Ensemble pour construire des jours heureux ! Plus de 3.000 personnes se sont réunies ce dimanche 21 Novembre Place Stalingrad à Paris à l’appel de Fabien Roussel, candidat communiste à l’élection présidentielle, pour construire ensemble des jours heureux. Lors de sa prise de parole, Fabien Roussel a profité de ce rassemblement et à 140 jours du premier tour de l’élection présidentielle, pour lancer sa campagne. Il a proposé un pacte pour la France. Un pacte pour une France dans laquelle tous les enfants vivent libres et égaux. Un pacte pour une France qui protège et se projette avec confiance dans l’avenir. Un pacte pour garantir à chacune, à chacun le même droit à une vie sereine, sécurisée, le même droit au bonheur, au respect, au travail, à la dignité, quels que soient sa classe sociale, son lieu d’habitation, son sexe ou sa couleur de peau ! Le ton est donné ! Il a rappelé que les motifs de colère sont nombreux. L’essence qui a augmenté de 30 centimes par litre par rapport à l’année dernière ; le gaz dont le prix a plus que doublé ; les prix des produits alimentaires et de première nécessité qui ne cessent de flamber partout sur le territoire. Les français souffrent, les retraités, les étudiants, les salariés. Alors oui, nous voulons que ça change, maintenant ! Pas demain, tout de suite ! Tout d’abord en faisant de l’augmentation des salaires une priorité. Tous les salaires, pas seulement le Smic. En mettant tout en œuvre, dans le public comme dans le privé, l’égalité salariale femme-homme. En voulant une République sociale basée sur l’égalité des droits et des devoirs. La France n’a jamais été aussi riche et malgré cela, les gouvernements successifs depuis 30 ans se sont donnés pour unique projet de société le maintien des richesses entre les mains de quelques-uns. En 30 ans, l’Etat s’est toujours davantage mis au service du capital. Les exonérations de cotisations sociales ce sont 70 milliards d’euros par an ! Les exonérations fiscales, avec Macron, Hollande, Sarkozy, ce sont 53 milliards par an ! Au total ce sont 123 milliards d’euros par an de cadeaux aux entreprises, aux plus riches ! Au nom de la lubie libérale des traités européens, l’Etat est déshabillé, les communes et départements vidés de leurs services publics de proximité. Aujourd’hui, des besoins s’expriment : 100.000 emplois pour les hôpitaux 100.000 dans les Ehpad publics
RÉPUBLICAINES
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90.000 enseignants pour garantir une école de la réussite pour tous 15.000 dans la recherche 90.000 assistants pour les Enfants en situation de Handicap (AESH) 30.000 agents du Fisc à Bercy pour lutter contre la fraude et l’optimisation fiscales 25.000 magistrats et éducateurs pour renforcer la justice et l’accompagnement des mineurs 50.000 ouvriers, techniciens, ingénieurs, sous statut dans l’énergie pour garantir notre mix énergétique Recruter et former 30.000 fonctionnaires de police de proximité, agents de la paix garant de la tranquillité publique pour toutes et tous. Il souhaite que ce pacte pour la France soit sceller avec les citoyens et pour un objectif simple : éradiquer le chômage et permettre à chacun de travailler, participer à la reconstruction de notre pays, bâtir une nouvelle société qui a tant de défis à relever : celui de la santé, de la jeunesse et des séniors, de l’éducation et la culture, du climat, de l’alimentation. Ces défis, Fabien Roussel souhaite les relever avec tous les Français.
Faire élire une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale Le candidat communiste a terminé son discours en pointant la période politique si particulière que nous traversons, en insistant que beaucoup ont perdu confiance dans une certaine gauche qui n’a pas eu le courage d’affronter la finance et qui a divisé le pays. À tous, il répond qu’il veut participer à construire une nouvelle majorité politique de gauche qui dira ce qu’elle fait, en partant des engagements clairs et ambitieux, et qui fera ce qu’elle dit. C’est le sens du pacte qu’il propose aux Français et à toutes les forces de gauche. Et il assure que tout sera fait pour construire ce pacte jusqu’aux élections législatives pour faire élire le plus de députés communistes, le plus de députés de gauche à l’Assemblée nationale. Fabien Roussel a clos en citant les mots d’Albert Jacquard : « Demain n’existe pas, car chaque jour est un jour à construire ». Alors construisons l’avenir !■
Petite histoire des journalistes et réalisateurs communistes à la radio-télévision (3) D’autres réalisateurs « rouges » de cet âge d’or de la télévision culturelle s’imposent. Marcel Bluwal (1925/2021 ; il est décédé le 23 octobre dernier à l’âge de 96 ans). Issu d’une famille de juifs polonais réfugiés à Montmartre, il resta, après la rafle du Vel’ d’Hiv’ 27 mois caché avec sa mère dans une sorte de soupente. Ce téléaste fut aussi un grand metteur en scène. À ses débuts à la télévision, il crée une émission sur la vie des gens intitulée « Et si c’était vous… », saluée par la critique. Il réalise « Le mariage de Figaro » (1961), « Don Juan ou le festin de pierre » (1965), « Beaumarchais ou les 60 000 fusils » (1966), « Le jeu de l’amour et du hasard » (1967). Il adapte Dostoïevski (« Les frères Karamazov ») ; Victor Hugo (« Les misérables »). Il lance ensuite la série Vidocq, touche au domaine des variétés. « Je traitais tous les conflits en espérant que pour le public il en sortirait une exaltation révolutionnaire. » En 2008 encore, il signera la série « À droite toute ». Jean-Pierre Marchand (1924/2018), assistant d’Allégret, Clouzot, Daquin, Gérard Philipe, Ivans, réalise, lui, une série de documentaires sur l’indépendance des colonies françaises en Afrique, collabore à des émissions comme « La caméra explore le temps » (« La conspiration du général Mallet », 1963), « Les cinq dernières minutes » (« La rose de fer », 1966), assure des reportages pour « Cinq colonnes à la Une », collabore à « Eurêka » ou « Discorama ». Il créa le syndicat CGT des réalisateurs. Raoul Sangla (1930/2021) réalise à partir de 1964 l’émission « Discorama » animée par Denise Glaser, ainsi que de nombreux feuilletons, documentaires et fictions, des comédies musicales aussi. « La télévision est au cinéma ce que le journalisme est au roman », estime-t-il. Il participe à la mise en scène du JT en rendant apparente la technique. Il œuvrera à l’installation de télévisions locales. D’autres noms produiront également des œuvres marquantes : Maurice Failevic (1933/2016) réalise par exemple pour « Les dossiers de l’écran » « 1788 » ; « C’était la guerre » ; « Jusqu’au bout » ou des documentaires comme « Les agriculteurs », « Les sangliers », ou (bien plus tard) « L’Atlantide, une histoire du communisme » avec Marcel Trillat. Jacques Krier (1926/2008) aborde volontiers les sujets sociaux, les entretiens avec « les vrais gens », dans le cadre d’émissions comme « À la découverte des Français », ou « Cinq colonnes à la Une ». Également scénariste et écrivain (« Les drôles de voyages d’un camarade errant »). À Paul Seban (1929/2020), assistant de Renoir, Carné, Astruc, Ivens, Chabrol, Welles…, on doit notamment « Un jeune homme rebelle » ou « Contes modernes : à propos du travail ». Grand prix du
documentaire de la Scam, il coréalisa « Musica » avec Marguerite Duras. Sans oublier le très jeune réalisateur Jean-Daniel Simon, à peine plus de vingt ans ces années-là (il « passe » ensuite au cinéma) que l’on retrouve dans les émissions « Pour le plaisir », « Cinéma », « Dim Dam Dom », « Cinq colonnes à la Une » ou
« L’âge de… ». Côté politique, on l’a dit, l’administration gaulliste contrôle tout. Si Francis Crémieux, dont on a déjà parlé au premier chapitre, intègre France-Culture en 1966 avec une émission mythique « Le monde contemporain », l’information reste totalement verrouillée par le pouvoir gaulliste. La droite a le monopole de la politique sur le petit écran. C’est notamment ce que la rue lui reproche en mai 1968.■ Gérard Streiff Morcenx-la-Nouvelle
Retrouvailles après Fête Huma
C’est dans le quartier de Sindères de la commune de Morcenx-la-Nouvelle que les artisans du stand La Ferme Auberge Landaise de la Fête de l’Humanité 2021, s’étaient donnés rendez-vous pour une journée de retrouvailles. Une soixantaine d’amis et de camarades ont eu plaisir à se retrouver et se sont remémorés les bons moments qu’ils ont vécus durant ce week-end de festivités et de culture politique. Après l’apéro, ils ont dégusté le repas et c’est autour de quelques chansons et de belles tranches de rigolade que la journée s’est poursuivie. Ils se sont donnés toutes et tous rendez-vous pour l’édition 2022 qui sera inédite puisque que le lieu et le format de la Fête seront modifiés. C’est désormais à Brétigny-sur-Orge qu’il faudra construire la Fête en septembre 2022. Un grand merci aux camarades de la section de Morcenx et rendez-vous en 2022.■
Dette publique, pour Eric Bocquet :
« Il est faux de dire qu’on endette les générations futures » Alors que la crise sanitaire a provoqué une hausse inédit de la dette, il est temps de sortir des discours catastrophiques et de redéfinir les termes du débat, estime-t-on au Sénat. C’est la conclusion d’un rapport sur l’avenir de la dette publique présenté par la sénatrice centriste, Sophie Vermeillet et le sénateur communiste, Eric Bocquet. « Ne pas réduire nos dépenses courantes et notre dette serait irresponsable pour les générations à venir », écrivait le candidat Emmanuel Macron dans son programme présidentiel. Un argument très couramment utilisé pour justifier la nécessité de réduire la dette publique et justifier les coupes budgétaires dans les finances publiques. Si le sujet n’est pas neuf, la crise sanitaire est venue bousculer encore le débat sur la dette publique. Dernièrement, c’est le premier président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici, qui se prononçait contre l’effacement de la dette arguant qu’il n’existe pas « d’argent magique ». Au Sénat, la délégation à la prospective s’est plongée dans le sujet, explorant même jusqu’aux racines de la dette depuis l’antiquité. « La question de la dette est un sujet politique au sens le plus noble du terme », pose le communiste Eric Bocquet, corédacteur du rapport sur l’avenir de la dette publique. Avec sa collègue centriste, Sylvie Vermeillet, il a cherché à sortir le sujet du seul domaine technique afin d’en faire « un sujet de débat public ». Un rapport qui tombe à pic à l’approche de l’examen du budget au Sénat et de l’élection présidentielle.
Dette publique : « Il faut en faire un sujet de débat public »
Si la situation d’endettement du pays a beau être historiquement élevée, le coût de la dette s’avère, lui, historiquement bas. « Ce qui est satisfaisant, c’est le paradoxe hallucinant entre le discours anxiogène qui est entretenu et l’extrême inquiétude des marchés financiers qui n’hésitent pas à prêter de l’argent y compris à taux négatif sur des courts termes », observe Eric Bocquet. Un paradoxe qui peut s’expliquer par une vision de la dette chargée d’une culpabilisation morale. Comme le rappelle les auteurs du rapport, « l’endettement, tant individuel qui public, est le plus souvent considéré de manière négative » d’un point de vue religieux, moral ou philosophique. En allemand, le terme schuld signifie « aussi bien la dette matérielle que la faute morale ».
Et les débats autour de la dette publique sont souvent empreints de cette charge morale. L’argument du Président de la République voulant qu’une maîtrise de la dette soit indispensable au risque de faire payer les générations futures, en est un exemple. Mais pour le sénateur communiste, « il est faux de dire qu’on endette les générations futures ».
« Il faut sortir de ce discours culpabilisant et anxiogène » « La maturité de la dette, sa durée de vie, à supposer qu’on arrête d’emprunter aujourd'hui, est de 8 ans et 7 mois. C’est vous et moi qui allons rembourser la dette telle qu’elle existe aujourd’hui. Il faut sortir de ce discours culpabilisant et anxiogène tenus par les gouvernements successifs. Il faut déconstruire ça », appelle Eric Bocquet. Autre preuve que le débat sur le sujet est biaisé, selon le sénateur : les comparaisons simplistes entre l’endettement d’un ménage et celui d’un Etat. « Le dernier budget équilibré de la France remonte à 1974. Quand un particulier ramène ça à sa situation, il ne peut vivre pendant 47 ans à découvert. La situation de l’Etat est différente et n’a rien à voir avec un ménage. La durée de vie d’un Etat est illimitée. Un Etat peut emprunter sur cent ans et il trouvera des gens qui prêteront. La France vient de faire un emprunt sur 50 ans, c’est historique, à 0,6%, c’est ça la réalité, il faut arrêter de culpabiliser nos concitoyens », souligne le sénateur du Nord.
« Souveraineté, indépendance, démocratie »
Une question fondamentale doit être posée : qui détient notre dette ?. « L’Agence France Trésor nous explique que 49,5% de notre dette est détenue par des non-résidents étrangers, principalement ce sont des banques centrales ». Une question essentielle qui doit encore se recentrer sur le : qui détient notre patrimoine ?. À titre d’exemple, au Japon, la dette publique atteint aujourd’hui 260% du PIB mais cette dette est détenue par l’Etat et même par des citoyens japonais. Dans leur rapport, les sénateurs proposent en conséquence de construire de nouveaux outils de suivi des détenteurs de la dette publique. Si ce rapport ne préconise pas de remèdes miracles, ils entendent poser des pistes de réflexion et préparer le terrain à un débat éclairé. Pourquoi ne pas réfléchir à un autre type de financement de l’Etat. Aujourd’hui nous sommes financés par des marchés financiers, ce qui pose un problème de souveraineté, d’indépendance et de démocratie. Ce sont les marchés qui dictent la politique à conduire pour les mois et les années qui viennent. « Il y a un problème de légitimité là », conclut le sénateur PCF.■
Mont-de-Marsan
Débat sur le Grand Projet SudOuest (GPSO)
Frédéric Mellier et Alain Baché, tous deux conseillers régionaux communistes de Nouvelle-Aquitaine
Comme ils s’y étaient engagés lors de la campagne électorale, les élus du groupe communiste, écologique et citoyen invitent à des rencontres pour débattre de sujets qui seront discutés et votés au Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine. C’est à partir de GPSO que Frédéric Mellier, président de la commission mobilités et Alain Baché, président du groupe, ont animé une réunion le mardi 16 novembre à Mont-de-Marsan. Le sujet traitait le prolongement de la ligne à grande vitesse après Bordeaux vers Toulouse et également la portion qui pourrait relier l’Espagne en passant par notre département. C’est à partir du débat et de la prise de position du groupe communiste à la région que s’est engagée cette soirée d’échanges et de réflexions. Frédéric Mellier dans sa prise de parole a abordé l’ensemble des enjeux qu’ils soient économiques, écologiques et financiers. Il a surtout attiré l’attention sur l’aspect financier puisqu’il pourrait être demandé aux collectivités de financer une infrastructure qui devrait l’être par des financements d’Etat et européens. D’ailleurs, ce débat créé de l’effervescence dans toutes les institutions locales, quelles soient départementales ou de coopérations intercommunales. Si une grande majorité partage la nécessité d’une nouvelle liaison ferrée, il n’en demeure pas moins que beaucoup s’interrogent, notamment pour ce qui concerne les questions environnementales. Ces débats vont se poursuivre et le groupe communiste, écologique et citoyen va poursuivre ses rencontres et ses contacts sur les territoires concernés, mais aussi au-delà car il y a besoin de réfléchir plus globalement à ce que devrait être l’aménagement du territoire avec une réflexion centrale la relocalisation d’une partie de l’économie avec le développement des circuits courts et de proximité qui ne peuvent rentrer en contradiction avec le besoin de déplacements avec des énergies non émettrices de CO2.■
COP26 FAITES ENTRER LES LUTTES
Du 1er au 14 novembre 2021 à la 26ème conférence internationale sur le climat à Glasgow (Écosse) organisée par l'Organisation des Nations Unies; Encore une fois, les intérêts capitalistes ont prévalu sur ceux de la planète. Le 6 novembre, journée de mobilisation mondiale, plus de 100.000 personnes étaient présentes dans les rues de Glasgow. Manifestation aux visages multiples, peuples autochtones et communautés indigènes, activistes pour la justice climatique, mouvements féministes, antiracistes et pour l’égalité de genre et un important cortège syndical, ont défilé à travers la ville. Deux jours plus tard se tenait l’évènement co-organisé par la CGT au Centre for Contemporary Arts, dans la droite ligne du Forum qui s’est tenu en juin dernier. Sebastian Franco, du réseau européen Alter Summit, rappelle que «ces discussions sont nécessaires pour trouver des réponses communes aux contradictions produites par la crise climatique que doivent affronter les travailleur·se·s et les syndicats au quotidien […]l’enjeu est bien que les travailleur·se·s soient des acteur·rice·s moteur·rice·s dans la lutte contre le changement climatique». Patrick Rondeau, de la Fédération des Travailleurs du Québec, explique comment des caravanes syndicales ont été organisées dans tout l’État, allant à la rencontre des syndicats locaux mais aussi des communautés et des habitant·e·s. Marie Buisson, membre de la Commission exécutive CGT et coanimatrice du collectif Environnement, revenant sur l’urgence de la situation demande un mouvement rapide et profond modifiant nos modes de production et de consommation en dénonçant la profonde injustice qu’il y a à renvoyer chacun·e à un choix individuel entre garder son emploi et sauver la planète. Kim Seok, de la direction politique de la KCTU (centrale syndicale de Corée du Sud), informe que le président du syndicat, Yang Kyeungsoo, emprisonné pour avoir appelé à une grève et une mobilisation, rappelle à quel point il est essentiel de faire bloc face à ces attaques. «...Le réseau de réponse à la crise climatique de la KCTU, l'unité interne sur la crise climatique, va bientôt passer au comité spécial». Gautam Mody, secrétaire général de la NTUI (centrale syndicale indienne), réaffirmant toute sa solidarité au camarade coréen explique la nécessité d’approfondir certains axes de travail du forum, notamment ceux à liés aux chaînes d’approvisionnement mondialisées. Il y a un besoin de rassembler les travailleur·se·s impliqué·e·s, du Nord au Sud, dans ces productions et de construire des réponses effectives. Elimane Diouf, secrétaire général de la CSA du Sénégal, explique que les conclusions du Forum de juin ont été présentées et discutées au sein de l’organisation qui a décidé de les faire siennes. Il rappelle que les études de la banque mondiale montrent que le changement climatique pourrait faire basculer plus de 130 millions d’individus dans la pauvreté d’ici 2030 et obliger plus de 200 millions de personnes à migrer d’ici 2050 et qu’investir dans les mesures d’adaptation pour aider les pays et les entreprises à devenir plus résilients est donc une nécessité absolue. Rendez-vous est donc pris avec deux possibles échéances en 2022, la préparation d'une journée d’action mondiale dont la CGT se fait le relais et l’annonce par nos camarades coréens d’une possible deuxième édition du Forum, en septembre 2022 à Séoul. 7h du matin, devant le dépôt de Kelvinhaugh Street, à deux pas du site de la COP, les «cleansing workers» en charge de l’entretien des rues de la ville de Glasgow, sont en grève. Un développement humain durable implique une maîtrise publique comme outil de régulation et contrôle. Ne deisha'm pas los capitalistas roeinar lo climat (ne laissons pas les capitalistes ruiner le climat).■ Roger La Mougne