RÉPUBLICAINES
Elections législatives 2022
LES LANDES
Réunis le 4 mai à Morcenx les communistes Landais étaient en nombre et ultra conquérants. Ils entrent en campagne pour écrire une nouvelle page politique de la 2ecirconscription des Landes avec JeanMarc Lespade et à l'échelle du pays.
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F.
Nous remercions tous, Jean-Marc d'accepter d’être candidat. Il va être porteur d’un espoir. Pour notre bassin de vie et pour les attentes populaires de notre pays. Il a été dit que l'accord passé avec les insoumis n'est pas "un bon accord", bien sûr, mais il a le mérite d'exister. Car les attentes de la majorité sont immenses pour se débarrasser de ce pouvoir ultra libéral. Ces accords sont porteurs malgré tout de grands ESPOIRS pour avoir une chance de mettre en place des mesures qui profiteront au plus grand nombre d'entre nous : ce but est essentiel et à ne pas perdre de vue. C'est pourquoi, il va falloir se montrer RASSEMBLEURS, incarner ce rassemblement, même si on est conscients de la difficulté. Il va falloir mener cette campagne avec les autres forces de cette "NUPES" (nouvelle union populaire écologiste et sociale). Une présence sur les marchés, des réunions publiques, peut-être un meeting en commun, présence sur les réseaux sociaux et d'autres initiatives seront à mettre en place et nous aurons besoin de toutes vos forces ! Une équipe de campagne élargie à des non communistes est en place. Un plan de travail sera
proposé très vite. Avec Jean-Marc Lespade écrivons une belle page de notre histoire. Le rassemblement de toute la gauche dès le 1er tour des législatives est historique. Nous pouvons gagner, nous allons gagner ! ■
Avec Jean-Marc Lespade une dynamique d'espoir
S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr
Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN
C.P.N° 0621P11523 – N° 2375– Jeudi 12 Mai 2022
JEUDI 19 MAI à 19 h Salle Capranie à ONDRES
Lancement de la campagne des élections législatives sur la 2eme circonscription des Landes avec
JEAN-MARC LESPADE Candidat de la NUPES Maire de Tarnos Conseiller Départemental
Avec le PCF et la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale
élire des députés utiles au monde du travail Face à la volonté de Macron d’amplifier son entreprise de destruction de notre pays, le rassemblement des forces de gauche et écologistes aux élections législatives s’adresse au monde du travail. Ensemble, nous pouvons battre les candidats de droite et d’extrême-droite et construire un autre horizon pour notre pays, pour notre peuple, pour nos familles. Il est urgent de mettre en œuvre une nouvelle politique, qui s’attaque au pouvoir du capital et qui mobilise enfin les richesses créées par les salariés pour satisfaire les besoins humains et relever les grands défis économiques, sociaux, écologiques et démocratiques. C’est l’ambition que les communistes veulent donner au programme partagé, qui rassemble désormais les forces de gauche et écologistes, avec des objectifs précis, qui répondent tout de suite aux attentes populaires et aux exigences des salariés. Ces mesures immédiates seront portées par la coalition de gauche et écologiste, la Nouvelle Union Populaire, Ecologique et Sociale, à laquelle participe le PCF. Avec un groupe communiste au sein de cette majorité nouvelle, nous serons plus forts pour affronter la domination du capital, pour faire vivre « la France des Jours Heureux » et ses propositions originales.
En élisant les candidats PCF et celles et ceux présentés par cette coalition, nous voterons pour des députés sur lesquels nous pourrons compter et pour une nouvelle majorité parlementaire, face aux projets désastreux pour les travailleurs de Le Pen et Macron. Pour les communistes, l’expérience des succès et des échecs le démontre, aucun changement de progrès n’est possible sans une puissante mobilisation populaire. Dans les luttes et dans les urnes, elle est indispensable pour rendre possible la mise en œuvre des mesures tant attendues pour révolutionner le travail et remettre le pays sur la voie du progrès social, de l’efficacité économique et de la transition écologique.■
Dès le 1er Juillet, nous nous engageons pour : ♦ ♦ ♦ ♦ ♦
La retraite à 60 ans pour toutes et tous et revalorisation sensible des pensions L’augmentation du SMIC (1800 euros brut) et de tous les salaires et le blocage des prix De nouveaux droits pour les salariés dans les entreprises La création d’emplois dans les services publics (santé, éducation, transports…) Des nationalisations d’entreprises et de banques, pour nous donner les moyens de décider de nos politiques.
Ce Samedi 7 Mai s’est tenue à Aubervilliers la convention d’investiture de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale pour lancer la campagne des élections législatives des 12 et 19 Juin 2022. Les 4 composantes politiques de l’accord étaient présentes, la LFI, le PS, EELV, et le PCF avec Fabien Roussel. Jean -Marc Lespade était également présent. Cette convention a présenté les axes du programme de la NUPES avec un objectif : conquérir le pouvoir lors des législatives.■
Colloque de la Convergence Nationale Rail Le 26 mars 2022, afin de marquer de bonne façon ses dix ans d’existence au service de la promotion et du développement du Service public ferroviaire, la Convergence nationale rail (CNR), association de composition pluraliste, organisait à Paris un colloque visant à mettre en exergue le rôle déterminant du rail dans une politique des transports susceptible de réduire concrètement les émissions de gaz à effet de serre (GES). Ce colloque intervenait dans un contexte national et international singulièrement chargé, voire anxiogène, qui pouvait faire passer la défense du Service public ferroviaire pour dérisoire face à l’actualité guerrière et à son cortège de drames et de crises, alors que la pandémie Covid-19 n’est pas complètement derrière nous. Nous pensons toutefois que notre combat a toute sa place dans ce contexte où le sixième rapport du GIEC nous rappelle l’urgence qu’il y a à lutter plus vite et plus efficacement contre le réchauffement climatique ! Pour ce faire, le train, le rail public constituent des atouts indéniables quand on sait que le train ne représente que 10 % de l’ensemble des transports contre 85 % pour la route, mais ne pèse que pour 0,3% des émissions totales de CO2 ! Le colloque a été rythmé par la tenue de trois tables rondes, animées par des journalistes, où des responsables d’associations d’usagers, des élus politiques, des ONG, des syndicalistes, des experts, des représentants d’opérateurs de transports ont pu exposer et confronter leurs points de vue, permettant ainsi de nourrir des échanges de haut niveau. Ainsi nombre d’intervenant·e·s ont pu démontrer que l’ouverture à la concurrence des activités ferroviaires de pays membres de l’UE tourne le dos à la réduction du bilan carbone des transports de voyageurs et de marchandises. De plus, il a été fait état que face à la dégradation du service rendu, à l’explosion des coûts, aux manquements des opérateurs privés, plusieurs pays (Angleterre, Écosse, Norvège, Pays de Galles, Allemagne) reprennent en gestion publique l’exploitation d’activités ferroviaires (trafics voyageurs) qui avait été confiée au privé. La Belgique décide que pendant 10 ans elle n’ouvrira pas à la concurrence ses trafics voyageurs. Le Luxembourg, quant à lui, s’oppose au diktat européen. En Suède 70 % de la population est favorable à un retour au monopole public, et en Suisse, il a été décidé à l’été 2021 d’abandonner la concurrence dans le trafic voyageurs au motif qu’elle coûte trop cher et qu’elle complexifie inutilement le système. En France, mus par des sentiments de revanche vis-
à-vis de la SNCF, des cheminots, et par des postures dogmatiques certains conseils régionaux, ouvrent l’exploitation des TER à la concurrence sur tout ou partie de leur territoire. Plusieurs intervenant·e·s ont indiqué que ce qui anime ces conseils régionaux n’est pas de répondre aux besoins des usagers, mais bien plus de faire de la place au privé pour lui permettre de faire du « cash » sur les rails, quitte à faire « ruisseler » abondamment l’argent public ! L’attribution de l’exploitation à Transdev de l’exploitation de la ligne TER Marseille-Nice (10 % des trafics-34 % des recettes de la Région !) est révélatrice de cette politique de dépeçage du Service public ferroviaire. Les attaques contre les activités de la RATP et de la SNCF en Île-de-France sous l’impulsion de Valérie Pécresse visant à ouvrir à coups d’appels d’offres à la concurrence le réseau Bus, les métros, les RER, les trains transiliens, les trams trains... ont été condamnées ! C’est une véritable « vente à la découpe » qui est engagée, contre laquelle des mobilisations sociales et citoyennes s’organisent. La table ronde centrée sur la place du rail dans la transition écologique a permis de vérifier que l’on ne pourra pas doubler le volume des marchandises transportées par rail d’ici à 2030 si les pouvoirs publics n’investissent pas plus dans le système ferroviaire français (infrastructures, matériels roulants, moyens humains). De ce point de vue, il a été utile que soit rappelé que l’Allemagne va consacrer 86 milliards d’euros à son réseau sur 10 ans (soit 8,6 milliards par an), alors que l’État français investit deux fois moins qu’en Allemagne et en Italie ! Le Colloque de la CNR a bien été la caisse de résonance de propositions de relance du Rail public en rupture avec les logiques libérales et des actions qui se développent pour ce faire sur les territoires et qu’il faut renforcer. Ainsi ont émergé des débats, entre autres l’urgence de développer le Fret ferroviaire, avec notamment l’amplification de l’électrification du réseau, la relance des trains de nuit, de l’auto-train, l’opposition à la fermeture des gares, des guichets, à la suppression des effectifs de personnels entraînant une déshumanisation du Service public ferroviaire, accentuée par la dématérialisation de la vente des titres de transport. Cette rupture d’égalité d’accès et de traitement des usagers/citoyens a conduit la CNR à déposer deux recours au Tribunal administratif contre SNCF et SNCF Voyageurs.■ Didier Le Reste Président de la CNR
Notre groupe a été une voix singulière, à la fois respectée et redoutée À quelques semaines de la fin de cette XVème législature, les députés PCF ont dressé le bilan de ces cinq années de mandat passées sous la Présidence d’Emmanuel Macron et au sein d’un hémicycle dominé par une majorité En Marche aux ordres de l’Exécutif. Ce mandat a été marqué par une succession de crises : crise démocratique, crise sociale, crise sanitaire et aujourd’hui une guerre aux frontières de l’Union européenne. Dans un tel contexte, le bon fonctionnement de notre démocratie aurait voulu que les représentants du peuple soient pleinement associés aux débats pour mieux appréhender ces crises successives et trouver ensemble les réponses politiques à même de les résoudre. Il en fut tout autrement et jamais le Parlement n’aura été tenu plus éloigné des décisions. Les 16 député-e-s communistes et député-e-s partenaires d’Outre-mer, membres du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine, n’ont pour autant jamais renoncé à faire entendre la voix du peuple dans l’hémicycle, jamais renoncé à défendre leurs idéaux, jamais renoncé à porter avec conviction leurs propositions, parvenant parfois même à les faire prendre en compte. Riche de son expérience mais aussi de son renouvellement (11 nouveaux députés ont été élus en 2017), notre groupe a été une voix singulière, à la fois respectée et redoutée. Redoutée parce que nous avons été, sans cesse et avec force, le relais dans l’hémicycle de ceux qui se sont sentis méprisés durant ces cinq ans. Respectée car notre détermination s’est toujours exprimée sans démagogie, selon les règles de la démocratie parlementaire et sans mépris pour nos adversaires politiques. Nous n’avons jamais laissé le Gouvernement en paix : de façon systématique et en dépit du décor feutré de notre hémicycle, nous nous sommes attachés à dénoncer les injustices de sa politique et à le confronter à la violence de ses décisions. Ce bilan a pour ambition de retracer notre action au fil des réformes imposées par l’Exécutif qui, chacun le sait, ont été menées essentiellement au service des « riches ». Un calendrier rigide qui ne voulait surtout pas nous laisser le moindre espace pour proposer des réformes en direction des plus fragiles. À force de vigilance et d’acharnement, nous avons cependant réussi à nous insérer dans le moindre interstice et à saisir tous les instruments réglementaires ou constitutionnels à notre disposition pour que la voix du peuple résonne à l’Assemblée nationale.■
J'VEUX DU SOLEIL
"J'ai changé les plaquettes de frein et le liquide de refroidissement. 350 € chez Norauto..." Avec leur humour et leur caméra, Gilles Perret (né le 16/06/1968 à Mieussy, documentariste auteur notamment de «La Sociale» film sur la Sécurité Sociale) et François Ruffin (né le 18/10/1975 à Calais, journaliste, essayiste, député La FI) traversent le pays ; A chaque rond-point en jaune, c'est comme un paquet-surprise qu'on ouvrirait. Qu'est-ce qui va en sortir ? Des rires ou des larmes ? De la tendresse ou de la colère ? De l'art ou du désespoir ? Les deux compères nous offrent des tranches d'humanité, saisissent cet instant magique où des femmes et des hommes, d'habitude résignés, se dressent et se redressent, avec fierté, avec beauté, pour réclamer leur part de bonheur. Il s’agit du synopsis du film «J’veux du soleil» sorti en salle le 3 avril 2019 et en DVD. Émouvante et réaliste séquence des «invisibles» ou «sans dents» selon le mépris des présidents des riches. Qu’ils fussent Sarkozy, Hollande ou Macron, tous ont abîmé la France des travailleurs comme la République universelle des droits humains. Il a fallu des crises terribles pour éclairer cette triste réalité. Les colères exprimées sur les rond-points, les luttes intenses contre la casse du droit du travail, des services publics, le projet de «retraite à points», les libertés réduites par «l’état d’urgence» permanent. La pandémie du COVID a mis en lumière l’immense dévouement et la réalité indispensable des «premiers de corvée», pendant que «les premiers de cordée» patronat, banquiers, actionnaires les plus rapaces aidés de la mafia des politiciens macronistes, hollandistes ou lepenistes, s’enrichissaient sur le dos de tous, confits dans leur mépris du peuple. Dans le rejet d’une politique qui ne les représente plus, ou si mal, dans une société éclatée, divisée dans un «chacun pour soi» consumériste, manipulés par des médias aux ordres, pollués de publicités, de xénophobie raciste, les citoyens ne se reconnaissent plus dans une démocratie dévoyée par la «monarchie présidentielle». La gauche divisée était devenue inaudible et l’espoir d’un changement de politique semblait bien loin sous les coups de boutoir antisociaux et antidémocratiques à répétition. Mais la réalité frappe à la porte de l’Histoire et les dominants auraient bien tort d’oublier que ce sont les peuples qui la font. Elle est en train de s’écrire sous un jour nouveau. Comme une exigence trop longtemps contenue et en un temps record, les partis de Gauche viennent de signer un accord pour une «nouvelle union populaire écologique et sociale» qui annonce les objectifs avec le retour de la retraite à 60 ans, l’augmentation des salaires avec le SMIC à 1400€, le blocage des prix, la nationalisation d’EDF et d’ENGIE, des autoroutes, la prise en main du système bancaire et l’annulation des réformes rétrogrades contre le droit du travail, le rétablissement de l’impôt sur la fortune, une VIème République plus démocratique, fraternelle, égalitaire, vertueuse pour la planète, agissant pour la paix. Il y a le débat pour surmonter les différences. Ce ne sera pas facile face à Macron, Le Pen et toute la clique des gens de pognon avides de pouvoir. Mais le jour se lève sur de nouveaux progrès qui exigeront la mobilisation de toutes et tous pour réussir. Le 3 mai 1936 vit la naissance du Front Populaire «Pour le pain, la paix, la liberté». Le 3 mai 2022 est un premier pas pour de nouveaux jours heureux. Le vote pour élire une majorité de députés de Gauche les 12 et 19 juin 2022 face à Macron et sa politique, est indispensable. Dans les 3 circonscriptions landaises 3 candidatures sont investies pour représenter la Gauche. Dans la 2ème circonscription, Jean-Marc Lespade portera l’espoir pour battre la droite macronisée. Tots amasse ! (tous ensemble!). ■ Roger La Mougne