Les Landes Républicaines n° 2292

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Municipales 2020

Faire élire des fabricants de progrès social au quotidien À l’approche des municipales, Ian Brossat, porteparole du PCF, président de l’Association des Elus Communistes et Républicains (ANECR), précise les enjeux de la période et les objectifs des communistes. Emmanuel Macron multiplie les réformes, les élus communistes ont-ils un rôle à jouer pour s’y opposer ? Evidemment. Les attaques lancées par Macron auront des répercussions sur tous les territoires, et notamment sur les personnes les plus fragiles. Je pense à la réforme des retraites qui s’attaque à un des piliers de notre protection sociale, le système par répartition. Elle conduira à une baisse du pouvoir d’achat certaine, puisque le montant alloué aux retraites sera plafonné, alors même que le nombre de séniors augmente. Je pense à la réforme des aides personnalisées au logement (APL), qui vient là encore s’attaquer aux plus modestes, avec des baisses qui sont estimées à 1.000 euros en moyenne par famille sur un an. Je pense enfin à la baisse des dotations de nos collectivités, puisque dans le budget 2020, dans lequel l’engagement de compenser à l’euro près la suppression de la taxe d’habitation est foulé aux pieds. Tout cela pour financer les cadeaux fiscaux somptuaires aux plus riches, au secteur financier et aux grandes entreprises… Beaucoup considèrent que les élus locaux remplissent leur mission dans des conditions de plus en plus difficiles. Les collectivités territoriales sont attaquées, et les élus locaux ont de moins en moins de marges de manœuvre pour remplir leur mandat au service des populations. De ce point de vue, Emmanuel Macron n’a pas changé la ligne de ses prédécesseurs. Nos territoires sont mis sous pression et sont considérés comme un gisement d’économies considérables par les libéraux qui se succèdent à l’Elysée. Nicolas Sarkozy avait cassé la taxe professionnelle et lancé un plan de suppressions de postes nommés « RGPP » (Révision Générale des Politiques Publiques). François Hollande a extorqué 13 milliards d’euros de coupes budgétaires aux collectivités et continué les suppressions de postes avec la « MAP » (Modernisation de l’Action Publique), Emmanuel Macron à son tour torpille les finances locales en supprimant la taxe d’habitation et en exigeant 13 nouveaux milliards de coupes claires, tout en approfondissant les attaques contre la fonction publique territoriale. Les élus locaux, qui sont au plus près de leurs concitoyens et sont donc « à portée de baffe », doivent faire face à ce rouleau compresseur néolibéral. D’où l’enjeu pour notre association de défendre les élus locaux, et d’agir pour qu’on leur donne les moyens d’œuvre au service de leur territoire. Une chose est sûre : malgré ces contraintes, les collectivités locales progressistes continuent d’innover. Les élus communistes en apportent la démonstration tous les jours.

RÉPUBLICAINES

LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41

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C.P.N° 0621P11523 – N° 2292– Jeudi 13 Février 2020

Les élections municipales sont une échéance importante pour le PCF et son implantation. Les élections municipales sont capitales. D’abord parce que les communes sont des boucliers sociaux. Elles développent des services publics et sociaux au plus près des populations. Quand l’Etat est défaillant, ce sont bien souvent elles qui prennent le relais pour protéger ceux qui en ont besoin. Sur le plan national, elles marqueront une respiration démocratique majeure, alors qu’Emmanuel Macron mène une offensive politique d’une brutalité inouïe en multipliant les fronts. Dans la bataille qui s’annonce, le PCF entend tout faire pour empêcher la droite –qu’elle soit macroniste ou estampillée LR– et l’extrême-droite de gagner des positions. Nous avons l’ambition de renforcer notre implantation locale de 6.700 élus dont 700 maires. Pour cela, nous comptons sur deux facteurs : la reconnaissance du travail réalisé par les municipalités sortantes à direction communiste, et les perspectives d’union à gauche face à une droite et une extrême-droite menaçantes. C’est en effet en tendant la main pour des unions les plus larges possible sur la base de contenus les plus ambitieux possible que nous aborderons ces élections. Une multitude de configurations d’alliance se dessinent en fonction des villes. La France compte près de 35.000 communes, et il faudrait une seule stratégie nationale imposée d’en haut ? C’est impensable. Les réalités locales sont diverses, il est bien naturel que les configurations politiques le soient aussi. Je l’ai dit, nous avons une boussole valable partout : rassemblement large mais contenus hauts. L’un ne peut aller sans l’autre. Nous ne diluerons pas notre projet progressiste pour obtenir « des postes », comme disent certains. Notre stratégie nationale c’est de faire élire des hommes et des femmes de terrain, qui seront demain des fabricants de progrès social au quotidien. Quels seront les marqueurs des communistes dans cette campagne ? Nous aborderons les élections municipales avec plusieurs grands axes de batailles à mener. La défense de l’échelon communal, attaqué parce qu’il constitue une cellule de base de la démocratie locale. La lutte contre l’application de l’austérité aux collectivités territoriales. Enfin, la promotion d’un nouvel essor des services publics locaux. Par exemple, la gratuité des transports en commun, grand combat du XXIe siècle, alliant impératif écologique et Suite page 3


Elections municipales 2020

ZOOM sur la commune de MIMIZAN par Gilbert BADET Nous poursuivons cette semaine notre série de zooms sur quelques communes landaises pour décrypter les listes et rassemblements pour les élections municipales où les communistes œuvrent. Cette semaine zoom sur MIMIZAN avec cinq questions posées à Gilbert BADET, trésorier de la section PCF de Mimizan et conseiller municipal communiste sortant sur la commune. 1/ Comment les communistes ont-ils Mairie de MIMIZAN préparé les élections municipales ? Gilbert BADET. Les communistes préparent les élections municipales avec beaucoup de détermination et de présence. 2/ Comment le rassemblement de la gauche s’est-il fait ? G.B. Le rassemblement s’est fait en concertation avec le PS, la Gauche Républicaine et Socialiste et le Parti de Gauche. 3/ Quels sont les axes forts de votre programme ? G.B. Les axes forts du projet : ♦ Assurer la protection quotidienne de notre environnement dans toutes nos politiques publiques, préserver nos eaux de baignade, lutter contre le changement climatique, proposer un programme alimentaire favorisant les circuits courts et le bio. ♦ Permettre aux jeunes, aux adultes, aux familles mimizannaises de se loger dans notre commune avec une offre qui leur soit adaptée, permettre aux personnes âgées de vivre en toute sécurité. ♦ Défendre les services de proximité, les écoles, les commerces. ♦ Développer la culture et les passerelles avec l’Education nationale. ♦ Renforcer les pôles sportifs, accompagner les associations et valoriser leurs initiatives. ♦ Accom p ag ner l ’i n vest iss em ent , le développement économique. ♦ Développer un tourisme durable sur une plus grande période de l’année. ♦ Associer les Mimizannais, les consulter pour toutes les grandes décisions concernant leur quotidien, gérer en toute transparence et informer régulièrement la population qui doit être au centre des décisions. ♦ Réaliser un audit financier par un cabinet indépendant. ♦ Élaborer un plan pluriannuel d’investissement sur 6 ans.

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Désendetter la commune et retrouver un niveau de dépenses de fonctionnement comparable à une commune de notre taille. Travailler avec les habitants, les élus, les associations des autres communes pour un véritable projet de territoire. Etudier les mutualisations de fonctionnement. Corriger les imperfections du Plan Local d’Urbanisme (PLU) par la création d’un Plan d’Urbanisme Intercommunal (PLUI).

4/ La sociologie de Mimizan s’est transformée ces dernières années. Comment avez-vous intégré cela dans votre campagne ? G.B. Par des rencontres sur le terrain : marchés, distribution dans les boîtes aux lettres, réunions avec les différentes associations, commerçants, artisans, syndicats. 5/ Quel est l’apport des communistes dans cette campagne ? G.B. Les communistes mettent tout en œuvre pour que Mimizan redevienne une commune à gauche.

Mardi 25 Février à partir de 19 h 30 Hall des Sports de CASTELNAU-CHALOSSE Traditionnelle croupionnade de Mardi-Gras organisée par les camarades et amis de la section PCF du Pays des Luys

Au menu : tourrin, omelette aux lardons, croupions de canard sur le grill, salade, beignets, crème anglaise, vin, café - Prix 13 € S’inscrire au 05.58.89.36.02, 06.08.03.17.29, 05.58.89.34.86


impératif social. Une révolution qui a d’ores et déjà fait la démonstration de sa viabilité et de son efficacité là où elle est mise en place, comme à Dunkerque. Selon un récent sondage, 80% des répondants sont favorables à la gratuité des transports en commun. C’est un vrai point d’appui pour mener campagne. Dans de nombreuses communes, les communistes siègeront dans une majorité conduite par un maire d’une autre couleur politique. Comment peser sur la gestion municipale dans ce cadre ? Par ailleurs, les élus d’opposition peuvent-ils quelque chose ? Être élu d’opposition est un travail difficile, où les marges de manœuvre sont réduites. Batailler contre les choix politiques de nos adversaires réclame une grande énergie… Mais les élus communistes montrent tous les jours qu’ils sont utiles pour s’opposer efficacement aux politiques menées par la droite et même pour faire aboutir des projets. Sans eux, qui représenterait les intérêts des habitants des quartiers populaires dans les municipalités contrôlées par la droite ? Je pense aussi au travail que font les nôtres dans les villes conquises par le Rassemblement National. Ce n’est pas pour rien que les édiles d’extrême-droite ciblent les communistes en priorité, ils savent que nous serons toujours en première ligne pour mobiliser la population contre leurs régressions. On parle souvent du communisme municipal pour évoquer les réalisations du passé. A quoi pourraitil ressembler au XXIe siècle ? Pour évoquer le communisme municipal du XXIe siècle, il suffit de regarder toutes les innovations mises en place par nos maires, par nos élus en situation de responsabilité sur tout le territoire. Quelques exemples : l’instauration de budgets participatifs permettant aux citoyens de trancher les projets à financer comme à Montreuil, l’implantation d’un centre de santé dans un désert médical comme à Grigny, la mise en place d’une complémentaire santé communale comme à Allonnes, un « check-up » santé offert aux jeunes de 18 ans comme Villeneuve-SaintGeorges, la création d’un relais des assistantes maternelles comme à Gentilly, la mise à disposition de locaux et de moyens humains et technologiques pour aider les élèves en difficulté comme à Gennevilliers, la municipalisation de l’eau avec gratuité des trente premiers mètres cubes consommés comme à Roquevaire, l’aide au développement d’entreprises de l’économie sociale et solidaire comme à Tarnos, la mise en place avec la métropole de chaudières à biomasse pour accroître la part des énergies renouvelables comme à Vénissieux, 50% de repas bio dans les cantines municipales comme à Martigues, des projets innovants de démocratie locale et de concertation avec les habitants comme à Dieppe ou La Courneuve, la mise en place d’un permis de louer contre l’habitant indigne comme à Aubervilliers… Malgré les difficultés qui s’accumulent, nos communes sont autant de républiques sociales à elles toutes seules. Voilà notre modèle.

Élections MSA 2020

LE MODEF MAINTIENT SES POSITIONS

Dans le département des Landes, le nombre des inscrits au collège des chefs d'exploitations, retraités agricoles et assimilés a baissé de 27% entre 2010 et 2020 et de 15% entre 2015 et 2020. Dans le collège 1 qui concerne 12.782 électeurs potentiels en 2020, le taux de participation aux élections professionnelles continue de s'effriter au fil des élections : 74% en 2005, à 62% en 2010, 52% en 2015 et 46% en 2020. Nous ne pouvons que regretter que la MSA soit de plus en plus assimilée à une administration qui s'éloigne de ses assurés. Le pluralisme syndical stimule la démocratie puisque le taux de participation n'est que de 24% dans un canton avec une seule liste contre 52% dans deux cantons où deux syndicats présentaient des candidats. En effet, sur les 15 cantons, le MODEF et l'ADRAF ont présenté 12 listes (collège 1) afin que la quasi-totalité des électeurs (93%) aient un véritable choix. De même, dans le collège employeurs, 7 listes Modef étaient en lice (contre 5 en 2015), permettant à 48% des électeurs de choisir entre deux listes. Avec le nouveau découpage, le nombre de délégués cantonaux a été divisé par deux. Avec 17 élus (contre 33 en 2015), le Modef et l'Adraf résistent très bien, comme ce fut le cas lors des récentes élections chambre de 2019. Le paysage syndical agricole landais reste stable puisque les résultats reflètent la projection des résultats 2015 sur le nouveau découpage cantonal. Le MODEF reste majoritaire dans les coteaux de Chalosse, le Marensin Sud, le pays morcenais tarusate et le pays tyrossais. Du fait du regroupement avec Peyrehorade, le Modef « perd le canton de Pouillon ». Les électeurs qui ont voté Modef-Adraf se sont prononcés en faveur d'une protection sociale publique de qualité, à l'opposé des propositions gouvernementales qui entendent laisser une grande place aux assurances privées avec toutes les conséquences que l'on sait en matière d'inégalités sociales... Les 98 candidates et candidats Modef-Adraf remercient chaleureusement tous les électeurs qui ont porté leurs suffrages sur leurs listes. Communiqué de presse Modef et Adraf des Landes

Tarnos La liste menée par Jean-Marc LESPADE aux élections municipales de Tarnos, « Tarnos Ensemble », organise un grand banquet républicain le :

Dimanche 8 Mars à 12 h à la Salle Biarrotte à TARNOS Menu local : soupe de légumes, blanquette de veau de chez Saphores de Biaudos, pomme de terre bio, fromage de brebis des Aldudes, Glace. Vin et Café compris. Prix : 15 € S’inscrire impérativement auprès de Christian Gonzales au 05.59.64.75.53 / 06.47.97.63.04


ECHOS DE CAMPAGNE... Heureux de découvrir dans le programme de la liste de gauche de Dax, la gratuité des transports du réseau Couralin sur l’agglomération ; ainsi que la création d’une quatrième navette pour relier les quartiers Saubagnac et Berre au centre-ville à partir d’un nouveau parking-relais situé près de l’aéroclub. Des revendications portées par un militant communiste qui participe activement au Conseil Citoyen de sa ville depuis de très nombreuses années. De bonnes nouvelles et du concret pour répondre aux besoins de la population et aux nouveaux défis climatiques. J.P.B. *** ***** Les apprentis sorciers refont-ils apparition ? Voilà que la semaine dernière, le Rassemblement National annonce de ne pas présenter de liste aux élections municipales dans le département. Dans le même temps, l’actuel élu frontiste à Mont-deMarsan ventait dans les colonnes du quotidien local « la compétence » du maire actuel de Mont-de-Marsan. Maire qui sera la tête de liste de droite et qui regroupe des candidats républicains, du Modem, et aussi une membre du gouvernement Macron. Un soutien qui interroge et qui n’a pas vu ni la tête de liste, ni quiconque de cette liste réagir à ces propos et refuser ce qui peut être considéré comme un soutien. De là à penser que l’absence de liste du Rassemblement National sur le département, que la droite départementale a adopté une ligne politique qui convient à ce Parti, il ne pourrait n’y avoir qu’un pas. Tout cela interroge. Décidément ils sont prêts à tout !

Retraites MOTION AUX DEPUTES ET SENATEURS

Les membres de l’USR-CGT40 réunis à Mont-de-Marsan le 13 Janvier 2020 lors de leur assemblée générale, se sont adressés aux Députés et Sénateurs par le biais d’une motion. Ils dénoncent : ♦ un manque d’information et de lisibilité de leurs pensions de retraite sécurité sociale et complémentaires, ♦ une difficulté pour la grande majorité des retraités d’accéder aux informations sur internet du fait de la complexité de l’utilisation et de la dispersion des informations sur plusieurs sites. De plus, un très grand nombre d’entre eux ne dispose pas d’informatique et donc d’internet, ♦ le flou et l’incompréhension des variations constatées sur la retraite Sécu en décembre et sur les complémentaires en novembre et décembre 2019. Ceux qui ont pu constater, on noté que le prélèvement la source des pensions Sécu et complémentaires n’est pas à jour et actualisé. Pour toutes ces raisons, ils exigent : Un bulletin de pension identique à un bulletin de paye : ♦ reprenant les montants bruts des pensions, ♦ Indiquant les prélèvements CSG, RDS et CASA, ♦ Stipulant les prélèvements à la source pour les impôts des différentes pensions. Ils demandent que cette mesure d’information obligatoire et de justice sociale soit débattue dans les instances respectives de l’Assemblée Nationale et Sénat.

ROYAUME DESUNI

Le Royaume Uni depuis 1801, est composé de l'Angleterre, de l’Écosse, D'Irlande et du pays de Galles dont les trois dernières ont des administrations dévolues, chacune avec des pouvoirs variés, basés dans leurs capitales régionales, Édimbourg, Cardiff et Belfast. Il a intégré la CEE en 1973 puis l’UE en 1993. Depuis le référendum du 23 juin 2016 et le vote du peuple britannique pour sortir de l’Union Européenne (72% de participation, soit 33.5 millions d’exprimés, avec 17.4 millions de voix pour la sortie), on entend parler du «Brexit». Ce fut un séisme pour le pays et pour l’Union Européenne. La carte des résultats exprime la corrélation avec la situation économique et sociale des différentes régions du Royaume-Uni. En gros, là où il y a prospérité économique, relative richesse et chômage moindre, on a fait le choix de rester dans l’UE mais l’exact inverse est vrai en ce qui concerne les résultats en faveur de la sortie. Il est donc réducteur de ramener ce résultat à un vote xénophobe car c’est l’Europe libérale qui est en cause. Les dominants jugent sacrilège de le contester mais cela s’est fait en France le 29 mai 2005. Au moins, on ne peut reprocher au gouvernement britannique de ne pas respecter le vote souverain du peuple. Évidemment, le pays vit une crise politique majeure depuis juin 2016. Des experts avaient prédit la délocalisation de 30000 emplois de l’industrie financière de Londres vers les autres capitales européennes, il n’en fut rien, ce chiffre s’est arrêté à 1000. Les déclarations successives des ministres britanniques, Thérésa May (née Brasier le 01/10/1956 à Eastbourne): «Nous allons faire du Royaume-Uni le meilleur endroit au monde pour faire des affaires», puis Boris Johnson (Alexander Boris de Pfeffel Johnson, né le 19/06/1964 à New York) vainqueur des élections du 12/12/2019 renouvelant le Parlement: «Nous allons tirer avantage de toutes les libertés que le Brexit peut apporter, un nouveau régime fiscal pour l’investissement (moins d’impôts), créer des ports francs et de nouvelles zones économiques». Le Chancelier de l’Échiquier exprime crûment l’idée de faire de Londres un «Singapour sur Tamise» pour séduire les fortunes du monde, un paradis fiscal au cœur de l’Europe. L’événement du 31 décembre 2019 est la sortie du Royaume-Uni de l’U.E et les médias font (ou refont) l’histoire à leur sauce. Mais des questions se posent aux peuples et à la géopolitique mondiale. Dans l’immédiat il y la concurrence effrénée que vont subir les secteurs agricoles, agro-alimentaire et la pêche particulièrement dans l’Ouest de la France. Au-delà, nous risquons d’assister au déploiement de la guerre économique renforcée avec le risque d’un accord de libre échange défavorable alors que la Grande-Bretagne travaille à un accord de partenariat avec les États-Unis qui arrimera les deux pays. Les USA s’installeront aux portes de l’Union Européenne amputée du Royaume-Uni qui, contrairement à la propagande, restera de par la géographie un pays européen. Face au projet de faire de l’Angleterre un paradis fiscal, les enjeux sont immenses pour les travailleurs et les peuples et des ponts devraient être créés entre les organisations et associations progressistes en France et au Royaume-Uni afin de résister aux prédateurs capitalistes. Ùn aoùte moùnde èst possibla é necessari (un autre monde est possible et nécessaire) Roger La Mougne


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