saison
2005 |
2006
Théâtre de Cahors
Enchâssée entre les deux festivals « Visages francophones » et « Nuits du Sud », la saison 2005-2006 du Théâtre de Cahors nous dévoile sa diversité et son exigence de qualité. Tous les publics sont concernés par cette programmation : théâtre, cirque, danse, jeune public, cabaret… Les grands textes de notre temps (Koltès, Gombrowicz) sont en bonne place aux côtés du théâtre classique (Corneille, Goldoni). Des individualités fortes se présenteront également seules sur scène : Jacques Gamblin et Myriam Boyer. L’expérience réussie des « Solidocks » sera reconduite en mars et l’ambiance cabaret du « Music-Hall » d’Olivier Desbordes donnera un ton jovial à ce début de saison 2005-2006. Il faut noter surtout l’ancrage accentué du Théâtre de Cahors dans la vie artistique de sa région par la présence en résidence d’artistes tels le metteur en scène Sébastien Bournac et la Compagnie Tabula Rasa, le chorégraphe Richard Nadal avec Divergences, ainsi que Jean-Marc Padovani et ses musiques ouvertes au Sud. Le Théâtre de Cahors s’affiche ici résolument comme lieu de création pour un territoire. Il faut s’en réjouir.
Marc Lecuru, Maire de Cahors Président de la Communauté de Communes du Pays de Cahors
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Septembre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
Visages francophones Visages francophones Visages francophones Visages francophones
Février 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28
La fin des terres
Dans la solitude…
Bonjour Monsieur Bonjour Monsieur Bonjour Monsieur
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Octobre
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88/89 88/89 88/89 88/89
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28/29
66/67 66/67 66/67
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Visages francophones Visages francophones
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Catherine Zambon
82/83
Soirée d’ouverture
T UI AT 06/07 R G
Mars 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
Les chants de la ville
Solidocks
Attila Chimène et Rodrigue Chimène et Rodrigue Rodogune
Novembre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
Les Présidentes 10/11 Excédent de poids, … 12/13 Les Présidentes/Excédent… 10/11
Music-Hall
58/59
44/45
30/31 32/33 32/33 34/35
54/55
La terre a perdu… 64/65 La terre a perdu… 64/65 Les boutiques…/La terre… 14/15
Aquarium + Duos 1
74/75
Les vies rêvées Les vies rêvées
76/77 76/77
Miroirs de La Fontaine Miroirs de La Fontaine Miroirs de La Fontaine
78/79 78/79 78/79
Avril
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À contretemps
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Dibujos en el aire
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L’ébloui L’ébloui L’ébloui
70/71 70/71 70/71
Les cuisinières
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La nuit vient comme… La nuit vient comme… La nuit vient comme…
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38/39 38/39 38/39
Duos 2 & 3
48/49
Us-Band
50/51
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La fille qui nageait… La fille qui nageait…
20/21 20/21
Entre courir et voler, …
22/23
Je viens d’un pays de neige 24/25
Song and dance
Juin 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Nuits du sud 10 Nuits du sud 11 Nuits du sud 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
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calendrier
Mai 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
Janvier 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
saison 05|06
page Décembre 1 2 Le voyage d’hiver 16/17 3 4 5 6 7 8 9 Yvonne, princesse… 18/19 10 11 12 13 14 15 16 Lalo / Les petites faiblesses 56/57 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
3
thÊâtre
08|09
danse
40|41
musique
52|53
en famille
62|63
en partenariat
72|73
4 festivals
86|87
« … reparti dans la nuit avec l’allégresse de ces certitudes : faire confiance aux poètes et aux créateurs pour qu’ils nous déchiffrent ce monde, obstinément aller à la conquête des publics – quel défi, faire entrer le peuple dans les théâtres, et parfois aussi en faire sortir les artistes !… – Oui, il faut imaginer Sysiphe heureux, oui rien ne viendra jamais à bout de cet élan de vie. » José Sobrecases
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Music -
de Jean-Luc Lagarce |
Mise en scène : Sébastien Bournac. Distribution en cours. Production : Compagnie Tabula Rasa ; Théâtre de Cahors ; Théâtre de la Digue. Avec le soutien du Conseil Régional Midi-Pyrénées.
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soirée d’ouverture
Une chanteuse et ses deux boys se retrouvent un soir, sans doute comme tous les soirs, au fond d’une petite ville de province. Et, en attendant un hypothétique public, dans une rêverie douce-amère, entre illusions et désillusions, ils ressassent et se souviennent de leur gloire éteinte, de leurs tournées héroïques, de leur(s) vie(s) perdue(s)…
- Hall
Lagarce regarde avec une infinie délicatesse et une distance amusée, sa petite troupe itinérante et inutile. Mais ne faut-il pas, aujourd’hui plus que jamais, célébrer la beauté de l’inutile, du dérisoire, du désuet ? Alors ici on chante encore une fois, on joue de petits sketches idiots qui nous font toujours rire, on danse un vieux numéro de pacotille, on imite, on rit et parfois aussi, on se laisse aller à la nostalgie. « Jouer, juste, rien d’autre, faire semblant ou vivre nos vies. »
| Compagnie Tabula Rasa
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résidence de création
vendredi 21 octobre | 20h30 | au théâtre
théâ 8
창tre 9
Les présidentes de Werner Schwab | Groupe Merci
Durée : 1 h00 | Mise en jeu : Solange Oswald. Comédiens : Georges Campagnac, Fred Cuif, Sacha Saille. Installation plastique et sonore : Joël Fesel. Régie : Stan Malafronte. Mise en son : Tom A. Production : Groupe Merci. Soutiens : Drac Midi-Pyrénées, Conseil régional Midi-Pyrénées, Conseil général de la Haute-Garonne, Ville de Toulouse, Adami. Création juillet 2004 au Pavillon Mazar.
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jeudi 3 novembre & samedi 5 novembre 20h30 | aux docks
Les Présidentes met en scène trois bigotes qui, ressassant leur quotidien médiocre, rêvent un jour de rejoindre le rang des « gens meilleurs ». Et, la providence s’est déjà chargée de tout : il n’y a plus qu’à attendre…Entre fantasmes et désillusions, entre religion et humour noir, les présidentes réinventent leur quotidien. Dans une écriture crue, Schwab a pris plaisir à créer Erna, Grete et Marie. Ces trois bonnes femmes se parlent mais ne s’écoutent pas. La parole de l’autre n’est qu’un rebond à leur propre parole. Elles ne peuvent prendre vie que dans les mots.
Cette langue absurde et comique, poussée à l’extrême, dénonce l’individualisme ambiant des sociétés contemporaines où, de plus en plus, la devise « chacun pour soi » est adoptée par tous. Ce repli sur soi, d’une actualité saisissante, méritait d’être mis en scène. C’est drôle, on rit, on est ému ; longtemps après qu’il est fini, ce spectacle continue de « travailler ». « La langue tire les personnages derrière elle comme des boîtes de conserve qu’on aurait attachées à la queue d’un chien » Werner Schwab
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Excédent de poids, insignifiant : amorphe de Werner Schwab | Compagnie Théâtre 2 l’Acte
Durée : 2h30 avec entracte 20 minutes | Mise en scène : Michel Mathieu / Théâtre 2 l’Acte. Comédiens : Nicolas Réveillard, Jean-Yves Michaux, Pascale Karamazov, Cara Fiedrich, Hassan Ayoud Tess, Séverine Astel, Andrée Benchétrit, Quentin Siesling, Nathalie Artois. Dramaturgie : Andréa Allerkamp. Scénographie : Michel Mathieu, Pierre Dequivre. Construction : Pierre Dequivre. Lumières : Quentin Siesling, Carine Cothias. Régie : Carine Cothias. Coiffures : Richart Marti Bravo. Costumes : Nathalie Guillot. Coproduction : Théâtre de l’Acte, Théâtre Garonne, Théâtre de la Digue.
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vendredi 4 novembre & samedi 5 novembre 20h30 | aux docks
En exergue (ou en sous-titre) de sa pièce, l'auteur pose : une cène européenne… Cène il y a, puisque comme dans l’évangile se consomme un sacrifice. Mais ici il n’y a pas de sauveur qui s’offre, il y a une humanité estropiée et réduite au ressassement de sa survie, qui, dans un mélange de haine et de désir pour un jeune couple élégant, icône moderne de toutes les séductions, finit par l’étriper et le dévorer. Le sens de la fable serait simple si on s’arrêtait là, mais un troisième acte donne un tout autre éclairage à l’acte : le couple idéal révèle ici son vrai visage. Face à une vulgarité qui ne doute pas, sans l’ombre de la moindre culpabilité, les cannibales du premier acte nous apparaissent alors comme les vrais perdants… Opprimés de toujours, ils n’auront jamais dévoré que leurs fantasmes, et l’estomac plein, resteront à jamais avec leur faim inassouvie. Du grand, du beau théâtre, une superbe réussite. « Du théâtre contemporain, signifiant, réussi, délesté de tout excédent de poids ou d’autosuffisance. » Flash Hebdo
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Durée : 1 h00 | Mise en scène et scénographie : Wladyslaw Znorko. Comédiens : Antonella Amirante, Elisabeth Ernoult, Jean Pierre Hollebecq, Bruno La Brasca, Emiliano Suarez, Irina Vavilova, en cours… Univers sonore : Olivier Martin. Lumière : Richard Psourtseff. Maître de plateau : Raphael Odin. La compagnie Cosmos Kolej est subventionnée par le Ministère de la Culture - DRAC Provence-Alpes Côte d’Azur, la ville de Marseille, la région Provence Alpes Côte d’Azur et le département des Bouches du Rhône. Création dans le cadre d’une résidence aux Subsistances 2005, Lyon, France Production : Cosmos Kolej, en coproduction avec les Subsistances.
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vendredi 18 novembre | 20h30 | aux docks
Les boutiques de cannelle de Bruno Schulz | Compagnie Cosmos Kolej
Ville de province en Pologne : un couple de commerçants part pour le théâtre ; occasion aussi de sortir le fils un peu empoté. Mais n'oublions pas : le père est mort depuis longtemps et en plus, il a oublié son porte-monnaie. Le vestiaire et la buvette de l’entracte ? Il demande à son fils de courir à la boutique chercher les sous. Et voilà le fiston qui galope dans les ruelles, prend des raccourcis en passant par des boutiques vieillottes, des arrière-cours et des chemins de traverse. Mais les rues ont changé de place et les places sont désormais des rues. Il en
oubliera sa mission, émerveillé par cette soudaine liberté, bouleversé par ce ciel étoilé qui va se transformer en une belle aube d’ambre. C'est cela : un instant de grâce où nous ne regardons plus le nom des rues, mais les minuscules failles des murs où se reflète en paillette, l’or du futur. C’est tout, c’est simple. Pourtant l’univers vous tombe sur la tête. Wlad Znorko
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Le voyage d’hiver sur l’œuvre de Franz Schubert et de Wilhelm Müller Ilka Schönbein | Théâtre Meschugge
Durée : 1h20 | Mise en scène : Ute Hallaschka et Ilka Schönbein. Comédienne, mime, danseuse, marionnettiste, auteur, créateur des masques et des costumes : Ilka Schönbein. Chanteur hautecontre : Christian Ilg. Accordéon : Rudi Meier. Comédienne : Nathalie Pagnac. Simone Decloedt, Brita Arste ou Traudi Duus dans le rôle de corbeaux. Technique : Thomas Wittstock, Simone Decloedt, Traudi Duus ou Brita Arste. Production : ABC de Bar le Duc, Théâtre Romain Rolland de Villejuif, Le Prisme de St-Quentin-enYvelines, Association Art et geste, avec la contribution amicale du Théâtre Gérard Philippe de Frouard. Aide à la création théâtrale : Conseil général de Val de Marne.
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vendredi 2 décembre | 20h30 | aux docks
Touchée par la beauté mélancolique des lieder de Schubert, Ilka Schönbein exprime la souffrance d'amour par une « danse de l’être qui remplit l’âme quand le corps souffre de l’angoisse ». Elle a sculpté toute une pléiade de masques de jeunes gens, filles et garçons, et elle danse avec eux et leur donne une vie toute de poésie, si troublante de vérité, comme possédée par ses personnages et des marionnettes qui lui sortent du corps, inextricablement liée à eux. Une poésie et une émotion extraordinaires émanent de son théâtre. Une très envoûtante performance. « De ses ongles, de ses mains elle plonge dans une poitrine apparemment réelle et en extrait un cœur sanglant qu’elle fait palpiter de ses doigts. Ilka Schönbein est celle qui pleure et celle qui est pleurée. Qui enfante et qui tue. Elle est le baladin en fuite de lui-même, une figuration du temps. L’éternelle étrangère. Celle qui est venue, et repart. Incontestablement du grand art. » Le Monde
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Yvonne princesse de Bourgogne de Witold Gombrowicz | Mise en scène Philippe Adrien
Durée : 2H10 sans entracte | Traduction : Kinga Wyrzykowska. Adaptation et mise en scène : Philippe Adrien. Comédiens : Sarajeanne Drillaud, Benjamin Guillard, Camille Garcia, Matthieu Marie, Stanislas Sauphanor, Marion Bottolier, Guillaume Marquet, Gaëtan Vassart, Elise Bertero, Alix Poisson, Christine Braconnier, Delphin. Décor et costumes : Patricia Rabourdin. Lumières : Pascal Sautelet assisté de Nadine Sarric. Musique : Ghédalia Tazartès. Vidéo : Olivier Roset. Direction technique : Martine Belloc. Maquillages : Faustine Léa Violleau. Assistant à la mise en scène : Clément Poirée. Administratrice de tournée : Huguette Kingué. Production : ARRT/Philippe Adrien. Compagnie subventionnée par le ministère de la Culture de la Ville de Paris avec le soutien du Jeune Théâtre national, de Nova Polska, une Saison polonaise en France. Spectacle créé au théâtre de la Tempête.
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vendredi 9 décembre | 20h30 | au théâtre
A la cour de Bourgogne, au soir de la fête nationale, le Prince promène sa mélancolie existentielle dans le parc… Apparaît Yvonne, empotée, apathique, ennuyeuse. Et le jeune homme, en quête d’un défi, d’embrasser la douleur de cet ectoplasme, obscur objet d’attirance et de répulsion. Penchant au sacrifice, espoir de récompense ou politique du pire ? Avec une lucidité terrible et jubilatoire, Gombrowicz met en scène ce paradoxe provocateur : la perversion inhérente à l’amour du prochain. Une atmosphère particulièrement étrange, mais aussi un spectacle cocasse et hilarant.
« Un spectacle drôle, amusant, étrange et beau, où brillent comédiens et équipe artistique. » Theatre on line.com « Une adaptation magistrale du texte de Witold Gombrowicz » Télérama « C’est vif, cocasse dans la noirceur, d’une merveilleuse fantaisie… Un vrai bonheur ! » L’Express
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Le temps a fouillé la fracture d’un peuple décimé à petit feu. Les personnages de la pièce sont les enfants de la discrimination, de l’ethnocide. La fille qui nageait pour l’Eternité nous interroge sur un possible, une tentative de concevoir l’après… Une jeune femme tiraillée entre deux cultures, entre l’incompréhension de deux hommes : le frère indigène, dernier de ses proches et l’amant « blanc » dont elle porte un enfant. Frère Gros Yeux, le protecteur, intuitif, impulsif, sent qu’Eternité lui échappe et glisse vers un lointain dont il n’a pas les clefs…
« Que le vent emporte nos paroles, comme il emporte tout, pollen, poussière, feuilles mortes. Si elles ne sont que poussière, qu’elles retournent à la poussière. Si elles sont vivantes, qu’elles nourrissent la vie. » Luis A. / Les sept plumes de l’aigle d’Henri Gougaud
la fille qui nageait pour l’éternité de Marie Clément | Compagnie Théâtre de l’Ambroisie
Durée : 1h20 | Mise en scène et scénographie : Caroline Erhardt. Comédiens : Thomas Josse, Joseph Lhomme, Yatto Titah. Voix : Pascale Bessard. Complicité dramaturgique : Alain Gautré. Conception et réalisation vidéo : Bruno Wagner. Régie générale : Maurice Erhardt. Création Lumière : Erwan Costadau. Composition musicale : Tony Leite. Chorégraphie : Dominique Guth. Création costumes : Joseph Lhomme. Traduit de l’anglais (Canada) par Séverine Magois.
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résidence de création
jeudi 12 janvier | 14h30 | scolaires vendredi 13 janvier | 20h30 | au théâtre
Entre courir et voler,
y’a qu’un pas papa écrit & interprété par Jacques Gamblin
Durée : 1h30 | Collaboration artistique à la création : Claude Bacqué. Assistante : Isabelle Antoine. Collaboration artistique à la reprise : Bruno Abraham-Kremer. Scénographie : Alain Burkarth. Lumières : Jean Tartaroli. Son : François Olivier et Hervé Rico. Costumes : Nathalie Lecoultre. Professeur d’art vocal : Michèle Lepeut-Gary Bobo. Directeur technique : Eric Proust. Production : La maison de la culture de Loire-Atlantique Nantes, le théâtre de Saint-Quentin-enYvelines – Scène nationale, le Théâtre du Muselet, Scène nationale de Châlons-en-Champagne, le Théâtre municipal de Coutances, le Théâtre du Gymnase Marseille, le Théâtre des Salins scène nationale de Martigues, les productions du Dehors avec le soutien des Nuits de Fourvière-Rhône. Production déléguée : Compagnie des Petites Heures.
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mardi 17 janvier | 20h30 | au théâtre
Cet homme-là court vite et longtemps, Et en courant il pense. Ses jambes pensent, son cœur pense, sa tête pense, sa pensée pense. Sa pensée parle comme il respire… C’est l’histoire d’un « homme qui court, à la recherche de ce qu’il est, à la poursuite de ses chimères ». L’histoire d’un homme qui tout à coup, sans savoir pourquoi, a pris peur au kilomètre 271 de sa route et de sa vie et a planté là son automobile pour courir, à pied, à la poursuite de ce qu’il est, se laissant parfois rattraper par sa femme, rattrapant son père, désireux parfois de « semer le monde entier ». Un homme qui court comme il pense. Le contraire aussi.
« Jacques Gamblin donne la pleine mesure de son talent d’acteur et… d’écrivain… » La Marseillaise «Un spectacle sublime où Jacques Gamblin, une fois de plus, démontre qu’il a parfaitement capté ce qui fait l’essence pure et le noyau du théâtre ». Sud Ouest
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vendredi 20 janvier | 20h30 | au théâtre
Je viens d’un pays de neige
de Anne Jolivet
interprété par Myriam Boyer
Durée : 1h20 | Comédienne : Myriam Boyer. Mise en scène : Didier Long. Assistant : Arny Berry Ciné 9 productions et scène indépendante contemporaine
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Spectacle nominé aux Molières 2005
Depuis 28 ans, Maria attend sa copine. Ce Noël de 1970, elle guette la fenêtre en face de chez elle. Une lumière ? Elle lui parle de tout : son trajet de femme, ses joies, ses désespoirs, son attente, sa vie, depuis qu’en 1942, Anna est partie et jamais revenue.
« Le jeu de l’actrice Myriam Boyer est d’un tel raffinement, d’une telle subtilité, d’une telle discrétion, que ce monologue intérieur est d’une extrême émotion. C’est un très rare moment de théâtre, tout un chacun peut en être déchiré et comblé ». Le Monde « Une femme attend derrière la fenêtre le retour de son amie, disparue en 1942. A chaque Noël, elle jette un œil dans la rue, surveille l’immeuble voisin. La voix brisée, reconnaissable entre toutes, avec ce léger tremblement si émouvant, le regard vif, la mine gourmande, Myriam Boyer est cette femme simple qui revit son passé, son amitié avec Anna. Myriam Boyer nous émeut. Elle dégage une telle ferveur, une telle sympathie qu’on est gagné par cette actrice à l’engagement total ». Le Figaro
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La fin des terres de Philippe Genty
Durée : 1h30 | Auteur et metteur en scène : Philippe Genty, assisté de Mary Underwood. Comédiens : Amanda Barter, Nikola Kriskova, Nancy Rusek, Sébastien Lentheric, Pierrik Malebranche, Pierre-Henry Nohé, Simon T.Rann. Musique : Henry Torg et Serge Houppin. Costumes : Charline Bauce. Plasticiens : Sébastien Puech, Carole Allemand et Romain Duverne, assistés de Mioko Tanaka. Régisseurs plateau, manipulateurs : Emmanuel Laborde, Emma Scaife. Production exécutive : Maison de la culture de Nevers et de la Nièvre. Partenaires : Théâtre National de Chaillot, Théâtre André Malraux Rueil-Malmaison, Espace Jacques Prévert Aulnay-sous-bois, Espace 44 MCLA Nantes, la Coursive Scène nationale de la Rochelle, Espace culturel de Lorient, AdAMI, Conseil général de la Nièvre, Ville de Nevers, Conseil général de Bourgogne, DRAC Bourgogne.
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mercredi 1er février | 20h30 | au théâtre
La compagnie Philippe Genty parcourt un univers où les images absurdes, dérisoires, cruelles s’emboîtent comme dans un rêve et retrouvent d’anciennes blessures, premières peurs, premiers désirs et vertiges intérieurs. C'est un théâtre sans texte, où le comédien s’affronte aux objets et aux matériaux dans un rêve d’infini, où la magie et l’illusion sont là pour fissurer le rationnel et se glisser dans l’univers du subconscient, laissant le spectateur prolonger les images qui lui sont proposées et le renvoyer à ses propres miroirs.
« Un gouffre d’images poétiques, surréalistes où l’on s’engloutit comme un rêve magnifique. » Les Échos « Spectacle jouant les perspectives, illusions d’optique. Flotte cette impression que sous le plateau, remue quelque monde souterrain. » Libération « Magnifique ! Depuis Méliès aucun artiste n’a poussé aussi loin l’art de l’illusion et de la fantasmagorie. » Le Parisien
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Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès | Mise en scène Jean-Christophe Saïs
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mardi 7 février | 20h30 | au théâtre
« Koltès nous plonge dans un monde allégorique, où rien n’est plus filtré, où la température des saisons n’est plus corrigée, où même la lumière du soleil n’est plus fiable. Il va distiller pour nous les plus anciens secrets de l’âme humaine, ces violents états qui nous bouleversent, nous désordonnent, qui font de nous même des exilés, des affolés, des obsédés, révéler nos désirs les plus enfouis Dans la solitude des champs de coton, jamais de résurrection. Voilà la cause de la dimension tragique de cette pièce. Pas de retour en arrière. Jamais. Au bout du compte, c’est l’histoire du désir qu’on gratte comme une croûte pour faire couler le sang à nos pieds et que l’on s’attarde à regarder avant de comprendre : il est trop tard pour en combler l’abîme... Il ne reste que le désir de mourir. » Jean-Christophe Saïs
Durée : 1h30 | Mise en scène : Jean-Christophe Saïs assisté de Florence Doublet. Comédiens : Nathalie Royer, Laurent Vercelletto. Scénographie : Jean Tartaroli et Jean Christophe Saïs. Lumière : Jean Tartaroli. Musique : Gilbert Gandil. Costumes : Montserrat Casanova. Direction technique : Eric Proust. Coproduction : Théâtre de la ville – Paris, Carré Saint Vincent – Scène nationale d'Orléans, Halle aux grains – Scène nationale de Blois, Théâtre Brétigny – Scène conventionnée de Brétigny-sur-Orge. Production déléguée : Compagnie des Petites Heures.
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Attila de Corneille | Compagnie du Fa
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mardi 28 mars | 20h30 | au théâtre
Vers la fin du IVe siècle, Rome est déchue de son antique grandeur. Mais en Gaule, une jeune monarchie est en train de naître : celle de Mérovée. Attila, tyran, roi des Huns, va tout mettre en oeuvre pour s'emparer de cette monarchie et tenir Rome sous son joug. Là se joue le grand œuvre du « barbare stratège ». Attila est l'une des dernières pièces de Corneille, mais c'est loin d'être une oeuvre mineure. Au delà d'un hommage à Louis XIV, au travers du personnage de Mérovée, roi des Francs, elle tend à synthétiser la pensée politique et philosophique de son auteur. C'est un discours qui, aujourd'hui, face aux évènements politiques mondiaux, prend des allures d'actualité brûlante. Ce spectacle hors temps décloisonne la tragédie de son carcan de « classicisme » pour l'ancrer dans un modernisme qui, tout en respectant les règles de la tragédie, la rend accessible au plus grand nombre.
Durée : 1h50 | Mise en scène et scénographie : François Bourcier. Assisté de : Franck Payonne et Laurine Fertat. Comédiens : Agnès Arnau, Bruno Bernardin, Maude Imbert, Thibault Lacour, Sarah Mesguich, Manuel Olinger, Jean Térensier. Lumière : Henri Giraud. Son : Philippe Latron, Costumes : Jacqueline Boaz. Une co-production Studio Théâtre de Charenton, Compagnie du FA, Compagnie de l’Étoile Rouge, Espace Comédia, Théâtre de Rosny-sous-Bois, Théâtre de Cahors.
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Chimène & Rodrigue de Corneille (d’après Le Cid) | Compagnie Le Nouveau Comptoir
Durée : 1h00 | Adaptation et mise en scène : Laurent Ogée. Comédiens : Muriel Benazeraf et Philippe Bussière. Décor : Jean-Claude Czarnecka, Delphine Sékulak. Costumes : Jacques Perdigues. Lumières : David Deguffroy. Musique : Denis Ogée. Son : Guillaume Grébaut. Production : la Comédie de Béthune. Production déléguée : le nouveau comptoir.
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mercredi 29 mars & jeudi 30 mars 20h30 | au foyer du théâtre
L’anecdote est connue : Rodrigue, obligé de défendre l’honneur de son père, tue le comte de Gormas, père de Chimène, qu'il aime et doit épouser. Chimène se retrouve déchirée entre sa passion pour Rodrigue et son désir de vengeance. Comme on le sait, l’histoire finit bien. Le spectacle se déroule sur un petit théâtre de tréteaux. Deux acteurs incarnent tous les rôles resserrés autour du conflit que partagent les deux héros : comment concilier l’amour et les règles d’honneur et de piété filiale en usage dans la société du XVIIe siècle ? La mise en scène privilégie le côté ludique des situations et la folle mécanique de cette journée extraordinaire. La brièveté de la représentation, la virtuosité des acteurs, l’esthétique, tout concourt à transformer le drame hautain du classicisme français en une moderne épopée miniature.
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Rodogune de Corneille | Compagnie Théâtre du Loup Blanc
Durée : 1h50 | Mise en scène : Jean-Claude Seguin. Scénographie : Gustavo Korsarz. Comédiens : Marie Grundzinski, Laetitia Guédon, Matthieu Fayette, Malo de La Tullaye, Véronique Affholder, Modeste Nzapassara. Costumes : Philippe Varache, Lumières : Hervé Bontemps. Percussions : Modeste Nzapassara. Spectacle coproduit par la scène nationale d'Alençon et soutenu par la DRAC et le Conseil régional de Basse-Normandie, l’ODIA , l’ODC et le Conseil général de l'Orne.
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vendredi 31 mars | 20h30 | au théâtre
Il faut redécouvrir Rodogune, dernier grand succès de Corneille : une tragédie baroque et flamboyante où, dans le somptueux langage de l'alexandrin, s'exprime un auteur résolument contemporain. Pièce à suspense aussi, quasi policière, où l'humour noir le dispute à l'amour et à la violence. Sous le signe de Mars, deux reines s'affrontent dans une lutte à mort : écartelés entre les amazones, deux frères jumeaux, nés sous le signe de Vénus refusent de prendre parti. A l'issue de la tragédie, le poison passera de main en main… Qui mourra ? Qui survivra ? « Je n'ai jamais osé, dit l'auteur déclarer toute la tendresse que j'ai toujours eue pour Rodogune. Cette tragédie me semble être un peu plus à moi que celles qui l'ont précédée. Elle a tout ensemble la beauté du sujet, la force des vers, la facilité de l'expression, la chaleur des passions, les tendresses de l'amour et de l'amitié. »
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Les cuisinières de Carlo Goldoni | Compagnie Soy Création
Durée : 2h00 | Mise en scène : Justine Heynemann. Comédiens : Sophie Artur, Isabelle Auvray, Audrey Dana, Céline Dupuis, Suzanne Legrand, Philippe Laudenbach, David Nathanson, Bruno Paviot, Yves Pignot et Pablo Valéro. Traduction / adaptation : Justine Heynemann, Sonia Leplat. Scénographie : Anne-Claire Boulard. Musique : Csaba Palotaï. Chorégraphie : Sophie Mayer. Costumière : Mélanie Loiret. Lumière : Michel Bertrand. Décorateur : Ivann Le Gall. Production/Diffusion : Sonia Leplat. Coproduction : Théâtre de Cahors. Spectacle créé en collaboration avec le Théâtre 13.
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jeudi 20 avril | 20h30 | au théâtre
Venise est fébrile : le carnaval se prépare et les cuisinières travaillent dur : elles cousent leurs intrigues, cuisinent leurs patrons, s’inquiètent et se moquent, charmeuses et sensuelles, au rythme des rires et de la musique. Elles se nomment Zanetta, Rosega, Meneghina et Gnese… On les appelle les bonnes, les domestiques ou encore les cuisinières… Leur vie n’est pas tous les jours facile : il faut échapper à la tyrannie des maîtres, faire preuve de ruse et d’aplomb. Mais aujourd’hui, c’est carnaval. Aujourd’hui, elles vont enfin pouvoir se fondre dans la foule, faire disparaître leur condition sous les masques, la musique et les artifices de la fête. Mais arriveront-elles à convaincre leurs patronnes de les laisser participer à ce jour exceptionnel ? Un grand spectacle de Justine Heynemann qui nous avait régalé avec Le Misanthrope et Andromaque.
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La nuit vient comme on Êteint une lampe [textes, objets, images & petits corps silencieux] de Anne Sicco | Compagnie l’Oeil du Silence
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« La nuit vient comme on éteint une lampe » s’inscrit dans un théâtre de l’imaginaire, politique et poétique. Ce travail de création, tracé fulgurant contre toute guerre larvée dans le quotidien ou mise en spectacle à la télévision, inclut quelques courts textes du dramaturge Howard Barker, enfant turbulent et mal aimé de l’Angleterre bourgeoise. A l’heure où cette brochure est mise sous presse, presque un an avant la programmation aux Docks, on ne saurait anticiper sur l’évolution du travail tant sur l’approfondissement de l’analyse que sur l’exploration des matériaux scéniques : corps, paroles, images, gestes, sable, silences, sons et musiques amplifiées... « La nuit vient comme on éteint une lampe » : crainte ou espoir ?
Durée : 1h30 | Dramaturgie, costumes : Anne Sicco. Scénographie, lumières, paysage sonore : François Klère. Comédiens : Olivier Copin, Aurélia Marceau, Christophe Seval. Production: L’Oeil du Silence / avec le soutien du Conseil Général du Lot. Co-réalisation : Théâtre de Cahors.
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résidence de création
jeudi 4 mai | vendredi 5 mai | samedi 6 mai 20h30 | aux docks
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nse 41
Durée : 1h10 | Conception et interprétation : Mark Tompkins. Scénographie et costumes : Jean-Louis Badet avec la participation d’Alice Villeneuve. Mise en scène : Frans Poelstra. Arrangements musicaux : « Heaven », « My Way » : Nuno Rebelo. Lumière, régie générale : David Farine. Régie plateau : Eric Domeneghetty ou Alexandra Théry. Administration et diffusion : Amelia Serrano. Coproduction : Le Vivat Scène conventionnée d’Armentières, le CCN de Tours, avec le soutien du Théâtre de la Cité internationale de Paris, de TanzQuartier Wien et de la Ville de Paris, La Cie I.D.A. – Mark Tompkins subventionnée par la DRAC Ile-de-France / Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’Aide aux compagnies conventionnées.
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jeudi 26 janvier | 20h30 | à l’auditorium
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Song and dance Mark Tompkins | Compagnie I.D.A. Ce solo de Mark Tompkins atteint une rare qualité d’émotion. Dans un climat de rêve, dévêtu et singulier, entre rêve et réalité, au-delà de lui-même, le chorégraphe invente des divas de fiction, embrasse un squelette, disparaît dans la nuit d’une seconde naissance, et d’autres poussières d’étoiles. Fortement ancrée dans la tradition du spectacle vivant, cette création manie avec dextérité la subversion du kitsch. « Dépouillement des illusions, effeuillage de l’âme d’une élégance poignante, les masques de la vie d’artiste et ceux de la vie tout court, tombent les uns après les autres. Cette danse de mort, glaçante, tendre et drôle, fait étinceler le talent multiforme d’une bête de scène de la danse contemporaine. » Danser « Mark Tompkins déclare ici son amour illimité à la danse et au spectacle, sa foi aussi en leur capacité à transmuer la réalité. En portant aux feux de la rampe son intimité la plus précieuse, le chorégraphe a su tirer de son cas personnel la matière d’une traversée des apparences à portée universelle. » Le Monde
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à partir de 18h30, des danseurs amateurs présenteront l’aboutissement d’un travail accompli avec le chorégraphe Emmanuel Grivet. En partenariat avec l’ADDA du Lot.
avec Icare | Benjamin Lamarche « Icare, c’est un travail de longue haleine, une recherche intérieure pour essayer d’aboutir à un nouveau geste, une nouvelle manière d’appréhender l’espace. » Claude Brumachon Durée : 45 minutes | Chorégraphie : Claude Brumachon, Interprète : Benjamin Lamarche. Musique : Bruno Billaudeau, Lumières : Olivier Tessier Production du Centre Chorégraphique National de Nantes. Créé pour le cinquantième festival d’Avignon et programmé par les Hivernales d’Avignon à la Chapelle des pénitents blancs le 11 juillet 1996.
d i l o s
avec Grivet Transparence blanc | Emmanuel Ici les couleurs, les humeurs, les états sont projetés sur le corps d’un homme, espace neutre, blanc, écran passager de petites histoires, de fragments, de bribes, de bulles de vie et de mémoire qui apparaissent, s’impriment, disparaissent. Durée : 30 minutes | Conception, réalisation et interprétation : Emmanuel Grivet. Musique : Philip Glass, John Adams. Univers sonore : Emmanuel Grivet. Conception lumières et régie : Yvan Labasse. Décor : Sylvie Commagnac.
La compagnie Emmanuel Grivet est subventionnée par : la ville de Tournefeuille, Le Ministère de la Culture/Drac Midi-Pyrénées, Le Conseil régional de Midi-Pyrénées, Le Conseil général de la HauteGaronne.
avec | Myriam Garcia Y dulcemente muere Mariblanca « Rechercher l’identité et la fusion avec la musique de telle façon que l’on peut voir la musique et entendre le mouvement, en conservant l’origine du sentiment qui m’a emmenée jusqu’ici. » Durée : 7 minutes 30 | Chorégraphe et interprète : Myriam Garcia Mariblanca. Musique : Carlos Santos « Bujaraloz » by night.
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s k c o d samedi 18 mars | 20h30 | aux docks
Intimité
avec | Læticia Lizé
Il s'agit d'une pièce intimiste, auto-portrait d'une femme en quête d'identité qui va au fur et à mesure du spectacle se découvrir et dévoiler ses secrets ! mise à nu(e) sans jugement de valeur, juste pour trouver l'essentiel, un corps nu, fragile, sa vérité, sans mentir…
Durée : 15 minutes | Chorégraphe et interprète : Lætitia Lizé. Peintures : Brigitte Cailleau. Conception lumière : Fred Stoll. Musique arrangement : lætitia lizé. Création vidéo : Marc oriol. Musique extraite du film « à la verticale de l'été ». Remerciement pour la musique à Bodo Vossenhrich.
avec | Pierre Charles Durouchoux
In memoriam mi « création »
Un homme, bien habillé (Arsène Lupin : pantalon noir, chemise, veste ou frac noir, canne ?) entre dans l’espace, souriant, un peu gauche, emprunté, voire même un peu courbé. Déambule, effectue quelques pas dans des attitudes «naturelles » et désinvoltes… Durée : 15 minutes | Interprète : Pierre Charles Durouchoux. Chorégraphe : Emmanuel Grivet. Lumière : Yvan Labasse.
Production : Compagnie Vergnes-Durouchoux. Comagnie subventionnée par : Le Ministère de la Culture et de la Communication, la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées, le Conseil Régional MidiPyrénées, la Ville de Toulouse et le Conseil Général de la Haute-Garonne.
Lixe (L’) | Wendyavec Cornu
Il m’arrive encore de rêver que je reviens en arrière. Réveiller parfois l’ombre… Il me suffit de faire le noir, de laisser se développer les premières notes du projecteur… Fin de la projection. Retour à la réalité.
Durée : 15 minutes | Conception, interprétation : Wendy Cornu. Création lumière et régie : Célio Ménard. Musique : Lux nox s (m) s. Avec l’aide de la Cie Emmanuel Grivet, et la ville de Tournefeuille.
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Le projet ¡Mira! le Théâtre National de Toulouse & le Théâtre de Cahors présentent
Dibujos en el aire Mercedes Ruiz
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flamenco Solo pour une danseuse, trois musiciens et deux chanteurs
vendredi 7 avril | 20h30 | au théâtre
Un moment rare composé de styles très divers : Mercedes Ruiz s’exprime avec élégance dans une palette de styles précis, mais avec une indéniable virtuosité corporelle accompagnée de la guitare et du chant. Elle dessine sur la scène et avec ses bras tout ce qu’elle avait rêvé devant le miroir. Dans sa danse elle met en lumière des éléments de fantaisie et d’imagination, elle dessine tout un monde d’invention infinie. Une diva exceptionnelle. Une très grande dame du Flamenco aujourd'hui.
Chorégraphie : Mercedes Ruiz. Musique : Santiago Lara. Danse : Mercedes Ruiz. Guitare : Santiago Lara, Paco Lara. Chant : Londro, Palomar. Percussion : Pedro Navarro. Lumières : Manu Llorens. Son : Ángel Olalla. Vestuario : Fernando Ligero. Production , management : Daniela Lazary. Artiste révélation 2002 : Venencia Flamenca 31/10/03. Copa Jerez Catedra de Flamencología. Prix Antonio Gades (Zapateado) au XVI Concours National d’Art Flamenco de Cordoue en mai 2001. Prix Bienal de Seville 2002. Le projet ¡Mira! bénéficie du soutien de l’Union Européenne au titre du programme Interreg III B - Espace Sudoe.
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Duos 2 & 3 Compagnie Samuel Mathieu « Cette chose plus compliquée et plus confondante que l’harmonie des sphères : un couple ». Julien Gracq Cette pièce se projette dans la continuité de Us-Band, dans cette lancée singulière de rencontre avec des interprètes, la suite de cette recherche. Reprendre là, à ce moment de l'arrêt, et retenir l’essentiel des tensions émotionnelles qui sont l’essence même du mouvement, de la définition d’un comportement humain. Le prétexte du duo - une des grandes figures symboliques de la danse permet d’établir ici un contexte, un tête à tête qui évoque tellement notre propre condition. Tous les duos ne sont pas des pas de deux, et comme il est tentant de le traiter comme un couple et l’interroger dans sa dynamique charnelle, dans son mouvement quotidien ! Et tenter de comprendre qui nous sommes.
Durée : 2 x 25 minutes | Chorégraphie : Samuel Mathieu | Distribution en cours
Duos amateurs Duos de danseurs amateurs | Durée : 1 h00 Un travail avec la compagnie de Samuel Mathieu autour du duo a été proposé par l’ADDA à plusieurs groupes de danseurs amateurs du département, durant l’année 2006. C'est le résultat de ces ateliers qui est ici présenté.
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soirée autour du duo | danse contemporaine
samedi 13 mai | à 20h30 | à l’auditorium
Us-Band Compagnie Samuel Mathieu
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mercredi 17 mai | 20h30 | à l’auditorium
Us-band propose d’observer quatre spécimens dans un espace clos et de se laisser surprendre à découvrir toutes leur sensualité, leurs forces et leurs faiblesses. Et voilà les acteurs de ce quatuor qui se mettent à flirter avec leurs états d’âme juvéniles, tièdement assumés. Ainsi la mise à nu révèle l’image, l’idée que l’on se fait de soi même, de sa masculinité et de celle de l’autre. L’ambiguïté est telle qu’un abîme s’ouvre aux pieds de chacun d’eux. Dans un superbe espace blanc, sol et murs confondus, matrice et machine à désirs, hantés, saturés d'images et de sons, quatre danseurs vont au bout de leurs corps… Très très beau !
Durée : 0h55 | Chorégraphe : Samuel Mathieu. Interprétation : Claude Bardouil, Jérôme Brabant, Christophe Le Goff, Samuel Mathieu. Bande son : Samuel Mathieu. Lumière : Olivier Balagna. La compagnie est subventionnée par la DRAC Midi-Pyrénées, le Conseil régional Midi-Pyrénées, le Conseil général de Haute-Garonne, la Mairie de Toulouse. Le quatuor Us-Band est coproduit par le CDC Toulouse Midi-Pyrénées, la Maison de la Culture d’Amiens-Scène nationale.
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Music-Hall Compagnie Opéra Éclaté
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Mercredi 9 novembre | 20h30 | au théâtre
« Une troupe d’artistes, venus d’horizons différents, va petit à petit inventer un spectacle de Music Hall. A travers les textes des chansons, ils vont découvrir, une constante de thèmes et sous le divertissement, une amertume qui va les projeter dans un univers étrange : celui de l’amuseur public, fait de chair et de sang et… la fête continue. » Olivier Desbordes
« Un spectacle de bonne humeur contagieuse, grinçante à souhait, portée à incandescence par le talent des interprètes : voilà 50 ans de chansons françaises d’Yvette Guilbert à Charles Trenet interprétées par des chanteurs d’opéra et accompagnées par le pianiste de Trénet. » Roger Pouly
Spectacle de cabaret conçu par Olivier Desbordes, Opéra éclaté - Compagnie Nationale de Théâtre Musical. Durée : 2h00 | Comédiens : Anne Barbier, Sandrine Montcoudiol, Eric Perez, Jean-Pierre Descheix, Eric Vignau. Piano/direction musicale : Roger Pouly. Décors, costumes et lumières : Patrice Gouron
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Lalo Inspirée dans ses portraits impressionnistes, photomatons, petits soucis et grandes passions, touchant à tout « parce que tout se tient », avec une écriture subtile et raffinée portée par une interprétation convaincante, Lalo nous convie d’une voix chaleureuse à visiter un univers à la fois poétique et sensuel où apparaît en filigrane ce secret pourtant connu de nous tous : le bonheur est éphémère… « J’ai soif de tango et de Grand Nord, de roses et de livres, de mots brûlants et de silences enneigés… J’ai faim de vous dire tout cela, de vous le chanter… » « De Lalo, je dirais que ces chansons ont de la plume, délicates, incisives, avec une belle capacité à nous embarquer dans des univers étonnants et originaux, toujours poétiques. Loin des sentiers battus, tout près du cœur, Lalo, un nouveau nom de fleur dans le précieux catalogue des amoureux de la chanson. » Michèle Bernard
Durée : 1h00 | Chant : Lalo. Contrebasse, basse électrique, tuba, guitare acoustique : Pascal Berne. Piano et claviers : Guillaume Jeanne
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Mon Dieu, quel bonheur !
Les petites faiblesses Trio de guêpes musiciennes au charme de sirènes homériques, « les Petites Faiblesses » aiment par dessus tout les voyages, et le plus beau de tous :chanter ! Ecrites par elles-mêmes et chantées à cappella, leurs chansons marient avec jubilation la passion des mots, la séduction des timbres et des rythmes, les secrètes magies du quotidien blafard, le burlesque et l’incongru la pétillante fluidité des nuances, un ton d’érotisme persifleur qui caresse nos oreilles dans le sens du frisson… « Les spectacles des Petites Faiblesses sont de plus en plus inclassables, inattendus, étonnants. » La Dépêche du Midi Durée : 1h15 | Auteurs, compositeurs, interprètes : Christelle Boizanté, Nathalie Vinot, Emmanuelle Yacoubi. Mise en scène : Laurence Katz. Collaboration musicale : Jean-Paul Iva, Aïda Sanchez, Pascal Portejoie. Création lumière : Mélusine Thiry. Création son : Marc-Ange Grognet. Images Vidéo et Photos : Bruno Wagner. Costumes : Jacques Perdigués, Béatrix de Nadaï. Chargées de production : Thérèse’N Thérèse. Relations Publiques et Diffusion : Marie-Christine Coulon. Partenaires : Théâtre de la Digue, Conseil Régional de Midi-Pyrénées, Conseil Général de la HauteGaronne, Ville de Toulouse.
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soirée cabaret | deux spectacles
vendredi 16 décembre | 20h30 | aux docks
Le chant des villes Par le collectif Magiciens de l’insécurité
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jeudi 9 mars | 20h30 | au théâtre
A l’occasion du printemps des poètes, les « Magiciens de l’insécurité » ont puisé dans les œuvres des grands poètes francophones, de l’époque romantique – l’irruption de la ville dans la poésie étant assez récente – à nos jours. Construit au cours de son travail pour la collection de disques « Poètes et Chansons », ce collectif intègre, au-delà des chanteurs et musiciens, des plasticiens comédiens et danseurs. C'est donc à un « spectacle total » (pour une création à Cahors) que ces artistes invitent, toutes ces disciplines se mêlant pour donner à voir les murs des villes qui, de décors, deviennent parfois personnages principaux des chansons.
Avec : Michel Vivoux, Colombe Frézin, Cathy Fernandez, Patrick Janvier, Chris Papin, Maya, Serge Bouzouki, Dominique Charnay, Sylvestre Mignot, Elie Lorier ; et des textes de : Musset, Verlaine, Apollinaire, Cendrars, St. John Perse, Mac Orlan, Carco, Bruant, Desnos, Max Jacob, Cocteau, Aragon, Genet, Dimay, Cadou, Caussimon, Prévert…
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Camille
DurĂŠe : 1h30 | Contrebasse : Martin Gamet. Piano et AccordĂŠon : Majiker
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Camille 27 ans. Chanteuse de variétés françaises mutantes. Pianiste autodidacte. Auteur compositrice interprète. Elle a suivi des cours de chant avec des maîtres divers. Elle joue les chorales sud africaines à elle seule, fait la boîte à rythme humaine en roulant dans sa bouche des crissements de freins et des sonnettes de serpent. C'est la révélation du moment. Tout le monde parle de son joli brin de voix, de son look si bobo mais tellement tendance, de ses chansons extravagantes et poétiques. A découvrir ! « L'esprit Camille. Un album ovni d'une artiste gonflée. Un exploit à la force du gosier, qui fait voler en éclats les conventions de la chanson sans en sacrifier les impératifs mélodiques. » Télérama « Cet album (le Fil) est l'une des œuvres les plus originales du moment. » Le monde de la musique
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chanson
mardi 21 mars | 20h30 | au théâtre
en fa 62
mille 63
La terre a perdu la mĂŠmoire Association Musiques en LibertĂŠ
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Depuis la nuit des temps l’homme n’a cessé de haïr, de trahir, de bafouer ses contes et légendes. C’est ainsi que la terre va et vient, C’est ainsi que la lumière a perdu, C’est ainsi que le monde va s’écrouler, C’est ainsi qu’il nous faut reconstruire, C’est ainsi, c’est ainsi que … « la terre a perdu la mémoire ! »
L’association Musiques en Liberté, présente à nouveau un spectacle en collaboration avec les enfants des écoles, où s’alternent chansons, musiques d’ici et d’ailleurs, et une multitude d’instruments de percussions.
Durée : 1h15 | Mise en scène et texte : Gérard Grimal. Chant, percussions : Gérard Grimal. Guitare, basse, chœurs : Eric Bouad. Accordéon, claviers : Thierry Roques. Guitare, chœurs : Tony Margaléjo. Piano, synthétiseurs : Jean François Bastide. Batterie : Eric Delclaux. Avec la participation de quatre classes des écoles primaires de la ville de Cahors.
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à partir de 6 ans | jeune public
mercredi 16 novembre | 14h30 | scolaires jeudi 17 novembre | 10h00 | 14h30 | scolaires vendredi 18 novembre | 10h00 | 14h30 | scolaires mercredi 16 novembre | 18h30 | au théâtre
Conte chorĂŠgraphique
Bonjour Monsieur Compagnie Divergences
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Bonjour Monsieur est un conte merveilleux dans lequel un Monsieur se réveille un jour avec, dans son lit un autre Monsieur qui lui dit « Bonjour Monsieur »… Un conte kafkaïen où se mêlent poésie, absurde, rêve et réalité. Un spectacle avec tout un fatras de meubles, de lampes, des projections de diapositives, une princesse Paupiette…
Durée : 0h45 | Chorégraphie : Richard Nadal. Interprétation : Sylvain Huc, Richard Nadal. Texte dit par : Jean-Claude Huc. Son : Frédéric Luneau. Compagnie chorégraphique subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées.
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résidence de création | à partir de 5 ans | jeune public
mardi 14 février | 10h00 & 14h30 | scolaires jeudi 16 février | 10h00 & 14h30 | scolaires mercredi 15 février | 18h30 | au théâtre
Ă contretemps Compagnie Les Acrostiches
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Quand un « porté acrobatique » se retrouve face à face avec une « portée musicale » … cela donne l’idée d’une « portée musicale acrobatique », née de l’interpénétration de deux univers complémentaires : cirque décalé et musique exaltée. Le trio clownesque, composé de Jak, Dimitri, et Dangelo a enfin rencontré son Octave, musicien percussionniste, pour atteindre l’accord complet. « Ils s’appellent les Acrostiches. Ils seraient des hommes de lettre écrivant de leurs gestes et de leurs masses dans l’espace. Leur texte est d’évidence accessible à tous, formés d’élégants pleins en sauts périlleux et d’un déliés de coudes et de genoux parfois difficile à démêler, ils conjuguent les chutes au réel et au figuré, et c’est encore une affaire d’équilibre entre les mots et les corps. » Le Monde
Durée : 1h10 | Auteurs : Jean Philipe Cochey-Cahuzac, Philippe Copin, Christian Coumin, Christophe Leseure, Michel Navarro. Distribution : Jean-Philippe Cochez-Cahuzac, Philippe Copin, Michel Navarro. Musicien-percussionniste : Christophe Leseure. Mise en scène : Christian Coumin. Création musicale : Christophe Leuseure. Création et régie lumière : Vincent Guillet. Création et régie son : Jean-Pierre Vazquez. Intervenant chant : Michel Puyau. Intervenant équilibrisme : Pascal Angelier. Administration et diffusion : ACOLYTES/Cécile Bellan. Coproduction : Théâtre de la Digue / Toulouse, Circuits/Scène conventionnée cirque Auch, Sémaphore/Scène conventionnée de Cébazat, Le Rive Gauche/Saint-Étienne-de-Rouvray, La Palène/ Rouillac, Le Palais des Arts/Vannes. Avec le soutien de : Conseil général Haute-Garonne, Ville de Toulouse, DMDTS –aide à la création, Conseil régional Midi-Pyrénées, DRAC Midi-Pyrénées.
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cirque
mercredi 5 avril | 20h30 | au théâtre
L’ébloui de Joël Jouanneau | Compagnie Contre-Ciel
Durée : 1h00 | Mise en scène : Luc Laporte. Scénographie, marionnettes : Thierry Dufourmantelle. Comédiens : Cyrille Bosc , Nathalie Brücher , Marc Marchand, Loïc Thomas. Création lumière : Laurent Patissier. Musique : Fred Costa. Costumes : Anne-Laure Feriot. Ombres blanches : Aurore Bodin. Une production Contre-Ciel. Coproduction : l’Espace Jacques Prévert, Théâtre d’Aulnay-sous-bois, l’Espace Lino Ventura de Garges-lès-Gonesse. En co-réalisation avec la ville de Bobigny, le théâtre d’Evreux, scène nationale et le soutien de la Courée, centre culturel de Collégien, le théâtre Le Vanves, la ville d’Aulnay-sous-bois et l’Etoile du nord à Paris, La DRAC Ile-de-France, la DMDTS, le Ministère de la culture et la Mairie de Paris.
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De village en village, Horn le vieux, conte l’histoire d’une bougie qui est aussi l’histoire de sa vie. La flamme danse devant lui, elle l’éclaire et le guide à la rencontre de celui qu’il était enfant. Né à l’âge de 7 ans dans un jardin de neige avec deux trous noirs pour seuls yeux, Horn le jeune, par enchantement, retrouve la vue et voit ce qui pour toujours devait changer sa vie. A la recherche de celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer, il va au bout du monde et regarde le soleil en face. « Ce spectacle est une histoire d’amour initiatique, contée à travers une suite de tableaux évocateurs et sensuels où trois manipulateurs donnent la vie à la matière. Magnifique et troublant. » Figaroscope
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à partir de 7 ans | jeune public
jeudi 13 avril | 10h00 & 14h30 | scolaires vendredi 14 avril | 10h00 & 14h30 | scolaires mercredi 12 avril | 18h30 | au théâtre
en part 72
enariat 73
l’ADDA du Lot dans le cadre d’Extraits d’ici présente Compagnie Samuel Mathieu | Compagnie Divergences Tarifs : 10 euros & 7 euros | Renseignements et billetterie ADDA : 05 65 20 60 30
19h00 | Duo-conférence rencontre entre deux chorégraphes, Samuel Mathieu et Richard Nadal, invités privilégiés de la saison culturelle 2005/2006.
Aquarium Compagnie Divergences 20h00 | Créé pour un espace vitré aux Arques, Aquarium est un duo qui évoque l’enfer de l’enfermement d’un couple dans un espace clos. Les danseurs sont exhibés comme des animaux en cage, leur intimité anéantie… Chorégraphie : Richard Nadal. Interprètes : Violette Guillarme, Sylvain Huc. Création sonore : Gilles Toutevoix Aquarium est une production de l’association Faits et Gestes réalisée avec le soutien de la municipalité des Arques, de la Communauté des Communes Sud-Bouriane, du Conseil Général du Lot, du Conseil Régional Midi-Pyrénées, de l’ADAMI et du Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse/Midi-Pyrénées dans le cadre du projet « in Vivo ». Compagnie chorégraphique subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées.
20h45 | Interlude Collation ponctuée d'improvisations dansées.
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Duo 1 Compagnie Samuel Mathieu 21h30 | Il s’agit du premier des quatre duos qui composent la nouvelle création de Samuel Mathieu. Deux des trois autres duos sont programmés le 13 mai 2006 par le Théâtre de Cahors (voir pages 48/49). Chorégraphie : Samuel Mathieu. Interprètes : Anna Rodriguez et Claude Bardouil.
Le partenariat entre le Théâtre de Cahors et l’ADDA établit des actions de sensibilisation et de formation durant la saison 2005-2006, dans le cadre de l’accueil en résidence de la Compagnie Samuel Mathieu et de la Compagnie Divergences dans le Lot.
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danse contemporaine
mardi 22 novembre | à partir de 19h00 | à l’auditorium
Les vies rêvées Compagnie Gouttes d’eau et Compagnie
Durée : 1h15 | Mise en scène et scénographie : Jean-Marie Arnal. Comédiens : Sylvie Fumex, Martine Costes-Souyris, Patrick Denjean, Maxime Durin, Émilie Cadiou. Lumières : Mathieu Arnal. Spectacle réalisé avec le soutien de la Direction des Affaires Sociales.
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vendredi 25 novembre & samedi 26 novembre 20h30 | au théâtre entrée gratuite sur réservation
« Des photographies. Les unes à côté des autres… Les écouter !... C’est drôle, non ?… Tous ces personnages. Qui bougent. Qui s’échappent d’une image pour se glisser dans une autre… Qui parlent. Rient. Pleurent. Chantent à tue-tête… Une ville se tient peut-être en équilibre sur toutes ces vies. Qui se tissent. Se mêlent. Qui se bricolent des souvenirs. Se trouvent des détails pour se faire des histoires. Qui s’inventent un avenir… Ces vies si vraies… Les vies rêvées. » Un spectacle comme un voyage poétique à travers l’album imaginaire d’une ville.
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Miroirs de La Fontaine Variations sur 13 fables | L’œil du Silence
Durée : 1h15 | Mise en scène / costumes : Anne Sicco. Musiques : Jean-Jacques Lemetre. Scénographie / lumières : François Klere. Comédiens : Olivier Copin, Aurélia Marceau, Christophe Seval.
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lundi 28 novembre |10H30 | 14H30 | scolaires mardi 29 novembre | 10h30 | 14h30 | scolaires mercredi 30 novembre |10h30 | scolaires mardi 29 novembre | 20h30 mercredi 30 novembre | 18h30 au théâtre
Poète satirique et auteur exigeant, La Fontaine manie habilement une langue magnifique, mouvante et ciselée, nourrie d’images, de doubles sens et de toutes sortes d’ambiguïtés. En réalité l'amusante comédie humaine animalière est chargée d'explosifs... contre « les aveugles » qui vivent au royaume de l'illusion de leur toute puissance éternelle, qui passent à côté de la vie, qui s'oublient dans les honneurs, les gains, les flatteries. Ici treize fables choisies, et leur remarquable interprétation par des comédiens qui savent « jouer » et « être » en même temps. L'utilisation du mime, du masque, des musiques et des lumières, favorise une sorte de « parler de loin », de distance, dont le spectateur ne peut que se réjouir, puisqu’on l’invite à participer à un savoureux et conscient « mentir-vrai », où le rire et l’humour, en plus, ne sont jamais absents.
(www.loeildusilence.com | 05 65 20 88 60) Tarifs : Pour la réservation et le retrait des places, une billetterie sera organisée par la Compagnie l'Oeil du Silence au Théâtre : - 10 euros - 7 euros pour les moins de 12 ans Vendredi 25 novembre de 15h00 à 18h00 - 5 euros pour les scolaires Mardi 29 novembre de 15h00 à 18h00 (gratuit pour les accompagnateurs) Mercredi 30 novembre à partir de 15h00
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en partenariat avec le Lycée Clément-Marot
actions Les élèves des classes théâtre du Lycée Clément-Marot, très impliqués dans la vie du lieu tout au long de la saison, ont accès à des parcours pédagogiques spécifiques autour des spectacles en résidence de création : répétitions publiques ; rencontres avec les artistes avant et après les spectacles alors inscrits dans leur cursus scolaire ; interventions au sein même de l‘établissement préparant à la réception du spectacle ; présentation également à la fin de la saison du résultat de leur pratique du théâtre sur le plateau dans les conditions d’artistes professionnels. Ces partenariats créent du lien et du sens et enrichissent leur découverte du théâtre. De la théorie à la pratique du théâtre, les portes et/ou les fenêtres du théâtre de leur ville s’ouvrent…
Ces actions de médiation culturelle avec les lycées rappellent à la réalité d’une sensibilisation nécessaire au spectacle vivant alors liée à la rencontre, médiation/mission que nous tentons d’étendre à tous les publics pour que vive le théâtre !
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Depuis quelques années, des actions fortes sont menées avec certains établissements scolaires de la ville favorisant la sensibilisation des jeunes au spectacle vivant.
Les élèves en CAP Photographie du lycée Jeanne-d’Arc sont eux aussi associés au théâtre depuis maintenant deux saisons. Les spectacles leur sont ouverts afin qu’ils expérimentent les rouages de leurs appareils photographiques analogiques ou numériques d’apprentis à travers les mouvements de la scène. Ils assistent aux répétitions et rencontrent à leur tour les artistes en création pour mieux appréhender les mises en image des mises en scène… Leurs travaux sont ensuite exposés dans le Foyer du Théâtre et ils peuvent même être amenés à suivre les tournées des spectacles (comme avec le « Stabat Mater furiosa » de Kristian Frédric au cours de la saison dernière).
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en partenariat avec le Lycée Jeanne-d’Arc
culturelles
en partenariat avec L’ADDA du Lot
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rencontres Accompagnement des troupes de théâtre amateur avec Sébastien Bournac. Entre octobre 2005 et juin 2006, quatre à cinq week-ends de rencontre auront lieu avec Sébastien Bournac, metteur en scène, artiste associé au Théâtre de Cahors avec sa compagnie Tabula Rasa. L’ADDA proposera à dix animateurs de troupes volontaires un parcours se déroulant tout au long de la saison : moments collectifs de stages qui porteront sur le projet théâtral, les étapes de création, la mise en scène, la direction d’acteurs. Moments aussi de soutien aux projets en cours pour les troupes inscrites dans ce parcours, que Sébastien Bournac viendra assister sur deux séances de travail.
Informations : Anne-Lise Vinciguerra 05 65 20 60 30
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Accueil en résidence de Catherine Zambon auteur, metteur en scène et comédienne. Entre novembre 2005 et novembre 2006, le théâtre de Cahors accueillera différents moments de lectures et de rencontres avec l’auteur. Lors de cette résidence une commande d’écriture sera passée : l’auteur viendra rêver dans les lieux d’habitation que des Lotois auront bien voulu lui ouvrir en leur absence pour une demi journée, et écrira huit textes théâtraux de 15 à 20 minutes, issus de ce que ces lieux auront inspiré à son imaginaire. « J’ai toujours été passionnée par les espaces de vie des autres. Non par ce qu’ils dévoilent de l’identité de ceux qui y vivent, mais surtout par l’imaginaire qu’ils ouvrent en moi. Je ne me dis jamais « Qui vit ici ? », mais « Qu’est ce qui pourrait advenir en ce lieu ? ». Un stage d’écriture dramatique ouvert à tous sera proposé en plusieurs étapes au cours de l’année 2005/2006 (la première session aura lieu les 3 et 4 décembre, au Théâtre).
mardi 4 octobre à 20h30 | lecture théâtrale Parcours dans l’œuvre de Catherine Zambon, l’auteur lira des extraits de certaines de ses pièces, pour se présenter aux lotois et donner à entendre l’évolution de son écriture.
Catherine Zambon est devenue comédienne après des études au Conservatoire de Lille. Elle a travaillé avec différents metteurs en scène dont Catherine Dasté, François Cervantès, Albert Simond, PierreEtienne Heyman. Depuis 1990, elle écrit pour le théâtre, des pièces pour le jeune public (éditées à l’Ecole des Loisirs), pour le tout public (majoritairement éditées chez Lansman), des commandes pour France Culture. Elle est aussi metteur en scène. En 1999, elle reçoit le prix « Nouveau talent Radio ».
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en partenariat avec L’ADDA du Lot
artistiques
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Visages de la Slovénie Festival Les Visages Francophones
Magic Théâtre Serpentes
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mardi 27 septembre au dimanche 2 octobre dans la ville
Ancienne pièce du puzzle yougoslave, la Slovénie est membre de l’Union Européenne depuis le 1er mai 2004. Une adhésion rapide (treize années à peine), pour ce petit pays d’Europe qui a obtenu sa souveraineté en 1991 après dix jours de lutte émancipatrice. Portée sur le devant de la scène internationale au moment de sa création, la Slovénie est mal connue du public français et les médias l’ignorent. Il serait cependant faux de croire que ce pays vit replié sur lui-même, ignorant tout de ses puissants voisins. Au contraire ! Ses habitants ont toujours eu le souci de s’intéresser aux autres pays, à leur culture, aux grandes nations et leur histoire, s’efforçant de maîtriser les langues afin de communiquer avec leurs voisins, et de mieux accueillir leurs hôtes. C’est avec cet objectif de valoriser cette richesse exceptionnelle que le Festival mettra en perspective toutes ces formes et pratiques culturelles, privilégiant celles qui font œuvre de création en renouvelant le patrimoine traditionnel. Festival de la découverte, de la rencontre et de la qualité, ces Visages de la Slovénie se déclineront entre tradition et modernité au gré des dégustations culinaires et des musiques traditionnelles, des spectacles de danse contemporaine et de performance, des théâtres de jongleurs et de poètes, des senteurs des pâtisseries et tissus sur le marché, des rythmes d’aujourd’hui ou des percussions rituelles, où cinéma, vidéo et installations diverses viendront animer la vie cadurcienne. Cette quatrième édition des Visages Francophones, festival qui depuis 2002 affichait l'ambition, non pas seulement de faire date, mais de prendre date pour devenir un rendez-vous régulier du dialogue et de la diversité culturelle, se déroulera du 27 septembre au 2 octobre 2005 dans le cadre du très riche patrimoine de Cahors, répondant pour l'occasion à la « Prague des Balkans », comme on désigne quelques fois Ljubljana la capitale de la Slovénie. Ainsi se confirme ce double mouvement déjà à l'œuvre dans les précédentes éditions et au cœur même de la politique culturelle de la Ville : allier exigence artistique et recherche de formes contemporaines en les inscrivant dans une trajectoire d'appropriation culturelle et populaire.
Organisé en collaboration avec l’Association Les Amis des Visages Francophones
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« La Familia Artùs » programmé dans le cadre de la première édition des Nuits du Sud 2005
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vendredi 9 juin samedi 10 juin dimanche 11 juin dans la ville
Festival Nuits du Sud Cette deuxième édition « des Nuits du Sud » se propose de mettre en relation la Méditerranée et l’Amérique du sud : musiciens, poètes, chorégraphes, plasticiens, les mots et les sons, les rythmes et les couleurs. Ces soirées de performances, de concerts, de voix et de danses seront l’occasion de la rencontre entre la tradition et les formes d’aujourd’hui, parcours dans la ville, manifestations insolites, bals et fanfares : pendant trois jours et trois nuits, Cahors va renouer avec cette mémoire qui est la sienne, d’un lieu de rencontre d’artistes avec une ville, du dialogue des créations et des architectures. Espaces de convivialité mais aussi de fraternité, depuis le café occitan jusqu’au tablao espagnol ou le petit restaurant portugais, ces trois jours seront aussi l’occasion de découvrir le si riche tissu culturel et associatif qui a fait l’histoire de cette ville, occasion d’une fête des goûts et des sons : une population s’approprie une ville dans toutes ses facettes et dimensions. Occasion aussi d’associer des artistes du Lot dont le talent et l’assise s’ancrent dans ce territoire et le transcendent : Xavier Vidal et Jean-Marc Padovani. Mémoire et ouverture contemporaine pour une vision très féconde de l’avenir.
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tarifs des billets hors abonnement : Placements/catégories
plein tarif tarif réduit * * Tarif réduit : moins de 25 ans, étudiants, RMIstes, CES, chômeurs de longue durée, minimum vieillesse.
Théâtre ■ Parterre & 1er balcon ■ Strapontins (parterre) ■ 2e balcon de face & 1er balcon de côté ■ 1er balcon extrémités & 2e balcon de côté
17 € 10 € 14 € 7€
10 €
« Hors les murs » (spectacles à l’auditorium et aux docks)
17 €
10 €
Enfants (moins de 12 ans)
7€
Scolaires (gratuit pour les accompagnateurs)
5€
8€
tarifs des billets en abonnement : ■ Abonnement « complicité » (parterre & 1er balcon de face)
minimum de 4 spectacles : 15 € la place au Théâtre et 10 € à l’Auditorium et aux Docks ■ Abonnement « paradis » (2e balcon de face & 1er balcon de côté)
minimum de 4 spectacles : 10 € la place au Théâtre, à l’Auditorium et aux Docks ■ Abonnement « jeune » (étudiants et moins de 25 ans)
minimum de 3 spectacles : 7 € la place au Théâtre, à l’Auditorium et aux Docks ■ Abonnement « passeport »
minimum de 10 spectacles : 10 € la place au Théâtre, à l’Auditorium et aux Docks
tarifs particuliers : Les spectacles « jeune public » : Le spectacle « La terre a perdu la mémoire » est gratuit pour les scolaires.
3€
Les spectacles « Découverte » : « Les présidentes » (3 novembre 2005) « Excédent de poids ; insignifiant, amorphe » (4 novembre 2005)
8,5 € 8,5 €
Les spectacles « Thématique » : « Attila » (28 mars 2006) / « Rodogune » (31 mars 2006) Tarif pour les deux spectacles
17 € 27 €
Les tarifs groupes : À partir de 10 personnes (comité d’entreprise) ■ Théâtre (parterre & 1er balcon de face), Auditorium et Docks ■ Théâtre (2e balcon de face & 1er balcon de côté)
la place 14 € 10 €
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Théâtre de Cahors Heures d'ouverture saison 2005-2006 : du lundi au vendredi de 13H30 à 18H00
réservations / billetterie • AU THÉÂTRE Pour les abonnements : - du lundi 4 au vendredi 15 juillet 2005
Place François-Mitterrand - 46000 Cahors Téléphone billetterie : 05 65 20 88 60 Téléphone administration : 05 65 20 88 55 Fax : 05 65 23 95 16 Courriel : billetterie.theatredecahors@mairie-cahors.fr www.mairie-cahors.fr/theatre
- du mercredi 5 octobre 2005 à la fin de la saison Pour les billets à l’unité : - À partir du mercredi 5 octobre 2005 pour les spectacles compris entre le 21 octobre 2005 et le 31 janvier 2006 - À partir du lundi 19 décembre 2005 pour les spectacles compris entre le mercredi 1er février et le jeudi 18 mai 2006 Des quotas de places seront réservés aux non abonnés pour les spectacles.
• PAR TÉLÉPHONE (05 65 20 88 60) - À partir du mercredi 5 octobre 2005, du lundi au vendredi de 13h30 à 18h00
informations spectateurs Ouverture des portes : - Sauf exception liée à des impératifs techniques, les spectacles commencent à l’heure indiquée. - Le lieu de la représentation est ouvert une heure avant le début du spectacle. - Après l’heure prévue du lever de rideau, les places numérotées ne sont plus garanties. - Les spectateurs retardataires ne peuvent être placés que lors d’une interruption du spectacle, en fonction de l’accessibilité. - Les photographies et enregistrements sous toutes formes que ce soit sont strictement interdits.
Toute réservation par téléphone devra être réglée dans les 48 heures, passé ce délai les places seront remises à la vente.
- Les téléphones portables doivent impérativement être déconnectés.
Les abonnements ne seront pas pris par téléphone.
Billets : - Les billets ne sont ni repris ni échangés sauf annulation du spectacle en cas de force majeure.
• PAR COURRIER
- L'heure et le lieu de la représentation sont indiqués sur le billet.
- Remplir, découper et renvoyer le formulaire (page ci-contre) d’abonnement à : Théâtre de Cahors - service Location Place François-Mitterrand - 46000 CAHORS
Programme de la saison :
- Joindre au bulletin le règlement, par chèque uniquement, à l’ordre du Trésor Public. - Les billets peuvent être retirés à la billetterie du théâtre ou vous être envoyés par courrier en recommandé avec accusé de réception (supplément de 5 € pour frais d’envoi). - Le soir de la représentation la billetterie sera ouverte sur le lieu du spectacle 1 heure avant le lever de rideau. 92
- Le théâtre se réserve le droit, si des circonstances extérieures l’y contraignent, de modifier les dates de spectacle indiquées dans ce programme. - Programme donné sous réserve de modifications. Accès pour les personnes à mobilité réduite : Le 1er balcon et les foyers du théâtre sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Merci de nous annoncer votre venue au moment de la réservation des places. L’équipe de salle se tiendra à votre disposition pour vous faciliter l’accès à votre place.
bulletin d’abonnement et de réservation Théâtre de Cahors saison 2005|2006
abonnements « complicité »
« paradis »
« jeune »
« passeport »
Nbre d’abonnements : Nbre d’abonnements : Nbre d’abonnements : Nbre d’abonnements :
dates
spectacles
21 octobre
Music-Hall (théâtre) (spectacle d’ouverture, hors abonnement)
gratuit, gratuit, sur réservation sur réservation
gratuit, gratuit, sur réservation sur réservation
05 novembre
Les présidentes & Excédent de poids…
x 10 €
x 10 €
x7€
09 novembre
Music-Hall (opéra)
x 15 €
x 10 €
x7€
x 10 €
Les boutiques de cannelle
x 10 €
x 10 €
x7€
x 10 €
18 novembre
x 10 €
Le voyage d’hiver
x 10 €
x 10 €
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x 10 €
Yvonne, princesse de Bourgogne
x 15 €
x 10 €
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x 10 €
16 décembre
Lalo & Les petites faiblesses
x 10 €
x 10 €
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x 10 €
13 janvier
La fille qui nageait pour l’éternité
x 15 €
x 10 €
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x 10 €
17 janvier
Entre courrir et voler…
x 15 €
x 10 €
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x 10 €
20 janvier
Je viens d’un pays de neige
x 15 €
x 10 €
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x 10 €
26 janvier
Song and dance
x 10 €
x 10 €
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x 10 €
02 décembre 9 décembre
01 février
La fin des terres
x 15 €
x 10 €
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x 10 €
07 février
Dans la solitude…
x 15 €
x 10 €
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x 10 €
09 mars
Le chant de la ville
x 15 €
x 10 €
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x 10 €
Solidocks
x 10 €
x 10 €
x7€
x 10 €
18 mars 28 mars
Attila
x 15 €
x 10 €
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x 10 €
31 mars
Rodogune
x 15 €
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x 10 €
05 avril
À contretemps
x 15 €
x 10 €
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x 10 €
07 avril
Dibujos en el aire
x 15 €
x 10 €
x7€
x 10 €
20 avril
Les cuisinières
x 15 €
x 10 €
x7€
x 10 €
4 mai
La nuit vient comme…
x 10 €
x 10 €
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x 10 €
5 mai
La nuit vient comme…
x 10 €
x 10 €
x7€
x 10 €
6 mai
La nuit vient comme…
x 10 €
x 10 €
x7€
x 10 €
13 mai
Duos
x 10 €
x 10 €
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17 mai
Us band
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Adresse : .................................................................................. Code postal : .......................................................................... Ville : ........................................................................................ Tél. : ............................................................................................ Fax : ............................................................................................
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Conformément à l’article 27 de la loi Informatique et libertés, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données vous concernant dont nous sommes seuls destinataires.
TOTAL GÉNÉRAL : .................................................. € Informations complémentaires : - Un unique bulletin peut être utilisé pour la commande de plusieurs abonnés domiciliés à la même adresse et choisissant les mêmes spectacles aux mêmes dates. Dans les autres cas, vous pouvez photocopier le bulletin ou le commander par simple appel téléphonique. - Les abonnements sont nominatifs et incessibles. - Le nombre de places par spectacle choisi ne peut-être supérieur au nombre d’abonnement souscrits. Joindre au bulletin d’inscription le règlement par chèque uniquement à l’ordre du Trésor Public accompagné des justificatifs pour l’abonnement jeune.
notes
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L’équipe du Théâtre de Cahors
Théâtre de Cahors
Directeur Philippe Dereuder Équipe administrative Cécile Arthuis, Sophie Camilotto, Anne-Laure Czapla, Françoise Galou, Olivier Gomy Équipe technique Yannick Bouzou, Cyril Comte, Florent Érasme, Florent Garcia
saison
2005 |
2006
La programmation 2005 | 2006 a été élaborée par José Sobrecases
Les partenaires du Théâtre de Cahors Conception graphique : François Cadart (frcadart@wanadoo.fr) ;
Le Conseil régional de Midi-Pyrénées Le Conseil général du Lot
Impression : Imprimerie Ménard ; Illustrations & Crédits photographiques : François Cadart, 1ère de couverture, pp. 08/09, 40/41, 48, 52/53, 62/63, 72/73, 86/87, 90. Costa/Leemage, pp. 6/7. Luc
Le Crédit Agricole Nord - Midi-Pyrénées Les Hôtels Kyriad & La Chartreuse
Jennepin, pp. 10/11. Bruno Wagner, pp. 12/13. Wladyslaw Znorko, pp. 14/15. Delann, pp. 16/17. Mapy Juffroy, pp. 18/19. Joseph Lhomme, pp. 20/21. Michel Sedan, pp. 22/23. Agence Enguerand/Bertrand, pp. 24/25. Compagnie Philippe Genty, pp. 26/27. Jean-Paul Lozouet, pp. 28/29. Chantal Depagne, pp. 30/31. Éric Legrand, pp. 32/33. Jean-Claude Seguin, pp. 34/35. AnneClaire Boulard, pp. 36/37. L’Oeil du Silence, pp. 38/39. Per Morten Abrahamsen, pp. 42/43. Laurent Philippe, Célia Garnier, Catherine Vergnes, Laure Baqué, pp. 44/45. Kaus Handner, 46/47. pierremarionetmoi, 48/49, 50/51. Nelly Blaya, pp. 54/55. Bruno Wagner, p. 57. Gérard Grimal, pp. 64/65. Compagnie Divergences, pp. 66/67. Jean-Luc Porqueras, pp. 68/69. Bruno Rongeau, pp. 70/71. Faits et Gestes, p. 74. pierremarionetmoi, p. 75. Jean-Marie Arnal, pp. 76/77. Cathy Brisset, pp. 78/79. Marc Salvet, p. 80. Laëticia Martin, Émilie Foucher, Magali Rousset, Jean-Yves Martin, Philippe Aragon, Florian Lissorynes, p. 81.
Les actions de médiation et d’accompagnement des spectacles sont en partenariat avec le Crédit Agricole Nord - Midi-Pyrénées.
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