Mobilisation contre la réforme des retraites
Un 24 janvier très fort, on continue jusqu'à la victoire ! Ce qui est en train de se passer dans le pays en ce moment est tout simplement considérable. Malgré les grèves et manifestations qui durent depuis le 5 décembre 2019, le gouvernement MacronPhilippe et ses soutiens tentent de passer en force pour imposer leur "système de retraite à points" en lieu et place du système solidaire intergénérationnel par répartition et à prestations et cotisations définies, adossé sur les richesses produites par le travail. Ils veulent détruire alors qu'il faut simplement améliorer pour répondre aux besoins d'aujourd'hui. Le seul souci de ces "premiers de cordée" est de privatiser à tout va pour accroître les profits d'une poignée de milliardaires dont 7 d'entre eux disposent d'autant de richesses que plus de 23 millions de français. Comme ces voraces du profit parasite n'en ont jamais assez, Il faut aussi leur livrer l'accès au "pactole des retraites" bien commun de tous les travailleurs, afin d'engraisser "l'épargne-retraite" via des fonds de
1.500 personnes ont défilé dans les rues montoises, rejoints par les lycéens en colère contre la réforme du BAC.
D’autres initiatives ont eu lieu dans le courant de la semaine, avec des retraites aux flambeaux organisées à Mont-de-Marsan, Capbreton, Dax à l’appel des syndicats enseignants. Ce dimanche 26 Janvier, alors que Lionel CAUSSE, député LREM, présentait ses vœux à SaintPandelon, des militants syndicaux, du PCF, de la FI, des gilets jaunes, se sont retrouvés pour réaffirmer leur opposition à la réforme des retraites menée par le gouvernement Macron/ Philippe (voir photo ci-contre).
RÉPUBLICAINES
LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
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C.P.N° 0621P11523 – N° 2290– Jeudi 30 Janvier 2020
Les communistes présents derrière une banderole à la manifestation de Bayonne
pensions privés, au détriment de tous. C'est cette vérité crue que porte le macronisme et ceux qui le soutiennent. Les plus de 4.000 manifestant-e-s de Bayonne, les 1.500 à Mont-de-Marsan ce vendredi 24 janvier 2020 n'avaient rien de résignés et ne sont surtout pas enclins à laisser piller leur bien commun par une poignée d'affairistes. Ce fut dit et affiché de belle manière, sur tous les tons et toutes générations confondues. N'est-ce pas cela la France belle et rebelle, celle des conquêtes sociales, démocratiques, solidaires et accueillante, sans racisme ni discriminations, pour bien vivre ensemble sur une terre protégée. ON LÂCHE RIEN ET TOUS ENSEMBLE ON CONTINUE PARTOUT ET POUR TOUTES ET TOUS
Elections municipales 2020
ZOOM sur la commune de PARENTIS-ENBORN par Christiane Lacaze Nous commençons cette semaine une série de zooms sur quelques communes landaises pour décrypter les listes et rassemblements pour les élections municipales où les communistes œuvrent. Cette semaine zoom sur Parentis-en-Born avec cinq questions posées à Christiane LACAZE, secrétaire de la section PCF de Parentis et ancienne élue communiste sur la commune. 1/ Les communistes de Parentis sont engagés dans la campagne des municipales. Comment se traduit cet engagement ? Christiane Lacaze. Outre la campagne de terrain, les communistes sont présents, impliqués et actifs comme force de proposition dans l'élaboration du programme.
Mairie de Parentis-en-Born
2/ Comment s'est construit ce rassemblement ? C.L. Depuis un certain temps, nous avons avec nos amis socialistes, fait le constat qu'il était impératif de rassembler la gauche et de sortir la ville de douze années de purgatoire. Le rassemblement répond à une très forte demande de l'électorat de gauche ; nous avons donc PS et PCF, pris l'initiative de créer un collectif pour une liste de gauche rassemblée, ouverte et citoyenne. Des éléments de la FI nous ont rejoint ainsi que plusieurs Parentissois ayant le cœur à gauche. La municipalité mise en place en 2008 s'est employée dans un esprit revanchard à défaire quasiment toutes les avancées et réalisations de trois mandatures de gauche. Parentis est devenue une ville moche et morne, un désert culturel avec un centre-ville moribond. Des bâtiments communaux ont été vendus pour financer des projets d'importance lancés sans aucune information, ni concertation de la population. 3/ Un communiste conduira cette liste. Quelles en sont les raisons ? C.L. Georges Laluque a été choisi par vote unanime du collectif. Il est connu et populaire à Parentis de par sa famille et son implication dans la vie associative et culturelle. 4/ Quels seront les grands axes de programme ? C.L. - Rendre la parole aux Parentissois. - Sauvegarder le patrimoine et redynamiser le centre-ville via la culture, la jeunesse, les commerces. - Rattraper les retards pris dans tous les domaines : sport, associations, écoles 5/ Comment va se dérouler la campagne et
quelles sont les autres listes annoncées ? Un site Internet vient d'ouvrir. Deux nouvelles réunions publiques sont programmées. La radio Fréquence Grands Lacs va organiser un débat entre les trois têtes de liste. Mais surtout l'essentiel : la présence sur le terrain (distributions,porte-à-porte…). Deux autres listes sont déclarées : - Marie-Françoise Nadau : conseillère régionale LR, première adjointe sortante, dans la continuation de l'actuel. - Julien Bard, organisateur du Grand Débat de Macron. Vedette de sa liste : l'attaché parlementaire du député Fabien Lainé et référent départemental de LREM, ex élu PS. « Ce 18 Janvier 2020, Bernard Arnault est devenu l’homme le plus riche de la planète avec 117 milliards de dollars, contre 76 milliards en Mars 2019. soit 41 milliards de plus. Comment ce gouvernement peut-il encore demander aux Français de faire des efforts quand une telle richesse est accumulée dans les mains d’un homme qui ne paye plus l’ISF, ni de taxe sur les dividendes et bientôt plus de taxe d’habitation ? Et en plus, une part de son patrimoine est partie en Belgique pour payer moins d’impôts ! ». Fabien ROUSSEL Secrétaire national du PCF « Imaginez quelqu’un qui aurait économisé l’équivalent de 8.000 euros par jour depuis le 14 juillet 1789. Et bien, il n’arriverait aujourd’hui qu’à 1% de la fortue de Bernard Arnault ».
OXFAM 2020
Réforme des retraites, lettre à Macron
REFORME RETRAITE A POINTS « Votre projet de retraite par point fait l’objet de beaucoup d’expressions aussi diverses que variées mais qui ne permettent pas d’éclairer le travailleur. Si les contestataires formulent des critiques insuffisamment argumentées, de votre part, comme des membres du gouvernement et de votre majorité parlementaire, vous avez recours à ce que je qualifie de malhonnêteté intellectuelle car bous avez recours au mensonge par omission …… et, à votre niveau, c’est de la malhonnêteté. Exemple type, celui par lequel vous affirmez que les opposants à votre projet sont contre la réforme. C’est d’autant plus faux que vous avez les propositions des organisations syndicales, au moins celui de la CGT, pour améliorer le système actuel. Par ce message, sans avoir la prétention de traiter tous les points de votre projet, je vais quand même aborder les plus importants en faisant les comparaisons avec le système actuel. D’abord, sur un plan général, bâtir un régime en fixant de façon immuable le niveau des retraites dans le PIB à 14 %, cela permet de dire que les pensions de retraite vont être amenées à baisser puisqu’il y aura davantage de retraités dans les décennies à venir. Ensuite, dire que vous voulez supprimer les 42 régimes spéciaux, ça mérite une explication car il n’y a que 16 régimes spéciaux de retraite. Qui sont les autres ??? 1er point : calcul de la retraite sur toute la carrière. Ça fait baisser le montant d’au moins 25 %. Personnellement, je suis retraité et si celle-ci avait été calculée sur toute ma carrière, elle serait inférieure de 36 %. Ce point est incontestable. De ce fait, tous les points que je vais aborder devront prendre en compte ce constat afin de mesurer s’il correspond à un progrès ou pas. 2ième point : achat de points dès le premier revenu ce qui serait un avantage par rapport au système actuel. C’est un mensonge par omission car c’est partiellement vrai et faux sur le fond. Oui, votre projet permettra d’acheter des points dans toutes les conditions de travail mais ça s’inscrit dans le cadre de la référence à toute la carrière dont nous avons vu qu’elle pénalise fortement et durablement le montant de la retraite …… car ces périodes de galère ne sont pas prises en compte dans le système actuel. Même en prenant les 25 meilleures années, sur 40 années et plus d’activités, ça élimine toutes les mauvaises années, maladie, chômage, maternité, précarités, CDD, etc. 3ième point : la majoration pour enfant, 5 % par enfant et au 1er enfant que vous présentez comme plus avantageux. C’est un mensonge par omission car c’est partiellement vrai et faux sur le fond. Il faut toujours avoir à l’esprit que cette mesure s’applique sur une retraite amputée d’environ 30 %. De plus, cette mesure est attribuée à un seul parent, ce qui devrait être le papa puisque le salaire des hommes est généralement supérieur à celui des femmes. En plus, il faut la comparer avec les 10 % accordés aux deux parents à partir de 3 enfants. Je veux bien reconnaitre que j’exagère quand je dis que votre projet n’est pas un
progrès dans la mesure où vous m’apportez la preuve qu’en volume, cette mesure apporte plus de revenus que par le système actuel. Avec ces 3 points, il apparaît concrètement que les femmes sont perdantes. Cela montre toute l’importance de la nécessité de faire aboutir l’égalité femmes hommes dont la loi très vieille n’est toujours pas appliquée. Pour être une des priorités du quinquennat, vous avez un gros travail à fournir, d’autant plus que c’est le patronat qui doit la mettre en application. Mais si vous l’appliquiez en tant qu’employeur dans la fonction publique, ce serait un point d’appui formidable pour conquérir cette mesure de justice sociale dans le secteur privé. 4ième point : l’âge pivot de 64 ans. Vous dites que l’âge moyen de départ à la retraite est de 63,5 ans ce qui rendrait d’après vous une mesure qui ne changerait pas grand-chose. Erreur volontaire donc mensonge, à 63,5 ans la pension de retraite est complète. Avec l’âge pivot, elle perd 5 à 10 % du montant de la retraite et ceci, jusqu’à la fin de vie !! 5ième point : la valeur du point qui ne baissera pas et sera garanti par la loi. Ça me désole de vous le dire aussi abruptement, mais c’est de l’enfumage. En effet, une loi peut en supprimer une autre et c’est le cas pour la sécurité sociale. Alors que l’ordonnance PARODI instaurait les 3 U, Universalité, Unité, Uniformité, qu’elle était confortée par la loi du 13-09-1946 qui étendait le régime à toute la population active au 01-01 -1947, une loi de 1948 abrogeait ladite loi et créait des régimes propres. Lesquels, aujourd’hui, se plaignent de ne pas bénéficier de mesures qu’ils appellent privilèges. Pour l’anecdote, les élus de droite, MRP et la CFTC votaient contre l’ordonnance PARODI et ce sont les élus de droite avec des élus socialistes d’alors qui votaient la loi de 1948. Ceci explique que le régime collectif est meilleur que les régimes dit propres. Pour rester sur la question du prix du point dit de service, lequel peut voir son taux de rendement baisser, il y a aussi à aborder le prix du point d’achat dont vous ne parlez pas. Celui-là pourra augmenter, réduisant le nombre de points achetés avec la même cotisation mais, en plus, comme cela existe déjà dans le régime AGIRC ARRCO, il sera possible de décider une sur-cotisation appelée taux d’appel qui est actuellement de 27 %. Il y aurait certainement d’autres échanges à avoir sur le sujet dont le minimum de 85 % du SMIC ….. ce serait seulement ce qui était dans la loi FILLON et toujours pas appliqué !!!! Déjà là, il y a de quoi affirmer que votre projet est un projet perdant pour tout le monde. Ceci dit, je souhaite avoir une réponse et je suis disponible et disposé pour en débattre avec qui le voudra. Vous aurez noté que je suis dans le registre de la confrontation et pas de l’affrontement. Recevez, monsieur le Président, mes respectueuses salutations de Citoyen. » Jean LAPEYRE
Réforme des retraites
13 formations de gauche présentent un contre-projet commun
13 formations de gauche, dont le PCF, le PS et EELV, ont présenté mercredi leur contre-projet, avec retraite minimum au niveau du Smic et meilleure prise en compte de la pénibilité. « Dans le débat sur l’âge du départ à la retraite, nos formations défendent des options différentes », admettent ces formations qui soulignent toutefois être « d’accord pour refuser tout allongement de cotisations », dans leur plateforme, l’une des rares initiatives communes depuis des années. « Nous réaffirmons notre demande de retrait du texte du gouvernement », a souligné Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, réclamant « de véritables discussions pour améliorer le système sans le casser ». « Un système universel (que le gouvernement veut instaurer) ne veut pas forcément dire un système juste », a renchéri Olivier Faure, lors d’un point presse à l’Assemblée. Le premier secrétaire du PS, comme le porte-parole de son parti, Boris Vallaud, ont rappelé l’écart entre l’espérance de vie (13 années chez les hommes) des 5% des personnes les plus aisées et 5% les plus défavorisées. Les signataires de cette plateforme commune demandent « une meilleure prise en compte de la pénibilité », avec la réinstauration « des quatre critères de pénibilité supprimés par la loi » de la ministre du Travail Muriel Pénicaud : le port des charges lourdes, les postures pénibles, les vibrations mécaniques et le risque chimique. « En pratique, cela bénéficiera à l’essentiel des salariés du BTP ». Ils veulent également une retraite minimum « au niveau du Smic » et jugent « impératif » de revenir sur la réforme de l’assurance-chômage qui pénalise ceux « qui connaissent des carrières discontinues avec un passage par le chômage. Les chômeurs non indemnisés ne produiront plus de points dans le système envisagé par le gouvernement », mettent-ils en garde. Autres priorités : l’instauration d’une « règle d’or qui assure la parité du niveau de vie entre les retraités et les travailleurs, dans le public comme dans le privé », la réalisation de « l’égalité hommes-femmes », et la garantie « d’un droit à la retraite en bonne santé ». Parmi « les pistes de financement », les 13 formations proposent « de mobiliser les fonds des réserves de retraites ou une partie des fonds de la CADES (caisse d’amortissement de la dette sociale) qui seront disponibles à compter de 2024, d’élargir l’assiette aux revenus du capital et d’instaurer un bonus-malus sur les cotisations ». Les autres formations signataires sont Ensemble, la Gauche démocratique et sociale, Gauche républicaine et socialiste, Génération’S, les radicaux de gauche, Nouvelle Donne, Place Publique, Pour une écologie populaire et sociale, République et socialisme et l’Union des démocrates et écologistes.
Mardi 25 Février à partir de 19 h 30 CASTELNAU-CHALOSSE Traditionnelle croupionnade de Mardi-Gras Hall des Sports de
organisée par les camarades et amis de la section PCF du Pays des Luys
Au menu : tourrin, omelette aux lardons, croupions de canard sur le grill, salade, beignets, crème anglaise, vin, café - Prix 13 € S’inscrire au 05.58.89.36.02, 06.08.03.17.29, 05.58.89.34.86
ALARME A L’HÔPITAL
Un lit de fer tout blanc et sur la table de nuit/Un bouquet d'anémones offert par un ami/Un petit transistor qui vous soutient le moral/C'est là tout l'univers des petits vieux de l'hôpital/Ici ça sent l'urine et l'huile de Goménol/Une femme aux cheveux blancs tout doucement somnole/Elle attend des nouvelles de son fils qui lui a dit/Depuis des mois déjà qu'il viendrait un lundi... Qu'on est loin de son pays natal/ Quand on se retrouve à l'hôpital... Un poète aux yeux clairs toute la journée fredonne/Il y a longtemps déjà qu'il n'attend plus personne/Et pourtant il écrit aux postes de radio/ Demandant aux chanteurs d'envoyer une photo/La salle commune est pleine et le docteur regrette/Que pour quarante il n'y ait qu'un cabinet de toilette/Et que deux infirmières accablées de labeur/Qui sourient et qui grondent mais ne compte pas les heures... Extraits de la chanson «L’HÔPITAL» sortie en 1979, de Pierre Perret (auteur, compositeur, interprète, né le 09/07/1934 à Castelsarrasin). Plus de 1 200 médecins ont lancé un cri d’alarme en adressant à la ministre une lettre dans laquelle ils lui demandent solennellement d’adopter les mesures financières nécessaires pour l’hôpital public. Ils n’ont pas trouvé d’autre moyen pour se faire entendre que de prendre la décision, à la fois grave et inédite, de démissionner collectivement de leurs fonctions administratives. Depuis plus de dix mois l’ensemble du monde hospitalier, dévoué au service public, est mobilisé pour défendre un hôpital public de qualité. Ces personnels dénoncent l’austérité budgétaire qui entraîne pour eux, de la souffrance et la dégradation des conditions de travail et, pour les patients et leurs familles, la détérioration de l’offre de soins. Est-il normal que des chirurgiens soient contraints d’annuler des interventions sur des enfants quelques minutes avant de commencer ? Que des enfants en urgence pédiatrique soient transférés à des centaines de kilomètres ? Preuve est faite que les plans d’urgence ne sauraient suffire à compenser des décennies de restrictions budgétaires à l’hôpital public qu’il faut gérer comme une entreprise quelconque! En fait, l’hôpital public a besoin d’un objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) à 4,5 %, d’un arrêt immédiat des fermetures d’établissements, de services et de lits, du recrutement en urgence de 100 000 personnes et de l’augmentation des salaires de toutes les catégories professionnelles - ce serait bénéfique pour financer les retraites. La célébrissime secrétaire d’État auprès de la ministre des solidarités et de la santé, Madame Christelle Dubos (née le 26/03/1976 au Coteau - Loire), dit partager le constat, ainsi que les inquiétudes des patients et des soignants. Selon elle le gouvernement mène «la refonte en profondeur de notre système de santé» et il fait en sorte que la médecine de ville se réorganise, afin que la charge n’incombe pas uniquement aux hôpitaux et aux services des urgences, ce qui contribuera dit-elle, à redonner aux hôpitaux et aux services des urgences les moyens de soigner correctement les patients dont ils ont la charge. Elle promet une plus grande délégation de tâches entre les soignants pour libérer du temps médical, des primes pour mieux reconnaître les carrières et des crédits dédiés à l’investissement au quotidien. Mais pourquoi diable les médecins démissionnent-ils ? Les euros «ruissellent» pour calmer la grogne : 13,8M€ dans les Hauts-de-France, 6,3M€ dans le Nord, dont 292 000€ pour le CH de Douai, 550 000€ pour Roubaix et 371 000€ pour Tourcoing, 1,5 milliard débloqués sur 3 ans pour augmenter les tarifs hospitaliers et reprise de la dette à hauteur de 10 milliards... Hélas, c’est très insuffisant pour permettre à l’hôpital public de se relever et les exigences avec esprit de responsabilité montent dans le pays, pour sauver l’hôpital public comme notre système de retraite. Qué ba càler enténer la malícia qui puja pertot (il va falloir entendre la colère qui monte partout). Roger La Mougne