Les violences du 1er mai contre le monde du travail doivent recevoir une réponse ample et déterminée
RÉPUBLICAINES
LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
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C.P.N° 0621P11523 – N° 2330– Jeudi 6 Mai 2021
Un beau 1er Mai à Dax
Le Parti communiste français s’indigne des graves événements survenus à l’occasion de la manifestation syndicale du 1er Mai à Paris. Alors que le défilé a été un succès avec plus de 25 000 participants, et que plus de 100 000 personnes ont manifesté dans toute la France en défense des revendications du monde du travail, un groupe important d’individus s’en est pris avec la plus extrême violence, place de la Nation, à des militantes et militants de la CGT, faisant 21 blessés dont 4 graves, et dégradant plusieurs véhicules syndicaux. Cette agression s’est accompagnée d’insultes racistes, sexistes et homophobes. Ses auteurs ont ainsi révélé que la prétendue radicalité de leur action recouvrait une véritable haine des organisations du mouvement social, haine caractéristique depuis toujours de l’extrême droite et dont seul un pouvoir mettant en œuvre une politique de casse sociale peut profiter. Le PCF assure les militantes et militants blessés de sa solidarité, et il tient à apporter son entier soutien à la CGT dans cette épreuve. Après les nombreux incidents violents dont le cortège parisien a été victime, les agressions de ce 1° Mai visent de toute évidence à diviser les salarié.e.s et à répandre la peur. Elles mettent gravement en cause la liberté de manifester. Ces agressions doivent donc recevoir une réponse ample et déterminée de la part de l’ensemble des forces progressistes du pays. Quand les travailleurs et les travailleuses se voient interdire de défendre leurs droits, ce sont les principes mêmes de la République qui sont attaqués. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris sur ces violences. Le PCF appelle à ce que toute la lumière soit faite. Tout doit être mis en œuvre pour que les acteurs de ces violences soient identifiés et déférés devant la justice. Quant au préfet de police et au ministre de l’Intérieur, ils doivent rendre des comptes sur le défaut de protection des manifestant.e.s victimes de ces actes inacceptables. Un débat public est désormais indispensable sur la prétendue « doctrine du maintien de l’ordre » appliquée dans les manifestations parisiennes.■
Le ciel était gris à Dax en ce 1er Mai 2021, mais il y avait du soleil et de la détermination dans les cœurs. Peu à peu, la belle gloriette du Parc des Arènes se parait des dizaines de messages revendicatifs, Je veux... sur tous les tons et dans la richesse des idées exprimées à centaines de voix. Le rouge des grands moments de l'histoire des luttes flottait tout autour et la sono donnait de la voix pour dire la colère des salaires de misère, de la casse massive des emplois, du saccage des services publics solidaires, des hôpitaux, de l'éducation, de l'énergie, de la poste etc... et tant de "premiers de corvées" invisibilités dans la dominante médiacratique, mais si indispensables à la qualité de la vie quotidienne de toutes et tous, de tous âges et de toutes conditions. Toutes les générations étaient rassemblées dans ce grand moment de rencontre solidaire, enfants avec leurs parents, femmes, jeunes, retraités, valides ou handicapés, tous unis dans l'espoir partagé d'un monde plus juste, plus humain, plus pacifique, en phase avec les aspirations des travailleuses et travailleurs du monde entier, ce même 1er Mai. De 11H à 12H30, la manifestation de plusieurs centaines de personnes a parcouru les rues de la ville thermale pour faire entendre leurs colères et revendications. C'était un beau 1er Mai porteur des victoires à venir, pour peu que nous nous y mettions toutes et tous ensemble !■
Les petites retraites agricoles seront revalorisées au 1er Novembre
Le Premier Ministre, Jean Castex, a confirmé que les petites retraites agricoles seront revalorisées à compter du 1er Novembre prochain. Une avancée rendue possible par la loi Chassaigne. Une décision saluée par les organisations et syndicats agricoles. L’entrée en vigueur de cette revalorisation, qui relève les retraites des anciens chefs d’exploitation agricole à un niveau plancher de 85% du Smic net (au lieu de 75% actuellement), était prévue dans le cadre d’une proposition de loi du député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne pour le 1er janvier 2022 au plus tard. Elle est donc anticipée de deux mois.
Première avancée
« Concrètement, pour 227.000 chefs d’exploitations agricoles, ça représentera en moyenne 100 euros de plus par mois. C’est une avancée forte, qui était attendue, qui était nécessaire », a fait valoir Jean Castex lors d’un déplacement dans le Puy-de-Dôme. Pour bénéficier de la revalorisation annoncée, il faut avoir eu une carrière complète et justifier de 17 ans et demi comme chef d’exploitation agricole. Le niveau de 85% du Smic représente 1.046 euros nets de pension par mois, supérieur au minimum vieillesse (907 euros par mois). Cette revalorisation coûtera 280 millions d’euros chaque année et sera financée par la solidarité nationale. Cette mesure était d’autant plus urgente que près de la moitié des agriculteurs et des agricultrices seront en situation de prendre leur retraite dans les dix années à venir et que les montants des retraites et des pensions versées actuellement sont les plus basses de tous les secteurs d’activité.
Prochaine étape
A noter dans vos agendas
Samedi 29 Mai à 10 h Fête de l’Humanité au Foyer de PERQUIE Débat public : « Enjeu des élections départementales et régionales des 20 et 27 Juin 2021 : accompagner la politique de Macron et du gouvernement dans ces collectivités territoriales OU s’y opposer et mettre en œuvre une politique au service des populations ? avec Olivier DARTIGOLLES ancien porte-parole du PCF, chroniqueur politique
Damien DELAVOIE professeur des écoles, adjoint au Maire d’Habas, candidat aux élections départementales sur le canton Orthe et Arrigans
Alain BACHE secrétaire départemental du PCF, candidat aux élections régionales
12 h, apéritif suivi d’un repas (13€) Garbure, blanquette de veau, café gourmand S’inscrire avant le mercredi 26 mai dernier délai auprès d’Annie Belloc 06.10.87.66.64 et Christian Duprat 06.83.22.69.81 *** *****
DIMANCHE 4 JUILLET au Parc de la Nature à TARNOS LA FÊTE DES PINS
Cependant, cette revalorisation reste limitée aux carrières complètes des chefs d’exploitation et laisse de côté les conjoints et les aides familiaux, souvent invisibles mais pourtant indispensables, dont la pension minimum reste fixée à 555 euros par mois.
(en raison des contraintes sanitaires, l’édition 2021 de la Fête des Pins se tiendra sur une journée)
Pour André Chassaigne : « Cette première avancée sociale appelle désormais des prolongements, en particulier en faveur de toutes les femmes et de tous ceux qui ont travaillé sur les exploitations, conjoints collaborateurs et aides-familiaux dont les pensions n’atteignent en moyenne pas plus de 600€. Le 17 juin prochain, avec le groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine, je défendrai une proposition de loi en ce sens devant l’Assemblée Nationale ».
Afin d’assurer le succès populaire et financiers de la Fête des Pins, vous pouvez d’ores et déjà placer les bons de soutien. Ils sont disponibles dans les sections ou à la Fédération.
Le matin débat suivi d’un repas populaire et fraternel
Rion-des-Landes et Lesgor
La MLPC et ses salariés en danger ! Cette société MLPC répartie sur deux sites industriels (Rion-des-Landes et Lesgor) est mise sous perfusion depuis de nombreuses années par son unique actionnaire, le groupe chimique Arkema. Son PDG Thierry Le Henaff, après avoir cédé une grande partie de ses industries françaises et européennes pour contenter le monde de la finance, met définitivement en péril ses activités MLPC. Pourtant Arkema, premier chimiste européen, possède les moyens financiers de faire d’autres choix, ceux d’investir pour développer les projets industriels soutenus par les salariés et leurs représentants. Les syndicats CGT et CFE-CGC, mobilisés avec les salariés pour défendre leur outil de travail, avaient organisé le 15 décembre 2020, une marche pour la sauvegarde de l’emploi, en revendiquant la nécessité de nouvelles activités pour vivre et pour participer au maintien des emplois directs et indirects (services publics, sous-traitants, etc…) dans le bassin d’emploi ! Mais lors de la réunion du Comité Social d’Entreprise du 28 janvier 2021, la direction MLPC a présenté un projet de fermeture de deux ateliers de production ayant pour conséquence la suppression de 60 emplois sur les 202 CDI actuellement présents aux effectifs. La direction MLPC revendique ce projet comme seule solution pour remettre à flot les résultats économiques de la société d’ici 2024, et préconise pour y parvenir un Plan de Suppressions d’Emplois, nouvelle méthode dans le dialogue social, celui d’un « Plan de départs volontaires autonomes ». Les représentants du personnel ont alerté les corps constituants (Maires, Conseillers départementaux, services de la Préfecture…) des dangers de ce projet qui se traduit à une simple réduction des frais fixes et variables, sans vision à court et long terme de l’exploitation de l’outil existant et de l’avenir des emplois. Aidés d’un cabinet d’expertise, lors des CSE des 2 et 9 mars dernier, les élus ont proposé d’autres alternatives industrielles pour sauver et développer MLPC. Mais la direction reste inflexible, pour ne pas dire arrogante, et organise des réunions dites de négociations pour supprimer les emplois. Le constat après un mois et demi de ces réunions de négociations : aucune perspective d’avenir industriel, aucune organisation fonctionnelle digne de ce nom, pression incessante sur les salariés d’âge à partir en retraite dans un avenir proche, choc traumatique pour les salariés dont l’emploi est supprimé, PVDA et PSE déguisés en-dessous de toutes les mesures connues chez Arkema, dégoût et peur de l’avenir pour les salariés non impactés par le projet,
aucune perspective d’évolution de carrière.
Les élus, qui n’ont jamais cessé d’informer les salariés de la non-évolution des négociations, lors d’une suspension de séance le vendredi 30 avril, ont décidé avec les salariés présents de se mettre en grève dès 16 h. Action jugée comme vitale pour démontrer qu’au-delà de leur professionnalisme qui n’est plus à démontrer, les salariés MLPC ont une dignité qui mérite une autre reconnaissance des dirigeants. Depuis donc le vendredi 30 avril 16 heures, les deux sites industriels de Rion-des-Landes et Lesgor sont à l’arrêt complet.■
Stop à la suppression des jours de congés dans la fonction publique, exigeons l’abrogation de la loi de 2019
Alors que les fonctionnaires territoriaux ont été largement mobilisés pendant la pandémie, le dernier acte de la loi de transformation de la fonction publique, qui vise à augmenter de façon injustifiée leur temps de travail, sonne comme une provocation de plus ! De nombreux élus locaux, des syndicats, témoins de cet engagement des agents, s’opposent depuis plusieurs semaines à l’application de cette loi. L’article 47 impose aux collectivités une harmonisation du temps de travail dans la fonction publique territoriale, en supprimant les régimes dérogatoires (journée du maire, journées acquises en fonction de l’ancienneté…). Conséquence pour les agents : une perte de jours de congés ou de jours de récupération ! Une perte particulièrement douloureuse pour les agents de catégories B ou C, aux traitements encore souvent modestes. En outre, les autorisations spéciales d’absence, par exemple pour s’occuper d’un enfant malade, sont restreintes. Tout au long de la pandémie, les fonctionnaires n’ont ni ménagé leurs efforts, ni compté leurs heures pour que les services publics continuent d’assurer leur mission d’intérêt général. Auprès des personnes âgées, de nos enfants, dans l’accueil du public, ils ont été essentiels ! C’est indécent de rogner maintenant sur les droits des agents ! En s’attaquant plus particulièrement aux droits des agents territoriaux, le gouvernement vise également à diviser les fonctionnaires entre eux. Enfin, sous prétexte d’harmonisation, cette loi constitue une nouvelle attaque contre l’autonomie des collectivités territoriales. Pour ces raisons, nous exigeons l’abrogation de la loi de transformation de la fonction publique ! ■
Je signe la pétition :
https://www.pcf.fr/ stop_la_suppression_des_jours_de_cong_s_dans_la_foncti on_publique_exigeons_l_abrogation_de_la_loi_de_2019
Influenza aviaire
L’élevage de volailles en plein air, la solution pour l’avenir
La Confédération paysanne et le Modef proposent un PACTE efficace La France a vécu sa troisième crise liée à la grippe aviaire depuis cinq ans. On compte près de 3,5 millions de volailles abattues et 475 foyers en élevage. A ce bilan désastreux s’ajoutent plus de 5 mois d’enfermement obligatoire de toutes les volailles en France (1). Depuis quelques semaines,l’ensemble des acteurs des filières avicoles se concertent afin de concevoir des pistes pour empêcher qu’une telle crise ne se reproduise. Les mêmes débats, les mêmes arguments reviennent en boucle depuis cinq ans. Force est de constater que tant que ceux qui ont fait le choix de la surproduction (en générant ces crises sanitaires) restent aux manettes, ce sont les mêmes recettes inefficaces qui seront appliquées. Alors que nous pouvons craindre une intensification des épidémies en lien avec l’industrialisation de l’élevage de volailles français, les filières industrielles et intégrées semblent incapables d’agir pour baisser la densité des volailles dans les zones particulièrement touchées et par là même reformer un modèle productiviste à bout de souffle. De la même manière, la réduction des flux (2), qui font voyager les pathogènes, est un non sujet. Evidemment, agir sur ces deux points signifie remettre en cause l’industrialisation de la production, ce qui ne semble toujours pas à l’ordre du jour. Le dernier facteur de risque sur lequel il semble donc possible d’agir est le contact avec la faune sauvage. Ainsi, le plein-air est désigné coupable de tous les maux, alors que dans les faits, il n’y a qu’une infime partie des foyers(3) qui en sont une conséquence. Nous constatons une volonté générale d’imposer la claustration à tous les élevages de volailles en France de manière de plus en plus offensive: Interdiction d’élever des volailles avec parcours si non-respect de mesures de biosécurité punitives et inadaptées ou si l’exploitation est dans l’incapacité de claustrer; souhait de réserver certaines zones à l’élevage en bâtiment… Ainsi, l’enfermement des volailles devient la norme, sur une grande partie de l’année, faisant craindre la disparition de l’élevage pleinair traditionnel. Afin de montrer qu’une autre politique sanitaire est possible, le Modef et la Confédération paysanne ont souhaité proposer un «pacte efficace». Nous sommes convaincus que l’ensemble de ces mesures permettront d’éviter ces crises ou, a minima, d’en atténuer les conséquences. Pour répondre à cette crise sanitaire et à celles qui nous attendent dans les prochaines années, nous devons collectivement entamer la transition agro-écologique de l’élevage de volailles français : les propositions détaillées en PJ ont cette ambition. ■ (1) La claustration est d’ailleurs toujours en vigueur sur les communes « zones à risque particulier » qui se trouvent sur les couloirs migratoires. (2) Transports d’animaux vivants, d’aliment, de paille, intervenants en élevage, etc. Cette problématique concerne particulièrement le modèle de développement choisi par la filière « foie gras » du SudOuest. (3)Un foyer en élevage dans les Landes est issu d’un contact direct entre un oiseau sauvage porteur de l’IA et les volailles élevées en plein-air. Un deuxième foyer dans les Landes (basse-cour) qui n’a pas diffusé autour de lui. Dans l’ouest, on compte quelques foyers d’élevages en bâtiment en lien avec la faune sauvage, où des failles en matière de biosécurité ont permis l’introduction de virus dans l’élevage.
VIEUX DEMONS VRAI DANGER
...Contre nous de la tyrannie/L'étendard sanglant est levé... Extrait de La Marseillaise, hymne national. Un quarteron de généraux factieux soutenue par la cheffe du RN, se sont exprimés dans une tribune d'un journal d'extrême droite au nom bien mal approprié de «Valeurs actuelles». Ils en appellent au coup d'État militaire (il faut bien appeler les choses par leur nom) afin disent-ils, de mettre un terme "au délitement qui frappe notre patrie", en lançant l'ultimatum: "Il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers". Le pédigrée des factieux dont bon nombre sont membres du parti d’extrême droite et ont été ses candidats à différentes élections, ou, tel le sinistre Piquemal (Christian né le 17/12/1940 à Huos, officier radié de l’armée pour sa participation à des manifestations anti-migrants), ont fait la preuve de leur attachement aux thèses et pratiques d’extrême droite. C'est dit et l'avertissement est lancé à tous les humanistes, les démocrates, les pacifistes. Les émeutes fascistes du 6 février 1934, le coup d'État du 13 mai 1958 à Alger (à l'époque Algérie française), le putsch des généraux du 21 avril 1961, les attentats de l'O.A.S (Organisation armée secrète, organisation criminelle de militaires factieux pour déstabiliser la République) et celui du Petit Clamart (Seine) le 22 août 1962 contre le président de la République Charles de Gaulle (18901970), rappellent une part sombre de notre histoire nationale. Ces va-t-en-guerre chaperonnés par le parti lepéniste, visent à préparer les esprits à une recomposition politique sur les bases d'une forme de dictature qui ferait la part belle aux mouvances d’extrême droite et dont s’accommodent des forces puissantes qui font ouvertement ce choix, comme Bolloré (multinationale française de transport, de logistique et de communication), les frères de Villiers (patrons de SAS grand parc du Puy du Fou), héritiers et partisans de la monarchie et des Chouans, et tout ce que le capitalisme compte de privilégiés, qui préfèreront l'extrême-droite à la Gauche. N'oublions pas le soutien apporté par Marine Le Pen (née le 05/08/1968 à Neuilly s/Seine) et l'extrême-droite française à Donald Trump (né le 14/06/1946 à New York) qui appelait ses partisans à l'assaut du Capitole des U.S.A le 6 janvier 2021, à la veille de l'investiture du président Joe Biden (né le 20/11/1942 à Scranton) élu après la défaite de Trump aux élections. Le danger des émeutiers fascistes contre la démocratie, contre la paix, contre le progrès social et contre le peuple, est bien réel et de ce fait, la vigilance s'impose à toutes et tous. Ce sont les mobilisations citoyennes qui permettent jusqu'ici de sauvegarder la République, les libertés, les droits collectifs et solidaires comme le Code du Travail, les services publics, la Sécurité Sociale etc... C'est aussi ce socle social – qui n'émeut guerre le RN - que l'équipe Macron sabote en ce moment avec notamment une "réforme du chômage" aux terribles conséquences contre les travailleurs précaires ou privés d'emploi, cependant que les plus riches sont exonérés des justes contributions sur leurs profits pharamineux. Des échéances électorales départementales et régionales se dérouleront en France les 20 et 27 juin 2021 puis des élections présidentielles en avril-mai 2022 et Législatives en juin 2022. Elles impacteront notre vie quotidienne et les citoyen-es ont intérêt à s'en préoccuper s'ils ne veulent pas continuer à subir des politiques d'austérité salariale et sociale toujours plus dures, contraires à leurs intérêts. Seule la mobilisation massive des travailleuses et travailleurs dans la rue et dans les urnes, portera les victoires à venir. Qué cau s'y botar tots amasses (Il faut s'y mettre tous ensemble). Roger La Mougne