Les Landes Républicaines N° 2 369

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Fabien Roussel, du neuf à gauche, enfin ! Fabien Roussel est député du Nord. Il vit avec sa famille à Saint-Amand-les-Eaux, ville de 17.000 habitants et partage le quotidien de millions de Français. Avec son authenticité et son parlé vrai, il propose une gauche sincère et populaire. Fabien Roussel est reconnu pour ses positions claires et courageuses.

Pour améliorer votre vie : 3 raisons de voter Fabien Roussel 1/ Contre la vie chère, il agira pour les salaires et notre pouvoir d’achat ♦ ♦ ♦

baisse de 30% des factures d’énergie et baisse des taxes sur les carburants augmentation générale des salaires et des pensions : Smic à 1923 € brut (1500 € net) aucune retraite inférieure à 1200 euros net !

2/ Pour que les gros payent gros et les petits payent petit ♦

triplement de l’Impôt sur la Fortune (ISF), baisse de l’impôt sur le revenu pour les tranches inférieures prélèvement à la source des bénéfices des multinationales, soutien aux entreprises qui relocalisent, embauchent et augmentent les salaires prendre le pouvoir sur la finance : nationalisation de grandes banques et d’une compagnie d’assurance (BNP - Société Générale - AXA).

3/ C’est le vote d’avenir pour la gauche, pour la France ! ♦ ♦

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il rétablira la retraite à 60 ans et protègera nos aînés pour la République partout avec des services publics pour toutes et tous, avec comme priorités la santé, l’éducation, la tranquillité publique. pour notre souveraineté industrielle, alimentaire, énergétique pour une voix indépendante de la France en Europe et dans le monde pour la sécurité collective, la paix et la coopération.■

Pour suivre la campagne de Fabien Roussel, s’informer sur les propositions, un seul lien :

https://www.fabienroussel2022.fr/

RÉPUBLICAINES

LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41

Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr

Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN

C.P.N° 0621P11523 – N° 2369– Jeudi 31 Mars 2022

Vote "utile", abstention ou vote de conviction ? Depuis plusieurs élections présidentielles, on nous dit que le vote utile au 1ier tour serait de choisir en faveur d'un des candidats qui pourraient être présents au second tour parmi les deux finalistes. Finalement, aujourd'hui, de plus en plus d'électeurs pensent qu'il est inutile d'aller voter et se réfugient dans l'abstention car ces votes dits "utiles" n'ont pas permis de répondre positivement à leurs attentes. Et depuis que de nombreux électeurs s'abstiennent est-ce que ça va mieux pour eux? Non, car ils laissent le champ libre aux porteurs de politiques en faveur d'une minorité de privilégiés : les actionnaires, les financiers, les multinationales. Alors la solution ne passe-t-elle pas par un vote de conviction clair, massif en faveur de choix politiques répondant à ce qu'attendent les citoyens, même si on ne leur dit pas que la candidature porteuse de ces choix là a des chances d'être au 2ième tour? En même temps ne votons pas en oubliant ceux qui nous ont appelé à voter pour les traités européens depuis celui de Maastricht en 1992. Traités qui ont conduit à malmener les salaires, les retraites, les services publics, aux délocalisations, à la désindustrialisation de notre pays. L'histoire nous a montré que seuls les votes porteurs de programmes politiques s'inscrivant dans la continuité des luttes étaient efficaces pour le plus grand nombre de gens. Alors choisissons ce vote de conviction le 10 avril. Christian Duprat

AGENDA VENDREDI 8 AVRIL à 19 h Salle de Burry SAINT-VINCENT-DE-TYROSSE « APEROUSSEL » organisé par la section PCF de Tyrosse/Soustons (Le débat sur l’énergie, initialement prévu, est remplacé par l’Apéroussel en lien avec la campagne de Fabien Roussel à l’élection présidentielle)


Compte rendu de la séance plénière des 21 et 22 mars au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine par le groupe communiste, écologique et citoyen (CEC) Lundi 21 et mardi 22 mars au siège du Conseil régional à Bordeaux, 28 rapports étaient à l’ordre du jour. A l’image des dernières séances de décembre et de février, le format a été adapté pour concilier présentiel et visio. Le début de séance, à travers le discours introductif d’Alain Rousset, a été notamment marqué par un hommage au peuple ukrainien par la diffusion de son hymne national. Tout comme il a été rappelé l’aide d’urgence débloquée par la Région d’un montant de 300.000 € pour venir en aide aux réfugié.e.s ukrainien.ne.s. Une autre aide est en cours de construction pour la région de Galati en Roumanie, qui accueille déjà un grand nombre de réfugié.e.s, et avec qui la région Nouvelle-Aquitaine est liée par un accord de coopération.

contractuelle de la Région avec ses territoires ruraux. Il a rappelé à cette occasion notre attachement viscéral au service public, à son caractère indispensable pour faire vivre l’égalité de tous les territoires, dans une région marquée par de très nombreuses inégalités à différentes échelles. Le groupe communiste ne s’inscrit pas dans une logique de mise en concurrence des territoires, tout comme il n’opposera jamais la ruralité aux banlieues ou aux centres-villes. La Région doit exercer son rôle pour atténuer ces inégalités en fonction du lieu de vie des habitant.e.s, notamment à travers les contrats de territoires dont il était question ici.

Sur le sujet et la compétence régionale de développement économique, Isabelle Taris est intervenue pour notre groupe Lorsqu’est venu le tour d’Alain sur la feuille de route de Baché de prendre la parole au soutien à la filière nom du groupe communiste dans électronique. La défense de le cadre des propos liminaires, ce secteur industriel nos 10 élu.e.s ont brandi une stratégique nous est chère, pancarte pour la paix. étant partisans d’une façon Dans ses propos, le président du générale d’une véritable régroupe a rappelé l’impératif de la industrialisation de nos paix et la nécessité – y compris à territoires, y compris dans les notre niveau – de faire résonner zones rurales pour équilibrer cette voix dans notre hémicycle. l’accès à l’emploi. Notre Par la même occasion, il a camarade a également formulé la proposition de insisté sur le besoin de pérenniser le fond d’aide formation continue compte exceptionnel de 300.000 € pour tenu de l’évolution qu’il soit versé chaque année aux permanente de ce secteur, réfugié.e.s de TOUTES pour inclure toutes les provenance qu’ils soient. générations dans ces emplois du présent et de Le premier point de l’ordre du jour Les élus communistes levant des pancartes l’avenir, ainsi que sur les a ensuite été abordé. Il s’agissait enjeux d’aménagement du « Quelle connerie la guerre ! du sujet majeur de cette séance territoire qu’implique le Paix dans le monde » plénière, à savoir le Contrat de développement industriel. Plan Etat-Région (CPER) pour la période 20212027. Ce dernier regroupe une multitude de projets Notre groupe est ensuite intervenu par la voix de portés par les territoires ruraux, les agglomérations Frédéric Mellier sur le dossier du RER métropolitain et les conseils départementaux. Au fil des échanges de la métropole bordelaise, désormais étendu au avec la Région et la préfète (pour l’Etat), un certain département de la Gironde. Ce beau projet – porté nombre a été sélectionné pour être financé par et soutenu de longue date par les militant.e.s et l’Etat et/ou la Région et figurer ainsi dans ce CPER. élu.e.s communistes locaux – induit un plus grand Pour notre groupe, Alain Baché a exprimé ses cadencement des trains sur la ligne de ceinture et regrets de constater l’absence voulue par l’Etat du d’étoile pour améliorer les dessertes urbaines. Sont volet mobilités, pourtant fondamental pour la vitalité dorénavant concernées aussi par le projet les lignes de nos territoires et le quotidien des habitant.e.s. du Médoc jusqu’au Verdon et de Haute-Gironde jusqu’à Saint-Mariens. Frédéric Mellier en a profité Brahim Jlalji pour notre groupe est ensuite pour rappeler l’impératif de réouverture de la intervenu à la place de Fanny Castaignede (hélas connexion ferroviaire entre Saint-Mariens et Blaye. positive au Covid ce jour-là) sur la politique


Dans la soirée avant la clôture de cette première journée de plénière, Edwige Gagneur a pris la parole sur les Missions Locales en mettant en avant la nécessité d’inclure les jeunes réfugié.e.s, y compris mineurs isolés. C’est un impératif évidemment humain, mais aussi éducatif, citoyen et économique. Elle a aussi exprimé nos inquiétudes quant à l’instauration du contrat engagement jeune mis en vigueur depuis 1er mars 2022, contrat susceptible d’affecter de manière durable les missions locales, mais surtout sur l’annonce du candidat Macron de créer France Travail comme lieu unique d’orientation. Une fusion des Missions Locales et de Pôle emploi serait effectivement un désastre pour ces deux lieux d’accueil qui ont chacun un rôle et un public déterminé. Enfin, Anabelle Reydy pour notre groupe s’est exprimée le lendemain à la reprise des travaux sur un autre rapport, qui dressait le bilan et les perspectives sur la gestion durable de l’eau dans le bassin Adour-Garonne. En plus de rappeler l’urgence de la situation au regard du péril climatique et environnemental, elle a affirmé l’enjeu incontournable qu’est le partage équitable et démocratique de la ressource en eau entre les divers usages. Le but étant d’éviter absolument tout conflit entre les catégories d’usagers, qu’ils soient consommateurs dans les foyers, agriculteurs ou industriels. Pour cela, l’eau doit définitivement sortir d’une logique marchande, en tant que ressource commune et vitale. Comme lors des autres séances plénières, l’ordre du jour s’achève avec la présentation des vœux et motions des différents groupes politiques. L’une d’elle, présentée par le groupe EELV, a particulièrement retenu notre attention : leur texte portait sur la nécessité de préserver et valoriser le camp d’internement nazi de Buglose dans les Landes. Une volonté qui ne pouvait a priori que faire l’unanimité. L’intention politique, niée en séance mais pourtant très assumée en amont dans leurs communications sur les réseaux, n’était pourtant autre que de pointer le tracé de la LGV, prévu non loin de là. Or le mélange des genres et l’instrumentalisation de la mémoire à des fins politiciennes n’est aucunement de notre goût, ce qu’a exprimé Alain Baché avec force. Sur une autre motion d’EELV demandant la fin des partenariats régionaux avec le groupe TotalEnergies et son retrait de Russie, après une explication de vote de notre camarade Brahim Jlalji, notre groupe s’est vu traité de «complices de criminels de guerre» par ces mêmes élu.e.s EELV. Nous n’en resterons pas là, et demandons d’ores et déjà des excuses à leur président de groupe. ■ Quentin LAVAU, secrétaire général du groupe communiste, écologique et citoyen

Pour l'avenir de la planète et pour l'industrie, créer des emplois et former, récuser l'injonction macronienne « France, travaille ! », Le 23 mars 2022, dans le cadre de la campagne présidentielle de Fabien Roussel, Frédéric Boccara, son conseiller sur les questions d'emploi, a rencontré dix syndicalistes de trois entités industrielles belfortaines : Alstom Transports, General Electric Steam (nucléaire : turbines + maintenance) et General Electric Gaz. Si les trois entreprises sont en proie à des conjonctures différentes (gel des commandes ukrainiennes pour Alstom, nouvelle restructuration dans le cadre de la vente à EDF pour General Electric Steam, et augmentation importante de l'activité après un PSE très lourd pour General Electric Gaz), des problématiques structurelles communes ont pu être mises au jour. C'est d'abord la perte progressive des savoir-faire, par le refus de dépenser pour la formation, le jeu des externalisations, du recours à l'intérim ou à la prestation, des départs anticipés à la retraite sans transmission préalable des compétences, des suppressions d'emplois. La situation devient critique dans toutes les unités belfortaines, dans des secteurs aussi stratégiques que le les équipements pour transport ferroviaire ou pour la production d'électricité, où la sous qualité peut générer des accidents graves. C'est également un déficit de projets nationaux de développement et de coopérations structurants pour le tissu industriel : dépendantes des marchés internationaux pour garantir leur activité, les entreprises belfortaines sont exposées à la compétition internationale qui génère des incertitudes et des aléas. C'est ainsi que le gel de la commande de 130 locomotives de fret par l'Ukraine place de nouveau le site Alstom de Belfort, pourtant le dernier à produire en France des motrices de TGV et des locomotives de fret, dans un déficit de charge utilisé par la direction pour geler les embauches, les formations et les investissements. ―> Pourtant, n'y a-t-il pas à engager d'urgence un projet national, voire européen, de revitalisation du fret ferroviaire ? Les syndicalistes de la SNCF évaluent à 200 les besoins pour la seule partie locomotive. Quant à l'entité Steam de General Electric (= turbines nucléaires et maintenance), avant le lancement effectif des nouveaux réacteurs EPR 2 en France, elle ne dépend que de la commande internationale, elle-même incertaine dans un contexte de guerre sur le continent européen et d'arrêt des fonderies ukrainiennes. La période (1 ou 2 ans ?) nécessaire pour finaliser le rachat des activités par EDF pourrait s'avérer très destructrice. D'après les premières informations issues du Suite page 4


lancement de la négociation, ce sont déjà 500 emplois qui pourraient disparaître dans l'opération dont 100 à Belfort. ―> Contrairement au ton rassurant du candidatprésident, venu à Belfort pour « bénir » un retour en « souveraineté », c'est un PSE qui pourrait fragiliser la maîtrise réelle de la filière nucléaire qui se profile... Quant à GEEPF, l'entité des turbines à gaz, elle se retrouve contrainte d'externaliser une partie de la charge dans le cadre d'une forte augmentation des commandes, seulement 3 ans après un plan de suppressions massif d'emplois justifié alors par une baisse structurelle du marché pour des raisons écologiques. Au-delà des compétences, ce sont les vies ellesmêmes des travailleurs qui sont mises en danger tant les risques psycho-sociaux se généralisent. Contrairement à ce que prétend le candidat président, du travail, il y en a donc ! Mais ce sont les décisions de projets et de création d'emploi qui font défaut. Les directions bradent, vendent, délocalisent, produisent « au fil de l'eau » pour réaliser du profit à très court terme. L'obsession de la rentabilité financière doit cesser. Le projet de sécurité d'emploi et de formation porté par Fabien Roussel, au service de projets industriels nouveaux pour développer le transport ferroviaire et la transition énergétique, soutenus par un pôle public financier, des droits décisionnels des salariés et habitants, des concertations pour une nouvelle planification, répond à l'urgence de la situation. Nous proposons de le concrétiser immédiatement avec : un plan de résilience pour la paix, le climat, impliquant des coopérations nouvelles, le développement ferroviaire et la transition énergétique : il doit donc être tourné vers l'emploi, les services publics (formation) et l'investissement efficace. Un appel large de citoyennes et citoyens en faveur d'un tel plan Une conférence locale réunissant les organisations syndicales du site industriel, les entreprises de la sous-traitance, les banques, les élus locaux, les citoyennes et citoyens afin de définir les besoins de formation et d'emploi, mobiliser les leviers financiers que constituent les aides publiques et assurer le suivi sur leur utilisation ; une première initiative pourrait être orientée vers la création d'un centre de formation pour les métiers d'ouvriers de l'industrie. Dans le même sens, la campagne de Fabien Roussel vise à remettre l'entreprise, ses critères de gestion, sa finalité, au cœur du débat démocratique, en travaillant, de l'échelon local à l'échelon national, à des solidarités et des concertations nouvelles, par territoire et par filière. Le vote est un moment de cette bataille, elle sera à poursuivre bien au-delà de l'élection.■

LE COQ CHANTERA SUR LE FUMIER

...J'ai chanté au-dessus des badauds/ J'ai rêvé la tête dans un seau/ Loin des cœurs à en devenir beau/ j'ai chanté au-dessus des badauds Le chant du coq!/Le chant du coq!/Le chant du coq!/Le chant du coq!. Extrait de la chanson «Le chant du coq», interprétée par Manau groupe musical de hip-hop et de slam d'inspiration celtique français formé en 1998 autour de Martial Tricoche et Cédric Soubiron, réputé pour le tube «La Tribu de Dana». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lancé mardi 15 mars 2022 un puissant cri d’alarme : «Nous devons faire tout notre possible pour éviter un ouragan de famines et un effondrement du système alimentaire mondial». La famine, les privations d’énergie, les modifications climatiques vont toucher les plus fragiles, les plus précaires, les plus pauvres. Cela oblige à prioriser les enjeux de sécurité et de souveraineté alimentaires, ainsi que des coopérations de type nouveau, à l’opposé des stratégies de division internationale de la production agricole et de concurrence des traités de libreéchange capitaliste. Le quart de la ration en calories de la planète est issue du blé. La Russie et l’Ukraine fournissaient le tiers des quantités de blé échangées dans le monde. À ceci s’ajoutent 20 % du commerce du maïs, 70 % des tourteaux de tournesol et d’huile. En 20 ans, la Russie a plus que doublé sa production de blé, qui a atteint plus de 80 millions de tonnes en 2021. Les effets de la guerre avec la fermeture des ports rendent l’accès à ces stocks impossibles et rien ne dit qu’ils ne seront pas détruits. La guerre sur le sol européen inquiète et angoisse, mais Macron, déguisé en chef de guerre, se met en scène pour la photo afin d’esquiver toute discussion sur son bilan et ses projets néfastes. Il veut être réélu et prépare l’accélération de la décomposition politique au service des puissances d’argent. Des parlementaires sont prêts à toutes les compromissions pour conserver un strapontin de velours rouge à l’Assemblée. Tel n'est pas le projet des députés authentiquement de gauche comme ceux du groupe communiste et citoyen qui combattent aux cotés des travailleurs. Il se dit que Macron réélu pourrait dissoudre l’Assemblée nationale afin de pousser des députés de droite et socialistes à se faire réélire avec son étiquette «majorité présidentielle ». Ne le laissons pas accomplir son projet de régression sociale et démocratique et de militarisation, d’autant plus que la guerre et la pandémie serviront de prétexte à de nouveaux tours de vis contre les classes populaires. Des hausses de prix sont le résultat de spéculations dont une partie est organisée depuis Washington. Il ne manque pas de blé en Europe. Notre stock est de 3,5 millions de tonnes. Ce ne sont pas les paysans qui en profitent et ils ont parfois vendu leur récolte à un prix trois fois moins élevé que les prix de vente actuels. Il en est de même du pétrole. De plus, il y a ces modifications de parité euro/dollar qui permettent aux États-Unis de pomper nos économies pour payer leur surarmement. L’Allemagne qui se réarme, achète les avions américains contre les mirages français. Le capitalisme et les impérialismes portent en eux la guerre et en profitent. Cette question devrait être au cœur du débat électoral avec les enjeux des salaires et des prix comme le fait Fabien Roussel. La situation n’appelle pas le statu-quo ou la reconduction d'un prince-président dans la pourriture d'un monde en décomposition, mais la participation active de la société pour inventer une voie nouvelle démocratique, écologique et de transformation sociale. Deu hems madur s’eslheva lo cant deu hasan (Du fumier mûr s’élève le chant du coq). ■ Roger La Mougne


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