Les Landes Républicaines N° 2 342

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Rapport du GIEC

La France doit agir à la hauteur de l’alerte scientifique ! Il est important de saluer le travail des milliers de scientifiques qui ont contribué à ce rapport, en particulier des experts français du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Femmes et hommes de science, souvent financés par des services publics, jouent un rôle essentiel de lanceurs d’alerte.

Un réchauffement climatique gravissime

Le lundi 9 août, le rapport du groupe 1 du GIEC, confirme la gravité du dérèglement climatique déjà mesurable avec +1,1 degré de réchauffement. Les conséquences, comme en témoignent les feux de forêts (Canada, Russie, Grèce) et les inondations (Allemagne et Belgique) de grande ampleur, sont gravissimes. Il y a 30 ans, les experts avaient déjà correctement anticipé par leurs calculs cette évolution dramatique que nous connaissons aujourd’hui. Dans la continuité des 5 autres rapports du GIEC, les chercheurs sont de plus en plus précis : montée de températures, jusqu’à rendre de vastes zones de la planète invivables ; montée du niveau des océans, avec une fonte des glaciers plus rapide que prévu ; perturbation des écosystèmes océaniques en proie à une acidification… C’est un changement du niveau de la dernière déglaciation il y a 20.000 ans qui a pourtant pris plusieurs milliers d’années pour s’établir à l’époque, qui se produit ici sous nos yeux, à l’échelle d’une vie humaine et avec une vitesse 30 fois plus rapide ! Aucun écosystème n’est capable de s’adapter à une telle évolution et les conséquences irréversibles vont se sentir encore durant des milliers d’années. La sécurité alimentaire mondiale est en jeu directement, ainsi que le déplacement de centaines de millions de personnes de zones côtières. Ce rapport le montre à nouveau : chaque dixième de degré compte. Il faut tout mettre en œuvre pour maintenir le réchauffement global en dessous de 1,5 degré.

Pour atteindre cet objectif préconisé par l’Accord de Paris, le monde doit parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050

Ainsi, l’ONU préconise de baisser de 7,4% chaque année les émissions de 2020 à 2030, soit l’équivalent des conséquences de la crise du Covid, c’est dire l’ampleur des transformations à mener, à la fois pour atténuer le changement climatique, mais aussi pour s’y adapter. Or, selon l’Agence internationale de l’énergie, nous sommes plutôt sur la trajectoire de 3,5 degré de réchauffement climatique, ce qui serait catastrophique.

Changer de politique est urgent et possible !

Le système capitaliste actuel, finançant les activités polluantes et avec pour seule boussole le profit et la

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C.P.N° 0621P11523 – N° 2342– Jeudi 2 Septembre 2021

rentabilité à court terme est incapable de répondre à ce défi, comme en témoigne le refus du G20 de juillet dernier de s’engager dans des mesures compatibles avec l’objectif 1,5 degré. Il faut dès maintenant revoir les critères de financement et le rôle des banques pour réorienter l’argent vers tous les investissements bas carbone : transports, énergie, logement, agriculture, procédés industriels. Cela heurte le cœur même du fonctionnement du capitalisme qui doit être dépassé. L’heure est grave, il faut prendre le pouvoir sur l’économie ! Il s’agit aussi dès maintenant de rendre effectif le fonds vert de 100 milliards d’euros par an pour aider les plus pauvres, promis lors de l’Accord de Paris de 2015, qui ne se traduit pas dans les montants actuellement alloués. Ce sera tout l’enjeu de la COP26 qui se déroulera à Glasgow, en novembre prochain : seuls des changements politiques majeurs à travers le monde nous permettrons d’être à la hauteur de l’enjeu. Quant à la France, les mesures sont clairement insuffisantes comme l’a pointé récemment le Haut Conseil pour le Climat : son devoir d’exemplarité doit la conduire à avoir un objectif de neutralité carbone et réduire également, au-delà de ses seules émissions territoriales, son empreinte carbone, conséquence de nombreux produits importés et consommés en France.

Nous n’en prenons par le chemin avec la politique menée sous le quinquennat d’Emmanuel Macron !

Plus ambitieux que la neutralité carbone, le PCF et son candidat à l’élection présidentielle, Fabien Roussel préconisent de viser une empreinte carbone nulle d’ici 2050 : ce qui suppose une relocalisation des industries et des efforts accrus dans l’efficacité énergétique, ainsi que de conserver notre atout d’une électricité qui est déjà décarbonée à plus de 90%. Tous les leviers doivent être mobilisés à cette fin, qu’il s’agisse de progrès techniques ou de gains en sobriété énergétique, qui permettent, ensemble, que la politique climatique ne soit pas synonyme de régression sociale. Nous appelons aussi à une hausse significative des budgets de recherche, des volumes d’enseignements scientifiques et à un encouragement massif à la vulgarisation scientifique dans les médias pour que chaque citoyen(ne) soit conscient(e) de ce bouleversement sans précédent, et acteur des combats écologiques à mener.■


A propos des mobilisations contre le « passe sanitaire » S’égrenant au fil des semaines en plein cœur de l’été, les manifestations contre le « passe sanitaire » interpellent, autant qu'elles divisent jusque dans les rangs de nos camarades. Par leur constance, comme par leur grande hétérogénéité elle peuvent être interprétées comme le relais de l’exaspération croissante que provoque la politique du pouvoir macronien : ses mensonges à répétition ;l’inexistence d’une stratégie sanitaire cohérente depuis le début de l’épidémie ; la casse de notre système de santé comme de nos services publics pour satisfaire aux prescriptions austéritaires des traités européens néolibéraux ; l’autoritarisme d’un président imposant ses décisions en s’affranchissant de tout débat avec le pays et en affichant son mépris pour le Parlement, les élus, les acteurs sociaux, les professionnels de santé ; le danger d’une loi, adoptée à la hussarde par la majorité de l’Assemblée nationale et qui s'attaque dangereusement aux droits sociaux des salarié-es. Ce mouvement s’alimente aussi de la défiance envers des vaccins répondant à de nouvelles technologies, défiance alimentée par nombre d'informations hasardeuses et inexactes et par des scandales sanitaires liés aux grands groupes pharmaceutiques mus par une soif inépuisable de profits juteux. Pour autant, même si les manifestations du samedi ont pu emprunter des tonalités faisant écho aux revendications portées par le mouvement social depuis des mois, elles auront également été porteuses de confusions politiques et de régressions idéologiques dangereuses. Que, dans les cortèges, aient pu s’exprimer avec force la dénonciation de la vaccination, des théories complotistes ou des slogans antisémites ne saurait relever de l’anecdote. De telles ambiguïtés, de même que la présence dans la rue de forces ultra-réactionnaires ou d’extrême droite, ne sont pas de nature à politiser les enjeux du débat public aujourd’hui, ni à aider au rassemblement d’une majorité de la société autour des exigences de justice, de solidarité, d’égalité. Au contraire, alors que l’action de l’exécutif et ses méthodes divisent profondément la nation lorsqu’il faudrait plutôt la mobiliser pour triompher de la pandémie, la contestation creuse à son tour des fractures qui, in fine, ne font que servir un président en quête de réélection. Dans leur histoire, les communistes se sont toujours situés aux avant-postes de la lutte en défense de la Raison, de la science, de l’intérêt général humain. Ils entendent, pour cette raison, mener à présent la bataille pour la vaccination générale. Toute la gauche et les forces de progrès devraient d’ailleurs s’y retrouver, car elle est le seul moyen de s’extraire du piège dans lequel le gouvernement tente d’enfermer

notre peuple, par sa manière brutale de lui imposer le « passe sanitaire ». La vaccination est la seule arme dont dispose, à l’heure actuelle, l’humanité pour se protéger. En l’état p r é s e n t d e s connaissances, rien n’atteste qu’elle ferait courir un danger majeur aux populations. S’il peut exister, pour chacune et chacun, une prise de risque limitée lorsqu’il ou elle se fait vacciner (ce qui est vrai pour tout vaccin), celle-ci doit être considérée comme une contribution à l’immunité de tous et de toutes. Dit autrement, audelà de la situation de chaque individu, il s’agit d’un acte qui relève de la solidarité, donc de la citoyenneté. C’est la raison pour laquelle nous entendons lier l’objectif de la vaccination générale à l’exigence de démocratie sanitaire que nous portons depuis le début de la pandémie. À la direction du pays, nous procéderions, en effet, tout autrement que les gouvernants en place. Ceux-ci se montrent incapables, non seulement de convaincre les hésitants, mais de mettre la vaccination à portée de celles et ceux qui s’avèrent le plus en danger — sur les dix millions de personnes encore à vacciner, on recense 16% de plus de 80 ans, dont on sait qu’elles ne disposent pas d’un accès aisé à des équipes de soignants, ce qui est plus généralement le cas des populations les plus pauvres qui sont les moins protégées. Afin de combiner urgence sanitaire et mobilisation de la société, il serait impératif de réunir, à l’échelon de chaque département, élus, acteurs sociaux, professionnels de santé, représentants des caisses d’assurance-maladie (qui possèdent les moyens d’un contact rapide avec chaque assuré) et des Agences régionales de santé. À charge pour eux de construire une stratégie basée sur la confiance autant que sur l’efficacité, et se déployant au plus près des citoyens, jusque dans les quartiers ou villes délaissés, les entreprises, les lieux d’étude. Évidemment, comme le soulignait la déclaration de notre parti en juillet, l’immunité collective ne peut être atteinte au seul niveau des États nationaux. Pour ne prendre que cet exemple, sur les trois milliards de doses inoculées dans le monde, on en compte seulement 30 millions distribuées aux Africains, ce qui est dérisoire. Il importe, par conséquent, de relancer l’action pour la levée des brevets, le transfert de technologies, le développement massif des capacités de production, en particulier pour les pays en développement. L’enjeu n’est rien d’autre qu’un choix de civilisation, auquel le capitalisme se montre, une fois de plus, incapable de répondre.■ Christian Picquet, Maryse Montangon membres du CEN du PCF


10, 11 et 12 Septembre 2021

Evènement politique de la rentrée : la Fête de l'Humanité

Chaque fois construire la fête de l'humanité est un véritable défi, tant humain, politique que matériel. Et chaque année, on peut s'enorgueillir de construire ce village éphémère lieu exceptionnel de débat politique, de rassemblement des luttes sociales, lieu de fraternité, de culture, de fête, de convivialité. Cette année, le défi à relever est plus grand encore, parce que la situation nous a contraints à décider tardivement de l'organisation de la fête et de fait à décider plus tardivement de la tenue des stands, de l'organisation des débats mais aussi de la diffusion du bon de soutien. Et, que bien sûr les contraintes sanitaires rendent tout plus compliqué. Mais paradoxalement cette fête est plus attendue encore que d'habitude, tant d'un point de vue du débat politique que d'un point de vue humain et de l'envie de se retrouver, de faire la fête, d'être tous ensemble. Depuis près d'un an et demi, nous vivons une situation très particulière qui restreint la possibilité de débat, de construction collective et nous sentons bien que cela pèse lourdement surtout lorsque le gouvernement profite de la crise sanitaire pour avancer sur des politiques qui restreignent les libertés et la démocratie et qui poussent plus loin les reculs de civilisation (réforme des retraites, de l'assurance chômage ou de l'éducation...). D'une façon plus générale la situation actuelle est marquée par la nécessité d'ouvrir des perspectives d'avenir. A l'heure où le système capitalisme envoie l’humanité dans le mur, cette question se pose avec plus d’acuité que jamais et la fête doit être ce lieu de débat et de réflexion, ce lieu de construction des résistances. En bref, la fête sera plus que jamais l'événement politique de la rentrée qui permettra de mener en grand le débat politique en cette année d'élection présidentielle. La diffusion du bon de soutien Il est absolument nécessaire de faire savoir que la fête va se tenir, beaucoup de gens l’ignorent encore. Il y a donc un enjeu autour de l'information. La diffusion militante du bon de soutien est essentielle à la réussite de la fête d'autant que cette année l'achat sur le site de l'Humanité et auprès des militants communistes sont les seuls moyens de se le procurer. Ce lien avec les gens qui participent à la fête est important pour construire dans la durée une relation politique avec le plus grand nombre des habitants de nos villes et nos quartiers. Relevons ensemble ce grand défi d'une fête qui fasse raisonner les envies de débats, d'actions, de retrouvailles et de culture qui sont plus fortes que jamais.■

Mont-de-Marsan

Se souvenir pour agir contre le racisme

Durant l’été 1942, en France occupée par les nazis, les rafles et les arrestations de familles juives se multiplient. A Mont-de-Marsan (sur la ligne de démarcation avec la zone dite « libre ») et dans les Landes, 29 enfants juifs ont été arrêtés. Ils ont péri dans l’enfer des camps de la mort comme leurs parents. Des familles entières ont été exterminées. Leur assassinat est le témoignage tragique des conséquences de l’antisémitisme et du racisme en général. À un moment où dans toute l’Europe, et en France, dans un contexte de crises, les vieux démons du nationalisme et des replis identitaires prennent pour cible les migrants, les musulmans, les africains, les roms, encore et toujours les juifs, l’hommage à ces petites victimes n’en prend que plus de sens. En honorant leur mémoire, vous affirmez votre volonté de ne pas laisser les tragédies se reproduire. 79 ans après, pour ne pas oublier, un rassemblement aura lieu le :

Mardi 7 Septembre à 18 h 30 Au Mémorial du Parc Jean Rameau à Mont-de-Marsan

Le monument sera illuminé par les portraits de 18 innocentes victimes. Des jeunes gens de l’association Peyrouat Teenagers liront des textes-témoignages. Chacun(e) peut venir avec un bouquet ou une fleur qui sera déposé au pied du mémorial. Un vin d’honneur sera servi à l’issue de la cérémonie.■

500 Familles

Côté économie, deux infos ont scandé cet été. La première est tombée début juillet : la revue Challenges révélait que 500 familles se partageaient 1.000 milliards d’euros, soit une augmentation de 30% de leur fortune en un an ! Parmi les heureux élus, on retrouvait bien sûr Arnault, Pinault, Bettencourt, les stars de l’immobilier, du numérique ou de Big Pharma. Et les mêmes ou presque figuraient début août dans le palmarès des résultats semestriels des entreprises du CAC40 : ces groupes ont réalisé des bénéfices sans précédent. « Spectaculaire flambée des profits », titrait Le Figaro. « La santé insolente du CAC40 », notait Le Monde, titre judicieux en ces périodes de pandémie, de vaccins et autre passe sanitaire. Gérard Streiff


Fabien Roussel veut relever avec les Français le défi des jours heureux

25 Novembre 2018, Ivry-surSeine, Fabien Roussel est élu à la tête du PCF par des adhérents en quête de changement. Dans le regard bleu intense de l’homme du Nord, des visages défilent à toute vitesse. Ceux de ses parents bien sûr, auxquels il doit en grande partie son engagement politique. Il pense à tous ces salariés, étudiants, retraités rencontrés ces dernières années, dans sa circonscription ou en France. Il pense aussi à sa ville de Saint-Amand-les Eaux, à ses habitants qu’il aime retrouver toutes les semaines quand il rentre chez lui. Et puis il y a les figures tutélaires qui rythment un parcours militant entamé à l’adolescence : Maurice Thorez, Georges Marchais, Michelle Demessine et Alain Bocquet, le « père spirituel » auquel il a succédé à l’Assemblée Nationale. À l’heure de la relève, Fabien Roussel ne manque ni de références, ni de soutiens. La tâche qui lui incombe est immense. Faire souffler un vent nouveau à gauche dans la course à l’Elysée : telle est la feuille de route que lui ont confiée les militants. Désormais candidat à la présidence de la République, Fabien Roussel veut relever avec les Français le défi des jours heureux. Comment ? C’est ce qu’il nous propose de découvrir dans ce livre « Ma France heureuse, solidaire et digne ». Disponible à partir du 2 Septembre 2021 Edition Le Cherche Midi

SOUSCRIPTION EXCEPTIONNELLE pour que vive la démocratie Pour mener le combat politique, nous avons besoin de moyens financiers. Aujourd’hui, nous savons la situation compliquée pour toutes et tous, malgré cela nous avons besoin de vous pour mener le combat politique des ressources financières. C’est pour cela que nous vous sollicitons. Votre don nous aidera à construire une autre société pour les générations futures. D’avance, merci !

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CAP DE BONNE ESPERANCE Le cap de Bonne-Espérance est un promontoire rocheux sur la côte atlantique de l'Afrique du Sud, à l'extrémité de la péninsule située au sud de la ville du Cap et qui ferme à l'ouest la False Bay. Que dire de nos activités du temps écoulé, sinon que nous traversons un calme plat trompeur, du genre honni par les concurrents du Vendéeglobe qui visent le retour par le Cap de Bonne Espérance. Le monde est dans la tempête par la pandémie de COVID et sa gestion sanitaire et politique contestable. Surtout dictée par des impératifs capitalistes comme le scandale des brevets sur les vaccins qu'il faudrait fabriquer partout afin de répondre aux besoins humains plutôt que d'enrichir une poignée d'actionnaires des Big Pharma. Les cafouillages au sujet des protections, notamment les masques, comme les décisions politiques méprisant les autorités sanitaires sont responsables de milliers de décès. La surcharge des hôpitaux et moyens de santé publique, dégradés par les politiques libérales de "maitrise comptable des dépenses de santé", ont accru la difficulté des soins. Saluons par contre l'exceptionnelle mobilisation des chercheurs et personnels de santé travaillant parfois au prix de leur vie. Que ce serait-il passé sans eux et sans les luttes persévérantes, les propositions syndicales et politiques contre les réformes destructrices du gouvernement Macron? Le président des ultra-riches ne lâche toujours pas ses projets sur la Sécu, les retraites, les droits des chômeurs, la privatisation des services publics, clé de voute de notre état providence. En toute logique, afin de préserver les privilèges capitalistes contestés par la colère populaire, l'état d'urgence invoqué au nom de la crise s'accompagne d'atteintes aux libertés. La République est en danger et l'extrême droite s'engouffre dans la brèche avec la bénédiction des dominants. La crise sanitaire s'inscrit aussi dans la crise climatique aux conséquences redoutables pour l'humanité et dont les effets cataclysmiques ne font que commencer. Cela pose la question de nouveaux modes d'existence en contradiction avec le consumérisme effréné et la course aux profits à court terme qui alimentent les inégalités et les injustices béantes. Les trafics, les violences et tensions locales, nationales et internationales s'accroissent de ce fait. Le terrorisme porté par des idéologies intégristes et sectaires porte atteinte à la sécurité et aux droits humains. Le retour des Talibans en Afghanistan en est un aspect. La course aux armements entre les états impérialistes au premier rangs desquels les U.S.A est relancée à coup de milliers de milliards de dollars qui font défaut pour les besoins vitaux de l'humanité. Elle nous mène à l'abîme et la paix est un enjeu majeur. Dans ce flot qui menace de nous submerger, où est notre Cap de Bonne Espérance? En scrutant notre passé, une flamme d'espoir existe. Elle s'est manifestée dans les pires moments de notre histoire. "Il faut qu'il y ait un soleil, il faut une espérance, il faut que brille et brûle la flamme de la Résistance" a conduit aux luttes libératrices et aux "jours heureux", programme du Conseil National de la Résistance. C'est en nous, individuellement et collectivement, libres, solidaires et ouverts à toute l'humanité, que nous affronterons avec succès les défis d'une ère nouvelle. L'entraide et la coopération, en osmose avec la nature et non contre elle, doivent se substituer à la concurrence et au marché capitaliste. C'est ce que portent les communistes avec leur candidat Fabien Roussel. A nosautes de trobar la fòrça per afrontar los enjòc's de l'aviéner (A nous de trouver la force d'affronter les défis de l'avenir). Roger La Mougne


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