Theatre

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ThÊâtre de Cahors programme

saison 2002 2003


« Ce qui fait des grands textes dramatiques des évènements théâtraux significatifs et singuliers, c’est le questionnement qui les soutient : le questionnement de l’homme dans son rapport au monde. Sans la mise en jeu de ce questionnement, sans la projection de ce questionnement vers les spectateurs, la représentation n’a qu’un intérêt muséographique. Et quel est l’intérêt d’un théâtre mort ? » Catherine Riboli


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Théâtre : an III

Nous abordons, en effet, la troisième rentrée depuis la rénovation du théâtre. Des deux saisons écoulées, nous avons tiré un bilan, des lignes de force, des enseignements. Le Théâtre municipal existe, identifié comme un pôle majeur de l’activité culturelle. Un public a été fidélisé. Des partenariats artistiques, associatifs, institutionnels, tant locaux que régionaux, ont été initiés. Des liens tissés ou retissés, en particulier avec les scènes toulousaines. D’autres territoires, d’autres spectateurs restent à conquérir pour que ce théâtre joue à plein son rôle, à la fois maison des artistes et maison du public. Des tarifs plus bas, des spectacles plus nombreux, une action culturelle amplifiée, un véritable dialogue avec la cité par l’ouverture des foyers aux expositions, aux lectures et aux conférences, soulignent cette démarche. Notre ambition pour ce théâtre est qu’il devienne un lieu de vie, de rencontres, d’échanges et plus seulement une salle de spectacles, même prestigieuse. Nous ne doutons pas que vous nous accompagnerez, de plus en plus nombreux, dans ce nouveau défi. Dr Michel Roumégoux Député-Maire Marc Lecuru Adjoint au Maire chargé de la Culture


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La cité, le poète et l’acteur… Chargé de mémoire, le Théâtre de Cahors est l’un des joyaux de cette architecture de la seconde moitié du XIXe siècle qui a modelé cet autre visage de la ville à côté de l’ensemble plus ancien. Son dispositif scénique et scénographique est donc hérité d’un temps où l’art du spectacle reposait sur des codes que les pratiques actuelles transforment voire transgressent. C’est un théâtre à l’italienne, qui se trouve confronté à des conceptions différentes du texte, du lieu et du jeu. Aujourd’hui, à l’image de toute la ville, ce théâtre souhaite que son histoire s’écrive au présent, que cette scène accueille les artistes de notre temps et participe pleinement à la médiation et la création d’une culture en mouvement, d’une culture qui se construit, d’une culture qui crée du lien, entre les publics, entre les publics et les artistes, mais également entre les artistes. Comment organiser la rencontre entre une cité – qui, dans ce théâtre rénové, retrouvait avec bonheur son patrimoine à forte valeur ajoutée – et les questionnements qu’elle porte, avec la parole des poètes et des acteurs, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui ? Comment les mettre en écho dans cet espace de la représentation ? Le sens de cette programmation tient dans les tentatives de réponses. Elles se fondent sur la nécessité de transmettre une culture théâtrale et

celle de permettre l’émergence et l’expression de la jeune création. Elles s’appuient par exemple sur cette insistance à explorer le théâtre « classique » – et le faire cohabiter avec des écritures plus contemporaines – à comprendre, dans cette rencontre un Théâtre/un Acteur, ce qu’est le jeu théâtral. Et en organisant la complémentarité des lieux et des équipes, elles se proposent de mettre en place à Cahors un ensemble de scènes pour les arts vivants d’aujourd’hui. José Sobrecases Directeur du Théâtre et du Développement culturel


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Les actions culturelles Réalisées en marge de la programmation, elles sont le cadre de rencontres approfondies avec la cité pour rendre la culture accessible au plus grand nombre, pour développer le public, entretenir sa pratique du spectacle et élargir ses bases sociales. Avec la mise en place d’un véritable service de l’action culturelle, cet axe de développement trouve là son affirmation la plus ferme. À la rencontre des œuvres et des artistes En liaison avec les œuvres programmées et plus précisément à l’occasion des résidences d’accueil ou de création, des actions de sensibilisation seront organisées : stages, ateliers, répétitions publiques, classes ouvertes, revues parlées, conversations, conférences dansées ou jouées… Ainsi la présence du Footsbarn Travelling Theatre sera l’occasion de parades et d’animations dans la ville. Son séjour au théâtre donnera lieu à des répétitions ouvertes au public – comme cela sera également le cas avec Pas de cadeau, Émile… ou Le Malade Imaginaire de Catherine Riboli. Des animations scolaires (Paroles d’aujourd’hui, Le loup et le loup, Le Malade Imaginaire) seront menées, qui déboucheront sur des créations faites par (Urgence de la jeune parole) ou avec (Et si Noël n’avait pas lieu…) des enfants des écoles, collèges ou lycées. De même la programmation chorégraphique – les compagnies Divergences, Emmanuel Grivet ou La Baraque – permettra la conduite de nombreuses actions auprès de partenaires locaux (public scolaire, écoles de danse, professeurs…) : lectures-démonstrations, conversations dansées…

Les concerts, tout spécialement celui autour de la musique contemporaine, donneront également lieu à des actions culturelles d’envergure (répétitions publiques, dialogue avec les associations ou sociétés musicales). Enfin, des moments d’échanges et de discussions entre le public et les artistes seront mis en place autour de certains spectacles – et autour d’un verre !… –, généralement à l’issue des représentations.

Le comité de spectateurs Les Assises de la Culture à Cahors en mars 2002 ont été l’occasion d’une concertation avec la population et les acteurs culturels, moments d’écoute et de partage. Ce dialogue doit continuer entre l’équipe artistique et le public. Un Comité des spectateurs sera installé dès octobre. Si cette collaboration vous intéresse, n’hésitez pas à nous contacter.


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Le soutien aux pratiques amateurs En ce qui concerne le théâtre amateur, une politique de partenariat fort est engagée, dans une logique d’efficacité et de cohérence, avec les structures locales de coordination et de proposition, comme le Comité Départemental pour le Théâtre Amateur ou la Compagnie La Troupe en Boule, pour coupler la mise à disposition d’outils ou de dispositifs professionnels avec le perfectionnement des pratiques. Ainsi, l’ouverture du théâtre aux troupes amateurs sera à chaque fois liée à des stages de formation à destination de la troupe accueillie puis élargis aux troupes amateurs du Lot.

En coulisses Des visites spectaculaires récemment mises en place ont été un élément important de l’appropriation du Théâtre de Cahors, en particulier par une population jeune. Qu’est-ce qu’un théâtre à l’italienne ? Son histoire, ses recoins, ses machineries ? Quel est cet espace de fabrication et de diffusion des œuvres ? Comment fonctionne ce lieu pour l’acteur ? En marge de la programmation, en liaison étroite avec les résidences, ou simplement pour le plaisir de découvrir « l’envers du décor », ces visites sont gratuites et ouvertes à la demande de toute collectivité.

En ce qui concerne la danse, un cycle de rencontres sera mis en place dès le premier trimestre entre des équipes professionnelles d’une part, d’autre part des groupes d’amateurs et professeurs issus des Ecoles de Danse. Ces ateliers de perfectionnement donneront lieu à des productions mêlant amateurs et professionnels. En ce qui concerne la musique, des actions seront initiées en collaboration avec l’École Intercommunale de Musique Philippe Gaubert pour ce qui est des musiques du monde, du jazz ou des œuvres contemporaines (mini masterclasses par exemple) ; pour ce qui est des musiques actuelles, un pôle ressources pour les pratiques amateurs est en voie d’installation aux Docks.

Renseignements : Service de l’action culturelle - Christine Mouret.


programmation saison 02/03

THÉÂTRE/… MUSIQUE/… DANSE UN THÉÂTRE/UN ACTEUR JEUNE PUBLIC


THÉÂTRE

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Mise en scène collective. Compagnonnage artistique : André Markowicz. Compositeur : Maurice Horsthuis. Musicien interprète : Chandran Veyattummal. Masques et scénographie : Fredericka Hayter, Danny Hayter, Jef Perlicius. Création lumière : Albert Lesueur, Fanfan (François Virolle). Costumes : Charmian Goodall. Technique : Bruno Hocquard, Brahim Arar, Lorenzo. Film 16mm : Sophie Lascelles. Stagiaire : Thalia Henninger. Avec : Julie Biereye-Méziat, Christophe Bihel, Agnieszka Kolosowska Bihel, Joe Cunningham, Paddy Hayter, Shaji Karyat, François Lecoq, Clémence Massart, Guillaume Méziat, S. Streeletha. Co-production avec la Ville de Cebazat-Sémaphore.


lundi 14 & mardi 15 octobre spectacle en plein air * - 20 h 30

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mercredi 23 & jeudi 24 octobre au théatre - 20 h 30 durée : 3 h 00 avec entracte

THÉÂTRE

Perchance to dream inspiré des œuvres de William Shakespeare Footsbarn Travelling Theatre > compagnie en résidence

Le désir de la troupe, nourrie par trente années de voyage au cœur de l’univers « shakespearien », est de créer un travail original qui échappe aux structures traditionnelles d’une « pièce de théâtre », d’utiliser tréteaux, passerelles, forêts, marionnettes, films muets sur vieux draps, orchestre… textures plus païennes que baroques, symboliques, rituelles, pour relier l’homme au cosmos et la société à la nature. Il s’agit alors d’imaginer un espace fluide, avec l’idée de déplacer le public, le faire voyager, le

faire rêver… de faire jaillir des moments de célébrations et de fêtes ; de révéler le plus noir du comportement humain, d’explorer la passion, la jalousie, la destruction et la réconciliation. Footsbarn Travelling Theatre est une troupe internationale qui travaille « le langage scénique », celui des images, de la musique, des émotions, des situations dramatiques, de la scène et du jeu pour conduire le public sur les rives d’un théâtre fondamentalement populaire et universel. * gratuit, sur réservation renseignements au théâtre


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mardi 5 novembre au théâtre - 20 h 30 durée : 1 h 15

Paroles d’aujourd’hui pour oreilles de demain

THÉÂTRE

Chergui Théâtre (France)/ Issiminta (Sénégal) À l’origine, c’est un voyage qui a mené un comédien, un musicien et un écrivain français à la rencontre de comédiens, de musiciens et d’écrivains sénégalais. Ainsi se sont confrontés des répertoires, permettant d’analyser des différences et des convergences, mettant en rapport des mythes d’origine et des écritures contemporaines, faisant intervenir des musiques inspirées des traditions des deux continents. A l’arrivée, c’est une création-résidence au Sénégal puis tournée en France et au Sénégal. Dans ce spectacle, on trouvera donc des comédiens, des musiciens s’ébrouant dans un espace esthétique qu’auront modelé des écrivains et des plasticiens-scénographes des deux

continents (Afrique/Europe) à cheval sur deux temps (hier et demain). On y entendra, outre le français, des sonorités qui seront intimement liées aux cultures d’origine (présence du Wolof, de l’Occitan, du Diola ou d’autres langues du Sénégal ou de France) ; on y écoutera également le Brau (de tradition pyrénéenne) et l’Arc Musical, mais aussi le TumTum (Bourdon joué en percussion dans le chant occitan), le Tam-Tam africain (nombreuses percussions comme le Tama, Sabar, Djembé ou Balafon…). Alors, autour du musicien (percussion, chant…), sorte de monsieur Loyal maître de jeu, se presseront les trois comédiens raconteurs d’histoires, contes et récits…

Direction artistique et mise en scène : Jean Michel Hernandez. Scénographie et lumière : Jean-Louis Carausse. Ecrivains : Oumar Sankhare et Jean-Pierre Auger. Assistante mise en scène et costumes : Sarah Braski. Avec : Abdou El Aziz Gueye (comédien-musicien), Jean-Michel Hernandez (comédien), Patricia Gomis (comédienne), Murielle Morelle (musicienne).


samedi 9 novembre à l’auditorium - 20 h 30

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durée : 1 h 30

L. Subramaniam

Dr L. Subramaniam : violon, compositions, arrangements, direction. Kavita Krishnamurti Subramaniam : tamboura. K. Gopinath : mridangam. R. Yogaraja : percussion.

hors pair : le maître sait ponctuer ses longues phrases d’accents graves puis plus pointus, guirlande de notes qui ne perdent jamais le sens de lecture, qui frappent toujours au plus juste. Au diapason de ses cordes sensibles, un ensemble de percussions (mridangam, ghatam, kanjera…) l’accompagne dans ce long cheminement circulaire vers l’abstraction la plus parfaite, vers le dessein le plus irréel. A cet instant, il suffit de se laisser bercer, de laisser aller son imagination. De libérer son esprit pour que le corps suive, léger et sans complexe. Jacques Denis

MUSIQUES DU MONDE

L. Subramaniam, avec ses immenses capacités d’invention, est un véritable révolutionnaire du genre classique, capable de dynamiter en douceur, d’une caresse sur son violon, les codes les plus figés. Là, son doigté fait merveille, élégant et raffiné, fluide et subtil. Soliste de premier plan, il laisse en outre respirer sa musique, l’espace adéquat pour que ses fidèles accompagnateurs prennent eux aussi la parole. La virtuosité du maître violoniste réussit à ne pas les étouffer, à ne pas tout gâcher en surchargeant à l’extrême une musique qui appelle à la méditation et à l’éveil spirituel. Au-delà de la trame mélodique, L. Subramaniam s’avère être un improvisateur


mardi 12 novembre à l’auditorium - 20 h 30

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durée : 1 h 20

Le labyrinthe THÉÂTRE

Compagnie Oiseau Mouche Ici : le mythe du Labyrinthe, celui du Minotaure, mi-homme mi-taureau furieux. Fil de légende dont on se joue pour activer de l’humain. Ici : par rituel, mais par bricolage, par magie, mais par force, des hommes et des femmes construisent un Labyrinthe de bois et de carton autour du monstre assommé. Vêtus de robes rouge sang, travailleurs de rêve – travailleurs de cauchemar ? – ils dressent les parois de quelle prison ? Ici : ils chantent, se disputent, se découragent, recommencent.

Mise en scène : Jean Michel Rabeux/Sylvie Reteuna. Costumes : Stéphane Lavergne et Marie-Claude Billault. Lumière : Jean-Claude Fonkenel. Musique : Kate France/Eric Sterenfeld. Masque : Francis Debeyre. Grande tête : Marc Merigot. Peinture des toiles : Lucie Mourier. Accessoires : Bertrand Boulanger. Avec : Lothar Bonin, Martial Bourlard, Aurélie Bressy, Florence Decourcelle, Yannick Deraine, Thierry Dupont, Hervé Lemeunier, David Mariette, Valérie Szmigielski, Valérie Vincent, Martine Wawrzyniak. Co-production : La Rose des Vents, Scène Nationale de Villeneuve d’Ascq.

Ici : leurs voix, leurs corps, leurs rires, irréductibles beautés sous l’apparente ressemblance. Ils sont magnifiques, comme tout le monde. Mais qui mugit quand mugit le taureau à corps d’homme ? Qui enferment-ils, ces hommes comme vous et moi, sinon ce qui diffère. Ils enferment qui diffère. Qui craignent-ils par ce monstre désigné, ce monstre émissaire ? Quel monstre en eux tentent-ils d’achever, d’abîmer dans la nuit ? Jean-Michel Rabeux et Sylvie Reteuna


jeudi 21 & vendredi 22 novembre à l’auditorium - 20 h 30

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durée : 1 h 00

Compagnie Divergences

Il y a toujours dans les textes de Marguerite Duras une zone de mystère, inexplicable. On ne sait pas pourquoi les personnages s’aiment, pleurent, pourquoi ils agissent de telle ou telle manière. Mais on s’en fout. Les gens sur scène se déplacent, s’étreignent, s’évitent… Les corps dessinent des paysages sans cesse renouvelés, mouvants… Et la musique, les

textes, les lumières participent à cette émotion. Sans explication, sans justification. On voudrait que le spectateur regarde ce spectacle comme on regarde un paysage, comme on regarde la mer. On ne cherche pas à comprendre un paysage. On le regarde. C’est tout. Richard Nadal

Stages de danse contemporaine dans les foyers du théâtre les samedi 23 & dimanche 24 novembre. Tél. 05 65 22 86 41

Chorégraphie : Dominique Guth, Richard Nadal. Musique (live) : Frédéric Luneau. Décor : Laurent Moulinot. Avec : Dominique Guth, Richard Nadal et Violette Guillarme.

DANSE

2 + 1 = MD


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mardi 26 novembre au théâtre - 20 h 30 durée : 1 h 50

Les Bonnes

THÉÂTRE

Jean Genet Théâtre National de la Communauté Wallonie Bruxelles

Librement inspiré d’un fait divers qui défraya la chronique dans les années trente, Les Bonnes n’est pas une pièce de circonstance. C’est précisément le détournement que Genet fait de cette anecdote qui fondera le sens de la fable, de son conte, comme il dit. L’anecdote, je crois que tout le monde la connaît : l’assassinat d’une aristocrate et de sa fille par les sœurs Papin, domestiques de mai-

son. Dans la pièce, cette sauvagerie là est absente. Elles ne tueront pas Madame. Tout au plus dans un cérémonial répété à l’envi, elles l’auront prémédité mille fois par elles-mêmes interposées. C’est le sujet même de l’œuvre. Elles ne tueront qu’elles-mêmes. Elles iront jusqu’à tuer l’illusion qu’elles eurent pu tuer. Et ce faisant, elles meurent deux fois. Lorent Wanson

Mise en scène : Lorent Wanson. Assistante à la mise en scène : Laurence Gouillart. Scénographie : Daniel Lesage. Costumes : Suzanne Wauters. Assistante aux costumes : Patricia Eggerickx. Lumières : Guy Simard. Musique originale : JeanPaul Dessy. Avec : Delphine Bibet : Solange, Anne Claire : Madame, Magali Pinglaut : Claire. Avec la collaboration du Centre Culturel Transfrontalier de Diffusion et de Création de Mons.


mercredi 4 décembre au théâtre - 18 h 30

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durée : 1 h 10

scolaires : mardi 3 décembre à 10 h 00 & 14 h 30 mercredi 4 décembre à 10 h 00

Et si noël n’avait pas lieu Association Musiques en liberté > compagnie en résidence

Percussions, chant : Gérard Grimal. Guitare, guitare basse, banjo : Tony Margaléjo. Piano, synthétiseurs : Jean-François Bastide. Accordéon, claviers : Thierry Roques. Avec : Jérôme Lapara.

mais il n’y avait plus personne pour les diriger. Du monde entier arrivaient des commandes de jouets. Mais beaucoup de lutins ne savaient pas lire, alors ils se trompaient, ils mélangeaient tout. Une grosse catastrophe se préparait !…

JEUNE PUBLIC

… Il était une fois, dans une forêt balayée par un vent glacial et recouverte d’une épaisse couche de neige, une très grande maison de bois. Au loin, on entendait hurler les loups… Dans cette maison, il y avait beaucoup d’agitation : dans tous les sens, des petits lutins couraient les bras chargés de jouets. Qu’importe le vent, les loups, la nuit ! On donnait des coups de marteaux, on sciait, on vissait, bref on travaillait très dur à fabriquer des jouets. De temps en temps, passait un vieil homme, avec une grosse barbe blanche et vêtu de rouge, qui indiquait à chacun ce qu’il devait faire. Un jour, tout à coup, il mit sa main sur sa tête et s’assit doucement. Le vieil homme semblait fatigué, très fatigué. Il n’en pouvait plus de toute cette agitation. Alors un grand silence se fit dans la maison… et le vieillard habillé de rouge monta se coucher, très lentement. Les lutins inquiets recommencèrent à travailler


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vendredi 6 décembre au théâtre - 20 h 30 durée : 0 h 50

Par le Boudu Compagnie du Caillou

THÉÂTRE/CLOWN

Il a un peu mal au coeur, trop bu… sans doute le foie, les petites bières ou peut-être le coeur lui-même, son pauvre coeur d’ogre, ou bien cette satanée rouille qui inexorablement agit sur toutes choses, sur les poêles, les coeurs et le reste… Enfin, il faut bien se remettre au boulot, aller voir les bons petits gars et les petites filles, siroter quelques verres, regarder les couchers de soleil, se faire des petits gueuletons et puis être méchant du mieux qu’on peut. Faut bien vivre… Avec Bonaventure Gacon, précieux coup d’œil de Martine Cendre

Première partie > durée : 1 h 10

sac, ma « Mon sac, ma valise, mon valise… qui rit Je vous remercie Madame, ! asse béc comme une N’applaudissez que pour des choses intelligentes… »

Baffe dans la gueule. Coup au foie. Éclat de rire. « L’homme des Bois » est là. C’est Bona ou plutôt son clown ! « Le méchant » comme il dit : « C’est moi le méchant ». Qui tient à peine debout qui s’arrime à sa table qui ne déplace pas les objets on dirait qu’il leur en veut, qu’il va casser tout ce qui l’entoure. Un corps à corps avec l’angoisse. Une sacrée présence tonitruante… Echo de Boudu Sauvé des Eaux. Un clown « à l’état sauvage ». BONA. Un monologue drolatique acrobatique. Un clown comme un Furieux. Un clown Fureur ! Gilles Defacque - Le Prato

rabossèree ClémencmeeunCe moanta gne éphém ou com

Nicole Rivier Compagnie Ja

nvier

se. Elle nous parle de tout, C’est elle, Clémence Carabos sont des thèmes à elle, ses de l’Amour, de la Mort… Ce sciencieusement, pour ne histoires qu’elle raconte con re, s parler de la vie, de la nôt pas s’emmêler… Pour nou se oire hist e vell nou que de la sienne… Et à cha reste qui nne édie com la de découvre une autre facette qui joue la comédie. une femme, de la femme

. Mise en scène : Luisa Gaillard ont. Lumières : Dominique Dum Avec : Nicole Rivier.


vendredi 13 décembre au théâtre - 20 h 30

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Chantier Public poésie/chanson Urgence de la jeune parole compagnie en résidence

Dirigé par : Bruno Ruiz. Musicien, accomagnateur, arrangeur : Jacques Rouanet. Coordinateur pédagogique : Alain Chartier. Avec : 15 élèves du Lycée Professionnel Gaston Monnerville.

lité et l’énergie de son être le plus intime, c’est assumer ses doutes, ses angoisses et ses bonheurs d’être au monde, son besoin de communiquer, d’aimer, d’être ensemble. Pour celui ou celle qui le chante et le représente en public, « exprimer » par son corps, sa voix, son poème mis en musique, c’est partager avec l’autre, derrière des masques acceptés, ce risque de l’identité mise à nue et offerte à son semblable dans un élan de fraternité, c’est enfin se rassembler. Pour celui ou celle, adolescent ou adulte, qui partage cette expérience collective de création, de poésie vivante, c’est s’engager personnellement, s’assumer au sein du groupe, pour mieux vivre socialement, les valeurs ainsi réactivées ou fondées de la véritable citoyenneté. Enfin, pour toutes celles et tous ceux qui partageront cette émotion indicible, c’est, au lieu de l’expliquer, et pour mieux la comprendre… vivre la poésie.

THÉÂTRE/POÉSIE/CHANSON

Du 9 au 17 décembre 2002, élèves, parents, enseignants, artistes vont, au sein du Lycée Gaston Monnerville, en partenariat avec l’association Le Puits, le Théâtre de Cahors et le Théâtre de la Digue, vivre une aventure exceptionnelle de création et de représentation poétique. Pendant ce Chantier Public, les stagiaires seront dirigés par le poète Bruno Ruiz, le pianiste Jacques Rouanet, le sonorisateur Olivier Brousse et d’autres professionnels de la création artistique. En sept jours, ils créeront leur propre texte, le mettront en musique et l’interprèteront eux-mêmes sur scène, en public. Les deux jours suivants, ils enregistreront dans des conditions toujours entièrement professionnelles, un Compact-Disque, trace sonore de cette aventure. Si tous se mobilisent ainsi, c’est que les enjeux éducatifs, humains, citoyens, sont de taille… Pour celui ou celle qui l’écrit, faire jaillir son poème, c’est se révéler dans toute la fragi-


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vendredi 20 décembre au théâtre - 20 h 30 durée : 1 h 30

Le petit monde de Georges Brassens

MUSIQUE/COMÉDIE

La troupe du Phénix

Mises bout à bout, les vingt chansons qui composent Le petit monde de Georges Brassens sont un gros plan fulgurant sur des morceaux de vie, vécus par des personnages qui nous ressemblent. C’est le ton, les détours ou l’audace des textes qui définissent le tempérament des personnages. Ces fameux personnages, qu’il nous faut construire et compliquer, plonger dans des situations qui les relient, opposer et rassembler, le tout dans un seul but : brosser le portrait possible d’un univers rempli de gens d’aujourd’hui, avec des histoires concrètes de luttes et de différences qui livrent leur combat sur le mode poétique. Grâce aux mots de Brassens qui ne sont pas ceux de la banlieue mais des faubourgs, à sa philosophie qui n’est pas celle de la dénoncia-

tion mais de l’humour, à cette envie de rire qui n’est pas un désespoir déguisé mais une gourmandise tonique, les personnages de notre prétendument terrible début du XXIe siècle affrontent leur petit destin dans un registre mi-réaliste, mi-clownesque. […] Anne Bourgeois

Metteur en scène et co-auteur : Anne Bourgeois. Auteur : Laurent Madiot. Arrangements musicaux : Emmanuel Roux. Comédiens : Guillaume Cramoisan, Laurent Madiot, Isabelle Hazaël, Elise Roche, Laurent Paolini, Domitille Biore, François Berdeaux, Tom Poisson, Brock, Anne Bourgeois ou Sabrina Lefebvre. Musiciens : Frédéric Pallem et Etienne Cauchemez en alternance à la contrebasse, Alexandre Leauthaud à l’accordéon, Csaba Palotaï et Ludovic Bruni à la guitare.


mardi 7 janvier au théâtre - 20 h 30

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durée : 2 h 00 avec entracte

Simpatico, eh ! Carlo et Alberto nous font un beau cadeau ; leur nouveau spectacle. Entièrement original, il est constitué de deux parties et d’un épilogue, comme au théâtre. Sketches d’une rare qualité comique. Dans la première partie, on voit apparaître un bébé insupportable, un magicien qui essaie de faire croire qu’il l’est réellement, un clochard qui refuse de se laisser embêter et qui préfère son cigare et son chianti à toute autre chose, un homme louche qui propose un remède miracle au public qui n’est pas dupe, un ventriloque, qui parle plus que son ventre. Puis hommage au cinéma, où ils s’amusent, à cœur joie avec le public.

Avec : Carlo Colombaïoni, Alberto Vitali.

Dans la deuxième partie, le cirque, avec tout ce qui fait rêver : acrobatie, jonglage, dressage, bête féroce, télépathie, tour de passe-passe, blague, numéro d’adresse, danseuse de corde, mystère et éclat de rire. Mais tout devient clair, sous une forme comique, humaine poétique. La fin tangue entre le rire et la mélancolie, deux vieux artistes de cirque passent « l’audition », la dernière. Là, on sent que rôde et veille sur ses clowns-fétiches l’ombre de Fellini qui est là et qui se mêle aux pleins feux de la scène. Poésie, humanité, drôlerie, complicité : telles sont les constantes des Colombaïoni qui font de ce nouveau spectacle une merveilleuse rencontre entre le cirque, les clowns et la comedia dell’arte.

THÉÂTRE/CLOWN

Les Colombaïoni


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mercredi 15 janvier au théâtre - 18 h 30 durée : 1 h 00 à partir de 8 ans

scolaires : lundi 13, mardi 14 & jeudi 16 janvier à 10 h 00 & 14 h 30

Louis, l’enfant de la nuit

JEUNE PUBLIC

Compagnie Ambulo/Train Théâtre

Le spectacle s’appuie sur la vie de Louis Braille, qui vécut en France au XIXe siècle. À l’âge de trois ans, Louis perdit la vue à la suite d’un accident et apprit à percevoir le monde par les sons et le toucher. Mais les pages des livres gardaient leur mystère pour ses mains qui glissaient sur leur surface lisse. Comme tous les aveugles à cette époque, Louis était condamné à ne savoir ni lire, ni écrire. Sa soif de connaissance, conjuguée avec le soutien et le dévouement de ses proches, lui permit de créer à quinze ans ce qui est désormais appelé « l’alphabet de Braille pour les aveugles ». Le spectacle se présente sous une forme minimaliste, utilisant des matériaux issus du monde des livres : papier, encre, crayons. La lumière elle-même est manipulée sur scène.

Mise en scène : Patricia O’Donovan. Musique : Rachel Yatzkin. Traduction : Colette Elalouf.

Ici la comédienne donne l’impression d’un enfant dans son bac de sable qui recrée le monde. Des figures humaines, des animaux, des plantes apparaissent, projettent des ombres, disparaissent mystérieusement tout en maintenant leur existence de marionnettes de papier, si plates et si vulnérables… Elle touche par sa manière de manipuler ces délicates figurines auxquelles elle donne vie, souvent pour quelques moments seulement et par les moyens les plus simples.


mercredi 15, jeudi 16 & vendredi 17 janvier aux docks - 20 h 30

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durée : 1 h 15

Pas de cadeau, Émile… Compagnie Carré Brune > compagnie en résidence de création

Pas de cadeau, Émile… c’est l’histoire banale de trois hommes. De leur rencontre. De leur impossibilité de vivre leurs rapports humains autrement que dans une inutile et vaine agitation teintée de cruauté malsaine. C’est une question de survie, très animale, très primaire que de considérer l’autre comme un danger permanent pour soi. Ils ont donc décidé : ils ne se feront pas de cadeaux.

THÉÂTRE

Projet de création en résidence Pas de cadeau, Émile… sera une création collective, née de la volonté et du désir de rencontre de quatre artistes du spectacle, ayant déjà de belles habitudes de travail en commun. Jérôme Bordas, Jérôme Laparra, Jocelyn Peix et Claude Martinez ont ainsi parié sur leur capacité de création pour imaginer un spectacle fort, drôle, satirique, proche de la vie et du public où émotion – questionnement – engagement seront les reflets d’une nécessité, d’un besoin de se retrouver sur scène face à un public pour dire encore et toujours ce que peut être le théâtre.

Émile Cioran

Auteur : Claude Martinez à partir des écrits d’Émile Cioran. Metteur en scène : Claude Martinez. Assistant à la mise en scène : Cédric Brossard. Avec : Jérôme Borda, Jérôme Laparra, Jocelyn Peix. Scénographie, costumes : Claude Martinez. Lumières : Guillaume Herrmann. Univers sonore : Nihil Bordures. Réalisation des décors : ateliers du Carré-Brune. Co-production avec la Ville de Cahors, Conseil Général du Lot, Commune de Flaugnac, CCAS/EDF.


jeudi 23 janvier à l’auditorium - 20 h 30

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DANSE

Durée : 0 h 50

Voici Compagnie Emmanuel Grivet Voici. Vois ci. Juste là. Simple présentation, sans prétention et sans pathos, de ce qui est. Voici. Le regard ne s’accroche pas à un fil, une trame à suivre, qui nous mènerait d’ici à là, ou de là à ailleurs.

le spectacle sera précédé de lectures/démonstrations, sortes d’extraits donnés en répétitions et commentés dans un libre échange avec les artistes, les 22 & 23 janvier. (renseignements au théâtre)

Voici, mouvement pourtant, tourné, ouverture, vers. Appel, du regard au regard, du présent au présent, donné, offert. Voici. Pour vous.

Conception et scénographie : Emmanuel Grivet. DJ et traitement du son : Didier Labbé. Improvisation lumières : Yvan Labasse. Sculptures : Cédric Leborgne. Costumes : Marion Lacroix. Danse et Chorégraphie : Marie-Pierre Genard, Nathalie Galoppin, Laurence Mandrile, Davide Finelli, Emmanuel Grivet. Projet réalisé avec l’aide de Red Notes/Compagnie Andy De Groat.


vendredi 31 janvier au théâtre - 20 h 30

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durée : 1 h 00

Le mensonge Nathalie Sarraute Compagnie Isabelle Luccioni

mot de trop, un mot en moins, et en un clin d’œil le ricochet devient cyclone, le sol devient sable mouvant, des galeries se creusent sous les pieds des imprudents qui osent se risquer sur le terrain truqué du langage convenu. Allumées, les mèches vont courir le long des phrases et faire tout exploser. C’est sur un sol miné que l’on avance. Violences, racismes, totalitarismes, à chaque instant tout peut être mis à jour, tout fleure le danger, le faux pas, la chute irrémédiable, un scandale imminent se profile par bribes et lueurs. […] Pour traduire l’univers de Nathalie Sarraute, le comédien doit faire preuve d’un jeu très intérieur, parfois exacerbé, laissant en fin de parcours le spectateur perplexe quant à la possibilité d’une explication rationnelle. Comme à l‘accoutumée, Nathalie Sarraute sait brouiller les cartes. On se prend à ce jeu du mensonge où la folie guette… Isabelle Luccioni

Mise en scène : Isabelle Luccioni. Assistante à la mise en scène : Muriel Benazeraf. Scénographie : Michel Mathieu. Construction décor : Pierre Dequivre. Création lumières : Hervé Dilé. Avec : Marion Bouvarel, Christian Duval, André Le Hir, Valérie Moyon, Patricia Nizenbaum, Emilie Perrin, Sacha Saille, Emmanuelle Schies, Alexandre Trijoulet. Coproduction : Compagnie Isabelle Luccioni, Théâtre Garonne/Toulouse, Théâtre de la Digue/Toulouse, Le Parvis-Scène Nationale de Tarbes, Espace Apollo/ Mazamet. La Compagnie Isabelle Luccioni est subventionnée pour ce projet par la DRAC Midi-Pyrénées, le Conseil Régional Midi-Pyrénées, le Conseil Général de la Haute Garonne, la Ville de Toulouse.

THÉÂTRE

Les neuf personnages que Le Mensonge met en scène sont tous pris sur le vif, dans un instantané de vie. La pièce met en jeu les mécanismes du théâtre et de la représentation (on y joue à jouer) et met à jour des comportements de groupe qu’on peut facilement retrouver dans toutes les formes de totalitarisme. Les propos sont violents, même dans l’extrême douceur, déguisés parfois sous forme de comédie. Dans Le Mensonge, Pierre est obsédé par la recherche de la vérité. Il ne supporte pas le mensonge, il est comme possédé par une folie que rien ni personne ne peuvent arrêter. Il attire les autres à lui, manipule le groupe malgré lui et l’entraîne dans une spirale destructrice où il faut bien trouver une victime. […] Peu à peu, tous les personnages sont contaminés. Tel un détonateur imprévisible et dévastateur, un mot est lâché, une parole est lancée, un


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jeudi 6 février au théâtre - 20 h 30 durée : 1 h 50

L’enlèvement au sérail W.-A. Mozart

MUSIQUE/OPÉRA

Compagnie Opéra Éclaté

L’Enlèvement au Sérail est un singspiel, c’est-à-dire une comédie musicale alternant chants et textes parlés. Nous avons choisi la traduction de 1850 réalisée pour l’Opéra de Paris. Ce choix exprime notre volonté de faciliter la compréhension du récit et de suivre le vrai sens de la fable contée par Mozart qui n’est autre qu’une belle leçon de tolérance. J’ai donc choisi un univers oriental, réaliste, fidèle, avec ses tapis, son thé à la menthe, son sens de l’accueil... C’est une farce, on peut rire, mais on ne rit que du défaut de chacun, des

situations, pas de la différence culturelle. Car le vrai sujet est comme toujours chez Mozart : l’amour. Comment s’aimer ? Selim Pacha se montrera magnanime, tout en réalisant que les apparences sont ici contre lui. Ce sont ces apparences – transposées dans la culture orientale, différente – qui seront le centre des problématiques des grands chefs d’œuvre de Mozart. L’orchestre réduit à la manière des octuors de Schubert sera sur scène en costume, comme des musiciens du Pacha. Olivier Desbordes

Mise en scène : Olivier Desbordes. Direction musicale : Joël Suhubiette. Orchestration : François Bou. Costumes : Jérôme Kaplan. Chef de chant : Corine Durous. AssistantTravail d’acteur : Eric Perez. Décors et lumières : Patrice Gouron. Décor peint par Abdelaziz Lkhattaf. Avec : Georges Wanis (Belmonte), Bernadette Mercier (Constance), Jean-Claude Sarragosse (Osmin), Isabelle Philippe (Blonde), Eric Vignau (Pendrillo), Rabie el Kati (Selim Pacha). Avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, du Conseil Régional Midi-Pyrénées et du Conseil Général du lot.


mercredi 12 février au théâtre - 18 h 30

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durée : 0 h 45 à partir de 7 ans

scolaires : jeudi 13 & vendredi 14 février à 10 h 00 & 14 h 30

Loup noir ou la fin d’une maison royale

Loup noir ou la fin d’une maison royale est un conte de fées. Y est présent tout ce qui peuple l’imagination des enfants : un loup redoutable, un roi et une reine, un prince et un bon berger, une forêt sauvage, un palais et une pauvre grotte… On s’y bat sans merci, on s’aime sans réserve, on a cruellement faim et on dévore avec volupté. Une seule chose est sûre : Loup noir règne sans rival dans la forêt.

Mise en scène : Marie-Angèle Vaurs. Scénographie : Michel Mathieu. Avec : Joëlle Pressnitzer et Quentin Siesling.

Le spectacle est mené tambour battant par deux comédiens complices qui savourent l’histoire et la proposent aux enfants comme un mets succulent dont il convient de se délecter. La parole va de l’un à l’autre. Les situations sont dessinées légèrement, esquissées par les corps des comédiens, un geste, une attitude, une expression, un jeu, un son. Des personnages surgissent, vite et précisément campés avec un accessoire qui apparaît là comme par magie.

JEUNE PUBLIC

d’après le conte de Jan Laurens Siesling Compagnie Théâtre2 l’Acte


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jeudi 20 février à l’auditorium - 20 h 30 durée : 1 h 30

Les cercueils de zinc Svetlana Alexievitch

THÉÂTRE

Jacques Nichet

Chaque jour, les appareils de télévision déversent les mêmes images de soldats, de chars, de ruines, de cadavres, de larmes. Une guerre chasse l’autre mais c’est toujours la même ration des mêmes clichés. Seul le décor change, un peu. La guerre ne nous dit plus rien, si ce n’est qu’elle est la guerre. Un livre me parle de ce malheur, vraiment : un recueil de témoignages de Russes au moment où ils envahissaient l’Afghanistan entre 1979 et 1989. Les cercueils de zinc de Svetlana Alexievitch, une œuvre qui me bouleverse. Voici une guerre vraiment « perdue ». Elle n’a rien rapporté que des souffrances et de la honte. Elle est refoulée, oubliée, chassée de nos mémoires par les nouvelles urgences de l’actualité. Les Américains ont effacé les Russes. Pourtant, de trop nombreux jeunes gens ont payé de leurs vies cette inutile monstruosité. Svetlana Alexievitch sait se mettre à l’écoute de tous ceux qui veulent lui parler de « cela », librement, anonymement. Elle branche son magnétophone et elle capte des voix.

De tous ces témoignages, je n’ai gardé que quelques voix de femmes : mères perdant leurs fils, veuves de soldats, infirmières sur le front. La guerre aura ici un visage de femme. Jacques Nichet « Chaque confession est comme un portrait peint. L’objet de ma recherche reste toujours l’histoire des sentiments et non de la guerre proprement dite. Que pensaient ces gens ? Que veulent-ils ? Qu’est-ce qui leur causait de la joie ? Que craignaient-ils ? Qu’ont-ils retenu ? » Svetlana Alexievitch

Adaptation et mise en scène : Jacques Nichet. Avec Christine Brucher, Océane Mozas, Stéphanie Schwartzbrod. Traduction du russe : Wladimir Berelowitch. Dramaturgie : Sophie Picon, Célie Pauthe, Jacques Nichet. Scénographie : Jean Haas. Costumes : Jean Haas et Nathalie Trouvé. Assistants m.e.s. : Célie Pauthe et Jean Haas. Lumières : Celso Domeque. Son : Bernard Vallery. Les Cercueils de zinc est paru aux Éditions Bourgeois. Production : Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées.


lundi 24 février au théâtre - 20 h 30

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durée : 1 h 15

Philippe Avron

Le fantôme de Shakespeare Philippe Avron

Musique : Jean-Jacques Lemêtre. Lumières : André Diot. Molières 2002 Meilleur One Man Show. Un spectacle présenté par Acte 2.

« Philippe Avron sait l’art de nous faire rêver, penser, en nous amusant. Ce funambule du théâtre a la magnifique légèreté des plus insolites et ironiques poètes. » Fabienne Pascaud - Télérama

UN THÉÂTRE/UN ACTEUR

« Philip, me dit un jour Shakespeare, voudriez-vous que nous soyons tous les deux gamins éternels… ? » Et Shakespeare m’entraîne dans un voyage, où le professeur de philo invite Einstein à s’exprimer sur le « fantôme » qui est « Quantique », où l’on joue avec les accessoires chers aux Elisabéthains : la lettre, l’épée, le crâne. Où les masques disent, chacun à sa manière leur admiration pour Shakespeare revenu en chair et en os dans le théâtre et où le maître lui-même vient à la fin remercier son public et dire quelques mots. Comme Prospéro, sur les esprits, le rêve, l’univers. Philippe Avron


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vendredi 7 mars à l’auditorium - 20 h 30

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durée : 1 h 10

Caprices Compagnie La Baraque DANSE

La musique Capricci de Paganini est le point de départ de cette création. Ici le phénomène « violinistique » est poussé à l’excès, l’interprète est sans cesse mis en danger. Le danseur communie avec le violoniste et à son tour se trouve affecté par ces difficultés, ces ruptures de rythme, ces surprises de textures, ces sauts excentriques. Les excès sonores conduisent le corps du danseur vers des abus, courses effrénées, sortes de jeux, de dialogues passionnés avec ces sonorités insolites.

Le danseur, sans aucune raison apparente, par pur et simple « caprice » de son art, se verra lui aussi transporté vers le danger, le vertige. Seul, avec la seule pensée du poids des corps, ses mouvements lui permettent d’aller plus loin que les mots, et d’exprimer l’indicible. Le mouvement est son seul mode d’expression, toujours en réaction par rapport aux structures musicales, jouant avec les durées, les vitesses et le contrepoint ou la phase de la musique de Paganini. Elisa Martin-Pradal

Le spectacle sera précédé d’un stage avec de jeunes danseurs de Hip-Hop cadurciens qui seront ensuite intégrés dans la chorégraphie.

Chorégraphie : Elisa Martin-Pradal. Danse : Florence Gatti, Lydia Vinuela, Elisa Martin-Pradal, Aragorn, Franki, Eden. Musique : N. Paganini « 11 Capricci per Violino Solo ». Poèmes : Luis Cernuda « Un fleuve, un amour ». Lumières : Tristan Baudouin.


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mardi 11 & mercredi 12 mars au théâtre - 20 h 30

Le malade durée : 2 h 00

Le malade imaginaire Compagnie Retour à la Première Hypothèse >

THÉÂTRE

compagnie en résidence de création

Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, la pensée occidentale connaît une évolution décisive. Les esprits libertins, au sens d’alors, c’està-dire ouverts, progressistes, curieux des champs qui s’ouvrent à la recherche dans toutes les disciplines, ne sont plus isolés ou contraints de vivre dans une quasi clandestinité. Leur nombre et leur influence grandissent. Un temps nouveau s’ouvre. L’homme se prépare à « penser l’impensable ». Cette évolution de la pensée suscite chez les esprits les plus conservateurs

Molière

scolaires : lundi 10 & mardi 11 février à 14 h 30

une volonté oppressante d’empêcher que ne soient mises à mal les certitudes qui confortent la cohésion de la société. La faculté de médecine, plus que toute autre, campe sur ses positions, jusqu’à l’absurdité. Pendant ce temps le monde au-dehors change. En 1673, Molière écrit Le Malade Imaginaire, sa dernière pièce. Il meurt après la quatrième représentation. Acteur, auteur, directeur de troupe, son élan vers son temps est toujours présent, plus dense peut-être même. Il écrit, joue et met en scène un théâtre pour ses contemporains, un théâtre à proprement parler contemporain parce que la part du spectateur s’inscrit dans le processus d’écriture qui est le sien. Il invente un rapport neuf avec le public. Il crée un public neuf. Catherine Riboli

Des rencontres avec l’équipe de création et des représentations publiques auront lieu tout au long de la résidence de la compagnie. Détail du programme & renseignements au théâtre.

Scénographie et direction d’acteurs : Catherine Riboli. Avec : Jean-Christophe Quenon (Argan), Olga Kokorina (Angélique), Martin Staes-Polet (Cléante), reste de la distribution en cours. Costumes : Dulcie Best. Maquillages : Marc Lanfranchi. Administration : Anne Sorlin. Coproduction ADDC / le théâtre de Cahors. Avec le soutien du Conseil Général de la Dordogne, de la Région Aquitaine et de la DRAC Aquitaine.


vendredi 14 mars au théâtre - 20 h 30

imaginaire

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durée : 2 h 00

scolaires : vendredi 14 mars à 14 h 30

Molière

Le malade imaginaire les combinant dans la mécanique d’une scène machine, nous parions pour une lecture féconde et inédite de l’œuvre. […] On n’a jamais vu de Molière comme ça dans un espace de trappes, portes battantes, tuyauteries, toboggans et pièges… La mise en scène ne s’attache pas au seul déroulement de la fable, mais tend à restituer l’intérieur, l’imaginaire, le fantasme d’Argan. La représentation qui se donne ainsi dans son esprit suscite une théâtralité singulière… une autre beauté. Philippe Adrien

Mise en scène : Philippe Adrien. Assistant à la mise en scène : Clément Poirée. Décors et costumes : Goury. Lumières : Pascal Sautelet. Maquillage : Bernadette Poulin. Musique : Ghédalia Tazartes. Avec : Bruno Netter (Argan), Ouiza Ouyed (Béline), Mylène Bonnet ou Amandine Dewasmes (Angélique), Geneviève de Kermabon (Louison), Régis Lang (Béralde), Alain Dzukam ou Daniel Jean (Cléante), Sergio Malduca (Pourgon), Stéphane Dause (M. Diafoirus), Pierre Delmer (Thomas Diafoirus), Jean-Luc Orofino (M. Fleurant, et M. Bonefoy), Monica Companys (Toinette). Production déléguée : compagnie du 3e Œil. Coproduction : compagnie ARRT, Théâtre de la Tempête, avec l’aide de la DRAC Pays de la Loire, du Conseil Régional des Pays de la Loire, du Conseil Général de Maine et Loire et de la Ville d’Angers.

THÉÂTRE

J’ai une longue histoire avec Molière. […] Le Malade imaginaire, l’œuvre ultime, m’a toujours fait une étrange impression : c’est une antichambre de la mort et l’humour parvient à peine à conjurer l’horreur. Aussi, lorsque Bruno Netter, acteur nonvoyant, m’a proposé de monter Le Malade imaginaire avec d’autres comédiens handicapés, je me suis attaché au pouvoir théâtral de la « différence », dont il m’a semblé que nous pouvions tirer parti et atteindre ainsi un paroxysme d’étrangeté. […] Cette nouvelle présentation du Malade imaginaire comporte un double enjeu. Ethique tout d’abord : par-delà le seul respect, nous voulons aujourd’hui qu’il y ait une place pour tous dans un monde plus humain. Ainsi nous a-t-il semblé juste et nécessaire que des acteurs frappés d’un handicap, et d’autres non, soient impliqués au même titre dans une pièce classique, l’homogénéité de la représentation dût-elle à première vue, s’en trouver bousculée. L’autre enjeu est esthétique : en mettant à nu les différences – de handicap – en

Compagnie du 3e Œil


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mardi 18 mars au théâtre - 20 h 30 durée : 1 h 15

UN THÉÂTRE/UN ACTEUR

Howard Buten

Buffo Howard Buten

Que ceci soit bien clair entre nous ! Buffo n’est pas le nom d’un spectacle. C’est le nom de scène d’Howard Buten quand celui-ci « fait le clown », c’est le nom de son personnage, c’est son nom de clown. On dit des comédiens qu’ils jouent (des personnages) ; on peut dire des clowns qu’ils sont (clowns). « Mon optique, c’est de ne jamais créer un nouveau spectacle, mais, comme le faisait Grock, de perfectionner à l’infini un seul numéro qui évolue au fil des années » dit Howard Buten à propos de son travail. La panoplie musicale varie au fil des ans. On trouve la famille violons, violoncelles, et autres violonceaux, l’ukulélé, les maracas, la batterie ou le concertino ; en ce moment c’est le piano qui est l’instrument principal de ses rêves, exaspérations, luttes et vénérations… La panoplie des objets récalcitrants et récurrents, balais, poubelles, plumeaux, mais aussi le poulet-plastique vindicatif et mélomane, sont toujours du voyage. Les danses qui décoiffent également. Après tant d’années, on ne vient pas voir un spectacle d’Howard Buten, on vient voir « Buffo, quoi qu’il fasse », on y vient, on y revient, pour le plaisir de partager avec lui un moment de délire, d’enchantement, de poésie, d’amour. Mais c’est avant tout un grand numéro de musichall qu’il nous offre.


samedi 22 mars à l’auditorium - 20 h 30

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Philippe Hersant et l’Orchestre de Chambre Ensemble Ader

Programme : - In fremde Land (Philippe Hersant), Clarinette, quatuor à cordes, piano. - Cinq miniatures (Philippe Hersant), Flûte solo.

- Sept romances sur des poèmes d’Alksandr Blok (Dimitri Chostakovitch), Soprano et violon, violoncelle, piano. - Quintette op. 44 (Robert Schumann), Quatuor à cordes, piano.

L’orchestre de Chambre Ensemble Ader : Alice Ader (piano), Christophe Poiget (violon), Christophe Ladrette (violon), Pascal Robault (alto), Philippe Berrod (clarinettes), Isabelle Veyrier (violoncelle), Hervé Joulain (cor).

MUSIQUE

- Lebenslauf (Philippe Hersant), six mélodies sur des poèmes de Friedrich Holderlin, Soprano et flûte, clarinette, cor, quintette à cordes, piano.

En mars 2003, trois villes en Midi-Pyrénées – Albi, Toulouse et Cahors – forment un cercle de résidence et de soirées/concerts autour du compositeur Philippe Hersant et de l’Ensemble Ader comme interprète de ses œuvres. En s’associant à ce séjour en résidence en Midi-Pyrénées – dont le centre de gravité se situera à l’Athanor, Scène Nationale d’Albi – Cahors renforce son ouverture à la musique contemporaine. C’est le témoignage d’une volonté et d’une exigence de communiquer un patrimoine musical en devenir, et de réunir témoins et acteurs autour de ce qui se fait et s’entend aujourd’hui, de contribuer à enrichir la culture au quotidien. Autour d’une création, événement alternant concerts, répétitions et mini masterclasses, Cahors invite la jeunesse, scolaires et étudiants, à partager des moments privilégiés avec des créateurs de notre temps. « Je considère comme essentiel ce travail d’approche ; les mélomanes et les jeunes musiciens sont souvent décontenancés par la musique dite “contemporaine” : elle leur fait peur, elle leur semble absconse, difficile, parfois même incompréhensible. C’est pourquoi nous devons, nous les compositeur et interprètes, faire un pas vers le public et refuser de nous enfermer dans une tour d’ivoire. Il nous faut, bien au contraire, présenter ces musiques nouvelles de façon aussi claire, aussi simple, aussi “parlante” que possible, ce pour tenter de combler le fossé qui s‘est creusé, depuis quelques décennies, entre le public mélomane et les créateurs contemporains. » Philippe Hersant


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mardi 25 mars au théâtre - 20 h 30 durée : 1 h 15

Une trop bruyante solitude Bohumil Hrabal Compagnie Isabelle Luccioni

Une trop bruyante solitude est un joyau précieux. C’est l’histoire simple d’un homme simple, Hanta, dont le travail, depuis trente cinq ans, est de compresser, d’écraser sous une presse hydraulique, des tonnes de livres que l’on décharge quotidiennement dans sa cave. Hanta est un être souterrain. Il écrase, il boit, il écrase, il soliloque, déambulant dans Prague (de l’après seconde guerre mondiale) et dans sa propre histoire. Cette culture qu’il est chargé de détruire, il en est fou amoureux. Tous les soirs, il sauve du flot des livres un volume précieux, et le lit, le « sirote » comme un petit verre de liqueur. « Il fallait un acteur de la trempe de René Gouzenne pour interpréter ce personnage… Son jeu puissant et fragile rayonne d’une rare intensité. » L’Humanité

Mise en scène : Isabelle Luccioni. Assistant : Marc Laroulandie. Traduction : Max Keller. Adaptation : David Lacombe, Isabelle Luccioni et René Gouzenne. Scénographie : Driss Sans Arcidet. Lumières : Christian Toulec et Clara Girard. Son : Joël Abriac. Chant : Haris Resic.


mercredi 26 mars 30 foyer du théâtre - 18 h

jeudi 27 mars 30 foyer du théâtre - 18 h

durée : 0 h 45

durée : 0 h 40

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La Valse des adieux Socrate Blessé Aragon

la. Mise en scène : Danièle Cata

Bertolt Brecht

, avec une rare Socrate blessé illustre s de Socrate à la saveur, les mésaventure ses déboires de retour bataille de Délion, puis lent le fêter en héros. chez lui, lorsque tous veu bien que son action s Le philosophe sait trè exactement le caracréputée héroïque n’a pas Mais comment ne pas tère qu’on lui prête. exemplaire et amusant perdre la face ? Un récit : « Dans un pays bien pour illustrer le propos sont pas nécessaires ». gouverné, les héros ne d’Amanach ». Texte extrait d’« Histoires la. Mise en scène : Danièle Cata

durée : 1 h 15

Nouvelles & textes pour rien Samuel Beckett Ce fut en 1972, au Théâtre de la Digue – alors Grenier de Toulouse – dans une production de la Cave Poésie, que René Gouzenne créa ce spectacle après un échange de points de vue avec l’auteur. Peu connus, ces textes happent d’abord des éléments du concret, un escalier, un cheval, un cocher, pour aboutir à une spirale vertigineuse d’une grande beauté. Un humour décapant traverse ces récits. On se sent aspiré et transfiguré, autre. « Je suis dans mes bras, je me tiens dans mes bras… » dit l’auteur, puis dit le comédien. On ne ressort pas indemne de ce texte ni de ce spectacle.

Mise en scène : Danièle Catala. Décors : Yvan Erpeldinger et réalisés par Jean Juillac.

UN THÉÂTRE/UN ACTEUR

vendredi 28 mars au théâtre - 20 h 30

René Gouzenne

cédent, alors peu De cette œuvre sans pré la dernière écriture connue (il s’agissait de ait à une somptueuse d’Aragon qui s’apparent avec humour et luciautobiographie détournée surtout, les souvedé, gar dité), René Gouzenne a irs des amours, pournirs d’enfance et les souven héros s’appelle Denis, rait-on dire de l’amour. Le pas besoin de lunettes comédien de son état, r voir dans Marie, Marie pour y voir Louis ou, pou voir apparaître en filielle-même et dans Aurore t un texte magnifique. grane Nancy ou Elsa. C’es


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mercredi 2 avril au théâtre - 20 h 30

UN THÉÂTRE/UN ACTEUR

Emmanuelle Devos

durée : 0 h 55

24 m3 de silence Geneviève Serreau « C’est-à-dire que la seule chose qui restait à faire, c’était de prendre en main, mais par où et qu’est ce qu’on prend en premier ? » Au matin d’une « vieille nuit », une femme s’extirpe de ses draps comme on se réveille d’une séparation, s’astreignant à se mettre debout et à « vaquer » à la préparation d’un café pour ne pas chanceler. « Est-ce que les hirondelles peuvent être folles ? », s’égare la narratrice de 24 m3 de silence. 24m3 de silence est une nouvelle admirablement ciselée de douleur de l’écrivain Geneviève Serreau transposée à la scène par Gilles Cohen. La jeune femme a beau se raccrocher aux gestes quotidiens comme à une bouée, l’absence de « l’autre corps » lancine derrière chaque mot. La voix fragile, tout en retenue, enfantine presque, se brise sous le poids des douze mètres carrés de solitude qu’est devenu son logement. Davantage habituée aux caméras de cinéma qu’au rapport intimiste avec le public de théâtre, l’actrice Emmanuelle Devos se tient sur la crête de la souffrance, à la fois désarmée et batailleuse. Elle est tout simplement celle qui raconte son histoire assise sur un tabouret de bar, jambes et bras nus dans une chemise de nuit blanche, le sourire hésitant et tendu pour ne pas se laisser déborder par les sanglots qui brillent au bord des yeux. Impressionnante. Maïa Bouteillet - Libération Mise en scène : Gilles Cohen.


samedi 5 avril au théâtre - 20 h 30

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THÉÂTRE

Cabaret Gavach Fantasiàs bilingüas e musicalas Théâtre de La Rampe TIO

Ils ne parlent pas tout à fait la même langue que nous (!) mais les mimiques, la gestuelle, la musique et l’ambiance générale suffisent à faire comprendre les cinq petites pièces burlesques, bilingues occitan-français puisées dans le répertoire comique du théâtre occitan du XXe siècle. « Un enchaînement de situations burlesques, poétiques et un univers de musique et de chansons sont les ingrédients de ce spectacle

Textes : Jean Bousquet, Charles Galtier et Frédéric Cayou. Direction d’acteur : Gérard Santi. Avec : Bruno Cécillon, Myriam Petiot, Véronique Valery et Laurent Cavalié. En collaboration avec Le Cercle Occitan de Bégoux.

pétillant. Les comédiens vont entraîner le public dans un monde de fantaisies burlesques, où les dialogues et les mimes créent une ambiance de rêve et d’évasion sur les terres d’une langue occitane qui sort vainqueur du Cabaret Gavach. A ne pas rater. […] Une soirée endiablée de rires et de chansons à la mode d’Oc .» Midi Libre

Le spectacle sera précédé de rencontres avec le public et des créateurs sur les thèmes : « Quel sens accorder à la création occitane aujourd’hui ? », « Quelle place pour les créateurs occitans aujourd’hui ? »


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mardi 8 avril au théâtre - 20 h 30

UN THÉÂTRE/UN ACTEUR

Francis Azéma

scolaires : lundi 7 & mardi 8 avril à 14 h 30

Le loup & le loup La Fontaine

Ni décors, ni costumes, ni mise en scène. La voix, la parole de La Fontaine non pas comme un joli décor sonore mais comme le vent qui balaiera la terrain vague du théâtre. Les sentiments d’un écorché s’il faut un costume. Vieilles hardes usées par la vie mais dont on ne se sépare jamais. Peut-être la gaieté pour mettre en scène tout cela, des fois que ça ferait trop mal si on l’oubliait. Poser un sourire (masque d’élégance sublime) sur le visage du désespoir.

Et puis (pour terminer, un homme) un homme qui parle, qui se tait, un homme qui doute, qui gueule, qui rit, qui souffre… Un homme et surtout pas un comédien venant faire le comédien pour montrer qu’il est comédien ; se dépouiller enfin de tout ça, enlever la performance, le numéro, le « one man show » (quelle horreur !). Atteindre le vide pour arriver à se remplir de la simple parole du poète, la laisser monter, déborder, engloutir le théâtre… puis disparaître. Francis Azéma


vendredi 11 avril au théâtre - 20 h 30

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durée : 1 h 20

André Benedetto André Benedetto « Nous les Eureupéens, la valise à la main, le teint clair, les dents longues, la calculette dans la poche, le sac banane sur le ventre, sur le quai d’un port, d’une gare, dans un aéroport, toujours sur le point de partir à la découverte et à la conquête du monde… » André Benedetto s’est mis un jour à regarder l’Europe profonde, les peuples européens, si comparables malgré leurs différences, leurs histoires communes, leurs comportements dans le monde, leurs manières de se répandre et de chercher à s’imposer partout, leurs manies, leurs voracités, et surtout leurs fuites en avant…

Tout à coup, une image s’est imposée. Celle d’un type, la valise à la main, sur le quai d’un port, d’une gare ou d’un aéroport, le teint clair, les dents longues, la calculette à la main... et à partir de cette image là, il se lance dans les variations souvent inattendues d’un comique acéré sur les Eureupéns la valise à la main. Il dévoile tout ce qu’un continent cherche peutêtre à se cacher ! «… Furieusement drôle et décapant, Benedetto se moque avec un bonheur contagieux et se permet même d’improviser et de griffer en direct… » Isabelle Pasquier - France-Inter

UN THÉÂTRE/UN ACTEUR

Nous les Eureupéens


mardi 15 avril au théâtre - 20 h 30

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durée : 2 h 00

scolaires : mardi 15 avril à 14 h 30

Compagnie Soy Racine

THÉÂTRE

« Peut-on haïr sans cesse, et punit-on toujours ? » (Andromaque, Acte I, Scène 4) Après la guerre, quatre personnages essayent vainement de se reconstruire. Fils d’Achille, fils d’Agamemnon, fille d’Hélène et veuve d’Hector, ces personnages sont radicalement modernes car ils n’ont rien d’héroïque. Lâches, fous, orgueilleux, ils ne sont que les pâles ombres de leurs pères : les héros du passé. Une thématique ayant un écho violent aujourd’hui : que peut l’amour contre la barbarie ? Un homme, Pyrrhus, veut avancer vers l’avenir, en finir avec la haine, en finir avec ses pères. Pour prouver à la Grèce entière sa révolte et sa détermination, il épouse Andromaque, la veuve de son ennemi, Hector, qu’il a tué de ses propres mains. Mais tous ont encore le passé sur les lèvres et un goût de vengeance inassouvie dans la bouche. Au sein d’une même génération, c’est le conflit de la rancune contre le pardon, du passé contre l’avenir. Mise en scène : Justine Heynemann. Scénographie : Anne-Claire Boulard. Lumières : Roch-Antoine Albaladejo. Costumes : Dominique Louis. Avec : Caroline Delaunay (Andromaque), Raphaël Bianchin (Pyrrhus), Noémie Dalies (Hermione), Roch-Antoine Albaladejo (Oreste), Noëlle Kéruzoé (Confidente), Stéphane Brel (Confident).

Andromaque

Comme dans un film noir à suspense, un thriller psychologique, chaque personnage avance son pion. Le désir est là, omniprésent il rend les uns plus forts et affaiblit les autres. Dans cette ambiance de tension et de chantage, les guerriers et les guerrières se déchirent, plongeant peu à peu dans une folie sanguinaire. La mort flirte à chaque instant avec le sexe. On désire la chair de l’autre presque autant que sa mort. Les alexandrins fusent, concrets, incisifs. Une langue parfaite pour un monde cruel, le tout soutenu par un rythme endiablé. […] Ce texte de Racine étant un chef d’ oeuvre absolu, il s’agit surtout de rester simple et humble devant lui. Ce sera notre mot d’ordre principal. Justine Heynemann


jeudi 17 avril au théâtre - 20 h 30

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durée : 2 h 00

scolaires : jeudi 17 avril à 14 h 30

Création Le Misanthrope Molière « Le Misanthrope, c’est la comédie d’un homme qui veut avoir un entretien décisif avec la femme qu’il aime et qui, au bout de la journée, n’y est pas parvenu ». Louis JOUVET

Mise en scène : Justine Heynemann. Scénographie : Anne-Claire Boulard. Lumières : Roch-Antoine Albaladejo. Costumes : Dominique Louis. Avec : Roch-Antoine Albaladejo (Alceste), Raphaël Bianchin (Clitandre), Caroline Delaunay (Célimène), Noëlle Kéruzoé (Basque), Marie Le Cam (Éliante), Éric Lecoanet (Acaste), Laurent Maurel (Philinte), David Nathanson (Dubois), Jean de Pange (Oronte), Tatiana Werner (Arsinoé).

THÉÂTRE

Célimène a vingt ans, elle est belle, elle est veuve, elle aime la compagnie des hommes et tous les plaisirs. Par une chaude nuit d’été, elle donne une fête endiablée dans son grand appartement… Tous les invités devront être fous, extravagants, en un mot : à la mode. Au moment où la fête bat son plein arrive Alceste, un des amants de Célimène.

Ainsi commence « notre » Misanthrope, sous les éclats de rires et de paillettes de la fête. Mais celle-ci n’est qu’un masque, un révélateur, qui nous fera peu à peu découvrir les vices des uns et l’inconsistance des autres. Ce qui était un royaume onirique pour la belle va devenir le palais du cauchemar, palais de glace où elle est condamnée, répudiée… Mais Le Misanthrope, c’est également une course contre la montre : un jour, ou plutôt une nuit, pendant laquelle se joue le drame d’Alceste et de Célimène, dans un climat d’urgence soutenu par un rythme effréné.


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vendredi 16 mai au théâtre - 20 h 30 durée : 1 h 00

Spectacle organisé dans le cadre de la manifestation « Tango en mai ».

Recuerdos Compagnie Tango Argentino

DANSE

En collaboration avec Elisa Martin-Pradal. Spectacle-création sur le tango argentin suivi d’un bal tango contemporain.

Il y a plus d’un siècle, dans le Rio de la Plata, le tango argentin naissait de l’exil. Se répandant dans les faubourgs il cristallise l’infinie nostalgie des immigrés, les complaintes des amours trahies et les blessures amères des injustices sociales et des rêves évanouis. Depuis, aux quatre coins du monde, des passionnés entrent corps et âme dans le tango où chacun tente d’apprivoiser la complexité de cette fascinante improvisation, cette découverte de ces moments intenses et fugaces, cette fusion entre le mouvement, la musique et l’Autre…

Dans Recuerdos, Elisa Martin-Pradal, avec la complicité des danseurs de tango argentin et des danseurs contemporains, nous montre l’essence même de ce qui fait cette danse : la mise en disponibilité totale des danseurs l’un envers l’autre, la réceptivité et le contact profond et subtil dans le couple, l’écoute de l’autre, la fusion dans la musique. Dans ce spectacle, par la magie de la danse contemporaine, le tango, si complexe, si varié, avec tous ses styles, du drame à la passion, de la dérision au romantisme, le tango, cette danse à vivre, devient danse à voir. A l’issue du spectacle tout le public sera sollicité pour danser. Qu’importe si l’on ne connaît rien au tango, ce bal qui se veut avant tout ludique est une invitation à la danse, un moment vivant de partage, d’échanges et de découvertes : aller l’un vers l’autre, rentrer en contact, se laisser guider, écouter son corps, écouter la musique…

Chorégraphie : Elisa Martin-Pradal. Avec : Catherine Néri, Manuel Hervé, Claude Collange (tango argentin), Elisa Martin-Pradal, Serge Soula et la participation des danseurs de l’association la Milonga et d’autres…


vendredi 20 juin au théâtre - 20h 30

Paco Ibañez, né à Valencia en 1934, commence l’étude du violon qui va vite céder la place à la guitare. A Paris, au début des années 50, il découvre en premier lieu la musique de Georges Brassens et d’Atahualpa Yupanki, références essentielles et toujours citées par Paco et, immédiatement après, Léo Ferré et tout le mouvement existentialiste. En 1956, un poème de Luis de Gongora, La màs bella niña, qu’il transforme en chanson, lui ouvre les portes d’un monde nouveau : aux poèmes de Gongora en succèderont d’autres en 1958 de Garcia Lorca. Paco Ibañez avait trouvé sa propre voie. Tous ces poèmes vont composer son premier enregistrement à Paris en 1964. Pour Paco une étroite relation s’ouvrait ainsi non seulement avec le monde de la poésie et de la litté-

rature en général mais aussi avec celui des arts plastiques, relation qui n’a pas encore pris fin. Le gouvernement espagnol incluant Paco Ibañez dans sa longue liste de censurés (apogée de la censure en 1973), il quitte Barcelone pour s’installer à Paris, d’où il voyage dans le monde entier auquel il apporte la poésie espagnole d’aujourd’hui et de toujours. Paco reste un symbole : en 1996, on réédite presque tous ses disques en CD et le succès des ventes dépasse toute attente. En 1998, « Aimenara », Société Culturelle Andalouse, lui décerne à Barcelone le Prix Gerald Brenan, en reconnaissance de sa longue trajectoire en faveur de la liberté et de la poésie, ainsi que de son souci d’indépendance à l’égard des pouvoirs publics, économiques et culturels. En suivant son principe de ne pas accepter de Prix, il le refuse.

MUSIQUE

Paco Ibañez

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spectacles en association avec le Théâtre National de Toulouse

TN

T

Vendredi 8 novembre - 20 h 30 au Théâtre National de Toulouse durée : 1 h 15

Anne Teresa de Keersmaeker

Pour la troisième année consécutive, le Théâtre de Cahors, en partenariat avec le Théâtre National de Toulouse MidiPyrénées, propose à cinquante de ses abonnés d’aller ensemble en bus à Toulouse voir deux spectacles, tout en bénéficiant des tarifs réservés aux abonnés du TNT. Informations et réservations : 05 65 20 88 60

Vendredi 23 mai - 20 h 00 au Théâtre National de Toulouse durée : 1 h 20

Quartett Heiner Müller

Compagnie Rosas La danse, seule, face à la musique. Ce dialogue entre structure et émotion ne cessera de féconder toute l’œuvre de la chorégraphe flamande. Une vague musicale qui vient et se retire : la chorégraphie est son écume. Un spectacle cristallin, ample et optimiste où la danse transcende le contrepoint pour se diffracter en mille reflets. La grâce y ruisselle.

Quartett est le champ de bataille de la guerre épistolaire que se jouent, chez Laclos, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil. S’emparant de ces deux figures infernales de la littérature classique pré-révolutionnaire, Heiner Müller les soumet à un étonnant duel où l’adversaire n’est jamais là où on l’attend. « Me jouez-vous un jeu, Valmont ? Que cache cette grimace. Un masque ou un visage ? »

Chorégraphie : Anne Teresa de Keersmaeker. Musique : Steve Reich (Music for 18 Musicians). Production : Rosas et la Monnaie Bruxelles, en co-production avec le Théâtre de la Ville-Paris.

Mise en scène : Célie Pauthe. Scénographie - lumières : Sébastien Michaud. Collaboration : Stéphane Facco. Avec : Pierre Baux, Violaine Schwartz. Co-production : Compagnie IRAKLI, Théâtre National de Toulouse.


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spectacles en collaboration avec le ThÊâtre de Cahors


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société des concerts par abonnement

vendredi 11 octobre à l’auditorium - 20 h 30

Récital de piano Raphaël Drouin Beethoven - Schumann - Liszt.

samedi 14 décembre à l’auditorium - 20 h 30

samedi 29 mars

Duo flûte et piano

Orchestre National de Chambre de Toulouse

Mathilde Le Tac et Frédéric Vaysse-Knitter Schubert, Schumann, Migot, Debussy, Hindemith.

vendredi 7 février

à l’auditorium - 20 h 30

au théâtre - 20 h 30

Marcello, Mozart, Mendelssohn, Britten, Bartok.

samedi 17 mai

à l’auditorium - 20 h 30

Duo de guitares Astor

Quatuor Benaïm

Gaëlle Chiche et Francisco Sanchez-Bernier Bach, Castelnuovo, Tedesco, Brahms, Brouwer, De Falla.

Yaïr Benaïm et Saskia Lethiec (violons), Cécile Brossard (alto), Cédric Conchon (violoncelle). Mozart, Beethoven, Dutilleux.

du mardi 21 janvier au samedi 8 février

Rencontres percutantes

Les Rencontres Percutantes 2003 « Percussion et Improvisation » Tel est le thème retenu pour la 5e édition des Rencontres percutantes proposées par l’ADDA, qui se tiendra du 21 janvier au 8 février 2003. La collaboration avec la Ville de Cahors se traduira cette année par une soirée de clôture exceptionnelle, le samedi 8 février aux Docks.

Celle-ci se déroulera en deux temps : « Une Rencontre Improbable » entre deux percussionnistes professionnels Carlos Rizzo et Marc Calas et trois danseurs contemporains de la Compagnie Emmanuel Grivet. « Un bal improvisé » qui fera la part belle à toutes les formes de danse, du traditionnel au contemporain, et qui servira d’apothéose à ces Rencontres Percutantes. Renseignements : ADDA du Lot 05 65 20 60 30


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l’été musical dans la vallée du Lot mercredi 8 janvier à l’auditorium - 20 h 30

vendredi 6 juin au théâtre - 20 h 30

Carte Blanche à Régis Pasquier

Récital de piano, Vanessa Wagner

Outre la carrière internationale prestigieuse qu’il mène depuis son plus jeune âge, le violoniste Régis Pasquier est l’un des professeurs les plus recherchés du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, tant en violon qu’en musique de chambre. Il nous propose de découvrir le talent de quelques uns de ses étudiants du Conservatoire qui deviendront demain d’incontournables références du monde musical. Les élèves de l’Ecole de musique Philippe Gaubert assisteront dans la journée à la répétition du concert qui sera présenté sous forme d’un cours d’interprétation donné par Régis Pasquier.

Née à Rennes en 1973, Vanessa Wagner entre au CNSM de Paris à 14 ans. Après le Conservatoire, elle reçoit l’enseignement de grands maîtres comme Léon Fleisher, Murray Perahia et Dimitri Bashkirov. Vanessa Wagner mène sa brillante carrière tant sur scène (en récital, musique de chambre et avec orchestre) que sur disque (quatre enregistrements parus chez Lyrinx depuis 1996). Consacrée « Révélation de l’année » en 1999 par les Victoires de la Musique, elle se produit sur les plus grandes scènes européennes et festivalières du moment.

Programme complet communiqué ultérieurement.

Programme : Brahms (1833-1897) : 4 ballades op. 10 ; Beethoven (1770-1827) : Sonate n°26 en mi bémol maj. « les Adieux » ; Schumann (18101856) : Sonate n°1 en fa dièse min. op. 11.

du jeudi 8 au dimanche 11 mai au théâtre

Organisé par la Compagnie La Troupe en Boule

10 ans ! Voilà 10 ans que la compagnie La Troupe en Boule met son expérience et sa compétence au service du théâtre amateur. Désormais reconnu au plan national par la qualité des compagnies sélectionnées, le Festival Régional de Théâtre Amateur et ses bénévoles vont cette année encore proposer aux spectateurs cadurciens de découvrir de nouveaux talents.

10e festival régional de théâtre amateur

Pour la deuxième année consécutive, le festival met en place en collaboration avec le Comité Départemental de Théâtre Amateur, des formations dont les comédiens amateurs lotois pourront bénéficier. Le théâtre accueillera également, à l’occasion de cet anniversaire, une programmation composé de troupes départementales. Programme complet communiqué ultérieurement.


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du jeudi 15 au dimanche 18 mai

Tango en mai

Après avoir connu un franc succès auprès du public ces trois dernières années, l’association de tango argentin La Milonga vous invite à la quatrième édition de Tango en Mai, manifestation en partenariat avec la ville de Cahors. Programme au rythme du tango argentin : apéritif, animation musicale et démonstration de danse en ville, soirée cabaret, soirée argentine, stages d’initiation et d’autres rencontres… Et le 16 mai 2003, en collaboration avec le Théâtre de Cahors, le spectacle Recuerdos... Programme complet communiqué ultérieurement.

du jeudi 29 mai au dimanche 1er juin

Festival « Les mots d’amour »

Pendant quatre jours, la Ville de Cahors vivra au rythme des déclarations d’amour ! Spectacles vivants, cinéma, expositions, installations, la pluridisciplinarité sera de mise. Créateurs locaux et artistes invités feront surgir des murs et des ruelles les traces de tous ces moments de rencontre qui font une vie !

Chaque soir, un événement fort sera programmé – autour, avant, après, du matin tôt à tard la nuit, rues, magasins, jardins bruisseront de tous les « mots » que l’on chuchote ou que l’on crie…

Programme complet communiqué ultérieurement.


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l’équipe du Théatre de Cahors : Directeur : José Sobrecases Équipe administrative : Cécile Arthuis Anne-Laure Czapla Christine Mouret

le Théâtre de Cahors remercie ses partenaires :

Sandrine Sanchez Olivier Gomy La Direction Régionale des Équipe technique :

Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées

Yannick Bouzou

Le Conseil Régional de Midi-Pyrénées

Cyril Comte

Le Conseil Général du Lot

Arnaud Delgado La Caisse d’Épargne de Midi-Pyrénées, direction Lot Imprimerie France Quercy Les hôtels Kyriad & La Chartreuse

Culture C ommunication

Florent Erasme

Ministère

Direction régionale des affaires culturelles

Midi-Pyrénées


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Théâtre de Cahors Place François-Mitterrand – 46000 Cahors Tél. billetterie : 05 65 20 88 60 Tél. administration : 05 65 20 88 55 Fax : 05 65 23 95 16 - www.mairie-cahors.fr/theatre

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Réservations ■ Au théâtre • Pour les abonnements - Du lundi 7 au mardi 15 octobre

• Pour les billets à l’unité - A partir du mercredi 16 octobre pour les spectacles compris entre le 23 octobre 2002 et le 31 janvier 2003. - A partir du lundi 16 décembre pour les spectacles compris entre le 6 février et le 20 juin 2003. Des quotas de places seront réservés aux personnes non abonnées.

■ Par téléphone - À partir du mercredi 16 octobre - Tél. 05 65 20 88 60 Toute réservation par téléphone doit être réglée dans les 48 h. Passé ce délai, les places sont remises à la vente. Les abonnements ne sont pas pris par téléphone.

■ Par courrier - Remplir et renvoyer le formulaire d’abonnement à : Théâtre de Cahors – service location / Place François-Mitterrand – 46000 CAHORS - Joindre le règlement au formulaire (par chèque uniquement, à l’ordre du Trésor Public). - Les billets peuvent être retirés à la billetterie du théâtre ou être envoyés par courrier (en recommandé avec AR : supplément de 5 euros). - Le soir du spectacle, la billetterie est ouverte sur le lieu de la représentation 1 heure avant le lever de rideau.


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fos pratiques Heures d’ouverture saison 02/03 : du lundi au vendredi, de 15 à 19 h • Accès pour les personnes à mobilité réduite Le 1er balcon et les foyers du théâtre sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Merci de nous annoncer votre venue au moment de la réservation des places. L’équipe de salle se tiendra à votre disposition pour vous faciliter l’accès à votre place.

• Baby-sitting Le Bureau Information Jeunesse met à la disposition des parents un service baby-sitting. Renseignements : 05 65 23 95 90.

• Ouverture des portes - Sauf exception, les spectacles commencent à l’heure indiquée. - Le lieu de la représentation est ouvert 1 heure avant le début du spectacle. - Après l’heure prévue du lever de rideau, les places numérotées ne sont plus garanties. Les spectateurs retardataires ne peuvent être placés que lors d’une interruption du spectacle, en fonction de l’accessibilité. - Les photographies et enregistrements sous toutes formes que ce soit sont strictement interdits. - Les téléphones portables doivent impérativement être déconnectés.

• Billets - Les billets ne sont ni repris ni échangés, sauf annulation du spectacle. - L’heure et le lieu de la représentation sont indiqués sur le billet.

• Programme de la saison - Le théâtre se réserve le droit, si des circonstances extérieures l’y contraignent, de modifier les dates de spectacle indiquées dans ce programme.


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unité/abonnements/ Les tarifs à l’unité > ■ Les tarifs généraux Placements/catégories Parterre & 1er balcon Strapontins (parterre) 2e balcon Fauteuils de côté 1er & 2e balcon - de 12 ans Scolaires **

plein tarif 17 € 12 € 14 € 7€ 7€ 8€

tarif réduit * 10 €

+ de 12 ans 8€ 8€ 8€

Scolaires ** Gratuit 3€ 3€

8€

■ Les tarifs « jeune public » Spectacles Et si noël n’avait pas lieu Louis, l’enfant de la nuit Loup noir

- de 12 ans *** 5€ 5€ 5€

* - de 20 ans, étudiants, RMIstes, CES, chômeurs de longue durée, minimum vieillesse ** gratuit pour les accompagnateurs *** + une invitation

■ Les tarifs particuliers Spectacles hors abonnement La valse des adieux Socrate blessé Recuerdos

tarif unique 8€ 8€ 8€


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groupes >

tarifs

Les abonnements > Placements/catégories Parterre & 1er balcon * 2e balcon * Jeune ** Pleine saison

*

**

la place 15 € 10 € 7€ 10 €

minimum de 4 spectacles dont 1 obligatoire parmi la liste suivante : - 2 + 1 = MD - Pas de cadeau, Émile… - Le malade imaginaire (C. Riboli) - Nouvelles et textes pour rien étudiants et - de 20 ans, minimum de 3 spectacles

Les tarifs groupes > À partir de 10 personnes Parterre & 1er balcon 2e balcon

la place 14 € 10 €

La carte CDC donne droit au tarif réduit pour les spectacles de danse contemporaine (dans la majorité des lieux de danse en Midi-Pyrénées). Renseignements : 05 61 59 98 78.


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OCTOBRE 14 & 15 octobre 23 & 24 octobre

Perchance to dream Perchance to dream

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NOVEMBRE 05 novembre 09 novembre 12 novembre 21 & 22 novembre 26 novembre

Paroles d’aujourd’hui pour oreilles… L. Subramaniam Le Labyrinthe 2 + 1 = MD Les Bonnes

p. 08

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DÉCEMBRE 03 & 04 décembre 06 décembre 13 décembre 20 décembre

Et si noël n’avait pas lieu Par le Boudu / Clémence Carabosse Chantier Public poésie/chanson Le petit monde de Georges Brassens

p. 13

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JANVIER 07 janvier 13 > 16 janvier 15 > 17 janvier 23 janvier 31 janvier

Simpatico, eh ! Louis, l’enfant de la nuit Pas de cadeau, Émile… Voici Le mensonge

p. 17

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FÉVRIER 06 février 12 > 14 février 20 février 24 février

L’enlèvement au sérail Loup noir Les cercueils de zinc Le fantôme de Shakespeare

p. 22

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MARS 7 mars 11 & 12 mars 14 mars 18 mars 22 mars 25 mars 26 mars 27 mars 28 mars

Caprices Le Malade imaginaire (C. Riboli) Le Malade imaginaire (P. Adrien) Buffo Philippe Hersant Une trop bruyante solitude La valse des adieux Socrate blessé Nouvelles & textes pour rien

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AVRIL 02 avril 05 avril 08 avril 11 avril 15 avril 17 avril

24 m3 de silence Cabaret Gavach Le loup et le loup Nous les Eureupéens Andromaque Le Misanthrope

p. 36

p. 41

théâtre théâtre théâtre théâtre théâtre théâtre

MAI 16 mai

Recuerdos

p. 42

théâtre

JUIN 20 juin

Paco Ibañez

p. 43

théâtre

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THÉÂTRE/… MUSIQUE/… DANSE UN THÉÂTRE/UN ACTEUR JEUNE PUBLIC

p. 06/07 p. 06/07

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plein air théâtre théâtre auditorium auditorium auditorium théâtre théâtre théâtre théâtre théâtre théâtre théâtre docks auditorium théâtre théâtre théâtre auditorium théâtre auditorium théâtre théâtre théâtre théâtre théâtre foyer du théâtre foyer du théâtre théâtre

programmation saison 02/03


Théâtre de Cahors programme

saison 2002 2003

CONCEPTION

GRAPHIQUE

:

François Cadart / Cahors

PHOTOGRAVURE* : Colorys / Cahors

IMPRESSION : France Quercy / Cahors

CRÉDITS PHOTOS & ILLUSTRATIONS : François Cadart, 1re, 2e, 3e & 4e de couverture, pp. 1, 2, 3, 4, 5, 42 (velours), 43, 44/45 (velours), 47 & 52 • Jean-Pierre Estournet, pp. 06, 07 • Bruno Decroydt, p. 10 • Nelly Blaya, p. 11 • Danièle Pierre, p. 12 • Justine & Margaux Cadart, p. 13 • Lelfa (Par le Boudu), Alain Chambaretaud (Clémence Carabosse), p. 14 • L. Ifergan, p. 16 • Rémy Henry, p. 17 • Alain Baczynsky, p. 18 • Sand (photo), E. Boubat (illustration), p. 19 • Patricia Arminjon, p. 20 • Catherine Brisset, Mihaïl Mongivela, p. 21 • Kaglan, p. 22 • Charlotte Mollet, p. 23 • Harry Gruyaert/Magnum photos, Boris Conte, p. 24 • Pascal Gely/Agence Bernand, p. 25 • Marc Oriol extraits vidéo, pp. 26/27 • Pierre Ruaud, p. 28 • Laurencine Lot, p. 29 • T. Martinot (ensemble & Alice Ader), S.-M. Sabat (P. Hersant), p. 31 • Bruno Wagner, p. 32 • Pascal Gely/Agence Bernand/SIC, p. 34 • Marc Ginot, p. 35 • Christian Kitzinger, p. 36 • Pierre Ruaud, p. 39 • Bettina Gousset, Guy Jungblut, p. 40 • Marti Català, p. 41 • Col ECPA - défense (Anne Teresa De Keersmaeker), Herman Sergeloos (Quartett), p. 42 • * sauf pp. 9, 14 (Par le Boudu), 15, 22, 24, 25, 26, 27, 31, 38, 39.


TĂŠl. 05 65 20 88 55 - Fax : 05 65 23 95 16 - www.mairie-cahors/theatre.fr


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