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Champollion. la voie des hiéroglyphes Les mineurs sous l’œil de Doisneau
Commissariat Et Sc Nographie
CHAMPOLLION EN CHIFFRES
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• 157 000 visiteurs dont 6 416 visites guidées, exposition la plus fréquentée depuis l’ouverture du musé
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• 350 œuvres exposées
• 5 184 personnes ont visité l’Égyptobus
Le commissariat général de l’exposition a été assuré par Vincent Rondot, directeur du département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre. Il a été accompagné par plusieurs commissaires associés : Hélène Bouillon, conservatrice du patrimoine, directrice de la conservation du Louvre-Lens, Didier Devauchelle, professeur d’histoire, langue et archéologie de l’Égypte ancienne, (Université de Lille, CNRS) et Hélène Guichard, conservatrice générale au département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre. Christophe Barbotin, conservateur général au département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre et Sylvie Guichard, égyptologue, ont été conseillers scientifiques de Champollion. La voie des hiéroglyphes, assistés de Vincent Mouraret, chargé de missions au département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre, de Carmen Muñoz Pérez, chargée de documentation au Louvre-Lens et de Julien Siesse, documentaliste scientifique au département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre. La scénographie de l’exposition a été réalisée par Mathis Boucher, architectescénographe au Louvre-Lens.
L’exposition a été réalisée grâce au soutien du Crédit Agricole Nord de France, Grand Mécène, et Argile, couleurs de terre.
Tout le monde connaît le travail du photographe Robert Doisneau pour ses photos malicieuses et tendres des salles de classe des années 1950, mais c’est un autre Doisneau que le Louvre-Lens a souhaité mettre en avant dans l’espace Mezzanine du 19 février au 4 juillet 2022 à l’occasion d’une exposition gratuite qui a pris toute sa symbolique sur le site du musée, ancien carreau de fosse des puits 9 et 9 bis des mines de Lens.
Fameux pour l’œil amusé qu’il portait sur les instants heureux de la vie quotidienne, l’auteur du célèbre Baiser de l’Hôtel de Ville fut aussi l’un des grands témoins des évolutions d’un monde du travail qu’il connaissait bien pour avoir fait ses débuts comme photographe industriel aux usines Renault, à Boulogne-Billancourt.
Devenue photographe indépendant, Doisneau n’a jamais oublié le monde ouvrier dont il a largement documenté le travail et la dureté, mais aussi les loisirs et les moments de détente. Et si Paris et sa banlieue sont restés ses terrains de prédilection, Doisneau s’est beaucoup déplacé à travers une France qu’il connaissait bien, n’hésitant pas à revenir plusieurs années après sur ses lieux de reportage, notamment dans le Bassin Minier. Alors âgé de 33 ans, Doisneau avait été envoyé là en 1945 par J Magazine pour un reportage intitulé Quatre jours sur le front du charbon, enjeu crucial dans un pays qui commençait tout juste à se reconstruire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Comme souvent, Doisneau, s’est d’abord attaché à gagner la confiance des Gueules noires, en logeant chez l’habitant et en partageant leur quotidien avant de l’immortaliser.
En partenariat avec le Conseil départemental du Pas-de Calais, l’Atelier Doisneau, Maison et cités, à l’initiative de l’Association des communes minières de France.
“Connu pour ses captures d’instants heureux du quotidien, le plus célèbre des photographes français de l’aprèsguerre se fait ici le témoin du quotidien des mineurs dont il avait la confiance. Chargées d’humanité, ces photographies rendent hommage à leur courage et leur engagement social pour la défense et l’amélioration des conditions de travail.”