Meeting de Paris
Redonner de la force à la gauche populaire et républicaine Nous étions nombreux jeudi dernier au Cirque d’Hiver. Une salle pleine, au point qu’avant même 19 h il n’a plus été possible d’y entrer, et un parvis accueillant plus de monde encore. La magnifique salle constituait un écrin parfait pour le meeting, tandis que le parvis, avec ses barnums accueillant des buvettes et son écran géant prenait des airs de fête de l’Huma. 5 000 participants ont été annoncés. Cela n’est pas étonnant car le nombre d’inscriptions au meeting était déjà important quelques jours avant. L’examen attentif de la liste des inscrits par l’œil expert des secrétaires à l’orga de différentes sections parisiennes révèle une information importante : l’immense majorité des inscrits ne sont pas des adhérents ni même des sympathisants connus de nos fichiers. Cela montre une fois de plus que la campagne que nous menons touche bien au-delà de nos rangs. Ainsi nous avons déjà atteint un des objectifs que nous nous étions fixés en avril 2021 lors de notre conférence nationale : permettre à notre parti de participer au débat public national et amener un nombre bien plus important de citoyens à s’intéresser de près à notre discours. Une autre réussite de ce meeting aura été l’élargissement du rassemblement autour de Fabien Roussel. En effet, ce n’est pas moins de 4 forces de gauche, la Gauche républicaine et socialiste, les Radicaux de gauche, le Mouvement républicain et citoyen et la Nouvelle Gauche socialiste, qui ont pris la parole pour dire leur choix d’appeler à voter Fabien Roussel et de participer à la campagne. Ainsi Fabien Roussel est le seul candidat de gauche à rassembler au-delà de ses rangs. Les prises de parole des différents représentants de ces organisations étaient éloquentes et pleines de valeur. Tout d’abord parce qu’elles venaient de responsables politiques qui, pour certains, ont mené par le passé des combats politiques à l’opposé des nôtres, comme Paul Dhaille ou Jean-Luc Laurent, mais aussi que les orateurs sont revenus sur un des sens de notre campagne : redonner de la force à une gauche
Pour suivre la campagne de Fabien Roussel, s’informer sur les propositions, un seul lien :
https://www.fabienroussel2022.fr/
RÉPUBLICAINES
LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
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C.P.N° 0621P11523 – N° 2368– Jeudi 24 Mars 2022
p opul ai re e t républicaine. MarieNoëlle Lienemann, m a l g ré une vo i x enrouée, portait ainsi avec enthousiasme la nécessité du vote Fabien Roussel. Et le discours du candidat communiste était le moment le plus attendu. Notons que Fabien Roussel a eu la bonne idée de faire une partie de son discours dehors sur une estrade improvisée devant la foule qui n’avait pas pu rentrer. Dans le contexte international si difficile que nous connaissons, alors que certains biens de consommation essentiels comme les carburants connaissent une inflation rapide, Fabien Roussel a tenu un discours que l’on pourrait résumer au mot d’ordre du Front populaire : le pain, la paix, la liberté. Il a ainsi développé nos propositions pour le pouvoir d’achat, rappelé le refus de toute escalade guerrière tout en condamnant sans réserve Poutine, et insisté sur la nécessité de reprendre le pouvoir sur les richesses qui circulent d’un pays à l’autre et dans notre pays pour que la souveraineté populaire puisse s’exercer. Nous avons vécu un meeting enthousiasmant qui nous donne la force, dans les dernières semaines de campagne, de démultiplier nos efforts et d’aller chercher les voix une à une.■ Adrien Tiberti, membre du CN
« Merci pour ces mots, cher Bernard Lavilliers. Venant de la part de l'inoubliable auteur de la chanson "Les mains d'or", cela me touche particulièrement ». Fabien Roussel
Fête de l’Humanité - Perquie
Débats, expos, gastronomie au menu de cette 10ème édition Une fois de plus « les petites et grandes mains », l’investissement militant ont permis le succès de la dixième édition de la Fête de l’Huma de Perquie initiée par les camarades communistes de la section du Bas-Armagnac. Un petit village (quelques 400 habitants), beau et très accueillant, a permis que se retrouvent pendant deux jours adhérents du PCF, citoyens de gauche, membres d’autres partis politiques. L’ambiance générale se devinait sur les visages dès l’entrée dans la salle des fêtes. Et oui, ils étaient heureux les communistes de la section du Bas-Armagnac d’accueillir dès vendredi soir près de 60 personnes pour participer au débat sur les enjeux de la santé. Lors du débat du samedi matin en présence de Fabien Pendant plus de deux heures, les échanges ont été Gay, sénateur et directeur du journal l’Humanité riches. Maryse Montangon, responsable du secteur également intervenir dans le débat. santé du PCF et Isabelle Taris, conseillère régionale Chacune et chacun appréciant positivement la de la Nouvelle-Aquitaine ont animé le débat. campagne de Fabien Roussel, son dynamisme, le C’est autour du programme des jours heureux qu’ont contenu des propositions du programme des jours été évoqués ces enjeux, à partir de la situation vécue heureux. dans le monde rural. Et puis Fabien redonne de l’envie et du dynamisme Le choix de l’humain d’abord devrait être privilégié au collectif communiste. pour répondre à l’ensemble des problématiques, Beaucoup de personnes, non membres du PCF, manque de médecins, formation aux métiers du soin, présentent à cette matinée ont dit vouloir voter prévention… Fabien Roussel au regard de ce qu’il développe en Débat passionnant et passionné. pointant haut les valeurs de gauche et tout ce qui fait Le lendemain, c’est Fabien Gay, sénateur et la vie de toutes et tous. directeur du journal l’Humanité qui était l’invité En tout sur ces deux jours, 135 personnes ont politique. participé aux débats, dont 34 non membres du Parti L’homme du Sud-ouest a su lors du débat, développé Communiste. l’enjeu de la présidentielle. Il a aussi consacré un Oui, une très belle fête et pour ne rien gâcher, le long moment d’échange sur la guerre en Ukraine. partage de bons produits, d’excellentes agapes et L’enjeu immédiat étant de faire taire les canons et de pour aider à la digestion un excellent breuvage du gagner la paix. terroir. Là-aussi, le débat fut riche et passionné. L’initiative a permis le versement de 500 euros de La centaine de personnes présente, a pu manifester souscription à l’Huma. son approbation sur les propos et propositions et Rendez-vous a été pris pour l’an prochain. Merci aux artisans du PCF de la section du BasArmagnac.■
AGENDA JEUDI 31 MARS à 18 h 30 Bourse du Travail - MORCENX-LA-NOUVELLE Débat sur le programme des Jours Heureux avec Alain Baché Secrétaire départemental du PCF Conseiller Régional Nouvelle-Aquitaine *** ***** Les discussions se sont prolongées autour d’une bonne table
VENDREDI 8 AVRIL à 19 h Salle de Burry à SAINT-VINCENT-DE-TYROSSE Débat sur l’énergie avec Sébastien Ménesplier
Les mauvais coups que mijote Emmanuel Macron pour son deuxième mandat... Que prépare-t-il ? Réforme des retraites et des institutions, fin des 35 heures et attaques contre la Sécurité Sociale au nom de la dette…
La retraite pour les riches
Le chef de l’Etat se veut clair : « Il n’y a pas d’indépendance sans force économique. Il nous faudra donc travailler plus et poursuivre la baisse des impôts pesant sur le travail et la production ». « Bien sûr, il va falloir remettre les retraites sur la table », soit l’une des réformes les plus impopulaires du quinquennat, abandonnée en pleine crise sanitaire au plus grand regret de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, qui appelle sans cesse à la reprendre. « Il faut bien la relancer pour des raisons de dette et de financement ». Les arguments types déjà utilisés en 2018 et 2019 sont toujours là : « aucune pension ne doit être sous les 1000 euros ». Mais à partir de combien d’années de travail ? Les macronistes n’ont pas de réponse. Reste à savoir s’ils entendent reprendre le texte adopté en première lecture, à coups de 493, ou non… « Il faut tout remettre à zéro et ne rien s’interdire, affirme Bruno Le Maire. Il faut faire davantage de co-constructions, même si la concertation avait duré dix-huit mois quand même avec Jean-Paul Delevoye ». L’ex-haut commissaire à la réforme des retraites, qui défendait un texte sans aucune garantie de montant de pension et d’âge de départ, avait dû démissionner après la révélation de ses liens étroits avec les assurances, très intéressées par une privatisation des retraites. Si le programme n’est pas encore ficelé, Macron lui-même s’est prononcé pour la suppression de travailler plus longtemps. Concernant le temps hebdomadaire de travail, ses équipes parlent déjà d’en finir avec les 35 heures.
Des institutions verrouillées « Une autre réforme qu’il faut relancer, c’est celle des institutions ». Celle-ci avait été stoppée par l’affaire Benalla. Mais que contenait-elle ? Un renforcement accru de la verticalité de l’exécutif à travers l’affaiblissement d’un Parlement de plus en plus transformé en chambre d’enregistrement. « Je pense toujours qu’il faut réduire le nombre de députés et de sénateurs », affirme le LREM, qui souhaite également instaurer une dose de proportionnelle de 25% pour les législatives. « Je suis pour la proportionnelle intégrale », prévient le Modem, qui défend ici une proposition chère à François Bayrou. Les marcheurs promettent néanmoins « d’innover pour faire vivre la démocratie, comme lors du
grand débat national et lors de la Convention citoyenne pour le climat ». Deux innovations, en effet. Mais les cahiers de doléances des gilets jaunes et les recommandations des citoyens tirés au sort lors de la Convention sur le climat ont été jetés aux orties.
Enfumage sur l’énergie
Le président sortant annonce vouloir renforcer le nucléaire : « Je souhaite que six EPR2 soient construits et que nous lancions les études sur la construction de huit EPR2 additionnels ». Il plaide également pour « continuer d’investir dans notre innovation et notre recherche afin de placer la France en tête dans les secteurs comme les énergies renouvelables, le nucléaire, les batteries, l’agriculture, le numérique, ou le spatial ». Le tout afin de « devenir une grande nation écologique, celle qui la première sera sortie de la dépendance au gaz, au pétrole et au charbon ». « Décarboner l’énergie est un enjeu majeur et non négociable, mais celui du contrôle public de la production et de la distribution de l’énergie l’est tout autant », fait valoir Sébastien Jumel. Le député PCF fustige un président « qui essaie de rattraper ses erreurs juste avant le scrutin présidentiel ». Après avoir laissé General Electric acheter l’essentiel d’Alstom, le Chef de l’Etat s’est réjoui du rachat des turbines Arabelle par EDF. Et Bruno Le Maire a même déclaré qu’une nationalisation d’EDF « ne doit pas être écartée ». « En réalité, ce gouvernement a volontairement affaibli EDF et le risque de voir démantelée cette structure primordiale est réel. Elle pourrait être découpée comme l’a été la SNCF. De plus, il laisse totalement les énergies vertes et renouvelables au privé », ajoute le parlementaire communiste. Derrière les coups de com de l’exécutif se cache un véritable risque de privatisation accrue de la filière, quand bien même les macronistes reprennent de plus en plus l’expression de « souveraineté énergétique », notamment depuis l’invasion russe en Ukraine.
Une grande attaque contre la Sécu
L’Humanité avait révélé que la macronie voulait supprimer toutes les références au budget de la Sécurité Sociale dans la Constitution, avant de faire marche arrière. Elle parle désormais de mettre en place une « grande Sécu ». L’idée, sur le papier, est alléchante ; la prise en charge par l’assurancemaladie de toutes les dépenses de santé, y compris celles jusque-là dévolues aux complémentaires. Sauf qu’en réalité, le projet Suite page 4
entend instaurer un « panier de soins » limité, ainsi « qu’un périmètre remboursable » au-delà duquel les dépenses seront… à la charge individuelle des patients ! Il s’agira donc avant tout d’un beau cadeau aux assurances privées, bien loin de tout esprit mutualiste. D’ailleurs, le rapport remis sur « la grande Sécu » invite à la « régulation » des dépenses, soit une réduction des dépenses publiques et sociales de santé. Et au lieu de lever les exonérations de cotisations sociales (75 milliards d’euros par an sont ici à récupérer !) et de taxer le capital, le rapport n’évoque comme source de financement que la TVA et la CSG, soit essentiellement les poches des Français. Du reste, concernant les aides sociales telles que le RSA, les APL ou l’ancienne prime d’activité, elles pourraient se voir fusionnées au sein « d’un filet de protection » unique. Mais la macronie ne précise ni les montants, ni les personnes concernées.
Les services publics dans le viseur
Les marcheurs parlent désormais de « refonder l’école et l’hôpital » après leur avoir fait tant de mal. Le président promet que la « priorité sera donnée à l’école et à nos enseignants, qui seront plus libres, plus respectés et mieux rémunérés » et qu’en « matière de santé, nous opèrerons la révolution de la prévention et ferons reculer les déserts médicaux ». « Il faut mettre des moyens massifs. Dans les années 1980, un professeur en début de carrière touchait 2,3 Smic. Aujourd’hui c’est 1,2 Smic, ce n’est pas normal », assure l’élu LREM Sacha Houlié. « L’Elysée parle surtout de supprimer le Capes et le recrutement à vie dans l’Education Nationale. L’idée, c’est encore une fois de casser la fonction publique, de remplir les établissements de vacataires et d’affaiblir l’école de la République », s’inquiète Pierre Darrhéville, député PCF. Même son de cloche pour l’hôpital et les Ehpad : « Nous investirons pour permettre à chacun de vivre le grand âge à domicile tant qu’il le peut, pour rendre les maisons de retraite plus humaines », écrit Emmanuel Macron. « L’attitude de surprise de l’exécutif devant le scandale Orpea est révoltante, s’insurge le parlementaire marseillais. Cela fait des années que nous dénonçons cette situation ». Quelles préconisations du rapport Fiat-Iborra ont été retenues par la LREM sur ce sujet ? Quasiment aucune ! Quand à la cinquième branche de la Sécu dédiée à la dépendance, elle a bien été créée pour 2022, mais sans pour autant être financée. Les services publics pourraient également trinquer au motif que Bruno Le Maire exclut « toute idée de nouvelle recette fiscale pour financer l’amortissement de la dette », et préconise surtout une baisse de la dépense publique.■
PANDEMIE BANCAIRE
...Les vautours tournent autour/ De nous maintenant/ Tu en as, tu n'en n'as pas/ Tu n'as pas vraiment le choix/ Un mur de briques devant toi/ Il est temps, dépense-toi/ Dépense-toi, dépense-toi/ Je dis, argent, trop cher/ Trop grand/ La vie n'as pas de prix... Extrait de la chanson «Argent trop cher» créée en 1980 par le groupe Téléphone dont Jean-louis Aubert, Richard Kolinka, Corine Marienneau , Louis Laurent Bertignac. Les cinq principales banques françaises (sauf Banque Postale et Crédit Mutuel Arkéa) cumulent plus de 31 milliards d'euros de résultat net en 2021, plus du double qu'en 2020 et mieux qu'avant l'épidémie en 2019. Le soutien massif à l'économie qui a suivi la crise sanitaire (le «quoi qu'il en coûte» de Macron) à ruisselé... chez les milliardaires. BNP Paribas et bientôt Crédit Agricole et Crédit Mutuel Alliance Fédérale lancent de nouveaux plans stratégiques à l'horizon 2025. En banque de détail (point fort de Crédit Agricole, Crédit Mutuel et BPCE), le crédit immobilier a poursuivi sa course en avant avec moins de risques, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) ayant fixé de nouvelles contraintes à l'accès au crédit pour les ménages à revenus modestes. Pour les activités de financement et d'investissement (BFI), c'est une avalanche de fusionsacquisitions et d'introduction en Bourse, particulièrement chez BNP Paribas, Société Générale et Natixis. Les métiers de l'épargne (gestion d'actifs, banque privée, assurance…) ont aussi profité de la revalorisation des actifs sur les marchés suscitant d'importantes commissions. La vague de faillites ou de chômage crainte au début de la pandémie n'a pas eu lieu grâce à la Sécurité sociale, l'indemnisation du chômage partiel et les aides publiques aux entreprises. Les indicateurs de l'emploi et de la santé financière des entreprises se sont améliorés. Les banques ont besoin de mettre moins d'argent de côté pour faire face aux éventuels impayés de leurs clients. Si le montant des provisions a été divisé par plus de trois chez Crédit Mutuel et près de cinq chez Société Générale, il a reculé de «seulement» 40% chez le groupe BPCE (alliance Banque Populaire, Caisse d'Epargne, Natexis). Dans tous les cas, ces charges en moins sont venues regonfler les bénéfices des banques qui se sont débattues en 2021 pour rattraper les dividendes que les superviseurs leur avaient demandé de garder en réserve en 2020. Elles ont multiplié les plans de rachat d'actions et dans le cas BNP Paribas, promis un taux de distribution de 60% des résultats sur 3 ans. Plus que jamais la question se pose du partage de la valeur pour les salariés. Les négociations annuelles obligatoires (NAO) qui se tiennent dans un climat de flambée des prix accentuée par la guerre en Ukraine, sont tendues. 2022 s'est déjà traduit, dans certains cas, par le retour de mesures collectives d'augmentations mais toujours très loin des besoins et revendications exprimées par les salarié-e-s. Signe des temps, certains établissements, dans leurs présentations annuelles, ont eu à cœur de montrer que leur bonne performance profitait autant aux actionnaires qu'à leurs fournisseurs et aux caisses de l'État; Rien n'est dit sur «l'optimisation fiscale» que pratiquent les rapaces de la finance pour échapper à l'impôt alors qu'ils ont profité des aides de l'État. Les travailleurs bien mal récompensés du travail fourni, y compris le télétravail, dans la crise sanitaire, exigent un salaire pour vivre décemment. Il n'y a pas que le virus du COVID qui est un fléau, il y a surtout le coût du capital et la dictature de la finance qui pèse contre les salaires, l'emploi, la Sécurité Sociale, les services publics solidaires. Avec Fabien Roussel, prenons le pouvoir sur la finance. Votam per la finança aou servici deus jorns urós (Votons pour la finance au service des jours heureux). ■ Roger La Mougne