RÉPUBLICAINES
Prix de l’énergie : « Le gouvernement totalement à côté de ses pompes ! »
LES LANDES
La question du prix de l’énergie — celui de l’électricité, du gaz comme celui à la pompe — est aujourd’hui au cœur des préoccupations des Françaises et des Français.
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F.
Alors que nous sommes au milieu du mois seulement, des millions de familles, de salariés, de jeunes ou de retraités doivent déjà se serrer la ceinture et faire face à des arbitrages financiers terribles : choisir entre remplir convenablement son frigo ou commencer à chauffer son logement, s’autoriser une dépense pour les enfants ou faire le plein d’essence. Alors même que le gouvernement encaisse plusieurs milliards d’euros supplémentaires avec les taxes qu’il perçoit sur l’énergie, Emmanuel Macron n’a pris aucune mesure pour faire baisser les factures des Françaises et des Français, aucune mesure pour augmenter les salaires, aucune mesure pour augmenter les pensions de nos retraites. Mes 7 propositions pour faire baisser la facture d’énergie et redonner du pouvoir d’achat Je propose aux Françaises et aux Français trois mesures, immédiates et concrètes, pour leur permettre de faire face à cette crise et leur redonner du pouvoir d’achat : - une baisse immédiate de 30 % des taxes sur le prix du gaz et de l’électricité ; - la mise en place d’une taxe flottante sur l’essence financée sur les dividendes des compagnies pétrolières. Aujourd’hui, 61 % de taxes pèse sur le prix du litre d’essence (TVA et TICPE). Mettons en place une taxe flottante sur l’essence pour faire baisser le montant des taxes quand les prix du baril montent ; - ces actions pour le pouvoir d’achat doivent s’accompagner de mesures visant à diminuer l’usage de véhicules polluants. Alors que 10 millions de véhicules anciens seront interdits de circuler d’ici 2025 dans les Zones à Faibles Emissions, pénalisant les ménages les plus modestes, il est indispensable d’augmenter les primes pour l’achat de véhicules neufs et d’occasion non polluants, avec des aides d'au moins 5000 euros pour l'achat de véhicules d'occasion Crit'Air 1 ou 2, qui doit s’ajouter aux primes existantes (à la casse, reprise par le constructeur…) pour des véhicules non concernés par le malus automobile. À ces trois mesures de court terme, je souhaite proposer aux Français un changement de cap sur du long terme à l’occasion du prochain mandat à travers 4 mesures pour aider à développer les mobilités les moins polluantes : - la réduction la TVA à 5,5 % sur l’achat de vélos dès
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2022 ; - l’accompagnement des collectivités vers la gratuité des transports en commun à horizon 2025. C’est une mesure à la fois sociale et écologique ; - la création de 100 000 kilomètres de pistes cyclables à l’échelle du pays à horizon 2027 ; - le maintien et le développement des lignes et des gares ferroviaires du quotidien. Fabien Roussel. Député du Nord Candidat à la Présidence de la République
UNIVERSITE D’AUTOMNE DE LA FEDERATION DES LANDES DU PCF Samedi 23 Octobre de 9 h à 16 h Pôle Bertin - TARNOS En présence de
Fabien GAY
sénateur du groupe Communiste, Citoyen et Ecologique au Sénat Directeur du journal L’Humanité Au programme : 9 h 30 - 13 h, échanges sur les prochaines échéances électorales de 2022 Repas sous forme de panier partagé 15 h 30, rencontre-meeting avec Fabien Gay, Place Viro à Tarnos
Groupe Communiste, Ecologique, Citoyen - Région Nouvelle-Aquitaine
DEBAT AUTOUR DU FINANCEMENT DU GRAND PROJET SUD-OUEST - LGV Le lundi 11 octobre s’est tenue une séance plénière du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine. Parmi les rapports présentés, une communication du Président Alain Rousset sur le Grand Projet Sud-Ouest (GPSO) était exposée pour information à l’ensemble de l’hémicycle. Il s’agissait plus précisément du chantier des lignes à grande vitesse de Bordeaux à Toulouse et de Bordeaux à Dax. Longtemps laissé en suspend, ce chantier a repris corps récemment par les annonces de Jean Castex d’un financement par l’Etat à hauteur de 4 milliards d’euros, soit 40%. 20% du financement sera pris en charge par l’Union Européenne dans la perspective d’un raccordement à l’Espagne au-delà de Dax. Les 40% restants seront à la charge des collectivités. Les 10 élus communistes qui siègent dans l’assemblée régionale ont déploré la déresponsabilisation du gouvernement au détriment des régions, départements, métropoles et agglomérations. Si un accord a déjà été trouvé s’agissant des 15 collectivités concernées en région Occitanie, ce n’est pas le cas du côté de celles de la région NouvelleAquitaine. L’échéance du 13 décembre (date de la prochaine séance plénière du Conseil Régional) a été fixée pour boucler ce financement et trouver un accord entre les collectivités. Lors de cette séance, il faudra alors que le Conseil Régional se prononce par un vote sur le plan de financement. Au nom du groupe Communiste, Ecologique et Citoyen, Frédéric MELLIER, par ailleurs élu président de la commission Infrastructures, transports scolaires et interurbains, TER, intermodalité, fret, ports et aéroports, à la Région, s’est exprimé. Ci-après son intervention : « L’impérieuse nécessité de la transition écologique et énergétique nous place face à des responsabilités importantes, qui doivent nourrir l’ensemble de nos politiques, et ce à tous les échelons territoriaux. La question des déplacements est au cœur de ces enjeux par son double caractère environnemental et social. En effet, nous savons que les transports représentent 31% des émissions de CO2 dans notre pays, et làdedans 94% pour les seuls transports routiers. Dans le même temps, nos concitoyens ne se sont jamais autant déplacés, que ce soit pour leur travail, mais également pour des activités de loisirs, de culture, de relations familiales ou amicales, et parallèlement, la libéralisation de l’économie a multiplié les échanges continentaux et mondiaux, pour le meilleur mais le plus souvent pour le pire, notamment en termes d’emplois pour notre pays. C’est dans ce cadre, brossé en quelques mots, que se pose la question de la LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Disons-le tout net, nous ne sommes pas de ceux qui pensent qu’il faille à tout prix réduire les déplacements de nos concitoyens. Bien sûr, nous devons réfléchir à
un autre aménagement de notre territoire, à créer les conditions pour diminuer les déplacements domiciletravail, cependant cet accès à la mobilité, ce mouvement lancé depuis maintenant plus de 150 ans ne doit pas être vu comme un fardeau, mais bien comme une chance de développement de notre humanité. Il en va tout autrement sur les marchandises, une politique de relocalisation de production s’impose afin de répondre aux besoins de nos populations et diminuer l’émission de gaz à effet de serre. C’est donc à partir de ce prisme que nous réfléchissons les mobilités. C’est pour cela que nous nous inscrivons dans une logique de décarbonation de nos déplacements plus que dans une vision d’une diminution de ceux-ci. Afin de répondre à cet enjeu, il nous semble nécessaire d’utiliser tous les outils qui sont à notre disposition : mobilité active (marche, vélo), bus, tram, téléphérique, métro, et bien évidemment le train. Celui-ci doit être la colonne vertébrale des déplacements de demain, et ce, tant pour les courtes, moyennes et longues distances. Il faut envisager le train dans ses complémentarités propres : trains du quotidien, train longue distance, et aussi avec les autres modes de transports. Ceux qui viseraient à opposer les modes décarbonés entre eux, ou les différents trains entre eux, négligent les dynamiques qui peuvent se construire et les cercles vertueux qui peuvent se mettre en place. Vous l’aurez compris, nous sommes donc favorables au développement de la LGV vers Toulouse comme vers Dax. En ayant bien conscience des coûts environnementaux que cette construction pourrait avoir, mais nous pensons que celui-ci peut être largement compensé par une infrastructure d’une durée de vie de 100 ans. Cependant, nous restons opposés par principe au financement d’une telle infrastructure par les collectivités. Une telle ligne relève d’abord et avant tout d’un aménagement national et européen des territoires, de ce fait il incombe tant à l’Etat qu’à l’Europe de la financer. Pour mémoire, les LGV de Paris à Lyon, à Marseille et à Lille avaient alors été financées à 100% par l’Etat. Et il y a là depuis une quinzaine d’années une inégalité territoriale pour l’ouest de notre pays. Si l’on veut arriver à l’égalité, il faut que l’Etat prenne ses responsabilités là-dedans. Et je trouve un peu osé de la part de certains dans cette salle de retourner la situation. Il faudrait quasiment dire « merci » d’avoir 4 milliards d’euros qui débarquent de l’Etat. Nous pensons, notre groupe, que c’est la responsabilité de l’Etat de financer cela et qu’aujourd’hui il est en train de nous faire les poches sur le financement de cette infrastructure. Donc, vous l’aurez bien compris, il y a des enjeux –et je le dis entre parenthèse– j’ai entendu des choses, je ne sais pas si je vis dans le même pays que certains dans cette assemblée, mais je ne crois pas que la taxe bureau va mettre nos entreprises à genou. Cela fait Suite page 4
POULT à Aire-sur-l’Adour
NON à la fermeture de l’entreprise
La direction du groupe POULT dont le siège est à Montauban, a annoncé la fermeture de l’usine d’Aire pour la fin de l’année 2021.
47 emplois permanents et 5 emplois temporaires seraient supprimés dans la cité aturine auxquels il faut ajouter les emplois d’été et ceux résultant de cette décision au niveau de l’économie locale. Si la direction assure que tous les salariés pourront être reclassés à Montauban (Tarn-et-Garonne) à deux heures et demi d’Aire, il se dit qu’une infime minorité acceptera d’aller travailleur aussi loin. Les autres seront licenciés. De plus, la biscuiterie Poult –qui approvisionne la grande distribution et les particuliers au travers de magasin d’usine– compte supprimer 30 emplois supplémentaires sur les autres sites, à Montauban, en Bretagne et dans le centre de la France. Une fermeture non justifiée La direction invoque la baisse des ventes depuis la Covid pour expliquer son choix. Mais la pandémie et le confinement ne vont pas toujours durer et l’entreprise à les moyens de faire face à cette baisse de vente passagère, qui a touché bien d’autres secteurs de l’économie également. Il est à noter qu’un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros et un bénéfice de 1,2 million d’euros ont été réalisés sur le site aturin en 2020. La vraie cause de la fermeture : un changement de choix de gestion Au début des années 2000, la direction de l’époque a associé les salariés à la gestion du groupe Poult. En 10 ans, le chiffre d’affaires a été multiplié par 5. Mais en 2016, le nouvel actionnaire, un fond de pension américain, arrête cette expérience de gestion. Son choix : rémunérer avant tout les actionnaires du mieux possible en économisant sur le nombre de salariés. Les pouvoirs publics doivent s’opposer à cette fermeture d’entreprise. C’est le choix de l’économie locale, de l’emploi des salariés sur le site aturin qui doit être fait et non celui des actionnaires avec toujours des dividendes de plus en plus importants.
EMPLOI
Fabien Roussel : INTERDIRE TOUTE FERMETURE D’ENTREPRISE Depuis 1980, 2,2 millions d’emplois ont été supprimés dans l’industrie avec de nombreux plans de licenciements et de délocalisations.
Pour stopper cette casse de l’emploi, Fabien Roussel, candidat du Parti Communiste Français à l’élection présidentielle de 2022, propose l’idée d’un moratoire immédiat « Il faut tout de suite interdire toute fermeture d’activité, d’usine, d’entreprise ». Pour le responsable communiste, il s’agit « de reprendre le pouvoir à la minorité qui décide aujourd’hui : nous voulons qu’au sein des comités d’entreprises, les salariés aient un droit de veto, mais aussi la possibilité de présenter des propositions alternatives en matière d’investissements, de relocalisation, de formation », avec l’appui de « la banque publique pour l’emploi et le climat », dont il propose la création. Cette création de banque publique pour l’emploi et le climat devient une urgence si l’on veut changer ce qui ne va pas. Car aujourd’hui des milliards d’argent public et de prêts de la Banque Centrale Européenne sont très mal utilisés. Cet argent va surtout aux grandes entreprises qui ont versé 51 milliards de dividendes aux actionnaires. Avec la création de la banque publique pour l’emploi et le climat, il s’agit de conditionner, de flécher l’argent versé au service d’investissements utiles à l’économie, aux travailleurs. Un grand rassemblement dédié à l’emploi aura lieu à l’initiative du Parti Communiste Français le Dimanche 21 Novembre à Paris. Une délégation de la Fédération des Landes du PCF y participera.
Mouvement social aux établissements LABEYRIE Un mouvement de grève, parti de la base et soutenu par les syndicats CGT et FO, a démarré la semaine dernière aux établissements Labeyrie de SaintGeours-de-Maremne et Came dans les Pyrénées Atlantiques. Les salariés demandent une revalorisation des salaires, de leur qualification et de meilleures conditions de travail. La direction n’ayant pas donné suite aux revendications posées, les salariés ont décidé de prolonger et durcir le mouvement de grève.
maintenant 5 ans que l’on voit les impôts de toutes nos entreprises baisser, et encore ces derniers mois, donc arrêtons de nous faire pleurer dans cette situation.(…) Enfin, nous pouvons nous réjouir de ces 4 milliards d’euros qui tombent de l’Etat, mais comme cela a été évoqué, nous avons un réseau capillaire aujourd’hui qui est souffrance. Il faudrait 1,5 milliards d’euros pour le remettre à niveau. D’autre part, la période invite à la création de nouvelles lignes pour répondre à des besoins de déplacements. Il faut donc que l’Etat s’engage aussi sur le financement de notre réseau afin de répondre aux besoins des trains du quotidien, car quand on lance un projet de LGV comme celui-là, je crois qu’on a intérêt aussi à les mettre à niveau mais également sur des lignes structurantes. Je pense bien sûr à Bordeaux-Toulouse, mais nous avons aussi une bataille à mener pour que la ligne POLT (Paris Orléans Limoges Toulouse, ndlr) soit remise à niveau. (…) Enfin, j’entends beaucoup de choses sur le fret, oui il faut libérer des sillons pour développer le fret, d’où la nécessité de se doter d’une nouvelle infrastructure. Mais nous n’aurons pas de fret sans une politique volontariste de l’Etat sur la question du fret, et, excusez-moi Monsieur le Président, mais preuve en a été faite ces 15 dernières années que la libéralisation du fret n’a pas créé une progression de celui-ci, et donc, revenons à une autre logique qui permette réellement le développement du fret dans ce pays, et notamment avec le wagon isolé. Pour conclure, mes Chers Collègues, l’expérience de la Lisea (gestionnaire de la LGV Sud Europe Atlantique, ndlr), les multiples catastrophes d’ouverture à la concurrence en Angleterre comme en Allemagne dernièrement, appellent plus que jamais au développement du service public et ce de manière intégrée ». Le véritable point de friction pour les élus régionaux communistes sur ce dossier d’envergure concerne le financement. Il ne revient en aucun cas aux collectivités locales d’y contribuer, alors même qu’il s’agit d’un projet hautement stratégique sur le plan national et même international car à vocation transfrontalière. L’Etat et l’Union Européenne doivent assurer et assumer l’intégralité de ce financement. Le 13 décembre prochain, il reviendra dans ce contexte de faire un choix important : celui de soutenir ou non ce projet tel qu’il sera présenté selon le plan de financement. Entre temps, plusieurs conseils départementaux et d’agglomération parmi les concernés vont se réunir pour délibérer à ce sujet. Il paraît indispensable que partout où siègent des élus communistes, il y ait l’adoption d’une position cohérente et intelligible dans les différentes assemblées. Pour ce faire, les élus communistes du Conseil Régional de la Nouvelle-Aquitaine vont initier un cycle de rencontre et de réunions pour partager l’ensemble des réflexions sur les différents territoires concernés. Une réunion se tiendra le Mardi 16 Novembre au Château de Nahuques à Mont-de-Marsan en présence de Frédéric Mellier et Alain Baché, tous deux conseillers régionaux communistes, pour discuter de ce dossier.
L’ARGENT DE LA MORT En 1946, c’est au Français Louis Réard (ingénieur automobile français, 1897-1984) que l’on doit l’invention du bikini. Il s’agit d’un soutien-gorge et d’une culotte composée de deux triangles de tissu reliés par une corde. Son nom «bikini» est inspiré du premier essai nucléaire américain, dans l’atoll de Bikini aux îles Marshall, survenu cinq jours avant son défilé. Il trouve que ce nom correspond parfaitement car c’est un maillot qui va faire l’effet d’une «bombe». Avant même sa présentation officielle à la Piscine Molitor de Paris, la pièce fait scandale et en 1949, le bikini est interdit sur les plages de France, Belgique, Espagne et Italie. Choses légères aux lourdes conséquences... Alors que les banques (BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Crédit mutuel, …) qualifient les armes nucléaires d’"armes controversées", "de destruction massive" ou "d’armes sensibles" dans leur document de politique sectorielle défense, celles-ci n’hésitent pas à investir massivement (près de 30 milliards d’euros uniquement sur la période 2017 à 2019), pour obtenir des profits auprès d’entreprises françaises, britanniques, américaines, allemandes ou encore indiennes. Actuellement, elles refusent d'appliquer le TIAN (traité d'interdiction des armes nucléaires), qui justement interdit (article 1.e) toutes actions économiques vers des entreprises produisant ces systèmes d'armes nucléaires et leurs vecteurs. Cette logique de profit à tout prix qui est pourtant un non sens-économique, place les institutions financières en dehors du droit international et va à l'encontre de toute leur action dite de finance verte... La question du choix de notre épargne appartient à chacun de nous. Comme client de ces établissements, nous pouvons faire pression avec des moyens simples et efficaces pour que le monde de la finance respecte le TIAN et contribue à éliminer les armes nucléaires. Sans notre argent, les banques ne pourront plus poursuivre leur investissement dans des entreprises produisant des systèmes d’armes nucléaires. Un appel est lancé pour rejoindre la campagne sur le désinvestissement et de faire partie de cette large communauté de personnes qui veulent changer le monde. Exprimez-vous auprès de vos agences bancaires ou de vos groupes mutualistes. ICAN France est le relais national de la Campagne Internationale pour Abolir les Armes Nucléaires et le site: http://icanfrance.org/engagez-votre-banque/contactezvotre-banque/ propose des exemples de courriels et de lettres à envoyer aux institutions financiètes dont votre banque. Enfin à l'heure des réseaux sociaux, vous pouvez aussi les interpeller afin de modifier leur action et contribuer à créer un monde sans armes nucléaires ! Le 26 septembre "Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires" de l'ONU (organisation des nations unies), a été lancée une campagne sur le désinvestissement en appelant les institutions financières françaises (banques et fonds de pension) à respecter le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires en arrêtant leurs investissements dans des entreprises produisant des vecteurs et équipements pour les armes nucléaires. Or 9 pays dont la France disposent de 13400 ogives nucléaires aptes a créer l'apocalypse atomique. Ces arsenaux engloutissent 72,9 milliards de dollars dans le monde. Comme le dit Fabien Roussel (né le 16/04/1969 à Béthune), candidat du PCF à l'élection présidentielle (http://www.fabienroussel2022.fr/) : Relevons le défi des jours heureux. Que cau s'atacar a le finança qui miaça la planeta (Il faut s'attaquer à la finance qui menace la planète). Roger La Mougne