Les Landes Républicaines N° 2 329

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Pour un 1er Mai de lutte et d’espoir !

RÉPUBLICAINES

LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41

Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr

Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN

C.P.N° 0621P11523 – N° 2329– Jeudi 29 Avril 2021

Nous proposons un pacte pour la France : 

Salariés, jeunes et étudiants, retraités, nous avons été, nous sommes, en France et dans le monde, les premières victimes de la crise sanitaire et en première ligne pour lui résister, pendant que les actions des grands groupes capitalistes flambent dans les bourses du monde. Nous sommes les premiers à espérer sortir le plus vite possible de cette crise sanitaire. Il est particulièrement urgent de décider un plan de formation et d’embauche pour les hôpitaux. Il est urgent de faire des vaccins des biens communs. Il est urgent que soient prises des mesures de sécurisation des emplois et d’augmentation des salaires. La crise sanitaire ne doit pas être un prétexte pour sacrifier les travailleurs sur l’autel de la dette. L’épidémie n’est pas le seul problème : ce n’est pas elle qui est la cause des restructurations et délocalisations (Alstom, industrie automobile…) ; ce n’est pas elle qui justifie l’obsession de Macron et de son gouvernement avec le Medef de réduire les dépenses publiques, de privatiser, de détruire le modèle social issu de la Résistance et de nos luttes. Ce qui est en cause, c’est le coût du capital, sa course au profit exacerbée par la crise de son système. Nos luttes, nos mobilisations ont contraint le gouvernement à différer sa réforme des retraites, elles résistent à sa volonté de réduire les droits des chômeurs, de privatiser la production d’énergie. Que ce 1er Mai soit un tremplin pour les amplifier. Les communistes veulent amplifier cette résistance et surtout ouvrir une perspective de changement, tout de suite. Pour de nouveaux « Jours Heureux », c’est le capitalisme qu’il faut mettre en cause.

pour sortir la santé des mains des logiques marchandes et des laboratoires pharmaceutiques, pour nous libérer du poids de la finance et faire jouer un autre rôle aux banques et aux assurances, pour créer des emplois, et développer les services publics, pour ouvrir enfin l’espoir pour chacun d’avoir un emploi stable, correctement rémunéré. Pour un SMIC à 1500 € net (1900€ brut) tout de suite, et une hausse générale des salaires, pour reprendre la main sur nos moyens de production, pour nous engager pleinement dans une véritable transition écologique.■

« Travaillons ensemble pour reprendre le pouvoir à la finance, pour reprendre la main sur nos choix économiques, pour redonner le pouvoir aux Françaises et aux Français, au monde du travail, dans toutes les entreprises ». Fabien Roussel secrétaire national du PCF

À l’occasion de la journée internationale des droits des travailleurs,

RASSEMBLEMENT à l’appel de la CGT Samedi 1er MAI - 10 H ARENES DE DAX

10 h, accrochage des revendications sur la corde « je veux » 11 h, départ du défilé, manifestation revendicative animée par des prises de parole, des petits textes tout au long du parcours 12 h, retour au parc des Arènes Casse-croûte et animations revendicatives La Fédération des Landes et ses adhérents appellent tous les landais à participer nombreux à cette journée de luttes


Conseil national du PCF du 24 avril 2021

Des départements solidaires, sociaux et écologiques pour une France en commun Le Conseil National du PCF s’est réuni ce Samedi 24 Avril en visioconférence. A l’issue, les membres du Conseil National ont adopté cette déclaration pour les élections régionales et départementales de juin prochain pour des départements solidaires, sociaux et écologiques pour une France en commun. Le gouvernement a décidé de tenir les élections départementales les 20 et 27 juin. Nos groupes parlementaires, notre secrétaire national, sont intervenus pour que les conditions de la campagne électorale et le vote se déroulent sans risque sanitaire pour les populations et avec la plus grande exigence démocratique. La première urgence c’est de vaincre la pandémie, le gouvernement doit créer les conditions d’une vaccination massive et dégager des moyens pour nos hôpitaux et nos soignants. La crise sanitaire souligne la gravité des choix gouvernementaux récents ou des choix politiques de ces dernières années contre l’égalité des territoires, les se rvice s publi cs, le s colle cti vi tés départementales. Nous sommes opposés à la suppression des départements dans les zones urbaines ou rurales et attachés au couple département-commune pour des politiques de proximité. La demande d’aide alimentaire explose avec une augmentation d’environ 30%. Les inscriptions au RSA affluent avec 15 à 25% d’augmentation par département. La crise et les besoins de solidarité démontrent le rôle majeur des départements dans la vie de tous les jours, de la naissance à la prise en charge du vieillissement, et dans les politiques d’aménagement du territoire. Les départements gèrent les collèges, les voiries départementales, les actions sociales, la petite enfance, la vie associative, le logement, la culture, le développement économique. Près de 80 milliards de budget que les marchés financiers aimeraient récupérer. Depuis des mois, les communistes sont pleinement mobilisés dans la préparation de ces élections, engagés dans la construction de projets de solidarité et d’égalité pour tous nos territoires, urbains, ruraux, de montagne ou du littoral. Les élu·e·s communistes sont un atout pour les populations et les luttes ; elles et ils travaillent au rassemblement pour gagner face à la droite et l’extrême droite et être utiles. Le PCF travaille à des rassemblements avec toutes les forces de gauche à l’échelle du département quand cela est possible, sinon au rassemblement le plus large dans le plus grand nombre de cantons. Nous voulons faire face aux urgences, pour le maintien de l’emploi, la transition écologique, la lutte contre la précarité et la pauvreté, le renouveau de la démocratie. Défendre nos valeurs d’égalité et de solidarité, de laïcité, de lutte contre le racisme et l’antisémitisme et contre

toutes les discriminations. Nous sommes engagés pour présenter des candidat·e·s communistes, apparenté·e·s, de gauche représentatifs du mouvement social et des exigences qui montent pour une autre société, plus solidaire, plus respectueuse de l’humain et de la planète, plus juste, garantissant la sécurité de toutes et tous, sécurité physique, sécurité sociale ou encore sécurité d’emploi et de formation. Nous voulons rassembler le plus grand nombre de nos concitoyen·ne·s pour des projets de gauche s’opposant aux choix gouvernementaux, des droites et au projet de haine de l’extrême droite. Nous voulons plus d’élu-e·s communistes dans le plus grand nombre de départements engagés dans des majorités de gauche. Nous appelons à la mobilisation pour le succès du rassemblement que nous conduisons dans le Val-de -Marne, département dans lequel la politique mise en œuvre à montrer l’originalité et l’utilité d’élu·e·s communistes engagé·e·s au quotidien auprès de la population, le maintien des départements de gauche comme dans le Pas-de-Calais et le gain de départements sur la droite comme dans l’Allier ou les Bouches-du-Rhône. Le résultat de toutes ces femmes et tous ces hommes investi·e·s dans des candidatures porteuses d’espoir et au service d’une France en commun, d’une union populaire agissante, aura une valeur nationale.

10 priorités pour l’action départementale

Nous voulons réinscrire la clause de compétence générale pour les départements. C’est une condition de la réactivité du département aux besoins des habitant·e·s. La politique gouvernementale d’austérité, la crise sociale et économique ont mis en danger les finances des départements. Les dotations de l’État aux collectivités territoriales ont été réduites de manière drastique entre 2014 et 2019 (-12,5 milliards d’euros). Nos priorités sont : 1/ L’augmentation des moyens des départements pour des politiques de proximité ambitieuses. Nous demandons que l’État rembourse ses dettes et les surcoûts liés à la pandémie auprès des départements et augmente leurs moyens via l’augmentation des dotations. Le niveau de rémunération, le statut et l’amélioration des conditions de travail des personnels départementaux sont pour les communistes essentiels à la qualité de ces politiques. 2/ La politique en direction de la jeunesse : une majorité de jeunes est confrontée à la précarité dans


tous les domaines et beaucoup sont en souffrance. Nous multiplierons les mesures en direction de la jeunesse pour lui permettre de conquérir son autonomie. 3/ Crise sanitaire, crise scolaire : un plan d’urgence pour les collèges ! Plan d’équipement et de rénovation des collèges en exigeant de l’État les postes nécessaires : enseignant·e·s, personnels, médecine scolaire, et la mise en place d’un fonds d’aide aux collectivités territoriales. Modulation des subventions aux établissements en fonction de la mixité sociale. 4/ L’engagement pour la culture : aide à la création, soutien à la diversité culturelle des infrastructures de qualité au service d’une nouvelle phase de démocratisation. 5/ Un dialogue citoyen amplifié : la démocratie doit être au cœur de l’action politique. Les femmes et les hommes de nos départements ont une expertise qui ne voulons mobiliser tout au long du mandat. 6/ L’action en faveur du logement décent et durable : construction de logements sociaux de haut niveau avec des logements à très bas loyers et adaptés aux différents besoins. 7/ Vieillir dans la dignité : l’autonomie est un élément essentiel de dignité pour les personnes âgées. C’est pourquoi son financement doit être pris en charge à 100 % par l’Assurance-maladie. Un grand service public de l’autonomie mettrait fin à l’émiettement des structures d’accompagnement à domicile. 8/ Préserver et développer l’emploi sur tous les territoires : soutien aux PME et TPE, création d’emplois et de services, soutien aux luttes contre les licenciements. Soutien à l’innovation sociale et écologique via un fonds d’investissement pour le développement de l’emploi, de la formation et de la transformation écologique, aussi bien dans les entreprises que dans l’économie sociale et solidaire. Des services publics de qualité et de proximité pour toutes et tous, dans tous les territoires. 9/ L’égalité maintenant ! Promouvoir l’égalité, à commencer par l’égalité femmes-hommes en renforçant la lutte contre les violences faites aux femmes et pour l’égalité dans tous les domaines, lutter contre le racisme et l’antisémitisme et toutes les discriminations par l’établissement de plans territoriaux avec les moyens dédiés pour les associations. 10/ Écologie : être plus audacieux ! Habitat durable, gestion de l’eau et des déchets, transports en communs, agriculture de qualité et bio, soutien aux productions locales, nous agirons pour la préservation de l’environnement et la transition écologique. ■

Thomas Pesquet en orbite pour rejoindre l'ISS : un exploit collectif

Le vendredi 23 Avril, l’astronaute Français Thomas Pesquet et 3 autres de ses collègues sont partis pour atteindre la Station spatiale internationale. Fabien Roussel, dans un communiqué a souhaité féliciter les ingénieurs, chercheurs et chercheuses, technicien-nes et ouvrieres qui ont permis la réussite du décollage de la mission Alpha. Si nous avons des débats sur la privatisation de l’espace, aujourd’hui l’important c’est de se réjouir que l’opération ait été un succès et que les astronautes soient en sécurité à bord de la capsule de SpaceX. 60 ans presque jour pour jour après le premier vol spatial habité de Youri Gagarine, le 12 avril 1961, c’est devenu aujourd’hui un exploit sans cesse renouvelé. Aujourd’hui, c’est la station spatiale internationale, demain ce seront les vols habités qui viseront la lune et peut être Mars. La France doit redonner une impulsion européenne dans l’ambition spatiale et retrouver une autonomie dans la maitrise des vols habités face aux USA, la Russie et la Chine. Nous payons aujourd’hui l’abandon du programme HERMES de navette spatiale européenne en 1992 : à l’heure où l’Europe disait oui à Maastricht, elle disait non à Hermes, c’est tout le symbole d’une économie tournée vers la finance négligeant les grands programmes industriels et scientifiques. La France et l’Europe disposent pourtant d’atouts considérables à travers le savoir-faire des femmes et des hommes de l’ESA , le succès du lanceur Ariane et comme en atteste aussi la participation à différentes missions internationales sur Mars et dans le système solaire. Il est nécessaire de donner plus de moyens à l’Agence Spatiale Européenne qui dotée d’un budget annuel de 4 milliards d’euros ne joue décidément pas dans la même cour que la NASA qui dispose elle de 20 Milliards : rapporté au nombre d’habitants, l’Europe consacre ainsi 6 fois moins de moyens que les USA. Au contraire de la privatisation de l’espace et de sa commercialisation avec l’idée de tourisme spatial, puérile et dangereuse pour l’environnement, l’exploration spatiale et la recherche scientifique à bord des stations orbitales doivent se poursuivre dans un cadre de coopération internationale et pacifique. Elles font progresser les connaissances de toute l’humanité, en physique, en biologie et stimulent l’imaginaire et le rêve de nombreux jeunes qui se découvrent ainsi une vocation scientifique.■

RESULTATS DU VOTE POUR LES TPE DANS LES LANDES La CGT dans les Landes fait mieux que sur l’ensemble du territoire national avec 28% de voix exprimées pour la CGT Même si le faible taux de participation invite à l’humilité, nous pouvons y voir la reconnaissance du travail entrepris par l’Union Départementale CGT des Landes, ses Unions Locales et leurs militants qui se sont déployés au contact des salarié(e)s des TPE et ont été visibles aux quatre coins du département. Une belle note d’espoir en ces temps de pandémie et d’état d’urgence sanitaire. La CGT des Landes remercie tous les électeurs et électrices qui ont porté leurs voix sur notre liste. La traditionnelle manifestation du 1er Mai à DAX (voir page 1) sera l’occasion pour chacun de venir exprimer ses revendications et les porter tous ensemble. Résultats pour les 6 premières organisations syndicales : CGT : 28,30% ; CFDT : 18,33% ; FO : 5,63% ; UNSA : 14,56% ; CFE-CGC : 6,20% ; SOLIDAIRES: 4,85%.


INFLUENZA AVIAIRE

Personne ne doit rester sur le carreau !

Depuis le 16 novembre, la France est en situation de risque élevée. À défaut de pouvoir gérer l’incendie à temps cet hiver, le Ministère de l’agriculture s’est résolu à utiliser les mêmes recettes qu’en 2015 et 2016, c’est-à-dire abattre massivement (près de 3,5 millions d ’ a n i m a u x) , indemniser les producteur·rice·s, avant de laisser remettre en place les volailles et palmipèdes. Malheureusement, pour les producteur·rice·s d’animaux élevés en plein air, la situation est plus compliquée qu’il n’y paraît. Les éleveur·se·s de volailles de chair, de poules pondeuses et de canards à foie gras n’ont rien à vendre à leurs clients depuis plusieurs mois. Pour autant, nous n’avons toujours aucune visibilité sur les modalités de prise en charge de leur manque à gagner alors qu’ils n’ont pas pu produire depuis plus de 4 mois et que la situation ne leur est toujours pas favorable. En effet, en zone de surveillance renforcée, seuls les élevages où les animaux sont confinés sont autorisés à produire. Cette différence de traitement nous interroge car les bâtiments n’ont pas, cette année encore, protégé les animaux de l’influenza aviaire. L’injustice ne s’arrête pas là : un résultat favorable issu d’un audit sur la biosécurité est requis pour tous les élevages, or cet outil est totalement inadapté aux spécificités du plein air. Dans ces conditions, la remise en place pour ces petits élevages relève de l’impossible. Ainsi, encore une fois, les paysan·ne·s qui ont fait le choix d’une production traditionnelle seront lésé·e·s. Par ailleurs, certaines exploitations en zone indemne ont été indirectement touchées par cette crise. Nombreux sont les élevages qui ont connu de sérieuses difficultés d’approvisionnement ou d’écoulement de marchandise à cause des restrictions de mouvement au sein des zones réglementées. Pourtant, il n’est pas prévu que leurs pertes soient prises en charge dans le dispositif d’indemnisation. Pour le Modef et la Confédération paysanne, la sortie de crise doit être menée équitablement. Tous les types d’élevage devraient pouvoir remettre en place des animaux, sans distinction de mode de production, et toucher des indemnisations à la hauteur de leurs pertes. En filière longue ou courte, en plein-air ou non, en zone réglementée ou indemne, personne ne doit rester sur le carreau ! ■ Communiqué du Modef des Landes et de la Confédération Paysanne

FÊTONS MAI POUR LE PRINTEMPS Mai mai mai Paris mai/Mai mai mai Paris...Le casque des pavés ne bouge plus d'un cil/La Seine de nouveau ruisselle d'eau bénite/Le vent a dispersé les cendres de Bendit/Et chacun est rentré chez son automobile./J'ai retrouvé mon pas sur le glabre bitume/Mon pas d'oiseau forçat enchainé à sa plume/Et piochant l'évasion d'un rossignol titan/Capable d'assurer le Sacre du Printemps./ Ces temps ci, je l'avoue, j'ai la gorge un peu âcre/Le Sacre du Printemps sonne comme un massacre/Mais chaque jour qui vient embellira mon cri/Il se peut que je couve un Igor Stravinski...Mai mai mai Paris mai/Mai mai mai Paris... Extrait de PARIS MAI d'Eddy LOUISS (19412015, organiste, chanteur et pianiste de jazz français) et Claude NOUGARO (1929-2004, auteur-compositeurinterprète et poète français), sortie en 1968. Paris ville lumière, de monuments fastueux au fil des bâtisseurs connus et bien plus d'inconnus. L'histoire capitale qui rayonne dans l'hexagone, porte ses vertus aux quatre coins du monde: LIBERTE EGALITE FRATERNITE, toujours d'actualité et toujours à conquérir. 1er Mai de luttes des travailleuses et travailleurs, ces «premiers de corvées» si utiles et cependant si méprisés par les capitalistes et les profiteurs du système de prédation et d'exploitation des humains comme de la nature. De la Prise de la Bastille à La Commune, de la Libération de 1945, à Mai 68, à toutes les luttes sociales, solidaires, écologiques, politiques d'hier à aujourd'hui, s'ancre un espoir, un avenir fraternel, épanouissant nos humaines conditions. Il y eut un premier 1er Mai en 1890 suite à la résolution de la IIème Internationale Ouvrière adoptée le 20 juillet 1889, qui décidait de mettre en avant les revendications avec notamment la journée de 8 heures mais aussi la paix et la fraternité entre les peuples du monde, tous ensemble réunis le même jour; Quelle force magnifique! Que de douleurs aussi par les crimes des sabreurs! Le 1er Mai 1891 à Fourmies dans le Nord, l'armée aux ordres du patronat et du pouvoir, tire sur la manifestation pacifique faisant 35 blessés et 10 morts dont 4 femmes et un nourrisson. Le retentissement des fusillades de Fourmies a contribué à la prise de conscience de la nécessité de rassembler l'ensemble des salariés qui s'organisaient, mais de façon divisée dans des syndicats professionnels ou des Bourses du Travail. Il fallut beaucoup d'énergie, de débats, de combats, de courage et d'imagination, pour réaliser l'unité dans la Confédération Générale du Travail ou CGT, née en 1895 à Limoges. Chaque jour, au fil des revendications et des luttes, malgré la répression, nous contribuons à bâtir un avenir meilleur, y compris avec les «Gilets Jaunes». Mai, ô Mai, n'oublions pas nos racines et l'exigence de liberté, de bien-être commun et solidaire dans une nature préservée, de démocratie véritable et non de «monarchie républicaine» étouffante, liberticide et écocide. Faisons pièce aux mauvais augure médiatiques, aux porte-drapeaux de l'extrême-droite, au macronisme nécrosé à droite comme aux droitiers défenseurs du libéralisme sous toutes ses formes. «En mai, fais ce qu'il te plaît» dit le proverbe. Rassemblonsnous, manifestons partout, dé-confinons les revendications pour un revenu décent pour vivre, la réduction du temps de travail, le travail de qualité, la santé, la culture, l'éducation accessible à toutes et tous sans discriminations, la paix et la fraternité en France et dans le monde. Bibe lo printèms! (Vive le printemps!). Rendez-vous à 10H, Parc des Arènes à Dax, pour proclamer l'espoir d'un monde nouveau. Roger La Mougne


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