RÉPUBLICAINES
DIMANCHES AU REPOS PLUTÔT QU'AU BOULOT !
LES LANDES
Il fut un temps où les Municipalités et les collectivités interdisaient le travail du dimanche sur leur territoire. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Dans notre folie consumériste, ne sommes-nous pas aussi responsables de notre malheur ? De droite ou même à majorité de gauche comme la MACS (communauté de communes Maremne-Adour-CôteSud de Saint-Vincent-de-Tyrosse), les autorités donnent une suite favorable aux demandes de dérogations au repos dominical de la part de grandes enseignes comme les supermarchés LECLERC, LIDL, INTERMARCHE, SUPER-U etc... voire des magasins de bricolage qui n'ont rien d'alimentaire. Accepter ces dérogations, c'est rendre obligatoire pour les salarié-e-s de travailler les dimanches alors qu'ils sont souvent contraints les samedis et certains jours fériés sans autres compensations que le minimum réglementaire. Le vrai problème, c'est l'augmentation des salaires pour vivre décemment de son travail, ce qui n’est pas le cas avec un SMIC à 10,57€ brut de l’heure soit un mensuel de 1599,56€ brut (environ 1270€ net mensuel) pour un temps plein à 35H par semaine, salaire encore minoré pour un temps partiel. Le droit au repos du dimanche pourtant inscrit dans la loi depuis 1906, fait l’objet de nombreuses dérogations contraignantes pour les salarié-e-s, le plus souvent au détriment de la main d’œuvre féminine. Nous vivons dans une société ou les «temps communs» de rencontres, de loisirs, de culture, de sports, de culte, se raréfient, où les vies familiales et sociétales sont de plus en plus amputées des temps consacrés au travail plus intense face à une organisation soumise aux exigences de rentabilité maximum. Les travailleurs sont maltraités dans leur vie, leurs rémunérations et leur travail, mais les résultats financiers des entreprises sont plus que confortables. Le travail du dimanche et des jours fériés ne crée pas d'emplois, dégrade les conditions de vie, nuit au «bien vivre ensemble». Il y a déjà de nombreuses dérogations au repos dominical et certaines professions sont astreintes à travailler les dimanches dans le cadre du volontariat et avec des compensations à la hauteur des contraintes. Il est difficile pour les salarié-e-s de s’opposer à la demande de l’employeur pour refuser de travailler les dimanches. Est-il nécessaire que des collectivités locales contribuent à imposer ce qu’il faut bien nommer un recul social ? Pour de nouveaux jours heureux, exigeons partout la réduction du temps de travail par la semaine de 32 heures sans perte de salaire, le respect du repos hebdomadaire, la retraite à 60 ans voire moins pour tenir compte de la pénibilité de certains métiers. Travailler moins pour travailler tous et travailler mieux est un enjeu de société majeur. Georges Darricau
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr
Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN
C.P.N° 0621P11523 – N° 2358– Jeudi 13 Janvier 2022
À noter dans vos agendas
(sous réserve de l’évolution des conditions sanitaires)
Jeudi 20 Janvier 2022 à 14 h 30 Salle B du Forum de MIMIZAN Réunion des sections de Mimizan, Haute-Lande et Parentis Samedi 22 Janvier 2022 à 10 h 30 Salle de la Placette du Midi à SAINT-VINCENT-DE-TYROSSE Réunion de la section de Tyrosse/Soustons Samedi 29 Janvier 2022 à 10 h Salle de réunions de CARCEN-PONSON Réunion des sections du Pays Tarusate et Morcenx Vendredi 18 Février 2022 à 18 h 30 Salle des Fêtes de BOUGUE Débat sur les questions énergie-environnement avec Sébastien Ménesplier, syndicaliste CGT Mardi 1er Mars 2022 à 20 h Traditionnelle croupionnade de Mardi-gras organisée par la section d’Amou à CASTELNAU-CHALOSSE MEETING REGIONAL DE FABIEN ROUSSEL MARDI 1er MARS à MERIGNAC Fête de l’Humanité de PERQUIE Vendredi 18 et Samedi 19 Mars 2022 Election présidentielle Dimanche 10 Avril 2022 (1er tour) Dimanche 24 Avril 2022 (2eme tour) Elections législatives Dimanche 12 Juin 2022 (1er tour) Dimanche 19 Juin 2022 (2eme tour) Samedi 2 et Dimanche 3 Juillet 2022 (et non les 9 et 10 Juillet comme annoncé la semaine dernière) Fête des Pins à TARNOS Vendredi 9, Samedi 10 et Dimanche 11 Septembre 2022 Fête de l’Humanité (attention changement de lieu cette année)
FORFAIT URGENCE... La mesure a été officialisée il y a de longs mois, mais elle est entrée en vigueur à partir du 1er Janvier 2022. Lors d’un passage aux urgences, chaque patient qui ne sera pas hospitalisé dans la foulée, devra régler sur place une somme d’un peu moins de 20 euros. Un changement notable alors que jusqu’à présent il fallait attendre plusieurs semaines pour recevoir une facture à son domicile, laquelle variait en fonction des actes pratiqués à l’hôpital (simple consultation, tel ou tel examen, batterie de tests…) et était prise en charge par les complémentaires santé dont bénéficient 95% des Français. L’évolution contenue dans ce nouveau dispositif baptisé « forfait patient urgences » réside dans l’instauration d’un tarif unique et plafonné pour chaque passage aux urgences non suivi d’hospitalisation (19,61 euros pour 2022).
Quelques exceptions qui confirment la règle
Un montant minoré à 8,49 euros pour les femmes enceintes de plus de cinq mois et les personnes atteintes par une affection longue durée (formes graves d’épilepsie, AVC invalidant, infection au VIH pour donner quelques exemples). Pas de frais pour les enfants victimes de sévices, les victimes de terrorismes et les malades du COVID soignés dans le cadre de l’urgence sanitaire.
Les soignants vent debout contre les urgences payantes
Pour les soignants, il s’agit d’un mépris total envers le personnel. Dans un contexte de tensions dans les services d’urgences, en pleine pandémie, l’incompréhension est totale pour le personnel qui dénonce une mesure punitive pour les patients et les soignants. Si la mesure est présentée comme « une simplification de la tarification et une meilleure lisibilité du tarif des urgences », selon la DGOS (Direction Générale de l’Offre de Soins), elle ne va pas du tout faciliter la tâche des soignants. « Concrètement, les difficultés logistiques que nécessitent un tel paiement vont retomber sur les soignants : les gens paieront en liquide, il faudra leur rendre la monnaie ou gérer un terminal de carte bancaire… On a déjà trop de tâches administratives, et en plus on nous rajoute ça », disent les infirmiers. « D’autant plus que la grippe et la bronchiolite refont surface durant cette période hivernale et menacent d’engorger davantage les urgences ».
Une « source de conflit supplémentaire »
Manque de lits, flux de patients trop important, manque d’effectifs, manque de moyens… De nombreux services d’urgences connaissent une dégradation de leurs conditions de travail depuis plusieurs années déjà. « Les urgences sont en tension, les relations deviennent de plus en plus compliquées avec les patients, car les conditions
d’accueil sont loin d’être optimales. Rajouter ce paiement, c’est une source de conflit supplémentaire, du grand n’importe quoi ! », s’indigne un urgentiste.
Désengorger les services d’urgences ?
L’un des arguments du gouvernement pour ce nouveau « forfait patients urgences » est qu’il va désinciter les gens à venir aux urgences pour des problèmes bénins. La CGT rappelle qu’il y a eu 23 millions de passages aux urgences l’an dernier, contre un moyenne de 10 millions les années précédentes : « Avec un tel afflux de malades en quelques années, c’est le système qui dysfonctionne. Le fond du problème est politique ».■
Une mobilisation nationale a eu lieu le mardi 11 Janvier à l’appel de onze représentations syndicales de la santé et de l’action sociale pour un service public de qualité.
A Mont-de-Marsan, un rassemblement s’est tenu Place Saint-Roch où une centaine de salariés, usagers, citoyens et retraités se sont retrouvés. Dans leurs revendications, on pouvait lire et entendre : ♦ former et embaucher massivement des professionnels ♦ Ouvrir des lits, des services et des établissements ♦ Augmenter significativement les salaires pour toutes et tous ♦ Abrogation de la loi sur la transformation de la Fonction Publique ♦ Travailler moins : 32 h et une retraite anticipée pour les métiers pénibles, pour travailler mieux et pour des emplois pour toutes et tous ♦ Retrait du forfait urgences ♦ Le développement d’une fonction publique de santé et d’action sociale pour dire stop à la privatisation et à la marchandisation de ces secteurs d’activités.■
Influenza aviaire
Un coup d’épée dans l’eau
Petite histoire des journalistes et réalisateurs communistes à la radio-télévision (7) Nous terminons notre série « Petite histoire des journalistes et réalisateurs communistes à la radiotélévision ».
Depuis 6 ans, le Sud-ouest est touché par la 4ème crise d’influenza aviaire. Aucune leçon n’a été tirée du passé. Cette année, la mise à l’abri a été imposée par l’Etat et le Cifog à tous les élevages quel que soit leur schéma et leur taille. Pourtant le virus circule toujours. Le Modef des Landes demande qu’une analyse précise soit diligentée pour expliquer concrètement les raisons de cette énième crise. L’autosatisfaction dont font preuve le Ministre et les services de l’Etats sont inacceptables au vu de la situation qui s’emballe depuis une semaine et de la profonde détresse dans laquelle sont plongés les éleveurs. Alors que les flux de personnes et de transport sont listés depuis longtemps comme facteurs de risque majeur dans la diffusion du virus, les services de l’Etat n’ont effectué aucun contrôle à ce niveau et encore moins sur la concentration des animaux dans certaines zones et élevages. Pire ! Alors que nous dénoncions les risques qu’il y avait à implanter la plateforme d’abattage à Hagetmau, le Ministre en personne a annoncé en réunion le vendredi 7 Janvier qu’elle devrait changer d’objet pour accueillir désormais les animaux malades. Ils ont donc pour projet de démultiplier les flux d’animaux contaminés à travers le département. Les manques de moyens humains et financiers sont affligeants. Mais le manque de volonté politique est insupportable. Au-delà de condamner la filière plein-air, ce sont tous les éleveurs qui sont menacés, alors que leur situation financière est très précaire suite aux épizooties précédentes. Si le Ministre ne fait pas preuve de plus d’écoute lorsque les acteurs de terrain proposent des solutions, nous risquons de répéter ces crises tous les ans. Le Ministre doit changer d’interlocuteurs et ne pas céder aux sirènes de l’industrie du foie gras et du Cifog.■ Communiqué du Modef des Landes suite à la visite du Ministre de l’agriculture à Mont-de-Marsan, le vendredi 7 Janvier 2022.
Raoul Sangla, qui connaissait par cœur la machinerie télévisuelle, regretta, sur le tard, ce qu’était devenu ce média : « Un grand alambique du consensus, un instrument d’aliénation qui avait pourtant une autre destinée. » La venue du privé, avec sa logique marchande, sa tyrannie de l’audimat, avait finalement dévoyé le petit écran. Quant à l’intégration des journalistes communistes, exigence évidemment légitime, elle aurait été vraiment efficace si elle s’était accompagnée d’une réforme en profondeur du système d’information, ce que le pouvoir mitterrandien refusa. Placés souvent dans des positions délicates, ces journalistes allaient connaître des sorts différenciés. Ne parlons pas, ou peu, de ceux qui vont tout simplement « tourner casaque », l’exemple le plus frappant étant celui de Jean-Luc Mano, journaliste de l’Humanité, qui intégra en sa qualité de communiste TF1 en 1983 ; il allait se mitterrandiser bien vite et finir au service de « la com des riches », comme l’écrivit un jour le Nouvel Observateur (il conseillera par exemple le prince de Monaco !). Mais à l’exact opposé, on trouve la figure de Marcel Trillat (1940/2020). Devenu chef du service société sur A2, il participa activement à la rédaction de la chaîne, à l’animation d’un « vrai débat » qui allait durablement marquer le climat de la rédaction. Lors de la première cohabitation (Mitterrand/Chirac), six rédacteurs sont écartés, et Marcel Trillat se retrouva, trois ans, en poste à Rome. Il revint comme directeur adjoint de l’information et se porta volontaire pour aller en Arabie saoudite couvrir la guerre du Golfe. Là, « il sauve l’honneur des journalistes », une expression plusieurs fois entendue dans la bouche de ses confrères. Ainsi, le 2 février 1991, au journal de midi, il dénonce en direct la mise en scène américaine de la guerre et la mainmise des médias US sur les informations traitant du conflit. Le soir même on lui demande de redévelopper ce thème à l’antenne. Cette question suscita une polémique. Libération consacra une double page à « la courageuse sortie de Marcel Trillat pour qu’enfin l’on sache en France et en direct à quoi s’en tenir sur la qualité des informations transmises depuis le terrain sur le conflit en cours ». Marcel Trillat fut soutenu par la profession mais critiqué par sa hiérarchie. Il se retrouva ensuite correspondant à Moscou pour deux ans. À son retour à Paris, il collabora essentiellement à l’émission « Envoyé spécial ». Son documentaire « Les prolos » est de 2002. Il fut président de la société des journalistes d’A2. Il prit sa retraite en 2006 et réalisa « Silence dans la vallée » (2007), « L’Atlantide, une histoire du communisme » avec Maurice Failevic (2013) et « Les étrangers dans la ville » (2013). Ajoutons, pour compléter cette série, une petite bibliographie, très incomplète : Roland Passevant : « Journaliste sous haute surveillance » (1987) et « La mafia du 4e pouvoir » (1989) ; François Salvaing : « Parti » (et sa nouvelle « Le sosie ») ; Michel Strulovici, « Évanouissements » ; Jean-François Téaldi : « Journaliste, syndicaliste, communiste - 37 ans d'un combat dans l'audiovisuel » ; Michel Diard : « Journalistes, brisez vos menottes de l’esprit » et « L’avatar du journalisme ». Pour finir en beauté, signalons la sortie récente d’un coffret (de quatre DVD) d’un grand moment de la télévision rouge : « Émile Zola ou la conscience humaine », une série de Stellio Lorenzi de 1976 (chez Elephantfilm).■ Gérard Streiff
ABONNEMENT 2022 AU JOURNAL « LES LANDES REPUBLICAINES »
Lecteurs de toujours, lecteurs plus récents, vous recevez chaque fin de semaine le journal Les Landes Républicaines. Ce journal est le lien landais de l’actualité politique, sociale, nationale et locale. Chaque semaine, la rédaction s’efforce de vous informer pour vous aider à décrypter l’actualité politique et nous vous remercions de votre fidélité. En 2020, nous avons été confrontés à une situation sanitaire exceptionnelle qui nous a obligé à suspendre pendant plusieurs mois la parution de notre journal, entraînant des problèmes de gestion. En 2021, nous avons repris une parution normale tout en faisant face à une diminution importante du nombres d’abonnés et des coûts d’envois postaux de plus en plus élevés. Pour autant, dans le débat politique et social qui existe aujourd’hui, nous considérons notre hebdomadaire Les Landes Républicaines nécessaire et utile au décryptage politique. Cette année encore, nous souhaitons amplifier la formule mise en place il y a deux ans et qui a rencontré un franc succès, la version numérique de notre hebdomadaire. Pour les lectrices et les lecteurs qui n’auraient pas de mails, nous continuerons à envoyer le journal en version papier, ainsi que pour celles et ceux qui souhaiteraient poursuivre leur abonnement par envoi postal. Le journal Les Landes Républicaines accompagne les luttes, porte les colères contre les inégalités croissantes, répond au matraquage idéologique des dominants, affirme les solidarités et la fraternité. Pour toutes ces raisons, Les Landes Républicaines doivent vivre ! Abonnez-vous !■
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PERES NOEL VACHARDS Certains parlent de «la magie de Noël» afin de mieux faire rêver le chaland avec des boniments. Le père Noël promet tout! Propres sur eux, langage châtié, de Macron à Pécresse, violent de Le Pen à Zemmour, méprisant avec Macron, les pères-Noël du capital promettent une société qui n'a rien de réjouissant. Ils font leur marché électoral contre les immigrés, les chômeurs, «les assistés», les fonctionnaires... en cultivant les divisions et la haine de l'autre, mais «Pas touche au grisbi!». Dans la pandémie que nous vivons et les questions de santé publique qu'elle pose, l'environnement dégradé et ce qu'il faut faire pour y remédier, la hausse des salaires est l’une des préoccupations majeures partout. Le salaire net, c’est ce qui rémunère notre force de travail, c’est avec le net que nous vivons quotidiennement. N'en déplaise aux capitalistes, le travail est la seule source de création de richesses. Or, la part des bénéfices versée aux actionnaires est passée de 30% dans les années 1980 à 85% aujourd’hui ! Une partie du salaire qui n’est pas versée directement au salarié, est prélevée sur son salaire brut sous forme de cotisations sociales redistribuées solidairement en prestations de sécurité sociale, pensions de retraites, indemnisation chômage... En 2018, sous la pression des luttes, le gouvernement a supprimé les cotisations d'assurance chômage et maladie pour augmenter le net à payer, soit 20€ de plus par mois pour un salarié au SMIC! Et une partie du salaire socialisé vers le net à payer, a été compensée par une hausse de la CSG qui est un impôt. Une sorte de vases communicants où l’on donne du salaire d’un côté pour le récupérer de l’autre. Ce tour de passe-passe affaiblit les ressources de la Sécurité sociale. Sans le salaire socialisé, nous devrons financer individuellement notre protection sociale en souscrivant des assurances pour ceux qui le pourront! L'escroquerie dans les discours des présidentiables de Macron à la droite et l'extrême-droite, consiste à transformer le Salaire Brut en salaire Net ! Si on supprime les financements solidaires au profit des assurances personnelles, les quelques euros gagnés pour chacun, ne pourront faire face au coût d'une hospitalisation (38.000€ pour 10 jours en réanimation COVID par exemple). L’une des plus belles conquêtes du monde ouvrier issue du Conseil National de la Résistance, appliquée par le communiste Ambroise Croizat en 1946, est financée par les cotisations sur le travail et gérée par les assurés sociaux. La Sécurité sociale était et reste une création révolutionnaire avec pour objectif de protéger les individus de la naissance à la mort. Son rôle avec la pandémie a montré combien elle était vitale! Elle est la seule création de richesse sans capital. La seule qui ne va pas dans les poches des actionnaires mais est directement investie pour le bien être général. Une hausse des salaires remplirait mécaniquement, par la fiscalité et les cotisations, les caisses de l’État et de la Sécu. Certains pays ont donné le feu vert à des hausses de salaires en créant un salaire minimum comme aux États-Unis ou en le revalorisant, comme en Espagne (+22%), en Pologne (+16%), en Nouvelle-Zélande (+7%), en Slovaquie (+11,5%) et même au Royaume-Uni (+6%), l’Allemagne (+20%). La France a les moyens de mener une politique pour l’emploi et les salaires, qui s’oppose à la financiarisation de l'économie. «Ne parlez pas d’acquis sociaux mais de conquis sociaux, parce que le patronat ne désarme jamais» disait Ambroise Croizat. Candidat pour de nouveaux jours heureux, c'est ce que porte Fabien Roussel avec les communistes. Disèm nou aus pairs Nadau hissants (Disons non aux pères-Noël vachards). ■ Roger La Mougne