Toutes et tous mobilisés avec notre candidat !
RÉPUBLICAINES
LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES »
À moins de trois mois du 1er tour de la 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41 présidentielle, l’heure est à la mobilisation la plus Directeur de la publication : Alain BACHE grande pour porter la candidature de Fabien e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr Abonnement annuel 25€ Roussel à l’élection présidentielle. Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN Notre candidat crée de plus en plus d’intérêt. L’enjeu C.P.N° 0621P11523 – N° 2359– Jeudi 20 Janvier 2022 pour nous est désormais de transformer cet intérêt en engagement. Dans tout le pays, de Pour sortir du scénario que les classes nombreux comités des jours heureux se dominantes veulent nous imposer au créent. forceps, l’heure est à l’inverse à élever le Amplifions cette dynamique, permettons à débat présidentiel comme le fait chaque des milliers de citoyen(ne)s engagés de jour Fabien Roussel dans ses nous rejoindre, élargissons chaque jour le interventions. Mettons en débat les rassemblement pour une France des jours grands enjeux pour notre avenir, le besoin heureux. Engageons simultanément la de révolutionner le travail et de sécuriser préparation des élections législatives. l’emploi, de promouvoir les services C’est ainsi que nous entendons riposter à publics, à commencer par une politique de l’extrême-droite et à la droite et être utiles santé à la hauteur du bien commun à la gauche qui n’a pas besoin d’une qu’elle représente –des moyens pour primaire mais d’idées, d’un projet à la « Ce dont a besoin le l’hôpital à la levée des brevets pour la hauteur des défis du siècle. Ce projet, que vaccination de l’humanité– l’urgence de nos instances nationales viennent de pays, ce n’est pas de la changer notre mode de développement mais de finaliser aux côtés de notre candidat, sera pédagogie mesures claires et pour le libérer des dégâts sociaux, présenté et disponible d’ici la fin du mois écologiques et climatiques du capitalisme, ambitieuses pour le d’engager une révolution féministe, d’agir de janvier. Il sera accompagné d’une adresse aux pouvoir d’achat et la pour l’égalité et l’émancipation de Français(e)s qui sera distribué à 5 millions justice sociale ». chacune et chacun. d’exemplaires et d’une nouvelle affiche. Et Ensemble, avec cette ambition pour la le 6 Février à Marseille, se tiendra au Parc Chanot un France portée par notre candidat, engageons en ce grand meeting national de campagne. début d’année 2022 toute notre énergie et la force Avant ce grand rendez-vous, le mois de janvier est de notre collectif militant pour ouvrir un chemin décisif. Beaucoup va se jouer dans les jours qui d’espoirs !■ viennent sur la façon dont nationalement et dans toutes les structures du Parti, nous travaillons à notre déploiement, sur le nombre de camarades qui participeront aux initiatives de campagne en cours pour aller à la rencontre des nos concitoyen(ne)s, pour échanger et convaincre, sur notre capacité à programmer dès maintenant les nouvelles initiatives qui en Février, en Mars et début Avril vont nous permettre de rassembler largement. Et dès la fin du mois s’ouvrira la période officielle de parrainage des candidats à l’élection présidentielle La déclaration du Président qui dit vouloir « emmerder les non-vaccinés » n’est pas une erreur mais un choix politique partie prenante d’une offensive de classe pour continuer à fracturer le pays en deux camps, un camp soi-disant « progressiste » qu’il incarnerait contre le camp nationaliste. Contrairement aux réactions de certains commentateurs, cette déclaration le sert autant qu’elle sert l’extrême-droite et abaisse le débat public sans apporter aucune solution pour le pays. D’autant qu’elle permet d’éviter que le débat se concentre sur le bilan désastreux de son quinquennat.
Pour suivre la campagne de Fabien Roussel, s’informer sur les propositions, un seul lien :
https://www.fabienroussel2022.fr/
La lettre aux Français de Fabien Roussel est disponible au siège de la Fédération des Landes du PCF et est à distribuer partout où cela est possible. Organisez-vous !
Asphyxie d’EDF et du service public de l’électricité ! Le gouvernement se défausse sur EDF de sa promesse de limiter à 4% la hausse de l’électricité évaluée à +35% au 1er février 2022, pour un coût astronomique de 8 milliards d'euros ! Ce gouvernement qui avait anticipé cette possibilité lors de la loi énergie climat votée en 2019, a décidé d’augmenter le plafond de l’Arenh (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) à 20 TWh pour aller à 120 TWh. L’adoption de cette possibilité par la majorité gouvernementale a été faite pour satisfaire la demande des fournisseurs dits « alternatifs », essentiellement de négoce et de trading (Total énergies, Engie, Cdiscount, …) qui peuvent acheter à bas coût l’électricité nucléaire produite par EDF (jusqu’à 100 TWh à 42€/MWh, tarif inchangé depuis 2012, puis 20 TWh à 46,2€/MWh) alors que les prix de marché oscillent entre 200 € et 400 €MWh pour la revendre à leurs clients. En réalité, ce volume d’électricité supplémentaire à bas coût va donc directement profiter aux concurrents qui n’ont pas investis dans la production d’électricité. Cela coutera autour de 8 milliards d’euros à EDF sans que l’on soit réellement en capacité de vérifier que ce mécanisme profitera également à leurs clients qui ont déjà subi de violentes hausses. Aujourd’hui, c’est 120 TWh et demain ? Cette décision est lourde de conséquences pour l’entreprise publique pénalisant sa capacité d’investissements dans le renouvellement et la maintenance du parc de production nucléaire et hydroélectrique, nécessaire pour garantir notre sécurité d’approvisionnement. C’est une décision qui va gravement fragiliser l’entreprise publique. C’est un processus de liquidation de notre fleuron industriel qui assure la sécurité d’approvisionnement d’électricité de notre pays. Le PCF dénonce l’obsession du marché et de la concurrence qui conduit l’Europe à une situation intenable en matière d’accès à l’électricité pour les ménages comme pour les entreprises. Partout en Europe les factures explosent. A quelques semaines de l’élection présidentielle, la majorité macroniste ressort son « quoi qu’il en coute » pour assumer sa décision de contenir la hausse des tarifs de l’électricité à 4% en faisant les poches à EDF. Le gouvernement aggrave les transferts financiers au bénéfice d’acteurs privés au lieu d’assumer son engagement de bloquer la hausse en modifiant le mode de calcul des tarifs. Ce gouvernement et le candidat Macron sont les chefs d’orchestre du détricotage du service public et de la casse industrielle notamment dans le secteur de l’énergie. Alors que l’urgence est de faire face au réchauffement climatique, l’Etat encore actionnaire d’Engie, organise sa vente à la découpe se privant ainsi d’un outil industriel utile à la réussite de la transition énergétique. Après avoir été l’architecte de la vente d’Alstom à General Electric, il exige d’EDF le rachat de ces mêmes activités nucléaires par EDF. Cette politique à la petite semaine est un gâchis financier et industriel ! Pour répondre à la hausse de l’électricité et du gaz, une baisse de la TVA de 20% à 5.5% sur la consommation de l’électricité et du gaz, et la suppression de celle-ci sur la CSPE (taxe sur une autre taxe) auraient eu un impact immédiat face à des dépenses incompressibles et de première nécessité des ménages. Certains pays
européens ont d’ailleurs mis en œuvre de telles mesures. Le PCF propose de rendre caduque les dispositions de l’Arenh inscrites dans la loi NOME votée en 2010 qui a instauré cette concurrence artificielle de l’électricité en obligeant EDF à vendre une partie de l’électricité nucléaire à faibles prix à ses propres concurrents ainsi que la méthode de tarification actuelle qui prend en compte les prix de marché européen de gros et favorise la concurrence au détriment d’EDF. Il faut revenir à un tarif qui prenne réellement en compte, les coûts de production, de transport et de distribution dans le calcul des Tarifs Règlementés de Vente, éléments de la solidarité nationale pour l’accès à l’électricité et au gaz, que le PCF entend absolument sauvegarder. Il faut renationaliser EDF et Engie !■
À noter dans vos agendas
(sous réserve de l’évolution des conditions sanitaires)
Samedi 29 Janvier 2022 à 10 h Salle de réunions de CARCEN-PONSON Réunion des sections du Pays Tarusate et Morcenx Vendredi 18 Février 2022 à 18 h 30 Salle des Fêtes de BOUGUE Débat sur les questions énergie-environnement avec Sébastien Ménesplier, syndicaliste CGT Mardi 1er Mars 2022 à 20 h Traditionnelle croupionnade de Mardi-gras organisée par la section d’Amou à CASTELNAU-CHALOSSE MEETING REGIONAL DE FABIEN ROUSSEL MARDI 1er MARS à MERIGNAC Jeudi 3 Mars 2022 à 18 h 30 Centre d’Animation d’AIRE-SUR-L’ADOUR Débat sur « Le transport marchandises et voyageurs sur les rails : une nécessité, une urgence face aux impératifs sociaux et environnementaux » Fête de l’Humanité de PERQUIE Vendredi 18 et Samedi 19 Mars 2022 Election présidentielle Dimanche 10 Avril 2022 (1er tour) Dimanche 24 Avril 2022 (2eme tour) Elections législatives Dimanche 12 Juin 2022 (1er tour) Dimanche 19 Juin 2022 (2eme tour) Samedi 2 et Dimanche 3 Juillet 2022 (et non les 9 et 10 Juillet comme annoncé la semaine dernière) Fête des Pins à TARNOS Vendredi 9, Samedi 10 et Dimanche 11 Septembre 2022 Fête de l’Humanité (attention changement de lieu cette année)
La souveraineté alimentaire et les achats du quotidien
Par Gérard Le Puill
Afin de manger à sa faim tout en contribuant à freiner le réchauffement climatique, il va falloir réduire la distance entre la fourche et la fourchette. Alors que le déficit annuel de notre balance commercial approche des 100 milliards d’euros désormais, les défis à relever vont bien au-delà de l’interdiction des emballages en plastique sur les produits vendus en magasin. Durant les jours précédant le passage à la nouvelle année, les médias audiovisuels ont beaucoup communiqué sur l’interdiction des emballages en plastique pour certains fruits et légumes en vendus en magasins à partir du 1er janvier. La communication visait à nous convaincre de réduire ces déchets non dégradables, ce qui est tout à fait souhaitable. Mais, dans bien des cas, le retrait des emballages en plastique est remplacé par d’autres que la grande distribution impose à ses fournisseurs sans leur permettre d’en répercuter la hausse des coûts. C’est souvent le cas avec les emballages en papier et en carton. Directeur de la coopérative Limdor, laquelle commercialise des pommes du Limousin produites par une cinquantaine d’arboriculteurs, Jean-Luc Soury a été obligé d’investir 100.000€ dans une nouvelle chaîne de conditionnement. Selon lui, cela augmente de 13% le prix de revient de chaque kilo de pommes mis sur le marché par cette coopérative. Il reste à voir dans quelle mesure cette hausse des coûts sera prise en compte dans le cadre des négociations annuelles qui se déroulent actuellement entre les enseignes de la distribution et leurs fournisseurs. Nous avons montré voilà quelques jours que la loi Egalim2, votée en automne 2021, suite à l’échec de la première votée trois ans plus tôt, ne donne guère de meilleurs résultats pour le moment.
Privilégier l’origine France quand elle est visible En attendant d’en savoir plus, nous pouvons, par nos achats, favoriser la souveraineté alimentaire de notre pays. Le sujet interpelle chaque citoyen comme consommateur et l’attention portée à l’origine des produits au moment d’effectuer ses achats alimentaires augmente chez les Français. Dans le but de conserver ces clients exigeants, les enseignes de la grande distribution collent souvent des petits logos tricolores sur leurs produits dans les dépliants publicitaires. Ce qui ne les empêche pas de mettre la pression sur leurs fournisseurs pour tenter d’obtenir toujours plus de rabais en contrepartie d’une augmentation des volumes achetés. Dans la restauration collective des entreprises, des administrations comme dans une grande partie de la restauration scolaire, l’origine des produits les consommateurs ne sont guère informés sur l’origine des produits. Mais on sait que plus de 70% des volailles consommées sont importées. Beaucoup sont désormais produites en Pologne tandis que d’autres viennent du Brésil et de certains pays d’Asie, suite à des accords de libre-échange datant de la fin du XXème siècle. Ces accords réduisaient les tarifs douaniers sur les volailles dite «saumurées», suite à une adjonction de sel permettant de les vendre comme des produits semitransformés et congelés dans l’attente de leur utilisation en cuisine.
Vers un déficit record du commerce extérieur en
2022 En décembre dernier, le ministère de l’Economie et des Finances laissait entendre que le déficit de notre balance commerciale pour 2022 pourrait atteindre 95 milliards d’euros, soit l’équivalent de 3,7% du PIB et 9 milliards d’euros de plus qu’en 2021. Dans le secteur agricole, la balance commerciale demeure encore positive de 5 à 7 milliards d’euros selon les années. Mais on le doit seulement à trois secteurs qui sont par ordre d’importance les vins et spiritueux, les céréales et les produits laitiers. En fruits et légumes, le déficit ne cesse d’augmenter au fil des ans. C’est également le cas en volaille de chair, un comble pour un pays qui exporte énormément de céréales. Le déficit concerne aussi les légumes secs comme les lentilles, les pois chiches et les haricots secs bien que les français en consomment trop peu. En décembre, nous avons aussi montré comment la production de graines de moutarde avait été divisée part trois en Bourgogne depuis la signature d’un accord de libre échange avec le Canada en 2016. Bien qu’elle dispose de beaucoup des terres adaptées à l’élevage ovin, la France ne produit plus que 45% de la viande ovine que nous consommons. Là encore des accords européens de libre-échange avec des pays tiers, dont la Nouvelle-Zélande, ont fait baisser la rémunération des éleveurs et reculer la production nationale. Parallèlement, la présence accrue des meutes de loup dans un nombre croissant de départements ne cesse de compliquer la vie des éleveurs d’ovins et de caprins, voire de bovins allaitants désormais. Voilà qui n’est pas de nature à relancer l’élevage à l’herbe alors qu’il permet de stocker du carbone en réduisant les surfaces labourées.
Changer les règles de l’OMC pour réduire le CO2 importé Tandis que la France vient de prendre la présidence tournante de l’Union européenne pour les six prochains mois et que la Commission européenne affirme vouloir réduire les émissions de CO2 des pays membres de 55% d’ici 2030 par rapport à 1990, est également avancée l’idée de la mise en place d’un instrument européen de lutte contre la déforestation importée. Il viserait à exclure ou a taxer des produits importés des pays tiers comme la viande de bœuf, le bois, l’huile de palme, le soja, voire le café et le cacao dont la production favorise la déforestation dans certains pays exportateurs . Disant cela, on oublie de préciser que l’Europe ne cesse de signer des accords de libre-échange qui réduisent les droits de douanes sur ces produits importés selon les règles ultralibérales en vigueur à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Or, l’OMC dispose aussi d’un tribunal arbitral qui peut condamner l’Europe à respecter les accords qu’elle a signés avec des pays tiers sous peine d’amendes en cas de non respect. Dès lors que l’on a conscience de tout cela, acheter autant que faire se peut des denrées produites en France, comme au plus proche de chez soi, est encore le meilleur moyen de contribuer à atteindre quatre objectifs majeurs en même temps : réduire le bilan carbone de notre assiette, savoir d’où vient notre nourriture, permettre à nos paysans de vivre de leur métier en préservant notre souveraineté alimentaire. Mais le moment est également venu de changer les règles du commerce international si on veut freiner le réchauffement climatique et favoriser la souveraineté alimentaire des peuples.■
ABONNEMENT 2022 AU JOURNAL « LES LANDES REPUBLICAINES » Lecteurs de toujours, lecteurs plus récents, vous recevez chaque fin de semaine le journal Les Landes Républicaines. Ce journal est le lien landais de l’actualité politique, sociale, nationale et locale. Chaque semaine, la rédaction s’efforce de vous informer pour vous aider à décrypter l’actualité politique et nous vous remercions de votre fidélité. En 2020, nous avons été confrontés à une situation sanitaire exceptionnelle qui nous a obligé à suspendre pendant plusieurs mois la parution de notre journal, entraînant des problèmes de gestion. En 2021, nous avons repris une parution normale tout en faisant face à une diminution importante du nombres d’abonnés et des coûts d’envois postaux de plus en plus élevés. Pour autant, dans le débat politique et social qui existe aujourd’hui, nous considérons notre hebdomadaire Les Landes Républicaines nécessaire et utile au décryptage politique. Cette année encore, nous souhaitons amplifier la formule mise en place il y a deux ans et qui a rencontré un franc succès, la version numérique de notre hebdomadaire. Pour les lectrices et les lecteurs qui n’auraient pas de mails, nous continuerons à envoyer le journal en version papier, ainsi que pour celles et ceux qui souhaiteraient poursuivre leur abonnement par envoi postal. Le journal Les Landes Républicaines accompagne les luttes, porte les colères contre les inégalités croissantes, répond au matraquage idéologique des dominants, affirme les solidarités et la fraternité. Pour toutes ces raisons, Les Landes Républicaines doivent vivre ! Abonnez-vous !■
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COMITES MAL TOURNES … Des mots faciles, des mots fragiles c'était trop beau/Tu es d'hier et de demain/Bien trop beau/De toujours ma seule vérité/Mais c'est fini le temps des rêves/Les souvenirs se fanent aussi quand on les oublie/T’es comme le vent qui fait chanter les violons/Et emporte au loin le parfum des roses...Encore un mot, juste une parole/Paroles et paroles et paroles/Ecoute-moi. Extrait de la chanson «Paroles et paroles» interprétée en 1973 par DALIDA (née Iolanda Gigliotti, 1933-1987). Georges Clemenceau (1841-1929) créait des commissions pour enterrer des débats. Macron crée des comités citoyens pour faire diversion. Après avoir malmené la Convention citoyenne pour le climat, il avait créé un Comité citoyen pour renouer la confiance dans la vaccination contre le Covid-19, au lieu d’associer le Parlement, les élus régionaux départementaux et les mairies avec les services hospitaliers et les chercheurs. Dans une incroyable mise en scène lors de ses vœux 2021, il s'était défaussé sur le gouvernement du fiasco de l’entrée en campagne de vaccination. Il jouait l’opposant alors que dans les «Conseils de défense», tout procède de lui. Il critiquait les services publics du pays, en faisant croire que ce ne sont pas les responsables politiques qui prennent les décisions. La campagne menée contre l’administration a pour objet de porter de nouveaux coups à notre fonction publique nationale et territoriale au profit d’une privatisation progressive. C'est le sens de la «transformation publique» en cours. On est loin des décisions de Maurice Thorez (1900-1964), ministre communiste créant le statut de la fonction publique en 1946, puis de Anicet Le Pors (né le 28/04/1931 à Paris) qui de 1982 à 1983, confortait et élargissait la fonction publique. De la SNCF à la Poste, la France dispose de réseaux performants qui le seraient bien mieux si le pouvoir au service du capital ne s’évertuait pas à les affaiblir. 4 cabinets privés, la plupart étrangers – Accenture – Citwel – JLL – McKinsey – ont été recrutés à prix d’or pour accompagner le gouvernement dans la campagne de préparation de la vaccination. La dépense pour le seul cabinet privé nord-américain McKinsey s’élève à 2 millions d'€ par mois. Il en était de même pour l’organisation de la campagne des tests avec la société privée «Bain». La dépendance de l’Europe et de la France à des sociétés multinationales de l’industrie pharmaceutique nous rend dépendants de l’extérieur. Le vaccin antiCovid-19 devrait devenir un bien public mondial accessible à toute la population. S'appuyer sur les institutions démocratiques existantes, plutôt que de brasser du vent dans des comités sans même tenir compte de leurs conclusions et préconisations démontre la tromperie des annonces présidentielles à grand renfort médiatique, plutôt que la prise en compte des besoins. Aquets comitats que soun bièn maù virats (Ces comités sont bien mal tournés).■ Roger La Mougne