l’initiative Vinovalie, la restructuration des Etablissements Nicolas à Fronton ou la création de linéaires Sud-Ouest au Canada.
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Et si la stratégie de l’Union Interprofessionnelle des Vins de Cahors était la bonne ? Si le Cahors réussit à redresser sa situation sans l’aide de personne, on ne pourra que saluer la performance, mais les chiffres officiels qui sont diffusés aujourd’hui ne font pas apparaître un renversement de tendance. Pour le reste, il n’est pas question de décréter que la mise en avant du cépage malbec ou l’association avec le vignoble argentin sont des erreurs. Il faut plutôt rappeler que ce ne sont pas des solutions à tous les problèmes. Le Cahors ne risque-t-il pas de perdre son identité au profit du malbec ? Peuton raisonnablement penser que la première préoccupation de l’Argentine est de permettre au Cahors d’accroître ses
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Alain Janicot, Président délégué de l’Union Interprofessionnelle du Vin de Cahors et Président du Syndicat des négociants
« Le Cahors n’a absolument pas envie de s’isoler » voir se revendiquer d’un « territoire » qui correspond aussi à un « terroir », et même à un « village ». A Cahors, l’essentiel du travail est fait, depuis longtemps. Historiquement, le nom de la ville est par définition associé à celui du vin. Par contre, la région MidiPyrénées et Toulouse, sa capitale, ne sont pas associées au vin : nous parlons de 22 vins de pays et de 16 appellations d’origine contrôlée, c’est-à-dire de 38 vignobles qui ont chacun leurs spécificités et qui sont souvent très différents. Et puis le « Sud-Ouest » ne se limite pas à Midi-Pyrénées. Or ne font pas partie de la nouvelle interprofession, les vignobles de Bergerac, Buzet, Côtes du Marmandais, Duras, sans parler bien sûr de Bordeaux qui à l’international est naturellement situé dans le « Sud-Ouest » de la France... Le vin de Cahors ne risque-t-il pas de s’isoler en ne rejoignant pas l’Interprofession des Vins du SudOuest ? Alain Janicot : L’Union Interprofessionnelle des Vins de Cahors n’a absolument pas envie de s’isoler ; elle a simplement pour ambition de mener ses projets jusqu’à leur terme. Sur cette base, l’UIVC souhaite naturellement travailler en partenariat avec cette nouvelle structure des vins du Sud-Ouest. Le succès des initiatives que nous avons prises depuis deux ans démontre dans tous les cas une chose essentielle : promouvoir l’identité d’un vignoble ne peut pas consister à travailler seul mais, au contraire, à développer un réseau de partenaires. Pour émerger dans ce contexte de mondialisation, la chance de Cahors est de pou-
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Le vin de Cahors peut-il se priver de la dynamique et des moyens dont va disposer cette vaste association de vignobles ? Alain Janicot : Aujourd’hui, il est essentiel que tous les intervenants restent humbles. On peut nous dire que nous n’avons pas résolu tous les problèmes ; non seulement nous sommes prêts à l’entendre, mais nous sommes les premiers à le reconnaître. Ce que nous avons fait, c’est enclencher une dynamique et, cela, personne ne peut le nier. Le cours du vin en vrac, qui représente la moitié de la commercialisation de l’appellation, a par exemple progressé de 35 % en deux ans ; ce travail de remontée des cours doit être poursuivi. C’est l’objectif du plan Malbec en cours d’élaboration par l’interprofession.
La question des moyens est un autre débat. L’UIVC a investi de 600 000 à 800 000 euros par an dans la promotion du Cahors ces dernières années et la contribution de la Région à ces dépenses a été de 300 euros. Cela, c’est ce qui concerne le passé. Pour l’avenir, on nous dit que nous nous priverions du budget alloué pour la promotion des vins du Sud-Ouest, mais cet argument ne peut pas avoir de portée. Le budget de la nouvelle interprofession est en fait bien modeste : 3,2 millions d’euros au total, fonctionnement compris. Il suffit de se munir d’une machine à calculer pour estimer la part « théorique » de chacun lorsqu’on divise ce montant par 38... Dans tous les cas, si cette nouvelle entité a l’esprit de partenariat, nous sommes prêts à travailler avec elle sur des projets à convenir. Nous apporterons notre contribution financière et notre compétence. C’est cela qui compte. Pour le reste, il est inutile de mettre une pression disproportionnée sur les « Lotois » : cela fait des siècles qu’on tente de les faire changer d’avis sur tel ou tel sujet en agitant une carotte devant eux, avec le succès que l’on sait... Aujourd’hui, la stratégie de l’UIVC est soutenue par tous ses membres, à l’unanimité. Selon vous, quelle serait la meilleure solution ? Alain Janicot : Comme je l’ai dit, la priorité, c’est de rester humble. Il faut donc accepter de tirer des leçons des succès ou des échecs enregistrés dans d’autres secteurs ou à l’étranger sur des sujets comparables. De ce point de
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Profil de l’AOC Cahors PRODUCTION : - 100 % de la production en vin rouge. - 3 600 ha environ de surface revendiqués en AOC Cahors (récolte 2006). - 180 000 hl environ agréés en AOC Cahors (campagne 2006-2007). - 430 exploitations participent à la production de vin AOC Cahors. - 75 % environ des volumes agréés proviennent de caves particulières. COMMERCIALISATION : - 170 000 hl sortis des chais au cours de la campagne 2006-2007 (+14 % par rapport à 2005-2006). - 60 % environ en vrac (campagne 2005-2006), acheté à 90 % par les négociants locaux. - 80 % en moyenne des volumes sortis des chais sont commercialisés en France. - 60 % environ des volumes commercialisés à l’étranger sont destinés à des marchés situés hors de l’Union Européenne (Ubifrance 2006). - 5 premiers marchés étrangers de l’AOC Cahors : Canada, Danemark, Belgique, Etats-Unis, Japon.
Cahors assure 11 % de la production mondiale de malbec
vue, la réponse à tous les problèmes ne passe pas systématiquement par la création de nouvelles structures, qui s’ajouteraient à celles qui existent, ou les remplaceraient. Le véritable enjeu, c’est de constituer des réseaux et de tirer profit de la dynamique des locomotives. Prenons un exemple simple. Qu’est-ce qui est le plus avantageux pour le Cahors : expliquer qu’il représente 15 % de la production de cette structure des vins du Sud-Ouest ou démontrer chiffres à l’appui qu’il est le deuxième producteur mondial de
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malbec ? Ce serait avoir une piètre opinion des professionnels du vin de Cahors que d’imaginer qu’ils se sont naïvement associés au vignoble argentin pour se « jeter dans la gueule du loup » ou pour « faire entrer le loup dans la bergerie ». L’Argentine a été l’invitée d’honneur des premières Journées Internationales du Malbec à Cahors au printemps dernier. Le Cahors sera l’invité d’honneur des secondes Journées Internationales du Malbec, en Argentine, et des journalistes de tous les pays pourront dégus-
Source : UIVC
ter notre vin noir aux pieds des Andes. Ce rapprochement de Cahors avec l’Argentine démontre que notre stratégie ne consiste pas à nous isoler mais à construire des partenariats et des associations véritables au vu des intérêts de notre vignoble et non pas d’un collectif répondant d’abord à des considérations « géo-politico-administratives ». La meilleure solution est donc de parler sereinement des articulations possibles entre nos structures. En l’occurrence, le Conseil de Bassin des Vins du Sud-Ouest, dont le Cahors fait naturellement partie, pourrait être un lieu d’échange pour imaginer les collaborations à venir. Sa vocation première est d’être un observatoire, mais il est également légitime pour aborder les sujets liés à la promotion des vins.
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Michel Defrances, Président de l’Interprofession des Vins du Sud-Ouest (IVSO)
« Quelle est la visibilité d’une appellation classée dans la catégorie “autres vins du monde” ? » réunit l’ensemble des acteurs de la filière, depuis les viticulteurs indépendants, jusqu’aux metteurs en marché, en passant par les GIE, les caves coopératives et les unions comme Vinovalie et Plaimont. C’est une belle puissance de feu pour relever le défi.
La création de l’interprofession unique de bassin n’est-elle pas intervenue trop rapidement, sans laisser le temps à d’autres projets de mûrir ? Michel Defrances : Dans les faits, l’Interprofession des Vins du SudOuest a été officiellement reconnue par le Conseil Supérieur d’Orientation le 30 septembre dernier après deux ans de fonctionnement dans un cadre associatif, puisque nous avions déjà créé une association de préfiguration de l’interprofession unique. Cette structure est née de la volonté des professionnels d’apporter une réponse collective aux enjeux et de trouver un second souffle à l’export. Concrètement, l’IVSO est la première interprofession en France à regrouper des appellations d’origine contrôlée et des vins de pays. Elle
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Une appellation pourrait-elle s’inscrire dans une telle dynamique ? A l’échelle nationale et à fortiori internationale, il faut atteindre une taille critique pour être visible. Sur les marchés export, la mention « Vins du Sud-Ouest » est elle même complétée par le qualificatif « France ».
Quelle est votre stratégie pour gagner des points à l’export ? Michel Defrances : Depuis deux ans, nous avons mené des actions ciblées en Allemagne, au Royaume Uni, mais également au Canada où nous n’étions jusqu’alors présents qu’en ordre dispersé. Sur un marché de cette envergure, quelle est la visibilité d’une appellation classée dans la catégorie « autres vins du monde » ? En l’occurrence, nous avons signé avec la Société des alcools du Québec un accord portant sur l’ouverture d’un linéaire dédié aux vins du Sud Ouest dans l’ensemble des magasins québécois. Ce linéaire sera officiellement inauguré en 2009. Nous allons maintenant décliner cette initiative dans l’Ontario (second marché pour les vins français au Canada), avec le soutien du LCBO (Liquor Control Board of Ontario) qui détient le monopole de la vente d’alcool dans cet Etat. Il est à noter que nous avons déjà fait venir l’acheteur principal du LCBO à Cahors où il a pu rencontrer de nombreuses entreprises. De la même manière, nous allons intensifier en 2009 nos actions de communication en Suisse, en Norvège, en Chine et, bien sûr, aux Etat-Unis, premier marché mondial en termes de croissance de la consommation.
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Quels sont vos moyens financiers pour mener ces opérations ? Michel Defrances : Nous consacrons à ces actions de promotion un budget annuel de 3 millions d’euros. Cette stratégie de marketing ombrelle laisse-t-elle aux appellations les moyens de cultiver leurs différences ? Michel Defrances : Il ne faut pas voir d’opposition là où il n’y en a pas. Nous n’intervenons jamais sur le projet d’une appellation. Notre vocation n’est pas de gommer les identités des vins de nos terroirs ; au contraire puisque cette diversité est un atout. Nous mutualisons des moyens pour faire fructifier un capital commun, notamment grâce aux aides régionales et européennes que nous allons chercher. En outre, la cotisation de
Production des AOC et vins de pays adhérents à l’Interprofession RECOLTES AOC 2003-2006 (sources douanes) CATEGORIES AOC AOC AOC AOVDQS AOVDQS AOVDQS AOVDQS AOVDQS AOC AOC AOC AOVDQS AOVDQS AOVDQS AOVDQS TOTAL 15 Appellations :
APPELATIONS Production moyenne 2003-2006 Gaillac 182 626 Fronton 87 685 Madiran 68 272 Saint-Mont 73 359 Tursan 15 362 Coteaux du Quercy 13 525 Côtes du Brulhois 10 693 Saint-Sardos 5 900 Pacherenc du Vic Bilh 10 000 Irouleguy 7 000 Marcillac 7 276 Lavilledieu 2 116 Côtes de millau 1 918 Entraygues Et Du Fel 716 Estaing 656 487 104
RECOLTES VINS DE PAYS 2003-2006 (sources douanes) CATEGORIES VDP de zone VDP de région VDP de zone VDP de département VDP de département VDP de zone VDP de zone VDP de département VDP de zone VDP de département VDP de zone VDP de zone VDP de zone VDP de département VDP de département VDP de département VDP de département VDP de zone VDP de département VDP de département TOTAL 20 Vins de Pays :
APPELATIONS Production moyenne 2003-2006 Côtes de Gascogne 693 251 Compté Tolosan 238 529 Côtes du Tarn 153 015 Gers 67 210 Lot 19 859 Agenais 18 805 Terroir Landais 8 312 Landes 7 755 Côtes du Condomois 6 291 Tarn-et-Garonne 3 045 Thézac-Perricard 2 290 Côteaux de Glanes 1 494 Côteaux et Terrasses de Montauban 1 416 Ariège 1 201 Lot-et-Garonne 471 Aveyron 417 Pyrénées Atlantiques 387 Bigorre 353 Tarn-et-Garonne 151 Cantal 54 1 224 306 Source : IVSO
l’interprofession est de 0,90 euros, chaque appellation pouvant déterminer un complément de cotisation pour leur communication spécifique. Par exemple, sur une base de contribution de 3,60 euros, 90 centimes vont au chapeau et 2,70 euros sont reversés à la section pour la promotion de l’appellation.
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Dans ce contexte, la mission de l’Interprofession est bien de concevoir le meilleur marketing ombrelle pour segmenter notre offre et définir un axe de communication fédérateur. Autant de chantiers qui devront être menés à bien rapidement pour relever les nouveaux défis liés à la réforme de l’Organisation Commune de Marché (OCM).
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Bertrand Vigouroux, Président du Syndicat des Négociants en Vin du Sud-Ouest :
« Une interprofession unique des vins du Sud-Ouest est un passage obligé » concentrer sur l’exportation sans négliger le marché national. Si on ne le fait pas, il faudra arracher des vignes. Est-il nécessaire pour cela de rassembler un aussi grand nombre de vignobles ? Bertrand Vigouroux : C’est indispensable pour disposer de moyens suffisants et pour réaliser les économies d’échelle nécessaires ; c’est le problème des masses critiques. On a vu les communes se rassembler en communautés de communes, qui se fédèrent
elles-mêmes en communautés d’agglomérations : ce qui se révèle efficace pour les collectivités l’est tout autant pour les filières agricoles et à fortiori pour le vin. Néanmoins, pour construire une interprofession performante, il faut convaincre et non contraindre. C’est dans cet esprit que je travaille. Le vin de Cahors n’a-t-il pas amélioré sa situation grâce à une démarche autonome ? Bertrand Vigouroux : Si l’on s’en tient aux faits et aux chiffres, on constate
Quel est l’intérêt de créer une interprofession unique pour l’ensemble des vins du Sud-Ouest ? Bertrand Vigouroux : Le premier est de pouvoir développer une stratégie de notoriété à l’export, ce qu’aucune appellation ne peut aujourd’hui faire seule par manque de moyens. Il faut bien prendre conscience que le déclin du marché intérieur français est réel, que ce n’est pas nouveau et que cela va se poursuivre. Les Français consommaient 120 litres de vin par an au début du siècle, cette consommation est tombée à 50 litres actuellement et elle va encore chuter de 30 % dans les quinze années qui viennent, pour arriver à environ 35 litres. Par rapport à aujourd’hui, cela représente 15 millions d’hectolitres en moins. Par contre, la consommation progresse de 1,5 million d’hectolitres par an à l’étranger. Les données du problème sont donc très claires : il faut se
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que les cours du Cahors ont été divisés par deux depuis 1999, passant de 123,18 euros à 68,31 euros l’hectolitre. Par ailleurs, rien ne permet d’être optimiste pour l’avenir, car l’appellation doit aujourd’hui gérer quasiment quatre ans de stock réel, ce qui ne peut pas permettre de redresser les cours. Il faut donc réagir rapidement sur les questions d’équilibre du marché. Le fait d’adhérer à cette nouvelle union interprofessionnelle permet-il effectivement d’obtenir de nouveaux moyens ? Bertrand Vigouroux : L’enveloppe globale que la Région Midi-Pyrénées consacrera au bassin Sud-Ouest est de 11 millions d’euros sur trois ans. De plus, chaque euro investi par la profession sera amendé d’autant par la Région, ce qui constitue un véritable levier économique : mutualisation et
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subvention. En l’occurrence, le Cahors investirait 140 000 euros pour percevoir immédiatement la même somme et accéder ensuite aux nouveaux moyens dégagés par la Région. L’apport est donc bien réel. Pourquoi s’en priver, alors que l’on sait que la moindre opération de promotion d’envergure sur un pays demande un budget d’au moins 500 000 euros ? Le modèle argentin est un exemple en la matière. Le Cahors pourra-t-il toujours cultiver sa spécificité au sein de cette structure ? Bertrand Vigouroux : Les actions menées par l’Union Interprofessionnelle des Vins de Cahors autour du cépage malbec et du concept de vin noir sont pertinentes et ne doivent absolument pas être remises en cause. Concrètement, le but de l’Interprofession des Vins du Sud-
Ouest n’est pas de faire disparaître les stratégies d’identité des vignobles existants, mais de s’appuyer sur elles. Son rôle est de fédérer les moyens pour donner plus de visibilité à nos vignobles régionaux. Je rappelle que Bordeaux est la bannière des Médoc, Saint-Emilion, Pommerol, Saint-Julien, Saint-Estèphe, Margaux. Bourgogne est celle des Meursault, Nuits SaintGeorges, Gevrey Chambertin, etc. Ce ne sont pas les vins du Nouveau Monde ni les autres appellations françaises ou européennes qui aideront le Cahors à se faire une plus grande place sur les marchés. On peut et on doit tirer des enseignements de ce qui se fait en France ou à l’étranger et qui fonctionne, comme les clusters. Il faut garder à l’esprit que, par exemple, l’Argentine vend aux Etats-Unis l’équivalent de deux fois la production totale de Cahors, quand nous n’en mettons pas 2 % sur ce marché.
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Comment la CCI du Lot accompagne les exportateurs La CCI du Lot a multiplié les initiatives pour permettre aux entreprises de développer leurs ventes à l’export, notamment dans le cadre du programme régional « Accession Export » ou en association avec le Club des Vins et Spiritueux. Panorama.
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outes les entreprises inscrites au registre du commerce et des sociétés (RCS) peuvent aujourd’hui accéder au programme « Accession Export », relayé par l’ensemble des Chambres de Commerce et d’Industrie de Midi-Pyrénées. Ce programme est en premier lieu destiné aux entreprises qui n’ont pas ou que peu d’expérience à l’export. Cet accompagnement débute avec un premier diagnostic sur le potentiel de l’entreprise en matière d’exportation et va jusqu’à la mise en contact avec des acheteurs ou des partenaires étrangers, en passant par la formation ou le soutien technique. Chaque entreprise participante reçoit par ailleurs un guide pratique, un carnet d’adresses et des modèles de contrat.
Les CCI s’appuient pour cela sur des partenaires comme la Région MidiPyrénées, les missions économiques, les bureaux Ubifrance ou les CCI françaises à l’étranger. « Accession Export » permet aux entreprises de bénéficier de ces prestations pendant un an pour 750 euros.
Les opérations dédiées au vin Dans ce contexte, la CCI du Lot s’associera en 2009 à plusieurs opérations internationales dédiées au vin, tels que les salons Fancy Food Show aux Etats-Unis ou Polagra en Pologne, des rencontres d’acheteurs au Portugal ou une mission de prospection au Japon. Ces opérations bénéficient systématiquement à l’ensemble des entreprises régionales et sont organisées par la CRCI et les CCI de Midi-Pyrénées.
Les opérations internationales de la CRCI et des CCI de Midi-Pyrénées La CCI du Lot participera en 2009 à la promotion des opérations suivantes : - Rencontres d’acheteurs au Portugal, les 12 et 13 mars - Salon Fancy Food Show à New-York, du 28 au 30 juin
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Dans le même esprit, la CCI du Lot a rejoint le Club des Vins et Spiritueux de France, animé par la chambre consulaire de Libourne. Cette structure permet notamment d’organiser l’accueil d’acheteurs étrangers et de conduire des missions à l’étranger. En 2009, les principales actions sont l’accueil d’acheteurs de Grande-Bretagne, d’Irlande, du Japon, de Corée et des Emirats Arabes Unis, ainsi que des ■ missions dans les pays baltes.
La CCI du Lot membre du Club des Vins et Spiritueux Créé à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Libourne, le Club des Vins et Spiritueux de France célèbre cette année son vingtième anniversaire. La CCI du Lot a rejoint cette structure pour permettre à ses ressortissants d’accéder facilement à des opérations d’envergure menées à l’échelle du vignoble français, qu’il s’agisse de réception d’acheteurs étrangers ou de missions dans les grands pays consommateurs. Le club a ainsi accueilli ces dernières années des acheteurs chinois ou indiens et a conduit une mission de prospection au Japon. En 2009, la CCI du Lot pourra aider les entreprises à participer aux opérations suivantes : - Accueil d’acheteurs de GrandeBretagne et d’Irlande, du 7 au 11 mars - Mission de prospection dans les pays Baltes et les pays de l’Est, en avril
- Salon Polagra à Poznan (Pologne) du 14 au 17 septembre
- Mission de prospection au Japon et en Corée, du 24 au 30 octobre
- Missions de prospection au Japon, en octobre et novembre
- Accueil d’acheteurs des Emirats Arabes Unis en fin d’année
ENTREPRENDRE 146
2007 ENJEUX ÉCONOMIE LOTOISE
Priorité à la rentabilité
Analyser les résultats économiques de l’année 2007 avec un peu de recul est un exercice riche d’enseignements. La plupart des entreprises de notre panel se préparait déjà à un changement du contexte pour l’année 2008 et a privilégié le résultat net, le plus souvent au détriment des investissements. Explications.
D
ans le Lot, l’attitude de l’industrie agroalimentaire donne souvent le « la » du contexte économique général. En l’occurrence, l’année 2007 fut plutôt une bonne année dans cette filière, notamment en ce qui concerne les progressions du chiffre d’affaires ou du résultat net. Cela étant, les entreprises de ce secteur ont majoritairement choisi de renforcer leur trésorerie en prévision d’une année 2008 qu’ils pressentaient déjà plus difficile. Pour la quasi-totalité des entreprises de l’agroalimentaire, cela s’est traduit par une forte baisse des investissements. Ce fut particulièrement vrai pour les industriels du secteur de la viande (- 23,5 %). De leur côté, les producteurs de fromages devaient déjà faire face à une forte dégradation de leur résultat net, qui a reculé de près de 16 %, et de leur trésorerie, qui a diminué de 63,7 %.
Toutefois, si l’on pousse l’analyse au niveau des secteurs, on doit pointer des disparités inhabituelles : la grande distribution a enregistré un recul historique de 5,5 %, tandis que les transports faisaient un bond de 12,4 % ; la croissance s’est effondrée dans le BTP (+ 1,4 % au lieu de + 11 % en 2006), tandis que les hôtels-restaurants ont enregistré une progression inattendue de 3,7 %.
Ce premier constat permet de mieux comprendre le regard dubitatif que portent les analystes financiers sur les - pourtant bons - résultats de 2007. Les trois premiers indicateurs devaient en effet conduire à qualifier l’année d’exceptionnelle. C’est tout d’abord vrai pour l’évolution du chiffre d’affaires : 2007 est la quatrième année consécutive à la hausse, avec + 4,8 %.
L’évolution du résultat net pourrait également être considérée comme une performance : + 23,7 %, un niveau jamais atteint depuis le début de la décennie sur le panel d’entreprises étudié. En 2006, la progression n’avait été que de 1,8 %. Le constat est le même pour l’amélioration de la valeur ajoutée : elle augmente encore de 5,6 %, ce qui fait de
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008
Evolution (2002-2007) du chiffre d’affaires Année 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Chiffre d’affaires (%) + 0,5 - 0,5 + 2,8 + 4,2 + 5,2 + 4,8
Evolution (2002-2007) du résultat net Année 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Résultat net (%) - 29,9 + 10,1 - 19,7 + 20,9 + 1,8 + 23,7
2007 la 5e année de hausse consécutive. Mais comme indiqué en introduction, ces résultats flatteurs ont une explication qui semble moins avantageuse.
Evolution (2001-2007) de la valeur ajoutée Année 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Valeur ajoutée (%) + 4,0 - 2,4 + 1,0 + 3,4 + 5,3 + 6,1 + 5,6
Le chiffre d’affaires par salarié a lui aussi globalement progressé dans une
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ENJEUX ÉCONOMIE LOTOISE
TAUX DE CROISSANCE du chiffre d’affaires par secteur de 2001 à 2007 Secteurs :
Industrie
Année
BTP
Commerce Grande Hôtels/ Transports Concessions Grosses de gros distribution Restaurants Auto entreprises
TOTAL
CA
CA
CA
CA
CA
CA
CA
CA
CA
Taux de
2001
+ 5,3
+ 6,1
+ 5,1
+ 6,9
+ 5,6
+ 8,3
+ 5,5
+ 11,5
+ 7,5
croissance
2002
+ 4,3
- 6,7
+ 1,8
+ 4,8
+ 2,6
+ 0,5
- 0,5
- 3,7
+ 0,5
(%)
2003
- 0,4
- 0,4
- 1,0
+ 3,2
- 1,1
+ 8,3
- 1,9
- 2,7
- 0,5
2004
+ 5,5
+ 5,1
- 1,3
+ 1,0
- 2,5
+ 2,4
+ 3,6
+ 3,7
+ 2,8
2005
+ 6,6
+ 7,2
+ 2,3
+ 3,6
+ 0,9
+ 4,8
+ 1,5
+ 4,3
+ 4,2
2006
+ 11
+ 11
+ 2,7
+ 4,3
- 0,1
+ 4,0
+ 4,0
+ 2,7
+ 5,2
2007
+ 4,1
+ 5,8
- 5,5
+ 3,7
+ 12,4
+ 2,5
+ 10,6
+ 4,8
+ 1,4
(évolution en %)
proportion appréciable : + 7 % quasiment par rapport à 2004. Cette évolution a elle aussi permis aux entreprises de constituer quelques réserves.
Evolution du chiffre d’affaires par salarié (2002-2007) Année 2002 2003 2004 2005 2006 2007
CA/salarié 192 000 € 188 000 € 187 000 € 190 000 € 196 000 € 200 000 €
Les investissements ont été stoppés De tous les indicateurs de cette étude, le niveau des investissements est probablement celui qui démontre le plus clairement que les entreprises lotoises ont anticipé une dégradation du contexte économique : le taux de progression a été divisé par plus de 11, passant de + 42,6 % à + 3,8 % en 2007. L’objectif est clair : il s’agissait de renforcer le plus possible la trésorerie.
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Evolution (2002-2007) des investissements Année 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Investissements (%) - 16,7 - 28,4 - 2,9 + 7,1 + 42,6 + 3,8
Ce seul chiffre explique en grande partie les interrogations des observateurs : la bonne tenue des résultats est d’abord due à un désinvestissement important, dont les effets négatifs sont logiquement attendus pour les deux années suivantes, à savoir 2008 et, surtout, 2009.
Trou d’air pour la grande distribution
décennie. Le recul enregistré en 2007 (- 5,5 %) en apparaît d’autant plus impressionnant. Fallait-il y voir les prémices d’une baisse de la consommation des ménages ? Dans tous les cas, c’est le seul des huit secteurs étudiés qui ait connu une décroissance. Des résultats aussi contrastés incitaient à en savoir davantage sur les tendances enregistrées en 2008 et, surtout, sur le sentiment des entreprises concernant 2009. La CCI du Lot a donc interrogé plus de 60 entreprises du département, notamment dans l’industrie, pour connaître leur état d’esprit (voir page suivante).
Le panel observé L’échantillon étab li par la CCI du Lot comprend 156 entreprises, employant 6 802 salariés. Elles réalisent au total un chiffre d’affaires de 1 335 millions d’euros.
Huit secteurs d’activité sont traditionnellement observés dans le cadre de cette étude annuelle. Parmi eux, la grande distribution est toujours apparue comme la filière la plus régulière : elle a toujours été en en progression, même modeste, depuis le début de la
ENTREPRENDRE 146
ENJEUX ÉCONOMIE LOTOISE
Enquête :
Comment les entreprises lotoises préparent 2009 La CCI a mené une étude en novembre dernier pour connaître les premiers constats des entreprises sur l’année 2008 et leur sentiment sur 2009. Cette enquête, qui concerne principalement l’industrie, a été complétée par des entretiens avec des représentants des principaux secteurs d’activité. Merci aux 60 dirigeants qui ont répondu à notre questionnaire.
L
es résultats globaux de cette étude font logiquement apparaître une photographie contrastée de l’économie lotoise. Le premier constat fort est que la dégradation du contexte économique mondial observée depuis l’été dernier semble peu impacter les chiffres d’affaires de l’année 2008 dans le département. La grande majorité des entreprises interrogées annonceront en effet des chiffres d’affaires en progression. Les principales différences d’analyse opposent en fait les petites et très petites entreprises aux moyennes et grandes structures. L’optimisme se situe clairement du côté des TPE. En résumé, elles tablent sur des chiffres d’affaires en stagnation et sur une réduction de leurs charges. Les moyennes entreprises se montrent quant à elles plus inquiètes. Pour les unes comme pour les autres, la première préoccupation concerne la trésorerie. Si les TPE ont vu la leur se dégrader sensiblement en 2008, la plupart d’entre elles estiment qu’elles pourront l’améliorer en 2009. Dans cette perspective, les investissements et les embauches sont généralement repoussés ou annulés. Lorsqu’elles le peuvent, les petites entreprises thésaurisent. La règle souffre bien sûr d’exceptions : « Je fais ce métier depuis de nombreuses années et 2008 a plutôt été un bon millésime, explique un res-
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008
taurateur. Nous avons réalisé des investissements, en particulier pour changer notre mobilier. L’objectif était d’offrir au client plus de services et de confort tout en stabilisant nos tarifs. Nous avons également étoffé notre masse salariale et fait le choix d’ouvrir tous les jours de l’année pour équilibrer notre trésorerie, mais aussi pour mieux fidéliser la clientèle. Au final, nous avons réussi à augmenter notre chiffre d’affaires sans dégrader notre rentabilité. Dans tous les cas, l’investissement est une nécessité absolue pour une petite structure : on ne peut pas construire son résultat net sur le licenciement et la réduction des dépenses. »
Eviter l’inflation des stocks Les moyennes entreprises ne semblent pas disposer des mêmes marges de manœuvre et, notamment dans l’industrie, c’est tout d’abord l’évolution des stocks qui inquiète. A l’inverse des TPE, la baisse de la trésorerie est plutôt attendue pour 2009. « 2008 aura été une année compliquée, notamment à cause de l’inflation des charges telles que le transport, l’emballage ou les céréales, explique le dirigeant d’une entreprise agroalimentaire. Par ailleurs, nous avons le sentiment d’avoir vécu deux années 2008 : durant le premier semestre, l’activité s’est globalement maintenue par rapport à 2007 mais elle a commencé à
fléchir dès le début de l’été et le ralentissement est très fort en cette fin d’année. Nous n’atteindrons donc pas nos objectifs de chiffre d’affaires. En ce qui concerne 2009, nous attendons une légère détente en ce qui concerne les charges, mais nous craignons que les volumes d’affaires ne soient pas au rendez-vous. »
L’indispensable recours à l’emprunt Les moyennes entreprises interrogées se refusent à geler tous leurs investissements, considérant que c’est leur pérennité qui peut rapidement être menacée. Faute d’une trésorerie suffisante, la plupart d’entre elles prévoient donc de recourir à l’emprunt. « L’activité est assurément plus tendue sur les secteurs les plus impactés par la crise, comme l’automobile, explique un sous-traitant de l’industrie. Mais globalement, il n’y a pas d’inquiétude excessive à avoir. D’une part parce que nous constatons un élargissement de nos cibles historiques de clientèle. D’autre part, parce que nos efforts en recherche et développement nous permettent de nous positionner sur des projets à plus forte valeur ajoutée. L’innovation est un élément essentiel pour garantir notre pérennité. » Quelle que soit la taille des entreprises, les capacités d’investissement semblent ■ bien être la clé de « l’après 2009 ».
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ENTREPRISES
Rey Surgelés
Des recettes traditionnelles et inédites de pâtisseries crues surgelées Installée depuis juillet à Saint-Paul de Loubressac, l’entreprise Rey Surgelés a embauché une responsable qualité et s’est offert les services de deux agents commerciaux. Objectif : gagner des parts sur le marché de la grande distribution qui génère aujourd’hui 10 % de son chiffre d’affaires.
C
laude Rey, le gérant de Rey Surgelés, a toujours été animé par le désir d’entreprendre. Ainsi, lorsqu’en 1981 il s’installe comme pâtissier à Lauzerte (dans le Tarn et Garonne), il cherche rapidement à élargir son volant de clientèle au-delà du village et de ses alentours, sur le terrain de la grande distribution. Pour cela, il a l’idée de livrer aux supermarchés son Pastis Gascon, élaboré selon une recette traditionnelle (pâte dégrossie au laminoir, feuilletée à la main, garnie de pommes et parfumée au rhum). « Cette initiative a rencontré un certain succès, puisque nous avons eu jusqu’à une quinzaine de clients régionaux passant des commandes régulièrement. Des supérettes des environs, mais également des supermarchés comme Carrefour et Mammouth à Toulouse », se souvient Claude Rey. Dans cette dynamique, le pâtissier décline une autre de ses spécialités, la tarte aux pommes agrémentée d’une compote maison, qui trouve sa place sur les linéaires des magasins Auchan.
Au bout de quelques années cependant, cette activité montre ses propres limites, notamment en raison de l’effritement chronique des marges qu’elle génère. C’est ainsi qu’en 1991, l’entrepreneur se réoriente vers la fabrication de pâtisseries crues surgelées. Il créé à Lauzerte la société Rey Surgelés et cible un nouveau canal de distribution : les grossistes. « Cela nous a permis d’augmenter nos volumes de production et de revaloriser nos marges, poursuit-il. Surtout, nous avons pu développer avec les grossistes une véritable relation de partenariat. Ces derniers, dont les clients sont des artisans et des restaurateurs, sont en permanence demandeurs de nouveaux produits pour enrichir leurs catalogues et se démarquer de la grande distribution. »
Pour satisfaire la demande des grossistes, Rey Surgelés étoffe progressivement sa gamme de spécialités à base de pâte feuilletée. Le Jésuite aux amandes devient son produit phare. « Nous nous sommes équipés d’une ligne de fabrication spécifique pour le feuilletage, constituée d’un tapis roulant de plusieurs mètres équipé de différents outils pour la découpe de la pâte, le dosage des ingrédients, la distribution des amandes... Aujourd’hui, cinq personnes travaillent sur cette chaîne, précise le dirigeant qui imagine en permanence de nouvelles recettes.
Une croissance de 10 % par an L’évolution des chiffres témoigne effectivement de la belle progression de l’entreprise qui employait au départ deux salariés contre onze actuellement. De la même manière, ses volumes de production ont suivi une courbe ascendante, passant de quelque 200 produits par semaine à 2,5 tonnes de pâtisseries par jour. Claude Rey, gérant de Rey Surgelés
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ENTREPRENDRE 146
ENTREPRISES
Fabrication de la tarte aux poires, l’une des spécialités maison.
300 Pastis sont fabriqués quotidiennement.
Je conçois en moyenne une dizaine de recettes par an. Bien sûr, toutes ne sont pas retenues. Il faut concilier de nombreux paramètres : ma propre inspiration, les attentes des clients, les contraintes de fabrication, les critères économiques... Je prends toujours le temps de faire des essais quand la chaîne de fabrication ne tourne pas. »
De grandes tartes tutti frutti L’année 2008 marque un nouveau tournant dans le développement de Rey Surgelés. Fort de ses 17 ans d’expérience, l’entreprise qui réalise aujourd’hui 90 % de son chiffre d’affaires avec des grossistes régionaux et nationaux, entend en effet reconquérir des parts sur le marché des grandes enseignes. Pour cela, Claude Rey a notamment conçu un produit original qu’il est le seul à proposer : de grandes tartes rectangulaires, déclinées à la demande en différentes versions de fruits.
Rey Surgelés en bref - Date création : 1991 - CA : 1,2 million d’euros - Effectifs : 11 personnes - Volumes de production : 2,5 tonnes de pâtisseries par jour
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008
« Ce produit, dont le format a été calqué sur celui des boîtes utilisées par la grande distribution, peut être découpé en 24 parts et offre un prix de revient plus intéressant que celui des pâtisseries individuelles. » Pour se faire une place sur les linéaires des supermarchés, lesquels sont très à cheval sur tous les aspects réglementaires liés à la qualité et à la traçabilité, l’entreprise s’est également adjoint au début de l’année l’expertise d’une responsable qualité. « Nous avons saisi l’opportunité offerte par le dispositif ARDAN de bénéficier pendant six mois d’un pilote de projet dont le salaire était subventionné à hauteur de 50 %. Le travail accompli par notre responsable qualité, embauchée en CDI au terme de son contrat de six mois, a été très important, car nous avions de nombreuses lacunes en ce domaine », témoigne Claude Rey. Autre étape importante, Rey Surgelés a emménagé en juillet à Saint-Paul de Loubressac, sur un nouveau site d’une superficie de 1 000 m2, où d’importants travaux ont été réalisés. « Nous avons investis 150 000 euros pour remettre à neuf le bâtiment et acquérir de nouveaux matériels », précise le chef d’entreprise. Ce dernier a par ailleurs renforcé sa démarche de prospection en recourant aux services de deux agents commerciaux multicartes. Autant d’ini-
Chaine de fabrication spécifique pour le feuilletage.
tiatives qui ont rapidement porté leurs premiers fruits. En l’occurrence, les pâtisseries Rey Surgelés sont d’ores et déjà référencées dans les 35 centres Leclerc de Midi-Pyrénées et LanguedocRoussillon, mais également chez SCAP Alsace (plate forme logistique de Leclerc à Colmar) et dans les magasins Attac (groupe Auchan). « Nous sommes par ailleurs en cours de référencement au sein d’une autre grande enseigne nationale », conclut avec optimisme ■ Claude Rey. A suivre...
Action de la CCI du Lot La Chambre de commerce et d’Industrie du Lot a assisté l’entreprise pour le montage de son dossier de candidature au dispositif ARDAN.
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ENTREPRISES
Rose Pression Du vin et des bulles… Créée début 2007, l’entreprise Rose Pression a inventé une boisson inédite à base de vin servie à la pression. Après avoir procédé récemment à une augmentation de son capital, elle s’apprête à réaliser d’importants investissements pour financer son développement en France et à l’étranger.
A
u pays du vin noir et du ratafia, l’idée pouvait paraître saugrenue... Elle a pourtant germé dans l’esprit d’un jeune œnologue lotois, Thomas Beauvillain, qui a créé son laboratoire d’œnologie à PuyL’évêque en 2004, avant de fonder la société Rose Pression début 2007. « Je suis amateur de Champagne et de Crémants, confie-t-il. Au départ, j’ai eu l’idée de gazéifier des vins de pays du Lot que l’on pourrait servir à la pression comme de la bière. Le résultat s’est avéré satisfaisant sur le plan gustatif, mais les premiers tests de consommation ont démontré que les gens en buvaient peu à cause de son degré d’alcool trop élevé (12°). De la même manière, nos études sur la consommation dans les bars et les manifestations festives ont permis d’établir qu’il n’existait pas d’alternative sur le marché pour les personnes ne souhaitant pas consommer de vin et n’aimant pas la bière. Nous avons donc décidé de diminuer de moitié le degré d’alcool de notre produit. » Thomas Beauvillain
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Six mois de recherche ont été nécessaires pour concevoir la recette de cette boisson inédite déclinée en version rosé et blanc : un assemblage judicieux de vin, d’eau, de sirop (framboise pour le vin rosé et pêche pour le vin blanc) et de gaz carbonique. Après avoir déposés les droits d’auteur de son invention, l’entrepreneur a dû s’engager dans une démarche administrative relativement lourde et complexe, en raison du caractère innovant de son breuvage qui n’entrait dans aucun cadre législatif. Finalement, cette nouvelle boisson a été classée dans la catégorie des « cocktails aromatisés à base de vin ».
De belles perspectives à l’export En amont, la société Rose Pression s’approvisionne en vins de pays rosés et blancs de la région. « Notre réseau de fournisseurs s’étend jusqu’aux portes de l’Aquitaine, à Bergerac, précise Thomas Beauvillain. Nous offrons aux producteurs un prix d’achat au litre très attractif, oscillant entre 70 et 80 centimes d’euro ; à titre de comparaison les prix pratiqués sur le segment de l’AOC Cahors plafonnent à 70 centimes d’euro. Par ailleurs, les notions de cépage et de millésime n’intervenant pas dans nos produits, les viticulteurs ont beaucoup moins de contraintes culturales et optimisent de fait leurs coûts de production. »
En termes de clientèle, Rose Pression a commencé par développer sa notoriété localement via le milieu associatif, avant de se faire une place dans quelques bars de Cahors, Toulouse, Lille et Bruxelles. En l’occurrence, les premiers clients de l’entreprise ont été les Comités des fêtes des villages des environs : Albas, Cassagnes, Carnac... « En moyenne, nous écoulons une douzaine de fûts de 30 litres par fête votive, ce qui représente entre 30 % et 50 % des ventes de bières, reprend le dirigeant. Franchir la porte des bars a été plus difficile, même si pour ces établissements le rose pression ©® et le blanc pression ©® s’avèrent moins chers et donc plus rentables que la bière de qualité supérieure. Concrètement, nous
ENTREPRENDRE 146
nous sommes heurtés au lobby des grands brasseurs qui équipent en tireuses à bière une grande partie des cafetiers de France. » Un frein qui, paradoxalement, est beaucoup moins sensible à l’export. Dans les faits, la jeune entreprise est en train de finaliser des affaires en Grande Bretagne et en Scandinavie, et nourrit de belles perspectives de développement en Allemagne, aux Pays Bas et en Russie. « Sur ces marchés où les brasseurs sont plus nombreux et l’émulation de la concurrence plus forte qu’en France, les industriels locaux sont intéressés par notre produit qui leur fournit une alternative originale pour diversifier leur offre », ajoute le dirigeant de Rose Pression qui entend également diffuser sa boisson désaltérante aux Antilles et en Afrique francophone.
Une équipe et un outil de production Créée début 2007, l’entreprise qui affichait jusqu’à présent un volume de production annuel de l’ordre de 20 000 litres, passe en cette fin d’année la vitesse supérieure. Objectif : atteindre la barre des 500 000 litres d’ici à 2010. « Notre produit, protégé par un copyright, n’a pas de concurrent et offre un potentiel important », assure Thomas Beauvillain. A cette fin, la société a procédé récemment à une augmentation de son capital et a accueilli un nouvel actionnaire à son tour de table. « Nous souhaitions séparer l’activité de Rose Pression de celle du laboratoire d’œnologie et lui donner les moyens de se développer », poursuit-il. La première étape s’est soldée début novembre par
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008
un emménagement dans de nouveaux locaux de 500 m2, situés dans la zone d’activité de Prayssac. Un nouveau souffle pour Rose Pression qui occupait jusqu’alors un petit espace dédié de 60 m2 au sein du laboratoire de PuyL’évêque. Surtout, la société s’est dotée de sa propre équipe pour industrialiser sa production et développer sa stratégie commerciale et marketing. Trois personnes, dont un responsable commercial, un technicien de production et un responsable administratif viennent de prendre leurs fonctions sur le nouveau site où d’importants investissements matériels vont être réalisés. « Nous allons notamment acquérir deux machines à conditionner des produits gazeux (une pour les fûts et une pour les bouteilles). Il s’agit d’équipements très pointus réservés à des secteurs spécifiques, tels que la cidrerie ou le Champagne, et dont le prix unitaire atteint 120 000 euros, commente le dirigeant. Cet investissement nous permettra par ailleurs de développer une activité complémentaire à celle du laboratoire d’œnologie. Concrètement, nous proposerons aux producteurs, dans le cadre d’un contrat de prestation de service, de gazéifier et conditionner leurs vins pour en faire des mousseux. Actuellement, les vignerons qui souhaitent réaliser cette opération n’ont pas d’autre alternative que d’expédier leurs vins à Bordeaux. »
Autre priorité de l’entreprise : conditionner le rose pression ©® et le blanc pression ©® en bouteilles de verre d’un litre, avec comme objectif de grignoter de nouvelles parts de marché dans les cafés et sur les linéaires de la grande distribution. Les produits de Rose Pression sont d’ores et déjà en test dans les magasins Carrefour et Leclerc de Cahors et la production en volume devrait démar■ rer à la fin de l’année.
Rose Pression en bref - Date de création : 2007 - Effectifs : 3 personnes - Volumes de production prévus sur 2009 : 70 000 litres
Laboratoire d’œnologie Beauvillain en bref - Date de création : 2004 - Effectifs : 2 personnes à temps plein, 1 à temps partiel - Nombre de clients : 40
Action de la CCI du Lot La Chambre de Commerce et d’Industrie accompagne le développement de l’entreprise Rose Pression en l’assistant dans la réalisation d’un dossier de demande de subventions pour financer ses projets d’investissements.
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ENJEUX
CAHORS :
la ZAC de Labéraudie monte en puissance Avec une surface de vente de 25 000 m2, la ZAC de la Plaine de Labéraudie sera dès 2011 un atout important pour le commerce lotois, dont la première des qualités sera de limiter l’évasion commerciale vers les départements voisins. Panorama des réponses apportées.
L
a zone d’activité commerciale de Labéraudie a été imaginée pour endiguer le phénomène d’évasion commerciale qui pénalisait l’ensemble du bassin économique de Cahors. Aujourd’hui, alors que les premières enseignes de cette nouvelle zone ont ouvert leurs portes, la priorité consiste à harmoniser l’offre commerciale du bassin de Cahors. Dans cette perspective, plusieurs priorités ont été fixées. La première est que l’attractivité de cette nouvelle zone profite au commerce du centre de Cahors. Sur le papier, cela peut
apparaître comme un vœu pieux. Dans les faits, les responsables du développement de cette zone, et en tout premier lieu la Communauté de Communes du Pays de Cahors, peuvent arbitrer tous les choix qui pourront garantir ce résultat. « La Communauté de Communes gardera la haute main sur l’agrément des enseignes candidates, rappelle Geneviève Lagarde, Vice-Présidente de la Communauté de Communes du Pays de Cahors en charge de l’économie. En l’occurrence, nous avons défini deux impératifs : la nouvelle offre doit être complémentaire à celle qui existe en centre-ville et à l’entrée sud de Cahors et l’objectif n’est pas de relocaliser à Labéraudie des enseignes déjà présentes ailleurs dans l’agglomération de Dirigé par Lionel Boyer, le magasin Mr Bricolage a ouvert ses portes le 29 septembre et est doté d’une surface de vente de 3 000 m2.
Cahors. Ce dont nous sommes parfaitement conscients, c’est que l’adhésion de l’ensemble des commerçants du territoire est indispensable pour garantir la montée en puissance de cette ZAC ».
Le point sur l’aménagement de la plaine de Labéraudie • Une voie de circulation interne, qui permettra d’accéder aux parkings sous les magasins des lots N° 4, 1 et 2, est en construction et sera ouverte début 2009. • Les travaux d’aménagement de la route traversant la ZAC entre les deux ronds points seront quant à eux terminés à la fin du premier semestre 2009. • Plusieurs magasins, déjà présents sur la zone, ont réalisé des travaux d’embellissement des points de vente : - L’enseigne CONFORAMA a rénové la façade, le parking et réagencé le magasin. L’inauguration a eu lieu le 16 octobre dernier. - L’enseigne BRICOMARCHE a rénové sa façade. - L’enseigne LIDL a le projet de rénover l’agencement intérieur du magasin.
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ENTREPRENDRE 146
ENJEUX
Les 6 lots de la ZAC de la plaine de Labéraudie Comme le précise le plan, la ZAC de la plaine de Labéraudie est découpée en 6 lots : • Le lot N° 2 accueille les enseignes Fly, qui devrait ouvrir ses portes d’ici février 2009, et Mr. Bricolage, dont l’activité a débuté en octobre dernier. • Les lots 4 et 6 sont gérés par une société immobilière et plusieurs projets, autorisés par la commission départementale d’équipement commercial (CDEC), vont être lancés dans les prochaines semaines. - sur le lot N° 6, sera installé un magasin TATI (équipement de la personne) d’une surface de vente de 2 000 m2. - sur le lot N° 4, qui dispose d’une plateforme de 2 000 m2, il est prévu la création de deux magasins d’équipement de la personne : un point de vente KIABI de 1 350 m2 et un deuxième magasin de 650 m2, dont l’enseigne n’est pas encore confirmée.
Créé en 1997, le magasin Bricomarché dispose d’une surface de vente de 2 000 m2 et emploie 18 salariés.
L’ouverture des magasins sur ces deux lots est prévue pour l’été 2009. • Le Lot N°1 est destiné à la construction d’une plateforme de 10 000 m2, dont la maîtrise d’ouvrage est confiée à la société Klépierre et la commercialisation à la société Tandem. Il comprendra une quinzaine de points de vente, d’une surface de vente variant de 350 à 2 000 m2 dans les domaines de l’équipement de la personne, de l’équipement de la maison, de la culture et des loisirs. Il y est également prévu la création d’un restaurant sur le patio à ciel ouvert. Il faut noter qu’il n’y aura là aucun commerce du secteur de l’alimentation. Les enseignes commerciales devront être complémentaires de celles déjà présentes dans le secteur de Cahors. Elles seront soumises à l’agrément de la Communauté de Communes du Pays de Cahors. L’ouverture de cet ensemble commercial est prévue pour le printemps 2011.
Installé sur la plaine de Labéraudie depuis 1996, le magasin Intermarché dispose d’une surface de vente de 1 500 m2.
Le magasin Conforama a été l’un des premiers à s’implanter sur la plaine de Labéraudie. Il dispose d’une surface de vente de 2 600 m2. La nouvelle façade et le nouvel aménagement du point de vente ont été inaugurés le 16 octobre dernier.
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ENJEUX
Lidl compte aujourd’hui 4 points de vente dans le Lot. Le magasin de la plaine de Labéraudie est le plus ancien et dispose d’une surface de vente de près de 1 000 m2.
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La seconde priorité concerne le respect du calendrier des travaux d’aménagement de la ZAC de Labéraudie. L’enjeu est énorme pour l’économie du département, car la zone de chalandise rassemble 60 000 personnes pour son premier cercle et plus de 80 000 si l’on tient compte de l’attractivité qu’elle pourra avoir pour les communes situées à plus de 30 kilomètres. A ce jour, les enseignes qui ont ouvert leurs portes et ont officialisé leur implantation proà Labéraudie sont Mr. 000 clients chaine Bricolage, Fly, Tati et Kiabi. « La potentiels ZAC comptera environ une vingtaine de boutiques non alimentaires supplémentaires, d’une surface comprise en 350 et 3 000 m2, précise Geneviève Lagarde. Cette nouvelle zone proposera ainsi une surface de vente supplémentaire de 25 000 m2, ce qui fera d’elle un des principaux pôles commerciaux du département ». A l’heure actuelle, près de 10 000 véhicules passent chaque jour devant cette zone en cours d’aménagement. L’ouverture totale de la ZAC est prévue pour le printemps 2011. Durant les travaux, la circulation de la route départementale 8 sera déviée vers la voie de circulation interne de la zone, sachant que l’ensemble sera ouvert à la circulation au cours de l’été 2009. Au final, la ZAC de Labéraudie disposera de plus de 1 000 places de parking et d’un restaurant. Pour tout complément d’information, contacter la Communauté de Communes du Pays de Cahors au 05 65 20 89 17 ou le Secteur Commerce de la CCI Lot au 05 65 20 35 27.
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Le Lot
économique sur le net • Annuaire des sites web d’entreprises lotoises • Les services et reprise d’entreprises • Offres de formation • Les études et annuaires disponibles • Demande de listes d’entreprises • Dossiers d’Entreprendre
www.lot.cci.fr
ENJEUX
L’an 1 de ERDF & GRDF Pour accompagner l’ouverture progressive du marché de l’énergie, EDF et GDF-Suez ont chacun créé le 1er janvier 2008 une filiale chargée de la distribution. Panorama des activités de la nouvelle entité ERDF-GRDF, qui emploie 190 personnes dans le Lot.
P
our comprendre ce qui s’est passé cette année sur les marchés de l’électricité et du gaz, il faut en revenir aux quatre grands métiers qui interviennent depuis la source jusqu’au consommateur : la production, le transport, la distribution et la commercialisation. Dans l’Union Européenne, l’ouverture à la concurrence concerne aujourd’hui le premier et le dernier maillon de cette chaîne, c’est-à-dire la production et la vente. En théorie, tout le monde peut aujourd’hui produire de l’électricité ou du gaz, et tout le monde peut en vendre. Cela devient d’ailleurs une réalité en ce qui concerne l’électricité : pour le sud-ouest (Aquitaine et MidiPyrénées) ERDF reçoit actuellement près de 400 demandes par mois pour des raccordements d’installations photovoltaïques chez les particuliers et les demandes ont doublé en un an pour le raccordement de producteurs de plus de 36 KVA en énergies renouvelables (solaire, éolien hydraulique ...).
L’ouverture n’a pas la même ampleur pour la production de gaz, qui demande des investissements autrement plus importants.
Les activités régulées En ce qui concerne la vente, les principaux acteurs sont connus : POWEO,
Direct Energie, Altergaz ou, bien sûr, EDF et GDF-Suez. Par contre, les législateurs européens et français ont maintenu deux activités essentielles dans le secteur dit régulé : le transport et la distribution. Dans le cas du transport d’électricité, la situation est simple : le seul opérateur est en France RTE, filiale d’EDF. Pour le
ERDF réalise chaque année 500 interventions de dépannage sur le réseau électrique du département.
GRDF fait passer les 300 kilomètres du réseau gaz de la basse à la moyenne pression. Ce sera le cas dès l’an prochain à Cahors et à Figeac.
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EE N N TT RR EE PP RR EE N ND D RR EE 11 43 6 8
ENJEUX
gaz, le principal acteur est GRT, filiale de GDF-Suez, mais il y a une exception, qui concerne justement le sudouest, et donc le Lot : le transport du gaz a historiquement été confié à une filiale de Total, TIGF, ce qui était justifié par l’exploitation du gisement de Lacq (Pyrénées Atlantiques). Quant à l’activité distribution, elle est entièrement prise en charge par un opérateur commun, ERDF-GRDF, qui assure quatre missions principales : le dépannage, l’exploitation-maintenance et la construction des réseaux de distribution, ainsi que les interventions de proximité chez les clients (mises en service, dépannages, relève, etc.). Dans le Lot, ERDF-GRDF emploie aujourd’hui 190 personnes et réalise notamment chaque année 250 000 relevés de compteurs, 25 000 interventions techniques chez les clients ou encore 500 interventions de dépannage sur les réseaux électriques. L’entité est ainsi chargée d’assurer la distribution d’électricité vers 116 000 utilisateurs dans le département et la distribution de gaz pour 12 000 clients.
Calamane) avec la création d’un nouveau poste d’alimentation. Cela offrira une seconde source d’injection du gaz par le nord de Cahors au lieu d’une seule actuellement par le sud. Par ailleurs, le distributeur d’électricité vient de doter le département d’un nouveau poste source à Degagnac, près de Gourdon, pour un montant de 3 millions d’euros. « La nouvelle organisation implique que les clients s’adressent à leur fournisseur d’énergie pour toute demande, ce qui explique que nous ayons moins de contacts directs avec eux », précise Patrice Bocquillon, Directeur Territorial de ERDF-GRDF. Les autres missions de ERDF-GRDF consistent notamment à assurer l’information des collectivités et à les accompagner dans leurs projets d’aménagement ou de création. « Cette nouvelle organisation va juste avoir un an ; l’objectif est de la stabiliser et de préciser à tous les intervenants nos métiers et nos missions », conclut ■ Patrice Bocquillon.
Patrice Bocquillon, Directeur Territorial de ERDF-GRDF Lot.
ERDF-GRDF en France ERDF : • 11 milliards d’euros de chiffre d’affaires • 31 millions de clients • 37 000 salariés
GRDF : • 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires • 11 millions de clients • 12 000 salariés
ERDF-GRDF dans le Lot • 190 salariés
ERDF : • 116 000 utilisateurs
Un investisseur puissant
• 12 000 kilomètres de réseaux, dont près de 2 500 en souterrain
ERDF et GRDF doivent également gérer des chantiers importants, comme l’enfouissement progressif des lignes électriques ou le remplacement de la basse pression par la moyenne pression pour le gaz. 33 millions d’euros ont ainsi été investis dans le réseau électrique du Lot ces quatre dernières années. Pour le gaz, 7 millions d’euros seront investis en trois ans (2007-2009) pour le renouvellement des réseaux de Cahors et de Figeac, ainsi que pour la sécurisation de l’alimentation en gaz de Cahors et des communes au nord de Cahors (Pradines, Espère, Mercues, Douelle et
• 250 000 relevés de compteurs
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• 25 000 interventions à domicile par an • 1 000 interventions de dépannage chez les clients • 500 interventions de dépannage sur les réseaux • 14 postes sources
GRDF : • 12 000 clients • 300 kilomètres de canalisation • 20 concessions communales, dont 5 en gaz propane Pour les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, ERDF reçoit actuellement près de 400 demandes par mois de raccordements d’installations photovoltaïques chez les particuliers.
• 150 interventions de sécurité gaz (en baisse de 30%)
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ENJEUX
Pôle touristique et commercial d’ALVIGNAC-LES-EAUX
Une nouvelle dynamique Même si elle a accolé la mention « Les Eaux » derrière son nom, la commune d’Alvignac ne se contente pas de cultiver la nostalgie de son ancien prestige de cité thermale. Dotée d’une enviable locomotive avec son Casino, le seul du Lot doté de 80 machines à sous, la collectivité offre un tissu commercial bigarré. De nouveaux projets devraient bientôt dynamiser ce pôle, situé sur l’axe porteur Rocamadour-Padirac.
A
huit kilomètres de Gramat, Alvignac, petite capitale du causse, ne brille pas d’un éclat particulier : ce gros bourg ne dispose pas d’atout patrimonial de première importance, de nature à attirer puis retenir le visiteur en goguette. Par contre, sa position géographique entre Rocamadour et Padirac, les deux poids-lourds du tourisme lotois, lui permet de tirer son épingle du jeu. Bien sûr, le souvenir des années glorieuses demeure vivace dans la mémoire des anciens : ceux qui ont connu la prestigieuse station thermale, où venaient « prendre les eaux » quelques célébrités des années folles. L’autorisation d’exploiter a bien été récupérée voici une décennie, mais pas l’accueil des curistes : les installations d’antan, nécessitant de gros travaux de rénovation, n’ont pu rouvrir leurs portes. Pour toucher à la réalité actuelle tout en renouant avec un passé enfoui (il y eut ici un établissement de jeux durant l’époque faste du thermalisme), il faut mettre en exergue le Casino d’Alvignac. Il a vendu ses premiers jetons et vu rouler ses premières boules le 6 mars 2004, sous la férule du groupe Arévian. Aujourd’hui, Sylvie Chartron gère une entreprise multiforme, à la fois hall de jeux, salle de bal et de spectacle, hôtel de 13 chambres et restaurant. Les 80 machines à sous reçoivent quelque 100 000 amateurs par an. Quant aux divers jeux de table traditionnels appréciés par les plus jeunes - roulette, Black Jack et Stud-
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Une situation géographique privilégiée à proximité de pôles majeurs du tourisme lotois.
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ENJEUX
Le Casino d’Alvignac attire chaque année quelque 100 000 amateurs.
Poker -, ils drainent une clientèle locale et régionale estimée autour de 12 000 pratiquants. « Nous attirons des joueurs lotois en priorité, mais Brivistes, Limougeots et Sarladais fréquentent volontiers l’établissement. D’autre part, l’hôtel et le restaurant vivent essentiellement du Casino », détaille Sylvie Chartron. Les thés dansants organisés toute l’année, sont eux aussi très prisés : 200 danseurs foulent la piste chaque dimanche et certains en profitent pour tenter d’apprivoiser les machines à sous. D’ailleurs, l’été serait presque la saison creuse, induisant une certaine déception chez les responsables, qui constatent par ailleurs une stagnation globale de l’activité depuis six mois.
annexes a offert des emplois sur le canton : ils sont aujourd’hui 45, dont 11 croupiers, salariés par l’entreprise et qui consomment en partie au village. Sans compter la clientèle du Casino, ce qui au final représente une manne importante. La commune ellemême tire de précieux revenus de cet établissement, puisqu’en plus de la taxe professionnelle, elle encaisse un prélèvement sur le produit brut des jeux. Ainsi, la part du budget communal redevable à la présence du Casino atteint tout de même les 20 %. Des retombées sonnantes et trébuchantes dont profite aussi l’intercommunalité du Pays de Padirac, appelée à fusionner bientôt avec celle de Gramat.
La présence du Casino est, à l’unanimité, reconnue comme particulièrement bénéfique par les acteurs économiques de la commune. Lors de l’implantation du site, Antoine Arévian s’était attaché à confier du travail aux artisans locaux. En termes de recrutement, l’ouverture de l’établissement de jeux et des structures
Un réaménagement du bourg pour séduire de nouveaux visiteurs
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En cette fin d’année, une campagne d’aménagement urbain du site va être lancée : les réseaux vont être revus, les voiries améliorées et dotées d’un dispositif obligeant les automobilistes
à ralentir, les abords et espaces publics seront végétalisés, l’éclairage public renforcé. Le nouveau visage d’Alvignac, qui prendra forme définitive vers 2010, devrait inciter les touristes à s’arrêter plus volontiers dans le bourg et à profiter des commerces ou structures d’accueil touristique dont certains sont en voie de rajeunissement. A l’instar de l’Hôtel du Château, repris en 2004 par Valérie et JeanPhilippe Perrier : l’institution naguère aux mains des familles Carbois et Darnis reprend des couleurs. Les jeunes propriétaires, auparavant gérants du Panorama à Rocamadour, s’attachent à moderniser les bâtiments : le bar, les espaces communs, l’accueil, les chambres du premier étage ont changé d’allure. Bientôt, celles du second profiteront d’un traitement identique. « Nous disposons de 28 chambres et nous projetons d’installer dans le parc un grill, une piscine et un minigolf. Une salle équipée pour les séminaires, mais également un ascenseur, prendront place dans le bâtiment. En pleine saison, nous
Destiné à être rénové, ce bâtiment abritera un hôtel et un complexe de balnéothérapie.
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sommes neuf à faire fonctionner l’hôtel-restaurant. Nous ouvrons neuf mois par an, entre Pâques et Toussaint », indique Jean-Philippe Perrier qui coiffe lui-même la toque de cuisinier. Ces professionnels, titulaires de l’agrément « Organisateurs de séjours », ont choisi Alvignac pour l’opportunité d’une reprise et ont estimé, à juste titre, que l’axe PadiracRocamadour créait un appel d’air intéressant. « L’an passé, lors des grèves au gouffre de Padirac, nous avons senti la baisse. Il faut juste que la signalétique soit efficace », ajoute le responsable. Son établissement reçoit beaucoup de groupes, essentiellement du troisième âge : des Belges notamment et depuis peu une fréquentation montante d’Espagnols. Le Casino amène également une part de clientèle « mais elle est difficile à évaluer, car ces visiteurs cultivent la discrétion », note Jean-Philippe Perrier. A l’enseigne Relais des Mousquetaires, Yves Maynard a lui aussi rénové son outil de travail de fond en comble il y a huit ans. Enraciné sur Alvignac depuis plusieurs générations, l’épicier poursuit son activité dans un contexte qu’il juge relativement difficile : la concurrence de la grande distribution très proche, les touristes qui « brûlent » l’étape du midi, l’évolution des modes de consommation... « La résidence de tourisme Le Domaine de Salgues nous amène des clients. Ces derniers apprécient le commerce de proximité et fréquentent nos magasins. Espérons que cette structure, qui appartient à un groupe en difficulté, va être reprise dès cette année », confie-t-il, rejoignant le sentiment d’inquiétude exprimé par la plupart de ses collègues au village. Yves Maynard, cuisinier de métier et qui fut chef dans plusieurs relais Châteaux, tire aujourd’hui son épingle du jeu grâce à son importante activité de traiteur. Les cantines scolaires, les banquets, les congrès des maires, les fêtes de fin d’année ont bâti sa réputation. Il propose tous les jours des plats à emporter confectionnés « maison » pour développer le chiffre d’affaires
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et s’adapter aux goûts et attentes des clients. « Le commerce est de plus en plus difficile. Pour arriver à maintenir un volume d’affaires, il faut élargir sa gamme de produits et de services avec le souci d’étoffer l’offre commerciale d’Alvignac. Reste que la clientèle apprécie notre présence et notre service de proximité », ajoute-t-il.
Rénovation de commerces et de structures touristiques Certes, l’image que donne Alvignac est celle d’une commune très vivante, pourvue d’un bureau de poste et de deux écoles. Elle comptait 572 habitants en 1999, elle en rassemble 772 aujourd’hui grâce en particulier aux quatre lotissements édifiés près du bourg. Un cabinet de kiné, monté par deux jeunes originaires du village, va ouvrir ses portes l’an prochain. Enfin, au cœur du bourg, un ancien hôtel restauré sera reconverti en sept appartements et intègrera un local commercial. De son côté, Denise Paret tient le tabac-presse depuis 25 ans. C’est dire qu’elle a suivi l’évolution du village, tout comme celle de son affaire : droguerie-quincaillerie-mercerie au départ, elle a mué au fil du temps pour s’adapter aux demandes des clients. « L’aire gratuite pour les camping-cars a apporté aux commerces, tout comme le Casino. L’été, le passage de nombreux touristes assure un complément de recettes. Cela permet de maintenir des activités commerciales à Alvignac. Le Domaine de Salgues attire une clientèle qui fait travailler le commerce local. En contrepartie, nous souffrons de la crise actuelle et de la morosité ambiante », souligne Denise Paret, dont la clientèle couvre Miers, Padirac, Rignac, jusqu’à Thégra. Le son de cloche est sensiblement identique chez Catherine Deldou, au Bar de la Station. « Le hors saison est très calme. Nous proposons des menus ouvriers tous les midis du lundi au vendredi et, pendant la saison touristique, sommes ouverts les tous les jours. D’avril à sep-
Yves Maynard et son épouse animent le Relais des Mousquetaires.
Valérie et Jean-Philippe Perrier ont repris en 2004 l’Hôtel du Château.
tembre, la station-service fonctionne avec le passage. Par contre l’hiver, l’activité est réduite. », explique-t-elle. Pour autant, les différentes initiatives entreprises pour redynamiser le bourg apportent une touche d’optimisme. Ainsi, un hôtel et un complexe de balnéothérapie devraient voir le jour dans un bâtiment récemment racheté et qui hébergeait autrefois des colonies de vacances de la SNCF. De la même manière, l’activité d’embouteillage de l’eau de Miers-Alvignac, qui a cessée il y a deux ans, devrait redémarrer, et l’accueil des curistes rendre à ce site trop longtemps délaissé un peu de son ■ lustre d’antan.
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Directive européenne REACH Pour les entreprises, il est urgent d’anticiper ! Identifier les substances potentiellement nocives pour l’homme et son environnement, les remplacer par d’autres reconnues pour leur moindre toxicité, l’enjeu est essentiel. Mais du côté des entreprises qui fabriquent, importent ou simplement utilisent ces produits, il s’agit de prendre la mesure de la possible disparition d’un produit, parfois stratégique pour la production. Anticiper en questionnant son fournisseur pour vérifier s’il a procédé au pré-enregistrement de celle-ci est donc primordial. est de se retrouver privées d’un produit dont elles ont absolument besoin, tout simplement parce que leur fournisseur a décidé de stopper sa fabrication pour cause de non autorisation par les autorités.
Comment les entreprises lotoises se comportent-elles face à ces enjeux de santé publique ? Nous avons rencontré deux dirigeants très conscients de leurs obligations. Alain Hilbert est le responsable de Lotoquine à Figeac.
A
vant l’apparition de la directive européenne Reach, tout ce qui n’était pas interdit était autorisé. Désormais, l’optique est inversée : tout ce qui n’est pas autorisé est interdit. Ce renversement renvoie, de fait, la responsabilité de l’évaluation des risques concernant les produits chimiques, de l’Etat vers les entreprises, avec son corolaire : « pas de preuve, pas de marché ». Ces dernières, qui pour la plupart s’inscrivent dans la chaîne fabricationimportation-utilisation de substances chimiques, doivent impérativement anticiper face à cette directive européenne. Pour elles, le risque principal Alain Hilbert, dirigeant de Lotoquine.
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Cette société fabrique ou personnalise des produits destinés aux jeux et aux fêtes. Pour cela, elle importe et utilise des produits chimiques tels que les polymères et les encres d’imprimerie. « Grâce à l’accompagnement délivré par la CCI du Lot et le contact avec des consultants spécialisés, nous avons appris que les polymères ne figuraient pas dans la liste des produits à enregistrer : ça nous a simplifié la vie, nous avons seulement informé nos clients. Quant aux encres, nous avions anticipé et mis en place des fiches de sécurité », explique Alain Hilbert.
Une action collective régionale pour accompagner les entreprises dans la maîtrise de REACH : OBJECTIFS
Pascal Eudo, responsable qualité de CMPC.
L’entreprise a donc bien avancé dans sa démarche. Il lui reste à questionner quelques fournisseurs pour vérifier s’ils ont bien effectué les déclarations et surtout, pris en compte l’utilisation qui est faite des produits. Exemple : utiliser un solvant en circuit fermé ou à l’air libre n’a pas les mêmes conséquences sur la santé de l’utilisateur. « En début d’année prochaine, nous aurons sécurisé nos approvisionnements et mis en place tous les documents d’utilisation. Le plus long, c’est d’obtenir les réponses auprès d’un fournisseur situé hors Union Européenne. Si je ne peux en disposer, je
Les grandes étapes de REACH : • Entre le 1er juin et le 30 novembre 2008 : - Le pré-enregistrement de l’ensemble des substances produites ou importées à plus d’une tonne par an dans l’Union européenne. - L’enregistrement avec élaboration et dépôt d’un dossier technique et toxicologique. - L’autorisation de mise sur le marché de substances extrêmement préoccupantes pour la santé et l’environnement. • Les substances pré-enregistrées seront enregistrées selon leur tonnage et leur degré de dangerosité avant le 1er décembre 2010, avant le 1er juin 2013 ou avant le 1er juin 2018.
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serai obligé d’en choisir un autre en favorisant si possible l’espace européen », précise le chef d’entreprise. Chez CMPC à Cambes, on manipule des produits pour fabriquer des préparations destinées au secteur du nettoyage. Pascal Eudo est le responsable qualité, et c’est lui qui a la charge du dossier Reach. « Nous avons entamé la démarche voici trois ans, avec l’appui de la CCI du Lot et de l’Union des Industries Chimiques. Nous ne fabriquons pas les substances que nous utilisons, mais nous sommes utilisateurs de préparations. J’ai envoyé un courrier à nos fournisseurs pour m’assurer qu’ils ont bien procédé au préenregistrement, et un autre à nos clients pour les rassurer : nous avons anticipé sur la disparition de certaines molécules et nos approvisionnements sont pérennes. De plus, nous n’achetons qu’en France et en Europe. Il nous est ainsi plus facile d’accéder à toutes les informations nécessaires », relève Pascal Eudo. CMPC met en place les étiquetages aux normes européennes et dans la foulée, sortira ses Fiches de Données Sécurité (FDS) avec les différents scénarios d’exposition. « Parfois nos clients s’inquiètent, pensant que les préparations que nous fabriquons sont concernées. Or elles ne le sont pas. De ce fait, nous n’avons pas à pré-enregistrer nousmêmes, seulement à nous préoccuper de l’amont », conclut Pascal Eudo. ■
Cette action doit permettre aux entreprises utilisatrices de sécuriser leurs approvisionnements en substances chimiques. Elle s’adresse directement aux entreprises qui le souhaitent, pour : • Les informer et les sensibiliser sur leurs obligations réglementaires. • Les accompagner en leur apportant une méthodologie pour réaliser l’inventaire de leurs substances chimiques et identifier leurs futures obligations réglementaires. • Les conseiller dans leurs choix stratégiques et leurs relations avec leurs clients et leurs fournisseurs. • Suivre auprès d’elles la mise en œuvre du plan d’action et du plan stratégique.
CALENDRIER • Cette action collective se déroule de mai 2008 à juin 2009.
BÉNÉFICES DE L’ACTION • Réaliser un inventaire exhaustif de ses substances chimiques. • Connaître ses obligations vis-à-vis du règlement Reach. • Bénéficier d’un accompagnement individuel par un consultant. • Mettre en place un plan stratégique dans un contexte de développement durable. • Participer à des ateliers d’échanges entre entreprises participantes. • Bénéficier d’un suivi par un relais local pour la mise en œuvre des préconisations définies par le consultant. • Mettre en valeur ses actions via un colloque retour d’expériences et des fiches de bonnes pratiques.
PARTENAIRES • Cette opération bénéficie d’un soutien financier de la DRIRE, de la DRTEFP, de la CRAM Midi-Pyrénées. Elle profite d’un soutien technique de l’UIC, de l’UIMM, de la CRCI et du réseau des CCI de Midi-Pyrénées.
COÛTS • La participation financière de l’entreprise est de 919,73 € HT (soit 1100 € TTC).
CONTACT : CCI du Lot - Yasmina Loiseau, 05 65 20 35 30
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DEGAS
Au bonheur des danseuses
Grâce à sa créativité et à son expertise de la fabrication artisanale de chaussons pointes et demi-pointes, l’entreprise Degas a séduit des clients prestigieux, comme l’Opéra de Paris. Portrait d’une PME lotoise, dont la renommée s’étend aujourd’hui à l’échelle internationale.
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P
ierre Chatel a toujours fréquenté les coulisses du Palais Garnier. Son grand-père, son père et sa mère étaient danseurs à l’Opéra de Paris. Après avoir acquis un savoir faire dans le textile et le patronage au sein de prestigieuses maisons de couture comme Cacharel, Daniel Hechter ou Yves Saint-Laurent, c’est tout naturellement qu’il s’est immergé à nouveau dans l’univers de la danse pour y développer son activité professionnelle. En l’occurrence, l’impulsion est venue de Claude Bessy, danseuse étoile de l’Opéra de Paris et directrice de l’école de l’Opéra de Paris de 1972 à 2004, avec qui il a créé les premières tuniques. Dans les faits, Pierre Chatel a fondé en 1992 à Boissières, dans les murs d’un ancien moulin à eau, l’entreprise Degas, ainsi baptisée en hommage au peintre des petites danseuses. Comment passe-t-on des dorures du Palais Garnier à la pierre blanche du Moulin de Rouby ? « Je connaissais le Lot, dont une partie de ma famille est originaire. Au départ, je m’y suis installé pour former des personnes à la fabrication de chaussons de danse. Cette formation est relativement longue, de l’ordre de six à douze mois, raconte Pierre Chatel, gérant de la SARL Degas. Or le Lot est une région d’où les gens ne partent pas. D’autre part, la beauté et la quiétude des paysages qui nous entourent sont propices à la créativité. »
Dans l’atelier lotois, des couturières expérimentées assurent le picage des tenues et les opérations délicates, telles que la pose de tulle.
20 000 tenues (justaucorps, tuniques et tutus) et 5 000 paires de chaussons sortent des ateliers de la maison. Solidement campée sur son marché de niche, la société emploie dans le Lot de six à douze personnes, en fonction des pics saisonniers d’activité. « Les collections sont présentées fin février début mars, et les modèles doivent être livrés pour la rentrée scolaire de septembre », précise Pierre Chatel. En marge de sa fonction de dirigeant, ce dernier assure les relations avec la
clientèle française et étrangère de l’entreprise qu’il rencontre au moins une fois par an. Styliste de formation, son épouse Nadine est responsable des collections, tandis que son fils, Aurélien, supervise les commandes et les expéditions. Au sein de l’atelier lotois, deux couturières expérimentées assurent le picage et la mise au point des tenues, ainsi que les fabrications délicates et complexes, telles que la pose de tulle. Elles servent également de référence pour évaluer les temps de réalisation de nouveaux
Trois en France, dix en Europe, quinze dans le monde L’initiative a manifestement porté ses fruits puisque seize ans plus tard, Degas est entré dans le cercle étroit des entreprises spécialisées dans la fabrication de tenues et de chaussons de danse haut de gamme, dont la renommée est internationale. « Des entreprises comme la nôtre, il y en a trois en France, une dizaine en Europe et quinze à l’échelle mondiale », résume le dirigeant. Chaque année, 25 000 pièces, dont Entièrement réalisés avec des matières naturelles, les chaussons de danse Degas sont fabriqués artisanalement.
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modèles, Derrière, la fabrication des articles est confiée à des personnes qui travaillent à leur domicile. « La coupe du textile et la mise au point des chaussons pointes et demi- pointes est effectuée dans le respect des règles de l’art par un spécialiste dûment formé. Cette petite équipe au savoir faire pointu est le résultat de plus de quinze ans de travail en commun », explique Pierre Chatel.
20 % à 25 % du chiffre d’affaires à l’export
des produits sur la péninsule Ibérique. La société compte également des clients en Italie, en Belgique et en Suisse, mais également en Asie, au Japon et en Corée, et aux Etats-Unis. « Nous perpétuons la tradition de fabrication artisanale des chaussons, qui sont exclusivement réalisés avec des matières naturelles, souligne Pierre Chatel. De la même manière, notre ambition est de créer, avec le conseil de danseuses et de danseurs, des produits originaux qui se fondent parfaitement dans l’univers de la danse classique. » En l’espace d’une quinzaine d’années, plus d’une centaine de modèles de justaucorps, tuniques et tutus a ainsi vu le jour dans l’atelier lotois. « Nous avons créé nos propres gammes de couleurs, riches de 24 nuances et nous sommes toujours à la recherche des meilleures matières, poursuit-il. Nous faisons fabriquer nos tissus et leurs tulles assortis en Italie, en Espagne et en Belgique, car malheureusement il n’y a plus de fabricant en France. »
même potentiel », estime le dirigeant de Degas qui réalise aujourd’hui de l’ordre de 20 % à 25 % de son chiffre d’affaires à l’export. En 2009, l’entreprise entend étendre sa couverture européenne en concrétisant un projet de développement en Allemagne.
La niche du haut de gamme A l’échelle européenne, l’entreprise Degas est implantée en Espagne au travers d’un partenaire qui fabrique les chaussons de danse conformément aux critères de qualité établis par la maison, et qui assure la distribution
En termes de clientèle, Degas compte une référence de prestige, l’école de l’Opéra de Paris, sous la direction de la danseuse étoile Elisabeth Platel depuis 2005, qui lui confie la création de tenues spécifiques pour ses élèves depuis de nombreuses années. Audelà, l’entreprise fournit exclusivement des magasins spécialisés dans les articles de danses. « En France, nous travaillons avec un réseau d’une cinquantaine de boutiques, réparties sur l’ensemble du territoire. Globalement, tous les pays européens offrent le
Degas en bref • SARL créée en 1992 à Boissières. • CA : 500 000 euros, dont 20 % à 25 % à l’export. • Effectifs : de 6 à 12 personnes, selon les pics d’activité. • Volume de production : 25 000 pièces par an, dont 20 000 tenues et 5 000 paires de chaussons. • Site Internet : www.degas.fr
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Quant à la nouvelle concurrence venue de Chine ou d’Inde, Pierre Chatel affirme ne pas la rencontrer sur son marché. « La qualité des matières et des finitions, l’étendue de la gamme et surtout la créativité sont pour nous des remparts contre ces nouveaux concurrents qui ont une stratégie exclusivement axée sur le prix, analyse-t-il. Aujourd’hui, certains fournisseurs de chaussons de danse affichent des prix de vente publics équivalents à ce que nous pratiquons auprès de nos distributeurs. Il est clair que nous ne fabriquons pas les mêmes produits...». Adossée à son réseau de clientèle, l’entreprise qui réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 500 000 euros trace son chemin sur son micro marché. A moyen terme, Pierre Chatel souhaite rénover l’atelier lotois, jouer sur les espaces et la lumière, afin de poursuivre son activité de création dans un cadre faisant écho à la beauté natu■ relle des paysages environnants.
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les brèves REPÈRES ÉCO
Le Groupe
Cahors dédie ses troisièmes « Nuits Composites » à la Chine Le Groupe Cahors a affiché sa dimension internationale en faisant de la ville chinoise de Qingdao, où il est implanté, l’invité d’honneur de la 3e édition des « Nuits Composites ».
Le spectacle réunissant des artistes français et chinois mêlait la danse, la musique traditionnelle chinoise et l’univers contemporain du chorégraphe toulousain Samuel Mathieu.
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es 24, 25 et 26 octobre derniers, le Groupe Cahors organisait dans le chai restauré du Château de Haute-Serre la 3e édition des « Nuits Composites ». En invitant cette année la ville chinoise de Qingdao, où elle dispose de deux filiales, l’entreprise lotoise a une nouvelle fois mis en évidence sa dimension internationale. Auparavant, le Groupe Cahors avait déjà convié deux pays où il est implanté : l’Uruguay et l’Espagne. La liste n’est pas close, puisque le groupe est également présent au Maroc, en Tunisie ou en Inde.
originaires de Qingdao avaient fait le déplacement pour participer à une résidence de travail avec des artistes français. Le spectacle créé pour cette manifestation réunissait six musiciens et six danseurs chinois et français qui, malgré la barrière de la langue, ont réussi la prouesse de monter leur pièce en quatre semaines, sous la houlette du chorégraphe Samuel Mathieu et du compositeur Maxime Denuc. Baptisée « Yan » (le vent en chinois), cette pièce servira de prologue à une fresque que la Compagnie Lastiko poursuivra en Asie.
Le concept de ce rendez-vous annuel est fondé sur un échange : l’entreprise reçoit la ville étrangère à Cahors en automne et lui rend visite au printemps. Avec 7,5 millions d’habitants, Qingdao est l’un des premiers pôles économiques et touristiques du nord-est de la Chine. L’entreprise lotoise emploie là-bas près de 150 personnes.
Un événement économique et culturel Dans le cadre de cette manifestation, le Groupe Cahors a organisé, le 25 octobre en matinée à l’Espace Clément Marot, un colloque économique sur la Chine, au cours duquel sont notamment intervenus le MEDEF International et le Comité France Chine. Plusieurs personnalités lotoises, comme Michel Hibon, Président du Groupe Cahors, Jean-Marc Vayssouze Faure, Maire de Cahors, Gérard Miquel, Président du Conseil général et Jean-Claude Parisot, Secrétaire général de la Préfecture, y ont également participé. De la même manière, les « Nuits Composites » sont un événement fondé sur le mariage des cultures et les partenariats. Ainsi, plusieurs artistes, musiciens, danseurs et calligraphes
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Michel Hibon, Président du Groupe Cahors, à ouvert le colloque sur la Chine, organisé à l’Espace Clément Marot en présence de représentants de la ville de Qingdao.
Enfin, la collaboration fut également gastronomique, puisque les convives ont pu déguster à l’issue du spectacle des plats préparés en commun par le chef chinois Liu Peng et par Gilles Marre, du restaurant le Balandre. Ce principe d’échange était aussi présent au niveau des publics invités : le grand public le 24 octobre, les invités des partenaires du Groupe Cahors le 25 et les salariés de l’entreprise le 26.
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les brèves REPÈRES ÉCO Salons SIANE et MIDEST :
un bilan positif pour les exposants lotois
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a satisfaction est au rendez-vous pour les entreprises lotoises présentes, en octobre et novembre derniers, sur les salons SIANE et MIDEST dans le cadre de l’Espace Collectif Lot organisé par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot. « Le SIANE, à Toulouse, qui draine une fréquentation de proximité, est un salon particulièrement bien adapté à la taille de notre entreprise », commente ainsi Jean-Marie Bourrel, dirigeant de la société Bourrel à Bagnac-sur-Cère, spécialiste des secteurs du décolletage, emboutissage et usinage. De son côté, le Midest est le premier salon mondial de la sous-traitance industrielle. Il cible un public national et international et nous permet notamment de rencontrer nos clients parisiens. Avoir la possibilité de participer à ces deux événements complémentaires est pour nous très intéressant. »
des élastomères, qui expose depuis plusieurs années sur ces salons professionnels. « En dépit d’une conjoncture morose, nous avons enregistré une bonne fréquentation, témoigne son dirigeant Jean-Claude Laugénie. Surtout, nous avons le sentiment que le visitorat était plus qualitatif cette année. Les prospects que nous avons rencontrés étaient porteurs de projets concrets et avaient des exigences techniques bien spécifiques. Enfin, nous avons pu constater un élargissement des cibles traditionnelles de clientèle, telles que l’automobile, vers de nouveaux secteurs industriels où les besoins en termes de design sont importants. »
Même sentiment positif du côté de Simeca, entreprise implantée à Vayrac et spécialisée dans la transformation
Renseignements : Laurent Poudré 05 65 20 35 40 - laurent.poudre@lot.cci.fr
La CCI du Lot accompagne les entreprises lotoises sur les salons professionnels de leur choix.
MONIQUE MONTAL, nouvelle Présidente de la Fédération BTP46
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onique Montal - Entreprise Montal SARL Charpente et Couverture à Reyrevignes - vient d’être élue Présidente de la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics du Lot. Le nouveau bureau se compose de Jean-Luc Séguy (1er vice Président), Jean-Luc Bex (vice Président), André Lestrade (vice Président), Eric Grenier (trésorier) et Daniel De Nardi (secrétaire). A noter par ailleurs que dans la perspective des objectifs fixés
par le Grenelle de l’environnement, la FBTP46 propose aux entreprises du secteur une formation aux économies d’énergie, dispensée à Cahors. Au programme : identifier les éléments clés d’une offre globale d’amélioration énergétique des bâtiments ; maîtriser les outils pour mettre en œuvre une offre globale d’amélioration énergétique des bâtiments ; connaître, maîtriser et mettre en œuvre les technologies performantes d’amélioration énergétique des bâtiments. Le logiciel de diagnostic professionnel, Orebat, est offert aux participants à cette formation, dont le coût est pris en charge à hauteur de 95 % des dépenses engagées par l’OPCA Bâtiment, le FAFSAB, le FAFCEA et l’AGEFOS-PME.
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les brèves REPÈRES ÉCO Semaine pour l’emploi des personnes handicapées :
La pépinière Cadurcia s’implique A l’occasion de la 12e semaine pour l’emploi des personnes handicapées, l’AGEFIPH* a organisé l’opération « Un jour, un métier, une action ». Objectif : permettre l’accueil pendant une journée d’un demandeur d’emploi handicapé au sein d’une entreprise pour lui faire découvrir un métier en binôme avec un salarié en poste.
merciale à la CCI du Lot. « Cette formation comprenait un stage de quatre semaines en entreprise, c’est à cette occasion que j’ai découvert HBR », se félicite-t-elle, tout en souhaitant que son témoignage puisse sensibiliser d’autres chefs d’entreprises à l’emploi de personnes en situation de handicap.
Dans le Lot, une trentaine d’entreprises a participé à cette initiative à l’instar de cinq TPE basées au sein de la pépinière Cadurcia, où l’opération a été présentée le 17 novembre dernier. « Travailler avec une personne handicapée signifie avant tout travailler avec un collaborateur compétent », a souligné à cette occasion Olivier Nouvelière, responsable des relations handicap-entreprise au sein de l’AGEFIPH.
Au 30 juin 2008, le Lot comptabilisait 824 demandeurs d’emplois travailleurs handicapés, soit une diminution de 9,5 % par rapport aux données du 30 juin 2007. * Association Gestionnaire des Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées Henry Bosc, gérant de HBR et Valérie Rayon, assistante commerciale.
Sven Castelain et Henry Bosc, respectivement directeurs des sociétés e-Medi@ (réalisation de supports publicitaires) et HBR (prestations de services de raccordements électriques et télécoms) qui participaient à l’opération ont également apporté leurs témoignages. En l’occurrence, ces deux entrepreneurs ont embauché récemment Valérie Rayon comme assistante commerciale ; laquelle travaille à mi-temps pour les deux sociétés. « Les aides à l’embauche accordées par l’AGEFIPH nous ont permis de créer ce poste en recrutant une personne efficace et compétente », explique Henry Bosc. Victime d’un accident du travail l’année dernière, Valérie Rayon souffre d’une hernie discale. Licenciée par son ancien employeur, elle a demandé le statut de travailleur handicapé et a choisi de se reconvertir en suivant une formation d’assistante com-
ARDAN :
Dynamisez vos projets ! L e dispositif Ardan (Action Régionale pour le Développement d’Activité Nouvelle) permet aux TPE ou PME-PMI de moins de 50 personnes, de tous secteurs d’activité (industrie, commerce, services), de concrétiser un projet qu’elles n’ont pas le temps ou les moyens de mettre en œuvre. Concrètement, l’entreprise intègre un pilote de projet dans son équipe, dans le cadre d’un contrat de six mois. A l’issue des six mois, le dirigeant fait le bilan pour évaluer la viabilité de son projet. S’il est positif, le pilote de projet est embauché en CDI. Dans le cas contraire, le dirigeant peut y mettre fin sans complication administrative ni
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indemnités supplémentaires. Pour l’entreprise, les coûts financiers de l’opération s’élèvent à 5 500 € nets pour les six mois ; le complément de salaire étant pris en charge par le Conseil Régional. Rappelons que le dispositif Ardan peut s’appliquer à tous types de fonctions (management, commercial, technique...), l’essentiel étant que la fonction développée dans l’entreprise soit nouvelle.
Renseignements : Laurent Poudré 05 65 20 35 40 - laurent.poudre@lot.cci.fr
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les brèves REPÈRES ÉCO Bourse des Locaux et du Foncier d’Entreprises a CCI du Lot publie sur son site internet (www.lot.cci.fr) une Bourse des Locaux et du Foncier d’Entreprise présentant plus de 115 annonces de location et de vente de fonds de commerce, locaux d’activités, terrains à bâtir, bureaux, etc.
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Vous pouvez également nous confier votre annonce afin d’en augmenter la visibilité. Renseignements : Laurent Poudré 05 65 20 35 40 - laurent.poudre@lot.cci.fr
Marinette Bonnet, Chevalier de l’Ordre National du Mérite ariette Bonnet s’est vue remettre, le 25 octobre dernier à Rocamadour, les insignes de Chevalier de l’Ordre National du Mérite, par Georges Clancier, Président de l’Association des Membres de l’Ordre National du Mérite - Section Lot. Une distinction venant couronner l’engagement professionnel de Mariette Bonnet qui fut notamment Présidente de l’Union Départementale des Offices de Tourisme et des Syndicats d’Initiative (UDOTSI) durant dix ans.
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les brèves TOURISME
Opérations de promotion Workshop « Destination Midi-Pyrénées » à Toulouse
Workshop « Destination Vignobles » à Avignon
a CCI du Lot a participé, conjointement avec le service d’appui à la mise en marché du CDT, à une opération à destination des autocaristes français, organisée à Toulouse par le Comité Régional du Tourisme de Midi-Pyrénées. Plus de 80 voyagistes sont ainsi venus rencontrer 93 structures exposantes, dont plusieurs du Lot : hôtels de Cahors, Rocamadour et Figeac, prestataires d’activités.
Avignon, s’est déroulée du 20 au 22 octobre, une manifestation à destination des tour-opérateurs du monde entier spécialisés dans la destination France et en particulier sur la thématique oenotouristique. Il s’agissait de la 3e édition de « Destination Vignobles », organisé par Maison de la France et son club vitivinicole, et suivi d’une conférence-débat sur les évolutions de l’offre et de la demande. La CCI occupait un stand partagé avec le CDT sous l’enseigne « Tourisme et Vins de Cahors » et a ainsi rencontré une quinzaine de visiteurs intéressés par des idées de packages, des informations générales sur le Lot, ou à la recherche de produits plus ciblés.
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Workshop « Travel ! » à Bruxelles e 11 octobre dernier, le service tourisme était présent à la 9e édition du workshop « Travel ! » à Bruxelles, manifestation organisée par Maison de la France Belgique, en partenariat avec les offices nationaux du tourisme de Grande-Bretagne, Luxembourg et Pays-Bas. La CCI a ainsi rencontré une quinzaine de contacts, composés essentiellement de responsables de clubs ou associations désireux d’avoir une information générale sur le Lot, les hébergements, les sites de visites et les activités.
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Programme 2009 des opérations de promotion a Commission Tourisme-Hôtellerie de la CCI, réunie le 13 novembre, a étudié et validé le programme prévisionnel des actions de promotion 2009 auxquelles participera la CCI du Lot :
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* salon Comités d’Entreprises, Toulouse : 5-6 mars * opération professionnelle en Espagne, au printemps * workshop « Rendez-Vous France », Paris : 31 mars-01 avril * workshop « France », Amsterdam : en mai ou juin * salon Comités d’Entreprises et Collectivités, Limoges : 8 septembre * workshop Professionnel « Monde à Paris », Paris : 8-9 octobre Une opération en Belgique est également à l’étude. La CCI participera à ces opérations, soit seule en tant que représentante des prestataires lotois, soit conjointement avec des professionnels ou le Comité Départemental du Tourisme du Lot. Elle diffusera le Manuel des Ventes à chacune de ces opérations. Pour plus d’informations, contactez Anne Simon Tél : 05 65 20 35 28
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Les visiteurs se sont vus remettre une brochure spécialement réalisée pour l’occasion, intitulée « Destination Cahors et son vignoble » et présentant des séjours packagés pour individuels et groupes, mais également les contacts et informations des prestataires touristiques situés dans la zone de l’AOC Cahors.
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Certificat FIDUCIO
LE CERTIFICAT ÉLECTRONIQUE Véritable passeport pour la dématérialisation, il est exigé pour réaliser de nombreuses procédures via Internet.
Le certificat électronique est un fichier qui authentifie l’identité de la personne signataire, l’intégrité des documents échangés et l’assurance de leur non répudiation. Certains certificats assurent en option la confidentialité des documents en les cryptant. Le certificat électronique permet les opérations suivantes : réponses à des appels d’offres en marchés publics déclaration et règlement de la TVA par Internet (Télé TVA) déclaration et règlement de cotisations par e-mail (DUCS) déclarations sociales en ligne (Net-entreprises) déclarations d’achat et de cession de véhicules (Téléc@rte grise) Envoi de factures dématérialisées Signature de documents (contrats, bons de commandes, notes de frais, etc.) et des courriers électroniques (lettre simple ou recommandée électronique) Accès au compte fiscal en ligne Accès sécurisé à des services bancaires
Quelques jours suffisent pour obtenir un certificat, délivré sur un logiciel, une clé USB ou une carte à puce. Les tarifs varient entre 59 et 120 euros par an.
La demande de certificat électronique se fait auprès de La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Renseignements : 05 65 20 35 11 ou en ligne sur le site : www.chambersign.tm.fr
les brèves COMMERCE CAHORS ACTIF Nouveau logo et lancement du site Internet
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’association des commerçants, artisans et professions libérales de Cahors, CAHORS Actif, vient de lancer le site internet :
www.cahorsactif.com Cet outil de communication et de promotion commerciale a un double but : permettre aux professionnels du commerce et des services de Cahors de se familiariser à l’utilisation d’Internet et d’avoir un « emplacement » sur la toile web pour un coût adapté à chaque entreprise. Pour tout complément d’information, contactez le Secteur Commerce - tél. : 05 65 20 35 41
Des commerçants lotois au Marathon de New York
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ean-Pierre CIERCOLES (garage CIERCOLES à Cazals) et David BLANCO (traiteur cuisine Coté Sud à Cahors) ont bien représenté le Lot au Marathon de New York le 2 novembre dernier. Sur 40 000 participants, ils sont respectivement arrivés aux 2 048e et 2 846e places.
David Blanco à l’arrivée de la course.
Les coureurs et leur équipe de supporters.
Votez Sophie !
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es commerçants de l’association ACSE (Accueil, Conseil, Service) de FIGEAC qui regroupe une douzaine de commerçants, et dont les deux co-Présidentes sont Carole RIGAUD et Audrey SIRMAIN (associées du magasin Optic 2000), ont sponsorisé Sophie LOPEZ, Miss QUERCY ROUERGUE 2008, qui va concourir au titre de MISS FRANCE au début du mois de décembre. Cette jeune femme est la fille de Rosy et Jacques LOPEZ, pâtissiers notoirement connus à FIGEAC (Le Palais des Gourmands). Souhaitons un franc succès à cette ambassadrice du Lot.
Destination International Le réseau des CCI de Midi-Pyrénées met en place un programme de formation destiné aux entreprises qui souhaitent lancer ou renforcer leur activité à l’export 4 modules de formation d’une journée chacun sont proposés : 1) L’export, comment s’y prendre ? 2) Comment bâtir une offre commerciale gagnante ? 3) Moyens de paiements et sécurisation des paiements - change 4) Optimiser la logistique, assurer les formalités douanières Renseignements : Thierry Voirin, CCI du Lot 05 65 20 35 19
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VIENT DE PARAÎTRE
LE MONITEUR DU COMMERCE INTERNATIONAL Ce hors série édité pour la neuvième année par le Moci, en partenariat avec la Fédération des Foires, Salons et Congrès de France (FFSCF), présente une sélection de plus de 1 000 manifestations qui se dérouleront en France en 2009. Autant de rendez-vous à ne pas manquer qui génèrent des courants d’affaires à l’importation comme à l’exportation : en 2008, quelque 22 500 exposants et 653 000 visiteurs ont participé aux foires et salons membres de la FFSCF. Ce hors série privilégie un classement par secteur et par mois. Il comprend également un index des manifestations. En consultation au Centre de Documentation
QUID
CONSTRUIRE SA RELATION CLIENT
COMMENT VENDRE SUR INTERNET
Cet ouvrage de la collection Gestion & Organisation propose aux professionnels une approche interactive de la construction de la relation client. Sous forme de didacticiel, que l’on utilise selon son métier, cette approche se décline en trois parties : la préparation (audit, sélection et planification des actions...), la création des outils (définition de la charte graphique, publicité, marketing direct...), la concrétisation (négociation, vente, facturation...). Il présente par ailleurs 205 tableaux illustrant notamment les notions clé de la relation client et les grandes étapes de sa mise en œuvre.
Se lancer dans l’e-commerce ne s’improvise pas. Ce guide, publié aux Editions Du Puits Fleuri, recense les solutions pratiques et juridiques qu’il convient de connaître, depuis la préparation du projet jusqu’à son développement commercial, en passant par sa création. Quels sont les aspects juridiques liés à une activité de commerce en ligne ? Comment acquérir un site web attractif et facile à utiliser ? Comment organiser la logistique et gérer ses bases de données ? L’ouvrage, qui prend en compte les dispositions majeures de la loi Chatel de juin 2008, répond à l’ensemble de ces problématiques.
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Créateurs, repreneurs d’entreprises dans le Lot Un coup de pouce financier pour vous aider
Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer les fonds propres des créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sont remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’offre QUID est complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part des organismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.
Quid ?
Comment ?
Quels financements ?
Quercy Initiative Développement, association loi de 1901, plate-forme d’initiative locale.
Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie, sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans, éventuel différé de remboursement.
Pour qui ?
Combien d’entreprises ?
Les créateurs, les repreneurs d’entreprises. Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registre du commerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID: • Activités industrielles ou de services pour l’industrie • Activités de négoce de forme indépendante • Activités d’artisanat de production • Commerce de détail en milieu rural • Services technologiques ou activités innovantes. En reprise seulement: BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.
80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjà été soutenus par QUID.
Ils sont assurés par : • L’Union Européenne, • L’Etat, • L’Union des Entreprises Lotoises, • Divers industriels du département, • La Banque Populaire Occitane, • La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, • Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, • Le groupe d’assurances Malakoff, • EDF, • Le Conseil général du Lot, • La Caisse des Dépôts et Consignations, • La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, • La Communauté de Communes du Pays de Cahors et du Sud du Lot. • Le Conseil Régional de Midi-Pyrénées
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Renseignements : Loïz Pierre Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Tél : 05 65 20 35 01 loiz.pierre@lot.cci.fr
ENTREPRENDRE 146
FORMATION EMPLOI © Vincent Hazat - PhotoAlto
Le diagnostic Ressources Humaines UN OUTIL D’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES DANS LA GESTION DES COMPÉTENCES Le pôle Emploi / Ressources Humaines de la CCI du Lot propose un outil spécifique s’adressant à tous les chefs d’entreprises Lotois souhaitant faire le point sur leurs pratiques en matière de gestion et de développement de leurs Ressources Humaines.
LE RECRUTEMENT UNE ÉTAPE STRATÉGIQUE DANS LA VIE DE L’ENTREPRISE
■ Un objectif précis Ce service offert aux entreprises, permet à leur(s) dirigeant(s) de réaliser une cartographie de l’entreprise, de ses salariés et de ses pratiques en ressources humaines. Le diagnostic permet ainsi, de définir les bases de travail pour repérer des axes d’orientation, déterminer les actions à mettre en place et identifier les priorités stratégiques pour l’entreprise.
■ Une méthode souple Au cours d’une rencontre personnalisée, le dirigeant de l’entreprise et le conseiller Emploi / RH de la CCI renseignent un questionnaire abordant les problématiques suivantes : • Recrutement • Formation • Gestion et développement des compétences A l’issue de cette rencontre, le chargé de mission propose un nouvel entretien afin de présenter le diagnostic réalisé et les préconisations proposées (points d’amélioration et pistes d’action).
■ Un résultat personnalisé Le diagnostic permet au chef d’entreprise d’une part, de se positionner mais surtout, de prendre conscience des ressources internes dont il dispose, d’anticiper ses besoins et de s’y préparer (évolutions technologiques et changements d’organisation du travail). Cette approche prospective conduit ainsi, les entreprises à construire leur politique Ressources Humaines en intégrant : • la gestion des âges • le développement des compétences • le processus de recrutement • les systèmes de management
Recruter de futurs collaborateurs constitue une étape clé dans l’organisation et le fonctionnement d’une entreprise. Si les réalités du terrain et les exigences de l’activité économique, obligent souvent les chefs d’entreprise à trouver des réponses urgentes en matière de ressources humaines, il ne faut pas cependant oublier les enjeux qui se cachent derrière un recrutement. En effet, plus qu’une simple étape dans la vie d’une entreprise, le recrutement est véritablement un acte / outil de gestion de ses ressources humaines. Recruter est un investissement dans tous les sens du terme. Il est donc important de mettre toutes les chances de son côté pour s’assurer de l’adéquation d’un besoin avec un profil. Et, par là même, anticiper d’un point de vue stratégique sa gestion des ressources humaines. Aussi, afin d’aider les entreprises lotoises à réussir cette délicate opération, le pôle Emploi Ressources Humaines de la CCI propose un accompagnement personnalisé et adapté à chaque situation. Ce service modulable peut comprendre tout ou partie de ce qui suit : analyse du besoin, rédaction d’annonce, choix du support de communication, sélection des candidatures, entretiens et validation des compétences par différents tests, rédactions des synthèses, aide aux opérationnels dans leur prise de décision, suivi de l’intégration du candidat…
CONTACTS :
Séverine Prendin 05 65 20 48 66 severine.prendin@lot.cci.fr
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Pour tout renseignement, merci de contacter Séverine Prendin, Chargée de missions : 05 65 20 48 66 - severine.prendin@lot.cci.fr
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FORMATION EMPLOI
VOS OBLIGATIONS EN FAVEUR DU HANDICAP Chaque entreprise de plus de 20 salariés doit employer 6% de travailleurs handicapés dans son effectif. Par choix ou par facilité, vous avez peut-être tendance à vous acquitter de cette obligation par le versement pur et simple de la contribution à l’AGEPHIP.
Sachez que les entreprises ou établissements n’ayant fait
aucun effort en faveur de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés pendant une période supérieure à 3 ans à compter du 1er janvier 2006 devront s’acquitter d’une
contribution fixée à 1 500 fois le SMIC horaire lors de la déclaration d’obligation d’emploi des travailleurs handicapés au titre de 2009.
Pourquoi ne pas étudier dès maintenant les possibilités qui s’offrent à vous pour diminuer le montant de cette contribution, voire vous en libérer ? AGISSEZ AU PLUS TÔT et recrutez des travailleurs handicapés Dernier délais, le 1er juillet 2009 : Chaque travailleur handicapé peut être comptabilisée dans les 6% comme 1 unité, à condition à d’avoir été présent au moins 6 mois dans les 12 derniers mois. (Des coefficients de minoration peuvent s’ajouter aux efforts de l’employeur.)
DÈS 2010, PRENEZ LE TEMPS DE LA RÉFLEXION Opter pour l’accord... : L’application d’un accord de branche, d’entreprise, de groupe ou d’établissement en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap peut vous acquitter en totalité de votre contribution à l’AGEFIPH pendant la durée de l’accord, si vous investissez au sein de votre structure les fonds destinés à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés.
RÉAGISSEZ AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD Opter pour l’intérim ou l’accueil de stagiaires : Les travailleurs handicapés intérimaires et stagiaires sont comptabilisés au prorata temporis de présence dans l’entreprise au cours des 12 derniers mois. Seuls les stages de plus de 150 heures sont pris en compte. (Le nombre de stagiaires handicapés ne peut pas dépasser 2% de l’effectif de l’entreprise.) Opter pour la sous-traitance : Via des contrats de fourniture, de sous-traitance ou de prestations de service avec les entreprises adaptées les centres d’aides et de distribution par le travail, vous pouvez vous acquitter de 50% maximum de votre contribution.
N’OUBLIEZ PAS VOTRE OBLIGATION DE NÉGOCIATION Programmez le recrutement direct, les contrats de professionnalisation, le maintien dans l’emploi... Toute entreprise de plus de 50 salariés est soumise depuis la loi de 2005 à l’obligation de négociation. VOUS POUVEZ EGALEMENT REFLECHIR A DES SOLUTIONS INTER ENTREPRISES
RAPPROCHEZ VOUS DES DIFFERENTS SERVICES EXISTANTS DANS LE LOT POUR VOUS ACCOMPAGNER : CONSEIL (emploi et étude de la situation de l’entreprise) : CAP EMPLOI 46 Stéphanie BARDOU : 05 65 23 20 20 ETUDE (Conseil, ingénierie, facilitation au maintien dans l’emploi) : SAMETH 46 Marielle THAMIE : 05 65 23 08 49
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FORMATION EMPLOI
LES OUTILS DE MANAGEMENT POUR LA PME UNE FORMATION POUR LES DIRIGEANTS DE TPE, PME - PMI La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot organise à partir de mars 2009, en partenariat avec l’Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse, une action de formation adaptée aux besoins des chefs d’entreprises ainsi qu’à leurs adjoints, notamment dans les PME et TPE. La formation dédiée au management et à la stratégie d’entreprise se déroulera en alternance à Cahors et à Toulouse, dans le but d’aider les dirigeants à progresser au quotidien dans le développement de leur structure et de leurs activités. Renseignements : Andrea Poterie, andrea.poterie@lot.cci.fr
Club Management Ressources Humaines créez votre réseau RH et échangez sur vos pratiques Le Club management Ressources Humaines a été créée afin de permettre aux dirigeants d’entreprises loitoises et/ou personnels de la fonction RH de se connaître et de se rencontrer.
■ Une organisation souple
■ Des objectifs simples • Impulser et créer un « réseau RH » au niveau du département du Lot. • Echanger sur les pratiques (méthodes, outils) et conceptions de la fonction RH au travers de thématiques (réforme de la formation professionnelle, recrutement, politique de l’emploi, rémunération, gestion de conflit...) ou de groupes de travail / réflexion.
• Les conférences se déroulent sous forme d’exposés et de débats (2 heures en moyenne sur des thématiques choisies par la majorité des participants) et peuvent être animées selon les sujets abordés, par un intervenant extérieur et / ou un professionnel interne.
• Essayer, par le biais de ces échanges / analyses d’expériences, mais aussi organisation d’actions / évènements..., d’apporter des solutions à certaines problématiques communes.
• Aucune cotisation n’est demandée pour adhérer au club.
Si vous souhaitez participer à ce réseau et aux débats à venir, contactez : Séverine Prendin - Tel. 05 65 20 48 66 - severine.prendin@lot.cci.fr
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FORMATION EMPLOI
LANGUES SPECIALISEES 2008 Une nouvelle session de formation « Langues spécialisées » a débuté le 27 novembre dernier avec une dizaine de participants. Destinée à des demandeurs d’emploi, cette formation d’une durée totale de 545 heures, a pour objectif de professionnaliser les participants dans l’usage des langues à caractère professionnel dans les secteurs vitivinicole, tourisme/hôtellerie/loisirs, commercial et dans tout secteur d’activité où les échanges commerciaux ont une dimension internationale. Vous pourrez recevoir ces personnes dans vos entreprises pour une période de stage de 5 semaines à compter du 23 février 2009.
Contact : Annick MACHABERT (Tél. 05 65 20 48 70)
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FORMATION EMPLOI @@@@@@@@e? @@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e? @@@@@@@@e? @@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@?e@@@@@@@@e?@@@@@@@@ @@@@@@@@ @@h? @@ @@h? @@ @@h? @@ @@h? @@ @@h? @@ @@h? @@
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s s i t n e r p p a ’ d Taxe
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e n g a p Cam
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Institut de Formation par Alternance (IFA )
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et au titre des catégories A, B, C (hors quota) pour son
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Point A (Alternance, Apprentissage, Appui aux entreprises).
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Le Service Formation Emploi de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot est habilité à percevoir la TAXE D’APPRENTISSAGE au titre du quota et des catégories A et A+B (hors quota) pour son
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Avec l’ouverture du BTS MUC (BTS Management des unités commerciales) en septembre 2008, l’offre de nos formations commerciales en apprentissage s’est élargie en répondant aux besoins du département. Nous formons des commerciaux de qualité, aptes à mettre en œuvre les principales techniques de vente, de management et d’organisation commerciale.
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L’équipe du Service Formation Emploi vous remercie de la confiance que vous manifestez à la CCI du Lot en versant votre taxe d’apprentissage au bénéfice
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de son Institut de Formation par Alternance et/ou de son Point A.
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Votre appui par le versement de la taxe d’apprentissage est un encouragement fondamental à maintenir la qualité de nos formations
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afin de répondre aux besoins de qualification des personnels des entreprises lotoises.
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ENTREPRENDRE 146
FORMATION EMPLOI
FORMATION CONTINUE INTER-ENTREPRISES JANVIER - JUIN 2009 Ces formations se déroulent à la Chambre de Commerce et d’Industrie à Cahors mais peuvent être réalisées, selon les besoins, en entreprise ou dans une autre ville du département. Formation Dates Durée Prix TTC BUREAUTIQUE Découverte micro informatique 23 février et 2 mars 2 jours 360 € WORD initiation 27 janvier et 3 février 2 jours 360 € WORD perfectionnement 23 et 30 avril 2 jours 360 € EXCEL initiation 20 et 27 avril 2 jours 360 € EXCEL Perfectionnement 9 et 16 juin 2 jours 360 € PUBLISHER 24 et 3 mars 2 jours 360 € PHOTOSHOP 16 et 23 mars 2 jours 360 € POWER POINT 21 avril 1 jour 180 € Découverte d’Internet / messagerie Outlook 12 mai 1 jour 180 € LANGUES Les cours de langues étrangères – individuels et collectifs – sont proposés toute l’année (tarifs établis en fonction de la durée et du niveau initial) Langues courantes : Anglais, Allemand, Espagnol, Français pour étrangers, Italien. Langues rares : Arabe, Chinois, Japonais, Polonais, Portugais, Néerlandais… Langues avec spécialités : Commerce, Hôtellerie-restauration, Immobilier, Tourisme, Techniques industrielles, Export, Import, Vitivinicole… Se préparer au test TOEIC : En semi-autonomie, tout au long de l’année. MANAGEMENT ET GESTION Parcours Export à déterminer 6 jours 1 500 € Gestion de conflit 11 et 12 février 2 jours 520 € Comptabilité initiation 10 et 17 mars 2 jours 500 € Comptabilité perfectionnement 12 et 19 mai 2 jours 500 € Gestion du stress 23 et 24 avril 2 jours 490 € Management d’équipe 22, 23 et 28 avril 3 jours 750 € Améliorer la qualité de l’acceuil 15 mai 1 jour 250 € (téléphonique et phisique) Entretien professionnel à déterminer 2 jours 490 € Formation de tuteurs 26 et 27 février 2 jours 520 € Comment répondre aux appels d’offre avril ou juin 2 jours 590 € E-commerce Initiation à déterminer 2 jours 490 € E-commerce Perfectionnement à déterminer 2 jours 490 € SÉCURITÉ, HYGIÈNE ET CONDITIONS DE TRAVAIL Habilitation électrique du personnel à déterminer suivant niveau nous contacter électricien et non électricien Hygiène alimentaire 23 mars 1 jour 175 € SST (Sauveteur Secouriste du Travail) 24 et 26 mars 2 jour 294 € 26 février (Session à Figeac : 8h30 / 12 h 30) Recyclage STT 28 avril (Session 1 à Cahors : 8h30 / 12 h 30) 1/2 journée 93 € 26 mai (Session 2 à Cahors : 8h30 / 12 h 30) LEVAGE - MANUTENTION, CACES CACES et recyclage R389, R386, R372, R390 à déterminer selon niveau nous contacter
TOUTES NOS FORMATIONS SONT ENVISAGEABLES DANS LE CADRE DU DIF (Droit Individuel à la Formation). Nous consulter. Pour vous inscrire ou pour toute information complémentaire, contactez-nous au 05 65 20 48 70 ou 05 65 20 48 69 ou par mail :
annick.machabert@lot.cci.fr NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008
SERVICE FORMATION EMPLOI Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot 107, quai Cavaignac - 46002 Cahors www.lot.cci.fr
05 65 20 48 70 51
CONJONCTURE
LA BAISSE D’ACTIVITÉ SE POURSUIT Le mouvement de baisse de la production industrielle initié avant l’été s’est poursuivi au mois de septembre et s’est accéléré en octobre. Cette tendance a concerné l’ensemble des secteurs d’activité mais le recul a été plus important dans le secteur des biens de consommation. La demande globale a faibli tant dans sa composante domestique qu’à l’export. L’ensemble des secteurs est affecté par cette évolution : ■ SERVICES MARCHANDS
■ INDUSTRIES ALIMENTAIRES
Les volumes d’activités ont dans l’ensemble enregistré un tassement sensible, avec néanmoins des croissances observées sur certains sous-secteurs. Les effectifs sont donc globalement affectés, mais dans une moindre mesure. Dans ce contexte, les perspectives à moyen terme sont très prudentes.
La production a légèrement fléchi malgré une demande mieux orientée, particulièrement sur le marché intérieur. La situation des carnets d’ordres est jugée au-dessous de la normale. Les industriels sont prudents et espèrent un regain de l’activité sur la fin d’année. L’évolution de la consommation des ménages sera l’élément clé de cette reprise.
■ INDUSTRIES DES BIENS INTERMÉDIAIRES La production s’est de nouveau inscrite en baisse par rapport à la période précédente mais les évolutions ont été contrastées dans les différentes branches. La demande s’est également repliée et les carnets de commandes se sont encore amenuisés. Aucune reprise n’est attendue à court terme.
■ INDUSTRIE DES BIENS D’ÉQUIPEMENT La production a peu varié sur la période. Les entrées d’ordres ont diminué sur les marchés étrangers, malgré une parité euro/dollar plus favorable. Les carnets de commandes sont toujours confortables. La fin de l’année ne devrait pas connaître d’évolution marquée de l’activité. Les prévisions à plus long terme sont plus nuancées.
■ INDUSTRIE DES BIENS DE CONSOMMATION La production s’est de nouveau repliée ce moisci. Les entrées de commandes notamment en provenance de l’étranger ont encore chuté et les carnets sont jugés au-dessous de la normale. Les industriels sont très prudents et n’envisagent pas de reprise les mois prochains.
■ COMMERCE DE GROS Après deux trimestres bien orientés, les volumes d’affaires se sont inscrits en léger recul. La demande s’est globalement maintenue mais a évolué de façon contrastée dans les différentes filières. Les stocks sont un peu supérieurs à la normale mais devraient retrouver un niveau plus conforme au cours des prochains mois. Les prévisions font état d’une nouvelle diminution des transactions au cours du dernier trimestre.
■ CONSTRUCTION Le ralentissement de l’activité enregistré s’est poursuivi au cours du 3e trimestre dans la plupart des branches de la construction. La concurrence est de plus en plus vive, ce qui tend à stabiliser les prix des devis. Les tensions de trésorerie se confirment. Les carnets de commandes offrent moins de visibilité. Les professionnels sont beaucoup plus inquiets pour 2009. Les conséquences sur l’emploi devraient surtout se ressentir en début d’année.
Globalement, le niveau des stocks a continué de progresser et se situe au-dessus de la normale. Toutefois, l’augmentation relevée n’est pas encore pénalisante en termes de trésorerie et s’intègre parfois dans la stratégie de certains secteurs en prévision des fêtes de fin d’année. Si globalement, les carnets de commande continuent d’évoluer favorablement, ils se sont réduits dans l’ensemble des secteurs à l’exception de celui des biens d’équipement. De nouvelles hausses de prix des matières premières ont été constatées au cours des derniers mois. Dans le même temps, les revalorisations tarifaires ont été de faible ampleur dans l’ensemble des secteurs. Le taux d’utilisation des capacités de production continue de s’inscrire au dessous de sa moyenne de longue période. Les prévisions, établies avant la mise au jour de la crise financière, font état d’une nouvelle baisse d’activité à l’automne.
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BIENS D’ÉQUIPEMENT EQUIPEMENTS ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES L’activité est restée atone, malgré des entrées de commandes satisfaisantes sur la période. Le prix des matières premières est toujours orienté à la hausse, tandis que les prix de vente sont stables. Malgré des carnets de commandes de bon niveau, les entreprises anticipent un recul de leur activité, et les effectifs ont d’ores et déjà été revus à la baisse. AERONAUTIQUE ET SPATIAL Les plans de charges ont permis le maintien de la production à un très bon niveau dans les branches aéronautique et spatiale. La demande s’est essoufflée sur l’ensemble des marchés, et de manière plus prononcée à l’export. L’évolution de la parité euro/dollar a permis aux entreprises d’engager à nouveau des opérations de couverture de change. La visibilité demeure excellente sur les mois à venir. Les effectifs sont stables, et les budgets d’investissements pour 2009 affichent un repli significatif. EQUIPEMENTS MECANIQUES Les volumes de production se sont maintenus à un niveau correct. On a noté cependant une légère décrue des commandes, sur les marchés nationaux et internationaux. Les prix des matières premières sont demeurés stables en octobre, mais des baisses à venir sur l’acier et l’aluminium ont été signalées. Les prix de vente connaissent quant à eux une légère érosion. Les difficultés d’approvisionnement ne sont plus évoquées. Les effectifs sont stables, et devraient le rester sur les mois prochains. Une hausse de la production est attendue pour honorer les carnets toujours étoffés. COMMERCE DE GROS D’EQUIPEMENTS INDUSTRIELS Les courants d’affaires se sont ralentis par rapport au trimestre précédent. La demande a été beaucoup moins active, la clientèle ayant beaucoup de stocks et des difficultés à les réduire. Les carnets de commandes sont jugés insuffisants. Les prévisions sont prudentes pour les mois à venir. Les marchés sont difficiles, soumis à une forte concurrence et les tensions sur les prix persistent.
BIENS DE CONSOMMATION INDUSTRIE DES EQUIPEMENTS DU FOYER La production a repris un rythme plus soutenu que les mois précédents. Les car-
ENTREPRENDRE 146
CONJONCTURE
nets de commandes sont suffisamment étoffés et la demande aussi bien française qu’étrangère est satisfaisante. Les stocks de produits sont jugés adaptés aux besoins et les prévisions indiquent une légère progression de l’activité. EDITION, IMPRIMERIE, REPRODUCTION L’automne s’inscrit dans la continuité des mois précédents avec une baisse sensible de la production. Les carnets de commandes sont demeurés courts et les prix de vente souvent insuffisants pour assurer des marges correctes. Les prévisions d’activité à court terme font état d’un maintien de la production au niveau actuel.
BIENS INTERMÉDIAIRES COMPOSANTS ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES La production a enregistré un nouveau recul lié à un fléchissement généralisé de la demande. Les carnets de commandes sont étroits et aucune amélioration n’est annoncée pour les mois à venir. INDUSTRIES DU BOIS ET DU PAPIER Bois La production s’est repliée et le renouvellement des plans de charge est apparu plus difficile que précédemment. Les carnets se sont rétrécis et un nouveau recul de l’activité était attendu pour l’automne. Papier et carton L’activité est restée bien orientée avec une production et des prises d’ordres qui ont progressé. Les carnets sont correctement garnis. Les volumes produits devraient continuer à augmenter jusqu’à la fin de l’année. METALLURIGIE ET TRANSFORMATION DES METAUX Après le tassement enregistré durant l’été, la production a retrouvé un rythme plus soutenu. La demande est restée dans l’ensemble bien orientée mais un ralentissement des entrées d’ordres a été relevé en fin de mois dans quelques filières. Les cadences de production devraient toutefois demeurer élevées au cours des prochains mois afin de faire face à des plans de charge importants.
SERVICES MARCHANDS INGENIERIE INFORMATIQUE Après un été plutôt favorable, l’activité et la demande ont diminué sensiblement cet automne, avec des reports de commandes de la part de la clientèle professionnelle. La situation ne devrait pas connaître d’évolution favorable sur les mois prochains.
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008
HOTELLERIE Le secteur a connu une activité haussière, avec des taux d’occupation très satisfaisants. Les prix sont restés stables, conséquence d’une concurrence toujours vive et de l’application de tarifs hors saison. Les perspectives demeurent favorables, avec des prévisions d’embauches. TRANSPORTS ROUTIERS La période précédente a affiché une baisse d’activité et une diminution encore plus marquée de la demande. Les trésoreries demeurent tendues, dans un contexte de baisse des prix et de vive concurrence étrangère. Les prévisions sont donc très prudentes. TRAVAIL TEMPORAIRE L’activité n’a pas connu d’évolution sensible. Le recul observé dans le secteur de la construction se confirme, mais aussi dans l’industrie. Les prochains mois devraient être similaires. REPARATION AUTOMOBILE Après quelques mois en demi-teinte, l’activité a bénéficié d’un rebond technique et a montré une progression significative. Les prix ont été réajustés mais les situations de trésorerie restent souvent tendues. Les prévisions d’activité restent prudentes sur les mois prochains.
AGRO-ALIMENTAIRE FILIERE VIANDE L’activité a baissé d’une période à l’autre. La consommation sur le marché intérieur à légèrement progressé grâce au développement d’actions promotionnelles dans la grande distribution, mais la demande étrangère s’est inscrite en recul. Les industriels ont débuté les productions de fin d’année. De nouvelles hausses de prix des matières premières ont été enregistrées et ont été très partiellement répercutées sur les prix de vente. Le niveau des stocks de produits finis est jugé faiblement supérieur à la normale. Les carnets de commandes sont peu étoffés. Les prévisions sont exprimées avec beaucoup de prudence. Les cadences de fabrication devraient toutefois s’intensifier sur les produits festifs. LAIT ET FROMAGE Une nouvelle baisse de la production a été enregistrée dans l’industrie laitière. Les commandes ont baissé sur l’ensemble des marchés. Les stocks de produits sont jugés élevés pour la période. La situation des carnets de commandes inquiète les chefs d’entreprises qui anticipent néanmoins une reprise de la production.
COMMERCE DE GROS DE PRODUITS AGRICOLES ET ALIMENTAIRES L’activité a progressé avec une forte augmentation des volumes achetés et une progression plus mesurée des volumes vendus. La demande a été dynamique et les carnets de commandes sont jugés proches de la normale. Les stocks, y compris dans le négoce de céréales, sont corrects. Les prix en revanche sont orientés à la baisse. Les volumes négociés devraient de nouveau progresser au dernier trimestre.
CONSTRUCTION BATIMENT GROS OEUVRE Le secteur de la construction de logements a enregistré la plus forte baisse d’activité. Les mises en chantiers ont reculé notamment dans la promotion immobilière. Des ajustements ont été opérés sur les effectifs, particulièrement sur le recours à l’intérim. Les trésoreries se sont tendues. Le secteur de la construction de maisons individuelles ne semble pas avoir connu les baisses de prix constatées sur les autres branches. Le niveau des carnets de commandes a chuté à l’exception du secteur de la construction de bâtiments divers où la visibilité reste meilleure. Globalement, le repli de l’activité devrait se poursuivre et s’accompagner d’une nouvelle baisse des prix. BATIMENT SECOND OEUVRE Les branches du second oeuvre, et particulièrement les travaux de finition, ont fait preuve d’une meilleure résistance avec le maintien de leurs volumes d’activité. Les prix des devis se sont dans l’ensemble stabilisés. Le niveau de carnets de commandes est jugé normal pour la période. L’inquiétude est moins forte pour cette branche du bâtiment. Les travaux d’économies d’énergie entretiennent les courants d’affaires. TRAVAUX PUBLICS L’activité s’est contractée dans les branches des travaux publics. La construction de chaussées routières a été moins affectée par ce ralentissement. Les prix des devis ont été orientés à la baisse. La concurrence s’est intensifiée. Les carnets de commandes se sont réduits dans l’ensemble des activités. Les consultations par appels d’offres ont fortement chuté. Le repli de l’activité devrait se poursuivre sur le prochain trimestre. Les collectivités territoriales ont tendance à différer leurs projets d’investissements.
Sources : Insee - Banque de France CCI du Lot - Novembre 2008
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CONJONCTURE
CONJONCTURE COMMERCE
Octobre 2008 Statistiques nationales
Statistiques nationales Banque de France (évolution des chiffres d’affaires en valeur) ÉVOLUTION CA EN VALEUR EN POURCENTAGE ALIMENTATION HORS BOUCHERIE VIANDE TEXTILE / HABILLEMENT CHAUSSURE MEUBLE APPAREILS MÉNAGERS ÉLECTRONIQUE grand public QUINCAILLERIE BRICOLAGE LIVRE ET PAPETERIE HORLOGERIE / BIJOUTERIE AUTOMOBILES NEUVES AUTOMOBILES OCCASION
OCTOBRE 08 OCTOBRE 07 4,7 3,1 - 2,3 2,5 - 3,7 - 3,5 - 5,9 - 0,7 - 1,4 - 2,9 1,9 - 4,3 - 10,8
10 mois 08 10 mois 07 3,0 0,8 - 2,4 - 1,2 - 3,7 - 2,4 - 3,9 - 0,7 - 0,7 - 1,1 - 1,7 5,4 - 3,7
ÉVOLUTION CA EN VALEUR
OCTOBRE 08 OCTOBRE 07 0,0 1,5 2,5
10 mois 08 10 mois 07 0,3 0,6 1,9
ENSEMBLE DU COMMERCE DE DÉTAIL Dont petit commerce (hors automobile) Dont grande distribution
Toutes activités et formes de commerces confondues, le chiffre d’affaires en valeur du commerce de détail n’a pas augmenté en octobre 2008. En cumul sur 10 mois, la progression des ventes est quasi nulle dans le petit commerce et en hausse de 1,9 % dans les commerces de la grande distribution (ce sont les supermarchés qui font la meilleure progression -+4,1 % en valeur sur 10 mois de 2008).
Alimentation :
Equipement de la personne :
Progression des chiffres d’affaires en valeur dans le secteur alimentaire en octobre par rapport au même mois de 2007. En cumul sur 10 mois, l’évolution des chiffres d’affaires en valeur est positive dans l’alimentation générale (+3 %). Par contre, on observe une stagnation des ventes dans le secteur de la viande (0,8 %).
Le recul en valeur des ventes de l’habillement concerne toutes les formes de commerce et tout particulièrement la vente par correspondance (-7 % en valeur sur 10 mois de 2008 par rapport à la même période de 2007). L’évolution des ventes est positive en octobre dans les commerces de chaussures. En cumul sur les 10 pre-
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miers mois de l’année 2008, les chiffres d’affaires de ce secteur sont en baisse de 1,2 %.
Equipement du logement : Le meuble est en repli depuis le début de l’année 2008 par rapport à l’année 2007. Même constat dans les secteurs de l’électroménager et de l’électronique grand public. Les ventes en valeur (en euros courants) sont en baisse sensible depuis le début de l’année. Année 2008 médiocre dans les activités de quincaillerie et bricolage. Les chiffres d’affaires en valeur sont en baisse en octobre et en cumul depuis le début de l’année 2008.
Culture loisirs : Les activités de détail du livre et de la papeterie sont en repli de 1,1 % sur les 10 premiers mois de 2008. L’horlogerie bijouterie se redresse légèrement en octobre. Cependant, depuis le début de l’année 2008, les commerces de ce secteur d’activité enregistrent une baisse des affaires.
Automobile : En octobre, forte baisse des ventes d’automobiles neuves (-4,3 %) et d’automobiles d’occasion (-10,8 %). En cumul depuis le début 2008, les ventes de véhicules neufs son en progression de 5,4 % en valeur, mais les ventes de véhicules d’occasion sont en baisse de 3,7 %.
ENTREPRENDRE 146
INDICATEURS
6 376
5 861 5 018
5 000
4 386
6 379
6 509
+2
Occasions
14 803
14 497
-2
Source : Préfecture du Lot
2006
2005
2004
2003
4 023
MILLIONS D’EUROS
C’est la baisse du nombre d’immatriculations de véhicules d’occasion en novembre 2008 par rapport à novembre 2007.
59
59
8,9
Source : Direction Générale des Impôts
MILLIONS D’EUROS
MILLIONS D’EUROS
C’est le montant des investissements des entreprises lotoises au troisième trimestre 2008. Une hausse de 2,3% par rapport au deuxième trimestre 2008. Une hausse de 15,6% par rapport au troisième trimestre 2007.
C’est le montant des exportations des entreprises lotoises au troisième trimestre 2008. Une hausse de 4% par rapport au deuxième trimestre 2008. Une hausse de 3,5% par rapport au troisième trimestre 2007.
Source : Direction Générale des Impôts
MILLIONS D’EUROS C’est le montant des importations des entreprises lotoises au troisième trimestre 2008. Une hausse de 5,3% par rapport au deuxième trimestre 2007. Une hausse de 18% pr rapport au 3e trimestre 2007
Source : finances.gouv.fr
Source : finances.gouv.fr
OFFRES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE 2008 829
806
800 650
700 600
526
500
481
805
662
648 575
578
747
576 449
400
2008
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
2007
0
1996
300 200 100
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008
3 691
C’est le montant du chiffre d’affaires des entreprises lotoises au 3e trimestre 2008. Une hausse de 2,5% par rapport au 2e trimestre 2008. Une hausse de 2,2% par rapport au 3e trimestre 2007
C’est la baisse du nombre d’immatriculations de véhicules neufs en novembre 2008 par rapport à novembre 2007.
Source : INSEE
4 173
1 090
Évolution %
11 mois
Neufs
2e trimestre 2005 : 1276 2e trimestre 2008 : 1 562
4 608
Source : ANPE
Janvier à Nov. 2008
C’est la variation triennale de l’indice du coût de la construction au deuxième trimestre 2008.
5 015
1 000
Janvier à Nov. 2007
22,41
2002
2001
2000
1999
3 000 2 000
IMMATRICULATIONS DE VÉHICULES
15 % 11 %
5 100
4 000
Source : ANPE
11 mois
4 674
2008
6 000
2007
6 749
1998
au 30 septembre 2008. Statistique inchangée depuis mai 2008. Une baisse de 0,4 point par rapport à septembre 2007.
6 781
7 000
1997
C’EST LE TAUX DE CHÔMAGE
8 000
1996
6,7%
DEMANDES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE 2008
Source : ANPE
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PETITES ANNONCES
OFFRE D’EMPLOI
Séverine Prendin CCI du Lot 107, quai Cavaignac - 46002 Cahors Cedex 9 Tel. 05 65 20 48 66 - severine.prendin@lot.cci.fr RESTAURATION SERVEUR H/F 146 OE 1 Brasserie sur Cahors recherche pour service en salle et aide en cuisine une personne connaissant la restauration et ayant, si possible, une première expérience réussie en la matière.
TRANSPORT CHAUFFEURS H/F 146 OE 2 Autocariste situé sur Figeac, recherche plusieurs chauffeurs : - Titulaire du permis transport en commun, FIMO + FCOS, vous êtes une personne disponible, rigoureuse et digne de confiance. - Possibilité de contrat de travail à temps partiel ou temps complet et éventuellement de formation via l’AFTI ou par le biais d’un CAP.
BATIMENT POSEUR H/F 146 OE 3 Société située dans le nord du département et sur Figeac, spécialisée dans la fabrication et la pose de menuiseries aluminium, recherche des poseurs (possibilité de contrat d’apprentissage) ayant de bonnes bases en menuiserie (si possible aluminium et PVC) et surtout une réelle volonté d’apprendre, de se perfectionner et de s’investir dans une entreprise à taille humaine. TECHNICIENS DE CHANTIER 146 OE 4 - Entreprise dans l’électricité et le bâtiment, située à Figeac, recherche des technicien(ne)s de chantier doté(e)s d’un fort charisme pour encadrer des équipes de 3-4 personnes et ayant une bonne connaissance des réseaux électriques TP HTA BTA EDF. Prime panier et trajet. TECHNICIEN DE CHANTIER H/F 146 OE 5 - Entreprise dans l’électricité et le bâtiment, située à Figeac recherche des monteurs électriciens, ayant idéalement les CACES 1B, R390, 8 ; les habilitations électriques et le permis poids lourds. Prime panier et trajet.
INDUSTRIE TECHNICIENS DE MAINTENANCE H/F 146 OE 6 Entreprises du Lot recherchent en CDI des techniciens de maintenance pour effectuer l’entretien des lignes de production : - Réparation, remise à niveau de pièces (outillage de ligne) ; - Tenue du stock de pièces détachées ; - Collecte et réponse aux demandes de travaux de la part des opérateurs de lignes ; - Propositions de modifications ou aménagements nécessaires à l’amélioration de la sécurité, de la qualité et de la productivité... De formation Bac Pro MSMA ou BTS électrotechnique - mécanique, - Vous avez déjà effectué la maintenance d’éléments
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mécaniques simples et savez lire des plans associés ; - Vous savez diagnostiquer et dépanner une ligne de production automatisée, - Vous avez, si possible, de bonnes connaissances en moteurs triphasés, moteur cc et variateur associés ainsi qu’en pneumatique et hydraulique. DESSINATEURS ET INGENIEURS MECANICIENS H/F 146 OE 7 - Société dans l’aéronautique sur Figeac recherche des dessinateurs et ingénieurs mécaniciens tout profil (DUT Conception mécanique / mécanique, productique ; licence conception de produits industriels, DESS...) et ayant (pour les ingénieurs) une bonne maîtrise de l’anglais professionnel technique. - Connaissance de CATIA V5 et PRO INGENIER fortement recommandée. - Votre mission consistera à dessiner différentes pièces (sièges d’avion, repose pieds...). CONDUCTEURS DE LIGNES H/F 146 OE 8 - De formation technique (CQP,Bac Pro ou BTS Agro),vous maîtrisez les bases mécaniques, électriques et l’automatisme ou avez, au minimum, de bonnes notions. - Vous procéderez aux réglages des installations de la ligne et serez le/la garant(e) de la qualité des produits et des rendements temps. Tout cela en conformité avec le cahier des charges et les spécificités techniques des programmes de fabrication. - Autonome, rigoureux(euse), vigilant(e), vous aimez le travail en équipe (2ou 3X8) et savez anticiper sur votre poste de travail. - Vous contribuez à faire respecter les règles et consignes de sécurité en vigueur dans l’entreprise. - Enfin, vous veillez à l’approvisionnement correct des matières premières et êtes amené(e) à participer aux opérations de maintenance de niveau 1. ASSISTANT LOGISTIQUE H/F 146 OE 10 Société située sur Figeac, recherche pour un remplacement de congé maternité (début d’année pour environ 6 mois), un(e) assistant(e) logistique. - Vous assurez la bonne marche de l’entreprise au niveau logistique et ordonnancement ; gestion des délais de commandes / réception de toutes pièces ; relance et suivi de sous-traitance ; - En collaboration avec le responsable qualité, vous effectuez certains contrôles et participez à la rédaction de documents ; - Vous possédez une bonne connaissance du secteur aéronautique ; - Vous avez déjà travaillé sous GPAO idéalement sous « Solune ». TECHNICIEN D’ATELIER CHROMEUR H/F 146 OE 11 Entreprise dans l’aéronautique située à Figeac, recherche des chromeurs, formation en interne assurée. - Connaissance en traitement des métaux souhaitée ; - Toute candidature sera étudiée : minutie, précision et sens de l’observation seront appréciés. - De même, votre motivation et votre capacité à prendre des initiatives seront de sérieux atouts Postes en 2X8.
COMMERCE COMMERCIAL EXPORT H/F 146 OE 12 Entreprise située sur Figeac, recherche pour développer son activité sur l’Europe un(e) commercial(e) Export. Idéalement, de formation Bac +2 en commerce international, vous avez également 2 à 3 ans d’expérience à l’export. Parmi vos missions, vous serez, entre autre, chargé de négocier des contrats avec des grossistes ou revendeurs oeuvrant dans le même secteur d’activité ; vous réaliserez des études de marché, effectuerez le suivi des commandes/dossiers sous votre responsabilité...
Mobile disponible et pragmatique, vous aimez voyager et serez régulièrement amené à vous déplacer en Europe. Anglais courant indispensable. COMMERCIAUX H/F 146 OE 13 Entreprises (tous secteurs confondus) sur le Lot, recherchent plusieurs commerciaux tous types de profils (sédentaires, itinérants, indépendants (VRP), expérimentés, juniors...) pour renforcer leurs équipes. - Parmi vos missions, vous serez amené à : - optimiser le développement des ventes ; - prospecter (de façon téléphonique + terrain) de nouveaux clients ; - fidéliser ceux existants. Ceci en respectant la politique commerciale de l’entreprise et en établissant une véritable relation de confiance avec l’ensemble de vos interlocuteurs. - Possédant un excellent relationnel ainsi qu’une réelle fibre commerciale; vous avez l’expérience du terrain, de la prospection directe auprès de particuliers et savez trouver les bons arguments pour convaincre vos interlocuteurs. Dynamique, ambitieux et entreprenant, vous recherchez une entreprise dans laquelle exprimer vos talents et savoir-faire.
COMPTABILITÉ - GESTION COMPTABLES H/F 146 OE 14 - Cabinets comptables sur le Lot recherche des comptables : A partir du niveau BTS au jusqu’au DESS, DPECF, débutant, première expérience ou confirmé. - Bonnes connaissances en déclaration de TVA, déclaration fiscale et bilan, appréciées. AUTRES POSTES H/F 146 OE 15 Entreprise industrie mécanique, située à Saint-Céré recherche également : A - Des dessinateurs pour du contrôle 3D ayant une bonne maîtrise du logiciel CATIA ; B - Des préparateurs méthodes ; C - Des tourneurs fraiseurs. Entreprise industrie agroalimentaire, située sur Figeac recherche également : D - Des préparateurs de commandes ; E - Des agents de fabrication. Entreprises du Lot recherchent : F - Des bouchers H/F en CDI ou apprentissage (type CAP, BEP), pour effectuer la découpe de la viande, la préparation des étales, le suivi des commandes, le service clients. Rémunération selon profil et expérience. RESPONSABLE DE BASE FLUVIALE DANS LA RÉGION DE CAHORS - H/F 146 OE 16 En liaison avec le siège,après formation durant la saison 2009, vous prenez en charge : la préparation, l’entretien des bateaux habitables. Vous assurez les réparations mécaniques (diesel in board + électricité) ainsi que les programmes d’hivernage. Vous accueillez les clients, gérez la caisse, accompagnez les clients pour la prise en main des bateaux (règles de navigation, sécurité). Vous êtes responsable de la restitution du bateau (propreté, endommagements éventuels), vous faites respecter nos standards d’accueil, de qualité, de propreté. Vous encadrez et animez votre équipe (2 à 5 personnes). De formation technique Bac à Bac + 2, vous avez une expérience en mécanique, électricité, marine ainsi que dans le commercial. Vous maîtrisez parfaitement les outils bureautiques.Anglais nécessaire,espagnol ou allemand fortement apprécié. Permis B exigé, permis super lourd et semi souhaité. En saison (avril à octobre),dépannages techniques,travail dominical et grande disponibilité seront nécessaires. CDD 6 mois, CDI possible. Salaire :2 000 euros par mois .
ENTREPRENDRE 146
PETITES ANNONCES
riat commercial, administration des ventes, aide comptable et recrutement.
OFFRES DE STAGE ASSISTANT DE GESTION / DIRECTION H/F 146 OS 16 Entreprise secteur vini/viticole située sur Castelfranc, recherche pour stage (durée à déterminer) un/une étudiant(e) pour effectuer le suivi administratif des documents qualité ainsi que différentes tâches encore à définir et en accord avec la mission de stage de l’étudiant. Réellement motivé, le/la candidat(e) idéal(e) aura de bonnes connaissances en bureautique. D’autre part, ses qualités de rigueur, de synthèse ainsi que son autonomie et sa capacité à prendre des initiatives seront de sérieux atouts. RESPONSABLE MARKETING / STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT H/F 146 OS 17 Stage de 6 mois à compter du début d’année TPE sur le marché traditionnel et haut de gamme du foie gras recherche, dans le cadre d’un stage de fin d’étude ou Projet ARDAN, un Responsable Marketing et Développement. Fortement axée marketing et stratégie commerciale votre mission consistera, entre autre, à : réaliser un mini audit de l’existant, étudier la faisabilité du projet, structurer votre/vos projet(s) de développement et effectuer les recherches/analyses (évaluation des besoins matériels/humains, élaboration d’échéancier, d’un budget, recherche de financements...) nécessaires à la réalisation du projet. Le/la candidat(e) idéal(e) aura une certaine « sensibilité produit » (le fois gras, sous toutes ses formes) et sera avant tout quelqu’un de motivé, animé d’une véritable volonté d’aller de l’avant pour développer un projet de belle envergure de A à Z. Il /elle possédera de bonnes connaissances en marketing, stratégie commerciale, gestion de projets/ budgets. En outre, pragmatique, rigoureux(euse), organisé(e), et autonome ; le/la candidat(e) aura aussi le goût des challenges. Enfin, sa capacité d’analyse et de synthèse tout comme son sens commercial, seront fortement appréciés.
DEMANDE D’EMPLOI (et stage) POUR CANDIDATURES Envoyer lettre de motivation et CV, sous référence Cand.Entrep./CCI à : CCI du Lot – Pole emploi/RH 107 Quai Cavaignac BP 79 - 46002 CAHORS CEDEX 9
severine.prendin@lot.cci.fr SECTEUR ADMINISTRATIF
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Profil 1 - Assistante de direction bilingue BTS secrétariat de direction - 10 ans d’expérience sur ce type de poste - Bonnes connaissances en RH et gestion des expatriés - Anglais courant - Bonne maîtrise des outils bureautiques + GPAO. Profil 2 - Assistante de direction bilingue Licence LCE Anglais Espagnol - 18 ans d’expérience Bonne maîtrise de l’anglais et des outils bureautiques - Connaissances en contrôle qualité, gestion du personnel, secrétariat commercial, comptabilité... Profil 3 - Assistante de gestion PME PMI BTS Assistante de gestion - 10 ans d’expérience en accueil, gestion de stocks - quelques connaissances en comptabilité, facturation... Profil 4 - Secrétaire Niveau BTS secrétariat de direction - 10 ans d’expérience - Compétences en accueil, facturation, suivi commandes, enregistrement de pièces comptables... Profil 5 - Secrétaire/Assistante polyvalente BTS Assistante de direction - Expérience en secréta-
NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2008
Profil 6 - Assistante de Direction BTS Assistante de direction complété par une formation d’assistante commerciale - Expérience en secrétariat, relation clients/fournisseurs, gestion des commandes, gestion du temps... Profil 7 - Secrétaire polyvalent BTS Assistante de direction en contrat Pro. - 3 ans d’expérience : accueil téléphonique et physique, réponse aux appels d’offres, rédaction de courriers Bonnes connaissances en anglais et espagnol. Profil 8 - Secrétaire Baccalauréat britannique - 20 ans d’expérience dont 5 ans en administration des ventes - Bilingue français/anglais - Utilisation courante Excel et word. Profil 9 - Assistante Polyvalente Bac G option Techniques de commercialisation - 20 ans d’expérience - De bonnes bases en anglais. TOURISME Profil 10 - Chargée de Mission DEUG en culture et communication complété par une maîtrise en histoire de l’art et un diplôme de Webmaster -10 ans d’expérience dont la majeure partie en tant que Responsable Merchandising puis Chargée de Mission Patrimoine et Tourisme Maîtrise des outils informatiques + Publisher, Photoshop - Bon niveau d’anglais. Profil 11 - Chargé d’études/missions économie et tourisme Master II en Tourisme et valorisation des territoires - Stages significatifs auprès de mairies et office de tourisme : réalisation de bases de données, suivi d’appel d’offres, travail autour de la mise en place d’une action de promotion et communication, administration d’un site internet - bonne maîtrise de l’anglais et de l’espagnol. Profil 12 - Chargé de mission Tourisme Master II en Economie et Management du Tourisme - Plusieurs années d’expérience : participation à la réalisation d’un festival de musique, rédaction de livrets culturels, gestion d’un centre de vacances, organisation de voyages... - Bonne maîtrise des langues anglaise et espagnole. CHARGE D’ETUDES ET DE DEVELOPPEMENT Profil 13 - Chargée de mission en stratégie et développement d’entreprise Master II en Management - Droit et Gestion Plusieurs stages significatifs : gestion commerciale et marketing, gestion des stocks, pilotage de l’activité économique, suivi des indicateurs de performance... - Connaissances en anglais espagnol. Profil 14 - Chargée d’Etudes en environnement DESS Agriculture et Environnement - 6 ans d’expérience dans le domaine : Etudes d’impact, accompagnement d’entreprises à la réalisation d’un autodiagnostic environnemental... ; puis création d’une entreprise agricole DOCUMENTATION Profil 15 - Documentaliste/Libraire DUT Documentation d’entreprise - Expérience en tant que libraire en grande distribution : vente et conseil clientèle, gestion de base de données documentaire... - Anglais courant, notions d’allemand et d’espagnol.
JURIDIQUE Profil 17 - Assistante juridique DEUST Assistante Juridique complétée d’une Licence professionnelle Management des Organisations - 2 ans d’expérience - Accueil physique et téléphonique, ouverture de dossiers, rédaction d’actes... INSERTION Profil 18 - Conseillère en Insertion Professionnelle BTS Economie Sociale et Famille complété d’une formation en insertion professionnelle - 5 ans d’expérience dans le social et l’insertion - Travail en mode projet. COMPTABILITE GESTION
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Profil 1 - Comptable BTS Comptabilité Gestion des organisations obtenu en 2006 - expérience en saisie des écritures comptables, établissement déclaration TVA, rapprochement bancaire, saisie de bulletins de paie... connaissances des logiciels EBP et Sage. Profil 2 - Comptable DECF - 5 ans d’expérience en comptabilité générale, préparation des inventaires et calcul des marges, traitement des paies et télé déclarations sociales et fiscales - Maîtrise des logiciels : CCMX, Ciel Compta, EBP, GFC, Elit, Sage. Profil 3 - Comptable BTS Comptabilité Gestion - 10 ans d’expérience tenue de la comptabilité générale de plusieurs dossiers, préparation de dossiers Bilan, suivi des fournisseurs, déclaration de TVA... - Maîtrise des logiciels : Sage, SAARI, Ordicompta, Ordifacture. Profil 4 - Technicien Comptable BTS Comptabilité Gestion des Organisations obtenus en 2008 - 2 mois de stages : saisies du journal des achats, participation à la clôture comptable, commentaires de gestion vente et banque... Connaissances des logiciels Ciel, Cegid, Comptalis. COMMERCE
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Profil 1 - Commercial/Chargé de développement à l’international Master II en développement international de la PME PMI - Stages significatifs : prospection clientèle, déplacements commerciaux dans plusieurs pays dont l’Allemagne, veille concurrentielle, administration des ventes - Très bonne maîtrise de l’anglais et de l’allemand. Profil 2 - Attachée Commerciale BTS Négociation et Relation Client - 3 ans d’expérience en négociation, suivi commercial, plan de prospection... Profil 3 - Délégué régional 27 ans d’expérience dans le développement et la prospection - Connaissances approfondies sur le secteur privé et les collectivités - Développement et vente de mobilier urbain -Encadrement et supervision d’équipes techniques. Profil 4 - Négociateur immobilier BTS Technico-commercial - 2 ans d’expérience Recherche et promotion de biens, conseil et vente argumentée, établissement d’un plan de financement...
COMMUNICATION
Profil 5 - Animatrice de vente BTS Force de vente - Plus de 2 ans d’expérience en accueil et renseignement de la clientèle, prospection, suivi et fidélisation clients - Connaissance des langues française, anglaise, arabe.
Profil 16 - Chargée de Communication Secrétariat bilingue - 15 ans d’expérience dans la communication (secteur audiovisuel) : réalisation et suivi de supports écrits, organisation d’opérations promotionnelles, réalisation de dossiers et revues de presse, création d’un service documentation et photothèque - Bilingue anglais - Utilisation des logiciels File Maker Pro, Photoshop, Xpress, Publisher...
Profil 6 - Responsable Commercial INC Graduate Business School - Différentes missions à l’international New York, Hong Kong, Boston - Recherche stratégique sur l’environnement concurrentiel, optimisation des outils de reporting, participation à l’implantation de produits (définition de gamme et tarifs) - Bilingue anglais, bon niveau d’allemand, intermédiaire en Russe.
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PETITES ANNONCES
Profil 7 - Assistante Commerciale Bac G1 - Plus de 20 ans d’expérience en secrétariat commercial - Rédaction de courriers, facturation, réapprovisionnement et suivi de stocks, recherche de biens immobiliers, contacts banques, crédits immobiliers et organismes assurance vie... Profil 8 - Commercial BTS NRC obtenu en 2008 - Première expérience dans le conseil - Anglais courant - Maîtrise des outils bureautiques. Profil 9 - Commercial Bac ES - Très motivé par la fonction commerciale, recherche une première expérience - Stage de plusieurs mois dans la vente (préparation étalages, étiquetage, vente de produits...) INDUSTRIE
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Profil 1 - Consultant/Manager de projets DESS en Pratique Commerciale et Marketing sectoriel - 7 ans d’expérience en tant que consultant Compétences en informatique (conduite de projets, audits informatiques, conception et analyse de cahier des charges) ainsi qu’en Gestion et organisation (étude des flux et circuits d’information, analyse systémique, accompagnement du changement...) - Anglais courant. Profil 2 - Technicien de maintenance BTS Conception de produits industriels - 3 ans d’expérience en bureau d’études - Compétences en conception de systèmes mécaniques, de machines spéciales -Réalisation de plans industriels, usinage et simulation d’usinage, modélisation et assemblage de pièces, analyse et simulations de résistance des matériaux... - Bonne maîtrise de Solidworks, AutoCAD 2004, Rdm6, Catia V5 Quelques notions en anglais technique. Profil 3 - Responsable QSE Diplômé en QSE, solides connaissances en ergonomie, risques chimiques... - Plus de 25 ans d’expérience en logistique (mise en place des directives européennes concernant les emballages et déchets d’emballages, chef de projets concernant des rapprochements de sites/agencements et implantations de plates-formes logistiques, gestion de stocks, SAV, gestion des budgets du service logistique, animation de formations en QSE, responsable d’audits et auditeur interne... - Encadrement d’équipes jusqu’à 150 personnes - Connaissances de SAP - Notions d’anglais. Profil 4 - Assistant Chef de projets BTS Conception de Produits Industriels complété d’une Licence en Management des Organisation - 5 mois de stage (2 en bureau d’études et 3 en tant que conseiller auprès d’entreprises) - Réalisation d’études de faisabilité, mise en place des documents nécessaires à la création d’un label... Profil 5 - Assistant Sécurité du Travail BTS Gestion et Maîtrise de l’eau,complété d’une Licence Professionnelle Sécurité du Travail dans le secteur de la santé - 2 ans d’expérience - Connaissances en secteur adduction eau potable/eau usée/eau pluviale, étude de la gestion de l’eau en irrigation - Travail sur la radioprotection des travailleurs ... - Connaissance de l’anglais. Profil 6 - Technicien Industrialisation et Amélioration des Processus BTS Assistant Technique d’Ingénieur, complété par le Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie - 6 ans d’expérience - Etude de gammes, étude de taux de rendement synthétique, chrono analyse, optimisation du temps de changement de série, optimisation de la maintenance préventive par l’auto-maintenance, mise en place du flux tiré... Profil 7 - Manager Industrie DESS Qualité des Produits et Sécurité Alimentaire 10 ans d’expérience - Bonne connaissance du secteur agroalimentaire et vini/viticole - Gestion de la production , des stocks-expéditions et de la maintenance, mise en place d’un ordonnancement basé sur les statistiques de vente, réalisation et suivi d’audits, gestion des relations fournisseurs... Encadrement jusqu’à plus de 200 personnes.
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RECHERCHE DE STAGE Profil 1 - 3e année de Licence en Entreprenariat et Management des Petites et Moyennes Entreprises 146 DS 5 Stage de 2 mois à effectuer entre le 5 janvier et le 27 février. Diverses missions et stages effectués : Réalisation d’un état des lieux des moyens généraux d’une structure publique, étude concernant la mise en place d’un cours de pâtisserie, élaboration informatique, d’affiches accueil clients, phoning... Bonnes bases en anglais et espagnol. Maîtrise des outils informatiques (word, excel, Sphinx, PowerPoint, Acces).
VENTES & LOCATIONS
VENTES & LOCATIONS Tél. 05 65 20 35 41 Dans le cadre du dispositif Transmission / Reprise, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot édite un catalogue d’affaires à céder dans le département (annonces gratuites) à l’attention des candidats à la reprise de commerces. SNACK BAR ET RESTAURANT A CATUS 146 V 1 A louer Snack-bar et restaurant du Lac Vert à Catus - Licence IV - Bail précaire du 8 mars au 30 septembre 2009 - Bâtiment sur deux étages, comprenant un rez-de-chaussée équipé d’un bar pour accueillir une buvette et d’un étage consacré à la restauration rapide. Forte fréquentation estivale Prix de la location saisonnière : 6 870 €. Contact : Communautés de communes de Catus, 05 65 21 53 00 Courriel : contact@cccatus.fr LOCAL COMMERCIAL 146 V 2 Local anciennement occupé par un magasin de meubles, salons literies, situé sur un secteur d’activité en plein développement avec possibilité d’agrandissement. Sur l’axe routier principal Cahors-Villeneuve sur Lot. Parking attenant au magasin. Une grande cour extérieure peut recevoir les livraisons. A proximité du centre commercial Carrefour Market, d’une pharmacie, d’un garage et de nombreux autres commerces. Contact : 06 62 01 86 22 LOCATION DE VEHICULES DE TOURISME ET UTILITAIRES 146 V 3 A vendre fonds de commerce de location de véhicules de tourisme et utilitaire. Enseigne nationale (franchise). Emplacement numéro 1. Activité à développer et à diversifier. Contact : 06 63 97 77 15 LOCAL D’ACTIVITES 146 V 4 Dépôt de 140m2 avec bureaux de 25m2 et WC/douche/vestiaire neuf, avec une mezzanine de 25m2 dans le dépôt. Situé à 5 minutes du centreville. Exposition plein sud. Endroit calme et agréable. Portail automatique (4mX4m). Maison de plain-pied au dessus du dépôt (90m2, T4). Toiture neuve + chauffage au gaz de ville + terrasse de 20m2 plein sud. Contact : 06 75 08 79 86 LOCAL PROFESSIONNEL GOURDON 146 V 5 Située dans un quartier mixte habitat/activités bien desservi, cette maison sur 3 niveaux (105m2 x 3) présente d’intéressants potentiels pour l’accueil d’activités artisanales, médicales, paramédicales ou de chambres d’hôte avec possibilité de logements sur place. Travaux de mise aux normes et de modernisation à prévoir. Grand jardin. Contact : 06 03 07 17 66
LOCAL COMMERCIAL SAINT-CERE 146 V 6 A vendre immeuble comprenant un local commercial sur 2 niveaux + 2 appartements + 1 studio dans centre-ville de Saint-Céré - Ascenseur pour accéder aux étages - Bon emplacement commercial Parkings à proximité - Toute activité de commerce ou bureaux. Contact CCI : 05 65 20 35 41 COMMERCE AMBULANT 146 V 7 A vendre, cause retraite, commerce sur marchés avec véhicule -Vente fromage, crèmerie, pates fraiches - 5 marchés hebdomadaires : Cahors(2), Prayssac le vendredi, Puy l’Evêque le mardi, Libos le jeudi. Chiffre d’affaires en progression. Contact CCI : 05 65 20 35 41 LOCATION GERANCE BAR RESTAURANT 146 V 8 Loue bar - restaurant à Assier dans le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy (46). Proximité d’une chêneraie. 50 couverts en salle, 50 en terrasse - Licence IV - Surface salle : 75m2. Surface cuisine : 35m2. Surface terrasse : 120m2. Cuisine équipée aux normes, bar équipé - acquisition vaisselle et mobilier à prévoir. Possibilité de bail saisonnier ou location gérance. Loyer : 450 ¤ murs + 450 ¤ FDC / mois. Logement de fonction (appartement F5) en supplément si besoin. Transmettre CV et références aux coordonnées ci-dessous. Contact : 05 65 40 57 70 LOCAL COMMERCIAL OU ENTREPÔT CAHORS 146 V 9 Sur un terrain de 3 200m2, deux corps de bâtiments d’une superficie totale de 748m2 reliés par un sas. Hall d’accueil et bureaux + sas permettant le passage vers les sanitaires, la chaufferie et les entrepôts : 96m2. Sanitaires. Entrepôt ou local d’activités d’une surface au sol de 602m2 + divers paliers en mezzanine de 58m2. Un appartement T4 de 95m2 est situé au-dessus des bureaux. Actuellement occupé par un locataire, libre au 1er janvier 2009. Les compteurs d’eau et le système de chauffage sont individualisés entre l’appartement et l’atelier. Peut convenir à de nombreuses activités : artisanat, industrie, commerce, entrepôt, service, etc. Possibilité d’aménager un quai de déchargement aux abords du bâtiment. Contact : 05 65 22 81 58 LOCATION CAFE RESTAURANT 146 V 10 A louer salle de restaurant de 70 couverts environ en plain-pied. 108m2. Cuisine aux normes aménagée en sous-sol avec monte-plat de 50m2. Bar. Terrain et jardin. Contact : 05 65 20 01 19 LOCAL PROFESSIONNEL CAHORS 146 V 11 A louer local situé à Terre Rouge, à Cahors. Maison de 4 pièces de 116m2 au total + garage + jardin. En bordure de l’avenue Edouard Herriot. Conviendrait à toutes professions libérales (médical, paramédical, avocat, architecte, notaire, etc.). Actuellement occupé par un cabinet dentaire. Libre début 2009. Parking clientèle de 5 places. Parking privé de 2 places. Garage fermé pour un véhicule ou de stockage. Chauffage au sol et climatisation. Accès aux personnes à mobilité réduite. Proche commerces et transports en commun. Contact : 05 65 22 54 08 FONDS DE COMMERCE OUTILLAGE ET MATERIEL PROFESSIONNEL 146 V 12 A vendre fonds de commerce location d’outillage et de matériel professionnel. Entreprise en pleine évolution. Fort potentiel de développement. Matériel irréprochable de grande marque (Hilti, Stihl, Husqvarna). Magasin situé en bordure de route avec un fort trafic. Contact : 05 65 21 32 37
ENTREPRENDRE 146
La nouvelle génération de cartes bancaires du Crédit Agricole. La carte qui plait autant aux commerçants qu’aux clients. Le Crédit Agricole innove en concevant pour ses clients particuliers une nouvelle génération de cartes de paiement Cartwin et Cart’LIB des cartes de paiement au comptant ou à crédit.
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Cartwin et Cart’LIB
sont dès à présent proposées aux clients Crédit Agricole. Ces cartes de nouvelle génération permettent aux clients de choisir au moment de leur achat, de payer au comptant ou à crédit dans n’importe quel commerce.
Pour les commerçants, c’est la possibilité de développer les ventes, sans aucune contrainte : • Dans tous les cas,le paiement est immédiat(1) et sans frais pour le commerçant. • Les Terminaux de Paiement ne nécessitent aucune installation particulière(2). • C’est le client qui choisit sur le Terminal de Paiement, avant de saisir son code confidentiel, entre l’option comptant ou crédit, très simplement.
Les différentes configurations d’écrans d’affichage que vous pouvez rencontrer sur votre Terminal de Paiement lors d’un paiement CARTWIN :
Quel que soit le terminal utilisé, « CB COMPTANT » (paiement comptant) est toujours affiché par défaut. Pour l’activer, le client doit simplement valider via la touche verte (VAL, V). Pour le modifier et demander le « paiement à crédit », le client doit utiliser la touche indiquée sur l’écran (flèches, F, F2 ou C). Le client arrive sur un nouvel écran affichant « CB CREDIT » (paiement à crédit) qu’il doit valider via la touche verte (VAL, V).
Pour plus d’information, consulter notre site Internet www.ca-nmp.fr à la rubrique « Professionnels ». (1) Crédit en compte selon les conditions habituelles. (2) Sous réserve que la technologie des équipements électroniques servant aux transactions soit suffisamment avancée pour proposer au titulaire de la carte le choix entre une opération au comptant ou à crédit.